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  1. Jun 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:21:05][^2^][2]:

      Cette vidéo est un webinaire sur le burnout parental, abordant sa compréhension, sa prévention et son intervention. Les présentatrices, Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak, sont des professeures de psychologie spécialisées dans la parentalité et la santé émotionnelle. Elles discutent des symptômes du burnout parental, de ses conséquences sur les parents, les enfants et le couple, ainsi que des facteurs de stress et des ressources disponibles.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction au webinaire * Présentation des intervenantes et de leur expertise * Importance de la problématique du burnout parental + [00:05:11][^4^][4] Nature du burnout parental * Symptômes et signes chez les parents * Distinction entre burnout professionnel et dépression + [00:10:00][^5^][5] Prévalence et conséquences du burnout parental * Impact sur la santé physique et mentale des parents * Effets sur les enfants et la dynamique familiale + [00:18:08][^6^][6] Facteurs de stress et ressources * Équilibre entre les stresseurs et les ressources * Exemples de stresseurs et conseils pour les gérer

      Résumé de la vidéo [00:21:07][^1^][1] - [00:43:15][^2^][2]:

      Cette vidéo aborde le burnout parental, expliquant ses causes, ses effets sur les familles et les traitements possibles. Elle souligne l'importance des ressources personnelles et familiales pour contrebalancer le stress et propose des stratégies pour rééquilibrer la balance entre stress et ressources.

      Points forts: + [00:21:07][^3^][3] Les causes du burnout parental * Liées aux relations familiales et à la coparentalité * Les désaccords sur les valeurs d'éducation des enfants génèrent du stress + [00:23:10][^4^][4] L'impact des facteurs personnels et familiaux * Plus significatifs que les facteurs socio-démographiques * Les ressources personnelles et la relation avec l'enfant sont cruciales + [00:25:17][^5^][5] Les traitements du burnout parental * Possibilité de guérison avec des séances de groupe * Importance de l'individualisation du traitement selon les besoins + [00:29:13][^6^][6] La formation des professionnels * Nécessité de former les professionnels pour mieux accompagner les familles * Mise en place de formations en ligne pour les professionnels de la santé mentale

      Résumé de la vidéo [00:43:17][^1^][1] - [01:04:15][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo aborde le burnout parental, sa prévention, et les interventions possibles. L'orateur explique la différence entre l'épuisement parental et le burnout, soulignant que le burnout comprend plusieurs facettes telles que l'épuisement, la distanciation et une perte de plaisir parental. La prévention est cruciale et peut être facilitée par la détection précoce des signes d'épuisement. Les groupes de soutien pour parents sont efficaces car ils normalisent la souffrance et réduisent la honte. L'orateur mentionne également l'importance de la pression sociétale actuelle et comment elle affecte les parents, suggérant que les interventions devraient se concentrer sur le bien-être des parents plutôt que sur l'amélioration du comportement des enfants.

      Points saillants: + [00:43:17][^3^][3] La nature du burnout parental * Différenciation entre l'épuisement et le burnout * Importance de la prudence dans l'utilisation du terme * Burnout accompagné de phénomènes biologiques + [00:46:23][^4^][4] Prévention et traitement du burnout * L'importance de la prévention précoce * Possibilité de soigner les parents sans impliquer les enfants * Efficacité des groupes de soutien pour parents + [00:50:08][^5^][5] Programmes de soutien existants * Discussion sur des programmes comme Triple P et Incredible Years * Ces programmes visent à améliorer le bien-être des enfants * Importance de se concentrer sur le bien-être des parents + [00:56:06][^6^][6] Questions sur les thérapies * Différences entre les thérapies individuelles et de groupe * Introduction de la thérapie systémique multifamiliale * L'impact de la pression sociétale sur les parents

    1. Résumé de la vidéo 00:00:07 - 00:21:56 : La vidéo présente H. Denis, un pédopsychiatre, qui explique l'approche des thérapies cognitives et comportementales (TCC) dans le traitement des troubles anxieux chez les enfants et les adolescents. Il souligne l'importance de l'apprentissage adaptatif pour surmonter l'anxiété et la nécessité d'une approche personnalisée pour chaque enfant. Denis discute également de l'efficacité de la TCC, des facteurs de maintien de l'anxiété, et de l'implication des parents dans le processus thérapeutique.

      Points forts : + [00:00:07][^1^][1] Introduction à la TCC * Présentation de la TCC comme traitement des troubles anxieux * Importance de l'apprentissage adaptatif face à l'anxiété * Vulnérabilité génétique et événements de vie comme facteurs + [00:03:00][^2^][2] Facteurs de maintien de l'anxiété * Rôle des facteurs intrinsèques et extrinsèques dans la persistance de l'anxiété * L'impact de l'environnement familial sur le développement de l'anxiété + [00:09:11][^3^][3] Efficacité et évolution de la TCC * Taux élevé de rémission des troubles anxieux après TCC * Amélioration continue des patients à long terme * Inclusion croissante des parents dans le traitement + [00:14:00][^4^][4] Adaptation de la TCC pour les enfants * Difficultés et nécessité d'adapter la TCC à l'enfant * Utilisation de manuels et de techniques ludiques * Flexibilité et plasticité du développement de l'enfant + [00:17:21][^5^][5] Manuels de TCC et leur utilisation * Création de manuels transdiagnostiques pour divers troubles anxieux * Adaptation des manuels en fonction de l'âge et du trouble spécifique * Importance de la formation en TCC pour les praticiens

      Résumé de la vidéo 00:21:57 - 00:42:48 :

      La partie 2 de la vidéo avec H. Denis se concentre sur les thérapies cognitives et comportementales (TCC) pour traiter les troubles anxieux chez les enfants et les adolescents. Il explique l'importance de l'apprentissage adaptatif et de la personnalisation du traitement pour chaque patient. Denis décrit également le protocole de TCC, qui est flexible et peut être ajusté aux besoins spécifiques de l'enfant, et souligne l'importance de la pratique régulière et de l'implication des parents.

      Points forts: + [00:21:57][^1^][1] Protocole de TCC * Flexibilité du protocole de TCC pour s'adapter à chaque enfant * Importance de la régularité et du suivi dans le traitement * Rôle des parents dans le processus thérapeutique + [00:23:01][^2^][2] Psychoéducation et émotions * Apprentissage de la reconnaissance et de la gestion des émotions * Utilisation de jeux et d'exercices pour faciliter l'apprentissage * Lien entre les émotions et les réactions physiques + [00:33:02][^3^][3] Techniques d'exposition * Explication de l'exposition comme technique de base pour traiter l'anxiété * Description du processus d'habituation et de diminution de l'anxiété * Importance de l'accompagnement thérapeutique dans l'exposition + [00:38:00][^4^][4] Défocalisation et méditation * Introduction de techniques de méditation pour aider à la défocalisation * Enseignement de la présence et de la concentration sur l'environnement immédiat * Adaptation des techniques pour les enfants et les adolescents

      Résumé de la vidéo 00:42:48 - 00:48:10 :

      La troisième partie de la vidéo avec H. Denis se concentre sur l'efficacité des thérapies cognitives et comportementales (TCC) pour les troubles anxieux chez les enfants et les adolescents. Il discute de l'implication des parents dans le traitement, soulignant que l'efficacité de la TCC est principalement due aux changements chez l'enfant, qui à leur tour influencent le comportement des parents. Denis met en évidence que l'inclusion intensive des parents dans la TCC n'a pas montré d'amélioration significative des résultats, et que l'enfant attribue souvent l'efficacité du traitement à lui-même plutôt qu'à ses parents.

      Points forts : + [00:42:48][^1^][1] Rôle des parents dans la TCC * Importance de l'évaluation de l'évolution de l'enfant * Discussion sur l'implication des parents dans le maintien de l'anxiété + [00:43:59][^2^][2] Efficacité de la TCC avec et sans les parents * Les études ne montrent pas de différence d'efficacité avec une forte implication des parents * Importance de l'autonomie de l'enfant dans le traitement + [00:45:01][^3^][3] Changement chez l'enfant et réaction des parents * L'attitude des parents change en réponse au progrès de l'enfant * L'enfant se sent plus capable de gérer l'anxiété seul + [00:47:03][^4^][4] Gestion de l'anxiété et rôle des parents * Techniques pour aider les parents à soutenir l'enfant sans intervenir excessivement * Approche flexible adaptée aux troubles anxieux simples

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:30:54][^2^][2] : Cette vidéo est un replay d'un webinaire sur la santé mentale des enfants, présentant le rapport du Haut Conseil de la Famille, de l'Enfance et de l'Âge (HCFEA). Elle aborde l'importance de la santé mentale chez les jeunes, les défis rencontrés par les professionnels et les familles, ainsi que les recommandations pour améliorer les soins et le soutien.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction au webinaire * Accueil des participants et présentation du 40e webinaire * Importance de maintenir les liens dans la communauté professionnelle + [00:05:16][^4^][4] Présentation des intervenants * Introduction d'Agnès Florin et Sylviane Giampino * Discussion sur le rôle du HCFEA et ses publications + [00:08:51][^5^][5] Discussion sur la santé mentale des enfants * Examen des défis actuels dans le domaine de la santé mentale des jeunes * Importance d'une approche multidisciplinaire pour aborder ces questions + [00:14:01][^6^][6] Méthodologie et constats du rapport * Processus d'élaboration du rapport et les constats clés * Augmentation des troubles mentaux chez les enfants et manque de ressources + [00:20:02][^7^][7] Effet ciseaux et manque de soins * Disparité entre l'augmentation des besoins et le déficit de l'offre de soins * Impact sur les politiques publiques et recommandations pour l'avenir + [00:26:04][^8^][8] Prescriptions de psychotropes chez les enfants * Hausse de la consommation de psychotropes et réduction d'accès à d'autres aides * Nécessité d'équilibrer les types d'offres de soins pour les enfants

      Résumé de la vidéo [00:30:58][^1^][1] - [01:04:28][^2^][2]:

      Cette vidéo présente un webinaire sur le rapport du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) concernant la santé mentale des enfants. Le rapport met en lumière les problèmes liés à la prescription de médicaments psychotropes chez les enfants et les adolescents, ainsi que l'importance d'une approche plus globale et interdisciplinaire de la santé mentale.

      Points forts: + [00:31:07][^3^][3] Prescription de médicaments psychotropes * Utilisation non étudiée chez l'enfant * Augmentation des prescriptions en urgence * 40% des prescriptions en médecine de ville + [00:32:53][^4^][4] Troubles du neurodéveloppement * Focus sur le TDAH et les états dépressifs et anxieux * Influence de l'âge et des facteurs sociaux sur le diagnostic * Plus grande prévalence chez les enfants défavorisés + [00:39:01][^5^][5] Approches psychothérapeutiques * Recommandation de diverses méthodes thérapeutiques * Importance de la pluralité des approches * Intégration de l'environnement éducatif et familial + [00:42:20][^6^][6] Pratiques éducatives et prévention * Pédagogies comme outils de prévention et de soins * Nécessité d'une école inclusive et d'environnements adaptés * Impact des facteurs sociaux et environnementaux sur la santé mentale

      Résumé de la vidéo [00:30:58][^1^][1] - [01:04:28][^2^][2]:

      Cette vidéo présente un webinaire sur le rapport du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) concernant la santé mentale des enfants. Le rapport met en lumière les problèmes liés à la prescription de médicaments psychotropes chez les enfants et les adolescents, ainsi que les facteurs sociaux et environnementaux influençant leur santé mentale.

      Points forts: + [00:31:10][^3^][3] Prescription de psychotropes * 50 à 98% des psychotropes utilisés en pédiatrie non étudiés chez l'enfant * Forte augmentation des prescriptions en urgence * 40% des prescriptions faites en médecine de ville + [00:32:53][^4^][4] Troubles déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) * TDAH diagnostiqué plus fréquemment chez les enfants les plus jeunes de leur classe * Les enfants défavorisés sont plus diagnostiqués et médicamentés + [00:39:01][^5^][5] Approches psychothérapeutiques * Le conseil recommande une pluralité d'approches reconnues * Focus sur les thérapies dynamiques, cognitives et comportementales, et groupales/familiales + [00:42:36][^6^][6] Pratiques éducatives * Les pédagogies comme outils de prévention et de soins * Importance de l'inclusion et des environnements éducatifs adaptés + [00:45:54][^7^][7] Facteurs sociaux et environnementaux * Les politiques publiques sont efficaces sur les déterminants sociaux * Nécessité de renforcer les aides pour les enfants + [00:47:51][^8^][8] Recommandations de l'OMS * Changement des mentalités et élimination des pratiques coercitives * Approche globale de la santé mentale au-delà du modèle biomédical

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:27:12][^2^][2]:

      Cette vidéo est un replay d'un webinaire gratuit sur les troubles des apprentissages, présentant les actualités et l'évaluation avec la BMT-i. Les intervenants discutent des méthodes d'évaluation et de l'importance de l'identification précoce des troubles pour une intervention efficace.

