622 Matching Annotations
  1. Jan 2017
    1. considérer la base de données comme un objet dont on diffère ostensiblement, délibérément, la conversion en élément de discours

      différence temporelle

  2. Dec 2016
  3. Oct 2016
    1. au niveau logique de l’informatique où la frontière entre données et traitements est poreuse

      mériterait d'être explicité. Il est vrai que les deux sont finalement des 0 et des 1 manipulés de manière séquentielle, cependant, ils n'ont pas la même valeur opératoire, et la machine ne les traite pas de la même manière. Si on entend un code html/xml mêlé à du contenu, alors c'est plus clair

  4. Sep 2016
  5. Aug 2016
    1. a particular way of producing and organizing reality

      l'espace numérique n'est pas une représentation du monde. OK. mais est-ce une façon de produire et d'organiser la réalité ? ou est ce qu'il veut dire que la réalité produite est l'espace numérique (produite par l'éditorialisation) ? Ca me semble plus juste.

    2. Writing is the actual material of digital space

      Est ce que la matérialité de l'espace numérique ne s'exprime pas également autrement ? Les fibres optiques et les routeurs appartiennent-ils à l'espace numérique ? Si non, quels impacts ont-ils sur l'espace numérique (qu'on comprendrait alors comme immatériel et juste informationnel) ?

    1. Les plus fortes autorités dans l'espace numérique sont les entreprises puissantes pour lesquelles cette organisation non hiérarchique offre la possibilité de cultiver un modèle ultracapitaliste

      méritocratie capitaliste

    2. Dans l'espace numérique, les autorités peuvent apparaître – comme disparaître – subitement, et elles résultent toujours d'une dynamique récursive entre les pratiques collectives et la structure numérique.

      est ce qu'on parle de la structure des autorités ?

    3. l'action individuelle – même si elle est réalisée par une entreprise aussi importante que Google – ne peut jamais produire d'éditorialisation

      à la fois évident et à la fois plus complexe que cela. Pour que la notion soit utile, ne faut-il pas qu'elle puisse également prendre en compte les usages courants : "j'éditorialise mon article" au sens où je l'édite, je le mets en ligne, je l'insère dans des dynamiques d'écritures-lectures qui m'échappent et qui vont le pénétrer, le façonner, je "le mets à l'eau"

    4. toutes une conjoncture dynamique de circonstances qui constitue l'identité

      quid dans le cas de plusieurs tableaux/dessins d'une meme personne produits par différents artistes ? a t on alors une "conjoncture de représentations qui constitue l'identité" ?

    5. le paradigme de la représentation, il devient impossible de distinguer le réel de l'irréel, la vérité de la fiction. La définition logique de la vérité (Tarsky) est basée sur l'idée selon laquelle il existe une correspondance entre le signifiant et le signifié.

      paradigme performatif : plus de distinction entre réel et irréel, entre vérité et fiction.

    6. un commentaire publié sur Amazon à propos de mon livre, par exemple – affecte directement l'objet « livre », puisque ce dernier partage le même espace avec tout ce qui est écrit sur lui

      question de la matérialité à nouveau..

    7. Il n'existe aucune différence entre l'objet « livre » et son URI

      discutable sur plusieurs points. Ce que je reçois chez moi après achat, c'est un livre, qui est une instance de l'objet désigné par l'URI. entre autres points.

  6. Jul 2016
    1. Minimally, the infosphere denotes the whole informational environment constituted by all informational entities, their properties, interactions, processes, and mutual relations. It is an environment comparable to, but different from, cyberspace, which is only one of its sub-regions since the infosphere also includes offline and analogous spaces of information. Maximally, the infosphere is a concept that can also be used synonymously with reality, once we interpret the latter informationally. In this sense, the suggestion is that what is real is informational and what is informational is real24

      Floridi introduit cette même idée d'une fusion réel et discours. Il appelle l'espace numérique cyberspace, qui est contenu dans l'"infosphère", comprenant également les espaces d'informations analogiques. Ce n'est pas une fusion de l'espace numérique et pré-numérique.

    2. Mais dans l'espace numérique, le réel s'apparente davantage à une hybridation d'objets connectés et non connectés. En ce sens, le réel relève de ce que Luciano Floridi appelle l'« infosphère »

      introduction de l'infosphère

    3. dans l'espace, parce qu'il n'est pas limité à une plateforme ou à un groupe spécifique de personnes comme c'était le cas pour la version papier

      Ici l'espace est considéré comme la juxtaposition des plateformes. on ne parle plus de "l'espace numérique" comme un territoire à traverser, mais bien d'espaces, poreux certes, mais disctincts.

    4. ces structures font partie intégrante de l'article, puisqu’elles existent dans le même espace que celui-ci

      Ca se discute selon le niveau d'abstraction ou le point d'observation : l'espace dont on parle possède une (et sans doute plusieurs) matérialités : l'écran, les BDD, les plateformes. Est ce que "même espace" doit vouloir dire "espace visuel", soit l'écran ? ou est ce qu'un texte dans une base et un commentaire dans une autre base, voir sur une autre IP doivent être considérés comme le même espace ?

      voir ce commentaire sur Le profil : rhétorique dispositive

    5. dans le même espace : le web

      l'espace du web est tout de même un territoire : avec des distances et des trajectoires, et des frontières. Je parlerais plutôt d'un rapprochement ou d'une accéleration, mais spécifiquement d'un même espace. Selon le référentiel évidemment.

