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  1. Dec 2022
    1. ces objets existent dans une infrastructure très coûteuse et très matérielle – au sens qu’elle demande une grosse quantité de matériel, justement –, faite de serveurs, de câblesLes câbles transatlantiques sont des infrastructures très coûteuses et impressionnantes. Voir une carte de ces câbles et leurs propriétaires.↩︎ et même de pompes à eau pour refroidir les circuits.

      Cultiver ce mythe du numérique comme immatériel, permet de “cacher” toutes les infrastructures derrière et donc de laisser tranquille les entreprises qui le gèrent. Elles ont donc peut-être plus de liberté et peuvent facilement éviter des scandales.

    2. Même sans GPS, nous continuons à percevoir l’espace de la même manière.

      Intéressant!

    3. L’outil produit les pratiques et produit aussi le sens de ces pratiques, il modifie notre façon d’être au monde mais aussi notre « nature », car il change notre façon de comprendre, notre façon de gérer l’attention, notre façon de penser, notre perception du temps, de l’ennui et ainsi de suite.

      Je ne pense pas que le terme de "culture numérique" soit le plus approprié. Il donne l'impression qu'il y a une opposition entre une culture numérique VS une culture non-numérique, alors que les deux sont plus que liées et s'influencent constamment.

    4. le numérique est l’espace dans lequel nous vivons. Il ne s’agit plus d’outils au service des pratiques anciennes, mais d’un environnement dans lequel nous sommes plongés, qui détermine et façonne notre monde et notre culture.

      C'est surement cette difficulté à percevoir le numérique comme un environnement (car concrètement il est difficile d'en délimiter des frontières physiques) qui engendre toute l'incompréhension et la réticence que peuvent avoir les anciennes générations avec le numérique.

    5. Or il ne s’agissait pas d’une meilleure qualité – car le vinyle, étant analogique, était plus fidèle au son d’origine –, mais d’une meilleure gestion de la reproduction, qui permettait la transmission du son sans perte d’informations.
    6. « nouvelles technologies » – parfois en précisant : « nouvelles technologies de l’information et de la communication » – ou de « nouveaux médias »,

      Ayant un background en communication, il est vrai que nous avons tendance à qualifier tout média lié au web de "nouveaux médias" en opposition aux médias traditionnels. Mais en faisant cela, nous passons à côté de toutes leurs singularités et nous ne pouvons donc pas profiter de tout leur potentiel.

    7. Il est en train de devenir un mot passe-partout qui sert à définir un ensemble de pratiques qui caractérisent notre quotidien et dont nous avons peut-être encore du mal à saisir la spécificité.

      Il est vrai que nous avons tendance à utiliser et interchanger les termes numérique, technologique ou digital à tout va, sans réellement savoir à quoi ils font référence. On fait la même chose avec Internet, web ou net.

    1. Le SEO (Search Engine Optimization, optimisation pour les moteurs de recherche) consiste à mettre en place un ensemble d’éléments normés qui permettront aux robots d’indexation de lire et de comprendre de manière optimale le site et son contenu.
    2. Celle-ci liste l’ensemble des règles et codes visuels qui devront être respectés pour garantir la cohérence et l’homogénéité graphique du projet, son identité visuelle.
    3. un cahier des charges technique, les choix qui vont structurer le site : l’architecture, les langages ainsi que les outils et technologies qui seront utilisés.
    4. Une grille de programmation peut-être mise en place pour un meilleur suivi.

      Un calendrier éditorial pour les publications peut aussi être très utile.

    5. La charte détermine également la fréquence de publication, sur le site comme en dehors : envoi d’une infolettre, interventions sur les réseaux sociaux ou sur d’autres plateformes de partage.

      Intéressant!

    6. Ce tour d’horizon est l’opportunité de se défaire des idées préconçues, de ne pas omettre les fonctionnalités indispensables et de se démarquer.

      La veille est une étape très importante en gestion de projet. Elle doit être faite de manière rigoureuse avant, pendant et après le projet.

    7. il est cependant important de tracer un portrait-type du ou des usagers moyens, prenant en compte leurs principales caractéristiques et leurs attentes.

      Créer un persona peut s'avérer très utile dans ce cas ci.

    1. Le vrai potentiel du texte numérique réside en sa capacité de faire proliférer les représentations des textes et de nous amener à poser de nouvelles questions interprétatives.

