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  1. Mar 2020
    1. l’enjeu est d’arriver à « se repositionner vis-à-vis des malades, créer une frontière, non pour se couper d’eux et se réfugier dans « la » distance ou « la » fausse neutralité mais pour reconnaître l’altérité et l’extériorité de l’autre ».

      ici encore l'aidant est comme de nature plus empathique puisque bien souvent approché par des gens dont c'est la vocation et qui ont du mal a ne pas se prendre les pieds dans leur empathie envers les personne aupres de qui elles interviennent. Ces métiers du caire sont comme des cathaliser à condition seulement qu'ils soient bien encadré ==> probleme de tout ce qu'on ne peut enseigner

    2. Sur le plan professionnel, l’enjeu de reconnaissance de ce travail est généralement posé « en termes de transférabilité de compétences d’une sphère (familiale) à l’autre (professionnelle) 

      si tu es capable de faire ce que tu fais bien dans la sphere privée de maniere professionnelle alors tu peux être fier de toi

    3. Il s’agirait donc d’une « souffrance inhérente au métier d’aidant 

      le burn out est inévitable, il faut trouver des parades pour le repousser

    4. l’approche transactionnelle selon laquelle « le stress ne repose ni dans l’environnement ni dans l’individu mais dans la transaction particulière entre l’individu et son environnement » [Lazarus et Folkman, 1984].

      Or cela ne s'applique pas au métiers du care ?

    5. des risques élevés pour la santé, sous forme de stress ou d’épuisement professionnel

      le risque est comme impossible à éviter bien qu'il soit connu de tous

    6. Créé pour les soignants par des soignants 

      cela résume tout! la solitude des soignants face a leur empathie, leur désir d'aider les autres, leurs manque de reconnaissance, leur incapacité a se faire aider, a réclamer ce dont ils ont besoin, incapacité a évaluer de l’extérieur l'étendue de ce qui repose sur leur épaules;

    7. le rôle que peuvent jouer les groupes de parole (d’inspiration Balint) pour renforcer le soutien social mais souligne qu’il y a beaucoup à inventer
    8. Moisson et Edey Gamassou [2008], suggèrent que le soutien professionnel social perçu par le soignant sur son lieu de travail aurait une influence positive sur son état de santé.

      on note des choses positive chez certain mais il est extrêmement difficile de trouver une recette universelle qui fonctionne. mettre des choses en place à un niveau individuel semble possible.

    9. Mais la diversité des sources comme des formes de soutien et la difficulté à appréhender la perception de ces soutiens rendent complexe l’étude de cette dimension essentielle de la vie professionnelle des soignants. Son évaluation est par définition également complexe car l’individu est à la fois sujet et objet de la relation, émetteur et récepteur.

      le fait que le propre du métier de soignant soit l personnalité même du soignant rend l'encadrement de ces métier extrêmement difficile il existe tout une part de flou qui est le terrain sur lequel se développe l'anxiété, le manque de reconnaissances et tout ce qui amène les individus vers un épuisement professionnel. Ce qui ressort de tout ça c'est la solitude paradoxal dans laquelle se trouve le soignant.

    10. Endiguer l’inclination des soignants à centrer leur vie sur leur activité d’aide n’est possible qu’en allouant les ressources adéquates :

      SOLUTION AVANCEE

    11. Aussi, seules les limites fixées par l’organisation peuvent rendre ce travail supportable. Les auteurs soulignent donc la nécessité de « limiter la subjectivité de la pourvoyeuse et du pourvoyeur de care qui, happés par la spirale d’obligations que génère le souci du besoin d’autrui, ne sont guère en mesure de contrôler leur empathie. Autrement dit, le care dans le sens où nous l’entendons ne peut s’accomplir quel que soit le domaine où il s’exerce, que dans un cadre qui le limite et le contraint ».

      l'empathe sans règles strictes serait livré a lui même et bien incapable de ne pas tomber dans la spirale de la dépression

    12. En raison de la combinaison entre leur humanité et de leur soumission à l’autorité, les aides soignantes, par leur façon d’être, les valeurs qui les animent, se trouvent ainsi prises dans un engrenage qui conduit à l’augmentation de leur charge de travail.

      soignants qui sont leur pire ennemie

    13. Or, d’après Bigler, les limites de l’empathie sont atteintes quand « submergé par un phénomène d’identification massif, survient une perte de différenciation entre soi et l’autre ». Nous touchons alors du doigt l’ambiguïté et la réversibilité des rapports d’aide, qui renvoient à la conception de Mauss [1950] du don de soi dans le cadre d’une relation d’aide comme un échange déséquilibré : « On se donne en donnant, et, si on se donne, c’est qu’on se « doit » – soi et son bien – aux autres ». Ces valeurs de don et de dévouement reposent sur la valorisation intériorisée d’une « bonté oublieuse de soi-même », du sens du sacrifice personnel, qui peuvent amener le sujet à l’aliénation et conduire au surmenage et à l’épuisement.

      thérapie pour tout le monde ?? un suivi psychologique pour tous les acteurs des métiers du care