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  1. May 2025
    1. NOTE D'INFORMATION

      Objet : Examen des modalités de contrôle et de prévention des violences dans les établissements scolaires - Audition de représentants du Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

      • Date : [InsĂ©rer la date de l'audition - non prĂ©cisĂ©e dans l'extrait]

      • Source : Extraits de "đź”´ L'Ă©ducation nationale face aux violences dans les Ă©tablissements scolaires" (Transcription d'une audition parlementaire).

      Résumé Exécutif :

      • Cette audition parlementaire a rĂ©uni des reprĂ©sentants de plusieurs directions du ministère de l'Éducation Nationale pour aborder les enjeux du contrĂ´le et de la prĂ©vention des violences en milieu scolaire, avec une attention particulière portĂ©e aux Ă©tablissements privĂ©s sous contrat.

      Les discussions ont mis en lumière la complexité de la chaîne de signalement et de traitement des violences, le rôle crucial mais perfectible de l'inspection (académique et générale), les défis liés au contrôle des établissements privés sous contrat (notamment en termes de moyens et de cadre juridique), et les procédures de suivi des violences commises par les personnels.

      La question de la laïcité et du dialogue avec le Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique (SGEC) a également été soulevée.

      Les représentants du ministère ont exprimé leur bouleversement face aux témoignages de victimes et leur volonté d'améliorer les procédures existantes.

      Thèmes Principaux :

      • Organisation du Ministère et Partage des ResponsabilitĂ©s : Clarification des rĂ´les de la DGESCO (pĂ©dagogie, Ă©ducation, protection de l'enfance), DGRH (gestion RH public), DAF (finances, rĂ©glementaire, RH privĂ©), Direction des Affaires Juridiques (DAJ) et du Haut Fonctionnaire de DĂ©fense et de SĂ©curitĂ© (HFDS) dans le traitement des signalements et la prĂ©vention des violences.

      • ProcĂ©dure de Signalement des Violences : Description de la chaĂ®ne de signalement depuis le chef d'Ă©tablissement/directeur d'Ă©cole (premières mesures, signalement au procureur/CRIIP, numĂ©ro harcèlement) jusqu'au niveau dĂ©partemental (DSDEN/Rectorat) et national (bureau de la veille et de l'alerte du HFDS). Utilisation de l'application "fait Ă©tablissement".

      • RĂ´le et MĂ©thodes de l'Inspection : Examen des critères de dĂ©clenchement des inspections (acadĂ©mique vs. gĂ©nĂ©rale), des mĂ©thodes d'entretien (panel reprĂ©sentatif, appel Ă  tĂ©moins, entretiens hors Ă©tablissement), de l'analyse et de la restitution des tĂ©moignages. Illustration avec l'inspection du collège Stanislas.

      • ContrĂ´le des Établissements PrivĂ©s Sous Contrat : PrĂ©sentation du plan de contrĂ´le, des moyens allouĂ©s (ETP), des dĂ©fis liĂ©s Ă  son dĂ©ploiement (notamment l'utilisation des ETP, l'Ă©laboration d'un guide de contrĂ´le, les discussions sur le pĂ©rimètre du contrĂ´le - vie scolaire, pastorale).

      • Dialogue avec les RĂ©seaux d'Établissements PrivĂ©s : Questionnement sur la base juridique et la profondeur du dialogue entre le ministère et les tĂŞtes de rĂ©seau (en particulier le SGEC), ainsi que sur les enjeux de laĂŻcitĂ© soulevĂ©s par ce dialogue.

      • Suivi des Violences Commises par les Personnels : PrĂ©sentation des statistiques disponibles (via l'application "fait Ă©tablissement" et les enquĂŞtes disciplinaires de la DGAFP) concernant les violences (sexuelles, physiques, verbales, moeurs) impliquant des personnels de l'enseignement public. DifficultĂ© Ă  centraliser et Ă  suivre les suites judiciaires et administratives pour tous les cas.

      Articulation des Procédures

      Administratives/Disciplinaires et Judiciaires : Discussion sur l'indépendance des procédures, la prise de mesures conservatoires (suspension), et les délais liés à l'attente des décisions judiciaires. Difficulté de communication fluide entre le ministère et les parquets. * Prévention des Violences : Abord des outils et des programmes de prévention, notamment le programme d'éducation à la vie affective et sexuelle (EVARS), la formation des personnels (enseignants, sociaux, santé), et les dispositifs de recueil de la parole des élèves.

      Idées et Faits Importants / Citations :

      • Bouleversement face aux tĂ©moignages de victimes : La DGESCO, au nom du ministère, exprime un profond bouleversement face aux tĂ©moignages des associations de victimes, soulignant la gravitĂ© des faits rĂ©vĂ©lĂ©s. Elle appelle Ă  un "examen profond et critique de nos procĂ©dures".

      • "nous avons Ă©tĂ© profondĂ©ment bouleversĂ©s par ces tĂ©moignages et nous voulons bien sĂ»r exprimer tout notre soutien aux victimes et aux associations de de victimes Euh la gravitĂ© des faits rĂ©vĂ©lĂ©s

      On conduit la ministre à annoncer un certain nombre d'actions sans attendre sur lesquelles nous pourrons également revenir à la fois des actions pour faciliter le recueil de la parole le traitement des signalements et euh le renforcement des contrôles

      En tout état de cause même si bien sûr il est il s'agit de responsabilité d'abord individuelle d'agresseur de d'enfants qu'il conviendra de déterminer et autant que c'est possible de poursuivre Euh et s'il ne faut pas substituer la responsabilité de de l'État à celle de de des agresseurs de ou des de ceux qui ont commis des crimes et des délits notre administration considère que la gravité des des faits révélés exige de nous tous un examen profond et critique de nos procédures de ce qui fonctionne de ce qui ne fonctionne pas..." (DGESCO)

      • ChaĂ®ne de Signalement : La responsabilitĂ© première incombe au chef d'Ă©tablissement/directeur d'Ă©cole, qui doit prendre des mesures immĂ©diates de protection et signaler les faits via l'application "fait Ă©tablissement". Les services dĂ©partementaux et acadĂ©miques apportent leur soutien (psychologues, Ă©quipes de sĂ©curitĂ©) et peuvent signaler les cas graves au ministère.

      • "La chaĂ®ne de signalement au ministère elle est elle relève donc du services du haut fonctionnaire de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© Euh c'est en cas de d'alerte d'un d'un personnel sur une situation de violence le la responsabilitĂ© première c'est celle du chef d'Ă©tablissement du directeur d'Ă©cole qui ont la responsabilitĂ© gĂ©nĂ©rale d'assurer la sĂ©curitĂ© des personnes au sein euh de leur de leurs Ă©tablissement Et donc en cas de dès qu'ils sont saisis de ce type de signalement ou d'alerte ils doivent d'abord prendre les premières mesures de protection des victimes..." (HFDS adjoint)

      • Application "fait Ă©tablissement" : Outil de recueil rapide et structurĂ© des signalements, rappelant les Ă©tapes indispensables (saisine du procureur, CRIIP). Permet la transmission instantanĂ©e des faits graves (niveau 2 et 3) aux niveaux supĂ©rieurs.

      • "signaler immĂ©diatement les faits via une application qui s'appelle l'application fait Ă©tablissement qui permet plusieurs choses qui permet d'abord un recueil rapide et facilitĂ© du signalement avec un système de case Ă  cocher donc permet de structurer la façon dont le signalement est rĂ©digĂ© la façon dont il est dont il est transmis qui permet aussi de rappeler quelques Ă©tapes indispensables quelques rĂ©flexes Ă  avoir" (HFDS adjoint)

      • Inspection de Stanislas : L'inspection gĂ©nĂ©rale a menĂ© une inspection approfondie suite Ă  des articles de presse sur un "climat homophobe systĂ©mique". Le rapport a conduit Ă  un article 40 contre un parent et a mis en garde l'Ă©tablissement sur un "climat très fortement genrĂ©" et des inĂ©galitĂ©s de traitement, demandant une rĂ©vision du règlement intĂ©rieur. Cependant, la DGESCO confirme qu'il n'y a pas eu de conclusion Ă  une "homophobie systĂ©mique" ou "institutionnelle" dans les tĂ©moignages recueillis par les inspecteurs, malgrĂ© la lecture de PV d'audition par les parlementaires semblant contredire cette affirmation et faisant Ă©tat de multiples tĂ©moignages d'homophobie.

      • "Nous n'avons extrait aucun Ă©lĂ©ment caractĂ©risĂ© qui permettait de dire que l'Ă©tablissement avait un comportement homophobe." (DGESCO, citant sa dĂ©claration antĂ©rieure) "je rappelez que page 14 dans le rapport il en est question et que dans ce dans cette l'analyse qui a Ă©tĂ© faite par les inspecteurs des gĂ©nĂ©raux dont je rappelle qu'ils travaillent collĂ©gialement et qu'ils sont ensuite revus par ce que nous appelons entre nous un rĂ©fĂ©rent hein qui travaille avec eux pour essayer d'expliciter et de mettre au jour l'ensemble des des analyses ou des conclusions qu'ils peuvent tirer de ces tĂ©moignages dans ce travail conjoint et collĂ©gial Il a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© que dans la relation quiit l'Ă©lève au prĂ©fet on nĂ©tait pas en mesure de de savoir..." (DGESCO, tentant d'expliquer l'analyse des inspecteurs)

      • MĂ©thodes d'Inspection et Recueil de la Parole : L'inspection gĂ©nĂ©rale dispose d'un "Vademecum" et les inspecteurs sont formĂ©s Ă  l'enquĂŞte administrative et au recueil de la parole, y compris des mineurs (accompagnement possible). Le tĂ©moin peut relire et corriger son tĂ©moignage. Les inspecteurs travaillent en Ă©quipe pour croiser les tĂ©moignages et Ă©tablir une analyse collĂ©giale.

      • "Les les enquĂŞtes administratives ont fait l'objet d'un vader MĂ©com euh qui est un guide de l'inspection de de l'enquĂŞte administrative Ă  destination de l'ensemble des inspecteurs gĂ©nĂ©raux qui sont eux-mĂŞmes formĂ©s Ă  l'enquĂŞte administrative... Ils sont formĂ©s au recueil de la parole parce que vous avez raison de le dire C'est une des grosses difficultĂ©s d'arriver Ă  libĂ©rer la parole d'un Ă©lève" (DGESCO)

      • Plan de ContrĂ´le des Établissements PrivĂ©s Sous Contrat : Un plan de contrĂ´le est en cours d'Ă©laboration pour systĂ©matiser les contrĂ´les, qui Ă©taient auparavant rares et souvent limitĂ©s aux signalements. Un guide de contrĂ´le a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. 60 ETP ont Ă©tĂ© allouĂ©s mais ont Ă©tĂ© largement utilisĂ©s pour le contrĂ´le des Ă©tablissements hors contrat et de l'instruction en famille.

      • "en terme de contrĂ´le des Ă©tablissements privĂ©s sous contrat euh en dehors de la mĂ©thodologie de de l'inspection gĂ©nĂ©rale il y avait peu de prĂ©cĂ©dents peu de mĂ©thodes et peu de formations sur le sujet et que les acadĂ©mies Ă©taient très demandeuses d'avoir un cadre qui rappelle les textes les objectifs et les spĂ©cificitĂ©s de l'enseignement privĂ©" (DAF) "Les acadĂ©mies avaient bien recrutĂ© les renforts mais elle les avait essentiellement utilisĂ© euh Ă  purer en quelque sorte le stock de contrĂ´le qu'elle devait encore faire sur le hors contrat et sur l'instruction en famille" (DAF)

      • Dialogue avec le SGEC sur le Plan de ContrĂ´le : La DAF a recommandĂ© un Ă©change sur les principes du plan de contrĂ´le, mais pas une coconstruction. Cependant, la note de la ministre prĂ©voit une prĂ©sentation du plan de contrĂ´le aux instances de dialogue locales incluant les reprĂ©sentants de l'enseignement catholique. Ce dialogue a soulevĂ© des incomprĂ©hensions du SGEC sur le champ de contrĂ´le (vie scolaire) et la nature des enseignements religieux (obligatoire vs. facultatif).

