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  1. Last 7 days
    1. Résumé de la Vidéo

      Cette vidéo présente des conseils d'Emmanuel Piqué, thérapeute systémique, sur la manière d'aider un enfant rejeté par ses camarades à l'école. Il partage l'histoire de Mia, une fillette de 7 ans qui entretient une relation difficile avec une camarade, Jade. La vidéo explore les tentatives de la mère de Mia pour résoudre le problème et propose une approche narrative pour aider Mia à comprendre sa situation et à prendre des décisions éclairées concernant son amitié avec Jade.

      Points Forts: 1. La problématique du rejet scolaire [00:00:00][^1^][1] * Emmanuel Piqué aborde le sujet du rejet scolaire * Il partage l'histoire de Mia, rejetée par une camarade * La mère de Mia est inquiète et cherche des solutions 2. Les tentatives de résolution [00:01:24][^2^][2] * La mère de Mia explique ce qu'est une amitié saine * Elle interroge Mia sur sa relation avec Jade * Elle a tenté de parler aux parents de Jade et à la direction de l'école 3. L'approche narrative [00:03:19][^3^][3] * Piqué suggère de raconter une histoire métaphorique à Mia * L'histoire vise à aider Mia à réfléchir sur sa situation * Il souligne l'importance du choix de Mia et du respect de sa décision

    1. Résumé de la Vidéo

      Cette vidéo présente le syndrome de la bande, un phénomène affectant les préadolescents et adolescents, qui croient que l'appartenance à un groupe offre une protection. Emmanuel Piqué discute des comportements douloureux engendrés par cette croyance, comme la quête désespérée d'acceptation et la tolérance de mauvais traitements pour ne pas être exclus. Il propose le concept de "cordon sanitaire" comme alternative, encourageant la création de liens protecteurs avec des individus bienveillants plutôt que de chercher l'approbation d'un groupe.

      Points Forts: 1. Le syndrome de la bande [00:00:10][^1^][1] * Affecte les jeunes qui cherchent protection dans les groupes * Génère des comportements douloureux et de rejet * Basé sur une croyance délétère influencée par les médias 2. Les comportements problématiques [00:00:31][^2^][2] * Désir intense d'intégration dans des groupes non accueillants * Acceptation de mauvais traitements pour appartenir à un groupe * Exemple de Morgan, maltraitée par son groupe d'amies 3. Le cordon sanitaire [00:03:14][^3^][3] * Stratégie alternative pour créer des liens protecteurs * Choix des individus basé sur la gentillesse perçue * Encourage l'indépendance vis-à-vis des groupes problématiques

  2. Mar 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:21:50][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une discussion sur les défis de l'orientation scolaire et professionnelle des adolescents, en mettant l'accent sur les souffrances qu'elle peut engendrer tant pour les parents que pour les adolescents eux-mêmes. Emmanuel Piquet, thérapeute et fondateur des centres Chagrin Scolaire, partage son expertise sur la manière d'aborder ces souffrances et propose des solutions pour les surmonter.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction à l'orientation et ses défis * L'orientation est présentée comme une source potentielle de souffrance * Importance de l'accompagnement des adolescents dans ce processus + [00:01:14][^4^][4] Rôle des parents et des adolescents * Les parents peuvent souffrir de l'orientation de leurs enfants * Les adolescents peuvent également ressentir de la souffrance liée à l'orientation + [00:03:11][^5^][5] Les souffrances liées à l'orientation * Pression pour suivre une voie qui ne correspond pas aux désirs de l'adolescent * Injonctions implicites et attentes familiales peuvent créer des conflits + [00:10:03][^6^][6] Le métier passion et ses pièges * La quête d'un métier passion peut paralyser les adolescents * Importance de considérer d'autres critères comme la rémunération ou le temps libre + [00:14:19][^7^][7] Diagnostic et étiquetage des adolescents * Les diagnostics précoces peuvent limiter la perception des adolescents sur leurs capacités * Importance de voir au-delà des étiquettes et de valoriser la diversité des talents + [00:19:51][^8^][8] Conseils pour les parents * Encourager l'exploration et accepter les chemins de traverse * Éviter la rigidité et permettre aux adolescents de trouver leur propre voie Résumé de la vidéo [00:21:52][^1^][1] - [00:34:06][^2^][2] :

      Cette partie de la vidéo aborde l'importance de soutenir les adolescents dans leur parcours de vie, en particulier lorsqu'ils empruntent des chemins non conventionnels. L'orateur souligne que les jeunes ont besoin de la confiance et du soutien des adultes pour explorer ces voies alternatives, qui peuvent être enrichissantes et pleines de découvertes intéressantes.

      Points forts : + [00:21:52][^3^][3] Soutien aux adolescents * L'importance d'accompagner les jeunes dans leurs choix de vie * La nécessité de leur donner confiance pour explorer des voies non conventionnelles * La conviction que chaque jeune peut devenir un adulte remarquable + [00:25:01][^4^][4] L'entrepreneuriat comme chemin de traverse * Les hauts et les bas de l'entrepreneuriat * L'importance du soutien de l'entourage pour surmonter les défis * La passion comme moteur de la réussite entrepreneuriale + [00:26:55][^5^][5] Désintérêt des adolescents pour l'avenir * La tendance des adolescents à se concentrer sur le présent * L'impact de l'implication parentale sur la motivation des jeunes * La motivation intrinsèque comme clé de l'engagement des adolescents + [00:32:15][^6^][6] Message aux auditeurs * L'importance de croire en le potentiel des enfants * La vision d'un avenir positif pour chaque jeune * L'accompagnement bienveillant des parents dans le processus d'orientation

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00]¹[1] - [00:13:33]²[2]:

      Cette vidéo explore les différences entre punition et sanction dans le contexte éducatif, en soulignant l'importance de comprendre ces concepts pour une éducation efficace. Elle discute des approches systémique et comportementale, mettant en lumière les effets des punitions et renforcements sur le comportement, et propose des stratégies pour appliquer des sanctions éducatives constructives.

      Points saillants: + [00:00:00]³[3] Distinction entre punition et sanction * Explique la différence fondamentale entre les deux * Punition liée à la subjectivité, souvent perçue comme injuste * Sanction liée à assumer les conséquences logiques des actes + [00:01:03]⁴[4] Approche comportementale * Décrit le behaviorisme et son impact sur l'éducation * Discute des punitions positives/négatives et renforcements positifs/négatifs * Exemples d'application dans l'éducation spécialisée + [00:05:03]⁵[5] Approche systémique en éducation * Fournit une perspective systémique sur la punition et la sanction * Souligne l'importance de la flexibilité dans les relations éducatives * Présente les dangers d'une relation complémentaire rigide + [00:10:19]⁶[6] Construction de sanctions éducatives * Insiste sur la nécessité de règles explicites et de conséquences prévues * L'importance de l'exemplarité et de la réparation dans les sanctions * Explique comment les sanctions peuvent être positives ou négatives

      Source : conversation avec Bing, 19/03/2024 (1) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (2) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (3) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (4) undefined. https://www.

    1. Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:09:22][^2^][2]:

      La vidéo aborde les stratégies pour gérer les enfants avec TDAH et troubles oppositionnels, en mettant l'accent sur le renforcement positif, la motivation, et la gestion des routines quotidiennes. Elle souligne l'importance de préserver les liens affectifs et de prioriser l'autonomie de l'enfant sur les devoirs scolaires.

      Points forts: + [00:00:04][^3^][3] Gestion du TDAH * Stratégies pour les enfants * Renforcement positif + [00:01:32][^4^][4] Importance des liens affectifs * Plus importants que les devoirs * Préservation du lien parent-enfant + [00:03:32][^5^][5] Autonomie de l'enfant * Priorité sur les devoirs scolaires * Importance de la vie sociale + [00:04:41][^6^][6] Stratégies pour les routines * Gérer les oppositions quotidiennes * Valorisation et lâcher-prise

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:12:53][^2^][2]:

      Cette vidéo présente le rôle crucial du psychologue scolaire dans le soutien des élèves en difficulté, en évaluant leur intelligence et en proposant des solutions adaptées pour améliorer leur parcours éducatif.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Le rôle du psychologue scolaire * Évalue l'intelligence des élèves * Propose des solutions éducatives + [00:01:36][^4^][4] L'intervention du psychologue * Réalise un bilan intellectuel et psychologique * Suggère des orientations ou des redoublements + [00:06:07][^5^][5] Formation et rémunération * Détails sur la formation requise * Salaire de débutant à fin de carrière + [00:07:12][^6^][6] Cas pratiques d'intervention * Exemples d'accompagnement d'élèves * Discussion sur les défis en zone rurale + [00:10:00][^7^][7] Rencontres avec les parents * Diagnostic et solutions pour les élèves * Importance de l'acceptation parentale

    1. Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:28:01][^2^][2]:

      La première partie de la vidéo aborde l'expérience clinique de l'intervenant dans le domaine de la pédopsychiatrie et de l'aide sociale à l'enfance, ainsi que les défis de la parentalité et les pathologies des liens parents-enfants.

      Points forts: + [00:00:13][^3^][3] Expérience clinique * Travail avec enfants et familles * Collaboration avec Maurice Berger + [00:01:10][^4^][4] Expertise et recherche * Expertise pour juges des enfants * Recherche clinique universitaire + [00:03:25][^5^][5] Pathologies des liens * Complexité des pathologies parents-enfants * Importance de partager l'essentiel + [00:07:01][^6^][6] Difficultés de la parentalité * Égalité face à la parentalité * Défis de s'occuper d'un jeune enfant + [00:09:43][^7^][7] Incapacité parentale * Troubles psychiques et incapacité parentale * Différenciation des types d'incapacité + [00:14:32][^8^][8] Conséquences pour les enfants * Enfants privés de besoins fondamentaux * Impact sur le développement et la santé Résumé de la vidéo [00:29:19][^1^][1] - [00:35:30][^2^][2]:

      La partie 2 de la vidéo aborde les liens pathologiques entre parents et enfants, soulignant l'importance de travailler sur ces liens pour améliorer les relations et le bien-être des deux parties.