      Points forts: + [00:00:31][^3^][3] Introduction au webinaire * Présentation du 41e webinaire de la saison 2023-2024 * Accueil des participants, notamment des orthophonistes + [00:02:00][^4^][4] Présentation des intervenants * Introduction de Catherine Billard et Monique Touzin, spécialistes des troubles des apprentissages * Discussion sur leur travail et contributions dans le domaine + [00:07:46][^5^][5] Étalonnage et ressources de la BMT-i * Explication de l'étalonnage de la BMT-i avec 1074 enfants * Présentation des modules d'apprentissage, de langage oral et de fonctions non verbales + [00:10:16][^6^][6] Évaluation de la lecture et de la transcription * Détails sur l'évaluation de la lecture et de la transcription chez les enfants * Importance de la compréhension et de la vitesse de lecture + [00:15:55][^7^][7] Cognition mathématique * Discussion sur l'évaluation des compétences mathématiques * Présentation des épreuves de calcul mental et de résolution de problèmes + [00:22:06][^8^][8] Langage oral * Importance du langage oral dans l'apprentissage * Présentation des épreuves de phonologie, d'expression syntaxique et de compréhension lexicale

      Résumé de la vidéo [00:27:15][^1^][1] - [00:54:02][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo aborde l'évaluation des troubles des apprentissages à l'aide de la BMT-i, un outil d'évaluation multidimensionnel. Il est discuté comment la BMT-i peut aider à identifier les difficultés en graphisme, écriture, visioconstruction, raisonnement, attention et fonctions exécutives chez les enfants. L'outil est conçu pour être utilisé par des professionnels de santé et pourrait potentiellement être intégré dans les écoles avec une formation appropriée.

      Points forts: + [00:27:15][^3^][3] Graphisme et écriture * Évaluation du graphisme par des copies de figures * Cotation subjective expliquée dans un livret spécial * Importance de l'indice calligraphique pour la disgraphie + [00:30:26][^4^][4] Épreuve spatiale * Deux versions d'une construction spatiale pour différents âges * Critère de précision pour l'ajustement entre les cubes * Discussion sur l'interprétation des résultats + [00:33:17][^5^][5] Raisonnement et attention * Épreuve de matrice pour le raisonnement * Épreuves informatisées pour l'attention et les fonctions exécutives * Importance de tester les troubles de l'attention associés à la cognition mathématique + [00:42:00][^6^][6] Intégration de la BMT-i dans les écoles * Formation nécessaire pour les enseignants spécialisés * Discussion sur l'organisation et l'accès à la BMT-i * L'importance de la coordination multidisciplinaire autour de l'enfant

      Résumé de la vidéo [00:54:04][^1^][1] - [01:08:48][^2^][2]:

      Cette partie du webinaire aborde les formations sur les troubles des apprentissages et l'évaluation avec la BMT-i. Les intervenants discutent de la nécessité d'un pool de formateurs, des avantages de la BMT-i par rapport à d'autres épreuves, et de l'importance de l'évaluation personnalisée pour chaque enfant.

      Points forts: + [00:54:04][^3^][3] Formation et évaluation * Nécessité de formations pour les professionnels sur les troubles des apprentissages * Discussion sur la création d'un pool de formateurs spécialisés * Présentation de la BMT-i comme outil d'évaluation + [00:57:17][^4^][4] Avantages de la BMT-i * Comparaison avec d'autres épreuves comme l'ANEPSIE * Pertinence des épreuves attentionnelles de la BMT-i * Coût et étalonnage en population française + [00:59:31][^5^][5] Préconisations et remédiations * Utilisation de la BMT-i pour le dépistage et l'évaluation * Importance de cibler les adaptations et remédiations appropriées * Discussion sur l'état actuel des interventions pédagogiques en France

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:25:11][^2^][2]:

      Cette vidéo explore l'art de l'éloquence, en se concentrant sur l'importance de développer des compétences psychosociales et émotionnelles chez les enfants et les adolescents. Elle souligne l'impact positif de ces compétences sur le bien-être et la réussite scolaire, et encourage l'intégration de l'éducation émotionnelle dans les pratiques pédagogiques.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction à l'éloquence * Présentation du webinaire sur l'éloquence et l'art de persuader * Célébration du 50e webinaire avec une audience diverse + [00:03:00][^4^][4] Les compétences psychosociales * Importance des compétences émotionnelles pour les enseignants et les élèves * Impact sur le bien-être et la réussite scolaire + [00:13:43][^5^][5] Émotions et apprentissage * Les émotions sont indissociables des contextes d'apprentissage * Influence des émotions sur la motivation et la participation des élèves + [00:18:07][^6^][6] Développement des compétences émotionnelles * Identification, compréhension, utilisation et gestion des émotions * Traduction des compétences émotionnelles en objectifs pédagogiques

      Résumé de la vidéo [00:25:14][^1^][1] - [00:51:36][^2^][2] : La vidéo traite de l'éloquence et de l'art de persuader et de convaincre. Elle explore les compétences émotionnelles chez les enfants et les adolescents, l'importance de l'expression émotionnelle positive, et les stratégies pour développer la conscience émotionnelle.

      Points forts : + [00:25:14][^3^][3] L'expression émotionnelle positive * Importance de communiquer sans nuire aux autres * Utilisation de la parole, de la danse, du chant et de la peinture + [00:27:10][^4^][4] Développement des compétences émotionnelles * Utilisation de supports pour identifier et différencier les émotions * Importance de l'expérience subjective dans l'apprentissage émotionnel + [00:33:00][^5^][5] Formation des enseignants et professionnels * Discussion sur les outils disponibles pour les enseignants * Importance de la formation continue et de l'intégration des compétences émotionnelles + [00:38:01][^6^][6] Adaptation des supports éducatifs * Utilisation de la littérature jeunesse et des supports artistiques adaptés aux adolescents * L'importance de l'expérience culturelle et sensible pour l'expression personnelle

      Résumé de la vidéo [00:51:40][^1^][1] - [01:04:31][^2^][2] : La vidéo aborde l'art de l'éloquence, en se concentrant sur l'importance de la créativité et de l'individualité dans l'expression personnelle. Elle souligne l'utilisation de supports artistiques pour développer la sensibilité chez les enfants et les adolescents, et discute des défis liés à l'enseignement des compétences émotionnelles dans divers contextes éducatifs.

      Points forts : + [00:51:40][^3^][3] L'importance de la créativité * La créativité se manifeste dans les détails * Elle permet d'exprimer l'individualité * Les supports artistiques aident à développer la sensibilité + [00:54:16][^4^][4] Les compétences émotionnelles dans l'éducation * Les enseignants ne peuvent pas gérer les émotions de chaque élève à tout moment * Intégrer l'apprentissage émotionnel dans les objectifs pédagogiques * Accompagner les élèves dans leur développement émotionnel + [00:57:03][^5^][5] Les dimensions des émotions * Les émotions ont des dimensions physiologiques, subjectives et comportementales * Il est important de comprendre et d'exprimer les émotions * Pas de normes ou de règles strictes sur les émotions + [01:02:01][^6^][6] L'accompagnement émotionnel * Rejeter l'idée de rééducation basée sur des normes émotionnelles * Se concentrer sur l'identification et la compréhension des émotions * Utiliser des outils pour progresser dans la gestion des émotions

    1. Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:26:52][^2^][2]:

      La vidéo présente une conférence sur l'anxiété et les troubles anxieux dans la psychopathologie de l'enfant, en se concentrant sur les exemples du spectre de l'autisme. La conférencière, M-D. Amy, explore les causes et les manifestations de l'anxiété chez les enfants autistes, soulignant comment elle peut contribuer à l'isolement et à des difficultés de communication. Elle discute également de l'importance de l'intervention précoce et de l'approche individualisée dans le traitement de ces troubles.

      Points forts: + [00:00:24][^3^][3] Introduction et définitions * Présentation des termes "spectre", "anxiété" et "autisme" * Discussion sur l'impact de l'anxiété sur les enfants autistes * Importance de l'intervention précoce + [00:07:02][^4^][4] L'anxiété et l'autisme * L'anxiété comme facteur contribuant à l'isolement autistique * Les défis de la communication et de la compréhension sociale * La nécessité d'approches individualisées pour chaque enfant + [00:13:04][^5^][5] Empathie et anxiété * Relation entre l'empathie affective/cognitive et l'anxiété * Impact de l'anxiété sur la capacité à gérer le quotidien * L'importance de comprendre et de travailler sur les causes de l'anxiété + [00:20:03][^6^][6] Observations sur les bébés et l'anxiété * Témoignages de mères sur le comportement de leurs bébés autistes * L'importance des premiers contacts et de la réassurance maternelle * Approches pour soulager l'anxiété et favoriser le développement relationnel

    1. Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:22:20][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une conférence sur les émotions et la psychopathologie chez l'enfant. Le conférencier, spécialisé dans la recherche sur les émotions et la compréhension attentionnelle de celles-ci, discute également des thérapies cognitives et comportementales où les émotions jouent un rôle crucial. Il utilise l'exemple d'une petite fille apprenant à faire du vélo pour expliquer comment gérer l'anxiété et développer des compétences émotionnelles et sociales chez les enfants.

      Points saillants: + [00:00:28][^3^][3] Introduction à la conférence * Présentation du sujet des émotions chez l'enfant * Importance des émotions dans la recherche et la pratique thérapeutique * Annonce des thèmes abordés lors de la conférence + [00:02:05][^4^][4] Exemple de l'apprentissage du vélo * Utilisation d'une anecdote pour illustrer la gestion de l'anxiété * Discussion sur la motivation et la psychoéducation * Techniques pour aider les enfants à surmonter leurs peurs + [00:07:01][^5^][5] Renforcement des comportements positifs * L'importance de renforcer les comportements pour encourager le progrès * Description d'une thérapie pour l'anxiété liée à des situations spécifiques * Application des étapes de la thérapie à diverses formes d'anxiété chez l'enfant + [00:10:00][^6^][6] Développement des compétences et des processus * Nécessité de développer des compétences émotionnelles et autres chez l'enfant * Exemples de compétences telles que la mémoire de travail et l'organisation en mémoire * Exercices pour aider les enfants à acquérir ces compétences + [00:15:01][^7^][7] Contrôle attentionnel et gestion de la frustration * Enseignement aux enfants de se concentrer sur les aspects pertinents * Techniques pour gérer les émotions et ne pas se laisser submerger par elles * L'importance de l'émotion dans le développement et la progression de l'individu + [00:18:27][^8^][8] L'émotion et la psychopathologie * Réflexion sur le rôle des émotions dans la psychopathologie * Discussion sur la manière dont les émotions simples peuvent être bénéfiques * L'émotion comme programme génétique et son impact sur le comportement

      Résumé de la vidéo [00:22:25][^1^][1] - [00:38:16][^2^][2] : La vidéo présente une conférence sur les émotions et la psychopathologie chez l'enfant. Elle aborde la manière dont les émotions influencent le comportement et la perception, ainsi que l'importance de gérer les émotions pour éviter les troubles psychopathologiques chez les enfants.

      Points forts : + [00:22:25][^3^][3] Les émotions et leur gestion * Les émotions sont normales et essentielles à la vie * Les problèmes surviennent lorsqu'on évite les sensations désagréables * La gestion des émotions est cruciale pour prévenir les troubles psychopathologiques + [00:27:48][^4^][4] L'impact des émotions sur l'attention * Les émotions influencent la focalisation de l'attention * Les mouvements perçus peuvent modifier l'interprétation émotionnelle des mots * L'attention pré-attentive joue un rôle dans la perception émotionnelle + [00:32:01][^5^][5] Le rôle des renforcements et conséquences * Les renforcements positifs encouragent les comportements souhaités * Les conséquences à long terme doivent être prises en compte * L'apprentissage de la gestion des émotions est un processus progressif + [00:35:02][^6^][6] Exercices pratiques pour la gestion des émotions * Des jeux et exercices aident à gérer les pensées anxieuses * L'association de mots positifs avec des mots neutres ou négatifs réduit l'anxiété * Ces techniques favorisent des comportements proactifs et une meilleure anticipation

    1. Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:19:45][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une approche développementale des émotions chez l'enfant, expliquant leur rôle essentiel dans la survie et les relations sociales. Elle explore comment les enfants développent la capacité de contrôler leurs émotions, en passant par différents stades de développement émotionnel.

