1,467 Matching Annotations
  1. Last 7 days
    1. Voici un résumé minuté des idées principales de l'exposé de Sidarta Ribeiro sur le sommeil, le rêve et l'apprentissage :

      • 0:00-4:01 Introduction par Stanislas Dehaene présentant Sidarta Ribeiro et ses travaux sur le sommeil, les rêves, l'apprentissage et les psychédéliques. Dehaene mentionne le livre de Ribeiro, The Oracle of the Night, et son nouveau livre sur les psychédéliques et le cannabis.

      • 4:14-6:09 Les différentes phases du sommeil (N1, N2, N3, REM) et leur relation avec le rêve. Le sommeil paradoxal (REM) est associé à des rêves intenses, et le sommeil en général est crucial malgré la vulnérabilité qu'il induit.

      • 6:09-7:54 Évolution du sommeil et du rêve chez les animaux, des invertébrés aux mammifères. Le sommeil actif, précurseur du sommeil paradoxal, est présent chez de nombreux animaux. Les mammifères se distinguent par des épisodes de sommeil paradoxal plus longs, suggérant des rêves plus complexes.

      • 8:00-9:36 Lésions cérébrales et comportements oniriques chez les animaux. La théorie de la simulation des menaces propose que le rêve ait évolué pour avertir des dangers futurs.

      • 9:36-11:42 Le rêve comme avertissement contre les menaces imminentes. Exemples historiques de rêves prémonitoires dans la littérature mésopotamienne et romaine.

      • 11:42-12:25 Importance des rêves dans les cultures autochtones, notamment chez les peuples combattant l'invasion américaine au XIXe siècle. Sitting Bull a utilisé ses rêves pour anticiper les attaques et défendre son peuple.

      • 12:25-13:52 Impact des rêves sur la société et la science. Élias Howe a inventé la machine à coudre grâce à un rêve, et Kekulé a découvert la structure du benzène grâce à une vision onirique.

      • 13:52-14:42 Salvador Dalí utilisait ses rêves pour la création artistique. Il se réveillait en laissant tomber une cuillère pour peindre ce qu'il avait vu.

      • 14:42-15:42 Rôle du rêve dans les cultures indigènes et rejet relatif dans la tradition occidentale. Chez les Shavante et les Yanomami, le rêve est une activité communautaire.

      • 15:42-16:38 L'interprétation des rêves par Sigmund Freud et son impact sur la science. Freud considérait les rêves comme la voie royale vers l'inconscient.

      • 16:38-17:40 Premières preuves que le sommeil favorise l'apprentissage. L'étude de Jenkins et Dallenbach en 1924 a montré que le sommeil protège les souvenirs de l'interférence.

      • 17:40-18:33 Preuve que la privation de sommeil nuit à l'apprentissage. L'expérience de Stickgold a démontré que le sommeil est essentiel pour la consolidation de la mémoire visuelle.

      • 18:33-19:13 Le sommeil favorise la créativité et la résolution de problèmes. Des études ont montré que le sommeil paradoxal et la phase N1 du sommeil sont bénéfiques pour la créativité.

      • 19:13-20:12 Le rêve est également important pour l'apprentissage. L'étude de Wamsley a révélé que les personnes qui rêvent d'une tâche l'améliorent davantage après le sommeil.

      • 20:12-22:01 Expériences sur les siestes et l'apprentissage chez les enfants. Les siestes aident à retenir les informations apprises, en particulier pour la discrimination des lettres miroirs.

      • 22:01-22:55 L'importance des siestes pour la consolidation de l'apprentissage et leur absence dans les écoles. L'intégration des siestes dans les écoles pourrait améliorer la rétention des connaissances.

      • 22:55-23:45 La nécessité de deux processus différents pour encoder une mémoire à long terme. La réverbération neuronale et le changement structurel (plasticité synaptique) sont essentiels.

      • 23:45-26:07 La réverbération neuronale ou électrique a été démontrée par des expériences sur l'hippocampe du rat. L'étude de Wilson et McNaughton a mis en évidence la relecture des schémas neuronaux pendant le sommeil lent.

      • 26:07-27:28 La relecture neuronale parfaite chez le zebrafinch. Les neurones codant le chant de l'oiseau présentent le même schéma d'activation pendant le sommeil que pendant le chant.

      • 27:28-28:22 Désengagement de l'hippocampe et engagement cortical pendant le sommeil post-apprentissage. Une étude sur des rats explorant un environnement inconnu a montré une augmentation de l'activité dans le cortex somatosensoriel pendant le sommeil.

      • 28:22-29:34 Oscillations cérébrales et neurotransmetteurs impliqués dans l'apprentissage dépendant du sommeil. Les oscillations lentes, les fuseaux corticaux, les ondes acérées-rides, l'activité thêta et les ondes ponto-géniculo-occipitales (PGO) jouent un rôle important.

      • 29:34-31:10 Rôle de la dopamine et de la noradrénaline dans la régulation de l'apprentissage et de la mémoire pendant le sommeil. La dopamine, libérée par l'aire tegmentale ventrale, et la noradrénaline, produite par le locus cœruleus, ont un impact sur l'apprentissage dépendant du sommeil.

      • 31:10-32:37 Cibler la réactivation de la mémoire (TMR). L'appariement d'un certain type d'apprentissage avec un certain type de stimulus réactive la mémoire.

      • 32:37-34:36 Changement structurel du cerveau par la plasticité synaptique et neuronale. Les gènes à expression précoce immédiate (IEG) sont essentiels à la consolidation à long terme des souvenirs. L'hypothèse de l'homéostasie synaptique.

      • 34:36-37:30 Contrairement à l'hypothèse d'homéostasie synaptique, il a été constaté que l'expression des gènes immédiats précoces est réinduite pendant le sommeil paradoxal.

      • 37:30-37:44 Les résultats ont mené à une hypothèse d'estampage.

      • 37:44-39:36 L'hypothèse d'estampage dit que le sommeil ne se contente pas de diminuer l'échelle généralisée, mais qu'il favorise la diminution d'échelle globale avec une augmentation d'échelle localisée. Une étude d'imagerie a montré que le sommeil paradoxal élimine les synapses nouvellement formées et renforce une fraction des nouvelles épines.

      • 39:36-40:37 Il existe un canal calcique dépendant de la tension qui est significativement régulé à la baisse dans l'hippocampe, mais pas dans le cortex.

      • 40:37-42:28 Rêver et psychose. Une étude a démontré que les personnes atteintes de lésions à l'aire tegmentale ventrale peuvent entrer en sommeil paradoxal, mais ne sont pas capables de rêver.

      • 42:28-44:52 Comparaison de l'hypnogramme d'un patient sain avec celui d'un patient schizophrène. L'étude a révélé qu'il existe un chevauchement entre les schémas spectraux de l'éveil et du sommeil paradoxal.

      • 44:52-47:17 Le contenu des rêves peut être utilisé pour diagnostiquer la schizophrénie. La revue des déclarations de Freud sur les rêves.

      • 47:17-50:21 Découvertes électrographiques sur les rêves. La neutralisation de la valence émotionnelle pendant le sommeil hypnagogique.

      • 50:21-52:47 L'étude a révélé une activation dans l'hippocampe qui est corrélée négativement avec le résidu d'image, et de nombreuses autres régions qui montrent un grand chevauchement avec le réseau de mode par défaut. Le manque de sommeil peut entraîner une perte d'empathie.

      • 52:47-55:23 Le monde devient de plus en plus pollué, les gadgets et les machines prennent la place des humains, et les gens sont complètement accros à l'argent et aux objets, et souffrent d'un manque de but et de liens. Une crise de dépression et d'anxiété dans le monde.

      • 55:23-57:01 Espoir dans l'utilisation de psychédéliques. Il existe de fortes preuves que l'ayahuasca est un antidépresseur.

      • 57:01-58:10 L'intime relation entre les visions psychédéliques et le rêve.

      • 58:10-1:00:18 L'expérience psychédélique avec la 5-MeO-DMT a trois sous-états : état d'éveil, état léthargique et état de visions intérieures.

      • 1:00:18-1:04:15 Une crise de la société qui se caractérise par la pollution, les gens accros à l'argent et les relations brisées. Nous devons reprendre cet ancien art du rêve.

      • 1:04:15-1:11:20 Conclusion et appel à l'action : restaurer l'art ancien du rêve pour améliorer la société. L'importance du sommeil et du partage des rêves pour résoudre les problèmes mondiaux.

      • 1:11:20-1:19:00 Questions et discussion.

      • 1:19:00-1:28:45 Discussion continue.

    1. Voici un résumé des idées principales de la vidéo, avec les horodatages correspondants :

      • Introduction [00:00:01]
        • Le professeur Stanislas Dehaene présente le professeur Stéphanie Maza, spécialiste du sommeil et de son impact sur l'apprentissage.
        • Il souligne l'importance du sommeil pour l'éducation et le bien-être des élèves.
      • Le sommeil et la consolidation des apprentissages [00:00:23]
        • Le sommeil est un pilier essentiel de l'apprentissage. La qualité du sommeil affecte la vigilance et la mémorisation.
        • Le sommeil qui suit les sessions d'apprentissage joue un rôle crucial dans la consolidation de la mémoire. L'expression « la nuit porte conseil » illustre ce processus.
      • Recherches anciennes sur le sommeil et la mémoire [00:02:53]
        • Les premières études dans les années 1920 par Jenkins et Dallenbach ont examiné l'oubli en lien avec l'éveil et le sommeil.
        • Ils ont constaté que l'oubli est moins important après une période de sommeil, suggérant que le sommeil protège contre l'oubli en réduisant les interférences.
      • Protocole expérimental et effet protecteur du sommeil [00:04:51]
        • Les participants apprennent des paires de mots, puis sont testés après une période de sommeil ou d'éveil.
        • Les résultats confirment que le sommeil a un effet protecteur sur l'apprentissage.
      • Interférence et transformation de la trace mnésique [00:05:34]
        • Le sommeil transforme la trace mnésique pour la rendre moins sensible aux interférences.
      • Études de l'équipe de Yan Born [00:06:16]
        • Le rappel d'informations est facilité lorsque le sommeil suit rapidement l'apprentissage, même avec une quantité d'interférence identique.
        • La privation de sommeil a un effet néfaste sur la mémoire, même avec une nuit de récupération.
      • Consolidation de la mémoire et hypothèses [00:07:54]
        • La consolidation transforme les représentations récemment encodées en une trace mnésique plus stable.
        • L'hypothèse du système actif de consolidation suggère que le sommeil est le moment idéal pour ce processus.
      • Réactivation neuronale et renforcement de la trace mnésique [00:08:58]
        • Pendant le sommeil, les représentations neuronales dans l'hippocampe se réactivent, induisant la réactivation des modules corticaux.
        • Les réactivations successives renforcent la trace mnésique, stabilisant et intégrant les souvenirs.
      • Homéostasie synaptique et fonction de tri du sommeil [00:09:29]
        • L'hypothèse concurrente de l'homéostasie synaptique propose que le sommeil renormalise les forces synaptiques, permettant aux traces fortement potentialisées de rester actives et effaçant les souvenirs moins importants.
        • Le sommeil garde les traces consolidées et efface les souvenirs anciens, agissant comme un tri.
      • Les stades du sommeil et leur rôle dans la consolidation [00:10:08]
        • Stade 1 : Transition sommeil-éveil.
        • Stade 2 : Sommeil léger, le thalamus isole des stimulations extérieures.
        • Sommeil lent profond : Activité neuronale oscillant entre silence et excitation, difficile de réveiller le dormeur.
        • Sommeil paradoxal : Réactivation de l'activité corticale.
      • Rôle du sommeil lent profond et du sommeil paradoxal [00:11:08]
        • Le sommeil lent profond favorise la réactivation de l'hippocampe, essentielle pour le transfert d'informations vers le cortex.
        • Le sommeil paradoxal participe aux modifications synaptiques et est impliqué dans la consolidation des souvenirs émotionnels.
      • Observation du Replay chez l'animal [00:12:03]
        • Des études chez le rongeur montrent que les cellules de lieu dans l'hippocampe se réactivent pendant le sommeil, représentant les séquences vécues à l'éveil.
        • L'hippocampe rejoue les mélodies mentales des apprentissages.
      • Études chez l'homme et cas d'un patient tétraplégique [00:13:15]
        • Une étude par IRMf montre que l'hippocampe des dormeurs s'active, et cette réactivation est corrélée aux performances du lendemain.
        • L’étude d’un patient tétraplégique équipé de microélectrodes montre la reproduction de mouvements pendant le sommeil, suivant les séquences pré-enregistrées.
      • Fonctions mnésiques du sommeil [00:15:07]
        • Le sommeil permet le stockage à long terme, l'intégration dans des représentations corticales préexistantes, et l'émergence de nouvelles connaissances.
      • Expérience sur l'apprentissage de vocabulaire en swahili [00:15:18]
        • Le groupe ayant dormi se souvient de plus de paires de mots et a besoin de moins d'efforts pour réapprendre.
        • La consolidation nocturne améliore les performances à long terme.
      • Intégration des nouvelles traces dans les représentations corticales [00:17:04]
        • Le sommeil permet l'intégration de nouveaux mots de vocabulaire dans le lexique existant, augmentant la compétition lexicale.
      • Émergence de nouvelles connaissances [00:17:37]
        • Le sommeil facilite la découverte de règles cachées, comme dans l'expérience avec des séries de chiffres.
      • Consolidation chez les nourrissons [00:19:00]
        • Après une sieste, les nourrissons se souviennent mieux des noms spécifiques des objets et généralisent mieux les nouveaux objets à des catégories.
        • Les fuseaux de sommeil sont impliqués dans la plasticité cérébrale dépendante du sommeil dès le plus jeune âge.
      • Sieste et performances de mémoire chez les enfants [00:20:36]
        • La sieste améliore les performances de mémoire chez les enfants d'âge maternel, et cet effet est visible 24 heures plus tard.
      • Consolidation à l'adolescence [00:21:38]
        • La consolidation s'améliore avec l'âge, et le couplage fuso-ondelante devient plus efficace.
      • Narcolepsie et troubles de la consolidation [00:22:19]
        • Les enfants narcoleptiques ont des troubles de la consolidation nocturne, ce qui affecte leur mémoire.
      • Consolidation chez l'adulte et le senior [00:23:29]
        • Les seniors montrent une perte d'informations plus marquée pendant le sommeil, et une réduction de l'activité à ondes lentes.
        • La réduction de matière grise frontale participe à la réduction de l'activité à ondes lentes, affectant la consolidation.
      • Comment booster la consolidation [00:24:22]
        • L'utilisation de fonds odorants pendant l'apprentissage et le sommeil peut améliorer la consolidation.
        • L'amélioration du sommeil grâce à des programmes d'éducation est essentielle.
      • Programmes d'éducation au sommeil [00:25:05]
        • Un programme pour apprendre aux élèves l'importance du sommeil améliore significativement leur temps de sommeil.
      • Conclusion [00:26:17]
        • Le sommeil est essentiel pour la consolidation des souvenirs et le bien-être général.
      • Questions et réponses [00:26:46]
        • Importance de dormir immédiatement après l'apprentissage : Réviser avant de dormir et au réveil améliore la consolidation [00:27:07].
        • Facteurs environnementaux : La régularité des horaires de sommeil est essentielle [00:27:58].
        • Apnée du sommeil : Impact sur le développement cérébral et les performances scolaires [00:28:18].
        • Goulot d'étranglement dans le sommeil : Question de la capacité limitée de consolidation [00:28:44].
        • Mélatonine et somnifères : Impact variable sur la consolidation [00:29:09].
        • Différents stades de sommeil : Rôle du sommeil paradoxal pour les apprentissages émotionnels [00:29:38].
        • Sommeil local : Vision plus précise de l'activité cérébrale pendant le sommeil [00:30:48].
    1. Voici un bref résumé de la présentation sur le sommeil, le replay et l'apprentissage :

      • Introduction au sommeil et à la conscience La limite entre l'éveil et le sommeil est paradoxale. Le sommeil est défini comme un état de non-réponse réversible.

      • Physiologie du sommeil L'activité électrique du cerveau ralentit et les muscles se détendent. Le thalamus filtre les informations sensorielles, mais ce filtrage n'est pas total.

      • Traitement de l'information pendant le sommeil Le cerveau continue d'encoder et de réagir aux sons extérieurs, même pendant le sommeil. L'EEG permet d'étudier l'activité cérébrale en réponse à des stimuli. Les stimuli importants, comme son propre nom, continuent d'être traités.

      • Étapes du sommeil Le sommeil n'est pas uniforme et le traitement sensoriel varie selon les étapes. Le thalamus s'endort en premier, suivi par le cortex. L'endormissement prend du temps et les capacités cognitives varient.

      • Prise de décision Il est possible de prendre certaines décisions pendant le sommeil. Certaines zones du cerveau peuvent être éveillées pendant le sommeil. Le dormeur peut essayer de se protéger des perturbations extérieures.

      • Sommeil profond vs. paradoxal En sommeil profond, une forte sensibilité aux sons peut empêcher le traitement de l'information. En sommeil paradoxal, le rêve pourrait distraire le cerveau des stimuli extérieurs.

      • Différents filtres Différents filtres (thalamique, cortical et attentionnel) peuvent empêcher le traitement de l'information pendant le sommeil.

      • Réponses pendant le sommeil Il est possible de répondre à des stimuli pendant le sommeil. Les rêveurs lucides peuvent communiquer. La vigilance fluctue, impactant la perméabilité aux stimuli.

      • Apprentissage L'apprentissage explicite est limité pendant le sommeil, mais il existe une trace implicite. L'apprentissage du bruit blanc est affecté différemment selon les phases de sommeil. L'acétylcholine pourrait jouer un rôle dans la plasticité synaptique pendant le sommeil, favorisant à la fois la consolidation et l'oubli. Le conditionnement pendant le sommeil pourrait réduire les addictions.

      • Le sommeil local Le sommeil n'est pas uniforme et des états hybrides existent. Le principe de localité du sommeil s'applique aussi à l'éveil, influençant l'attention. Des ondes lentes pendant l'éveil peuvent causer impulsivité ou erreurs.

      • Conclusion Le sommeil et l'éveil sont un continuum. L'étude du sommeil révèle des informations importantes sur le fonctionnement du cerveau.

    2. Voici un sommaire minuté de la présentation, mettant en évidence les idées fortes :

      • 0:00-0:01:50: Introduction de Thomas Andrillon et de son équipe de recherche, la "dream team", qui étudie le sommeil et les rêves à l'Institut du cerveau. Le séminaire se concentrera sur ce que le cerveau fait pendant le sommeil : se coupe-t-il du monde extérieur ou continue-t-il à traiter des informations ?.

      • 0:01:50-0:03:00: Le paradoxe du sommeil : comment définir la limite entre l'éveil et le sommeil ? Le sommeil est un état de non-réponse réversible.

      • 0:03:00-0:04:20: Étude du réveil et de l'intensité sonore nécessaire pour réveiller quelqu'un. Il est plus difficile de se réveiller en début de nuit qu'en fin de nuit. La saillance du stimulus est importante.

      • 0:04:20-0:05:00: La physiologie du sommeil : ralentissement cérébral et relaxation musculaire. Le thalamus joue un rôle clé dans la perception sensorielle. L'endormissement a été longtemps considéré comme un état de déconnexion sensorielle à cause du filtrage thalamique.

      • 0:05:00-0:06:00: Disséquer les différentes étapes du traitement du son, de l'entrée vers la sortie, et voir comment le sommeil impacte ces étapes. La notion de filtrage thalamique n'est pas complète.

      • 0:06:00-0:07:00: Le cerveau continue d'encoder et de recevoir les informations du monde extérieur pendant le sommeil. Le cortex auditif réagit à l'information auditive même pendant le sommeil.

      • 0:07:00-0:09:00: Utilisation de l'électroencéphalographie (EEG) pour inférer les traitements cognitifs pendant le sommeil. Présentation de stimulis audio et alignement de l'activité cérébrale. Les stimulis familiers continuent d'être traités même pendant le sommeil.

      • 0:09:00-0:11:00: Étude des différents niveaux de sommeil et de leur impact sur le traitement sensoriel. Le cerveau humain a une transition éveil/sommeil non instantanée. Le thalamus est la première région à s'endormir, suivi par différentes régions du cortex.

      • 0:11:00-0:12:00: L'endormissement est un processus qui prend du temps, avec des variations dans les capacités de traitement cognitif.

      • 0:12:00-0:14:00: Étude de la prise de décision pendant le sommeil. Les individus en sommeil peuvent continuer à sélectionner la bonne réponse à des tâches de décision lexicale et sémantique.

      • 0:14:00-0:15:00: Toutes les aires du cerveau ne dorment pas de la même manière au même moment. Des aires cérébrales peuvent se réveiller dans un contexte de cerveau globalement endormi.

      • 0:15:00-0:16:00: Le dormeur se protège des perturbations en surexprimant des rythmes de sommeil. Modulation fine du sommeil et concept de sommeil local.

      • 0:16:00-0:17:00: En sommeil profond, plus on est sensible à l'information auditive, moins on est capable de la traiter. Le cortex en sommeil profond est bistable, avec des phénomènes d'auto-inhibition.

      • 0:17:00-0:18:00: Absence de préparation motrice en sommeil paradoxal. L'hypothèse : on est distrait par le rêve. La complexité cérébrale corrèle avec la capacité à répondre à l'éveil et en sommeil lent léger, mais inversement en sommeil paradoxal.

      • 0:18:00-0:19:00: Les mouvements oculaires pendant le sommeil paradoxal sont associés au contenu visuel du rêve. Les cortex sensoriels répondent à des activations endogènes.

      • 0:19:00-0:21:00: Différents types de filtres empêchent de traiter les informations pendant le sommeil : thalamique, cortical et attentionnel. Le paradigme de cocktail party montre qu'on peut sélectionner ce qu'on veut traiter pendant le sommeil. Les ondes lentes ont un double rôle : couper du monde extérieur et créer des fenêtres d'éveil.

      • 0:21:00-0:23:00: On peut répondre pendant le sommeil. Le somnambulisme est interprété comme un réveil brutal du sommeil profond. Les rêveurs lucides peuvent communiquer depuis leur rêve en utilisant des codes.

      • 0:23:00-0:24:00: Fluctuations de la vigilance pendant le sommeil et impact sur la perméabilité aux informations extérieures. Difficulté d'étudier l'incorporation des stimuli dans les rêves.

      • 0:24:00-0:25:00: L'apprentissage pendant le sommeil : un vieux rêve. Les mots entendus pendant le sommeil sont traités comme des mots nouveaux au niveau de la mémoire explicite, mais il y a une trace implicite.

      • 0:25:00-0:27:00: Étude de l'apprentissage de bruit blanc pendant le sommeil. Les sons entendus pendant le sommeil lent profond donnent des performances encore moindres que des sons nouveaux.

      • 0:27:00-0:29:00: Le sommeil pourrait avoir une influence sur la plasticité synaptique. L'acétylcholine joue un rôle clé. Le sommeil favorise à la fois la consolidation des souvenirs et l'oubli.

      • 0:29:00-0:30:00: Conditionnement pendant le sommeil : association d'odeurs chez les fumeurs. L'apprentissage pendant le sommeil est limité, de bas niveau, implicite et fragile.

      • 0:30:00-0:33:00: Le sommeil n'est pas uniforme. On peut être dans des états hybrides. Le principe de localité du sommeil s'applique aussi à l'éveil. Étude de l'impact des ondes lentes sur l'attention pendant l'éveil.

      • 0:33:00-0:34:00: Conclusion : le sommeil et l'éveil sont sur un continuum. Importance d'étudier le sommeil pour comprendre le fonctionnement du cerveau.

      • 0:34:00-0:36:30: Questions et discussion sur le statut de la conscience durant le sommeil.

    1. Voici un bref compte rendu de la vidéo, qui traite du sommeil, du replay et de l'apprentissage :

      • Introduction Le séminaire porte sur le sommeil, le replay et l'éducation, en particulier sur la façon dont le cerveau se modifie par l'apprentissage. Le sommeil pourrait avoir pour fonction de modifier nos circuits cérébraux et d'approfondir les connaissances acquises pendant la journée. Le replay est un phénomène où le cerveau rejoue ce qu'il a appris.

      • Gilles Laurent Gilles Laurent étudie le sommeil dans l'évolution, en particulier la place de l'évolution dans le sommeil. Il aborde l'évolution du sommeil chez les animaux et certains travaux sur le sommeil chez les reptiles.

      • Le mystère du sommeil Une des principales raisons pour lesquelles le sommeil est intéressant, c'est qu'on ne sait pas très bien pourquoi il existe et que ses fonctions sont encore un mystère. La question abordée est de savoir si les humains sont les seuls à dormir.

      • Évolution de la vie et du cerveau La vie a commencé il y a environ 4 milliards d'années, et le cerveau est apparu il y a 700 millions d'années. Il existe de nombreuses façons de construire un cerveau, avec une histoire commune et une histoire spécifique à chaque lignée.

      • Convergence et divergence La convergence fonctionnelle est une obligation de l'évolution. Les cerveaux ont commencé avec l'invention de la motricité et des récepteurs sensoriels, nécessitant une interface entre les deux pour la prise de décision. La convergence fonctionnelle fait que l'on observe des phénomènes similaires dans différentes espèces, qui ne sont pas nécessairement le résultat d'un ancêtre commun.

      • Sommeil universel? Si le sommeil est universel, cela peut être dû à des origines communes ou à une convergence fonctionnelle.

      • Rythmes biologiques Le cerveau est adapté à la physique du monde, et les rythmes biologiques répondent à la rotation de la Terre. Les rythmes circadiens ont une période de 24 heures, et les rythmes saisonniers sont liés à la rotation autour du soleil. Les rythmes circadiens ont été découverts par Jean-Jacques d'Ortous de Mairan. Les mécanismes des rythmes circadiens sont maintenant bien compris grâce aux travaux sur la mouche.

      • Histoire de l'étude du sommeil L'étude scientifique du sommeil a commencé il y a environ 100 ans avec les travaux de Nathaniel Kleitman. Le sommeil est soumis à une pression circadienne et une pression homéostatique.

      • Définition du sommeil Le sommeil requiert un système nerveux. Il existe trois types de définitions du sommeil : comportementale, électrophysiologique et fonctionnelle.

      • Définitions comportementales Les définitions comportementales du sommeil comprennent l'immobilité, le changement de posture, la réversibilité, un seuil d'éveil élevé et la régulation homéostatique.

      • Définitions électrophysiologiques Les définitions électrophysiologiques utilisent l'EEG, l'EOG et l'EMG pour classifier les états du cerveau : l'état éveillé, le sommeil lent et le sommeil paradoxal (REM).

      • Définitions fonctionnelles Les définitions fonctionnelles du sommeil incluent l'homéostasie métabolique, le développement, l'apprentissage, la mémoire et l'immunité.

      • Difficultés de comparaison Il est difficile de comparer l'électrophysiologie du sommeil entre les espèces en raison des différences cérébrales et des méthodes d'enregistrement.

      • Exemples de sommeil chez les animaux Il existe un accord général sur la présence de sommeil chez les vertébrés, les insectes et les céphalopodes. Des exemples incluent le sommeil chez le lézard et le poulpe. La mouche est un modèle important pour l'étude du sommeil.

      • L'hydre L'hydre, un animal primitif sans système nerveux central, montre des signes de sommeil.

      • Problèmes et variabilité Il existe des problèmes liés aux définitions du sommeil et à la généralisation des résultats obtenus chez les espèces de laboratoire. Les phénotypes du sommeil sont extrêmement variables.

      • Évolution du sommeil Au début de l'évolution biologique, il y a eu l'invention des rythmes circadiens intracellulaires. Chez les eucaryotes pluricellulaires, il est nécessaire de synchroniser toutes les cellules. Le sommeil commence avec l'invention des systèmes nerveux chez les métazoaires.

      • Fonctions primitives Les fonctions primitives du sommeil pourraient être liées à la régulation du métabolisme et de l'immunité. Plus tard, il y a eu une complexification de l'activité du cerveau pendant le sommeil, avec l'apparition du sommeil lent, puis du sommeil paradoxal.

      • Pression du sommeil La mouche est utilisée comme modèle pour étudier la pression du sommeil et le rôle potentiel de l'adénosine. Des neurones dans le "fan-shaped body" du cerveau de la mouche sont impliqués dans la régulation du sommeil. Une hypothèse est que les protéines modifiées par l'oxydation et les canaux potassiques jouent un rôle dans l'excitabilité des neurones et le déclenchement du sommeil.

      • Questions sur les fonctions du sommeil Quelles sont les fonctions respectives du sommeil lent et du sommeil paradoxal? Le sommeil lent est lié à l'apprentissage, et le sommeil paradoxal pourrait être lié aux aspects émotionnels de la mémoire. Il existe une diversité des périodes de sommeil entre les espèces, liée à leur adaptation aux niches écologiques.

      • Sommeil et développement Les jeunes ont besoin de plus de sommeil pour la construction de représentations internes. Le cerveau est peu développé à la naissance et a beaucoup de choses à construire.

    2. Voici un sommaire minuté des idées principales de la vidéo :

      • 0:08-4:00 Introduction au séminaire sur le sommeil, le "replay" et l'apprentissage, soulignant l'importance du sommeil dans la modification des circuits cérébraux et l'approfondissement des connaissances acquises. Présentation de Gilles Laurent, neuroscientifique spécialiste du sommeil chez différentes espèces animales.

      • 4:00-6:00 Le sommeil est un mystère, on ne sait pas pourquoi il existe. La question centrale est de savoir si les humains sont les seuls à dormir. Aperçu de la présence du sommeil chez divers animaux, des mammifères aux invertébrés. Questionnement sur la définition du sommeil et son évolution.

      • 6:00-8:00 L'évolution de la vie et du cerveau : la vie a commencé il y a environ 4 milliards d'années, mais le cerveau est apparu plus tard, il y a 700 millions d'années. Diversification des plans d'organisation des cerveaux pendant le Cambrien. Importance de la convergence fonctionnelle due à la pression sélective de l'évolution.

      • 8:00-12:00 Le cerveau est adapté à la physique du monde, y compris aux rythmes de rotation de la Terre. Discussion des rythmes circadiens et saisonniers, et de leur découverte par Jean-Jacques d'Ortous de Mairan. Explication des mécanismes des rythmes circadiens, avec l'exemple de la mouche et des travaux de Ron Konopka et Seymour Benzer.

      • 12:00-15:00 Le sommeil est-il un héritage d'une origine commune ou d'une convergence fonctionnelle? Les biorythmes sont le résultat de l'adaptation à la planète. L'étude scientifique du sommeil a commencé il y a environ 100 ans avec Nathaniel Kleitman. Le sommeil est influencé par une pression circadienne et une pression homéostatique. Définition du sommeil basée sur des observations chez l'humain et d'autres mammifères, nécessitant un système nerveux.

      • 15:00-18:00 Définitions comportementales du sommeil (immobilité, changement de posture, réversibilité, seuil d'éveil élevé, régulation homéostatique) proposées par Henri Piéron. Définitions électrophysiologiques (EEG, EOG, EMG) et identification des phases du sommeil : sommeil lent et sommeil paradoxal (REM). Définitions fonctionnelles du sommeil : homéostasie métabolique, développement, apprentissage, mémoire et immunité.

      • 18:00-22:00 Difficultés de comparer l'électrophysiologie du sommeil entre espèces différentes en raison des différences cérébrales et des méthodes d'enregistrement. Accord général sur la présence du sommeil chez les vertébrés, les insectes et les céphalopodes. Exemples de sommeil chez le lézard (reptile) et le poulpe (invertébré), illustrant différentes manifestations du sommeil. La mouche est un modèle important pour l'étude du sommeil, avec des critères spécifiques et des actogrammes pour mesurer l'activité. L'hydre, un animal primitif sans système nerveux central, montre également des signes de sommeil.

      • 22:00-25:00 Problèmes liés aux définitions du sommeil et à la généralisation des résultats obtenus chez des espèces de laboratoire. Variabilité des phénotypes du sommeil (durée, rythme, proportion de sommeil lent et paradoxal). Résumé conceptuel de l'évolution du sommeil : rythmes circadiens intracellulaires, synchronisation cellulaire chez les eucaryotes pluricellulaires, et apparition du sommeil avec les systèmes nerveux chez les métazoaires. Fonctions primitives du sommeil liées à la régulation métabolique et de l'immunité. Complexification du sommeil avec l'évolution des cordés et l'apparition du sommeil paradoxal.

      • 25:00-30:00 Exemples illustrant l'évolution : le sommeil paradoxal et la pression du sommeil. La mouche comme modèle pour étudier la pression du sommeil et le rôle potentiel de l'adénosine. Identification de neurones dans le "fan-shaped body" du cerveau de la mouche, impliqués dans la régulation du sommeil. Hypothèse sur le rôle des protéines modifiées par l'oxydation et des canaux potassiques dans l'excitabilité des neurones et le déclenchement du sommeil.

      • 30:00-34:00 Questions sur les fonctions respectives du sommeil lent et du sommeil paradoxal, et sur leur lien avec l'apprentissage et les rêves. Discussion sur la diversité des périodes de sommeil entre espèces et leur adaptation aux niches écologiques. Déficits cognitifs observés chez les mouches privées de sommeil.

      • 34:00-38:00 Sommeil et développement : les jeunes ont besoin de plus de sommeil pour la construction de représentations internes. Comparaison avec le sommeil chez les larves de nématodes.

    1. Voici un résumé de la transcription du webinaire organisé par l'Association Européenne de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent (AEPEA): * Introduction Le webinaire, organisé par Marie Rose Morau, porte sur la question du transculturel. Il s'agit du premier webinaire organisé par l'AEPEA. L'objectif est de transmettre, de discuter et d'échanger des idées en psychopathologie avec des collègues de tous âges et de différents pays. D'autres webinaires sont prévus en 2025 sur divers modèles en psychopathologie, notamment les écrans, l'identité de genre et la périnatalité. * Présentation du Thème Le titre du webinaire invite à réfléchir sur le développement et le soin des bébés, des enfants et des adolescents, ainsi que sur l'accompagnement des familles. Le transculturel implique d'intégrer des dimensions du contexte, de la relation, de l'organisation, de la langue et des manières de penser pour comprendre la subjectivité des familles et des enfants. * Intervenants Experts Les experts qui interviennent partagent leurs expériences en intégrant une dimension transculturelle dans leur travail clinique, que ce soit à l'école, en clinique avec les bébés et les pères, ou avec les mineurs non accompagnés. L'idée est de réfléchir sur sa propre culture et celle des patients pour favoriser le développement et le soin de tous les enfants. * Bien s'occuper des femmes enceintes et des bébés Ramet radjac et Awa Camara discutent de l'importance d'améliorer l'accompagnement des femmes enceintes migrantes, en tenant compte des spécificités culturelles et des parcours migratoires. Ces femmes sont souvent confrontées à la violence, à l'isolement et à des difficultés d'accès aux soins. Elles sont également plus vulnérables sur le plan physique et psychique, avec un risque accru de césariennes, de prématurité et de troubles de l'humeur. Une équipe dédiée à la périnatalité avec une approche transculturelle propose des médiations, des groupes de parole et des dispositifs spécifiques pour accompagner ces familles. * Compétences Transculturelles Il est essentiel d'acquérir des compétences transculturelles pour prendre en compte la dimension culturelle dans les soins et éviter les incompréhensions mutuelles. Cela passe par l'adaptation du cadre, l'interrogation authentique, la créativité, le travail avec des interprètes, la prise en compte du clivage migratoire, l'instauration de la familiarité, la reconstitution des réseaux d'appartenance, la prise en compte de la dimension traumatique, et une posture qui met la famille en position d'expert. * Bien s'occuper des enfants de migrants à l'école Christine Pergo souligne que les approches transculturelles peuvent bénéficier à tous les enfants à l'école, en particulier pour l'accueil des enfants migrants et la formation des enseignants. Malgré les recommandations institutionnelles, les enfants de migrants sont souvent surreprésentés en échec scolaire et peu d'enseignants se sentent préparés à enseigner en milieu multiculturel. Il est crucial de valoriser les langues des enfants et des familles à l'école, de lutter contre l'insécurité linguistique et de favoriser le métissage linguistique. * L'exil et la famille Noémie cuissard de grê présente un dispositif d'aide aux familles migrantes à Genève, qui propose un accès facilité aux soins en santé mentale et une évaluation systématique. Une consultation transculturelle multidisciplinaire permet d'explorer les besoins actuels, les repères qui changent et les blessures du passé, en créant un climat de confiance et en travaillant en réseau avec différents partenaires. * Ne pas oublier les pères Elodie inameni insiste sur l'importance de ne pas oublier les pères dans l'accompagnement des familles migrantes. Devenir père dans un contexte migratoire peut être une expérience marquante, à la fois riche en émotion et traversée de nombreux défis. Il est essentiel de prendre en considération les aspects psychologiques et culturels des pères pour le bien-être des enfants et des familles migrantes. * Prise en charge des mineurs non accompagnés Fatima toami et c'estvane minaan mettent en évidence les spécificités de la prise en charge des mineurs non accompagnés, en soulignant les paradoxes, les vulnérabilités et les troubles spécifiques auxquels ils sont confrontés. Il est crucial de mettre en œuvre une clinique de l'hospitalité, de favoriser la remise en continuité identitaire et de travailler en collaboration avec les éducateurs et les médiateurs culturels.

      En conclusion, ce webinaire souligne l'importance d'une approche transculturelle dans l'accompagnement des familles migrantes, en tenant compte de leur singularité, de leur vulnérabilité et de la nécessité de créer des espaces de rencontre et de dialogue.

    1. Voici un sommaire minuté des idées fortes qui ressortent de l'entretien avec Éric Debarbieux:

      • 0:00-1:13 Introduction Éric Debarbieux, spécialiste du climat scolaire, a publié "Zéro pointé ? Une histoire politique de la violence à l'école". L'ouvrage dresse un bilan mitigé des politiques menées pour prévenir la violence scolaire et s'inquiète des difficultés croissantes de l'école à gérer les troubles du comportement.
      • 1:14-2:41 Intérêt pour la question de la violence à l'école: Debarbieux explique son intérêt pour la violence à l'école par son expérience de praticien en tant qu'éducateur spécialisé et instituteur spécialisé auprès de jeunes en difficulté. Il a voulu comprendre la violence plutôt que de se laisser submerger par elle.
      • 2:42-3:41 Ce livre n'est pas sur "comment on fait" mais "comment on fait politiquement": Debarbieux précise que son livre ne se concentre pas sur des solutions pédagogiques, mais plutôt sur une analyse politique de la violence à l'école. Il continue d'intervenir sur le terrain, mais souhaite laisser la place aux jeunes chercheurs.
      • 3:42-6:25 Évolution du regard sur la violence à l'école: Historiquement, la violence à l'école n'était pas une question politique et personne ne voulait la voir. Debarbieux retrace l'évolution du regard sur la violence à l'école, en commençant par le phénomène du chahut dans les années 60, qui était une forme de violence acceptée et ritualisée contre les professeurs.
      • 6:26-7:42 Démocratisation du lycée et nouveaux publics: L'arrivée de nouveaux publics dans les lycées, suite à une volonté politique de démocratisation, a entraîné une contestation de l'ordre et une perte de sens pour certains élèves. Cette violence est devenue une violence antiscolaire.
      • 7:43-9:17 Massification, exclusion sociale et ghettoïsation: La massification de l'école, l'exclusion sociale, les problèmes d'exclusion urbaine ont également eu un impact sur la violence à l'école. Initialement, cette violence était perçue comme venant uniquement de l'extérieur, ce qui était une erreur.
      • 9:18-10:21 La violence vient aussi de l'intérieur: Une rupture claire se produit avec les manifestations de lycéens au début des années 90 contre la violence dans les établissements scolaires et pour plus de sécurité. Cela marque le début des politiques publiques et des plans antiviolence.
      • 10:22-11:01 La puissance publique s'y intéresse: La puissance publique commence à s'intéresser à la question de la violence à l'école en raison de faits divers et de la pression médiatique.
      • 11:02-12:55 Mesurer la violence: Un des grands combats scientifiques des années 90 est la mesure de la violence à l'école, ce qui implique de la définir. Un premier appel d'offre est lancé pour mieux comprendre le phénomène. Debarbieux et son équipe mènent une enquête auprès de 14000 élèves sans financement initial.
      • 12:56-13:41 Expérience du terrain: L'expérience de Debarbieux est partie du terrain et il est resté en contact avec le terrain en permanence, ce qui lui a permis de poser de nouvelles questions et d'articuler la recherche avec la pratique.
      • 13:42-16:21 Être un médiateur dans les équipes: Face à des enseignants qui ne veulent pas entendre parler de pédagogie coopérative ou d'élèves difficiles, il fallait être en mesure d'être un médiateur dans les équipes. La question de la violence n'est pas seulement celle de la violence des élèves, mais aussi des conflits d'équipe.
      • 16:22-17:07 Enquête de victimation et de climat scolaire: Debarbieux et son collègue Yves Montoya ont créé une méthode d'enquête de victimation et de climat scolaire pour recueillir l'avis de tous les élèves. L'objectif était de restituer les enquêtes au terrain et de réfléchir avec les personnels sur ce qu'il pouvait faire.
      • 17:08-18:39 Violence en milieu scolaire: La violence en milieu scolaire est souvent présentée comme un problème lié au comportement des élèves ou aux problèmes familiaux, mais rarement comme un problème de relations entre adultes. Or, le premier facteur de risque de violence à l'école est l'instabilité des équipes éducatives et la qualité de ces équipes, liée à la conflictualité.
      • 18:40-19:52 Instabilité des équipes éducatives: Denise Godfredson a montré que le premier facteur de risque sur la violence à l'école est l'instabilité des équipes éducatives. Les équipes qui se déchirent ne peuvent pas prendre en charge les problèmes de violence, ce qui entraîne un repli dans la classe et une incivilité.
      • 19:53-21:06 Violences entre adultes: Des travaux montrent l'importance des violences entre adultes. Une enquête menée par Debarbieux en Seine-Saint-Denis a quantifié le lien entre les conflits en équipe et les agressions subies par les élèves.
      • 21:07-22:20 Aggravation des conflits: On observe une aggravation des conflits entre les directions et les enseignants, avec une augmentation du nombre de personnels qui se disent harcelés. Les enseignants se plaignent d'être harcelés par la hiérarchie, et les personnels de direction, par les enseignants.
      • 22:21-23:05 Méfiance envers la hiérarchie: Ce que révèle aussi cette situation est la méfiance envers la haute hiérarchie et le personnel politique à la tête du ministère de l'Éducation nationale. Une grande majorité du personnel ne se sent pas soutenue, voire méprisée, par la haute hiérarchie.
      • 23:06-24:28 Climat scolaire et conflits internes: Le climat scolaire, qui inclut la bonne entente d'équipe, est un facteur de protection contre la violence. Les conflits au sein de l'administration et des cabinets ministériels ont un impact direct sur les politiques publiques. Derrière cette conflictualité, il y a une conflictualité sociétale globale.
      • 24:29-26:13 Harcèlement à l'école: Le harcèlement à l'école est un phénomène de groupe où des individus se liguent contre un autre, souvent motivé par le racisme, la xénophobie ou la transphobie. Les discours haineux tenus dans la société ont des répercussions dans les cours de récréation.
      • 26:14-27:25 Difficulté à gérer les enfants en difficulté: L'institution a de plus en plus de mal à gérer les enfants en grande difficulté comportementale.
      • 27:26-28:22 Stabilité des enquêtes de victimation: Les enquêtes de victimation montrent une stabilité, voire une petite aggravation récente, de la violence à l'école. Un des phénomènes préoccupants est la difficulté de l'école primaire face aux enfants à troubles du comportement, en lien avec l'école inclusive.
      • 28:23-29:22 Augmentation des problèmes avec les enfants à troubles: On observe une augmentation du nombre d'enseignants qui disent avoir des problèmes fréquents avec des enfants à troubles du comportement, passant de 40% à plus de 70%.
      • 29:23-30:47 Craintes des enseignants: Les enseignants expriment un cri de désespoir et demandent de l'aide. En 2023, une partie d'entre eux souhaitent que ces enfants soient placés dans des centres spécialisés. Debarbieux souligne que cela ne se fera pas pour des raisons économiques et que l'école inclusive ne suffit pas.
      • 30:48-32:36 Désespoir des enseignants: Le désespoir d'un nombre incroyable d'enseignants du premier degré fait craindre un danger réel pour le maintien de l'offre éducative dans le primaire. Il y a une désaffection pour le métier d'enseignant, notamment en raison de la difficulté à gérer les enfants difficiles.
      • 32:37-33:12 Sentiment d'impuissance: Pour Debarbieux, cette désaffection est liée au découragement et au sentiment d'impuissance des enseignants. Une majorité d'entre eux estime ne pas avoir été suffisamment formée.
      • 33:13-34:09 Formation continue: Il est important de proposer une formation continue de qualité, dispensée par des personnes connaissant le terrain et capables de sortir des discours théoriques.
      • 34:10-35:27 Désintérêt pour les questions scientifiques: Debarbieux constate un désintérêt pour les questions scientifiques dans les sphères politiques et un intérêt pour le court-termisme. Il nuance en précisant qu'il a souvent été appelé à la rescousse, mais que l'intérêt pour la science arrive souvent tardivement.
      • 35:28-36:24 Claude Allègre: Claude Allègre a été le premier à s'intéresser véritablement au point de vue scientifique, mais sa communication maladroite a nui à ses efforts.
      • 36:25-37:22 La communication l'emporte: La communication l'emporte souvent sur la science, surtout depuis l'avènement du web 2.0 et de la réponse immédiate. Luc Chatel, par exemple, était dans le court-termisme et la réponse musclée.
      • 37:23-38:02 Tentative d'informer les politiques publiques par la science: Luc Chatel a ensuite tenté d'informer les politiques publiques par la science, avec les États généraux sur la sécurité à l'école et les Assises contre le harcèlement. Cette politique a été continuée par la gauche au pouvoir.
      • 38:03-39:02 Arrivée de Blanquer: L'arrivée de Blanquer a mis fin à cette continuité et a imposé un autre programme, cassant notamment la délégation ministérielle dirigée par Debarbieux.
      • 39:03-40:00 Instabilité ministérielle: L'instabilité ministérielle et la volonté de chaque ministre de laisser sa marque lassent le terrain et nuisent à l'action publique. Même ceux qui essaient de faire quelque chose deviennent prisonniers de ce climat de rejet et d'autoritarisme. Gabriel Attal, par exemple, a commencé par des plans sur l'empathie et a terminé par une loi contre la jeunesse.
      • 40:01-41:13 Moment harcèlement en politique: Le "moment harcèlement" en politique marque une bascule où l'on comprend que la violence n'est pas forcément extérieure aux établissements et qu'il faut la prévenir. Il y a un intérêt pour les victimes que l'on ne sentait pas trop avant.
      • 41:14-42:27 Vision de la violence à l'école: Jusqu'en 2010-2011, la vision de la violence à l'école est celle d'une violence provenant de l'extérieur, nécessitant de se protéger en renforçant la sécurité et le partenariat avec la police et la justice.
      • 42:28-43:12 Essentiel de la violence à l'école: L'essentiel de la violence à l'école n'est pas constitué d'intrusions, mais de violences banales et ordinaires qui, lorsqu'elles s'accumulent, ont des effets délétères sur les victimes, les témoins et les agresseurs.
      • 43:13-44:40 Enquête pour l'UNICEF: Une enquête menée par Debarbieux pour l'UNICEF a révélé qu'environ 10% des élèves sont victimes à répétition de harcèlement. Ces chiffres ont été fortement médiatisés et ont conduit à l'organisation des Assises nationales contre le harcèlement.
      • 44:41-46:17 Basculement: Ce moment a aussi été la révélation d'un phénomène où tout le monde s'est dit "c'est bien sûr", en lien avec le harcèlement au travail et le mouvement #MeToo. On ne supporte plus les micro-violences qui étaient auparavant considérées comme banales. Il y a une évolution sociétale intéressante, mais on observe un retour de bâton dramatique.
      • 46:18-47:06 Mesures inefficaces: Certaines mesures politiques prises sont inefficaces, comme la sanctuarisation de l'école ou le regroupement des enfants difficiles.
      • 47:07-48:01 Discipline militaire: L'exemple de la discipline militaire, proposée par différents responsables politiques, a été essayé et évalué, et s'est avéré inefficace et coûteux. Les militaires eux-mêmes reconnaissent ne pas savoir faire.
      • 48:02-50:04 Boot camps: Les "boot camps" aux États-Unis ont également montré leur inefficacité. Le regroupement des individus difficiles, par exclusion interne ou externe, augmente leur capacité à faire bande. C'est un principe de criminologie de base.
      • 50:05-51:13 Internat: Debarbieux n'est pas contre l'idée d'internat, mais celui-ci doit être souhaité et ne pas devenir une punition. De même, l'enseignement professionnel ne doit pas devenir une punition pour les mauvais élèves.
      • 51:14-53:07 Programmes importés: La transposition directe de programmes contre le harcèlement ou la violence provenant d'autres pays, notamment d'Europe du Nord, est également inefficace. Il n'y a pas de programme miracle et il faut tenir compte des contextes et de la manière dont les équipes s'en emparent.
      • 53:08-54:27 Responsabilité sur le harcelé: Mettre toute la responsabilité du harcèlement sur le harcelé est un effet pervers. Les adultes doivent être présents et aider les élèves à s'aider eux-mêmes.
      • 54:28-55:11 Prévention indirecte: Une prévention indirecte, basée sur des choses triviales mais montrant que l'on fait attention aux élèves et à leur bien-être corporel, peut être plus efficace. L'exemple des toilettes est souvent cité.
      • 55:12-56:17 Question politique: Quoi qu'il en soit, la question politique doit être posée majoritairement. Debarbieux se dit en désaccord avec l'idée que la violence est due à l'ensauvagement de la jeunesse. Il ne s'agit pas d'être laxiste, mais de ne pas voir la situation uniquement à travers le prisme de la répression policière.
      • 56:18-57:12 Syndicalisme policier: Debarbieux s'inquiète de l'évolution du syndicalisme policier, où l'on a tendance à réduire le rôle du policier à "petites tête, gros bâton".
      • 57:13-58:30 Ce qui fonctionne: Il faut agir sur le terrain en favorisant une approche climat scolaire globale, où l'on veille au bien-être de l'équipe, à la communication, à la qualité du leadership, et où l'on met en place un système disciplinaire cohérent et appliqué par tous.
      • 58:31-59:06 Climat scolaire: Le climat scolaire ne doit pas être enfermé dans l'établissement, mais doit prendre en compte l'environnement extérieur, les parents et le quartier. Il faut se demander si l'on veut une école "du" quartier ou une école "dans" le quartier.
      • 59:07-1:00:05 Actions possibles au ministère: Au niveau du ministère, il est possible d'agir à condition d'éviter la circularité et les discours théoriques, et en apportant une aide maximale à la formation de long terme.
      • 1:00:06-1:00:13 Être combatif: Malgré les difficultés, il faut rester combatif et continuer à se battre.
    1. Voici un sommaire minuté de la conférence-débat "Cosmétiques : Lever le voile sur les perturbateurs endocriniens", mettant en évidence les idées forces:

      • 0:03-0:31 Introduction de la conférence sur les perturbateurs endocriniens (PE) dans les cosmétiques et annonce d'un bar pour continuer la discussion.