      Avantage de l'utilisation du numérique dans l'analyse textuelle.

    2. Dire par exemple qu’il y a 305 occurrences du mot « monsieur » dans notre édition du Bourgeois gentilhommeVoir Le bourgeois gentilhomme (1670) de Molière en version numérisée sur Gallica.↩︎ de Molière manque de contexte et de poids. Par contre, cela peut devenir plus intéressant quand l’on considère que le même texte ne contient que 180 occurrences de « madame », presque la moitié des occurrences de « monsieur ».

      Le but de l'analyse des textes est donc la comparaison, la découverte de différences ou ressemblances.

    3. la Text Encoding Initiative (TEI), un langage XML qui permet de décrire les caractéristiques sémantiques d’un texte plutôt que sa présentation

      On cherche à étiqueter les différentes parties du texte.

    4. Le format ouvert ePub (qui utilise en partie le même balisage HTML que pour les pages web) s’est établi comme un format de prédilection pour la diffusion de textes numériques

      Un texte brut sera moins lourd et plus simple à modifier qu'un texte formaté.

    5. Rappelons d’emblée que l’étymologie du mot «analyse» évoque le déliement et la décomposition. Or telle est justement la nature du numérique : être coupé, être représenté par des unités discrètes d’informations

      Le numérique, par nature, se prête mieux à l'analyse des textes.

    6. la disponibilité des titres font que l’attachement historique à la page imprimée se délie, même pour la lecture dans le bain.

      Le consommateur en veut toujours plus et à un prix toujours plus bas. C'est le même phénomène avec les plateformes de streaming pour la musique ou le cinéma, et cela modifie grandement le fonctionnement des industries.

    1. La deuxième caractéristique de l’ePub est de permettre d’avoir l’ensemble des éléments paratextuels propres au livre

      Ce qui facilite, par la même occasion, son référencement.

    2. un dossier dans lequel figurent des fichiers HTML, des CSS

      C'est cela qui le rend accessible sur différents appareils

    3. Le prix des livrels avoisine généralement 75 % du coût de la version papier et peut s’élever à 100 %

      Intéressant! Je ne pensais pas que ce serait autant, surtout que le prix d'un livre numérique est souvent plus bas que sa version imprimée.

    4. Le deuxième est le livrel enrichi, qui prend une place de plus en plus importante : il utilise les possibilités techniques du format numérique afin d’apporter un enrichissement, autant au contenu qu’à la mise en forme de l’ouvrage imprimé qu’il vient compléter. Enfin, il existe un troisième type de livrels : le livrel « originairement numérique », créé par et pour le numérique, et non en complément ou par imitation d’un « original papier ».

      A quoi ressemblent concrètement ces livrels?

    1. La hiérarchisation de ces données, également appelée « schéma », est particulièrement facile à intégrer au sein d’un système de gestion de contenu (CMS) comme Drupal.
    2. visent à permettre la description de la manière dont un document a été créé ainsi que la façon dont il a été structuré : pages, paragraphes, lignes, chapitres, dialogues, soulignements, ajouts marginaux, ratures, etc.

      Très proche des intentions de l'auteur (et de son éditeur)

    3. créer des liens sémantiques entre des contenus déjà présents sur le web en ajoutant des balises à la structure HTML.

      Cela pourrait-il être l'équivalent de mots-clés utilisés pour caractériser et résumer un contenu ?

    4. conventions essentiellement conçues pour la description d’informations précises comme le partage d’événements, de contacts ou de précisions géographiques.
    5. à la base des très nombreuses stratégies possibles pour ne pas pâtir des crawlersLes crawlers sont des robots d’indexation qui, en parcourant le web, collectent un ensemble de ressources nécessaires au moteur de recherche pour l’indexation des pages.↩︎ de Google, Yahoo !

      C'est également sur les métadonnées que se basent les campagnes Google Ads.