      Points forts: + [00:29:19][^3^][3] Relations difficiles * Peu de partage entre parents et enfants + [00:30:22][^4^][4] Liens pathologiques * Nécessité de travailler sur les liens + [00:31:36][^5^][5] Types de liens * Liens de séduction et de consommation + [00:34:27][^6^][6] Conséquences * Liens pathologiques chez les enfants

    1. Résumé de la vidéo [00:08:05][^1^][1] - [00:32:52][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une conférence sur l'application des théories de la cognition incarnée à l'éducation, en particulier comment les interactions entre le corps, l'environnement physique et les processus cognitifs peuvent améliorer la compréhension en lecture.

      Points forts: + [00:08:05][^3^][3] Introduction de la conférence * Présentation par Guillaume Jimenez * Thème : "Du sens au sens" + [00:09:00][^4^][4] Le concept de cognition incarnée * Influence du corps et de l'environnement sur la cognition * Exemples d'apprentissage des gestes + [00:11:00][^5^][5] Objectifs de recherche * Améliorer les performances scolaires * Interaction entre représentation mentale et aspect physique des tâches + [00:14:07][^6^][6] Programme de la journée * Plusieurs conférences sur la cognition incarnée * Application à la compréhension et à l'émotion + [00:21:39][^7^][7] Présentation de Julie Le Serf * Focus sur le matériel pédagogique * Influence sur la compréhension en lecture + [00:28:00][^8^][8] Difficultés en compréhension écrite * Statistiques et actions de l'Éducation nationale * Importance de la cognition incarnée dans l'éducation Résumé de la vidéo [00:32:55][^1^][1] - [00:57:19][^2^][2]: La vidéo explore l'impact de la présentation du texte sur la compréhension écrite, en se concentrant sur la vitesse de lecture, le mode de présentation, et l'influence du sentiment d'efficacité personnelle.

      Points saillants: + [00:32:55][^3^][3] Vitesse de lecture et compréhension * Lecture lente peut indiquer des difficultés + [00:33:20][^4^][4] Présentation du texte * Présentation progressive améliore la compréhension + [00:34:02][^5^][5] Contexte éducatif global * Importance du contexte et de la pédagogie + [00:36:15][^6^][6] Sentiment d'efficacité personnelle * Influence sur la performance et la compréhension + [00:37:15][^7^][7] Poids du support matériel * Poids plus lourd pourrait améliorer la compréhension + [00:41:19][^8^][8] Taille de police des caractères * Taille adaptée peut affecter la compréhension Résumé de la vidéo [00:57:21][^1^][1] - [01:20:20][^2^][2]: La vidéo présente une conférence sur la compréhension et la cognition incarnée chez les jeunes enfants, en mettant l'accent sur le rôle des émotions dans le développement de la compréhension des récits.

      Points forts: + [00:57:21][^3^][3] Introduction de la conférence * Remerciements et contexte de la recherche + [00:59:21][^4^][4] Compréhension chez les jeunes enfants * Importance des émotions dans l'apprentissage + [01:02:01][^5^][5] Difficultés de compréhension * Stratégies pour améliorer la compréhension + [01:05:00][^6^][6] Rôle de la mémoire de travail * Impact sur la compréhension des textes + [01:09:43][^7^][7] Développement des compétences émotionnelles * Influence sur la compréhension des récits + [01:17:50][^8^][8] Entraînement à la compréhension * Méthodes et résultats de l'étude Résumé de la vidéo [01:20:23][^1^][1] - [01:57:18][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une méthode pour enseigner les émotions aux enfants en maternelle, en utilisant des albums de littérature jeunesse et des rituels quotidiens pour aider à la compréhension des émotions et à la construction de la structure narrative.

      Points forts: + [01:20:23][^3^][3] Introduction de la méthode * Utilisation d'albums et rituels + [01:21:02][^4^][4] Rituels quotidiens * Identification des émotions de base + [01:24:41][^5^][5] Choix des albums * Albums centrés sur les émotions + [01:25:01][^6^][6] Impact sur les enfants * Amélioration de la compréhension émotionnelle + [01:29:06][^7^][7] Résultats de l'étude * Progrès significatifs dans la compréhension émotionnelle + [01:33:57][^8^][8] Discussion et conclusion * Importance des émotions dans la compréhension de récit Résumé de la vidéo [01:57:21][^1^][1] - [02:25:19][^2^][2]:

      La vidéo aborde les effets des pauses sur la compréhension de textes oralisés, en particulier pour les élèves dyslexiques ou faibles lecteurs. Elle explore comment les pauses peuvent aider à gérer les ressources attentionnelles et améliorer la compréhension.

      Points forts: + [01:57:21][^3^][3] Effets des pauses * Impact sur la compréhension de texte + [02:00:03][^4^][4] Résultats mitigés * Sonorisation des textes pour dyslexiques + [02:03:13][^5^][5] Insertion de pauses * Améliore l'apprentissage dans les vidéos + [02:17:02][^6^][6] Modèle de partage temporel * Nouveau modèle de mémoire de travail + [02:23:10][^7^][7] Expérience avec pauses * Amélioration chez les élèves dyslexiques Résumé de la vidéo [02:25:20][^1^][1] - [02:50:02][^2^][2]:

      La vidéo présente une discussion sur l'efficacité de l'oralisation des textes pour améliorer la compréhension chez les élèves dyslexiques. Elle explore les différentes techniques et leur impact sur la compréhension des élèves.

      Points forts: + [02:25:20][^3^][3] L'oralisation des textes * Importance pour les élèves dyslexiques + [02:26:08][^4^][4] Comparaison voix naturelle/artificielle * Meilleure compréhension avec voix naturelle + [02:27:00][^5^][5] Impact des pauses * Amélioration significative avec pauses + [02:28:00][^6^][6] Difficultés de lecture * Les pauses aident même les élèves en difficulté + [02:29:23][^7^][7] Durée optimale des pauses * Recherche sur l'engagement dans la tâche + [02:36:03][^8^][8] Présentation suivante * Transition vers un autre sujet de recherche Résumé de la vidéo 02:50:05 - 03:12:34 : La vidéo traite de la simulation mentale et de l'imagerie mentale dans la compréhension du langage, en se concentrant sur les différences entre les bons et les faibles compreneurs.

      Points forts : + [02:50:05][^1^][1] Simulation mentale dans la lecture * Temps de regard plus court pour les verbes d'action rapide + [02:51:00][^2^][2] Temps de lecture et actions réelles * Lecture plus lente pour les phrases impliquant des actions longues + [02:51:44][^3^][3] Étude sur la perception de la forme * Impact de la forme perçue sur le temps de réponse + [02:54:35][^4^][4] Réplication avec des enfants * Observation de processus de simulation mentale similaires + [02:55:24][^5^][5] Difficultés de compréhension et imagerie mentale * Lien entre les troubles de compréhension et l'imagerie mentale + [03:00:01][^6^][6] Comparaison entre bons et faibles compreneurs * Moins d'imagerie mentale chez les faibles compreneurs lors de la lecture Résumé de la vidéo [03:12:36][^1^][1] - [03:36:41][^2^][2]:

      La vidéo présente une discussion sur l'effet de la manipulation physique et mentale sur la compréhension, en mettant l'accent sur l'importance de l'imagerie mentale dans l'apprentissage. Elle explore les capacités d'imagerie mentale chez les enfants et comment leur entraînement peut améliorer la compréhension et la résolution de problèmes arithmétiques.

      Points forts: + [03:12:36][^3^][3] Manipulation physique et mentale * Effet positif sur la compréhension + [03:13:00][^4^][4] Importance de l'imagerie mentale * Entraînement spécifique améliore la compréhension + [03:14:00][^5^][5] Capacités d'imagerie chez les enfants * Stratégie utile pour la compréhension de texte + [03:25:05][^6^][6] Résolution de problèmes arithmétiques * Approche centrée sur la compréhension + [03:26:01][^7^][7] Gestes professionnels des enseignants * Impact sur l'apprentissage et la compréhension Résumé de la vidéo 03:36:43 - 04:00:46 : La vidéo présente une méthode pour améliorer la compréhension des problèmes mathématiques chez les élèves, en utilisant des gestes concrets et abstraits pour faciliter l'apprentissage et la résolution de problèmes.

      Points forts : + [03:36:43][^1^][1] Amélioration de la compréhension * Utilisation de modèles mentaux * Transition vers des représentations mathématiques + [03:37:35][^2^][2] Opérationnalisation avec les enseignants * Adaptation aux questionnements des enseignants * Utilisation d'outils pour anticiper les besoins des élèves + [03:38:04][^3^][3] Focus sur l'accompagnement et les gestes * Formation sur l'accompagnement des élèves * Importance des gestes dans l'enseignement + [03:39:02][^4^][4] Anticipation des enseignants * Préparation des séances en fonction des objectifs * Découverte de nouvelles méthodes d'enseignement + [03:40:01][^5^][5] Leviers d'intervention * Réponse aux difficultés des enseignants * Traduction des résultats de recherche en pratiques concrètes + [03:41:07][^6^][6] Gestes concrets et abstraits * Différenciation entre gestes séquentiels et non séquentiels * Impact sur le processus d'apprentissage des élèves Résumé de la vidéo [04:00:47][^1^][1] - [04:04:07][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo discute d'une méthode pédagogique évaluée par des prétests et des posttests, montrant des résultats significatifs dans l'amélioration de la compréhension des élèves.

