The discovery of “mirror neurons” that respond both when a movement is made and when the same movement is observed has increased interest in the interaction between action and perception (Fadiga & Craighero, 2003; Rizzolatti & Craighero, 2004) and has focused attention on people’s sometimes surprising ability to recognize a recording of an earlier action as being self- rather than other-generated (e.g., Knoblich & Prinz, 2001; Repp & Knoblich, 2004). This ability is of interest because it provides support for the theory that individuals’ motor plans and their perceptions of observed actions are represented in a common code (Hommel, Müsseler, Aschersleben, & Prinz, 2001; Prinz, 1997), a theory with particular relevance for speech perception (Galantucci, Fowler, & Turvey, 2006). Common-coding theory posits that when perceiving an action, an individual activates the same representations of motor plans that would be activated if one were actually performing, or even just planning, the action. Similarly, the motor theory of speech perception assumes that when individuals perceive speech, they do so by accessing the motor codes for speech gestures (for a review, see Galantucci et al., 2006). Although a strong version of the motor theory, in which this process provides the sole or primary basis for speech perception, has been shown to be incorrect, the notion that speech perception shares a common code with speech production endures and represents a special case of a more general common-coding perspective (for reviews, see Galantucci et al., 2006; Hickok, 2010).
La découverte des " neurones miroirs " qui répondent à la fois lorsqu'un mouvement est effectué et lorsque le même mouvement est observé a accru l'intérêt pour l'interaction entre l'action et la perception (Fadiga & Craighero, 2003 ; Rizzolatti & Craighero, 2004) et a attiré l'attention sur la capacité parfois surprenante des personnes à reconnaître l'enregistrement d'une action antérieure comme étant générée par elles-mêmes plutôt que par d'autres (par exemple, Knoblich & Prinz, 2001 ; Repp & Knoblich, 2004). Cette capacité est intéressante car elle soutient la théorie selon laquelle les plans moteurs des individus et leurs perceptions des actions observées sont représentés dans un code commun (Hommel, Müsseler, Aschersleben, & Prinz, 2001 ; Prinz, 1997), une théorie particulièrement pertinente pour la perception de la parole (Galantucci, Fowler, & Turvey, 2006). La théorie du codage commun postule que lorsqu'il perçoit une action, un individu active les mêmes représentations des plans moteurs qui seraient activées s'il était en train d'effectuer, ou même simplement de planifier, l'action. De même, la théorie motrice de la perception de la parole suppose que lorsque les individus perçoivent la parole, ils le font en accédant aux codes moteurs des gestes de la parole (pour une revue, voir Galantucci et al., 2006). Bien qu'il ait été démontré qu'une version forte de la théorie motrice, dans laquelle ce processus constitue la base unique ou principale de la perception de la parole, est incorrecte, la notion selon laquelle la perception de la parole partage un code commun avec la production de la parole perdure et représente un cas particulier d'une perspective plus générale de codage commun (pour une analyse, voir Galantucci et al., 2006 ; Hickok, 2010).