1,931 Matching Annotations
  1. Nov 2019
    1. expose une certaine tension entre la culture numérique avec l’idéalisme du partage et de la libre circulation du savoir et la culture imprimée qui est centrée sur l’objet livre (le livre papier).

      bon point

    2. Propos du document

      Cette partie aurait mérité d'être davantage structurée avec un point sur les trois axes principaux de l'article, leurs limites, leurs remises en question, les phénomènes qui y sont liés.

    3. Introduction

      Il aurait été nécessaire de resituer les auteurs (qui ils sont, quels sont leurs notions d'études en particulier), et l'ouvrage (l'édition, sa date).

    4. (Le Crosnier, 2004), l’économie de l’attention (Simon, 1971), et le phénomène de la longue traîne (Anderson, 2007)

      Ces références auraient dues être intégrées dans la bibliographie et citées avec les indices bib.

    5. Compte-rendu critique du texte « Édition électronique » de Pierre Mounier et Marin Dacos

      Il manque tous les espaces insécables dans votre compte-rendu : ils sont importants car ils permettent d'éviter les sauts de ligne et les orphelins.

    1. L’éditorialisation, la clé de la survie des revues savantes

      C'est un bon compte-rendu critique ! Vous présentez bien les enjeux de l'article et la strucutre de sa réflexion.

      • Vous auriez peut-être pû développer davantage la problématique ou la renverser : Est-ce que l'appui sur le concept d'éditorialisation ne fait pas des revues savantes (fondées sur un principe qui est celui de l'édition) quelque chose autre ? Pourquoi le concept d'éditorialisation s'impose ?

      • Vous auriez pu davantage citer en référence l'article pour varier l'édition des indices bib (avec ou sans nom de l'auteur).

      • Votre pdf est parfait.

      C'est un bon travail, bravo !

    2. le lecteur aura ainsi le portrait précis d’une discipline et pourra éventuellement déterminer si ces caractéristiques s’appliquent à d’autres types de revues, d’où l’intérêt de cet article.

      bon point : en effet si l'article se concentre sur un type de revues, il développe des enjeux qui sont bien plus généraux.

    3. un des grands sujets de recherche de Vitali-Rosati

      qu'il a notamment aidé (fortement) à instutionnaliser : qui est un point important dans la mesure où il n'oeuvre pas seulement dans cet article à défendre la valeur des revues savantes nativement numériques, mais également à justifier le concept d'éditorialisation et son utilité en tant que concept au sein d'une institution et du processus de création de contenus.

    4. En faisant le choix de l’accessibilité, l’auteur rejoint un public qui ne se limite pas au lectorat universitaire, bien que chercheurs, professeurs et étudiant trouveront assurément de quoi nourrir leur réflexion.

      très bon point sur une universalité du lectorat.

    5. puisqu’une publication qui n’est pas liée à une institution s’appuie sur le travail bénévole de ses créateurs, ce qui pose un certain nombre de problèmes, notamment en ce qui concerne la pérennité de la revue.

      point qui aurait mérité d'être développé davantage pour véritablement expliciter les enjeux politiques : en le liant par exemple avec l'importance des standards institutionnels et des formats.

    6. la publication numérique est facile, une affirmation fondée sur le postulat selon lequel tous ont accès à un ordinateur et à un serveur; le numéro a été remplacé par un regroupement thématique, permettant ainsi à un article d’être publié indépendamment du numéro; la revue numérique savante repose le plus souvent sur un modèle de libre accès, un cadre qui n’est possible qu’avec Internet; et les liens qu’entretient un article avec l’institution sont ambigus, en ce sens qu’un article numérique finit par se retrouver dans l’ensemble hétérogène qu’est le Web, où il devient difficile d’évaluer sa qualité académique.

      en matière d'édition, il aurait été plus lisible de lister ces quatre caractéristiques :

      • caractéristique 1
      • caractéristique 2
    7. se penche maintenant

      Je vous répéterai ce qui m'a un jour été dit par une de mes professeures : en tant que chercheur.e.s, nous nous "penchons pas" au risque de finir bossu.e.s. De plus le temps de la lecture par votre professeur.e est différent de votre temps d'écriture : évitez au maximun les "maintenants"

    8. Vitali-Rosati propose un portrait de la revue savante numérique en trois grands volets. L’auteur examine d’abord les enjeux liés à la numérisation des revues; il analyse ensuite le phénomène des revues créées uniquement pour le support numérique et il conclut en expliquant en quoi la définition de revue savante s’est transformée avec le numérique.