      • "Ne pas coprogrammer construire les contrĂ´les avec ceux qui vont ĂŞtre contrĂ´lĂ©s ça me paraĂ®t en effet de l'ordre de l'Ă©vidence" (Rapporteur) "Le dialogue avec LeGEC a a relevĂ© un certain nombre d'incomprĂ©hensions de sa part sur le contenu du guide sur deux points qu'il nous avait signalĂ© comme Ă©tant extrĂŞmement important pour lui Le point de notre de la capacitĂ© juridique de l'État Ă  Ă©tendre son contrĂ´le sur la vie scolaire... Et le deuxième sujet c'Ă©tait le sujet de la catĂ©chèse de la pastorale et de l'instruction de la des enseignements de culture religieuse" (DAF)

      • Base Juridique du Dialogue avec le SGEC : Le dialogue avec le SGEC n'est pas prĂ©vu par la loi mais constitue une pratique facilitant l'Ă©change d'informations et la fixation de prioritĂ©s, bien que n'impliquant pas un partage de compĂ©tences.

      • "Non non effectivement il n'apparaĂ®t pas dans les textes Après il y a pas besoin d'une loi pour dialoguer C'est quelque part heureux Euh mais le le dialogue est d'ailleurs pas du tout institutionnalisĂ© et ce n'est pas du tout comme ça a Ă©tĂ© très bien expliquĂ© une forme de nĂ©gociation ou de concertation institutionnelle prĂ©vue par les textes C'est simplement une pratique" (DAJ) "Je crois pas qu'on ait jamais interprĂ©tĂ© l'article 2 la loi 1905 comme interdisant tout dialogue avec le culte Donc je je crois qu'il y a pas de tout ce sujet au regard de cette disposition lĂ " (DAJ)

      • Statistiques sur les Violences Impliquant les Personnels (Enseignement Public) : En 2023-2024, 1198 faits mettant en cause des personnels ont Ă©tĂ© recensĂ©s via "fait Ă©tablissement", se dĂ©composant en 24% de violences sexuelles (280 cas), 38% de violences physiques (461 cas) et 38% de violences verbales (457 cas). Les donnĂ©es sur les suites judiciaires ne sont pas centralisĂ©es au niveau national. Les donnĂ©es sur les sanctions disciplinaires sont disponibles via une enquĂŞte annuelle pour la fonction publique (chiffres 2021-2023 fournis pour les trois catĂ©gories pertinentes).

      • "Pour la prĂ©cĂ©dente annĂ©e scolaire oui c'est environ 2000 Ça c'est des chiffres qu'on pourra vous donner dans le cadre du questionnement On en a euh les violences mettant en cause des personnels en 2023-2024 par le biais de cette application fait Ă©tablissement on en a recensĂ© pardon 1198 1200 qui se dĂ©compose en 24 % de violence sexuelle ça fait 280 38 % de violence physique 461 et 38 % de violence verbale 457" (HFDS adjoint)

      • Suivi des Mesures Disciplinaires : Les autoritĂ©s acadĂ©miques sont compĂ©tentes pour les mesures conservatoires et les sanctions disciplinaires (pour les cas moins graves). La DGRH intervient pour les sanctions les plus Ă©levĂ©es (groupe 3 et 4) et assure un suivi des situations transmises par les acadĂ©mies suite Ă  une circulaire de 2016. Un suivi des sanctions disciplinaires prises dans l'enseignement public est effectuĂ©.

      • "La première c'est que cette circulaire nous demande d'apporter un regard croisĂ© entre l'acadĂ©mie et le ministère pour pouvoir juger du bon quantum de sanction qui va ĂŞtre donc infligĂ© au personnel concernĂ© Et ensuite cette circulaire impose effectivement Ă©galement au services acadĂ©mique de transmettre expost l'ensemble des dossiers au ministère pour en assurer le suivi" (DGRH)

      • Retrait de Contrat d'Association : Le code de l'Ă©ducation prĂ©voit la fin du contrat en cas de "manquement grave au pluriel". Le rĂ©gime juridique est peu Ă©clairĂ© par la jurisprudence. Deux seuls cas rĂ©cents de rupture de contrat (Averroès, Al-Kindi) ont Ă©tĂ© citĂ©s.

      • "S'agissant euh du privĂ© sous-contrat le le code de l'Ă©ducation prĂ©voit que il peut ĂŞtre mis fin au contrat en cas de manquement grave au pluriel" (DAJ) "les seules retraites de contrat sont les retraits de contrat de d'Averos et de d'Alkind Ă  ce stade" (DAF)

      • Élargissement de "fait Ă©tablissement" au PrivĂ© Sous Contrat : Le projet d'Ă©tendre l'application "fait Ă©tablissement" aux Ă©tablissements privĂ©s sous contrat est ancien (discussions depuis 2019-2020) mais la dĂ©cision rĂ©cente de la ministre d'État vise Ă  le rendre obligatoire par dĂ©cret, nĂ©cessitant une modification du droit. Les discussions antĂ©rieures avec le SGEC reposaient sur le volontariat.

      • "l'annonce de l'extension de fait Ă©tablissement au l'enseignement privĂ© sous contrat avait Ă©tĂ© officialisĂ© dans un un plan d'avril 2024 Donc euh nous nous y avons travaillĂ© durant toute l'annĂ©e 2024 Ă  partir du mois de janvier jusqu'au mois de novembre avec euh des contact avec euh le ZGEC" (HFDS adjoint) "Ce que la ministre d'État a dĂ©cidĂ© c'est de changer le droit euh pour faire que fait Ă©tablissement soit euh opposable euh et obligatoirement utilisĂ© par l'ensemble des Ă©tablissements Ça c'est très important parce que comme on le disait en dĂ©but de l'audition nous avons que des remontĂ©es très partielles les des des signalements venant des Ă©tablissements privĂ©s sous contrat pour cette raison parce que ils ne sont pas outillĂ©s de la mĂŞme façon que les Ă©tablissements publics Alors je revenir sur cette chronologie pardon moi je dispose du d'une note qui est commandĂ©e Ă  la Dage en 2019 et qui porte un premier regard sur la possibilitĂ© juridique donc d'Ă©tendre l'application fait Ă©tablissement aux Ă©tablissements privĂ©s sous contrat bien antĂ©rieur Ă  Ă  l'annĂ©e 2024 que vous avez mentionnĂ©..." (Rapporteur)

      • PrĂ©vention et Éducation Ă  la SexualitĂ© : Le programme EVARS s'inscrit dans un plan plus large de protection de l'enfance. Des formations pour les enseignants et les personnels sociaux/santĂ© sont prĂ©vues pour le repĂ©rage et le signalement des Ă©lèves victimes. Le recueil de la parole est crucial, avec un renvoi aux professionnels (assistants sociaux, services sociaux en faveur de l'enfant).

      • "D'abord dire qu'il s'inscrit dans un plan plus large hein euh de protection de l'enfance euh dans lequel il y a dĂ©jĂ  euh une page euh rĂ©servĂ©e sur Éduscol Ă  l'ensemble des situations oĂą euh la le recueil de la parole peut ĂŞtre peut ĂŞtre un Ă©lĂ©ment Ă  la fois euh d'ailleurs euh de professionnalisation des enseignants et puis un point de vigilance" (DGESCO) "Donc l'enseignant est lĂ  pour relever le signalement qui lui a Ă©tĂ© fait et ensuite il travaille avec notamment le service social en faveur de l'enfant pour prendre en compte cette parole dĂ©signer les suites qu'il doit qui doivent lui ĂŞtre donnĂ©es et en faire le signalement Ă  la fois Ă  son chef d'Ă©tablissement et ensuite Ă  son au directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale" (DGESCO)

      Points de Discussion et Défis Identifiés :

      • La capacitĂ© du ministère Ă  centraliser et Ă  suivre de manière exhaustive les suites (administratives, disciplinaires, judiciaires) de tous les signalements de violence impliquant des personnels, en particulier dans l'enseignement privĂ© sous contrat oĂą le suivi est moins centralisĂ©.

      • Les dĂ©lais dans l'Ă©laboration et la mise en Ĺ“uvre des outils de contrĂ´le et de signalement (ex: "fait Ă©tablissement" Ă©tendu au privĂ© sous contrat).

      • L'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des pratiques de contrĂ´le entre acadĂ©mies.

      • L'interprĂ©tation de la gravitĂ© des faits et son lien avec les dĂ©cisions de sanction (retrait de contrat, procĂ©dure disciplinaire).

      • Le positionnement des chefs d'Ă©tablissement/directeurs d'Ă©cole comme point d'entrĂ©e unique pour les signalements via "fait Ă©tablissement" et le risque potentiel de frein Ă  la libĂ©ration de la parole ou de biais dans le signalement.

      • La question de la laĂŻcitĂ© et la pertinence du dialogue approfondi avec les tĂŞtes de rĂ©seau confessionnelles dans l'Ă©laboration de politiques de contrĂ´le.

      • La nĂ©cessitĂ© de renforcer les dispositifs de recueil de la parole des Ă©lèves, en particulier dans le cadre de programmes comme l'EVARS.

      Conclusion (du document source) :

      • L'audition a mis en Ă©vidence la complexitĂ© des enjeux liĂ©s Ă  la lutte contre les violences en milieu scolaire et au contrĂ´le des Ă©tablissements.

      Les efforts pour améliorer les procédures et les outils sont en cours, mais des défis importants subsistent, notamment en matière de centralisation du suivi, de déploiement des moyens de contrôle, et de clarification des rôles et des responsabilités.

      Le dialogue avec les différents acteurs, y compris les établissements privés, est jugé nécessaire, mais son cadre et ses implications juridiques nécessitent une attention particulière. La commission d'enquête poursuivra ses travaux pour approfondir ces questions.

    1. Document de synthèse : Audition sur les violences scolaires de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche

      Source : Extraits de la vidéo "🔴Violences scolaires : audition de l’Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche"

      Date de l'audition : 31 mars 2025 (selon l'extrait, bien que le député mentionne une audition de Caroline Pascal le 31 mars dernier)

      Participants de l'IGESR :

      • Dominique Marchand, Directrice de l'IGESR
      • Christelle Gillard, Chef du pĂ´le des affaires juridiques et contrĂ´le

      • Éric Roser, Responsable du collège expertise administrative et Ă©ducative

      Objet de l'audition : Examiner le rôle, le fonctionnement et l'activité de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) en matière de contrôle et d'enquête, particulièrement en lien avec les violences scolaires, et ce dans le cadre de travaux d'enquête parlementaire.

      Points clés et thèmes principaux :

      Mission et Périmètre de l'IGESR :

      • L'IGESR est issue de la fusion de quatre inspections gĂ©nĂ©rales en 2019 (IGUNR, Inspection des bibliothèques, Inspection du sport et de la jeunesse).

      • Son champ d'activitĂ© est large, couvrant l'Ă©ducation nationale, l'enseignement supĂ©rieur, la jeunesse, les sports, les bibliothèques et la lecture publique.

      • Ses missions se dĂ©clinent en trois axes : Ă©valuation des politiques publiques (force de proposition), inspection et contrĂ´le, appui et accompagnement des acteurs locaux et des Ă©tablissements.