      Points forts: + [00:00:24][^3^][3] Rôle des émotions * Les émotions nous poussent à réagir et à agir * Elles sont cruciales pour la survie et les interactions sociales * Les émotions aident à anticiper les situations et à se connaître + [00:04:45][^4^][4] Développement chez les enfants * Les compétences émotionnelles ne sont pas innées chez les enfants * Les enfants doivent apprendre à réguler leurs émotions * Les bébés dépendent des adultes pour la régulation émotionnelle + [00:07:52][^5^][5] Stades de développement émotionnel * Les bébés naissent avec un kit de survie émotionnel * Ils progressent de réactions indifférenciées à des expressions nuancées * La prise de conscience des émotions et l'autorégulation se développent avec le temps + [00:14:19][^6^][6] Autonomisation dans la gestion des émotions * Vers 3-6 ans, les enfants gagnent en autonomie émotionnelle * Le langage et la dimension réflexive deviennent importants * Les enfants utilisent des stratégies observées chez les adultes pour se réguler

      Résumé de la vidéo [00:19:46][^1^][1] - [00:31:44][^2^][2]:

      La partie 2 de la vidéo se concentre sur le développement des compétences émotionnelles chez les enfants de 3 à 6 ans. Elle explique comment le langage et la compréhension des émotions évoluent, permettant aux enfants de réguler leurs émotions de manière plus autonome. La vidéo aborde également la théorie de l'esprit, la capacité de différer la gratification et la distinction entre les signes émotionnels internes et externes.

      Points forts: + [00:19:46][^3^][3] Perfectionnement du langage * Le langage est associé à la régulation des émotions * Les enfants utilisent le langage pour s'exprimer et se rassurer * L'auto-instruction narrative aide à apaiser le stress + [00:21:07][^4^][4] Théorie de l'esprit et conscience temporelle * Compréhension que les autres peuvent ressentir différemment * Capacité de différer la gratification et de hiérarchiser les buts * Développement de stratégies de régulation émotionnelle + [00:25:26][^5^][5] Miniaturisation des signes émotionnels * Les signes émotionnels deviennent moins visibles avec l'âge * Les enfants gèrent les émotions de manière plus interne * Distinction entre les composantes internes et externes des émotions

  2. May 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:26:04][^2^][2]:

      Cette vidéo est un webinaire gratuit qui traite des informations préoccupantes (IP) et des signalements concernant la protection des personnes vulnérables. Les intervenantes, Karine TEP et Elsa Bertanio, psychologues spécialisées, discutent des modalités d'adressage et des enjeux pour les professionnels face aux mineurs en danger.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction au webinaire * Présentation du sujet et des intervenantes * Importance de la protection des personnes vulnérables + [00:03:00][^4^][4] Définitions et procédures * Distinction entre signalement et information préoccupante * Processus d'écriture et destinataires des signalements + [00:10:00][^5^][5] Maltraitance et signalement * Caractéristiques de la maltraitance familiale * Importance du signalement pour prévenir les violences + [00:15:00][^6^][6] Levée du secret professionnel * Obligations légales et déontologiques des psychologues * Conditions pour rompre le secret professionnel + [00:20:00][^7^][7] Cas spécifiques et soutien professionnel * Particularités de l'inceste et des adultes vulnérables * Ressources et soutien pour les professionnels en libéral Résumé de la vidéo [00:26:06][^1^][1] - [00:51:20][^2^][2]:

      Cette vidéo est un webinaire qui traite des informations préoccupantes (IP) et des signalements en France, en se concentrant sur les aspects légaux et les responsabilités des professionnels de santé, notamment les médecins et les psychologues. Elle aborde la délicate question du secret professionnel face à l'obligation de signaler les cas de violence, en particulier ceux impliquant des mineurs et des situations de violence conjugale.

      Points forts: + [00:26:06][^3^][3] Secret professionnel et obligation de signalement * Discussion sur la levée du secret professionnel pour signaler des violences * Jurisprudence établissant que les psychologues sont également soumis au secret professionnel + [00:27:29][^4^][4] Protection des mineurs et conséquences d'un signalement * Importance de la protection des mineurs et risques associés au signalement * Cas d'une psychologue assassinée après avoir signalé des abus + [00:30:00][^5^][5] Recommandations de la commission indépendante sur l'inceste * Nécessité de croire les victimes et de se positionner à leur côté pour une protection efficace * Critique de la culture professionnelle et judiciaire actuelle + [00:37:01][^6^][6] Procédures suite à un signalement * Différentes réponses possibles du parquet à un signalement * Importance de l'évaluation de l'urgence et du danger pour l'enfant + [00:39:02][^7^][7] Stratégies pour les professionnels face aux signalements * Conseils pour ne pas rester isolé et pour gérer les émotions liées au contre-transfert * Utilisation du 119 et autres ressources pour les professionnels en cabinet libéral + [00:43:01][^8^][8] Unité Coralis et prise en charge des victimes de viol * Présentation de l'unité Coralis à la Maison des Femmes de Saint-Denis * Procédure pour les victimes de viol pour obtenir des preuves sans réquisition de la police Résumé de la vidéo [00:51:21][^1^][1] - [01:05:23][^2^][2]:

      Cette partie du webinaire aborde les procédures relatives aux Informations Préoccupantes (IP) et aux signalements en France, en particulier dans le contexte de la protection de l'enfance. Les experts discutent des situations où il est nécessaire de protéger les mineurs, notamment en cas d'inceste ou de danger imminent, et de la manière de communiquer avec les autorités judiciaires pour assurer la sécurité des enfants.

      Points forts: + [00:51:21][^3^][3] Protection des mineurs * Importance de la protection immédiate en cas de danger * Communication avec la justice pour la sécurité des enfants * Signalement au procureur dans un langage adapté à l'âge de l'enfant + [00:52:40][^4^][4] Cas de pensées suicidaires * Évaluation des envies suicidaires et prise de décision éclairée * Différenciation entre les diverses causes de pensées suicidaires * Importance de la protection et de l'intervention en cas de risque vital + [00:56:17][^5^][5] Dilemmes institutionnels * Difficultés rencontrées par les professionnels face à des institutions réticentes * Droit et devoir de signaler indépendamment de l'avis institutionnel * Importance de la collaboration et du soutien entre professionnels