      Points forts: + [04:00:47][^3^][3] Évaluation pédagogique * Prise en compte de tous les élèves * Informations fournies par les prétests et posttests + [04:01:38][^4^][4] Pratique de la méthode * Utilisation depuis un certain temps * Comparaison avec des classes témoins + [04:02:33][^5^][5] Résultats significatifs * Amélioration notable de la compréhension * Différence entre les classes expérimentales et contrôles + [04:03:14][^6^][6] Conclusion de la présentation * Remerciements pour les questions * Annonce d'une pause et des ateliers suivants

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:14:57][^2^][2]:

      Cette vidéo est une conférence du professeur Arnaud Cachia sur l'effet du stress sur les apprentissages scolaires des élèves, du point de vue psychophysiologique. Il aborde les mécanismes, les effets et les facteurs du stress, ainsi que le lien entre le stress et le sommeil.

      Points forts: + [00:00:35][^3^][3] La définition et les types de stress * Le stress est un ensemble de processus physiologiques et psychologiques pour s'adapter à l'environnement * Il existe deux types de stress: le stress aigu (réponse immédiate à une situation) et le stress chronique (réponse prolongée à une situation) + [00:07:31][^4^][4] Les mécanismes du stress * Le stress implique des réactions hormonales (cortisol, adrénaline) et neuronales (amygdale, hippocampe, cortex préfrontal) qui modifient le fonctionnement du cerveau * Le stress peut avoir des effets positifs (stimuler la performance, la motivation, la mémoire) ou négatifs (altérer la performance, la motivation, la mémoire) selon le contexte, le moment, l'intensité et la personnalité + [00:28:28][^5^][5] Les effets du stress sur la cognition et les apprentissages * Le stress affecte les fonctions exécutives (planification, inhibition, flexibilité), la mémorisation (encodage, consolidation, récupération), l'attention (sélective, soutenue) et la motivation (intrinsèque, extrinsèque) * Le stress peut avoir des effets différents selon le type de tâche, le niveau de difficulté, le degré de contrôle, le feedback, le soutien social, etc. + [00:47:57][^6^][6] Le lien entre le stress et le sommeil * Le sommeil est un facteur important de régulation du stress et de consolidation de la mémoire * Le manque de sommeil augmente le niveau de stress et diminue les capacités cognitives, notamment les fonctions exécutives et l'attention * Le sommeil et le stress interagissent selon le type de tâche et le moment de l'apprentissage

    1. Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:22:44][^2^][2]:

      La vidéo présente une analyse des inégalités sociales dans le système éducatif français, en se concentrant sur les expériences et les recherches menées par des chercheurs du CNRS. Elle explore les mécanismes de production des inégalités dès la maternelle, l'impact des stéréotypes de genre et d'origine sociale sur les performances scolaires, et les stratégies pour réduire ces inégalités, notamment par l'utilisation d'outils numériques et la promotion de la mixité sociale dans les écoles.

      Points clés: + [00:00:04][^3^][3] Démocratisation de l'éducation * Augmentation du taux de diplômés * Persistance des inégalités + [00:01:04][^4^][4] Inégalités dès la maternelle * Influence du genre et de l'origine sociale + [00:04:09][^5^][5] Stéréotypes et performances * Effets des stéréotypes sur les élèves + [00:07:01][^6^][6] Méritocratie et éducation * Croyance en la méritocratie et ses conséquences + [00:09:17][^7^][7] Recherche et mixité sociale * Expérimentations pour la mixité sociale + [00:18:15][^8^][8] Aspirations élevées et système éducatif * Ambitions des élèves face à un système inadapté

  3. Feb 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:17:59][^2^][2]: La vidéo aborde la reproduction des inégalités sociales dans les situations scolaires, en se plaçant à l'interface entre la sociologie de l'éducation et la psychologie cognitive. Elle critique les théories qui attribuent les différences de réussite uniquement à l'intelligence ou à la stimulation familiale, et propose une perspective de psychologie sociale qui met en lumière l'influence des situations scolaires sur l'apprentissage et les performances des élèves.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction du sujet * Psychologie sociale et éducation + [00:01:01][^4^][4] Critique des théories existantes * Remise en question des idées reçues + [00:03:00][^5^][5] Influence des situations scolaires * Impact sur l'apprentissage + [00:05:09][^6^][6] Interactions quotidiennes * Rôle dans la construction des inégalités + [00:06:01][^7^][7] Comparaison sociale * Effet sur la perception de soi + [00:07:00][^8^][8] Probabilité des comparaisons menaçantes * Liens avec l'origine sociale + [00:08:00][^9^][9] Capital culturel * Importance pour la réussite scolaire + [00:10:00][^10^][10] Exemples concrets * Influence des activités culturelles + [00:11:01][^11^][11] Perception de compétence * Conséquences sur l'apprentissage + [00:12:00][^12^][12] Études expérimentales * Mise en évidence de l'impact des comparaisons sociales Résumé de la vidéo [00:21:01][^1^][1] - [00:41:34][^2^][2]: La vidéo aborde l'impact des différences de familiarité avec les savoirs culturels sur la performance des élèves et l'importance de l'interprétation de ces différences. Elle souligne que les contextes scolaires peuvent amplifier les inégalités initiales et que la compréhension de ces mécanismes peut aider à les atténuer.

      Points forts: + [00:21:01][^3^][3] Impact de la familiarité * Influence sur la performance * Amplification des inégalités + [00:27:01][^4^][4] Rôle des interactions langagières * Importance dès l'école maternelle * Effet sur les dynamiques de classe + [00:39:26][^5^][5] Interventions pédagogiques * Potentiel pour réduire les inégalités * Formation des enseignants Résumé de la vidéo 00:41:35 - 01:03:30 : La vidéo aborde les différences de socialisation et d'orientation éducative entre les milieux favorisés et populaires, l'influence des normes culturelles d'indépendance et d'interdépendance sur les étudiants, et les effets psychologiques liés aux stéréotypes et à la connaissance de ces logiques d'orientation.

      Points clés : + [00:41:35][^1^][1] Socialisation et orientation * Différences économiques et psychologiques * Influence du lieu d'habitation + [00:43:14][^2^][2] Normes culturelles * Indépendance dans les universités * Socialisation des classes favorisées + [00:45:00][^3^][3] Conception de soi * Interdépendance dans les milieux populaires * Décalage avec les normes d'indépendance + [00:47:02][^4^][4] Études longitudinales * Comparaison des étudiants au fil des années * Mesure de l'indépendance et de l'interdépendance + [00:50:06][^5^][5] Sentiment d'appartenance * Impact du décalage culturel sur la réussite académique * Influence sur les performances universitaires + [00:52:45][^6^][6] Questions et réponses * Discussion sur la loyauté et la pression sociale * Comparaison des systèmes éducatifs internationaux Résumé de la vidéo 01:03:33 - 01:08:08: La partie 4 de la vidéo aborde les préconisations pour les enseignants afin de développer la coopération et contrôler les comparaisons sociales menaçantes dans le milieu éducatif.

      Points forts: + [01:03:33][^1^][1] Préconisations pour les enseignants * Développer la coopération * Contrôler les comparaisons + [01:04:08][^2^][2] Réplication des résultats * Répliquer sur un grand échantillon * Prévoir une intervention + [01:05:00][^3^][3] Conscience du décalage culturel * Comprendre l'impact de la socialisation * Reconnaître les différences de connaissances + [01:06:37][^4^][4] Répartition de la prise de parole * Analyser l'équité de la participation * Réduire les inégalités de départ

    1. Résumé de la vidéo [00:00:02][^1^][1] - [00:26:00][^2^][2] :

      Cette vidéo présente une conférence sur l'intelligence collective, organisée dans le cadre de la semaine du cerveau et en partenariat avec l'école nationale supérieure des officiers sapeurs-pompiers d'Aix-en-Provence. Elle aborde les recherches sur l'amélioration de la performance des groupes, non seulement en termes d'efficacité et de créativité, mais aussi de bien-être des membres.

      Points forts : + [00:02:17][^3^][3] L'intelligence collective * Estelle Michinoff, professeur d'université * Recherches sur la performance des groupes + [00:10:27][^4^][4] Définition d'une équipe * Communication régulière * Objectif commun + [00:14:31][^5^][5] Variété des collectifs * Équipes permanentes, autonomes, virtuelles * Dynamiques et temporaires + [00:16:45][^6^][6] Transformer une équipe d'experts * Intégrer les expertises individuelles * Créer une synergie de groupe + [00:18:11][^7^][7] Ingrédients d'une équipe experte * Diversité de compétences * Gestion des processus de groupe + [00:25:44][^8^][8] Facilitation du travail d'équipe * Techniques de facilitation * Animateurs pour dynamiser le groupe Résumé de la vidéo [00:26:01][^1^][1] - [00:50:57][^2^][2] : La vidéo aborde l'importance de la mémoire transactive et des modèles mentaux partagés dans les équipes d'urgence et de travail. Elle explique comment ces éléments contribuent à l'efficacité, à l'adaptabilité et au bien-être des équipes, en soulignant la nécessité de l'entraînement et de la coordination pour développer ces compétences.

      Points forts : + [00:26:01][^3^][3] Modèle Big Five * Leadership efficace * Orientation d'équipe + [00:28:00][^4^][4] Communication * Boucles de rétroaction fermées * Modèle mental partagé + [00:29:00][^5^][5] Mémoire transactive * Système de traitement de l'information partagée * Connaissance des expertises au sein du groupe + [00:38:00][^6^][6] Entraînement des équipes * Développement de compétences collaboratives * Importance de la simulation et du débriefing Résumé de la vidéo 00:50:59 - 01:15:53 :

      La vidéo aborde la mise en place de formations d'équipe dans divers contextes, tels que le sport, la santé et l'aéronautique, en mettant l'accent sur les compétences non techniques et collaboratives. Elle discute également de la gestion des équipes hétérogènes et de l'importance de la communication, des rôles clairs et de la coordination au sein des équipes.