      • Citation : "...notre activitĂ© est multiple dans chacun des champs d'action de l'inspection gĂ©nĂ©rale qui si je devais les synthĂ©tiser en trois axes serait de l'ordre de l'Ă©valuation des politiques publiques... inspection contrĂ´le naturellement... et puis aussi des missions d'appui d'accompagnement des acteurs locaux des Ă©tablissements."

      Conditions de Saisine et Autorité :

      • L'IGESR intervient exclusivement sous l'autoritĂ© et Ă  la demande des ministres de tutelle (ministre de l'Ă©ducation, de l'enseignement supĂ©rieur, de la recherche, de la jeunesse, des sports ou du Premier ministre).

      • Il n'y a pas d'autosaisine de l'inspection gĂ©nĂ©rale.

      • Les rapports sont remis aux ministres commanditaires qui dĂ©cident de leur usage, de la mise en Ĺ“uvre des recommandations et de leur diffusion/publication.

      • Citation : "...nous intervenons sous l'autoritĂ© du ministre des ministres de tutelle sur leur saisine qu'il n'y a pas d'autosĂ©sine de l'inspection gĂ©nĂ©rale..." et "...il appartient au commanditaires de mettre en Ĺ“uvre d'utiliser les recommandations... et enfin d'autoriser la diffusion ou la publication des rapports."

      • Les critères qui poussent un ministre Ă  saisir l'IGESR sont gĂ©nĂ©ralement : la gravitĂ© de la situation, la nĂ©cessitĂ© d'un dĂ©paysement (Ă©viter un traitement local), le niveau de responsabilitĂ© des personnes impliquĂ©es (ex: chef d'Ă©tablissement), la mĂ©diatisation de l'affaire, ou le manque de ressources ou de capacitĂ© d'expertise dans l'acadĂ©mie concernĂ©e.

      Distinction entre EnquĂŞte Administrative et ContrĂ´le :

      • EnquĂŞte administrative : DĂ©clenchĂ©e suite Ă  des signalements prĂ©cis ou des situations avĂ©rĂ©es.

      La méthodologie est très rigoureuse, incluant de nombreuses auditions individuelles avec procès-verbaux. L'objectif est d'établir la matérialité des faits et d'identifier les responsabilités individuelles.

      Elles sont susceptibles d'entraîner des suites disciplinaires. Elles obéissent à un Vademecum méthodologique public.

      • ContrĂ´le : Vise plutĂ´t la rĂ©gularitĂ© des actes au regard des prescriptions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires.

      La méthodologie est considérée comme moins rigoureuse que celle des enquêtes administratives, bien que des auditions puissent avoir lieu.

      Il s'agit plus de vérifier la conformité à un certain nombre de critères.

      • Citation (Christelle Gillard) : "en ce qui concerne effectivement ce qui distingue c'est aussi la mĂ©thodologie qui va ĂŞtre abordĂ©e... l'enquĂŞte administrative est susceptible de suite disciplinaires et d'identifier des responsabilitĂ©s individuelles qui pourraient... Ă©tablir la matĂ©rialitĂ© des faits..." et "...un contrĂ´le ça sera peut-ĂŞtre un peu plus lĂ©ger en terme de rigueur mĂ©thodologique puisqueeffectivement on est lĂ  pour avoir un certain nombre de critères..."

      • La limite entre les deux peut ĂŞtre fragile, et une mission de contrĂ´le peut Ă©voluer vers une enquĂŞte administrative si de nouveaux Ă©lĂ©ments graves apparaissent.

      Statistiques d'activité (partielles) :

      • En 2024 (jusqu'Ă  la date de l'audition), l'IGESR a rĂ©alisĂ© 28 enquĂŞtes administratives tous pĂ©rimètres confondus.
      • Parmi celles-ci, 17 concernent le pĂ©rimètre Ă©ducation nationale.

      • Sur ces 17, 7 portent sur des Ă©tablissements scolaires.

      Ces 7 établissements étaient publics. Aucun établissement privé (sous ou hors contrat) n'a fait l'objet d'une enquête administrative de l'IGESR en 2024 à la connaissance des personnes auditionnées.

      • Un seul contrĂ´le d'Ă©tablissement privĂ© sous contrat a eu lieu en 2024.

      Gestion des missions et Indépendance des Inspecteurs :

      • La dĂ©signation des inspecteurs pour une mission relève de la responsabilitĂ© du chef de service (la Directrice).

      • Les missions sont attribuĂ©es sur la base d'un appel Ă  candidature en interne, en fonction des compĂ©tences et de l'expertise.

      • Pour les enquĂŞtes administratives, une formation obligatoire prĂ©alable est requise. L'Ă©quipe doit inclure un pilote expĂ©rimentĂ© et des collègues formĂ©s.

      • Chaque mission est accompagnĂ©e d'un rĂ©fĂ©rent (appui conseil en cours de mission) et d'un relecteur (relecture approfondie du rapport final, "challenge" des conclusions). Ces rĂ´les contribuent Ă  la collĂ©gialitĂ© et Ă  l'objectivitĂ©.

      • Les inspecteurs gĂ©nĂ©raux missionnĂ©s signent le rapport sous leur responsabilitĂ©.

      • La chef de service transmet le rapport au ministre commanditaire, mais ne modifie pas le contenu du rapport lui-mĂŞme. En cas de dĂ©saccord majeur, une procĂ©dure rĂ©glementaire spĂ©cifique est prĂ©vue (lettre sĂ©parĂ©e au ministre, recours Ă  une commission).

      • L'indĂ©pendance des inspecteurs est soulignĂ©e, notamment par leur capacitĂ© Ă  dĂ©cider seuls de la nĂ©cessitĂ© de faire un signalement Article 40 du Code de procĂ©dure pĂ©nale (transmission au procureur des faits susceptibles de constituer une infraction pĂ©nale), information que les ministres dĂ©couvrent lors de la rĂ©ception du rapport.

      • Citation (Dominique Marchand) : "...c'est un Ă©lĂ©ment important qui euh tĂ©moigne de l'indĂ©pendance des inspecteurs gĂ©nĂ©raux qui sont missionnĂ©s qui signent sous leur responsabilitĂ©..." et "...si les inspecteurs gĂ©nĂ©raux considèrent que il y a lieu de faire un article 40 c'est de leur dĂ©cision et les ministres eux-mĂŞmes n'en sont n'en sont informĂ©s mais que lorsqu'ils reçoivent le rapport dans lequel il est indiquĂ© la nĂ©cessitĂ© d'une saisine de l'article 40."

      Signalements Article 40 :

      • Depuis 2022, l'IGESR a rĂ©alisĂ© 43 signalements Article 40.

      • RĂ©partition par annĂ©e : 11 en 2022, 17 en 2023, 12 en 2024, 3 en 2025 (jusqu'Ă  la date de l'audition).

      • Dans le pĂ©rimètre Ă©ducation nationale (sur 17 enquĂŞtes administratives en 2023-2024), 4 rapports ont fait l'objet d'un signalement Article 40.

      • Ces signalements concernent souvent des comportements inappropriĂ©s susceptibles de revĂŞtir une qualification pĂ©nale, tels que l'outrage sexiste aggravĂ© (surtout en cas de figure d'autoritĂ©) ou le harcèlement moral (lorsqu'il correspond Ă  la dĂ©finition du code pĂ©nal).

      • L'IGESR propose de transmettre une liste des rapports liĂ©s aux violences, VSS et harcèlement pour illustrer directement ces situations.

      Suivi des Recommandations :

      • Le suivi des recommandations formulĂ©es dans les rapports n'est pas systĂ©matisĂ© ni formalisĂ© rĂ©glementairement pour l'IGESR (contrairement Ă  d'autres inspections comme l'IGAS).

      • Il appartient aux ministres commanditaires de donner suite aux recommandations.

      • Des Ă©changes peuvent avoir lieu avec les administrations centrales ou les rectorats dans une logique d'appui et de conseil.

      • Le cas du collège Stanislas est mentionnĂ© : un premier point d'Ă©tape formalisĂ© a eu lieu avec le rectorat de Paris, puis la mise en Ĺ“uvre a Ă©tĂ© laissĂ©e Ă  la responsabilitĂ© du rectorat.

      Diffusion des Rapports :

      • La publication des rapports est Ă  la dĂ©cision des ministres.

      • La chef de service de l'IGESR considère qu'il n'est pas "anormal" que tous les rapports ne soient pas diffusĂ©s, car l'IGESR a aussi un rĂ´le de conseil confidentiel auprès des ministres.

      • Des circonstances conjoncturelles (changement de gouvernement/cabinet) peuvent influencer la publication.

      • Les rapports non rendus publics sont gĂ©nĂ©ralement transmis aux ministres et aux directions d'administration centrale concernĂ©es.

      • Des rapports peuvent ĂŞtre transformĂ©s en guides ou notes pour les usagers, mĂŞme s'ils ne sont pas publiĂ©s intĂ©gralement.

      • La transmission Ă  des tiers (Ă©lus, personnalitĂ©s politiques) dĂ©pend du Code des relations du public avec l'administration (CRPA), et peut impliquer l'occultation de parties confidentielles (notamment pour les enquĂŞtes administratives).

      Cas Particuliers et Interrogations :

      Collège Stanislas (Paris) :

      • L'auditeur soulève une contradiction perçue entre des PV d'audition d'Ă©lèves et de parents (faisant Ă©tat d'insultes et propos homophobes, de climat raciste) et le rapport final qui, selon l'auditeur, minimiserait ces phĂ©nomènes (homophobie prĂ©sentĂ©e comme rĂ©volue, racisme non mentionnĂ©, homophobie non caractĂ©risĂ©e d'institutionnelle ou systĂ©mique).

      • Les reprĂ©sentants de l'IGESR dĂ©fendent le rapport, estimant qu'il dĂ©crit prĂ©cisĂ©ment les constats (règlement intĂ©rieur, voyages scolaires, livrets genrĂ©s, difficultĂ©s entre Ă©lèves) et mentionne un "climat de rejet de l'homosexualitĂ© par de consĂ©quences propistes au risque d'homophobie", mĂŞme si le caractère institutionnel n'a pas Ă©tĂ© retenu par les inspecteurs.

      • L'absence de mention explicite du racisme dans le rapport est notĂ©e, sans explication immĂ©diate des auditionnĂ©s.

      • La chef de service rappelle que la responsabilitĂ© des constats et conclusions revient aux inspecteurs missionnĂ©s qui ont signĂ© le rapport. Elle s'engage Ă  relayer ces interrogations auprès d'eux.

      • La question de la caractĂ©risation "systĂ©mique" ou "institutionnelle" renvoie Ă  l'analyse des inspecteurs basĂ©e sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments recueillis, y compris ceux Ă  "dĂ©charge" (Ă©lĂ©ments qui contredisent l'existence de problèmes).

      • LycĂ©e Avros (Lille) :

      • Le rapport de l'IGESR de juin 2020 est jugĂ© très favorable sur le fonctionnement pĂ©dagogique de l'Ă©tablissement.

      • L'auditeur s'interroge sur la rupture exceptionnelle du contrat d'association de l'Ă©tablissement 3 ans plus tard (2023), dĂ©cision prise par le prĂ©fet sur la base de griefs (notamment pĂ©dagogiques) mais qui ne semblent pas fondĂ©s sur le rapport de l'IGESR.

      • L'IGESR confirme que son rapport de 2020 Ă©tait positif et ne fondait pas une dĂ©cision de rupture de contrat.

      • La question est soulevĂ©e de l'intervention d'une Chambre RĂ©gionale des Comptes sur des aspects pĂ©dagogiques, ce qui semble inhabituel pour l'IGESR ("objectivment que c'est Ă  la chambre rĂ©gionale ou Ă  la cour des comptes que vous devriez poser la question").

