- Apr 2019
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les images médiatement riches de pensée, parce qu'elles nécessitent une démarche interprétative pour livrer leur profon-deur de pensée
catégorie 2
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les images immédiatement donatrices de savoirs, parce qu'elles laissent l'information effieurer sans délai à la surface des figures (formes spatiales et images verbales)
catégorie 1
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noétique
branche de la philosophie métaphysique concernant l'intellect et la pensée (noûs en grec, pensée, intellect)
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l'imagination
même racine imago- image, idée, forme extérieure.
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L'image, tant visuelle que verbale, présente donc une structure informative, com-plexe et souple, qui peut la rendre disponible pour des opérations intellec-tuelles.
En somme, nous n'avons pas directement accès aux images, ou alors très succinctement (connaissance pure), car nous y attachons déjà un imaginaire cognitif (intellectuel ou Bedeutung) ou affectif (sensoriel ou Sinn).
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loin d'être cantonnée sur les marges de la raison, ne serait-\ elle pas à déplacer en son centre?
La tension est peut-être la suivante : l'imagerie ne peut pas mener directement et/ou unanimement à des savoirs vraies sur le monde, pour autant les images et leurs études portent en elles des vérités sur notre appréhension du monde.
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elle serait surtout responsable de retards ou d'obstacles dans la constitution d'un savoir vrai.
première considération.
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Mais, au regard des enjeux phi-losophiques, il s'agit surtout de savoir en quoi l'image, en tant que représentation sensible, est porteuse de connaissance, de réflexion et en fin de compte de vérité
retournement de la première considération. Le problème est le suivant : si les images ne portent pas de connaissances vraies, elles demeurent indispensables dans le processus de connaissance, donc mènent vers une vérité.
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Dans quelle mesure l'image-rie, sous toutes ses formes, intervient-elle donc dans les activités de connaissance et de pensée?
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interlangue
That makes me think of what Bobillot called "mediopoetic" (2016): an approach of inscription as a medium between poetic (SHS) and support (SIC).
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http://etantdonnee.net.
le lien est mort....vive le lien
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l’ISO
Si je ne me trompe pas, l'ISO n'a pas été défini par l'auteur, pour les lecteurs qui ne connaissent pas, le mentionner sans le définir peut davantage porter à confusion, peut-être mettre cette remarque en format note ?
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une balise vide
J'avoue avoir du mal avec cette formule de balise vide : ce sont des balises autofermantes <../>, elles ne contiennent donc pas mais ne sont pas vides : par exemple les balises contiennent des images dans leurs composition .
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<pb> qui ne fait que marquer le début d’une page)
ou le geste de tourner une page pour parvenir à un nouveau contenu
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Un examen attentif de l’exemple ci-dessus peut expliquer pourquoi un élément <page> qui entourerait tout le texte d’une page (plutôt qu’un élément vide <pb> qui ne fait que marquer le début d’une page) n’est pas possible. En XML et dans les langages de balisage similaires, il existe une règle absolue : les éléments définis par les balises doivent être imbriqués les uns dans les autres. Si nous commençons un élément <page>, et qu’ensuite à l’intérieur nous commençons un élément <p>, la syntaxe nous oblige à fermer ce <p> avant que nous puissions fermer l’élément <page>, même s’il est bien connu que les paragraphes s’étalent bien souvent au-delà des limites d’une page.
L'exemple présenté ici n'est pas un absolu : il pourrait être proposé la structure suivante :
<pb ... />
où lespeuvent signaler les feuillets d'un livre et les <pb /> en tant que balise auto-fermantes les pages .
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« Qu’est-ce que la littérature ? » devient progressivement une question pratique : « À quoi sert la littérature ? »
le mouvement inverse, dire à quoi sert la littérature en définissant ce qu'elle est, a été amené par Todorvo, Littérature en péril. Il semble y avoir une éternité de cette question-combat au gré des contextes.
