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  1. Jun 2025
    1. Briefing Document : Désenclaver pour un espace de vie apaisé - Quartiers urbains populaires #2 : En direct

      Date : 14 juin 2024 (référence aux dates mentionnées dans les sources)

      • Contexte : Ce document synthétise les discussions et les témoignages présentés lors du deuxième rendez-vous du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur les quartiers urbains populaires, intitulé "Parlons solution".

      L'événement fait suite aux violences de 2023 et s'inscrit dans une démarche d'écoute active et d'immersion dans la réalité de ces quartiers. L'objectif principal est de "désenclaver les quartiers pour y faire advenir des espaces de vie apaisés".

      Thèmes Majeurs et Idées Clés :

      1. Revalorisation et Reconnaissance des Quartiers Populaires :

      • Contre les regards condescendants : Le CESE souhaite lutter contre les perceptions négatives et stigmatisantes des quartiers populaires, souvent réduits à leurs défis (pauvreté, enclavement, discrimination). Thierry Baudet, président du CESE, affirme que ces quartiers "méritent mieux que les regards trop souvent condescendants ou anxiogène qu'on leur porte".
      • Lieux de résilience et de créativité : Au-delà des difficultés, ces quartiers sont décrits comme des "lieux de résilience, d'engagement, de créativité, de solidarité" avec un "vivier de talent, une densité associative, une capacité d'initiative que peu de territoires peuvent revendiquer avec autant de vitalité".
      • Vision positive : Swad Bellad souligne l'importance de voir "le verre à moitié plein et même souvent plein et non pas comme peuvent le faire beaucoup effectivement de de médias de fixés sur les vides". Il s'agit de "braquer les projecteurs sur ceux et celles qui font et qui souvent comblent les manques voire déficit des pouvoirs publics".
      • Innovation sociale : Nora Amadi insiste sur la nécessité de parler de ces quartiers pour leur "dimension d'innovation sociale", plutôt que pour les seules "exceptions" (violences, colère). Ismaël Cousin utilise les termes "innovation et développement" pour décrire l'approche nécessaire.
      • Changer la narration : L'objectif est de "tordre le bras à cette loupe politique et médiatique" et de "démontrer que des solutions existent". Ismaël Cousin et Wael Wael soulignent l'importance de former les jeunes à l'écriture de scénarios et à la réalisation de documentaires pour qu'ils puissent "raconter eux-mêmes leur récit" et changer la "narration" dominante. Sana Sanouli de Banlieue Climat met en avant l'importance des "fissures d'espoir" et de changer le regard sur ces quartiers : "les quartiers populaires c'est l'avenir c'est la richesse de la France".

      2. Le Désenclavement : Au-delà de l'Infrastructure, un Enjeu Humain et Social :

      • Briser les barrières visibles et invisibles : Le désenclavement ne se limite pas à "poser une ligne de tramoué ou ouvrir une nouvelle médiathèque". Il s'agit de "briser les barrières visibles et invisibles celles qui enferme qui stigmatise qui fracture".
      • Mobilité et accès à l'emploi : Imen Swed Cadir Mbarc insiste sur le rôle crucial des transports (T9, ligne 14 du métro) pour "rapprocher nos habitants des secteurs d'emploi" et connecter les villes de banlieue entre elles. Le permis de conduire pour les mères, évoqué par Bartha chez Mamam, est également un levier d'autonomisation et de désenclavement.
      • Accès à la culture : La culture est un vecteur essentiel. Faudel Kepier (Micro-folie) et Valérie Suner (Théâtre de la Poudrerie) travaillent à rendre la culture accessible au plus près des habitants, souvent victimes d'"autocensure" et se sentant "pas légitimes" à fréquenter les grands musées ou théâtres. L'objectif est de créer une "curiosité culturelle" et de faciliter le passage vers les institutions culturelles classiques.
      • "Aller vers" et "Faire avec" : C'est une démarche clé. Le Théâtre de la Poudrerie va "rencontrer les gens chez eux à domicile" et inclut les habitants dans le "processus de création artistique". Ismaël Cousin (Action Baumayiller) amène le cinéma "en bas d'immeuble". Cette approche participative est essentielle pour que les habitants "s'approprient" les projets. Valérie Suner le résume : "quand on embarque tout le monde c'est pas une question de lieu en fait c'est une question de dynamique".
      • L'ingénierie locale : Maryline Picherie et Cadir Mbarc soulignent le rôle fondamental des élus et des équipes locales pour impulser des politiques de proximité et recréer du lien social. Le Conservatoire de musique et de danse de Melun, transféré dans les quartiers nord, en est un exemple de succès en termes de mixité.