      • 0:37-2:01 Définition des perturbateurs endocriniens par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme des substances altérant le système endocrinien, présents dans divers produits du quotidien, y compris les cosmétiques. Le marché mondial des cosmétiques est en essor, avec la France en leader. L'utilisation de PE est courante pour la conservation des produits, malgré leurs effets néfastes potentiels sur la santé et l'environnement.

      • 2:06-3:07 Présentation des intervenants : Aurélie Portefaix (pédiatre), Luc Jugla (chimiste), Céline de Laurens (adjointe à la santé de Lyon), et Edouard Raffin (avocat en droit de l'environnement).

      • 3:14-8:52 Définition du système endocrinien et explication de son fonctionnement par Aurélie Portefaix. Les PE sont des substances ou mélanges de substances hétérogènes. Certains PE ont une durée de vie courte, tandis que d'autres persistent longtemps dans l'organisme. L'étude Esteban a révélé une exposition généralisée aux parabènes, phtalates et pesticides. Les PE peuvent mimer ou bloquer l'action des hormones, altérer la synthèse des protéines ou provoquer des mutations épigénétiques transmissibles à la descendance.

      • 8:58-10:14 Importance de la question des PE dans les cosmétiques en raison de leur utilisation fréquente, de la perméabilité de la peau et de l'interaction contenant-contenu.

      • 10:14-11:25 Effets des PE sur l'environnement : le juriste se base sur les analyses scientifiques pour légiférer. Le mécanisme juridique encadre la mise sur le marché des produits contenant des PE, avec identification, restriction ou interdiction.

      • 11:25-14:02 Les effets sur l'environnement sont aussi nombreux que les types de PE. Le risque est extrêmement répandu et grave, avec des implications de plus en plus fortes découvertes au fil des ans. Les PE perturbent le système hormonal et sont invisibles et insidieux.

      • 14:02-14:42 Effets des PE sur la faune : troubles de la reproduction.

      • 15:25-17:39 Raisons de l'utilisation des PE dans les cosmétiques : conservation, résistance, absorption des rayons solaires. Les parabènes sont utilisés comme conservateurs à large spectre et peu coûteux. L'industrie s'adapte en réduisant l'utilisation de certaines familles de PE.

      • 17:39-20:55 Enjeux politiques liés aux PE, tant au niveau de la pollution environnementale que de l'exposition individuelle. Les réglementations visent à protéger la santé, mais les autorisations de mise sur le marché reposent souvent sur des estimations négociées avec les industriels.

      • 20:55-23:35 Nécessité de recréer un lien avec la science et de renforcer la confiance des citoyens dans le fonctionnement de la société.

      • 23:35-25:36 Catégorisation des substances comme perturbateurs endocriniens : PE avérés, présumés ou suspectés. Preuve scientifique d'un effet néfaste, mode d'action compatible et lien de causalité établi sont nécessaires.

      • 25:36-29:32 Mécanismes législatifs et réglementaires existants pour encadrer l'utilisation des PE. Le droit est influencé par les lobbyes, nécessitant un équilibre entre réglementation protectrice et compétitivité. Le règlement REACH encadre l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des substances chimiques.

      • 29:32-34:45 Le but est de protéger les consommateurs et leur santé en interdisant ou en restreignant les substances selon leur classification. La France a été pionnière avec les stratégies nationales sur les perturbateurs endocriniens (SNPE). La loi anti-gaspillage et économie circulaire de 2020 impose une meilleure information sur les produits. Un décret de 2023 relatif à l'information sur certains produits de protection intime est un exemple concret.

      • 34:45-37:29 Rôle de l'ANSES : Agence de l'État qui répond à une commande, parfois en retard par rapport aux risques. Les avis de l'ANSES sont parfois timorés et la temporalité n'est pas la même que celle des chercheurs académiques. L'ANSES doit tenir compte des réalités économiques et prend des pincettes sur certains sujets.

      • 37:29-46:37 Actions de la ville de Lyon : Participation à des instances de coordination, signature de la charte des villes et territoires sans perturbateur endocrinien. Mise en place d'une politique publique locale avec un plan d'action axé sur les écoles et les crèches. Actions concrètes : bio dans les cantines, fin du plastique, nettoyage sans chimie. La ville se concentre sur les 1000 premiers jours et les enfants.

      • 46:37-51:33 Choix de ne pas utiliser de PE : Prise de conscience des problématiques environnementales. Dès qu'il y a suspicion, on a décidé de ne pas les utiliser. Transparence dans la composition des produits cosmétiques. Adaptation rapide de la profession aux demandes des clients.

      • 51:33-54:03 Progrès scientifiques pour identifier et prouver les effets des PE : Essais randomisés contrôlés difficiles à mettre en place. Études épidémiologiques sur le temps long, biomarqueurs, tests in vitro et in vivo. Recherche sur l'exposome, c'est-à-dire l'ensemble des expositions au cours de la vie.

      • 54:03-58:22 Alternatives aux PE : Utilisation d'huiles essentielles (avec prudence), reformulation des conservateurs. Difficultés à remplacer les dérivés fluorés dans le maquillage et les filtres solaires organiques.

      • 58:22-1:03:26 Adaptation du consommateur, harmonisation des pratiques, remise à jour de REACH. Libre arbitre et responsabilité individuelle.

      • 1:03:26-1:04:46 Les pouvoirs publics et les autorités vont chercher un équilibre avec la compétitivité économique et un caractère raisonnable.

      • 1:04:46-1:11:30 Prise de conscience dans la population et des applications comme Yuka.

      • 1:04:46-1:17:20 Les risques de non-conformité et les conséquences légales : Les agences européennes ou les agences françaises vont subir à la fois des sanctions administratives et pénales.

      • 1:17:20-1:35:27 Les consommateurs qui vont être atteints de symptômes qu' ils ne comprennent pas vont voir leurs médecins et vont ensuite chercher des réponses et vont peut-être intenter un procès administratif ou pénal contre un fabricant ou un distributeur.

      • 1:35:27-1:43:23 On manque d'études épidémiologiques, donc il est très difficile à rapporter.

      • 1:43:23-1:46:12 Travail sur l'amélioration de cette évaluation scientifique qui passe par une transparence dans les produits qu'on va consommer.

      • 1:46:12-1:48:14 Discussion avec le public.

    1. Voici un sommaire de la vidéo avec les idées fortes, organisé chronologiquement:

      • Introduction

        • Présentation de David Colon, historien et professeur.
        • Thèmes abordés: désinformation, propagande et manipulation de masse.
      • Définition de la manipulation

        • La propagande est une communication de masse qui influence les attitudes et les comportements.
        • La manipulation est une influence ou persuasion cachée en masse.
        • Types de propagande: blanche (officielle), noire (cachée) et grise (transparente mais manipulatrice).
      • Traces de la manipulation noire

        • Les services de renseignement laissent des archives consultables après plusieurs décennies.
        • Les propagandistes laissent des traces de leurs actions, même s'ils ne sont pas toujours fiers.
      • Publicité et manipulation

        • La publicité est une forme de propagande commerciale qui modifie la perception d'une marque ou encourage à acheter.
        • Les publicitaires appliquent leurs techniques à la politique et à la propagande d'état.
      • Origine de la désinformation

        • La désinformation vient d'une tradition militaire russe d'intoxication de l'adversaire.
      • La propagande en démocratie

        • La propagande est née dans la Grèce antique et a été utilisée pendant la Révolution française.
        • Les démocraties libérales ont eu besoin de persuasion de masse pour obtenir le consentement de leurs populations.
        • Aux États-Unis sont nés les instituts de sondage, la publicité scientifique, les relations publiques et le marketing.
      • Nécessité de la propagande

        • Les citoyens ont besoin de propagande pour comprendre un monde complexe.
        • Les outils algorithmiques actuels participent à une forme de propagande.
      • Propagande positive

        • La propagande et la manipulation ne sont pas toujours négatives si elles servent un but utile.
      • Manipulation électorale

        • Les élections peuvent être manipulées en encourageant ou décourageant le vote de certains électeurs.
        • La Russie a dissuadé les électeurs afro-américains de voter pour les démocrates lors des élections de mi-mandat.
      • Techniques de persuasion

        • Les techniques de persuasion efficaces font appel aux affects, aux émotions et aux biais psychologiques.
      • Les maîtres de la manipulation

        • Les manipulateurs de masse ont l'intention de manipuler et obtiennent des résultats concrets.
        • L'industrie du tabac et les industries polluantes ont utilisé la propagande et la manipulation pour occulter des faits.
      • Religion et propagande

        • La propagande a une origine religieuse (congrégation pour la propagation de la foi).
        • Les cultes religieux font appel à l'esprit et aux affects des croyants.
      • Sondages et manipulation

        • Les sondages par échantillons n'ont aucune valeur scientifique.
        • L'effet bandwagon influence les gens à suivre le candidat en tête des sondages.
        • L'industrie des sondages est née aux États-Unis pour adapter les programmes politiques à l'opinion.
      • La manipulation au XXe siècle

        • La notion de manipulation apparaît dans le débat public dans l'entre-deux-guerres aux États-Unis.
        • Les manipulateurs utilisent la psychologie et la psychanalyse pour la persuasion.
        • Edward Bernays a utilisé des principes freudiens pour associer des symboles à des produits.
        • Bernays a encouragé les femmes à fumer en attribuant à la cigarette un symbole d'émancipation féminine.
        • Il a promu le principe d'un petit déjeuner copieux pour vendre du bacon.
        • Il a changé la couleur à la mode pour vendre des cigarettes Lucky Strike.
      • Traits communs des manipulateurs

        • Ils sont rarement très éduqués, mais s'intéressent aux sciences et aux techniques.
        • Ils cherchent des applications concrètes à la persuasion.
      • Psychanalyse et manipulation

        • La psychologie sociale et le comportementalisme ont contribué à l'art de la persuasion.
        • Ernest Dichter a utilisé la psychanalyse pour rechercher les mobiles inconscients des consommateurs.
        • Dichter a recommandé de retirer l'œuf des préparations à gâteaux Betty Crocker pour valoriser la personne qui fait le gâteau.
        • Il a encouragé la notion de cycle de vie symbolique des produits et l'obsolescence programmée.
        • Aujourd'hui, le big data permet une exploitation micro-ciblée des désirs inconscients.
      • Ciblage psychologique et propagande

        • Ceux qui véhiculent la propagande russe véhiculent souvent des théories du complot.
        • Les propagandistes ciblent les individus avec des profils psychologiques de la "dark triade" (narcissisme, machiavélisme, psychopathie).
        • La propagande numérique cible l'individu dans la masse.
      • Guerre psychologique

        • Techniques militaires utilisées pour organiser des coups d'état et des insurrections.
      • Numérique et manipulation

        • L'avènement des réseaux sociaux a entraîné un recul démocratique.
        • Les algorithmes de Facebook encouragent les contenus violents, les théories du complot et les fausses informations.
        • Une minorité peut influencer une masse énorme de gens grâce au numérique.
        • Facebook privilégie la rentabilité publicitaire à la réduction de la viralité des contenus.
        • Le capitalisme de surveillance prélève nos données comportementales pour agir sur nos comportements.
        • La propagande totale est difficile à éviter.
      • Conclusion

        • Présentation des livres de David Colon sur la manipulation.
        • Remerciements et annonce du prochain live.
    1. Voici un résumé minuté des idées principales concernant le harcèlement scolaire, basé sur la transcription d'une vidéo de Sciences Humaines:

      • 0:04 Définition du harcèlement scolaire: La définition n'est pas si simple. Il est à noter que le harcèlement scolaire est un sujet de plus en plus commenté.
      • 0:48 Chiffres et statistiques: Environ 10% des élèves de la maternelle au collège sont victimes de harcèlement. Cependant, les dernières estimations seraient plutôt autour de 6%. Les attaques verbales sont les plus fréquentes (36%), suivies par les agressions physiques (20%).
      • 1:22 Critères de définition: Agressivité (verbale ou physique) et répétitivité sont deux critères essentiels. Un troisième critère est la relation dominant-dominé. L'isolement de la victime face à ses agresseurs est également un critère important.
      • 2:08 Escalade de la violence: La violence augmente à mesure que la victime cède du pouvoir à l'agresseur. La souffrance de la victime est le principal critère de harcèlement.
      • 2:38 Début du harcèlement: Souvent par la stigmatisation de l'apparence physique ou de l'appartenance à un groupe social particulier. La passivité de la victime donne le signal aux harceleurs.
      • 3:28 Caractéristiques physiques et groupes sociaux: Il n'y a pas de liste exhaustive de critères. N'importe quel critère physique ou d'appartenance à un groupe social peut être utilisé.
      • 4:14 Sévérité du harcèlement: 6% des cas de harcèlement sont considérés comme sévères, impliquant des agressions multiples et quotidiennes. Il existe aussi des micro-agressions.
      • 4:35 Mise à l'écart: Ignorer un enfant ou le considérer comme impopulaire peut être une forme de harcèlement.
      • 4:52 Évolution du phénomène: La notion de harcèlement scolaire est relativement récente (1973). La médiatisation du phénomène a surtout commencé dans les années 2000.
      • 5:37 Intérêt croissant: Le harcèlement suscite de plus en plus d'intérêt, notamment médiatique. L'école n'est plus seulement perçue comme un lieu de socialisation, mais aussi comme un lieu de développement de comportements violents.
      • 6:04 Études et enquêtes: Les enquêtes auprès des élèves sont privilégiées pour évaluer le harcèlement. Ces enquêtes révèlent une faible proportion de violences graves, mais un nombre important de micro-violences.
      • 6:34 Action de l'Éducation Nationale: L'Éducation Nationale s'est emparée de la question à partir de 2011. L'observatoire national de la violence à l'école a été créé.
      • 6:55 Effets sur les élèves: La victime préfère souvent se taire. Les raisons incluent la peur de faire de la peine aux adultes ou la crainte de représailles.
      • 7:22 Signes d'alerte: Changements de comportement, somatisations, refus d'aller à l'école, chute des notes.
      • 8:26 Conséquences émotionnelles: Baisse de l'estime de soi, pensées négatives, agressivité envers les autres.
      • 8:53 Effets à long terme: Le harcèlement peut entraîner un stress cumulatif et des difficultés psychologiques profondes. Cela peut mener à des dépressions voire des pensées suicidaires.
      • 9:22 Impact sur la perception de l'école: Les victimes ont une perception négative de l'école, ce qui entraîne absentéisme et décrochage scolaire.
      • 9:47 Effet sur les témoins: Les enfants témoins de harcèlement peuvent développer une méfiance envers les enseignants.
      • 10:14 Conséquences pour les agresseurs: Risque plus élevé de chômage, de délinquance et de difficultés relationnelles à l'âge adulte.
      • 10:54 Profil du harceleur: Le harceleur recherche souvent la popularité en montrant son pouvoir sur la victime. Il est souvent à l'aise socialement et physiquement plus fort. Les comportements de harcèlement sont souvent des comportements d'opportunité.
      • 11:44 Facteurs sociaux: Le niveau de vie, l'environnement urbain et la violence au sein du foyer peuvent augmenter le risque d'être impliqué dans le harcèlement.
      • 12:04 Répartition par âge et sexe: Le harcèlement est plus fréquent au collège (plus de 10%) qu'en primaire (6%) ou au lycée (1-3%). Les garçons sont plus souvent victimes de harcèlement que les filles.
      • 12:46 Motivation du harceleur: Cherche à construire sa réputation et à se faire respecter, quitte à passer pour un tyran.
      • 13:27 Inefficacité de la morale: Faire la morale à un enfant harceleur est rarement efficace. La quête de popularité est une priorité pour les jeunes.
      • 14:06 Aider les victimes: Seules 14% des victimes sont satisfaites de la manière dont leur problème est réglé. Les collégiens préfèrent souvent régler le problème eux-mêmes.
      • 14:50 Recours judiciaire: Une loi punit les harceleurs de peines d'emprisonnement. Les victimes peuvent porter plainte jusqu'à l'âge de 38 ans.
      • 15:42 Causes et origines: Il n'y a pas de liste exhaustive de critères. Le harceleur trouvera toujours quelque chose à critiquer.
      • 16:27 Rapport de force: Le harcèlement est un rapport de force et de pouvoir. Les normes sociales et la violence ambiante peuvent influencer les comportements.
      • 17:59 Violence symbolique: La violence symbolique de l'institution scolaire peut pousser les élèves à devenir violents à leur tour.
      • 19:06 Inefficacité des méthodes répressives: Les sanctions administratives, exclusions et plaintes réduisent rarement le harcèlement.
      • 20:44 Importance des relations: Il faut se concentrer sur les relations entre enfants plutôt que sur la répression.
      • 21:08 L'exemple finlandais: La Finlande a réduit de plus de 50% les cas de harcèlement en se concentrant sur l'empathie et la formation des enseignants.
      • 22:02 Méthode PIKAS: Prendre à part les harceleurs sans les accuser ni leur faire la morale pour leur faire comprendre les conséquences de leurs actes.
      • 22:56 Rééduquer les enfants harcelés: Leur apprendre à réagir et à trouver des solutions face aux harceleurs. L'humour et l'autodérision peuvent être utilisés.
      • 25:24 Recours aux adultes: Les enseignants et personnels de direction peuvent aider les victimes, surtout si elles sont incapables de se défendre.
      • 25:57 Facteurs favorisants: Le harcèlement augmente dans les établissements relégués et moins dotés.
      • 26:44 Numéro d'aide: Le 30 20 est un numéro à contacter si vous êtes victime ou si vous connaissez des victimes.
      • 27:44 Éducation: Il faut éduquer les enfants dans les deux sens, pour qu'ils ne soient ni harceleurs ni victimes.
      • 29:00 Travail complexe: Le harcèlement est une question complexe qui se joue à de multiples niveaux.
    1. Bien sûr. Voici un résumé de la vidéo avec les idées fortes en gras :

      • [00:00:06] Introduction de l'émission et des participants. François Dubet, sociologue et directeur d'études, est l'invité pour discuter de son livre "Tous égaux, tous singuliers", qui traite des inégalités et de la solidarité.

      • [00:00:39] Évolution de la notion d'inégalité sociale : Les inégalités sont mesurables, mais la question centrale est de comprendre pourquoi certaines sont acceptées et d'autres suscitent l'indignation. Depuis une trentaine d'années, deux grands changements ont marqué les sociétés : l'explosion des classes sociales et le passage d'une conception de la justice sociale axée sur la réduction des inégalités de conditions à une conception axée sur l'égalité des chances.

      • [00:01:44] Justice sociale vs. égalité des chances : La justice sociale est liée à l'affirmation que les hommes naissent libres et égaux, mais vivent dans des sociétés inégalitaires. Deux modèles existent : un modèle européen axé sur la réduction des inégalités de position et un modèle américain axé sur l'égalité des chances. Le second modèle tend à dominer, car les supports sociaux du premier (syndicats, classe ouvrière) s'affaiblissent. L'injustice sociale majeure est perçue comme la discrimination plutôt que l'exploitation.

      • [00:02:28] Régime des inégalités vs. inégalités : Les inégalités sont mesurables, tandis que le régime des inégalités est le mode de construction et de justification de ces inégalités. Le premier régime d'inégalités était celui des castes, où les inégalités étaient considérées comme naturelles. Les révolutions démocratiques ont aboli ce régime, mais des traces subsistent, notamment dans les inégalités entre les sexes. Les sociétés industrielles ont ensuite structuré les inégalités autour des fonctions sociales et du marché capitaliste.

      • [00:03:15] L'expérience des inégalités : Dans l'ancien régime, les inégalités étaient vécues collectivement, avec une fierté et une culture de classe. Aujourd'hui, les mutations du capitalisme ont individualisé l'expérience des inégalités. Chacun se sent inégal en fonction de multiples facteurs (niveau d'études, lieu de résidence, âge, etc.) plutôt qu'en tant que membre d'une classe sociale.

      • [00:03:44] Le mouvement des "gilets jaunes" : Ce mouvement est caractérisé par une colère collective, mais sans revendications claires ni sentiment d'appartenance à une classe. Il y a une hostilité envers les élites et une difficulté à formuler des revendications. Le sentiment dominant est le mépris, où chacun se sent dévalorisé et non reconnu.

      • [00:04:18] Déconnexion entre inégalités mesurées et inégalités perçues : L'expérience des inégalités est la rencontre entre les inégalités objectives, la représentation qu'on en a et les conceptions de la justice mobilisées. Les inégalités hommes-femmes ont diminué, mais le sentiment d'injustice est plus fort, car les femmes sont davantage confrontées aux inégalités et ont une plus grande conscience de l'égalité. De même, les inégalités scolaires sont perçues comme plus intolérables, car l'école est devenue une compétition où chacun doit jouer et où les petites inégalités deviennent décisives.

      • [00:05:16] L'égalité des chances et ses limites : Les Américains croient en l'égalité des chances, mais la mobilité sociale y est plus faible qu'en France ou en Scandinavie. Il est crucial de comprendre comment les acteurs vivent et se représentent les inégalités pour pouvoir les combattre efficacement. Les inégalités qui créent le moins d'indignation sont les moins importantes à traiter.

      • [00:06:05] Repenser la solidarité : L'enjeu est de fabriquer une représentation démocratique où les colères trouvent une expression politique. Il faut rendre lisibles les transferts de solidarité, car le mécanisme actuel est illisible et crée un sentiment d'être lésé. Il est urgent de simplifier les mécanismes de redistribution et de revenir à des politiques universelles plutôt que de cibler des publics particuliers. Il faut également fabriquer des sentiments de solidarité plus actifs, en s'appuyant sur la vie associative locale et en intégrant l'apprentissage de la solidarité dans l'expérience scolaire.

      • [00:07:39] Le mécanisme des petites inégalités qui s'agrègent : Autrefois, le parcours scolaire était un destin fixé à la naissance. Aujourd'hui, il est le résultat d'une accumulation de petites différences (notes, choix d'options, établissement fréquenté, etc.). Chacune de ces inégalités n'est pas très forte, mais elle s'accumule et donne l'impression que l'individu est responsable de son propre destin.

      • [00:08:28] Les pistes d'action politique : Pour repenser la solidarité, il faut que les colères trouvent une expression politique. Il faut rendre lisibles les transferts de solidarité et simplifier les mécanismes de redistribution. Il faut fabriquer des sentiments de solidarité plus actifs, en s'appuyant sur la vie associative et en intégrant l'apprentissage de la solidarité dans l'école.

      • [00:09:16] La sociologie face aux inégalités multiples : La sociologie s'est dispersée dans une multitude d'objets et de théories, perdant sa vision globale de la société. Il faudrait qu'elle refabrique une image de la société et qu'elle s'intéresse à la fois aux acteurs et aux mécanismes qui les structurent. Il faut tenir ensemble les épreuves individuelles et les enjeux collectifs.

      • [00:10:13] La sociologie et la stigmatisation : Il y a parfois une posture avantageuse dans la dénonciation des stigmatisations et des discriminations. Il est important d'écouter les acteurs sociaux et de ne pas surinterpréter leurs propos. Les sociologues de la génération actuelle sont peut-être plus techniques et professionnalisés, mais ont peut-être perdu en imagination sociologique. Les laboratoires de recherche devraient favoriser le travail collectif plutôt que de se contenter d'être des plateformes de services individuels.

    1. Voici un sommaire de la vidéo avec les idées fortes, en gras:

      • Introduction
        • Présentation des invités : Bruno Humbeeck, psychopédagogue et spécialiste de l'hyper parentalité et de l'éducation positive, et Béatrice Kammerer, journaliste spécialisée en éducation positive.
        • L'émission explore l'éducation positive, un sujet de plus en plus répandu mais controversé, en famille et à l'école.
        • Les invités ne sont ni pour ni contre l'éducation positive, mais proposent une approche mesurée.
      • Définition et historique de l'éducation positive
        • L'éducation positive a commencé comme un champ de recherche étudiant les aspects positifs de l'être humain, puis est devenue une forme pédagogique.
        • Le terme est apparu en 2006 avec une recommandation du Conseil de l'Europe définissant une parentalité visant à élever et responsabiliser l'enfant de manière non-violente, en favorisant son plein développement.
        • Cette définition large a permis à divers courants éducatifs de s'y agréger, rendant la notion difficile à cerner précisément.
      • Confusion avec les pédagogies nouvelles et critique de l'approche "recette"
        • L'éducation positive est parfois confondue avec les pédagogies nouvelles comme Montessori, issues de l'après-guerre.
        • L'idée de laisser croître les enfants vient de Rousseau, mais il prônait aussi une éducation négative, par exemple en laissant l'enfant subir les conséquences de ses actes.
        • L'éducation positive a parfois le défaut de considérer qu'il n'y a qu'une seule façon d'éduquer, alors que toutes les formes pédagogiques ont une intention bienveillante.
        • L'éducation positive est critiquée pour ses "recettes" simplistes et ses injonctions comme "soyez des parents zen".
      • Évolution du regard sur l'enfant et valeurs de l'éducation positive
        • L'éducation positive est une évolution du regard sur l'enfant, notamment la reconnaissance de l'enfant comme personne à part entière.
        • Les châtiments corporels ne sont plus acceptables, et l'on vise l'épanouissement de l'enfant, en tenant compte de ses émotions et de ses besoins.
        • Il faut faire attention à ne pas centrer l'enfant sur lui-même au point de négliger le souci collectif, ce qui pourrait être un danger pour la démocratie.
      • Les dérives de l'éducation positive : parents "zen", hyper communicants et hyper tolérants
        • La pédagogie positive peut mener à des enfants tyrans si elle n'est pas modulée par l'empathie.
        • Une des dérives est le parent "zen" qui réprime ses émotions, même quand l'enfant fait une bêtise.
        • Le parent hyper communicant est constamment à la disposition de son enfant, sans sélectionner ce qui est digne d'intérêt.
        • Le parent hyper tolérant ne fixe plus de limites, oubliant tout principe d'autorité, ce qui peut mener à un déni démocratique.
      • Principes et pratiques recommandées par l'éducation positive
        • Interdiction de toute forme de violence éducative et de coercition.
        • Pas de punition ni de récompense, car cela nuit à la motivation intrinsèque de l'enfant.
        • Valoriser l'expression des émotions et formuler des demandes mesurées, sans violence.
        • Attention à l'estime de soi de l'enfant : ne pas juger l'enfant, mais ses comportements.
        • Être tourné vers les besoins de l'enfant dès la petite enfance, en s'inspirant de la théorie de l'attachement.
      • L'importance de nuancer et de ne pas rejeter en bloc l'éducation positive
        • Il serait dommage de rejeter en bloc l'éducation positive sous prétexte de ses excès.
        • Il faut éviter d'être dans un monde binaire qui dirait l'éducation positive c'est bien ou c'est mal.
        • L'attention portée sur les violences ordinaires est un acquis de la pédagogie positive qu'il faut préserver.
      • Critiques de l'école "bienveillante" et nécessité d'un cadre et de règles
        • L'école de la bienveillance est critiquée lorsqu'elle se transforme en école de la complaisance, où les enfants font ce qu'ils veulent sans limite.
        • Il faut exercer une forme d'autorité sur l'enfant, car il a besoin de règles et de lois pour faire société.
        • L'attention portée sur les violences ordinaires est un acquis de la pédagogie positive qu'il faut préserver.
      • Les différentes critiques adressées à l'éducation positive : la question de l'autorité
        • Certains parents veulent abolir toute forme de contrainte, considérant que toute imposition est une violence.
        • L'éducation positive a contesté l'autoritarisme, mais a parfois demandé aux parents de ne plus faire preuve d'autorité, ce qui peut mener à d'autres types de comportements critiquables.
      • La bienveillance : un concept à nuancer
        • Il faut nuancer le discours autour de la bienveillance éducative, en évitant de transformer les évaluations en "écoles des fans".
        • L'école est un laboratoire permanent, il faut être attentif aux innovations, mais les encadrer.
      • Le besoin de cadres et de limites pour l'enfant et l'adulte
        • Les enfants ont besoin d'un cadre et de balises, et une éducation dérégulée ne profite à personne.
        • Il faut des règles et un système de punitions pour que ces règles soient respectées.
      • Renoncer à la triple perfection et accepter l'imperfection du monde
        • Il faut renoncer à la triple perfection : ne pas être soi-même parfait, ne pas avoir des enfants parfaits, et accepter que le monde est imparfait.
        • L'inquiétude climatique et le contexte mondial incertain rendent la pédagogie positive difficile à vivre.
        • Il faut accepter l'incertitude et le fait que nos enfants ne seront pas parfaits.
      • Les injonctions paradoxales faites aux parents et la difficulté d'être parent aujourd'hui
        • Les parents sont soumis à des injonctions paradoxales : être attentif à son enfant sans l'envahir, répondre à ses besoins tout en lui permettant d'explorer.
        • Il est difficile d'être parent aujourd'hui, car il y a des attentes très diverses de toute la société.
        • Les parents sont tiraillés entre la peur du déclassement social et le désir de voir leur enfant s'épanouir.
      • Les inégalités entre pères et mères et la charge mentale des mères
        • L'éducation positive a plutôt tendance à renforcer les inégalités entre pères et mères.
        • Les femmes ont souvent la mission d'être les "chargées de développement" du foyer, et l'éducation positive se dirige énormément vers elles.
        • On demande aux mères de prendre en charge les compétences de communication et l'expression des émotions.
        • Dès la naissance, on adresse aux femmes des injonctions sur l'accouchement, l'allaitement, la disponibilité, etc..
      • Le danger du "coaching" parental et l'importance du soutien
        • Le "coaching" est dangereux car il donne l'idée qu'il y aurait une performance à atteindre, alors qu'il faut accepter d'être des parents imparfaits.
        • La parentalité est le mécanisme par lequel chacun de nos enfants transforme l'éducation qu'il reçoit en quelque chose de personnel.
        • La pédagogie positive a sans doute été dans le mur quand elle s'est voulue prescriptive.
      • L'enjeu de la coéducation et de la complémentarité des expertises

        • Il faut accepter l'idée qu'on n'éduque pas seul ses enfants et qu'on doit utiliser tous les supports que nos sociétés mettent à notre disposition.
        • La coéducation repose sur la complémentarité des expertises : celles des parents et celles des spécialistes.
        • Il faut redonner de la valeur aux pratiques parentales, même si elles ne suivent pas forcément les manuels d'éducation positive.
        • Les techniques de la coéducation ne sont pas les mêmes que celles du soutien à la parentalité.
      • Conclusion

        • Présentation du numéro de Sciences Humaines sur l'éducation positive et d'autres ressources sur le sujet.
        • Remerciements aux invités et aux participants.
    1. Voici un sommaire minuté des idées fortes de la conférence sur le Hand à 4 et le numérique éducatif :

      • 0:07-1:15 : Remerciements à l'AEEPS pour son rôle crucial dans le développement du Hand à 4. Souligne l'importance de l'association pour les rencontres et la formation continue des enseignants d'EPS.

      • 1:33-3:09 : L'importance de la formation continue dans un contexte de réforme éducative. Remerciements pour l'accueil et la participation.

      • 3:16-4:13 : Introduction au vif du sujet : Hand à 4, numérique et citoyenneté. Questionnement initial sur l'approche à adopter.

      • 4:13-5:54 : Complexité de la relation entre le hand, le numérique et la citoyenneté selon Edgar Morin. Nécessité d'une approche globale et interconnectée.

      • 5:54-7:50 : Questionnement sur le développement de compétences motrices, méthodologiques et sociales à travers le hand à 4. Référence à la pratique fédérale sans révérence.

      • 8:01-12:15 : Différences réglementaires entre le Hand Ball à 7 et le Hand Ball à 4. Adaptation des règles en fonction du niveau des élèves. Mixité et labellisation par la Fédération Française de Handball.

      • 12:15-14:55 : L'exclusion temporaire comme sanction et l'aménagement des règles en fonction des besoins des élèves. Différenciation pédagogique possible grâce à la modularité des terrains.

      • 14:55-17:27 : Illustrations vidéo de la pratique du Hand à 4 de la 6e au Master 2. Démonstration de l'adaptabilité du Hand à 4 à différents niveaux.

      • 17:27-19:57 : Objectifs de formation : quel élève/étudiant en handballeur à la fin du secondaire/Master 2. Développement de compétences spécifiques : traverseur, marqueur, etc..

      • 19:57-22:31 : Numérique et citoyenneté : asservir le numérique à des fonctions éducatives. Former un citoyen numérique responsable.

      • 22:31-27:52 : Trois aspects clés du numérique en EPS : autoscopie, conflit socio-cognitif et autodétermination. Importance de l'esprit critique face à l'intelligence artificielle.

      • 27:52-30:59 : Engagement et théorie de l'autodétermination (compétence, autonomie, proximité sociale). Importance du collectif dans l'approche du Hand à 4.

      • 30:59-32:17 : Découpage de la présentation en trois parties : compétence, autonomie et proximité sociale. Priorité à l'égalité et au rôle de marqueur. Utilisation du feedback quantitatif enrichi par le numérique.

    1. Voici un résumé minuté des idées fortes de la conférence de François Taddei sur les enjeux de l'IA pour l'éducation :

      • 0:04-1:35 L'IA impacte tous les pays et niveaux d'éducation, nécessitant une adaptation des systèmes de formation pour les jeunes, les étudiants, les professionnels et les enseignants.

      • 1:41-2:53 Les machines deviennent apprenantes grâce au machine learning, remettant en question ce que l'on doit apprendre, comment et pourquoi, et nécessitant une remise en question de nos systèmes éducatifs.

      • 3:00-3:36 L'IA a un impact plus fort que le numérique sur le marché du travail, faisant évoluer les professions intellectuelles, ce qui nous interpelle à différents niveaux.

      • 3:36-4:45 Le Festival Learning Planet a mis en évidence la nécessité d'enseigner différemment à l'heure de l'IA, en tenant compte de ce qui fait la spécificité des humains par rapport aux machines.

      • 5:02-6:00 Il faut apprendre au sujet de l'IA, comprendre son fonctionnement, ses limites et ses potentiels, ce qui est bien traité dans le supérieur avec des formations dédiées.

      • 6:12-7:23 Il faut apprendre grâce à l'IA, en utilisant des outils comme PhiloGPT pour faciliter les apprentissages, tout en développant les compétences propres aux êtres humains comme la coopération, la compassion et la créativité.

      • 7:23-8:40 Il faut développer des compétences essentielles comme l'expression orale, et mettre l'accent sur l'agentivité, c'est-à-dire le pouvoir d'agir et d'avoir un impact sur les collectifs.

      • 8:40-9:31 L'éthique doit être au cœur du système éducatif, car l'IA pose d'énormes questions éthiques.

      • 9:31-10:43 Il est essentiel d'intégrer les trois formes de connaissance selon Aristote : épistémè (connaissance du monde), technè (agir sur le monde) et phronesis (éthique de l'action).

      • 10:43-11:30 Il faut développer l'éthique dans nos programmes et notre capacité à penser, car l'intelligence sans conscience n'est que ruine de l'âme.

      • 11:30-12:16 Les enjeux éthiques sont de plus en plus nécessaires face aux logiques de puissance et d'impérialisme, et pour favoriser le vivre ensemble entre humains et entre espèces.

      • 12:16-14:06 Il est important d'accompagner l'arrivée de l'IA dans les établissements, de dissiper les oppositions et les a priori, et de fournir une formation adéquate aux enseignants.

      • 14:06-15:32 Il faut repenser les systèmes d'évaluation, développer l'esprit critique des élèves et les éduquer aux dangers potentiels de l'IA.

      • 15:32-16:20 Il est de notre devoir d'éducateurs et de citoyens de transmettre des attitudes critiques et constructives face à l'IA, et d'adapter l'éducation à la citoyenneté et aux médias à l'ère de l'IA.

      • 16:20-17:09 Il faut créer des communautés apprenantes et des dynamiques où ceux qui sont en avance partagent leurs connaissances et contribuent à faire évoluer les pratiques.

      • 17:09-18:05 Des modalités pédagogiques comme la classe inversée et l'oral sont adaptées à l'ère de l'IA, permettant d'évaluer les élèves dans un environnement accompagné.

      • 18:05-19:00 L'oral est essentiel pour évaluer l'apprentissage, et l'IA peut permettre de gagner du temps pour avoir un dialogue oral avec les élèves.

      • 19:00-20:03 Il est crucial de s'interroger sur l'évolution technologique et son impact sur nos rôles et nos missions en tant qu'enseignants, afin de mieux former les élèves.

      • 20:03-21:31 L'IA nous oblige à nous interroger sur nos pédagogies, le sens d'être un être humain et d'éduquer un être humain, et à résister aux nouvelles formes d'impérialisme et de domination.

      • 21:31-22:33 Le triptyque de Condorcet (démocratie, éducation, savoir) est toujours d'actualité à l'ère des fake news, et il faut se réinterroger sur nos intentions et éventuellement changer nos pratiques sans changer nos valeurs.

      • 22:33-23:31 Il faut avoir conscience que l'héritage des Lumières n'était pas le plus inclusif, et repenser l'universalisme dans un monde où la planète est menacée.

      • 23:31-24:33 La technologie n'est pas la solution par défaut, et il faut être vigilant face à la désinformation et développer l'esprit critique.

      • 24:33-26:05 Il est important de prendre du recul historique pour comprendre d'où l'on vient, où l'on est et où l'on va, et de repenser le vivre ensemble à toutes les échelles.

      • 26:05-27:01 Il faut s'interroger sur nos finalités et enseigner différemment l'histoire du vivant, de notre espèce et de notre culture.

      • 27:01-34:05 L'exemple de Grigny montre comment les compétences humaines et l'agentivité des élèves peuvent être des leviers pour relever des défis et devenir acteurs de leurs apprentissages.

      • 34:05-35:21 Il est essentiel d'articuler savoir et compétences, de créer des espaces de créativité pour les élèves et de dépasser les habitudes de travail collectives.

      • 35:21-36:42 Des initiatives comme Model UN peuvent être repensées à l'ère de l'IA pour aider les jeunes à comprendre la complexité du monde et les enjeux géopolitiques.

      • 36:42-39:22 L'IA peut aider à faire des synthèses dans les conventions citoyennes et à augmenter les débats, en trouvant des sources et en faisant des synthèses locales et internationales.

      • 39:22-41:34 Il est important de prendre en compte la déclaration de la jeunesse sur l'avenir de l'éducation et de coconstruire l'avenir avec les jeunes, en ne prenant plus de décisions qui ne soient pas dans l'intérêt des générations futures.

      • 41:34-43:55 Il faut faire passer à l'échelle les actions qui permettent un vrai dialogue intergénérationnel et de prendre des décisions dans l'intérêt des générations futures.

      • 43:55-45:32 Il est important d'inviter les jeunes à utiliser l'IA dans un cadre défini, de dialoguer avec eux et de réfléchir sur le sujet, et de créer un collectif pour avancer ensemble.

      • 45:32-47:02 Il faut créer des chartes et des règlements intérieurs qui soient des lieux de débat démocratique, et avancer avec bienveillance en admettant que l'on ne sait pas tout.

      • 47:02-48:31 Il est important d'utiliser des IA éthiques et de confiance, comme Mistral AI, et de privilégier les modèles open source qui peuvent être installés sur des serveurs locaux.

      • 48:31-51:18 Des initiatives comme Phil GPT montrent comment l'IA peut être utilisée pour dialoguer avec différents philosophes et faciliter l'évaluation personnalisée.

