tarif
nul
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nul
Cybertruck
trop bien
Sa transe, maintenant, est comme apaisée. Il sait, désormais, qu’on peut avoir l’ivresse sans être malade d’alcool comme le père, malade d’amour comme Scottie de Vertigo, malade de mélancolie. Ou malade de la réalité simple, basse et mortelle, comme nous le sommes parfois. Il sait qu’on peut l’avoir si on est poète. Et si on l’a, on peut l’offrir, dans un geste halluciné, aux lecteurs qui ont fait le choix de tourner le dos à la vie vraie pour épouser le rêve, ou la poésie, dans le temps furtif d’un livre qui se dévore vite et qui s’imprime longtemps.
C'est beau. Ça me fait penser à Pessoa.
la mère, à jamais morte et pour toujours mourante
de quelle figure de style s'agit-il ? à jamais [blanc] et pour toujours [noir] ; partout [lourd] et nulle part [léger], etc.
« Le temps, tel que je l’éprouvais depuis la grande tempête, générait des milliers de ronds dans l’eau à jamais trouble de mon esprit. »
c'est beau. A apprendre ?
Ce faisant, vous devez accepter le fait qu’il va falloir lâcher en route quelques petites choses de l’ordre de la logique, de l’analyse, de la compréhension immédiate, toutes ennemies mortelles de la poésie – lâcher du lest. Embarquer dans une aventure qui a le bon goût de ne pas qualifier la nature de son entreprise (roman, essai, récit, que sais-je encore) pour mieux laisser ses lecteurs s’y perdre. Ou plutôt : s’y étourdir.
bien en phase avec ce qu'écrit Siméon dans sa Petite éloge de la poésie
résumable
ça me fait penser à Kundera.