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  1. Jun 2025
    1. Compte Rendu Détaillé de l'Audition de la Présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCE)

      • Ce document rĂ©sume les points clĂ©s et les thèmes principaux abordĂ©s lors de l'audition de la PrĂ©sidente du Haut Conseil Ă  l'ÉgalitĂ© entre les femmes et les hommes (HCE) par la dĂ©lĂ©gation aux droits des femmes.

      Il met en lumière les priorités du HCE, ses travaux récents et futurs, ainsi que les préoccupations soulevées par les parlementaires.

      I. Priorités et Rapports Clés du HCE

      La Présidente du HCE a souligné le rôle du Conseil comme « interlocuteur de premier plan pour les pouvoirs publics » et « moteur du débat démocratique sur les droits des femmes et les questions de genre ».

      Elle a mis en avant les domaines d'intervention du HCE et les synergies possibles avec les travaux parlementaires.

      A. Le Sexisme en France : Un état des lieux alarmant et polarisé

      • Rapport Majeur 2025 : Le rapport principal du HCE pour 2025 porte sur l'Ă©tat des lieux du sexisme en France, publiĂ© le 20 janvier dernier. BasĂ© sur un baromètre et des questions posĂ©es Ă  plus de 3000 Français, il vise Ă  Ă©valuer l'Ă©volution du sexisme.
      • Polarisation de la sociĂ©tĂ© : Le rapport a rĂ©vĂ©lĂ© une forte polarisation sur les questions d'Ă©galitĂ© et de sexisme.
      • Jeunes femmes : Elles sont « de plus en plus conscientes que leur vie au quotidien est plus difficile que celle des hommes » et sont « plus engagĂ©es sur ces questions, plus sensibles au fĂ©minisme et au combat pour l'Ă©galitĂ© des genres ».
      • Jeunes hommes : Ă€ l'inverse, ils « expriment un sentiment d'incomprĂ©hension des Ă©volutions de la sociĂ©tĂ© voire de rejet », Ă©tant « de plus en plus attirĂ©s par les idĂ©es sexistes et masculinistes ».
      • Pilier du sexisme persistant : L'Ă©ducation : Une conclusion majeure est que « l'Ă©ducation Ă©tait l'un des piliers de ce sexisme persistant et qu'il fallait agir de toute urgence ».
      • Appel aux ÉVARS : Le HCE appelle depuis des annĂ©es Ă  l'adoption d'un programme d'Ă©ducation Ă  l'Ă©galitĂ©, les cours Ă  la vie affective, relationnelle et Ă  la sexualitĂ© (ÉVARS). Ces cours permettraient de « dĂ©construire les stĂ©rĂ©otypes et les normes sociales inĂ©galitaires qui favorisent ce sexisme ».
      • DĂ©ploiement des ÉVARS : Moins de 15 % des Ă©lèves en bĂ©nĂ©ficient actuellement, malgrĂ© leur caractère obligatoire depuis 2001.

      La Présidente se réjouit de l'annonce par la Ministre de l'Éducation nationale du déploiement de ce programme dès la prochaine rentrée, car 9 Français sur 10 y sont favorables, et 70 % le considèrent comme la mesure la plus efficace.

      B. La Parentalité : L'« éléphant dans la pièce » des inégalités professionnelles

      • Facteur structurant des inĂ©galitĂ©s : Les inĂ©galitĂ©s liĂ©es Ă  la naissance sont un « moment clĂ© de cristallisation des inĂ©galitĂ©s pro entre les pères et les mères » et l'un des « facteurs les plus structurants des inĂ©galitĂ©s de salaire et de carrière ». La PrĂ©sidente le qualifie d'« Ă©lĂ©phant dans la pièce ».
      • Chiffres alarmants :Les Ă©carts de revenus salariaux sont plus marquĂ©s entre parents, les mères ayant des temps de travail et des salaires « nettement infĂ©rieurs aux pères », ces Ă©carts augmentant avec le nombre d'enfants.
      • Les mères salariĂ©es du secteur privĂ© subissent une perte salariale d'environ 20 % cinq ans après la naissance, et jusqu'Ă  40 % pour les salaires les plus bas.
      • Les ajustements professionnels après l'arrivĂ©e d'un enfant sont 10 fois plus importants pour les mères.
      • 95,6 % des congĂ©s parentaux sont pris par les femmes, 70 % des tâches domestiques sont rĂ©alisĂ©es par les femmes, et 80 % des salariĂ©s Ă  temps partiel sont des femmes.
      • Seulement 42,6 % des cadres sont des femmes, alors qu'elles sont plus diplĂ´mĂ©es que les hommes.
      • RĂ©forme du congĂ© parental : Le HCE prĂ©conise une rĂ©forme du congĂ© parental, notamment la « rĂ©duction du temps mais qui soit mieux rĂ©munĂ©rĂ© pour qu'on ait davantage d'hommes Ă  le prendre ».
      • CongĂ© paternitĂ© : Le HCE s'interroge sur l'allongement du congĂ© paternitĂ© Ă  l'Ă©galitĂ© du congĂ© maternitĂ©, considĂ©rant que le congĂ© maternitĂ© est aussi un temps de rĂ©cupĂ©ration pour la mère.

