127 Matching Annotations
  1. Apr 2019
  2. Nov 2018
  3. Apr 2018
    1. de vous autres, de nous tous, de tous ceux qui meurent fauchés

      Il semble parler au nom de tous

    2. e suis taché de rouge vif, des pieds aux idées vagues

      Le rouge du sang a couvert son corps mais son esprit aussi: une tragédie qui provoque un choc, une blessure dans l'esprit de chacun.

    1. Mais pas ici. Smita contemple Lalita, accroupie sur le sol en terre battue de la cahute, en train de coiffer son unique poupée. Elle est belle, sa fille. Elle a les traits fins, les cheveux longs jusqu’à la taille, que Smita démêle et tresse tous les matins.Ma fille saura lire et écrire, se dit‑ elle, et cette pensée la réjouit.Oui, aujourd’hui est un jour dont elle se souviendra toute sa vie.

      Réfléchissez sur la fonction des "blancs": ils marquent des pauses.

      "Mais" -> cela indique un changement

    2. Aujourd’hui, sa fille va entrer à l’école

      Réfléchissez: toutes les trois histoires commencent par un épisode qui marque un changement dans la vie des protagonistes. Parlez-en!

  4. May 2017
  5. Apr 2017
    1. ma nouvelle amie, celle pour laquelle j’ai quitté ma femme

      On apprend des détails en plus sur sa vie.

    2. histoire vieille de soixante ans

      Quel age a t-il ici, à l'époque où il raconte son histoire presque comme s'il la vivait une deuxième fois?

    3. Les tarifs des télécoms venaient d’évoluer, les factures se trouvaient désormais détaillées et il était possible de passer des heures, oui, des heures au téléphone

      La suite de souvenirs est constellée par des parenthèses qui donnent des aperçus sur la vie et la société à l'époque évoquée, s'installant dans le récit comme par associations d'idées dans ce long récit du narrateur. Il semble procéder à une espèce d'auto-analyse psychologique par laquelle il s'efforce de métaboliser le choc de son adolescence.

    4. Vingt ans plus tard

      Deuxième repère temporel: vingt ans après, en 2004, il est à Marseille.

    5. printemps 1984

      Premier repère temporel: en 1984 le protagoniste-narrateur a 12 ans.

    6. Pour s’apprivoiser la mort, je trouve qu’il n’y a que de s’en avoisiner

      L'épigraphe du premier chapitre, tirée d'un extrait de Michel de Montaigne, donne une clé de lecture pour comprendre le fil rouge du roman.

    1. A ajouter: des remarques sur le style. Phrases brèves, abondance de "point final, à la ligne", comme dans un poème moderne, des fragments de discours, des pauses marquées par les points à la ligne et les blancs: expliquez les raisons de ce choix.

    2. A ajouter:

      • quelques observations sur la nature de ce texte, défini dès le frontispice comme un "roman": par rapport aux traits typiques et aux canons du roman, est-ce que l'auteur les respecte?
      • ce roman "japonais" dans un cadre italien, quelle signification porte-t-il?
      • approfondir le discours sur le "chemin" que fait le lecteur pendant sa lecture, qui implique, un chapitre après l'autre, la découverte de significations nouvelles ou l'explication de mots ou de gestes obscurs. C'est une espèce de chemin initiatique qui porte à la découverte du message final.
    3. soixante

      Voilà un autre détail pour essayer de situer l'action dans le temps.

    1. Mes parents me chérissaient et moi aussi je les chérissais.Nous étions tellement heureux dans ce château. Nous étions si heureux au sein de notre château, au milieu des bois, sur la pente d’une colline.

      On insiste sur le cadre idilliaque et bucolique qui abrite une famille "parfaite".

    2. à la chasse

      Il semble avoir vécu à une époque ancienne....

    3. Mon père était un bon châtelain, un homme grand, droit et juste. Il m’apprenait tout ce que je devais savoir sur les chevaux et sur les armes

      Une espèce de chevalier du Moyen Age.

