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  1. Jan 2021
  2. Jun 2020
    1. Frédérique Le Saulnier, coordinatrice du pôle santé au service juridique de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), constate une tendance en faveur de la substitution de réponses techniques aux comportements humains de vigilance. Il y a donc un risque de déresponsabilisation des acteurs concernés au profit de technologies qui ne sont pas infaillibles. Les parents, les aidants et les professionnels des équipes de soins doivent rester les premiers acteurs de la sécurité des personnes "assistées

      Argument d'un autre protagoniste alertant sur le risque de déresponsabilisation des acteurs de la prise en charge des personnes âgées au profit du numérique qui n'est pas infaillible. Argument épistémique inductif, rhétorique logos.

    2. "L'objectif de ces outils est l'optimisation de la fin de vie, explique le professeur François Piette, gériatre, président de la Société française des technologies pour l'autonomie et de gérontechnologie (SFTAG). Il ne suffit pas de rajouter des années à la vie, il faut aussi rajouter de la qualité de vie."

      Argument d'un autre protagoniste incisant sur l'optimisation de la fin de vie et non l'ajout d'années de vies supplémentaires. Argument épistémique déductif.

    3. il ne s'agit pas de faire obstacle au développement de ces dispositifs, mais d'encadrer leur usage afin qu'ils ne portent pas une atteinte excessive aux droits et libertés des personnes".

      Argument en faveur d'une conclusion plutôt favorable au numérique, tant qu'il est encadré et qu'il respecte les droits et libertés des personnes.

    4. "Il ne faut pas nier le risque de faire apparaître la technologie comme un substitut à l'aide humaine, un moyen de faire des économies sur le dos des personnes âgées"

      Argument d'un autre protagoniste mettant en avant le risque dérivation du numérique à l'encontre des personnes âgées. Argument épistémique abductif.

    5. les professionnels demeurent encore assez réticents culturellement à l'usage de nouvelles technologies, explique Luc Broussy dans son rapport. Un des objectifs consiste à faire en sorte que les professionnels de l'aide à domicile comprennent que ces outils ne constituent pas un substitut mais bien un apport supplémentaire dont ils devront, eux-mêmes, de plus en plus, maîtriser l'usage."

      Argument d'un autre protagoniste venant défendre le numérique en affirmant q'il ne remplacera pas l'aide humaine mais la supplémente. Argument rhétorique du registre logos, dialectique pro.

    6. "Ces technologies ont un côté un peu fantasmatique : d'une part elles ravivent la crainte de déshumanisation des soins par le remplacement progressif des humains par des machines, d'autre part elles permettent d'entrevoir des modes d'organisation centrés sur la personne vulnérable et libérés de l'écrasante complexité administrative et organisationnelle qui caractérise en bonne partie le parcours de soins, le maintien et le retour à domicile de ces personnes"

      Un autre protagoniste nous fait part de son argument en faveur du numérique mais mettant tout de même en avant un risque de déshumanisation de la prise en charge des personnes âgées. Argument épistémique inductif et dialectique neutre.

    7. "il est fondamental que les soignants soient associés à cette démarche, qui doit se faire avec le consentement de la personne",

      Ici, un autre protagoniste nous fait part d'un argument invoquant le respect des règles et de l'éthique. Argument rhétorique registre ethos

    8. La diffusion de ces technologies permettra de faire reculer la dépendance dite évitable et de limiter le nombre d'hospitalisations indues, en augmentant fortement les possibilités de soutien à domicile des âgés", explique-t-elle.

      Argument d'un autre protagoniste en faveur du numérique. Argument épistémique inductif

    9. la plupart des personnes âgées considèrent qu'elles n'ont pas besoin d'aide et ne sont pas très "connectées". Chez les plus de 75 ans - qui représentent 11,3 % de la population - , 16,9 % disposent à domicile d'un ordinateur et 15 % d'Internet. Et 83,3 % de cette tranche d'âge déclarent ne jamais avoir utilisé un ordinateur (89 % pour Internet), selon un rapport du Conseil d'analyse stratégique sur le fossé numérique paru en 2011.

      Ici l'auteure nous fait part d'un argument allant à l'encontre du numérique, de part la non maîtrise de l'outil technologique par les personnes âgées. Argument dialectique contre.

    10. Voisin-age.fr, conçu par l'association Les Petits Frères des pauvres, met en relation des personnes âgées avec leurs voisins de quartier. Et des forums de santé facilitent le partage d'expérience.