      Il souligne l'importance de le rendre accessible à toutes les catégories sociales, car il est moins pris par les plus précaires.

      C. Parité dans l'Encadrement Sportif : Un angle mort à combler

      • Sous-reprĂ©sentation des femmes : Bien que la pratique sportive des femmes progresse (moins de 40 % des licences en 2024), elles restent sous-reprĂ©sentĂ©es dans les disciplines fĂ©dĂ©rales de haut niveau et, surtout, dans les rĂ´les dĂ©cisionnaires.
      • 46 % des bĂ©nĂ©voles sont des femmes, mais seulement 34 % des dirigeants de structure sportive.
      • Seulement 33 % des encadrants sportifs sont des femmes, un chiffre en baisse.
      • Problème de formation : Les femmes reprĂ©sentent seulement 32 % des Ă©tudiants en filières STAPS, et 20 % dans les filières d'entraĂ®nement sportif.
      • Recommandations urgentes :Instauration de « coprĂ©sidences mixtes des fĂ©dĂ©rations sportives nationales agréées » pour lutter contre le « plafond de verre » et les pressions subies par les femmes dirigeantes.
      • CrĂ©ation d'un programme d'accompagnement des jeunes filles vers le management et l'encadrement sportif.
      • Objectif de 25 % de femmes dans les filières STAPS d'ici 2026, et 40 % d'ici 2030.
      • Mise en place de « budgets sensibles au genre » au niveau communal et municipal pour inciter la fĂ©minisation des clubs Ă  la base.

      D. Lutte contre les Violences Sexuelles et Sexistes : Améliorer la prise en charge judiciaire

      La commission "violences faites aux femmes" du HCE a travaillé sur le traitement judiciaire des viols et agressions sexuelles et rendra ses conclusions et recommandations publiques prochainement, visant une « meilleure prise en charge des victimes ».

      II. Discussions et Questions des Parlementaires

      Les parlementaires ont salué la qualité des travaux du HCE et ont soulevé des questions spécifiques, souvent en écho aux préoccupations du Conseil.

      A. Parité Sportive et Accompagnement Local

      • Graziella Melker (Groupe Ensemble pour la RĂ©publique) : A soulignĂ© le « cercle vicieux du sexisme dans le sport » et la nĂ©cessitĂ© de travailler Ă  l'Ă©chelle locale pour accompagner les femmes confrontĂ©es Ă  des situations de violence ou de manque de soutien dans les instances rĂ©gionales.

      B. Pénalité Parentale et Réforme des Congés

      • Sarah Lin (Groupe La France Insoumise) et Delphine Ligoman (Groupe Les DĂ©mocrates) : Co-rapporteures d'une mission d'information sur la parentalitĂ©, elles ont rappelĂ© que 90 % des inĂ©galitĂ©s de revenus entre femmes et hommes sont liĂ©es Ă  la parentalitĂ©.
      • RĂ©forme du congĂ© paternitĂ© : Elles ont interrogĂ© le HCE sur l'efficacitĂ© du congĂ© paternitĂ© comme outil pour un partage Ă©galitaire, suggĂ©rant une augmentation de la part automatique obligatoire et une partie de ce congĂ© Ă  l'issue du congĂ© maternitĂ©.
      • Mères solos : Elles ont demandĂ© des pistes de rĂ©flexion pour les mères solos, qui subissent encore plus fortement la pĂ©nalitĂ© parentale.
      • ParentalitĂ© en entreprise : Delphine Ligoman a interrogĂ© sur les leviers pour inciter les entreprises Ă  mieux intĂ©grer la parentalitĂ©, proposant la gĂ©nĂ©ralisation d'une charte de la parentalitĂ©, l'intĂ©gration de la parentalitĂ© dans l'index Ă©galitĂ© professionnelle, et une reprise progressive après les congĂ©s liĂ©s Ă  la naissance.
      • RĂ©ponse du HCE sur la parentalitĂ© :La PrĂ©sidente du HCE souhaite que le Conseil travaille davantage sur la parentalitĂ©, reconnaissant que le sujet n'a pas Ă©tĂ© « spĂ©cifiquement traitĂ© jusqu'Ă  [prĂ©sent] ».
      • Elle confirme l'importance de la rĂ©forme du congĂ© parental, visant une rĂ©duction du temps mais une meilleure rĂ©munĂ©ration pour inciter les hommes Ă  le prendre.
      • Elle exprime des doutes sur l'allongement du congĂ© paternitĂ© Ă  la mĂŞme durĂ©e que le congĂ© maternitĂ©, considĂ©rant que le congĂ© maternitĂ© est aussi un temps de rĂ©cupĂ©ration pour la mère.
      • Elle souligne l'importance de toucher toutes les catĂ©gories sociales et s'inquiète de la situation des modes de garde en France, qualifiant la disparition prochaine de 40 % des assistantes maternelles de « bombe Ă  retardement ».

