- Jan 2021
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En 2015, 59 % des Français consultaient leur mobile dans l’heure suivant leur réveil pour prendre connaissance de messages13. Un sur trois consultait même ses SMS la nuit… Le smartphone revêt une telle importance pour certains mobinautes qu’ils en sont devenus « dépendants », dans un sens très proche de celui dont nous avons déjà parlé pour Internet. Plusieurs enquêtes scientifiques ont montré que si cette dépendance est un phénomène touchant un grand nombre de pays, il existe des différences interpays : par exemple 38 % des étudiants seraient dépendants en Espagne et 67 % aux Émirats Arabes Unis (voir Khoury et al., 2017). Dans l’enquête scientifique Smart.Use14 (2016), 21,1 % des 12-18 ans en Belgique se sont déclarés « dépendants » au smartphone, 33,4 % non-dépendants et 45,5 % seraient dans un état intermédiaire. En France, chez les plus âgés, en 2016, deux tiers des moins de 35 ans se sentaient dépendants et plus d’un tiers des mobinautes, quel que soit leur âge, s’estimaient « accros » et incapables de s’en séparer15. Les recherches sur la dépendance au smartphone ont relativement peu avancé au regard de l’ampleur du phénomène en raison du manque d’outils d’objectivation du problème. Deux principales échelles disposant de bonnes qualités psychométriques permettent depuis peu de mesurer cette dépendance, qualifiée de véritable addiction par leurs auteurs : le « Smartphone Addiction Inventory » (SPAI, Lin and Chang, 2014) contenant 26 items et « l’échelle d’addiction au Smartphone » avec une version à 10 items pouvant être utilisée auprès d’adolescents (SAS-SV, Kwon et al., 2013). On s’attend donc à une avancée des connaissances sur ces phénomènes de dépendance au cours des prochaines années.
Les auteurs présentent ici la première typologie de troubles associés à des affects négatifs concernant les smartphones sur les cinq types de troubles évoqués dans le paragraphe précédent, tels que recensés dans la litérature scientifique. Il s'agit du phénomène de dépendance aux smartphones. Pour ce faire, ils avancent des arguments dialectiques pro, évoquant toutefois des chiffres disparates sur ce phénomène de dépendance selon les études, les pays concernés ou les tranches d'âges testés.
A noter, le développement récent d'outils d'objectivation, en particulier de deux échelles disposant de qualités psychométriques permettant de mesurer le degré de dépendance devrait permettre d'affiner les connaissances sur ce phénomène dans les prochaines années.
Les auteurs citent l'étude SPAI (Lin and Chang, 2014) dans laquelle la dépendance aux smartphones est qualifiée de "véritable addiction", orientant le débat vers la thèse que défendent les auteurs. Toutefois, on déplore ici une absence de données précises sur ces travaux de recherche venant étayer cette thèse. Par ailleurs, comme mentionné précédemment, il n'est pas fait mention de la diversité des usages possibles du smartphones, qui peuvent éclairer dans certains cas la fréquence des usages ou le caractère de dépendance évoqué (notamment dans le cas d'usages professionnels).
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- Jul 2020
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En 2015, 59 % des Français consultaient leur mobile dans l’heure suivant leur réveil pour prendre connaissance de messages13. Un sur trois consultait même ses SMS la nuit… Le smartphone revêt une telle importance pour certains mobinautes qu’ils en sont devenus « dépendants », dans un sens très proche de celui dont nous avons déjà parlé pour Internet. Plusieurs enquêtes scientifiques ont montré que si cette dépendance est un phénomène touchant un grand nombre de pays, il existe des différences interpays : par exemple 38 % des étudiants seraient dépendants en Espagne et 67 % aux Émirats Arabes Unis (voir Khoury et al., 2017). Dans l’enquête scientifique Smart.Use14 (2016), 21,1 % des 12-18 ans en Belgique se sont déclarés « dépendants » au smartphone, 33,4 % non-dépendants et 45,5 % seraient dans un état intermédiaire. En France, chez les plus âgés, en 2016, deux tiers des moins de 35 ans se sentaient dépendants et plus d’un tiers des mobinautes, quel que soit leur âge, s’estimaient « accros » et incapables de s’en séparer15. Les recherches sur la dépendance au smartphone ont relativement peu avancé au regard de l’ampleur du phénomène en raison du manque d’outils d’objectivation du problème. Deux principales échelles disposant de bonnes qualités psychométriques permettent depuis peu de mesurer cette dépendance, qualifiée de véritable addiction par leurs auteurs : le « Smartphone Addiction Inventory » (SPAI, Lin and Chang, 2014) contenant 26 items et « l’échelle d’addiction au Smartphone » avec une version à 10 items pouvant être utilisée auprès d’adolescents (SAS-SV, Kwon et al., 2013). On s’attend donc à une avancée des connaissances sur ces phénomènes de dépendance au cours des prochaines années.