      • 51:18-53:00 Il est important de dialoguer avec les collègues qui sont méfiants vis-à-vis de l'IA et de prendre le temps de voir ce qu'elle peut apporter ou pas à la création artistique.

      • 53:00-56:23 Il faut raison garder, expérimenter certaines choses, mais ne pas tout remplacer, car l'interaction avec la matière reste essentielle pour développer le sens artistique.

      • 56:23-58:04 Il est important de prendre en compte les inégalités sociales et l'accès aux outils numériques, et de voir comment l'IA peut être un levier pour réduire ces écarts.

      • 58:04-59:26 Il faut être pragmatique et comprendre les besoins de chaque élève, et éventuellement mutualiser les équipements ou utiliser les smartphones dans un cadre pédagogique.

      • 59:26-1:00:51 Il est important de prendre en compte les difficultés d'accès à internet à la maison et de s'adapter aux besoins de chaque élève.

      • 1:00:51-1:04:27 Il est essentiel d'agir sur la fracture liée à l'IA et de prendre en compte les disparités sociales et de compétences, en donnant une place plus importante à l'humain et à l'agentivité des élèves.

      • 1:04:27-1:06:19 Il faut aller au-delà de la prise en main des outils et transformer l'école, en personnalisant les apprentissages et en s'adaptant aux spécificités de chacun.

      • 1:06:19-1:08:59 Il est important de créer de l'intelligence collective pour réfléchir à la mise en place de chartes et de mobiliser les éducateurs, les parents et les jeunes.

      • 1:08:59-1:11:13 Il est essentiel de coconstruire les chartes et de faire communauté autour d'un document socle, en s'inspirant des modèles existants et en adaptant l'IA aux besoins de chacun.

    1. Voici des documents de synthèse pour un briefing sur le Cadre d'action et de coopération pour la transformation écologique (CACTÉ), en tirant parti des sources et de notre conversation précédente :

      Titre : Briefing sur le Cadre d'action et de coopération pour la transformation écologique (CACTÉ)

      Introduction (0:00-1:31):

      • Le CACTÉ est un cadre d'action et de coopération pour la transformation écologique.
      • Il a été élaboré par la direction générale de la création artistique (DGCA) du ministère de la Culture.
      • Objectif principal : intégrer les enjeux écologiques dans le secteur de la création artistique.
      • Les intervenants clés sont Frédérique Sarre, responsable de la mission Transformation écologique de la création au Ministère de la Culture, et Maxime Gueudet, Chargé de mission transition écologique de la création au Ministère de la Culture.

      Contexte et Stratégie Globale (1:43-3:22):

      • Le CACTÉ est une mesure du plan d'action de la DGCA pour la transition écologique du secteur de la création.
      • Il s'inscrit dans la stratégie "mieux produire, mieux diffuser".
      • Il est aligné avec les accords internationaux et la feuille de route ministérielle.
      • Il constitue le volet écologique de "mieux produire, mieux diffuser".

      Élaboration du Plan d'Action (3:29-4:26):

      • Le plan d'action a été élaboré à partir de 2020.
      • Il a impliqué une approche transversale avec les services de la DGCA et les DRAC.
      • Une mission dédiée à la transformation écologique a été créée.

      Objectifs du Plan d'Action et du CACTÉ (4:32-5:22):

      • "Éviter l'ingérable et gérer l'inévitable".
      • Contribuer à la réduction des impacts environnementaux du secteur de la création.
      • Assurer la robustesse du secteur face aux crises écologiques.
      • Respecter les valeurs du secteur, notamment la liberté de création.

      Principes Clés du CACTÉ (6:28-7:26):

      • Souplesse : Adaptation aux réalités et priorités locales.
      • Structuration : Engagement obligatoire et méthodologie imposée.
      • Pédagogie : Présentation sous forme de guide.

      Application du CACTÉ (7:32-8:22):

      • Obligatoire pour les structures ayant une convention pluriannuelle d'objectifs (CPO) de 3 ans ou plus avec la DGCA.
      • Recommandé pour les structures financées de manière régulière depuis plus de 3 ans.
      • Utilisable par toute autre structure du secteur public ou privé.

      Calendrier (8:29-9:06):

      • Expérimentation en 2024 dans cinq régions.
      • Publication de la version révisée.
      • Généralisation prévue en 2025-2026 lors des renouvellements de CPO.

      Bilan de l'Expérimentation (9:11-10:13):

      • Réception positive et adaptabilité aux réalités locales.
      • Association des partenaires financiers.
      • Nécessité d'accompagnement et crainte d'un manque de disponibilité des équipes.

      Réponses aux Craintes (10:13-11:25):

      • Accompagnement par les DRAC et la DGCA.
      • Webinaires et outils de soutien.

      Documents du CACTÉ (11:31-12:21):

      • Document présentant le dispositif.
      • Guide thématique pour l'action avec des fiches action.
      • Volet ressources (réglementation, sites internet, guides, rapports).

      Fonctionnement Détaillé du CACTÉ (12:26-13:53):

      • Deux types d'engagements :
        • Engagement méthodologique obligatoire.
        • Engagements thématiques au choix.
      • Engagement méthodologique obligatoire :
        • Définir une stratégie basée sur des données objectives (évaluation des impacts environnementaux).
        • Formation (minimum une journée pour toute l'équipe).
        • Coopération en interne et en externe.

      Importance de la Formation (13:59-14:23):

      • La formation est essentielle pour développer les questions de transition écologique.
      • Elle doit inclure les enjeux de la transition écologique et leur application au secteur de la création.

      Nécessité de Coopération (14:23-15:18):

      • La coopération interne et externe est cruciale pour une démarche écoresponsable efficace.
      • Impliquer l'ensemble de l'équipe dans l'élaboration et la mise en œuvre du plan d'action.
      • S'associer avec des acteurs locaux, y compris ceux hors du secteur culturel.

      Engagements Thématiques (15:25-17:06):

      • Dix engagements thématiques au choix.
      • Les structures choisissent les engagements qu'elles souhaitent mettre en œuvre.
      • Les engagements sont choisis en fonction des impacts estimés, de la réalité de la structure, de son contexte local, et en concertation avec les partenaires financiers.
      • Le nombre d'engagements minimum varie selon le type et la taille de la structure.
      • Exemples d'engagements thématiques: mobilité, réduction de la consommation des fluides, alimentation, écoconception des œuvres, numérique, communication, gestion des déchets, bâti et sites, biodiversité.

      Leviers d'Action (17:31-19:57):

      • Pour chaque engagement, des leviers d'action sont proposés pour assurer que l'engagement est rempli dans son intégralité.

      Fiches Action (20:02-20:46):

      • Les fiches action sont des guides thématiques et des supports d'auto-évaluation.
      • Elles permettent de visualiser rapidement les actions mises en œuvre.
      • Elles développent des leviers et exemples d'actions pour chaque engagement.

      Évaluation et Certification (20:46-21:47):

      • L'évaluation donne lieu à une certification (niveaux 1, 2, 3, 3+) correspondant au nombre d'engagements thématiques mis en œuvre.
      • Le niveau 3+ inclut l'intégration des questions écologiques dans la programmation ou les actions d'EAC.

      Absence d'Indicateurs Chiffrés Obligatoires (21:47-23:53):

      • L'évaluation ne repose pas sur des indicateurs chiffrés obligatoires, mais sur une obligation de moyens.
      • Cela est dû à la difficulté de définir des indicateurs pertinents et à la capacité limitée des structures à les renseigner.

      Processus d'Évaluation (23:53-26:22):

      • L'évaluation associe les collectivités territoriales et permet un suivi régional.
      • Auto-évaluation par la structure.
      • Réunion d'un groupe régional d'évaluation coopérative.

      Groupe Régional d'Évaluation Coopérative (26:22-27:31):

      • Le groupe donne un avis sur le niveau de certification.
      • Il recommande des actions aux structures et à la puissance publique.

      Instances de Suivi et Attribution de la Certification (27:31-28:27):

      • La discussion revient aux instances de suivi (comité de suivi, conseil d'administration).
      • La DRAC attribue la certification.

      Questions Fréquentes et Réponses :

      • Rôle des collectivités : Application par les DRAC en lien avec les collectivités, dialogue au sein des comités de suivi.
      • Exemples de déploiement : Diversité des structures concernées (centres nationaux, FRAC, scènes dramatiques, équipes indépendantes).
      • Calendrier pour les festivals : Se rapprocher de la DRAC, Coprog comme outil possible, pas de "carotte" ou de "bâton", mais écoconditionnalité douce.
      • Possibilité pour une compagnie non conventionnée d'être certifiée : Oui, en adressant une demande à la DRAC.
      • Accompagnement : privilégier un accompagnement collectif, en s'appuyant sur des écoconseillers, des dispositifs existants (Avdas), ou les DLA.
      • Empilement des dispositifs : le CACTÉ doit s'adapter aux priorités politiques locales et aux démarches déjà en place.

      Ces documents devraient fournir une base solide pour un briefing complet sur le CACTÉ.

    2. Voici un sommaire minuté des idées fortes du webinaire sur le Cadre d’action et de coopération pour la transformation écologique (CACTÉ) :

      • 0:00-1:05: Introduction par Antoine Dunan de la FNADAC, remerciant les intervenants et soulignant l'importance du CACTÉ pour les associations.
      • 1:12-1:31: Présentation de Frédérique Sarre et Maxime Gueudet du Ministère de la Culture, exprimant leur enthousiasme à partager les résultats de leurs travaux sur le CACTÉ.
      • 1:43-3:22: Contexte et stratégie globale du CACTÉ, le positionnant comme une mesure du plan d'action de la DGCA pour la transition écologique du secteur de la création, intégré à la stratégie "mieux produire, mieux diffuser" et aligné avec les accords internationaux et la feuille de route ministérielle.
      • 3:29-4:26: Élaboration du plan d'action de la DGCA depuis 2020, soulignant la transversalité, la formation aux enjeux écologiques, et la création d'une mission dédiée à la transformation écologique.
      • 4:32-5:22: Objectifs du plan d'action et du CACTÉ : éviter l'ingérable et gérer l'inévitable, assurer la robustesse du secteur face aux crises écologiques, tout en respectant les valeurs du secteur, notamment la liberté de création.
      • 5:28-6:21: Les mesures du plan d'action sont fondées sur une enquête préalable, des auditions, et un repérage des initiatives existantes, avec une approche itérative et évolutive.
      • 6:28-7:26: Le CACTÉ est construit sur trois piliers : souplesse (adaptation aux réalités et priorités locales), structuration (obligation d'engagement et méthodologie imposée), et pédagogie (présentation sous forme de guide).
      • 7:32-8:22: Application du CACTÉ : obligatoire pour les structures ayant un document de contractualisation de 3 ans ou plus avec la DGCA, recommandé pour les autres, et utilisable par toute structure.
      • 8:29-9:06: Calendrier : expérimentation en 2024 dans cinq régions, révision, et publication de la nouvelle version, généralisation prévue en 2025-2026 lors des renouvellements de CPO.
      • 9:11-10:13: Bilan de l'expérimentation : réception positive, adaptabilité aux réalités locales, association des partenaires financiers, mais nécessité d'accompagnement et crainte d'un manque de disponibilité des équipes.
      • 10:13-11:25: Réponses apportées aux craintes : accompagnement par les DRAC et la DGCA, webinaires, etc.
      • 11:31-12:21: Présentation des trois documents du CACTÉ : un document présentant le dispositif, un guide thématique pour l'action avec des fiches action, et un volet ressources.
      • 12:26-13:53: Détail du fonctionnement du CACTÉ : deux types d'engagements, un engagement méthodologique obligatoire (définir une stratégie basée sur des données objectives, formation, coopération en interne et externe), et des engagements thématiques.
      • 13:59-14:23: Importance de la formation pour développer les questions de transition écologique, avec un minimum d'une journée pour toute l'équipe.
      • 14:23-15:18: Nécessité de coopération interne et externe pour une démarche écoresponsable efficace.
      • 15:25-17:06: Présentation des 10 engagements thématiques au choix, à sélectionner en fonction des impacts estimés, de la réalité de la structure, de son projet, de son contexte local, et en dialogue avec les partenaires financiers.
      • 17:06-17:31: Le nombre d'engagements minimum varie selon le type et la taille de la structure.
      • 17:31-19:57: Pour chaque engagement, des leviers d'action sont proposés pour assurer que l'engagement est rempli dans son intégralité.
      • 20:02-20:46: Les fiches action sont des guides thématiques et des supports d'auto-évaluation, permettant de visualiser rapidement les actions mises en œuvre.
      • 20:46-21:47: L'évaluation donne lieu à une certification (niveaux 1, 2, 3, 3+) correspondant au nombre d'engagements thématiques mis en œuvre, le niveau 3+ incluant l'introduction des questions écologiques dans la programmation ou les actions d'EAC.
      • 21:47-23:53: L'évaluation ne repose pas sur des indicateurs chiffrés obligatoires, mais sur une obligation de moyens, en raison de la difficulté de définir des indicateurs pertinents et de la capacité limitée des structures à les renseigner.
      • 23:53-26:22: L'évaluation associe les collectivités territoriales et permet un suivi régional, avec une auto-évaluation par la structure et la réunion d'un groupe régional d'évaluation coopérative.
      • 26:22-27:31: Le groupe régional d'évaluation coopérative donne un avis sur le niveau de certification et recommande des actions aux structures et à la puissance publique.
      • 27:31-28:27: La discussion revient ensuite aux instances de suivi (comité de suivi, conseil d'administration) pour confirmer le niveau de certification et envisager des solutions aux problèmes rencontrés, puis attribution de la certification par la DRAC.
      • 28:46-32:30: Questions sur le rôle des collectivités et la déclinaison du CACTÉ au niveau régional (PACA), réponse sur l'application par les DRAC en lien avec les collectivités, et sur le dialogue au sein des comités de suivi et conseils d'administration.
      • 32:30-34:55: Questions sur les récits d'expérience de la phase d'expérimentation, réponse sur l'observation de la mise en œuvre et l'enclenchement de la démarche, et sur les principaux engagements choisis (biodiversité moins choisie, mobilité des professionnels et des œuvres plus fréquente).
      • 34:55-38:41: Questions sur le travail avec les référentiels carbone (FRAC, centres d'art), réponse sur le lien entre ces référentiels et le CACTÉ, et sur la création d'un outil pour estimer facilement le profil d'émission des structures.
      • 38:41-40:03: Questions sur des exemples de déploiement du CACTÉ dans des structures labellisées et des festivals, réponse sur la diversité des structures concernées et la possibilité d'obtenir des détails par mail.
      • 40:03-45:35: Questions sur le calendrier de mise en place du CACTÉ pour un festival de cirque, réponse sur l'absence d'obligation dans ce cas, mais l'invitation à se rapprocher de la DRAC, sur l'intégration de Coprog comme outil possible, et sur l'absence de carotte ou de bâton, mais une écoconditionnalité douce et une évaluation qui fait partie des critères de poursuite de la subvention.
      • 45:35-47:31: Questions sur la mise en place du groupe régional d'évaluation coopérative et les autres lieux de coopération, réponse sur une mise en place réelle en 2027, une préfiguration possible en 2026, et sur les discussions au sein des CLTC et COREPS.
      • 47:31-50:19: Questions sur la possibilité pour une compagnie non conventionnée d'être certifiée, réponse positive avec une demande à adresser à la DRAC, et sur une communication en direction de l'ensemble des structures du secteur, réponse sur un webinaire prévu et des présentations par les DRAC.
      • 50:19-54:27: Questions sur l'empilement des strates d'implication des collectivités, réponse sur l'adaptabilité du CACTÉ et l'importance de choisir les engagements correspondant aux priorités politiques locales, et sur la synchronisation progressive avec les conseillers DRAC.
      • 54:27-59:10: Questions d'Olivier, il représente une compagnie musicale. Il demande si le conseiller référent des DRAC pour le CACTE serait le conseiller musique. La réponse est "oui".
      • 59:10-1:03:27: Il n'y aura pas de formations obligatoires imposées par le ministère, mais que l'AVDAS a intégré le CACTÉ dans son programme de formation.
      • 1:03:27-1:05:53: Demande sur le volet lié à l'intégration des questions de transition dans les programmations et projets EAC, la réponse est que le principe du CACTÉ est avant tout de permettre de contraindre les structures de s'engager dans une démarche d'écoresponsabilité de leurs activités..
      • 1:05:53-1:07:20: Une structure d'accompagnement demande si elle peut être référencée pour délivrer les formations obligatoires dans le cadre du CACTÉ, la réponse est que pour le moment, toute structure est agrée en quelque sorte.
      • 1:07:20-1:08:46: Une question par rapport aux engagements thématiques les plus et moins populaires, la réponse est que l'engagement sur la biodiversité est assez peu choisi, mais la prudence reste de mise.
      • 1:09:05-1:12:09: Antoine Dunan a expérimenté en PACA et trouve qu'il y a des montagnes à déplacer pour traiter certains objets et demande comment financer et mettre en place des nouvelles infrastructures. La fnadaac a mis en place un groupe de travail qui s'appelle crisealide.
      • 1:12:16-1:16:41: Y a-t-il des écoconseillers ? La réponse est l'appropriation du sujet par chacun est essentiel, et ils peuvent accompagner un certain nombre de structures.
      • 1:16:54-1:18:12: Les interlocuteurs remercient les participants et se tiennent à disposition.
    1. Voici un sommaire minuté des idées fortes de la conférence de Gérald Bronner :

      • 0:09-1:36 : Introduction et remerciements. Gérald Bronner se présente et remercie la Sorbonne et la Fondation Descartes pour leur soutien, soulignant la gratuité de l'événement grâce à leur contribution. Il met en évidence l'importance de la Fondation Descartes, unique en France à s'intéresser à la qualité de l'information et à la désinformation.

      • 1:41-3:30 : Présentation du séminaire et contrat moral. Bronner explique le déroulement du séminaire en quatre parties, encourageant les participants à reproduire ce séminaire auprès de leurs proches pour diffuser l'esprit critique. Il annonce que les supports de cours seront disponibles en ligne.

      • 3:36-6:01 : Pourquoi un séminaire sur l'esprit critique ?. Bronner justifie la nécessité de ce séminaire face à la désinformation et aux fausses nouvelles, un problème reconnu par de nombreuses institutions internationales.

      • 6:08-8:05 : Le Forum économique mondial et les risques pour l'humanité. Il cite le Forum économique mondial qui identifie la mésinformation et la désinformation comme les principaux risques à court terme pour l'humanité, car ils empêchent de s'accorder sur la réalité des problèmes. Le risque est la fracture du socle épistémique commun et la polarisation des sociétés.

      • 8:10-9:36 : La démocratie des crédules et les conditions métacognitives. Bronner évoque ses travaux antérieurs, notamment "La démocratie des crédules", et souligne que nous vivons aujourd'hui dans cette réalité. Il explique que les prochaines séances porteront sur les conditions métacognitives pour développer l'esprit critique.

      • 9:42-10:31 : Exercices d'esprit critique et commune humanité. Les dernières séances seront consacrées à des exercices d'esprit critique sur des problèmes amusants et neutres, encourageant à se rappeler notre commune humanité face aux divergences d'interprétation.

      • 10:31-12:29 : Disponibilité de l'information et pression concurrentielle. Bronner aborde l'explosion de la disponibilité de l'information grâce à Internet, qui a créé une pression concurrentielle sur le marché des idées. Contrairement aux espoirs initiaux, la rationalité ne s'impose pas naturellement.

      • 12:29-14:05 : Paradoxe de l'information et biais de confirmation. Il explique le paradoxe de l'information : plus il y a d'informations, plus il est facile de trouver des informations qui confirment nos croyances préalables, renforçant le biais de confirmation.

      • 14:13-16:11 : Intervention de tous et super-diffuseurs. Tout le monde peut intervenir sur le marché de l'information, mais certains individus (super-diffuseurs) parlent plus fort et plus que les autres. 1 % des comptes produisent 33 % de l'information.

      • 16:11-17:44 : Radicalité et antivaccins. Les plus actifs sont souvent porteurs d'une forme de radicalité. L'exemple des antivaccins montre comment une minorité suractive peut essaimer ses arguments dans l'espace public.

      • 17:44-19:38 : Prosélytisme et apathie. Les antivaccins font plus de prosélytisme que les provaccins. Bronner souligne que "le mal n'a besoin de rien d'autre pour s'imposer que de l'apathie des gens de bien", appelant à ne pas se laisser faire.

      • 19:38-21:33 : Rapidité de diffusion et effet de primauté. Les théories du complot se diffusent très rapidement, exploitant les "Data void". L'effet de primauté fait que la première information rencontrée imprime une impression durable, même en cas de démenti.

      • 21:33-23:01 : Stratégies des théoriciens du complot et exploitation des Data void. Les plus radicaux exploitent stratégiquement les vides de données (Data void) pour diffuser leurs théories alternatives.

      • 23:01-25:56 : Puissance argumentative et millefeuille argumentatif. Il ne faut pas sous-estimer la puissance argumentative de ces raisonnements, qui forment un "millefeuille argumentatif" impressionnant grâce au travail en essaim permis par le numérique. Il ne faut pas prendre les gens qui croient ces théories pour des imbéciles.

      • 25:56-28:18 : Variables sociales et intimidation intellectuelle. Les gens qui se sentent déclassés sont plus sensibles aux théories du complot. L'intimidation intellectuelle et l'asymétrie de visibilité des points de vue sont des conséquences de ce phénomène.

      • 28:18-31:01 : Loi de Brandolini. Bronner explique la loi de Brandolini : il faut moins de temps pour diffuser une ânerie que pour la défaire. Il donne l'exemple d'une théorie du complot autour du film Captain America et de la bière Corona.

      • 31:01-33:51 : Leviers possibles et modération. Un article de Science montre que les fausses histoires se diffusent plus vite et plus profondément que les vraies. Bronner évoque la modération des réseaux sociaux, mais souligne que leur intérêt économique n'est pas toujours convergent avec les intérêts de la démocratie.

      • 33:51-35:36 : Le cerveau comme meilleur régulateur et illusions mentales. Les meilleurs régulateurs sont nos cerveaux. Il faut apprendre à dompter certains mécanismes cognitifs. Bronner parle d'illusions mentales, qu'il préfère qualifier de tentations mentales auxquelles on peut résister.

      • 35:36-38:12 : Lazy thinking et avarie cognitive. La "lazy thinking" (pensée paresseuse) ou "avarice cognitive" est ce qui prédit le plus la diffusion de fausses informations. Il faut apprendre à reconnaître les situations où l'on risque de se tromper.

      • 38:12-40:22 : Biais cognitifs et exemple de la COVID-19 et la 5G. La littérature a dénombré environ 150 biais cognitifs. Bronner donne l'exemple de la corrélation fallacieuse entre la COVID-19 et les antennes 5G.

      • 40:22-43:02 : Corrélation n'est pas causalité. Il rappelle que corrélation n'est pas causalité, citant l'exemple des cigognes et des bébés.

      • 43:02-47:21 : Interrogations métaphysiques et paradoxe de Fermi. Bronner exprime son inquiétude quant à l'avenir de notre civilisation. Il évoque le paradoxe de Fermi (où sont les extraterrestres ?) et les interprétations pessimistes sur la durée des civilisations.

      • 47:21-50:11 : Croyance aux extraterrestres et soucoupes volantes. Il aborde le regain de la croyance aux extraterrestres et l'histoire de Kenneth Arnold, à l'origine du terme "soucoupe volante".

      • 50:11-52:51 : Modes et observations. Il explique comment les modes et les prédictions peuvent susciter des observations et des mésinterprétations.

      • 52:51-54:40 : Arguments rationnels et platistes. Bronner souligne l'importance de présenter des arguments rationnels et cite l'exemple des platistes pour illustrer l'ambivalence de la croyance.

    1. Voici les éléments clés à considérer, organisés thématiquement pour faciliter la compréhension et la présentation.

      Concepts et Définitions Clés

      Distinction entre méthodologie et méthodes, ainsi que la notion de recherche créative.

      • Méthodologie : Cadre large et cohérent, guidé par les valeurs et les croyances du chercheur, influençant les choix tout au long de la recherche.
      • Méthodes : Outils utilisés à différents niveaux de la recherche (conception, collecte, analyse, rédaction, présentation). Un même outil, comme l'interview, peut être utilisé avec différentes méthodologies.
      • Recherche Créative : Production visant à construire de nouvelles connaissances en adaptant les conventions et en s'ancrant dans le monde social.

      La créativité n'est pas synonyme d'innovation et n'est pas réservée à l'art ou aux sciences sociales.

      Il faut également distinguer la recherche création (partant des pratiques artistiques) de la méthodologie de recherche créative (utilisant une pratique créative à différentes étapes de la recherche).

      Types de Méthodes de Recherche Créative

      Il existe un large éventail d'approches, souvent basées sur l'art, visant à perturber les habitudes, susciter le changement, rechercher l'empathie et explorer l'identité des participants. Hélène Kara (2020) identifie cinq grands types de méthodes:

      1. Méthodes basées sur les arts : Incluant les arts visuels, du spectacle et textiles.
      2. Recherches incarnées : Liées à une implication totale du corps, notamment pour les thèmes liés au toucher ou à l'écoute.
      3. Recherches basées sur la technologie : Utilisant les médias sociaux, applications, jeux et vidéos.
      4. Approches multimodales : Combinant différentes méthodes qualitatives et quantitatives.
      5. Approches transformatives : Visant à questionner ou changer un statu quo, en lien avec les recherches participatives, actions ou communautaires.

      Intérêts et Enjeux des Approches Créatives

      Ces méthodes présentent plusieurs avantages:

      • Facilitation de l'écoute de points de vue multiples.
      • Amélioration de la réflexivité des chercheurs.
      • Vision holistique des expériences.
      • Promotion de l'autonomisation des participants.
      • Positionnement du participant comme expert.
      • Perturbation des relations de pouvoir.

      Cependant, elles soulèvent également des enjeux importants:

      • Gestion de la relation chercheurs-participants.
      • Production et analyse de données de différentes formes (2D, 3D, audio, etc.).
      • Accessibilité des résultats pour les participants et les non-participants.
      • Mobilisation des connaissances en conservant leur complexité.

      Exemples Concrets

      La présentation illustre l'utilisation de ces méthodes à travers une recherche sur la transition des jeunes enfants ayant des besoins éducatifs particuliers vers l'école. Deux exemples sont particulièrement détaillés:

      1. Approche mosaïque avec les enfants:

        • Méthode participative où les enfants sont considérés comme experts.
        • Basée sur six composantes centrales : participation, réflexivité, adaptabilité, expérience, intégration à la pratique et multiméthode.
        • Utilisation d'outils variés : marionnette, micro, appareil photo, matériel créatif.
        • Collecte de données à travers des observations, dialogues, photos et créations.
        • Focus groupes créatifs avec des professionnels:

        • Utilisation de la métaphore du voyage pour faciliter la participation.

        • Fourniture de matériel artistique varié (papier, couleurs, ciseaux, colle, etc.).
        • Analyse des données en quatre étapes : description des créations, familiarisation avec les présentations, codage et élaboration de récits analytiques.
        • Prise en compte des aspects visuels, textuels et sensoriels des créations.

      Forces et Questions

      Les chercheuses soulignent trois forces principales dans leur utilisation des approches créatives:

      • Promotion d'une participation significative et éthique.
      • Création de portraits holistiques et empathiques.
      • Importance des représentations visuelles dans toutes les phases de la recherche.

      Elles mentionnent également des questions importantes qui les habitent:

      • Comment reconnaître et affronter les dilemmes éthiques ?
      • Dans quelle mesure le matériel fourni facilite-t-il l'élaboration du sens ?
      • Comment s'assurer de la pertinence des outils cocréés pour les différents acteurs ?

      En structurant votre briefing autour de ces thèmes, vous offrirez une vue d'ensemble claire et approfondie des méthodes de recherche créatives présentées, tout en soulignant leurs avantages, leurs défis et les questions qu'elles soulèvent.

    1. Voici un sommaire de l'entretien avec Grégoire Borst, avec les horodatages correspondants :

      • Introduction []
        • L'animateur présente Grégoire Borst, professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives, directeur du laboratoire de psychologie du développement et de l'éducation de l'enfant (Lapsid), un laboratoire du CNRS.
        • Borst a fait sa thèse en psychologie en 2005, puis a passé 4 ans en post-doctorat à Harvard, avant de revenir en France en 2010.
        • Le Lapsid est le premier laboratoire français en psychologie scientifique, créé il y a 135 ans.
      • Recherches du laboratoire []
        • Le laboratoire étudie le rôle des mécanismes de contrôle, des automatismes, de la détection de conflits et de doutes dans le développement cognitif et socio-émotionnel de l'enfant et de l'adolescent, ainsi que dans les apprentissages scolaires, en combinant approches comportementales et neuroimagerie.
        • L'objectif est d'intégrer différents niveaux d'explication, du génétique aux contextes sociaux et culturels.
        • Borst explique qu'il s'intéresse aux différences entre les individus et que l'adolescence est la période où l'hétérogénéité est la plus forte.
        • Il souligne l'importance de combiner les approches de la psychologie, des neurosciences, de la linguistique, de l'informatique, de la sociologie, de l'économie et de la didactique pour comprendre le développement de l'enfant.
      • Interventions et publications []
        • Borst intervient auprès du monde de l'éducation et est membre du bureau international de l'éducation à l'UNESCO.
        • Il est l'auteur de nombreux articles scientifiques et de livres, dont "Le cerveau et les apprentissages" et "Explore ton cerveau" avec Olivier Houdé.
        • Il mentionne également "Mon cerveau questions-réponses" pour les moins de 10 ans et "C'est pas moi, c'est mon cerveau" avec Mathieu Cassoti pour les adolescents.
        • Ce dernier ouvrage décrypte le fonctionnement du cerveau des adolescents à travers 14 situations quotidiennes, en utilisant des jeux, des quiz et des récits.
      • Le développement cérébral à l'adolescence []
        • Le cerveau se développe très tôt, dès les premiers jours après la fécondation, et continue de se transformer longtemps après la naissance.
        • Le cerveau n'est pas structuré comme un cerveau adulte avant 20 à 25 ans.
        • La plasticité cérébrale permet aux cerveaux de se transformer tout au long de la vie.
        • Une étude sur l'apprentissage du jonglage montre comment l'acquisition de nouvelles compétences transforme le cerveau.
        • Le cerveau humain contient environ 86 milliards de neurones connectés par 1 million de milliards de connexions.
        • L'adolescence est une période de forte plasticité cérébrale qui dure de 10 à 12 ans.
        • L'entrée dans la puberté marque le début de cette période, avec la réouverture du filet périneuronal qui augmente la plasticité cérébrale.
        • Le développement du cerveau est asynchrone, avec le système limbique (émotions, récompense) qui mature plus tôt que le cortex préfrontal (régulation).
        • Ce décalage rend difficile la régulation des émotions et l'impulsivité chez les adolescents.
      • Gratification différée et prise de risque []
        • La tâche de gratification différée (test du marshmallow) montre la capacité des enfants à se maîtriser.
        • La capacité à différer son plaisir est un prédicteur de la réussite éducative future, plus que le milieu social ou le QI.
        • L'adolescence est une période de mortalité plus élevée que l'enfance en raison des risques suicidaires et des conduites à risque.
        • Les adolescents sont plus sensibles aux récompenses que les enfants et les adultes, comme le montre une expérience en IRM.
        • Les adolescents évaluent le ratio coût-bénéfice différemment, en accordant plus d'importance à la récompense, notamment sociale.
        • Les liens sociaux avec les pairs deviennent primordiaux à l'adolescence.
        • Les comportements à risque, comme le fire challenge, sont une façon de maximiser sa position sociale.
        • L'adolescence est une période où il est difficile de réguler ses émotions, comme une "cocotte-minute émotionnelle" sans valve.
        • Les adolescents sont plus orientés vers les récompenses immédiates, surtout en groupe.
        • Une expérience de conduite simulée montre que les adolescents prennent plus de risques lorsqu'ils sont observés par leurs pairs.
        • Les campagnes de prévention doivent tenir compte de la psychologie des adolescents.
      • Influence sociale et altruisme []
        • Les adolescents sont très influençables par les autres et plus sujets au conformisme social.
        • L'altruisme devient plus stratégique à l'adolescence, avec un partage de ressources surtout avec les amis.
        • Le cerveau adolescent a une grande capacité d'apprentissage, mais est aussi très vulnérable.
        • La consommation d'alcool avant 15 ans a des effets irréversibles sur le développement cérébral, tout comme le cannabis, qui peut entraîner une perte de points de QI.
        • Après la COVID, 40% des adolescents présentent des symptômes dépressifs.
      • Les écrans et les adolescents []
        • L'idée que les écrans sont responsables de la baisse du QI, des troubles de l'attention, des difficultés de concentration, des problèmes psychologiques et de l'addiction est fausse.
        • Il n'y a pas d'addiction aux écrans, ni de lien direct entre les réseaux sociaux et la dépression.
        • Les écrans peuvent même avoir un effet positif sur le développement de l'intelligence entre 8 et 10 ans et le développement de l'empathie.
        • Les écrans ont surtout un impact négatif sur le sommeil et la sédentarité.
        • La lumière artificielle des écrans perturbe la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil.
        • Il est recommandé de couper les écrans au moins une heure avant de se coucher.
        • Les rythmes scolaires ne sont pas adaptés au rythme de sommeil des adolescents, qui ont un décalage de phase de 2 heures.
        • Il faudrait décaler la première heure de cours d'une heure pour respecter leur rythme physiologique.
        • Un rapport de l'Élysée sur les enfants et les écrans propose 29 recommandations.
      • Questions et réponses []
        • Les hormones et les transformations physiques expliquent en partie la fatigue et la maladresse des adolescents.
        • Les études sur les écrans ne sont pas encore assez probantes, et la question du contenu est complexe.
        • L'adolescence cérébrale est universelle, mais des différences culturelles et sociales peuvent exister.
        • L'impact des écrans sur les relations sociales est nuancé.
        • Il ne faut pas jouer sur les récompenses pour motiver les ados, mais plutôt développer leur motivation intrinsèque.
        • Les recommandations des 3-6-9-12 sont des repères mais ne sont pas basées sur des études scientifiques solides.
        • Il faut surtout un parcours de parentalité en France qui explique comment se développe un enfant et un adolescent.
        • Il est essentiel de développer les compétences psychosociales dès l'enfance pour prévenir les problèmes de santé mentale.
    2. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur l'entretien avec Grégoire Borst&;:

      Titre : Comprendre le cerveau de l'adolescent : enjeux et implications

      Introduction

      • Grégoire Borst est professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives à l'université Paris Cité, et directeur du Lapsid, un laboratoire du CNRS.
      • Ses recherches portent sur les mécanismes du développement cognitif et socio-émotionnel de l'enfant et de l'adolescent, en lien avec les apprentissages.
      • Il combine des approches comportementales et de neuroimagerie pour étudier le développement du cerveau.

      Développement cérébral à l'adolescence :

      • Le cerveau continue de se développer et de se réorganiser jusqu'à l'âge de 20-25 ans. L'adolescence est une période de grande plasticité cérébrale, qui dure environ 10 à 12 ans.
      • L'entrée dans la puberté marque le début de cette phase, avec une réouverture du filet périneuronal, ce qui rend le cerveau plus malléable.
      • Le développement du cerveau est asynchrone : le système limbique (émotions, récompenses) mature plus tôt que le cortex préfrontal (régulation, contrôle). Ce décalage rend la régulation des émotions et l'impulsivité plus difficiles à gérer pour les adolescents.
      • Le cerveau de l'adolescent est très sensible aux récompenses, notamment sociales, ce qui peut l'amener à prendre des risques pour maximiser sa position dans son groupe social.

      Prise de risque et influence sociale :

      • Les adolescents sont plus susceptibles de prendre des risques en groupe que lorsqu'ils sont seuls. Ils sont très influençables par leurs pairs et plus sujets au conformisme social.
      • Le besoin d'appartenance au groupe social devient primordial à l'adolescence.
      • Les adolescents ne sont pas irrationnels, mais ils évaluent les situations avec une pondération différente, en accordant plus d'importance aux récompenses immédiates et sociales.
      • L'altruisme devient plus stratégique à l'adolescence, avec un partage de ressources surtout avec les amis.

      Vulnérabilité et apprentissages :

      • Le cerveau de l'adolescent est très plastique, mais aussi très vulnérable aux facteurs environnementaux.
      • La consommation d'alcool et de cannabis avant 15 ans peut avoir des effets irréversibles sur le développement cérébral et le QI.
      • Après la pandémie de COVID-19, 40 % des adolescents présentent des symptômes dépressifs, ce qui souligne leur vulnérabilité.
      • Malgré les idées reçues, les adolescents ont une grande capacité d'apprentissage et acquièrent des connaissances et des compétences complexes au collège et au lycée. Ils apprennent à interagir avec les autres et à s'adapter aux situations sociales.

      Les écrans et les adolescents :

      • Contrairement à ce qui est souvent affirmé, il n'y a pas de preuve scientifique d'une addiction aux écrans. De même, les écrans ne sont pas la cause directe de la baisse du QI, des troubles de l'attention ou des difficultés de concentration.
      • Les écrans peuvent même avoir des effets positifs sur le développement de l'intelligence et de l'empathie.
      • Cependant, les écrans ont des effets négatifs sur le sommeil et la sédentarité. La lumière artificielle perturbe la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil.
      • Il est recommandé de couper les écrans au moins une heure avant d'aller se coucher.
      • Les rythmes scolaires ne sont pas adaptés au rythme de sommeil des adolescents, et il faudrait décaler la première heure de cours d'une heure.
      • Le rapport de l'Élysée "Enfants et écrans" propose 29 recommandations pour aborder cette problématique.

      Recommandations pour l'accompagnement des adolescents :

      • Développer les compétences psychosociales dès l'enfance pour prévenir les problèmes de santé mentale.
      • Responsabiliser les adolescents face à leur utilisation des écrans et encourager des temps sans écrans, notamment pendant les repas.
      • Adapter les rythmes scolaires au rythme biologique des adolescents.
      • Fournir des informations claires et scientifiquement fondées aux adolescents sur les effets de l'alcool, du cannabis, et des écrans sur leur cerveau en développement.
      • Adopter une approche bienveillante et compréhensive face aux comportements des adolescents.
      • Mettre en place un parcours de parentalité pour informer et accompagner les parents sur le développement de l'enfant et de l'adolescent.
      • Ne pas diaboliser les écrans, mais se concentrer sur les problèmes réels, comme le sommeil et la sédentarité.

      Conclusion

      L'adolescence est une période de changements importants sur le plan cérébral et socio-émotionnel.

      Il est crucial de comprendre les spécificités du fonctionnement du cerveau adolescent pour pouvoir les accompagner au mieux et mettre en place des politiques publiques adaptées.

      Les idées reçues sur les écrans doivent être remises en question et les actions doivent se concentrer sur des problèmes réels (sommeil, sédentarité) et sur le développement des compétences psychosociales des jeunes.

  2. Feb 2025
    1. Voici un sommaire minuté du webinaire "Comment mettre en place une newsletter associative ?" basé sur la transcription fournie :

      • 0:00-0:02: Introduction d'Élodie, chargée de communication chez Solidatech, et de Laoren, responsable marketing chez Solidatech. Présentation du webinaire et aspects pratiques (utilisation du chat, questions via l'onglet QR, enregistrement et disponibilité du replay et du support de présentation).

      • 0:02-0:04: Présentation du programme Solidatech : solidarité numérique pour aider les associations à renforcer leur impact grâce au numérique. Solidatech fait partie d'une coopérative d'insertion, Les Ateliers du Bocage.

      Plus de 42 000 associations bénéficiaires.

      Les trois domaines d'activité de Solidatech : équiper à moindre coût (logiciels à tarif réduit, matériel informatique), accompagner dans le développement des usages du numérique (autodiagnostic numérique, formations, webinaires, centre de ressources), et coproduire et diffuser des savoirs sur la transition numérique des associations.

      Remerciements au partenaire Caisse d'Épargne.

      • 06:52: Laoren explique comment mettre en place une newsletter associative, en particulier pour ceux qui n'ont pas de formation en communication.

        • Il faut d'abord se demander pourquoi envoyer une newsletter et quels objectifs atteindre (créer du trafic, lever des fonds, mobiliser des bénévoles).

        • Bien définir les cibles (bénévoles, donateurs, adhérents, etc.).

        • 10:06 Première étape : base de données propre. Désigner un responsable de la base de données. Identifier les informations utiles à stocker et uniformiser les données. Privilégier une solution dédiée à la gestion de base de données plutôt qu'un tableur.

        • Deuxième étape : conformité au RGPD. Obtenir le consentement des contacts (cases non précochées), être en mesure de prouver l'obtention du consentement, permettre aux contacts de se désabonner facilement, être transparent sur la raison pour laquelle les gens reçoivent la newsletter.

        • 17:00 Mettre en place un calendrier éditorial. Il permet d'avoir une vision d'ensemble sur le contenu, de regrouper les idées et les dates clés, de garantir la régularité des envois et de répartir la charge de travail. Définir les différents types de mailing et leur fréquence. Lister les grands événements et prévoir le contenu à l'avance.

        • Créer une trame de mailing aux couleurs de l'association. Rédiger des phrases courtes, claires et concises. Terminer chaque sujet par un appel à l'action (CTA). Soigner l'objet de la newsletter et ne pas négliger l'aperçu.

        • Conseils pour éviter de finir en spam.

      • 0:19-0:26: Outils d'emailing :

        • 0:29 Outils gratuits pour tous (avec limites sur le nombre de contacts et d'envois).

        • Solutions de mailing avec tarifs réduits pour les associations. GetResponse, CleverReach, Mailchimp, Mailjet, ActiveTrail.

        • 34:25 Solutions pour organiser un planning éditorial : Google Sheets, Airtable, Trello, Asana.

      • 0:37: Exemples de templates et indicateurs clés à suivre.

      Taux d'ouverture, taux de clic, taux de désabonnement.

      Importance de construire son propre référentiel.

      Récapitulatif des étapes clés pour lancer une newsletter.

      Formations Solidatech.

      • 0:40-0:59: Questions/réponses.

        • Différence entre messagerie classique et outil d'emailing dédié.

        • Difficulté de faire un calendrier éditorial quand on est bénévole.

        • Avenir de la lettre d'information papier.

        • Comment s'assurer du consentement des inscrits (RGPD).

        • Accès à la base de données pour les bénévoles/stagiaires (RGPD).

        • Cookies et indicateurs clés.

        • Indicateurs clés disponibles dans les versions gratuites des logiciels.

        • Plusieurs bases de données avec Mailchimp.

        • Démonstration de Mailchimp.

        • Formation thématique sur la communication digitale.

        • Langues différentes dans une newsletter.

        • Canvas pour créer des newsletters.

        • Partage d'informations intéressantes dans le chat.

    2. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la mise en place d'une newsletter associative, basé sur le webinaire de Solidatech :

      Objectifs et Cibles

      • Avant de se lancer, il est crucial de définir les objectifs de la newsletter : création de trafic vers le site web, levée de fonds, mobilisation de bénévoles, etc..
      • Il faut également identifier les cibles : bénévoles, donateurs, adhérents.

      Base de Données et RGPD

      • Base de données propre : désigner un responsable, identifier les informations utiles et uniformiser les données. Privilégier une solution dédiée plutôt qu'un tableur.
      • RGPD : obtenir le consentement (cases non précochées), prouver l'obtention du consentement, faciliter le désabonnement, être transparent sur la raison de l'envoi.

      Calendrier Éditorial

      • Mettre en place un calendrier éditorial pour avoir une vision d'ensemble, regrouper les idées, garantir la régularité et répartir le travail.
      • Définir les types de mailing et leur fréquence, lister les événements importants et prévoir le contenu.

      Création et Rédaction

      • Créer une trame de mailing aux couleurs de l'association.
      • Rédiger des phrases courtes, claires et concises. Ajouter un appel à l'action (CTA) à chaque sujet.
      • Soigner l'objet et l'aperçu de la newsletter.

      Conseils Anti-Spam

      • Éviter les majuscules dans l'objet, les pièces jointes, et les listes de contacts achetées.

      Outils d'Emailing

      • Choisir un outil adapté aux besoins et au budget.
      • Outils gratuits (avec limites) ou tarifs réduits pour les associations (GetResponse, CleverReach, Mailchimp, Mailjet, ActiveTrail).
      • Pour le planning éditorial : Google Sheets, Airtable, Trello, Asana.

      Suivi et Analyse

      • Suivre les indicateurs clés : taux d'ouverture, taux de clic, taux de désabonnement.
      • Construire son propre référentiel et optimiser les pratiques.

      Étapes Clés

      1. Réfléchir au projet en équipe.
      2. Désigner un responsable.
      3. Mettre au propre la base de données.
      4. Choisir un outil de mailing.
      5. Créer une trame de mailing.
      6. Établir un planning éditorial.
      7. Rédiger et relire le premier mailing.
      8. Envoyer et suivre les indicateurs.

