17 Matching Annotations
  1. Jan 2023
    1. Lobsters have a very bad reputation among philosophers, who frequently hold them out as examples of purely unthinking, unfeeling creatures. Presumably, this is because lobsters are the only animal most philosophers have killed with their own two hands before eating. It’s unpleasant to throw a struggling creature in a pot of boiling water; one needs to be able to tell oneself that the lobster isn’t really feeling it. (The only exception to this pattern appears to be, for some reason, France, where Gérard de Nerval used to walk a pet lobster on a leash and where Jean-Paul Sartre at one point became erotically obsessed with lobsters after taking too much mescaline.)
  2. May 2022
    1. Ms. Jones, who had previously edited translations of the French philosophers Albert Camus and Jean-Paul Sartre, the Child book opened a new career path, editing culinary writers: James Beard and Marion Cunningham on American fare, Madhur Jaffrey (Indian food), Claudia Roden (Middle Eastern), Edna Lewis (Southern), Lidia Bastianich and Marcella Hazan (Italian), and many others.
  3. Dec 2019
    1. Il ne s’enracinerait nulle part, il ne s’encombrerait d’aucune possession : non pour se garder vainement disponible, mais afin de témoigner de tout.

      Le non-enracinement laisse libre cours à la liberté (et ne force pas la contingence à s’installer dans quelque particularisme – Sartre peut déployer sa pensée partout dans le monde, et pas seulement là où il ferait pousser ses racines).

    2. la passion tranquille et forcenée qui le jetait vers ses livres à venir

      Ce qui importe, c’est la pensée sous forme de livres (toujours ce lexique de la forme – on n’arrive pas à concevoir ou à matérialiser la pensée autrement que par des livres…)

    3. Sartre au contraire essayait de me situer dans mon propre système, il me comprenait à la lumière de mes valeurs, de mes projets

      Le regard de Sartre sur le « système » de Beauvoir suggère sa dimension philosophique (la philosophie comme système, unifié avec ses propres principes).

    4. celle de l’univers entier

      Beauvoir infère une vérité plus grande, plus totale – voire cosmologique – celle de l’« univers entier »!

    5. L’œuvre d’art, l’œuvre littéraire était à ses yeux une fin absolue ; elle portait en soi sa raison d’être

      Existentialisme de l’œuvre d’art (notamment littéraire), d’où une certaine nécessité de l’art (comme source de vérité, comme révélation).

      C’est aussi, paradoxalement, quelque chose de fini (c’est la « fin absolue »); le constat est surtout paradoxal lorsque confronté à son pendant religieux (la fin ultime comme Dieu). La connotation est aussi théologique que philosophique.

    6. théorie de la contingence

      Autrement dit : la phénoménologie existentialiste de Sartre.

    7. C’était la première fois de ma vie que je me sentais intellectuellement dominée par quelqu’un.

      Signe de subordination à Sartre.

    8. la contingence n’était pas une notion abstraite, mais une dimension réelle du monde : il fallait utiliser toutes les ressources de l’art pour rendre sensible au cœur cette secrète « faiblesse » qu’il apercevait dans l’homme et dans les choses

      Sartre, contrairement à d’autres philosophes (qui refusent la contingence par opposition à la nécessité), s’intéresse aux potentialités de ce qui est contingent (caractéristique essentielle de l’art), et notamment pour « rendre sensible » (Hume prêchait en ce sens avec la sympathie).

    9. Il aimait autant Stendhal que Spinoza et se refusait à séparer la philosophie de la littérature.

      Sartre considérait conjointement la littérature et la philosophie.

  4. Nov 2019
    1. « Rien n’a besoin de moi, rien n’a besoin de personne, parce que rien n’a besoin d’être. 

      contingence

    2. Aujourd’hui seulement, je recompose son histoire avec un peu de cohérence.

      donner sens

    3. rien n’a besoin d’être

      Question d’ontologie et de nécessité : l’existence n’est que contingente (et n’a rien de nécessaire), selon le constat de Beauvoir (qui a probablement lu l’Être et le néant de Sartre…)

    4. Quel silence ! La terre roulait dans un espace que nul regard ne transperçait, et perdue sur sa surface immense, au milieu de l’éther aveugle, j’étais seule.
  5. Jun 2019
    1. Camus follows Sartre's definition on the absurd, absurd is "That which is meaningless. Thus man's existence is absurd because his contingency finds no external justification".[71] The absurd is created because of the realization of man, who is placed into an unintelligent universe, that human values are not founded on a solid external component; or as Camus himself explains, the absurd is the result of the "confrontation between human need and the unreasonable silence of the world".[74] Even though absurdity is inescapable, Camus does not drift towards nihilism. But the realization of absurdity leads to the question: why someone should continue to live? Suicide is an option that Camus firmly dismisses as the renunciation of human values and freedom. Rather than, he proposes we accept that absurdity is a part of our lives and live with it.
  6. Apr 2019
    1. Sartre argued that a central proposition of Existentialism is that existence precedes essence, which means that the most important consideration for individuals is that they are individuals—independently acting and responsible, conscious beings ("existence")—rather than what labels, roles, stereotypes, definitions, or other preconceived categories the individuals fit ("essence"). The actual life of the individuals is what constitutes what could be called their "true essence" instead of there being an arbitrarily attributed essence others use to define them. Thus, human beings, through their own consciousness, create their own values and determine a meaning to their life.[27]