17 Matching Annotations
  1. Apr 2021
    1. Écritures de soi, descriptions de gestes et sensations, projections de modèles physiques au moyen de photos retouchées, avatars de puissance et de maîtrise sur son apparence et sa destinée, parangons de perfection face à un contexte alimentaire et sanitaire caractérisé par une cacophonie croissante des avis et des discours [5][5]Sur la notion de « cacophonie alimentaire », voir Claude…, ces représentations des usagers, de leurs activités, postures et sensibilités, laissent deviner le développement idiosyncrasique de tensions et de contraintes, ainsi qu’un répertoire de stratégies de présentation de soi, de ses goûts et de ses problématiques
  2. Feb 2021
    1. Ne rien faire contre les fake news, c’est laisser la porte grande ouverte au marché totalement dérégulé de l’information “où règne la loi du plus fort”, poursuit le sociologue. Les plus forts étant ceux qui font “le plus de bruit” à faire valoir leurs points de vue, en particulier sur Internet.

      Cet argument est l'aboutissement des arguments précédents. On sent ici clairement le point de vu de l'auteur. En l'état des choses, c'est la loi du plus fort qui l'emporte et c'est justement pour en arriver à la solution que nous propose l'auteur. L'auteur fait également référence au domaine bancaire, en parlant de régulation des marchés, afin d'éviter les monopoles, ce qui en fait un argument pro régulation.

  3. Jun 2020
  4. May 2020
    1. L’enseignant se trouve alors au même niveau que l’élève qui apporte autant sa contribution dans la relation pédagogique.

      Argument 3: la pédagogie en ligne change les rapports entre professeur et étudiant où ce dernier devient plus actif et contributeur de l'enseignement. Favorise ainsi l'échange et (sous-entendu) sa performance dans l'apprentissage. C'est un argument épistémique déductif et rhétorique logos car repose sur l'idée communément admise que tout le monde peut nous apprendre quelque chose. Par déduction, puisque le numérique rapproche l'enseignant de son élève, ils peuvent partager davantage et apprendre l'un de l'autre ce qui enrichit mutuellement leurs connaissances.

      C'est aussi un argument épistémique comparatif. L'auteur tente de nous persuader que la pédagogie en ligne favorise une relation bidirectionnelle entre l'enseignant et son élève quand celle-ci serait plutôt unidirectionnelle dans l'enseignement traditionnel (de l'enseignant vers l'étudiant).

      Argument peu persuasif car l'enseignant reste la personne qui possède le savoir sur un sujet et c'est dans l'objectif d'apprendre sur ce sujet que l'étudiant va s'inscrire au cours. Il ne peut y avoir une égalité de la relation pédagogique. L'étudiant ne peut contribuer au même titre que l'enseignant puisqu'il ne possède pas les connaissances nécessaires. Il peut néanmoins apporter son point de vue et faire des propositions d'apprentissage tout comme s'il était présent en cours.

  5. Apr 2020
    1. Analyser les types de paroles

      Il faut analyser la parole c'est-à-dire trouver les raisons qui poussent à une diffusion des fake news. Les raisons les plus communes sont effectivement un relâchement des pressions ne se préoccupant pas de l'avis des destinataires. Souvent nous parlons de ces info pour en rire ou mettre en place un débat insignifiant. Les avis et les paroles ne comptent pas.

    1. chez des enfants atteints d’autisme.

      Les études concernent uniquement les enfants.

      Problème récurrent concernant l'autisme: le diagnostic tardif, surtout chez les minorités (femmes -plus grande capacité de masking-, personnes de couleurs, personnes avec d'autres troubles développemental,...)

      Cela limite donc l'étude à un pourcentage réduit de la population autiste. Les adultes TSA aussi apprennent en permanence à décrypter les "non-dits": ces méthodes sont elles valables pour eux?

      Malheureusement: trop peu d'études pour avoir un pourcentage du nombre de diagnostic tardif et donc étayer mon argument avec précision.

