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  1. Jun 2025
    1. les anciennes modélisations textuelles présentes dans les documents, ainsi que les traces de leurs actions, les transformations suppriment également les autorités faisant foi lors de la phase de production, mais aussi durant toutes les transformations intermédiaires subits par le documents jusqu’à ce qu’il soit positionné dans l’espace public, c’est-à-dire connecté à un réseau d’objets et d’informations. Dès lors, il n’y a plus réellement d’autorité de l’écriture hors de leur cadre éphémère entre chaque transformation: un écrivain, un environnement d’écriture, un logiciel de conversion, une feuille de transformations, un cms, une plateforme de diffusion. Tous ces acteurs du processus d’écriture numérique font chacun leur tour autorité sur le document tant ils en modifient le sens.

      je suis pas sûr: si j'ai par ex rajouté un mot-clé controlé avec un id grâce à l'api d'isidore sur stylo... je vais l'avoir dans l'xml lodel

    2. été initialement rédigé dans Stylo ou dans un autre environnement. Au cours du processus de transformation, on observe un écrasement du modèle textuel employé initialement par les auteurs.

      oui, mais non... les conséquences restent là - si t'as écrit en word tu as écrit différemment, par exemple t'a pas balisé des trucs. mais aussi t'as vu les choses différemment. DOnc en réalité à la fin il devrait y avoir des différences même si le frmat final est le même. Mais pour le démontreer il faudrait analyser ;)

    3. aux d’objets dans lesquels ils s’inscrivent. C’est en ce sens que les transformations des sources du livre Contribution numérique réalisées par Le Pressoir intègre plus largement le processus d’éditorialisation.

      ici aussi: une analyse de l'environnement de circulation final aiderait. On transforme pour faire exister le contenu dans un environnement où il n'est pas seul. C'est une fonction de diffusion de l'édition dont l'analyse manque dans ton texte

    4. ommande sed44 (stream editor for filtering and transforming text). C’est donc à coups de sed, et de grep (print lines that match patterns), que Le Pressoir de 2018 crée son propre modèle textuel adapté aux objets qu’il souhaite (d)écrire.

      explique davatage: il n'y a pas un parseur parce qu'il n'y a pas un véritable "Modèle". Explique diff entre regex et parseur - un a un ast, l'autre non

    5. L’éditorialisation observée à travers ces quelques médiations techniques ne reflète que la partie émergée de l’iceberg, là où les traces sont visibles dans les documents. En modifiant le modèle textuel sous-jacent à l’article, ces médiations permettent de créer une structure d’objets que Lodel va pouvoir indexer. L’indicissible d

      à mon avis il faudrait une analyse de ce que devient ce texte dans l'environnement lodel: publication, forme, graphisme, mais surtout relation avec le reste de la revue, le reste d'openedition et le reste du web (indexation, moteurs de recherche, recommandation, réseaux sociaux etc)

    6. De son côté, la crcen travaille activement à la mise en place d’un changement du modèle textuel de ces outils en proposant une solution technique à cette communauté afin que les données bibliographiques restent structurées dans les documents transformés en xml tei.

      mets le en note ou coupe... pas intéressant. Plutôt: une réflexion sur la raison? Personne ne semble rien n'avoir à fouttre de la biblio. Personne n'utilise la biblio structurée... donc personne ne se donne la peine de la structurer. Et pandoc ne se donne pas la peine de garder les infos sémantiques...

    7. nnées 1990, les premières plateformes de diffusions apparaissent durant cette décennie sur plusieurs continents: il y a la plateforme SciELO en Amérique latine (1998) qui promeut un accès ouvert à la recherche et aux publications scientifiques10; mais aussi la plateforme Érudit au Québec, qui a été mise en ligne 1998 également 11 et défend rapidement une politique du libre accès; ou encore la plateforme JSTOR lancée en 1995 aux État-Unis 12.

      ok, ça arrive ici. moi je me concentrerai juste sur ^¸ca, sinon tu te perds

    8. nt la seconde moitié du xx siècle participe également de cette organisation des connaissances, notamment la technique de la base de données (Tesnière 2021, 18 & 287). La transition du papier vers le numérique est marquée par une période de numérisation des articles déjà publiés où coexistent les revues papiers et leur pendant numérique (Guédon et Loute 2017). Le constat est qu

      faudrait parler d'érudit et du début de la diff numé Livre de Guislaine Beaudry et G Boismenu "Le nouveau monde numérique Le cas des revues universitaires" pum

    9. . Les premières revues, nées à partir du xvii siècle, dont le Journal des Savants marque le début en 16

      aucun rapporyt. Tu parles des plateformes de diffusion et non des revues!

    10. Il est toutefois important de souligner que le processus d’éditorialisation ne se limite pas à la seule production d’un texte. Dans le cadre de sa publication, notamment sur le Web, il est impératif que ce texte subisse une ou plusieurs transformations pour devenir publiable, c’est-à-dire qu’il soit mis en lien avec un réseau d’objets et d’information

      il y a aussi la question des relations du texte avec le reste de l'environnement - chose typique de l'a fonction de diffusion de l'édition et encore plus spécifique en domaine numérique

    11. La notion d’auteur émerge au xviii siècle et sa fonction auctoriale consiste à garantir à la fois l’originalité des contenus et leur fiabilité.

      attention! c'est un sujet très complexe! "La notion d'auteur moderne... on peut considérer qu'elle émerge, telle que nous la connaissons dans la modernité... une de ses fonctions... etc. Mets des références! Par ex Rose, Authors and owners.

    12. ie entre autre sur la définition anglaise de l’éditorialisation et signifie sensiblement ce que les sciences de l’information et de la communication nomment éditorialisation

      en anglais c'est ce qu'écrit un journaliste... donc non, assez loin! en anglais d'ailleurs ça commence à signifier exprimer opinions subjectives et non apputées par des faits (you are editorializing)

    13. l’éditeur est absent

      mmm. la maison d'édition. la fonction éditoriale est là. l'éditeur... ça dépend de ce que tu entends par éditeur. expliciter

    14. cument à l’ère pré-numérique évoque l’univers de l’édition, notamment en raison de la mise en œuvre de tout un processus impliquant la composition typographique, l’impression des documents, leur distribution et la communication autour de ces derniers, dans le but de conférer une certaine visibilité à cette publication auprès des publics ci

      ça peut être aussi plus - ou moins: production (demande de contenu), structuration: l'éditeur compose un manuel à partir de fragments écrits par plusieurs auteurs, ou il compose une anthologie... etc. Je suis vraiment pas convaincu par l'opposition entre monde du papier (qui en plus est déjà multiple) et numérique

    15. friction dans l’écriture numérique, dans sa phase de préparation à la diffusion, durant laquelle l’éditeur intervient dans le texte et modifie le modèle textuel initialement employé par l’auteur.

      même dans l'édition "papier". quand on compose avec des caractères de plombs... tandis que l'auteur a donné un manuscrit! Ici on pourrait dire l'enverse de ce que tu dis: en numérique il y a plus de continuité... il faut que tu étoffe ton argument

    16. ns engendrent des modifications de la structure du texte, l’édition numérique diffère de l’édition plus tra

      je comprends pas quelle serait la différence avec l'édition papier. Pas clair! "Modification de la structure? quelle structure?

