- Apr 2020
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Haut de 58cm, NAO
/=/ Pepper 120 et Roméo (140 cm je crois), pour le moment le modèle qui me marque le plus (dans le sens esthétisme, design, compétences) c'est Nao mais j'apprécie le fait que les autres modèles = + grands. Je trouve Nao trop "petit" pour que les enfants puissent réelement s'identifier / se lier à cette figure potentielle de l'enseignement.
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Pepper et NAO sont de bons vecteurs pour encourager l'acceptation de l'éducation spécialisée dans une classe standard, favorisant les attitudes positives.
pourquoi pas, moins stigmatisant à mon avis = meilleure approche du handicap par les autres camarades car = présence amicale du robot (= curiosité éveillée).
Cela m'intéresserait de pouvoir étudier ça un jour pour de vrai : l'intégration d'un enfant avec des difficultés relationnelles (lié à un handicap ou autre) dans une classe avec ou sans un robot.
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Une solution efficace pour l’éducation inclusive Pepper et NAO nouent facilement un lien d’empathie avec les enfants, et participent au développement de leurs compétences sociales et émotionnelles. Nos robots humanoïdes contribuent à encourager les plans d'enseignement individualisés (PEI) de l'éducation spécialisée pour les élèves en situation de handicap (autisme ou trouble émotionnels et du comportement).
Déjà testé ? Pour l'autisme ou les troubles de la communication / du relationnel ?? À voir
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Nos robots sont entièrement programmables via une interface graphique, ou directement par le biais de notre kit de développement logiciel et des outils de codage
Quand même pas donné à tous de coder, je me demande si le guide est vraiment pratique. Les enfants peuvent peut être glisser directement les "boîtes" précodées dans la console mais n'importe comment cela demande quand même une certaine compréhension du monde de la programmation, adopter une logique propre à cet univers et aniticiper le scénari de l'interaction homme-robot. On est encore loin de l'IA surpuissante façon Westworld.
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Les robots permettent la mise en place de nouveaux sujets pédagogiques et de méthodes d’apprentissage innovantes. Ils aident les élèves à développer leurs compétences en résolution de problèmes ainsi que leurs capacités d’analyse.
Outil ludique, pratique et efficace
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Comme plusieurs études et recherches l'ont démontré, les grandes caractéristiques de nos robots humanoïdes répondent parfaitement aux objectifs pédagogiques en matière d’enseignement. Plus de 17 000 Pepper et NAO sont déjà présents sur le marché mondial de l’éducation et permettent d'ouvrir la voie à de nouvelles formes de pédagogie et de salles de classe.
Objectifs péfagogiques
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j’avais alors une vague vision de ses possibilités pédagogiques. Comme toute situation expérimentale, la prise de risque est importante et suppose une phase d’investigation personnelle, de réflexivité et de recherche.
Réaliste.
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En tant que pédagogue, j’avais conscience qu’il me fallait démystifier de leur imaginaire le robot vivant des dessins animés. Une première étape pas évidente même avec des élèves de 7ans. Ils devaient comprendre et accepter que Nao aussi fluide et interactif qu’il pouvait l’être lorsqu’il était bien programmé, n’était qu’une machine qui répondait à des commandes qu’on lui donnait via un logiciel de programmation. Première désillusion terrible chez certains qui malgré de longues explications techniques souhaitaient encore que Nao puisse les accompagner à la sortie de classe. Les démonstrations collectives de l’outil de programmation ont permis alors aux élèves d’appréhender cet aspect du robot. Le logiciel « chorégraphe » se présente avec des boîtes de codage déjà disponibles qui renvoient chacune à des actions précises et que l’on associe entre elles pour programmer une suite d’action ou de dialogue ; ce travail rendu visible via le TNI a facilité la mise en pratique des propositions faites par les enfants. Les exemples présentés ont aidé à mieux comprendre le fonctionnement de la machine.
Appréhender le côté "machine" de l'outil n'est pas toujours facile pour les enfants qui ont tendance à voir les robots comme des amis au même titre qu'un camarade humain.
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On peut certainement aller plus loin, et les limites sont seulement celles de notre créativité pédagogique et des compétences visées
De plus j'ajoute que j'ai complété mes recherches sur Nao. Je connaissais déjà ce robot, ce thème m'intéressait et j'avais ainsi découvert que Nao à une "fraterie", (Roméo et Pepper) qui ont d'autres possibilités et objectifs (l'un s'adresse plus aux personnes âgées, l'autre aux chercheurs). J'ai consulté d'autres documents et utilisé notre ami Google, j'ai ainsi exploré (ou plutôt constaté) que les robots qui ont une visée éducative sont de plus en plus nombreux à exister. Par exemple, Thymio (surtout pour initier les jeunes à la programmation, au monde du numérique ou encore Buddy même si ce dernier est plus un robot que l'on peut adopter chez soi au quotidien que dans l'univers scolaire, il peut apporter quelque chose d'intéressant puisqu'il est axé sur la possibilité d'exprimer des émotions. (et aussi enseigner les bases du codage, surveiller la maison et échanger avec ses "proches".