      3. Le Rôle Central de la Culture et de l'Éducation :

      • Démocratisation de l'art : Le projet Micro-folie vise à apporter les œuvres des grands établissements culturels "au plus près des habitants", en utilisant le numérique pour démocratiser l'accès à l'art. Valérie Suner met en avant le "théâtre de la social", où "le cœur de la rencontre de l'autre de celui qui est différent de moi est au centre de nos préoccupations".
      • La culture comme vecteur de lien social : À Melun, la médiathèque "la boussole" est un "outil hybride" où "la culture et le vecteur de lien social dans le quartier". Brahim Timrich (Le Grand Bleu) utilise l'apprentissage de la natation comme un moyen de "réapproprier la mer" pour les habitants de Marseille, au-delà de la simple compétence technique.
      • L'école de la République : Plusieurs intervenants insistent sur le rôle crucial de l'école. Maryline Picherie regrette que l'école "n'est pas assez ambitieuse" et ne permette pas toujours aux enfants des quartiers d'avoir les "mêmes chances". Le financement des Cités éducatives est salué par Imen Swed, mais questionné par Maryline Picherie sur son financement. La difficulté pour les jeunes à trouver des stages est également évoquée comme un frein à leur parcours.
      • Changer les imaginaires : La culture et les initiatives comme celles de Wael Wael (documentaires "Mon incroyable 93", "Banlieue Tour d'Europe") visent à "détourner ces récits" négatifs et à montrer la "réalité" et le "vécu" des territoires.

      4. Les Défis et la Nécessité d'une Action Collective et Durable :

      • Baisse des financements publics : Saïd Ramani et Maryline Picherie expriment leur inquiétude face à la baisse des budgets de la politique de la ville ("moins 3% pour chaque contrat de ville et 5% qui sont gelés"), mettant en péril les actions locales et le maintien des services essentiels pour les populations. La question des "quartiers d'été" est particulièrement préoccupante.
      • Lutte contre les rixes : Awa Diablé, mère de victime, témoigne de la douleur des familles et de la nécessité de "parler aux jeunes" dans leurs mots ("embrouille" plutôt que "rixe") pour leur faire prendre conscience de la gravité des conséquences. Mohamed Magassa et Awa Diablé dénoncent un "abandon de l'État" face à ce phénomène, soulignant que les associations "pâient les lacunes". Le fait que les jeunes transportent des armes blanches par peur est un constat alarmant.
      • Rôle des familles et des habitants : Awa Diablé insiste sur la "responsabilisation des parents" et l'importance de la "parentalité". Mohamed Magassa met en avant la formation des mères pour qu'elles deviennent des actrices clés dans la prévention des rixes, valorisant leur "émancipation".
      • Écologie Populaire : Camera Vit (Picpic Environnement) et Sana Sanouli (Banlieue Climat) promeuvent une "écologie populaire" qui redonne le "pouvoir d'agir aux citoyens", en particulier aux mères. Elles dénoncent l'exclusion des habitants des quartiers des débats sur le climat, alors qu'ils sont les premiers touchés par la pollution et les impacts environnementaux. L'École Populaire du Climat et le Collectif des Mamans pour le Climat sont des initiatives concrètes qui "arment" les habitants pour faire valoir leurs droits.
      • Importance des réseaux et de la collaboration : Leila Breton (Social Hackers Lab) souligne la complexité des financements européens et l'importance d'accompagner les associations à les obtenir. Elle encourage la "collaboration entre les différentes structures pour créer des modèles de collaboration" face à la raréfaction des moyens. L'appel à "se coaliser" et à "sortir des silos" est récurrent.
      • Reprendre le pouvoir et la narration : La phrase de Nelson Mandela "Tout ce qui est fait pour moi sans moi est contre moi" est citée comme un principe fondamental. L'idée est que les personnes concernées doivent "porter [leurs] propres revendications" et non plus laisser d'autres "s'exprimer à [leur] place". La mobilisation des jeunes, des femmes et des habitants des quartiers est perçue comme une "prise de pouvoir".

