Un travail très intéressant est celui de Damien Bauza et Pedro Cardoso. Ils se passionnent pour les clubs de livre (qui se développent notamment après guerre et qui ont la volonté de vendre des livres à petit prix à un large public). Leur projet Club Collect (https://clubcollecte.fr/) propose une grosse archive constamment augmentée. Finalement ces clubs où on réimprimait des livres un peu cheap, ce sont un peu les premières chaines de production d'édition : entre ceux qui ajoutaient la préface, des images, celui qui travaillait les couvertures, l'échange avec les lecteurs… Source : conférence de Damien Bauza et Pedro Cardoso à l'ésac de Cambrai le 12 avril 2021 (https://urlz.fr/fT9K)

Les commentaires et échanges ne sont donc visibles que sur la version numérique ? Puisqu'on parle de web to print, ce serait intéressant que l'écrit augmenté soit aussi présent dans la forme imprimée. En terme de mise en page, cela pourrait donner lieu à une forme intéressante des échanges : en fin d'ouvrage ? ou entrecoupant les différents chapitres ? ou encore directement en face de l'écrit d'origine pour confronter deux textes ? Chaque nouvelle impression serait comme une réédition, une édition qui s'écrirait sans cesse dans le temps.

Cet outil est en effet pratique, bien qu'il nécessite un compte. Je comprends le choix en terme pratique et en terme de référencement du projet. Mais n'aurait-il pas été intéressant de créer un site et un outil par soi-même? En tant que designer éditorial, il me parait primordial de réfléchir et se réapproprier la forme plutôt que de se conformer à des formes standardisées (ici une forme plutôt classique finalement). Une question très contemporaine je pense, quand on voit ce que sont devenues nos interfaces : les Géants laissent peu de place à la personnalisation, à l'appropriation des outils, et l'utilisateur est quelque peu infantilisé.

Ce serait intéressant de voir ce qu'un tel document, avec ses corrections et son travail de réécriture dans le temps donnerait. On pourrait avoir accès au cheminement et à la construction progressive de l'écrit. Se poserait alors des questions de mises en page : comment hiérarchiser les informations ? Mais aussi des questions vis-à-vis de "l'auteur" : quel part donner à des intervenants extérieurs (puisqu'ici, ceux qui ont participé à l'écriture même font parti d'un cercle restreint : professeurs, proches…) ?

Cet outil est en effet pratique, bien qu'il nécessite un compte. Je comprends le choix en terme pratique et en terme de référencement du projet. Mais n'aurait-il pas été intéressant de créer un site et un outil par soi-même? En tant que designer éditorial, il me parait primordial de réfléchir et se réapproprier la forme plutôt que de se conformer à des formes standardisées (ici une forme plutôt classique finalement). Une question très contemporaine je pense, quand on voit ce que sont devenues nos interfaces : les Géants laissent peu de place à la personnalisation, à l'appropriation des outils, et l'utilisateur est quelque peu infantilisé.

Un travail très intéressant est celui de Damien Bauza et Pedro Cardoso. Ils se passionnent pour les clubs de livre (qui se développent notamment après guerre et qui ont la volonté de vendre des livres à petit prix à un large public). Leur projet Club Collect (https://clubcollecte.fr/) propose une grosse archive constamment augmentée.

Finalement ces clubs où on réimprimait des livres un peu cheap, ce sont un peu les premières chaines de production d'édition : entre ceux qui ajoutaient la préface, des images, celui qui travaillait les couvertures, l'échange avec les lecteurs...

Source : conférence de Damien Bauza et Pedro Cardoso à l'ésac de Cambrai le 12 avril 2021 (https://urlz.fr/fT9K)

Les commentaires et échanges ne sont donc visibles que sur la version numérique ? Puisqu'on parle de web to print, ce serait intéressant que l'écrit augmenté soit aussi présent dans la forme imprimée. En terme de mise en page, cela pourrait donner lieu à une forme intéressante des échanges : en fin d'ouvrage ? ou entrecoupant les différents chapitres ? ou encore directement en face de l'écrit d'origine pour confronter deux textes ? Chaque nouvelle impression serait comme une réédition, une édition qui s'écrirait sans cesse dans le temps.

Ce serait intéressant de voir ce qu'un tel document, avec ses corrections et son travail de réécriture dans le temps donnerait. On pourrait avoir accès au cheminement et à la construction progressive de l'écrit. Se poserait alors des questions de mises en page : comment hiérarchiser les informations ? Mais aussi des questions vis-à-vis de "l'auteur" : quel part donner à des intervenants extérieurs (puisqu'ici, ceux qui ont participé à l'écriture même font parti d'un cercle restreint : professeurs, proches...) ?