    4. Je passais d’un château l’autre. Celui de mes parents à celui de la Reine des Neiges.

      A expliquer: quelle différence existe-t-il entre ces deux chateaux évoqués?

    5. mon père, son héros, mon héros

      Idéalisation des parents: mère = reine; père = héros.

    6. Elle était si belle dans son long manteau qui traî-nait à trois pas derrière elle.

      Une sorte de reine dans un beau chateau.

    7. notre enfance fut facile

      Apparemment leur enfance a été heureuse et le rapport avec leurs parents a été serein.

    8. Nos parents, d’origine modeste, étaient enseignants

      Une petite analepse pour présenter les parents.

    9. une condition dans le testa-ment: mon père ne devait pas habiter la maison

      Pourquoi? Petit mystère.

    10. rande, si grande, et belle, si belle maison

      Une maison belle et grande, comme un chateau des contes des fées... qui cependant se transforme dans un endroit mystérieux, théatre de délits et d'actions criminelles. Leitmotiv du chateau dès le roman gothique du XVIIIe siècle.

    11. Cela fait vingt ans

      Voilà une autre indication temporelle: la durée d'une situation. Quel age ont-ils à l'époque du présent de la narration?

    12. à 11h03, le samedi 2 avril

      On dispose d'une heure et d'une date incomplète: peut-on situer dans le temps (une époque, une année précise) les événements du récit par rapport aux autres renseignements que l'on rencontre dans le reste du livre?

    13. Les photographies reproduites dans ce livre sont de Thomas Eakins (1844-1916)

      Qui est-ce?

  6. Dec 2016
    1. Elle prend le re­volver et reculant violemment d un pas vers la rampe,elle le tourne contre sa poitrine et tire) Ta m ’aime-ras peut-être... John... comme tu aimes... Juliette!... (Elle tombe foudroyée)

      Conclusione degna di un melodramma.

    2. Un petit cadeau qui lui sera (avec ironie)le plus utile et le plus fidèle des compagnons du­rant mon absence... Cette villa est si isolée sur la plage

      John vuole portare la moglie al suicidio.

    3. après s'être arrêté un instant, tire de sa pochede derrière un revolver mignon,puis tout en arrê­tant d'un geste Paul de Rozières, il prononce cesphrases

      Scena madre: John è pronto a uccidere il rivale.

    4. sens que je ne t’aimerai que morte

      Eros e tanatos.

    5. 7brisée

      John considera Mary alla stregua dei suoi fantocci: si sente padrone di lei e della sua vita come si era sentito padrone delle bambole che ha gettato dalla finestra, e che può far muovere o fermare a suo piacimento.

    6. C’est vraiment bizarre, ce que tu ressembles à mes fantoches, ma petite Mary ! (Puis s’assom­brissant tout-à-coup)

      Crescendo di tensione verso la follia.

    7. e veux être franc avec toi... Moi aussi, je ne t’aime plus comme autrefois.

      Rivelazione.

    8. ’accomplis tout simplement un devoir

      Nuovo mistero, dopo che per parecchie battute John e Mary hanno lungamente disquisito sulla psicologia amorosa e la pace pareva tornata nella casa.

    9. De M. Paul de Rozières... Elle vient duFormidable

      Agnizione: ritorna Paul.

    10. Le soleil éclatant comme un grand cœurd’or massif eA suspendu, en ex-voto, sur la mervêtue de bleu qui balbutie des prières sur la plage,telle une fillette à l’église, attentive et distraite, tourà tour, dans Véblouissement de la Fête-Dieu

      Altro paesaggio ricco di colori: un sole éclatant, color oro massiccio, che rimanda alla forza iconica e luminosa di un ex-voto. Il mare è vestito di blu, quasi una madonna o un santa ai piedi del dio sole, intenta a recitare preghiere (la monotonia ripetitiva della risacca quando il mare è calmo può essere associata mentalmente al ritmo monotono della recita delle orazioni).