  2. Jan 2025
    1. Notre hypothèse est que l’entreprise Microsoft s’est vue contrainte par la nécessité de produire un schéma qui assure la préservation des documents produits sous MSWord avec le format DOC

      mais ils auraient pu le faire avec odt, non? ils ont développé leur truc dégueu juste pour ne pas respecter le standard et avoir la main sur leur truc, non?

    2. ft fait le choix de créer sa propre norme pour se distinguer de leur concurrent plutôt que d’utiliser la même norme Open Document Format

      il serait intéressant de mettre en relation cette politique avec toutes les politiques semblables: microsoft -- et désormais aussi google -- font systématiquement ça (avec l'html aussi, avec oauth etc... ils ne respectent pas les standards pour imposer leurs outils

    3. l’ordinateur, les processus de réécriture et de correction des erreurs dans les autres dispositifs laissent souvent des traces visibles dans le document final

      attention: encore une fois l'ordi n'était pas la seule solution à ce problème. Machine à écrire électroniques... elles répondaient mieux à la question. à mon avis l'histoire est différente. c'est juste une histoire de marché et de pub pour essayer de vendre des ordis aux entreprises pour faire de la bureautique

    4. mentation sur une autre. La machine à écrire présente un inconvénient majeur, contrairement à l’ordinateur: elle n’offre pas de moyen d’éditer le texte une fois qu’il est tapé. Créer une documentation pour un logiciel devient très vite une activité fastidieuse, car il faut adapter la documentation pour chaque combinaison de matériel disponible, et selon tout un ensemble de caractéristiques du hardware comme le processeur utilisé ou encore la quantité de mémoire disponible dans l’ordinateur. Les tec

      c'est une manière de raconter l'histoire. mais ce problème aurait pu donner lieu aux machines à écrire élécroniques, comme le proposait olivetti... pas besoin de "calculateurs" pour écrire en numérique... donc oui pour la question de la documentation -- on écrit avec la même machine -- mias l'argument "on ne peut pas enregistrer" à mon avis est faux.

    5. escriptible dans le modèle de MSWord, les auteurs s’en remettent à une raison graphique pour écrire ces élémen

      encore une fois: ils auraient pu créer un style

    6. Or, par exemple, la notion de résumé ou d’abstract, si importante dans le monde éditorial, n’existe pas dans le schéma de MSWord.

      aucune notion n'existe... à moins que tu fasses un style. tu peux évidemment faire un style abstract... ta phrase est ambigue

    7. e et de subdivision du texte y sont distincts, tandis que dans d’autres modélisations d’un document, comme en HTML, l’élément paragraphe <p> contient à la fois le texte et son niveau hiérarchique.

      il faudrait peut-être parler de de rose et a ordered hierarchy of content object (OHCO), https://doi.org/10.1007/BF02941632

      car l'xml de word n'est pas un vraqi xml...

  3. Dec 2024
    1. En philologie, un exemple flagrant de cette remédiation est la technique de collation des variants dans les différents témoins d’un manuscrit de référence. La méthode consiste d’abord à découper le text

      attention aux sauts!!!

    2. ntion initiale de Habib, cette remédiation nous montre à quel point le medium utilisé modifie en profondeur le sens produit dans le phénomène.

      le problème est que la matérialité du numérique fonctionne différemment et qu'on n'en tient pas compte ici. Ou qu'on fait comme si'l n'y avait que la pellicule qui est matérielle...

    3. le fait que le “contenu” d’un medium soit un autre medium constitue les prémices de ce qui sera nommé remédiation par Bolter et Grusin à la fin des années 1990 (Bolter & Grusin, 1998).

      mcluhan le dit très clairement: la médiation est tjs médiation de médiaion. b&g ne font que le reprendre

    4. Hutchins, la manœuvre d’un bateau dans un port nécessite le respect d’un code nautique afin que les bateaux puissent circuler avec fluidité tout en préservant un minimum de sécurité pour toutes les autres entités empruntant les chenaux. Ce code nautique définit les comportements à adopter vis-à-vis des autres bâtiments dans le port, ainsi que des autorités portuaires. En un sens, il s’agit là d’un protocole partagé par les marins afin que chacun puisse interpréter les comportements de l’autre et ainsi adapter les siens en conséquence (en suivant ce que le protocole prévoit).

      là on passe de la cognition distribuée au protocole... c'est pas la même chose... est-ce que tu critiques l'idée de H. et tu proposes une alternative? ou une manière de l'interpréter (ce qu'on dirait plus bas... tu dis: cogn distr -> nécessité du protocole. Mais est-ce vrai par ex pour des oiseaux en formation? Ont-ils un protocole??

    5. ognition distribuée développée par Edwin Hutchins dans les années 1990 (Paveau, 2015). Le texte d’Hutchins s’intitule Cognition in the Wild et a été publié en 19957.

      peut-être il faudrait que tiu commences le chapitre en disant que c'est vers une conception externaliste que tu t'en vas - et lire ainsi hadot?

    6. la cognition humaine (et le geste technique qui l’accompagne). Le Phèdre de Platon abonde également dans le sens d’une écriture qui n’est pas uniquement humaine. So

      un peu un saut

    7. tandis que la langue courante durant le règne de Marc Aurèle était le latin (Hadot, 1992, p. 67).

      c'est plus compliqué que ça: Grèce conquise par Rome en 32, puis influence de la culture greque sur Rome etc... Le grec était la langue de la culture pour des raisons géopolitiques. Le latin n'était pas juste la langue courante: c'était la langue de l'empire. Mais Hadrien et Marc Aurèle son des empereurs hellénophile. Les deux parlent bien le grec.

    8. Marc Aurèle (121-180 ap. JC) était un empereur romain. Il accéda au trône en l’an 161 et régna pendant une vingtaine d’années sur un empire tourmenté par les guerres et les catastrophes naturelles. Plus tard, il sera qualifié par Machiavel comme le dernier des « excellents empere

      bordélique: ong, puis on revient sur MA et on raconte sa vie maintenant - alors que tu en as parlé avant. En plus: si tu veux parler de la vie de MA il faut en dire plus. Sinon pas la peine, tout le monde le sait.