      Points forts : + [00:51:12][^1^][1] Exemples de team training * Mention de méthodes avancées dans le sport * Référence à des coachs comme Claude Onesta + [00:52:15][^2^][2] Team training dans la santé * Développement de méthodes comme le CRM santé * Importance des compétences collaboratives spécifiques + [00:53:42][^3^][3] Difficultés médicales et non médicales * Discussion sur les défis de la compréhension mutuelle * Importance de l'écoute au sein des équipes + [00:55:00][^4^][4] Gestion des équipes hétérogènes * L'hétérogénéité favorise l'innovation et la créativité * Importance de la diversité des points de vue + [00:57:08][^5^][5] Facteurs prédictifs d'une bonne équipe * Communication et partage de modèles mentaux * Rôles clairs et objectifs communs + [01:00:33][^6^][6] Expérience pratique dans les services d'urgence * Importance de l'adaptabilité et de la gestion du stress * Rôle crucial de l'attitude et de la formation des leaders Résumé de la vidéo 01:15:54 - 01:40:30 : La vidéo traite de la gestion de crise et de la prise de décision dans des situations complexes. Elle souligne l'importance de l'adaptabilité, de la collaboration et de l'innovation dans le processus décisionnel.

      Points forts : + [01:16:02][^1^][1] Gestion de crise * Plans d'action et cycles de décisions * Importance de la progressivité et de l'échange régulier + [01:17:39][^2^][2] Adaptabilité face à la complexité * Solutions toutes faites inexistantes * Nécessité d'adaptation et de compétences techniques + [01:19:01][^3^][3] Impact des nouvelles technologies * Augmentation exponentielle de la complexité * Perturbation des modèles classiques de travail d'équipe + [01:23:04][^4^][4] Engagement et motivation * Recherche de sens et contribution à une réflexion commune * Importance de l'engagement des jeunes générations + [01:26:00][^5^][5] Méthodes ludiques en gestion de projet * Utilisation de jeux pour améliorer la concentration et la collaboration * Production accélérée et engagement des participants + [01:32:18][^6^][6] Réflexion sur les méthodes de travail * Questionnement sur les méthodes de management traditionnelles * Exploration de nouvelles approches pour la gestion de projets complexes Résumé de la vidéo [01:40:31][^1^][1] - [02:04:14][^2^][2]:

      La vidéo aborde l'intelligence collective et la gestion des équipes dans des contextes complexes. Elle souligne l'importance des compétences non techniques, comme la capacité à s'engager et à collaborer, qui sont cruciales pour la réussite des réunions et la production efficace.

      Points forts: + [01:40:31][^3^][3] L'importance des compétences non techniques * Essentielles pour la collaboration * Plus déterminantes que les compétences techniques + [01:46:01][^4^][4] Les méthodes d'animation * Casser les codes sociaux pour stimuler la créativité * Utiliser des jeux pour encourager la participation + [01:57:00][^5^][5] Gestion de la complexité * Nécessité d'adaptation face à des situations inédites * L'intelligence collective comme outil de résolution de problèmes Résumé de la vidéo 02:04:15 - 02:05:32 : La partie 6 de la vidéo aborde la nécessité d'évolution des compétences en gestion de projets et de nouveaux styles de management.

      Points forts : + [02:04:15][^1^][1] Évolution des compétences * Nécessité de changement * Nouveaux managers + [02:04:26][^2^][2] Remerciements * Appréciation des éclairages * Partage d'enthousiasme + [02:05:03][^3^][3] Conclusion * Remerciements aux connectés * Rendez-vous l'année prochaine

    1. Résumé de la vidéo [00:00:06][^1^][1] - [00:10:05][^2^][2]:

      La vidéo présente des méthodes non confrontantes pour aborder le harcèlement, en se concentrant sur la restauration d'une dynamique de classe positive et le développement de l'empathie chez les élèves.

      Points forts: + [00:00:16][^3^][3] Les méthodes non blâmantes * Utilisation de méthodes comme la préoccupation partagée + [00:01:02][^4^][4] La méthode de la préoccupation partagée * Créée dans les années 80, adaptée récemment * Trois étapes principales et des étapes optionnelles + [00:04:21][^5^][5] L'intervention psychosociale d'urgence (IPSU) * Mise en place en cas de crise grave * Trois objectifs principaux : identifier, évaluer les besoins, détecter les personnes à risque + [00:07:29][^6^][6] Les phases de l'IPSU * Information, dépôt de la parole, réparation, préparation, diagnostic * Importance d'un programme de prévention après l'intervention

    1. Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:21:23][^2^][2]:

      La vidéo présente une discussion sur l'originalité et l'impact des thèses en psychologie cognitive sur les jeux de société en France, l'importance de la collaboration entre l'industrie et la recherche académique, et les opportunités de financement pour les études sur le jeu.

      Points forts: + [00:00:04][^3^][3] Originalité de la thèse * Première thèse sur les jeux de société * Impact sur le développement cognitif + [00:02:03][^4^][4] Rôle de l'industrie * Création d'opportunités de recherche * Collaboration sans attentes immédiates + [00:03:57][^5^][5] Importance de la CIFRE * Financement et valorisation académique * Échanges entre industrie et recherche + [00:11:01][^6^][6] Perspectives de carrière * Ouverture vers l'industrie ludique * Collaboration continue avec les entreprises Résumé de la vidéo [00:21:26][^1^][1] - [00:42:49][^2^][2] : La vidéo aborde l'évolution et la perception sociale des jeux de société, leur fréquence et visibilité par rapport aux jeux vidéo, et l'intérêt croissant pour la recherche académique sur les jeux de société.

      Points clés : + [00:21:26][^3^][3] Comparaison sociale des jeux * Jeux vidéo plus présents à l'université * Jeux de société moins pratiqués dans les classes populaires + [00:22:01][^4^][4] Fréquence de jeu chez les adolescents * Norme de jouer beaucoup aux jeux vidéo * Board gamers jouent moins fréquemment + [00:22:24][^5^][5] Augmentation du jeu de société * Croissance chez les enfants et adultes * Potentiel effet générationnel à observer + [00:23:04][^6^][6] Institutionnalisation du jeu de société * Initiatives et recherches académiques en augmentation * Intérêt pour les effets des jeux de société + [00:25:03][^7^][7] Impact du jeu de société sur l'éducation * Utilisation dans les écoles et auprès des personnes âgées * Recherche sur les bénéfices cognitifs et sociaux + [00:31:48][^8^][8] Intégration de la recherche dans l'industrie * Projets CIFRE combinant recherche et applications pratiques * Échanges enrichissants entre académie et entreprise Résumé de la vidéo [00:42:52][^1^][1] - [00:47:24][^2^][2]: La vidéo discute de l'échelle de flow développée pour évaluer l'état optimal de fonctionnement, principalement dans le sport et la musique, et son application potentielle dans l'enseignement.

      Points forts: + [00:42:52][^3^][3] Développement de l'échelle de flow * Permet une évaluation rapide * Complémentaire aux méthodes existantes + [00:43:15][^4^][4] Changement dû au COVID-19 * Impact sur le travail et l'enseignement * Adaptation nécessaire des outils + [00:43:36][^5^][5] Application de l'échelle de flow * Peut s'appliquer à divers domaines * Plus précis que la satisfaction + [00:44:06][^6^][6] Neuf éléments de l'état de flow * Concentration, engagement, plaisir * État de fonctionnement optimal + [00:44:45][^7^][7] État de flow dans l'éducation * Difficile à atteindre en cours * Potentiellement évaluable + [00:46:11][^8^][8] Annonce du Festival International des Jeux * Se tiendra fin février 2024 * Conférences par Gaming Lab

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:21:58][^2^][2] : La vidéo présente une thèse sur l'effet des jeux de société sur les fonctions cognitives des adolescents à l'adulte. Elle explore les liens entre la pratique des jeux de société et les performances cognitives, l'impact des jeux dynamiques et de réflexion, et l'importance des interactions sociales et de la matérialité des jeux.

      Points forts : + [00:00:08][^3^][3] Introduction du projet de thèse * Effet des jeux de société sur les fonctions cognitives + [00:01:38][^4^][4] Perception publique des jeux de société * Bénéfiques pour l'attention et le raisonnement + [00:02:35][^5^][5] Études sur les jeux vidéo et cognitifs * Manque de preuves expérimentales pour les jeux de société + [00:04:52][^6^][6] Objectifs de la thèse * Tester les effets des jeux de société modernes sur les fonctions cognitives + [00:07:55][^7^][7] Développement d'un questionnaire * Évaluation de l'état de flow des joueurs + [00:10:25][^8^][8] Lien entre jeux de société et fonctions cognitives * Comparaison avec les jeux vidéo + [00:15:00][^9^][9] Résultats des études * Relations entre pratique des jeux de société et performances cognitives + [00:17:23][^10^][10] Effets d'une partie de jeux de société * Amélioration de l'attention visiospatiale + [00:19:43][^11^][11] Matérialité des jeux de société * Impact sur la fatigue et l'attention après le jeu

      Résumé de la vidéo [00:22:00][^1^][1] - [00:37:55][^2^][2]:

      La vidéo présente une thèse sur l'impact des jeux de société modernes sur les fonctions cognitives. Elle explore les liens entre la pratique des jeux et les compétences d'inhibition et mathématiques, l'effet immédiat sur l'attention visiospatiale, et l'idée d'un continuum entre jeux physiques et digitalisés.

      Points forts: + [00:22:00][^3^][3] Impact sur les fonctions cognitives * Liens observés avec la pratique des jeux * Importance des scores dans différents jeux + [00:23:01][^4^][4] Compétences spécifiques * Inhibition et mathématiques chez jeunes adultes * Amélioration immédiate de l'attention visiospatiale + [00:24:00][^5^][5] Effets des interactions sociales * Bénéfices similaires en jouant seul ou à plusieurs * Les mécaniques ludiques influencent plus que la socialisation + [00:25:02][^6^][6] Classification des mécaniques ludiques * Proposition d'une classification selon les fonctions cognitives * Lien entre profil cognitif et ludique des joueurs

    1. Résumé de la vidéo [00:00:08][^1^][1] - [00:17:08][^2^][2]: La vidéo aborde la démystification du Trouble Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), en expliquant les symptômes, les idées reçues, et la neurobiologie sous-jacente.