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dé-matérialisé
oui c'est ce qui me semblait... précipitation dans la dématérialité. Or, le numérique, l'écran et ses composants conservent une matérialité, qui leur est propre, et c'est peut-être en ce sens que, parce que cette matérialité est autre - un autre-que-le-livre -, elle ne peut pas être comprise en comparaison avec celle du livre : l'impression d'une dématérialité serait identique si l'on comparait l'évolution de support dans d'autres arts.
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quand le livre opérait une matérialisation dans l’espace du monde
Il me semble (presque) que le numérique ici est précipité dans une virtualité de l'objet...
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L’écran n’est plus le livre, il est un support qui s’efface pour laisser le texte se faire, dans l’imaginaire du lecteur, et demeure quand le texte change.
Je ne suis pas sûre de l'effacement de l'écran, il impose sa matérialité comme tout autre support et en ceci participe de la structuration, de l'identité sémantique du contenu textuel.
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« Ce qui change avec le numérique, c’est le rapport de la page blanche au monde. Elle n’est plus miroir, elle est traversée. »
l'est-elle ? Il apparaît que transparence, réflexion et opacité sont les propres en tensions et en équilibre au sein du blanc de la page ou de l'écran remédiant la page (Christin 2001). Il s'agit peut-être moins de la composition du blanc que de l'usage et du geste de déchiffrement qu'implique la nouvelle page blanche.
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[2]
manque le guillemet fermant pour clore le terrier.
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Penser la notion d'oeuvre numérique littéraire : ontologie en réseau, théorie intermédiale et pensée de la matérialité du support
J'en ai marre de voir les comparaison entre support livresque et numérique : cela n'aide pas en fait la compréhension du nouveau support, c'est un hors-du-livre.
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Une structure comme celle-ci conviendrait à l’encodage d’une collection nouvellement rassemblée de cartes postales ou de tout autre objet textuel indépendant.
Voir également un projet d'édition TEI qui pense le triple niveau d'inscription d'un matériel textuel : Hyperdonat : http://hyperdonat.tge-adonis.fr/
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Et nous réfléchirions aussi à la meilleure manière d’enregistrer l’information textuelle imprimée au dos de la carte – le titre et le nom de son éditeur par exemple. L’étendue de telles métadonnées, qui fournissent des informations utiles sur la façon dont la carte a été produite et utilisée, est très vaste et il est parfois difficile de savoir où s’arrêter. Par exemple, la tache jaune visible sur l’image suggère que cette carte a été jadis fixée à quelque chose par du ruban adhésif. S’il s’agit d’un document historique très rare, une telle trace de provenance peut être d’une importance considérable et doit alors être encodée en utilisant (par exemple) l’élément <damage>.
IL s'agit donc d'un traitement ou d'une édition textuelle d'image ou des éléments liés à la matérialité du support: c'est en ce sens que la TEI a des liens avec l'intermédialité en tant qu'herméneutique des supports et avec la textologie en tant qu'étude de la matérialité du texte.
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Comme toujours, pour obtenir le meilleur de la TEI il nous faut définir avec soin nos priorités avant de prendre des décisions sur l’encodage.
Le traitement TEI est donc une mise en application d'une théorie éditoriale déjà définie. Il aurait été intéressant de montrer des stratégies d'édition préalables aux exemples TEI présentés.
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L’étendue de telles métadonnées, qui fournissent des informations utiles sur la façon dont la carte a été produite et utilisée, est très vaste et il est parfois difficile de savoir où s’arrêter. Par exemple, la tache jaune visible sur l’image suggère que cette carte a été jadis fixée à quelque chose par du ruban adhésif. S’il s’agit d’un document historique très rare, une telle trace de provenance peut être d’une importance considérable et doit alors être encodée en utilisant (par exemple) l’élément <damage>.
IL s'agit donc d'un traitement ou d'une édition textuelle d'image ou des éléments liés à la matérialité du support: c'est en ce sens que la TEI a des liens avec l'intermédialité en tant qu'herméneutique des supports et avec la textologie en tant qu'étude de la matérialité du texte.