    9. en matière de philosophie antique

      encore une fois: ce n'est pas la philosophie antique, mais le stoïcisme - au moins ici. SI tu cites hadot, il faut citer hadot et dire que tu parles d'hadot et pas de phil antique. c'EST LA LECTURE D'HADOT QUE TU VISES. Si tu parles de philo antique... il faut être plus précis

    10. Pensées pour moi-même3

      je me demande si tout ce détour par hadot a du sens. En fait ce qui est intéressant ici ce sont les pratiques d'écriture de soi dans le cadre de la philosophie stoïque - donc Marc Aurèle et Sénèque. Peut-être il faudrait directement partir de là et analyser leurs textes de plus près - au lieu de les citer via hadot. Mais ce n'est qu'une suggestion. As-tu lu Marc Aurèle?

    11. L’étymologie de ces exercices est strictement identique à celle de l’ascèse chrétienne\ : askesis.

      plus qu'étymologie... c'est juste le même mot

    12. e mêlent, notamment dans le but de communiquer au sein d’une société, on ne parle plus seulement d’alphabétisation, soit la capacité à organiser des signes, mais de littératie

      saut: elle vient d'.où la littératie?

    13. nscrite sur un support

      pas sûr: est-ce qu'on peut séparer écriture et support? Un support est support seulement parce qu'il y a écriture... et vice versa

    14. de cadres sociaux, techniques et culturels dont l’énonciation participe à l’écriture au même titre que le « texte premier », celui que l’auteur rédige (1999). L’ouverture vers ces autres cadres techniques, sociaux et culturels nous ont amené à parcourir les travaux de Paveau en sciences du langage à propos de la distribution de l’écriture dans ces dispositifs (Paveau, 2015). Les disciplines s’entremêlant parfois, nous sommes également allés piocher dans des champs de recherche plus vastes comme les media studies depuis McLuhan (1977) jusqu’au posthumanisme avec Hayles (2005) et Barad (Barad, 2007) en passant par les humanités numériques dans lesquelles nous avons baigné tout au long de notre parcours doctoral, que ce soit dans le courant anglophone (Burdick et al., 2012) ou dans le courant francophone (Mounier, 2010). Ce fragment infime de la littérature mobilisée n’est pourtant pas un échantillon représentatif des recherches menées sur l’écriture.

      cet étad de l'art est un peu bordélique. Il faudrait que tu cherches une cohérence et que tu racontes une histoire. Sinon on comprend pas pourquoi tu cites ces textes et pas d'autres.

    1. y. This shift in authority has significant benefits, including improved data sustainability and openness to diverse contributions.

      oui, mais it poses also many questions: is the epistemological paradigm of wikidata coherent with ours? Is it possible to use a generic epistemological paradigm for specific research projects? How to put together apples and peers?

  4. Nov 2024
    1. it has no ability to design such a complex exercise so that you may learn from it

      Il n'a aucune idée de ce que pensent les "grands penseurs". Juste une modélisation généraliste du langage tel que représenté par son corpus - où Hegel et une liste de courses ont de fait le même poids

    2. superior understanding of the topic a

      Pas sûr... Socrate dit toujours de ne pas savoir. Ici peut-être les LLM peuvent avoir un sens "socratique". Il y a par contre des questions éthiques... on peut apprendre aussi en dialoguant avec son chien alors, et cela implique moins de consommation d,énergie (juste un peu de bouffe pour chiens)!

    3. So far, summarizing remains something only humans do well. S

      Only humans? pas sûr. Mais la question est de savoir si on "apprend" quelque chose en utilisant un LLM pour faire des résumés. Encore une fois, la question est celle du but de la démarche. On n'apprend pas un texte en ne pas le lisant...

    4. This is even more contentious t

      En effet. Ce point est tout simplement faux. C'est un modèle probabiliste qui prévoit de façon stochastique le prochain token sur la base d'un prompt. Il n'a aucune idée de ce qu'est une "source"

    5. It has no understanding of anything: it only outputs plausible responses.

      Aussi: GPT a une fênetre de contexte limitée (2000 token ou 4000 pour GPT 4). Donc il ne peut pas tenir en compte un texte qui dépasse cette longueur. Et puis une autre question: est-ce que la "rapidité" de lecture est une valeur absolue? Cf. Les travaux de Marc Jahjah sur le sujet.

    6. ChatGPT will make errors, which will take time to track and correct.

      Il y a la question des erreurs, en effet (question de performance). Mais il y a aussi une autre question: pourquoi on délègue cette tâche à un algorithme (et pas le bon ici)? Parce qu'on la considère - à tort - "triviale". Il faut se rendre compte que structurer une bibliographie est une tâche intellectuelle!

  5. Oct 2024
    1. phiques françaises et pas selon les normes anglaises. Pour une structure éditoriale telle qu’une revue, ce paramètre n’est pas opérationnel. De ceci découle une discussion entre les membres de l’équipe de développement de Stylo55 sur la conduite à tenir pour informer les usagers de ce problème et trouver une solution pour le contourner. À ce jour, nous avons décidé de renseigner le problème dans la documentation de Stylo56 pour avertir les utilisateurs. Une modification du format ou du fonctionnement du gestionnaire de références bibliographiques serait beaucoup trop lourde en termes d’effets de bord dans Stylo, c’est pour cela qu’à ce stade nous en sommes restés à cette solution.

      ça ça démontre quelque chose: la supériorité de la tradition latex - et bibtex - qui s'est établie dans un temps plus long et dans une logique de développement beaucoup plus intéressante que celle des applications (dont stylo fait partie)

    2. e choix d’intégrer BibTeX à Stylo provient de la possibilité d’utiliser l’API de Zotero dans l’éditeur de Stylo pour récupérer les informations relatives aux références bibliographiques. C

      pas vraiment: bibtex a une tradition longue, très longue. Le choix vient des pratiques existantes - plus de gens utilisent bibtex que zotero, surtout dans le passé. Le début du projet stylo est expliqué ici: https://blog.sens-public.org/marcellovitalirosati/an-editor-for-academic-papers-xml-html-md-tex-pdf-and-if-you-really-need-it-rtf/ Va voir sur achives.org le billet de Nicole Sanders

    3. L’encodage d’un texte en XML illustre bien ce propos. XML, pour eXtensible Markup Language, est à la fois un format de modélisation du texte et un métalangage qui définit ses propres règles. Plus souple que le HTML dont les balises sont figées, XML permet à chaque utilisateur de créer son propre système hiérarchique arborescent par l’élaboration de balises personnalisées. Postérieur d’une décennie au format HTML, la publication des recommandations de la première versio

      peut-être plus d'infos sur XML - et quelques références?

    4. Cette description très générale des moyens de communication à l’œuvre entre les différents modules de Stylo nous montre déjà que l’information saisie dans cet éditeur de texte est formatée par une architecture de données alors que nous n’avons pas encore abordé les conditions de l’écriture avec les trois formats pivots d’un document dans Stylo

      cette première partie technique ne me semble pas être à la bonne place. ou alors il faut commenter les détails techniques et en expliquer les implications. À mon avis il faurdait plutôt commencer par une description des enjeux théoriques.