  3. Feb 2024
    1. Les premiers pas à l’école (2 à 6 ans) - Agnès Florin

      [00'00'13] Cette conférence prend place dans un cycle. [00'00'17] Qui s'appelle des premiers apprentissages aux savoirs scolaires. Peut-être que certains d'entre vous ont entendu [00'00'23] La conférence de roger lécuyer, le sept octobre, sur les premiers apprentissages chez le bébé. Et donc, moi, j'arrive pour parler des plus grands. [00'00'36] Les deux à six ans, et ça s'appelle les premiers pas à l'école. [00'00'43] Je vais vous parler du développement des enfants de deux à six ans et du rôle de l'école maternelle. [00'00'49] Dans ce développement. [00'00'52] Alors, quelques mots de présentation. On m'a dit de me présenter. [00'00'56] Donc, euh, vous savez que je suis nièce laura. [00'00'59] Je suis professeur émérite. [00'01'02] De psychologie de l'enfant et de l'éducation à l'université de nantes, j'avais créé le laboratoire de psychologie que j'ai dirigé pendant une douzaine d'années. [00'01'12] Mes activités de recherche avec mes collègues pensent que c'est quand même un travail d'équipe. [00'01'22] On commençait d'abord au c n r s, à poitiers. [00'01'26] Autour des questions concernant le développement du langage. [00'01'30] Le lexique, que la compréhension de textes chez les enfants, et puis les interactions adulte- enfant, notamment à l'école maternelle. [00'01'39] Et ensuite, quand je suis arrivé à nantes comme professeur, j'ai commencé à m'intéresser plus spécifiquement au contexte éducatif et au développement de l'enfant dans les contextes éducatifs que peuvent être la famille, mais aussi le préscolaire, ce qu'on appelle le. [00'01'59] Scolaire dans la littérature internationale, c'est-à-dire le zéro, six ans. [00'02'04] Le scolaire chez nous. Il est un petit peu spécifique en france, puisque à partir de trois ans, voire même avant, tous les enfants sont à l'école maternelle, qui peut pas vraiment être qualifié de préscolaire. [00'02'18] Hé. [00'02'20] J'ai travaillé. [00'02'22] Notamment sur l'impact de certaines caractéristiques des modes d'accueil, la scolarisation des enfants de moins de trois ans, sur des comparaisons crèches, écoles maternelles, sur un certain nombre de dimensions du développement. [00'02'40] Et puis depuis plusieurs années, je m'intéresse avec mes collègues. J'en parlerai également. [00'02'48] Ou l'impact de dispositifs d'enseignement plurilingue, notamment des langues familiales. [00'02'56] Notamment dans nos dom-tom. [00'03'00] L'impact de ces enseignement plurilingue précoce. [00'03'04] Sur le développement des enfants et sur leurs compétences, et puis, depuis deux, trois ans, [00'03'11] J'ai centré mon activité sur l'étude du bien-être des enfants. [00'03'17] Tels qu'ils évaluent eux-mêmes, et ce dès l'école maternelle pour les plus jeunes. C'est quand même un peu difficile de savoir. On a des indicateurs différents. Voilà, et puis, en plus de l'activité de recherche et de publication, j'ai fait un certain nombre d'expertises au niveau national ou international. [00'03'37] Notamment sur le préscolaire, le scolaire, que ce soit pour l'unicef, l'osce, les e. [00'03'45] Des organismes. [00'03'47] Nord-américain ou en france, le sénat, le ministère de l'éducation nationale, etc. Etc. [00'03'55] Voilà pour le, pour le pedigree. Donc, je vais vous parler de certains aspects du développement des jeunes enfants, mais avant j'ose dire un mot sur le développement. [00'04'09] Qu'est-ce que c'est que le développement? [00'04'12] En fait. [00'04'13] On étudie là des processus de changement et aussi de continuité. [00'04'18] De la vie fœtale à la mort. Alors, le développement, c'est pas seulement aujourd'hui, un peu plus qu'hier et bien moins que demain. [00'04'29] Le développement, même normal et fait d'avancer rapides, mais aussi de stagnation, voire de régression ponctuelle. [00'04'40] Alors la notion centrale, c'est évidemment le, le changement. Reste à savoir ce qui change. Je ne vais pas le développer ici. [00'04'48] Beaucoup de choses changent dans le développement. D'une part, les conduits, tous les comportements. Un tout petit enfant ne se conduit pas comme un enfant de six ou sept ans. C'est aussi le processus de traitement de l'information, en termes de rapidité, mais aussi de manière de traiter l'information. [00'05'07] Puis ce sont les relations au monde physique, au monde. [00'05'11] Humain. [00'05'13] Les représentations, les savoir-faire, les connaissances. [00'05'17] Ainsi que les rôles, les rôles sociaux qui évoluent. [00'05'23] De la naissance, donc juste à jusqu'à la mort. [00'05'28] Ce développement. Il est multifactorielle dans son explication puisque ce sont des interactions entre les aspects biologiques. [00'05'38] La culture, l'éducation et puis les expériences personnelles. [00'05'46] J'aime bien voir tout le monde. [00'05'49] Des expériences personnelles. [00'05'51] On dit quelquefois la psychologie, et elle réintroduit la liberté du sujet. [00'05'57] Dans l'analyse de son évolution n'est pas entièrement déterminée par nos gènes, dans notre milieu social. [00'06'06] Alors qu'est-ce qui change entre deux et six ans chez l'enfant? je suis tenté de dire tout: à deux ans, un enfant n'est plus un bébé. [00'06'16] En général, il marche. Il y a beaucoup d'acquisitions dans tous les domaines du développement: le développement moteur. [00'06'25] Mais aussi, dans cette période, le développement cognitif, le développement langagier. [00'06'31] Deux ans, c'est le début du langage articulé. [00'06'35] Vers six ans, un enfant peut s'exprimer par un certain nombre de dénoncer, nombre, deux phrases à l'écrit, ou bien même faire des récits. [00'06'47] Et, en tout cas, il est capable. [00'06'50] D'entrer en interaction, de prendre l'initiative d'interaction. [00'06'56] Au cours de cette période. [00'06'59] Alors, ce qui est important aussi de noter, ce sont les décalages et les interactions entre les différents domaines du développement. [00'07'13] Bon, il se peut qu'un enfant soit un peu en avance du point de vue moteur par rapport à son âge. [00'07'21] Et à l'heure, si on peut dire du point de vue langagier, les décalages dans ces différentes [00'07'28] Ces différents aspects du développement sont monnaie courante. [00'07'33] On sait aussi qu'il existe des étapes du développement qui donnent des simplement des repères. [00'07'40] Qu'il ne faut pas considérer comme des normes rigides. Bon, j'ai écrit un certain nombre de d'étapes que j'ai publié dans un petit ouvrage qui a été repris sur un site du ministère de l'education nationale. [00'07'57] Dont je donne les coordonnées, mais vous allez sur eduscol education fr, et, et vous, vous allez y arriver. [00'08'05] Et puis à six ans- six ans, c'est vraiment plus du tout un bébé- et il est prêt à entrer dans ce qu'on appelle la grande école. [00'08'15] Alors quand je, quand je dis cela: [00'08'20] C'est purement. C'est purement descriptif. [00'08'25] Il faut voir aussi l'enfant dans ses contextes de vie, et ses contextes de vie sont multiples et vont également évoluer. [00'08'36] Premiers contextes de vie en général, pour la plupart des enfants, c'est la famille. [00'08'41] Mais son contexte de vie vont s'élargir. [00'08'47] S'interpénétrer aussi avec des influences réciproques. Qui partagent des valeurs où ils s'opposent sur certaines valeurs. Éventuellement, ce qui est autorisé dans la famille ne ne l'est pas. [00'08'58] Dans l'accueil préscolaire si on va chez la nounou, chez ou à la crèche. [00'09'04] Ensuite l'école, comme je l'ai rappelé, pour les enfants dès l'âge de trois ans, et même un peu avant. On y reviendra, mais il faut aussi penser. [00'09'14] Ces contextes de vie extérieurs à la famille. [00'09'18] Que sont le quartier. [00'09'20] Dans lequel l'enfant va pouvoir nouer des interactions, et puis aussi les lieux de loisirs et, dans ses différents contextes de vie, il va développer des relations avec les adultes et avec d'autres enfants. Alors, ça fait beaucoup, de beaucoup de contextes de vie, qui sont pas tous très. [00'09'40] Stable et, pour certains enfants, l'école. [00'09'44] Peut apparaître comme un contexte stable, voire le plus stable, quand la famille change, quand on déménage, quand on change, nous nous nommons d'accueil, etc. [00'09'58] Donc, on était là dans des descriptions montrées très général du développement, alors, bien sûr, je ne vais pas pouvoir vous raconter. [00'10'09] Développement: tous les aspects du développement en quarante cinq minutes. [00'10'14] Donc, j'ai choisi de faire quelques éclairages sur plusieurs aspects concernant le développement cognitif et cognitif. Je vais expliquer ce mot, que beaucoup d'entre vous ne connaissent probablement pas. [00'10'27] Mais aussi le développement affectif et le développement social. Et puis, dans un deuxième temps, je parlerai de du rôle de l'école maternelle mais aussi, dans ce cadre, du rôle des adultes. [00'10'40] Parce que l'école maternelle, elle interagit aussi avec la famille, du moins faut-il l'espérer. [00'10'46] Alors, pour commencer par les aspects cognitifs et cognitifs, [00'10'53] Tout d'abord en ce qui concerne le développement cognitif, ont eu aussi le développement intellectuel. [00'11'01] On considérait autrefois que, finalement, ce développement aller du plus simple au plus complexe. [00'11'09] C'est pas tout à fait comme ça que ça se passe et nous savons que les bébés [00'11'15] Quand il arrive au monde. Ce n'est pas une tabula rasa qui n'a pas de connaissances ou de compétences, bien au contraire. [00'11'23] Pas quelque chose de vierge- sur lequel vont cinq. [00'11'26] Imprimés des expériences, des savoir-faire, etc. Seulement à la naissance? certainement pas. Donc, roger lécuyer a dû expliquer cela. Et donc, les bébés disposent de capacités, de connaissances et de compétences, tout à fait. [00'11'42] Développer et finalement le développement intellectuel. Aujourd'hui, on considère qu'il avance d'une manière biscornue. Je reprends ici le: le terme utilisé par olivier oud, qui est professeur à paris, n'écarte: [00'11'58] Et que les adultes eux-mêmes réfléchissez aussi à votre manière de de vous débrouiller dans la vie quotidienne. [00'12'08] Vous faites pas toujours des hypothèses que vous vérifiez. [00'12'12] Holà. [00'12'13] Parce que, finalement, dans beaucoup de situations, faire comme on avait fait la veille, par exemple, peut suffire. [00'12'20] En quelques fois on se plante un peu, si vous permettez cette familiarité. [00'12'25] Mais ça peut, ça peut marcher dans des approximations, des répétitions, des répétitions de solutions. [00'12'33] Qui ont marché une fois peuvent marcher d'autrefois. [00'12'36] Et nous aider dans bien des problèmes de la vie quotidienne. Le développement, en fait, c'est aussi de l'inhibition. [00'12'45] De l'inhibition de structures archaïques et de connaissance irrationnelle. [00'12'52] En concurrence avec des structures, des structures nouvelles. [00'12'58] Bon, c'est trivial du point de vue du comportement pour demander quelque chose. [00'13'03] Un petit enfant va crier ou tirer sur le pantalon ou les jupes de ses parents. [00'13'11] Bon à deux ans. Ça peut faire partie des comportements habituels. [00'13'17] Avec le développement, ça va plutôt c inhiber pour. [00'13'22] Utiliser d'autres formes de demande ou bien. [00'13'27] Il va penser que, comme on dit que le soleil se couche. [00'13'30] Le soir, il va dormir dans son lit, et puis on le revoit le lendemain. Bon, il faut inhiber ce genre de connaissance. [00'13'38] Pour arriver à comprendre un peu comment comment marche le monde. [00'13'43] Une autre chose qui est tout à fait importante et en développement dans les recherches d'aujourd'hui, c'est ce qu'on appelle le différend terme. [00'13'51] Les capacités d'autorégulation, c'est-à-dire qu'un enfant soit capable de réguler lui-même. [00'13'57] Son activité, de pouvoir maintenir son attention, pouvoir s'organiser dans une tâche, exercer un certain contrôle sur sa propre activité, et ce sont des capacités. [00'14'11] Dites d'autorégulation, les neuropsychologues parlent aussi de fonctions exécutives. [00'14'17] Mais ont un impact sur les performances scolaires et sont même prédictifs. [00'14'22] Des performances sexuelles, le terme. [00'14'26] Académique ultérieure. [00'14'30] J'ai étudié surtout dans les travaux anglo-saxons, mais bon, dans mon équipe. [00'14'35] Un collègue chili guimard qui a travaillé là-dessus et continue- avec avec des étudiants, avec des doctorants, et on commence à étudier dans des situations dites écologiques, dans la vraie vie en quelque sorte, et pas seulement en des situations purement expérimentale. [00'14'56] Alors évidemment les aspects. [00'15'00] Cognitif. Les capacités cognitives sont connues. [00'15'05] Pour avoir une place importante dans le développement. Mais on sait aujourd'hui que ces dimensions là ne suffisent pas à expliquer les performances. [00'15'15] Des enfants, voire des élèves, et on doit aussi considérer l'interaction entre ces dimensions cognitives. [00'15'24] Et les dimensions dite cognitive des apprentissages. Alors ce terme. [00'15'30] Peut-être pas très familier, désigne en fait: [00'15'34] La motivation, l'estime de soi, l'espérance de réussite. [00'15'39] Notamment. [00'15'41] Hé. [00'15'44] On sait que l'espérance de réussite peut se dégrader très tôt chez, chez les enfants, et qu'ils peuvent aussi chercher à préserver leur estime de soi en apprenant plus. C'est ce que le psychologue sociale a appelé l'auto handicap. [00'16'02] On sait que le sentiment de, de compétence, [00'16'06] Est extrêmement important. [00'16'10] Chez l'enfant, il l'est aussi chez l'adulte. D'ailleurs. Il agit sur les émotions, sur la motivation, la pensée et le comportement, parce qu'on appelle des anticipations de réussite ou d'échec. [00'16'23] C'est pas la peine que je travaille, parce que toute façon. [00'16'26] Elle dit que je parle mal, alors je parle plus. [00'16'28] Chez les enfants de maternelle qui m'ont dit ça dans le cadre d'interviews. [00'16'34] Où. [00'16'36] Je vais essayer de parler beaucoup, parce que comme ça, je vais pouvoir parler bien et [00'16'45] Mon papa m'écoutera plus. [00'16'49] Bon, donc, espérance de réussite, espérance. [00'16'54] Un peu. De l'échec commence très tôt. On a du découragement qui peut se se révéler: [00'17'01] Dès l'école maternelle, quand l'enfant ne ne comprend pas bien finalement ce qu'on attend de lui et comment il peut réussir et comment il peut plaire aussi à l'enseignant par. [00'17'12] Ces activités, c'est ce comportements. [00'17'19] Donc, c'est tout à fait, tout à fait important de d'aider les enfants non seulement, bien sûr, à développer leurs compétences cognitives, mais aussi à à le faire en gagnant en confiance en soi, en ayant cet espoir de réussite qui est aussi [00'17'37] Motivation et facilite les apprentissages. On a beaucoup. [00'17'44] Parler d'une école de la confiance lors de la concertation pour la refondation de l'école en en deux mille douze, qui a été le prélude à la nouvelle loi. [00'17'55] Sur l'éducation de de deux mille treize. [00'17'59] Et pour nous il s'agit aussi. [00'18'03] Sa figure maintenant en toutes lettres dans la loi sur l'éducation, non seulement d'aider les enfants à apprendre, et pas seulement les apprentissages fondamentaux de l'école, mais à apprendre le monde a découvert le monde- à développer leur savoir-faire. [00'18'17] Leurs compétences, leurs connaissances. Mais [00'18'21] L'école, les adultes en général. [00'18'24] Doivent aussi. [00'18'27] Développer leur, leur capacité d'expression, leurs compétences sociales. [00'18'33] Et ce n'est pas incompatible avec le fait de favoriser leur bien-être. On a vu que les pays d'europe du nord, par exemple, qui ont les meilleurs niveaux de performances scolaires à différents niveaux du cursus. [00'18'47] Sont aussi les pays dans lesquels l'évaluation du bien-être est la plus élevée. J'aurai l'occasion d'y revenir dans mon exposé. [00'18'56] Alors, je voudrais, sur