- Jul 2020
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Ce type de mémoire à court terme s’exerce au détriment d’une réflexion sur notre passé et notre futur, sur notre relation aux autres, sur le sens de la vie… Or les travaux en neurosciences cognitives montrent que l’un de nos réseaux cérébraux (le réseau par défaut), indispensable à notre équilibre psychique, s’active lorsque nous nous tournons vers nos pensées internes, que nous nous abandonnons à la rêverie, à l’introspection, ce que ne favorise pas le recours intensif à des béquilles mnésiques.
Les effets sont sérieux et beaucoup plus complex sur notre bien-être psychologique. Il ne s'agit pas seulement d'une mémoire à long terme et épisodique un peu plus faible. Il semble que tous les aspects de psyché sont menacés. Même si on a vu déjà la question centrale ci-dessus, ces resultats de la neuroscience sont même plus intéressants pour un psychologue.
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À l’inverse, ces artefacts, en privant la mémoire interne d’informations à synthétiser, ne risquent-ils pas de l’affaiblir et, à terme, de porter atteinte à notre façon de penser et à notre libre arbitre ?
La question est centrale de l'article. L'auteur met l'accent sur l'importance de co-réflexion sur le theme avec cette question ce qui renforce qu'il s'agit plutôt d'une vision alarmiste.
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Pas de pensée sans mémoire biologique
La part de la solution proposée ci-dessous. La mémoire est surtout un mécanisme biologique avec ses propres lois: la non-utilisation entraîne une atrophie. Il en va de même pour la mémoire.
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Surtout, le travail de la mémoire est le terreau de la pensée. Un savoir n’est acquis et fertile que s’il est intériorisé.
La solution plus claire et très simple à la problématiqu et son explication. Il faut faire la mémoire travailler: mémorisation, récitation, répétion, textes par coeur. Sans l'interiorisation du savoir on manque non seulement une capacité large de réfléxion mais aussi une mémoire psychique ou épisodique.
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Toute technique est à la fois remède et poison, émancipation et aliénation
Cette part nous renvoit au début de l'article où nous avons déjà détecté qu'il s'agit plutôt d'une étape de la technique de l'humaine.
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Réfléchir aux conséquences de l’externalisation de la mémoire humaine ne date pas d’hier.
Retour à l'aspect historique. C'est plutôt un élément rhétorique pour souligner l'importance d'une réflexion commune sur la problématique. Ce qui nous renforce que c'est tout d'abord un article alarmiste.
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Pousser à l’extrême la numérisation de nos mémoires ne semble donc pas le meilleur moyen de ralentir l’érosion des neurones.
Un des problèmes, un des effets. Ce n'est pas claire si c'est une affirmation sur la base d'une recherche ou c'est une supposition ou hypothèse sur des recherches antérieurs comme par exemple la recherche très celebre sur la taille de l'amygdale des chauffeurs en Londres.
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Enfin, mémoriser des chansons, des poèmes, etc., nourrit le partage et la solidarité, renforce le lien social, améliore la qualité du vivre ensemble. »
Deux réponses aux problèmes. Elles ne sont pas explicites mais assez claires: il faut parfois laissez tomber les nouvelles techniques et plutôt utiliser les "old-school" façons d'enseignement et et de vivre pour équilibrer les effets négatifs du Web.
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Jamais notre mémoire ne s’est trouvée à ce point hors de nos têtes.
L'apparition du Web est un moment charnier dans l'évolution de notre cerveau. On ne connaît pas toutes les concéquences biologique, y compris surtout les conséquances de notre cerveau et de nos relations et ces deux sont en rapport étroit.
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Le Web, super-mémoire du monde
Et enfin, on y est arrivé, la super-mémoire du monde, unprecedente et incomparable aux techniques antérieures qui exige d'autres réponses aux effets énormes sur notre vie, sur notre cerveau.
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que nous confions à des machines presque toujours à portée de nos mains et dont les capacités doublent tous les dix-huit mois pour le même prix
L'utilisation de la mémoire extérieur est devenue très simple et moins cher, notre mémoire extérieure est dans la poche. Le comportement human est pratique et c'est plus ecologique à prendre le portable pour voir un numéro que la mémoriser. Pourtant, il semble ça coute plus cher à long terme et on paye avec notre mémoire à long terme et, par conséquant, avec notre capacité mentale
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« Tout au long de son histoire, l’homme a fait appel à des supports externes pour consolider et amplifier sa mémoire interne », r
Au début, l'effet de l'enregistrement des idées, des pensées est positif. On ne voit pas de précision de quelle mémoire s'agit-il mais on pourrait supposer que l'on parle aussi de la mémoire à long terme pour des raisons d'avoir une capacité très limitée qui a plutôt un effet de récitation et cette dernière aide la mèmoire à long terme. Par conséquant, ce n'est pas l'enregistrement qui est problématique mais plutôt la quantité des données et la méthode de leur utilisation
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Mais cela ne risque-t-il pas, à terme, d’affaiblir notre mémoire ?
On suppose qu'il s'agit d'une mémoir à long terme. D'autre recherche montre que le mémoire de travail et de sequentiel s'améloire en utilisant l'Internet.
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Le numérique nous fait-il perdre la mémoire ?
Le titre de l`article
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