    6. Pour le dire autrement, il y a passage d’une version du web horizontale, où la catégorisation est mise à plat (par exemple, le hashtagLe hashtag ou mot-clic est composé du signe # et d’un mot-clé (ou groupe de mots-clés non séparés par des espaces) qui, assemblés, permettent de « marquer » un contenu. Il a été largement popularisé par son emploi sur les réseaux sociaux comme par exemple Twitter et Instagram.↩︎), à une version hiérarchisée et informée
  2. www.parcoursnumeriques-pum.ca www.parcoursnumeriques-pum.ca
    1. Les formats vectoriels permettent d’enregistrer différents types d’information permettant de reconstruire l’image (information sur les courbes et les lignes qui la composent, algorithmes des transformations qu’elles ont subies, zones de texte, etc.)
    2. Les formats matriciels (on parle aussi de bitmap ou de format adressable) dans lesquels sont stockées les informations sur chaque pixel (point) de l’image.
    3. le choix est fait « à notre insu », sans qu’aient toujours été pesées les contraintes à respecter en fonction de l’usage à faire du document en question, maintenant et plus tard.

      Enjeux très pertinent

    4. la mise au point du standard Unicode. Il utilise 1 114 112 positions possibles et représentait en janvier 2012 une centaine de scripts qui totalisaient 100 181 caractères.
    5. Enfin, un certain nombre d’éléments communs se retrouvent quel que soit le format envisagé : un groupe de métadonnées, le plus souvent exprimées en XML, donnant des informations de type documentaire, des informations liées à l’application, mais également liées aux licences d’utilisation du document 

      Est-ce que les métadonnées prennent la même forme pour chaque format ? et dans ce cas-ci peuvent-elles être considérées comme un format à elles seules ?

    6. Ce n’est pas un format, mais un métalangage qui permet de définir pour un ensemble de documents donné la « forme » qu’ils doivent suivre : les types d’informations possibles (les boîtes) et les relations entre eux (les relations d’inclusion ou de succession).

      Propriétés du XML, différent du format

    7. L’ancien format .doc de Microsoft Word relevait des formats propriétaires opaques, l’actuel format .docx de Microsoft Word ou le format PDF (Adobe) sont des formats propriétaires publiés, tandis qu’HTML est un format ouvert, spécifié par le consortium qui gère le web, W3C

      Exemples de formats propriétaires et ouverts

    8. publiques et il n’y a pas de restriction d’accès ou de mise en œuvre.

      Exemple du HTML ?

    9. contrôlées par une entité privée et ont en général fait l’objet d’un brevet. Leur usage est donc limité.

      Ce serait le cas de Word par exemple

    10. Inversement, certains outils sont plus tolérants. C’est le cas des navigateurs qui doivent faire face à la maîtrise plus ou moins grande des formats HTML.

      Avoir une flexibilité dans le format me paraît à la fois indispensable et contraignante. Indispensable pour que le format reste accessible au plus de personnes possibles, avec des connaissances parfois limitées. Contraignantes car plus il y a de flexibilité, plus on perd "l'essence" du format qui est de donné un cadre stricte et défini à de l'information.

    11. Si le document est bien fait de boîtes incluses les unes dans les autres, sans « débordements », avec une seule boîte globale, le document est dit « bien formé ». A contrario, si la boîte « title » n’est pas fermée, toutes les autres boîtes du document y sont incluses et le navigateur n’arrive pas à afficher quoi que ce soit.

      C'est finalement comme la syntaxe d'une langue : il faut qu'elle respecte des règles bien précises pour être lue et comprise.

    12. C’est une sorte de « gabarit » qui met certaines données à des endroits déterminés. Les outils qui vont traiter ce format s’attendent à trouver tel élément à tel endroit, organisé de telle manière, et tel autre à un autre endroit, organisé d’une autre façon.

      Comparaison intéressante, c'est simplement un système d'organisation et d'étiquetage

    13. Ce mécanisme apparaît également quand l’application ne trouve pas d’outil adéquat. Elle nous demande alors de chercher sur l’ordinateur utilisé l’outil nécessaire ou de l’installer.

      Personnellement, je trouve que c'est le moment où je me rend compte le plus de l'existence des formats. La machine n'est pas capable de me trouver un outil approprié pour le format et il faut que je recherche par moi-même cet outil, alors que (la plupart du temps) j'ignore totalement le format en question.

    1. e statut « 404 Not Found » indique que la ressource désignée par l’URL n’a pas pu être fournie par le serveur, soit parce qu’il ne l’a pas trouvée, soit parce qu’il n’a pas su la construire.