les aspects affectifs, parler des travaux sur non pas l'attachement, mais les attachements. Là aussi, ça a été un peu une petite révolution, en tout cas une évolution sensible. [00'19'16] Une trentaine d'années, ont considéré que les enfants étaient attachés essentiellement à leur mère. [00'19'24] Donc, on parlait de l'attachement à la mère. [00'19'27] En oubliant de regarder. [00'19'31] Que les enfants tissent très tôt des relations avec d'autres personnes. [00'19'38] Cette théorie de l'attachement, on la doit bol bi. [00'19'43] Qui. [00'19'45] Décédé en mille neuf cent quatre vingt six, qui était un psychanalyste et un éthologues anglais. [00'19'53] Et l'attachement bowlby la définit comme une relation. [00'19'57] Qui s'établit avec une personne, en fait capable de partager vos émotions. [00'20'04] Et chez le bébé, l'attachement correspond à ce besoin d'attachement. C'est un besoin primaire, au sens de besoin premier, avant même le besoin de nourriture. [00'20'15] Et il se traduit par une recherche de proximité et de protection. [00'20'21] Alors cette relation, quand elle s'établit de façon sécurisée, ce qui est le cas dans toutes les cultures, d'à peu près deux tiers des enfants. [00'20'31] Cette relation facilite l'accès à l'autonomie. [00'20'35] Facile la socialisation et aussi l'engagement de l'enfant dans les tâches cognitives et langagières. [00'20'44] Donc c'est un facteur d'évolution. [00'20'50] De bien-être, évidemment, savoir qu'on peut compter sur quelqu'un. [00'20'54] Quand on a une alerte. [00'20'56] Quand on est mal physiquement ou psychiquement. [00'21'01] C'est quelque chose d'essentiel pour, pour grandir. [00'21'07] Bon, mais pour un petit nombre d'enfants, un tiers, cet attachement aux parents. [00'21'13] Notamment, et peut s'avérer sécurisé. Il y a différentes formes, l'attachement est sécurisé. Ce n'est pas ce que je cherche à développer. La que ce chocolat je voudrais insister, c'est que les recherches des trente dernières années ont montré- et on y a contribué aussi avec mes collègues- que les enfants développent. [00'21'33] Très tôt, comme je vous l'ai dit, des attachements multiples, alors, bien sûr, avec, en général, la maman. [00'21'40] Qui est la première donneuse de soins. [00'21'44] Ne de soins, pas uniquement physique, mais aussi émotionnel, et cet attachement va se développer très tôt et très vite aussi avec les quelques rares autres personnes capables de partager des émotions avec un enfant. Alors, ça peut être évidemment le papa, ça peut être un grand frère ou [00'22'04] Grande soeur. [00'22'06] Ça peut être l'assistante maternelle, l'éducatrice de crèche et, plus tard, d'autres, d'autres personnes. [00'22'15] Et ce que nous avons pu montrer, qui quand même quelque chose d'important, c'est que [00'22'23] Lorsqu'on examine les relations d'attachement d'enfants de deux ans et demi, trois ans, [00'22'29] Qui peuvent être soit à la crèche, soit à l'école maternelle. Eh bien, la moitié, même un petit peu plus plus de la moitié, de ce qu'était un sécurisé avec leur mère. [00'22'42] Était sécurisée avec le professionnel du lieu d'accueil, l'éducatrice référente à la crèche ou l'enseignante de maternelle. [00'22'53] On s'attendait à ce qu'il y ait plus de sécurité. [00'22'56] A la crèche qu'à l'école maternelle et, en fait, ça n'est pas le cas. [00'23'03] Alors nos hypothèses explicatives sont que: [00'23'09] Il y a peut-être plus de stabilité. [00'23'12] A l'école maternelle. [00'23'14] Avec l'enseignante référente, alors qu'à la crèche, il y a plusieurs personnes qui, au cours de la journée ou de la semaine, [00'23'24] Prennent en charge l'enfant, s'occupe de lui et que, peut-être, [00'23'30] Ça compense l'inégalité de de ratio adulte- enfant qui est plus favorable. [00'23'36] En général à la crèche, un adulte pour huit enfants qui marchent, quand on parle des enfants de deux ans et demi, trois ans et [00'23'44] Deux adultes en général, mais pas tout le temps. [00'23'48] Pour. [00'23'50] Vingt cinq enfants, c'est la moyenne. [00'23'53] D'une classe de maternelle. [00'23'56] Bon, comme un beau huit, un pour douze. [00'23'59] On est dans ces conditions-là. Je n'ai pas toujours le cas, mais ce qu'il faut retenir, c'est que [00'24'05] Les enfants trouvent dans des lieux d'accueil. [00'24'08] Crèche ou école maternelle, des possibilités de compensation. [00'24'14] Deux de difficultés. [00'24'16] L'interaction de difficultés d'attachement. [00'24'19] Ils peuvent avoir dans la famille. [00'24'22] Lorsqu'on a montré aussi, c'est que les attachements avec le papa. [00'24'30] Et avec la maman sont pas tout à fait de même nature, alors la plupart des enfants sont attachés manière sécurisée à leur maman et leur papa. [00'24'42] Ce n'est pas toujours le cas, ça peut être différent. [00'24'45] Entre les adultes, mais on a montré aussi que la relation elle-même peut être un peu différente. [00'24'53] On dit quelquefois que l'attachement au papa, à la relation avec le père, [00'24'59] Est une relation d'activation. Le père. [00'25'04] Favorisant davantage la prise de risque. [00'25'07] Que ne le font les mères. [00'25'11] Je pense que y a lieu de se dire ça, ça dépend aussi. [00'25'17] Des, du partage de de l'éducation de l'enfant entre les deux, entre les deux parents. Ça dépend aussi, certainement du tempérament. [00'25'29] Voilà donc, mais c'est important de voir que les formes d'attachement peuvent être différentes. [00'25'36] Alors, maintenant, je voudrais vous parler de ce qu'on appelle la théorie de l'esprit, qui est inconnue aussi. [00'25'42] Grand développement dans les recherches. [00'25'45] En psychologie de l'enfant. [00'25'48] Qu'est ce que c'est que la théorie de l'esprit? mon on connaît les théories du monde physique. [00'25'55] Et les enfants vont mettre des années à faire, par exemple. [00'25'59] Révolution copernicienne qui a pris les millénaires. [00'26'03] À l'humanité. [00'26'05] Admettre que le soleil, malgré les apparences, ne tourne pas autour de la terre. Un. Il va leur falloir plusieurs années pour admettre cela. [00'26'16] On a largement étudié ces deux rues du monde physique en psychologie du développement cognitif. Mais les enfants, en parallèle, découvrent aussi le monde mental, le monde pensées. [00'26'27] Et donc, ils se construisent ce qu'on appelle des théories de l'esprit. [00'26'32] De la manière dont les personnes pensent. [00'26'36] Et du fait qu'elles peuvent penser différemment de lui. [00'26'41] Voilà alors ça, ça va connaître un très, très fort développement justement dans la période qui nous intéresse. [00'26'48] De de de deux à six ans. [00'26'53] Évidemment, c'est fondé sur l'expression et la compréhension des émotions, mais aussi [00'26'59] La compréhension des états mentaux, des pensées et des savoirs d'autrui. Alors y on a pu définir un ordre chronologique. [00'27'12] Dans ce développement. [00'27'14] De la théorie de l'esprit, de la compréhension des, des états mentaux, des pensées d'autrui. [00'27'19] Ça commence par la compréhension des désirs d'autrui. [00'27'26] Vers trois ans. C'est généralement acquis, mais ça démarre. Ça peut démarrer vers dix, huit mois, on peut le mettre en évidence plus tôt, c'est-à-dire le fait que un enfant comprend que autrui désire quelque chose qui peut être différent de ce que lui-même désire. [00'27'40] Et va essayer de répondre à ce désir. [00'27'43] De la personne. [00'27'45] La compréhension des croyances d'autrui. [00'27'48] C'est acquis à peu près vers cinq ans. [00'27'51] Les savoirs et les pensées d'autrui. C'est plus tardif. [00'27'56] Vers huit ans. [00'27'58] L'analyse des actions d'autrui en fonction des circonstances, de la personnalité, des relations sociales. [00'28'07] On peut blâmer quelqu'un ou pas, selon les circonstances. [00'28'12] Selon les relations sociales établies avec d'autres personnes. Alors c'est encore plus tardif chez des gens l'après adolescence. Comment s'y prendre un temps pour étudier? ça se pas, si vous voyez bien. [00'28'24] C'est ce qu'on appelle la. [00'28'27] Une recherche sur une tâche de fausses croyances. [00'28'30] On demande. [00'28'34] On utilise des poupées. [00'28'37] Et ces poupées doivent retrouver un objet caché là chez l'habit. Ou sally va-t-elle chercher la bille? [00'28'44] Hé. [00'28'46] On va explorer différentes situations. [00'28'50] Celle qui cherche c'est ou bien ne sait pas où est caché l'objet. Donc où va-t-elle chercher? [00'28'58] Ou bien elle peut avoir oublié où elle peut deviner où est l'objet. [00'29'04] Elle peut désirer l'objet ou pas. Donc, en fonction de ces éléments, où l'enfant croit-il que sally va chercher la vie? [00'29'13] Et donc les enfants doivent dire ce que fera la, la poupée, selon son état mental supposé. Et à cinq ans, ils ont construit une première théorie de l'esprit selon laquelle les personnes agissent en fonction de ce qu'elles croient et non pas en fonction de la réalité. [00'29'31] Mais c'est compliqué pour un petit, parce que dans un premier temps, [00'29'35] On va faire un jeu. Donc, on en cache des smarties dans la boîte à un, à deux boites, une boite à une boîte b, on les cache dans la boîte à devant un compère, et puis le compère sort et on dit à l'enfant: allez, on va faire une blague. [00'29'55] On va mettre les smarties dans l'autre boîte, dans la boîte b, et on dit: quand il revient, où va-t-il chercher les smarties? [00'30'03] Eh bien, le petit était incapable d'abstrait sa propre connaissance. Il sait qu'elles sont dans la boîte b. [00'30'12] Et dis: il va chercher dans la boîte b. [00'30'14] Donc uniquement en fonction de la réalité. Il ne peut pas imputer à autrui une connaissance différente de la sienne. Et ça, cette cette compréhension des états mentaux et du fait que les personnes agissent en fonction de ce qu'elle croit et non pas en fonction de la réalité. Voyez, ça va prendre quelques années, notamment. [00'30'36] De deux à six ans, mais ça ne sera pas terminé. [00'30'38] À l'âge de six ans, puisque cela va nous amener jusqu'à l'adolescence. [00'30'43] Alors, cette compréhension du monde mental, elle est en lien avec le raisonnement moral, et c'est à la fois du développement cognitif, du développement langagier, puis aussi du développement social, et donc on voit bien toute l'importance qu'on devrait lui accorder en éducation. [00'31'03] Les enfants découvrent à l'âge de la maternelle que les personnes agissent en fonction de ce qu'elles croient. [00'31'09] Et non pas en fonction de la réalité. [00'31'12] Ou de ce qu'ils croient eux-mêmes, et on peut les aider à interpréter correctement les attitudes d'autrui, à comprendre les émotions- leurs propres émotions et celles des autres- et à faire face à des situations conflictuelles qui rencontrent inévitablement, que ce soit à l'école ou dans n'importe quel contexte de vie et au québec. [00'31'32] Par exemple, on a développé des programmes. [00'31'37] Sur ses compétences sociales, avec du support pédagogique pour la classe là. Je vous en ai donné un, qui s'appelle de la sécurité à la confiance, avec des exercices qui sont pour toute la classe, un pour tous les enfants pour apprendre à comprendre ses émotions et comprendre les émotions d'autrui. Donc, on pourrait, je pense, s'en inspire. [00'31'56] C'est en france. [00'31'58] Alors j'en viens. [00'32'00] À l'éducation de la petite enfance. On a pu lire: [00'32'08] Quelquefois tout se joue avant six ans. [00'32'11] Bon, ça n'est que partiellement vrai. [00'32'14] Gollum du développement, comme moi, c'est fort bien que le développement, je vous l'ai dit, c'est de la vie foetale. Nous changeons pendant tout notre, toute notre vie. [00'32'26] Dans tous les aspects du développement que j'ai indiqué, mais évidemment, ces premières années sont importantes. [00'32'36] Pour les relations qu'on établit avec les autres personnes, les relations au monde, la compréhension à la fois du monde physique et du monde mental. Mais il faut pas oublier que, pendant longtemps, l'éducation de la petite enfance a été considérée [00'32'51] Comme une question de de soins au bébé et de mode de garde, donc, en gros, du moment qu'on irait bien les bébés, que j'étais bien nourri. [00'33'01] Ma foi. [00'33'02] Vous pouvez dormir. [00'33'04] Avoir des rythmes réguliers, ont élevé bien les bébés. Moi, je parlais de conseils d'élevage, d'ailleurs, qu'on donnait dans les maternités, plutôt que de conseils d'éducation. [00'33'14] Quel les employés, si vous voulez coucher comme ci, comme ça, etc. Ce qui est loin d'être inutile, surtout quand c'est le premier qu'on est un peu démunis. Mais [00'33'25] Tous les et les conseils relatifs à l'aide au développement me paraissent largement aussi importants. Mais vous savez, il y a pas très longtemps encore, il y a une dizaine d'années, je faisais une conférence. [00'33'38] Je participais à une conférence européenne sur l'éducation de la petite enfance et, dans les pays de l'est, ont considéré que le personnel, les professionnels, la petite enfance outrepassé leur mission s'ils faisaient autre chose, que- je reprends mon terme- de l'élevage, l'éducation, c'était le rôle des parents. On n'avait pas à s'immiscer là-dedans. [00'33'59] Alors, évidemment, ça a beaucoup évolué, compte tenu justement de l'impact connu de ces premières années, et la qualité de l'éducation de la petite enfance a un impact. [00'34'12] On l'a vu dans les urnes longitudinales. On suit pendant de nombreuses années, et même jusqu'à l'âge adulte, des cohortes de milliers de personnes. [00'34'22] L'éducation. La vie enfance a un impact sur la suite du développement physique et mental. [00'34'28] Et aussi sur les trajectoires de vie, les trajectoires scolaires et trajectoires de vie, et même sur l'insertion professionnelle. [00'34'36] Voyez ça, sur des études de l'eau, l'osce, dieu, qui l'ont, qui l'ont montré. [00'34'40] Et les pays qui ont les meilleures performances scolaires dans les comparaisons internationales, que ce soit en fin de primaire ou au-delà, pour les jeunes de quinze ans. [00'34'50] Sont aussi les pays qui investissent le plus dans l'éducation de la petite enfance. [00'34'56] C'est pas que la france investisse pas, elle investit autant que les pays d'europe du nord. Alors là, il semble que ça va bouger un petit peu. [00'35'05] Mais alors que les pays d'europe du nord investissent essentiellement dans les lieux d'accueil et dans le fait de faciliter les lieux d'accueil, les crèches, etc. [00'35'15] Pour les familles. La france a surtout investi. [00'35'20] Dans l'aide directe par des allocations aux familles. [00'35'25] Ce qui est beaucoup moins efficace, d'après les comparaisons internationales qui ont été faites, qu'investir dans les places d'accueil individuel ou collectif. [00'35'37] De qualité pour les enfants et quand on parle d'éducation de la petite enfance, de plus en plus. [00'35'44] On considère vraiment l'éducation globale de l'enfant. [00'35'48] Son développement personnel, les apprentissages de tous les aspects de la vie, et pas uniquement les apprentissages de type scolaire, et aussi le le bien-être des enfants. J'y reviendrai. [00'36'02] Et donc, de ce point de vue-là, on a été un certain nombre à plaider pour redonner sa spécificité à l'école maternelle, sans anticiper sur l'école élémentaire. [00'36'15] Alors, où sont les enfants de deux à six ans en france? bon, je vous l'ai dit, vous le savez, à partir de trois ans, près de cent pour cent sont à l'école maternelle, dont je vous rappelle qu'elle n'est pas obligatoire dans la scolarisation. N'est pas obligatoire, c'est l'instruction qui l'est. Vous pouvez inscrire votre enfant chez vous, vous n'êtes jamais obligé. [00'36'32] De le scolariser, mais en tout cas en maternelle, il y a aucune obligation de scolarisation. [00'36'40] Donc, ça doit pas être si mauvais, puisque un truc pas obligatoire en france qui est utilisé par tout le monde n'est pas si fréquent, je pense. [00'36'48] Entre deux et trois ans, on a de grandes disparités. De une. On a eu une forte réduction