    11. C’est un fou !... Monsieur Wilson est fou

      La scena e l'atto secondo si concludono sullo scoppio di una nuova tragedia: John è considerato matto e la normalità apparente della coppia sta scoppiando.

    12. Deux cadavres

      La scena diventa grottesca, quasi un incubo: John è vittima del gioco che ha creato e cui credeva di porre fine con un epilogo divertente.

    13. Nous allons nous débarrasser de ces deux monstres qui te font si peur ! (John, aveccalme, soulève dans ses bras le fantoche.)Voyons... aide-moi! Nous allons les lancer par la fenêtre

      La scena va in un crescendo di tensione.

    14. Pas possible, du moment qu’ils sont en nous

      Fusione tra l'uomo e la sua creatura. Alla fine l'uomo diventa vittima della macchina che ha inventato.

    15. fatigue de la chair, bêtise du sang, lois so­ciales...

      Senso di noia e di insoddisfazione in una società dove tutto va stretto: abitudini, 'valori', comportamenti, riferimenti, comportamenti.

    16. en voilà, du monde !... Ils me donnent une idée exacte de tout ce qu’il y a hors de notre amour ; toute la réalité affreuse : devoir, argent, ver­tu, vieillesse, monotonie, ennui du cœur

      I fantocci rappresentano tutte le sfaccettature - negative - dell'umanità, con i suoi difetti e i suoi falsi valori.

    17. Ils résument et remplacent pour moi toute l’humanité

      Gli esseri umani sono sostituiti da surrogati, le macchine.

    18. ’est toujours Félectricité qui fait vibrer vos nerfs comme des fils bons conducteurs de volup­té... C’est pour cela que j’aime les avoir tous deux (en indiquant les fantoches), parmi nous, les soirs orageux comme celui-ci... Je trouve dans leur présence un prodigieux ex­citant pour le cœur ! C’est comme un alcool, pour mon amour... Il le réveille et le grise...

      John viene allo scoperto. Torna sistematicamente l'elettricità come motore delle azioni umane, come se uomini e donne fossero diventati loro stessi automi, incapaci di agire e di reagire se una qualche scarica elettrica automatica e meccanica non li mettesse in moto. Ritratto di una umanità divenuta disumana.

    19. Quand il y a beaucoup d’électricité dans l’air

      Torna il fil rouge dell'elettricità.

    20. Ce n’est pas de lui qu’il s’agit, mais plutôt de son application sentimentale... Je suis sûr que tu as trouvé saugrenue et absurde l’idée que j’ai eue de mêler ainsi mes fan­toches à notre vie intime et à notre amou

      La situazione viene esplicitata.

    21. Je ne suis pas John... John est là, devant nous,... il dort... C’est moi, moi... Tu sais bien qui... Nous pouvons nous aimer, enfin!... C’est moi ! C’est moi, Paul... Je viens ce soir t’embrasser avant de partir... Oh ! je ne sais pas si je reviendrai jamais!... Juliette est morte! Elle est bien morte !... Mais je n’aime que toi, Mary !

      Colpo di scena: ricompare Paul e la routine borghese si complica.

    22. Tante Alice est toujours là, sais-tu ?... Elle fait toujours son crochet, en nous tournant le dos... Nous sommes toujours les mêmes polissons d’autrefois... (Un silence)Vite! Em­brasse-moi ! Elle ne peut pas nous voir ! Oh ! que tes lèvres sont douces !

      Un fantoccio è identificato questa volta con la vecchia zia.

    23. Car tante Alice était sé­vère !... Elle t’aurait mis à la porte immédia­tement, si elle nous avait surpri

      Ricordo di episodi passati: continua il gioco.

    24. A ce moment les deuxfantoches toussent bruyamment.

      I fantocci si animano.

    25. ls changent presque tous les soirs de fantoches, et il y en a beaucoup, au gre­nier

      Informazione inquietante: la soffitta è piena di fantocci, perché ogni sera la coppia cambia spettatori.