      Conclusion : Cette conférence met en lumière la richesse et la vitalité des quartiers populaires, tout en soulignant les défis structurels auxquels ils sont confrontés, notamment le manque de moyens et la stigmatisation.

      Les solutions présentées reposent sur une approche participative, une valorisation des initiatives locales, un réinvestissement dans l'accès à la culture et à l'éducation, et une volonté de "désenclaver" au sens large : briser les barrières physiques et mentales, recréer du lien social et donner le pouvoir d'agir aux habitants pour qu'ils soient les acteurs de leur propre développement et du "vivre ensemble".

      Le message final est clair : "il n'y a pas de fatalité" et l'action collective est la clé pour un avenir apaisé.

  2. Feb 2025
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations tirées de la source fournie :

      Thème principal : Intégration des jeunes dans les zones urbaines défavorisées

      • Contexte européen

        • Le rapport concerne l’intégration sociale des jeunes vivant dans des zones urbaines défavorisées.
        • Les zones urbaines pauvres en Europe sont caractérisées par des taux élevés de criminalité, de violence et de chômage, en particulier chez les jeunes.
      • Cadre analytique

        • Le cadre méthodologique de base permet d'analyser les principes retenus d’un ensemble de politiques et de pratiques, fondées sur des approches différentes mais étroitement liées de l’intégration sociale des jeunes dans les zones urbaines défavorisées.
        • L'objectif est l'intégration sociale des jeunes, et non la délinquance juvénile, la création d'emplois ou le renouveau urbain en tant que tels.
        • Les approches qui visent l’augmentation du capital social sont au cœur de cette analyse.
      • Capital social

        • Le capital social est un concept important pour les stratégies de renouveau urbain et d’insertion des jeunes et d’autres secteurs défavorisés de la société.
        • Le capital social est défini comme les « réseaux, normes et confiance qui permettent aux participants de poursuivre ensemble plus efficacement des objectifs communs ».
        • Trois catégories principales de capital social sont utiles pour analyser les différentes approches de l’intégration sociale des jeunes dans les zones urbaines défavorisées : le capital social qui unit (bonding), le capital social qui lie (bridging) et le capital social qui relie (linking).
      • Misère urbaine

        • Il n’existe pas de définition unique et internationale de la misère urbaine, mais ses composantes principales font quasiment l’unanimité.
        • Les quartiers défavorisés sont des sous-ensembles des villes et de leurs banlieues où se concentrent des problèmes sociaux, économiques et environnementaux.
      • Violence des jeunes

        • Le rapport examine l’ampleur et les causes de la violence des jeunes en Europe et ses liens avec la misère urbaine.
        • Le cadre MLIVEA structure les causes multiples de la violence des jeunes identifiées par l’OMS en se concentrant sur les rapports entre les différents niveaux et facteurs qui entraînent la violence, et montre ainsi la nécessité d’une approche multiple, intégrée et dynamique, capable d’agir simultanément à tous ces niveaux.
      • Emploi et formation

        • L'insertion des jeunes passe par la définition d’un ensemble de politiques et d’instruments qui s’attaquent systématiquement aux principaux obstacles structurels à l’insertion professionnelle des jeunes, à la fois du côté de l’offre (renforcement des capacités) et de la demande (création d’emplois).
        • Les initiatives communautaires telles que Youthstart et Integra se sont centrées sur l’offre, et donc sur le « renforcement des capacités ».
        • Une démarche de parcours global est une stratégie clé pour l’accès de la jeunesse au marché du travail.
      • Bonnes pratiques

        • Des exemples de projets de prévention dans les quartiers essayent de mettre en œuvre des « stratégies territoriales intégrées » et d’encourager des actions spécifiques pour prévenir à la fois la délinquance et les infractions.
      • Rôle du Conseil de l’Europe

        • Le Conseil de l’Europe peut servir de passerelle dans le contexte des changements rapides susceptibles de se produire dans les États membres de l’UE, les futurs États membres, et les États qui se préparent à l’adhésion ou doivent mettre en place leurs propres stratégies de survie dans un marché de plus en plus mondialisé.
      • Principes à retenir et prochaines étapes

        • Il est indispensable de rapprocher les axes divers – prévention de la criminalité, création d’emplois, renouveau urbain, politiques de jeunesse, etc. – et de proposer une stratégie intégrée pour l’insertion des jeunes et des façons de l’appliquer dans les zones urbaines, avec un ensemble de priorités bien définies.
        • L’implication des jeunes en tant que véritables parties prenantes d’une approche partenariale s’accompagne de plusieurs défis.
        • Les jeunes doivent être reliés au reste de la société et considérés non pas comme des partenaires passifs mais comme des acteurs à part entière.
        • Il faut renforcer les liens verticaux avec les décideurs politiques.