      Points forts: + [00:00:08][^3^][3] Symptômes du TDAH * Triade de l'inattention, impulsivité, hyperactivité + [00:02:34][^4^][4] Mythes et réalités * Correction des idées fausses sur le TDAH + [00:05:42][^5^][5] Neurobiologie du TDAH * Dysfonctionnement du cortex préfrontal et problèmes de régulation de la dopamine + [00:10:16][^6^][6] Gestion du TDAH * Importance de la détection précoce et de l'approche globale + [00:14:46][^7^][7] Diagnostic du TDAH * Critères diagnostiques et différenciation d'autres troubles + [00:17:08][^8^][8] Traitement médicamenteux * Explication du fonctionnement des médicaments et déconstruction des mythes associés Résumé de la vidéo [00:19:50][^1^][1] - [00:21:40][^2^][2]:

      La partie 2 de la vidéo aborde l'utilisation du méthylphénidate pour traiter le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), soulignant qu'il n'entraîne ni accoutumance ni dépendance, et qu'il aide à compenser les symptômes durant la journée.

      Points clés: + [00:19:50][^3^][3] Absence d'accoutumance * Pas d'augmentation de dose nécessaire + [00:20:02][^4^][4] Usage sécurisé * Prescription médicale adaptée + [00:20:14][^5^][5] Ajustement de dose * Basé sur le poids de l'enfant + [00:20:38][^6^][6] Traitement journalier * Compense les symptômes du TDAH + [00:21:02][^7^][7] Nom inapproprié du trouble * Devrait être décrit différemment