    26. Les polisson­neries en cachette, avec le trac, c’est déli­cieux

      Marinetti inserisce nell'apparentemente austero tran-tran borghese un elemento 'piccante': la stereotipata coppia John-Mary si diletta ad animare i propri incontri mettendosi sotto lo sguardo dei fantocci, sorta di voyeur che assistono ai momenti più intimi.

    27. Poupées/El ectri ques

      Bibliografia

    28. Je les ai entendus causer. (Avecun air malin et des moues espiègles)Eh bien, je crois avoir deviné... Monsieur et Madame s’amusent à tromper Prudent ei Prunelle, qui leur tiennent la chandelle

      I servitori riferiscono delle abitudini anomale della coppia, che si serve dei due fantocci per delle messinscene della loro vita a due.

    29. Ça, c’est Madame Prunelle... On lui a donné ce sobriquet, parce que ce fantoche res­semble d’une façon frappante à Madame Du- verny... L’autre, c’est Monsieur Prudent

      Presentazione dei fantocci, che recano nomi eloquenti. "Prunelle" è la pupilla, quindi il suo nome rimanda allo sguardo e all'osservazione. "Prudent" è trasparente nell'evocazione di un atteggiamento oppure un'indole.

    30. C’est très simple, vous voyez... Il suffit d'introduire ce petit machin dans ce petit trou, et d’appuyer sur le bouton... Voyez- vous ? Ça marche tout de suite..

      Si mettono in moto gli automi.

    31. C'est l’heure du couchant. — Un orage de plombfondu et de chaude terreur est tombé à genoux surla mer suffoquée, dont il écrase la poitrine im­mense et glauque, zébrée de sueurs électriques.

      Paesaggio 'metallico': un tramonto descritto in versione futurista, denso di colori e di sinestesie originali:

      • orage de plomb fonduper indicare il colore nero del cielo durante la tempesta che si scatena sul mare, ma anche il senso di pesantezza di quelle nuvole;
      • chaude terreur, sinestesia che associa la paura generata dalla tempesta al calore, a intensificare le reazioni di chi sta assistendo alla scena;
      • mer suffoquée: il mare pare oppresso fino a soffocare dal cielo nero e pesante di nuvole come il piombo;
      • écrase: verbo molto forte, che rimanda alla violenza della natura che scatena le intemperie;
      • sueurs électriques: espressione inedita, come i cuori elettrici del Manifesto del Futurismo. SI trasmette un senso di frenesia e di energia.
    32. DEUXIÈME ACTEL'action se passe, un an plus tard, sur la mêmeplage. — Un salon élégant de la villaMonbonheuT située à deux cents mètres du Kursaa

      Un anno dopo, in una villa tipica della Costa Azzurra a inizio Novecento. La cornice paesaggistica suggestiva racchiude tuttavia elementi inquietanti: la focalizzazione si restringe e l'attenzione si concentra su un fantoccio che rappresenta un magistrato, poi quello di Madame Prunelle. La bella dimora sembrerebbe abitata da automi inquietanti. L'effetto-sorpresa scema un poco quando il pubblico nota in scena la coppia Mary-John sul balcone, intenti a fumare. Tuttavia, resta l'interrogativo di base: chi sono quei fantocci e che cosa succede in quella casa?

    33. C’est très dangereux, ce sentier le long de la mer

      Sin dalle prime pagine, cioè dalla descrizione del paesaggio, il mare e la scogliera vengono descritti come pericolosi, in una sorta di prolessi che anticipa il colpo di scena con cui di chiude il primo atto: il suicidio di Juliette che si getta in mare.

    34. Vite ! vite!... vous ne savez pas courir! Vous ne m’attraperez jamais ! Vous ne m’attraperez ja­mais !

      Si entra in un gioco beffardo destinato a concludersi male. Alcuni istanti di apparente frivolezza precedono la tragedia con cui si chiude il primo atto.

    35. Paul ne sera jamais ton mari. Tu sais qu’il n’a pas le sou

      Emerge la logica della mentalità borghese: Paul non è ricco, quindi Juliette non deve ambire a diventare sua moglie.

