Merci pour ce retour d'expérience ! Je note deux choses pour ma part (je crois):
1/ nature des écritures.
Tout d'abord, les deux niveaux d'écriture, avec 1) la collecte et 2) l'interprétation de la collecte. Or, que ce soit de par le relatif cloisonnement des contributions (par usage ou par design ?) pour la collecte, ou que ce soit de par l'encadrement pédagogique pour l'interprétation menée par les étudiants, je me demande si ces deux écritures ont été réellement collectives, ou si la dynamique suscitée par l'institution (mucem notamment) a su "faire collectif".
2/ savoir situé.
Je ne suis pas certain d'avoir saisi où dans l'expérience menée il s'agissait d'un savoir situé. Et je me demande si ce flou ne remet pas en perspective ce collectif qui ne semble pas être advenu, malgré la participation et malgré l'intérêt des étudiant·e·s pour le projet. En tant que confiné·e·s, les étudiant·e·s pourraient en effet considérer leur point de vue comme situé, avec une légitimité particulière pour construire des connaissances par dessus la collecte. Mais le décloisement induit par la plateforme et une participation essentiellement en ligne n'a peut-être pas permis de pleinement mobiliser les "inquiétudes" des étudiant·e·s ?
Les deux remarques sont liées bien entendu. ces remarques-questions n'ont pas d'autre valeur que ma compréhension de l'expérience à la lecture du texte. Il en a peut-être été tout autrement !