      Comment fonctionne le "404 Not found", que nous avons tous rencontré mais que nous ne connaissons pas réellement

    2. Cette adresse, cette URL, a une structure particulière :

      Explication du fonctionnement des URL

    3. Le protocole HTTP fonctionne selon un principe de requête/réponse : le client formule une requête auprès du serveur, lequel renvoie en retour une réponse au client
    4. les adresses IP permettent d’identifier les ordinateurs sur Internet, ayant été conçues à l’usage des machines, elles sont difficiles à mémoriser pour les humains : 192.0.43.10 est un exemple d’adresse IP

      explication du concept d'adresse IP qu'on utilise tous sans réellement savoir ce que c'est

    5. Le rôle du protocole TCP est de composer des échanges de paquets IP pour proposer des services plus adaptés aux types d’échanges d’information se déroulant sur Internet.

      Pas très claire

    6. la taille des paquets IP est limitée, au mieux à 1280 octets

      Caractéristique du protocole Internet

    7. les « routeurs », ont pour fonction d’aiguiller les données de l’expéditeur au destinataire.
    8. Internet est un réseau de réseaux, c’est-à-dire un ensemble de technologies qui permettent à plusieurs réseaux de s’interconnecter de manière à permettre l’échange d’informations entre ordinateurs connectés non seulement au même réseau, mais aussi sur des réseaux différents.

      Idée principale de la définition d'Internet

    1. le numérique a révélé que tout document bénéficie désormais de deux types de lecteurs : les lecteurs humains et les lecteurs-machines.
    2. Les chercheurs sont en fait des lecteurs subventionnés ; mais, ne payant pas la note, ils ignorent souvent la structure économique soutenant une importante section des publications savantes.

      Finalement, c'est les universités qui nous fournissent un libre accès aux parutions scientifiques. Mais de leur côté, cet accès reste avant tout marchand.

    3. Que le commerce se soit immiscé dans la communication scientifique et/ou savante ne peut être nié, mais partir de cette constatation pour en déduire que le format «marchandise» est nécessaire aux publications savantes constitue un saut dont l’illogisme est évident.

      Commerce et libre accès me semble être complètement opposés en termes de valeurs et de fonctionnement. Je n'avais pas pensé à comment ils pouvaient cohabiter avec la communication scientifique.

    1. En conclusion, l’édition a quitté l’ère du patrimoine et de la transformation du capital symbolique en capital économique pour entrer dans l’ère des « services transactionnels » à usage immédiat.
    2. Les éditeurs de livres tentent bien de faire payer les contenus qu’ils éditent sous forme numérique. Mais les études montrent que la clientèle attend une baisse de tarifs d’environ 1/3 par rapport aux livres imprimés.

      C'est vrai que le fait de ne pas avoir un objet matériel en tant que tel entre les mains a tendance à lui faire perdre de la valeur financière pour les consommateurs.

    3. la mutualisation auprès d’un vaste public qui ne paie pas chaque ouvrage en particulier : les bibliothèques

      Les bibliothèques ont un modèle économique bien particulier. On le retrouve également dans l'économie du Web, au travers de cette idée de mutualisation et de partage des contenus.

    1. toutes ces informations, dispersées sur la toile, peuvent être liées à « Victor Hugo », résultat d’une inférence logique automatique. Ces données liées dans un domaine particulier se nomment « jeu de données » (dataset).
    2. Passer au web des données, c’est aussi affronter un changement de paradigme en matière de transparence et de confidentialité.

      Enjeux importants à prendre en compte

    3. L’aspect heuristique (de capacité de découverte) du web des données est sans doute la justification essentielle de cette délégation de pouvoir aux machines, pour le traitement de masses énormes de données, disjoignant l’origine éditoriale de ces données de leur réutilisation

      En bref, le but derrière tout cela est de pouvoir croiser toujours plus les informations, afin de faire des liens que l'humain ne saurait faire autrement.

    4. ces informations (données) peuvent faire l’objet d’un langage structuré décrivant ces données, et suffisamment standardisé pour être partageable par des machines. Ce langage est appelé « métadonnées »
    5. En effet, toute information portée par ces documents s’affranchit des contraintes d’espace et de temps, de communication et de mémoire.

      D'où l'idée préconçue que le web est immatériel

    1. Le risque du numérique est ce qu’on pourrait appeler un « déterminisme technologique » : nos pratiques et notre façon de penser pourraient finir par être déterminées par les outils.

      Est-ce que ce n'est pas déjà le cas ? certains outils numériques sont présents quotidiennement dans nos vies et cadrent notre vision du monde et nos manières de faire (les cartes comme Google Maps par exemple).