      Ressources Complémentaires

      • Formations Solidatech sur la communication digitale et les outils de newsletter.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur l'intégration des STIAM et des compétences du XXIe siècle, basé sur la transcription de la vidéo "Les STIAM et les compétences du XXIe siècle":

      • Introduction aux STIAM et compétences du XXIe siècle : Les STIAM (sciences, technologie, ingénierie, arts et mathématiques) sont un cadre idéal pour développer les compétences du XXIe siècle.
      • Intervenants précédents: Joenado et Serge Gagné ont partagé leurs expériences sur les laboratoires créatifs et l'interdisciplinarité dans les STIAM.
      • Importance de l'IA: Margarida Romero souligne l'importance de considérer les approches STIAM à l'ère de l'intelligence artificielle (IA). L'IA générative a créé un bouleversement dans l'éducation, nécessitant une adaptation des méthodes d'enseignement et d'apprentissage.
      • Ressources Utiles Romero met en avant un livre blanc en accès ouvert sur l'enseignement et l'apprentissage à l'ère de l'IA, qui aborde les défis et propose des activités STIAM pour se familiariser avec l'IA. Le blog escolia est une autre ressource utile.
      • Compétences Transversales Essentielles :
        • Créativité: La créativité est une compétence clé, particulièrement dans la résolution de problèmes complexes.
        • Pensée informatique: Il ne suffit pas de maîtriser les usages du numérique en tant qu'utilisateur, il faut être capable d'utiliser l'informatique pour résoudre des problèmes et créer.
        • Résolution de problèmes: La résolution de problèmes est étroitement liée à la créativité et à la pensée informatique.
        • Collaboration: La collaboration est essentielle, que ce soit entre élèves ou avec des experts extérieurs.
        • Pensée critique: La pensée critique est primordiale, surtout à l'ère de l'IA générative, pour maintenir un jugement moral et une perspective humaine. Il est important d'amener les élèves à réfléchir de manière critique aux outils numériques qu'ils utilisent et à leur impact écologique.
      • Intégration de l'IA dans l'éducation: L'IA peut être utilisée comme assistance à l'apprentissage, mais il est crucial de laisser la place à l'enfant dans sa démarche. Il faut veiller à ce que les outils ne remplacent pas la tâche enseignante et encourager une utilisation consciente et réfléchie de la technologie.
      • Nutri-score Technologique: Un "nutri-score" peut être utilisé pour évaluer les usages de la technologie dans l'éducation, en mettant l'accent sur une utilisation consciente.
      • Approches Pédagogiques:
        • Travail en équipe: Pour faire face à la complexité des projets STIAM, il est important de travailler en binôme ou en petite équipe. Le co-teaching est également encouragé.
        • Adaptation aux petits classes: Les approches STIAM peuvent être adaptées aux petites classes en ajustant le niveau de complexité.
        • Activités manuelles: Les activités manuelles offrent des opportunités d'apprentissage interdisciplinaire.
        • Activités techno-créatives: Mettre en place des activités techno-créatives en évitant les activités trop dirigées et la décontextualisation des connaissances.
      • Agentivité et Espoir: L'objectif est de développer l'agentivité des élèves, c'est-à-dire leur capacité d'agir face aux défis sociétaux. Il est important de donner aux élèves l'espoir et les compétences nécessaires pour résoudre les problèmes.
      • Climat de Classe: Un climat de classe positif est essentiel, incluant la bienveillance, l'entraide, la confiance, l'autonomie et la curiosité.
      • Évaluation:
        • Priorisation des compétences: Dans les séances STIAM, il est conseillé de se focaliser sur un ou deux aspects à chaque fois pour gérer la charge cognitive.
        • Contextualisation: L'évaluation des compétences doit être contextualisée et continue. Il est important de travailler l'évaluation avec les élèves, en créant des grilles de critères spécifiques à chaque activité.
        • Collaboration dans l'évaluation: Impliquer les élèves dans la création de grilles d'évaluation favorise la collaboration.
      • Changement de Posture de l'Enseignant: La complexité des activités STIAM nécessite un changement de posture de l'enseignant, qui doit accepter de ne pas tout contrôler et de chercher de l'aide.
      • Valeurs Essentielles Bienveillance, entraide, confiance, autonomie, curiosité, sens de l'initiative, persévérance, tolérance à l'ambiguïté, sens de l'humour et capacité à tolérer l'erreur.
    1. Les points suivants résument les informations importantes du live de l'Académie de Grenoble sur l'orientation post-bac, en mettant l'accent sur les conseils et les ressources disponibles pour les étudiants:

      • Rôle des Centres d'Information et d'Orientation (CIO) Les CIO sont des lieux d'accueil ouverts à tous les publics, y compris les jeunes scolarisés et les adultes, offrant un accompagnement personnalisé dans la réflexion sur l'orientation. Ils mettent à disposition de la documentation de l'ONISEP et du CIDJ, accessible en consultation libre ou en prêt.

      • Psychologues de l'Éducation Nationale (PsyEN) Les PsyEN, anciennement conseillers d'orientation psychologues, sont des psychologues formés au système éducatif et à l'orientation. Ils offrent un accompagnement bienveillant et sans jugement, aident à identifier les points forts, les centres d'intérêt, et les compétences des étudiants, et informent sur les différentes voies de formation et les secteurs professionnels.

      • Importance de la connaissance de soi et de l'information Il est essentiel de bien se connaître (qualités, compétences, centres d'intérêt) et de s'informer sur les formations et les métiers. Les PsyEN peuvent aider à travers des questionnaires d'intérêt, mais soulignent que ces outils ne sont pas des solutions miracles.

      • Parcoursup comme ressource d'information Parcoursup est une mine d'or d'informations sur les formations : présentation, apprentissage, matières enseignées, critères d'analyse des candidatures, taux de bacheliers recrutés, etc.. Il est possible de consulter Parcoursup même sans l'utiliser pour postuler, et ce dès la seconde.

      • Journées portes ouvertes Les journées portes ouvertes sont des occasions importantes pour se familiariser avec les lieux, discuter avec les étudiants et les professeurs, et poser des questions. Les dates de ces événements sont disponibles sur Parcoursup et les sites des CIO.

      • Ne pas rester seul et oser demander de l'aide Il est important de ne pas rester isolé face aux questions d'orientation et de solliciter l'aide des PsyEN, que ce soit au CIO ou dans les établissements scolaires. Les parents peuvent également prendre rendez-vous.

      • Droit à l'erreur et réorientation L'orientation est un processus qui peut nécessiter du temps, et il est normal de changer d'avis ou de se tromper de voie. La réorientation est possible, et il existe des passerelles entre les formations. Se tromper une fois peut même renforcer la motivation à mieux s'informer par la suite.

      • Ressources en ligne Plusieurs ressources en ligne sont disponibles, telles que la plateforme Avenir, le site de l'ONISEP (avec ONISEP TV), et le site Côté Formation pour la région Auvergne-Rhône-Alpes.

      • Dépasser les idées reçues et les conseils Il est important de tenir compte des conseils de l'entourage, mais la décision finale revient à l'étudiant. Il ne faut pas s'autocensurer ni prendre pour argent comptant les idées reçues sur les formations et les métiers.

      • Spécialités au lycée et orientation Le choix des spécialités au lycée peut être important pour certaines formations scientifiques, mais il existe des solutions de remise à niveau pour les étudiants qui souhaitent se réorienter vers ces domaines. Il ne faut pas se mettre trop de pression sur ce choix et se renseigner sur les attendus des formations visées.

    1. Voici un sommaire avec horodatages de la transcription de la conférence "Le plurilinguisme vu par les neurosciences":

      • Introduction
        • Mot de bienvenue et présentation du webinaire dédié au plurilinguisme dans le cadre du fil rouge MLF.
        • Présentation de l'intervenante, Johanna Baste, formatrice et experte en sciences cognitives, élèves allophones et élèves à besoins éducatifs particuliers.
        • Johanna Baste est l'heureuse créatrice et pilote du projet l’anuro pour tous.
      • Intérêt d'une approche par les neurosciences (0:40)
        • Les neurosciences étudient le fonctionnement et le développement du cerveau de manière transdisciplinaire.
        • L'imagerie cérébrale (IRM) a permis de grands progrès dans ce domaine depuis les années 1980.
        • Les neurosciences permettent de dépasser les approximations sur le fonctionnement cérébral et de développer des stratégies d'apprentissage plus efficaces.
        • Cette approche s'intègre à d'autres disciplines comme la psychologie, la sociologie, la didactique et la philosophie.
      • Le plurilinguisme vu par les neurosciences (10:07)
        • Neuromythe: Le bilinguisme ne freine pas le développement des capacités langagières de l'enfant.
        • Différence entre l'oral (inné) et l'écrit (acquis).
        • Période critique pour l'acquisition d'une première langue : jusqu'à l'âge de 10 ans, mais il n'est jamais trop tard pour apprendre.
        • Dès la naissance, le cerveau est ouvert à toutes les langues, mais se spécialise ensuite pour la langue maternelle.
        • Le plus tôt est le mieux pour apprendre une nouvelle langue.
        • Le cortex auditif est plus développé chez les bilingues précoces.
        • Plus le niveau de maîtrise d'une seconde langue s'améliore, plus les zones d'activation du cerveau deviennent similaires à celles de la première langue.
        • Importance de la qualité de l'interaction pour l'acquisition d'une nouvelle langue.
        • L'acquisition du langage est conditionnée par l'âge, le taux d'exposition et l'équilibre entre les pratiques langagières.
        • Les émotions et les biais cognitifs impactent l'apprentissage.
        • Les émotions influencent notre capacité à nous adapter et peuvent parfois prendre le dessus sur la raison.
        • Exemple du plurilinguisme à Saint-Martin : conflit entre la langue française (langue d'examen) et les langues identitaires des élèves (anglais, espagnol, créole).
        • L'acquisition précoce et simultanée de deux langues développe certaines capacités cognitives, notamment les fonctions exécutives (attention, mémoire de travail, flexibilité mentale, capacités inhibitrices).
      • Stratégies pour accompagner les élèves plurilingues (31:36)
        • Faire connaître le processus d'acquisition du langage aux élèves (séances de type "conic class").
        • S'appuyer sur le principe de la neuroplasticité : activer les neurones pour renforcer les apprentissages (tests de type QCM, outil cuisinière).
        • Miser sur la mémorisation en réactivant les connaissances dans différents contextes et en espaçant les révisions (flashcards).
        • Éviter la surcharge cognitive en aménageant les activités et en automatisant certains apprentissages.
        • Développer un état d'esprit dynamique ou de croissance chez les élèves et les enseignants.
        • Accompagner la déconstruction des biais cognitifs (vidéo illustrative).
        • Accompagner les émotions en faisant preuve d'une vraie empathie (distinguer empathie et contagion émotionnelle).
      • Conclusion (45:02)
        • L'intérêt des neurosciences réside dans la qualité des données produites, adaptables aux apprentissages (neuroéducation).
        • Les conditions d'apprentissage influencent la qualité de l'acquisition des langues.
        • Les stratégies issues des neurosciences reposent sur le fonctionnement des fonctions cognitives et exécutives.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la classe préparatoire TSI (Technologie et Sciences Industrielles), basé sur la transcription de la vidéo "Les rendez-vous de la techno : Promotion de la classe préparatoire TSI".

      Présentation générale

      La classe préparatoire TSI est une prépa scientifique dédiée aux bacheliers STI2D et STL (spécialité SPCL). Elle a pour but de préparer les étudiants aux concours d'entrée des écoles d'ingénieurs.

      Objectifs de la prépa TSI

      • Aide à l'orientation
      • Démystifier l'image de la prépa
      • Préparer aux concours d'entrée des écoles d'ingénieurs
      • Acquisition de connaissances et de compétences
      • Découverte de soi à travers le travail, l'organisation et la gestion du stress
      • Inculquer des méthodes de travail, de l'autonomie et de la prise d'initiative

      Immersion en prépa TSI

      Des lycéens de terminale STI2D et STL ont la possibilité de participer à des immersions dans les classes de TSI pour découvrir le fonctionnement de la prépa et échanger avec les étudiants. Ces immersions permettent de :

      • Réaliser des ateliers encadrés par des professeurs de TSI.
      • Découvrir les matières enseignées en prépa.
      • Comprendre l'ambiance de classe et les méthodes de travail.
      • Se projeter et confirmer leur orientation.

      Ateliers proposés lors des immersions

      • Intelligence artificielle dans le domaine de la santé (prédiction de maladies)
      • Modélisation de systèmes présents dans les salles de TSI (ouvre-portails, mixeurs, etc.)
      • Mise en équation de la chute d'un objet (un Playmobil) pour illustrer les activités en sciences de l'ingénieur et en physique

      Témoignages d'étudiants

      • La charge de travail est plus importante qu'en terminale (1h30 à 2h de devoirs par soir).
      • Il est important de trouver un équilibre entre le travail, les résultats et le temps de repos.
      • La prépa permet de se découvrir à travers le travail et l'organisation.

      Accès aux écoles d'ingénieurs après une prépa TSI

      Plusieurs voies d'accès aux écoles d'ingénieurs sont possibles après une prépa TSI :

      • Concours :
        • CCINP (Concours Commun INP) : donne accès à une soixantaine d'écoles. En 2024, 419 places sont réservées aux TSI.
        • Centrale Supelec : donne accès à une trentaine d'écoles. En 2024, 318 places sont proposées.
        • E3A-EPI (anciennement EPITA, IPSA, ESME)
        • SAEIV
      • Dossier (pour des écoles en formation initiale ou en alternance)

      Écoles d'ingénieurs par alternance

      De plus en plus d'écoles d'ingénieurs proposent des formations en alternance, qui permettent de suivre des cours tout en travaillant et en percevant un salaire. L'alternance est basée sur la présentation d'un dossier.

      Les Colles

      La présence de colles est une plus-value qu'on ne retrouve qu'en prépa et pas en école. Les colles sont des interrogations orales d'une heure avec 3 étudiants et un professeur qui reprennent les éléments vus précédemment. Cela permet de conforter les compétences, les connaissances et de débloquer les étudiants.

      Réorientation

      En fin de première année, les étudiants ont la possibilité de se réorienter vers d'autres cursus (BTS, BUT, université, écoles sur dossier). La prépa TSI leur aura apporté des méthodes de travail, de l'autonomie et de la prise d'initiative qui leur seront utiles pour la suite de leurs études.

      Conseils

      • Se renseigner sur les possibilités et les taux de réussite des différentes voies d'accès aux écoles d'ingénieurs.
      • Être stratégique dans ses choix d'orientation et prévoir un plan B.
      • Être sérieux, volontaire, motivé et persévérant.
      • Ne pas hésiter à contacter les établissements, les professeurs principaux et les psychologues de l'Éducation Nationale.
      • Cadrer sa recherche d'entreprise et démarcher les entreprises sur LinkedIn.
      • S'y prendre à l'avance dans sa recherche d'alternance.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la filière STI2D, basé sur la transcription de la vidéo "Les rendez-vous de la techno : Promotion de la série STi2D".

      Présentation générale

      La filière STI2D (Sciences et Technologies de l'Industrie et du Développement Durable) est un baccalauréat technologique destiné aux élèves intéressés par les sciences, la technologie, l'ingénierie et le développement durable. Cette filière met l'accent sur l'apprentissage par projet, le travail en équipe et la recherche de solutions à des problèmes concrets.

      Accès à la filière

      • Les élèves de 3e doivent obtenir un avis favorable pour passer en seconde générale et technologique.
      • En fin de seconde, ils doivent obtenir un avis favorable du conseil de classe pour être admis en première technologique STI2D.

      À qui s'adresse cette filière ?

      Le bac STI2D s'adresse aux élèves qui:

      • Aiment les sciences et la technologie.
      • Sont intéressés par le métier d'ingénieur et l'industrie en général.
      • Aiment travailler en groupe et sur des projets.
      • Aiment trouver des solutions à des problèmes.
      • Sont curieux et inventifs.

      Compétences développées

      Les élèves de STI2D développent des compétences solides en:

      • Sciences et technologies.
      • Ingénierie.
      • Mathématiques.
      • Créativité, approche design et innovation.

      Secteurs d'activité

      Après un bac STI2D, les élèves peuvent s'orienter vers des secteurs d'activité variés tels que:

      • Bâtiment, travaux publics, architecture.
      • Construction navale, maintenance, matériaux.
      • Énergies renouvelables.
      • Audiovisuel, informatique, télécommunications, numérique.
      • Recherche et développement.

      Poursuites d'études

      Les principales voies d'études après un bac STI2D sont:

      • BTS (Brevet de Technicien Supérieur) : formations de 2 ans, spécialisées et professionnalisantes. Plusieurs BTS sont proposés au lycée Louis-Vincent, comme CPI (Conception des Processus de Réalisation de Produits), CRSA (Conception et Réalisation de Systèmes Automatiques), CIRA (Contrôle Industriel et Régulation Automatique), électrotechnique (lycée Cormontaigne), FED fluides énergies domotique (Talange) et environnement nucléaire (Thionville).
      • BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) : formations de 3 ans, plus généralistes que les BTS, avec une insertion professionnelle ou une poursuite d'études possibles.
      • Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) :
        • TSI (Technologie et Sciences Industrielles) : prépare aux écoles d'ingénieurs. Cette formation est notamment proposée au lycée Louis-Vincent.
        • ATS (Adaptation Technicien Supérieur) : Prépare les étudiants de BTS à intégrer une école d'ingénieur.
      • Écoles d'ingénieurs : accessibles après une prépa ou directement après le bac pour certaines écoles.
      • Licences universitaires : dans les domaines des sciences, de l'informatique, des mathématiques, etc., avec possibilité de poursuivre en master.

      Spécialités en terminale

      En classe de terminale, les élèves de STI2D doivent choisir une spécialité parmi les quatre suivantes:

      • Architecture et Construction (AC) : Étude de l'architecture et de la construction.
      • Énergie et Environnement (EE) : Étude des systèmes énergétiques et des enjeux environnementaux.
      • Systèmes d'Information et Numérique (SIN) : Étude des systèmes informatiques et numériques.
      • Innovation Technologique et Éco-conception (ITEC) : Étude de l'innovation et de la conception de produits respectueux de l'environnement.

      Enseignement et projets

      • L'enseignement en STI2D combine des cours théoriques, des travaux dirigés (TD) et des travaux pratiques (TP).
      • Les élèves réalisent des projets concrets, souvent en groupe, qui leur permettent de mettre en application leurs connaissances et de développer leurs compétences. Par exemple, ils peuvent concevoir un robot suiveur de ligne, un système de gestion d'énergie, ou un générateur d'électricité pour ferme-portes.

      Atelier de Fabrication (FabLab)

      Les lycées proposant la filière STI2D disposent souvent d'un FabLab, un espace équipé de machines de fabrication numérique (découpe laser, imprimantes 3D, etc.). Les élèves peuvent y prototyper et réaliser leurs projets.

      Témoignages

      • Des élèves apprécient la filière STI2D pour la possibilité de mettre en pratique les connaissances acquises en cours.
      • Les projets réalisés en STI2D permettent de développer l'esprit d'équipe, la créativité et l'autonomie.

      Ce document de synthèse donne un aperçu global de la filière STI2D. Pour plus d'informations, il est conseillé de consulter les ressources mentionnées dans la vidéo, telles que le site de l'Onisep et le diaporama interactif de la région Grand Est. Il est également recommandé de contacter les professeurs principaux et les psychologues de l'éducation nationale.

    1. Puisant dans la source, voici un sommaire avec horodatage basé sur la transcription de la vidéo YouTube « Les rendez-vous de la techno : Promotion de la série STi2D »:

      • Présentation de l'émission et des intervenants

        • Présentation des élèves des collèges Philippe de Vignol et de l'Arsenal et des lycéens du lycée Louis-Vincent.
        • Présentation de Mme Morau pour la présentation d'un PowerPoint sur la filière STI2D.
        • Présentation de Mme Gris et M. Fouchet, enseignants, qui parleront de la typologie des élèves, du contenu de la formation, et de la manière dont les compétences et les connaissances sont acquises.
        • Présentation de M. Vanam qui représente la nouvelle composante de la filière STI2D, la filière AC.
        • Accéder à la filière STI2D

        • Les élèves de 3e doivent obtenir un avis favorable pour le passage en seconde générale et technologique.

        • Le passage en première technologique est conditionné à la décision positive du chef d'établissement à l'issue du conseil de classe du 3e trimestre.
        • À qui s'adresse le bac STI2D ?

        • Aux élèves qui aiment les sciences et la technologie, qui aiment travailler en groupe sur des projets et qui aiment trouver des solutions à des problèmes.

        • Aux élèves qui ont envie de découvrir le métier d'ingénieur.
        • Compétences développées en STI2D

        • Compétences et connaissances en sciences de l'ingénierie et en mathématiques.

        • Mise en œuvre de ces connaissances dans les secteurs de l'industrie et de l'environnement.
        • Développement de la créativité, de l'approche design et de l'innovation.
        • Secteurs d'activité après un bac STI2D

        • Mécanique, construction navale, ferroviaire, aéronautique, maintenance, matériaux.

        • Énergie, électronique et environnement.
        • Audiovisuel, informatique, télécoms, numérique.
        • Bâtiment, travaux publics, architecture.
        • Recherche et développement, secteur paramédical.
        • Études après un bac STI2D

        • BTS (majorité des formations demandées).

        • BUT.
        • Licence.
        • Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE TSI dédiée aux bacs techno STI2D).
        • Écoles d'ingénieurs.
        • Spécificités de l'enseignement en STI2D

        • Enseignement dispensé en groupe permettant la manipulation et l'utilisation de logiciels.

        • En première, trois spécialités dont deux liées à la STI2D : innovation technologique et développement durable.
        • En terminale, choix entre quatre spécialités : systèmes informatique et numérique (SIN), innovation technologique et écoconception (ITEC), énergie environnement (EE), et architecture et construction (AC).
        • Projet à réaliser tout au long de l'année de terminale, basé sur la spécialité choisie.
        • Démonstration dans l'atelier de découpe laser du lycée Louis-Vincent

        • Présentation du Fab Lab et des machines utilisées (découpe laser, imprimante 3D, etc.).

        • Réalisation d'un porte-téléphone en direct.
        • Témoignages d'élèves et d'étudiants

        • Impressions d'un élève de collège sur la filière STI2D.

        • Parcours et motivations d'élèves de terminale dans les différentes spécialités (SIN, EE, ITEC, AC).
        • Présentation des BTS CRSA et CPI par des étudiants.
        • Témoignage d'un étudiant en classe préparatoire TSI.
        • Conclusion sur la filière STI2D

        • La filière STI2D offre de nombreuses possibilités d'orientation.

        • Rendez-vous pour les prochains événements de la techno STI2D.
    1. Voici un sommaire avec horodatage basé sur la transcription de la vidéo YouTube « Les rendez-vous de la techno : Découvrez la série STL »:

      • Présentation de l'émission et des intervenants

        • Présentation de M. Vincent. Des collégiens du collège Mermoz, des lycéens des lycées Corot, Montaigne et Schuman, ainsi que quelques lycéens de seconde du lycée Louis-Vincent ont découvert les laboratoires de physique et de chimie pour la filière STL SPCL, ainsi que les BTS Métiers de la chimie et CIRA. Les mêmes découvertes ont été faites pour la filière STL biotechnologie au lycée George de Latour.
        • Présentation de Mme Villaume, psychologue de l'éducation nationale, qui va parler de la filière STL, de son accès et des débouchés possibles.
        • Présentation de M. Janati, professeur de physique au lycée Louis-Vincent, qui va aborder le contenu et les spécificités de la filière STL SPCL.
        • Présentation de Mme Loger, enseignante au lycée George de Latour, qui parlera de la filière STL biotechnologie.
        • Accéder à la filière STL

        • Après la 3e, les élèves vont en seconde générale et technologique, et ce n'est qu'à la fin de la seconde qu'ils peuvent demander une première technologique STL.

        • Il existe deux spécialités en bac STL : biotechnologies (proposées au lycée George de Latour) et sciences physiques et chimiques en laboratoire (SPCL) (présentée au lycée Louis-Vincent).
        • À qui s'adresse le bac STL ?

        • Aux élèves qui aiment les sciences, notamment les sciences du vivant, qui ont envie de manipuler et de faire des expérimentations en laboratoire.

        • Aux élèves curieux, dynamiques et autonomes.
        • Compétences développées en STL

        • Acquisition de savoirs scientifiques et de savoir-faire applicables dans de nombreux domaines.

        • Développement de compétences méthodologiques en physique, chimie et biotechnologies.
        • Développement de capacités de travail en équipe et d'adaptabilité aux demandes.
        • Apprentissage des protocoles expérimentaux en physique et en chimie.
        • Secteurs d'activité après un bac STL

        • Santé, paramédical, chimie, bio-industries, environnement, agroalimentaire, traitement des matériaux et recherche.

        • Études après un bac STL

        • BTS (2 ans) : Métiers de la chimie, métiers de l'eau, opticien lunetier, biologie médicale, diététique, esthétique, cosmétique, parfumerie. L'objectif est d'obtenir un poste de technicien en laboratoire, dans le domaine du contrôle qualité ou d'assistant d'ingénieur en recherche et développement.

        • DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) (3 ans) : Imagerie médicale et radiologie thérapeutique pour être manipulateur en radiologie.
        • Formations d'infirmier en IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) (3 ans).
        • BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) (3 ans) : Génie biologique, chimie, génie chimique, mesures physiques, matériaux, hygiène sécurité environnement, packaging. Les débouchés sont des postes de techniciens dans la formulation, le contrôle de la pollution, les matériaux. Des places sont réservées aux bacheliers technologiques en IUT.
        • DUST (Diplôme d'Études Universitaires en Science et Technologie) (2 ans) : Technicien préparateur en pharmacie pour exercer en officine avec les pharmaciens.
        • Écoles d'ingénieurs (5 ans) : Accessibles directement après le baccalauréat ou après une CPGE (TSI, TPC, TB). Elles permettent de se spécialiser dans l'industrie, la chimie, l'agronomie. La prépa TB peut ouvrir une passerelle vers les écoles vétérinaires.
        • Licences générales (3 ans) : Physique, chimie, sciences de l'ingénieur, sciences de la vie, sciences pour la santé, informatique, STAPS. L'objectif est de poursuivre en master (bac +5) pour se professionnaliser.
        • Informations complémentaires

        • Ressources pour découvrir la voie technologique.

        • Psychologues de l'Éducation Nationale disponibles dans les collèges et lycées.
        • Spécificités de l'enseignement en STL SPCL

        • Enseignement en groupe avec beaucoup de manipulations.

        • En physique, une heure de cours et cinq heures de TP.
        • Enseignement de l'optique, de la chimie organique, de la chimie générale et de l'instrumentation.
        • Apprentissage des protocoles expérimentaux en physique et en chimie.
        • Spécificités de l'enseignement en STL biotechnologies

        • Utilisation du vivant ou des produits issus du vivant (bactéries, virus, cellules végétales ou animales, lait, fromage).

        • Techniques utilisées : microbiologie (identification et comptage de bactéries, antibiogrammes), biologie cellulaire (recherche d'anticorps ou d'antigènes), biologie moléculaire (PCR, recherche d'OGM).
        • Témoignages d'élèves et d'étudiants

        • Élèves de 3e ayant participé à des ateliers et découvert des manipulations (dosage assisté par un pH-mètre, utilisation d'indicateurs de couleur).

        • Élèves de seconde ayant découvert les TP de physique-chimie.
        • Élèves de première STL appréciant la filière pour son aspect scientifique et pratique.
        • Élèves de terminale STL témoignant de leur intérêt pour la filière et de leurs projets d'orientation (BTS Métiers de la chimie, prépa TPC).
        • Étudiants en BTS CIRA (Contrôle Industriel, Régulation et Automatisme) et en BTS Métiers de la Chimie décrivant leurs parcours, leurs stages et leurs motivations.
        • Étudiant en première année de prépa TSI (Technologie et Sciences Industrielles) après une STL.
        • Conclusion sur la filière STL

        • Diversité d'orientation après une STL : BTS, classe préparatoire.

        • Il existe une classe préparatoire spécifique à la filière STL.
        • Portes ouvertes le 6 février de 16h à 20h.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la filière STL, basé sur la transcription de la vidéo YouTube « Les rendez-vous de la techno : Promotion des séries STL » :

      Présentation générale

      • La filière STL (Sciences et Technologies de Laboratoire) est une voie d'enseignement technologique axée sur la pratique expérimentale et les sciences. Elle s'adresse aux élèves qui aiment les sciences, les sciences du vivant, qui ont envie de manipuler et d'expérimenter en laboratoire, et qui sont curieux, dynamiques et autonomes.
      • Deux spécialités sont proposées en bac STL : biotechnologies (lycée George de Latour) et sciences physiques et chimiques en laboratoire (SPCL) (lycée Louis-Vincent).
      • L'accès à la filière STL se fait après une seconde générale et technologique.

      Objectifs et compétences développées

      • La STL vise à développer une démarche scientifique et de projet grâce à l'expérimentation. Les élèves acquièrent des compétences en chimie, physique, biochimie, biologie et biotechnologie. Ils apprennent à doser, classifier et effectuer des mesures en utilisant des appareils sophistiqués.

      Déroulement de la formation (SPCL)

      • L'enseignement est basé sur l'expérimentation avec des travaux pratiques en effectif réduit. En première, les matières sont la spécialité SPCL, physique-chimie et mathématiques, biologie et biochimie. En terminale, il ne reste plus que la spécialité SPCL et physique-chimie et mathématiques. Les thématiques abordées incluent les ondes, les capteurs, l'instrumentation, la chimie organique et la mécanique.

      Poursuites d'études après un bac STL

      • Les études possibles après un bac STL sont variées :
        • BTS (2 ans) dans des métiers de la chimie, de l'eau, opticien-lunetier, systèmes photoniques, contrôle industriel, etc.. Les débouchés possibles sont technicien de laboratoire, contrôle qualité, traitement de déchets, assistant ingénieur en recherche et développement.
        • BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) (3 ans) en génie biologique, chimie, génie chimique, mesures physiques, génie des matériaux, hygiène sécurité environnement, etc.. Des places sont réservées aux bacheliers technologiques en BUT.
        • DUST (bac + 2) de préparateurs en pharmacie en alternance.
        • École d'ingénieur (bac + 5) : accessible directement après le bac, après une CPGE (TSI, TPC, TB), ou après un BTS, BUT ou licence. Les écoles d'ingénieur sont dans l'industrie, la chimie, l'agronomie ou écoles vétérinaires.
        • Licences (bac + 3) : physique, chimie, sciences pour l'ingénieur, sciences de la vie, sciences pour la santé, informatique, STAPS.
        • CPGE TSI (Classe Préparatoire aux Grandes Écoles Technologie et Sciences Industrielles).

      Secteurs d'activité

      • Après un bac STL, les élèves peuvent travailler dans des secteurs d'activité variés : recherche et développement, industries pharmaceutiques, contrôle qualité, santé, paramédical, énergies, environnement, traitement des matériaux, industries chimiques, bio-industries et agroalimentaire.

      Témoignages

      • Des élèves de 3e ayant participé à des ateliers ont découvert des expériences comme la toise à ultrason et le radar de recul. Des élèves de première STL apprécient la manipulation et les sciences. Des élèves de terminale STL témoignent de l'intérêt de la filière et de leurs projets d'orientation (prépa TPC, BTS métiers de la chimie). Des étudiants en BTS Sira (contrôle industriel, régulation et automatique) et en BTS métiers de la chimie décrivent leurs parcours, leurs stages et leurs motivations. Un étudiant en première année de prépa TSI (technologie et sciences industrielles) après une STL témoigne également.

      Informations complémentaires

      • Pour plus d'informations, il est possible de consulter les sites web de l'Onisep (choisir la voie technologique) et Avenir. Des psychologues de l'Éducation Nationale sont également disponibles dans les collèges et lycées.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing basé sur la transcription de la vidéo YouTube "L'orientation à la fin de la classe de seconde en 2025" de la chaîne "Louis Vincent" :

      Introduction

      • Le webinaire porte sur l'orientation des élèves de seconde, un choix complexe nécessitant des informations claires.

      Service National Universel (SNU)

      • Les élèves peuvent candidater au SNU et choisir leurs dates sur le site dédié.
      • Le SNU de fin d'année (juin/juillet) peut remplacer le stage de seconde, ce qui est un choix populaire.

      Stage de Seconde

      • Le stage est obligatoire pour tous les élèves de seconde.
      • Les élèves doivent rechercher une entreprise et découvrir des métiers, comme en troisième.
      • Une convention de stage est distribuée et doit être remplie par l'élève et l'entreprise.
      • Les élèves peuvent rendre leurs conventions avant les vacances de février, de Pâques, et au plus tard le 16 mai.
      • Si les élèves ont des difficultés à trouver un stage, ils peuvent consulter le site du ministère ou une liste d'entreprises ayant déjà accueilli des stagiaires.
      • Les parents doivent signer la convention pour qu'elle soit valide.
      • Le SNU effectué en juin ou juillet peut remplacer le stage, de même qu'un stage de langue. Les stages de langue sont à la charge des parents.
      • Après le stage, les élèves doivent remplir un questionnaire numérique.

      Vidéo sur les Métiers

      • Les élèves doivent réaliser une vidéo de 3 minutes sur un métier, en interrogeant un professionnel ou en présentant eux-mêmes le métier.
      • L'objectif est de les faire réfléchir à leurs aspirations professionnelles.

      Procédure d'Orientation

      • La procédure se déroule en ligne sur le site téléservice.education.gouv.fr.
      • Les élèves doivent réfléchir à ce qu'ils veulent faire après la seconde.
      • Il est conseillé de prendre rendez-vous avec les psychologues de l'Éducation nationale (PsyEN) via Mon Bureau Numérique (MBN). Il est recommandé de réserver deux créneaux horaires.

      Choix d'Orientation

      • Les options après la seconde sont la première générale, technologique ou professionnelle.
      • En première générale, les élèves doivent choisir des spécialités.

      Spécialités

      • Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP) : Étude de la géopolitique et des sciences politiques, différente de l'histoire-géographie classique.
      • Numérique et Sciences Informatiques (NSI) : Initiation à l'informatique et au codage.
      • Il est important de choisir des spécialités en accord avec ses intérêts et ses capacités, car elles ont un poids important au baccalauréat.

      Outils d'Aide à l'Orientation

      • Horizon 21 : Permet de visualiser les poursuites d'études possibles en fonction des spécialités choisies.
      • Subtracker : Fournit des statistiques sur les spécialités choisies par les étudiants dans différentes formations post-bac.

      Premières Technologiques

      • STMG, STI2D, STL, ST2S sont des options généralistes.
      • STAV, STHR, S2TMD, STD2A sont des filières plus spécifiques.
      • La filière STI2D prépare aux écoles d'ingénieurs.

      Dates Importantes

      • Les parents ont jusqu'aux vacances de février pour faire leurs premiers vœux.
      • Possibilité de modifications jusqu'à mi-mars.
      • Le conseil de classe se prononcera ensuite sur les choix.

      Procédure de Vœux

      • La procédure se fait sur les téléservices avec les codes EduConnect.
      • Il faut classer les vœux par ordre de préférence et les valider.

      S'informer et Découvrir

      • Il est important de s'informer lors des journées portes ouvertes.
      • Les stages d'immersion sont également une bonne option.

      Changement d'Établissement

      • Si une spécialité n'est pas offerte au lycée Louis Vincent, un changement d'établissement est possible, mais pas automatique.

      Plateforme Avenir de l'Onisep

      • Un outil d'accompagnement de la seconde à la terminale.

      Présentation des Filières Technologiques

      • Des présentations de la filière STI2D seront organisées en collaboration avec d'autres lycées.
    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la vidéo YouTube "L'orientation à la fin de la classe de seconde en 2025" de la chaîne "Louis Vincent":

      • 0:00-0:24: Introduction de l'émission sur l'orientation en seconde et remerciements aux participants.
      • 0:24-1:12: Présentation du Service National Universel (SNU), les dates de candidature, et la possibilité pour le SNU de remplacer le stage de seconde.
      • 1:13-4:04: Discussion sur le stage obligatoire de seconde, incluant la distribution de la convention de stage, les dates de remise, et les responsabilités des élèves et des parents. Il est conseillé de rendre la convention dès qu'elle est complétée. Les conventions sont à rendre avant les vacances de février, de Pâques, et au plus tard le 16 mai.
      • 4:05-5:08: Informations supplémentaires sur le stage, notamment la possibilité de trouver des offres sur le site du ministère, et un bilan des stages précédents. Les entrepreneurs ont généralement une bonne opinion des stagiaires. Un code QR permet d'accéder à une FAQ sur le site du ministère.
      • 5:09-6:12: Clarification sur le remplacement du stage par le SNU (si effectué en juin/juillet) ou par un stage de langue. Les stages de langue sont à la charge des parents.
      • 6:13-7:54: Annonce d'une vidéo à réaliser par les élèves sur un métier, avec des outils et des questions suggérées pour les aider à réfléchir à leur orientation.
      • 7:55-9:12: Introduction à la procédure d'orientation qui se fait en ligne sur le site téléservice.education.gouv.fr. Les élèves doivent réfléchir à ce qu'ils veulent faire après la seconde.
      • 9:13-9:58: Les élèves peuvent prendre rendez-vous avec les psychologues de l'Éducation nationale (PsyEN) pour discuter de leur orientation.
      • 9:59-11:21: Démonstration de la prise de rendez-vous avec les PsyEN via Mon Bureau Numérique (MBN). Il est conseillé de réserver deux créneaux horaires.
      • 11:22-12:10: Présentation des différentes options après la seconde: première générale, technologique, ou professionnelle. En première générale, il faut choisir des spécialités.
      • 12:11-14:10: Explication de la spécialité Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP), son contenu, et comment elle diffère des cours classiques d'histoire-géographie.
      • 14:11-17:08: Présentation de la spécialité Numérique et Sciences Informatiques (NSI), son contenu, et son utilité pour les études supérieures.
      • 17:09-18:30: Importance de bien choisir ses spécialités en fonction de ses intérêts et de ses capacités, car elles ont un poids important au baccalauréat.
      • 18:31-19:27: Présentation de l'outil Horizon 21, qui permet de visualiser les poursuites d'études possibles en fonction des spécialités choisies.
      • 19:28-20:10: L'importance du choix de la spécialité SI (Sciences de l'Ingénieur) pour les écoles préparatoires et les écoles d'ingénieurs.
      • 20:11-21:18: Présentation de l'outil Subtracker, qui donne des statistiques sur les spécialités choisies par les étudiants dans différentes formations post-bac.
      • 21:19-23:00: Présentation des premières technologiques, notamment STMG, STI2D, STL, et ST2S, ainsi que des filières plus spécifiques comme STAV, STHR, S2TMD, et STD2A.
      • 23:01-24:04: Détails sur la filière STI2D, son contenu, et les perspectives d'études supérieures.
      • 24:05-25:56: Rappel des dates importantes de la procédure d'orientation, et de l'importance de choisir des spécialités en accord avec ses capacités.
      • 25:57-27:06: Les élèves peuvent faire des vœux pour la première générale et technologique. Discussion sur la possibilité de changement d'établissement si une spécialité n'est pas offerte au lycée Louis Vincent.
      • 27:07-28:03: Les élèves peuvent faire des vœux à la fois pour la première générale et technologique.
      • 28:04-29:15: Explication de la procédure de vœux sur les téléservices et l'importance de valider ses choix.
      • 29:16-31:14: Importance de s'informer sur les différentes orientations, notamment lors des journées portes ouvertes. Les stages d'immersion sont aussi importants.
      • 31:15-33:37: Informations sur la procédure de demande de changement d'établissement, et présentation de la plateforme "avenir" de l'Onisep.
    1. Puisant dans la transcription de la vidéo YouTube, voici un sommaire minuté des principaux thèmes abordés par les anciens élèves de la classe prépa TSI :

      • Présentation des anciens élèves : Les anciens élèves de TSI présentent leur parcours, incluant leur bac d'origine (souvent STI2D ou STL), leur expérience en prépa, et l'école d'ingénieur qu'ils ont intégrée.

      • Difficultés en prépa : Plusieurs anciens élèves évoquent le choc ressenti en prépa, notamment la nécessité de travailler plus qu'auparavant. Certains ont rencontré des difficultés dès la première année, tandis que d'autres ont connu un "mur" en deuxième année. La charge de travail et la pression sont souvent mentionnées.

      • Réussite et échecs aux concours : Les témoignages varient, certains ont réussi les concours et intégré de bonnes écoles, tandis que d'autres ont échoué et se sont réorientés vers des BUT ou d'autres formations. L'importance de ne pas se décourager en cas d'échec est soulignée.

      • Expérience en école d'ingénieur : Les anciens élèves partagent leurs impressions sur les écoles d'ingénieurs, soulignant les aspects positifs comme le travail par projets, la pratique, et la vie associative. Certains apprécient l'autonomie, tandis que d'autres regrettent le manque d'encadrement par rapport à la prépa. Certains anciens élèves soulignent que certaines écoles demandent plus d'exigence.

      • Stages : Les stages sont considérés comme une opportunité d'apprentissage et de découverte du monde de l'entreprise. Ils permettent de développer des compétences et de préciser son projet professionnel.

      • Importance de l'anglais : L'importance de l'anglais est soulignée à plusieurs reprises, notamment pour l'obtention du diplôme et les opportunités à l'étranger.

      • Vie associative : La participation à la vie associative est encouragée, car elle permet de développer des compétences (gestion de projet, travail en équipe, etc.) et de valoriser son CV.

      • L'ENIM: L'ENIM est citée comme une école à "double tranchant", où certains étudiants se réorientent après l'avoir intégrée.

      • Réorientation : Certains anciens élèves témoignent de leur réorientation après la prépa ou l'école d'ingénieur.

      • Conseils aux futurs élèves : Les anciens élèves donnent des conseils aux futurs élèves de TSI, notamment bien choisir son orientation, travailler régulièrement, ne pas négliger les langues, s'entraider, et profiter de la vie étudiante.

      • Aptitudes acquises en prépa : La prépa apprend à apprendre et à s'adapter.

      • Le rôle des professeurs: L'importance des professeurs est soulignée, notamment leur disponibilité et leur encadrement.

    2. À partir de la transcription de la vidéo YouTube, voici un document de synthèse pour un briefing sur les classes préparatoires TSI, incluant des horodatages pour faciliter la référence aux témoignages spécifiques.

      Thèmes Généraux

      • Présentation des Parcours [0:00-0:03]:

        • Les anciens élèves de TSI présentent leurs parcours diversifiés après la prépa.
        • Importance du bac d'origine, souvent STI2D ou STL, comme base de leur formation.
        • Expériences variées en école d'ingénieur, en BUT ou en réorientation.
        • Difficultés et Défis en Prépa [1:00-2:00]

        • Le "choc" initial est un thème récurrent, lié à une charge de travail accrue.

        • Certains élèves rencontrent des difficultés dès la première année, d'autres en deuxième année.
        • La pression et la charge de travail sont identifiées comme des défis majeurs.
        • Concours, Réussite et Échecs [2:00-3:00]:

        • Les résultats aux concours varient, certains réussissent, d'autres échouent.

        • L'importance de la persévérance face à l'échec est soulignée.
        • La réorientation vers d'autres formations comme les BUT est une option viable.
        • Expérience en École d'Ingénieur [3:00-4:00]:

        • Le travail par projet et la pratique sont valorisés en école d'ingénieur.

        • La vie associative est un atout majeur pour le développement personnel.
        • Certains regrettent le manque d'encadrement comparé à la prépa.
        • Les écoles demandent de plus en plus d'exigence.
        • Stages et Expérience Professionnelle [4:00-5:00]:

        • Les stages sont vus comme des opportunités d'apprentissage et de découverte.

        • Ils permettent de développer des compétences et de préciser son projet professionnel.
        • Importance des Langues, Anglais en Tête [5:00-6:00]:

        • L'anglais est crucial pour l'obtention du diplôme et les opportunités à l'étranger.

        • Il ne faut pas négliger les langues.
        • Vie Associative et Engagement Étudiant [6:00-7:00]:

        • La vie associative développe des compétences et valorise le CV.

        • Elle offre des opportunités de gestion de projet et de travail en équipe.
        • Réflexions sur l'ENIM [7:00-8:00]:

        • L'ENIM est perçue comme une école à double tranchant, avec des réorientations possibles.

        • Réorientation et Adaptabilité [8:00-9:00]:

        • Des anciens élèves témoignent de leur réorientation après la prépa ou l'école d'ingénieur.

        • Conseils aux Futurs Élèves [9:00-10:00]:

        • Bien choisir son orientation et travailler régulièrement sont essentiels.

        • Il ne faut pas négliger les langues et s'entraider.
        • Il faut profiter de la vie étudiante.
        • Aptitudes acquises en prépa [10:00-11:00]:

        • La prépa apprend à apprendre, elle apprend la méthodologie pour maîtriser des sujets et pour sortir de sa zone de confort.

        • La prépa apprend à s'adapter.
        • Le rôle des professeurs [11:00-12:00]:

        • Les professeurs sont disponibles et offrent un bon encadrement.

      Points Spécifiques et Anecdotes

      • Expériences Personnelles :

        • Certains étudiants ont intégré la prépa un peu par hasard, poussés par leurs professeurs.
        • D'autres avaient ce choix en tête dès la seconde.
        • Stages à l'étranger:

        • De nombreuses écoles d'ingénieurs proposent des stages à l'étranger.

        • VIE:

        • Le Volontariat International en Entreprise est un contrat de 10 à 24 mois.

        • Il permet de travailler à l'étranger pour une entreprise tout en étant sous la protection de l'État.
        • L'importance du réseau:

        • Les anciens élèves peuvent aider les nouveaux à trouver des stages.