      Il aurait été nécessaire de préciser que l'auteur lie la question des revues savantes dans le média numérique avec une actualité conceptuelle du numérique : le concept d'éditorialisation, qui est un concept principalement natif du numérique.

    9. La création de diverses plateformes de publication électronique de revues permet non seulement de rendre accessible un contenu de façon simple et rapide, mais d’ajouter des informations sur le contenu lui-même, afin de le rendre visible sur le Web. Mais ces nouvelles fonctions amènent aussi une nouvelle problématique, celle de l’incidence du numérique sur la valeur et le sens même des contenus, car la publication électronique d’un document ne peut se restreindre à une simple translation d’une plateforme à l’autre. Et cela parce que l’expérience de la lecture et de l’écriture à l’ère du numérique est bien différente.

      très bon résumé des tensions entre continuité et rupture.

    10. Les revues littéraires en ligne : entre éditorialisation et réseaux d’intelligence

      Pour citer un article, on le met en général entre guillemets afin de le différencier du nom de la revue qui est en italique

    11. En 2014, la revue Études françaises souligne son cinquantième anniversaire dans un numéro qui redéfinit le mandat de la revue, revisite la notion de revue savante et remet en question la place du support papier à l’ère du numérique. C’est dans cette ligne éditoriale que s’inscrit l’article Les revues littéraires en ligne : entre éditorialisation et réseaux d’intelligence de Marcello Vitali-Rosati. Dans le texte qu’il signe ici, l’auteur pose deux grandes questions : En quoi le numérique a-t-il transformé la notion de revue? Quel rôle doit jouer la revue numérique savante? La thèse soutenue est que pour survivre, la revue savante doit se renouveler, et ce, par l’intermédiaire d’un processus ouvert, l’éditorialisation.

      Bonne initiative d'intérgrer un résumé.

  2. Sep 2019
  3. Jun 2019
    1. Rather than requiring that the tool-building work of an ImagePlot or a Bookworm, to name two recent contributions to that domain, speak directly to their objects of analysis, we might explore how the creation and deployment of such tools perform distinct but equally valuable functions—functions that must be considered in relation to each other to achieve their maximal effect. The model of an expanded field is one that aims to foreclose the question of “who’s in and who’s out” by allowing the “differently structured possibilities” of the digital humanities to emerge.

      kind of intermedial or hermeneutic point of view

    2. But where digital humanists have, for the most part, embraced the “free-floating signifier” that is DH, Krauss viewed the elasticity of her field’s designated term as a liability, a loss of precision in a discipline that, as a result of its expanding scope, demanded more, not less, specificity (Kirschenbaum).

      Manovich talks about maleability of the digital, can be as well a metaphor.

    1. Les figures de livre et du texte, ce sont des livres, mais aussi, d’une façon plus précise, des textes, qui ne se donnent pas à lire, mais avant tout à regarder. Des textes devenus en partie illisibles, pour lesquels l’accès aux signes et à leur sens est entravé d’une façon ou d’une autre.

      Il semble y avoir ici un parti-pris en quelque sorte où la lisibilité est exclusivité du texte : l'image peut se proposer comme lisible, et inférer une lecture selon ses propres propriétés, comme le texte visible à l'inverse. Je me réfère notamment au renversement dans Image écrite ou la déraison graphique de Christin.

    2. illisibilité du texte.

      le terme d'illisibilité, s'il a été défini plus haut, me semble toujours un peu risqué dans la mesure où il semble porter une connotation péjorative (d'échec ou de dysfonctionnement). Peut-être qu'il serai possible de parler d'une autre lisibilité, du texte comme image par exemple, ..