      • LycĂ©e Pierre Bayen (Châlons-en-Champagne) :

      • Le rapport analyse les dysfonctionnements dans la transmission de signalements de violences sexuelles d'un enseignant sur des Ă©lèves.

      • Une prĂ©conisation interpelle : proposer une sensibilisation/formation aux cadres supĂ©rieurs de l'acadĂ©mie de Reims sur les modalitĂ©s d'exercice de l'Article 40.

      • Les reprĂ©sentants de l'IGESR confirment que le rapport met en Ă©vidence des dĂ©faillances Ă  tous les niveaux de la hiĂ©rarchie (chef d'Ă©tablissement, DSDEN, rectorat) dans le traitement de cette affaire.

      • Ils reconnaissent un besoin gĂ©nĂ©ral de clarification concernant l'articulation entre les enquĂŞtes administratives/disciplinaires et les procĂ©dures pĂ©nales (Article 40), car cette distinction n'est pas toujours bien intĂ©grĂ©e par les acteurs, malgrĂ© les efforts d'information.

      • Questions supplĂ©mentaires et RĂ©ponses :

      • Existence de "CTIG" (Correspondants territoriaux de l'inspection gĂ©nĂ©rale) : Oui, ils existent au niveau acadĂ©mique et en rĂ©gion acadĂ©mique.

      • Programme de travail des inspections territoriales (IA-IPR, IEN) : ArrĂŞtĂ© par le recteur. L'IGESR n'intervient pas dans l'apprĂ©ciation de ce programme (contrairement Ă  l'IGEN avant la fusion).

      • Inspection de l'enseignement privĂ© par les corps territoriaux : L'auditeur s'interroge s'ils y portent suffisamment attention. L'IGESR ne se prononce pas directement sur ce point, mais note que la modification de l'Ă©valuation des enseignants a rĂ©duit le nombre d'inspections individuelles dans les classes en gĂ©nĂ©ral.

      • RemontĂ©e des "faits Ă©tablissement" les plus graves : Ils remontent aux Hauts fonctionnaires de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©. L'IGESR n'est pas destinataire de ces signalements ("De fait Ă©tablissement l'inspection gĂ©nĂ©rale n'est pas destinataire").

      • CrĂ©ation d'une unitĂ© dĂ©diĂ©e aux signalements de violence scolaire dans les acadĂ©mies : Il existe dĂ©jĂ  des conseillers techniques Établissement et Vie Scolaire et les services de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© acadĂ©mique qui ont cette mission. L'IGESR ne formule pas de prĂ©conisation sur une nouvelle unitĂ©.

      • MĂ©moire institutionnelle de l'IGESR : L'auditeur regrette que les nouveaux arrivants ne puissent pas rĂ©pondre sur des dossiers passĂ©s (ex: Avros transmission rapport Ă©lus). L'IGESR rĂ©pond qu'ils peuvent interroger les collègues qui ont menĂ© les missions, la responsabilitĂ© incombant aux signataires du rapport.

      • ImmaculĂ©e Conception de Pau : L'IGESR n'a pas Ă©tĂ© saisie de ce sujet.

      • Signalements directs reçus par l'IGESR : C'est rarissime. Lorsqu'ils en reçoivent (non VSS pour le cas mentionnĂ©), ils transmettent au rectorat concernĂ©, car cela relève de sa responsabilitĂ©.

      • Recours pour les enseignants (harcèlement hiĂ©rarchique, etc.) : Voie hiĂ©rarchique ou recours aux corps d'inspection (ex: Inspection SantĂ© SĂ©curitĂ© au Travail) qui existent dans chaque rectorat avec une garantie de confidentialitĂ©.

      • Publication des comptes des Ă©tablissements privĂ©s (ex: Boramau/Betaram) : Le contrĂ´le de la publication des comptes ne relève pas du ressort de l'IGESR. C'est une mission externe Ă  leur pĂ©rimètre.

      Principales lacunes ou points non éclaircis :

      • L'explication complète de l'absence de mention du racisme dans le rapport Stanislas, malgrĂ© des tĂ©moignages rapportĂ©s dans les PV d'audition.

      • Les raisons prĂ©cises et les fondements de la rupture du contrat d'association du lycĂ©e Avros, qui semblent dĂ©connectĂ©es du rapport favorable de l'IGESR.

      • Les modalitĂ©s de coordination formelle entre l'IGESR et d'autres inspections (IGF, IGAS) ou organismes de contrĂ´le (Chambres rĂ©gionales des comptes) pour assurer une vision complète (le "360") lors d'une inspection d'Ă©tablissement.

      L'audition mentionne des saisines conjointes, mais pas de mécanismes systématiques pour avoir connaissance des contrôles passés par d'autres instances.

      • Le dĂ©tail des chiffres d'inspection des Ă©tablissements privĂ©s (sous et hors contrat) par les corps d'inspection territoriaux.

      • La raison pour laquelle la liste des rapports rĂ©alisĂ©s n'apparaĂ®t plus dans le rapport d'activitĂ© annuel 2023-2024 (expliquĂ© comme un possible oubli, mais la raison de cet oubli n'est pas totalement Ă©claircie).

      Synthèse générale :

      • L'audition a mis en lumière le rĂ´le central mais strictement encadrĂ© de l'IGESR, qui intervient uniquement Ă  la demande des ministres.

      La distinction entre enquête administrative (rigoureuse, identification des responsabilités individuelles, susceptibles de suites disciplinaires et d'Article 40) et contrôle (vérification de la conformité réglementaire) est cruciale, bien que la limite puisse être ténue sur le terrain. L'indépendance des inspecteurs dans la conduite des missions et la rédaction des rapports, ainsi que leur capacité à décider des Article 40, est un point fort souligné.

      • Cependant, des interrogations majeures subsistent concernant la cohĂ©rence entre les tĂ©moignages recueillis lors des enquĂŞtes (notamment Ă  Stanislas concernant l'homophobie et le racisme) et le contenu final des rapports publiĂ©s, soulevant des questions sur la manière dont l'analyse des faits est conduite et prĂ©sentĂ©e.

      La complexité de la coordination entre les différentes instances de contrôle de l'État (IGESR, Chambres des Comptes, corps territoriaux) et le manque de mécanismes systématiques d'échange d'informations apparaissent comme un défi pour assurer un traitement exhaustif des situations complexes impliquant plusieurs domaines (pédagogique, financier, protection de l'enfance, etc.).

      Enfin, la difficulté à obtenir des réponses claires sur des dossiers passés (Avros, signalements directs) en raison des changements de direction de l'IGESR soulève des questions sur la mémoire institutionnelle de cette instance.

      L'audition sur le lycée Pierre Bayen met en évidence le besoin persistant de formation sur les procédures de signalement (Article 40) au sein même de l'administration.

    1. Document de synthèse : Audition du Président de la Haute Autorité de Santé sur les difficultés d’accès aux soins

      Date : [Date de l'audition - à déterminer à partir du contexte si nécessaire, sinon laisser indéterminé] Source : Excerpts from "🔴 Le président de la Haute autorité de santé sur les difficultés d’accès aux soins" Intervenants : Président de la Haute Autorité de Santé (HAS), Rapporteur, Députés (M. Maudé, M. Tivoli, Mme Cornelou, M. Bernard)

      Synthèse :

      Cette audition du Président de la Haute Autorité de Santé (HAS) devant une commission d'enquête parlementaire portait sur l'organisation du système de soins de santé et les difficultés d'accès aux soins en France.

      Le Président a détaillé les trois grandes missions de la HAS : l'évaluation des produits de santé à des fins de remboursement, l'élaboration de recommandations de bonnes pratiques, et l'évaluation (certification) des établissements de santé et médico-sociaux.

      L'accent a été mis sur la certification des établissements de santé, ses enjeux (qualité, insertion territoriale, parcours patient) et ses résultats (87% des établissements certifiés, dont 23% avec mention "haute qualité des soins").

      Des questions ont été soulevées concernant les différences de résultats entre établissements publics et privés, le rôle des indicateurs de qualité, les compétences partagées (délégations de tâches), la gestion des événements indésirables graves, et l'évaluation des Établissements d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (ÉPAD).

      Principaux Thèmes et Idées :