    5. ’une API GraphQL, contrairement à une API REST par exemple, est qu’elle sert l’ensemble des données à une seule adresse (endpoint) alors que plus généralement, les données sont accessibles à des URL très précises, ce qui a pour effet de rendre explicite la structuration des données dans la base

      pas bien expliqué

    6. Nous retrouvons ce fonctionnement dans Stylo avec la partie serveur et la partie client auxquelles vient s’ajouter un troisième bloc pour exporter les données afin de les extraire de cet environnement client - serveur. L’architecture logicielle de Stylo peut donc être scindée en trois parties.

      moi, sincèrement, je ne vois pas ce que fait là toute la partie sur web et internet... on s'en fout, elle apporte rien. à mon avis commence directement à parler de stylo

    7. C’est ainsi que sur le Web, l’action de stockage des données est généralement séparée de l’espace d’affichage dans le navigateur. Les données sont stockées dans une base de données sur un serveur. Il y aurait donc au moins deux modules différents, la partie client – ce qui est affiché dans le navigateur – et la partie serveur où sont organisées les informations.

      pas super clair et pas super vrai. Il y a une histoire longue du web. Le premier web est un web des pages, où le serveur ne sert que des documents statiques. Là tu sembles parler d'un web des ressources qui arrive bien après. Et en plus c'est pas une question "d'affichage". Reformule mieux

    8. Son architecture repose sur deux éléments fondamentaux : un protocole d’adressage des ressources (Internet Protocol, IP) et un protocole de transfert des informations (Transmission Control Protocol, TCP)

      tu parles du web????? ça c'est internet... attention à ta phrase

    9. droit de la page ne doit pas être réduite à une apologie d’un mode sans page. Elle consiste à montrer qu’à vouloir préserver une habitude pour ne pas effrayer l’utilisateur, la page fait écran devant l’ordinateur, et cache la machine qui ne devient plus qu’un sim

      skeuomorphisme - étudie ce concept et évoque-le

    10. e Cognitive Style of PowerPoint », qui n’est pas sans rappeler la raison computationnelle de Bruno Bachimont (2000).

      mmm je ne ferais pas le lien entre les deux. pour bachi la raison computationnelle n'est pas pauvre. Et computationnelle est bcp plus large que pwp... numérique n'est pas synonyme de microsoft

    11. Ce tour d’horizon des particularités de l’écriture numérique et de l’agencement entre logiciel et matériel dans la machine nous montre que la conception de la machine ne permet pas à un auteur d’y inscrire des signes dans sa mémoire, ni de pouvoir les consulter directement puisqu’elle lui est inaccessible à moins qu’un intermédiaire ne servent d’interface. La médiation entre u

      considération générale: il me semble que tu devrais sectionner davantage en mettant des intertitres et soigner encore plus le fil rouge - en rajoutant des paragraphes de passage.

    12. es d’écriture par une troisième caractéristique. Il s’agit de la première forme d’écriture où le geste d’écrire ne correspond pas à l’action d’inscription du signe sur son support, phénomène que J. Bonaccorsi nomme également déliaiso

      pas d'accord du tout. Pourquoi le support serait l'écran? Le support c'est la RAM et puis le disque... bien sûr que c'est une inscription directe sur un support... fin, directe... quand tu écris avec une plume c'est pas direct non plus. Veux-tu écrire avec ton sang sur une pierre? T'as passé trop de temps à l'armée!

    13. Prendre le contrôle de son propre texte, voilà ce que

      attention à ne pas avoir une rhétorique publicitaire. cette affirmation n'est pas appuyée par des faits

  6. Jul 2024
    1. Il existe des formes de connaissances qui ne sont pas supportés par le langage naturel (Browning et Lecun 2023) ou représentables (Galloway 2011) dans un régime humain.

      il faudrait mieux expliquer cette idée qui reste ici très floue et un peu mystique ;)

    2. les études de corpus, le comparatisme et la recherche plus conceptuelle (esthétisme, théorie littéraire, philosophie de la littérature, étude des pratiques de production littéraire) sont aussi des questions centrales dans le champ de recherche qu’est la littérature

      je trouve ce discours sur la littérature un peu flou et un peu trop rapide. Je me demande s'il ne serait pas plus sage de parler de sciences humaines. Ou sinon de déclarer dès le début que tu vas utiliser un concept très large de littérature -- justement "études littéraires" dans le sens de "lettres" et donc synonyme de sciences humaines.

    3. Étude des implications idéologiques et politiques du texte (féminisme, marxisme, queer, etc.) ; Intertextualité ; Application de cadres théoriques dérivés des sciences cognitives et de la psychologie ; Analyse linguistique et textuelle (close reading et études des dispositifs rhétoriques).

      littérature ou sciences humaines? la philo est dedans ou pas? par exemple...

    4. s dans le domaine littéraire (au

      les dh ne sont pas seulement littéraires non plus... il faut peut-être préciser ce que tu entends par "littéraire"?

    5. s textes littéraires et des ordinateurs qu’il ne nous est pas possible d’apprendre ou connaître sans les ordinateurs?

      phrase à reformuler

  7. Jun 2024
    1. Pouvons-nous arrimer l’épistémologie des études littérature aux cadres théoriques des humanités numériques?

      pas clair comme explication de la question

    2. udes littéraires computationnelles aujourd’hui et explorer ce qui domine la conversation dans ce domaine

      citer les idées de lecture et analyse de texte assistée par ordinateur (Meunier)

    3. r·rice cherchait à exprimer dans un contexte historique précis, et plus globalement comment était le monde (et comment était perçu le monde) dans ce contexte ; Comprendre les réactions d’un individu ou d’une société à un texte, et ce que ces réactions révèlent sur le texte, ainsi que sur l’individu ou la société qui réagit ; Comprendre ce que le texte signifie pour le lecteur en dehors du contexte historique où le texte fut produit, soit en analysant ses caractéristiques formelles et internes ou en explorant les thèmes et sujets universels qui transcendent le texte.

      références?

    4. représenter l’irreprésentable et pour traduire l’intraduisible

      pas sûr. c'est une affirmation complètement idéologique. romantique et pas argumentée. je nuancerais

    5. udes littéraires computationnelles tâtent à la recherche d’une forme plus claire, d’un cadre épistémologique et d’une reconnaissance institutionnelle

      est-ce que c'est ça ta problématique de recherche? l'institutionnalisation des études littéraires computationnels? je crois pas. Dans une intro je voudrais une problématique formulée de façon claire.

  8. Mar 2024
    1. My formulation of what others have since called the “AI Effect”. As commonly quoted: “Artificial Intelligence is whatever hasn't been done yet”. What I actually said was: “Intelligence is whatever machines haven't done yet”. Many people define humanity partly by our allegedly unique intelligence. Whatever a machine—or an animal—can do must (those people say) be something other than intelligence.