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Les valeurs autorisées pour les attributs @type et @xml:id ne sont pas définies par la TEI, mais choisies par l’encodeur.
Il s'opère ainsi un certain retournement dans les rapports de force entre éditeur et code : avec la TEI, l'éditeur détermine le code en fonction du texte et ne force plus le texte à entrer dans une structure figée codée.
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L’élément <div> peut porter un certain nombre d’attributs préciser sa fonction et ses propriétés. Ici, nous avons utilisé l’attribut @type pour caractériser ou qualifier le contenu de l’élément, distinguant ainsi les éléments <div> contenant des « volumes » de ceux contenant des « chapitres ». Nous avons aussi utilisé l’attribut @xml:id pour donner un identifiant unique à chaque division du roman.
Il s'agit juste d'une proposition, mais peut-être pour faire un lien de continuité avec le langage étudié, les indices @ pourrait être édités avec de la couleur.
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documents;
manque espace insécable
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http://www.tei-c.org/ns/1.0
Problème de lien ici aussi.
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http://www.tei-c.org/Guidelines
Il est étrange que ce lien ne fonctionne pas en dynamique.
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Pour faciliter l’interopérabilité, chaque document TEI utilise des composants empruntés au même gigantesque schéma, mais la plupart des projets TEI utilisent des sous-ensembles très restreints, et un projet bien organisé a généralement sa propre documentation personnalisée identifiant ce sous-ensemble.
C'est notamment en ce sens que la TEI est dite modulable : il est possible, après les avoir définies et documentées pour l'ensemble de la communauté d'ajouter des balises.
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Dans l’exemple ci-dessus, nous avons un élément nommé <doc> qui contient deux éléments <p>. Les éléments <p> ont tous deux un attribut @n1 qui donne un chiffre, et tous deux contiennent du texte brut. Le second élément <p> contient aussi un élément appelé <placeName>.
On parle d'une relation parent/enfant dans la structure de code html, css et xml pour aider à se représenter les liens d'inclusions des balises.
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caractères lisibles par un humain, sans addition de codes spéciaux ou données binaires.
Texte brut.
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Cette continuité facilite la migration du texte depuis des manifestations plus anciennes, comme l’imprimé ou le manuscrit, vers d’autres plus récentes comme le disque ou l’écran. C’est pourquoi la vision de la TEI de ce qu’est le texte est largement conditionnée par ce que le texte a été dans le passé, sans toutefois trop compromettre ce que le texte peut devenir dans le futur. Elle essaie de traiter tous les types de documents numériques de la même façon, qu’ils soient « nativement numériques » ou non.
Ce passage est assez proche de la pensée intermédiale, il me semble que la TEI peut être étudiée en parallèle de ce mouvement de pensée.
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ce qui est partagé par tous les types de documents, qu’ils soient représentés physiquement sous une forme numérique sur un disque ou une carte mémoire, sous une forme imprimée comme un livre ou un journal, sous une forme écrite comme un manuscrit ou un codex, ou sous une forme inscrite dans la pierre ou sur une tablette de cire.
Sur les simili.
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Dans un sens strictement darwinien, la TEI évolue en répondant aux changements qui sont considérés bénéfiques par sa communauté d’utilisateurs, tout en ignorant ceux qui ne le sont pas.
Cette idée est intéressante, mais mériterait peut-être d'être développée.
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- Mar 2019
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sans codes secrets incrustés
Il faudrait peut être parler en terme de texte brut, ou expliquer cette idée de code en cache.