    1. En tant que pédagogue, j’avais conscience qu’il me fallait démystifier de leur imaginaire le robot vivant des dessins animés. Une première étape pas évidente même avec des élèves de 7ans. Ils devaient comprendre et accepter que Nao aussi fluide et interactif qu’il pouvait l’être lorsqu’il était bien programmé, n’était qu’une machine qui répondait à des commandes qu’on lui donnait via un logiciel de programmation. Première désillusion terrible chez certains qui malgré de longues explications techniques souhaitaient encore que Nao puisse les accompagner à la sortie de classe. Les démonstrations collectives de l’outil de programmation ont permis alors aux élèves d’appréhender cet aspect du robot. Le logiciel « chorégraphe » se présente avec des boîtes de codage déjà disponibles qui renvoient chacune à des actions précises et que l’on associe entre elles pour programmer une suite d’action ou de dialogue ; ce travail rendu visible via le TNI a facilité la mise en pratique des propositions faites par les enfants. Les exemples présentés ont aidé à mieux comprendre le fonctionnement de la machine.

      Appréhender le côté "machine" de l'outil n'est pas toujours facile pour les enfants qui ont tendance à voir les robots comme des amis au même titre qu'un camarade humain.

    1. sensibiliser la population à ce problème,

      Tristan Harris veux alerter la population. Aura t'il assez de moyen pour le faire ? A l'échelle américaine, est-ce vraiment une campagne de grande envergure ? C'est un projet. Il ne faut pas le prendre pour acqui. Seront-il assez fort pour se faire entendre ?

    2. comprendre comment les plateformes s’y prennent pour capter notre esprit.

      La résistance s'organise en mettant en place des groupes de travail (en partenariat avec LA CNIL ou DISIC - donne de la valeur) pour comprendre les méthodes des GAFA.

    1. Le smartphone est l’un des dispositifs numériques le plus souvent impliqué dans la pratique du multitâche médiatique19. Le multitâche médiatique renvoie à deux types de comportements. Premièrement, il s’agit de l’usage de plusieurs médias simultanément. Par exemple, en 2015, 46 % des 18-24 ans utilisent très souvent leur smartphone en regardant la télévision. Deuxièmement, c’est l’usage d’un média pendant la réalisation d’une activité non liée aux médias. Par exemple, 25 % des 25-34 ans consultent leur smartphone en marchant dans la rue et 23 % des 18-25 ans l’invitent à table20. 30Si cette pratique s’est banalisée ces dernières années, elle n’est pourtant pas anodine pour les mobinautes. En effet, une pratique intensive du multitâche médiatique est associée à des symptômes dépressifs, de l’anxiété sociale (Becker et al., 2013) et, chez les adolescents, à un accroissement de l’impulsivité (Cain et al., 2016).

      Explication sur le multitâche médiatique et la dépression ou l'anxiété.

      Une comparaison avec du multitâche non médiatique serait pertinente pour révéler la singularité du multitâche médiatique. Est-ce un phénomène caractérisé ou un phénomène plus général ? Et les causalités ne sont pas explicitées, ce qui est dommage. L'argument perd en force.

    1. Mais on peut aussi imaginer que, dans un système où notre cerveau déléguerait une majorité d’informations à des dispositifs techniques, le juste équilibre à maintenir entre mémoire interne et mémoire externe se trouverait rompu. Cela porterait très certainement atteinte à notre réserve cognitive, c’est-à-dire au capital de savoir et de savoir-faire que chacun d’entre nous doit se construire, tout au long de sa vie, pour mieux résister aux effets négatifs de l’âge et retarder l’expression de maladies neurodégénératives comme celle d’Alzheimer. » Pousser à l’extrême la numérisation de nos mémoires ne semble donc pas le meilleur moyen de ralentir l’érosion des neurones.

      Dommage que ça reste seulement une supposition sans arguments plus solides, une déduction logique...

    1. Ces technologies se définissent par leur capacité d’offrir des expériences sexuelles qui sont intenses, immersives et non dépendantes d’un partenaire humain.

      Cette caractérisation de la deuxième vague nécessite une définition plus approndit. Suivant cette description, les technologies sexuelles regroupent une large gamme de technologie, tel que la pornographie. Hors la pornographie existait bien avant le début de la deuxième vague, et n'est pas une réelle "sexualité informatique". Pour être plus clair, l'auteur pourrait définir la deuxième vague de technologie sexuelle, les digisexuels comme étant les personnes qui favorisent le lien et les rapports artificiels / virtuels aux connections humaines.