      These are two opposing visions of the relationship between human and machine: on the one hand (AI effect), the human being is something defined and stable, and the machine tries to imitate it, to become what the human being is. On the other, the definition of what it means to be human changes as machines become capable of doing something new. The essence of the human being is therefore the result of comparison with the machine. Cf. on this topic, the idea of Karen Barad on stabilizing and destabilizing boundaries which define what is human.

  9. Aug 2023
    1. Aperçu des chapitres

      essaye de mieux montrer le parcours global - et donc; relie les chapitres... comme ça ils sont un peu une liste juxtaposée. montre le fil conducteur

    2. abord une cartographie des espaces de la maison d’édition afin de mieux comprendre ses ramifications, ses taxonomies (livres, antilivres, microantilivres, etc.), sa ligne éditoriale, ainsi que les matérialités qu’elle investit – car celles-ci seront d’une importance particulière pour notre étude.

      mets ici aussi un plan de l'intro: je vais d'abord parler d'abrupt, pour ensuite parler du numérique, d'internet et... Et explique pourquoi. Les différentes sections ne sont pas assez bien liées. Donnes un plan ici et ensuite ajoute des passages entre une séction et l'autre pour faire comprendre pourquoi il est nécessaire de définir le numérique, Internet etc.

    3. une maison d’édition qui existe d’abord «sur Internet». Elle se présente comme un collectif dont les membres ne sont pas nommés, se décrivant ainsi:

      des éléments historiques? Crée quand? Par qui? Où? peut-être ça vient après?

    1. On n’étudie pas le code pour le code, mais pour les valeurs et idéologies qu’il embarque, et les effets esthétiques qu’il permet de produire.

      c'est la thèse de fond de Marino et ici dans ta phrase on a l'impression que c'est plutôt une critique que tu lui fais. Revois la forme

    1. oisies comme vignettes ou couvertures pour les œuvres de cet espace) laissent entendre qu’aucune de ces coïncidences n’a été laissée au hasard.

      il me manque une petite conclusion de chapitre

    2. Malevitch cherche aussi à produire un ultime renouvellement qui unifiera le cubisme et le futurisme,

      encore une fois, quelques mots sur le futurisme seraient nécessaires. Car Marinetti est bcp plus ambigu... est-ce de gauche ou de droite? Je ne sais pas si tu connais un peu la situation politique autour du futurisme en Italie au début du siècle passé, mais c'est plutôt intéressant (Mussolini côtoyait le mouvement, avec des anarchistes comme Malatesta... entre socialisme révolutionnaire, anarchisme et fascisme)

    3. Le texte imprimé est d’ailleurs griffé d’un bloc de texte binaire, dont la séquence de zéros et de uns peut être ainsi traduite de l’ASCII: «Nous, le sujet reticulaire!54». Le texte, ainsi signé à la troisième personne, tente d’incarner le premier l’idéal d’auctorialité réticulaire qu’il décrit: un auteur sans individu.

      rien à dire sur cette partie qui est vraiment très bonne et intéressante. On voit converger une série d'idées, posthumanisme, matérialisme, une certaine interprétation du numérique, de l'auteur, anti-individualisme... cool

    4. aration d’indépendance du cyberespace par John Perry Barlow en 1996: L’antilivre n’a pas de forme, son impermanence dispose de toutes les formes, il se transforme sans cesse, et son information brute ne connaît aucune fixité, aucune frontière, elle fragmente son essence, distribue le commun, déploie sa liberté au-devant de nos singularités cyber

      tu promets barlow et tu donnes antilivre!

    5. ouvertement révolutionnaire et avant-gardiste (ce que souligne par exemple dès l’ouverture la métaphore de la «langue d’aurore», non sans «écho» par exemple au fragment #20 des Manifeste(s)). L’un des

      je ne sais plus si avant tu parlais du manifeste futuriste, mais je crois que la référence à Marinetti est nécessaire

    6. Nous souhaitons montrer comment la culture numérique affecte et conditionne déjà les productions textuelle et paratextuelle, cette dernière étant richement investie par Abrüpt.

      ce paragraphe sera peut-être à revoir selon l'introduction

    1. âce à son protocole. Son caractère distribué permet à l’éditeur d’éprouver une conception posthumaniste (ou préhumaine), voire postindividualiste (ou encore: «préindividualiste») de la subjectivité déplaçant la notion d’auctorialité vers une dynamique collective, horizontale, et non anthropocentrée qui n’accorde pas une importance supérieure à une entité humaine que non humaine. C’est la créativité périphérique, plutôt que l’expression d’un individu en particulier, qui y est promue sous la forme d’une entité réticulaire, voire cybernétique, et qui met l’accent sur la liberté d’information si chère aux idéaux manifestaires tels qu’énoncés par McKenzie Wark (A Hacker Manifesto) ou John Perry Barlow (A Declaration of the Independence of Cyberspace). Si la méthode employée peut sembler expérimentale pour l’écriture littéraire, les moyens utilisés sont bel et bien éprouvés, en particulier dans l’industrie du développement logiciel. Leur robustesse ont certainement participé à l’étonnante stabilisation de ce «cadavre exquis» à l’écriture pourtant mouvante et dynamique. Expérience peut-être la plus aboutie de son concept d’antilivre, car (relativement) fidèle à ses manifestes (et notamment grâce à l’écriture «en réseau» et le protocole

      une chose dont tu ne parles pas: il est intéressant qu'avec ce type de pratiques, des gens en sciences humaines (et plus précisément littérature) s'interrogent activement sur ce qu'est un texte et sur ce qu'est l'écriture. Ce qui manque bcp actuellement en SH. Git est un truc pensé par les informaticiens, pour les informaticiens. Se l'approprier pour les littéraires a un sens. Mais peut-être il faudrait aussi développer nos propres protocoles?

    2. On pourrait conclure que le flux éditorial demeure relativement inchangé par rapport au modèle traditionnel, c’est-à-dire que l’éditeur garde la main sur la publication finale. On comprend sans peine le souhait d’inclure une étape de m

      ici tu évoques quelque chose qui semble faire référence aux structures à oignions des protocoles. Il serait peut-être intéressant de pousser la théorisation (protocole, protocole d'usage du protocole, protocole d'usage du protocole d'usage du protocole..., applications implémentant le protocole et l’interprétant, appropriations, redéfinitions des pratiques etc.)

    3. rite d’ailleurs d’être interrogé), mais bien le processus que l’ensemble de son paratexte invite à lire à rebours de sa publication (en exposant ses «données» et

      il y a quelque chose de profondement valérien ici. Paul Valéry parlait du fait que la vraie oeuvre d'art du sculpteur n'est pas la sculpture, mais les mouvements du sculpteur, sa danse. Aussi dans la Méthode de Léonar de Vinci il y a quelque chose de ce type (c'est le processus qui constitue l'oeuvre d'art). Peut-être serait-il intéressant d'aller voir ces idées.