Les enseignants qui les utilisent en classe sont encore des "pionniers", peu de ressource existe pour qu'ils puissent se former aux tenants et aboutissants de ces outils.
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conduit à optimiser la présence de cet outil durant les quatre semaines de prêt car jusqu’au dernier jour, Nao était programmé dans mon cahier journal de classe. Une manière de répondre à la demande des enfants qui se sont vite habitués à cet atelier supplémentaire mesurant la chance qu’ils avaient de pouvoir interagir avec un robot et de travailler autrement.
À mon sens, cette partie du texte contient un argument qui est à la fois déductif (si le robot est présent jusqu'au dernier jour c'est à la fois pour "coller" à l'expérience mais aussi par ce que les enfants se sont habitués à sa présence) mais c'est aussi un argument rhétorique dans le sens ou les enfants mesurent la chance (pathos) qu'ils ont de travailler avec un robot et donc "autrement" comme le souhaitait l'auteure.
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Chaque séance avait une durée de 15 à 20 minutes en moyenne ; un temps suffisant
questionnement personnel : qu'entendre par "un temps suffisant" ? Cela concerne t-il la durée nécessaire pour l'enfant pour comprendre et apprivoiser une notion ? Les sessions ont elles la même durée habituellement avec le professeur comme interlocuteur/ précepteur à la place du robot ? La notion reste t-elle de façon "durable" pour les enfants après l'avoir travaillée avec Nao ?
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Ce travail de programmation, de l’outil qu’il a fallut apprendre, a été nourri par la précieuse aide technique apportée par toute l’équipe de Canopé Versailles.
Je trouve cela positif que le professeur en "test" avec le matériel puisse effectivement se tourner vers un interlocuteur lorsqu'il (elle en l'occurence) à des questions à propos du robot.
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Cet ensemble d’éléments que j’avais l’habitude de vivre spontanément au quotidien dans la classe, je devais l’anticiper pour le rédiger et le transformer en programme. Un travail important au début mais qui avec l’entrainement et la possibilité de copier des morceaux de programmes précédents pour les introduire dans de nouveaux s’amenuisait à chaque séance.
Finalement, malgré un besoin d'adaptation, l'auteure reste positive face à ces différentes découvertes liées à la présence du robot Nao pendant 4 semaines dans sa classe de CP.
Je pense aussi que prévoir les séances et apprendre à programmer le robot "c'est un coup à prendre" mais il faut que aussi que ce soit une volonté du professeur de se former à cela et que les élèves soient prêts / que le professeur les préparent / à reconnaître le robot comme un outil éducatif et non comme un jouet / divertissement même si le côté apprentissage ludique est un plus.
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On peut certainement aller plus loin, et les limites sont seulement celles de notre créativité pédagogique et des compétences visées. Mais elles se heurtent tout de même à la somme de travail qu’a représenté la construction des programmes pour chaque atelier. Prototyper une séquence pédagogique était une activité nouvelle, elle supposait d’anticiper les réactions des élèves, de tenir compte des temps de réalisation des tâches, des aides et des répétitions de consignes à envisager. Un travail hautement réflexif qui imposait une phase de préparation non négligeable pour ne rien omettre.
Argument comparatif et déductif, l'auteure a testé la mise en place de plusieurs activités ce qui lui permet de dire qu'encore d'autres types d'exercices / ateliers sont possibles en "collaboration" avec le robot, Nao. Mais elle ajoute aussi une nuance à son propos : pour pouvoir utiliser efficacement l'outil il faut déjà savoir comment le programmer, l'utiliser et l'intégrer aux différents exercices. Cela demande un investissement supplémentaire du professeur et l'appui du réseau Canopé qui prête le matériel (le petit Nao).
Ce bilan d'expérimentation permet une fois de plus de répondre en partie à la question posée au départ, du moins d'ajouter des informations utiles pour pouvoir y répondre.
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Cette contrainte est un gage de rentabilité qui pouvait me conduire à penser que l’outil avait sa place dans la classe.
Cette contrainte (sous entendu, voir citation précédente, pour l'institutrice de devoir se former pour l'utilisation de Nao et pour le programmer selon les spécificités du programme scolaire) est un investissement gagnant (en terme de temps) puisque cela permet un gain d'autonomie des élèves une fois sensibilisés à ce nouvel outil (robot). Cet argument permet aussi de répondre au moins partiellement à la question posée en début d'expérience selon le point de vue de l'auteure.
