- Jul 2020
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La professeure du MIT Sherry Turkle et d’autres ont effectué des études sur l’intensité du lien que les gens forment avec ce qu’elle appelle des « artéfacts relationnels » comme les robots. Elle les définit comme des objets inanimés qui sont, ou du moins paraissent être, suffisamment réceptifs que les gens conçoivent naturellement qu’ils ont une relation mutuelle avec eux. Les expériences immersives de RV offrent aussi un niveau d’intensité qui est qualitativement différent des autres sortes de médias.
Argument épistémique: Avantage par rapport aux autres outils technologique: Une sorte de relation mutuelle, semblable à celle entre humains; réceptive et réciproque. Petite nuance: "paraissent être" valide leur nature illusoire; une relation humaine est libre consciente,intentionnelle alors que l'autre est programmée et contrôlée...
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Les identités sexuelles marginales font presque invariablement l’objet de stigmatisation et il est déjà évident que les digisexuels ne feront pas exception. Le concept de digisexualité en tant qu’identité a déjà suscité de vives réactions négatives de la part de nombreux commentateurs dans les médias et en ligne.
Argument épistémique déductif: Les identité sexuelles marginales font objet de stigmatisation, La digisexualité est une identité sexuelle marginale, Donc elle fera objet de stigmatisation. Mais le grand problème est dans la deuxième prémisse, la digisexuelaité est un rapport à une machine alors que les autres sont des relations humaines? En l'affirmant comme identité sexuelle, on place la machine au même titre que l'homme, ce qui est absurde. Comment peut-on alors parler de sexualité quand elle manque à des facteurs sans lesquels elle n'existe plus? Sensations, émotions, attraction physique, intellectuelle, désir, flirt,excitation, échange...
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Les identités sexuelles marginales font presque invariablement l’objet de stigmatisation et il est déjà évident que les digisexuels ne feront pas exception.
Problématique
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Mais nous croyons qu’une deuxième vague de technologies sexuelles commence à se manifester, et qu’elles transforment la façon dont certaines personnes perçoivent leur propre identité sexuelle.
Sujet abordé: repose sur une croyance et non un fait!
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À mesure que les technologies sexuelles immersives se répandent plus largement, nous devrions les aborder, ainsi que leurs utilisateurs, avec un esprit ouvert.
Point de vue défendu.
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Oui, il y a des dangers. Mais les cravaches et pagaies de fessée peuvent faire mal aussi.
Argument épistémique comparatif: Oui, mais ici, le danger est d'une autre nature! Oui, chacun est libre de ses choix et la tolérance est bien la garantie de cette liberté! Mais avec la sexualité digitale,une dimension inorganique entre en jeu, qui pourrait menacer la nature humaine fondamentalement organique, et qui exige de nous une responsabilité beaucoup plus grande que notre tolérance!
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Les univers virtuels immersifs et les environnements multijoueurs, souvent jumelés à des dispositifs de rétroaction haptique (soit le toucher), ont déjà été créés pour offrir des expériences sexuelles intenses que le monde réel ne pourrait jamais réaliser.
Argument rhétorique du pathos: Aucune preuve de sa validité; l'intensité sexuelle est généralement relative à chaque individu qui la perçoit différemment. Le sexe n'est donc pas réduit ici à l'acte mécanique?
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La société a stigmatisé les gais et lesbiennes, bisexuels, pansexuels, asexuels, les personnes consensuellement non monogames et les adeptes du bondage et discipline, domination et soumission, sado-masochisme (BDSM). Et puis, avec le temps, nous avons graduellement appris à mieux accepter toutes ces diverses identités sexuelles. Nous devrions faire preuve de la même ouverture envers les digisexuels. À mesure que les technologies sexuelles immersives se répandent plus largement, nous devrions les aborder, ainsi que leurs utilisateurs, avec un esprit ouvert.
Argument épistémique déductive: Avent d'ouvrir l'esprit,il faut réfléchir aux conséquences qu'engendre cette tolérance non mesurée!
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Nous devons tirer des leçons des erreurs du passé.
Argument rhétorique
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qui ne sent pas le besoin d’intimité physique avec un partenaire humain.
Est-ce un indicateur de dysfonctionnement psychique ou social? Nécessité de recherches et d'études plus avancées.
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À mesure que ces technologies se développent, elles permettront des expériences sexuelles que plusieurs personnes trouveront aussi satisfaisantes, ou sinon plus dans certains cas, que celles avec des partenaires humains. Nous croyons qu’au cours des décennies à venir, à mesure que ces technologies deviendront plus sophistiquées et plus répandues, il y aura un nombre croissant de personnes qui choisiront de rechercher des activités et des partenaires sexuels entièrement auprès d’agents artificiels ou dans des environnements virtuels. De la même façon, nous verrons aussi l’émergence de cette nouvelle identité sexuelle que nous appelons digisexualité.
Conclusion hâtive, prématuré: Cette technologie peut rester limitée à quelques adeptes, être moins attrayante pour certains, répugnante pour d'autres...https://usbeketrica.com/article/pourquoi-les-robots-sexuels-ne-seront-jamais-grand-public
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En raison de son positionnement en temps réel, sa présentation en stéréo 3D et son champ de vision total, le cerveau de l’utilisateur en vient à croire que l’utilisateur est réellement présent. Comme elle dit : « Si les situations et les événements qui se déroulent en RV correspondent en fait à vos actes et vous concernent personnellement, vous réagissez alors à ces événements comme s’ils étaient réels. »
Argument épistémique: Rapprochement de l'expérience technologique de la réalité.
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Sans surprise, dans notre recherche nous avons déjà vu les gens manifester différentes formes d’attachement envers leur utilisation de la technologie. Comme dans leurs relations humaines, les gens ont des rapports avec leur technologie qui peuvent être sécurisants, anxieux, évitants ou une combinaison (souvent désorganisée) des trois.
Argument épistémique comparatif: Similitude entre le rapport avec la technologie et la relation humaine. N'est-il pas inquiétant que la machine soit au même niveau que l'homme?
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Ils n’existent pas encore, pas vraiment,
Il est bien tot alors de discuter de toute une transformation identitaire sexuelle,dont l'objet n'existe pas encore ou en vue de formation!
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Ces technologies ont été adoptées si largement, si rapidement, qu’il est facile d’oublier les répercussions profondes qu’elles ont eues sur nos vies intimes.
Pas nécessairement, elles sont de plus en plus questionnées!
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Le numérique nous fait-il perdre la mémoire ?
Problématique de l'auteur.
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