      • Missions et RĂ´le de la Haute AutoritĂ© de SantĂ© (HAS):
      • La HAS a Ă©tĂ© créée en 2004 avec deux missions fondamentales :
      • Évaluer les produits de santĂ© (mĂ©dicaments, dispositifs mĂ©dicaux) Ă  des fins de remboursement. "...identifier Ă©valuer les produits de santĂ© Ă  des fins de remboursement..."
      • Promouvoir la qualitĂ© des pratiques dans le système de santĂ©, notamment par l'Ă©laboration de recommandations et la certification des Ă©tablissements. "...promouvoir la qualitĂ© des pratiques dans le système de santĂ©..."
      • Depuis 2017/2018, la HAS Ă©value Ă©galement les Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux, en plus des Ă©tablissements de santĂ©.
      • La HAS a Ă©galement un rĂ´le consultatif sur les protocoles de coopĂ©ration (compĂ©tences partagĂ©es).
      • Certification des Établissements de SantĂ© :
      • Il s'agit d'une Ă©valuation externe et obligatoire, rĂ©alisĂ©e tous les quatre ans, pour environ 2500 Ă©tablissements de santĂ© en France (publics, privĂ©s, HAD).
      • Le 6ème cycle de certification dĂ©butera en septembre prochain.
      • Les enjeux majeurs de la certification incluent la qualitĂ© des soins, l'insertion territoriale de l'Ă©tablissement, et la construction du parcours de soins pour les patients. "...nous tenons Ă  valoriser l'insertion territoriale de l'Ă©tablissement de santĂ© et Ă©galement sa construction du parcours de soins pour les patients..."
      • Le rĂ©fĂ©rentiel d'Ă©valuation distingue trois niveaux de mesure : le patient (information, conditions), les Ă©quipes de soins (maĂ®trise des risques), et l'Ă©tablissement (gouvernance, politique RH, santĂ© des professionnels).
      • L'insertion territoriale est un critère clĂ©, Ă©valuant la coopĂ©ration et la coordination de l'Ă©tablissement avec les acteurs de ville, les autres Ă©tablissements, et la prise en charge Ă  domicile. "...la prise en charge d'un patient le parcours d'un patient nĂ©cessite une interdĂ©pendance que nous n'avons jamais connu entre des acteurs très divers du système de santĂ© sur un territoire et donc cela signifie qu'il faut une coordination très fine du parcours des patients depuis l'amont de l'Ă©tablissement jusqu'Ă  l'aval de l'Ă©tablissement..."
      • Le nouveau rĂ©fĂ©rentiel intĂ©grera l'Ă©valuation de l'utilisation de la tĂ©lĂ©santĂ© pour amĂ©liorer les parcours patients.
      • RĂ©sultats de la certification (fin 2024) :4% des Ă©tablissements sont non certifiĂ©s.
      • 9% sont certifiĂ©s sous condition (doivent rĂ©pondre Ă  des critères dans l'annĂ©e).
      • 87% sont certifiĂ©s.
      • 23% sont certifiĂ©s avec la mention "haute qualitĂ© des soins".
      • Comparaison Public/PrivĂ© : Le pourcentage d'Ă©tablissements non certifiĂ©s ou certifiĂ©s sous condition est similaire dans le public et le privĂ©. Cependant, les Ă©tablissements privĂ©s (lucratifs ou non) ont deux fois plus d'Ă©tablissements certifiĂ©s avec mention "haute qualitĂ© des soins" (29-30% vs 15% pour le public). Une hypothèse (non dĂ©montrĂ©e) est que les Ă©tablissements privĂ©s ont une offre de soins moins large, ce qui pourrait faciliter l'atteinte de la haute qualitĂ©.
      • ConsĂ©quences de la certification : Une certification simple ou haute qualitĂ© a des consĂ©quences sur la dotation de l'Ă©tablissement. Un Ă©tablissement non certifiĂ© ou certifiĂ© sous condition doit discuter avec l'ARS locale pour se remettre en situation. La fermeture n'est pas la logique française.
      • La certification est une dĂ©cision de la HAS, susceptible de recours gracieux par l'Ă©tablissement.
      • La certification HAS est une Ă©valuation de pair Ă  pair, rĂ©alisĂ©e par des professionnels de santĂ© externes, et non un contrĂ´le inopinĂ© par des agents avec pouvoir de police. "...nous ne pouvons pas comme cela dĂ©barquer dans un Ă©tablissement pour organiser la certification mais surtout la GS a Ă©tĂ© créée comme une autoritĂ© publique indĂ©pendante Ă  caractère scientifique... pour nous la finalitĂ© c'est de mesurer la qualitĂ© afin de l'amĂ©liorer..."
      • Indicateurs de QualitĂ© et de SĂ©curitĂ© des Soins :
      • La HAS Ă©labore ces indicateurs depuis 2006.
      • Il existe un recueil national permettant un suivi sur près de 20 ans pour certains indicateurs.
      • Les indicateurs couvrent divers aspects (Ă©vĂ©nements indĂ©sirables associĂ©s aux soins, infections nosocomiales, prise en charge de la douleur, suivi post-intervention).
      • On constate une amĂ©lioration dans certains domaines mesurables (infections nosocomiales, AVC).
      • UtilitĂ© des indicateurs :Pour l'Ă©tablissement et les professionnels (Ă©valuation de la qualitĂ©).
      • Pour les usagers (accessibles en ligne sur le site de la HAS via Caliscope).
      • Pour la rĂ©gulation et potentiellement le financement basĂ© sur la qualitĂ©.
      • CompĂ©tences PartagĂ©es / DĂ©lĂ©gations de Tâches :
      • La HAS est amenĂ©e Ă  rendre des avis sur les protocoles de coopĂ©ration entre professionnels de santĂ© (ex: orthoptistes, kinĂ©sithĂ©rapeutes, infirmiers).
      • La HAS est extrĂŞmement favorable aux compĂ©tences partagĂ©es, Ă  condition qu'elles soient encadrĂ©es, notamment en termes de formation du professionnel qui reçoit ces compĂ©tences et de s'assurer du jusqu'oĂą on peut aller.
      • L'idĂ©e de l'accès direct sans diagnostic mĂ©dical prĂ©alable n'est pas exclue mais dĂ©pend de la pathologie et nĂ©cessite un grand encadrement.
      • La HAS Ă©met des avis sur les protocoles mais ne dispose pas de donnĂ©es chiffrĂ©es Ă  postĂ©riori sur les bĂ©nĂ©fices concrets de ces expĂ©rimentations (rĂ©duction des dĂ©lais, augmentation de la couverture vaccinale, etc.).
      • Gestion des ÉvĂ©nements IndĂ©sirables Graves (EIG):
      • La HAS centralise les dĂ©clarations anonymisĂ©es des EIG liĂ©es aux soins.
      • Il existe une sous-dĂ©claration des EIG, notamment en mĂ©decine de ville. L'augmentation des dĂ©clarations est vue positivement car elle rĂ©vèle des problèmes qui n'Ă©taient pas visibles auparavant.
      • Les causes des EIG sont souvent multiples, incluant la fatigue des soignants, la pression, la surcharge, et des facteurs organisationnels. "...souvent multicausal bien entendu et souvent l'Ă©vĂ©nement indĂ©siable est survenu parce qu'il y a eu plusieurs facteurs plusieurs causes profondes qui sont enchaĂ®nĂ©es et aucune barrière de sĂ©curitĂ© n'a permis d'interrompre le processus..."
      • 63% des EIG seraient Ă©vitables, dont la moitiĂ© liĂ©e Ă  des erreurs d'organisation ou des retards de prise en charge.
      • Ratio Soignant/SoignĂ© et Conditions de Travail :
      • La HAS est sollicitĂ©e par le ministère pour travailler sur ce sujet suite Ă  une loi votĂ©e.
      • Le ratio est un dĂ©terminant de la qualitĂ© des prises en charge, mais pas le seul. L'organisation et le travail d'Ă©quipe sont Ă©galement cruciaux. "...le le ce n'est qu'un des un des dĂ©terminants de la qualitĂ© des prises en charge ce n'est pas le seul donc il ne faut pas dire que ce cette loi travailler sur les ratios ça va permettre Ă  soi seul d'amĂ©liorer la qualitĂ© des prises en charge mais c'est un des dĂ©terminants incontestablement..."
      • La qualitĂ© peut parfois ĂŞtre maintenue malgrĂ© des sous-effectifs grâce Ă  l'engagement, la coordination et l'organisation des Ă©quipes.
      • Formation des Professionnels de SantĂ© :
      • Le PrĂ©sident de la HAS, en tant qu'ancien prĂ©sident d'universitĂ©, s'interroge sur l'impact de Parcoursup sur la diversitĂ© des profils d'Ă©tudiants infirmiers, craignant une possible diminution de la promotion sociale.
      • Concernant la formation des infirmiers de bloc opĂ©ratoire (IBOD) et la possibilitĂ© pour d'autres infirmiers (IDE) d'exercer certaines missions : il s'agit d'une position pragmatique face au manque d'IBOD, visant Ă  assurer le fonctionnement des blocs, mĂŞme si l'idĂ©al est d'avoir des infirmiers très bien formĂ©s spĂ©cifiquement.
      • Une formation au management pour les chefs de service ou de pĂ´le est jugĂ©e indispensable mais n'est pas systĂ©matiquement requise dans la formation initiale.
      • Évaluation des Établissements Sociaux et MĂ©dico-Sociaux (dont ÉPAD) :
      • La HAS a pour mission d'Ă©valuer (non certifier) environ 41000 Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux tous les 5 ans (soit 8000 par an).
      • La HAS n'a pas les moyens d'Ă©valuer directement tous ces Ă©tablissements. Elle Ă©labore le rĂ©fĂ©rentiel, et le COFRAC (ComitĂ© français d'accrĂ©ditation) accrĂ©dite des organismes qui rĂ©alisent les Ă©valuations sur le terrain. La HAS analyse ensuite les rĂ©sultats.
      • L'Ă©valuation des ÉPAD a rĂ©ellement dĂ©butĂ© en 2023-2024. Les rĂ©sultats des Ă©valuations seront publiĂ©s Ă  partir de juillet, incluant une synthèse, un score qualitĂ© et un "radar" des notations sur les critères.
      • Une particularitĂ© notable est que l'Ă©tablissement social ou mĂ©dico-social choisit l'organisme Ă©valuateur et le rĂ©munère, ce qui "mĂ©rite une rĂ©flexion".
      • Maltraitance :La HAS a publiĂ© des recommandations pour identifier la maltraitance dans les Ă©tablissements.
      • La bientraitance fait partie des critères d'Ă©valuation, avec des critères impĂ©ratifs sur l'existence d'une organisation et d'un plan de prĂ©vention, et sur la prise en compte des signalements et plaintes.
      • La HAS reçoit de nombreux courriers d'usagers, dont certains signalent des situations de maltraitance en ÉPAD. Si la situation est jugĂ©e inquiĂ©tante, la HAS peut faire un article 40 du code de procĂ©dure pĂ©nale (signalement au procureur).
      • La suppression potentielle de signalements internes en ÉPAD relève du domaine de l'inspection et du contrĂ´le (missions des ARS ou conseils dĂ©partementaux), et non de l'Ă©valuation HAS.
      • QualitĂ© et Moyens :
      • Il est reconnu que disposer de moyens suffisants (effectifs, personnel formĂ©) participe Ă  la qualitĂ©. "...les moyens de disposer des ressources Ă  la fois en quantitĂ© et aussi en personnes formĂ©es ayant les bonnes formations les bonnes qualifications c'est sĂ»r que ça participe Ă  la possibilitĂ© d'avoir une bonne qualitĂ©..."
      • Cependant, la qualitĂ© ne dĂ©pend pas uniquement des moyens mais aussi d'autres facteurs comme l'organisation, la coopĂ©ration d'Ă©quipe, la coordination interprofessionnelle. Des Ă©tablissements moins bien dotĂ©s peuvent parfois avoir une meilleure qualitĂ© grâce Ă  ces facteurs.
      • Certification PĂ©riodique des Professionnels de SantĂ© et AccrĂ©ditation des MĂ©decins :
      • La certification pĂ©riodique, prĂ©vue pour ĂŞtre opĂ©rationnelle depuis janvier 2023, sera un critère de qualitĂ© important, complĂ©tant le dĂ©veloppement professionnel continu.
      • L'accrĂ©ditation des mĂ©decins des spĂ©cialitĂ©s Ă  risque (chirurgiens, anesthĂ©sistes) est volontaire et concerne environ 10 000 mĂ©decins accrĂ©ditĂ©s (principalement dans le privĂ©). C'est un critère de qualitĂ© quantifiable, soutenu par l'assurance maladie. Le PrĂ©sident souhaiterait voir le nombre de mĂ©decins accrĂ©ditĂ©s augmenter.
      • DiffĂ©rences entre Instances de SantĂ© Publique :
      • La HAS (Ă©valuation produits/pratiques/Ă©tablissements) a des missions distinctes du Haut Conseil de la SantĂ© Publique (HCSP - avis sur santĂ© publique, stratĂ©gies vaccinales), de la ConfĂ©rence Nationale de SantĂ© (CNS - dĂ©mocratie sanitaire), et du ComitĂ© StratĂ©gique de l'Innovation en SantĂ© (CSIS). L'articulation avec le HCSP se fait principalement sur certaines recommandations vaccinales.

      Points Ă  Retenir :

      • La HAS joue un rĂ´le central dans l'Ă©valuation et la promotion de la qualitĂ© dans le système de santĂ© français, mais ses pouvoirs (notamment en ÉPAD) sont parfois indirects (Ă©laboration de rĂ©fĂ©rentiels, analyse des rĂ©sultats d'organismes tiers) ou se limitent Ă  l'alerte (article 40).
      • Les diffĂ©rences de performance (notamment en haute qualitĂ© de soins) entre Ă©tablissements publics et privĂ©s mĂ©ritent une rĂ©flexion approfondie.
      • L'accès aux soins et la qualitĂ© ne dĂ©pendent pas uniquement des effectifs mais aussi fortement de l'organisation et du management. La formation au management des professionnels de santĂ© est un point crucial.
      • La gestion des Ă©vĂ©nements indĂ©sirables graves et la lutte contre la maltraitance sont des sujets prioritaires pour la HAS, mais la sous-dĂ©claration et le manque d'organisation dans certains Ă©tablissements constituent des dĂ©fis majeurs.
      • Les compĂ©tences partagĂ©es sont vues positivement par la HAS, mais l'Ă©valuation de leur impact rĂ©el nĂ©cessite des donnĂ©es qui ne sont pas toujours disponibles au niveau de la HAS elle-mĂŞme.
      • La transparence des rĂ©sultats d'Ă©valuation (ÉPAD, certification) est en progrès (publication prochaine des rapports d'Ă©valuation ÉPAD).

      Prochaines Étapes :

      Publication des résultats d'évaluation des ÉPAD à partir de juillet.

      Démarrage du 6ème cycle de certification des établissements de santé avec un nouveau référentiel intégrant notamment l'évaluation de la télésanté et la formation au management.

