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  1. Dec 2025
    1. la délibération morale est basée sur un paradigme qualitatif et non quantitatif. La délibération éthique

      Il faudrait être constant: ou bien on utilise «délibération morale» ou bien on utilise «délibération éthique».

    2. mais aussi de favoriser une démarche de simple conformité aux règles et aux comportements attendus, lesquelles peuvent non seulement générer des conséquences néfastes, mais être avant tout fondées sur des biais et des préjugés non examinés

      Cela est affirmé, mais pas expliqué. Pourquoi ce risque surgirait-il particulièrement d'une rationalisation des émotions? Quel est le lien entre les deux?

    3. porter un nouveau regard sur la considération que porte le pragmatisme de John Dewey sur les émotions dans l’expérience morale

      L'article fait-il vraiment cela? S'il s'agit de poser «un nouveau regard», cela implique que soit présenté un «ancien» ou «plus habituel» regard sur la considération que porte le pragmatisme de Dewey sur les émotions. Ou du moins, on devrait voir ce que suggère de nouveau cet article sur cette question. Il semble plutôt que l'article fait ressortir ou cherche à reconstruire ce qu'avance Dewey sur les émotions. C'est tout aussi valable, mais différent.

    4. contribuer à la surreprésentation de la composante intellectuelle par rapport à la composante émotionnelle dans de la compétence éthique et au maintien d’une conception dualiste dans laquelle s’oppose encore l’émotion à la cognition et la raison

      On voit mal en quoi ce serait le cas, puisque le passage de Bidet mentionne une triple composante de l'appréciation immédiate (et donc une imbrication) de l'émotionnel, de l'intellectuel et de la motricité (volonté). D'ailleurs, la suite du présent article réitère clairement que l'appréciation immédiate n'est pas qu'affaire d'émotion, qu'il y a une part d'activité cognitive dans celle-ci, sous la forme d'une intrication de l'un à l'autre. On voit mal ce qui justifie la critique de conception dualiste où s'opposeraient l'émotion et la cognition.

    5. Nous pouvons devenir si curieux de questions lointaines et abstraites que nous n’accordons qu’une attention dédaigneuse et impatiente aux choses qui nous concernent. Nous pouvons croire que nous glorifions l’amour de la vérité pour elle-même, alors que nous ne faisons que nous adonner à une occupation favorite et que nous négligeons les exigences de la situation immédiate. Les hommes qui se consacrent à la réflexion sont susceptibles d’être exceptionnellement irréfléchis à certains égards, comme dans les relations personnelles immédiates. Un humain pour qui l’érudition exacte est une quête absorbante peut être plus qu’ordinairement vague dans les affaires ordinaires. L’humilité et l’impartialité peuvent se manifester dans un domaine spécialisé, et la mesquinerie et l’arrogance dans les relations avec d’autres personnes.

      S'agit-il d'une citation? On le croirait, mais il n'y a aucune référence.

    6. Finalement, Dewey accorde une place importante à l’empathie

      On parle ici d'un type spécifique d'émotion, qui plus est d'une émotion «morale». C'est intéressant, mais on ne voit pas bien d'où surgit - et en raison de quoi - cette référence à cette émotion morale.

    7. Dewey, 2022, Dewey 2023

      Cette façon de s'en tenir à inscrire seulement la référence à l'ouvrage plutôt que les pages est un peu désagréable: quand il est fait référence à une idée précise, on s'attendrait à plus d'informations sur la source où est exprimée l'idée.

    8. Une valuation sans émotion

      Une valuation peut-elle avoir lieu sans émotion? N'est-ce pas une position contraire à ce que dit Dewey de la valuation? Cette phrase est par ailleurs un peu énigmatique. Peut-être parce qu'elle est trop synthétique? On voit mal, par exemple, le lien entre l'égoïsme et la conformité....

    9. Or, il n’en est rien. Il n’existe pas d’empreinte digitale qui nous permettrait d’identifier l’expression d’une émoti

      C'est très affirmatif. Il serait plus prudent d'écrire «selon la théorie de Barrett» ou «les travaux de Barrett avancent plutôt que»...

    10. nous soutenons qu’une meilleure intégration des émotions en éthique est nécessaire au développement de la compétence éthique.

      Cette phrase est ambigüe. L'«intégration des émotions en éthique» renvoie à la théorie: on voit mal alors en quoi une précision théorique serait nécessaire au développement - concret, matériel - de la compétence éthique (chez les personnes). À moins qu'on parle plutôt de la théorie ou de la compréhension de la compétence éthique. Il faudrait lever cette ambiguïté.

    11. du fait qu’elle reprend les éléments importants des multiples théories modernes des émotions (Petit, 2021)

      Cette formulation («elle reprend») laisse entendre qu'elle serait ultérieure à la théorie de Petit, ce qui n'est évidemment pas le cas. À reformuler.

    12. un groupe de recherche québécois

      Un peu étrange de parler d'un «groupe de recherche québécois»... sans le nommer ou en nommer les chercheurs. Il serait de toute manière davantage approprié de simplement parler de «chercheurs».