    4. c Jahjah rapproche du geste d’annotation: «L’annotation partage avec les graffiti une autre caractéristique: elle produit du territoire, c’est-à-dire de l’espace habitable.

      super! bravo marc ;)

    5. te, l’auteur comme figure vénérée s’inscrit dans la continuité d’un système accordant une importance capitale à l’individu; mais la contemporanéité a largement contesté le génie sur lequel cette figure s’appuie (ou s’est appuyé, comme on en retrouve la mention dans les décrets révolutionnaires de 1791, textes pionniers du droit d’auteur en France). Nombreux sont ceux qui se sont déjà prononcés en faveur de la destitution de la figure de l’auteur, tout comme ceux qui, non sans égard au paradigme bien instauré

      juste pour discuter: tout cela est au centre de mon travail sur l'éditorialisation, en particulier le rapport éditorialisation/auteurs/autorité. Content de retrouver les mêmes conclusions chez toi, en passant par des chemins différents. Je me demande si le concept d'éditorialisation pourrait être utile encore ici ou pas - probablement pas (en tout cas pas nécessaire)

    6. ssant par référence à la propriété et à l’originalité, et toujours sur le fond de la liberté (du commerce ou de la création), le droit d’auteur participe à ce que l’on peut appeler «l’expansion de la société des individus (M. Gauchet). L’institution juridique porte les traces de deux formes d’individualismes, l’individualisme possessif inventé par L

      cf aussi Authors and owners de Rose

    7. mmunauté des informaticiens, une telle préface n’est pas nécessairement péjorative, au contraire: dans ce contexte, l’adjectif «stupide» signifie simplement que l’outil peut être manipulé à gré par l’utilisateur, sans interférence ou d’introduction de choix inopiné (par opposition aux dispositifs dits «intelligents» qui intègrent des automatismes pouvant s’avérer indésirables) – il fait simplement ce qu’on lui dit de faire, ce qui réitère son caractère (prétendument au moins) instrumental.↩︎

      super! Cette distinctoin entre stupid et smart vaudrait la peine d'être approfondie... peut-être dans ton doc? C'est ce que je dis dans mon livre sur le bug...

    8. n système de gestion de versions distribué. Il permet de contrôler l’état d’une arborescence de fichiers, en enregistrant une copie de chaq

      peut-être donner plus d'infos: qui l'a créé (Torvald), pourquoi, qu'est-ce qu'un protocole, différence entre le protocole et les plateformes (type gitlab) etc.

  10. May 2023
    1. cations politiques et philosophiques radicales: l’épanouissement la plus complète de l’autonomie du sujet et l’abolissement total du culte de l’individualité. Il en résulte une forme unifiée (car collective) de désordre anarchique, dont l’ensemble serait un réseau permettant à chaque entité le composant d’être à la fois libre et en harmonie, dans une horizontalité matérielle qui n‘admettrait aucune hiérarchisation. Ce n’est plus la production du sujet qui prime, mais la production de «mouvement» qui caractériserait cette subjectivité suprême. Ce mouvement, dont l’événementialité échapperait à toujours à un programme dicté d’avance, implique l’ouverture que nous cherchons à cerner à travers ce détour par la cybernétique.

      la position de barad met en peu en question cette opposition entre ce qui est déterminé et ce qui ne l'est pas, cette opposition entre sens/herméneutique et détermination materielle

    2. r. Le statut de la syntaxe JSON dépend du lecteur, qui est à même d’établir, dans le jeu relationnel qu’il se construit avec le texte, s’il s’agit de «bruit» ou d’«information»

      exacte

    3. (déplier le texte à travers ses référents à la culture numérique, se saisir des potentialités techniques qu’il propose, produire un programme nouveau, hors de l’horizon d’attente même de ses géniteurs);

      ici l'ambiguïté dans le json d'abrupt entre donnée et texte est surement intéressante. Car ce ne sont pas vraiment des données...

    4. 2.4 Gestes et programmes

      petite considération générale: est-ce qu'il serait intéresant de discuter ici l'idée de Mcguire? car abrupt la prend un peu à contrepied (le but n'est pas d'avoir des données structurées... ou pas vraiment)

    5. un verre à moitié vide ou à moitié plein, dit Hayles: la réponse importe non pas du fait qu’elle soit bonne ou mauvaise, mais parce qu’elle révèle une orientation vis-à-vis du verre – partant, «une attitude vis-à-vis de la vie elle-même39». C’est aussi la construction des programmes, particulièrement le traitement qui est fait de l’aléatoire et de la certitude, qu’il nous semble crucial d’interroger. La syntaxe JSON est-elle une forme de «bruit»? C’est justement en la considérant comme «information» que nous déployons notre réflexion autour du «programme» en tant qu’écriture intentionnelle: le JSON constitue le point de départ d’une gestuelle «programmatique», du fait de l’ouverture de son format et des pratiques de programmation qui s’y rattachent (manipulation des données par un langage de programmation, culture des API).

      très intéressant. Bravo!

    6. type de dispositif.

      attention: l'idée de dispositif de bachimont n'a rien à voir avec celle d'agamben ou de foucault. Bachi est bcp plus déterministe: dispositif= truc qui transforme l'espace en temps.

    7. Nous croyons que le JSON est suffisamment connoté d’un caractère fonctionnel – en particulier dans un contexte de programmation informatique

      je me demande s'il serait utile d'jouter quelques considération sur la philo derrière json, justement très "fonctionnel" "utilisable" etc. Mais à plat, par rapport par ex à du xml. Json est très orienté marché, quand même... ou en tout cas application. Donc tension avec l'idée de littérature (s'ils avaient fait la même chose en xml, ça aurait été moins original...)

    1. « pilote automatique » de LaTeX, où on se concentre sur un ou deux problèmes compliqués tandis que le reste est géré automatiquement, je crois que fondamentalement je préfère la possibilité que me donne CSS de tout gérer moi-même sans m’arracher les cheveux.