      Travail sur les recommandations concernant le ratio soignant/soigné.

      Développement d'outils et de guides pour les établissements sur la prévention et la lutte contre la maltraitance.

      Possible envoi du référentiel de certification détaillé par la HAS à la commission.

    1. Document de synthèse : Audition de France enfance protégée

      Source : Excerpts from "🔴 Violences dans des établissements scolaires: audition de France enfance protégée"

      Date de l'audition : Non précisée dans les extraits.

      Organisme auditionné : France enfance protégée, représentée par sa directrice générale.

      Objet de l'audition : Violences dans les établissements scolaires et rôle de France enfance protégée dans leur prévention et leur protection, notamment à travers le numéro 119 et l'Observatoire national de la protection de l'enfance.

      Points clés :

      1. Contexte et Structure de France enfance protégée :

      • France enfance protĂ©gĂ©e est une crĂ©ation rĂ©cente (suite Ă  la loi du 7 fĂ©vrier 2022) regroupant plusieurs dispositifs prĂ©existants : le Service national d'Ă©coute tĂ©lĂ©phonique (119), l'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE), l'Agence Française de l'Adoption et le Conseil national d'accès aux origines.
      • L'organisme est financĂ© Ă  parts Ă©gales (50/50) par l'État et les dĂ©partements, avec un budget de recettes d'un peu moins de 10 millions d'euros et des dĂ©penses lĂ©gèrement supĂ©rieures (environ 11,5 millions d'euros).
      • La gouvernance est tripartite : prĂ©sidence assurĂ©e par la prĂ©sidente de DĂ©partements de France (actuellement Florence Dabin), vice-prĂ©sidence assurĂ©e par l'État (DGCS) et deuxième vice-prĂ©sidence assurĂ©e par des associations (reprĂ©sentĂ©es par Martine Brous de La Voix de l'enfant). Les associations sont prĂ©sentes dans la gouvernance mais ne contribuent pas financièrement.
      • Le personnel compte environ 110 ETP, dont un tiers sont des Ă©coutants du 119 (environ 25 ETP mais près de 50 personnes en nombre physique), le reste Ă©tant rĂ©parti entre l'adoption, l'ONPE, le Conseil national de l'accès aux origines et les services support.

      2. Le rĂ´le du 119 et le processus de signalement :

      • Le 119 "allo enfance en danger" est ouvert 24h/24 et doublĂ© d'un site internet (allo119.gouof.fr). Son affichage est obligatoire dans les Ă©tablissements scolaires.
      • Le 119 reçoit et traite environ 35 000 situations par an.
      • Le processus de signalement implique un tri initial des appels. Les appels qui ne concernent pas le pĂ©rimètre direct (violences sur adultes, harcèlement non liĂ© Ă  un danger pour l'enfant) sont rĂ©orientĂ©s.
      • La majoritĂ© des violences signalĂ©es sont intrafamiliales.
      • Les violences institutionnelles repĂ©rĂ©es sont encore très faibles, avec environ 450 situations identifiĂ©es en 2021 sur 32 000 appels. La recherche de ce chiffre nĂ©cessite des Ă©tudes spĂ©cifiques.
      • Lorsqu'un appel est traitĂ© et qu'un danger est identifiĂ©, une fiche d'information est remplie par l'Ă©coutant pour recueillir un maximum de dĂ©tails.
      • Toutes les fiches sont transmises Ă  la Cellule de Recueil des Informations PrĂ©occupantes (CRIP) du dĂ©partement concernĂ©, conformĂ©ment Ă  la loi.
      • Deux exceptions Ă  la transmission Ă  la CRIP existent :
      • Danger immĂ©diat : appel direct Ă  la police.
      • Danger grave et imminent : signalement direct au procureur.
      • La directrice gĂ©nĂ©rale reconnaĂ®t des points d'amĂ©lioration dans le processus, notamment sur le faible taux de retour des CRIP sur les suites donnĂ©es aux signalements transmis. Sur les violences institutionnelles, une enquĂŞte a montrĂ© environ un tiers de retours.

      3. Relations avec l'Éducation nationale :

      • Des professionnels de l'Éducation nationale (enseignants, proviseurs, infirmières scolaires) appellent le 119, parfois par doute ou avant d'utiliser leur propre circuit de signalement.
      • Ces professionnels sont systĂ©matiquement invitĂ©s Ă  utiliser le circuit de signalement interne Ă  l'Éducation nationale (service social aux Ă©lèves).
      • France enfance protĂ©gĂ©e recueille l'information et avertit la CRIP en parallèle si un danger est identifiĂ©.
      • Le protocole actuel avec l'Éducation nationale concerne principalement l'affichage obligatoire du 119 et les campagnes d'information. Il n'y a pas de protocole dĂ©taillĂ© sur le circuit de signalement.
      • Cela peut entraĂ®ner des "flottements" et de l'incertitude chez les professionnels sur qui alerter et leur rĂ´le.
      • Deux types de signalements liĂ©s Ă  l'Éducation nationale sont identifiĂ©s :
      • Signalements par des professionnels pour des situations familiales de l'Ă©lève (plusieurs milliers par an).
      • Signalements concernant des professionnels de l'Éducation nationale ou du pĂ©riscolaire (environ une centaine par an), principalement pour des violences psychologiques et physiques.
      • Il existe un besoin de retravailler ce circuit avec l'Éducation nationale. La DGESCO est l'interlocuteur au niveau de l'administration centrale.
      • La question du circuit de signalement en cas de violences par un adulte sur un enfant en milieu scolaire est soulevĂ©e, interrogeant la nĂ©cessitĂ© de passer par le 119 alors qu'un circuit interne devrait exister.
      • La directrice gĂ©nĂ©rale souhaite comprendre l'organisation et l'information donnĂ©e aux enseignants sur les procĂ©dures Ă  suivre en cas de suspicion de maltraitance.

      4. Défis et pistes d'amélioration :

      • QualitĂ© de la donnĂ©e et système d'information : Le manque de système d'information unifiĂ© en protection de l'enfance rend difficile la caractĂ©risation et l'addition du nombre total d'informations prĂ©occupantes en France, ainsi que le suivi des suites donnĂ©es. Un travail est en cours par l'Adres et la DGCS pour unifier les systèmes d'information.
      • Retours des CRIP : Le faible taux de retour des CRIP constitue un problème majeur pour le suivi des signalements.
      • Violences institutionnelles : Le 119 Ă©tait initialement centrĂ© sur les violences intrafamiliales. La question de la gestion des violences institutionnelles est plus rĂ©cente et nĂ©cessite une meilleure communication et un rĂ©flexe CRIP/119. Un rapport de Florence Dabin souligne la nĂ©cessitĂ© d'amĂ©liorer la culture du repĂ©rage, la formation des professionnels et la prise en charge des familles et des enfants victimes.
      • MultiplicitĂ© des numĂ©ros et canaux de signalement : La prĂ©sence de plusieurs numĂ©ros d'urgence (119, etc.) est jugĂ©e "aberrante" par un dĂ©putĂ©. L'idĂ©e d'un numĂ©ro unique et national est Ă©voquĂ©e.
      • Accès au 119 pour les jeunes enfants : Le 119 nĂ©cessite de savoir lire et compter, ce qui exclut les plus petits. Les initiatives comme les "boĂ®tes aux lettres Papillon" sont citĂ©es comme un moyen complĂ©mentaire et nĂ©cessaire pour permettre aux enfants de signaler des alertes par des dessins ou des mots simples. La reconnaissance institutionnelle de ces initiatives est souhaitĂ©e.
      • Affichage du 119 : Bien qu'obligatoire, le contrĂ´le de l'affichage effectif n'est pas assurĂ© par France enfance protĂ©gĂ©e. Le lieu d'affichage dans les Ă©tablissements est Ă©galement questionnĂ© pour garantir son accessibilitĂ© aux Ă©lèves sans la surveillance d'un adulte.
      • Protocoles avec les institutions : Un besoin de protocoles plus prĂ©cis et dĂ©taillĂ©s est identifiĂ© avec toutes les institutions, notamment l'Éducation nationale, pour dĂ©finir clairement qui fait quoi en cas de signalement et assurer un suivi complet.
      • Etablissements Ă  double tutelle : La question de l'affichage du 119 dans les Ă©tablissements agricoles et professionnels est soulevĂ©e. Un protocole avec le ministère de l'Agriculture semble plus avancĂ© que celui avec l'Éducation nationale.
      • Recentralisation : La directrice gĂ©nĂ©rale ne se positionne pas sur la recentralisation mais souligne la complexitĂ© gĂ©nĂ©rĂ©e par les diffĂ©rentes organisations dĂ©partementales des CRIP et des services. L'unification des systèmes d'information est une alternative pour amĂ©liorer la cohĂ©rence.
      • Interface avec l'Éducation nationale : L'idĂ©e d'avoir des Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s formĂ©s en protection de l'enfance directement auprès des directeurs acadĂ©miques est suggĂ©rĂ©e comme une interface pour faciliter les Ă©changes et le traitement des signalements.
      • Transmission d'information sur les auteurs de violences : Le manque de transmission d'information entre dĂ©partements sur les auteurs de violences identifiĂ©s et signalĂ©s permet parfois leur rĂ©embauche auprès d'enfants. Le fichier figes est en cours de dĂ©ploiement mais ne couvre pas toutes les situations. La notion d'interdiction d'exercer est jugĂ©e Ă  gĂ©omĂ©trie variable.
      • Signalements dans la petite enfance : La question de la part des signalements concernant les moins de 3 ans et de leur Ă©volution rĂ©cente dans les structures d'accueil est posĂ©e.
      • Formation et moyens des Ă©coutants : Les Ă©coutants sont principalement des travailleurs sociaux et psychologues. Il est difficile de recruter et de fidĂ©liser le personnel, notamment en raison des conditions de travail (temps incomplet, cycle 24/24). La directrice gĂ©nĂ©rale travaille Ă  amĂ©liorer l'attractivitĂ© des postes et l'organisation du service. Le manque de personnel et de moyens nĂ©cessaires pour faire face Ă  l'augmentation des attentes est implicitement reconnu. L'organisation actuelle ne permet pas de rĂ©pondre dans un cas sur deux aux appels entrants. La qualitĂ© des compĂ©tences professionnelles des Ă©coutants est une prioritĂ© Ă  maintenir. L'efficience du système, notamment le prĂ©-accueil, est en cours d'Ă©tude.
      • Soutien psychologique des Ă©coutants : La question du soutien moral des Ă©coutants confrontĂ©s Ă  des situations difficiles est posĂ©e.