      C. Diplomatie Féministe et Soutien aux Associations

      • SĂ©nine Thiebau Martinez (Groupe Socialiste) : A interrogĂ© sur l'impact de l'Ă©lection de Donald Trump sur la diplomatie fĂ©ministe et la diminution des moyens pour les ONG. Elle a demandĂ© si le HCE a Ă©tĂ© saisi de la question d'un Ă©vĂ©nement sur la diplomatie fĂ©ministe en France et sa position sur le sujet. Elle a Ă©galement demandĂ© si le HCE allait se saisir de l'Ă©tude de la Fondation des femmes sur la senioritĂ© des femmes.
      • RĂ©ponse du HCE sur la diplomatie fĂ©ministe :La PrĂ©sidente a confirmĂ© la tenue d'un Ă©vĂ©nement Ă  l'automne et la participation du HCE.
      • Elle a soulignĂ© le rĂ´le important de la France et la volontĂ© du HCE de travailler avec son homologue canadien pour porter la diplomatie fĂ©ministe dans les pays francophones, notamment par la coordination des budgets et des actions des ambassadeurs.
      • Le HCE a recommandĂ© de pĂ©renniser les budgets allouĂ©s Ă  ces politiques.

      D. Conséquences Genrées de la COVID et Santé Mentale des Femmes

      • Sandrine Rousseau (Groupe Les Écologistes) et CĂ©cile Violande (Groupe Horizon et apparentĂ©s) : Ont soulevĂ© la question des consĂ©quences genrĂ©es de la gestion de la COVID-19, notamment la dĂ©gradation de la santĂ© mentale des femmes et des jeunes femmes liĂ©e Ă  l'exposition aux violences intrafamiliales. Elles ont appelĂ© le HCE Ă  se saisir de ce sujet.
      • RĂ©ponse du HCE sur la santĂ© mentale :La PrĂ©sidente a reconnu l'importance du lien et a exprimĂ© le souhait de travailler sur la « santĂ© des femmes », notamment sur le « burnout des femmes », liĂ© Ă  la charge mentale et aux contraintes qu'elles subissent.
      • Elle envisage des travaux interdisciplinaires au sein du HCE sur la santĂ© des femmes, « tout au long de la vie », des menstruations Ă  l'âgisme.

      E. Soutien aux Associations Féministes et Âgisme

      • Sandrine Rousseau : A exprimĂ© son inquiĂ©tude quant aux menaces pesant sur les associations fĂ©ministes (Planning Familial, CIDFF) et leur financement, alors mĂŞme que l'IVG est inscrit dans la Constitution.
      • RĂ©ponse du HCE sur les associations : La PrĂ©sidente a reconnu les « difficultĂ©s rĂ©elles de financement » de ces associations, les qualifiant d'« indispensables » et de « clĂ© », et a affirmĂ© que le HCE ne peut pas travailler sans elles.

      F. Contraception Masculine

      • CĂ©cile Violande : A demandĂ© si le HCE se saisissait des travaux sur la contraception masculine.
      • RĂ©ponse du HCE : La PrĂ©sidente a indiquĂ© que des travaux avaient Ă©tĂ© engagĂ©s avant son arrivĂ©e mais qu'ils n'avaient pas Ă©tĂ© publiĂ©s car « la nature du rapport ne convenait pas Ă  ceux qui avaient engagĂ© le rapport » et qu'il ne faisait pas consensus parmi les co-signataires.

      Elle a reconnu que c'est un sujet à regarder, car la contraception reste « à la charge aujourd'hui des femmes et ressenti comme une contrainte féminine ».

      III. Perspectives et Orientations Futures du HCE

      La Présidente a réaffirmé sa volonté de redonner au HCE toute sa force dans le débat public et politique.