    36. Juliette! tu n’as pas été sérieuse, ce soir!... 11 ne fallait pas te cacher pendant des heures avec Paul ! Gela est absurde et inconvenant.

      Stereotipi della morale borghese: Paul non è accettato dalla madre di Juliette come pretendente della figlia, allora il comportamento della giovane innamorata è giudicato sconveniente e fuori luogo.

    37. MARYAdieu!... Au revoir, monsieur Paul PAUL ET LECOT (d'en bas).Au revoir

      La scena si conclude enfatizzando l'elemento melodrammatico tipico del dramma borghese.

    38. Jure-moi que ton cœur restera à moi !

      Dialogo quasi degno del dramma sentimentale e del melodramma.

    39. Songe donc qu’ils veulent absolument me faire épouser Monsieur Jacques Jolivet

      Altro topos del dramma borghese: quello del matrimonio combinato, di convenienza, che si scontra con le naturali inclinazioni dei giovani.

    40. l faut voir leur villa... Il y a des choses étranges...

      L'inquietudine e la curiosità crescono. I fantocci elettrici sono definiti "famosi": perché?

    41. un ingénieur de grand talent, qui dirige plusieurs usines électriques.., On m’a parlé de fantoches, à propos de lui, et d’une grande fabrique de jouets mécaniques

      Apprendiamo qui maggiori dettagli su cosa fa John: costruisce giocattoli meccanici.

    42. Quant à ça, elle dépense des sommes folles pour ses toilettes... Mais elle gagnerait à être moins excentrique. Cette robe d’hier soir, par exemple..

      Conversazioni mondane e frivole, pettegolezzi e banalità.

    43. Gaire

      Evocazione di origini simili a quelle della famiglia di Marinetti.

    44. xcessivement riches.

      Alta borghesia arriccchita.

    45. malpropretés pa­risiennes, ces couplets orduriers

      Le canzoni di Rose Avril sembrano proprio evocare le canzoni del Moulin Rouge, dei cabaret parigini frequentati dalla Bohème della Belle Epoque, e inevitabilmente irritano i benpensanti.

    46. immoralité

      "Pruderie" borghese.

    47. Paul, qui vise la dot

      Matrimonio di interesse.

    48. uelle sotte, avec ses gros yeux écarquillés pour happer le parti riche !... Elle s’en donne un mal, pour rendre sa fille malheureuse

      Ritratto di una madre-matrona terribile, che opprime la figlia e che vuole piegarne il destino alle sua mire.

    49. Il est incapable et indigne de l’aimer

      Emerge la personalità di Paul.

    50. Je trouve ignoble de faire la cour à la meil­leure amie de sa fiancée

      Ancora un dialogo tipico del dramma borghese e del vaudeville: litigi di coppia, gelosie, tresche.

    51. es mouvements limités et d’une bêtise exaspé­rante

      Le caratteristiche dei fantocci meccanici.

    52. e préfère passer la soirée avec mes fantoches ; eux, du moins, ne parlent que si je le désire

      Per la prima volta - scena III - entrano inscena (checché soltanto evocati) i fantocci. Il pubblico diventa curioso perché fino a quel momento non ha ancora avuto modo di sapere perché il dramma si intitola "bambole elettriche". Affiora un senso di potere da parte di John, padrone delle macchine che ha inventato.

    53. Jamais de la vie ! Mais je goûte peu les guerriers dans les salons et dans les casernes. Regardez donc le Formidable ; qu’il est beau ! Il a l air d’un bandit masqué, guettant l’en­nemi...

      Il fascino delle armi e della guerra, del mondo militare, assolutamente avanguardista. Il "nuovo bello moderno".

    54. J’ai horreur du senti­mentalisme et de la poésie

      Affermazione molto marinettiana, antipassatista, che esprime il rifiuto verso la poesia sentimentale.

    55. Et la lune se lève au moment du café

      Cinismo: riconduce la poesia alla banalità quotidiana.