    1. Les premiers pas à l’école (2 à 6 ans) - Agnès Florin

      [00'00'13] Cette conférence prend place dans un cycle. [00'00'17] Qui s'appelle des premiers apprentissages aux savoirs scolaires. Peut-être que certains d'entre vous ont entendu [00'00'23] La conférence de roger lécuyer, le sept octobre, sur les premiers apprentissages chez le bébé. Et donc, moi, j'arrive pour parler des plus grands. [00'00'36] Les deux à six ans, et ça s'appelle les premiers pas à l'école. [00'00'43] Je vais vous parler du développement des enfants de deux à six ans et du rôle de l'école maternelle. [00'00'49] Dans ce développement. [00'00'52] Alors, quelques mots de présentation. On m'a dit de me présenter. [00'00'56] Donc, euh, vous savez que je suis nièce laura. [00'00'59] Je suis professeur émérite. [00'01'02] De psychologie de l'enfant et de l'éducation à l'université de nantes, j'avais créé le laboratoire de psychologie que j'ai dirigé pendant une douzaine d'années. [00'01'12] Mes activités de recherche avec mes collègues pensent que c'est quand même un travail d'équipe. [00'01'22] On commençait d'abord au c n r s, à poitiers. [00'01'26] Autour des questions concernant le développement du langage. [00'01'30] Le lexique, que la compréhension de textes chez les enfants, et puis les interactions adulte- enfant, notamment à l'école maternelle. [00'01'39] Et ensuite, quand je suis arrivé à nantes comme professeur, j'ai commencé à m'intéresser plus spécifiquement au contexte éducatif et au développement de l'enfant dans les contextes éducatifs que peuvent être la famille, mais aussi le préscolaire, ce qu'on appelle le. [00'01'59] Scolaire dans la littérature internationale, c'est-à-dire le zéro, six ans. [00'02'04] Le scolaire chez nous. Il est un petit peu spécifique en france, puisque à partir de trois ans, voire même avant, tous les enfants sont à l'école maternelle, qui peut pas vraiment être qualifié de préscolaire. [00'02'18] Hé. [00'02'20] J'ai travaillé. [00'02'22] Notamment sur l'impact de certaines caractéristiques des modes d'accueil, la scolarisation des enfants de moins de trois ans, sur des comparaisons crèches, écoles maternelles, sur un certain nombre de dimensions du développement. [00'02'40] Et puis depuis plusieurs années, je m'intéresse avec mes collègues. J'en parlerai également. [00'02'48] Ou l'impact de dispositifs d'enseignement plurilingue, notamment des langues familiales. [00'02'56] Notamment dans nos dom-tom. [00'03'00] L'impact de ces enseignement plurilingue précoce. [00'03'04] Sur le développement des enfants et sur leurs compétences, et puis, depuis deux, trois ans, [00'03'11] J'ai centré mon activité sur l'étude du bien-être des enfants. [00'03'17] Tels qu'ils évaluent eux-mêmes, et ce dès l'école maternelle pour les plus jeunes. C'est quand même un peu difficile de savoir. On a des indicateurs différents. Voilà, et puis, en plus de l'activité de recherche et de publication, j'ai fait un certain nombre d'expertises au niveau national ou international. [00'03'37] Notamment sur le préscolaire, le scolaire, que ce soit pour l'unicef, l'osce, les e. [00'03'45] Des organismes. [00'03'47] Nord-américain ou en france, le sénat, le ministère de l'éducation nationale, etc. Etc. [00'03'55] Voilà pour le, pour le pedigree. Donc, je vais vous parler de certains aspects du développement des jeunes enfants, mais avant j'ose dire un mot sur le développement. [00'04'09] Qu'est-ce que c'est que le développement? [00'04'12] En fait. [00'04'13] On étudie là des processus de changement et aussi de continuité. [00'04'18] De la vie fœtale à la mort. Alors, le développement, c'est pas seulement aujourd'hui, un peu plus qu'hier et bien moins que demain. [00'04'29] Le développement, même normal et fait d'avancer rapides, mais aussi de stagnation, voire de régression ponctuelle. [00'04'40] Alors la notion centrale, c'est évidemment le, le changement. Reste à savoir ce qui change. Je ne vais pas le développer ici. [00'04'48] Beaucoup de choses changent dans le développement. D'une part, les conduits, tous les comportements. Un tout petit enfant ne se conduit pas comme un enfant de six ou sept ans. C'est aussi le processus de traitement de l'information, en termes de rapidité, mais aussi de manière de traiter l'information. [00'05'07] Puis ce sont les relations au monde physique, au monde. [00'05'11] Humain. [00'05'13] Les représentations, les savoir-faire, les connaissances. [00'05'17] Ainsi que les rôles, les rôles sociaux qui évoluent. [00'05'23] De la naissance, donc juste à jusqu'à la mort. [00'05'28] Ce développement. Il est multifactorielle dans son explication puisque ce sont des interactions entre les aspects biologiques. [00'05'38] La culture, l'éducation et puis les expériences personnelles. [00'05'46] J'aime bien voir tout le monde. [00'05'49] Des expériences personnelles. [00'05'51] On dit quelquefois la psychologie, et elle réintroduit la liberté du sujet. [00'05'57] Dans l'analyse de son évolution n'est pas entièrement déterminée par nos gènes, dans notre milieu social. [00'06'06] Alors qu'est-ce qui change entre deux et six ans chez l'enfant? je suis tenté de dire tout: à deux ans, un enfant n'est plus un bébé. [00'06'16] En général, il marche. Il y a beaucoup d'acquisitions dans tous les domaines du développement: le développement moteur. [00'06'25] Mais aussi, dans cette période, le développement cognitif, le développement langagier. [00'06'31] Deux ans, c'est le début du langage articulé. [00'06'35] Vers six ans, un enfant peut s'exprimer par un certain nombre de dénoncer, nombre, deux phrases à l'écrit, ou bien même faire des récits. [00'06'47] Et, en tout cas, il est capable. [00'06'50] D'entrer en interaction, de prendre l'initiative d'interaction. [00'06'56] Au cours de cette période. [00'06'59] Alors, ce qui est important aussi de noter, ce sont les décalages et les interactions entre les différents domaines du développement. [00'07'13] Bon, il se peut qu'un enfant soit un peu en avance du point de vue moteur par rapport à son âge. [00'07'21] Et à l'heure, si on peut dire du point de vue langagier, les décalages dans ces différentes [00'07'28] Ces différents aspects du développement sont monnaie courante. [00'07'33] On sait aussi qu'il existe des étapes du développement qui donnent des simplement des repères. [00'07'40] Qu'il ne faut pas considérer comme des normes rigides. Bon, j'ai écrit un certain nombre de d'étapes que j'ai publié dans un petit ouvrage qui a été repris sur un site du ministère de l'education nationale. [00'07'57] Dont je donne les coordonnées, mais vous allez sur eduscol education fr, et, et vous, vous allez y arriver. [00'08'05] Et puis à six ans- six ans, c'est vraiment plus du tout un bébé- et il est prêt à entrer dans ce qu'on appelle la grande école. [00'08'15] Alors quand je, quand je dis cela: [00'08'20] C'est purement. C'est purement descriptif. [00'08'25] Il faut voir aussi l'enfant dans ses contextes de vie, et ses contextes de vie sont multiples et vont également évoluer. [00'08'36] Premiers contextes de vie en général, pour la plupart des enfants, c'est la famille. [00'08'41] Mais son contexte de vie vont s'élargir. [00'08'47] S'interpénétrer aussi avec des influences réciproques. Qui partagent des valeurs où ils s'opposent sur certaines valeurs. Éventuellement, ce qui est autorisé dans la famille ne ne l'est pas. [00'08'58] Dans l'accueil préscolaire si on va chez la nounou, chez ou à la crèche. [00'09'04] Ensuite l'école, comme je l'ai rappelé, pour les enfants dès l'âge de trois ans, et même un peu avant. On y reviendra, mais il faut aussi penser. [00'09'14] Ces contextes de vie extérieurs à la famille. [00'09'18] Que sont le quartier. [00'09'20] Dans lequel l'enfant va pouvoir nouer des interactions, et puis aussi les lieux de loisirs et, dans ses différents contextes de vie, il va développer des relations avec les adultes et avec d'autres enfants. Alors, ça fait beaucoup, de beaucoup de contextes de vie, qui sont pas tous très. [00'09'40] Stable et, pour certains enfants, l'école. [00'09'44] Peut apparaître comme un contexte stable, voire le plus stable, quand la famille change, quand on déménage, quand on change, nous nous nommons d'accueil, etc. [00'09'58] Donc, on était là dans des descriptions montrées très général du développement, alors, bien sûr, je ne vais pas pouvoir vous raconter. [00'10'09] Développement: tous les aspects du développement en quarante cinq minutes. [00'10'14] Donc, j'ai choisi de faire quelques éclairages sur plusieurs aspects concernant le développement cognitif et cognitif. Je vais expliquer ce mot, que beaucoup d'entre vous ne connaissent probablement pas. [00'10'27] Mais aussi le développement affectif et le développement social. Et puis, dans un deuxième temps, je parlerai de du rôle de l'école maternelle mais aussi, dans ce cadre, du rôle des adultes. [00'10'40] Parce que l'école maternelle, elle interagit aussi avec la famille, du moins faut-il l'espérer. [00'10'46] Alors, pour commencer par les aspects cognitifs et cognitifs, [00'10'53] Tout d'abord en ce qui concerne le développement cognitif, ont eu aussi le développement intellectuel. [00'11'01] On considérait autrefois que, finalement, ce développement aller du plus simple au plus complexe. [00'11'09] C'est pas tout à fait comme ça que ça se passe et nous savons que les bébés [00'11'15] Quand il arrive au monde. Ce n'est pas une tabula rasa qui n'a pas de connaissances ou de compétences, bien au contraire. [00'11'23] Pas quelque chose de vierge- sur lequel vont cinq. [00'11'26] Imprimés des expériences, des savoir-faire, etc. Seulement à la naissance? certainement pas. Donc, roger lécuyer a dû expliquer cela. Et donc, les bébés disposent de capacités, de connaissances et de compétences, tout à fait. [00'11'42] Développer et finalement le développement intellectuel. Aujourd'hui, on considère qu'il avance d'une manière biscornue. Je reprends ici le: le terme utilisé par olivier oud, qui est professeur à paris, n'écarte: [00'11'58] Et que les adultes eux-mêmes réfléchissez aussi à votre manière de de vous débrouiller dans la vie quotidienne. [00'12'08] Vous faites pas toujours des hypothèses que vous vérifiez. [00'12'12] Holà. [00'12'13] Parce que, finalement, dans beaucoup de situations, faire comme on avait fait la veille, par exemple, peut suffire. [00'12'20] En quelques fois on se plante un peu, si vous permettez cette familiarité. [00'12'25] Mais ça peut, ça peut marcher dans des approximations, des répétitions, des répétitions de solutions. [00'12'33] Qui ont marché une fois peuvent marcher d'autrefois. [00'12'36] Et nous aider dans bien des problèmes de la vie quotidienne. Le développement, en fait, c'est aussi de l'inhibition. [00'12'45] De l'inhibition de structures archaïques et de connaissance irrationnelle. [00'12'52] En concurrence avec des structures, des structures nouvelles. [00'12'58] Bon, c'est trivial du point de vue du comportement pour demander quelque chose. [00'13'03] Un petit enfant va crier ou tirer sur le pantalon ou les jupes de ses parents. [00'13'11] Bon à deux ans. Ça peut faire partie des comportements habituels. [00'13'17] Avec le développement, ça va plutôt c inhiber pour. [00'13'22] Utiliser d'autres formes de demande ou bien. [00'13'27] Il va penser que, comme on dit que le soleil se couche. [00'13'30] Le soir, il va dormir dans son lit, et puis on le revoit le lendemain. Bon, il faut inhiber ce genre de connaissance. [00'13'38] Pour arriver à comprendre un peu comment comment marche le monde. [00'13'43] Une autre chose qui est tout à fait importante et en développement dans les recherches d'aujourd'hui, c'est ce qu'on appelle le différend terme. [00'13'51] Les capacités d'autorégulation, c'est-à-dire qu'un enfant soit capable de réguler lui-même. [00'13'57] Son activité, de pouvoir maintenir son attention, pouvoir s'organiser dans une tâche, exercer un