        • L'IA:

        • L'intelligence artificielle va transformer le monde du travail, il faut apprendre à l'utiliser.

      Conclusion

      Ce briefing vise à donner une vue d'ensemble des classes préparatoires TSI à travers les expériences de ceux qui les ont vécues. Il met en évidence les défis, les opportunités et les compétences clés pour réussir dans cette voie exigeante.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur Parcoursup, basé sur la transcription d'une vidéo YouTube. Ce briefing aborde les aspects cruciaux de Parcoursup, allant de la constitution du dossier à la formulation des vœux, en passant par les types de formations et les dates clés. Il souligne également l'importance de l'accompagnement et des ressources disponibles pour les élèves.

      • Présentation de Parcoursup et Offre de Formation

        • Parcoursup offre une offre de formation riche et diversifiée, avec plus de 24000 formations dans le supérieur.
        • La plateforme vise à centraliser le dossier, le calendrier et la procédure pour les vœux dans l'enseignement supérieur.
        • Parcoursup met l'accent sur la transparence des critères de sélection et des profils des admis. Les données chiffrées des années précédentes sont accessibles.
        • La plateforme insiste sur l'égalité d'accès et la réussite des étudiants.
        • Accompagnement et Ressources Disponibles

        • Chaque élève de terminale bénéficie de l'accompagnement de deux professeurs principaux et des psychologues de l'Éducation Nationale.

        • Des heures spécifiques sont dédiées à l'orientation, et la participation est obligatoire.
        • La plateforme "Avenir" de l'ONISEP est un outil supplémentaire pour accompagner les lycéens de la seconde à la terminale.
        • Parcoursup met à disposition des lives et tutoriels disponibles sur son site.
        • Calendrier et Étapes Importantes

        • Avant le 15 janvier 2025 : Consultation de l'offre de formation.

        • Phase d'inscription, de formulation des vœux et de finalisation du dossier : Du 15 janvier à mi-mars. Les élèves doivent activer leur dossier via un lien envoyé par e-mail. La date limite pour la formulation des vœux est le 13 mars à 23h59.
        • À partir du 14 mars : Finalisation des dossiers et confirmation des vœux. Les notes du deuxième trimestre doivent être ajoutées après le conseil de classe. La date limite de validation est le 2 avril inclus.
        • Types de Formations Proposées

        • Formations sous statut étudiant : Formations non sélectives (licences, parcours préparatoires, PASS) et sélectives (BTS, BUT, classes préparatoires).

        • Formations sous statut d'apprenti : BTS, BUT, mentions complémentaires. Il est conseillé de rechercher un employeur dès que possible.
        • Focus sur les Cartes d'Identité des Formations

        • Les cartes d'identité des formations sont riches en informations et demandent du temps pour être étudiées. Un livret intitulé "Les bons réflexes" est disponible pour aider à s'y repérer.

        • Six onglets principaux : découvrir la formation, comprendre les critères d'analyse, consulter les modalités de candidature, visualiser les chiffres d'accès, les poursuites d'études et les débouchés, et comment contacter l'établissement.
        • Nouveautés 2025 : Accès aux chiffres d'accès sur les trois dernières années et données chiffrées sur les poursuites d'études.
        • Conseils pour la Formulation des Vœux

        • L'élève est libre de choisir ses vœux, mais il est conseillé de consulter les données chiffrées et d'écouter les conseils des enseignants.

        • Possibilité de formuler jusqu'à 10 vœux sous statut scolaire et 10 vœux supplémentaires en apprentissage.
        • La lettre de motivation n'est pas toujours obligatoire.
        • Il est inutile de classer les vœux.
        • Il est important de diversifier les vœux et de ne pas se limiter à un seul.
        • Vœux Multiples et Sous-Vœux: Implications

        • Un vœu multiple regroupe plusieurs formations similaires (ex : BTS dans différents établissements).

        • Un candidat est limité à 20 sous-vœux au total, sauf exceptions (IFSI, écoles spécialisées).
        • Secteur Géographique de Recrutement

        • Pas de secteur géographique pour les formations sélectives.

        • Pour les formations non sélectives, priorité aux candidats de l'académie. Un pourcentage maximum de candidats hors secteur est fixé (souvent 5 %).
        • Possibilité d'avoir plusieurs académies de rattachement si les parents résident dans des académies différentes.
        • Année de Césure: Conditions et Démarches

        • Possibilité de demander une année de césure après l'obtention du bac, mais cela doit être fait dans les règles.

        • L'accord de la formation est nécessaire, et les modalités varient.
        • Finalisation du Dossier et Confirmation des Vœux

        • À partir du 14 mars, finalisation du dossier et confirmation des vœux.

        • Un dossier ne pourra être finalisé que lorsque les notes du deuxième trimestre seront remontées.
        • Il faut compléter toutes les parties du dossier et ne pas attendre la dernière minute.
        • Lettre de Motivation: Recommandations

        • Si elle est demandée, elle doit être adaptée à la formation visée.

        • Il est déconseillé d'utiliser des intelligences artificielles pour la rédiger.
        • Rubrique "Autres Projets": Informations Essentielles

        • Cette rubrique est obligatoire pour les élèves ayant d'autres projets en dehors de Parcoursup.

        • Les informations sont confidentielles.
        • Activités et Centres d'Intérêt

        • Cette rubrique permet d'indiquer des informations non liées à la scolarité.

        • Elle sert à valoriser son profil.
        • Éléments Transmis par l'Établissement

        • Bulletins scolaires, notes du baccalauréat, moyenne des trimestres 1 et 2, appréciations des enseignants.

        • Fiche Avenir : positionnement de l'élève par rapport à des compétences transversales, avis du chef d'établissement.
        • Niveau obtenu à la certification Pix.
        • Égalité des Chances et Spécificités

        • Parcoursup met en œuvre une politique d'égalité des chances.

        • Des places sont priorisées pour les bacs professionnels en BTS et les bacs technologiques en BUT.
        • Prochaine Étape

        • Fin mai/début juin : Accompagnement spécifique pour anticiper les réponses des formations.

    2. Voici un sommaire minuté avec des horodatages basés sur la transcription de la vidéo YouTube, mettant en évidence les points clés de la présentation sur Parcoursup:

      • 0:00-2:37: Introduction et présentation des intervenants.

      • 2:37-3:14: Présentation générale de Parcoursup.

      • 3:14-4:04: Transparence des critères de sélection et des profils des admis.

      • 4:04-4:24: Parcoursup agit pour l'égalité d'accès et la réussite des étudiants.

      • 4:24-5:03: Mise à jour de Parcoursup et dates des portes ouvertes. Les portes ouvertes permettent aux élèves d'obtenir des réponses à leurs questions.

      • 5:03-5:52: Calendrier Parcoursup et étape actuelle.

      • 5:52-7:12: Accompagnement à l'orientation au lycée. L'accompagnement à l'orientation est obligatoire pour les élèves.

      • 7:12-7:57: Ressources en ligne pour l'orientation (ONISEP, Parcoursup).

      • 7:57-9:22: Types de formations : statut étudiant (sélectives et non sélectives) et statut apprenti. Il est conseillé de diversifier les vœux en incluant des formations sélectives et non sélectives.

      • 9:22-11:04: Informations sur les formations en apprentissage et rôle des CFA. Les CFA peuvent aider à trouver un employeur pour les formations en apprentissage.

      • 11:04-12:00: Complément sur l'apprentissage et possibilité de passer d'un statut scolaire à apprenti en cours d'année. Il est possible de commencer une formation sous statut scolaire et de continuer en apprentissage si une entreprise est trouvée.

      • 12:00-15:34: Focus sur les cartes d'identité des formations et les six onglets principaux. Il est important de prendre le temps d'examiner chaque formation.

      • 15:34-16:20: Nouveautés 2025 concernant les chiffres d'accès et les données chiffrées sur les poursuites d'études.

      • 16:20-17:18: Modalités d'examen et rôle des commissions d'analyse des dossiers. Les commissions d'analyse des dossiers sont composées d'enseignants.

      • 17:18-17:54: Visibilité des critères de candidature et données chiffrées.

      • 17:54-18:26: Rappel de l'étape 2 : inscription, formulation des vœux et finalisation du dossier.

      • 18:26-21:45: Activation du dossier Parcoursup et vérification des informations. L'activation du compte doit être faite par l'élève.

      • 21:45-24:58: Formulation des vœux : liberté de choix, conseils des enseignants et données chiffrées.

      • 24:58-27:41: Nombre de vœux possibles et vœux multiples. Il est possible de formuler jusqu'à 10 vœux sous statut scolaire et 10 vœux supplémentaires en apprentissage.

      • 27:41-31:46: Focus sur les vœux multiples et les sous-vœux. Un vœu multiple compte pour un seul vœu parmi les 10 possibles.

      • 31:46-34:23: Exemples de vœux multiples (BTS Métiers de la Chimie) et exceptions (IFSI).

      • 34:23-35:55: Concours et regroupements d'écoles (écoles d'ingénieurs).

      • 35:55-37:11: Vœux en apprentissage et absence de date limite pour les formations en apprentissage.

      • 37:11-38:00: Le secteur géographique de recrutement et son impact.

      • 38:00-41:41: Secteur géographique : formations sélectives vs non sélectives et académies de rattachement. Pour les formations non sélectives, une priorité est donnée aux candidats de l'académie.

      • 41:41-44:34: Gestion des situations particulières : parents résidant dans des académies différentes.

      • 44:34-45:34: Secteur géographique : cas de l'Île-de-France.

      • 45:34-48:24: Année de césure : conditions et démarches. L'année de césure n'est pas accordée de droit et nécessite l'accord de la formation.

      • 48:24-50:06: Rappel de la date limite pour formuler les vœux (13 mars) et importance de ne pas attendre le dernier moment.

      • 50:06-51:15: Accompagnement pour les lettres de motivation.

      • 51:15-54:48: Finalisation du dossier et confirmation des vœux : rôle du lycée et du candidat.

      • 54:48-57:22: Conseils pour la lettre de motivation et importance de l'adapter à la formation. Il est déconseillé d'utiliser des intelligences artificielles pour rédiger la lettre de motivation.

      • 57:22-58:46: La rubrique "Autres projets" : caractère obligatoire et confidentialité des informations.

      • 58:46-1:01:20: Activités et centres d'intérêt : valorisation du profil et engagements extrascolaires.

      • 1:01:20-1:02:32: Attestation spécifique pour les licences de droit.

      • 1:02:32-1:07:25: Éléments transmis par l'établissement : bulletins scolaires, fiche Avenir, appréciations des enseignants. La fiche Avenir est remplie par les professeurs principaux et le chef d'établissement.

      • 1:07:25-1:08:33: Fiche Avenir : compétences transversales et avis du chef d'établissement.

      • 1:08:33-1:10:20: Parcours spécifiques, certifications (Pix) et importance de la certification Pix.

      • 1:10:20-1:11:41: Précisions sur les absences et leur prise en compte.

      • 1:11:41-1:13:03: Fiche Avenir : consultation à partir du 2 juin 2025.

      • 1:13:03-1:13:42: Accompagnement pour les élèves en situation de handicap.

      • 1:13:42-1:14:13: Rappel de la date limite du 2 avril et conséquences du non-respect de cette date.

      • 1:14:13-1:15:16: Ce n'est pas Parcoursup qui décide de l'affectation, mais une commission.

      • 1:15:16-1:15:40: Question sur la remontée de la certification Pix.

      • 1:15:40-1:17:11: Politique d'égalité des chances et places priorisées pour certains bacs. Des places sont priorisées pour les bacs professionnels en BTS et les bacs technologiques en BUT.

      • 1:17:11-1:18:03: Prochaine étape : accompagnement spécifique pour anticiper les réponses.

      • 1:18:03-1:20:28: STAPS : formation sélective ou non sélective et demandes de bourse.

      • 1:20:28-1:21:29: Bourses : le CROUS gère les bourses et il est possible de faire une simulation.

      • 1:21:29-1:22:33: Calendrier du CROUS et contact pour les questions sur les bourses.

      • 1:22:33-1:23:00: Remerciements et prochain YouTube live.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing basé sur la transcription du webinaire Solidatech:

      Présentation Générale de Solidatech

      • Solidatech est un programme de solidarité numérique qui aide les associations à améliorer leur impact grâce à une meilleure utilisation du numérique.
      • Le programme existe depuis 2008 et est géré par une équipe d'une douzaine de personnes.
      • Solidatech fait partie du réseau international TechSoup, ce qui lui permet d'offrir des réductions sur des logiciels.
      • Les bénéficiaires sont principalement les associations loi 1901, mais aussi les fondations, les fonds de dotation et les bibliothèques publiques. L'inscription est gratuite.

      Offres et Services de Solidatech

      • Accès au numérique facilité: Solidatech propose des logiciels et du matériel informatique à tarif réduit.
        • Logiciels et solutions: Couvrent divers besoins (comptabilité, antivirus, outils collaboratifs) avec des acteurs internationaux et français.
        • Matériel informatique: Offre du matériel reconditionné et neuf.
      • Accompagnement au développement des usages numériques.
        • Centre de ressources: Outil de diagnostic numérique et formations.
        • Formations: Certifiées Qualiopi, en présentiel ou à distance.
      • Coproduction et diffusion de savoirs sur la transition numérique des associations.

      Fonctionnement du Site et Plateformes

      • Le site Solidatech.fr est la porte d'entrée principale.
      • Oriente vers des plateformes secondaires comme TechSoup.fr pour les logiciels à tarif réduit.
      • L'inscription est gratuite pour vérifier l'éligibilité.

      Catalogue de Logiciels

      • Plus de 260 offres, mais l'éligibilité varie.
      • Il est possible de rechercher par nom ou de filtrer par catégorie.
      • Il est important de consulter les modalités de l'offre pour chaque produit.
      • Certaines offres nécessitent l'achat d'un coupon de réduction.

      Matériel Informatique

      • Matériel neuf: Principalement du matériel réseau Cisco avec des réductions importantes.
      • Matériel reconditionné: Disponible sur une boutique en ligne avec garantie de 12 mois (extension à 24 mois offerte en février).

      Jeton de Validation

      • Nécessaire pour vérifier l'éligibilité de l'association.
      • Disponible sur le compte TechSoup.fr.
      • Souvent demandé pour accéder aux offres logicielles.

      Accompagnement et Services

      • Formations: Aux enjeux du numérique et aux outils, pour salariés et bénévoles.
      • Services de migration vers le cloud: Avec des partenaires spécialisés.
      • Prestatech: Annuaire de prestataires de confiance.

      Ressources Utiles

      • Centre de ressources: Blog avec articles conseils, cas d'usage et replays des webinaires.
      • Autodiagnostic numérique: Outil gratuit pour évaluer la maturité numérique de l'association.
      • Étude nationale: Étude triennale sur la place du numérique dans le secteur associatif.

      Points de Contact

      • FAQ disponible en ligne.
      • Équipe support: contact@solidatec.fr.

      Ce document de synthèse devrait fournir une base solide pour un briefing sur Solidatech.

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription du webinaire Solidatech:

      • 0:00-0:12: Introduction du webinaire et présentation du programme Solidatech, une initiative de solidarité numérique. L'objectif est de présenter en détail les offres de Solidatech, incluant logiciels, services, accompagnement et matériel, ainsi que d'expliquer leur fonctionnement.
      • 0:26-1:51: Présentation globale de Solidatech par Laurine. Solidatech est un programme de solidarité numérique visant à aider les associations à renforcer leur impact grâce à une meilleure utilisation du numérique. Créé en 2008, le programme est géré par une équipe d'une douzaine de personnes réparties entre Paris et les Deux-Sèvres, appartenant aux Ateliers du Bocage, une coopérative d'insertion. Les Ateliers du Bocage se spécialisent dans la collecte et le réemploi de matériel informatique, de smartphones et de cartouches. Solidatech fait partie du réseau international TechSoup, ce qui lui permet d'offrir des réductions sur divers logiciels.
      • 1:58-2:28: Bénéficiaires de Solidatech. Principalement, Solidatech accompagne les associations loi 1901, mais aussi d'autres structures comme les fondations RUP, les fonds de dotation et les bibliothèques publiques. L'inscription à Solidatech est gratuite via leur site internet, et le programme est accessible quel que soit le secteur d'activité ou le mode de fonctionnement de la structure.
      • 2:35-3:25: Modes d'action de Solidatech. Solidatech intervient de trois manières : en facilitant l'accès au numérique par des tarifs réduits sur les logiciels et le matériel informatique, en accompagnant les associations dans le développement de leurs usages numériques (centre de ressources, diagnostic numérique, formations), et en participant à la coproduction et à la diffusion de savoirs sur la transition numérique des associations, notamment à travers des études triennales.
      • 3:25-4:25: Logiciels et solutions proposés par Solidatech. Solidatech offre une variété de logiciels couvrant divers besoins des associations, allant de la comptabilité aux antivirus, en passant par les outils collaboratifs. Le catalogue inclut des acteurs internationaux comme Zoom, Adobe et Microsoft, ainsi que des solutions françaises comme Net Explorer. Solidatech propose également du matériel informatique reconditionné provenant des Ateliers du Bocage, ainsi que du matériel neuf via des partenaires comme Cisco et Dell.
      • 4:32-5:27: Accompagnement aux usages numériques. Solidatech met à disposition des ressources pour une utilisation autonome, comme un centre de ressources et des newsletters. Des webinaires thématiques sont aussi proposés, comme celui sur le RGPD prévu à la fin du mois. Un accompagnement individuel est également disponible, avec un catalogue de formations et des enjeux de sensibilisation au numérique.
      • 5:27-5:53: Chiffres clés et transition vers la présentation du site web. Solidatech accompagne plus de 42 000 associations.
      • 5:53-6:23: Transition vers la présentation du site web par Elodie.
      • 6:23-9:54: Visite guidée du site Solidatech.fr. Le site Solidatech.fr est la porte d'entrée vers le programme de solidarité numérique, présentant les offres, services et accompagnements. Le site oriente également vers des plateformes secondaires pour les logiciels à tarif réduit et l'achat de matériel. L'inscription gratuite est nécessaire pour bénéficier de ces offres.
      • 9:54-11:32: Processus de connexion et présentation de l'espace utilisateur. Après l'inscription, les utilisateurs peuvent se connecter via le site Solidatech ou directement lorsqu'ils cliquent sur une offre. La connexion redirige vers la plateforme TechSoup.fr, où les associations accèdent à leur interface utilisateur.
      • 11:32-12:16: Présentation de la plateforme TechSoup.fr. TechSoup.fr est la plateforme principale pour commander des logiciels à tarif solidaire et du matériel neuf, grâce aux partenariats internationaux. D'autres partenariats et offres spécifiques sont disponibles sur d'autres plateformes.
      • 12:16-15:38: Catalogue de logiciels à tarif réduit. Le catalogue de logiciels peut être consulté sans être connecté, mais la connexion est nécessaire pour commander. Les utilisateurs peuvent rechercher des logiciels par nom ou filtrer par catégorie pour identifier les solutions répondant à leurs besoins. Le catalogue inclut plus de 260 offres, mais l'éligibilité varie en fonction des critères définis par les éditeurs, tels que le budget annuel ou le secteur d'activité.
      • 15:38-17:22: Fiche produit et modalités de l'offre. Chaque fiche produit détaille les caractéristiques du logiciel et les modalités de l'offre Solidatech, incluant les réductions, les critères de restriction et les conditions d'éligibilité. Il est conseillé de lire attentivement l'onglet "Modalités de l'offre" pour comprendre les conditions spécifiques.
      • 17:22-19:20: Fonctionnement des coupons de réduction. Pour certaines offres, l'achat d'un coupon de réduction est nécessaire pour bénéficier d'un tarif réduit sur l'abonnement au logiciel, comme pour Adobe Creative Cloud. Le paiement des frais administratifs à Solidatech permet d'acquérir ce coupon, donnant accès à la réduction sur le site du partenaire. Pour d'autres solutions, comme l'antivirus Bitdefender, le paiement se fait uniquement auprès de Solidatech.
      • 19:20-20:36: Équipements neufs. L'offre d'équipement neuf concerne principalement le matériel réseau de la marque Cisco, proposé avec des réductions importantes, ainsi que quelques caméras de surveillance. Des coupons d'achat permettent d'accéder à des réductions sur le matériel neuf chez Dell. Le matériel réseau Cisco est proposé avec une réduction d'environ 90 % par rapport au prix du marché.
      • 20:36-23:33: Matériel reconditionné. Le matériel reconditionné est accessible via la plateforme TechSoup ou directement depuis le site Solidatech. La boutique de matériel reconditionné propose du matériel informatique reconditionné au sein des ateliers, incluant des ordinateurs portables, des unités centrales, de la téléphonie, des tablettes, ainsi que des accessoires et périphériques. Des articles et conseils sur le reconditionné sont également disponibles.
      • 23:33-26:10: Informations sur les produits reconditionnés. Les produits reconditionnés sont garantis 12 mois et sont effacés et testés. Pendant le mois de février, l'extension de garantie est offerte, passant de 12 à 24 mois. Des informations détaillées sur les produits, leurs performances et les conditions de garantie sont fournies sur le site. Une demande de devis peut être faite pour des commandes spécifiques ou en grande quantité.
      • 26:10-27:50: Processus de commande de matériel reconditionné. Pour la première commande sur la boutique de reconditionné, il est nécessaire de créer un compte client et de renseigner un jeton de validation pour vérifier l'éligibilité de l'association. Ce jeton est unique et peut être généré sur le compte Solidatech.
      • 27:50-29:49: Explication du jeton de validation. Le jeton de validation est un code permettant de vérifier que la structure est bien une association. Il est disponible sur le compte Solidatech et peut être généré autant de fois que nécessaire.
      • 29:49-30:42: Utilisation du jeton de validation pour accéder aux offres. Le jeton de validation est souvent demandé pour accéder à des offres logicielles ou à certains services.
      • 30:42-31:51: Formations et conseils. Solidatech propose des formations certifiées Qualiopi, destinées aux salariés et bénévoles des associations, couvrant les enjeux du numérique et l'utilisation d'outils. Les formations peuvent être suivies à distance ou en présentiel dans les locaux de l'association.
      • 31:51-33:51: Services de migration vers le cloud. Solidatech propose des services de migration vers le cloud avec des partenaires comme IT for Life et Se Consulting, pour accompagner les associations vers Workspace ou Microsoft 365. De nouveaux services et formations seront proposés prochainement.
      • 33:51-35:23: Prestatech. Prestatech est un annuaire de prestataires de confiance, préqualifiés par Solidatech, offrant des services de conseil, de prestation informatique et de formation. Les prestataires sont classés selon leur domaine d'expertise et leurs modalités de financement.
      • 35:23-37:20: Centre de ressources. Le centre de ressources est un blog contenant des articles conseils, des cas d'usage et des comparatifs d'outils, classés par thématique. Il inclut également les replays des webinaires.
      • 37:20-38:35: Autodiagnostic numérique. L'autodiagnostic numérique est un outil gratuit permettant d'évaluer la maturité numérique de l'association à travers un questionnaire interactif organisé autour de sept piliers stratégiques. Il aide à prioriser les chantiers à mener et propose une sélection de logiciels et de ressources pertinentes.
      • 38:35-38:47: Étude nationale sur le numérique associatif. Solidatech mène une étude tous les trois ans sur la place du numérique dans le projet associatif, en partenariat avec Recherche et Solidarités.
      • 38:47-49:23: Questions/réponses.
    1. Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une présentation de Laurence Devillers sur l'intelligence artificielle:

      • Démystification de l'IA : L'IA est avant tout de l'imitation à partir de données. Certains la comparent à un simple outil, mais il est crucial de comprendre qui contrôle cet outil et les risques sous-jacents. L'objectif est de démystifier l'IA pour éviter les fantasmes et les peurs, tout en reconnaissant les risques et les opportunités.

      • Éducation et compréhension de l'IA : Il est essentiel d'éduquer et d'enseigner les concepts fondamentaux de l'IA, même sans apprendre à coder, afin de permettre à chacun de comprendre comment ces machines fonctionnent et de garder la faculté de décider. Cette éducation doit commencer dès l'école primaire pour démystifier l'IA auprès des jeunes, de leurs parents et des professeurs.

      • Applications et risques de l'IA émotionnelle (Affective Computing) :

        • L'affective computing vise à détecter les émotions humaines à travers le visage, la posture et la voix. Ces informations peuvent être utilisées pour adapter les interactions homme-machine, par exemple, avec des robots assistants pour personnes âgées.
        • Il est crucial de comprendre la complexité des émotions et les différences culturelles dans leur expression. L'utilisation de ces technologies nécessite une éthique rigoureuse pour garantir la dignité de la personne et éviter la manipulation.
        • Les émotions sont complexes et peuvent être un mélange de sentiments positifs et négatifs. La technologie actuelle n'est pas suffisamment mature pour être utilisée sans discernement.
      • Réflexion éthique et collective sur l'IA :

        • Il est nécessaire d'avoir une réflexion collective sur l'utilisation de l'IA, en considérant les dépendances potentielles et les implications sur la dignité humaine.
        • Les principes éthiques tels que la vie privée, le consentement, la transparence, la responsabilité, la dignité et la justice doivent guider le développement et l'utilisation de l'IA.
        • Il faut réglementer et normaliser la relation avec les objets numériques, en tenant compte des différences culturelles et des risques de manipulation émotionnelle.
      • Projections et qualités morales : Les humains ont tendance à projeter des connaissances, des affects et des qualités morales sur les machines, ce qui peut être trompeur. Il est important de comprendre que les qualités morales d'une IA dépendent des données avec lesquelles elle a été entraînée.

      • Évolution de l'IA : L'IA a connu des avancées significatives, notamment avec le deep learning et les transformers. L'émergence de Chat GPT a marqué une étape importante, mais il est essentiel de démystifier ces machines et de comprendre leurs limites.

      • IA prédictive vs. IA générative : L'IA prédictive discrimine entre les formes en apprenant leurs différences, tandis que l'IA générative crée de nouvelles formes. Les IA génératives sont entraînées en auto-supervision, sans nécessiter d'annotations manuelles.

      • Enjeux éthiques majeurs :

        • L'absence de véracité des résultats et de sources est un problème majeur. Il est crucial de mettre en place des mécanismes de traçabilité et de transparence.
        • La manipulation émotionnelle possible est un risque important, notamment dans le contexte du métavers et de la réalité virtuelle.
        • Les biais cognitifs et émotionnels peuvent influencer notre perception de l'IA et nos décisions.
      • Importance des normes et de la régulation : Il est essentiel de mettre en place des normes et des réglementations pour encadrer le développement et l'utilisation de l'IA, en s'alignant sur les lois existantes. L'Europe doit jouer un rôle actif dans l'élaboration de ces normes pour garantir la souveraineté technologique et le respect des valeurs éthiques.

      • Vulnérabilité et acculturation : Il faut comprendre que nous sommes tous vulnérables face à ces machines et qu'une acculturation à ces objets est nécessaire. Cela passe par la démystification, la compréhension des concepts et la confiance dans l'intelligence collective.

      • Limites des modèles actuels : Les modèles actuels d'IA, comme Chat GPT, ont des limites en termes de compréhension de l'espace, du temps et des intentions. Ils peuvent produire des erreurs et des incohérences, et sont influencés par la prédominance de l'anglais dans les données d'entraînement.

      • Éducation à l'esprit critique : Il est crucial d'éduquer les enfants à l'esprit critique et à la remise en question des sources d'information. Il faut leur apprendre à déconstruire les informations produites par les machines et à comprendre les biais potentiels.

      • Loi, normes et éthique : Les trois piliers pour une utilisation responsable de l'IA sont la loi, les normes et l'éthique. L'éthique ne consiste pas à dire ce qui est bien ou mal, mais à réfléchir aux conséquences et aux risques.

      La présentation souligne l'importance d'une approche équilibrée et informée de l'IA, en mettant l'accent sur l'éducation, la réflexion éthique et la régulation pour garantir que ces technologies soient utilisées de manière responsable et bénéfique pour la société.

    1. Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une table ronde intitulée "IA et Santé | "Prévention en santé : comment l'IA change la donne ?"":

      • Contexte et Objectifs : La table ronde vise à faire le point sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le domaine de la santé, en particulier dans la prévention.

      Elle examine le potentiel croissant des solutions technologiques, les perspectives prometteuses qu'elles offrent, et leur valeur ajoutée pour les patients.

      • Participants et leurs expertises :

        • Dr. Xavier à la Coque : Médecin anesthésiste réanimateur, spécialiste des données, et directeur des datas de l'Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole. Son travail actuel est d'implémenter l'entraînement d'algorithmes sur les données de santé.

      Il s'intéresse à la médecine prescriptive, cherchant à utiliser l'IA pour éviter la décompensation des patients et préserver leur capital santé.

      *   **Dr. Guillaume Bataillon** : Médecin pathologiste à l'Oncopole de Toulouse, spécialisé en pathologie mère et gynécologique, impliqué dans l'implémentation d'algorithmes dans la gestion des données de sa spécialité. Il examine au microscope les tissus prélevés sur un patient pour établir un diagnostic et orienter le choix de traitement.
      
      *   **Carole Ziza Gara** : Dirigeante de l'entreprise télégraphique, spécialisée dans les solutions connectées intelligentes et innovantes pour le bien-vieillir. Son entreprise analyse intelligemment les données pour le "Smart care", proposant des solutions aux personnes souhaitant rester à domicile le plus longtemps possible.
      
      *   **Dominique Pont** : Directeur général autonomie et santé du groupe La Poste, en charge du développement des services de confiance numérique en santé. Il souligne l'importance de la souveraineté des algorithmes et des technologies en santé.
      
      • Facteurs favorisant l'introduction de l'IA en médecine : L'augmentation des données disponibles (notamment grâce à la numérisation des images microscopiques), l'augmentation de la puissance des processeurs, et les avancées dans les algorithmes.

      • Exemple d'application de l'IA en pathologie : Collecte de lames de prélèvements de col utérin dans toute la France pour constituer une base de données anonymisée, annotée par des pathologistes, et mise à disposition d'équipes d'ingénieurs pour développer des algorithmes de classification.

      • Objectifs de l'IA en pathologie : Améliorer l'efficacité, la reproductibilité, et la fiabilité des diagnostics, ainsi que potentiellement découvrir de nouveaux biomarqueurs pour adapter la prise en charge des patients.

      • IA comme assistance au diagnostic et au traitement : L'IA est vue comme une aide précieuse pour la récupération et la consolidation d'informations médicales issues de la littérature scientifique. Les algorithmes sont performants pour les tâches répétitives, mais la prédiction de la réponse à un traitement est plus complexe et nécessite des essais cliniques.

      • Médecine prescriptive : L'IA est envisagée pour une médecine proactive, visant à préserver le capital santé et à éviter la décompensation, notamment dans les maladies chroniques. Cela implique une personnalisation des prescriptions basée sur les données du patient, incluant la génétique, la biologie, et l'évolution des données dans le temps.

      • Défis et enjeux :

        • Protection des données : Nécessité de garantir la sécurité et la confidentialité des données de santé, en les gardant dans le système de soins et en empêchant leur utilisation contre les patients.

        • Éthique de l'IA : Importance de préserver l'éthique et de s'assurer que l'IA ne soit pas vulnérante, en évitant toute utilisation des données qui pourrait nuire aux patients.

        • Maintien à domicile des seniors : L'IA est envisagée comme un complément à l'accompagnement humain pour aider les seniors à rester à domicile plus longtemps, en détectant les chutes et les activités anormales.

        • Souveraineté technologique : Nécessité de maîtriser les plateformes technologiques pour garantir un contrôle éthique du système de santé, en développant une alternative européenne aux géants américains et chinois.

        • Limites de la puissance de calcul : Face à la course à la puissance de calcul imposée par les modèles d'IA américains et chinois, il est suggéré de se concentrer sur des modèles plus ciblés et de qualité, adaptés aux besoins spécifiques de la santé, en privilégiant l'éthique et la maîtrise des données.

        • Interopérabilité des systèmes : Nécessité d'améliorer l'interopérabilité des systèmes d'information de santé pour faciliter l'échange de données et la coordination des soins.

        • Explicabilité et biais des algorithmes : Importance de comprendre comment les algorithmes prennent leurs décisions et de contrôler les biais potentiels, en mettant en place une "garantie humaine" de l'IA.

      • Applications potentielles de l'IA dans le diagnostic : Radiologie, dermatologie, échographie, endoscopie, neurologie (détection de maladies dégénératives et de crises convulsives), pneumologie (maladies chroniques).

      • Jumeaux numériques : Utilisation de jumeaux numériques pour tester des algorithmes et simuler des scénarios, permettant de valider les modèles d'IA de manière plus efficace.

    1. Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une présentation de Raphaël Besson sur la question de savoir s'il est possible d'imaginer des futurs désirables:

      • Constat initial :

      Dans les années 1960 et 1970, il était plus simple d'imaginer le futur car les projections étaient basées sur la prolongation des tendances existantes, avec une vision partagée par des acteurs homogènes.

      Cette vision était axée sur l'extension des métropoles, le développement de l'automobile et un urbanisme fonctionnaliste.

      On pensait alors la ville et les territoires sans le vivant, les écosystèmes naturels ou la société, et l'habitat comme un simple abri.

      • Revanche des externalités : L'expression de Yan Moulier Bouton souligne que les externalités négatives, négligées dans cette vision du futur, ont pris leur revanche.

      • Complexité actuelle :

      Il est aujourd'hui difficile de se projeter dans des futurs désirables en raison de la complexité des enjeux et des difficultés à dépasser certains récits archétypaux.

      Parmi ces récits, on retrouve ceux de l'effondrement, des "2030 glorieuses" (vision optimiste), de la fascination pour l'IA, ou encore de la vision de l'humain comme parasite des écosystèmes.

      • Dilemmes des politiques urbaines et territoriales :

      Il existe une difficulté à dépasser les dilemmes entre utopie et dystopie, entre approches artistiques/culturelles et technologiques, ou encore entre expérimentation et politiques de planification.

      Les politiques culturelles sont tiraillées entre les lieux intermédiaires et les équipements labellisés, ou entre la défense des droits culturels et les cultures académiques.

      • Importance de la complexité et du "gris" :

      Il est essentiel de créer des espaces permettant de penser la complexité et de considérer les multiples nuances du "gris".

      Cette approche invite à dépasser les oppositions simplistes et à explorer les zones intermédiaires.

      • Rôle des acteurs culturels :

      Les approches culturelles et artistiques des transitions territoriales ne sont pas suffisamment considérées par l'Académie et les sciences, alors qu'elles sont fondamentales pour penser des futurs souhaitables.

      Il est nécessaire de bâtir des politiques culturelles des transitions territoriales, en accompagnant et en légitimant ces approches dans le cadre de politiques publiques.

      • Dépasser l'acceptabilité :

      Les artistes et acteurs culturels ne doivent pas se contenter d'œuvrer à l'acceptabilité des mesures radicales, mais plutôt créer des espaces de débats, de rencontres et d'interactions pour explorer la complexité des enjeux.

      • Expérimentation collective :

      Il est fondamental de permettre l'expérimentation collective et de favoriser la rencontre d'une diversité de savoirs (architectes, artistes, habitants, etc.) pour faire l'expérience de l'intelligence collective et de ce que pourrait être un avenir souhaitable.

      L'exemple de la construction collective de mobilier urbain illustre cette démarche.

      Ce briefing souligne la nécessité de repenser la manière dont on imagine et construit le futur, en intégrant la complexité, en valorisant les approches culturelles et artistiques, et en favorisant l'expérimentation collective et le débat public.

    1. table ronde ministérielle de haut niveau intitulée "L'IA en éducation : quel cadre pour quels usages ?".

      • Contexte de la table ronde :

      La table ronde s'est tenue en marge du Sommet pour l'Action sur l'intelligence artificielle et a été ouverte par la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la Commission européenne.

      L'événement a exploré le cadre d’usage de l’IA en éducation selon diverses approches, notamment celles de l'OCDE, de l'UNESCO, et du Conseil de l’Europe.

      • Participants : Des représentants des États membres de l’UE et des chercheurs ont participé pour présenter leurs bonnes pratiques en Europe et dans le monde.

      La Première ministre Élisabeth Borne a pris la parole pour l'ouverture de la conférence.

      • Consultation nationale sur l'IA dans l'éducation :

      Une consultation nationale a été lancée en janvier 2025 pour recueillir les points de vue de la communauté éducative (professeurs, personnel de direction, parents, lycéens) sur l'usage de l'IA dans l'éducation.

      Un cadre d'usage sera finalisé et diffusé au printemps, précisant les conditions d'utilisation de l'IA dans les classes et dans le domaine administratif, tout en définissant des règles claires pour les élèves.

      • Formation des enseignants :

      Une première formation en ligne pour le second degré sera lancée dès la rentrée 2025, basée sur un parcours Pix.

      • IA générative au service du ministère :

      Un outil s'appuyant sur l'IA générative, inspiré du projet Cassandre de l'académie de Lyon, a été déployé pour aider les gestionnaires RH en prenant en charge les tâches administratives et réglementaires. Cette initiative sera généralisée à l'ensemble des académies.

      • Initiative pour une IA souveraine :

      Un appel à projets doté de 20 millions d'euros de France 2030 sera lancé à l'été 2025 pour concevoir une IA ouverte, transparente et pérenne, dédiée aux professeurs pour la préparation des cours, la correction des devoirs et l'enrichissement de leurs pratiques.

      • Enjeux de compétitivité et de compétences :

      L'IA est considérée comme un élément clé de la boussole de compétitivité présentée par la Commission européenne.

      Il est nécessaire de préparer les Européens aux changements d'un monde numérisé, en maximisant les opportunités de la transition numérique tout en maîtrisant les risques.

      • Formation et compétences en IA :

      Les efforts doivent favoriser les compétences de base ainsi que les compétences spécialisées en IA.

      Les enseignants devraient recevoir une formation pour savoir comment, quand et pourquoi utiliser les outils de l'IA.

      La Commission européenne a publié des lignes directrices sur l'utilisation éthique de l'IA dans l'éducation en 2022, qui seront révisées.

      • Coopération européenne :

      L'accès universel à l'éducation numérique est favorisé, et l'IA est identifiée comme un sujet stratégique nécessitant une coopération étroite entre les États membres et la Commission.

      De nombreux États membres ont lancé des plans d'action et des initiatives qui peuvent nourrir le partage d'expérience à l'échelle de l'Union européenne.

      • Union des compétences :

      L'Union des compétences comprendra un plan d'action pour aider les États membres à renforcer le développement des compétences numériques de base.

      Les compétences numériques doivent s'acquérir dès la petite enfance et tout au long de la vie, en renforçant la coopération entre tous les secteurs de l'éducation.

      • Plan stratégique pour l'enseignement des STEM :

      Un plan stratégique pour l'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) sera mis en place, intégrant les enjeux liés à l'IA.

      • Feuille de route pour l'éducation numérique :

      La revue en cours du plan d'action pour l'éducation numérique et de la feuille de route pour l'avenir de l'éducation et de la formation numérique, d'ici fin 2025, préparera des propositions sur l'utilisation efficace et éthique de l'IA dans l'éducation et la formation, ainsi que des actions de soutien aux États membres.

      • Expérimentation et contrôle qualité :

      Les services numériques innovants seront d'abord testés à petite échelle avant d'être déployés nationalement, en contrôlant la qualité et en respectant un cadre éthique et juridique.

      Le partenariat d'innovation intelligence artificielle permet la mise à disposition de services numériques en français, notamment pour la lecture, l'écriture et les mathématiques.

      Ce briefing donne un aperçu des discussions et des initiatives en cours concernant l'intégration de l'IA dans le système éducatif.

      Il met en évidence l'importance d'un cadre éthique, de la formation des enseignants, et de la coopération internationale pour exploiter pleinement le potentiel de l'IA au service de l'éducation.

    1. Le webinaire portait sur la parentalité numérique et présentait des outils pour agir, notamment un kit de médiation créé par le CLEMI (Centre pour l'éducation aux médias et à l'information). Voici les points clés concernant ce webinaire :

      • Présentation du CLEMI Le CLEMI est un service de Réseau Canopé, dépendant du ministère de l'Éducation nationale, avec quatre missions principales : la formation des enseignants, la production de ressources pédagogiques en éducation aux médias et à l'information, l'accompagnement des médias dans le cadre scolaire, et l'organisation d'événements comme la Semaine de la presse et des médias dans l'école. Le CLEMI a également développé des ressources en éducation aux médias et à l'information pour un public plus large, incluant les parents et les grands-parents.

      • Kit de médiation pour les professionnels Un kit de médiation a été créé suite à une campagne de sensibilisation intitulée "Les écrans : apprendre à s'en servir pour ne pas les subir". Ce kit est destiné aux professionnels souhaitant organiser des ateliers avec les parents sur la parentalité numérique. Il est disponible en téléchargement libre et gratuit sur le site du CLEMI. Le kit comprend un guide de médiation, quatre ateliers entièrement rédigés (scénarios), et 14 jeux de rôle. Il est conçu pour être abordé de manière modulaire.

      • Objectifs du kit Le kit vise à donner des clés aux parents pour agir face aux problématiques liées aux écrans, en valorisant leurs compétences relationnelles et éducatives. Il cherche également à responsabiliser les parents sans les culpabiliser, et à améliorer la communication avec leurs enfants sur l'usage du numérique. Le kit s'appuie sur des analyses d'experts pour aider à résoudre les tensions liées aux écrans.

      • Composants du kit

        • Guide de médiation: Il contient des ressources en EMI, des témoignages d'experts, des approfondissements théoriques, et des conseils de posture pour sécuriser les parents et les rendre disponibles à la communication.
        • Ateliers: Les quatre ateliers proposés sont : "Être parent à l'ère du numérique", "Maîtriser le temps d'écran en famille", "Accompagner son adolescent sur les réseaux sociaux", et "S'informer sur les réseaux sociaux". Chaque atelier est conçu pour être indépendant et modulable.
        • Jeux de rôle: Les 14 jeux de rôle sont conçus pour expérimenter des clés de communication et aider à dénouer des situations tendues. Ils permettent de mettre en pratique les clés de communication proposées dans les ateliers.
      • Affiches Une campagne d'affichage a été créée en collaboration avec divers acteurs tels que l'UNAF, le ministère de la Santé, des associations, des travailleurs sociaux et l'Internet sans crainte. Cette campagne se compose de cinq affiches abordant des questions centrales sur le rapport des enfants aux écrans, avec des réponses et un QR code pour aller plus loin. Les thèmes des affiches incluent : "Quel parent connecté êtes-vous ?", "Réseaux sociaux, vous en êtes où ?", "Que font vos enfants sur Internet ?", et "Parlez-vous de cyberharcèlement avec vos enfants ?".

      • Mobilisation des parents Pour mobiliser les parents, il est important de passer par les structures qui sont déjà en lien avec eux, comme les centres sociaux, les programmes de réussite éducative, les écoles, les médecins, et les sages-femmes. Le bouche-à-oreille est également un facteur important.

      • Adaptation du kit Le kit est conçu pour être adaptable en fonction des publics et des contextes. Il est possible de sélectionner les ressources et les activités les plus pertinentes en fonction des besoins.

      • Ressources complémentaires Le CLEMI propose également un guide pratique intitulé "Le guide de la famille tout écran", ainsi que des vidéos illustrant des situations du quotidien rencontrées par les familles.

      Le webinaire a souligné l'importance d'outiller les parents face aux défis de la parentalité numérique, en leur offrant des ressources pratiques et des outils de communication adaptés.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les sources fournies :

      Thème central : La fragilité psychique des jeunes, mythe ou réalité ?

      • Un webinaire, organisé par LISA et le Learning Planet Institute, a exploré la question de la fragilité psychique des jeunes, en se demandant si elle est un mythe ou une réalité.

      L'objectif était de nuancer cette vision et de mieux comprendre les dimensions sociales, éducatives et psychologiques qui influencent le bien-être des jeunes.

      Le dispositif LISA

      • LISA est un dispositif conçu pour repérer et comprendre les besoins et les forces des élèves afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.

      • Il est composé d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration multi-acteurs.

      • Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements.

      • Le projet s'articule autour de la question de comment favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.

      • LISA offre des formations, des outils et des ressources élaborées à partir d'une collaboration interdisciplinaire d'enseignants, de cliniciens, de chercheurs et d'ingénieurs.

      • Une plateforme numérique comprend un outil de repérage et une base de ressources avec des interventions concrètes pour la classe.

      • Un questionnaire "facettes" de 12 questions permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.

      Un tableau de bord individuel est généré avec des suggestions pour les enseignants sous forme de fiches pratiques.

      • Lisapédia est une base de ressources avec des fiches pratiques et des liens vers des ressources externes.

      • Des formations pratiques en ligne et en présentiel sont proposées aux enseignants.

      • La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      Intervention de Christophe Ferveur

      • Christophe Ferveur, psychologue clinicien, psychanalyste et psychodramatiste, a été invité à s'exprimer sur la question.

      Il est spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux.

      • Il travaille à la Fondation Santé des étudiants de France et dans un dispositif appelé "relais étudiant lycéen" avec une consultation pluridisciplinaire.

      • L'adolescence et la jeunesse sont des périodes d'incertitude, un "entre-deux" avec un travail intérieur important.

      • Ce travail comprend des aspects corporels, la recherche d'idéaux ou leur désidéalisation, l'affiliation à des groupes, et un apprentissage par tentatives et erreurs.

