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  1. Oct 2020
  2. Sep 2020
    1. Devons-nous ressasser l’adage sartrien « l’enfer, c’est les autres » pour les autres vu par soi ?↩

      c'est pas très bon ça quand même

  3. Aug 2020
    1. La transparence et l’opacité dans ma démarche se définissent davantage comme des processus d’édition des superpositions : il s’agit de jouer avec la matière (lumière) qui caractérise l’objet, de le rendre plus au moins mât. La transparence et l’opacité ne sont pas réelement distinguables à l’instar de typologie dans la mesure où elles participent communément à la rencontre des écritures.

      faudrait peut-être que tu développes

    2. Il y a quelque chose de l’autopoïèse dans la trace de l’écriture numérique : elle semble organisée comme un réseau de processus de production de données qui sont constamment modifiés par des contextes successifs, et engendre ainsi son propre système. Je propose ici un parallèle avec l’hypothèse de principe formulée dans le projet Artificial Life par Christopher Langton : la forme logique d’un organisme peut-être analysée séparément de sa base matérielle de construction, ce que l’on nomme la vie est considérée comme une propriété de la forme logique et non de la base matérielle.

      est-ce que ça va trop loin comme parallèle ?

    1. Tobie Nathan percevait dans la passion érotique l’aliénation radicale, c’est-à-dire le moment où un être est en pleine métamorphose, susceptible d’échapper à son identité première (Nathan 2013).

      ce passage est extrêmement intéressant, je pense qu'il mériterait d'être un peu développé pour rendre plus évident le lien avec le récit.

    2. “Depuis l’arrivée de Fatima au village, trois jours auparavant, Yoram, à la moindre occasion, rôde autour de l’amandaie. De loin, immobile, à travers le tremblotement de la brume de chaleur, il épie l’adolescente, se risque enfin à l’approcher” (p. 55)

      Je propose de mettre cette citation en retrait

    3. The aim of the recension is to introduce the last book published by Claude Kayat at the end of 2019, La Paria.

      Étant donné qu'il s'agit d'une lecture, le résumé n'est pas obligatoire, mais si vous souhaitez le conserver il nous faudrait également une version française

  4. Jul 2020
    1. oute aussi parce que l’ouverture herméneutique propre à la Recherche confère à l’oeuvre une plasticité autorisant une pluralité d’interprétations et d’appropriations (Simon 2009, 117).↩

      guillemet fermant + enlever nom de l'auteure

    2. Flash dont l’activité est déclenchée

      C'est une drôle de comparaison dans la mesure ou le Flash est aujourd'hui obsolète et que les contenus dans ce format sont irrécupérable faute d'avoir les clefs de déchiffrement. Est-ce le même cas pour Proust ?

    1. Dans cette dernière image, la métamorphose d’Albertine touche à son terme. Le héros perçoit désormais le corps entier de sa compagne. Le sommeil d’Albertine marque une nouvelle clôture au sein du récit à laquelle se heurte le narrateur. Le désir nous échappe, mais ne cesse de s’accroître de façon organique. Albertine est désormais entièrement autre : « elle […] devenue une plante », sa métamorphose est achevée. Cette dernière adaptation semble représenter Albertine allongée sur un dispositif plantureux exprimant la transition du corps féminin aux sinuosités d’une « longue tige de fleur »59.

      J'aime beaucoup cette partie : cela rejoint la réflexion sur le point du vue du botaniste attribué à l'observation des relations et mouvements humains; et aussi l'idée que l'objet change sous le regard de celui qui observe : ainsi Albertine pourrait muter ou muer en fleur parce que le narrateur la regarde avec cette posture particulière d'observation.

    2. En effet, n’est-il pas paradoxal que d’une part, la corporéité sous-tend de larges pans de la Recherche, alors que d’autre part le narrateur reste dans une totale indétermination : est absente du récit toute description objective ou physique du héros, nous ignorons son nom exact, la nature de ses interactions avec Albertine, le détail de ses séjours successifs dans des maisons de santé ?

      La phrase est un peu longue et sa structure un peu complexe à la lecture : peut-être en faire deux phrases ?

    3. « Proust’s blackened cork walls produce the opposite impression of spatial constriction. The placement of the cork – originally the same color as the parquet floor – on both ceiling and walls removes the line of demarcation between horizontal and vertical planes, in effect dematerializing boundaries and creating a spatial void. The homogeneous color of walls, ceiling, and floor visually shrink the bedroom, transforming an open and lofty inte rior into a more concentrated and inward space. Moreover, the cork, by providing a further layer of insulation between the bedroom and the rest of the apartment, physically separates Proust from the life of the household and from the people on the other side of the wall who labor to serve him » (Fuss 2015, 76)

      citation à mettre en retrait

    4.  « L’espace saisi par l’imagination – nous apprend le linguiste – ne peut rester l’espace indifférent livré à la mesure et à la réflexion du géomètre. Il est vécu. Et il est vécu, non pas dans sa positivité, mais avec toutes les partialités de l’imagination. En particulier, presque toujours il attire. Il concentre de l’être à l’intérieur des limites qui protègent »(2008, 17).