      Ce document de synthèse met en évidence les principaux aspects de l'intégration des jeunes dans les zones urbaines défavorisées, en soulignant l'importance du capital social, des stratégies intégrées et de la participation active des jeunes.

    1. Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition et notre conversation, on peut tirer les informations suivantes du webinaire sur l'habitat privé dans les quartiers prioritaires:

      • Contexte du webinaire: Le webinaire avait pour but de mieux faire connaître les spécificités de l’habitat privé dans les quartiers prioritaires. L'étude présentée fait suite à une première étude menée en 2018 et a été commanditée par la NCT et la direction générale de l’aménagement du logement et de la nature.

      • Objectifs de l'étude: L'étude visait à calculer des indicateurs sur la situation du parc privé dans les quartiers prioritaires, en s'appuyant sur trois sources de données. Elle couvre désormais les départements et régions d'outre-mer et apporte des indicateurs sur les quartiers de veille active, permettant d'apprécier l'évolution des indicateurs dans le temps.

      • Méthodologie:

        • Sources de données: L'étude s'appuie sur les fichiers fonciers (base de données d'origine fiscale), la base de données DB3S relative aux transactions foncières immobilières, et la base de données Fidéli de l'INSEE, qui permet d'étudier l'occupation des logements.
        • Périmètre d'analyse: Les indicateurs sont calculés à l'échelle précise des quartiers, en comparant la situation du quartier à celle de son unité urbaine de référence. Le parc privé est défini comme l'ensemble des logements qui ne sont pas locatifs sociaux.
        • Segmentation du parc: Les logements sont segmentés en logements vacants, logements locatifs et logements occupés par des propriétaires occupants.
      • Résultats clés:

        • Diversité des quartiers: Il existe une grande diversité de taille des quartiers, avec une hausse du nombre de logements entre 2016 et 2021.
        • Parc social: La spécificité du parc social est importante dans ces quartiers, avec un pourcentage de 64% en 2021, contre 26% dans les espaces de référence. La part du logement social diminue légèrement entre 2016 et 2021.
        • Locatif: Le segment locatif représente environ 44% du parc privé dans ces quartiers, contre 31% dans les espaces de référence.
        • Typologie des logements: Les logements collectifs sont fortement dominants, avec 9 logements sur 10 de type collectif.
        • Ancienneté: Les logements sociaux datent majoritairement des années 60, tandis qu'il y a une sur-représentation des logements datant d'avant 49 pour le parc privé des QPV.
        • Vacance: Le taux de vacance de longue durée est en hausse sur l'ensemble des segments et touche davantage les QPV que les espaces de référence, particulièrement pour le parc privé.
        • Niveau de vie: Le niveau de vie des ménages est plus faible dans les QPV, notamment sur le parc social.
        • Sur-occupation: La sur-occupation du parc privé est sur-représentée par rapport à l'espace de référence.
        • Marché immobilier: Le décrochage du marché immobilier est en moyenne de 25% entre le quartier et son espace de référence.
      • Outils et ressources:

        • Outil cartographique: Un outil cartographique a été créé pour permettre aux acteurs locaux de se saisir des résultats de l'étude.
        • Fichier d'indicateurs: Un fichier d'indicateurs propres à chaque quartier est accessible en téléchargement.
        • Typologies de QPV: Deux typologies de QPV ont été développées pour rendre compte de la diversité des quartiers.
      • Veille active: Les quartiers en veille active sont en moyenne plus petits, avec un taux de logement social plus faible, un locatif du parc privé moins important, un habitat collectif moins fréquent, une vacance de longue durée moins présente et une pauvreté moins forte.

