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  1. Dec 2022
    1. Parler ainsi de transformation du bois de noyer noir nous a amenés à la troisième plénière qui se penchait sur laproblématique du choix des plants nucifères qui présenteront un potentiel commercial intéressant autant par lesproduits dérivés (le bois, le brou, l’écale) que par les quantités de fruits produites et leur qualité. Cette plénière étaitanimée par M.Alain Rémillard, un des principaux fondateurs du Club, et son trésorier actuel.Des dizaines de variétés de noyers noirs ont été mises au point aux États-Unis durant le vingtième siècle et chacuneprésente des caractéristiques intéressantes en fonction du type de production recherchée : il y a des variétés de noyersnoirs qui font du meilleur bois, des variétés dont l’écale est plus ou moins épaisse, le brou plus ou moins abondant, lefruit plus ou moins charnu... Et il y a eu aussi de nombreux développements de variétés pour les autres arbres à noixnordiques, sans parler des nouvelles espèces hybrides qui ont été mises au point par des croisements inter-espèces :noyers cendrés hybrides, noyers en cœur, hicaniers, bitcaniers, châtaigniers d’Amérique résistants à la brûlure etproduisant de plus gros fruits que les spécimens indigènes, etc.Pour en arriver à produire suffisamment d’arbres à noix qui conviennent au climat québécois, certaines lacunesdevront être comblées. Il faudrait d’abord s’assurer de la rusticité des variétés qui nous apparaissent les plusintéressantes en fonction des différents objectifs que nous nous fixons (culture du bois, des fruits).
    2. La question de l’allergie aux noix nordiques pourrait être éclaircie scientifiquement; il n’est pas sûr que nos nouvellesnoix doivent être interdites de prime abord aux enfants allergiques comme le sont maintenant les arachides et les noixd’origine tropicale, peut-être s’en distinguent-elles au point de ne présenter de risque d’allergie pour personne?

      Une amie allergique aux pistaches a eu un début d'allergie avec le noyer noir.

    3. Patrick Dery un résident de LaBaie auSaguenay, me communique que 4 noyers heartnuts (greffés) et maintenant âgés de 15 ans (20-25’ haut) produisentdes noix de cœur chez lui en zone 3b !
    4. Cette photo montre un 2e semis de heartnut planté presqu’à la même époque chez les Clerc de St-Viateur à Joliette. À 2 pas de là, 2 noyers des Carpates et 2 châtaigniers ont été introduits avec succès. Faut dire quele site est particulièrement bien protégés des vents (zone 4b). Ce heartnut produit bel et bien des longues grappesde noix et coquille en forme de cœur.
    5. Raymond Derouin de St-Thomas-de-Joliette avait obtenu de moi, vers1996-97, un petit noyer du Japon (photos 1 et 2) simplement pour l’essai. Après seulement 3 ou 4 ans, quelquesnoix ont été observées dans l’arbre qui mesurait alors 8 pieds de haut, tout au plus. Par la suite, la quantité denoix produites est restée modeste mais constante à chaque année. Depuis les 5 dernières années, de bonnesquantités ont été récoltées ou du moins anticipées en fin août - avant que les écureuils les prennent... L’arbreatteint maintenant environ 20 pieds de haut et il est âgé de 16 ans. On voit que les sols riches de cette régionconviennent bien à la culture des arbres à noix.
    6. un projet de recherche visant àidentifier des individus résistants au chancre a débuté à l’été 2010. Dans 6 différentes localités du Québec où lamaladie fut identifiée et évaluée au préalable, 142 noyers cendrés potentiellement résistants ont été répertoriésen se basant sur les critères de rétention d’Ostry et collaborateurs (1996) et suivant l’adaptation de DesRochers(2010). Au courant de l’hiver 2011, des boutures ont été prélevées sur 75 de ces individus afin de les multiplier,pour ensuite les soumettre à un criblage permettant d’évaluer la résistance au chancre. Parallèlement à ceprojet, des noyers cendrés ont été dégagés, sur un site de Saint-Bruno et un autre à Saint-Augustin, selon deuxtraitements expérimentaux différents afin d’évaluer la réaction des arbres à la maladie suite à une mise enlumière des cimes.
    7. Le projet consiste à expérimenter l’implantation et la culture d’une variété prometteuse d’arbre à noix, le noyerdes Carpates (Juglans regia), principalement dans la région du Centre-du-Québec. Le RAC souhaite introduirecette variété d’arbre dans la région et en développer la culture jusqu’au stade de production commerciale.Mentionnons qu’en plus de la production de noix de qualité supérieure, le noyer des Carpates est aussi cultivépour la très grande qualité de sa matière ligneuse. La subvention accordée par Agriculture et AgroalimentaireCanada, en concordance avec le Programme Canadien d’Adaptation Agricole, permettra d’expérimenterspécifiquement différents types de greffe destinés à hâter la croissance de l’arbre ainsi que la production de sesfruits. Les activités se dérouleront jusqu’en décembre 2013 sur le site de Saint-Albert où les partenaires del’entente sont occupés à établir une pépinière spécialisée d’arbres à noix et de noisetiers

