- Apr 2020
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parerga.hypotheses.org parerga.hypotheses.org
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Ce plongeon s’effectue par une pirouette méthodologique qui m’a poussée à m’intéresser aux discours que les journalistes tiennent à propos de leurs propres pratiques, à partir d’un corpus constitué par des manuels de journalisme et des mémoires publiés par des journalistes.
A vérifier la véracité des informations qui ont permis de constituer ce retracement , et l'impartialité de ceux qui les ont donné
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- Mar 2020
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theconversation.com theconversation.com
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Passez du temps dans la nature. De nombreuses études montrent que la nature a un effet calmant sur le système nerveux, renforce le système immunitaire, fait baisser la tension artérielle et booste même la capacité visuelle mise à rude épreuve par trop de temps à fixer un écran.
L'argument de passer du temps dans la nature est mis en lien avec des études sur l'effet de la nature sur le corps. Or quand on clique sur le lien de l'étude, on se retrouve sur un site populaire avec des faits scientifiques. On se questionne dans un premier temps sur la véracité de "ces études" avant de réfléchir à celle de l'argument dans ce raisonnement épistémique abduction.
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Des études menée aux États-Unis et en Europe rapportent que 38 % de la population globale souffre de trouble de dépendance à Internet (TDI), également nommé cyberaddiction. L’une des causes avancées pour expliquer cette addiction est une altération physique du cerveau au niveau structurel. En effet, l’usage d’Internet affecte certaines parties du cerveau préfrontal associées au souvenir de détails, à la capacité à planifier et à hiérarchiser les tâches, nous rendant ainsi incapables d’établir des priorités dans notre vie. En conséquence, passer du temps en ligne devient prioritaire, et les tâches de la vie quotidienne passent après.
Son argument sur l'altération physique du cerveau au niveau structural est pertinent. Elle persuade le lecteur par l’enchaînement des idées faisant de son augmentation, un raisonnement rhétorique de type logos. En mettant en avant "des études" qui sont difficle à retrouver lorsque l'on clique sur le lien, elle pose une "hypothèse" qui est une généralité (le fait de prioriser son temps passer en ligne au détriment des tâches de la vie quotidienne) et qui vient renforcer son point de vue . Or elle passe à côté de beaucoup d'informations sur l'addiction et son mécanisme en générale et la cyberaddiction comme les facteur de vulnérabilité (individuelle, environnementale et liés directement à Internet). Ses sources sont faibles et utilisées exclusivement à son point de vue. Elle tente de généraliser l'addiction qui est une pathologie, dans une volonté de permettre au lecteur de s'identifier et qu'il adhère à son discours. Le manque de précision et de crédits scientifiques sur ce point fait perdre de la force à son article.
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