de la scolarisation des enfants de trois ans depuis les années deux mille, d'abord sous l'impact de l'aspect démographique, ensuite par des choix politiques d'investir ailleurs et pas là. [00'37'09] Évidemment, cette réduction a eu pour effet une pression en plus sur l'accueil des enfants de moins de trois ans dans d'autres structures. [00'37'16] Alors la scolarisation des deux, trois ans a été relancée depuis deux mille douze, mais dans des conditions spécifiques. [00'37'24] Alors. [00'37'26] Où sont les moins de trois ans scolarisés? [00'37'30] Pour cent. [00'37'31] Sont en éducation prioritaire. [00'37'34] Près de dix pour cent ailleurs et quatre vingt seize pour cent des enfants de moins de trois ans scolarisés le sont dans des classes multi-niveaux. [00'37'43] Alors il peut y avoir des classes enfantines avec trois, quatre niveaux, mais le plus souvent ces deux niveaux d'âge des. Si on a suffisamment de tout-petits pour faire une classe, on a plutôt tendance à faire de classes de tout petits, petits moyens. [00'37'58] Pour avoir deux niveaux d'âge. [00'38'01] Dans une cage, d'ailleurs on ne voit pas pourquoi on aurait des glaces. On n'a pas de famille de vingt cinq jumeaux, donc on va pas du tout, ce qui empêcherait les enfants de deux ans de se développer en étant avec des enfants un petit peu plus grand qui joue aussi. [00'38'17] Le rôle des grands des tuteurs, et ils ont à apprendre réciproquement les uns des autres. [00'38'24] On a pu pu démontrer, démontrer cela. [00'38'29] Alors évidemment dès les débuts de la scolarisation. [00'38'32] Il y a eu avant des choses. Il y a une histoire personnelle pour chacun avant l'école, que ce soit à deux ans ou à trois ans. Et quand on parle d'école a deux ans, c'est assez impropre parce que, d'après nos études, celle du ministère, ce sont essentiellement les enfants de deux ans et demi, trois ans. [00'38'48] Qui sont scolarisés et très peu de deux ans, deux ans et demi. [00'38'52] C'est lié à des rentrées scolaires. On a moins de trois ans. C'est soixante quinze pour cent des enfants de deux ans et demi. Trois ans et vingt cinq pour cent d'enfants de deux ans, deux ans et demi. [00'39'02] Et avec de grandes inégalités territoriales, mais qui remontent [00'39'06] Au début du vingtième siècle. [00'39'08] Paris n'étant pas du tout un exemple. [00'39'11] Ne reflète pas du tout ce qui existe en france, puisque traditionnellement à paris. [00'39'16] Quelles que soient les. [00'39'18] Les mères. Gouvernement, on a eu les trois ans à l'école et les moins de trois ans pas à l'école ailleurs. [00'39'27] On a juste développé un tout petit peu la scolarisation des moins de trois ans à paris, quand les enseignants ont craint de perdre des postes, ce qui est pas le meilleur. [00'39'37] Programme pédagogique bts. [00'39'40] Alors quand les enfants arrivent à l'école à trois ans, quelques mois avant? [00'39'45] Ils manifestent des écarts de développement très important, dont on oublie qu'ils soient. Ils sont d'abord liés à l'âge. [00'39'53] Dans une classe, même si on a scolarisé par année civile. [00'39'58] On a des écarts de près d'un an, par définition dans la classe, entre ceux qui sont nés en janvier et ceux qui sont nés en décembre. [00'40'05] Alors, évidemment, quand on est adulte, un écart d'un an, ça ne compte pas. Mais à trois ans, c'est un tiers du développement, quatre ans, c'est un quart du développement envoyé. C'est quand même très important, et on ne peut pas considérer que tous les enfants [00'40'22] Vont s'intéresser aux activités réalisées de la même manière des choses. [00'40'30] Quel que soit, quel que soit leur âge. Je le dis parce qu'on a un peu tendance à l'oublier. [00'40'35] Et puis. [00'40'37] Cette dynamique du développement. [00'40'40] On peut ne pas avoir. [00'40'44] Des intérêts. [00'40'45] Au mois de d'octobre, novembre, et puis ils peuvent être complètement différents. [00'40'51] Trois mois, trois mois après, on a aussi des différences. [00'40'55] Social et culturel dans le rapport à l'école. [00'41'01] L'école peut proposer des activités à ses proches, le jeu que connaît l'enfant dans sa famille, ou bien au contraire. Ça peut être très, très différent. [00'41'11] En tout cas, pour tous, il s'agit de se retrouver dans un groupe relativement large, même si auparavant ils ont été à la crèche. [00'41'20] Donc dans un lieu d'accueil collectif. [00'41'25] En tout cas, le premier besoin d'un jeune enfant, c'est pouvoir compter sur un adulte pour prendre en compte ses besoins et y répondre. [00'41'32] Donc je n'ai, j'insiste là-dessus. [00'41'35] La nécessité d'avoir une école où l'enfant a confiance dans les dents les adultes [00'41'41] Développe une confiance de l'école et se suppose aussi un projet individualisé pour chacun. Alors, une chose importante: dans la qualité de l'éducation de la petite enfance, elle a un impact. [00'41'54] Plus fort sur les enfants les plus vulnérables. Je parle jamais d'enfants à risque. [00'42'01] Je parle d'enfants vulnérables, que ce soit par leur bilan biomédical, par des difficultés familiales, par des caractéristiques socio-économiques il peut y avoir. [00'42'14] Prématurité, il peut y avoir du handicap aussi. Eh bien, ces enfants vulnérables sont plus sensibles que les autres à la fois aux aspects positifs. [00'42'25] Et aux aspects négatifs. [00'42'27] De l'éducation, de la petite enfance, c'est-à-dire que si on retient les aspects positifs, l'éducation, une éducation de qualité, est un facteur de protection. [00'42'38] Des enfants vulnérables. [00'42'41] Évidemment. [00'42'43] Une éducation de faible qualité dans la petite enfance a des effets négatifs encore plus important pour eux que pour les autres. [00'42'51] Alors cette scolarisation des enfants de deux, trois ans? [00'42'56] Largement étudié dans mon équipe depuis les années quatre vingt dix. [00'43'00] On sait qu'elle a des effets positifs sur les compétences à l'entrée au cours préparatoire. On peut l'évaluer sur le langage notamment, mais pas uniquement. [00'43'08] Et ces vues positives sont sensibles, surtout pour les enfants de milieux défavorisés. [00'43'15] Mais aussi de milieux très favorisés: les cadres supérieurs ou les professions intellectuelles. [00'43'21] Par exemple les enseignants, alors ce n'est peut-être pas pour les mêmes raisons? [00'43'25] Peut-être que chez les cadres supérieurs, c'est aussi des. [00'43'30] Dans les milieux enseignants, des stratégies- ça fait partie des stratégies familiales- pour aider les enfants à réussir. [00'43'39] Ce qu'on peut dire après un certain nombre d'études sur des suivis de plus de dix mille enfants. [00'43'50] Jusqu'au, jusqu'au collège. [00'43'53] C'est que une scolarisation avant trois ans a des effets positifs, si les enfants et les familles bénéficient d'une certaine souplesse de l'accueil et des horaires, si ils sont accueillis dans des locaux adaptés, pas devoir monter à l'étage et avec un dortoir qui est très distant. [00'44'13] Temps d'une salle de classe si on a un personnel suffisant et bien formé. [00'44'18] Ce n'est pas toujours le cas. [00'44'21] Si on a un professeur des écoles et puis une assistante maternelle atsem, agent territorial spécialisé des écoles maternelles payées par les communes. [00'44'33] Compétent. [00'44'34] Pour un nombre d'enfants autour d'une vingtaine. [00'44'39] On est dans des conditions qui sont satisfaisantes, et puis aussi si on a un projet pédagogique concerté avec les partenaires de l'école que sont les parents et les partenaires locaux, associations, le préscolaire, le périscolaire, etc. [00'44'55] Alors je me suis intéressé beaucoup aux conversations en maternelle, parce que c'est là qu'on commence à apprendre à prendre sa place dans un groupe verbalement. [00'45'04] C'est la découverte des situations de grands groupes, c'est prendre une place dans la conversation collective et c'est difficile pour un certain nombre d'enfants. [00'45'15] Qui donne des réponses incorrectes ou hors thème, qui participent peu ou pas du tout et de manière régulière, et lorsque c'est y participent peu, on voit des incidences de ces difficultés sur la suite des apprentissages. Lance évidemment pas dans des grands groupes de d'une vingtaine d'enfants et plus que les enfants peuvent apprendre à développer leurs compétences. [00'45'35] Communication et on a montré tout l'intérêt des petits groupes de langage. [00'45'40] Déjà dans les années quatre, vingt dix, on a travaillé là-dessus. [00'45'44] Et puis ça a été relativement étendu. [00'45'47] Dans un certain nombre d'écoles. [00'45'49] A condition de séparer les grands, les moyens, les petits parleurs, parce que si vous avez un groupe de six ou huit enfants, [00'45'57] Avec quatre ou cinq qui parlent peu en grand groupe et vous en mettez deux qui ont déjà les réponses avant que vous ayez fini poser la question. [00'46'05] Eh bien, [00'46'07] On va reproduire les mêmes schémas, alors que si [00'46'12] Ils se retrouvent. C'est pas des groupes de niveau un, mais simplement pouvoir prendre la parole quand on en a envie, sans être empêché par un grand parleur, ou bien pour les grands haut-parleurs. Ils ont aussi des choses à apprendre. Ne cessent que écouter les autres, à prendre le temps de laisser les autres finir de parler. [00'46'32] Et même reformuler ce qu'il avait envie de dire. [00'46'37] Tous ont à apprendre et on voit des effets positifs dès lors qu'on peut organiser des séances d'une quinzaine de minutes régulièrement sur le temps scolaire. [00'46'47] Au moins sept ou huit fois, et là, on va avoir des compétences acquises en chez petit groupe. [00'46'53] Qui vont se transférer à des situations où la concurrence pour l'accès à la parole est plus fort, dès lors qu'on a appris aussi. [00'47'00] A partager l'accès aux conversations? comment partage les pots de peinture et le reste? [00'47'08] Dans la classe. Donc, on sait qu'on devient un participant actif et qu'on développe son langage en parlant. De grands psychologues avant moi l'ont dit, donc je me permets de le répéter: ce n'est pas uniquement restant silencieux. Bien sûr, il y a des enfants qui parlent très peu en classe et qui parlent beaucoup chez eux. [00'47'26] Tant mieux. Mais apprendre à prendre sa place dans un groupe, c'est une compétence qui vous suit jusque dans votre vie d'adulte, dans votre vie professionnelle, dans un amphi à l'université. [00'47'38] Etc. [00'47'40] Et ça s'apprend. Alors, quel est l'impact de l'école maternelle sur le développement? et bien, [00'47'47] J'avais écrit: [00'47'49] Après un certain nombre d'études pour le haut conseil de l'éducation et son rapport sur l'école primaire, que l'école maternelle ne met pas tous les enfants dans les conditions de réussir à l'école élémentaire. [00'48'00] Et leur avenir scolaire semble déterminé. [00'48'03] Très tôt. [00'48'04] Cinquante pour cent des inégalités de réussite à l'entrée au collège en sixième sont dues aux différences de compétences à l'entrée au cours préparatoire. [00'48'14] Alors, quand on parle des compétences à l'entrée, au cours préparatoire, [00'48'18] Ce qui s'est passé avant. [00'48'20] C'est pas que de l'école maternelle, c'est du mode d'accueil préscolaire, quand il y en a eu, parce que la majorité des enfants de moins de trois ans, et surtout de moins de deux ans, sont gardés par les familles, ce qui veut dire, en clair, par les mamans. [00'48'34] Dans cas du yen d'éducation familiale. [00'48'38] Il y a du développant dans des lieux d'accueil individuels ou collectifs, et il y a aussi deux de l'école maternelle dans l'école maternelle n'a ne pas à compenser des inégalités. [00'48'50] À l'entrée. [00'48'52] Et on voit des progressions différentes selon le milieu social, avec une augmentation des écarts dans les compétences, alors scolaires. La [00'49'02] Des enfants autour de la maîtrise de la lecture, de l'écriture et aussi des avantages mathématiques. [00'49'10] Alors le ministère a pu comparer. [00'49'15] Les performances en cours préparatoire dans un suivi de ce qu'on appelle des panels dans les populations de milliers d'enfants examinés pour un premier panel en quatre vingt dix sept et puis un autre examiné en deux mille onze. [00'49'31] Eh bien donc, avec les mêmes, les mêmes et les mêmes évaluations. [00'49'36] On a pu constater une augmentation importante des performances encore préparatoires en lecture, écriture, numération. Donc, on peut se dire: finalement, l'école maternelle a dû progresser, puisque, arrivée anticipée, les enfants deux mille onze réussissent mieux. [00'49'54] Certes, dans certains domaines, qu'en mille neuf cent quatre vingt dix sept. [00'49'58] Le problème, c'est que lorsqu'on a examiné ce qui se passait chez eux deux, [00'50'04] Pour un panel évaluant quatre vingt dix neuf et un autre en deux mille treize, suivies de panels. [00'50'11] Eh bien, les progrès ne sont pas confirmés. [00'50'14] Si la lecture est stable, on a une baisse en orthographe et en vocabulaire. [00'50'19] En mathématiques, on a des progrès en soustraction, mais une baisse en résolution de problèmes. Et puis, un autre résultat ennuyeux, c'est que si les élèves en retard sont moins nombreux, ils sont nettement moins performants, toujours du point de vue de ses compétences scolaires, évaluées encore si d'une part, en ce deux, [00'50'40] D'une part ces, de d'autres pas. [00'50'44] Probablement parce que l'école maternelle, avec cette primary ation qu'on a connu au cours des années récentes, a entraîné [00'50'57] Par exemple les compétences phonologie, que ce est le travail préparatoire, la lecture, etc. Donc, ça a produit des effets en termes de procédure, mais pour autant, ça ne suffit pas. [00'51'09] Peut-être qu'on a un peu oublié d'autres aspects du développement global et d'autres acquisitions tout à fait essentielles, la compréhension, par exemple, la compréhension orale, être capable de faire des inférences. [00'51'25] Tout à fait essentiel pour comprendre des récits, parce qu'évidemment on n'évalue pas les mêmes choses en cbd, en ces deux [00'51'32] On évalue des. [00'51'34] Des compétences de nature plus complexe. Ces deux concepts. [00'51'39] Alors, si je fais un focus sur le langage des enfants, non pas parce que j'ai beaucoup travaillé là-dessus, mais parce que le langage est un domaine du développement tout à fait important. [00'51'51] À la fois en lui-même maîtrise du langage, mais aussi parce qu'il est le vecteur de nombreux autres apprentissages, même si tout ne passe pas par le langage cerf. [00'52'01] Qu'est-ce qui est utile? [00'52'04] Pour développer le langage des enfants, alors c'est pas mon point de vue que j'exprime là. [00'52'10] Derrière chaque item. [00'52'13] Il y a tout un corps de de recherche au cours des vingt, trente, voire quarante dernières années. [00'52'19] C'est d'abord savoir reconnaître les compétences des enfants. [00'52'23] Et souvent les adultes- pas uniquement à l'école- sont plus sensibles au manque, aux difficultés. [00'52'29] K müller peau. Il articule pas bien. [00'52'33] Etc. Ou dit de gros mots: ben oui, forcément, dans toutes les cultures. [00'52'37] Tous les âges. [00'52'40] Mais c'est aussi important, voire essentiel, de reconnaître les compétences des enfants, parce que, d'abord, c'est à partir des compétences qu'on peut leur apprendre des choses nouvelles. [00'52'50] C'est aussi prendre le temps d'écouter l'enfant et de lui répondre. Dans toutes les familles, on parle aux enfants. [00'52'57] Mais parler avec l'enfant, prendre le temps de l'écouter. [00'53'02] Il peut arriver qu'un adulte pose une question à l'enfant: mais allez, dépêche-toi, il faut qu'on monte dans la voiture, etc. [00'53'09] Donc une fois bon, il va pas se décourager deux fois non plus, mais peut-être que au bout d'un certain temps, [00'53'19] Il ne va pas penser que, finalement, il est utile. [00'53'23] De parler tant que ça puisque on ne lui répond pas. Et comme me disait des enfants à l'école maternelle, quand on travaillait sur ces petits groupes conversationnels