      Le regroupement agroforestier centricois semble s'être dissolu en 2015, je n'ai pas retrouvé d'informations par rapport à la propriété du verger / pépinière.

      La société sylvicole d'Arthabaska-Drummond s'appelle maintenant le Regroupement Forestier d'Arthabaska-Drummond. Gilles Théberge en était le directeur.

      Biopterre est encore en opérations

    8. Châtaignes, noix des Carpates etglands doux (3*) peuvent germer sans stratification au froid

      3* Se réfère au groupe des chênes blancs, prins, verts et d’Eurasie: chêne blanc, à gros fruits, bicolore, pédonculé et autres

    9. En principe, une période de froid (avoisinant 0-4° c) d’une durée de 3 mois minimum est nécessaire pourla plupart des noix de noyer, caryer, noisetier (1*) et pour les glands amers (2*).

      1* Nous avons vu des noisettes germer dès l’automne lorsqu’elles sont soumises à un fort taux d’humidité.

      2* Se réfère au groupe des chênes rouges: chêne noir, écarlate, des marais, ellipsoïdal et imbriqué.

    10. Les boites - bandes de semis temporaires -sont placées le plus possible à notre portée et bien irriguées la première année. Avec cette méthode, on peutespacer les semences entre elles jusqu’à trois fois leur grosseur en moyenne; on peut mettre 10 cm entre chaquenoix de noyer, 5 cm entre les noix de caryer, noisettes et glands; entre les pignons, de 2 à 3 cm. Il est plus faciled’entretenir une quantité de semis (jusqu’à 3 ans) de cette façon avant de les déraciner. En groupe, ces semispousseront plus vite par compétition et se déracineront facilement si la largeur des sillons n’excède pas 30 cm.
    1. 8. La photo 8 montre l’évolution de la germination d’une semence de noyer du Japon.
    2. Taille des noyers à l’automne La photo montre la taille d’unebranche de 1 cm de diamètre faite en fin octobre - début novembre.Comme l’arbre n’est pas encore en dormance malgré la chute desfeuilles, de la sève a coulé, ce que l’on doit éviter le plus possible. Alors,ne faites pas de coupe à cette date ou le moins possible et optez plutôtde tailler durant la période de croissance végétative des feuilles, soit enété ou tôt l’automne. L’autre alternative est de tailler à la fin de l’hiverqui suivra
    3. Bien que seuls des examens en laboratoire puissent certifier la présence du fongus, on saitqu’en principe, le noyer noir peut bel et bien en être porteur. Si les semis sont contaminés, ils peuvent propager lamaladie et bien entendu affecter de nouveaux noyers cendrés et noyers noirs.Il n’y a pas d’études assez avancées encore pour établir avec certitude que la santé du noyer noir peut décliner àcause de ce fongus, comme c’est le cas avec le noyer cendré. Nous ne le souhaitons évidemment pas! Je n’ai vuaucune mention dans les publications américaines, de la NNGA par exemple, de déclin ou de mort de noyers noirsporteurs de ce fongus. Alain Corbeil, technicien forestier du centre de semences, ajoute que le fongus peut êtreaussi présent dans le germe latent, la coque et le brou de la noix et que par la suite, les tout jeunes semis sontporteurs du fongus. Un examen visuel ne permet pas de déterminer la présence d’infections. Le brou ayant despropriétés antifongiques aurait peut-être tendance à protéger la noix et à garder l’amande intérieure vivante si on lelaisse un certain temps sur la noix – mais cette remarque reste toutefois bien spéculative
    4. Noyer cendré : visitez le reportage fait par les gens du Conseil de l’environnent du centre du Québec qui ont étudié300 noyers cendrés de leur région . Leur site nous explique avec beaucoup de détails le chancre du noyer cendré :http://www.youtube.com/watch?v=uZKd9ey9Zsk
    5. Un citoyen de Ste-Marie-Salomé dans Lanaudière me dit que l’extraction de l’amande de noyer cendré se faitbeaucoup plus facilement si on fait préalablement chauffer au four les noix à 300° F pendant 10 à 15 min. L’étau etle marteau demeurent toutefois encore largement utilisés pour casser les noix après ce traitement.