    3. le Livre et sa symbolique. La Bible, Livre parmi les livres, n’est plus sacrée. Elle n’est plus un objet de révérence ; à preuve, elle sert de scrapbook où sont collées des photos, parfois insupportables, obscènes ou atroces, parfois banales et insignifiantes. La démonstration aurait pu se limiter à une dizaine de pages et on aurait très vite compris la nature de l’argument, mais elle s’étend sur l’ensemble du livre. L’extension de cette défiguration souligne la volonté d’attaquer le livre dans sa matérialité même. C’est l’institution qui est visée, le Livre et sa culture, ainsi que l’ordre social qu’il vient fonder

      Il me semble que si l'intégrité lisible du texte n'est en en effet plus sacrée, le projet empêche de lire le texte, une sacralité de l'objet livre (le choix d'une édition noble et officielle de la Bible), une sacralité du texte comme présence et devenant support demeurent.

    4. désacralisation du livre, provoquée non seulement par sa banalisation, mais encore, et surtout, par des attaques directes contre sa pratique et ses conceptions mêmes, attaques qui passent soit par une atteinte aux fonctionnalités du dispositif lui-même, en quelque sorte neutralisé, soit par un détournement de ses fondements sémiotiques, soumis à une opacification de ses signes.

      peut-être aussi (mais l'idée est un peu trop simple) par l'arrivé d'un nouveau média suffisament puissant pour faire concurrence et détrôné son statut de média exclusif du littéraire.

    1. (Darstellung)

      Si il s'agit là d'un ajout de l'auteur, il faudrait que le terme soit noté ainsi : [Darstellung] Si cette formulation est véritablement dans la citation, ne pas prendre en compte ce commentaire.

    1. « Il semble donc difficile, en conclut Cardon, de soutenir que les plateformes soient des marchés neutres[…] Il est plus que temps d’inventer une régulation qui protège les droits de ceux qui vivent des activités qu’elles ne rendent pas simplement possible, mais qu’elles encadrent et commandent » (p. 349)

      en retrait ?

    2. Les acceptions d’un terme aussi polysémique que le mot « culture » sont multiples et versatiles

      Il y a redondance dans cette phrase qui affirme les différentes acceptions d'un terme qui est qualifié de polysémique...

    3. « La dimension religieuse de la culture numérique a pour effet de niveler les différences et de réduire les facteurs locaux à des simples variations superficielles d’une culture technologique universelle et homogène et de son environnement numérique. […] La culture numérique et son environnement toujours changeant sont donc à examiner comme un ensemble de pratiques discursives, qui ont leur propres normes et conventions, qui tendent à fragiliser, à perturber des catégories établies »1.

      à mettre en retrait

  4. May 2019
    1. comme celui d’une communauté savante qui peut émerger autor d’Aristote

      Il semble y avoir un souci de construction ici : "qui fait émerger Aristote-autor" ou "qui créé Aristote comme figure d'auteur" ?

    2. Ces règles sont elles aussi des inscriptions : elles se manifestent en tant que littéracie - nous savons lire -

      imaginons que je ne sache pas lire, que donc mon rapport au texte est davantage du déchiffrement (une forme de lecture donc), peut-on encore parler de littéracie ? de texte ? même si mon rapport est un lisible fondé sur du visible, même si je me rapport au texte (ensemble) comme un tableau ?

    3. Comme le rappelle Samuel Archibald “texte” est un “terme dérivé du latin texere, par lequel plusieurs langues indo-européennes ont opéré une association figée entre l’écriture et le tissu, l’acte de tisser ou de tramer.” (Archibald 2009, 204).

      Je suis d'avis de placer cette explication avant, en fait dès que tu emploie le verbe tisser pour expliquer le fonctionnement du texte, car de tout façon on sent/sait bien que tu as cette référence en tête...

    4. Le fait numérique contribue à donner encore plus d’importance à cette dimension matérielle

      Je propose de peut-être modifier cette phrase, car dit ainsi, il n'est pas clair si le fait numérique recentre l'étude de l'inscription sur son support en tant qu'il repose certaines questions qui semblent nouvelles parce qu'étant nouveau espace de médiation, ou si parce qu'il est numérique, il augmente la matérialité des inscriptions.

    1. Dans le cas d’Adobe, le format du formulaire, son accessibilité, la structure de ses données sont établis par Adobe et par lui seul.

