18 Matching Annotations
  1. Mar 2025
    1. Les va-et-vient entre Marvel Comics et Marvel UK sont une forme particulière d’un phénomène plus large qui a été appelé « British Invasion of Comics »,

      Comme vous le pointez vous-même, l’expression ne renvoie généralement pas aux échanges que Marvel a opéré avec le marché anglais mais davantage aux auteurs liés à DC et Vertigo. Le paragraphe est d’ailleurs ici plus éloigné de Marvel.

    2. la remédiation des créateurs

      L’usage du terme remédiation semble ici plus métaphorique que réellement relevant de la remédiation discutée par ailleurs.

    3. Démontage et remontage de la bande dessinée Les séries étasuniennes exportées au Royaume-Uni

      Des parallèles peuvent être faits avec les travaux sur la traduction des formats : V. Rotta par exemple.

    4. au sein du fonds Marvel Comics de la BnF : Doctor Who (dans les pages de Marvel Premiere) et Excalibur44.

      L’exemple de Doctor Who fonctionne bien, celui d’Excalibur un peu moins car il s’agit d’un prolongement d’une série anglaise plus que d’un reformatage (comme vous le signalez plus loin). Par ailleurs, même dans les épisodes anglais de Captain Britain, la couleur est déjà présente, surtout dans ses derniers épisodes. A part la longueur des épisodes, le reformatage est ici minimal.

    5. et Leia Amidala avant la sortie de Return of the Jedi

      L’usage du nom est anachronique. A l’époque de ces adaptations le patronyme Amidala est encore loin, non ? (1999?). C’est plutôt Leia Organa qui est d’usage à ce moment-là.

    6. rendre obsolètes les descriptions présentes dans le texte d’origine : il n’y a plus besoin de dire, il suffit de montrer. Le rythme de l’intrigue se retrouve donc accéléré et le poids signifiant passe du scénariste au dessinateur

      Ce principe général peut être nuancé au regard des évolutions stylistiques historiques. Les dialogues des années 60 sont parfois redondants avec l’action (le héros explicitant son geste), les auteurs des années 70 aux ambitions littéraires accrues mutlipliant les longs cartouches descriptifs.

    7. Les techniques de composition de l’image au sein des deux médiums étant sur beaucoup de points identiques (bien que souffrant de moins de contraintes dans le cas de la bande dessinée, qui ne possède après tout pas de « hors-champs » et ne doit pas composer avec le volume matériel de la caméra29), cette partie du processus d’adaptation est peut-être la plus évidente

      Cette évidence est discutable : la remédiation d’images prévues pour un écran au format stable vers une page à la composition variable, aux cases de formes et tailles différentes supposent de nombreux choix narratifs et esthétiques qui font qu’il n’y a pas là l’évidence d’un storyboard par exemple.

    8. Si les créateurs de la bande dessinée peuvent se baser sur les visuels des films

      Il peut être rappelé que l’accès à ces visuels n’est pas toujours facile, pour des raisons techniques, de production ou de confidentialité. Les auteurs de la première adaptation Star Wars par Marvel ne pouvaient se baser que sur des visuels partiels et un scénario légèrement différent.

    9. Le bruit émis par le TARDIS27 dans Doctor Who28 lors de sa dématérialisation est ainsi transcrit par un « Vworp Vworp » qui est tout d’abord en partie caché par la machine avant d’être entièrement visible par-dessus cette dernière, représentant du même coup la disparition progressive de la cabine bleue.

      A quel comics cet exemple renvoie-t-il ? Doctor Who par Marvel Uk, Marvel US, autre ? Marvel Premiere, a priori, vu l’exemple cité plus loin.

    10. Quand le son se fait texte se fait image Le numéro #36

      La discussion de ce point invite à restituer de manière plus complète le « générique » des comic books cités et tout particulièrement à indiquer ici les lettreurs qui contribuent à cette représentation du son en image.