    6. Pour les semer, le semis d’automne se fait très bien à 3 cm de profondeur; semerdirectement dans le paillis ou dans une matière équivalente donne de très bons résultats; recouvrir ensuite les semisd’un grillage métallique de ½ x ½ est nécessaire
    7. Le gel du bourgeon terminal est assez fréquent chez lesjeunes individus et cela implique donc une taille de correction quasi immédiate (dans l’année même) pour éviterune mauvaise structure de l’arbre. Au-delà de 5 ans, ces mêmes bourgeons acquièrent une meilleure résistance aufroid.
    8. je préfère maintenant ceux qui produisent beaucoup de noix de moyenne taille et dont le brou estassez mince, ce qui n’est pas commun
    9. il a tendance à produire plus régulièrement même en sol marginal et ne subitpas les attaques dommageables des charançons des noyers (Curculio spp.). On peut aussi le considérer assezrésistant aux vents quoique les coups de vent” lui sont souvent fatals. Partant de là, une taille rigoureuse audépart et des tailles de suivi leur sont indispensables.
    10. Pour les consommer, contrairement aux autres espèces de noyers, on peut faire sécher les noix avec leur brou quis’effrite assez bien après un mois.
    11. N’oublions pas que ses grossessemences doivent être absolument semées par les écureuils car laissées à elles-mêmes, elles ne germeront pas.
  2. Nov 2022
    1. Recette :1. Bien rincer les noix verte (ne pas utiliser les noix jaunies ou noircies).2. Mettre dans une jarre en vitre ou en céramique (pas en métal), couvrir avec de l’alcool à 50% (la vodka faitl’affaire) et ajouter ½ capsule de vitamine C (1/2 c. thé).3. Sceller avec un film de plastique et recouvrir.4. Laisser 3 jours à la T° de la pièce.5. Couler le liquide dans des bouteilles ou des pots de verre en divisant la vitamine C. Les brous sont jetés.6. Éviter tout contact avec le métal (couvert, broche).7. La solution se consomme plusieurs années sans avoir besoin d’être réfrigérée si les contenants ne sont pasouverts.8. Assurez-vous d’utiliser l’eau la plus propre possible dans la préparation.
    2. le brou est considéré en général commesans utilité et le plus souvent, il est composté après le nettoyage des coquilles. Pourtant en herboristerie, cettepartie, lorsqu’elle est verte, possède d’étonnantes propriétés antifongiques, antiseptiques, vermifuges. L’extraitobtenu serait prescrit ou pourrait être utilisé avec succès contre certains cancers qui sont en relation avec desparasites
    3. Le fungus ne peut se propager seul et a besoin de l’aide d’un hôte, ici un petit coléoptère (Pityophthorus juglandis)pour s’introduire dans l’écorce.

      l'insecte semble être indigène au sud ouest de l'amérique du nord, mais les changements climatiques pourraient causer leur survie ici.

    4. 1. Dépérissement des feuilles qui tournent au jaune (ne pas confondre avec le début de la période de dormance àl’automne) dans la cime, suivi d’un séchage des branches.2. Coulage de teinture sur l’écorce.3. Observation de petits trous faits par l’insecte vecteur sur l’écorce.4. Observation de l’insecte

      signe de la maladie du noyer noir

    5. C’est en août 2010 que le département d’Agriculture du Tennessee a annoncé la découverte dans cet État de laprésence de la maladie du noyer noir, selon Thousand Cankers Disease of Black Walnut, TCD*. Cette annonce est trèspréoccupante parce que c’est la première fois que cette maladie est signalée dans l’est. Avant cette date, sa présencen’était pas signalée au-delà de l’Iowa. Notons que cette maladie, causée par le fungus Geosmithia morbida, se limitaitaux noyers noirs introduits dans les États de l’Ouest (Ca, Az, Or, Nm, Id. Co. Wa, Ut).
    6. En 2008, je suis devenue membre du CPNCQ et, lors d’une visite du Jardin Botanique de Montréal, en discutantavec d’autres membres, j’ai su qu’il fallait ébrouer les noix de noyer noir avant de les faire sécher, sinon le broudonnait un mauvais goût à la noix. Donc, pour la première fois cette année-là, nous avons ramassé les noix(environ 18 poches).