Si la méthode semble s'améliorer avec l'apparition de mesures psychométriques, l'argument dialectique montre ici que les chiffres ne sont pas encore convaincants. L'auteur souligne par ailleurs chercheurs cités utilisent le narratif de l'addiction ce qui va dans le sens de la thèse de l'article.
Comme mentionné dans le paragraphe précédent les chiffres il n'est fait aucune référence a l'usage professionnel et essentiel dans la vie de tous les jours du smartphone qui est une dimension bien plus large que celle des RSN.
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Une étude de 2013, en partie menée par le Centre de surveillance de la santé des forces armées, a révélé que les officiers en charge d’aéronefs sans pilote souffraient de problèmes de santé mentale, dont des troubles de stress post-traumatique (TSPT) – à peu de choses près comme les pilotes de combat traditionnels
les autorités militaires considèrent que les pilotes de drones souffrent des mêmes troubles que les soldats au sol. l'article n'évoque pas le fait que cette idée est sujette à polémique (Ferey, 2019) et vise à contrecarrer les critiques d'une violence plus facile car distante et semblable à des jeux vidéos
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- Jun 2020
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les professionnels demeurent encore assez réticents culturellement à l'usage de nouvelles technologies, explique Luc Broussy dans son rapport. Un des objectifs consiste à faire en sorte que les professionnels de l'aide à domicile comprennent que ces outils ne constituent pas un substitut mais bien un apport supplémentaire dont ils devront, eux-mêmes, de plus en plus, maîtriser l'usage."
Argument d'un autre protagoniste venant défendre le numérique en affirmant q'il ne remplacera pas l'aide humaine mais la supplémente. Argument rhétorique du registre logos, dialectique pro.
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Qu’est-ce que la gig economy ?
Puisque l'auteur a posé sa problématique sous forme de raisonnement dialectique, la première proposition étant que la gig economy serait un nouveau pardigme économique, il va s'atteler sur quelques paragraphes à définir ce qu'elle est, ce qu'elle propose , son périmètre, et ses conséquences avant de conclure et répondre à sa question. Raisonnement rhétorique et dialectique. Il nous donne déjà un premier point de vue qui laisse présager de sa réponse en disant qu'aujourd'hui la gig economy ressemble plus à une cacophonie qu'à un concert de musique harmonieuse.
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Parmi les hypothèses avancées, voici celles qui sont les plus souvent invoquées. Sur papier, le texte est fixe. Cette fixité permet au lecteur de construire une représentation spatiale du texte qui sert de repères pour la mémoire. La répartition physique du texte sur le papier permet de naviguer à travers une cartographie de mots.
L'auteure fait ici une abduction et formule l'hypothèses la plus plausible. Bien que cette hypothèse soit vraisemblable, le manque de sources concernant qui les a "avancées" affaiblit le propos et la position de l'auteure à la lecture.
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Or ces bavardages numériques pourraient finir par imposer des thématiques au débat public en s’infiltrant jusque dans les rédactions, souvent en quête de clics pour monétiser leur audience.
Les médias cherchent à attirer le public en l'amenant à cliquer ou à acheter un article.
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Oui, il y a des dangers. Mais les cravaches et pagaies de fessée peuvent faire mal aussi.
Il s'agit de la conclusion. Les auteurs rappellent le point commun des deux types de sexualité. Celle qui est "normale" et celle qui est "virtuelle" dans les deux cas il y'a des dangers. Il s'agit d'un argument épistémique comparatif.
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- Apr 2020
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Les avantages écologiques et pratiques de l’écran remportent de plus en plus de succès.
Premier argument cette fois-ci en faveur du clavier. Cependant, je ne suis pas tout à fait d'accord avec les avantages écologiques que semble apporter l'écran. L'ordinateur ou tablette/téléphone est un gros consommateur d'énergie que ce soit au niveau de la batterie ou de l'utilisation de moteurs de recherche, d'internet, etc. Même au niveau de la conception et des matériaux et de la distribution avec beaucoup d'importations et des composants polluants.
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Plutôt que de rester médusé par l’accélération frénétique, il est donc urgent de maîtriser les moments où l’on choisit d’accélérer et ceux où l’on choisit de ralentir. Comment maintenir une allure soutenue tout en sachant impulser des accélérations ? Peut-être en commençant par laisser couler le temps dans les périodes de creux – celles où l’organisation tisse sa capacité de résistance aux chocs.