      On pourrait peut-être te reprendre sur cette idée en disant que les normes Adobiennes sont issues d'études de pratiques d'écriture et de lecture des utilisateurs, ainsi, indirectement et selon une perception de la masse, Adobe est tel parce que la société est ainsi dans ses pratiques et usages.

    2. Le téléphone était perçu comme relevant de l’utilité publique.

      Il me semble que l'utilité publique est issues des pratiques et des besoins de pratiques, ainsi Whatsapp et toutes autres applications de contact rapide en tout espace sont d'utilité publique, même davantage aujourd'hui que ne l'est le téléphone maison.

    3. Oui, bien sûr, mais le monde n’était pas investi par une compagnie unique. Et de plus, ces compagnies était contrôlées par les États…

      pas sûr que ce soit mieux si c'est étatisé.

    4. Et comme cela est naturel, les modes changent : on passe d’un technoptimisme généralisé à une technophobie universelle.

      peut-être développer sur ce mode de passage, dit comme ça les humains sont des girouettes.

    1. Cette notion, dont je suis l’un des principaux contributeurs, est désormais devenue un outil conceptuel fondamental dans le champs d’études.

      Tu pourrai pour expliciter ce rayonnement parler de la conférence consacrée à l,impact de tes travaux de recherche

    2. avec deux années de service reconnues aux fins de promotion

      c'est peut-être comme ça que cela se dit, mais je sais pas ce que tu veux dire au départ.

  5. Apr 2019
    1. Principe du projet AP : L’anthologie est un réseau d’imaginaires Les liens faibles : édition des relations entre les texte Le palimpseste comme un processus intermédial

      plan à formuler

    2. Comment, en étudiant la notion de lien faible, révèle-t-on une structure de type palimpseste qui permet de repenser le modèle anthologique mais aussi la transmédiation d’un processus du support peau-papier, de l’espace de la page, au support numérique, à l’espace de l’écran ?

      formule de servanne à retravailler

    3. Les projets d’édition de contenus anciens et antiques se proposent au lecteur comme de possibles remédiations (Bolter et Grusin 2003  ; Monjour 2018) d’un héritage de la culture manuscrite puis imprimée sur un support numérique.

      pas bonne première phrase

    4. (l’écran, la toile), dans des formes d’inscriptions différentes que l’écriture (la peinture, la musique), dans des format différents que l’espace du texte (la scène).

      peut-être d'autre exemples

    5. J’entends par là toute relation unissant un texte B (que j’appellerai hypertexte) à un texte antérieur A (que j’appellerai, bien sûr, hypotexte) sur lequel il se greffe d’une manière qui n’est pas celle du commentaire. […] [La] dérivation [entre hypotexte et hypertexte] peut être soit de l’ordre, descriptif et intellectuel, où un métatexte (disons telle page de la Poétique d’Aristote) « parle » d’un texte (Œdipe Roi). Elle peut être d’un autre ordre, tel que B ne parle nullement de A, mais ne pourrait cependant exister tel quel sans A, dont il résulte au terme d’une opération que je qualifierai, provisoirement encore, de transformation, et qu’en conséquence il évoque plus ou moins manifestement, sans nécessairement parler de lui et le citer. L’Énéide et Ulysse sont sans doute, à des degrés et certainement à des titres divers, deux (parmi d’autres) hypertextes d’un même hypotexte : l’Odyssée, bien sûr. Comme on le voit par ces exemples, l’hypertexte est plus couramment que le métatexte considéré comme une œuvre « proprement littéraire » — pour cette raison simple, entre autres, que, généralement dérivé d’une œuvre de fiction (narrative ou dramatique), il reste œuvre de fiction, et à ce titre tombe pour ainsi dire automatiquement, aux yeux du public, dans le champ de la littérature ; mais cette détermination ne lui est pas essentielle, et nous lui trouverons sans doute quelques exceptions. (Genette 1982, 16)

      citation trop longue ...

    6. Le lieu numérique permet par la modularité, la variabilité et l’évolutivité de son cadre d’inscription des contenus (Manovich 2001), sa plasticité en somme (Théval 2018), une édition collaborative et ouverte d’un contenu défiant les structures éditoriales.

      peut être phrase en trop ?