    6. Cela signifie que les trois aspects de l'éditorialisation – technologique, culturel et pratique – ne font qu'un. On ne peut les distinguer que d'un point de vue théorique

      trans-individuation

    7. des actions particulières deviennent communes

      le collectif produit par des activités communes : attention, le collectif est d'abord représenté par une intentionnalité commune, plutôt que par une pratique (qui forme une communauté)

    8. Le terme éditorialisation a été créé en partie pour prendre en compte l'impact des technologies sur la production des contenus. L'un de ses principaux aspects est donc évidemment la présence de certains dispositifs, de plateformes numériques, d'outils, de réseaux et de protocoles qui à la fois contextualisent et structurent les contenus. Ce phénomène a été étudié par plusieurs chercheurs, qui l'ont notamment qualifié d'« affordance11 ». Cette analyse de l'impact des technologies sur les contenus concerne l'ensemble des technologies de production et de circulation des contenus12. L'environnement numérique est prescriptif, car il détermine la forme des contenus qu'il héberge.

      caractère déterministe des dispositifs ? tension entre la prescription (pré-disposition) et l'usage : la déprise et la maitrise.

    9. l'éditorialisation est liée à un environnement numérique particulier, ce qui implique qu'elle a un lien avec des technologies spécifiques

      permet une définition plus opérationnelle de l'éditorialisation > besoin de décrire ces diff. environnements techniques et les caractéristiques éditorialisationnelles associées

    10. l'éditorialisation est l'ensemble de nos pratiques sociales qui nous permet de comprendre, d'organiser et d'interpréter le monde

      toute pratique sociale n'est pas nécessairement éditorialisation..

    11. Il est important de souligner que si nous comprenons le mot « numérique » dans un sens culturel, l'espace numérique est notre espace principal, l'espace dans lequel nous vivons, et pas seulement l'espace du web ou des objets en ligne

      l'espace numérique est l'espace, si on prend numérique au sens culturel. Doueihi ?

    12. définir l'éditorialisation comme un ensemble d'actions collectives et individuelles, qui ont lieu dans un environnement numérique en ligne, et qui ont pour objectif de structurer notre façon de comprendre, d'organiser et d'interpréter le monde

      plus précise, plus acceptable

    13. Pour qu'une personne existe dans l'espace numérique, elle doit avoir un profil sur Facebook, sur Twitter, sur LinkedIn ou sur une autre plateforme qui puisse l'identifier et la rendre visible

      "avoir un profil pour qu'une plateforme puisse identifier et rendre visible"

    14. décrire en général toute activité éditoriale numérique, soit aussi les activités concernant de nouveaux contenus – autrement appelés digital native

      définition initiale : la production des contenus "nativement numérique"

    1. 30Redonner à l’individu les règles qui président à son éditorialisation lui permet au contraire de percevoir comme tel l’environnement dans lequel il s’écrit, c’est-à-dire comme une totalité parmi d’autres
    2. rhétorique dispositive

      je parlais d'autorité dispositive > la rhétorique dispositive relève ici plutôt de la narration, du parcours, de la chorégraphie

    3. à la fois détachée de l’auteur et du périmètre clos de toute architecture propriétaire

      est ce que ce n'était pas le modèle du livre : objet détaché par excellence, meme si indexé d'un nom d'auteur et d'éditeur. Malgré tout, son usage (du livre et de son contenu) était tout à fait libre et ouvert, et potentiellement "en communs". Dans les limites matérielles de son partage évidemment.

    4. il doit produire des représentations circulantes et portatives, et s’extraire des relations de voisinage pour partager des références

      condition de la vision positive du profil

    5. en territoires par l’activité des internautes qui relient entre elles informations et identités

      voir l'article sur Spectacle en lignes (Sauret&Le Marec) : la base devient culturelle lorsqu'elle est appropriée à travers ses éditorialisations

    6. Si le profil fonctionne ainsi comme condition de l’ethos, c’est parce qu’il lui confère un territoire, traduisible en distances et en trajectoires.

      introduction de la notion de territoire : le profil comme territoire

    7. attache

      il serait intéressant de vérifier la matérialité de cet attachement : où est ce que cela se joue réellemen ? où est la table de hash qui régit ces attaches ? quelle différence entre une annotation externalisée (hypothesis) et une annotation interne au document ?