qui, les êtres en petits groupes, les petits parleurs préfèrent être en petits groupes, je disais pourquoi? eh bien, tu sais. [00'53'41] Elle nous écoute mieux en petits groupes. [00'53'43] Alors elle nous parle et moi, ça me donne envie de reparler. [00'53'48] Il avait tout compris, parce que quand on faisait nos analyses statistiques sectorielles, mettant dans la machine différents paramètres du langage des enfants, différents paramètres du langage des enseignants, et oui, on voyait que ce qui incitait les enfants à parler, c'était le taux de réponse qu'il recevait. Il fallait démontrer. [00'54'07] Peut paraître évident quand je le dis, mais il fallait le démontrer. Ce n'est pas seulement solliciter un enfant- oui, ça va le faire parler une fois, ça va l'inciter à parler une fois, mais parce que vous lui répondez qu'il aura envie de le de reparler, c'est l'inviter à prendre la parole et lui laisser le temps de le faire. [00'54'22] Donc parler avec l'enfant plutôt que parler à l'enfant. Tous, nous parlons aux enfants: fléchi, viens-là, etc. Mais parler, c'est, n'oubliez pas, cher aux adultes parents ou futurs parents, n'oubliez pas que parler avec quelqu'un, c'est échanger des pensées. [00'54'39] Donc, vous faites part de vos pensées, mais [00'54'43] Sollicitez celle de l'enfant. [00'54'46] Prenez le temps de l'écouter. C'est aussi jouer avec lui et partager des activités, parce que, en fait, les enfants apprennent à parler dans un dialogue d'action. On parle de ce qu'on est en train de faire. C'est parce qu'on joue quand même couvert ou je ne sais quoi, qu'on parle de ce qu'on fait. Alors, parler de ce qu'on fait, mais aussi de ce qui. [00'55'06] A eu lieu. [00'55'07] Et puis de ce qui va arriver. Et quand on parle de ce qui va arriver, y compris [00'55'12] Écoute, oui, je sais tu veux que je te lise une histoire, mais d'abord il faut que je range la vaisselle. Alors tu vas m'aider. Si vous n'êtes pas sur le service en porcelaine de la grande tente, ça peut se faire. [00'55'25] Et puis, ensuite, on fait ça, on la met dedans, et après je lis une histoire. Et bien dire ça, c'est rendent l'avenir prédictible à l'enfant et c'est une manière de le sécuriser. [00'55'36] Il sait à quoi s'attendre. Souvent, les enfants, ça passe à quoi s'attendre parce que les parents leur expliquent pas, on ne leur donne pas donner des repères. [00'55'45] Va leur dire: dans vingt minutes, on va faire ça, ça n'a pas de sens pour lui, mais vous lui mettez comme ça des, des repères temporels d'activités et il va suivre ça très bien. [00'55'53] C'est chanté avec lui. Même si vous chantez faux, c'est pas grave chanter avec lui. [00'55'58] Et jouer avec les sons et les mots, ça, c'est super pour développer la conscience phonologique et donc, si vous chantez, vous allez aider l'enfant après à apprendre à lire. [00'56'10] Parce que, pour la lecture, c'est la correspondance entre la phonologie, les sons de la langue et les choses écrites, ce qu'on appelle les graphèmes, les traces. [00'56'23] Sur la page. [00'56'25] Donc, plutôt que de vouloir anticiper sur les apprentissages de l'élémentaire, [00'56'30] Voilà une bonne occasion d'apprendre. [00'56'32] Afin de préparer à la lecture. [00'56'35] Plus en plus. [00'56'36] Les enfants aiment beaucoup chanter avec des adultes. C'est lui donner l'occasion de parler avec d'autres personnes. Ne vous mettez pas toujours en travers. Vous allez à la boulangerie. [00'56'46] Donnez-lui l'occasion de d'acheter le pain lui-même, devant vous, avec vous. [00'56'52] Donnez-lui l'occasion de parler avec d'autres adultes. Pourquoi? parce que ce que vous comprenez à demi-mot. [00'56'58] Dans son discours. [00'57'01] Ça ne sera pas tout à fait le cas avec un autre adulte au moins familier. [00'57'05] Et donc, si l'enfant n'est pas compris d'emblée aussi facilement, ça va l'inciter à reformuler, à exprimer autrement, parce que lui-même cherche à comprendre et être compris. [00'57'18] Donc vous l'aider à progresser. [00'57'21] En faisant cela. [00'57'23] J'ai regardé des livres ensemble. Et raconter des histoires d'abord, parce que c'est trop bien de raconter des livres, de lire des livres avec un enfant sur les genoux à côté de soi. [00'57'35] Raconter des histoires, y compris les histoires de quand vous étiez petit. Alors c'est plutôt les grands-parents qui font ce qui est passionnant pour un enfant. Et pourquoi raconter des livres? parce que on a pu noter que le vocabulaire dans les livres de la littérature jeunesse même les petits ours brun et tout ça. [00'57'55] Le vocabulaire, la syntaxe est souvent plus riche que ce qu'on utilise dans les soins quotidiens, autour du repas, autour d'autres activités, et puis regarder un livre avec la parole qui va dessus focalise l'attention de l'enfant sur le langage. [00'58'13] N'est évidemment pas le cas quand on est en train de manger, de donner le bain, etc. [00'58'20] Et puis, bien sûr, si vous pensez que votre enfant [00'58'24] Cet enfant a des difficultés. [00'58'26] À tort ou à raison, peu importe, mais il faut en parler à des professionnels. Ça peut être, selon les cas, ceux de la crèche à l'école. Médecin, alors bon, les médecins généralistes. [00'58'39] Quelquefois, les pédiatres ne sont pas spécialement formés. [00'58'43] Mais avant de vous inquiéter, [00'58'46] Essayé d'en parler autour de vous. [00'58'49] Alors justement, quelque chose qui est peu développé en france, c'est le bilinguisme précoce. On a fait d'excellents, oh là. Là, il faut que j'accélère, moi. Quarante neuf minutes, là, ça commence à faire beaucoup. [00'59'04] On a développé en fait: [00'59'09] Modèle monolingue, le français pour tout le monde, à partir de ces langues régionales et autres. Nous avons des langues différentes, nous avons de nombreuses langues différentes et la majorité des êtres humains à la surface du globe sont plurilingues. Donc, ce qu'on a pu montrer avec mon équipe, ce que d'autres avaient, mon [00'59'28] Entrez par rapport à l'anglais, langue d'enseignement. Nous l'avons montré par rapport au français, langue d'enseignement. [00'59'34] C'est que développer la maîtrise de ces langues de socialisation, voire de langue de l'émigration, aide bien sûr à la maîtrise de ces langues, mais aide aussi à la maîtrise des langues d'enseignement. [00'59'44] Et ce parce que les capacités sont maximales chez les jeunes enfants pour traiter à la fois la phonologie, la syntaxe. [00'59'53] Parce que travailler une langue favorise l'apprentissage d'autres langues et ça contribue aussi au développement d'autres capacités: créativité, résolution de problèmes, compétences sociales. Évidemment, ça ne va pas non plus sans une transmission familiale. Il faut que cette autre langue, elle, ne soit pas enseignée que quelques heures par semaine. [01'00'13] Même pas non seulement d'une langue, c'est parler, communiquer dans une autre langue que le français. [01'00'23] Alors j'aurais voulu aussi parler du développement de la créativité. [01'00'29] On a des recherches récentes qui montrent que l'initiative suppose la créativité, l'innovation, la prise de risque. [01'00'39] Et selon que l'adulte en scène de manière directe montre par exemple en détail les multiples façons de faire fonctionner un jeu musical inconnu de l'enfant ou bien qu'au contraire, il fait semblant de ne pas savoir comment ça marche. [01'00'55] Afin d'obtenir des bruits de ce jeu musical, par hasard. Eh bien, on voit que avec l'enseignement direct, [01'01'03] Les enfants vont donner une réponse précise. [01'01'07] Quand on leur donne la possibilité de manipuler le jeu eux-mêmes, mais ils ne vont pas aller au-delà, alors que si on ne leur donne pas une démonstration, et bien, ils vont découvrir par eux-mêmes différentes solutions aux différentes possibilités, ce qui est évidemment beaucoup plus. [01'01'27] Créatif et développe aussi l'initiative. Alors on sait également que les enfants sont des grands imitateurs dans cette période d'âge. [01'01'37] Imite fréquemment un adulte, voire un autre enfant. Mais on s'était jamais demandé? [01'01'44] Pourquoi ils imitent telle chose et pas tel autre. Pourrait imiter l'adulte et pas tel autre? [01'01'50] Eh bien, [01'01'52] Les enfants imitent davantage les séquences d'action qui produisent le résultat souhaité. [01'01'58] Quand ils l'ont vu. [01'02'00] Mais selon que l'adulte s'avère un enseignant- entre guillemets- compétents. [01'02'07] Ou démonstrateur naïf, et bien, en fonction des probabilités de réussite. [01'02'15] Ils vont plutôt imiter. [01'02'17] Celui qui est compétent. [01'02'20] Parce qu'il réussit. [01'02'22] Régulièrement ces essais qu'un démonstrateur naïf qui tantôt échoue, tantôt réussis. [01'02'29] Alors c'est quand même, c'est quand même assez, assez fascinant. [01'02'35] Parce que [01'02'38] On n'a pas forcément. [01'02'40] Cette représentation des compétences. [01'02'45] Jugement probabiliste, inférence causale des enfants, surtout que [01'02'53] Les adultes ne font pas forcément preuve. [01'02'58] Des mêmes compétences. On voit que les tout petits peuvent raisonner en termes statistiques, alors que les performances des adultes, face aux jeux de hasard, par exemple, sont relativement mauvaises. Ont marqué ce fait la fortune des propriétaires de casinos et des jeux de loto, etc. [01'03'15] Bon, je vais pas développer ces derniers aspects, simplement pour dire que d'une génération à l'autre et certes des besoins identiques, mais on a aussi un monde en changement, avec des bébés qui sont échographie en trois dès avant leur naissance, les enfants qui naissent dans un monde numérisé. [01'03'32] Ouais avec un accès aux écrans ou tablettes. [01'03'37] Plus tard au smartphone, ordinateur, aux jeux vidéo. Et puis la télévision, souvent présente, est trop présente. [01'03'44] Mais on a aussi des domaines d'apprentissage nouveaux, bien sûr: lire, écrire, compter, mais pas uniquement, il y a beaucoup d'autres choses. [01'03'52] Les enfants se plaignent de ne pas avoir aujourd'hui suffisamment de temps de jeu libre. [01'03'58] Les adultes organisent leurs loisirs. [01'04'03] Alors dans tous les milieux, ce sera le centre de loisirs, ce sera les cours de violon, de dessin ou autre chose très tôt, le judo à quatre ans, etc. [01'04'13] Et ils se plaignent de pas avoir assez de temps pour eux, pour faire ce qu'ils ont envie de faire. Et c'est aussi du temps pour rêver, ça peut du temps pour l'ennui, ce qui est très bénéfique, parce que quand on s'ennuie chez pas quoi faire, eh bien on est bien obligés d'en sortir finalement et chercher qu'est-ce qu'on a envie de faire et et de planifier soi-même. [01'04'33] Activité. Ils se plaignent aussi du manque de jeu dehors. [01'04'37] Alors pour des raisons de sécurité, pour. [01'04'41] Les questions de logement, pour la place des écrans, etc. On a moins de jeux dehors et ils se plaignent aussi de pas interagir suffisamment avec les adultes, et notamment avec les parents. [01'04'58] Je termine sur la qualité de vie des jeunes enfants. On sait qu'il existe un certain mal-être des enfants dès l'école maternelle. Il y a eu plusieurs enquêtes là-dessus. Nous travaillons ces questions-là. [01'05'08] À l'école et au collège, avec des entretiens collectifs en maternelle et en élémentaire. [01'05'15] Et puis aussi des questionnaires pour les plus grands. [01'05'18] Et nous avons suivi comme ça cent soixante et un enfants de cinq à douze ans, avec trois questions en entretien collectif: quand est-ce que vous vous sentez bien? quand est-ce que vous êtes heureux, quand est-ce que vous ne vous sentez pas bien, quand est-ce que vous êtes malheureux? et puis le dernier: si vous pouviez changer quelque chose dans votre vie avec une baguette magique? [01'05'37] Que vous changeriez quelque chose et si oui, quoi? [01'05'41] Alors les réponses des enfants. Mais pour les plus jeunes, ce qui est important, c'est d'être à la maison et se détendre. Chez quarante sept pour cent des réponses chez la famille, vingt quatre pour s'en faire des choses avec les parents. Et puis les peurs sont les peurs de perdre des membres de la famille, des peurs des séparations, des parents qui s'entendent plus. [01'06'00] Juste fin au même niveau. Ce sont les loisirs qui sont importants: le jeu, les vacances, les promenades, pouvoir jouer, ne pas être empêché de jouer, ça c'est l'horreur. Être empêché de jouer, scandale. [01'06'13] Et puis, il y a l'école aussi. Chez les plus jeunes, elle va prendre un poids bien plus important dans le bien-être et dans le mal-être. C'est le plaisir d'apprendre des choses nouvelles, d'être avec les copains, mais c'est aussi la peur d'être grondé et la peur de ne pas réussir dès l'école maternelle. [01'06'31] Donc autant promouvoir une école de la confiance- je me répète, mais j'insiste- savoir identifier et valoriser les progrès, encourager l'enfant. [01'06'40] Plutôt que repérer les manques, attention aux évaluations négatives, explicites ou implicites. Elles sont perçues par les enfants. [01'06'50] La peur d'échouer existe dès la maternelle. [01'06'52] Les enfants sont capables en maternelle, alors qu'il n'y a pas de classement? le dire, quels sont les premiers de la classe en langage, quels sont les premiers de la classe en dessin et quels sont les derniers, est de se situer, eux-mêmes et toi comment, parmi les premiers ou parmi les derniers petits garçons ont tendance à se surestimer un peu, mais globalement, leurs réponses sont en. [01'07'13] En accord avec les évaluations qu'on demande en parallèle aux enseignants. [01'07'19] Donc, il se fonde effectivement sur des évaluations négatives, explicites ou implicites. Les haussements d'épaules et orbey. [01'07'29] Qui est-ce qui m'a encore fait cela aujourd'hui? [01'07'32] Et comme si l'enfant était sourd, mais non, il a toujours l'oreille pour entendre ce qui s'est dit. [01'07'38] Et peut-être que si on réfléchissait à ces aspects là dès l'école maternelle, [01'07'45] On préparait mieux notre avenir et on éviterait le pessimisme français régulièrement mis en évidence par l'insee. [01'07'53] Dans sa dernière enquête de deux mille onze, et j'ai trouvé: [01'07'58] Ce propos de clonage, j'ai dit que l'école d'économie de paris en deux mille douze, qui rejoignait tout à fait ce que j'avais pu écrire dans d'autres termes. [01'08'06] Les politiques devraient prendre en compte l'influence indiscutable des facteurs psychologiques et culturels dans la perception du bien-être et, comme ceux-ci sont en partie acquis à l'école et dans d'autres chances de socialisation, cela pointe de nouveaux aspects des politiques publiques liées aux aspects quantitatifs et qualitatifs pendant de notre système éducatif. [01'08'25] Évidemment quand les enfants [01'08'28] Dise: regarde-moi, regarde-moi, regarde ce que j'ai su faire aujourd'hui. Ou quand ils sont en haut du plongeoir prêt à sauter, mais ils ont absolument besoin du regard d'autrui. [01'08'40] Et ils ne sont pas là en train de vouloir spécialement. [01'08'45] Montrer une performance. En fait, ils plaident sur leur propre, pour leur propre existence, comme le dit cet auteur américain d'un roman. [01'08'53] Montgomery. [01'08'55] Voilà donc, faisons en sorte que les compétences des jeunes enfants soient celles que les adultes soient capables de leur reconnaître au quotidien. [01'09'06] Rappelons-nous qu'ils ont un appétit de savoir, un besoin de trouver du sens à ce qui leur est proposé. [01'09'13] Donc, attention à nos évaluations, attention au risque de découragement appris. Faisons en sorte que nos petits chats, ce soit des lions, se représentent comme des lions. Voilà quelques ouvrages récents. [01'09'28] Qui ne sont pas en vente. [01'09'30] Parce que ça n'avait pas trop marché pour le libraire. La dernière fois donc, il n'est pas revenu. Enfin, ça se trouve. [01'09'39] Sur n'importe quel moteur de recherche en tapant mon nom. Ce ne sont pas que les ouvrages personnels, mais aussi des ouvrages collectifs. [01'09'48] Voilà, merci de votre attention. Excusez-moi d'avoir débordé un peu.