      19% des noix étaient vides

    7. La récolte de 2009 a été très faible, pour un grand total d’une seule poche, à cause du gel printanier et de l’hiver quia affecté très sérieusement plusieurs noyers
    8. Et voici un petit compte-rendu de la récolte 2010. Environ 60 noyers ont produit des noix. Nous avons récolté 26poches
    9. À ce jour, en date du 17 décembre 2010, j’ai cassé 1000 noix qui pesaient au total 10.98 kg et j’ai eu 2.22 kg de noixprêtes à manger, soit un rendement d’environ 20%. Comme la température a été très favorable cet été, seulement12% des noix ne sont pas bonnes.
    1. Les noyers ont 40’ (12 m) de distance entre eux. Dans les rangées verticales, certainsproposent de planter jusqu’à deux noisetiers entre les noyers. Les rangées horizontalessont laissées à 20’ pour permettre la circulation.Total : 120 arbres pour 1.2 acre ou ½ hectare
    2. Visitez le site www.blackwalnuts.ca, propriété de Neil Thomas, producteur de noyers noirs à Mallorytown près deMille-îles en Ontario

      Ce site ne fonctionne plus

    3. Une quantité importante d’informations par Todd Leuty - spécialiste de l’agroforesterie - sur les noyers etnoisetiers, entre autres, est disponibles en français grâce au ministère de l’agriculture de l’Ontario dans :http://www.omafra.gov.on.ca/french/index.html
    4. Le nombre de variétés de noix de noyer noirobtenues par les Américains à force de croisements et d’expérimentations est très impressionnant... etles cerneaux de ces noix mises au point par ces passionnés sont beaucoup plus dodus! Nous pensons

      Intéressant de suivre s'ils ont fait de nouvelles variétés depuis l'implantation du verger

  3. Oct 2022
    1. Méthode de désinfection des noix avec le savon Ivory :1. Emplir d'eau tiède les gros contenants;2. Ajouter 20 ml de savon «Ivory» ;3. Tremper un lot de semences (maximum 500 litres / bac complet) durant 2 minutes ;4. Retirer les semences de l'eau savonneuse ;5. Rincer les noix à l'eau courante avec un boyau d’arrosage ;6. Égoutter et déposer les noix dans des bacs perforés.
    2. L’entretienLes deux experts préconisent les opérations suivantes dans le maintien des noyers en place:1. Repérer les arbres qui ont de 70 à 80% et plus de cime vivante et qui ont moins de 20 à 30% du troncde la base affectée par le chancre.2. Voir si les arbres ont au moins 50% de cime vivante et pas de présence de chancre noir au tronc.Dans ces deux cas, les noyers sont gardés.Il est recommandé :1. D’émonder les branches affectées et exciser les chancres au tronc des noyers préservés.2. D’abattre les arbres qui ont plus de 50% de parties mortes en cime sans dommage au tronc.3. D’abattre les arbres qui ont 20% de parties mortes en cime et 25% de perte de circonférence annelée.Le bois et les branches doivent être brûlés.Note : en bas âge, les noyers coupés à la base du tronc rejèteront une ou plusieurs tiges .
    3. Par contre les troncs lisses encore jeunes semblent plus sensibles aux dégâts que les noyersâgés dont l’écorce est épaisse et sillonnée.

      Est ce qu'une régis en "trogne" pourrait protéger un arbre à long terme ?

    4. une étude américaine faite au Vermont signale la forte présence descoléoptères transportant des spores du fongus comme : Astylopis macula et Eubulus parochus.

      peut-être une bonne idée de trouver des champignons entomopathogènes sélectfis à ces espèces.

    5. . On note aussi que les individus en plein soleil ont unemeilleure santé
    6. D’autres espècesd’arbres comme les tilleuls peuvent héberger le champignon sans être affectées

      Attention autour des noyers !