    8. environnement normalisé par une intentionnalité externe

      intentionnalité des plateformes. On peut se demande en quoi cet nouveau régime de normativité ne permet pas la créativité

    9. forme classique de l’ethos : l’individu projette son image à partir d’une norme collectivement produite et la communauté pense en continuité systèmes formels, circulation des informations et créativité

      forme classique de l'ethos : la norme est produite par la collectivité

    10. un dispositif visuel dynamique sur une interface web, affichant des données personnelles, des flux d’information gérés par l’utilisateur ou recommandés par le service et des interactions au sein d’un cercle de sociabilité

      définition du profil, au sens commun/courant

    11. les paramètres et l’historique d’une connexion, que la machine enregistre en vue de l’auto-adaptation du dispositif à l’utilisateur

      autre définition du profil : au sens informatique

    12. ’objectifs de rentabilité indifférents ou contraires aux mécanismes d’individuation

      on peut jouer le jeu des algorithmes, faire reconnaitre sa maitrise par ces mêmes algorithmes, mais les objectifs ne seront jamais les mêmes. Drôle de schyzophrénie.

    13. propension à exploiter la gouvernementalité algorithmique comme facteur d’influence sociale

      la littératie au service de l'influence sociale.

    14. montrer son habilité à épouser les normativités statistiques de l’environnement technique

      En effet, ce qui revient à jouer le jeu des algorithmes, sans véritablement développer une singularité propre échappant aux algorithmes

    15. les algorithmes ignorent les singularités profondes de l’individu

      On peut alors se demander quelle distance sépare l'usage des intentions : ou à fortiori, dans quelle mesure l'intention s'efface devant des usages de plus en plus téléguidés.

    16. coupée de toute énonciation

      est ce que l'on est pas déjà conscient des conséquences algorithmiques (sans pouvoir les définir/détailler) d'un clic sur un lien ? Il me semble que si. Ou alors cela relève d'une certaine conscience de l'environnement. Est ce que cette conscience de l'environnement (et de ses algorithmes) ne participe pas d'une littératie numérique ?

    17. réflexivité a priori

      Merzeau distingue donc l'action et la réflexivité de l'action, la première serait non intentionnelle par rapport au désir de construire une perception de soi, la seconde viendrait ensuite. C'est discutable, ce que distingue plus précisement M. ici ce sont les activités de navigation/consultation/partage VS les activités de publications, qui relèvent davantage d'une intentionnalité vis-à-vis de soi.

    18. big data

      les algorithmes ont besoin de données soi-disant neutres.. c'est un peu aller dans le sens des discours d'accompagnement de ces algorithmes et services de recommandation qui considèrent leurs données "naturelles", sans valeur intrasèque. (voir Bonenfant 2015)

    19. Si la présence numérique s’arrêtait aux représentations délibérées que les internautes fabriquent d’eux-mêmes, il n’y aurait ni personnalisation de l’information, ni ciblage comportemental, ni big data possible

      condition de pertinence des algorithmes : des actions non-intentionnelles ou non self-conscientes de la part des utilisateurs.

    20. désir qu’a un individu d’élaborer, de contrôler et d’imposer aux autres une certaine perception de lui-même, en vue d’une reconnaissance

      la motivation dans la culture participative

  7. Jun 2016
    1. This failure, in the sense of expectations violated, is, as we will see, fundamental to modeling

      this is the basics of design thinking and iteration.

    2. we may say how and to what extent our field is of as well as in the humanities

      la transdisciplinarité pensée ici via un terrain intellectuel commun. Similaire à Franck Cormerais

    1. il n’y a plus de décision de publication

      décision : discerner, sélectionner : le premier travail de l'éditeur qui agit donc comme un filtre. rôle de recommandation.

    1. spécifier ce qui ne peut pas être compris d’emblée par la machine en fournissant un langage propice à l’élaboration d’une ontologie

      ce qui ne peut pas être compris par la machine

      c'est-à-dire ce qui n'est pas déjà spécifié et déposé chez les oracles ?

    2. la volonté d’établir une interrelation féconde entre deux systèmes (par exemple, un site et un moteur de recherche de type Google), mais permet également d’élaborer une circulation de l’information efficace au sein d’un seul et même système

      enjeu de l'ontologie :

      • favoriser la circulation au sein du système
      • favoriser les interrelations entre systèmes
    3. la flexibilité imposée par l’évolution constante des recherches

      Notamment dans les humanités numériques où les questions que l'on posera aux données sont souvent d'ordre différent.

    4. de rendre intelligibles les contenus publiés sur son site

      le rendre intelligible à qui ? aux moteurs de recherche ? certes une propriété du web sémantique est d'être intelligible par les machines et par les humains.

    5. il y a passage d’une version du web horizontale, où la catégorisation est mise à plat (par exemple, le hashtag [déf1]), à une version hiérarchisée et informée, où le relief de la structuration met en évidence auprès des autres systèmes sémantiques la nature du contenu diffusé

      distinction entre web 2.0 au web 3.0

    1. Il en appelait à des « oracles » : With the help of the oracle we could form a new kind of machine (call them o-machines), having as one of its fundamental processes that of solving a given number-theoretic problem. (Turing, 1939 : 161)

      les oracles pour répondre au non-calculable, non-computationnel.

    1. système de croyance

      l'idéologie favorise l'enclosure des individus eux-mêmes dans leur propre système de pensée. C'est l'échange en soi et non le partage d'un bien (commun) qui est empêché.

    2. puissance d’inclusion entre les membres de la communauté et une puissance d’exclusion des autres

      Faire le lien entre inclusion/exclusion et phénomène d'enclosure ?