      • Accès aux données et à la cartographie: Les données sont relativement homogènes sur le territoire national, malgré quelques exceptions. La cartographie est accessible via un lien, et il est possible qu'un compte soit nécessaire pour y accéder.

      Ce briefing permettra de donner un aperçu des principaux résultats de l'étude et des outils mis à disposition des acteurs locaux pour mieux comprendre les enjeux de l'habitat privé dans les quartiers prioritaires.

    1. Le webinaire portait sur la parentalité numérique et présentait des outils pour agir, notamment un kit de médiation créé par le CLEMI (Centre pour l'éducation aux médias et à l'information). Voici les points clés concernant ce webinaire :

      • Présentation du CLEMI Le CLEMI est un service de Réseau Canopé, dépendant du ministère de l'Éducation nationale, avec quatre missions principales : la formation des enseignants, la production de ressources pédagogiques en éducation aux médias et à l'information, l'accompagnement des médias dans le cadre scolaire, et l'organisation d'événements comme la Semaine de la presse et des médias dans l'école. Le CLEMI a également développé des ressources en éducation aux médias et à l'information pour un public plus large, incluant les parents et les grands-parents.

      • Kit de médiation pour les professionnels Un kit de médiation a été créé suite à une campagne de sensibilisation intitulée "Les écrans : apprendre à s'en servir pour ne pas les subir". Ce kit est destiné aux professionnels souhaitant organiser des ateliers avec les parents sur la parentalité numérique. Il est disponible en téléchargement libre et gratuit sur le site du CLEMI. Le kit comprend un guide de médiation, quatre ateliers entièrement rédigés (scénarios), et 14 jeux de rôle. Il est conçu pour être abordé de manière modulaire.

      • Objectifs du kit Le kit vise à donner des clés aux parents pour agir face aux problématiques liées aux écrans, en valorisant leurs compétences relationnelles et éducatives. Il cherche également à responsabiliser les parents sans les culpabiliser, et à améliorer la communication avec leurs enfants sur l'usage du numérique. Le kit s'appuie sur des analyses d'experts pour aider à résoudre les tensions liées aux écrans.

      • Composants du kit

        • Guide de médiation: Il contient des ressources en EMI, des témoignages d'experts, des approfondissements théoriques, et des conseils de posture pour sécuriser les parents et les rendre disponibles à la communication.
        • Ateliers: Les quatre ateliers proposés sont : "Être parent à l'ère du numérique", "Maîtriser le temps d'écran en famille", "Accompagner son adolescent sur les réseaux sociaux", et "S'informer sur les réseaux sociaux". Chaque atelier est conçu pour être indépendant et modulable.
        • Jeux de rôle: Les 14 jeux de rôle sont conçus pour expérimenter des clés de communication et aider à dénouer des situations tendues. Ils permettent de mettre en pratique les clés de communication proposées dans les ateliers.
      • Affiches Une campagne d'affichage a été créée en collaboration avec divers acteurs tels que l'UNAF, le ministère de la Santé, des associations, des travailleurs sociaux et l'Internet sans crainte. Cette campagne se compose de cinq affiches abordant des questions centrales sur le rapport des enfants aux écrans, avec des réponses et un QR code pour aller plus loin. Les thèmes des affiches incluent : "Quel parent connecté êtes-vous ?", "Réseaux sociaux, vous en êtes où ?", "Que font vos enfants sur Internet ?", et "Parlez-vous de cyberharcèlement avec vos enfants ?".

      • Mobilisation des parents Pour mobiliser les parents, il est important de passer par les structures qui sont déjà en lien avec eux, comme les centres sociaux, les programmes de réussite éducative, les écoles, les médecins, et les sages-femmes. Le bouche-à-oreille est également un facteur important.

      • Adaptation du kit Le kit est conçu pour être adaptable en fonction des publics et des contextes. Il est possible de sélectionner les ressources et les activités les plus pertinentes en fonction des besoins.

      • Ressources complémentaires Le CLEMI propose également un guide pratique intitulé "Le guide de la famille tout écran", ainsi que des vidéos illustrant des situations du quotidien rencontrées par les familles.

      Le webinaire a souligné l'importance d'outiller les parents face aux défis de la parentalité numérique, en leur offrant des ressources pratiques et des outils de communication adaptés.

  3. Nov 2024