      • Aujourd'hui, il y a une prolongation de l'immaturité combinée avec une précocité, créant des déséquilibres.

      • Les jeunes sont confrontés à une injonction paradoxale : "fais ce que tu veux, mais sois performant".

      • Le contexte sociétal est anxiogène, avec un climat de "tout s'effondre".

      • Il y a un idéal contemporain du potentiel caché, où il faut s'épanouir et s'accomplir sans défaillance.

      • On observe un désendettement du collectif au profit de l'individu.

      • La société actuelle est marquée par l'accélération, avec l'idée de "ne rien manquer", créant des vulnérabilités.

      • Cette accélération conduit à une fragmentation cognitive, rendant difficiles l'attention, la mémorisation et l'exécution des tâches.

      • Le vécu de l'ennui est devenu un vide, et non plus un temps de maturation.

      Il y a une dispersion et une simplification de la pensée, avec un risque de ne pas vérifier les informations.

      • Il y a une idéologie de la connexion permanente, mais les relations sont labiles et fragiles.

      • Les jeunes ont des difficultés à renoncer et sont plus dans le besoin et l'envie que dans le désir.

      • Il y a une montée des "addictions" et des passages à l'acte, avec une intolérance à la frustration.

      • Les jeunes sont dans une revendication de soutien car leur socle narcissique est fragile.

      • Les jeunes ont des difficultés à se projeter dans l'avenir, pouvant mener à un enfermement dans une "rêvasserie".

      • Le syndrome "hikikomori" (repli sur soi) est un exemple de refus de rentrer dans le monde adulte.

      • Il faut se demander si cette génération est réellement si "fragile" ou si elle est "fragilisée" par son environnement. Il ne s'agit pas d'une fragilité de fond, mais d'une réaction à un environnement anxiogène.

      • On observe une montée des troubles anxio-dépressifs.

      • Une personne sur cinq rencontrera un épisode de trouble psychique nécessitant une prise en charge au cours de sa vie.

      • 40% des jeunes déclarent être en mal-être ou en détresse psychologique.

      • La santé mentale est une construction intérieure complexe dépendant de l'histoire personnelle, de l'environnement et des aspects biologiques.

      • Le trouble psychique est une zone grise où il faut intervenir sans tomber dans le catastrophisme.

      • Dans les troubles psychiques, plus on va mal, moins on demande de l'aide.

      Ils sont souvent invisibles, cachés, et fluctuants.

      • Les troubles sont multifactoriels, liés à l'environnement familial, social et à la projection dans l'avenir.

      • Le retrait social et le désinvestissement des études sont des signaux d'alerte majeurs.

      • Les jeunes tentent souvent des auto-résolutions, notamment par des substances, avant de demander de l'aide.

      Pistes d'action

      • Repérer le plus tôt possible les signaux d'alerte, sans dramatiser.

      • Proposer un accès rapide à une consultation, mais dans un cadre déstigmatisé.

      • Ne pas se focaliser uniquement sur l'individu, mais considérer le contexte familial et social.

      • En cas de retrait social, ne pas retirer brutalement les outils numériques, car ils peuvent être la seule connexion avec le monde pour les jeunes en difficulté.

      • Il n'y a pas de recette miracle pour prévenir le mal-être, car les jeunes ne peuvent pas être super protégés de tout.

      • Il faut permettre aux jeunes de rencontrer les difficultés et d'apprendre par eux-mêmes.

      • Ne pas forcer un jeune à consulter, mais ne pas le laisser seul avec sa détresse.

      • Proposer des cadres de consultation adaptés, comme le relais étudiant lycéen.

      • La France est un pays où la prescription de médicaments est élevée.

      La psychiatrie évolue vers la pharmacologie et la résolution rapide des symptômes.

      La société se désengage et l'individu doit trouver des solutions rapidement.

      Conclusion

      • La question de la fragilité psychique des jeunes est complexe.

      Il faut nuancer cette vision et comprendre l'impact de l'environnement sur leur bien-être.

      • Il est important de repérer les signaux d'alerte, de proposer des cadres de consultation adaptés, et de ne pas stigmatiser les jeunes.

      • Il faut aussi tenir compte du contexte sociétal et de ses injonctions paradoxales.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur le conflit sévère de séparation, basé sur les sources fournies :

      Définition et enjeux du conflit sévère de séparation

      • Le conflit sévère de séparation est une problématique relativement nouvelle, apparue il y a une trentaine d'années dans la littérature clinique et scientifique.
      • Il s'agit d'un terme « parapluie » regroupant un ensemble de problématiques variées, tant par leur nature que par leur sévérité. Il inclut des enjeux tels que la judiciarisation importante des litiges, des signalements répétés à la protection de la jeunesse, des recours fréquents aux tribunaux et des impacts négatifs pour les enfants.
      • Ces situations sont souvent décrites comme étant chroniques et enlisées dans le temps, avec des parents pouvant exprimer la même colère des années après la séparation.
      • Les professionnels peuvent se sentir submergés et impuissants face à la complexité de ces situations.
      • Il est crucial de distinguer le conflit sévère de séparation des situations de violence conjugale et de contrôle coercitif.

      Ampleur du phénomène

      • Le conflit sévère de séparation représente un défi important pour l'intervention et a été documenté dans plusieurs études.
      • Les intervenants décrivent souvent cette problématique comme difficile à cerner, mettant en échec certaines interventions.
      • Au Québec, les conflits sévères de séparation ont été en hausse lors de la pandémie.
      • Bien que l'exposition à la violence conjugale demeure le motif de signalement le plus fréquent, les conflits sévères de séparation représentent une part importante des évaluations en protection de la jeunesse.

      Services existants au Québec

      • L'offre de services est morcelée et il y a un manque d'intégration entre les services.
      • Il existe des solutions à la fois psychosociales et juridiques, avec des services parfois mixtes favorisant les partenariats sociojudiciaires.
      • Les services de base incluent la séance d'information sur la parentalité après la rupture et la médiation familiale, qui sont très utilisés.
      • Des programmes de groupe plus ciblés sont offerts par des organismes communautaires.
      • Les services plus pointus incluent l'expertise, des programmes de groupe spécialisés, la supervision des échanges de garde et la coordination parentale.
      • Les services les plus spécialisés sont concentrés dans les grands centres et souvent offerts en pratique privée.
      • Il y a un manque d'évaluation des services les plus accessibles, notamment en prévention.

      Bases d'une évaluation appropriée

      • L'évaluation est cruciale dans les situations de conflit sévère de séparation en raison de la diversité des enjeux et des besoins des familles.
      • Il est important de ne pas appliquer systématiquement l'idéal de la coparentalité et de prendre en compte la dynamique relationnelle entre les parents, leurs ressources et leur motivation.
      • Il faut distinguer les situations où la coparentalité est possible de celles où elle ne l'est pas, en considérant notamment les antécédents de violence, les troubles de santé mentale sévères et l'échec d'un parent à collaborer.
      • L'évaluation doit être neutre et objective, en prenant le temps de comprendre les points de vue de chacun.
      • Il est important de distinguer les parents qui ont des conflits liés à un deuil compliqué de ceux qui ont un historique de problèmes psychosociaux complexes.

      Interventions et approches

      • Les groupes éducatifs pour parents séparés ont souvent une portée préventive ou universelle et peuvent ne pas être adaptés aux enjeux du conflit sévère de séparation. Il est donc important de les adapter.
      • Il est crucial de clarifier son mandat lors d'interventions individuelles avec les parents et de rester neutre par rapport aux informations données sur l'autre parent.
      • Il est important de tenir compte du fonctionnement psychologique des parents et des pronostics d'évolution.
      • Les interventions individuelles auprès des enfants sont appropriées si l'enfant est demandeur ou si le conflit a des impacts importants sur son bien-être.
      • L'approche de médiation ou de négociation sur intérêts peut être utilisée en protection de la jeunesse mais doit être évitée dans les situations de violence conjugale.
      • Il est nécessaire de favoriser la collaboration et le respect, tout en centrant le processus sur les besoins plutôt que les positions.
      • L'approche systémique et l'approche sensible aux traumas sont essentielles pour un travail pertinent auprès des familles vivant un conflit sévère de séparation.
      • Il faut tenir compte du fait que les professionnels font partie du système familial et peuvent influencer son fonctionnement.

      Points saillants

      • Le conflit sévère de séparation est un problème complexe et croissant, avec des défis importants pour l'intervention.
      • L'évaluation et l'adaptation des interventions aux besoins spécifiques des familles sont primordiales.
      • Les professionnels doivent adopter une posture réflexive, être conscients de leur influence et tenir compte du vécu des familles.

      Ce document de synthèse met en évidence la complexité du conflit sévère de séparation et la nécessité d'une approche multidimensionnelle pour accompagner les familles touchées par ce problème. Il est important que les professionnels comprennent les enjeux, les services disponibles et les différentes approches pour intervenir de manière efficace.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations de la transcription de la vidéo "Research Seminar - A child is a person - an introduction to Sudbury Valley School, M. Vahid" et notre conversation précédente.

      Ce document met en lumière une approche alternative de l'éducation, contrastant avec les modèles traditionnels, et propose des pistes de réflexion pour une transformation éducative centrée sur l'enfant.

      Titre : L'Éducation Centrée sur l'Enfant : L'Approche de Sudbury Valley School

      Introduction

      • L'objectif principal est d'explorer une approche éducative qui place l'enfant au centre de son propre apprentissage, en le considérant comme une personne à part entière, digne de respect et de confiance.
      • L'approche de Sudbury Valley School remet en question les fondements de l'éducation traditionnelle, en prônant la liberté, l'autonomie et la responsabilité de l'apprenant.

      Principes Fondamentaux de Sudbury Valley School

      • L'enfant est une personne : L'idée centrale est que chaque enfant est un individu unique, avec ses propres besoins et aspirations, et qu'il doit être traité avec le même respect que tout autre être humain.
      • Respect absolu : Tous les membres de la communauté scolaire (enfants et adultes) sont égaux et ont une voix égale dans la prise de décision.
      • Absence de programme imposé : Il n'y a pas de programme scolaire standard, de notes, de classes d'âge, ou d'évaluations externes. Les enfants sont libres de choisir ce qu'ils veulent apprendre, quand et comment.
      • Apprentissage auto-dirigé : L'initiative de l'apprentissage vient de l'enfant lui-même. Les adultes sont là pour soutenir, guider et répondre aux demandes, mais ne forcent pas l'apprentissage.
      • Communauté démocratique : L'école fonctionne comme une démocratie où chaque membre a le droit de vote et participe aux décisions concernant tous les aspects de la vie scolaire.
      • Responsabilité personnelle : Les enfants sont responsables de leurs propres actions, de leurs décisions, et des conséquences qui en découlent.
      • L'importance du jeu et de l'exploration : L'école offre un environnement où les enfants peuvent explorer le monde à leur propre rythme et selon leurs propres intérêts, en prenant des risques calculés.

      Fonctionnement de l'École

      • Réunions scolaires : Toutes les décisions sont prises lors de réunions auxquelles tous les membres de la communauté scolaire participent et ont un vote.
      • Absence de structure traditionnelle : Pas de cours, de devoirs, de notes, d'examens, ni de séparation des élèves par âge ou niveau.
      • Rôle des adultes : Les adultes sont là pour fournir du soutien, des conseils et des ressources si on leur demande, mais ils ne sont pas là pour imposer un programme d'apprentissage.
      • Apprentissage par l'expérience : Les enfants apprennent en vivant dans un environnement stimulant et en interagissant avec les autres.
      • Gestion des conflits : Les conflits sont gérés par le biais du système judiciaire de l'école, où les enfants apprennent à résoudre leurs problèmes par eux-mêmes.
      • Pas d'évaluation standardisée : L'évaluation est inhérente au processus d'apprentissage lui-même. Les enfants évaluent leur propre progression en fonction de leurs objectifs personnels.

      Réactions et Défis

      • Questions fréquentes : Les gens se demandent souvent comment les enfants apprennent sans programme, comment ils sont évalués, et s'ils sont préparés à la vie adulte.
      • Idée fausse sur la paresse : L'idée que les enfants deviendront paresseux s'ils ne sont pas forcés d'apprendre est fausse. Les enfants sont naturellement curieux et actifs.
      • Préjugés sur la sécurité : Il est essentiel de différencier la sécurité de l'enfant et la responsabilité de son éducation. Les adultes interviennent pour assurer la sécurité, mais laissent les enfants gérer leur propre apprentissage.
      • Défis de l'évaluation : Évaluer les résultats de cette approche est complexe, car les compétences développées sont souvent qualitatives et individuelles. Il n'y a pas d'évaluation externe mais une auto-évaluation continue.

      Les Résultats et leur Interprétation

      • Développement de l'autonomie : Les élèves développent une forte capacité à s'auto-diriger, à prendre des initiatives, et à résoudre des problèmes.
      • Préparation à la vie adulte : Les diplômés de Sudbury Valley School sont généralement bien préparés à la vie adulte, car ils ont appris à se connaître, à identifier leurs forces et leurs faiblesses, et à s'adapter aux défis de la vie. Ils sont aptes à définir leurs objectifs, à identifier les étapes pour atteindre ces objectifs et à apprendre ce qui est nécessaire pour y parvenir.
      • Diversité des parcours : Les diplômés de Sudbury Valley School suivent des parcours professionnels très variés, certains allant à l'université, d'autres choisissant des voies alternatives.
      • Études et recherches : Bien qu'il existe peu d'études indépendantes sur Sudbury Valley School, les travaux de Peter Gray montrent que les enfants qui suivent des approches d'apprentissage auto-dirigé réussissent aussi bien que ceux qui sont scolarisés.

      Conclusion

      • Sudbury Valley School propose un modèle d'éducation radicalement différent, basé sur le respect de l'enfant et la confiance en sa capacité à apprendre.
      • Cette approche met l'accent sur l'apprentissage auto-dirigé, la responsabilité personnelle et la participation démocratique à la vie scolaire.
      • Bien que cette approche puisse être déroutante pour ceux qui sont habitués aux modèles d'éducation traditionnels, elle offre une perspective intéressante sur la manière d'éduquer les enfants pour un avenir incertain.
      • Il est essentiel de continuer à explorer ces alternatives pour construire un système éducatif plus adapté aux besoins des enfants et aux défis du monde contemporain.

      Ce document de synthèse met en évidence une approche éducative alternative, qui pourrait inspirer des réflexions sur les transformations à opérer dans le système éducatif pour le rendre plus centré sur l'enfant et sur ses besoins uniques.

      Il souligne l'importance d'une approche collaborative et inclusive pour construire un avenir éducatif plus durable et souhaitable pour tous.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur la transcription de la vidéo "8/9 "Transformer l'éducation" - L'espace des solutions" et notre conversation précédente :

      Titre : Transformer l'Éducation pour un Avenir Soutenable

      Introduction

      • L'objectif principal est de transformer l'éducation pour un monde plus durable, en se concentrant sur la manière dont nous apprenons à prendre soin de nous-mêmes, des autres et de la planète.
      • L'éducation doit viser trois axes principaux : le développement personnel, le vivre ensemble et la contribution à la transformation du monde.
      • L'école a un rôle fondamental, mais doit être repensée pour mieux répondre aux besoins actuels.

      Problématiques Actuelles

      • Crise éducative mondiale : 170 millions d'enfants non scolarisés et une majorité de ceux scolarisés ne maîtrisent pas les bases de la lecture.
      • Les méthodes d'enseignement actuelles sont souvent obsolètes et contre-productives.
      • Les systèmes éducatifs peuvent même nuire à des compétences essentielles telles que l'empathie et la créativité.
      • Le système éducatif actuel tend à créer des individus conformistes plutôt que des acteurs du changement.
      • Il est nécessaire d'une réforme radicale et urgente de l'éducation au niveau mondial.

      Objectifs et Modèles d'Apprentissage

      • Il faut distinguer ce qui est nécessaire pour un avenir durable et ce dont l'école doit se charger.
      • Deux modèles d'apprentissage sont à considérer :
        • Un modèle axé sur le bien-être et le vivre-ensemble.
        • Un modèle axé sur le développement durable avec trois axes : la relation à soi, le vivre ensemble et la compréhension du monde.
      • Les compétences clés à développer sont : la connaissance de soi, l'empathie, la coopération, la résolution de problèmes et la capacité d'action.
      • L'enseignement doit inclure les savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter) ainsi que les compétences socio-émotionnelles.

      Exemples d'Initiatives Innovantes

      • Des initiatives remarquables existent déjà à travers le monde :
        • Escuela Nueva en Colombie : apprentissage actif et coopératif.
        • BRAC au Bangladesh : éducation alternative à grande échelle.
        • Friendship au Bangladesh : approche systémique via la santé et l'éducation.
        • Sierra Leone : transformation du système éducatif vers l'inclusivité et le développement de compétences.
      • Apprentissage socio-émotionnel : programmes d'empathie au Danemark et initiatives comme le "curriculum du bonheur" en Inde.
      • Coopération et mentorat : programmes de mentorat entre étudiants, entraide intergénérationnelle, et coopération entre enseignants.
      • Apprendre par l'action : Design for Change (ressentir, imaginer, agir, partager), projets d'élèves, et apprentissage par la recherche.
      • Apprentissage par le jeu : utiliser des jeux pour acquérir des compétences.

      Le Rôle de l'Université

      • L'université doit former des "chercheurs de solutions" capables de résoudre les défis mondiaux.
      • Les universités doivent :
        • Enseigner les enjeux de la transition.
        • Aider les étudiants à trouver leur voie (méthode Ikigai).
        • Engager les étudiants dans des projets et compétitions pour développer leurs compétences.
        • S'inspirer des modèles universitaires innovants (Arizona State University, Ashesi University).

      Apprentissage Tout au Long de la Vie

      • L'apprentissage doit se faire à tous les âges et dans tous les contextes.
      • Les universités peuvent proposer des formations continues.
      • Les espaces numériques ouverts offrent des opportunités d'apprentissage.
      • Les bibliothèques sont des lieux d'apprentissage.
      • Les réseaux d'échanges réciproques de savoir favorisent l'entraide.
      • Des initiatives existent même en prison et dans les camps de réfugiés pour assurer l'accès à l'éducation.

      Transformation Systémique

      • La transformation doit commencer par une évaluation des objectifs du système éducatif et un consensus sur les objectifs partagés.
      • Il est crucial d'impliquer les enseignants dans la transformation du système.
      • Exemples de transformations systémiques réussies :
        • La Colombie-Britannique : abandon du programme au profit des compétences.
        • Singapour : réforme axée sur le bien-être des élèves.
      • L'apprentissage mutuel entre les différents acteurs est essentiel.
      • Le Learning Planet Festival est un exemple de plateforme de partage d'expériences.

      Conclusion

      • Il est impératif d'entreprendre des transformations radicales dans les contenus, les compétences et les méthodes d'apprentissage pour construire un avenir durable.
      • La clé est de s'inspirer des autres et de collaborer pour mettre en œuvre les solutions qui fonctionnent.

      Ce document de synthèse met en lumière les enjeux, les solutions et les exemples concrets pour transformer l'éducation, en se basant sur une vision globale et intégrée de l'apprentissage.

      Il souligne l'importance d'une approche collaborative et inclusive pour construire un avenir plus durable et souhaitable pour tous.

    1. webinaire du Learning Planet Institute présente une discussion autour de l’« apprenance », concept central exploré à travers six citations de penseurs variés.

      L’objectif est de relier le désengagement à l’apprenance, en examinant les facteurs influençant l’engagement dans l’apprentissage, notamment chez les publics fragilisés.

      La discussion explore des thèmes tels que le rôle de la reconnaissance sociale, l’autodétermination (besoins d’autonomie, compétence et appartenance), la prise en compte des enjeux, ressources et contraintes de l’apprenant, et la posture du formateur comme accompagnateur plutôt que simple transmetteur de savoir.

      Finalement, un outil numérique, « Learning Coach », est présenté comme une solution pour soutenir l’autonomie et la performance de l’apprenant.

      Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations de la transcription du webinaire "Chercheurs d'or #1" , en mettant l'accent sur les points clés :

      Titre : Convictions pédagogiques : du désengagement à l'apprenance

      Introduction

      • Le Learning Planet Institute est un institut de recherche pluridisciplinaire axé sur les pédagogies actives et la recherche participative.
      • Le webinaire "Chercheurs d'or" a pour but de créer un espace d'échange entre chercheurs et praticiens afin de partager des savoirs et de discuter des défis rencontrés dans l'accompagnement de l'apprentissage.
      • Le séminaire se concentre sur l'engagement dans les processus d'apprentissage, en particulier chez les personnes en situation de vulnérabilité.

      Problématique centrale

      • Comment passer du désengagement à l'apprenance, en particulier chez les personnes en situation non désirée, ayant des blocages liés à des expériences passées ou un manque de confiance en soi ?
      • Le désengagement est défini comme le fait de quitter une formation, tandis que le non-engagement est le fait de ne pas s'engager dans une formation. Les deux sont liés à la motivation et à la capacité de maintenir son intention.
      • L'apprenance est définie comme un ensemble de dispositions favorables à l'acte d'apprendre.

      Définition et composantes de l'apprenance

      • L'apprenance est composée de facteurs :
        • Affectifs (ce que j'aime ou pas apprendre)
        • Cognitifs (l'importance de l'apprentissage tout au long de la vie)
        • Conatifs (l'engagement et la capacité à saisir les opportunités d'apprentissage)
      • L'apprenance est un facteur interne qui favorise l'engagement et inhibe le désengagement, mais des facteurs externes (comme la distance, le contexte économique) influencent également l'apprentissage.

      Six phrases clés pour une vision pédagogique

      1. "On apprend toujours seul, mais jamais sans les autres." : Même en autodidaxie, on se base sur le travail des autres et la dimension sociale est importante. La reconnaissance par les autres est un facteur important pour l'engagement.
      2. "On apprend bien que ce qu'on a étudié par soi-même." : L'expérience personnelle et intime du savoir est essentielle pour l'intégrer. La connaissance est plus que le savoir, c'est l'expérience de l'objet étudié.
      3. "On apprend par intérêt, par valeur ou par besoin." : La motivation est un levier essentiel. Il y a trois niveaux principaux de motivation : l'intérêt (plaisir), les valeurs (convictions personnelles), et le besoin (nécessité). Il est important d'identifier les motivations profondes de l'apprenant.
      4. "On apprend selon ses enjeux, ses ressources et ses contraintes." : L'apprentissage est influencé par la perception de l'environnement. Il est important de prendre en compte les ressources, les contraintes et les enjeux de l'apprenant. Le sentiment d'efficacité personnelle (SEP) est important mais peut être un frein s'il est trop élevé.
      5. "On doit pouvoir apprendre aussi vite que le monde change." : La quantité de savoir augmente rapidement, il est donc nécessaire de développer les capacités d'apprentissage des individus.
      6. "Renoncer à fabriquer, accompagner la liberté d'apprendre." : Le rôle du formateur est d'accompagner l'apprenant vers sa propre liberté d'apprentissage, et non pas de le formater. Il est important de donner à l'apprenant les moyens de choisir et d'apprendre en toute autonomie.

      Outil "Learning Coach"

      • Un compagnon d'apprentissage qui vise à développer l'autonomie de l'apprenant et à supporter sa performance d'apprentissage.
      • Il offre des modules pour le profil de l'apprenant, un coach virtuel, des activités et une IA pédagogique.
      • Il permet de personnaliser l'accompagnement et s'adapte au profil de l'apprenant en utilisant l'IA.

      Enjeux et perspectives

      • Il est nécessaire d'adapter les formations aux besoins de chacun et de favoriser l'apprentissage collaboratif.
      • L'importance de l'autonomie de l'apprenant est centrale dans l'apprentissage tout au long de la vie.
      • La technologie peut être un outil pour aider les apprenants à apprendre à apprendre, mais il faut faire attention à ne pas exclure les personnes non numérisées.

      Ce document de synthèse devrait vous fournir une base solide pour votre briefing, en mettant en évidence les concepts clés et les enjeux liés à l'apprentissage et à l'apprenance.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur la transcription de la vidéo "Chercheurs d'or #2 - Comment les gens font-ils face à l'exclusion ?, avec Marie-Pierre Fayant" :

      Introduction : L'exclusion sociale, un phénomène complexe et multidimensionnel

      • L'exclusion sociale est un sujet fréquemment abordé, mais elle revêt de multiples facettes et ne se limite pas à une simple image de personnes sans-abri.
      • Elle englobe diverses situations, allant de l'isolement à la précarité, en passant par la marginalisation et la discrimination.
      • Il est essentiel de distinguer l'exclusion sociale de notions connexes comme le harcèlement, la stigmatisation ou la vulnérabilité psychologique.

      Définition de l'exclusion sociale : Être mis à l'écart

      • La définition simple de l'exclusion sociale est le fait d'être mis à l'écart des autres.
      • Cette mise à l'écart peut être le fait d'un petit groupe (amis, famille) ou d'un grand groupe, voire de la société dans son ensemble.
      • Elle peut être spontanée ou chronique, temporaire ou permanente.

      Formes d'exclusion sociale : Ostracisme et rejet

      • Il existe différentes formes d'exclusion sociale, notamment l'ostracisme et le rejet.
        • L'ostracisme se manifeste par le fait d'être ignoré, comme si l'on n'existait pas. Il peut être implicite, comme ne pas être pris en compte dans une conversation ou dans un groupe.
        • Le rejet est une déclaration explicite que la présence d'une personne n'est pas souhaitée.
      • La distinction entre ces deux formes n'est pas toujours évidente et peut faire l'objet d'interprétations.
      • Il est important de considérer l'intentionnalité derrière les actes et les systèmes qui peuvent conduire à l'exclusion sociale, tout en reconnaissant le ressenti de la personne concernée.

      L'impact de l'exclusion sociale : Au-delà du simple fait d'être mis à l'écart

      • L'exclusion sociale ne se résume pas à la simple mise à l'écart, elle engendre une multitude de phénomènes.
        • Elle peut entraîner une vulnérabilité psychologique, des problèmes de santé mentale (dépression, anxiété), et une augmentation de l'agressivité ou de la violence.
        • L'exclusion sociale peut être liée à la consommation de substances.
        • Elle peut également conduire à un retrait social, à une perte d'engagement, et à des difficultés d'ordre économique.
      • Les effets de l'exclusion sociale ne sont pas toujours linéaires et peuvent être bidirectionnels, rendant parfois difficile l'établissement de liens de causalité.

      Le besoin d'appartenance : Un besoin fondamental menacé par l'exclusion sociale

      • Le besoin d'appartenance est un besoin fondamental de l'être humain, défini comme la nécessité de maintenir des relations positives et fréquentes avec un minimum de personnes.
      • L'exclusion sociale met à mal ce besoin d'appartenance, ce qui peut entraîner des réactions négatives et un sentiment de menace.
      • Ce besoin est particulièrement important à l'adolescence, période où les pairs jouent un rôle crucial dans la construction de l'identité.

      L'expérience de l'exclusion sociale : Un vécu subjectif et omniprésent

      • L'expérience de l'exclusion sociale est un vécu subjectif qui peut être influencé par la perception et l'interprétation des événements.
      • Ce vécu est omniprésent et peut toucher tout le monde, à des degrés divers, tout au long de la vie.
      • Contrairement aux idées reçues, les jeunes sont particulièrement touchés par l'isolement et l'exclusion sociale, notamment les adolescents.
      • La perception de l'exclusion est un facteur clé à prendre en compte, car elle peut avoir des conséquences plus importantes que l'intentionnalité ou la réalité objective de la mise à l'écart.

      Mesurer l'exclusion sociale : Un défi méthodologique

      • Il est complexe de mesurer l'exclusion sociale en raison de sa nature subjective et de ses différentes manifestations.
      • Les études se basent souvent sur des données déclaratives, qui peuvent être influencées par des biais de perception ou de mémoire.
      • Il est donc essentiel d'utiliser des outils et des méthodologies rigoureuses pour appréhender ce phénomène dans toute sa complexité.
      • Les chercheurs combinent différentes sources d'information : le ressenti des personnes concernées, les observations d'enseignants, des pairs, des proches.

      Conséquences de l'exclusion : Des réactions variées et des enjeux de régulation

      • Les conséquences de l'exclusion sociale sont variées : retrait social, dépression, anxiété, agressivité, consommation de substances.
      • L'exclusion chronique peut engendrer des comportements antisociaux, mais aussi un besoin de reconnexion et d'affiliation à d'autres groupes.
      • Il est crucial de comprendre comment les individus régulent leurs émotions et leurs comportements face à l'exclusion, afin de proposer des pistes d'intervention appropriées.
      • La recherche vise à identifier les facteurs qui peuvent favoriser des comportements positifs (reconnexion, affiliation) ou négatifs (retrait, agressivité) en réponse à l'exclusion.

      La régulation de l'exclusion sociale : Un enjeu de recherche et d'intervention

      • La régulation de l'exclusion sociale est un enjeu central, tant pour la recherche que pour l'intervention.
      • L'objectif est de comprendre les mécanismes psychologiques et sociaux qui sous-tendent les réactions à l'exclusion, afin de mettre en place des stratégies d'accompagnement et de prévention efficaces.
      • Il est important de prendre en compte les différences individuelles, les contextes et les buts des personnes concernées pour proposer des réponses adaptées.
      • Les pistes d'intervention incluent la création d'environnements inclusifs, le développement de compétences sociales, et la promotion de la bienveillance et de la compréhension mutuelle.
      • Il est important de comprendre que même dans un environnement inclusif, des situations d'exclusion peuvent avoir lieu, et donc il est primordial de comprendre comment les gens régulent leurs émotions et leurs comportements dans ce contexte.

      Conclusion : Vers une meilleure compréhension de l'exclusion sociale et de ses enjeux

      • L'exclusion sociale est un phénomène complexe, aux multiples facettes, qui a des conséquences importantes sur la vie des individus.
      • Il est essentiel de prendre en compte les dimensions objectives et subjectives de l'exclusion sociale pour en saisir toute la complexité.
      • La compréhension des mécanismes psychologiques et sociaux qui sous-tendent l'exclusion sociale est cruciale pour mettre en place des interventions efficaces et promouvoir l'inclusion.
      • Il est nécessaire de poursuivre les recherches et les réflexions sur ce sujet afin de mieux accompagner les personnes touchées par l'exclusion sociale et construire des sociétés plus justes et inclusives.
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:19:25][^2^][2]:

      La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux.

      Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients, souvent confrontés à des diagnostics erronés et à des prises en charge inadaptées.

      Elle souligne l'importance de lutter contre la stigmatisation et de promouvoir des soins adaptés, en mettant l'accent sur la formation des professionnels et l'écoute des parents.

      Points forts: + [00:00:11][^3^][3] Défense des enfants atypiques * Troubles TDAH, TSA * Syndrome d'alcoolisation fœtale + [00:01:00][^4^][4] Flexibilité en droit * Droit diversifié * Centré sur le neurodéveloppement + [00:02:01][^5^][5] Lutte contre les diagnostics erronés * Responsabilité médicale * Prises en charge inadaptées + [00:03:02][^6^][6] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:04:01][^7^][7] Importance de l'accompagnement humain * AESH individuels * Besoin d'attention soutenue + [00:05:03][^8^][8] Contentieux en droit administratif * Éducation nationale * Conseils de discipline + [00:07:00][^9^][9] Responsabilité pénale des jeunes * Discernement * Alternatives à la prison + [00:09:01][^10^][10] Protection de l'enfance * Formations obsolètes * Importance du diagnostic + [00:11:01][^11^][11] Rôle des parents * Observations parentales * Collaboration avec professionnels + [00:12:01][^12^][12] Risques de placement abusif * Informations préoccupantes * Mesures administratives + [00:15:46][^13^][13] Assistance éducative * Évaluations sociales et psychologiques * Importance des soins adaptés + [00:17:00][^14^][14] Départ des CMP * Risque d'IP pour défaut de soins * Importance de la prise en charge en libéral + [00:19:00][^15^][15] Écoute des parents * Non-toxicité * Besoin de répit, pas de retrait Video summary [00:20:00][^1^][1] - [00:39:54][^2^][2]:

      La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants avec des troubles neurodéveloppementaux.

      Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients et aborde les défis liés à la responsabilité médicale, les droits des handicapés, et la protection de l'enfance.

      Highlights: + [00:20:00][^3^][3] Défense des enfants * Troubles neurodéveloppementaux * Flexibilité en droit + [00:21:01][^4^][4] Responsabilité médicale * Diagnostics inadaptés * Culpabilisation des parents + [00:22:26][^5^][5] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:24:02][^6^][6] Protection de l'enfance * Évaluation des besoins * Formations pour professionnels + [00:27:44][^7^][7] Enjeux du placement * Impact sur les familles * Importance du diagnostic + [00:30:03][^8^][8] Rôle du juge des enfants * Lien entre services et familles * Compréhension des troubles

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur le webinaire LISA et l'intervention de Thierry Hergueta sur le TDAH :

      I. Le Dispositif LISA et son Objectif (source)

      • LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves, afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.
      • Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration soutenu par l'État.
      • Le projet vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.
      • L'objectif principal est de favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.
      • LISA reconnaît que chaque élève est unique, avec ses propres forces et besoins, tout en évoluant au sein d'un collectif.

      II. Les Outils et Ressources LISA (source)

      • Plateforme numérique : Comprend un outil de repérage et une base de ressources.
      • Questionnaire "Facettes" : Permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève à travers 12 questions.
      • Tableau de bord individuel : Généré à partir des réponses au questionnaire, il offre un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
      • Fiches pratiques : Les suggestions sont présentées sous forme de fiches simples et pratiques, prêtes à l'emploi.
      • Lzapédia : Base de ressources composée de fiches pratiques et d'hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques.
      • Formations : LISA propose des formations pratiques en ligne et en présentiel, adaptées aux besoins des enseignants.
      • Programme de recherche : La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      III. Le TDAH : Compréhension et Enjeux (source)

      • Le TDAH (Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité) est un trouble du neurodéveloppement qui touche environ 2 millions de personnes en France.
      • Il existe trois formes de TDAH : inattentive prédominante, hyperactive prédominante, et combinée.
      • La prise en charge du TDAH s'apparente à celle des maladies chroniques nécessitant une acceptation pour engager un changement.
      • Le TDAH n'est pas un problème de volonté ; il est important de comprendre ce trouble pour accompagner les personnes concernées.
      • Les enfants et adolescents atteints de TDAH peuvent réagir de trois manières face à leur trouble : combat (fight), fuite (fly), ou figement (freeze).
      • L'origine du TDAH est génétique dans 80% des cas, avec des parents présentant souvent des symptômes similaires.
      • La sévérité du TDAH varie selon les problèmes de régulation, de contrôle et d'activation.
      • L'environnement (physique et social), le niveau de QI et l'insight sont des facteurs importants à considérer.
      • Le TDAH est souvent associé à des comorbidités comme les troubles "dys", le trouble du spectre de l'autisme, l'anxiété, la dépression et les addictions.

      IV. Les Adaptations Éducatives et Pédagogiques (source)

      • Nécessité d'une approche personnalisée : Il est crucial de comprendre le fonctionnement spécifique du TDAH et de ne pas chercher à transformer les enfants atteints de TDAH en un modèle uniforme.
      • Analogie des moutons et des vaches : Les personnes atteintes de TDAH fonctionnent comme des moutons ayant besoin d'un berger bienveillant, tandis que les personnes non-TDAH peuvent être comparées à des vaches plus autonomes.
      • Adaptations en classe :
        • Attention : Placer l'enfant stratégiquement, loin des distractions (fenêtres) ; utiliser des casques antibruit.
        • Hyperactivité/Hypoactivité : Fournir des balles antistress, des coussins dynamiques ; intégrer des pauses motrices ; favoriser l'activité physique.
        • Impulsivité : Ne pas prendre les réponses intempestives pour de l'insolence ; reformuler les propos ; moduler la prosodie.
        • Gestion des émotions : Éviter l'escalade émotionnelle ; ne pas mentionner les symptômes liés au TDAH dans les appréciations ; valoriser les comportements positifs.
        • Fonctions exécutives : Fournir des supports écrits ; limiter les prises de notes ; diviser les tâches en étapes ; offrir du temps additionnel encadré.
      • Stratégies pour la maison :
        • Enchaîner le travail personnel après l'école ; déléguer les devoirs si besoin ; organiser le travail en blocs de temps.
        • Utiliser des outils visuels (sablier électronique) ; accepter la musique pendant le travail ; proposer des pauses dynamiques.
        • Faire appel à des professionnels (ergothérapeutes, orthopédagogues, psychopédagogues).
        • Importance de l'alimentation, de l'activité physique et du sommeil.
        • Encadrer le temps d'écran et aider à l'initiation des activités.

      V. La Procrastination et la Motivation (source)

      • La procrastination est un élément central dans le TDAH, et peut être active (faire autre chose) ou passive.
      • Il est important d'aider les enfants et les adolescents à mentaliser l'intention de départ pour passer à l'action.

      VI. Points Clés à Retenir

      • Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental complexe qui nécessite une approche personnalisée.
      • Le dispositif LISA offre des outils et des ressources pour mieux comprendre et accompagner les élèves.
      • Les adaptations pédagogiques doivent tenir compte des spécificités du TDAH.
      • La collaboration entre enseignants, parents et professionnels est essentielle.
      • Il faut favoriser l'acceptation du trouble pour permettre aux personnes concernées de développer des stratégies d'adaptation efficaces.

      Ce document de synthèse est conçu pour servir de base à un briefing. Il met en lumière les points clés abordés lors du webinaire et fournit des informations essentielles pour comprendre le TDAH et le dispositif LISA. Il souligne également l'importance d'une approche personnalisée et de la collaboration pour favoriser le bien-être et la réussite des élèves concernés.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations du webinaire LISA avec Yasser Khazaal, concernant le rapport des jeunes aux écrans :

      Introduction au projet LISA * LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves afin d'améliorer leur bien-être et leur santé mentale. * Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration. * Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international. * L'objectif principal est de favoriser le bien-être de tous les élèves pour qu'ils puissent apprendre et progresser ensemble. * L'école joue un rôle essentiel dans le bien-être et l'épanouissement des enfants et des adolescents.

      Outils et ressources LISA * Plateforme numérique : Elle comprend un outil de repérage et une base de ressources. * Questionnaire Facettes : Un questionnaire de 12 questions permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève. * Tableau de bord individuel : Un tableau de bord est généré à partir des réponses au questionnaire, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève ainsi que des suggestions pour les enseignants. * Base de ressources Lzapédia : Elle contient des fiches pratiques prêtes à l'emploi et des hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques. * Formations : LISA propose des formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants.

      Le monde digital et les jeunes * Les services digitaux sont variés et chacun propose des interactions différentes. Ils incluent les jeux vidéo, les réseaux sociaux, les sites de rencontre, etc.. * Les réseaux sociaux répondent à un besoin humain essentiel de relations sociales et d'élargissement du réseau. * La métrique (nombre de likes, de suivis) peut changer la relation à soi-même et aux autres. * Les services digitaux sont en constante évolution, s'adaptant aux usages et captant les données des utilisateurs. * Les services digitaux peuvent créer un risque de sollicitation permanente, avec une offre illimitée et des réponses immédiates.

      Usage des écrans par les adolescents * Une étude a montré que la majorité des adolescents ont été exposés à de la pornographie, des réseaux sociaux ou des jeux vidéo. * Certains adolescents passent plus de 20 heures par semaine sur les réseaux sociaux ou les jeux vidéo. * Il y a une inquiétude sur le fait de passer trop de temps sur les écrans, et sur les risques d'addiction

      Addiction aux écrans * La science a repris les critères habituels des addictions pour les appliquer au domaine des écrans. * Les critères comme la préoccupation, le sevrage, la tolérance, la régulation émotionnelle, la perte de contrôle ont été examinés. * L'OMS a reconnu le trouble du jeu vidéo comme une addiction. * Les motivations à jouer incluent l'avancement dans le jeu, la compétition, les relations sociales, l'évasion. * L'évasion est souvent un facteur lié aux conduites addictives.

      Bien-être digital * Le bien-être est une expérience et un fonctionnement psychologique optimaux. * Le bien-être numérique est devenu central, car de nombreuses dimensions du bien-être passent par le numérique. * L'objectif est de trouver un équilibre entre les avantages et les inconvénients de la connectivité, avec un soutien fonctionnel maximal et des difficultés minimales. * Il est important de considérer les difficultés fonctionnelles liées aux interactions digitales, au harcèlement et à la gestion des conflits.

      Régulation et outils * Les smartphones proposent des outils de contrôle du temps d'écran, de limitation des notifications, et de blocage d'applications. * Ces outils sont utilisés par une partie de la population, mais leur efficacité est jugée modérée. * Il est essentiel d'optimiser l'usage des écrans pour qu'ils soient au service du bien-être, en étant conscient des avantages et des inconvénients de chaque usage. * Il faut prendre du recul par rapport à un usage spécifique, en identifiant les bonnes et les mauvaises choses et en décidant des changements possibles pour améliorer son bien-être digital.

      Recommandations pour les enseignants et les parents * Il est important d'échanger avec les élèves et les enfants sur leur usage des écrans. * Les parents doivent aussi être un modèle dans leur propre utilisation des écrans. * Il est crucial de comprendre les motivations des jeunes à utiliser les écrans, comme le plaisir, l'évasion, et le besoin de relations sociales. * Il faut diversifier les sources de satisfaction en proposant d'autres types d'activités. * Il est important d'intégrer la question de l'usage harmonieux des outils numériques dans les compétences transversales à l'école. * Il faut encourager la conscience de l'usage et sa modulation pour ne pas interférer avec les autres priorités. * Il faut adapter les approches en fonction de l'âge de l'enfant, avec une diversification des activités pour les plus jeunes et une approche plus participative pour les plus âgés * Il est suggéré de mettre en balance le temps passé sur les écrans avec les autres aspects de la vie

      En conclusion * Le rapport des jeunes aux écrans est complexe, avec des avantages et des inconvénients. * L'approche doit être individualisée, en considérant les besoins et les motivations de chaque personne. * L'objectif est de favoriser un usage harmonieux et conscient des outils numériques, au service du bien-être et de l'épanouissement. * Il est important de discuter avec les jeunes pour les amener à prendre conscience de leur usage et à moduler leur comportement. * Il faut proposer une diversité d'activités pour qu'ils puissent avoir un équilibre dans leur vie et pour pouvoir faire un choix éclairé * Il faut diversifier les sources de satisfaction * Il ne faut pas oublier les fondamentaux.

      Ce document de synthèse peut servir de base pour un briefing, en soulignant l'importance du bien-être digital et en proposant des pistes d'action pour les enseignants et les parents.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources et notre conversation précédente :

      Titre : Améliorer le Bien-être et la Santé Mentale des Élèves : Initiatives et Stratégies

      Introduction * Ce document synthétise les informations clés concernant l'amélioration du bien-être et de la santé mentale des élèves, en s'appuyant sur deux initiatives principales : le dispositif LISA et le projet "Bar à Bonheur". Il met en lumière l'importance de ces approches dans le contexte scolaire et offre des stratégies pratiques pour les enseignants.

      Le Dispositif LISA : Un Cadre Structuré pour le Bien-être * Objectif principal : Identifier les besoins et les forces des élèves pour un meilleur accompagnement de leur bien-être et de leur santé mentale. * Composantes clés : * Plateforme numérique : Outil de repérage et base de ressources pour des interventions concrètes en classe. * Parcours de formation : Destiné aux enseignants pour les outiller dans l'accompagnement des élèves. * Réseau de collaboration : Impliquant divers acteurs et soutenu par l'État. * Projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être de 70 000 élèves dans 190 établissements. * Question centrale : Comment favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble ? * Outils et ressources : * Questionnaire "facettes" : Observation structurée de chaque élève, générant un tableau de bord individuel avec des suggestions pour les enseignants. * Lzapédia : Base de données de fiches pratiques et liens vers des ressources externes. * Formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants. * Approche scientifique : Le dispositif s'appuie sur un programme de recherche rigoureux avec un comité d'éthique scientifique international.

      Le Projet "Bar à Bonheur" : Une Approche Innovante et Participative

      • Origine : Issu de la démarche "Bâtisseurs de Possible", qui encourage l'élève à être acteur de ses apprentissages et à développer l'intelligence collective.
      • Objectifs : Lutter contre la violence scolaire et l'isolement, promouvoir le bien-être et l'épanouissement des élèves.
        • Les élèves sont invités à identifier des problématiques qui les touchent dans leur quotidien et à proposer des solutions.
        • Les 17 objectifs de développement durable de l’ONU servent de cadre pour les problématiques.
      • Démarche :
        • Identification d'un problème par les élèves.
        • Recherche de solutions par les élèves.
        • Réalisation d'un prototype (le bar à bonheur).
        • Essaimage du projet pour une approche durable.
      • Fonctionnement du "Bar à Bonheur" :
        • Espaces dédiés dans l'école (cour de récréation, préau, bibliothèque, salle de musique) pour diverses activités.
        • Activités proposées par les élèves : jeux de société, relaxation, musique, lecture, créativité, débats, exposés, spectacles, etc.
        • Les élèves s'engagent à partager leurs passions et à offrir de leur temps pour le bien-être des autres.
        • Les élèves sont responsables à 100% de l’organisation et de l’animation des activités proposées au bar à bonheur.
        • Le bar à bonheur est un lieu où les enfants introvertis et timides peuvent se sentir à l’aise et s’ouvrir aux autres.
      • Bénéfices observés :
        • Diminution des conflits.
        • Facilitation des apprentissages.
        • Renforcement de l'estime de soi.
        • Meilleure compréhension de l'autre.
        • Développement de l'esprit critique et des compétences psychosociales.
        • Capacité à trouver des solutions aux problèmes.
        • Développement de l'entraide et de la collaboration.
      • Implication des parents : Les parents de l'école ont décidé de créer leur propre bar à bonheur à partir de 2025 pour proposer leurs propres ateliers et activités aux élèves sur le temps scolaire.

