Les structures architecturales sont faites par le code.

L’humanisme numérique est pour moi l’expression de cet urbanisme virtuel, de ce rapport, porté par l’architecture, de l’homme à son environnement, des frontières et des seuils, des espaces réservés aux cultes et à l’intime, au savoir et à sa transmission, bref, des espaces marqués par des usages et habités par des pratiques mais aussi par des valorisations symboliques et esthétiques.

Pour la première fois, peut-être, nous pourrons concevoir, édifier et transformer nos villes non plus sur des moyennes statistiques et une quantification des besoins comme l’a fait l’urbanisme scientifique, ni sur l’idée abstraite et réductrice de l’homme universel imaginée par la seule tête d’un créateur de génie ou d’un petit groupe d’experts ou édiles et imposée à tous, le territoire compris — depuis l’Antiquité jusqu’aux Modernes — mais à partir de nos formes, nos pratiques, nos imaginaires, nos désirs les plus singuliers.

a world increasingly defined by “code.”

vous êtes produits par la plateforme

médiations (à commencer par les algorithmes secrets des moteurs de recherche)

tout circule sans besoin d’être montré

le numérique n’invente peut-être rien de nouveau, mais il combine de façon assez inédite des traditions préexistantes

on critique le numérique en disant qu’il est désorganisé

pouvoirs publics

Le cyber-adultère en est un exemple car il permet une expression des fantasmes voire d'une liaison numérique sans que celle-ci ne remette en cause la vie réelle, ce qui justifie la nouvelle expression: vie relationnelle multiple assistée par ordinateur.