Personnellement : effectivement, si le robot permet de faire gagner les élèves en autonomie pourquoi s'en passer ?! Mais les élèves peuvent-ils réellement intéragir de la même manière avec lui (poser les questions nécessaires pour faire évoluer leurs apprentissages) qu'avec un professeur ? Pour moi c'est une question qu'il est nécessaire de poser et si (on peut le lire plus loin dans l'article) les élèves sont parfois "valorisés", "plus confiants" pour s'exprimer face à ce compagnon-outil, ce "gain" est-il suffisant pour dire que la venue du robot est bénéfique. Je pense qu'il faut nuancer cet avantage (ou les avantages) que le robot peut offrir en terme de "prise d'initiatives", "d'échanges avec les camarades" et d'apprentissages pour les élèves par rapport au manque d'échange avec un adulte formé dans le but de partager ses connaissances. Même bien programmé le robot ne paraît pas encore capable d'être plus qu'un assistant en plus du professeur.
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Un petit groupe en autonomie, un élève maitre qui interagit pour dérouler le scénario pédagogique : cet ensemble responsabilisait chaque élève devant le travail proposé. Le regard entre pairs suffisait à réguler le fonctionnement du groupe ; j’étais ainsi disponible pour m’occuper d’un autre atelier.
enchainement des idées qui vise à convaincre (ou montrer) au lecteur l'intérêt du Robot dans ce cas/ cette situation. Celui-ci permet aux élèves de se responsabiliser dans leur mission / travail de groupe pendant que l'institutrice ayant ainsi "délégué" l'activité d"un groupe au robot puisse se consacrer à un autre groupe d'élèves. C'est à la fois un argument persuasif et un élément de réponse à la question posée au tout départ de l'expérience par l'auteure.
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Une manière de répondre à la demande des enfants qui se sont vite habitués à cet atelier supplémentaire mesurant la chance qu’ils avaient de pouvoir interagir avec un robot et de travailler autrement.
L'expérience est continue pendant les 4 semaines, l'enseignante a intégré Nao (robot Humanoïde) au quotidien de la classe, à son programme éducatif, à sa façon de faire classe.
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Travailler avec Nao, interagir avec pour être le petit-maitre de l’atelier était une situation gratifiante et valorisante. L’élève pouvait faire la classe à un petit groupe sans faire semblant mais en travaillant réellement. Chacun à pu s’essayer au moins deux fois ; Une fierté et une responsabilité qui transparaissaient dans le regard de tous et peut -être encore plus chez mes élèves les plus fragiles. Pour ma part, il me semble que le travail de scénarisation est formateur, il met à l’épreuve notre anticipation sur de nombreux gestes professionnels
Réponse / conclusion de la part de l'auteure suite à l'expérience (présence du robot humanoïde Nao dans la classe de CP pendant 4 semaines).
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Mais à part cette démonstration de début de période je n’ai pas fait le choix de poursuivre sur le codage du programme avec mes élèves de CP ; Le logiciel en anglais facilement accessible à des adultes pouvait devenir plus long et contraignant à faire partager à toute une classe de CP en 4 semaines.
Pas évident pour des tous jeunes enfants de comprendre la programmation même si cela pourrait être une expérience enrichissante pour eux. De plus (et surtout) apprendre le codage aux enfants n'était pas le but premier recherché par l'enseignante durant cette expérience, elle souhaitai surtout voir le "+" que cet outil (le robot) pouvait lui apporter dans son quotidien avec les enfants.
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Mon principal point d’appui dans le dispositif choisi pour intégrer cet outil a reposé sur les habitudes de travail installées tout au long de l’année. Les groupes bien structurés, l’organisation par atelier, l’autonomie et l’implication des élèves dans les différentes activités étaient le cadre idéal pour envisager une nouvelle situation pédagogique avec Nao. Le robot est ainsi venu tout naturellement compléter notre panoplie technologique.
"Les groupes bien structurés, l'organisation par atelier et l'implication des élèves" => autant d'arguments persuasifs pour conclure l'intégration toute naturelle (finalement) du Robot Nao dans la classe / le programme d'apprentissage de ce groupe d'élèves, malgré les hésitations du départ formulées par l'enseignante (les enfants vont-ils se faire à la présence de Nao ? Comprendre qu'il s'agit seulement d'un robot et pas d'un être qui ressent comme un camarade de classe pourrait le faire ? L'assimiler à un outil plutôt qu'un compagnon comme cela pourrait être fait avec un chat ou un chien ?) autant de questions qui conduises à cet argument.
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une seule grande question : Comment cet outil pouvait apporter une plus value à mon travail d’enseignante ?
Question qui est soulevée dans cet article.
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Qui devrait lui aussi prochainement se former pour maîtriser le robot éducatif.
nouvelle approche à adopter pour les enseignants en général. Peuvent-ils / veulent-ils se former à la robotique ? Le robot pourrait il être un meilleur assistant / mieux s'adapter de façon autonome au(x) besoin(s) des profs / de la classe / des élèves ?
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On ne peut pas vivre dans un monde numérique sans avoir une idée de comment cela fonctionne
intéressant +
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Il faut que les élèves se développent de manière complémentaire aux machines et éviter de former des gens aux tâches que les machines feront demain
intéressant +
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Son initiateur, Francesco Mondada, est convaincu de son apport à l’enseignement.
voir Francesco Mondala
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