      • DĂ©centralisation : Le HCE s'engage Ă  se « dĂ©placer partout en France » et non plus ĂŞtre une « instance très parisienne ».
      • Nouveaux travaux : L'arrivĂ©e de nouveaux membres permettra de dĂ©cider rapidement des prochains travaux. Des sollicitations fortes concernent notamment l'intelligence artificielle, un sujet sur lequel le HCE n'a pas encore travaillĂ©.
      • InterdisciplinaritĂ© : La PrĂ©sidente souhaite dĂ©velopper les collaborations entre les diffĂ©rentes formations et commissions du HCE, Ă  l'image des travaux parlementaires.
      • Importance de l'Ă©ducation : Elle a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de « dĂ©construire un certain nombre de stĂ©rĂ©otypes » dès le plus jeune âge, soulignant que les inĂ©galitĂ©s sont prĂ©sentes dès 6 ans. Elle a mis en Ă©vidence le rĂ´le des ÉVARS, mais aussi l'importance de changer les mentalitĂ©s des futurs parents et d'agir sur les contenus numĂ©riques, la littĂ©rature jeunesse, les films et les sĂ©ries.
      • Budget sensible au genre : La PrĂ©sidente a saluĂ© l'annonce du travail sur un budget sensible au genre par trois ministères (ÉgalitĂ©, Budget, Éducation nationale) et a insistĂ© pour que cela ne se limite pas Ă  l'État, mais soit appliquĂ© aussi aux collectivitĂ©s locales.

      Elle a pris l'exemple des budgets alloués au sport, souvent déséquilibrés en faveur des pratiques masculines.

      • Sanctions : La PrĂ©sidente a regrettĂ© le manque de sanctions pour la non-application de l'index Ă©galitĂ© professionnelle.

      En conclusion, la Présidente du HCE a réaffirmé l'engagement du Conseil à éclairer le débat public et à faire avancer l'égalité réelle, en se concentrant sur des sujets structurants comme le sexisme, la parentalité, la parité sportive et la santé des femmes, tout en cherchant à impliquer l'ensemble des acteurs de la société.

    1. Compte rendu détaillé : Rapport sur l'accompagnement à la parentalité

      Ce document présente les principales thématiques, idées clés et faits importants tirés des extraits de la présentation du rapport sur l'accompagnement à la parentalité.

      Thèmes principaux

      • La parentalitĂ© comme enjeu majeur pour l'Ă©galitĂ© femmes-hommes : Le rapport souligne que la parentalitĂ© dĂ©passe la sphère intime pour devenir un facteur explicatif primordial des inĂ©galitĂ©s de revenus et de carrière, et qu'elle impacte la santĂ© physique et mentale des femmes.
      • La "pĂ©nalitĂ© maternelle" : Un concept central du rapport, dĂ©crivant la baisse significative des revenus et l'impact nĂ©gatif sur la carrière des femmes après la maternitĂ©, contrastant avec l'absence d'impact pour les pères.
      • Les stĂ©rĂ©otypes de genre persistants et leurs consĂ©quences : Le rapport met en Ă©vidence la persistance des rĂ´les traditionnels oĂą la mère est perçue comme le "parent principal" et le père comme un "parent auxiliaire", menant Ă  une surcharge des tâches domestiques et parentales pour les femmes.
      • La nĂ©cessitĂ© de rĂ©formes structurelles et de changements de mentalitĂ©s : Pour parvenir Ă  une parentalitĂ© Ă©galitaire, le rapport prĂ©conise des mesures concrètes et des rĂ©formes structurelles, notamment concernant le congĂ© paternitĂ©, l'organisation du travail et l'Ă©ducation aux tâches domestiques.
      • L'importance de l'accompagnement post-partum et des parents d'adolescents : Le rapport identifie ces pĂ©riodes comme des "zones blanches" des politiques publiques nĂ©cessitant un soutien accru pour la santĂ© des mères et l'accompagnement des familles.

      Idées et faits importants

      • Impact sur les inĂ©galitĂ©s de revenus et de carrière : "La parentalitĂ© a un impact considĂ©rable sur les inĂ©galitĂ©s de revenus et de carrière.

      Elle est elle en est même le principal facteur explicatif bien devant les discriminations." * 90% des inégalités de revenus entre femmes et hommes sont liées à la parentalité. * Les femmes voient leurs revenus baisser de 38% au cours des 10 premières années de l'enfant. * "Plus de 6 femmes sur 10 estiment qu'être mère est un frein à la carrière alors qu'être père ne l'est pas." * Bérangère Couillard, Présidente du HCE, a qualifié la parentalité d'"éléphant dans la pièce" concernant l'égalité professionnelle. * Impact sur la santé des femmes : "Vous évoquez à juste titre les dépressions post-partum, l'isolement, l'épuisement parental, ce sont des réalités que nous ne pouvons plus ignorer." * La dépression post-partum touche 10 à 20% des mères et est la première cause de mortalité maternelle dans l'année suivant la naissance. * La "double injonction permanente": "Travailler comme si nous n'avions pas d'enfants, élever nos enfants comme si nous ne travaillions pas" est intenable et mène au burnout parental, qui touche davantage les femmes.

      Répartition inégale des tâches :

      • Les femmes assument en moyenne 71% des tâches domestiques et 65% des tâches parentales.
      • "Environ 60% des Français estiment encore que les mères savent mieux rĂ©pondre aux besoins et aux attentes des enfants que les pères."
      • 94% des congĂ©s parentaux sont pris par les mères.
      • Un parent sur cinq est contraint de garder lui-mĂŞme son enfant faute de solution de garde, et dans 94% des cas, c'est la mère.