      mettre citation en retrait peut-être + espace manquand à la fin

    5. « [C]’était maintenant mon tour d’être annoncé […]. L’huissier me demanda mon nom, je le lui dis aussi machinalement que le condamné à mort se laisse attacher au billot. Il leva aussitôt majestueusement la tête et, avant que j’eusse pu le prier de m’annoncer à mi-voix pour ménager mon amour-propre si je n’étais pas invité, et celui de la princesse de Guermantes si je l’étais, il hurla les syllabes inquiétantes avec une force capable d’ébranler la voûte de l’hôtel » (III, 38).

      je mettrai la citation en retrait

    6. La Nouvelle Vague désigne, comme on le sait, un courant cinématographique que l’on peut situer de façon sommaire à la période qui s’étend de 1956 à la fin des années 1960

      je mettrai cette information en note

    7. Sans doute arriverons-nous à une compréhension plus complète de ce phénomène en revenant sur ce passage dans lequel le silence d’Albertine endormie marque une clôture au sein du récit : « Alors sous ce visage rosissant je sentais se réserver comme un gouffre l’inexhaustible espace des soirs où je n’avais pas connu Albertine. Je pouvais bien prendre Albertine sur mes genoux, tenir sa tête dans mes mains, je pouvais la caresser, passer longuement mes mains sur elle, mais, comme si j’eusse manié une pierre qui enferme la salure des océans immémoraux ou le rayon d’une étoile, je sentais que je touchais seulement l’enveloppe close d’un être qui par l’intérieur accédait à l’infini. Combien je souffrais de cette position où nous a réduits l’oubli de la nature qui, en instituant la division des corps, n’a pas songé à rendre possible, l’interpénétration des âmes ! » (III, 888)↩

      cette référence je pense a davantage sa place dans le cours du texte

    8. « Notre vue sur l’homme restera superficielle – écrit-il – tant que nous ne remonterons pas à cette origine, tant que nous ne retrouverons pas, sous le bruit des paroles, le silence primordial, tant que nous ne décrirons pas le geste qui rompt ce silence. La parole est un geste et sa signification un monde » (2008, 224).

      je mettrai la citation en retrait

    9. Mais il nous faut maintenant revenir au problème de l’expression qui marque l’éternel commencement, l’univers en perpétuelle création.

      Je ne suis pas sûre de saisir l'idée ici

    1. Antoine Compagnon, « Entretien », dans Philosophie magazine : Hors-Série, n° 16. Paris, décembre 2012, p. 89.↩

      insérer référence clef bibtex dans le texte

    2. Plus récemment, dans la psychologie contemporaine, Louise Barrett, dans le sillage des études de James Gibson sur la théorie de l’affordance, montre que le cerveau ne peut être comparé à une machine Turing. L’homme, dans sa corporéité, est plus qu’un organisme récepteur d’un ensemble de signaux sensoriels qui sont convertis en impulsions électrochimiques traitées dans le cerveau humain. Au contraire, l’homme se caractérise par la réciprocité des liens qui s’établissent entre lui et le monde. Dans les mots de Barrett, « our understanding of the world is grounded in - and built up from - our ability to act in it, so that even the most abstract of ideas reflect what our bodies can physically achieve » (2015, 113). Des objets techniques, tels que le gouverneur Watt nous permettent de mieux comprendre l’intégration dynamique du corps humain à son environnement : « Dynamical systems [ajoute Barrett] present us with more useful means for understanding and thinking about physically embodied environmentally embedded organisms than do standard computational models » (2015, 130). Or si l’apport de la psychologie en général ne peut être minoré dans le cadre de ma recherche, elle a ses limites dans la mesure où, comme le note assez bien Merleau-Ponty, « elle place la conscience perceptive au milieu d’un monde tout fait » (2008, 73), c’est à dire un monde dont la présence n’est pas interrogée. James Gibson et Louise Barrett proposent des thèses qui vont à l’encontre du consensus en psychologie et des approches connexionnistes et computationnelles.↩

      c'est une note relativement longue, peut-être intégrer une partie dans le texte ?

    3. e. « Entre ces jeunes filles – nous apprend-il – tiges de roses dont le principal charme était de se détacher sur la mer, régnait la même indivision qu’au temps où je ne les connaissais pas et où l’apparition de n’importe laquelle me causait tant d’émotion, en m’annonçant que la petite bande n’était pas loin » (II, 296).

      deux points et citations en retrait peut-être

    4. Partant du phénomène physique du comportement des vagues qui présentent différents modèles de diffraction – par exemple les formes qui apparaissent lorsque nous jetons une pierre dans un volume aqueux – et qui résultent de la réaction des vagues en rencontrant un obstacle (2007, 28)

      c'est une phrase nominale ?

    5. « To be entangled – écrit Barad – is not simply to be intertwined with another, as in the joining of separate entities, but to lack an independent, self-contained existence » (2007, ix). S

      Il faudrait introduire cette citation

    6. décèdera des suites d’un accident à cheval

      C'est une hypothèse totalement parce que je ne connais pas bien le passage (si passage il y a) de l'accident de cheval, mais est-ce qu'il y aurait peut-être une piste ou un élément d'analyse à trouver dans cet objet du cheval (objet sexuel chez Freud) qui est à la fois un ancien corps "technique" de voyager ?

    7. Que l’on pense à Swann

      c'est une structure de formulation qui se retrouve beaucoup (peut-être de manière un peu trop répétitive) dans ce chapitre, et très peu dans les chapitres précédents