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Le sens avant le format 3Si vous accordez plus d’importance aux mots de votre texte et à leur sens qu’à la façon dont ils sont disposés sur la page, vous rencontrerez bien vite des limites frustrantes en utilisant un traitement de texte classique. La plupart de ces logiciels trouveront facilement pour vous, parmi des centaines de pages de texte, toutes les occurrences de la chaîne de caractères Paris. Mais pour une recherche intelligente – pour laquelle Paris, nom d’une ville du Texas, est distingué de celui de la capitale française, ou du prénom d’une starlette américaine – il faut plus que cela. Comme Coombs et al. l’ont souligné dès 1987, il y a une différence significative entre la façon dont un chercheur considère des ressources textuelles et la façon dont la plupart des systèmes automatisés de préparation de documents sont conçus. Pour reprendre une expression souvent citée, si ce que vous voyez est ce que vous obtenez (« What you see is what you get », ou Wysiwyg), alors vous n’obtenez que ce que vous voyez : les systèmes qui se préoccupent essentiellement de réduire l’écart entre ce que l’on voit à l’écran et ce que l’on saisit au clavier ont tendance, pour arriver à ce résultat, à réduire l’expression et le stockage des informations sous forme numérique à l’apparence des chaînes de caractères, plutôt qu’à leurs propriétés linguistique ou leur fonction. Vous pouvez ajuster à volonté la police, la taille, l’alignement ou la couleur de chaque occurrence du mot Paris dans votre document; mais vous ne pouvez pas utiliser un logiciel de traitement de texte pour indiquer, de manière fiable et systématique, quelles occurrences sont des noms de personne et lesquelles sont des noms de lieu.
Il me semble que la TEI peut également être comprise comme un outil poursuivant l'idée qu'il n'y a pas de contenu sans format ou support et que le sens provient du contexte d'inscription : il s'agit donc de comprendre le texte en terme de structuration sémantique.
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les humanités peuvent prendre appui sur une longue tradition critique qui leur permet de regarder en face le monde contemporain et d’y agir en mobilisant les technologies qui le modèlent, pour porter une nouvelle fois à destination de tous ce qui leur est propre depuis l’origine : une promesse d’humanité.
Il me semble que justement à l'origine des humanités numériques se trouvent des réflexions et des questionnements relevant de la discipline large des humanités et qui avec l'avènement du numérique trouvent un nouveau support et media de diffusion dans lequel des questions ancestrales peuvent être reposées.
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Comment représenter ce foisonnement lié à l’expérience du temps plutôt qu’à sa mesure arithmétique, c’est là un des enjeux de ce que pourraient être, selon Johanna Drucker, des recherches en humanités numériques qui rendent justice à la spécificité des sciences humaines et qui passe non seulement par le traitement de l’information, ou sa modélisation, mais aussi par un travail spécifique sur sa représentation.
Ce point de vue me gêne dans la mesure où on entre ainsi dans une représentation qui témoigne directement d'une interprétation, capta, la data tel que perçue dans le projet Standford propose une banque de données permettant les interprétations. Il me semble que la solution proposée par Drucker relève de la création.
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Clark, 2007
Référence manquante
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« Qu'un texte soit reconnu pour poétique (littéraire) ou non dépend du sentiment que nous avons ou non, de son besoin de notre corps. Besoin pour produire ses effets ; c'est-à-dire pour nous donner du plaisir. C'est là, à mes yeux, un critère absolu. Lorsqu'il n'y a pas de plaisir ou s'il cesse – le texte change de nature. »
citation en exergue
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:
espace ici
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“
il ne faut pas les guillemets ici.
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jusqu'à reproduire, grâce au design skeuomorphique, le geste de lecture propre au modèle imprimée, en particulier le geste du feuilletage.
c'est bien de la remédiation ici.
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?
insécable où es-tu ?
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Jorge, le meurtrier du Nom de la rose,
mets des spoiler alert en début de ton article.
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(Norman, 1999 : 39)
référence non active ici.
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à
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Johanna Drucker
<3
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.
il y a deux points qui se succèdent
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"T
t minuscule ?
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Comédie
en italique ?
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pourquoi un tiret ici ?
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?
il manque un espace insécable ici.
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il faut une virgule ici.
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l'heure
tu as utilisé le terme en début de paragraphe, peut être trouver un équivalent ?