    7. bourgeon mort par le gel, 2 nouveaux rameaux ont pris la relève lors de lapoussée de croissance au printemps. Un seul doit être gardé (taille de juin). Pour ceux qui désirent unexposé complet sur la taille du noyer noir, le site anglophone :http://www.ces.purdue.edu/extmedia/FNR/FNR-76.html de l,université Purdue (É.U) montre plusieurs photosqui aident à la compréhension
    1. Le manque de circulation d’air permet la présence et activité nuisible des charançons du noyer cendré que préfèrentattaquer les jeunes poussés de croissance des Heartnuts et buartnuts puis les cendrés dans un ordre décroissant. À cause detous ces facteurs, la productivité est beaucoup moindre. Les noyers noirs se souffrent pas de ce problème.
    2. des noix de caryer ovale et noyer noir ont été ramassées surtout dans l’estde l’Ontario où ils sont plus abondantes mais aussi dans la région de Oka. Il est surprenant de voir la grande différence de tailleou maturation des noix de noyer noir dans le corridor (Cornwall-Kingston) et sûrement les provenances de ces arbres doiventêtre différentes car étant plantées ou en partie naturalisées. Certains propriétaires confirment que les noix plantés (maintenantles arbres ont plus de 60 ans) provenaient du sud de l’Ontario. Plusieurs de ces noyers produisent de très grosses noix, ce quiva de paire avec une maturation tardive (à partir de la mi-octobre). Les noix des caryers ont peu de variance et sont plutôtpetites si on les comparent aux cultivars de caryers cultivés
    3. Introduits au Québec depuis plus d’un siècle, deux grosspécimens centenaires situés aux abords du Rang de la Montagne au pied du Mont Yamaska près de St-Paul d'Abbotsfordont ensemencé leurs noix colonisant un large secteur dont les villes comme Rougemont, St-Césaire qui comptent plusieursnoyers matures. Plusieurs autres villages aux alentour doivent en posséder également

      Spécimens de Buartnut au québec

    4. M. Maurice Dumontier de Berthierville a récolté près de 10 x 5 gallons de noix denoyer cendré et 19 poches de 60 lb de noix de noyer noir

      Provenant de 105 noyers noirs et 18 noyers cendrés

    5. En autre; des noix de noyer noir du cultivarSparks 127, variété prometteuse pour la minceur de sa coquille (ressemble à Emma Kay)
    6. La mouche du noyer(Rhagoletis spp.) pond ses oeufsdans les brous des noyers;cendré, buartnut et noir et leslarves y sortent après que lesnoix sont tombées au sol. Bienque cet insecte attaque que lebrou et n'affecte pas l'amande dela noix, il n'y a pas lieu de laisserles larves s'enfouir dans le sol àl'automne
    7. Actuellement nos plants de noisetiers etnoyers proviennent de Ontario et de Jolymais nous travaillons étroitement avec laPépinière Lafeuillée (Bernard Contré) pourproduire nos futurs plants mieux adaptés ànotre climat
    8. Pour lancer notre verger, nous avons faitvenir du Dakota du Nord 1800 noyers noirsdont la rusticité avait été éprouvée par leclimat de là-bas : aussi froid que le nôtre enhiver, mais avec moins de neige au sol.Nous avons aussi fait stratifier et germer desnoix de toutes les espèces d’arbres quenous projetons de voir dignementreprésentés dans notre futur verger-école,durant l’hiver 2006-2007; merci au domaineJoly-de-Lotbinière, à M. Bernard Contré et àM. Neil Thomas pour les semences. Nousnous sommes aussi procuré 60 chênesblancs et 25 châtaigniers d’Amérique auprèsde l’UPA de Valleyfield, grâce aux initiativesde M.Giulio Neri, et enfin, nos 60 premiersnoisetiers hybrides à la Pépinière Lafeuilléede M. Contré

      Sources des premiers arbres du Jardin des Noix

    1. un double tronc estdevenu avec les années sérieusement susceptible àl’ouverture complète du tronc. J’ai proposé aupropriétaire la solidification ou réparation du tronc carse noyer, en plus de produire des noix hâtives, est undes rares dans cette ville. Le temps chaud et sec deseptembre était idéal et voici les étapes qui ont étéfaites :Un trou de 5/8’’ est percé à travers le diamètre dutronc à la hauteur de la fourche (environ 26’’de large) .Une tige filée en acier est insérée (ligne orange photo4), 2 boulons et 2 rondelles sont fixés aux extrémités.Les rondelles sont accotées au bois et non surl’écorce et donc , il faut la découper et l’enlever. Onserre les 2 boulons (photo 2). Avec les années,l’écorce recouvrira les boulons et rien ne paraîtra.Pour sécuriser d’avantage l’arbre qui fait 25’ (8m)dehaut, 2 crochets sont aussi installés et tendus avecune broche. Cette étape peut être considéréefacultative mais les rafales de vends en été secouentfortement les noyers (photo 3).Bien que les 2 troncs ont été rapprochés, uneouverture évidente reste présente laissant l’eau et legel pouvant pénétrer (photo 1) . Une quantitésuffisante de ciment est appliquée pour boucher toutesinfiltrations nouvelles (photo 4).