    56. Cette lune est d’une bêtise extatique vrai­ment contagieuse

      "Uccidiamo il chiaro di luna": un paesaggio romantico per antonomasia, poetico, che dovrebbe creare languire è invece cinicamente disprezzato e definito stupido.

    57. nous ne nous reverrons plus, je le sais

      Tono melodrammatico: un amore che finisce, chiudendosi in tragedia.

    58. Je suis si triste, sais-tu, et j'ai une envie folle de mourir

      Accenti quasi melodrammatici.

    59. Songe donc, Juliette, j ’avais laissé mes deux fenêtres ouvertes, malgré le mauvais temps, aussi me suis-je réveillée toute trempée par l'averse

      Conversazioni tutto sommato banali. eppure l'evocazione della tempesta crea un senso di inquietudine e di pericolo.

    60. les smokings font de nous de si détestables insecte

      Commento cinico sull'ipocrisia dei rituali sociali della buona società. Tutti abbigliati in nero, gli uomini sono tutti uguali, come una massa di tanti insetti.

    61. Un spectacle toujours varié et toujours amu­sant

      Lo spettacolo della vita della bella società che "dà spettacolo" facendo sfoggio di mise eleganti in luoghi pubblici e alla moda. Altro commento che rinvia alla routine borghese: si va nei locali di spettacolo per vedere e per farsi vedere.

    62. Les chinoiseries de ce faux luxe me gâtent le paysage et le dîner

      Commento che rimanda all'ambiente elegante e ricercato ma persino un po' kitch, troppo "borghese". Le decorazioni che rimandano allo stile giapponese sono coerenti con il gusto artistico tra Otto e Novecento che, nei suoi vari percorsi, recupera anche una certa qual vena orientaleggiante.

    63. Tout est arrangé pour le départ. C’est àonze heures et demie que le canot viendra meprendre

      Il secondo atto inizia con l'ingresso in scena del bel giovine che annuncia la sua partenza: momento di sospensione - poco alla volta lo spettatore apprende la sua identità - e nuovo rilancio della tensione dell'inizio: Paul se ne va e il dolore di Juliette si fa più intenso.

    64. Non, non, Mary...ril ne m’aime plus, je lesens

      L'inizio del dramma metterebbe in risalto una situazione classica di una vicenda borghese: un amore infelice, che la giovane racconta a un'anima per cercare consolazione alla sua afflizione. Una trama in apparenza molto comune, quasi banale.

    65. c’est Paul qui me torture à coups d’épingles ! Que veux-tu, c’est son habitude, à lui, de faire la cour à toutes les femmes qu’il rencontre

      Altra situazione tipica del dramma borghese e anche del vaudeville: l'innamorata sincera e il bel giovane libertino, cinico, che le fa la corte ma che nel contempo guarda tutte le donne.

    66. tressaillementdoré des flots

      La cornice naturale, quella di una bella sera d'estate, sotto un cielo di stelle, è presentata attraverso una serie di immagini insolite, dove gli elementi della natura (stelle, costellazione, mare) sono associati ad aggettivi e verbi di un'area semantica imperniata attorno allo slancio, all'energia, alla vitalità, all'esplosione coerenti con lo spirito futurista, quantomai lontane dallo stereotipo della notte stellata calma e quieta: una certa energia pare scatenarsi nel cielo che sovrasta i personaggi.

    67. Y^ 5 A.

      Domenico Lanza fu critico letterario e teatrale, direttore della pagina letteraria della "Gazzetta del Popolo". Il 16 gennaio 1909 Lanza recensisce su "La Stampa" la prima de La donna è mobile, riduzione in traduzione italiana delle Poupées électriques. La versione italiana presentò un titolo alquanto infelice che immediatamente, nella sua evocazione del Rigoletto, attirò i commenti ironici dei giornalisti. La messiscena della Compagnia di Maggi, abituata a ben altro repertorio (Edmond Rostand, Victorien Sardou, Pietro Cossa) non rese nel modo più efficace questa rivisitazione del dramma borghese, così la rappresentazione torinese si tradusse in un fiasco, con bagarre tra i sostenitori di Marinetti e buona parte del pubblico. A risollevare le sorti della serata intervenne Marinetti stesso, che a fine spettacolo salì sul palco ringraziando beffardamente per i fischi, per lui "motivo di onore". Così, se non raccolse gli applausi degli astanti nè le lodi della critica, il dramma perlomeno ricevette l'attenzione delle cronache che non mancarono di narrare lo spettacolo tra platea e palco che seguì la recita.