Voici le véritable point de vue argumentatif de l'autrice. En plus d'un enchaînement dialectique, caractérisé par une certaine logique, celui-ci est également rhétorique puisqu'il cherche a convaincre le lecteur de son idée.
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la dépendance est liée à la nécessité d’un tiers pour effectuer des gestes de la vie courante (s’habiller, faire sa toilette, manger, se déplacer). Cette forme de handicap et le placement dans ces institutions induit un enclavement social fort pour les personnes âgées.
Cette définition de la dépendance et des conséquences qui en découlent, pose efficacement le contexte !
Je me permettrai juste d'interroger un élément : à quel point le placement en institution est-il facteur d'enclavement social ? Une des missions des EHPAD n'est-elle pas la lutte contre l'isolement ?
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On constate ainsi une autonomisation du travailleur. De plus en plus, l’individu dispose à bon prix des moyens de mettre en œuvre une activité en tant qu’indépendant. Il n’a plus forcément besoin de la structure d’un cabinet d’avocat, de celle d’une entreprise. Il n’a plus besoin d’énormément de moyens pour communiquer, trouver des clients, même à l’étranger. D’où la résurgence du travail indépendant, qui est par exemple très visible aux États-Unis d’Amérique (voir ici).
L'auteur appuie sur l'autonomisation de l'individu. Dans son exemple, il prend la dépendance de l'avocat à son cabinet. Mais en utilisant les technologies, l'avocat a t il brisé toute forme de dépendance ? Allons nous vers une dépendance plus accrue aux nouvelles technologies ? Si le comptable ne peut plus faire seul son bilan, si le VTC ne peut plus se rendre seul d'un point A à un point B sans utiliser son GPS, si l'ingénieur ne peut plus concevoir ses plans sans son logiciel qui lui indique les erreurs ... ?
De plus l'auteur parle de la "résurgence du travail indépendant". Dans le sens premier, il s'agit de personnes qui n'ont plus d'employeur mais travaillent à leur propre compte. Peut on encore utiliser ce terme ? Les personnes sont elles encore indépendantes à l'heure où tout le monde est connecté ?
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Or ces bavardages numériques pourraient finir par imposer des thématiques au débat public en s’infiltrant jusque dans les rédactions, souvent en quête de clics pour monétiser leur audience.
Argument : les thématiques sont là pour influencer, à grand échelle, le lecteur dans débat, ils jouent donc sur les gros titres qui vont le plus attirés et créer de discussion. Les médias cherchent également à attirer le public, l'amener à cliquer ou acheter les articles. Cite une étude d'Harvard et mettant en avant le New York Times, deux sources connues pour être sérieuses.
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"Il faut alterner !, insiste Jean-Charles Cailliez pour qui "l'innovation pédagogique, ce n'est pas tout réinventer, mais voir comment on articule de nouvelles façons de travailler avec de plus anciennes." Pour ne pas lasser son public, mais aussi parce que, aux dires de tous les enseignants qui la pratiquent, la classe inversée demande beaucoup plus de travail personnel. Garder un équilibre permet de ne pas trop surcharger les étudiants.
Second argument en faveur de la nécessité de la cohabitation de la pratique de la classe inversée avec des pratiques dites plus conventionnelles. Argument ici étayé par l'investissement personnel plus important dans cette discipline.
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Impuissants, les chefs d’équipes raccourcissent et dynamisent au maximum ces temps collectifs mais le fond n’y est pas
Généralisation et argument dialectique Pro ne reposant pas sur des faits mais sur l'opinion : le fond n'y est pas.
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Cette contrainte est un gage de rentabilité qui pouvait me conduire à penser que l’outil avait sa place dans la classe.
Cette contrainte (sous entendu, voir citation précédente, pour l'institutrice de devoir se former pour l'utilisation de Nao et pour le programmer selon les spécificités du programme scolaire) est un investissement gagnant (en terme de temps) puisque cela permet un gain d'autonomie des élèves une fois sensibilisés à ce nouvel outil (robot). Cet argument permet aussi de répondre au moins partiellement à la question posée en début d'expérience selon le point de vue de l'auteure.