    2. Cette révolution copernicienne renverse le statut du numérique et le transforme d’objet en sujet

      Double aspect du numérique : c'est à la fois un outil et un sujet d'étude.

    3. une véritable approche interdisciplinaire, partagée par des communautés de recherche qui commencent à se structurer et à s’organiser en tant que telles.

      Cela va donc permettre des avancées plus rapides et peut-être plus poussées de la recherche car plus de personnes d'horizons différents peuvent maintenant y participer.

    4. transformer de manière significative l’approche de certains chercheurs, encore toutefois assez isolés, et détermine la création de bases de données et d’outils dans plusieurs pays

      But original : rendre les informations et la connaissance plus accessibles

    5. la puissance de calcul ne doit pas être limitée aux sciences dures, mais peut et doit aussi être employée pour des recherches en sciences humaines.

      Ici toute la question de comment appliquer un calcul à quelque chose de qualitatif, voir de l'ordre de l'affect.

    6. repenser le sens même de la recherche et, par conséquent, l’ensemble du modèle de production et de circulation du savoir à l’époque de l’édition numérique

      Le but des humanités numériques. Les sociétés évoluent et intègrent le numérique, il parait donc logique que les sciences qui les étudient, fassent de même.

    1. Wikipédia en français compte 1571551 contributeurs, dont 5000 très actifsEn savoir plus sur les statistiques de Wikipédia.↩︎

      Wikipédia représente bien comment Internet était envisagé lors de sa création : un lieu collectif, de partage

    2. Cette entrée en Bourse sonne le début d’un mouvement d’intérêt très important par le secteur économique.

      A partir des années 90, le web entre réellement dans l'économie mondiale et devient un produit capitaliste

    3. (Organisation européenne pour la recherche nucléaire)

      Encore une fois lié au nucléaire

    4. qu’Apple met à disposition un manuel de référencePour voir le manuel de référence.↩︎ qui détaille l’ensemble du code source et les schémas électriques et électroniques. Chacun peut alors développer librement de nouveaux logiciels et de nouveaux périphériques.

      Les premiers produits d'Apple sont à l'opposés de ses pratiques actuelles d'obsolescence programmée. Quand et pourquoi ce changement majeur est survenu ?

    5. laisser ouvertes au maximum les possibilités de participation des pairs pour améliorer le protocole.

      Une valeur d'Internet lors de sa création : un outil participatif

    6. En octobre 1965, l’ordinateur Lincoln Labs TX-2/ANS/Q-32 communique avec le SDC’s Q32 de Thomas Marill
    7. il est bon de rappeler qu’Internet et web ne sont pas synonymes – et ne sont par ailleurs pas nés au même moment.
    1. Si nombre de petites maisons d’édition assument plusieurs des tâches liées à la diffusion du livre (activités de promotion, communiqués de presse, rencontres avec les libraires, relations avec le milieu de la critique, etc.)

      L'éditeur joue un rôle de gestionnaire de projet, et ses missions sont très diverses.

    2. le nom d’un éditeur ou d’une maison d’édition est aussi garant de la qualité matérielle et graphique d’un ouvrage

      Une maison d'édition apporte une légitimité non négligeable au livre.

    3. il est rare, aujourd’hui, même dans des maisons de type artisanal, que l’éditeur puisse seul prendre en charge chaque étape de la fabrication du livre.

      Même s'il est techniquement possible de réaliser toutes ces étapes individuellement soi-même, grâce au numérique, il me parait compliqué de les réussir aussi bien d'un éditeur/maison d'édition sans le temps et les ressources qu'il.elle dispose.

    4. le catalogue d’un éditeur, c’est-à-dire l’ensemble des auteurs et des titres que chapeaute la maison d’édition, se veut en quelque sorte le reflet de cette coexistence antagoniste entre des valeurs économiques et culturelles

      D'où l'intérêt de s'intéresser aux valeurs d'une maison d'édition avant de lui proposer de son ouvrage. Et pour trouver l'éditeur qui correspondra le mieux à son projet et ses attentes.

    5. En d’autres mots, les éditeurs sont ceux qui parviennent à concilier l’homme de lettres et l’entrepreneur
    6. risque de céder la place à une « édition sans éditeurs ».

      On perd cette nécessité d'un éditeur car il est maintenant possible de faire ce travail (ou au moins en partie) soi-même.