    68. Il volume contiene, oltre al dramma, la trascrizione del Manifesto del futurismo e un'intervista a Filippo Tommaso Marinetti sul Futurismo, pubblicata su "Comoedia" il 26 marzo 1909.

    69. /

      Marinetti spedisce copia con dedica dalla sede di "Poesia", a Milano.

  7. Nov 2016
    1. .

      Introduzione di tre dei personaggi principali, con un progressivo restringimento della focalizzazione, secondo una tecnica tipica del romanzo e del cinema.

    2. bouffées sa musique

      Ondate di musica escono dal salone e concorrono alla creazione di un'atmosfera languida e gradevole per i commensali.

    3. lampes mignonnes abat-jourées de rose et de lilas,smokings d’ébène et toilettes fraîches, on dirait ju­teuse

      La focalizzazione passa dall'esterno (paesaggio) a un interno: ci si addentra in un salone di ristorante dove pochi tratti restituiscono un'atmosfera elegante e ricercata (l'illuminazione data da piccole lampade rosa e lilla, nuance delicate), con uomini in smoking e donne in abiti freschi e "juteux" (letteralmente: gustosi), che le rendono evidentemente sensuali.

    4. tels desjouets sinistres

      In questa cornice di pace, di bellezza e di vita, un filo di inquietudine si insinua per la presenza di tre corazzate, creazioni della tecnologica e che rimandano alla vita militare, in netto contrasto con la poesia del paesaggio.

    5. miroir

      Immagine suggestiva del mare che, da mosso diventa, sul far della sera, calmo e piatto, quasi come un enorme specchio che riflette le luci del cielo.

    6. Kursaal

      Sfondo del dramma è un luogo di villeggiatura in Costa Azzurra, frequentato dall'alta società: un "kursaal" è un complesso di grande eleganza con terme e hotel. Il primo atto è ambientato dunque nell'ambiente dell'alta società borghese, con qualche epigono della antica aristocrazia.

    7. WILBUR WRIGHT

      Il dramma è dedicato a un aviatore e la dedica è un inno all'impresa temeraria del volo, capace di elevare i cuori più di ogni altra cosa, persino dell'amore.

    8. mestiques

      I nomi dei domestici rimandano, nel loro carattere ordinario, ai modelli di servitori della secolare tradizione teatrale francese.

    9. DEUXIÈME

      Il secondo atto dà massima espressione al senso di straniamento causato dalla presenza attiva dei fantocci, meccanici perché rappresentano la meccanicità di una trama che non necessita di grande azione scenica. Il fantoccio incarna quanto vi è di più lontano dalla sfera dei sentimenti, nelle relazioni umane, in una pièce dove il rapporto uomo-donna è in fin dei conti ridotto alla pura sfera della fisicità, del possesso fisico e psicologico, fino a bloccare qualsiasi azione, dell'altro. Evidente la critica a un mondo meccanico e disumanizzato.

    10. POUPÉES

      Il dramma si contraddistingue per la presenza di numerose annotazioni sceniche: le didascalie forniscono precisazioni dettagliate sull'ambientazione, sulla mimica, sulla gestualità.

    11. MONSIEUR PRUDENT, fantoche.LA MÈRE PRUNELLE, fantoche.

      Attorno a questi due fantocci, inseriti nell'elenco delle dramatis personae, ruota l'intera vicenda e il fulcro del dramma, dove a parte i comprimari che ne delimitano l'appartenenza sociale e familiare e a parte le sagome di personaggi secondari, quattro sono i ruoli: due uomini e due donne, a formare due coppie contrapposte i cui destini e sentimenti si intrecciano, dando vita a situazioni conflittuali, a drammi, a circostanze pruriginose nel mondo bourgeois portato sul palcoscenico nella sua meschinità ipocrita, in un reticolo di rapporti che paiono precorrere il Pirandello de La morsa, novella e poi atto unico.

