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  1. Jun 2020
    1. Le sexe tel que nous le connaissons est sur le point de changer. Nous vivons déjà une nouvelle révolution sexuelle, grâce aux technologies qui ont transformé la façon dont nous sommes reliés les uns les autres dans nos rapports intimes. Mais nous croyons qu’une deuxième vague de technologies sexuelles commence à se manifester, et qu’elles transforment la façon dont certaines personnes perçoivent leur propre identité sexuelle.

      Il s'agit d'un point de vue des auteurs.Selon ces dernières il y'a une évolution de la sexualité grâce à la technologie. Cette évolution est divisé en deux partie. La première a changé la forme des rapport intime tandis que la deuxième tend à construire une identité sexuelle différente "digisex".

    2. Mais nous croyons qu’une deuxième vague de technologies sexuelles commence à se manifester, et qu’elles transforment la façon dont certaines personnes perçoivent leur propre identité sexuelle.

      Les auteurs défendent l'idée qu'avec le développement de la technologie sexuelle,l'identité sexuelle des gens vont changer. Aucune recherche scientifique ne prouve cette affirmation. Cette évolution peut changer les pratiques sexuelles. Mais peut -il devenir une identité sexuelle? Tout dépend du futur. il est encore très tôt pour affirmer tel argument.

    3. Oui, il y a des dangers. Mais les cravaches et pagaies de fessée peuvent faire mal aussi.

      Il s'agit de la conclusion. Les auteurs rappellent le point commun des deux types de sexualité. Celle qui est "normale" et celle qui est "virtuelle" dans les deux cas il y'a des dangers. Il s'agit d'un argument épistémique comparatif.

    4. ont déjà été créés pour offrir des expériences sexuelles intenses que le monde réel ne pourrait jamais réaliser.

      il s'agit d'un argument rhétorique qui a le but de persuader le lecteur. Cet argument décrit les expériences sexuelles très intense que le monde réel le pourra jamais le réaliser. c'est un registre rhétorique de pathos. les auteurs jouent sur les émotions du lecteur.

    5. Il est fascinant d’étudier comment les gens utilisent la technologie dans leurs relations. Sans surprise, dans notre recherche nous avons déjà vu les gens manifester différentes formes d’attachement envers leur utilisation de la technologie. Comme dans leurs relations humaines, les gens ont des rapports avec leur technologie qui peuvent être sécurisants, anxieux, évitants ou une combinaison (souvent désorganisée) des trois.

      Il s'agit ici d'un raisonnement analogique ; l’auteur remarque la similitude des attachements des personnes dans leurs relations humaines et dans leurs relations avec la technologie. Comment les auteurs peuvent en être sûre de la similitude des relations. dans le cas des relations humaines il y'a une mutualité des échanges, des comportements. Cette relation est -il vraiment comparable à celle de la relation avec la technologie?

    6. . Ils sont de plus incroyablement repoussants.

      C'est le point de vue des auteurs. Ils trouvent les robots sexuels très repoussants.

    7. Nous croyons qu’au cours des décennies à venir, à mesure que ces technologies deviendront plus sophistiquées et plus répandues, il y aura un nombre croissant de personnes qui choisiront de rechercher des activités et des partenaires sexuels entièrement auprès d’agents artificiels ou dans des environnements virtuels.

      C’est l’exposé de la position défendu par l’auteur. L'argument commence par " nous croyons" il s'agit d'un jugement personnel. Les auteurs pensent qu'avec l'évolution de la technologie de la réalité virtuelle, beaucoup de personnes vont choisir cette forme de sexualité . Cependant, aucune recherche scientifique n'est cité pour confirmer leurs affirmations.

    8. Notre recherche se penche sur un morceau déterminé du casse-tête : la question de savoir comment la technologie affecte la formation de l’identité sexuelle et comment les personnes ayant une identité sexuelle basée sur la technologie peuvent être l’objet de stigmatisation et de préjugés.

      Il s'agit de la problématique et de la thème du débat. L'émergence d'une nouvelle identité sexuelle grâce à la technologie. Cette nouvelle identité sera l'objet de stigmatisation comme les autres formes de sexualités.

    9. Et puis, avec le temps, nous avons graduellement appris à mieux accepter toutes ces diverses identités sexuelles. Nous devrions faire preuve de la même ouverture envers les digisexuels

      (Raisonnement rhétorique ethos) Il s'agit d'un rappel à la morale pour emporter l'adhésion du lecteur

    10. Nous devons tirer des leçons des erreurs du passé. La société a stigmatisé les gais et lesbiennes, bisexuels, pansexuels, asexuels, les personnes consensuellement non monogames et les adeptes du bondage et discipline, domination et soumission, sado-masochisme (BDSM).

      C'est le registre rhétorique du pathos qui s'appuie sur les émotions du lecteur pour convaincre le lecteur. les auteurs craignent de la marginalisation de ce qu'il appelle la nouvelle identité sexuelle (digisexualité). ils incitent le lecteur à ne pas critiquer et de marginaliser le "digisexualité" et de l'accepter sans jugement.

    11. À mesure que ces technologies se développent, elles permettront des expériences sexuelles que plusieurs personnes trouveront aussi satisfaisantes, ou sinon plus dans certains cas, que celles avec des partenaires humains.

      Les auteurs semblent être sûre de leurs affirmations.Cependant il s'agit d'une hypothèse. Il n'y a pas de preuve scientifique. La sexualité charnel sera-t-il remplaçable? Une réalité virtuelle peut-il être plus intense que le corps à corps?

    12. Les gens que nous appelons «digisexuels» se tournent vers des technologies avancées, comme les robots, les environnements de réalité virtuelle (RV) et les dispositifs de rétroaction, connues sous le nom de télésexe, pour remplacer les partenaires humains.

      La deuxieme vague de la révolution sexuelle a pur but de créer une sexualité sans le partenaire humain la "digisexualité".

    13. Les identités sexuelles marginales font presque invariablement l’objet de stigmatisation et il est déjà évident que les digisexuels ne feront pas exception.

      (argument épistémique)