      Argument de l'auteure en faveur du numérique, utiliser l'outil technologique afin de mettre en relation les personnes âgées avec des bénévoles. Argument rhétorique du registre ethos

    11. Autre développement, très en vogue au Japon, les robots, dont certains sont conçus comme des "doudous", pour apporter une compagnie aux personnes âgées. Ils s'appellent Nao, Buddy, Care-O-Bot... Mais ces majordomes pour personnes âgées ne semblent pas encore séduire en France

      Argument pas très convaincant dans notre pays, probablement par méconnaissance de l'outil mais n’allant pas à l'encontre du numérique. Argument épistémique inductif

    12. Dans des Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), des plates-formes d'assistance téléphonique permettent de réaliser des consultations par visioconférence avec des médecins spécialisés. Comme à l'hôpital privé gériatrique des Magnolias (Ballainvilliers, Essonne), qui expérimente ce système depuis 2008 avec cinq Ehpad de l'Essonne. Eviter les hospitalisations, raccourcir leur durée, économiser sur les transports, tels sont les effets positifs de ce système qui contribue aussi à rassurer les équipes soignantes.

      Encore un argument de l'auteure en faveur du numérique, ici le numérique induirait des économie en transport ambulancier ainsi que des réductions d'hospitalisations. Arguments épistémique inductif

    13. Stimuler les personnes âgées est aussi un gage de longévité. Les jeux vidéo sont de plus en plus utilisés dans les maisons de retraite. Des logiciels de stimulation cognitive sont également à l'étude. Une expérience américaine menée par des chercheurs de l'université de l'Iowa, et publiée début mai dans la revue PLoS One, a montré que les jeux vidéo améliorent les fonctions cognitives et retardent de plusieurs années le déclin lié à la vieillesse.

      Argument en faveur du numérique soutenue par une étude américaine affirmant que la stimulation cognitive permet la longévité. Argument épistémique inductif

    14. Mais de plus en plus de seniors actifs, notamment les baby-boomers qui arrivent à la retraite, ont une forte appétence pour les nouvelles technologies. Et une étude parue dans The Lancet début juillet, réalisée par des chercheurs de l'université d'Odense, au Danemark, montre que les nonagénaires d'aujourd'hui ont des capacités physiques et intellectuelles jamais atteintes par le passé.

      Argument en faveur des technologies numérique, affirme selon une étude réalisé à l'université d'Odense au Danemark que les personnes âgées sont en mesure d'utilisées des outils numérique. Argument rhétorique du registre logos

    15. De plus en plus d'outils se développent pour sécuriser le domicile. L'entreprise Legrand a, par exemple, équipé 2 300 logements dans la Creuse en domotique avec, entre autres, un chemin lumineux qui éclaire le trajet d'une personne se levant la nuit pour aller aux toilettes. Environ 2,5 millions de personnes âgées chutent chaque année, ce qui se traduit par environ 8 000 décès, souligne le Centre national de référence de santé à domicile et autonomie (CNR Santé). La société française Vigilio a conçu Vigi'Fall, un patch miniature qui fonctionne grâce à des capteurs et prévient un centre d'alerte en cas de chute. Soutenu par la Commission européenne, ce dispositif devrait être commercialisé sous peu.

      L'auteure nous expose un enchaînement d'idées permettant de nous convaincre de nécessité de la sécurité des personnes âgées. Argument rhétorique du registre logos

    16. L'espérance de vie ne cesse de progresser, même si celle sans incapacité a légèrement reculé en 2010. Le nombre de personnes touchées par les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson...) - 12 % des plus de 70 ans aujourd'hui -, pourrait doubler tous les vingt ans. Et le nombre de personnes dépendantes devrait progresser de 1,15 million actuellement à 1,55 million en 2030.

      Ici l'auteure affirme selon des sources non spécifié que l’espérance de vie des personnes âgées augmente ainsi que le nombre de personnes dépendantes, ce qui induit un un accompagnement plus important. Argument épistémique inductif

    17. Telle pourrait être la future panoplie d'"outils technologiques" permettant aux personnes âgées de rester plus longtemps chez elles, ce que souhaitent neuf Français sur dix.

      argument de l'auteure en faveur de l'outil numérique pour aider les personnes âgées. Argument épistémique déductif

    18. Les nouvelles technologies s'apprêtent à modifier la prise en charge du grand âge, enjeu majeur de santé publique. Mais leur arrivée suscite des questions, notamment sur une déshumanisation des soins.

      Le numérique et ses nouvelles technologies aident au maintient de l'autonomie et de la qualité de vie des personnes âgées; mais cela ne risque - t - il pas d’entraîner une déshumanisation de leur prise en charge ?