      Le congé paternité comme levier clé : * La durée actuelle du congé maternité est de 16 semaines, contre 28 jours pour le congé paternité, ce qui "peut consolider la dynamique d'une mère parent principal et d'un père auxiliaire". * Le rapport propose de porter progressivement le congé paternité à 16 semaines, à égalité avec le congé maternité, en s'inspirant du modèle espagnol. * En Espagne, le congé paternité a été porté à 16 semaines entre 2019 et 2021, avec un succès unanime et une augmentation systématique du taux de recours à chaque allongement. Là-bas, on parle de "congé de naissance et de soins de l'enfant". * La proposition inclut 8 semaines obligatoires dès le début (4 semaines à la naissance avec la mère, 4 semaines obligatoires après le congé maternité pour que le second parent puisse passer du temps seul avec l'enfant) et 8 semaines facultatives progressives. * Le coût de porter le congé paternité à 8 semaines obligatoires serait d'environ 820 millions d'euros (correction de la coquille "820 milliards"). Le coût maximum pour 16 semaines est estimé à 2,3 milliards. * L'allongement du congé paternité est vu comme un levier pour "lutter contre les stéréotypes de genre" et "inverser la dynamique parent principal-parent auxiliaire".

      Propositions clés pour une parentalité égalitaire :

      • Éducation : Mettre en place des "cours d'activitĂ©s domestiques Ă  l'Ă©cole et au collège pour les garçons et les filles" pour valoriser ces compĂ©tences et lutter contre les stĂ©rĂ©otypes. Mener des campagnes nationales de lutte contre les stĂ©rĂ©otypes de genre.
      • Soutien post-partum : Renforcer la formation des praticiens sur la dĂ©pression post-partum, prĂ©voir une consultation facultative et remboursĂ©e Ă  100% avec un psychologue dans les 3 mois suivant la naissance. CrĂ©er des cercles de rencontre entre parents pour lutter contre l'isolement. Étendre le congĂ© aidant au conjoint/conjointe d'une mère en dĂ©pression post-partum.
      • ParentalitĂ© au travail : GĂ©nĂ©raliser la "charte de la parentalitĂ©" aux entreprises de plus de 50 salariĂ©s. IntĂ©grer la parentalitĂ© dans la nĂ©gociation collective sur l'Ă©galitĂ© salariale et dans l'index Ă©galitĂ© professionnelle.

      Accorder aux parents des autorisations d'absence (4 demi-journées/an) pour participer aux moments clés de la scolarité de leurs enfants (ex: réunions parents-professeurs). Réfléchir à l'organisation du travail (horaires atypiques, réunions avant 9h ou après 18h). * Accompagnement des pères : Associer les pères au projet parental dès le désir d'enfant, consacrer une séance de préparation à la naissance au projet parental en présence du père, permettre aux pères d'assister à tous les rendez-vous médicaux si la mère le souhaite. * Interruption de grossesse : En cas d'IVG, IMG ou fausse couche avant 22 semaines d'aménorrhée, la femme devrait bénéficier d'un arrêt maladie et le conjoint pourrait demander jusqu'à 3 jours d'autorisation d'absence. * Familles monoparentales (mères solos) : Défiscaliser la pension alimentaire. Étudier la création d'un statut des familles monoparentales avec des droits associés. Ouvrir les allocations logement (APL) aux deux parents. Possibilité offerte aux mères isolées de transférer une partie de leur "congé de paternité ou d'accueil et de soins de l'enfant" à une personne de confiance de leur choix. * Accompagnement des parents d'adolescents : Élargir les lieux d'accueil parents-enfants aux adolescents, renforcer l'offre en pédopsychiatrie, travailler avec la médecine scolaire, lancer une campagne nationale sur la santé mentale des adolescents. * Coût et bénéfices : La mesure d'allongement du congé paternité, bien que coûteuse (estimée à 820 millions d'euros pour 8 semaines obligatoires et jusqu'à 2,3 milliards d'euros pour 16 semaines), est jugée "pleine de bon sens" et susceptible de générer de "nombreuses externalités positives" (meilleure participation des femmes au marché du travail, baisse du temps partiel subi, augmentation des cotisations sociales, baisse du recours au congé parental, encouragement à la natalité).