    12. ROSETTE AVRIL, chanteuse

      Il nome evoca immediatamente nell'immaginario Jane Avril, danzatrice del Moulin Rouge immortalata da Toulouse-Lautrec, incarnazione dello spirito della Belle-Epoque.

    13. La 'prima' delle Poupées si tiene il 15 gennaio 1909 a Torino, in traduzione italiana, con il titolo La donna è mobile, al Teatro Alfieri, il 15 gennaio 1909. La realizzazione è a cura della Compagnia Drammatica di Spettacoli Storici e popolari “Città di Torino” diretta da Andrea Maggi. La versione italiana, alleggerita del primo e del terzo atto, diventerà nel 1913-1914 Elettricità o elettricità sessuale, per evolvere ulteriormente in Fantocci elettrici. Nel 1923 ricomparirà con il titolo Bianco e rosso, enfatizzando il gusto marinettiano per il cromatismo.

    14. POUPÉES ÉLECTRIQUES

      Dramma borghese con innesti di elementi futuristi sin dal titolo "tecnologico". Viene pubblicato quasi simultaneamente al Manifesto del Futurismo, apparo su "Le Figaro" il 20 febbraio 1909. Il titolo colpisce subito per l'associazione della bambola all'elettricità, che immediatamente induce a pensare a qualcosa di dinamico e animato, e quindi inquietante.

    15. LE FUTURISME

      Il manifesto è strutturato in tre momenti: una sorta di prologo in stile e toni quasi nietzschiani, ricco di immagini di gusto fin-de-siècle, coerenti anche con la vena orientaleggiante di quel tempo; segue il manifesto vero e proprio, disposto su 11 punti con tono imperativo e di propaganda degno del miglior Marinetti agitatore culturale; chiude infine un epilogo in cui con ironia Marinetti gioca con le dinamiche e i contenuti della commedia eroica.

    16. /

      Marinetti fonda a Milano la rivista "Poesia" con Sem Benelli e Vitaliano Ponti. Lo stesso anno pubblica la sua prima prova come drammaturgo, Le Roi Bombance, farsa che riecheggia una vena rabelaisiana. Dalla sede milanese di "Poesia" Marinetti irradia idee e pubblicazioni.

    17. Una delle più celebri e provocatorie frasi di Marinetti, che osa proclamare la superiorità estetica di un'automobile da corsa, prodotto della tecnologia, rispetto a una delle opere d'arte più note e tradizionalmente radicate nell'immaginario come la Bellezza concretata nel marmo.

    18. vitesse

      Il culto della velocità marinettiano.

    19. et le coup de poing

      Marinetti inneggia provocatoriamente alla violenza: schiaffi e pugni, con un comportamento "maschio" che deve contraddistinguere l'artista di avanguardia.

    20. ’insomnie fié­vreuse

      Culto dell'azione fino all'iperattività.

    21. mouvement agressi

      Aggressività e bellicosità dell'Avanguardia.

    22. saut périlleux

      Il coraggio di saltare, anche a costo di affrontare pericoli: cioè il coraggio di rompere con il passato e cambiare.

    23. pas gymnastiqu

      Fisicità del linguaggio futurista. Culto dello sport e della salute fisica.

    24. Nei punti 1 e 2, le parole-chiave dell'Avanguardia e dai portatori del "nuovo": la rivolta coraggiosa. Già Stendhal in Racine et Shakespeare (1823-1825) aveva affermato l'importanza del coraggio per lo scrittore che intende osare essere moderno (per lui "romantique" è una categoria estetica sinonimo di modernità): "il faut du courage pour être romantique, car il faut hasarder".

    25. "Comoedia" era un importante periodico teatrale francese.