      solidification d'une double fourche de noyer noir

    1. WALNUT (Black Walnut, butternut, heartnut, English walnut, etc.): A. W.Heiman, Jr., 717 Emie-Lu Ave., Anderson, IN 46013. (765) 643-4582.billheiman@skyenet.net

      contact groupe d'intérêt noyers nafex en 2008

    1. Walnut (Black) Richard Fahay – Singing Tree, 588 Turner Rd., Oxford, NY 13830

      Personne contact pour le groupe d'intérêt sur le Noyer Noir de NAFEX

    1. Les noyers hybrides (le plusprobable Juglans cinerea x J. ailantifolia)

      Le buartnut

    2. Noyer noir : Le feuillage imposant de cenoyer (tout comme les noyers du Japon etses hybrides) ne passe pas inaperçu. Lesfeuilles possèdent beaucoup de folioles etsont longues. Les noix sont visibles dansl’arbres en août (de forme ronde engrappe de 1 à 3 pour le noyer noir) . Letemps de récolte est tard et rarementavant la fin septembre. Certains noyersnoirs mûrissent leurs noix à la mi octobre
    3. Noyer cendré : observez dès la fin aoûtun changement de couleur automnal et àl’occasion un début de dormance un peuplus tard (chute de folioles). À cettepériode, ils contrastent avec les autresarbres avoisinants. Il n’est pas rare devoir à la fin septembre des noyerscendrés complètement défoliés et les noixencore attachées aux rameaux
    1. Service Canadien des forets (2008)L’État phytosanitaire du noyer cendréde Pierre DesRochers
    2. C’est l’insecteconsidéré comme étant le plus nuisible puisqu’iln’a pas ou peu d’ennemis naturels.
    3. Dans la semaine du 20 au 30 mai, lescharançons du noyer cendré (Conotrachelusjuglandis) sont très actifs, les femelles senourrissent et pondent dans les nouvellespousses du printemps et affaiblissent celles-ci.Les larves s’y développent en y creusant descanaux. Les noyers du Japon semblent les plussusceptibles d’être affectés par elles, les hybridesdits buartnuts en second lieu. Les noyerscendrés y sont moins sensibles et les noyersnoirs, encore plus rarement.
    4. Vers la mi-mai, quand les feuilles des noyerssont plus développées, la punaise réticulée dunoyer (Corythucha juglandis) est aussi un insectede petite taille (3 mm) qui suce la sève descellules vivantes à l’endos des feuilles
    5. . À la fin mai, l’altise noirsemble disparaître des jardins
    6. Dès la fin avril, quant la chaleur a commencé àfaire démarrer les bourgeons, l’altise noir(Phyllotreta pusilla), appelé puce de terre, senourrit des bourgeons à peine ouverts et leurcause des dégâts. Ils peuvent être très nombreuxau début du printemps par temps chaud
    7. Autour des noyers cendrés et des noyers noirs,croissant en parfaits ronds de sorcières, lesvisiteurs du verger pourraient ramasser à pleinspaniers les trop injustement méconnus lépistesiris ou pieds-blancs
    8. pour effectuer environ 1200 greffes durantles 10 premiers jours de juin. Les greffes ont étéeffectuées en plein champ, en utilisantprincipalement deux techniques connues sousleurs désignations anglaises : « four flaps » et« in-lay bark graft ».Le taux de succès des greffes a été de 43% enmoyenne. Les arbres sur lesquels les greffesn’ont pas réussi seront taillés et reformés pourfaire l’objet d’une nouvelle greffe dans 1 ou 2ans. Les greffes les plus difficiles à réussir ontété celles des cultivars de noyers cendrés (8% desuccès), suivies des noyers hybrides (25%).
    9. 5 ans d’avance pour le début de notreproduction (et même 7 ans pour ce qui est dunoyer noir au lieu d’attendre de 12 à 15 ans)

      Un avantage certain pour la production

    10. Pour plus d’informations sur lenoyer cendré, allez voir le site gouvernemental suivant : www.rncan.gc.ca