      Réflexions sur le congé maternité et le temps de travail :

      • La durĂ©e du congĂ© maternitĂ© n'est pas la principale prĂ©occupation, mais plutĂ´t l'intĂ©gration des cotisations retraite pendant cette pĂ©riode. Il n'est pas proposĂ© d'allonger le congĂ© maternitĂ© pour ne pas Ă©loigner davantage les mères du travail, l'objectif Ă©tant d'atteindre 6 mois garantis pour l'enfant avec ses parents via l'allongement du congĂ© paternitĂ©.
      • La rĂ©duction du temps de travail est une question complexe sans consensus, mais elle est reconnue comme une mesure fĂ©ministe et favorable Ă  l'Ă©galitĂ© parentale, notamment observĂ©e dans les pays scandinaves.
      • Prise en compte de toutes les familles : Le rapport a eu Ă  cĹ“ur "d'intĂ©grer toutes les familles sous toutes leurs formes", incluant les familles LGBT.

      La difficulté de ces familles à voir leur rôle de parent reconnu avant l'adoption ou la naissance a été soulignée, d'où l'insistance sur la reconnaissance de la parentalité "dès le projet parental".

  2. May 2025
    1. Synthèse d'information : Audition de la Présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCE)

      Source : Extraits de "🔴 Suivez l’audition de la Présidente du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes"

      Date de l'audition : Non précisée dans les extraits, mais se situe à l'approche de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.

      Intervenante principale : Bérangère Couillard, Présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCE).

      Thème central : Les inégalités entre les filles et les garçons dans l'éducation et l'orientation, et l'accès des femmes aux études et professions scientifiques.

      Principaux thèmes abordés et idées clés :

