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  1. Apr 2020
    1. La lecture sur papier est plus efficace que la lecture sur écran

      Le titre est accrocheur mais il donne tout de suite un point de vue vers lequel tendre ce qui, psychologiquement, n'aide pas à ce faire son propre point de vue sur la question. De plus comme nous le verrons ensuite, dans ce texte il ne s'agit pas tant de savoir lequel est le plus efficace ( tout dépendrais des critère sur lesquels on se base) mais surtout de savoir quels sont les comportements modifiés par ce nouveau type de lecture qu'est la lecture sur écran

    2. Pour ce faire, Thierry Baccino et son équipe présentent à des lecteurs un contenu sur différents types de supports et enregistrent des mesures du comportement de lecture des sujets sur ces contenus. Les mesures peuvent être un taux de réponse à un questionnaire ou encore « l'enregistrement des mouvements oculaires, ou plus précisément la mesure des fixations oculaires que le lecteur fait lorsqu'il lit un texte ».

      Afin d’avoir une réponse plus scientifique sur la question, Thierry Baccino a mis en place une expérience ayant pour but de mesurer les comportements de lecture, où est résumé ici la méthode. Elle permettra de donner des éléments de réponses à la question argumentative ; à savoir si oui ou non les nouveaux outils modifient les comportements de lecture

      Cependant, la méthode présentée est très succincte et il manque beaucoup d’information pour connaitre l’efficacité de cette expérience. Ainsi peut on être sur que la même expérience passé par des enfants donne le même résultat que par des adultes ? Les résultats seront- ils les même si le contenu est de type roman ou une bande dessiné ? Et quant est-il du niveau de lecteur des lecteurs choisis ( lecteur régulier ou occasionnel)? …

    3. Il y est question de déterminer si les nouveaux outils modifient ou pas les comportements de lecture.

      Question argumentative

    4. Thierry Baccino, professeur de Psychologie et directeur scientifique du laboratoire des usages en technologies de l'information numérique (ou LUTIN).

      Ici, dans cette émission, il a été fait le choix d’invité Thierry Baccino, professeur de psychologie et directeur du LUTIN pour parler sur le thème de « la lecture change, nos cerveaux aussi ». L’utilisation d’une personne reconnue dans son milieu ajoute de la vraisemblance au propos tenu. Il s’agit d’un argument dialectique mais à ce stade nous ne connaissont pas la position de l’invité

    5. Baccino a expliqué qu'a partir du moment où, il y a lecture que cela soit sur écran ou sur papier, c'était bien toujours la même zone qui travaillait à savoir la zone occipito-temporo-ventrale de l'hémisphère gauche

      Jusqu’à présent les deux support de lecture ( papier et écran) était comparé pour comprendre quels modification apportaient la nouvelle technologie ( lecture sur écran) sur nos comportement classique de lecture sur papier.Mais la, le chercheur nous montre que malgré toutes ces modifications, s’il y a bien une chose qui ne change pas c’est la zone du cerveau qui travaille lorsqu’on lis : la zone occipito-temporo- ventrale de l’hémisphère gauche

    6. la fameuse question le livre papier est-il menacé par les ebooks. Selon lui, la qualité visuelle avec un lecteur d'ebooks est telle qu'il deviendra un concurrent sérieux pour le livre papier. Cela sera plus ou moins évident selon les secteurs. Les beaux livres résisteront par exemple bien plus longtemps que d'autres secteurs comme les guides touristiques, les textes procéduraux, ou les livres de cuisine.

      Question toujours autant d’actualité qu’à l’époque de l’émission. Le chercheur nous donne sont point de vue sur la question.

      Cette question d’actualité sociétal parait être une conclusion au sujet en émettant des hypothèses, projections sur le futur

    7. Des problèmes qui ne devraient plus être trop importants sur la nouvelle génération de lecteur d'ebook qui arrivera d'ici 2 à 3 ans.

      L’article a été publié en 2009 : on sait effectivement qu'à présent la plupart de ces problèmes sont résolu et notamment en ce ui concerne l’écran noir de quelques seconde ou la blancheur et le contraste qui deviennent de plus en plus réaliste

      Par ailleurs, il serait interessant, avec le recul que nous avons, de recommencer l’expérience pour voir si les résultats serait différent ou bien si de nouveaux problèmes ont fait leur apparition

    8. Enfin, dernier point négatif, les fonds d'écran qui ne sont pas totalement blancs perturbent aussi la lecture. C'est le cas pour les écrans d'ordinateur mais aussi pour les écrans de lecteurs d'ebooks qui ne restituent que 40 à 45 % du blanc du papier. De plus, le changement de page sur un lecteur d'ebook fait apparaître durant quelques secondes un écran noir. Cela agit « comme un flash entre deux pages » et ça perturbe complètement la prise d'information et la mémorisation.

      Nous avons ici deux autres arguments contre la lecture sur écran

      1. Les écrans d’ordinateurs et d’ebooks ne restituent pas entièrement le blanc du papier blanc.  C’est un argument interessant mais il manque des informations pour qu’il puisse être persuasif dans le sens ou quels sont les apports/bénéfice du blanc du papier d’un livre ? Et prenant en compte que tous les livres ne sont pas du même blanc les 40% à 45% cité devienne moins claire et potentiellement faux

      2. L’écran noir de quelques secondes entre chaque page perturbe la prise d’information et la mémorisation

    9. Un autre des gros problèmes de la lecture sur écran est la détérioration de la « mémoire spatiale du texte ». Avec un texte sur papier, il arrive parfois que l'on se souvienne de l'endroit du texte où l'on avait trouvé une information. Parfois même on ne souvient plus de l'information mais seulement de sa localisation (dans le texte ou dans le livre). Les textes numériques peuvent défiler de haut en bas et de gauche à droite, c'est le scrolling. Ce défilement, perturbe notre vision de la position spatiale des mots, et détériore ainsi notre « mémoire spatiale du texte ».