      Je suis d'accord presque sur tout dans ce billet, mais pas sur cette idée de LaTeX. Je pense qu'elle dérive plus de la complexité de LaTeX (et de TeX) que de sa nature. Et j'ai un peu peur qu'on réinvente la roue parfois en refaisant, moins bien, des choses que LaTeX faisait déjà. Mais ce n'est peut-être pas un mal, et c'est bien de créer de nouvelles approches ;)

  11. Jan 2023
    1. Giterature: preliminary definitions We will add to the already long list of neologisms of digital literature the term giterature, a fusion between the GIT computer protocol and literary writing understood in a wider sense, including the editorial device. The following attempt to define literature is largely inspired by the achievements of the Abrüpt publishing house. The Abrüpt example introduces indeed an alternative form of platforming of the literary fact which does not correspond to the third generation as it has been defined by Flores (2019). From then on, it seems essential to us to present giterature as a literary phenomenon combining both the editorial and scriptural anchorage of a platform (the software forges in the case of giterature), and the emancipating mastery of computer writing in the service of a creativity and a poetic innovation [not sure of the term]. [git , which publishers and writers have been seizing on for some time]. Where the study of the third generation could focus more on strategies of use (??? on wattpad, anne savelli on instagram ?) and/or detour [anne archet ?] of the platforms, literature requires us to return to the confrontation between two conceptions of writing : literary writing and computer code writing, reunited in the same writing space through the GIT protocol and the Gitlab platform. Such a subject could undoubtedly fall within the scope of critical code studies, we will once again privilege the intermedial perspective – which in no way prevents us from confronting it with the poetics of code.

      Pour moi ici il faut marquer une rupture. Le cas de la giterature est très différent des autres. Je dirais quelque chose du type:

      In the cases of the twitterature and the literatube, clearly corresponds to the characteristics of the 3rd generation described by Flores: we go looking for the public where it is and we use platforms that, for this reason, become technically "transparent". The case of literature is somewhat different. If it is true that we use an existing platform, it is less true that we look for an already existing public, because the public of git (as a protocol) and of online platforms like gitlab is not - or not mainly - a literary audience. The technique creates a tension effect, thus between two possible audiences: geeks and literary people. Geeks who can become literary, but also literary people who can become geeks. The technical question - the mastery of the protocol, the mastery of the writing of the code, with its rules, its habits, its habitus - thus becomes the central point: the technique is less transparent and it is far from being a simple "means of expression". It is the meaning of the literary gesture itself. A literary gesture that explicitly becomes a technical gesture, and a particular type of technical gesture; it is not a question of writing on beautiful paper with a well-cut quill pen, like Flaubert, or on Word with a brand new Mac - as the Holliwoodian representation of the writer would have it - but of writing commands in a black terminal - which corresponds more to the image of the hacker than to that of the writer.

    2. Marcello Vitali-Rosati

      Je ne sais plus si je signe l'article ou pas... si je le signe...

      je suis bcp cité pour être co-auteur... peut-être il faut enlever mon nom et dire: dans un article récents nous proposions... et pouis paraphraser au lieu que citer?

      Ou peut-être juste dire l'idée sans me citer? Je sais pas. Peut-être ça peut aussi rester comme ça et je signe pas? Ou comme vous voulez

    3. criticism, the dividing line is far from being so clear.

      Peut-être ici ajouter la question des cultural studies

      The impact of cultural studies and of the set of interrelated trends that in North America is known under the label of French theory has strongly contributed to blur the line between literary and non-literary works. From the 1970s, following the works of personalities like Barthes, Eco, Kristeva etc... the canon is considered as the fruit of mechanisms of power and it can always be constructed otherwise. The porosity of the frontier between literary and non-literary becomes infinite

      Juste une proposition

    4. stemological reflection. Let us formulate a first observation: we work on a contemporary corpus that we strongly contribute to institutionalize - at the same time as we seek, for ourselves, a form of legitimization in an academic and disciplinary context whose borders are still, despite everything, relatively strict. This corpus is

      J'insisterais sur ce point: gerne: If in the print model, a series of legitimating instances had a fundamental role, long before a work could be analyzed by academics, in digital environments many of these actors are no longer relevant. The function of legitimization of academic works is accompanied by few other selection systems.

      On pourrait/devrait aussi parler de la question de la selection du "canon" à l'époque post-cukltural studies... car cela n'est possible que pour cette raison. Mai peut-être trop long

    1. t ici les conjonctures médiatrices

      peut-être, si tu décides de l'utiliser, il faut que tu donnes ta définition. Est-ce qu'à la fin de tout le discours sur media tu donnes une idée qui est la tienne? Ou tu en adopte une?

    2. que est celui d’une relation qui couple humain et non-humain, machine et utilisateur (Larrue et Vitali-Rosati, p. 51) par des fonctionnalités médiatrices et génératives. La dernière procédure fait ce jeu de l’excommunication en constituant un « beyond writing » (Tanasescu 2020), soit un espace qui est au-delà de la médiation de l’écriture et qui a atteint le stade de l’irrémédiable à plusieurs égard. L’irrémédiable est d’abord ce qui ne peux plus être remédié, et qui donc se distingue de la remédiation comme type de relation ou potentialité : il ne médie plus ontologiquement. Sortie du régime de la médiation sans remède, il reste la trace (« a trace always remains » Battles au sujet du palimpseste) qui est une forme de médiation, ou d’extrême médiation.

      Toute cette partie sur média, médiation etc me semble très bien. Question: as-tu lu No medium de Dworkin? Parce que tu l'utilises ici en tant que poète, mais tu ne le cites pas en tant que théoricien des médias et en fait il va dans ta direction...

    3. n : comme Bon dans son éducation littéraire de l’outil GTP Chat pour l’amener à produire une texte littéraire à la

      peut-être en dire plus?

    4. onction du poëte dieu - 12 âme - 8 poëte - 7 In Media Res média - 24 sens - 9 poète - 8 le poème est détourné au profit de la recherche (comme cela a en réalité déjà été le cas par l’analyse de texte) en tranposant les lemmes principaux de l’un à l’autre (d’abord les trois premiers).

      j'ai pas compris ta méthode. Expliquer mieux?

    5. chair de ces théories, tentons un exercice, faisons tabula rasa du média : restons en deçà de ce que nous connaissons de lui, mettons de côté tout les imaginaires, posons à l’écart (symboliquement du moins) les livres lourds des synonymies et imageries que ce terme charrie, plaçons-nous pour quelques lignes en terrain inconnu.

      il me semble que l'intégration de la création qui suit fonctionne bien. Tu devrais le faire pour plusieurs créations aussi dans la première partie et peut-être aussi avec des projets de recherche: ap, stylo, revues etc.

    6. erme Aufschreibesystem

      Il faudrait aussi en donner une traduction littérale: Aufschreiden signifie inscrire, écrire sur quelque chose. C'est l'idée d'inscription ici

    7. grande échelle en 2011 jusqu’à récemment (autour de 2019), les andréides de langage (dont Alexa et Siri qui sont jusqu’ici les plus utilisées) étaient programmées pour répondre non seulement poliment à des insultes formulées par les utilisateurs (comme « You’re a slut »), mais de paraître flattées en répondant : « I’d blush if I could » (Siri), « Well, thanks for the feedback » (Alexia). Si depuis la documentation et la conscientisation autour des dérives, les IA ont été mises à jour (Siri depuis avril 2019 répond plus platement à l’insulte avec un « I don’t know how to respond to that »), le modèle de réparti de ces femmes-machines de mots est dirigé et fondé originellement sur un principe de soumission mysogine (Rapport de l’Unesco 2019). L’objectif d’utilisabilité se modèle techniquement sur la reconduite de schémas de domination, d’archétypes hétérosexuels : la femme est dans ce paradigme un être de mots, un objet outillé pour participer d’une conception sexiste du monde. C’est en ce sens que l’invention de la femme machine a produit non seulement des implémentations techniques réelles mais a aussi participé à des modèles culturels

      Je crois vraiment qu'étant donné l'impact de chatGPT dans le discours public, tu dois en parler.