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forcément
peut-être que nécessairement ou obligatoirement ou "par principe" serait plus élégant.
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.1
je crois qu'il faudrait mettre la note à l'intérieur.
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je mettrai une virgule ici.
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dématérialisation
je crois que parce que précédé de terme, il faut le mettre entre guillemets ou en italique.
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- Jan 2019
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Virginie Despentes
On ne mets pas une référence ici ?
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(Platon 2004, 496)
Je placerai la référence après le nom de Platon et enlèverai le nom de l'auteur dans la référence.
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(1957)
Je placerai la référence à la fin de la phrase pour éviter l'enchaînement bizarre dans la lecture entre deux références du même auteur.
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Selon Ferdinand de Saussure, père de la linguistique contemporaine, les symboles linguistiques sont constitués de deux parties, le signifiant (une image acoustique ou visuelle) et le signifié (un concept ou une catégorie abstraite).
Peut-être une référence ici ?
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(1) maximiser les communs de la connaissance ; (2) ouvrir les données, les modèles, les algorithmes et les logiciels ; (3) optimiser la transparence des processus en ligne ; (4) assurer autant que possible la souveraineté pratique et légale des individus sur les données qu'ils produisent ou qui les visent.
Peut-être mettre les impératifs sous la forme d'une liste ?
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(Morozov 2013)
Je ne répéterai pas le nom dans la référence.
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Sadin (2016)
Pourquoi l'avoir noté ainsi ? pourquoi pas "Sadin [-@sadin_silicolonisation_2016]" ?
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- Dec 2018
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verrous
ça grince un peu comme terme je trouve, limites ?
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(
je mettrais deux points plutôt,
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et ses outils/objets.
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e
é
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sciences humaines et sociales
peut-être noter SHS.
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.
C'est peut-être l'usage mais l'absence de point d'interrogation me perturbe.
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wiki.revue20.org wiki.revue20.org
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Or le rayonnement de la pensée critique – et c'est cette hypothèse qui va orienter la suite de ce texte – dépend à son tour de la qualité de la recherche et de l'enseignement en sciences humaines.
Il me semble y avoir un lien de co-dépendance entre pensée critique et qualité de la production scientifique, comme une boucle infinie.
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- Nov 2018
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en entrant par les outils, les humanités numériques provoquent des phénomènes de contamination, transfert, réappropriation, diffusion de méthodes à l’intérieur des différentes disciplines des sciences humaines et sociales14, et sans doute aussi des distorsions car ces phénomènes ne sont pas toujours conscients ni contrôlés.
Peut-être au même titre que tout changement de paradigme (volumen)
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L’outil devient alors une boîte noire
Je ne comprends pas comment le travail pour une appropriation plus intuitive des outils et la perception de l'outil comme boîte noire peuvent coïncider.
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l’interprétation d’un phénomène constaté n’est possible que par la compréhension du contexte de son avènement
Ce fait peut être généralisé à l'ensemble des processus de recherche dans bien des disciplines.
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Elle ne prouve rien, mais elle peut signifier beaucoup.
On en revient ici à la distinction data / capta de Drucker
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son originalité tient en sa capacité à remettre en cause les deux fondements de l’ordre numérique – la séparation de la forme et du fond et le formalisme logique qui lui donne une autorité supérieure à tout discours.
Quelles sont les références qui placent ces deux aspects au fondement de l'ordre numérique ?
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Pour Johanna Drucker au contraire, l’information n’est pas concevable sans sa représentation ; et même, sans l’expérience esthétique que représente sa communication. Cette expérience esthétique est elle-même aussi importante que les idées qu’il s’agit de communiquer puisqu’elle en est partie intégrante.
S'il n'y a pas de fond sans forme, alors toute data est en réalité une capta. Ainsi j'ai du mal à comprendre la distinction faite entre les deux. Je parlerai davantage de distinction selon la variabilité de la représentation (ouverte ou figée).