    7. Le projet AP déplace donc la dynamique du palimpseste du support peau-papier, de l’espace de la page, au support numérique, à l’espace de l’écran. Cette dimension du lien faible pose la question des possibilités de transmédiation de la figure mais également du processus du palimpseste dans un lieu inédit. Pour étudier la figure et le processus du palimpseste au sein du projet AP, nous présenterons tout d’abord les principes théoriques du projet AP, dont l’édition se fonde sur une considération de l’Anthologie, non plus comme une oeuvre textuelle constituelle, mais comme un réseau d’imaginaires. Cette considération amènent les fondateurs du projet à penser la notion de liens faibles : prinicipe éditorial de l’intertextualité anthologique. Or, au-delà des liens entre textes, l’inscrition palimpsistique au sein du projet opère de support à support, soit dans une dimension intermédiale. du palimpseste comme image pour comprendre la structure intertextuelle à structure intermédiale et herméneutique de la page-écran de l’épigramme

      j'arrive pas à faire une problématique et un plan sexy.

    8. Or, cet espace-palimpseste n’est plus celui du livre, il n’est plus non plus celui du texte littéraire : il devient un espace populaire universel sur le support numérique.

      HS

    9. En nos jours numériques, de nouvelles et nombreuses dynamiques de production de contenus voient le jour en parallèle des médias : ces dynamiques en live et en ligne façonnent déjà notre monde et accès à un héritage culturel, et nous amènent ainsi à repenser certaines notions dans le cadre d’un nouveau support d’inscription. C’est en ce sens que l’on peut considérer les projets d’édition ou de diffusion des contenus de l’Antiquité comme un nouveau souffle, possible remédiation d’un support classique qui est celui du livre au support numérique (pour citer quelques exemples de tels projets : AP, Hyperdonat, the Digital Millet Project). D’aucun pourrait penser opposer l’antique et ses inscriptions au numérique et son code, et ainsi considérer l’édition numérique d’un matériau antique comme une anachronie, or, au-delà d’une édition numérique qui pourrait se révéler abusive dans ses méthodes - dénuée de point de vue critique face au texte source - il reste la possibilité d’envisager l’édition numérique comme une augmentation des posssibilités éditoriales, donc en capacité de non seulement rendre compte, de participer à la visualisation, mais également de révéler certaines caractéristiques de l’objet antique par les outils à disposition.

      bof bof

    1. L’équipe éditoriale sera automatiquement notifiée de votre soumission, et accusera réception de votre article dans les plus brefs délais.

      une chose : si on met les logo, il faudra refaire les images parce que ça aura plus du tout la même tête.

    2. Titre (et sous-tire, le cas échéant) - Un résumé en deux langues - Des mots-clés en deux langues - Le nom de.s auteur.e.s ainsi que leur identifiant ORCID (voir ici pour créer son identifiant ORCID)

      en liste peut être ?