      • Les stĂ©rĂ©otypes de genre et leur reproduction par l'Ă©cole :
      • Les stĂ©rĂ©otypes de genre se forgent dès le plus jeune âge au sein de la famille, mais se dĂ©veloppent Ă©galement dans l'environnement scolaire (salles de classe, cours de rĂ©crĂ©ation).
      • L'Ă©cole participe trop souvent Ă  la reproduction de ces stĂ©rĂ©otypes, ce qui dĂ©bouche sur une rĂ©partition encore largement genrĂ©e des espaces et des choix d'orientation.
      • "l'Ă©cole participe trop souvent Ă  la reproduction des stĂ©rĂ©otypes de genre ces derniers se forgent d le plus jeune âge bien sĂ»r au sein de la famille mais s'Ă©panouissent hĂ©las dans les salles de classe au cours dans les cours d'Ă©cole oĂą les garçons et les filles dĂ©couvrent bien vite qu'ils ne sont pas Ă©gaux devant l'occupation de l'espace".
      • Les enseignants ont du mal Ă  lutter contre ces stĂ©rĂ©otypes malgrĂ© leur bonne volontĂ©.
      • Les inĂ©galitĂ©s dans les rĂ©sultats scolaires et l'orientation :
      • Des enquĂŞtes nationales et internationales montrent des diffĂ©rences marquĂ©es entre filles et garçons dès le milieu de l'Ă©cole primaire dans les rĂ©sultats en mathĂ©matiques (au dĂ©triment des filles) et en français (au dĂ©triment des garçons).
      • Ces inĂ©galitĂ©s se cristallisent au moment des choix d'orientation : les filles tendent Ă  moins choisir les enseignements scientifiques, ce qui limite leur accès aux Ă©tudes supĂ©rieures dans les filières d'avenir.
      • Les chiffres sont Ă©loquents : 56% des Ă©lèves en terminale gĂ©nĂ©rale sont des filles, mais seulement 40% suivent la spĂ©cialitĂ© mathĂ©matique et moins de 15% suivent les spĂ©cialitĂ©s sciences de l'ingĂ©nieur ou numĂ©rique.
      • Dans l'enseignement supĂ©rieur, 68% des Ă©tudiants en sciences fondamentales sont des hommes, alors que la France manque d'ingĂ©nieurs (dĂ©ficit estimĂ© Ă  80 000 d'ici 2030).
      • Inversement, les garçons sont largement sous-reprĂ©sentĂ©s dans les mĂ©tiers du soin et la spĂ©cialitĂ© science et vie de la terre.
      • La rĂ©forme Blanquer est critiquĂ©e pour avoir contribuĂ© Ă  creuser la rĂ©partition genrĂ©e des rĂ´les sociaux, notamment en sciences. "les faits sont Ă©difiants en 2022 il y avait seulement 17 % de filles en bac scientifique contre 44 % avant la rĂ©forme un effondrement".
      • Les consĂ©quences des inĂ©galitĂ©s d'orientation sur les revenus et la reconnaissance sociale :
      • Le dĂ©ficit d'accès des femmes aux filières scientifiques reprĂ©sente Ă  terme un risque de nouveau creusement des inĂ©galitĂ©s de revenus.
      • Un paradoxe est soulignĂ© : plus diplĂ´mĂ©es que les hommes, les femmes accèdent moins aux postes les plus considĂ©rĂ©s et les plus rĂ©munĂ©rateurs.
      • Les stĂ©rĂ©otypes de genre accordent une moindre valeur sociale et pĂ©cuniaire aux professions choisies par les femmes.
      • La sensibilisation et l'Ă©ducation Ă  l'Ă©galitĂ© filles-garçons :
      • Le HCE appelle Ă  l'adoption d'un programme d'Ă©ducation Ă  l'Ă©galitĂ© adaptĂ© Ă  toutes les classes d'âge (cours Ă  la vie affective, relationnelle et Ă  la sexualitĂ© - EVARS).
      • Ces cours visent Ă  sensibiliser les enfants et adolescents, Ă  dĂ©construire les stĂ©rĂ©otypes et les normes sociales inĂ©galitaires.
      • Actuellement, moins de 15% des Ă©lèves bĂ©nĂ©ficient de ces cours obligatoires depuis 2001. Le HCE se rĂ©jouit de l'annonce de leur dĂ©ploiement prochain.
      • 9 Français sur 10 sont favorables Ă  la mise en place d'un tel programme, considĂ©rant que c'est la mesure la plus efficace pour lutter contre le sexisme.
      • Le sexisme persistant et la polarisation de la sociĂ©tĂ© :
      • Le rapport du HCE sur l'Ă©tat des lieux du sexisme en France (janvier 2024) met en Ă©vidence une forte polarisation de la sociĂ©tĂ© sur les questions d'Ă©galitĂ©.
      • Les jeunes femmes sont de plus en plus conscientes des difficultĂ©s liĂ©es Ă  leur genre (94% pensent qu'il est plus difficile d'ĂŞtre une femme qu'un homme, une augmentation de 14 points). Elles sont plus engagĂ©es et sensibles au fĂ©minisme.
      • Les jeunes hommes sont plus partagĂ©s : 67% pensent qu'il est plus difficile d'ĂŞtre une femme qu'un homme, mais plus de 30% estiment que c'est aussi difficile ou plus difficile d'ĂŞtre un homme qu'une femme.
      • Certains jeunes hommes sont attirĂ©s par les idĂ©es masculinistes, ce qui alimente la polarisation.
      • L'Ă©ducation est identifiĂ©e comme un pilier de ce sexisme persistant, nĂ©cessitant une action urgente.
      • Le rĂ´le de la culture et de l'Ă©ducation parentale dans l'entretien des stĂ©rĂ©otypes :
      • Le manque de reprĂ©sentation des femmes scientifiques dans les manuels scolaires contribue Ă  l'autocensure des filles.
      • La littĂ©rature jeunesse et pour adolescents (mangas, dark romance) vĂ©hicule des stĂ©rĂ©otypes de genre dĂ©sĂ©quilibrĂ©s, confinant les filles et les femmes Ă  la sphère privĂ©e et Ă  des rĂ´les passifs, valorisant parfois la domination masculine et la violence.
      • L'Ă©ducation parentale est encore trop inĂ©galitaire, malgrĂ© les assurances des parents. Les jeunes filles ressentent ces inĂ©galitĂ©s tout au long de leur enfance.
      • Les leviers d'action pour assurer la mixitĂ© et valoriser les filières :
      • Agir Ă  la racine du sexisme dans tous les domaines (Ă©ducation, culture, parentalitĂ©).
      • Agir aussi Ă  l'âge adulte, directement sur les filières scientifiques de l'enseignement supĂ©rieur jusqu'au recrutement en entreprise.
      • Programme gouvernemental "Tech pour toutes" visant Ă  accompagner 10 000 jeunes femmes d'ici 2026 dans le secteur technologique. Le HCE s'en fĂ©licite mais souligne la nĂ©cessitĂ© d'analyser les rĂ©sultats et les moyens allouĂ©s.
      • Propositions du HCE :
      • Mise en place de quotas de filles dans les filières informatiques et numĂ©riques.
      • CrĂ©ation d'un système de bonification dans Parcoursup pour les filières numĂ©riques afin de favoriser les candidatures fĂ©minines.
      • Adoption d'un plan national d'orientation professionnelle dès le collège pour orienter les jeunes filles vers les mĂ©tiers scientifiques, techniques, numĂ©riques et d'avenir.
      • AmĂ©lioration de l'index Ă©galitĂ© professionnelle ("Index PĂ©nicaud") pour une meilleure transparence des rĂ©munĂ©rations.
      • Revalorisation des mĂ©tiers Ă  prĂ©dominance fĂ©minine.
      • La directive europĂ©enne sur la transparence des rĂ©munĂ©rations (entrĂ©e en vigueur en juin 2026) impose des dispositifs pour une meilleure communication des salaires.
      • La parentalitĂ© comme "Ă©lĂ©phant dans la pièce" :
      • Le sujet de la parentalitĂ© est crucial pour atteindre l'Ă©galitĂ© professionnelle.
      • Tant que le partage des tâches Ă  la maison ne sera pas rĂ©glĂ©, il n'y aura pas d'Ă©galitĂ© femme-homme dans le monde professionnel.
      • Il faut favoriser la garde des enfants et un meilleur partage des tâches.
      • Il y a un dĂ©crochage de l'Ă©volution de carrière des femmes dès le premier enfant.
      • Il faut travailler sur le congĂ© maternitĂ© et le congĂ© parental pour une meilleure rĂ©partition des rĂ´les.
      • L'implication des pères est très importante pour permettre aux mères de continuer leur vie professionnelle. Il faudrait Ă©valuer l'impact du congĂ© paternitĂ©.
      • Le rĂ´le et l'indĂ©pendance du HCE :
      • Le HCE est lĂ  pour faire vivre le dĂ©bat public, apporter des propositions et recommandations.
      • Il s'auto-saisit sur certains sujets ou est saisi par le gouvernement ou le Parlement.
      • Le HCE a beaucoup travaillĂ© sur ces sujets, notamment via ses rapports.
      • Des questions sont soulevĂ©es concernant le fonctionnement interne du HCE, des dĂ©missions et un management contestĂ©. La PrĂ©sidente rĂ©fute ces allĂ©gations et insiste sur le rĂ´le collectif de l'instance.
      • L'indĂ©pendance du HCE est essentielle pour critiquer les politiques gouvernementales et mettre en Ă©vidence les consĂ©quences des retards (par exemple sur l'Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© ou la rĂ©forme Blanquer).
      • Appel Ă  l'action et aux moyens :
      • Lutter contre le sexisme et les inĂ©galitĂ©s est un travail de longue haleine qui nĂ©cessite des moyens importants et une volontĂ© politique forte et durable.
      • La France part de loin en matière d'Ă©galitĂ©.
      • La prĂ©sence de femmes dans les secteurs scientifiques est une question sociale et Ă©conomique, car les profils fĂ©minins apportent de nombreux atouts aux entreprises.
      • Autres sujets Ă©voquĂ©s brièvement par le HCE :
      • Le numĂ©rique, la pornocriminalitĂ©, la paritĂ© dans le sport.