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travail d’aggiornamento
mise à jour
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remplacé
remplacée
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leur environnement a changé – relations sociales sous influence technologique, modes d’organisation du travail restructurés, paradigmes scientifiques en mutation –
J'ai du mal à comprendre: dans un sens, il semble y a voir distinction faite entre les humanités traditionnelles et les humanités numériques, dans un autre, il semble que les humanités numériques soit les humanités traditionnelles dans un nouvel espace... Les dimensions d'émergence et d'héritage ne sont pas indissociables mais il me semble étrange d'affirmer la dynamique d'adaptation d'une discipline à un nouveau média et d'affirmer la création d'une discipline émergeant d'un nouveau support.
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c’est la capacité de ce mouvement à poser de bonnes questions aux différentes disciplines des humanités.
Ce mouvement pose des questions et ainsi génère une dynamique de réflexion, ce qui est une bonne chose, pour ce qui est de la valeur bonne des questions ...
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une menace extraordinaire
C'est une drôle d'expression
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figure de pionnier dans ce domaine.
et le TLG : en 197,1 Marianne McDonald encourage dans un travail de recherche la création d'une base de données computationnelle de la Littérature grecque ? ou le TEI project qui est institué à partir des années 80 ?
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La statistique devient progressivement un langage de représentation de la réalité sociale à la frontière de la connaissance et de l’action
Il serait intéressant d'approfondir dans la représentation du monde qui est derrière la statistique, de quelles idées elle provient...
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cette dimension proprement industrielle que prennent les humanités numériques dès l’origine qui frappe l’esprit.
Si on situe le début des humanités dans une pratique et non dans un imaginaire.
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Le lecteur ne doit pas simplement attacher ses propres significations aux mots qu’il lit, mais il doit aussi rechercher les significations que ces mots ont pour l’auteur lui-même.
Cette conception semble aller à l'encontre de la théorie de Barthes et replonger l'expérience de lecture et l'étude du texte dans la nécessité d'une connaissance de type "biographique" de l'auteur. (il ne s'agit alors plus de l'oeuvre ouverte à la Eco).
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Les spécialistes se reconnaissent en effet une sorte de « père spirituel »
Et le petit Paul Otlet ?
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la mobilisation des technologies numériques dans la recherche en sciences humaines
Cette définition est importante, elle aurait peut-être due être rappelée en introduction.
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- Oct 2018
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Le second défi
Y-a-t-il une hiérarchie entre les défis ?
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donc la dernière mue en date de disciplines anciennes qui doivent s’adapter à leur nouvel environnement ou disparaître
Cette vision est un peu apocalyptique: il me semble qu'un état du domaine des disciplines anciennes cherche à adhérer aux outils et pensées numériques, tandis qu'un autre se réclame plus traditionnel. Le développement du numérique ne me semble pas être un média ultimatum auquel les disciplines anciennes doivent s'adapter : plusieurs projets montrent notamment les recherches effectués vers une adaptation du numérique aux objets figés antiques.
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On en place quelquefois l’origine au sortir de la Seconde Guerre mondiale lorsqu’un père jésuite de retour d’un voyage d’études aux États-Unis eut l’idée de mettre la puissance de calcul des machines construites par IBM au service de son étude de La Somme théologique de Thomas d’Aquin.
On pourrait penser, si on prend "numérique" au sens strict que tout raisonnement métaphysique fondé sur une argumentation mathématique ou liée aux chiffres, procède d'une même pensée.
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Ainsi, en France, la récente proposition par le Conseil national du numérique de créer un « Baccalauréat en humanités numériques » procède de cette idée et peut se résumer simplement : faisons entrer les humanités
Il y a d'autres exemples de ce type qui sont plus anciennes (Master Humanités numériques à l'École des Chartres) ou plus récemment un master à Lyon III.
