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  1. Apr 2020
    1. Cette rubrique n’est qu’une ouverture. 
Elle se prolonge sur le site Changer le travail (changerletravail.fr)
 qui accompagne cette initiative.
 Vous y trouverez des dossiers plus approfondis, des témoignages, des références. Et demain peut-être votre propre contribution…
 Des séminaires, conférences et formations seront organisés sur chacun des thèmes traités dans ces cahiers.

      Le fait que le solution pour changer le travail soit une rubrique se prolongeant sur plusieurs mois ne permet pas une déconnexion de la part du lecteur. Elle le tient en halène, et de plus, nous avons le sentiment que cet article n'est qu'une prémisse et qu'aucunes solutions ne sont données.

    2. C’est ainsi qu’en février 2014 la branche professionnelle Syntec a signé un accord pour un droit à la déconnexion le soir et le week-end.


      Nous avons ici la première solution pour éviter la surcharge de travail aux employés. En effet, avec cette accord, les employés n'ont pas à ramener du travail supplémentaire chez eux le soir et le weekend, cela permet donc une déconnexion. Ils ne peuvent donc plus être contacté par leurs collègues et leur employeur. Cela évite la dispersion familiale, élément qui n'est pas abordé dans cet article.

    3. Cela passe par l’observation et la compréhension de ses propres mécanismes cognitifs.

      Sommes nous tous en mesure de pouvoir s'auto analyser ?

    4. Il insiste beaucoup sur l’intrusion des outils de communication : en 2002, 2 % recevaient plus de 50 courriels par jour, le niveau est monté à 30 % aujourd’hui. Or ces nouveaux outils de communication n’ont pas remplacé les anciens, comme les réunions et les rendez-vous, ils s’y sont surajoutés.

      Il y a forcément une surcharge informationnelle puisque les outils informatiques se rajoutent à tout le travail qui n'a pas besoin de ça. Ainsi, nous pouvons constater que la concurrence des entreprises également sont à l'origine du mal-être et de la surcharge de travail des employés.

    5. le phénomène s’est étendu aujourd’hui à de nombreuses professions et atteint son paroxysme chez les femmes actives qui gèrent en parallèle leur activité professionnelle et l’essentiel de la vie de famille.

      Voici le premier argument. En effet, il nous est dit que ce phénomène de dispersion atteint son paroxysme avec les femmes actives qui doivent gérer vie professionnelle et vie de famille, mais il serait bon d'approfondir d'avantage. Nous pouvons nous demander pourquoi cela se produit chez les femmes actives. Nous pouvons donc réfléchir si cela n'est pas dû à ce qu'on appelle la charge mentale, puisque ce sont majoritairement les femmes qui s'occupent du foyer et des enfants. A l'inverse, nous pouvons nous demander si la dispersion n'atteint pas son paroxysme parce qu'elles sont d'avantage multitâches que les hommes. En effet, elles sont capables de faire plusieurs tâches simultanément, et cela peut aussi engendrer une dose supplémentaire de travail. Ce phénomène de multitâche peut donc entraîner d'avantage de dispersion de leur part.

    6. Contrôler son attention : 7 règles pour changer

      Le titre nous propose 7 petites règles très faciles à mettre en place, elles ne sont cependant pas une garantie, et n'empêchent pas la dispersion au travail. Cela demande beaucoup d'organisation et de temps à prévoir en plus de la vie de famille et la vie professionnelle, ce qui peut provoquer un grand stress, une grande fatigue, et parfois un burn-out.

    7. D’où l’idée de créer des « écosystèmes » de travail modulables, afin de respecter l’intimité par moments et la collaboration à d’autre.

      2ème solution proposée. Il faut pouvoir travailler seul de temps en temps, puisque le nombre de source de distraction est très élevé sur le lieu de travail. La bonne entente peut être source de dispersion, mais la mésentente et le stress que cela procure aussi. Parallèlement à cela, il faut tout de même garder quelques espaces pour pouvoir travailler en groupe uniquement quand cela est nécessaire.

    8. il est vain de vouloir à lutter contre la dispersion, il faut apprendre à la gérer.

      Troisième argument. On nous dit que la dispersion est un problème, puis on nous dit qu'il ne sert à rien de lutter contre.

    9. Le problème de l’organisation du travail exige le passage d’un régime attentionnel à l’autre. Les professions qui réclament à la fois une forte intensité et une alerte, ou exigent de concilier des objectifs contradictoires – être rigoureux dans son travail, respecter des procédures et en même temps être créatif – sont épuisantes.

      Il aurait été intéressant que l'étude menée nous parle également de tranche d'âge. En effet, nous pouvons supposer que les tranches d'âges les plus anciennes ne peuvent pas passer d'un régime attentionnel à l'autre, parce qu'elles ne sont pas habituées, pas entraînées, et qu'avant le passage aux outils informatiques, ce n'était pas ce qu'ils leur étaient demandé.

    10. Le mode « multitâche » du cerveau est ainsi quasiment constant. J.‑P. Lachaux évoque le dilemme du « chercheur d’or » en train d’exploiter son petit filon tout en étant tenté d’aller voir plus loin s’il n’y a pas mieux. Ce dilemme entre l’exploitation (poursuivre le travail en cours) et l’exploration (aller voir ailleurs) est notre lot quotidien.

      Nous avons ici le deuxième argument. Il est tout à fait normal d'être distrait, cela est une particularité commune à tous. Il faut cependant faire attention à ne pas toujours aller de distractions en distractions.

    11. Le syndrome de la dispersion est un mal universellement partagé dans de nombreux secteurs de travail, particulièrement dans les activités d’encadrement.

      Nous avons ici, la thèse de cet article, qui sera étayée par divers arguments.

    12. La dispersion au travail déboussole, fatigue et démoralise. 
La capacité à contrôler son attention devient un enjeu à la fois personnel et organisationnel.

      Nous avons ici, dans la petite introduction, la problématique de cet article.