Personnellement : effectivement, si le robot permet de faire gagner les élèves en autonomie pourquoi s'en passer ?! Mais les élèves peuvent-ils réellement intéragir de la même manière avec lui (poser les questions nécessaires pour faire évoluer leurs apprentissages) qu'avec un professeur ? Pour moi c'est une question qu'il est nécessaire de poser et si (on peut le lire plus loin dans l'article) les élèves sont parfois "valorisés", "plus confiants" pour s'exprimer face à ce compagnon-outil, ce "gain" est-il suffisant pour dire que la venue du robot est bénéfique. Je pense qu'il faut nuancer cet avantage (ou les avantages) que le robot peut offrir en terme de "prise d'initiatives", "d'échanges avec les camarades" et d'apprentissages pour les élèves par rapport au manque d'échange avec un adulte formé dans le but de partager ses connaissances. Même bien programmé le robot ne paraît pas encore capable d'être plus qu'un assistant en plus du professeur.
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Keith Hampton (@mysocnet), sociologue à l’université Rutgers réfute également l’idée que la technologie affaiblisse nos relations, expliquait-il il y a quelques mois au Smithsonian. Contrairement à l’idée répandue que les sites sociaux nous empêchent de participer au monde, le sociologue a montré dans une étude publiée par le Pew internet que les gens qui utilisent des sites sociaux ont tendance à avoir des relations plus étroites avec leurs relations et ont tendance à être plus impliqués dans des activités civiques et politiques que ceux qui ne les utilisent pas.
Un nouvel argument appuyant que l'utilisation des réseaux sociaux a un effet positif sur les relations réelles (plus d'implication dans la vie sociale). IED_DP3
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La plupart des études montrent que les personnes qui utilisent l’internet ont tendance à augmenter de manière significative leurs contacts sociaux.
Les travaux de Claude Fischer vont dans le sens d'une absence de corrélation entre l'usage d'internet et l'islement social. IED_DP3
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Pour preuve, Stephen Marche (@StephenMarche) en appelle aux travaux du sociologue Erik Klinenberg (@ericklinenberg), auteur de Going Solo : la montée de l’extraordinaire et surprenant appel à vivre seul . Dans son ouvrage, Klinenberg explique que la vie solitaire se développe plus que jamais
L'auteur va contester les points de vue de l'écrivain Stephen Marche, qui argumente en s'appuyant sur les travaux d'un sociologue confirmant l'augmentation du phénomène de "vivre seul". Ces travaux vont à l'encontre du point de vue de l'auteur. IED_DP3
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Mais, de toute évidence, les mémoires externes de plus en plus puissantes et intrusives qui nous environnent ne sont pas complètement neutres. « On peut se réjouir de voir la machine libérer notre cortex de certains exercices de gavage, commente notre expert. Mais on peut aussi imaginer que, dans un système où notre cerveau déléguerait une majorité d’informations à des dispositifs techniques, le juste équilibre à maintenir entre mémoire interne et mémoire externe se trouverait rompu. Cela porterait très certainement atteinte à notre réserve cognitive, c’est-à-dire au capital de savoir et de savoir-faire que chacun d’entre nous doit se construire, tout au long de sa vie, pour mieux résister aux effets négatifs de l’âge et retarder l’expression de maladies neurodégénératives comme celle d’Alzheimer. » Pousser à l’extrême la numérisation de nos mémoires ne semble donc pas le meilleur moyen de ralentir l’érosion des neurones.
Dans ce paragraphe, la citation sert à renforcer le point de vue avec plusieurs arguments, sur le fait qu'il y a des risques concernant l'érosion de la mémoire et le recours aux différents matériels informatiques.
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- Mar 2020
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Une des questions que je pose fréquemment aux participants d’une étude réalisée pour ma thèse sur les relations de l’homme à la nature à l’ère digitale est « Comment vous sentez-vous après une heure et plus passées devant un écran ? » J’attends encore de rencontrer la personne qui me répondra qu’elle se sent mieux. Les réponses oscillent généralement entre « fatigué » et « vidé
L'auteure met en avant deux positions que l'on peut avoir face aux écrans après une heure passée devant. Elle oriente vers "les réponses" données qui sont celle en accord avec son point de vue. Il n'y a ici pas de nuances, les réponses sont définis: fatigué, vidé. Le manque de nuance impacte la vraisemblance.
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Résultats ? Il semblerait que l’on ne parle pas de la même chose dans tous les contextes, à tous les types de destinataires.
Après avoir réalisé une expérience sur 15 personnes pour savoir quelles informations seraient partagées dans quels contextes, l'auteure en a conclu qu'on ne parle pas de tout les types d'informations dans tout les contextes et à tout les types de personnes. Le partage des "fake news" a donc un rapport avec le contexte dans lequel il est transmis. L'auteure appuie ici son argument pour lequel il serait nécessaire d'analyser les chiffres au préalable.
