Ce type de mémoire à court terme s’exerce au détriment d’une réflexion sur notre passé et notre futur, sur notre relation aux autres, sur le sens de la vie… Or les travaux en neurosciences cognitives montrent que l’un de nos réseaux cérébraux (le réseau par défaut), indispensable à notre équilibre psychique, s’active lorsque nous nous tournons vers nos pensées internes, que nous nous abandonnons à la rêverie, à l’introspection, ce que ne favorise pas le recours intensif à des béquilles mnésiques.
Les effets sont sérieux et beaucoup plus complex sur notre bien-être psychologique. Il ne s'agit pas seulement d'une mémoire à long terme et épisodique un peu plus faible. Il semble que tous les aspects de psyché sont menacés. Même si on a vu déjà la question centrale ci-dessus, ces resultats de la neuroscience sont même plus intéressants pour un psychologue.