    2. Ces technologies ont été adoptées si largement, si rapidement, qu’il est facile d’oublier les répercussions profondes qu’elles ont eues sur nos vies intimes.

      L'auteur cite qu'il a des répercussions profondes à la vie intime sans réellement dire quelles sont ces répercussions. Il est important de noter que la technologie a permi un essort social. Une communication plus marqué, un renforcement social qui tend à s'internationaliser. Nous pourrions penser que cela est une amélioration de nos vies intimes, un renforcement des liens affectifs, mais à terme ne mène-t-elle pas également à une distanciation physique?

    1. Dépositaire d’une « histoire officielle », le manuel scolaire est le révélateur des volontés politiques et des possibles discriminations. En 2008, un rapport de la Halde avait analysé et dénoncé le sexisme des manuels scolaires français qui reflètent la domination patriarcale de notre société. Une étude récente de l’institut Georg Eckert a précisé que, si les manuels de la plupart des pays du monde, et en l’occurrence français, mentionnent de plus en plus les droits des femmes, elles sont encore aujourd’hui montrées dans des rôles traditionnels ou subalternes par rapport aux hommes.

      Certains manuels scolaires ont été jugés discriminants et sexistes donc ils le sont tous. C'est donc une manipulation gouvernementale puisque c'est le ministère de l'éducation qui est en charge des manuels scolaires.

      Dans les faits il existe une douzaine d'éditeurs de manuels scolaires en France, voir ce sujet : La concurrence acharnée des éditeurs de manuels scolaires Par Charlotte Menegaux et Marie-Estelle Pech, et même si chacun suit les programmes élaborés par le ministère, les éditeurs ont le choix de la méthode. "Programmes et manuels sont intimement liés et pourtant bien distincts. Les programmes sont décidés par le Ministère de l’Éducation nationale. Ce sont des listes des savoirs à enseigner et des savoir-faire attendus des élèves." Edition d’un manuel scolaire : le processus, les éditeurs d'éducation.

  6. Mar 2020
    1. C’est un fait, nous passons de plus en plus de temps sur Internet. Parallèlement à cela, un nombre croissant de personnes cherchent à s’en déconnecter. Tout en appréciant les avantages des technologies numériques, elles souhaitent établir des limites afin de ne pas être joignables en permanence.

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      Après une introduction d'un paragraphe, l'auteure présente des affirmations ("c'est un fait") dans ces trois premières phrases. Elle enchaîne les idées au cours de ces trois phrases afin d'introduire le thème centrale de l'article: la déconnexion d'Internet. Cependant, ces faits sont-ils avérés et prouvés ? Les références sont limitées et en l'absence d'argumentation, il se rapprochent plus d'opinions. Par ailleurs, on se questionne toujours sur l'identité de ce "nombre croissant de personnes" ou "elles".

    1. Le télétravailleur doit donc avoir les moyens de répartir son temps entre les diverses tâches qu’il a à accomplir dans le cadre de son travail et sa vie personnelle.

      Ici, et dans les paragraphes suivants, l'auteure expose ses préconisations : le télétravail doit être encadré et organisé, aussi bien formellement que physiquement, pour ne pas devenir à son tour un facteur de stress. Le raisonnement est déductif, puisqu'il s'agit d'établir des préconisations à partir d'une hypothèse centrale : mal encadré, le télétravail peut conduire au burn-out.

      Ces préconisations sont néanmoins évoquées de manière un peu trop générale, et sont finalement assez peu convaincantes.

  7. Jan 2020
    1. C’est un fait, nous passons de plus en plus de temps sur Internet. Parallèlement à cela, un nombre croissant de personnes cherchent à s’en déconnecter. Tout en appréciant les avantages des technologies numériques, elles souhaitent établir des limites afin de ne pas être joignables en permanence.

      Ces 3 phrases présentent 3 arguments justifiant l'existence d'un processus de déconnexion (et donc la légitimité de la QA). Ils sont présentés comme des faits ("c'est un "fait") mais relèvent tout autant d'opinions : pas de référence scientifique, arguments peu précis, l'auteur généralise.