certain contrôle sur sa propre activité, et ce sont des capacités. [00'14'11] Dites d'autorégulation, les neuropsychologues parlent aussi de fonctions exécutives. [00'14'17] Mais ont un impact sur les performances scolaires et sont même prédictifs. [00'14'22] Des performances sexuelles, le terme. [00'14'26] Académique ultérieure. [00'14'30] J'ai étudié surtout dans les travaux anglo-saxons, mais bon, dans mon équipe. [00'14'35] Un collègue chili guimard qui a travaillé là-dessus et continue- avec avec des étudiants, avec des doctorants, et on commence à étudier dans des situations dites écologiques, dans la vraie vie en quelque sorte, et pas seulement en des situations purement expérimentale. [00'14'56] Alors évidemment les aspects. [00'15'00] Cognitif. Les capacités cognitives sont connues. [00'15'05] Pour avoir une place importante dans le développement. Mais on sait aujourd'hui que ces dimensions là ne suffisent pas à expliquer les performances. [00'15'15] Des enfants, voire des élèves, et on doit aussi considérer l'interaction entre ces dimensions cognitives. [00'15'24] Et les dimensions dite cognitive des apprentissages. Alors ce terme. [00'15'30] Peut-être pas très familier, désigne en fait: [00'15'34] La motivation, l'estime de soi, l'espérance de réussite. [00'15'39] Notamment. [00'15'41] Hé. [00'15'44] On sait que l'espérance de réussite peut se dégrader très tôt chez, chez les enfants, et qu'ils peuvent aussi chercher à préserver leur estime de soi en apprenant plus. C'est ce que le psychologue sociale a appelé l'auto handicap. [00'16'02] On sait que le sentiment de, de compétence, [00'16'06] Est extrêmement important. [00'16'10] Chez l'enfant, il l'est aussi chez l'adulte. D'ailleurs. Il agit sur les émotions, sur la motivation, la pensée et le comportement, parce qu'on appelle des anticipations de réussite ou d'échec. [00'16'23] C'est pas la peine que je travaille, parce que toute façon. [00'16'26] Elle dit que je parle mal, alors je parle plus. [00'16'28] Chez les enfants de maternelle qui m'ont dit ça dans le cadre d'interviews. [00'16'34] Où. [00'16'36] Je vais essayer de parler beaucoup, parce que comme ça, je vais pouvoir parler bien et [00'16'45] Mon papa m'écoutera plus. [00'16'49] Bon, donc, espérance de réussite, espérance. [00'16'54] Un peu. De l'échec commence très tôt. On a du découragement qui peut se se révéler: [00'17'01] Dès l'école maternelle, quand l'enfant ne ne comprend pas bien finalement ce qu'on attend de lui et comment il peut réussir et comment il peut plaire aussi à l'enseignant par. [00'17'12] Ces activités, c'est ce comportements. [00'17'19] Donc, c'est tout à fait, tout à fait important de d'aider les enfants non seulement, bien sûr, à développer leurs compétences cognitives, mais aussi à à le faire en gagnant en confiance en soi, en ayant cet espoir de réussite qui est aussi [00'17'37] Motivation et facilite les apprentissages. On a beaucoup. [00'17'44] Parler d'une école de la confiance lors de la concertation pour la refondation de l'école en en deux mille douze, qui a été le prélude à la nouvelle loi. [00'17'55] Sur l'éducation de de deux mille treize. [00'17'59] Et pour nous il s'agit aussi. [00'18'03] Sa figure maintenant en toutes lettres dans la loi sur l'éducation, non seulement d'aider les enfants à apprendre, et pas seulement les apprentissages fondamentaux de l'école, mais à apprendre le monde a découvert le monde- à développer leur savoir-faire. [00'18'17] Leurs compétences, leurs connaissances. Mais [00'18'21] L'école, les adultes en général. [00'18'24] Doivent aussi. [00'18'27] Développer leur, leur capacité d'expression, leurs compétences sociales. [00'18'33] Et ce n'est pas incompatible avec le fait de favoriser leur bien-être. On a vu que les pays d'europe du nord, par exemple, qui ont les meilleurs niveaux de performances scolaires à différents niveaux du cursus. [00'18'47] Sont aussi les pays dans lesquels l'évaluation du bien-être est la plus élevée. J'aurai l'occasion d'y revenir dans mon exposé. [00'18'56] Alors, je voudrais, sur les aspects affectifs, parler des travaux sur non pas l'attachement, mais les attachements. Là aussi, ça a été un peu une petite révolution, en tout cas une évolution sensible. [00'19'16] Une trentaine d'années, ont considéré que les enfants étaient attachés essentiellement à leur mère. [00'19'24] Donc, on parlait de l'attachement à la mère. [00'19'27] En oubliant de regarder. [00'19'31] Que les enfants tissent très tôt des relations avec d'autres personnes. [00'19'38] Cette théorie de l'attachement, on la doit bol bi. [00'19'43] Qui. [00'19'45] Décédé en mille neuf cent quatre vingt six, qui était un psychanalyste et un éthologues anglais. [00'19'53] Et l'attachement bowlby la définit comme une relation. [00'19'57] Qui s'établit avec une personne, en fait capable de partager vos émotions. [00'20'04] Et chez le bébé, l'attachement correspond à ce besoin d'attachement. C'est un besoin primaire, au sens de besoin premier, avant même le besoin de nourriture. [00'20'15] Et il se traduit par une recherche de proximité et de protection. [00'20'21] Alors cette relation, quand elle s'établit de façon sécurisée, ce qui est le cas dans toutes les cultures, d'à peu près deux tiers des enfants. [00'20'31] Cette relation facilite l'accès à l'autonomie. [00'20'35] Facile la socialisation et aussi l'engagement de l'enfant dans les tâches cognitives et langagières. [00'20'44] Donc c'est un facteur d'évolution. [00'20'50] De bien-être, évidemment, savoir qu'on peut compter sur quelqu'un. [00'20'54] Quand on a une alerte. [00'20'56] Quand on est mal physiquement ou psychiquement. [00'21'01] C'est quelque chose d'essentiel pour, pour grandir. [00'21'07] Bon, mais pour un petit nombre d'enfants, un tiers, cet attachement aux parents. [00'21'13] Notamment, et peut s'avérer sécurisé. Il y a différentes formes, l'attachement est sécurisé. Ce n'est pas ce que je cherche à développer. La que ce chocolat je voudrais insister, c'est que les recherches des trente dernières années ont montré- et on y a contribué aussi avec mes collègues- que les enfants développent. [00'21'33] Très tôt, comme je vous l'ai dit, des attachements multiples, alors, bien sûr, avec, en général, la maman. [00'21'40] Qui est la première donneuse de soins. [00'21'44] Ne de soins, pas uniquement physique, mais aussi émotionnel, et cet attachement va se développer très tôt et très vite aussi avec les quelques rares autres personnes capables de partager des émotions avec un enfant. Alors, ça peut être évidemment le papa, ça peut être un grand frère ou [00'22'04] Grande soeur. [00'22'06] Ça peut être l'assistante maternelle, l'éducatrice de crèche et, plus tard, d'autres, d'autres personnes. [00'22'15] Et ce que nous avons pu montrer, qui quand même quelque chose d'important, c'est que [00'22'23] Lorsqu'on examine les relations d'attachement d'enfants de deux ans et demi, trois ans, [00'22'29] Qui peuvent être soit à la crèche, soit à l'école maternelle. Eh bien, la moitié, même un petit peu plus plus de la moitié, de ce qu'était un sécurisé avec leur mère. [00'22'42] Était sécurisée avec le professionnel du lieu d'accueil, l'éducatrice référente à la crèche ou l'enseignante de maternelle. [00'22'53] On s'attendait à ce qu'il y ait plus de sécurité. [00'22'56] A la crèche qu'à l'école maternelle et, en fait, ça n'est pas le cas. [00'23'03] Alors nos hypothèses explicatives sont que: [00'23'09] Il y a peut-être plus de stabilité. [00'23'12] A l'école maternelle. [00'23'14] Avec l'enseignante référente, alors qu'à la crèche, il y a plusieurs personnes qui, au cours de la journée ou de la semaine, [00'23'24] Prennent en charge l'enfant, s'occupe de lui et que, peut-être, [00'23'30] Ça compense l'inégalité de de ratio adulte- enfant qui est plus favorable. [00'23'36] En général à la crèche, un adulte pour huit enfants qui marchent, quand on parle des enfants de deux ans et demi, trois ans et [00'23'44] Deux adultes en général, mais pas tout le temps. [00'23'48] Pour. [00'23'50] Vingt cinq enfants, c'est la moyenne. [00'23'53] D'une classe de maternelle. [00'23'56] Bon, comme un beau huit, un pour douze. [00'23'59] On est dans ces conditions-là. Je n'ai pas toujours le cas, mais ce qu'il faut retenir, c'est que [00'24'05] Les enfants trouvent dans des lieux d'accueil. [00'24'08] Crèche ou école maternelle, des possibilités de compensation. [00'24'14] Deux de difficultés. [00'24'16] L'interaction de difficultés d'attachement. [00'24'19] Ils peuvent avoir dans la famille. [00'24'22] Lorsqu'on a montré aussi, c'est que les attachements avec le papa. [00'24'30] Et avec la maman sont pas tout à fait de même nature, alors la plupart des enfants sont attachés manière sécurisée à leur maman et leur papa. [00'24'42] Ce n'est pas toujours le cas, ça peut être différent. [00'24'45] Entre les adultes, mais on a montré aussi que la relation elle-même peut être un peu différente. [00'24'53] On dit quelquefois que l'attachement au papa, à la relation avec le père, [00'24'59] Est une relation d'activation. Le père. [00'25'04] Favorisant davantage la prise de risque. [00'25'07] Que ne le font les mères. [00'25'11] Je pense que y a lieu de se dire ça, ça dépend aussi. [00'25'17] Des, du partage de de l'éducation de l'enfant entre les deux, entre les deux parents. Ça dépend aussi, certainement du tempérament. [00'25'29] Voilà donc, mais c'est important de voir que les formes d'attachement peuvent être différentes. [00'25'36] Alors, maintenant, je voudrais vous parler de ce qu'on appelle la théorie de l'esprit, qui est inconnue aussi. [00'25'42] Grand développement dans les recherches. [00'25'45] En psychologie de l'enfant. [00'25'48] Qu'est ce que c'est que la théorie de l'esprit? mon on connaît les théories du monde physique. [00'25'55] Et les enfants vont mettre des années à faire, par exemple. [00'25'59] Révolution copernicienne qui a pris les millénaires. [00'26'03] À l'humanité. [00'26'05] Admettre que le soleil, malgré les apparences, ne tourne pas autour de la terre. Un. Il va leur falloir plusieurs années pour admettre cela. [00'26'16] On a largement étudié ces deux rues du monde physique en psychologie du développement cognitif. Mais les enfants, en parallèle, découvrent aussi le monde mental, le monde pensées. [00'26'27] Et donc, ils se construisent ce qu'on appelle des théories de l'esprit. [00'26'32] De la manière dont les personnes pensent. [00'26'36] Et du fait qu'elles peuvent penser différemment de lui. [00'26'41] Voilà alors ça, ça va connaître un très, très fort développement justement dans la période qui nous intéresse. [00'26'48] De de de deux à six ans. [00'26'53] Évidemment, c'est fondé sur l'expression et la compréhension des émotions, mais aussi [00'26'59] La compréhension des états mentaux, des pensées et des savoirs d'autrui. Alors y on a pu définir un ordre chronologique. [00'27'12] Dans ce développement. [00'27'14] De la théorie de l'esprit, de la compréhension des, des états mentaux, des pensées d'autrui. [00'27'19] Ça commence par la compréhension des désirs d'autrui. [00'27'26] Vers trois ans. C'est généralement acquis, mais ça démarre. Ça peut démarrer vers dix, huit mois, on peut le mettre en évidence plus tôt, c'est-à-dire le fait que un enfant comprend que autrui désire quelque chose qui peut être différent de ce que lui-même désire. [00'27'40] Et va essayer de répondre à ce désir. [00'27'43] De la personne. [00'27'45] La compréhension des croyances d'autrui. [00'27'48] C'est acquis à peu près vers cinq ans. [00'27'51] Les savoirs et les pensées d'autrui. C'est plus tardif. [00'27'56] Vers huit ans. [00'27'58] L'analyse des actions d'autrui en fonction des circonstances, de la personnalité, des relations sociales. [00'28'07] On peut blâmer quelqu'un ou pas, selon les circonstances. [00'28'12] Selon les relations sociales établies avec d'autres personnes. Alors c'est encore plus tardif