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- Sep 2018
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collectifdebabel.blogspot.com collectifdebabel.blogspot.com
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ainsi :
L'exemple de la page Wikipédia en hébreu sur l'ornithorynque illustre bien l'idée d'un rassemble aussi total, démiurgique qu'absurde: l'ornithorynque (déjà par son nom) se fait le symbole de la totalité du monde animal, il a des pattes de loutre, un bec de canard, pond des oeufs, un aiguillon contenant du venin...
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maintenant
Pour éviter la répétition de "maintenant", je propose "aujoud'hui" ou "désormais".
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destiné
destiné.e.s pour l'uniformisation d'usage de la féminisation ?
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- Nov 2017
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À mon sens, ces questions sont aujourd’hui largement obsolètes.
L'auteur écrit cela en 2010, j'avoue ne pas comprendre en quoi les questionnements qui suivent sont obsolètes: lui-même fonde son introduction sur la discussion de ces questions et aujourd'hui (en 2017) ces questions sont encore d'actualité.
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la plate-forme a un impact éditorial sur les contenus qu’elle héberge
On peut peut-être prétendre à une réciprocité de cet impact dans la mesure où si la plate-forme conditionne ou influence la dimension éditoriale d'un contenu, il est arrivé que le contenu détermine les fonctionnalités de la plate-forme ou en modifie les outils.
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aussi discrets soient-ils.
Ils sont souvent plus discrets mais également plus mystérieux en un sens, soit moins connus.
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- Sep 2017
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www.parcoursnumeriques-pum.ca www.parcoursnumeriques-pum.ca
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1969-1978 : Internet Mais si le réseau ARPAnet est bien une réalité, il manque une pièce logicielle maîtresse pour que l’on puisse considérer qu’Internet est né. Il faut décrire les protocoles de communication, ce qui est fait en 1969 par un groupe d’étudiants relativement informel. Peu sûrs de leur légitimité et cherchant à discuter leurs idées pour édicter les protocoles, ils proposent des Request For Comments (RFC [déf2]). Il s’agit pour Steve Crocker et ses amis de laisser ouvertes au maximum les possibilités de participation des pairs pour améliorer le protocole. Cette ouverture fait une grande partie du succès de la dynamique extraordinaire qui s’ensuit. Le premier résultat concret de ce travail est la création du NCP (Network Control Protocol) [déf3], mais pas encore d’Internet. C’est par l’interconnexion d’un réseau filaire classique ARPAnet et d’un autre réseau hertzien de même nature (paquets) que la première communication par interconnexion de réseau est réalisée par le Stanford Research Institute [réf12]. La nécessité d’interconnecter ARPAnet avec les réseaux hertziens (PRNET) et les réseaux satellites (SATNET) pousse dans le sens d’Internet. Il est à noter que les travaux des chercheurs impliqués en France dans le projet Cyclades [réf13] ont inspiré l’ensemble de ces travaux. En effet, Cyclades propose déjà à l’époque trois couches réseau : la couche transmission, la couche transport et la couche application. En mai 1974, Vint Cerf et Robert Kahn publient ce qui devient le protocole TCP (Transport Control Protocol [déf4]). C’est après plusieurs révisions de TCP que le protocole IP (Internetworking Protocol [déf5] ) est proposé par Vint Cerf, Jon Postel et Danny Cohen en janvier 1978.
Il y a de nouveau une dimension politique et militaire à la conception d'ARPAnet puisqu'il est une réponse à Spoutnik. Face à de tels fondements, on peut se demander comment l'ordinateur et le système d'inter-connexion a pu se "domestiquer" et devenir non plus un outil militaire mais un élément de la vie sociale et culturelle.
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En 1962, J.C.R. Licklider y est embauché pour s’intéresser d’une part au contrôle-commande et d’autre part aux sciences du comportement [1].
J.C.R. Licklider dans son texte propose de relier les ordinateurs en réseau.
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La notion de réseau maillé avec des nœuds d’interconnexion naît à cette époque pour fournir la robustesse nécessaire au système de communication qui serait utilisé en cas de déflagration nucléaire
Le contexte d'origine est donc politique et militaire, il n'est ni culturel ni économique.
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