      Citations marquantes :

      • "nous avons souhaitĂ© vous entendre notamment parce que l'organisme que vous dirigez est responsable de deux outils en lien avec notre sujet le numĂ©ro 119 allo en enfance en danger ouvert 24h/ 24 dĂ©sormais doublĂ© d'un site internet allo119.gouof.fr dont un affichage dans les les Ă©tablissements scolaires doit obligatoirement signaler l'existence aux Ă©lèves et l'Observatoire national de la protection de l'enfance grâce auquel vous disposez de donnĂ©es statistiques sur les violences dont les enfants sont victimes"
      • "chacun des dĂ©partements est appelĂ© Ă  contribution c'est obligatoire et de l'Ă©tat donc euh dans le texte de loi c'est clairement un partage 50 % 50 % entre État et dĂ©partement"
      • "la cripe donc la cellule de recueil des informations prĂ©occupantes des dĂ©partements avaient une place essentielle euh dans ce dispositif et en mĂŞme temps parfois elle n'apparaĂ®t pas dans les chaĂ®nes de signalement"
      • "en gros sur une annĂ©e on a 37 35000 situations traitĂ©es"
      • "le nombre de violence insuelle repĂ©rĂ© Ă©tait de 450 donc vous voyez 30 Ă  l'Ă©poque il y avait 32000 appels 450 repĂ©rage de violence institutionnelle on est sur des proportions très faibles"
      • "la majoritĂ© des violences que l'on reçoit sont des violences signalĂ©es dans le intrafamilial"
      • "toute fiche part vers la cellule de recueil d'informations prĂ©occupante Ă  deux exceptions près quand on estime qu'il y a un danger immĂ©diat en fait on appelle la police directement"
      • "les cripes sont dans le cĹ“ur du rĂ©acteur puisque dans le quand il a il a créé ses cellules voulait que au niveau local il y ait un seul lieu de recueil qui permette ensuite de faire une enquĂŞte sociale une Ă©valuation sociale plus exactement"
      • "on a Ă©normĂ©ment de situations qui concernent des gens qui nous appellent notamment des des des enseignants des proviseurs des infirmièes scolaires qui parfois dans le doute avant d'appeler leur propre circuit de signalement... vont nous appeler le 119"
      • "on a environ 90 professionnels qui sont concernĂ©s par des des violences institutionnelles enfin des qui sont eux-mĂŞmes violents"
      • "sur les 100 situations et types de dangers repĂ©rĂ©s qui peuvent ĂŞtre cumulables on a les violences psychologiques qui sont les premières sur l'Ă©ducation nationale et ensuite les violences physiques"
      • "aujourd'hui on l'a pas systĂ©matiquement sur les violences dit institutionnelles il y a eu une enquĂŞte mĂŞme de fait ils ont essayĂ© de savoir les collègues euh oĂą on Ă©tait la la suivie on a eu un tiers de rĂ©ponses Ă  peu près"
      • "aujourd'hui on n'est pas capable de caractĂ©riser aujourd'hui le nombre total d'informations prĂ©occupante en France puisque le 119 c'est une part c'est 20 % Ă  peu près des des IP"
      • "il il y a eu des enquĂŞtes hiigas notamment je crois que c'Ă©tait IGAS qui Ă©tit voir un peu ce qui se passait quand il y a des en fait les IGAS viennent rĂ©gulièrement voir la ce qui se passe dans les dĂ©partements... on sait que c'est pas une dĂ©perdition sur la situation mais qu' peut avoir beaucoup de temps parfois entre le moment oĂą le dossier arrive Ă  la cripe et la mise en Ĺ“uvre de l'Ă©valuation ça peut ĂŞtre en plusieurs semaines voir plusieurs mois"
      • "sur le le viol et sur le fait que on est euh en tout cas un faisau de d'Ă©lĂ©ments on le fera le signalement au procureur d'autant plus si c'est une parole d'enfant ou de jeune qui pourrait ĂŞtre concernĂ© lui-mĂŞme euh lĂ  on doit signaler au procureur"
      • "je suis arrivĂ©e depuis peu peu sur ce poste mais c'est une de mes prioritĂ©s c'est vraiment que on amĂ©liore absolument le taux de Ă©viter que les personnes soient obligĂ©es de rappeler parce que quand elle rappelle souvent on peut passer Ă  cĂ´tĂ© de quelque chose notamment pour les enfants"
      • "on a pu constater je vous en cache je je que parfois il peut y avoir une interprĂ©tation Ă©coutant et que donc il faut que nos protocoles soient une forme scĂ©narisĂ©"
      • "on n'a pas aujourd'hui le problème c'est qu'on n pas un outil unique qui nous permett d'unifier ce qu'on envoie s peu on peut tracer tout tout ce qu'on envoie un peut le tracer on ne peut pas tracer tout ce qui nous revient ou pas"
      • "j'ai vraiment vous Ă©coutant la la sensation qu'on a faire Ă  une usine Ă  gaz alors qu'on devrait avoir Ă  faire un protocole quand il y a un risque on est en mode gestion de risque et on met en place un protocole qui n'apparaĂ®t pas comme une aide qu'on apporte mais comme un processus hyper carrĂ© hyper clair hyper suivi pour qu'il n'y ait pas de de sement de louper"
      • "on a pas moins de cinq numĂ©ros diffĂ©rents pour signaler des cas de violence... c'est aberrant enfin voilĂ  il faut que ça s'arrĂŞte et c'Ă©tait une de un des cris du cĹ“ur d'un des d'une des victimes du collectif betaram un seul numĂ©ro unique"
      • "les boĂ®tes au lett papillon Ă©videmment qu'elles ont fait leur qu'elles ont eu leur leur impact et qu'on voit qu'elles permettent Ă  des enfants par des dessins par des mots parfois très simples de de signaler"
      • "on voit bien que nousmĂŞme au niveau du 119 on a ouvert un chat mais il y a trs très peu de temps alors que ENF on paraĂ®t des fois on est en 2025 mais c'est vrai que le chat je crois qu'on l'a ouvert il y a 2 3 ans on aurait pu l'ouvrir il y a 15 ans"
      • "on n'a pas de moyen nous de contrĂ´le de Ă  part quand on passe dans des Ă©coles Ă  titre privĂ© ou ou ou quand on va faire des des rĂ©unions dans un certain nombre de sites mais on n'a pas le contrĂ´le il serait logique qu'il y ait une forme de contrĂ´le de l'affichage"
      • "on a une enfin en tout cas la vous savez que le 119 maintenant est mis dans les carnets de santĂ© pourrait se poser la question mais je crois que le 119 il faut que je vĂ©rifie s'il est mis dans les carnets de correspondance mais j'ai un doute je crois pas"
      • "avec l'Ă©ducation nationale c'est vra qu'on est avant tout sur la question de l'affiche obligatoire"
      • "notre interlocuteur au niveau administration centrale c'est la direction gĂ©nĂ©rale de la scolaritĂ© la dgsco qui avec lequel on doit bientĂ´t travailler sur ces questionsl"
      • "si on commence Ă  avoir des circuits parallèle ça va devenir compliquĂ© par contre ça empĂŞche pas qu'on signale en mĂŞme temps Ă  la CRIP et Ă  l'inspection d'acadĂ©mie"
      • "l'Ă©ducation nationale a la chance d'avoir une ressource le service social aux Ă©lèves alors quel les moyens qu'ils ont hein c'est pas voilĂ  c'est c'est parfois compliquĂ© puisque travailleurs sociaux en Ă©cole infirmière et mĂ©decins scolair si je prends l'ensemble de l'Ă©quipe service social et mĂ©decine scolaire c'est des petits effectifs"
      • "l'on est peut-ĂŞtre le point faible globalement avec toute institution c'est comment protocolise de manière très prĂ©cise j'ai ce signalement Ă  qui je m'adresse comment il est qui fait quoi entre le niveau local le niveau national et ensuite le retour ça il y a pas aujourd'hui d'exemple de modèle de de ce type de circuit complet"
      • "on n'arrive pas Ă  obtenir un affichage obligatoire une communication obligatoire sur votre numĂ©ro on sait mettre en place un processus pour les risques attentats les risques de violence fait aux enfants sont j'ai pas envie de quantifier mais bien plus Ă©levĂ©s"
      • "il peut sembler aberĂ©rrant un petit peu comme le ressentz madame la PrĂ©sidente que des professionnels de l'Ă©ducation nationale appellent le 119 pour savoir ce qu'ils ont Ă  faire"
      • "la DGC elle ne traite absolument pas des Ă©tablissements prĂ©vĂ©s sous contrat il y en a 7500 il y a 2 millions d'Ă©lèves qui sont scolarisĂ©"
      • "je viens d'un dĂ©partement oĂą l'enseignement privĂ© est en très prĂ©sent il y avait euh un on avait un travail en fait quasiment quotidien entre l'inspection d'acadĂ©mie et la Direction DiocĂ©saine euh et notamment sur des questions"
      • "c'est très compliquĂ© de s'y retrouver de savoir quel est l'interlocuteur Ă  Ă  Ă  aborder on le voit pour des dĂ©putĂ©s et donc aussi pour l'Ă©ducation nationale"
      • "beaucoup de signalements ne sont sont refusĂ©s par les procureurs ou la protection l'enfance parce que pas forcĂ©ment bien Ă©crit parce que c'est pas la mĂŞme culture professionnelle en protection de l'enfance que dans l'Ă©ducation national"
      • "mĂŞme les dĂ©partements en trou n'utilisent pas les mĂŞmes logiciels et que l'adresse oou l'INC s'en plaigne actuellement"
      • "est-ce que vous pensez que recentraliser le recueil des signalement faciliterai la gestion et le traitement des signalements"
      • "qu'est-ce que vous penseriez de l'idĂ©e d'avoir des Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s formĂ©s en protection de l'enfance directement auprès donc on dit facilement inspecteur d'acadĂ©mie mais maintenant c'est les daenes"
      • "les enseignants qui appelaient ou en tout cas les personnels de l'Éducation nationale appel le votre numĂ©ro avant de dĂ©clencher les procĂ©dures c'est un besoin de RĂ© c'est un besoin de soutien c'est un besoin de se sentir lĂ©gitime Ă  dĂ©clencher les procĂ©dure et Ă  protĂ©ger l'enfant dans une institution qui ne s'occupe que d'enfants"
      • "je ne m'explique pas que en 2025 avec ce que l'on connaĂ®t ces boĂ®tes lettes n''est pas le droit de citer au sein des Ă©tablissements de l'Ă©ducation nationale prĂ©cisĂ©ment"
      • "il y a des situations qui nous sont remontĂ©es oĂą des auteurs d'agression de violence Ă©taient identifiĂ©s donc signalĂ©s et donc ils Ă©taient sortis d'une certaine manière au bout d'un moment quand c'Ă©tait trop pesant des Ă©tablissements et ils Ă©taient tout simplement rĂ©embauchĂ©s dans le dĂ©partement d'Ă  cĂ´tĂ© sans qu'il a en fait de transmission d'information"
      • "le figes donc le fichier des infractions euh euh Ă  caractère donc sexuel et des violences sexuelles et et autres euh va ĂŞtre mis en place sur aujourd'hui les professionnels donc des Ă©tablissements d'accueil du jeune enfant de la protection de l'enfance"
      • "je crois qu'elle est en 2026 ils ont dĂ©jĂ  repĂ©rĂ© des situations des professionnels travaillaient dans des dans des lieux il y a pu avoir des des matchs entre guillemets entre le fait qu'il y avait son inscription figes et que la personne Ă©tait auprès d'enfant je crois que c'est je je ils vous en parleront mieux mais une soit dĂ©jĂ  une 70 80 ce qui est ça peut paraĂ®tre un petit chiffre mais c'est Ă©norme"
      • "il y a la question quand mĂŞme de l'interdiction d'exercer qui moi m'a toujours surpris sur les assistants familiaux par exemple ou assistants maternels"
      • "aujourd'hui on a beaucoup de personnes Ă  temps incomplet on a du mal Ă  recruter et je comprends pourquoi on a du mal Ă  recruter parce qu'il y a aussi les conditions de travail qu'on propose et le cycle de travail"
      • "on n'est pas assez attractif et la question donc du nombre je pourrais rĂ©pondre parce que j'ai eu la question Ă  la fois du cĂ´tĂ© syndical mais aussi ministĂ©riel de en gros est-ce que vous avez assez d'Ă©coutant aujourd'hui je suis dans l'organisation actuelle je peux pas rĂ©pondre dans une future organisation un peu plus struct Ă© je pourrais vous dire"
      • "il faut pas qu'on baisse la qualitĂ© des compĂ©tences professionnelles que l'on a c'est-Ă -dire qu'aujourd'hui on est avec des Ă©coutants qui sont trailleurs sociaux psychologues principalement"
      • "Madame la Directrice gĂ©nĂ©rale je viens de me faire prendre ma question parce qu'effectivement c'Ă©tait la question des Ă©coutants comment sont-ils formĂ©s par qui est-ce qu'ils sont souvent renouvelĂ©s ou pas et est-ce qu' moralement est-ce qu'ils tiennent aussi"

      Demandes de documents :

      • Protocole sur l'affichage obligatoire du 119.
      • Protocole Ă©crit actuel des Ă©coutants et le contenu de leur formation.
      • Support rĂ©fĂ©rentiel 2022 de la Haute AutoritĂ© de SantĂ© pour l'Ă©valuation sociale des informations prĂ©occupantes.
      • Contribution sur les premières pistes d'amĂ©lioration souhaitĂ©es par la directrice gĂ©nĂ©rale, mĂŞme si elles ne sont pas finalisĂ©es, en se libĂ©rant des contraintes actuelles.