    8. [J]e ne peux pas comprendre que les gens n’apprennent à lire et à écrire que les 26 lettres de l’alphabet. Ils devraient au moins y ajouter les 10 chiffres, les intégrales et les sinus […]. Ils devraient de plus maîtriser deux langages de programmation, afin de disposer de ce qui, en ce moment, constitue la culture. (Kittler [#source])

      cool! tu retrouves la source?

    9. roposition d’image technique permet à la recherche et création de sortir du paradigme de la représenation et de l’imitation. Relevant des imaginaires culturels de la science, non comme « metaphor or representation » (Reisenleitner 2013) mais au sens d’implications concrètes, de « lived experience, material practices, social relations, and public discourse », l’image technique est une pratique du texte numérique qui souhaite approfondir son inscription dans le média.

      Il faut vraiment approfondir cette question de l'image

    10. des espaces blancs (Christin 2000), harmonies ou saturations des styles de mises en page, le texte numérique est un évènement régi désormais par de nouvelles caractéristiques plastiques que sont la lumière, surface et mouvement :

      Est-ce que cela relève de l'image? Pour moi non, par exemple.

    11. t posée via l’instance de l’image, comprise comme perception des phénomènes de représentations et de constructions du texte.

      Il me semble que la relation image texte devrait être approfondie davantage. Ici tu la donnes par acquise. C'est beaucoup trop complexe pour être jeté là en deux lignes.

    12. dissensions. Le hasard sert au projet oulipien tant qu’un cadre lui est assigné par un programme informatique dont la structure est parfaitement et clairement explicable. Le post-surréalisme, ou ce que Baillehache a décrit comme « computer-generated surrealist writing » (2021, p. 9), constitue une réconciliation non seulement du non-humain et de l’humain mais également de deux programmes littéraires pourtant en réaction sur les principes de création.

      tu fais une sorte d'histoire très incomplète de la littérature générée par ordinateur. Il faudrait peut-être en dire davantage ou alors en dire moins et expliquer pourquoi tu choisis de parler de ces choses là plutôt que d'autres

    13. pourront écrire de sonnets.

      Attention: CMMP c'est juste du combinatoire... Aujourd'hui en revanche GPT peut écrire un sonnet original. Peut-être il faut faire la nuance et parler un peu plus de ce qui arrive aujourd’hui.

    14. ressante, parce que traitant de la question de genre : l’interrogateur n’est plus en face d’un dilemne plaçant son raisonemment face à l’énigme de l’humain et du non-humain mais face à celle du féminin et du masculin. Cette saveur en extension du jeu rejoint la réflexion sur le style féminin, thématique notamment à l’origine des études d

      Pas clair: le jeu des genres était le modèle de turing et non une extension. Que veux-tu dire ici?

    15. natural conceptual horizon of probabiliy, where truth is the provisory production of a set of rules »

      je ne comprends pas le sens de cette phrase dans ce contexte. Ton explication après est plus claire, mais la citation reste obscure pour moi

    16. sera toujours capable de

      pourrait... ce n'est pas un fait, à l'époque de Turing. Ça l'est aujourd'hui, mais depuis peu. Faudrait-il parler des chatbot contemporains ici? chatGPT, par ex.? Au moins en note, vu que désormais on est capable de faire des bot qui passent le turing test

    17. construction du littéraire

      pas sûr de cette substantivation de l'adjectif "littéraire". Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire. Qui est-ce "le littéraire"?

    18. e principe de machine littéraire est le premier jalon de notre investigation en ce qu’il combine différentes perspectives du texte en concevant la création comme un processus d’articulation : projets littéraires et réalités techniques concordent notamment dans des institutions littéraires comme poétiques exploratoires pour produire une conscience du texte médiatique et technique.

      Considération générale: ici ton style est beaucoup moins baroque. Moi je préfère

    19. Le palimpseste que l’on définira pour cette étape de l’argumentation comme une sur-écriture est une parfaite illustration des multiples status du texte par une principe de stratification des inscriptions. Historiquement assimilé à un parchemin manuscrit, le palimpseste est un texte-support réinscrit par des copistes (principalement entre le VII^eme^ et le XII^eme^ siècle) pour des raisons de coût. L’effacement ou désencrage de la première inscription se faisait au Moyen-âge à l’aide d’un stylet ou d’une pierre ponce5 Au dessus de cette première inscription historique, grattant quelque peu le contexte d’émergence, notre étude cherche à réinscrire le palimpseste comme méthodologie d’écriture transmédiale et transhistorique, soit dans le cadre d’une théorie générale de la littérature sur les matériaux de son écriture. Écriture faite écriture, le palimpseste rejoint en l’état la catégorie des dispositifs selon la définition générale de Foucault [@agamben_theorie_2006, 1. § 4] : une conjoncture de réels établie par un rapport de force motivée par des enjeux de pouvoir et de savoir. Dans le processus palimpsestique, plusieurs corps sont impliqués – le support, la matière de la première inscription, le stylet, la matière de la deuxième inscription – et travaillés dans un jeu de limites – le stylet est retourné/détourné, le support est gratté sans être perforé, la première inscription est effacée en demeurant discernable – et ce, en vue d’imposer un nouveau récit qui ne peut cependant pas se départir de son contexte ou environnement d’écriture. C’est en tant que « réseaux qui existe entre [l]es élém

      Bien. Ici utilisé de manière métaphorique. Peut-être tu pourrais développer davantage, notamment en parlant de McLuhan et de l'écriture d'écriture etc... Le média qui est toujours média de média etc.

    20. L’énigme de l’origine est exposée par la reprise de la conjecture, au demeurant indémontrée, de Syracuse (ou problème 3x +1) selon laquelle la suite de Syracuse de n’importe quel entier strictement positif atteint le chiffre 1.

      Je ne comprends pas... 3x+1 c'est forcement > 1 si x est positif, non?

    21. elle, la fabrique est justement

      Sur la notion de fabrique: peut-être en souligner l'émergence collective? Antoine parle aussi de fabriques, moi aussi... c'est intéressant peut-être de souligner ce trait méta: l'émergence même du concept qui renvoie à une dynamique collective ets collective elle aussi. Comment est fabriquée la fabrique? La notion de fabrique?