    1. Pour illuster cette idée, nous pouvons proposer un exemple révélateur : celui du Carpe diem très présent dans les épigrammes hellénistes comme celles d’Asclépiade. Le motif du Carpe diem est issu de la locution latine extraite d’un poème d’Horace (Odes, I, 11) traduite en français par la formule « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain » (pour la suite de la sentence quam minimum credula postero). Résumant le poème horacien qui le précède dans lequel le poète cherche à persuader Leuconoé de profiter du moment présent et d’en tirer toutes les joies, sans s’inquiéter ni du jour ni de l’heure de sa mort, l’impératif épicurien carpe diem, devenu maxime, accède au rang de véritable imaginaire par ses nombreuses réutilisations dont nous citerons ici que quelques exemples : la maxime est reprise dans la poésie de Ronsard (Sonnets pour Hélène) et de Laurent de Médicis (« Le Triomphe de Bacchus et Ariane »). la maxime figure fréquemment sur les cadrans solaires. elle est reprise comme titre ou sujet de chansons d’univers divers (Georges Brassens dans « Saturne », Mc Solaar, Metallica,). elle est citée dans le monde cinématographique, notamment dans le film Le Cercle des poètes disparus. elle est devenue le nom d’entreprise et d’association. elle est devenue un motif de tatouage récurrent. Ces associations, ou liens intertextuels, se présentent avec une force, une évidence et une objectivité relative. Or, et c’est ici un parti-pris de la CRC, afin de rendre compte de l’imaginaire anthologique, afin de ne pas restreindre son ouverture, sa popularité en somme et afin de ne pas imposer une hiérarchie dans ses possibles lectures, aucune différence ne sera faite entre les liens pouvant apparaître comme « subjectifs » et ceux pouvant apparaître « objectifs ». Ainsi, le motif du carpe diem peut être associé à des références claires (la reprise de la formule dans la chanson de Brassens) comme il peut résonner avec des références plus sourdes (la mort d’un proche de l’usager par exemple). Considérent le sens anthologique comme émergeant du processus d’association libre et populaire, le projet d’édition numérique de la CRC se revandique donc collaboratif et ouvert. Comme dans une couronne, les tiges sont dérobées à la vision directe, il semble que les imaginaires portés par les épigrammes requierent une opération de lecture, de déchiffrement des signes (Christin, 2009) pour être accorder à la structure d’ensemble. Les tiges dans une couronne se touchent entre elles, la pensée du lecteur est l’outil permettant de révéler leurs concomittances, ou dans une métaphore plus sonore, une résonnance intertextuelle. En plus de complexifier le travail d’édition, les marques littéraires de l’oeuvre, les balises de lecture ne sont plus les mêmes : nous sommes ici face à un corps poétique ouvert qui met à défaut le principe d’unicité de l’oeuvre.

      à résumer plus rapidement, je crois que même de dire simplement que les épigrammes se répondent par la constitution de topoi suffit.

    2. À l’image d’une couronne florale, l’AP relève d’un tressage entre différents éléments selon la formule suivante : pour un auteur correspond une fleur. Dans ce système, si l’auteur est une fleur, les épigrammes associées à son nom compose les pétales. La dynamique anthologique peut être formulée ainsi : la couronne (le produit final, soit l’anthologie) est structurée de fleurs (poètes) regroupées en un ensemble structuré dont la constitution sera renforcée par un tressage (intertextualité) entre les tiges (les imaginaires convoqués) des fleurs (épigrammes). Le fait de création de l’anthologie, les tâches relevant de la compilation et le processus d’établissement du texte relèvent donc du geste de tissage d’un matériau délicat, vivant embaumé, dont l’entrecroisement des tiges constituera l’intertextualité structurale de l’AP.

      Ce paragraphe me semble en trop.

    1. ALetterisajoyofEarth—ItisdeniedtheGods——EMILYDICKINSONSee,Ihaveengravedyouonthepalmsofmyhands;yourwallsareeverbeforeme.—ISAIAH49:16,NIVAletteralwaysarrivesatitsdestination.—JACQUESLACAN
    1. Il n'en reste pas moins que, du point de vue des relations plus que des représenta-tions, du dynamisme intellectuel.plus que des syntagmes, la ratiocina-tion est marquée par une engrammation dans l'imaginaire.

      Il est étonnant, et cela complexifie la lisibilité du propos, que autant de nature de points de vue entrent en compte dans une pensée de l'image en une seule phrase .... engrammation = biologique; ratiocination = rhétorique/littéraire; intellectuel etc. à moins que certains ne soient employés pour figurer une image ...

    2. L'image se manifeste comme sans harmoniques tempo-relles, par le raccourci qu'elle présente mais plus intemporelle que le concept, car celui-ci médiatise la spontanéité imaginaire par un effort sélectif, par un jugement qui retarde la pensée en fuyant la précipitation. L'image, au contraire, follement engendre en tous sens, sans soucis des contradictions, un luxuriant "essaim" d'image
    3. Mais les images, d'un point. de vue sémiotique ou symbolique, n'ont pas seulement une valeur expressive, mais aussi une fonction inventive

      je ne suis pas sûre que je séparerai expression et invention, étant donné que la perception passe par le filtre du regard...

    4. « archées», au sens de Paracelse, principes mi-psy-chiques et mi-physiques, à partir desquels se développe une intelligibilité totale, qui relève aussi bien de la métaphysique que de la physique

      principe donc intelligible mais agissant