- Dec 2024
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La scolarité dans la feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie
La feuille de route met l'accent sur le rôle crucial de la scolarité dans la promotion de la santé mentale des enfants et des jeunes.
Plusieurs actions spécifiques ciblent le milieu scolaire:
Renforcement des compétences psychosociales (CPS):
L'action 1 de la feuille de route et la mesure 11 des Assises visent à diffuser le plus largement possible les interventions renforçant les CPS.
Ces compétences sont considérées essentielles pour la promotion du bien-être mental et peuvent être mises en place dans tous les milieux de vie, y compris l'école. [1]
Une stratégie intersectorielle de déploiement 2022-2027, co-portée par la Direction Générale de la Santé (DGS) et la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) est en cours. [2]
L'objectif est de créer un environnement continu de soutien au développement des CPS pour les enfants nés en 2037. [3]
Prévention de la souffrance psychique chez les étudiants: La population étudiante est exposée à de nombreux stress et doit bénéficier de repérage et d'interventions précoces. [4]
Le déploiement du secourisme en santé mentale dans les milieux étudiants vise à former 150 000 secouristes d'ici fin 2025. [5]
En 2023, 2 646 étudiants ont été formés aux premiers secours en santé mentale. [6]
Adressage par les services de médecine scolaire pour MonSoutienPsy:
Le dispositif MonSoutienPsy permet aux personnes souffrant de troubles psychiques d’intensité légère à modérée de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique. [7]
La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2024 prévoit la possibilité d’adressage par les services de médecine scolaire, facilitant l'accès des élèves à ce dispositif. [8]
Sensibilisation des médecins scolaires :
Des conseils pour les parents sur le bon usage des écrans et le sommeil ont été ajoutés au carnet de santé de l’enfant, ainsi que des questions dans le cadre des examens obligatoires. [9, 10]
Ces ajouts visent à inciter les médecins, y compris les médecins scolaires, à échanger avec les familles sur ces sujets importants pour la santé mentale des enfants.
En plus de ces actions spécifiques, la feuille de route aborde des thématiques qui ont un impact direct sur le milieu scolaire:
Lutte contre la stigmatisation:
La lutte contre la stigmatisation des troubles psychiques est un élément important de la feuille de route.
Des actions de sensibilisation et d'information du grand public sont prévues, ce qui peut contribuer à créer un environnement plus inclusif et bienveillant dans les écoles. [11]
Amélioration de l'accès aux soins en pédopsychiatrie:
La feuille de route prévoit des mesures pour renforcer l'offre de soins en pédopsychiatrie, notamment par le financement de projets dans les territoires sous-dotés. [12]
Un meilleur accès aux soins spécialisés peut permettre une prise en charge plus précoce et plus efficace des troubles psychiques chez les enfants et les adolescents scolarisés.
Il est important de noter que la feuille de route ne mentionne pas explicitement de mesures pour :
**Former les enseignants à la détection des troubles psychiques: **
La formation des enseignants à la détection des signes de souffrance psychique chez les élèves pourrait permettre une intervention plus précoce et une meilleure orientation vers les professionnels de santé.
Adapter les programmes scolaires pour inclure des modules d'éducation à la santé mentale :
L'inclusion de modules d'éducation à la santé mentale dans les programmes scolaires pourrait contribuer à sensibiliser les élèves dès le plus jeune âge à l'importance du bien-être mental et à la prévention des troubles psychiques.
En conclusion, la feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie accorde une place importante à la scolarité, en reconnaissant son rôle clé dans la promotion de la santé mentale des enfants et des jeunes.
Toutefois, certains aspects pourraient être renforcés, notamment la formation des enseignants et l'adaptation des programmes scolaires, pour une prise en compte plus globale de la santé mentale dans le milieu éducatif.
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- Jan 2022
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R e c o m m a n d at i o n n ° 1 1 La Défenseure des droits recommande au ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des sports et au ministre des Solidarités et de la santé de faire du renforcement de la médecine scolaire et du service social aux élèves une véritable priorité, afin que tout enfant à partir de l’âge de l’école primaire puisse avoir accès à un médecin ou une infirmière scolaire et une assistante sociale dans l’enceinte de son établissement.
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- Oct 2021
- Jun 2021
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- Jan 2021
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- Jun 2020
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Recommandation 12Le Défenseur des droits recommande à la ministre de la justice, garde des Sceaux, à la ministre des solidarités et de la santé et au secrétaire d’État à la protection de l’enfance, d’œuvrer de concert afin de parvenir au déploiement, sur l’ensemble du territoire national, d’unités médico-pédiatriques judiciaires et d’inciter à leur développement au sein de centres hospitaliers, en lien avec les services pédiatriques.
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Sur le plan de la santé des enfants et des adolescents, les services de PMI et de médecine scolaire connaissent de grandes difficultés, tandis que l’offre de pédopsychiatrie est globalement insuffisante.
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- Nov 2019
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parce que la médecine est aussi affaire de gouverne, voire de religion.
L'autorité médicale prend des allures totalitaires
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