    11. Cependant, les similitudes s’arrêtent là. En effet, à la différence du cinéma et de la télévision, la bande dessinée présente de manière concurrente ses images, le lecteur appréhendant ces dernières de manière immédiate en découvrant une nouvelle page16. De plus, et il s’agit là d’une différence de taille, la bande dessinée ne présente pas de sons

      La discussion de la proximité visuelle est à discuter davantage. La différence de nature entre la photo/la prise de vue au cinéma et le dessin de la bande dessinée est importante (voir les tx de J. Baetens sur le roman-photo et la bande dessinée par exemple). De manière générale, l’article n’évoque pas assez la question du style graphique, pourtant centrale dans ces questions de remédiation. Le style Marvel tend par exemple à uniformiser les remédiations chez cet éditeur, faisant de ces sources variés des comics clairement identifiables comme venant de Marvel.

    12. Depuis les années 1990 et l’apparition des maisons d’édition dites « indépendantes »10,

      La chronologie est à préciser et à revoir en partie. Les années 1990 voient le succès d’Image Comics et de nombreuses autres maisons d’édition indépendantes mais le secteur indépendant a émergé dès les années 1980 grâce au développement du Direct Market , par exemple avec l’explosion des titres en noir et blanc. (Voir Gabilliet entre autres)

  2. Sep 2020
    1. Aubé-Lanctôt, Amélie. 2012. « ? » Jet d’encre, nᵒ 21.

      Ce point d'interrogation m'interroge, est-ce vraiment le titre de l'article ?

  3. May 2020
    1. « Survivre c’est résister »

      Après lecture de votre article, le comité éditorial recommande la publication après modifications mineures.

  4. Feb 2020
    1. Ara Shirinyan dans Votre pays est grand : Afghanistan - Guyane (2008)

      @noctua :

      je ne sais pas si tu connais le texte La Reine Alice de lydia Flem. C'est remarquable et il y a un travail de la langue qui explore vraiment ces mots sans significations. L'artiste Steve Giasson est en ce moment en train de réaliser l'oeuvre "mots trouvés" qui joue à détourner les slogans publicitaires québécois. Très chouette.

    1. « le contexte est le nouveau contenu » (2011, 3).

      @noctua :

      d'où une réflexion, peut-être, à mener sur la forme du livre chez Jean boîte ?

    2. Or, remarque-t-il, « la plupart des procédés d’écriture font comme si Internet n’avait jamais existé » (2011, 14).

      @enricoagostinimarchese :

      Dans ce paragraphe, tu mets bien en évidence le point central du livre de Goldsmith, mais, j'ai l'impression, que tu ne le développes pas jusqu'au bout : les exemples que tu portes — Benjamin, la transcription d'une émission radio, etc — relèvent d'une écriture pré-Web. Même à la fin, dans le dernier paragraphe, le rapport entre littérature et Web n'est pas si développé. En plus, la phrase "Et bien que l’impulsion de cette pensée procède d’une prise en compte rigoureuse des spécificités de l’environnement numérique, force est de constater que Goldsmith s’intéresse assez peu à la littérature numérique en tant que telle" est en contradiction avec ce paragraphe où Internet est considéré comme le moteur d'une révolution littéraire. Au final, mais je crois que c'est le problème du texte de Goldsmith lui-même, on est portés à croire que la littérature numérique n'est qu'une technique des arts conceptuels avant-gardiste, plus qu'un champ d'explorations à part entière.

      @spinoza :

      Belle remarque [...] À mon avis, la révolution à laquelle Goldsmith n'a pas besoin du Web, mais le Web la facilite ou la rend d'autant plus aisée à réaliser.

    3. Parce que, nous dit Goldsmith, la littérature entretient encore une certaine idée de l’authenticité, c’est-à-dire d’une création ex nihilo due à un auteur de génie qui s’exprime par une écriture radicalement originale. Ce mythe tenace, hérité du romantisme, est toujours relayé dans la vaste majorité des cours de création littéraire aux États-Unis.

      @enricoagostinimarchese :

      Bien que dans l'ensemble cette proposition soit assez condivisible, moi je la nuancerais un peu : dans l'art aussi le concept de génie et d'originalité sont présents — il suffit de penser à la question de l'auteur en photographie, parmi d'autres. Peut-être ajouter une note de bas de page ou quelque chose pour arrondir les angles.