      Stratégies Clés pour la Prévention de l'Anxiété en Classe [7:40-13:00 du sommaire] * Régulation positive de la classe : * Créer un climat émotionnel positif et sécurisant [7:40-13:00]. * Favoriser des relations positives et des retours constructifs [7:40-13:00]. * Intégrer des activités axées sur le bien-être émotionnel [7:40-13:00]. * Acceptation des émotions : * Encourager l'expression des émotions [7:40-13:00]. * Développer l'empathie et les comportements prosociaux [7:40-13:00]. * Modélisation : * Accepter les erreurs comme faisant partie de l'apprentissage [13:00-16:00]. * Se concentrer sur les progrès plutôt que sur les erreurs [13:00-16:00]. * Modéliser la gestion des émotions en classe (techniques de respiration, etc.) [13:00-16:00].

      Accompagnement des Élèves [16:00-19:00 du sommaire] * Observation attentive : Identifier les élèves en difficulté et ne pas minimiser leur ressenti [16:00-19:00]. * Intégration : Favoriser leur participation et leur intégration dans le groupe [16:00-19:00]. * Anxiété liée aux tests : Donner plus de temps, aider à la préparation, clarifier les critères d'évaluation, éviter les interrogations surprises [16:00-19:00].

      Conclusion * Les dispositifs LISA et le projet "Bar à Bonheur" offrent des approches complémentaires pour améliorer le bien-être et la santé mentale des élèves. * L’implication des élèves est essentielle pour la réussite de telles initiatives. * Les stratégies de prévention et d'accompagnement peuvent être mises en œuvre en classe pour créer un environnement d'apprentissage plus serein et inclusif. * Il est recommandé d’impliquer les élèves dans la mise en place d’un tel projet pour assurer son succès. * Il est essentiel d’offrir aux enseignants des formations pour qu’ils puissent appliquer ces stratégies efficacement.

      Ce document devrait servir de base pour un briefing efficace, en fournissant une vue d'ensemble des initiatives et des stratégies clés pour améliorer le bien-être et la santé mentale des élèves.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources fournies :

      Le Dispositif LISA

      • LISA est un dispositif conçu pour identifier les besoins et les forces des élèves afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.
      • Il est composé d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration multi-acteur soutenu par l'État.
      • Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.
      • Le projet s'articule autour de la question de comment favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.
      • Chaque élève est unique avec ses propres forces et besoins, et évolue au sein d'un collectif, le groupe classe.
      • L'objectif pour les enseignants est de transmettre des connaissances et de veiller à leur acquisition pour chaque élève au sein d'un groupe.

      Outils et Ressources LISA

      • LISA offre des formations, des outils et des ressources élaborées en collaboration interdisciplinaire.
      • Une plateforme numérique comprend un outil de repérage et une base de ressources avec des interventions concrètes pour la classe.
      • Le questionnaire "facettes" (12 questions) permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.
      • Un tableau de bord individuel est généré, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
      • Les suggestions sont présentées sous forme de fiches simples et pratiques, prêtes à l'emploi.
      • Lzapédia, la base de ressources, contient toutes les fiches pratiques et des hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques.
      • Des formations pratiques en ligne et en présentiel sont proposées, adaptées aux besoins des enseignants.
      • La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      L'Anxiété : Généralités

      • Les émotions sont des états particuliers de l'organisme, parfois conscients, qui ont été conservés et façonnés pour nous diriger vers des actions adaptatives.
      • L'anxiété est déclenchée par des informations internes et externes, suscitant une chaîne de réactions cérébrales et physiologiques.
      • Les formes d'anxiété et leurs déclencheurs diffèrent selon le patrimoine génétique et l'histoire développementale.
      • Il existe une expérience consciente des émotions et un enregistrement avec des indicateurs physiologiques et des modifications de l'activité cérébrale.
      • L'anxiété est liée à l'activation du système défensif, qui a pour but de nous aider à faire face aux menaces.
      • L'anxiété est ressentie en amont ou après la rencontre avec une menace, tandis que la peur est l'émotion ressentie lors de la confrontation directe avec une menace.

      Le Système Défensif et l'Anxiété

      • Le système défensif nous dirige de manière automatisée vers des réponses comme la fuite, le combat, ou l'immobilisation.
      • Ce système active l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe du stress), entraînant une cascade de modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, etc.).
      • Il met en pause les fonctions non essentielles pour faire face à la menace (digestion, système reproductif).
      • L'anxiété est une émotion normale, mais certaines personnes sont plus sensibles en raison de prédispositions génétiques ou d'événements de vie.
      • L'anxiété sociale survient dans des situations sociales, notamment lorsqu'on est observé par autrui.
      • Les personnes anxieuses évitent ces situations, ce qui alimente le trouble.
      • Le mutisme sélectif est un trouble spécifique où les personnes n'arrivent pas à prendre la parole en dehors de la sphère intime.
      • L'anxiété de performance est ressentie lors de la réalisation d'une tâche devant un public.
      • Le trouble d'anxiété sociale est courant, particulièrement entre 13 et 25 ans.
      • Ce trouble est souvent associé à d'autres troubles mentaux (dépression, etc.) et peut avoir des impacts négatifs sur la performance scolaire et le développement.

      Anxiété et Tests

      • L'anxiété durant les tests n'est pas un trouble mental connu, mais elle peut être importante et invalidante.
      • Cette anxiété a un impact négatif sur la performance scolaire.

      Facteurs de Maintien de l'Anxiété

      • L'anxiété sociale est maintenue par l'association des pensées, des émotions et des comportements.
      • Les pensées typiques de l'anxiété sociale incluent la peur du jugement, de l'échec, etc..
      • Les comportements d'évitement (éviter des situations sociales) et de micro-évitement (regarder le sol, utiliser son téléphone) soulagent à court terme, mais alimentent l'anxiété à long terme.
      • Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) travaillent sur les pensées, les émotions et les comportements pour briser ce cercle vicieux.

      Prévention de l'Anxiété en Classe

      • La régulation de la classe par les enseignants est cruciale : un climat positif minimise les difficultés de l'ordre de la santé mentale.
      • Des relations positives avec les élèves et des feedbacks positifs sont importants.
      • Les enseignants doivent intégrer des activités pédagogiques dédiées au bien-être émotionnel.
      • Il est essentiel de créer une communauté apprenante où l'acceptation des émotions et l'empathie sont encouragées.
      • Les enseignants peuvent se former aux compétences psychosociales (CPS) et utiliser des programmes comme "École des émotions".
      • Modéliser l'acceptation des erreurs est important pour minimiser l'anxiété de performance.
      • Il faut se concentrer sur les progrès et l'amélioration plutôt que sur les erreurs.
      • Modéliser l'acceptation et la régulation collective des émotions en parlant des émotions et en enseignant des techniques de régulation (respiration calme, etc.).
      • L'apprentissage de la régulation émotionnelle peut se faire en utilisant des personnages de fiction ou des modèles réels pour illustrer que les difficultés émotionnelles peuvent être surmontées.
      • Pour les élèves à risque, les placer en binôme avec des élèves bienveillants et éviter l'évitement sont des stratégies utiles.
      • Pour l'anxiété liée aux tests, donner plus de temps, aider à la préparation, et rendre le cadre d'évaluation clair sont recommandés.
      • Les interventions comme la TCC sont très efficaces pour accompagner ces troubles.
      • Il peut y avoir des groupes d'affirmation de soi ou d'habiletés sociales.
    1. Voici un sommaire minuté avec les idées principales en gras, basé sur les sources fournies :

      Introduction (0:00-2:00)

      • Présentation du dispositif LISA : outil de repérage des besoins et des forces des élèves pour améliorer leur bien-être et leur santé mentale. Le projet inclut une plateforme numérique, une formation pour enseignants, et un réseau de collaboration.

      • Objectif de LISA France 2030 : améliorer le bien-être de 70 000 élèves dans 190 établissements.

      • Question centrale du projet : comment favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de s'épanouir collectivement ?.

      • Constat : la santé mentale des jeunes est une problématique croissante, avec une augmentation des colères, des déceptions, et du pessimisme.

      Le projet LISA en détail (2:00-5:00)

      • LISA propose des formations, des outils et des ressources, issus d'une collaboration entre enseignants, cliniciens, chercheurs et ingénieurs.

      • La plateforme numérique comprend un outil de repérage (questionnaire "facettes") et une base de ressources (Lzapédia).

      • Le questionnaire permet une observation structurée, générant un tableau de bord individuel avec des suggestions pour les enseignants.

      • Formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants.

      • Démarche basée sur un programme de recherche avec un comité éthique scientifique international.

      L'importance de l'apprentissage socio-émotionnel (ASE) (5:00-10:00)

      • La santé mentale des jeunes est un problème urgent : souffrance accrue, anxiété et manque de motivation.

      • Rôle crucial de l'école dans le bien-être et l'épanouissement des enfants.

      • Développement des compétences psychosociales (CPS) : essentiel pour la réussite.

      • Les compétences psychosociales sont non techniques et non académiques, incluant la créativité et la régulation émotionnelle.

      • Les troubles d'apprentissage et de santé mentale affectent les individus et l'environnement scolaire.

      • Les enseignants manquent de ressources pour aider les élèves ayant des besoins spécifiques.

      • L'objectif de LISA est de fournir aux enseignants des outils pour accompagner les jeunes.

      Compétences émotionnelles et modèles (10:00-18:00)

      • Plusieurs théories : intelligence émotionnelle (Salovey et Mayer), compétence émotionnelle (identification, compréhension, expression, régulation, utilisation).

      • Intelligence émotionnelle : capacité à identifier, utiliser, comprendre et réguler les émotions.

      • Compétence émotionnelle : capacité pratique à identifier, comprendre, exprimer, réguler et utiliser ses émotions et celles des autres.

      • Niveaux d'approfondissement des compétences : connaissances, aptitudes, disposition.

      Bénéfices de l'ASE (18:00-20:00)

      • Impacts positifs : réduction du tabagisme, de la consommation d'alcool, des comportements violents.

      • Réduction des problèmes de comportement, des problèmes avec la justice, tentatives de suicide, prises de risques sexuels.

      • Amélioration du contrôle de la colère, de la concentration, de la résolution de problèmes, et de la connaissance en santé mentale.

      • Réduction du stress, de l'anxiété, des symptômes dépressifs, du harcèlement, et amélioration des relations interpersonnelles.

      • Amélioration des résultats scolaires et de l'attitude envers l'école, surtout si l'enseignant est impliqué.

      Référentiels et modèles de compétences psychosociales (20:00-23:00)

      • Divers référentiels :

      • UNESCO et ODD (bien-être),

      • OCDE (modèle Big Five), modèle d'éducation en quatre dimensions,
      • CASEL (conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale, compétences relationnelles, prise de décisions),
      • OMS (life skills),
      • Santé Publique France (compétences cognitives, émotionnelles et sociales).

      Bien-être (23:00-25:00)

      • Le bien-être est subjectif (hédonique) et psychologique (eudémonique).

      • Bien-être subjectif : plaisir, émotions positives, satisfaction de la vie.

      • Bien-être psychologique : réalisation du potentiel, sens de la vie.

      • Modèles de bien-être : motivations, équilibre défis/habilités, épanouissement PERMA.

      Recherche et études (25:00-27:00)

      • Études : "Children World Survey" en France, impact de la drama pédagogie, enseignement des émotions par les enseignants, prévention du décrochage scolaire.

      • Sentiment d'efficacité personnelle : déterminant pour la performance scolaire.

      • Recherche actuelle : développement du bien-être des enseignants pour améliorer le bien-être des élèves.

      Conclusion (27:00-28:00)

      • Qualité de vie liée aux compétences psychosociales, à l'ASE, au bien-être et au sentiment d'efficacité personnelle.

      • Gestion des émotions : améliore l'empathie, la communication, la résolution de conflits et la prise de décisions.

      • L'ASE favorise la réduction de l'anxiété, des relations positives, le soutien social, la persévérance, la résilience et la réussite pour une école plus inclusive.

      Ce sommaire met en évidence l'importance de l'ASE et du bien-être dans le contexte scolaire, ainsi que le rôle du projet LISA pour répondre à ces enjeux.

    2. Voici un résumé des points clés concernant le projet LISA, l'apprentissage socio-émotionnel (ASE) et le bien-être, en vue d'un briefing :

      Le projet LISA

      • LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves, afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.

      • Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants, et d'un réseau de collaboration multi-acteurs soutenu par l'État.

      • Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.

      • Le projet LISA cherche à favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.

      • LISA propose des formations, des outils et des ressources élaborées à partir d'une collaboration interdisciplinaire d'enseignants, de cliniciens, de chercheurs et d'ingénieurs.

      • La plateforme numérique de LISA inclut un outil de repérage (questionnaire "facettes" avec 12 questions) et une base de ressources.

      • Le questionnaire permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.

        • Un tableau de bord individuel est généré, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
      • Les suggestions sont présentées sous forme de fiches pratiques prêtes à l'emploi. La base de ressources "Lzapédia" est composée de fiches pratiques et d'hyperliens vers des ressources externes.

      • LISA propose également des formations pratiques en ligne et en présentiel, adaptées aux besoins des enseignants.

      • La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      L'importance de l'apprentissage socio-émotionnel (ASE)

      • La santé mentale des jeunes est un problème qui requiert une intervention immédiate, avec une souffrance accrue observée dans les rapports ministériels et internationaux.

      • Les jeunes expriment de plus en plus de colères, de déceptions et de pessimisme, menant à l'anxiété et au manque de motivation.

      • L'école joue un rôle crucial dans le bien-être et l'épanouissement des enfants et des adolescents, passant la majorité de leur temps à l'école.

      • Le développement des compétences socio-émotionnelles (CSE), également appelées compétences psychosociales (CPS), est essentiel.

      • Les compétences psychosociales (CPS) sont un ensemble de compétences non techniques et non académiques, incluant

        • la créativité,
        • le travail en équipe,
        • l'identification et la régulation des émotions.
      • Les troubles de l'apprentissage et de la santé mentale sont de plus en plus présents dans les établissements scolaires, affectant à la fois les individus et l'environnement scolaire et familial.

      • Les enseignants manquent de ressources pour aider les élèves ayant des besoins particuliers, et le projet LISA vise à leur fournir des outils pour accompagner ces jeunes.

      • L'intégration des compétences socio-émotionnelles dans le cursus scolaire est un enjeu important, bien que des réticences persistent.

      Les compétences émotionnelles

      • Plusieurs théories et modèles existent pour définir et comprendre les compétences émotionnelles.

      • Le modèle de l'intelligence émotionnelle de Salovey et Mayer (4 branches) : * perception, * utilisation, * compréhension et régulation des émotions.

      • Le modèle de la compétence émotionnelle (5 branches) : * identification, * compréhension, * expression, * régulation et utilisation des émotions (versants intrapersonnel et interpersonnel).

      • Il existe 3 niveaux d'approfondissement de ces modèles : * les connaissances, * les aptitudes, et * la disposition.

      • L'intelligence émotionnelle n'est pas l'antithèse de l'intelligence générale; les émotions ne sont pas opposées à la pensée.

      • Les compétences émotionnelles peuvent être développées et enseignées, bien que certaines personnes soient naturellement plus compétentes.

      Les bénéfices de l'apprentissage socio-émotionnel

      • Les interventions psychosociales à l'école ont des impacts positifs sur la santé mentale des jeunes.

      • On observe * une réduction de l'entrée dans le tabagisme, de * la consommation d'alcool, * des comportements violents et * des problèmes de comportement en classe.

      • L'ASE réduit également * les problèmes avec la justice, * les tentatives de suicide, * les prises de risques sexuels, * l'anxiété et le stress.

      • Il améliore le contrôle de la colère, la capacité de concentration, la résolution de problèmes et la connaissance en santé mentale.

      • L'ASE favorise une meilleure acceptation des personnes souffrant de problèmes psychiques.

      • Il y a une réduction * des symptômes dépressifs légers, * des comportements à risque, * du harcèlement, et * une amélioration des relations interpersonnelles.

      • L'ASE améliore * les résultats scolaires, * l'attitude générale envers l'école, * et est d'autant plus efficace si l'enseignant est impliqué.

      Les référentiels et modèles de compétences psychosociales

      • Il existe plusieurs référentiels et modèles de compétences psychosociales, chacun avec des approches différentes.
        • UNESCO et ODD (Objectifs de Développement Durable) : focus sur le bien-être.
        • OCDE : basé sur le modèle des "Big Five" de la personnalité.
        • Modèle d'éducation en quatre dimensions (compétences, traits de caractère, apprentissage).
      • CASEL (Collaborative for Academic, Social, and Emotional Learning) : conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale, compétences relationnelles et prise de décisions responsables.
      • OMS (life skills) : aptitude à maintenir un état de bien-être mental.
      • Santé Publique France : compétences cognitives, émotionnelles et sociales.

      Bien-être

      • Le bien-être de l'enfant est à la fois subjectif (hédonique) et psychologique (eudémonique).

      • Le bien-être subjectif se concentre sur le plaisir, les émotions positives et la satisfaction de la vie.

      • Le bien-être psychologique se concentre sur la réalisation du potentiel, le sens de la vie et le développement personnel.

      • Plusieurs modèles de bien-être existent (motivations, équilibre défis/habilités, épanouissement PERMA).

      Recherche et études

      • Des études ont été menées sur le bien-être des enfants en France, notamment avec la "Children World Survey".

      • L'approche dialogique en pédagogie développe les émotions positives et la créativité.

      • L'enseignement des émotions par les enseignants améliore leur propre bien-être et leur pratique professionnelle.

      • L'ASE est fondamental pour prévenir le décrochage scolaire.

      • Le sentiment d'efficacité personnelle est déterminant pour la performance scolaire.

      • Un axe de recherche actuel vise à travailler les compétences psychosociales des enseignants pour développer le bien-être enseignant.

      Conclusion

      • La qualité de vie est liée aux compétences psychosociales, à l'apprentissage socio-émotionnel, au bien-être et au sentiment d'efficacité personnelle.

      • La gestion des émotions permet d'améliorer l'empathie, la communication, la résolution de conflits et la prise de décisions responsables.

      • L'ASE favorise la réduction de l'anxiété, des relations positives, un soutien social, la persévérance, la résilience et la réussite, créant une école plus inclusive.

      Ce résumé met en évidence l'importance de l'ASE et du bien-être dans le contexte scolaire et souligne le rôle central du projet LISA pour répondre à ces enjeux.

    1. webinaire sur les adolescents et les fausses informations. Il explore l'enjeu crucial de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) face à la profusion d'informations en ligne.

      Le webinaire souligne la nécessité d'un regard critique chez les jeunes, à développer autant à la maison qu'à l'école, pour naviguer en toute sécurité dans la « jungle informationnelle ».

      Enfin, il présente des exemples de sources d'information utilisées par les adolescents (réseaux sociaux, influenceurs), ainsi que les défis posés par les algorithmes et les bulles informationnelles.

      Voici un sommaire minuté de la transcription de la vidéo :

      Introduction (0:00-0:54)

      • Le vice-président de la FCPE introduit le sujet du webinaire et souligne l'importance de l'éducation aux médias pour les adolescents, qui ont accès à une multitude d'informations en temps réel.

      L'éducation aux médias dans le système éducatif (3:34-17:49)

      • La FCPE demande la création d'une matière dédiée à l'éducation aux médias et à la vie numérique au sein de l'Éducation nationale.
      • Il est nécessaire d'apprendre à utiliser les smartphones et les réseaux sociaux, et à développer un esprit critique pour décrypter l'information.
      • L’éducation aux médias et à l’information (EMI) vise à développer l'esprit critique des élèves pour qu'ils puissent agir de manière éclairée et exercer une citoyenneté responsable.
      • L'académie de Toulouse a mis en place un outil structurant les notions d’EMI pour aider les enseignants à mettre en place des progressions.
      • Quatre facettes de l'EMI : la culture informationnelle, l'éducation à la citoyenneté, la création de contenu et la protection des données personnelles.
      • Intervention des professeurs documentalistes pour accompagner les enseignants et co-animer des séances d’EMI.
      • Formation des enseignants aux nouveaux contenus, notamment sur l'intelligence artificielle.

      Comment les jeunes s’informent (17:52-23:36)

      • Contrairement à une idée reçue, les jeunes se préoccupent de la fiabilité de l'information.
      • Ils s'informent principalement via leur téléphone portable et les réseaux sociaux.
      • L'influence de la famille et des médias traditionnels comme source d'information diminue.
      • Les médias traditionnels s'adaptent aux nouveaux formats courts et aux vidéos.

      Influenceurs et plateformes (23:36-33:38)

      • L'émergence des journalistes influenceurs comme Hugo Décrypte, qui vulgarise l'actualité pour les jeunes.
      • Tik Tok est devenu la plateforme la plus utilisée par les jeunes pour s'informer, avec un algorithme qui peut parfois diffuser des informations biaisées.
      • L'importance de croiser les sources et de se méfier des contenus sensationnalistes.
      • Exemples d'autres influenceurs et de chaînes YouTube comme Gaspar G et Arte Junior qui traitent l'actualité de manière accessible.

      Désordres informationnels et vérification de l’information (33:38-45:25)

      • Définition de l'information : un fait nouveau, vérifié et concernant un large public.

      • Les différents types de désordres informationnels : la mésinformation (information erronée), la désinformation (information fausse intentionnellement), la malinformation (information vraie sortie de son contexte).

      • La manipulation par l'image et l'importance de vérifier les sources.

      • L'utilisation de l'intelligence artificielle pour créer de fausses informations et des outils pour les détecter.

      • L'importance de la data visualisation et la vigilance face aux chiffres et aux graphiques.

      Accompagner les enfants (45:25-fin)

      • Être attentif aux usages numériques des enfants et dialoguer avec eux.
      • Leur apprendre à identifier les sources, à lire au-delà du titre et à confronter les informations.
      • Les signaler les contenus inappropriés et à ne pas les partager.
      • Ressources pour les parents : les fiches d'Internet Sans Crainte et la série de courts métrages "Famille Tout Écran".
      • L'importance de la sensibilisation au collège sur le partage de photos et de vidéos.
      • La gestion du temps d'écran et l'utilisation des contrôles parentaux.
      • La fiabilité de Wikipédia et l'utilisation de Vikidia pour les plus jeunes.
      • L'importance de l'éducation aux médias dès le plus jeune âge pour développer un esprit critique.

      Conclusion

      Le webinaire met en lumière l'importance d'une éducation aux médias et à l'information dès le plus jeune âge pour aider les adolescents à naviguer dans un monde numérique complexe et à se prémunir contre les fausses informations.

      La FCPE plaide pour une intégration de cette éducation au sein du système scolaire et encourage les parents à accompagner leurs enfants dans leur découverte du monde numérique.

    2. Briefing Doc: L'éducation aux médias et à l'information

      Source: Extrait d'une présentation vidéo sur l'éducation aux médias et à l'information (EMI) destinée aux parents d'élèves.

      L'intervenante est Mathilde, une enseignante-chercheuse spécialiste des usages numériques des jeunes, membre du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) de l'académie de Toulouse.

      Thèmes principaux:

      L'importance de l'EMI dans un monde saturé d'informations:

      L'intervenante souligne d'emblée la nécessité d'une éducation aux médias et à l'information face à la multiplication des sources et la rapidité de circulation de l'information, en particulier pour les adolescents.

      Elle insiste sur le rôle de l'école dans ce processus, "de donner les clés, les repères, le mode d'emploi, de former à l'usage d'internet, de former à l'usage des réseaux sociaux, à se faire un esprit critique autour de l'information et être en capacité de la décoder" (extrait de la vidéo).

      Les usages numériques des jeunes:

      Contrairement à certaines idées reçues, les jeunes sont conscients de la nécessité de vérifier la fiabilité de l'information.

      Ils s'informent via des plateformes variées comme Instagram, TikTok et Snapchat, et développent leurs propres stratégies de validation des sources.

      L'intervenante mentionne l'influence grandissante des "journalistes influenceurs" comme Hugo Décrypte, qui proposent une approche vulgarisée et accessible de l'actualité.

      Les dangers de la désinformation et les biais cognitifs:

      La présentation met en garde contre les dangers de la désinformation, notamment via les "bulles informationnelles" créées par les algorithmes de recommandation.

      Ces bulles peuvent renforcer les biais cognitifs, en particulier le biais de confirmation qui pousse les individus à ne rechercher que des informations confirmant leurs opinions préexistantes.

      Outils et stratégies pour accompagner les enfants:

      La présentation propose une série de conseils et d'outils pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans le développement de leur esprit critique.

      Il est notamment conseillé de:

      • Expliquer la différence entre information, mésinformation et désinformation

      • Apprendre aux enfants à vérifier les sources et les images (en utilisant des outils comme Google Lens et TinEye)

      • Discuter avec eux de l'actualité et des informations qu'ils rencontrent en ligne

      • Les sensibiliser aux dangers des contenus violents et haineux et les encourager à signaler ces contenus aux plateformes

      • Les accompagner dans la construction de leur identité numérique et les sensibiliser à la permanence des informations publiées en ligne

      Idées et faits importants:

      • L'éducation aux médias et à l'information est une thématique transversale qui s'intègre à l'ensemble des disciplines et des cycles scolaires.

      • Le CLEMI propose des formations pour les enseignants et des ressources pour les élèves et les parents.

      • L'importance du dialogue et de la communication entre parents et enfants face aux enjeux de la désinformation est primordiale.

      • Les jeunes développent des stratégies de validation des sources qui leur sont propres et qui ne correspondent pas toujours à celles des adultes.

      • Il est important de sensibiliser les jeunes aux dangers des algorithmes de recommandation et à l'importance de diversifier leurs sources d'information.

      Citations:

      • "Ils ont accès en temps réel à des informations multiples."

      • "On considère que c'est à l'école aussi de donner les clés, les repères, le mode d'emploi, de former à l'usage d'internet, de former à l'usage des réseaux sociaux, à se faire un esprit critique autour de l'information et être en capacité de la décoder."

      • "La préoccupation des jeunes autour de la fiabilité de l'information est est une et est une est vraiment une priorité pour eux."

      • "L'idée, en fait, c'est de se faire une idée de toutes de toutes qu'on nous offre et de piocher, un petit peu, tout ce qui qui est bon."

      • "L'objectif de tik to, c'est toujours de vous, de vous, de vous laisser en tête, de vous laisser naviguer sur la plateforme et que vous y restiez le plus longtemps possible."

      • "Essayer de les écouter, ils n'ont pas forcément les mêmes usages du numérique que vous, mais ils ont des stratégies en fait de sélection d'information, de repérage d'information et ils sont capables de se repérer."

      Conclusion:

      Cette présentation met en lumière la complexité de l'écosystème informationnel actuel et la nécessité d'une éducation aux médias et à l'information dès le plus jeune âge.

      Elle propose des pistes concrètes pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans la navigation de cet univers et à développer leur esprit critique face à l'information.

    1. webinaire de la FCPE Nationale, axé sur la manière de remplir efficacement le dossier MDPH pour un enfant en situation de handicap.

      Le webinaire, comprenant des interventions de spécialistes et des membres de la FCPE, détaille les étapes de la demande, du recueil des informations médicales et scolaires à la constitution du dossier administratif, incluant la gestion des recours en cas de refus.

      L'objectif est de guider les parents dans cette démarche souvent complexe, en leur fournissant des conseils pratiques et des explications claires sur le fonctionnement de la MDPH.

      Voici des éléments de synthèse pour un briefing sur le dossier MDPH, basés sur les sources fournies :

      Objectif du dossier MDPH

      • Le dossier MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) est crucial pour définir les besoins de chaque enfant et mettre en place les dispositifs d'accompagnement nécessaires.
      • Il permet d'évaluer les besoins et de proposer des aides adaptées.

      Acteurs impliqués

      • La FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Élèves) propose un webinaire pour aider les familles à remplir le dossier MDPH.
      • Des professionnels de la MDPH, des équipes éducatives, des médecins, et des enseignants référents sont impliqués dans le processus d'évaluation.
      • Des assistantes sociales peuvent être sollicitées pour compléter le volet social du dossier.

      Constitution du dossier

      • Le dossier comprend une demande administrative, un certificat médical récent (moins d’un an), et le GEVA-Sco (Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation).
      • Des bilans (orthophoniste, psychomotricien, psychométrique) peuvent être joints, ainsi que des devis pour certains professionnels (ergothérapeute).
      • Un complément social est souvent requis, rempli par l’assistante sociale de secteur.
      • Il est important de signer toutes les pages nécessaires, notamment la page quatre, car un oubli de signature peut entraîner un retour du dossier.
      • Si les deux parents ne sont pas d'accord ou si le deuxième parent est absent, il faut le signaler par écrit.
      • Un accusé de réception est important pour prouver que le dossier a été déposé.
      • Il est préférable d’envoyer les documents par internet, via le portail de la MDPH, en créant un compte avec un numéro de dossier mais le dépôt papier reste possible avec accusé de réception.
      • Il est conseillé de ne pas agrafer les documents si le dossier est envoyé en version papier.

      Évaluation et décisions

      • L'équipe pluridisciplinaire de la MDPH étudie le dossier. Elle est composée généralement d'un médecin, d'un enseignant référent, et éventuellement d'un coordonnateur.
      • Elle fait une proposition d’aide ou de compensation.
      • Un taux de handicap est déterminé par le médecin (inférieur à 50%, entre 50 et 79%, ou supérieur à 80%). Un taux supérieur à 50% ouvre droit à l'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH).
      • La proposition est présentée à la CDAPH (Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées), qui valide ou non les propositions faites par l'équipe pluridisciplinaire.
      • La décision est notifiée aux parents dans les 15 jours.

      Types d’aides et de prestations

      • L’AEEH est une prestation financière versée par la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) ou la MSA (Mutualité Sociale Agricole).
      • La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) est une aide financière pour des besoins spécifiques (matériel, ergothérapie, etc.).
      • Le dossier MDPH peut inclure une demande de matériel informatique ou adapté, ainsi que pour des soins en libéral (orthophonie, psychomotricité) ou en établissement.
      • La MDPH peut financer des interventions de professionnels comme un ergothérapeute.

      Recours

      • En cas de refus ou d'insatisfaction, un recours administratif est possible.
      • Il est nécessaire d'envoyer un recours gracieux à la personne indiquée sur la notification de refus, en y ajoutant des éléments nouveaux.
      • Le recours gracieux peut aboutir à un nouvel examen du dossier, un appel téléphonique du coordonnateur, ou une proposition de PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation).
      • En cas de litige, un médiateur de l’Éducation Nationale peut être sollicité.
      • Un avocat peut être consulté pour aider dans les démarches.
      • Il est conseillé de joindre une copie de la décision contestée au recours administratif.

      Points importants

      • Un enfant est considéré comme tel par la MDPH jusqu’à ses 20 ans.
      • L’école est souvent à l’origine de la demande et réunit l’équipe éducative.
      • Le GEVA-Sco est essentiel pour toute demande liée à la scolarisation, et doit être rempli par l’enseignant référent lors d'une demande de renouvellement de dossier.
      • Il faut être précis dans la description des besoins et des difficultés de l'enfant.
      • Les bilans ne sont pas financés par la MDPH, mais des aides peuvent être accordées pour les séances.
      • Les parents doivent être impliqués et faire part de leurs observations.
      • Il existe des centres référents qui peuvent aider à remplir le certificat médical.
      • Le projet de vie est un document qui permet de faire le point sur les besoins et les aspirations de l’enfant ou de l’adulte.
      • Un Livret Parcours Inclusif (LPI) est en cours de développement pour faciliter le suivi des dossiers, mais il n'est pas encore complètement opérationnel.

      Ce briefing devrait permettre de mieux comprendre les étapes et les enjeux liés au dossier MDPH.

    1. Voici des points de synthèse pour un briefing sur Parcoursup, basés sur les sources et notre conversation précédente :

      Fonctionnement et calendrier de Parcoursup :

      • Les lycéens s'inscrivent sur la plateforme Parcoursup et peuvent formuler jusqu'à 10 vœux pour des formations sous statut étudiant et 10 vœux supplémentaires pour des formations en apprentissage. Il est important de noter que ces vœux ne sont pas classés.
      • La date limite pour s'inscrire et formuler des vœux est le 13 mars 2025 à 23h59 (heure de Paris). Il est inutile de se précipiter pour formuler ses vœux au début de la période d'inscription, car la date de soumission n'a pas d'impact sur l'examen des dossiers.
      • Après avoir formulé leurs vœux, les candidats doivent compléter leur dossier et confirmer leurs vœux avant le 2 avril 2025 à 23h59 pour qu'ils soient examinés par les formations. Les candidats recevront des messages de rappel avant ces échéances.

      Types de formations disponibles sur Parcoursup :

      • Parcoursup propose des formations sélectives (classes préparatoires, BTS, BUT, écoles) et non sélectives (licences universitaires). Les formations non sélectives accueillent les candidats jusqu'à leur capacité d'accueil.
      • Il existe également des formations en apprentissage.
      • Certaines formations ne sont pas sur Parcoursup, il faut donc être vigilant.

      Recherche et sélection des formations :

      • Le site de Parcoursup (parcoursup.gouv.fr) offre un accès à la carte des formations et à un guide "les bons réflexes pour choisir sa formation". Il est possible de filtrer les formations par type (apprentissage, public, etc.).
      • Chaque formation a une "carte d'identité" avec des informations importantes. Il y a 6 rubriques: Présentation de la formation, critères d'examen, modalités de candidature et contacts.
      • Les formations sélectives peuvent examiner les dossiers sur dossier, ou en plus sur des épreuves écrites ou orales. Pour les formations non sélectives, l'examen se fait uniquement sur dossier.
      • Les critères d'examen sont regroupés en cinq thématiques : résultats scolaires, méthodes de travail, savoir-être, motivation et engagement. Le poids de chaque critère est indiqué en pourcentage. Les formations peuvent également préciser les éléments spécifiques pris en compte pour chaque critère.
      • Parcoursup met à disposition des rapports d'analyse des candidatures pour chaque formation, signés par le président de l'établissement, avec des données très précises.
      • Les candidats peuvent consulter des données sur l'admission (nombre de candidats, propositions d'admission, etc.) et sur le taux d'accès par type de baccalauréat. Le taux d'accès est la proportion de candidats d'un profil donné ayant reçu une proposition d'admission.
      • Parcoursup affiche des données sur l'insertion professionnelle, telles que le taux d'emploi et le salaire indicatif après les études. Ces données sont calculées au niveau national par les services statistiques ministériels.

      Le dossier Parcoursup :

      • Le dossier Parcoursup comprend les bulletins scolaires (notes et appréciations) de première et terminale. Les notes sont remontées directement par les lycées.
      • Les candidats doivent fournir une attestation PIX.
      • Les formations peuvent demander une lettre de motivation.
      • Les candidats peuvent renseigner une rubrique facultative "activités et centres d'intérêt".
      • Le dossier comprend également une "fiche avenir" remplie par l'équipe pédagogique. Cette fiche contient des appréciations spécifiques des professeurs. Les lycéens n'ont pas accès aux appréciations de la fiche avenir.

      Vœux et sous-vœux :

      • Un vœu correspond à une formation dans un établissement donné.
      • Certaines formations peuvent être regroupées en vœux avec des sous-vœux, notamment les PASS (Parcours d'accès spécifique santé). Un vœu de regroupement compte pour un seul vœu, mais chaque sous-vœu compte dans le nombre total de vœux que le candidat formule.
      • Les formations en soins infirmiers et paramédicales peuvent être regroupées en voeux multiples.

      Accompagnement et soutien :

      • Parcoursup offre un accompagnement spécifique pour les étudiants en situation de handicap.
      • Les candidats peuvent contacter les professionnels de Parcoursup via une messagerie et un numéro de téléphone.
      • Les professeurs principaux des lycées ont également une visibilité sur les dossiers de leurs élèves.

      Points importants à retenir :

      • Parcoursup n'est pas un algorithme qui décide des affectations. Ce sont les enseignants des formations post-bac qui examinent les dossiers.
      • Les formations sont libres de choisir leurs critères d'examen et de décider des modalités d'admission.
      • Il est conseillé de diversifier ses vœux et d'éviter de n'en formuler qu'un seul.
      • Parcoursup vise à favoriser l'égalité des chances et à soutenir les candidats qui en ont le plus besoin.

      Ce briefing peut être complété avec les ressources disponibles sur le site de Parcoursup, notamment les vidéos explicatives.

      Il est important de souligner que la plateforme a fait l'objet de tests avec des lycéens et que les données sont régulièrement mises à jour.

    2. webinaire, sur Parcoursup, la plateforme d'admission post-bac en France.

      L'intervenant explique le fonctionnement de la plateforme, en détaillant les nouvelles fonctionnalités pour l'année 2025, notamment un comparateur de formations et une meilleure visualisation des données statistiques d'admission des années précédentes.

      Il met l'accent sur la transparence de l'information et la collaboration avec les lycées, les fédérations de parents d'élèves, et les étudiants pour améliorer l'expérience utilisateur.

      Le but principal est de rassurer les lycéens et leurs parents sur le processus d'admission et de leur fournir des outils pour faire des choix éclairés.

      Voici un sommaire minuté des idées fortes de la transcription,

      • [00:00:07] Présentation de l'événement, 2600 inscrits en France et dans les établissements d'enseignement français à l'étranger.
      • [00:01:07] Les candidats s'inscrivent sur la plateforme et formulent leurs vœux.
      • [00:02:51] Rappel des formations disponibles sur Parcoursup, important pour la réflexion des lycéens sur leurs vœux.
      • [00:03:38] On distingue les formations sélectives (classes préparatoires, BTS, etc.) et les formations non sélectives (licences). Il y a plus de places proposées dans les licences non sélectives.
      • [00:03:58] Il y a aussi des formations en apprentissage sur Parcoursup.
      • [00:04:08] Certaines formations ne sont pas sur Parcoursup.
      • [00:04:15] Un guide "les bons réflexes pour choisir sa formation" est disponible sur le site de Parcoursup.
      • [00:04:44] 10 000 formations en apprentissage sont proposées, principalement en BTS et BUT.
      • [00:06:19] Le site parcoursup.gouv.fr et la carte des formations sont mis en avant.
      • [00:06:42] On peut rechercher des formations par mots-clés, zone géographique, type de formation, et en utilisant des filtres (apprentissage, public).
      • [00:07:28] Il existe une rubrique "formations similaires" sur la plateforme.
      • [00:08:29] Il est possible de se faire des annotations progressives sur la plateforme.
      • [00:09:02] Il est possible de comparer jusqu'à cinq formations sur la plateforme.
      • [00:10:49] Les informations utiles sur chaque formation sont : la présentation, les critères, les modalités de candidature.
      • [00:11:29] Les modalités d'examen sont indiquées pour chaque formation. Les formations sélectives peuvent examiner les candidatures sur dossier, ou dossier plus épreuves écrites ou orales. Les universités pour les formations non sélectives examinent sur dossier.
      • [00:13:57] Les critères d'examen sont regroupés en cinq thématiques : résultats scolaires, méthodes de travail, savoir-être, motivation, engagement.
      • [00:14:47] Chaque formation précise les éléments pris en compte pour chaque critère.
      • [00:15:38] Chaque formation publie un rapport d'analyse des candidatures.
      • [00:16:52] Les candidats peuvent consulter les taux d'accès par type de baccalauréat.
      • [00:19:42] Il est possible de consulter les réponses obtenues les années précédentes.
      • [00:23:26] Les enseignements de spécialité sont pris en compte dans l'examen des candidatures.
      • [00:24:06] Les données sur les taux d'accès doivent servir au dialogue et ne sont pas des garanties.
      • [00:24:31] Les recherches montrent que les jeunes filles ont tendance à l'autocensure pour l'accès aux formations sélectives.
      • [00:27:46] 75% des formations ont des statistiques sur l'insertion professionnelle.
      • [00:28:15] Les données de salaire sont disponibles depuis le 15 janvier.
      • [00:28:47] Les données sont calculées nationalement par les services statistiques ministériels.
      • [00:30:33] Les informations disponibles sur les formations sont importantes pour la réflexion du lycéen et de sa famille.
      • [00:30:45] Comment vérifier le sérieux d'une formation ?
      • [00:32:37] Le ministère de l'enseignement supérieur travaille à améliorer l'appréciation de la qualité des formations.
      • [00:33:02] Le guide "les bons réflexes" est disponible sur parcoursup.gouv.fr.
      • [00:33:24] Il faut s'interroger sur les modalités pédagogiques de la formation.
      • [00:33:53] Les formations sur Parcoursup doivent respecter une charte.
      • [00:34:42] Les formations sur Parcoursup ne peuvent pas demander de frais de scolarité.
      • [00:37:46] Il est possible d'échanger avec les professionnels de Parcoursup.
      • [00:38:00] Les favoris créés avant la candidature sont importés.
      • [00:38:54] L'apprentissage est financé par l'état.
      • [00:39:55] Les bulletins scolaires et les appréciations des enseignants donnent des indices sur la capacité de travail de l'élève.
      • [00:40:27] La progression de l'élève entre la première et la terminale est prise en compte.
      • [00:41:23] Le taux d'accès est calculé par formation et par type de baccalauréat.
      • [00:44:36] Les données sont calculées par Parcoursup et sont fiables et neutres.
      • [00:47:27] Il faut d'abord se créer un compte sur Parcoursup avant de formuler des vœux.
      • [00:49:14] Les parents peuvent accompagner leur enfant à tout moment de la procédure.
      • [00:51:50] Une lettre de motivation est parfois demandée.
      • [00:52:03] Les vœux ne doivent pas être classés pour éviter l'autocensure.
      • [00:55:03] Il est possible de faire des regroupements de vœux multiples dans les formations en soins infirmiers et paramédicales.
      • [00:55:14] Le sous-vœu correspond à un établissement dans une formation donnée.
      • [00:56:24] Il est possible de faire 20 sous-vœux au global.
      • [01:01:12] Il y a une grande diversité de formations sur Parcoursup.
      • [01:01:40] Pour les formations sélectives, il n'y a pas de sectorisation géographique.
      • [01:02:59] On peut être prioritaire dans une formation en fonction de son secteur géographique.
      • [01:05:39] Il n'y a pas de sous-vœux pour les formations en apprentissage.
      • [01:06:30] Dernier jour pour formuler des vœux : 13 mars 2025.
      • [01:07:27] Les notes sont prises en compte par semestre ou trimestre selon les établissements.
      • [01:08:42] La rubrique "éléments liés à ma scolarité" est une reprise d'informations du lycée.
      • [01:10:38] Les spécificités des sous-vœux à l'internat sont expliquées.
      • [01:13:52] Rappel de la date limite pour formuler les vœux : 13 mars 2025.
      • [01:15:17] Un récapitulatif des vœux sera envoyé par message et SMS.
      • [01:16:54] L'inscription sur Parcoursup est un moment de réflexion pour les lycéens.
      • [01:17:02] La lettre de motivation n'est pas obligatoire pour toutes les formations.
      • [01:21:55] Les expériences extra-scolaires et les engagements sont pris en compte.
      • [01:24:39] L'attestation PIX est à fournir.
      • [01:24:45] Les activités et centres d'intérêt sont à renseigner dans le dossier.
      • [01:25:40] Les bulletins scolaires remontent la moyenne, le positionnement et les appréciations des enseignants.
      • [01:25:58] Parcoursup ne remonte pas le taux d'absentéisme.
      • [01:26:50] Les notes sont remontées par les lycées.
      • [01:27:08] Les élèves doivent vérifier les notes saisies par leur établissement.
      • [01:28:03] La "fiche avenir" comprend une appréciation littérale du professeur.
      • [01:29:01] Les lycéens n'ont pas accès aux appréciations de la fiche avenir avant le 2 juin.
      • [01:30:04] Il existe des dispositifs pour les étudiants en situation de handicap.
      • [01:32:18] Les étudiants en situation de handicap peuvent demander un réexamen de leur dossier.
      • [01:33:45] Il faut citer des informations plutôt que rédiger dans la rubrique "activités et centres d'intérêt".
      • [01:35:22] Il faut être sincère dans la description de ses activités et de ses centres d'intérêt.
      • [01:36:17] La lettre de motivation est souvent demandée par vœu et par sous-vœu.
      • [01:36:52] La lettre de motivation doit être spécifique à la formation visée.
      • [01:37:24] Il faut relire la lettre de motivation, mais ne pas la rédiger à la place de l'élève.
      • [01:38:16] Les lycéens doivent parler d'eux dans la lettre de motivation.
      • [01:38:25] Parcoursup ne décide pas de l'affectation.
      • [01:39:33] Parcoursup soutient les étudiants qui en ont le plus besoin.
      • [01:39:51] Il faut prendre connaissance du calendrier et des modalités de Parcoursup.

      Ce sommaire permet de rapidement identifier les éléments clés de la procédure Parcoursup.