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:06:49][^2^][2] :

      Cette vidéo est un webinaire sur l'attachement, les séparations parentales et la protection de l'enfance, animé par Fabien Bercot et Emmanuel Toussaint, deux chercheurs et cliniciens spécialistes de ces questions. Ils présentent les apports de la théorie et de la recherche sur l'attachement pour éclairer les décisions judiciaires et les interventions cliniques dans ces domaines.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] L'utilisation de la théorie de l'attachement dans les tribunaux * Les enjeux et les malentendus autour de cette théorie * Les recommandations basées sur les données probantes * Les perspectives de recherche futures + [00:31:48][^4^][4] Les applications cliniques de la recherche sur l'attachement dans la protection de l'enfance * Les spécificités des enfants placés et de leurs besoins affectifs * Les stratégies d'intervention adaptées à leur profil * Les témoignages de jeunes ayant vécu des placements + [00:58:51][^5^][5] Les questions des participants et les réponses des intervenants * Les échanges sur les outils d'évaluation, les programmes d'intervention, les pratiques professionnelles, etc. * Les références bibliographiques et les ressources utiles

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:05:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est un webinaire organisé par la PPEA sur les apports de la recherche sur les effets des écrans sur le développement des enfants. Les intervenants sont Estelle Jo et Édouard Gentaz, deux chercheurs en psychologie du développement à l'Université de Genève. Ils présentent les principaux résultats des études scientifiques sur cette question, ainsi que des recommandations et des outils de prévention.

      Points forts : + [00:03:21][^3^][3] Le contexte médiatique et scientifique * Les écrans sont un sujet d'actualité et de controverse * Il y a peu de recherches conduites dans les pays francophones * Il faut distinguer les ouvrages grand public des articles scientifiques + [00:09:12][^4^][4] Les caractéristiques des écrans et de leur utilisation * Il y a une diversité et une multiplicité des écrans (TV, smartphone, tablette, etc.) * Il y a une exposition précoce et croissante des enfants aux écrans * Il faut prendre en compte le contenu, le contexte et le temps d'exposition + [00:19:29][^5^][5] Les effets des écrans sur le développement du langage * Il y a un lien négatif entre la durée d'exposition et les compétences langagières * Il y a un effet négatif de la télévision en bruit de fond sur les interactions parent-enfant * Il y a un effet positif du co-visionnage et du contenu adapté sur l'apprentissage du langage + [00:28:12][^6^][6] Les effets des écrans sur le développement cognitif * Il y a un lien négatif entre la durée d'exposition et les fonctions exécutives * Il y a un effet négatif des écrans sur le sommeil et l'attention * Il y a un effet positif des écrans interactifs sur certaines habiletés cognitives + [00:36:00][^7^][7] Les effets des écrans sur le développement socio-émotionnel * Il y a un lien négatif entre la durée d'exposition et les compétences socio-émotionnelles * Il y a un effet négatif des écrans sur la régulation émotionnelle et le comportement prosocial * Il y a un effet positif des écrans sur la socialisation et l'empathie + [00:44:01][^8^][8] Les recommandations et les outils de prévention * Il faut suivre le principe de précaution et limiter l'exposition aux écrans avant 3 ans * Il faut favoriser un accompagnement parental adapté et une utilisation éducative des écrans * Il faut sensibiliser les parents sans les culpabiliser et leur proposer des alternatives

    1. Ce webinaire présente les principes et les méthodes d’interprétation des indices du WISC-V, un test d’intelligence pour les enfants de 6 à 16 ans. Il aborde les notions de validité, d’homogénéité, de comparaison et de signification des indices, ainsi que les outils et les critères pour analyser les résultats. Il propose une démarche d’interprétation qui prend en compte les observations cliniques, le contexte et les besoins de l’enfant.

    1. Cette vidéo est une présentation des travaux de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIVISE), animée par Karine TP et Elsa Bertagnolo, psychologues cliniciennes. Elles exposent les objectifs, les méthodes, les chiffres et les préconisations de la CIVISE, ainsi que les enjeux pour les professionnels et les victimes.

    1. Cette vidéo explique les troubles des conduites alimentaires (TCA), leurs causes, leurs conséquences et leurs traitements. Elle aborde les trois principaux TCA : l’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie boulimique, ainsi que d’autres troubles moins connus. Elle donne des conseils pour repérer, évaluer et accompagner les personnes souffrant de TCA, en insistant sur le rôle des parents, des professionnels de santé et des réseaux spécialisés.