      Ici les deux positions du débat sont évoqués pour les comparé. On voit très clairement la position prise par Bacciono ( celle de la lecture papier plus efficace que celle sur écran) ce qui en fait un argument de dialectique pro

      d’après Bacciono, la détérioration de « la mémoire spatiale » est causé par le scrolling. Le mouvement de la page lors du changement de page sur un écran à une incidence négative sur la pratique même de la lecture. Ce principe de mémoire spacial, est à contrario bien plus efficace avec la lecture sur papier et plus utile pour la mémorisation de l’information

    10. La première qui est essentiellement valable pour les écrans d'ordinateur vient de la luminosité. En effet, la luminosité, le contraste, la fréquence de balayage réduisent la prise d'information. La fatigue visuelle accrue inhérente à ces paramètres détériore, elle aussi la prise d'information. La deuxième raison se situe au niveau de la compréhension. Là, on retombe sur ce qui avait été dit précédemment sur la « désorientation cognitive » et la surcharge mnésique (plus la mémoire est chargée d'information, plus la lecture est lente et difficile).

      Pour expliquer son constat qui est que la lecture sur papier est plus rapide que sur écran il s’appuie sur 2 raisons :

      1. Nous sommes ici en présence d’un argument épistémique déductif car nous pouvons reformuler l’argument de cette façon : la luminosité, le contraste, la fréquence de balayage réduisent la prise d'information Or la luminosité d’un écran d’ordinateur accrue la fatigue visuel donc une fatigue visuelle accrue réduit la prise d’information. Mais il est aussi rhétorique logos car la suite d'idées permet à l'auteur d'appuyer le fait que c'est en partie à cause de la luminosité

      2. Plus la mémoire est chargée d’information, plus la lecture est lente et difficile. Il s’agit ici d’un argument épistémique abductif et rhétorique logos

    11. Baccino, indique tout d'abord que la lecture sur écran permet d'enrichir l'information au moyen d'hypertextes et d'hypermédias, ce qui est un bienfait mais il faut faire attention à ne pas trop l'enrichir. Cela conduit à une « saturation de l'information » et le lecteur est perdu dans la masse d'information, on appelle ça la « désorientation cognitive ». En cherchant à enrichir son information, le lecteur navigue dans différends niveaux d'hypertextes et finalement perd de vue son but initial. Une trop grande multiplication des sources est aussi mauvaise pour la mémorisation d'une information.

      Premier argument dialectique et épistémique : la lecture sur écran permet d'enrichir l'information au moyen d'hypertextes et d'hypermédias. Or une trop grande quantité d’hypertexte entraine une certaine saturation d’information appelé « désorientation cognitive » Donc la lecture sur écran entraine une désorientation cognitive

    12. La lecture sur écran peut entraîner une désorientation cognitive

      Première élément de réponse à la question. Il faut cependant veiller à ne pas le considéré d’une véracité générale car il y a l’emploie du «peut » ce qui laisse à penser que ces résultat que Baccino et son équipe on beaucoup observé mais pas chez tous les participants

    13. Il faut savoir qu'une bonne lecture c'est une bonne qualité de la prise d'information, en ce sens plus il y de fixations oculaires plus on peut dire que la lecture est difficile.

      Il s’agit ici du lien entre les deux mesures employées dans l’expérience. En ce sens, il s’agit d’un argument épistémique déductif dans sa formulation mais aussi du point de vue de Thierry Baccino car il s’agit d’une définition pour le moment non démontrer de ce que qu’est une bonne lecture ; à savoir une bonne qualité de la prise d’information. Par exemple d’après l’UQAM ( université du Québec à Montréal) , une bonne lecture ( ou lecture efficace) est la juxtaposition d’une bonne qualité de la compréhension d’information avec la vitesse de lecture ( point qui n’est pas pris en compte dans la méthode de l’expérience)

    14. Baccino estime que pour l'heure nous n'avons pas assez de recul sur cette question. Il a précisé aussi que les enfants apprennent encore à lire avec des livres papier et que les ordinateurs dans les écoles sont seulement des outils complémentaires pour l'instant. Il a affirmé toutefois que les cartables électroniques devraient être une réalité dans les écoles d'ici 2 à 4 ans.

      Datant de 2009, aujourd'hui nous pouvons dire que nous avons assez de recul et donc que l’outil qui était décrit comme complémentaire en 2009 et de nos jours centrale et de plus en plus utilisé ( manuel scolaire digitalisé, mise à disposition de tablette, apprentissage de la lecture et de l’écriture sur tablette…). Cela peut, mais on s’éloignerait un peu du sujet principal, amener à plusieurs interrogation entre les nouvelles technologie, techniques d’apprentissage et les modification cognitif que cela apporte.

    15. Les digital natives (ou la génération d'enfants qui ont toujours connu les écrans) ont été brièvement évoqués

      Sujet qui peut être associé mais qui ne rentre pas dans le thème, cela peut être vue comme une ouverture à un autre sujet

    16. Mémorisation et lecture sur écran

      Troisième élement de réponse. Les arguments liés à cette réponse sont plusieurs problèmes qui ressorte de la lecture sur écran

    17. Les expérimentations de Baccino lui ont permis aussi de constater que la lecture sur papier et plus rapide que la lecture sur écran.

      L’expérimentation ,qui a donné lieu à ce constat, est le deuxième élément de réponse à la question argumentative