      Points de tension et débats :

      • La notion de "prĂ©tendu patriarcat" et de "thĂ©orie du genre" est rĂ©futĂ©e par la PrĂ©sidente du HCE.
      • L'efficacitĂ© et la perception des quotas sont dĂ©battues : sont-ils un "passe-droit" ou une nĂ©cessitĂ© pour corriger les inĂ©galitĂ©s structurelles ? La PrĂ©sidente dĂ©fend leur caractère indispensable.
      • Le rĂ´le de la rĂ©forme Blanquer dans la baisse de la prĂ©sence des filles en sciences est un point de discorde, notamment avec l'interpellation directe de la PrĂ©sidente sur son vote passĂ© en tant que personnalitĂ© politique.
      • La question de la rĂ©gulation des contenus en ligne vĂ©hiculant des idĂ©ologies virilistes et violentes est soulevĂ©e comme une inquiĂ©tude majeure.
      • La place des hommes dans la lutte contre le sexisme et la nĂ©cessitĂ© de les "embarquer" est un dĂ©fi.
      • L'accès aux Ă©tudes supĂ©rieures pour toutes, y compris les jeunes filles voilĂ©es, soulève la question de l'articulation entre les principes d'Ă©galitĂ© et la lutte contre la discrimination.
      • La place des sciences de la vie et de la terre dans les programmes du primaire est questionnĂ©e.
      • La dichotomie entre filières scientifiques et littĂ©raires et la valorisation inĂ©gale de ces domaines sont soulevĂ©es.
      • Des questions sont posĂ©es sur le fonctionnement interne du HCE et son indĂ©pendance, rĂ©vĂ©lant des tensions.

      En résumé :

      L'audition met en lumière la persistance et la complexité des inégalités de genre dans le système éducatif français, en particulier concernant l'accès des filles aux filières scientifiques.

      Les stéréotypes de genre, ancrés dès le plus jeune âge par la famille, l'école et la culture, influencent fortement l'orientation des filles et contribuent à leur sous-représentation dans les secteurs d'avenir les plus rémunérateurs.

      Le HCE propose plusieurs leviers d'action, allant de l'éducation à l'égalité dès le plus jeune âge (EVARS) à la mise en place de quotas dans les filières scientifiques, en passant par une action sur les contenus culturels et une meilleure prise en compte de la parentalité dans le monde professionnel.

      L'importance d'une action coordonnée entre les différents ministères est soulignée, ainsi que la nécessité d'une volonté politique forte et de moyens suffisants pour lutter efficacement contre le sexisme et les inégalités.

      Le débat révèle également des tensions autour du fonctionnement du HCE et de la perception des mesures proposées, telles que les quotas.

  3. Apr 2025
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  4. Jun 2024
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