      Conclusion (implicite) :

      • L'audition met en lumière la complexitĂ© du système de protection de l'enfance en France, notamment dans sa gestion des signalements de violences, et le besoin urgent d'amĂ©liorations, de simplification, d'harmonisation et d'unification pour garantir une prise en charge efficace et un suivi rigoureux des situations d'enfants en danger, en particulier dans le contexte scolaire.

      La collaboration entre les différentes institutions, un système d'information unifié et l'amélioration des moyens alloués au 119 sont des pistes essentielles pour progresser.

  2. Mar 2025
    1. comment les parents d'élèves élus au Conseil d'administration (CA) peuvent exploiter le document fourni, voici une réponse basée sur les sources :

      Le document décrit le rôle et les responsabilités du conseil d'administration (CA) dans un établissement public local d'enseignement (EPLE).

      Les parents d'élèves élus au CA peuvent utiliser ce document pour comprendre :

      • Le fonctionnement des EPLE et la nature des actes administratifs.

      Un EPLE est doté de la personnalité juridique et d'une autonomie en matière pédagogique, éducative, de fonctionnement, et budgétaire et financière.

      • Le rĂ´le du CA dans la mise en Ĺ“uvre de l'autonomie de l'EPLE, dans le respect des principes de laĂŻcitĂ©, de neutralitĂ©, de gratuitĂ© et de lĂ©galitĂ©.

      Les délibérations du CA concrétisent cette autonomie.

      • Les types de dĂ©cisions et dĂ©libĂ©rations du CA, ainsi que leur caractère exĂ©cutoire et transmissible aux autoritĂ©s de tutelle.

      Certains actes doivent être publiés ou notifiés pour être opposables.

      • Les domaines dans lesquels le CA prend des dĂ©cisions, tels que l'action Ă©ducatrice, le fonctionnement de l'Ă©tablissement, et les questions budgĂ©taires et financières.

      Les parents peuvent ainsi connaître leurs droits et devoirs au sein de la communauté éducative.

      • L'importance de la consultation de la commission permanente et du conseil des dĂ©lĂ©guĂ©s pour la vie lycĂ©enne sur certaines questions.

      Les parents peuvent s'assurer que ces consultations ont lieu.

      • Les modalitĂ©s d'adoption et de modification du règlement intĂ©rieur de l'Ă©tablissement.

      Le règlement intérieur définit les droits et les devoirs de chacun.

      Les parents peuvent ainsi contribuer à l'élaboration du règlement intérieur.

      • Le rĂ´le du CA dans l'approbation du projet d'Ă©tablissement et du contrat d'objectifs.

      Les parents peuvent s'impliquer dans la définition des objectifs et des actions de l'établissement.

      • Les règles relatives Ă  la passation des conventions, contrats et marchĂ©s.

      Les parents peuvent s'assurer que les procédures sont respectées.

      • Les modalitĂ©s de financement des voyages scolaires.

      Les parents peuvent veiller à la transparence et à l'équité dans l'allocation des ressources.

      • Le rĂ´le du CA dans le choix des manuels scolaires, logiciels et outils pĂ©dagogiques.

      Les parents peuvent faire part de leurs observations et suggestions.

      • Les compĂ©tences du CA en matière budgĂ©taire et financière.

      Les parents peuvent contrĂ´ler l'utilisation des fonds publics.

      Le document peut également aider les parents d'élèves élus à comprendre les observations récurrentes du contrôle de légalité, qui mettent en évidence les points de vigilance et les erreurs à éviter dans la rédaction des actes administratifs.

      En utilisant ce document, les parents d'élèves élus au CA peuvent mieux exercer leur rôle de représentants de la communauté éducative et contribuer à la bonne gouvernance de l'établissement.

      Ils peuvent également s'assurer que les décisions prises sont conformes aux textes réglementaires et aux intérêts des élèves.

  3. May 2024
    1. https://www.youtube.com/watch?v=UmIQLe9E3Gs

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:19][^2^][2] : Ce webinaire intitulé "La gouvernance des associations" aborde les principes fondamentaux de la gouvernance au sein des associations françaises, en mettant l'accent sur l'importance d'un conseil d'administration efficace et sur les processus de prise de décision démocratique. Il souligne également le rôle des statuts, du projet associatif et du plan stratégique dans la structuration et la direction des associations.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction et contexte * Présentation du webinaire et de ses objectifs * Importance de la gouvernance associative * Rôle des bénévoles experts + [00:02:46][^4^][4] Structure et fonctionnement des associations * Discussion sur la loi de 1901 et l'organisation des associations * Différentes instances de gouvernance et leur rôle * Focus sur le conseil d'administration + [00:09:36][^5^][5] Ressources et outils pour les associations * Présentation de l'association Passerelles Compétences * Importance du bénévolat de compétences et de gouvernance * Ressources comme les statuts, le projet associatif et la charte éthique + [00:17:28][^6^][6] Définition et importance de la gouvernance * Clarification du concept de gouvernance * Pilotage et régulation de l'association selon ses valeurs et son objet * Processus de concertation et prise de décisions Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:19][^2^][2] : Ce webinaire intitulé "La gouvernance des associations" aborde les principes fondamentaux de la gouvernance au sein des associations françaises, en mettant l'accent sur l'importance d'un conseil d'administration efficace et sur les processus de prise de décision démocratique. Il souligne également le rôle des statuts, du projet associatif et du plan stratégique dans la structuration et la direction des associations.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction et contexte * Présentation du webinaire et de ses objectifs * Importance de la gouvernance associative * Rôle des bénévoles experts + [00:02:46][^4^][4] Structure et fonctionnement des associations * Discussion sur la loi de 1901 et l'organisation des associations * Différentes instances de gouvernance et leur rôle * Focus sur le conseil d'administration + [00:09:36][^5^][5] Ressources et outils pour les associations * Présentation de l'association Passerelles Compétences * Importance du bénévolat de compétences et de gouvernance * Ressources comme les statuts, le projet associatif et la charte éthique + [00:17:28][^6^][6] Définition et importance de la gouvernance * Clarification du concept de gouvernance * Pilotage et régulation de l'association selon ses valeurs et son objet * Processus de concertation et prise de décisions Résumé de la vidéo [00:49:39][^1^][1] - [01:14:21][^2^][2] : Cette partie de la vidéo aborde la gouvernance des associations, en mettant l'accent sur les rôles et responsabilités des membres du conseil d'administration (CA), l'évolution des structures de gouvernance, et l'importance de la relation entre le CA et les salariés.

      Points forts : + [00:49:39][^3^][3] Rôles du CA * Importance de la reconnaissance des contributions * Les membres du CA comme ambassadeurs auprès des partenaires + [00:50:27][^4^][4] Structures de gouvernance * Variabilité des structures, comme l'absence de président dans certains cas * Évolution vers des formes de gouvernance plus collégiales + [00:51:10][^5^][5] Fonctionnement du bureau * Fréquence des réunions et composition typique du bureau * Risque de chevauchement des rôles entre le bureau et le CA + [00:52:58][^6^][6] Engagement des administrateurs * Utilisation des compétences spécifiques des membres pour des projets * Importance de la diversité des compétences au sein du CA + [01:09:02][^7^][7] Relation CA et salariés * Différenciation des rôles entre élus bénévoles et salariés * Communication et alignement entre le président et le directeur général Résumé de la vidéo [01:14:23][^1^][1] - [01:36:18][^2^][2]:

      Cette partie du webinaire se concentre sur la gouvernance des associations, abordant des sujets tels que la formalisation des échanges au sein du conseil d'administration, l'importance des délégations de pouvoir, et les responsabilités des dirigeants. Les intervenants discutent de la nécessité d'une structure claire pour faciliter la prise de décision et la répartition des rôles, tout en soulignant la valeur de la collégialité et de la confiance dans le fonctionnement associatif.

      Points forts: + [01:14:23][^3^][3] Formalisation des échanges * Importance d'échanges basés sur des faits et des chiffres * Éviter de travailler uniquement sur le ressenti * Alignement des différentes parties grâce à la formalisation + [01:15:30][^4^][4] Délégations de pouvoir * Clarification des rôles et des niveaux de décision * Délégations financières et RH pour les directeurs généraux * Importance des délégations pour la fluidité organisationnelle + [01:17:05][^5^][5] Responsabilités des dirigeants * Responsabilité civile et pénale des membres du conseil d'administration * Rareté des cas où les administrateurs sont mis en cause * Importance de suivre les règles de base pour éviter les problèmes + [01:20:00][^6^][6] Collégialité et charge mentale * Partage de la charge mentale entre les membres * Collégialité comme moyen de répartir les responsabilités * Nécessité de définir clairement les rôles et les processus de décision

  4. Mar 2024
    1. Résumé de la Vidéo

      Cette vidéo présente une discussion sur le conseil de discipline dans un collège, en explorant les circonstances qui mènent à sa convocation et le processus impliqué. Elle inclut des témoignages d'élèves et de membres du personnel éducatif, offrant un aperçu des impacts émotionnels et des conséquences d'une telle procédure disciplinaire.

      Points Forts: 1. Impressions des élèves [00:00:12][^1^][1] * Sentiment de jugement * Pression due à la présence des professeurs * Crainte des conséquences 2. Fonctionnement du conseil de discipline [00:00:35][^2^][2] * Explication du processus démocratique * Rôles des participants et déroulement * Critères de convocation et sanctions possibles 3. Témoignage d'un élève [00:02:31][^3^][3] * Expérience personnelle face au conseil * Défense des actions et sentiment d'injustice * Importance du comportement post-conseil 4. Perspective de l'administration [00:04:14][^4^][4] * Composition et règles du conseil de discipline * Importance de la confidentialité et de l'impartialité * Impact sur l'avenir scolaire de l'élève Résumé de la Vidéo

      La vidéo présente une discussion sur le conseil de discipline dans un collège, en mettant l'accent sur le processus, les participants et les conséquences pour les élèves. Elle inclut des témoignages d'élèves et de membres du personnel éducatif, offrant un aperçu des défis et des émotions associés à ces situations disciplinaires.

      Points Forts: 1. Le rôle du conseil de discipline [00:05:00][^1^][1] * Composé de 14 membres, incluant l'administration et des représentants des parents et élèves * Examine la scolarité de l'élève et les faits reprochés * Entend les témoignages de l'élève, de la famille et du personnel 2. La procédure du conseil de discipline [00:06:01][^2^][2] * Délibération à huis clos après avoir entendu toutes les parties * Proposition de sanctions allant de l'exclusion temporaire à définitive * Importance de la neutralité pour les représentants élèves 3. L'expérience des élèves face au conseil [00:08:18][^3^][3] * Sentiment d'être jugé et pression ressentie par les élèves * L'importance de la seconde chance et des conséquences à long terme * L'impact sur la scolarité future et l'importance du comportement

  5. Nov 2023