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- Feb 2020
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Mais alors que les drones Predator et Reaper ont été les armes favorites de deux administrations successives, il est étonnant de constater que peu de pilotes ont fait part de leur expérience au sein du programme. Demain, les quatre anciens officiers rassemblés dans cette pièce deviendront les visages les plus représentatifs du mouvement anti-drone américain.
Argument dialectique pro. L'auteur souligne le manque de témoignages et de représentation d'ans un milieu pourtant très actif. Cela met en lumière le manque d'information et de transparence tout en prédisant un certain changement grâce à la prise de parole des protagonistes. Cela reste assez spéculatif et sachant que cet article est rédigé à l'occasion de la sortie d'un film, c'est aussi une façon d'en faire la publicité (on imagine bien les 4 lanceurs d'alerte en héros de film américain).
Manque de profondeur concernant le fait que "peu de pilotes ont fait part de leur expérience"... qui d'autre ? chiffres ?
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- Jan 2020
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C’est un fait, nous passons de plus en plus de temps sur Internet. Parallèlement à cela, un nombre croissant de personnes cherchent à s’en déconnecter. Tout en appréciant les avantages des technologies numériques, elles souhaitent établir des limites afin de ne pas être joignables en permanence.
Ces 3 phrases présentent 3 arguments justifiant l'existence d'un processus de déconnexion (et donc la légitimité de la QA). Ils sont présentés comme des faits ("c'est un "fait") mais relèvent tout autant d'opinions : pas de référence scientifique, arguments peu précis, l'auteur généralise.
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- Dec 2019
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Cependant, insiste avec raison Moira Burke, Facebook ne créée par la solitude. Les gens qui éprouvent de la solitude sur Facebook sont également des gens seuls en dehors de Facebook.
La solitude n'est pas la résultante de l'utilisation des réseaux sociaux mais les réseaux sociaux rendent la solitude plus visible IED_DP3
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- Oct 2019
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En général, à tout le moins en Occident, on pense que ce n’est qu’à force de travail que le succès finira par se matérialiser. Dans les faits, la poursuite du bonheur par le biais d’un labeur acharné fait, dans plusieurs cas, long feu.
L'opinion générale est battu en brêche par les données de recherche. IL s'agit bien d'un argument dialectique. La vraisemblance doit cependant être étayée. C'est l'objet lde l'article.
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Il est crucial que les médias s’efforcent de fournir au public de tels outils pour permettre aux individus et aux communautés de prendre des décisions éclairées, qui pourraient en retour affecter leur vie et leurs moyens d’existence.
dernière étage de l'argumentation dont on rappelle les prémisses :
- il faut informer les décideurs
- il faut informer le public
- les canaux sont saturés Conclusion, il faut que les médias s'emparent de ce sujet.
J'entends d'ici l'objection ! les médias ne le font-il s pas déjà ? Oui, bien sûr, mais le font-il bien et avec les bonnes personnes ? nous y voilà. C'est le coeur du sujet !
L'argument continue d'être dialectique. Il ne repose pas sur des fait, mais des opinions. Il est en même temps rhétorique dans l'enchaînement pseudo logique. IL est de ce point de vue plutôt persuasif.
Note : ne voyez rien de péjoratif à l'emploi de pseudo logique. je veux juste dire que cela ressemble à de la logique sans en être. Au demeurant, je partage cette opinion, mais j'ai conscience que c'est une opinion.
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Pour que la science soit un outil plus efficace de bien-être social, au moins dans une démocratie, il est important que les décideurs et le public dans son ensemble soient correctement informés et capables de faire la différence entre fait scientifique et fiction, entre controverse et polémique.
Une fois posé que le scientifique débat est bien et les autres non, il faut maintenant poser que la parole scientifique est nécessaire dans les débats de sociétés, auprès des décideurs qui ne doivent pas se laisser berner par la polémique. Posée comme cela, la proposition est parfaitement admissible et ne souffre aucun contestation. Sauf que... cela véhicule implicitement que le politique ne laisse embarquer dans la polémique uniquement parce qu'il est mal informé, comme si les décideurs n pouvaient pas avoir d'intérêts à ignorer le fait scientifique voir à alimenter la polémique. Il me semble avoir vu quelque exemples dans l'actualité récemment.
On est ici dans l'expression d'une opinion (le politique a besoin de l'information scientifique, mais y a insuffisamment accès ). Elle est moyennement vraisemblable. On pourrait lister dans l'actualité de nombreux exemple où l'information scientifique est instrumentalisées
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