    1. Voici un sommaire minuté avec les idées fortes du texte, en gras:

      • Introduction (0:00-1:50)

        • Héloïse Junier, psychologue spécialisée dans la petite enfance (0-6 ans), présente son parcours et son intérêt pour le lien entre la recherche scientifique et la pratique sur le terrain.
        • Elle a écrit une BD sur les émotions de l'enfant pour les adultes et anime des formations sur le sujet.
        • Elle introduit la question des besoins fondamentaux de l'enfant pour son bien-être émotionnel.
      • Les Besoins de l'Enfant (1:50-4:40)

        • Les besoins physiques (manger, boire, dormir) sont importants, et leur non-satisfaction impacte la régulation émotionnelle.
        • Le besoin de sécurité est un méta-besoin qui englobe tous les autres et doit être satisfait pour que l'enfant puisse explorer, jouer, et apprendre.
        • Un enfant en insécurité peut avoir du mal à manger, dormir, et explorer son environnement, même si ses autres besoins sont satisfaits.
        • Il est essentiel de combler les besoins physiques et psychologiques pour un bon fonctionnement de l'enfant.
        • Les besoins psychologiques sont souvent oubliés car ils ne sont pas toujours visibles.
      • Conséquences des Besoins Non Satisfaits (4:40-6:30)

        • Les besoins non satisfaits entraînent un état d'alerte et un déséquilibre hormonal.
        • Cela génère du stress, des émotions désagréables (colère, frustration, peur) et des comportements inadaptés (pleurs, cris, etc.).
        • L'image de l'iceberg : les émotions désagréables visibles sont la partie émergée, et les besoins non satisfaits sont la partie immergée.
        • Il faut se demander "pourquoi" l'enfant réagit ainsi, plutôt que de se concentrer sur le "comment" le faire arrêter.
      • L'importance de l'Empathie (6:30-7:30)

        • Se poser la question des besoins de l'enfant ouvre la porte à l'empathie.
        • Cela permet d'éviter un rapport de force et de comprendre que le comportement de l'enfant est lié à un manque interne.
        • Il est difficile de rester rationnel face à la colère de l'enfant, surtout en cas de fatigue ou de stress.
        • L'absence de rationalité peut entraîner de la violence envers l'enfant.
      • Le Décalage entre la Théorie et la Pratique (7:30-8:30)

        • Il existe un décalage entre la théorie et la pratique.
        • Il est impossible d'appliquer les conseils à 100%, mais il est important de tendre vers cet idéal.
        • Il faut déculpabiliser les parents ou les professionnels qui ont des difficultés.
      • Les Émotions : Utiles et Adaptatives (8:30-9:10)

        • Toutes les émotions, même la colère, sont adaptatives et utiles pour comprendre que quelque chose ne va pas.
        • Les émotions permettent de retrouver un état de bien-être et d'optimiser les chances de survie.
        • Il faut rationaliser que les émotions sont essentielles.
      • Combler les Besoins : Clé du Bien-être (9:10-9:45)

        • Pour un enfant coopératif et tolérant à la frustration, il faut combler ses besoins physiques et psychologiques, notamment le besoin de relation.
        • Un environnement sécurisant et affectueux favorise un bon état émotionnel chez l'enfant.
      • Idées Reçues sur la Colère et le "Caprice" (9:45-12:00)

        • La colère est l'émotion la moins bien supportée et a une mauvaise réputation.
        • Le terme de "caprice" est un abus de langage et n'est pas scientifique.
        • Le caprice est une interprétation adulte d'une émotion non comprise.
        • Il y a une confusion entre l'élément déclencheur (l'envie) et l'élément inducteur (les besoins insatisfaits).
      • Le Cerveau de l'Enfant en Colère (12:00-13:40)

        • L'élément déclencheur met le cerveau en état d'alerte et déclenche une réaction en chaîne.
        • L'amygdale cérébrale se met en alerte, comme si la survie de l'enfant était menacée.
        • Les hormones de stress se libèrent, entraînant une explosion de colère.
        • Le cortex préfrontal de l'enfant n'est pas mature pour réguler ses impulsions et ses émotions.
      • L'enfant n'a pas le choix d'exprimer sa colère, comme le vomi.

      • Comment Réagir à la Colère de l'Enfant (13:40-16:00)

        • Sécuriser l'environnement.
        • Se mettre à hauteur de l'enfant.
        • Ne pas parler pendant le pic de colère, mais proposer un temps de câlin quand l'enfant redescend.
        • Mettre des mots sur ce que l'enfant a ressenti et sur ce que vous avez ressenti aussi.
        • Contenir l'enfant s'il se met en danger ou s'il agresse autrui, en privilégiant un contact oculaire.
      • Que Ne Pas Faire en Cas de Colère (16:00-17:00)

        • Ne pas réagir sous l'effet de ses propres émotions.
        • Faire une pause et sentir les signes de stress chez soi.
        • Utiliser des mantras pour rationaliser la situation.
        • La respiration permet de se détendre.
        • Renouveler l'air ambiant.
        • Passer le relais si possible.
        • Boire pour éviter la déshydratation.
      • Conclusion (18:00-18:45)

        • Devenir l'adulte que l'on aurait aimé avoir quand on était enfant.
        • Se demander comment on aurait aimé que l'on réagisse face à notre propre colère enfantine.
        • C'est un bon point de départ pour bien agir face à la colère des enfants.
    2. Voici des documents de synthèse pour un briefing, basés sur les informations de la source :

      Thème Central : La Gestion des Émotions de l'Enfant

      • L'importance des besoins fondamentaux : Pour qu'un enfant se sente bien et coopère, il est crucial de répondre à ses besoins, qu'ils soient physiques (manger, boire, dormir) ou psychologiques.
      • Le besoin de sécurité comme méta-besoin : Le besoin de sécurité englobe tous les autres besoins et doit être comblé en priorité. Un enfant qui ne se sent pas en sécurité aura du mal à explorer, jouer, et apprendre. Un enfant qui sursaute au moindre bruit, qui a du mal à dormir ou qui est constamment accroché à son adulte de référence est probablement en état de vigilance par manque de sécurité.
      • Les conséquences des besoins non satisfaits : Le manque de satisfaction des besoins engendre un état d'alerte, du stress, des émotions désagréables et des comportements inadaptés.
      • L'image de l'iceberg : Les comportements (pleurs, cris, colère) sont la partie visible de l'iceberg, tandis que les besoins insatisfaits en sont la partie immergée. Il faut chercher le "pourquoi" derrière le comportement, et non seulement le "comment" le faire cesser.
      • L'empathie comme clé : Se demander de quoi l'enfant a besoin permet d'ouvrir une porte vers l'empathie et d'éviter les rapports de force.

      La Colère de l'Enfant

      • La colère est une émotion adaptative : Toutes les émotions, y compris la colère, sont utiles et adaptatives. Elles signalent que quelque chose ne va pas et permettent de retrouver un état de bien-être.
      • Le mythe du "caprice" : Le terme de "caprice" est un abus de langage non scientifique. Il s'agit d'une interprétation adulte d'une émotion non comprise.
      • Confusion entre déclencheur et inducteur : Il ne faut pas confondre l'élément déclencheur (l'envie, comme un jouet refusé) et l'élément inducteur (les besoins non satisfaits, comme le manque de sommeil ou de calme).
      • Le cerveau de l'enfant en colère : Face à un élément déclencheur, l'amygdale cérébrale se met en alerte et le corps produit des hormones de stress qui mènent à une explosion émotionnelle. Le cortex préfrontal de l'enfant, qui permet de réguler les émotions, n'est pas encore mature. La colère est un débordement émotionnel involontaire.

      Comment Réagir Face à la Colère

      • Sécuriser l'environnement : S'assurer que l'enfant ne se blesse pas.
      • Rester calme et se mettre à hauteur de l'enfant : Éviter de parler pendant le pic de colère.
      • Proposer un câlin et mettre des mots : Après le pic de colère, proposer un câlin et mettre des mots sur ce que l'enfant a ressenti, et aussi sur vos propres émotions.
      • Contenir si nécessaire : Contenir l'enfant uniquement s'il se met en danger ou agresse autrui, en privilégiant un contact visuel.
      • Ne pas réagir sous l'effet de ses émotions : Faire une pause, respirer, utiliser des mantras, boire de l'eau, et passer le relais si possible.

      Conclusion

      • Tendre vers l'idéal : Il est difficile d'appliquer ces conseils à 100%, mais il faut tendre vers cet idéal et déculpabiliser.
      • Devenir l'adulte que l'on aurait aimé avoir : Se demander comment on aurait aimé être traité quand on était enfant est une bonne façon de réagir de manière adaptée face à la colère des enfants.
  3. Jan 2025
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur la conférence de Sonia Lavadinho et les échanges qui ont suivi, en mettant en évidence les points clés :

      Titre : La Ville Relationnelle : Un Nouveau Paradigme pour la Santé et le Bien-être Urbain

      Introduction

      • Sonia Lavadinho, anthropologue urbaine et fondatrice du cabinet Bfluid, a présenté une vision novatrice de la ville, en mettant l'accent sur la nécessité de repenser nos environnements urbains pour favoriser la santé physique et mentale.
      • La ville relationnelle propose de remplacer le paradigme de la ville fonctionnelle, héritée du 20e siècle, par un modèle plus adapté aux défis du 21e siècle.
      • L'objectif est de créer des espaces qui encouragent le mouvement, les interactions sociales et le lien avec le vivant.

      Problématiques et Constats

      • Déconnexion du corps biologique : Nous passons trop de temps assis, devant des écrans, et en voiture, ce qui nous déconnecte de nos corps et de nos besoins biologiques.
      • Manque de mouvement : Les enfants passent moins de temps à l'extérieur que les prisonniers, et le contact avec la nature est de plus en plus rare.
      • Solitude et manque d'empathie : Ces problèmes sont directement liés au manque de contact avec son propre corps et avec les autres.
      • Zoning intergénérationnel : Les différentes générations sont séparées, ce qui entrave la mixité sociale et le développement d'une ville pour tous.
      • Sédentarité : Le temps passé en voiture contribue à la sédentarité, et les enfants sont de plus en plus dépendants de la voiture pour leurs déplacements.
      • Isolement et solitude: Ces phénomènes touchent toutes les catégories d'âge et augmentent les risques de maladies.

      Concepts Clés

      • Espaces "mielleux" : Des espaces publics où les gens ont envie de rester plus longtemps et de revenir plus souvent, favorisant les interactions sociales et le bien-être.
      • La ville du dehors : Le contact avec l'eau, le vivant, et la nature est essentiel pour le bien-être.
      • Ville amie de toutes les générations : Une ville qui permet de se connecter avec les personnes d'âges différents.
      • Biodiversité des publics : La diversité des âges, des genres et des origines dans les espaces publics est un signe de santé et de vitalité.
      • Ville comestible et communale: Une ville qui permet aux habitants de renouer avec leur alimentation et les circuits courts.
      • Ville du temps libre : Une ville qui valorise le temps libre et notamment la nuit comme source d'activité et de bien-être.

      Les Sept Figures de la Ville Relationnelle

      • La ville du dehors.
      • La ville amie de toutes les générations.
      • La ville du faire et du tiers solidaire.
      • La ville de la surprise.
      • La ville comestible et communale.
      • La ville du temps libre.

      Cinq Leviers d'Action pour l'Existant

      1. Armature des rues : Transformer les grandes rues et avenues en "ruisseaux de fraîcheur" avec plus de végétation.
      2. Parcs et leur "deuxième peau" : Agir sur les rues qui entourent les parcs pour augmenter leur accessibilité et leur attractivité.
      3. Bandes ludiques : Intégrer le jeu dans l'espace public pour que les enfants puissent jouer librement.
      4. Carrefours vivants : Transformer les carrefours, souvent sources de stress, en lieux de vie en augmentant la convivialité et en y intégrant une diversité d'usages.
      5. Parkings prévenants : Améliorer les parkings pour que le premier pas hors de la voiture soit agréable.

      Stratégies et Méthodes

      • Double rue : Activer des boucles itinérantes pour les piétons afin d'animer un quartier et de favoriser le commerce.
      • Balades croquées : Impliquer les citoyens en leur prêtant les crayons des dessinateurs pour qu'ils expriment leurs idées.
      • Atelier "on se marie" : Un espace de discussion pour que tous soient d'accord avec le projet avant sa validation.
      • Monitoring et évaluation : Suivre les indicateurs de qualité de vie dans les espaces publics pour mesurer l'impact des projets.

      Recommandations

      • Agir à grande échelle : Ne pas travailler rue par rue ou école par école, mais avoir une approche systémique.
      • Travailler avec les "ninzagers" : Inclure les personnes qui bloquent les projets (architectes, urbanistes, etc.) dès le début, en les mettant sur le terrain avec les citoyens.
      • Rapprocher le "soft" et le "hard" de la ville : Faire collaborer les acteurs de la santé, de la culture et du social avec ceux de l'urbanisme.
      • Prioriser l'espace public : Aménager l'espace public avant de construire les bâtiments pour que les habitants puissent en profiter dès leur arrivée.
      • La nuit comme levier : Investir le premier et le quatrième temps de la nuit pour amener plus de sécurité et de convivialité.
      • Mettre l'accent sur la biodiversité des publics : Amener une variété de personnes dans la rue pour créer une surveillance naturelle et réduire la violence.

      Conclusion

      • La ville relationnelle est un concept essentiel pour améliorer la santé et le bien-être des populations urbaines.
      • Les cinq leviers d'action proposés par Sonia Lavadinho offrent des pistes concrètes pour transformer nos villes.
      • Il est crucial d'impliquer les citoyens dans les projets et de suivre leur impact.
      • La ville de demain sera relationnelle ou ne sera pas.
    2. Voici un résumé minuté de la transcription de la conférence de Sonia Lavadinho, avec les idées fortes mises en évidence en gras :

      • 0:00-0:21 : Introduction de la 2e journée des JASP, avec un accueil des participants.
      • 0:31-1:50 : Remerciements et présentation de l'équipe organisatrice des Journées annuelles de santé publique.
      • 1:50-2:46 : Reconnaissance du territoire autochtone ancestral sur lequel se déroule l'événement, et mention des 11 nations autochtones du Québec.
      • 2:46-3:49 : Présentation des JASP comme événement de formation accrédité, et importance du réseautage, soulignant la collaboration au sein du réseau de santé publique.
      • 3:55-4:32 : Annonce d'une plénière avec le Docteur Luc Boileau et Pierre Gerlier, axée sur les transformations en cours.
      • 4:32-5:33 : Informations sur la traduction simultanée par IA, et sur des activités en marge comme une conférence sur les points de services locaux.
      • 5:33-6:11 : Présentation d'un 5 à 7 organisé par une équipe de santé au travail, avec un jeu coopératif basé sur le thème de la pandémie.
      • 6:11-7:06 : Remerciements à l'équipe de l'Institut, aux responsables d'activités, et mention des partenaires du consortium pour la formation continue en santé publique.
      • 7:06-7:53 : Annonce du concours de la relève en 3 minutes, des présentations par affiche, et mention des gagnants dans les catégories nouvelles connaissances et pratiques inspirantes.
      • 7:53-9:24 : Annonce d'une mention d'honneur catégorie nouvelle connaissance et pratique inspirante et du prix étudiant dans la même catégorie.
      • 9:24-11:29 : Introduction de Sonia Lavadinho et de sa conférence sur la ville relationnelle. Ses objectifs sont d'ouvrir une réflexion sur les innovations urbanistiques favorables à la santé et d'illustrer les processus et résultats de ces innovations. Il est aussi précisé que Sonia Lavadinho est une anthropologue urbaine et géographe, fondatrice du cabinet Bfluid.
      • 11:29-12:23 : Sonia Lavadinho commence sa conférence en insistant sur le lien entre l'environnement urbain et la santé, soulignant que nos environnements urbains peuvent nous rendre malades ou plus sains.
      • 12:23-13:01 : Elle partage des données sur l'augmentation du taux d'obésité chez les migrants aux États-Unis, mettant en évidence l'impact du mode de vie urbain sur l'alimentation.
      • 13:01-14:16 : Elle souligne que le manque de mouvement et la déconnexion de nos corps biologiques sont des problèmes majeurs, citant une étude anglaise sur le temps passé à l'extérieur par les enfants. Elle ajoute que le contact avec le vivant est aussi essentiel.
      • 14:16-15:27 : Elle aborde la question de la solitude et du manque d'empathie, liés au manque de contact avec son propre corps et avec les autres, et met en avant une approche d'espaces "mielleux".
      • 15:27-16:15 : Elle présente son livre "La ville relationnelle", qui insiste sur sept figures de la ville relationnelle.
      • 16:15-17:31 : Elle souligne l'importance de la ville du dehors, de la ville amie de toutes les générations et le problème du zoning intergénérationnel.
      • 17:31-19:04 : Elle parle du phénomène inédit de la cohabitation de toutes les générations sur terre, soulignant la nécessité d'une ville pour tous.
      • 19:04-20:26 : Elle aborde des concepts comme la ville du faire, du tiers solidaire, de la surprise, la ville comestible, et la ville du temps libre, soulignant l'importance de la nuit pour lutter contre l'obésité.
      • 20:26-21:22 : Elle met l'accent sur les cycles de vie, en particulier les enfants dès le ventre de la mère, et l'importance de l'accompagnement en cas de situation handicapante et de vieillissement.
      • 21:22-22:20 : Elle propose trois manières de faire, notamment la balade nocturne, les dynamiques de proximité et le premier pas actif hors de chez soi en privilégiant le lien avec le vivant.
      • 22:20-23:47 : Elle prend comme exemple un quartier de Bordeaux, pour montrer le lien entre la capacité à produire la ville du dehors et les espaces verts, la présence de l'eau, de l'animalité, et les rencontres informelles. Elle souligne l'importance de la biodiversité des publics et de liens de voisinage.
      • 23:47-24:47 : Elle introduit cinq leviers pour agir dans l'existant, en vue de créer une ville relationnelle, active et en bonne santé, et mentionne le plan d'urbanisme favorable à la santé de la ville de Paris.
      • 24:47-26:16 : Elle détaille le premier levier : l'armature des rues, en mentionnant l'exemple de Lyon et de Barcelone qui a lancé une refonte totale de ses grandes avenues.
      • 26:16-27:57 : Elle illustre avec l'exemple de Buenos Aires, avec une carte mentale des problèmes de marchabilité, et une stratégie de relier les parcs aux gares et les gares entre elles. Elle attire l'attention sur le fait qu'il est possible d'avoir un impact sur la moitié de la population en travaillant seulement 3% des rues.
      • 27:57-29:43 : Elle parle du second levier, qui est de travailler sur les parcs déjà existants et sur leur deuxième peau (les rues qui les entourent), pour répondre à des questions de vulnérabilité, de fragilité, d'isolement et de fraîcheur.
      • 29:43-30:55 : Elle présente le troisième levier : les bandes ludiques, qui consistent à mettre le jeu à portée des enfants sans qu'ils aient à demander la permission. Elle mentionne l'exemple du Superkilen à Copenhague, qui relie trois quartiers populaires.
      • 30:55-32:28 : Elle évoque l'opération "rue aux écoles" à Paris, pour amener plus de végétalisation et de jeux, et pour que les rues deviennent utilisables par tous. Elle souligne la nécessité d'agir massivement et pas école par école.
      • 32:28-33:10 : Elle met en avant les bénéfices rétroactifs de ces actions pour les ainés, les actifs, et pour lutter contre le zoning intergénérationnel et la solitude.
      • 33:10-34:47 : Elle parle du quatrième levier : les carrefours, en mentionnant un exemple à Mendrizio, puis à Bâle, où l'approche est d'apaiser les carrefours, car ils sont source de stress. Elle parle de l'impact cumulé du stress lié à la traversée des carrefours.
      • 34:47-36:21 : Elle explique comment transformer les carrefours en lieux de vie, en libérant l'espace, en mettant des zones de rencontre, et en créant une situation d'attention mutuelle. Elle souligne qu'agir sur un carrefour a un impact exponentiel car il est à la croisée de plusieurs quartiers.
      • 36:21-37:41 : Elle introduit le cinquième levier : les parkings prévenants, en s'inspirant de ce qui a été fait à Montréal pendant la pandémie, pour faire en sorte que le premier pas hors de la voiture soit agréable.
      • 37:41-38:59 : Elle donne des exemples de parkings à Hambourg et à Copenhague qui incitent les automobilistes à quitter leur voiture et à être plus actif. Elle ajoute que le temps passé en voiture contribue à la sédentarité.
      • 38:59-40:44 : Elle aborde la question de l'isolement et de la solitude, qui touchent toutes les catégories d'âge et qui augmentent les risques de maladies cardiaques ou d'AVC.
      • 40:44-42:08 : Elle mentionne l'exemple de Bilbao qui a travaillé sur les coupures entre les quartiers en agissant notamment sur les ponts, et en créant des espaces confortables pour les piétons.
      • 42:08-42:54 : Elle souligne l'importance de faire l'espace public avant les immeubles pour que les habitants puissent profiter de l'espace dès le premier jour.
      • 42:54-43:57 : Elle présente les indicateurs mis en place pour la ville de Paris, comme la biodiversité, les sociabilités, les ralentissements, et la latéralisation, afin de déterminer si un espace public est réellement relationnel. Elle termine en disant que la ville de demain sera relationnelle ou ne sera pas.
      • 43:57-44:33 : Elle pose la question aux participants sur ce qu'ils veulent emporter comme type d'actions et sur ce qu'ils ont retenu de sa conférence.
      • 44:33-45:25 : Une participante de la Direction de santé publique prend la parole et pose deux questions, l'une concernant la gentrification et l'autre la préservation du patrimoine.
      • 45:25-46:58 : Sonia Lavadinho explique que pour résoudre le problème de la gentrification, elle utilise un système de double rue, ce qui permet d'activer plusieurs rues à la fois et donc de mieux contrôler les prix.
      • 46:58-48:33 : Concernant le patrimoine, elle admet que c'est un problème car il y a souvent des conflits avec les architectes des bâtiments de France. Elle recommande d'associer les acteurs du patrimoine dès le départ du projet.
      • 48:33-50:05 : Elle mentionne les "ninzagers" (les personnes qui bloquent les projets) et recommande de les faire participer dès le début en les mettant sur le terrain avec les citoyens. Elle souligne la nécessité de rapprocher ceux qui font le "soft" de la ville (santé, culture, petite enfance, etc.) de ceux qui font le "hard" de la ville (voirie, espaces verts, etc.).
      • 50:05-50:58 : Une participante de l'Office de participation publique de Longueuil questionne sur l'implication des citoyens dans les projets.
      • 50:58-52:30 : Sonia Lavadinho explique comment elle implique les citoyens en allant sur le terrain, en filmant ce que les gens font et ne font pas, et en identifiant les comportements latents. Elle parle aussi du taux d'évaporation piéton, comme indicateur.
      • 52:30-54:14 : Elle détaille la méthode des "balades croquées", où les dessinateurs prêtent leurs crayons aux gens pour qu'ils donnent leurs idées. Elle explique aussi l'atelier "on se marie" pour que les gens soient d'accord avec le projet.
      • 54:14-55:40 : Elle parle de l'importance du monitoring et de l'évaluation des projets, avec des exemples de villes comme Barcelone et Zurich. Elle souligne le rôle du monde de la santé dans la mise en place d'indicateurs simples.
      • 55:40-56:13 : Un participant questionne sur l'impact de l'insécurité et de l'itinérance sur la fréquentation des espaces publics.
      • 56:13-58:29 : Sonia Lavadinho répond qu'en général, c'est l'inverse, car les espaces verts et la présence d'enfants augmentent la sécurité. Elle insiste sur l'importance d'amener une grande biodiversité de publics dans la rue pour créer un effet de surveillance.
      • 58:29-1:00:05 : Elle ajoute que la ville de la nuit est aussi un levier, surtout en agissant sur le premier temps de la nuit (18h-21h) et sur le quatrième temps (5h-7h30). Elle recommande de travailler de façon contextuelle et non pas de manière défensive.
      • 1:00:05-1:00:31 : Fin de la conférence et remerciements.
    1. Voici un document de briefing détaillé basé sur les extraits que vous avez fournis, en mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes :

      Document de Briefing : Réseaux sociaux, harcèlement scolaire et perspective éducative

      Introduction

      Ce document vise à synthétiser les principaux points soulevés lors de l'émission "Génération parents" portant sur les réseaux sociaux, le harcèlement scolaire et l'éducation des enfants au 21e siècle.

      L'émission a accueilli Emmanuelle Piquet, thérapeute spécialiste de la souffrance en milieu scolaire, aux côtés de Sophie et Mika, experts des médias et du gaming. Les discussions ont mis en évidence des problématiques complexes et ont proposé des pistes de réflexion pour les parents et éducateurs.

      Thèmes Principaux

      L'Actualité : TikTok et les Accusations de Nuisance

      Le Contexte : TikTok est accusé d'être partiellement responsable de la dégradation de la santé mentale et physique d'adolescents. Des familles ont porté plainte contre le réseau social en France, remettant en cause son algorithme et sa politique de modération.

      Citation: "En effet que ce soit aux États-Unis ou en France le réseau social est accusé d'être en partie responsable de la dégradation de la santé mentale et physique d'au moins SEP adolescentes et son algorithme et sa politique de modération sont remis en cause."

      L'Amplification des Maux : Selon Emmanuelle Piquet, les réseaux sociaux peuvent amplifier le mal-être des adolescents, poussant la dépression vers des issues dramatiques.

      Citation : "Moi ce que je pense c'est que l'algorithme de certains réseau en effet peut amplifier ce malaise et donc pousser vers le le continuum vers quelque chose de dramatique"

      La Diabolisation des Réseaux : Piquet critique une approche simpliste qui consiste à faire des réseaux sociaux les seuls coupables.

      Elle souligne l'importance d'une relation de confiance entre parents et enfants afin que ces derniers puissent parler de leurs problèmes.

      Citation: "mais je pense que c'est vraiment une erreur de considérer que c'est le gros coupable enfin je trouve que c'est un peu facile en vrai notamment de la part des des services publics je trouve de de mettre en en comme dans une forme de diabolisation les les réseaux en disant en fait c'est eux les coupable je trouve que c'est tellement simple"

      Les Réseaux comme Refuge : Il est rappelé que les réseaux sociaux peuvent également être une source de soutien pour certains adolescents, notamment ceux qui sont rejetés par leur famille.

      Citation: "moi je connais des enfants et je je rencontre des enfants des adolescents qui ont été sauvés par les réseaux euh si on pense en en effet à des adolescents par exemple transgenre qui ont été complètement virés de leur famille ils ont été sauvés par par des des forums par ce qui se passe sur les réseaux"

      Le Débat : Nos Enfants Vivent-ils dans un Monde Parallèle ? Différences Générationnelles : Les intervenants conviennent que les enfants d'aujourd'hui interagissent différemment, notamment à travers le numérique. Cependant, Piquet nuance cette idée de monde parallèle, soulignant que les émotions et les relations des jeunes restent comparables à celles des générations précédentes.

      La Communication à l'Ère Numérique : La manière dont les jeunes communiquent (via messageries, jeux vidéo) diffère de celle des adultes. Ces nouveaux modes sont parfois mal compris par les parents, mais restent des moyens d'interactions pour les jeunes.

      Responsabilité des Plateformes : Sophie souligne la responsabilité des plateformes numériques dans la diffusion de contenus nocifs (suicide, dépression) et remet en question l'efficacité des algorithmes qui favorisent ces contenus.

      Citation: "mais moi j'irais dans le sens peut-être d'une responsabilité des plateformes quand même parce que je trouve ça quand même extrêmement compliqué de lutter contre des algorithmes qui sont conçus pour favoriser des des contenus alors là dans ce cas-là dans le cas de TikTok ici des contenus parlant de suicide ou de dépression"

      Addiction et Manipulation: Des documents internes de TikTok ont révélé qu'après 260 vidéos visionnées, un utilisateur peut manifester des signes d'addiction. De plus, des effets négatifs sur les capacités cognitives et sociales sont reconnus par l'entreprise.

      Le Rôle des Parents et de l'Éducation Numérique : Il est essentiel d'éduquer les enfants et les parents à l'utilisation responsable du numérique. Un manque d'information et de contrôle de la part des adultes est constaté, notamment concernant l'âge d'accès aux réseaux sociaux.

      Harcèlement Scolaire : Approche Thérapeutique et Changement de Posture

      L'École de Palo Alto : Emmanuelle Piquet explique l'approche de l'école de Palo Alto, qui vise à briser les cercles vicieux des problèmes relationnels. La méthode consiste à inverser les schémas d'interaction qui alimentent le harcèlement.

      Citation: "souvent ce qu'on met en place pour résoudre un problème qui non seulement ne le résout pas mais l'alimente voir la grave".

      La Mécanique du Harcèlement : Le harcèlement est décrit comme une escalade complémentaire entre un agresseur en position haute et une victime en position basse. L'objectif thérapeutique est de faire remonter la victime pour rétablir l'équilibre.

      Ne pas Essencialiser : L'accent est mis sur la relation et non sur l'individu. On ne soigne pas des personnes mais des relations. Ni les harceleurs ni les harcelés ne sont considérés comme des "psychopathes" ou "victimes nées". L'importance de l'Autodérision et l'Humour: Utiliser l'autodérision et l'humour pour faire tomber l'agresseur de son piédestal.

      Le Rôle des Témoins: La passivité des témoins est souvent liée à la peur d'être la prochaine victime, et non à un manque d'empathie. Il faut soutenir les témoins et mettre en place des stratégies pour qu'ils puissent aider les victimes sans se mettre en danger.

      Citation : "ils ont peur en fait qu'ils ont peur d'être le prochain sur la liste et donc moi je ne seraai pas cet adulte qui va dire à des gamins tu devrais intervenir parce que c'est pas très risqué bien sûr que si c'est risqué"

      Absence de Parole des Adolescents : Un échec collectif est constaté concernant la capacité des adultes à régler les problèmes de harcèlement, notamment au collège. Les adolescents se montrent très critiques envers les interventions des adultes.

      Citation: "60 % des des collégiens plus de 60 % on est plutôt sur 62 considère que les adultes ne savent pas régler les problèmes de harcèlement c'est monstrueux"

      Spécificités du Cyberharcèlement : Désinhibition : L'anonymat et le pseudonymat sur les réseaux sociaux favorisent une désinhibition qui permet de dire et faire des choses qui seraient impensables dans la vraie vie.

      Citation: " ce que je crois surtout c'est que ça permet de le faire en se sentant beaucoup moins honteux en fait"

      Amplification : Le cyberharcèlement amplifie les phénomènes de harcèlement en raison de la large diffusion et de la répétition des attaques.

      Distinction Cyber-Violence et Cyber-harcèlement Le cyberharcèlement scolaire se distingue de la cyber-violence sexiste qui s'opère principalement dans le cadre de relations amoureuses ou de revenge porn.

      Les Mots du Harcèlement (Rubrique "Qu'est-ce qu'ils disent") * Bashing: Insulter, se moquer, dénigrer. * Bullying: Attaques répétées et incessantes. * Doxing: Révéler des informations personnelles en ligne. * Flaming: Propos insultants visant à provoquer des conflits. * Haters: Personnes qui diffusent des messages haineux. * Mobbing: Harcèlement de groupe.

      Conclusions et Pistes d'Action

      Éducation Numérique : L'éducation numérique doit être une priorité pour les enfants et les adultes. Elle doit aborder la compréhension des algorithmes, les risques de l'addiction, la gestion de l'identité en ligne et la protection de la vie privée.

      Confiance et Communication : Il est primordial de créer un climat de confiance entre parents et enfants pour encourager ces derniers à parler de leurs difficultés, sans crainte d'être jugés ou mal compris.

      Posture Parentale : Les parents doivent adopter une posture d'écoute et de soutien, se positionnant aux côtés de leurs enfants et non au-dessus.

      Approche Thérapeutique : Les approches thérapeutiques doivent privilégier l'analyse des interactions et la recherche de solutions adaptées aux situations individuelles, en s'appuyant sur les principes de l'école de Palo Alto.

      Prudence vis-à-vis des généralisations : Ne pas voir les adolescents comme les détracteurs digitaux déconnectés du réel, mais comme des individus en développement avec leur propre mode d'interaction.

      Ne pas diaboliser la technologie : Les réseaux sociaux ne sont qu'un outil, ni totalement bon, ni totalement mauvais. Il faut une éducation numérique pour permettre aux enfants de les utiliser de manière éclairée.

      Humour : Préconiser l'humour et l'autodérision plutôt que la compassion et l'empathie.

      Action collective: Agir en tant que société pour améliorer la situation, ne pas se reposer sur les numéros verts ou l'école.

      Attention aux mots : L'usage d'un langage approprié est important pour une meilleure compréhension des problématiques du harcèlement, en distinguant les différents types de violences et de situations.

      Ce briefing a pour but de fournir une vision globale des thèmes abordés, tout en invitant à la réflexion et à la mise en œuvre de solutions concrètes pour mieux accompagner les enfants et les adolescents face aux défis de notre époque.

    2. Voici un sommaire minuté des sujets abordés dans la vidéo, basé sur la transcription fournie :

      • 0:00-0:55: Introduction de l'épisode du podcast "Génération parents" avec Solen, Sophie, Mika et Emmanuelle Piquet. Les sujets principaux de l'épisode sont introduits : l'actualité concernant TikTok, un débat sur la perception du monde des jeunes par les adultes, et des rubriques "au secours" et "qu'est-ce qu'ils disent".
      • 0:55-4:15 : Actualité autour de TikTok : Poursuites judiciaires contre TikTok en France et aux États-Unis pour son rôle dans la dégradation de la santé mentale des jeunes. Discussion sur l'algorithme de TikTok qui pousse à la consommation de contenus déprimants et addictifs. Un expert de TikTok confirme qu'après 260 vidéos visionnées, des signes d'addiction apparaissent. Il est souligné que les plateformes sont conscientes des effets négatifs sur les jeunes. La nécessité de l'éducation numérique pour les parents et les enfants est également évoquée.
      • 4:15-7:30 : Discussion sur la responsabilité des plateformes et l'éducation numérique : Les plateformes ont une responsabilité dans la diffusion de contenus nuisibles, et il est crucial d'éduquer les jeunes et les adultes à l'utilisation des réseaux sociaux. L'importance de la relation parent-enfant pour que les jeunes puissent parler de leurs problèmes est soulignée. Un participant de l'émission mentionne que des jeunes utilisent Instagram pour communiquer avec leurs parents qui ne leur donnent pas de carte SIM.
      • 7:30-8:25 : Transition vers l'invitée principale, Emmanuelle Piquet, et présentation de son parcours de thérapeute spécialisée dans la souffrance en milieu scolaire.
      • 8:25-10:10 : Explication de l'approche de l'école de Palo Alto, qui se concentre sur les interactions et les cercles vicieux dans les problèmes relationnels. L'idée est d'aider les gens à faire un virage à 180 degrés pour briser ces schémas.
      • 10:10-16:00 : Débat sur la perception du monde des jeunes : Les enfants interagissent différemment des adultes, et il est essentiel d'éviter de juger leur monde avec des lunettes d'adultes. Il y a un débat sur le fait que les jeunes ne savent plus communiquer, mais une invitée explique qu'ils interagissent bien mais différemment. Les jeunes ont des amitiés et des chagrins d'amitié, comme les adultes à leurs âges. Il est noté qu'il y a une dramatisation de la part des adultes concernant le harcèlement en ligne. Les adultes ne sont pas toujours les plus aptes à régler les problèmes de harcèlement que vivent les jeunes. Le jeu vidéo est perçu comme une extension de la vie réelle avec ses aspects positifs et négatifs.
      • 16:00-19:00 : Spécificités du cyberharcèlement et du rôle du pseudonymat : Le cyberharcèlement prolonge le harcèlement scolaire, mais avec des spécificités. La désinhibition due au pseudonymat peut amplifier les comportements agressifs. La notion de plaisir chez l'agresseur est liée à la souffrance de la victime. Il existe une distinction entre le harcèlement scolaire et le cybersexisme.
      • 19:00-22:30: Définition du harcèlement scolaire et rôle des témoins : Le harcèlement est caractérisé par la répétition, le déséquilibre de pouvoir et la présence d'un collectif. Les enfants harceleurs ne sont pas des psychopathes, et les témoins ont souvent peur d'intervenir. Il est plus efficace de travailler avec les témoins pour les aider à élaborer des stratégies pour faire changer la relation entre harceleur et harcelé, sans les mettre en danger.
      • 22:30-25:00 : Rubrique "au secours" : Conseils aux parents sur comment réagir face à un enfant qui pourrait être victime de harcèlement. Les enfants victimes de harcèlement n'en parlent pas pour ne pas inquiéter leurs parents ou par crainte de ce que feront les parents. Il faut rassurer l'enfant et ne pas agir sans son accord.
      • 25:00-27:30 : Discussion sur l'inquiétude parentale : Les parents sont plus inquiets qu'avant et mettent la pression sur les équipes éducatives. Il est conseillé de ne pas poser trop de questions à son enfant et d'attendre qu'il en parle.
      • 27:30-29:30: Rubrique "qu'est-ce qu'ils disent" : Définition de termes liés au harcèlement, souvent issus de l'anglais comme le "bâching", le "bullying", le "doxing", le "flaming", les "haters", et le "mobbing".
      • 29:30-30:15 : Conclusion de l'épisode et remerciements aux invités.
    1. Voici un document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés des extraits que vous avez fournis, avec des citations pertinentes :

      Document de Briefing : Analyse du Colloque du Conseil d'État sur la Notion d'Intérêt Général

      Introduction

      Ce document synthétise les principaux points abordés lors du colloque du Conseil d’État sur la notion d’intérêt général, en s'appuyant sur les extraits fournis.

      Le colloque a exploré la nature, l'évolution, et les défis posés par cette notion centrale du droit public, en examinant son application par le juge administratif et son interaction avec les intérêts particuliers, les libertés publiques et l'action des différents acteurs, y compris les collectivités territoriales et la société civile.

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      L’intérêt général comme dépassement des intérêts particuliers et rôle de l’État

      Synthèse et perspectives : L'intérêt général est présenté comme un principe qui transcende les intérêts individuels et catégoriels. Il est la mission de l'État, notamment à travers le pouvoir public, de poursuivre des fins qui s’imposent à tous, incluant la prise en compte des générations futures. Cependant, l'intérêt général n'est pas une notion monolithique opposée aux droits fondamentaux et intérêts particuliers, qu'il englobe en réalité.

      Citation: « dépassement des intérêts particuliers en conférant à l'État au pouvoir public la mission de poursuivre des fins qui s'imposent à l'ensemble des individus... l'État est dans cette conception seul capable non seulement de réaliser lorsque c'est nécessaire la synthèse des intérêts qui s'expriment au sein de la société civile mais de contribuer à dépasser les égoïsmes catégoriels et à prendre en compte les intérêts des générations futures »

      L’intérêt général comme fondement de l'action administrative et du contrôle juridictionnel Base de la puissance publique : L'intérêt général justifie les prérogatives de puissance publique de l'administration. Il est le fondement de la compétence du juge et est une référence essentielle dans le contrôle juridictionnel des actes administratifs, notamment en matière de contrats publics.

      Contrôle par le juge : Le juge administratif joue un rôle central en assurant le respect de l'intérêt général, que ce soit en amont (vérification de la légalité) ou en aval (contrôle des conséquences des décisions). Le juge effectue une mise en balance des différents intérêts (publics et privés), en tenant compte de la proportionnalité, du coût financier, etc.

      Citation : « l'intérêt général est derrière les possibilités qui sont offertes au juges dans le procès...le juge du contrat est tenu avant de prononcer sa décision de résiliation d'annulation totale ou partielle... de vérifier qu'elle ne portera pas une atteinte excessive à l'intérêt général » Évolution et Plasticité de la Notion d'Intérêt Général Variabilité : L'intérêt général est par essence variable et adaptable, il n'est pas figé et s'enrichit progressivement. La jurisprudence administrative a joué un rôle important dans le façonnage de sa définition, en particulier à travers la théorie du bilan.

      Citation: « l'intérêt général se caractérise essentiellement par sa variabilité et sa plasticité...le juge administratif détecte fréquemment un intérêt public s'attachant à la protection de l'environnement à l'aménagement du territoire ou à la conduite de projets économiques... » Introduction de la théorie du bilan : Le juge met en balance les différents intérêts publics et privés et les inconvénients d'un projet afin de décider de son utilité. Cette théorie marque une évolution dans l'appréciation de l'intérêt général.

      Citation : « l'évolution de son contrôle a conduit le juge administratif à affiner sa conception de l'intérêt général par un enrichissement progressif de la notion jusqu'à l'introduction de la théorie du bilan...le juge met en balance les différents intérêts publics comme privés et les inconvénients d'un projet pour retenir ou non l'utilité » Prise en compte des motifs explicites: Le juge explicite souvent les motifs d'intérêt général en cause pour permettre au législateur de modifier le cadre d'appréciation si nécessaire.

      L’Intérêt Général dans le Contexte Européen

      Influence du droit européen : Le contrôle de conformité des normes internes au droit européen conduit le juge à examiner l'objet des dispositions nationales et sa proportionnalité, ainsi que l’impératif de respecter les objectifs fixés par le législateur européen (ex : lutte contre la pollution, réduction des émissions de gaz à effet de serre).

      Citation : «le juge administratif est conduit à jouer un rôle de plus en plus marqué pour contraindre les les autorités nationales à respecter les objectifs d'intérêt général fixé par le législateur européen»

      L'Intérêt Général et l'Office du Juge

      Intégration de l'intérêt général : Le juge administratif intègre de manière croissante la recherche de l'intérêt général dans sa propre démarche, notamment en se prononçant comme juge de plein contentieux.

      Extension des pouvoirs du juge : L'intérêt général est de plus en plus pris en compte dans la définition de l'office du juge, notamment dans les cas où une atteinte grave à l'intérêt général permet de ne pas prononcer une suspension même si les conditions légales sont remplies.

      Citation : «la monté de l'intérêt général dans l'ofice du juget administratif est en quelque sorte le reflet de l'extension de ces pouvoirs discrétionnaires pour s'autoréguler dans leur usage »

      Diversité des Formes de l’Intérêt Général et Expressions Afférentes

      Nuances terminologiques : L’intérêt général est distingué d'autres notions telles que les intérêts fondamentaux de la nation, l'intérêt national, régional, local ou public et l'utilité publique. Ces distinctions témoignent de la complexité de la notion d'intérêt général.

      Citation : « Il arrive dans la jurisprudence de parler...de l'intérêt général en tant que tel mais on voit apparaître des précisions sur l'intérêt général et on peut citer de jurisprudence sur l'intérêt national, l'intérêt local... » Rôle des collectivités locales : L'intérêt général n'est pas l'apanage de l'État, les collectivités territoriales jouent également un rôle clé dans sa mise en œuvre au niveau local.

      Citation : « l'intérêt général s'il si on veut qu'il soit comment dire accepté par les intérêts particuliers notamment les intérêts individuels euh passe à la fois par un intérêt général appliqué plus localement et avec une décision locale plus forte... »

      Les expressions de l'intérêt particulier : L’intérêt particulier n'est pas toujours incompatible avec l'intérêt général.

      Les Défis et les Tensions autour de l'Intérêt Général Défis opérationnels : Il est difficile de concilier l'intérêt général avec les contraintes opérationnelles des différents acteurs, par exemple dans le domaine de la sécurité publique (police). Les problématiques liées à la protection des données, au terrorisme et aux libertés individuelles sont soulevées.

      Citation : « l'intérêt général n'a sans doute pas été apprécié de la même façon en 2010 et en 2013 avant et après les attentats commis par Mohamed Merin... » Attentes citoyennes : Il est souligné que les citoyens ne comprennent plus les délais importants dans les procédures. De plus, certains territoires (ruralité, outre-mer) sont confrontés à des défis spécifiques en termes d'accès aux services publics.

      L’évolution des droits individuels : L'exacerbation des droits individuels peut conduire à une opposition et une incompréhension de l'intérêt général.

      Citation : « les intérêts particuliers s'expriment aujourd'hui avec une évolution de des droits individuels qui qui s'exacerb non plus sous la forme d'expression de droit mais mais sous la forme... d'une expression parfois parfois violente et qui non seulement comment dire s'oppose à l'intérêt général mais même le conteste et au fond ne le comprend plus »

      Place de la société civile : La question de la légitimité de la société civile à contribuer à la définition de l'intérêt général est soulevée, notamment face aux risques de partialité. Le rôle des associations et autres acteurs non-étatiques est abordé.

      L’Intérêt Général et la Protection des Consommateurs

      L’intérêt du consommateur comme intérêt général : L’accès à des prix raisonnables pour les consommateurs est considéré comme un intérêt général, notamment en matière de fourniture d’énergie et de santé.

      Citation : « l'intérêt du consommateur d'avoir accès à des prix raisonnables se trouve érigé comme intérêt général » Protection des consommateurs : L’intérêt général peut justifier des limitations à la liberté d'entreprendre pour protéger la santé et la sécurité des consommateurs.

      Conclusion

      Le colloque met en lumière la complexité et l'évolution de la notion d'intérêt général, en insistant sur son rôle central dans le droit administratif et l'action publique.

      La discussion souligne la nécessité d'une approche nuancée, tenant compte des multiples enjeux et des divers acteurs impliqués dans sa mise en œuvre.

      La nature dynamique de l’intérêt général, son adaptation aux nou