chez des gens l'après adolescence. Comment s'y prendre un temps pour étudier? ça se pas, si vous voyez bien. [00'28'24] C'est ce qu'on appelle la. [00'28'27] Une recherche sur une tâche de fausses croyances. [00'28'30] On demande. [00'28'34] On utilise des poupées. [00'28'37] Et ces poupées doivent retrouver un objet caché là chez l'habit. Ou sally va-t-elle chercher la bille? [00'28'44] Hé. [00'28'46] On va explorer différentes situations. [00'28'50] Celle qui cherche c'est ou bien ne sait pas où est caché l'objet. Donc où va-t-elle chercher? [00'28'58] Ou bien elle peut avoir oublié où elle peut deviner où est l'objet. [00'29'04] Elle peut désirer l'objet ou pas. Donc, en fonction de ces éléments, où l'enfant croit-il que sally va chercher la vie? [00'29'13] Et donc les enfants doivent dire ce que fera la, la poupée, selon son état mental supposé. Et à cinq ans, ils ont construit une première théorie de l'esprit selon laquelle les personnes agissent en fonction de ce qu'elles croient et non pas en fonction de la réalité. [00'29'31] Mais c'est compliqué pour un petit, parce que dans un premier temps, [00'29'35] On va faire un jeu. Donc, on en cache des smarties dans la boîte à un, à deux boites, une boite à une boîte b, on les cache dans la boîte à devant un compère, et puis le compère sort et on dit à l'enfant: allez, on va faire une blague. [00'29'55] On va mettre les smarties dans l'autre boîte, dans la boîte b, et on dit: quand il revient, où va-t-il chercher les smarties? [00'30'03] Eh bien, le petit était incapable d'abstrait sa propre connaissance. Il sait qu'elles sont dans la boîte b. [00'30'12] Et dis: il va chercher dans la boîte b. [00'30'14] Donc uniquement en fonction de la réalité. Il ne peut pas imputer à autrui une connaissance différente de la sienne. Et ça, cette cette compréhension des états mentaux et du fait que les personnes agissent en fonction de ce qu'elle croit et non pas en fonction de la réalité. Voyez, ça va prendre quelques années, notamment. [00'30'36] De deux à six ans, mais ça ne sera pas terminé. [00'30'38] À l'âge de six ans, puisque cela va nous amener jusqu'à l'adolescence. [00'30'43] Alors, cette compréhension du monde mental, elle est en lien avec le raisonnement moral, et c'est à la fois du développement cognitif, du développement langagier, puis aussi du développement social, et donc on voit bien toute l'importance qu'on devrait lui accorder en éducation. [00'31'03] Les enfants découvrent à l'âge de la maternelle que les personnes agissent en fonction de ce qu'elles croient. [00'31'09] Et non pas en fonction de la réalité. [00'31'12] Ou de ce qu'ils croient eux-mêmes, et on peut les aider à interpréter correctement les attitudes d'autrui, à comprendre les émotions- leurs propres émotions et celles des autres- et à faire face à des situations conflictuelles qui rencontrent inévitablement, que ce soit à l'école ou dans n'importe quel contexte de vie et au québec. [00'31'32] Par exemple, on a développé des programmes. [00'31'37] Sur ses compétences sociales, avec du support pédagogique pour la classe là. Je vous en ai donné un, qui s'appelle de la sécurité à la confiance, avec des exercices qui sont pour toute la classe, un pour tous les enfants pour apprendre à comprendre ses émotions et comprendre les émotions d'autrui. Donc, on pourrait, je pense, s'en inspire. [00'31'56] C'est en france. [00'31'58] Alors j'en viens. [00'32'00] À l'éducation de la petite enfance. On a pu lire: [00'32'08] Quelquefois tout se joue avant six ans. [00'32'11] Bon, ça n'est que partiellement vrai. [00'32'14] Gollum du développement, comme moi, c'est fort bien que le développement, je vous l'ai dit, c'est de la vie foetale. Nous changeons pendant tout notre, toute notre vie. [00'32'26] Dans tous les aspects du développement que j'ai indiqué, mais évidemment, ces premières années sont importantes. [00'32'36] Pour les relations qu'on établit avec les autres personnes, les relations au monde, la compréhension à la fois du monde physique et du monde mental. Mais il faut pas oublier que, pendant longtemps, l'éducation de la petite enfance a été considérée [00'32'51] Comme une question de de soins au bébé et de mode de garde, donc, en gros, du moment qu'on irait bien les bébés, que j'étais bien nourri. [00'33'01] Ma foi. [00'33'02] Vous pouvez dormir. [00'33'04] Avoir des rythmes réguliers, ont élevé bien les bébés. Moi, je parlais de conseils d'élevage, d'ailleurs, qu'on donnait dans les maternités, plutôt que de conseils d'éducation. [00'33'14] Quel les employés, si vous voulez coucher comme ci, comme ça, etc. Ce qui est loin d'être inutile, surtout quand c'est le premier qu'on est un peu démunis. Mais [00'33'25] Tous les et les conseils relatifs à l'aide au développement me paraissent largement aussi importants. Mais vous savez, il y a pas très longtemps encore, il y a une dizaine d'années, je faisais une conférence. [00'33'38] Je participais à une conférence européenne sur l'éducation de la petite enfance et, dans les pays de l'est, ont considéré que le personnel, les professionnels, la petite enfance outrepassé leur mission s'ils faisaient autre chose, que- je reprends mon terme- de l'élevage, l'éducation, c'était le rôle des parents. On n'avait pas à s'immiscer là-dedans. [00'33'59] Alors, évidemment, ça a beaucoup évolué, compte tenu justement de l'impact connu de ces premières années, et la qualité de l'éducation de la petite enfance a un impact. [00'34'12] On l'a vu dans les urnes longitudinales. On suit pendant de nombreuses années, et même jusqu'à l'âge adulte, des cohortes de milliers de personnes. [00'34'22] L'éducation. La vie enfance a un impact sur la suite du développement physique et mental. [00'34'28] Et aussi sur les trajectoires de vie, les trajectoires scolaires et trajectoires de vie, et même sur l'insertion professionnelle. [00'34'36] Voyez ça, sur des études de l'eau, l'osce, dieu, qui l'ont, qui l'ont montré. [00'34'40] Et les pays qui ont les meilleures performances scolaires dans les comparaisons internationales, que ce soit en fin de primaire ou au-delà, pour les jeunes de quinze ans. [00'34'50] Sont aussi les pays qui investissent le plus dans l'éducation de la petite enfance. [00'34'56] C'est pas que la france investisse pas, elle investit autant que les pays d'europe du nord. Alors là, il semble que ça va bouger un petit peu. [00'35'05] Mais alors que les pays d'europe du nord investissent essentiellement dans les lieux d'accueil et dans le fait de faciliter les lieux d'accueil, les crèches, etc. [00'35'15] Pour les familles. La france a surtout investi. [00'35'20] Dans l'aide directe par des allocations aux familles. [00'35'25] Ce qui est beaucoup moins efficace, d'après les comparaisons internationales qui ont été faites, qu'investir dans les places d'accueil individuel ou collectif. [00'35'37] De qualité pour les enfants et quand on parle d'éducation de la petite enfance, de plus en plus. [00'35'44] On considère vraiment l'éducation globale de l'enfant. [00'35'48] Son développement personnel, les apprentissages de tous les aspects de la vie, et pas uniquement les apprentissages de type scolaire, et aussi le le bien-être des enfants. J'y reviendrai. [00'36'02] Et donc, de ce point de vue-là, on a été un certain nombre à plaider pour redonner sa spécificité à l'école maternelle, sans anticiper sur l'école élémentaire. [00'36'15] Alors, où sont les enfants de deux à six ans en france? bon, je vous l'ai dit, vous le savez, à partir de trois ans, près de cent pour cent sont à l'école maternelle, dont je vous rappelle qu'elle n'est pas obligatoire dans la scolarisation. N'est pas obligatoire, c'est l'instruction qui l'est. Vous pouvez inscrire votre enfant chez vous, vous n'êtes jamais obligé. [00'36'32] De le scolariser, mais en tout cas en maternelle, il y a aucune obligation de scolarisation. [00'36'40] Donc, ça doit pas être si mauvais, puisque un truc pas obligatoire en france qui est utilisé par tout le monde n'est pas si fréquent, je pense. [00'36'48] Entre deux et trois ans, on a de grandes disparités. De une. On a eu une forte réduction de la scolarisation des enfants de trois ans depuis les années deux mille, d'abord sous l'impact de l'aspect démographique, ensuite par des choix politiques d'investir ailleurs et pas là. [00'37'09] Évidemment, cette réduction a eu pour effet une pression en plus sur l'accueil des enfants de moins de trois ans dans d'autres structures. [00'37'16] Alors la scolarisation des deux, trois ans a été relancée depuis deux mille douze, mais dans des conditions spécifiques. [00'37'24] Alors. [00'37'26] Où sont les moins de trois ans scolarisés? [00'37'30] Pour cent. [00'37'31] Sont en éducation prioritaire. [00'37'34] Près de dix pour cent ailleurs et quatre vingt seize pour cent des enfants de moins de trois ans scolarisés le sont dans des classes multi-niveaux. [00'37'43] Alors il peut y avoir des classes enfantines avec trois, quatre niveaux, mais le plus souvent ces deux niveaux d'âge des. Si on a suffisamment de tout-petits pour faire une classe, on a plutôt tendance à faire de classes de tout petits, petits moyens. [00'37'58] Pour avoir deux niveaux d'âge. [00'38'01] Dans une cage, d'ailleurs on ne voit pas pourquoi on aurait des glaces. On n'a pas de famille de vingt cinq jumeaux, donc on va pas du tout, ce qui empêcherait les enfants de deux ans de se développer en étant avec des enfants un petit peu plus grand qui joue aussi. [00'38'17] Le rôle des grands des tuteurs, et ils ont à apprendre réciproquement les uns des autres. [00'38'24] On a pu pu démontrer, démontrer cela. [00'38'29] Alors évidemment dès les débuts de la scolarisation. [00'38'32] Il y a eu avant des choses. Il y a une histoire personnelle pour chacun avant l'école, que ce soit à deux ans ou à trois ans. Et quand on parle d'école a deux ans, c'est assez impropre parce que, d'après nos études, celle du ministère, ce sont essentiellement les enfants de deux ans et demi, trois ans. [00'38'48] Qui sont scolarisés et très peu de deux ans, deux ans et demi. [00'38'52] C'est lié à des rentrées scolaires. On a moins de trois ans. C'est soixante quinze pour cent des enfants de deux ans et demi. Trois ans et vingt cinq pour cent d'enfants de deux ans, deux ans et demi. [00'39'02] Et avec de grandes inégalités territoriales, mais qui remontent [00'39'06] Au début du vingtième siècle. [00'39'08] Paris n'étant pas du tout un exemple. [00'39'11] Ne reflète pas du tout ce qui existe en france, puisque traditionnellement à paris. [00'39'16] Quelles que soient les. [00'39'18] Les mères. Gouvernement, on a eu les trois ans à l'école et les moins de trois ans pas à l'école ailleurs. [00'39'27] On a juste développé un tout petit peu la scolarisation des moins de trois ans à paris, quand les enseignants ont craint de perdre des postes, ce qui est pas le meilleur. [00'39'37] Programme pédagogique bts. [00'39'40] Alors quand les enfants arrivent à l'école à trois ans, quelques mois avant? [00'39'45] Ils manifestent des écarts de développement très important, dont on oublie qu'ils soient. Ils sont d'abord liés à l'âge. [00'39'53] Dans une classe, même si on a scolarisé par année civile. [00'39'58] On a des écarts de près d'un an, par définition dans la classe, entre ceux qui sont nés en janvier et ceux qui sont nés en décembre. [00'40'05] Alors, évidemment, quand on est adulte, un écart d'un an, ça ne compte pas. Mais à trois ans, c'est un tiers du développement, quatre ans, c'est un quart du développement envoyé. C'est quand même très important, et on ne peut pas considérer que tous les enfants [00'40'22] Vont s'intéresser aux activités réalisées de la même manière des choses. [00'40'30] Quel que soit, quel que soit leur âge. Je le dis parce qu'on a un peu tendance à l'oublier. [00'40'35] Et puis. [00'40'37] Cette dynamique du développement. [00'40'40] On peut ne pas avoir. [00'40'44] Des intérêts. [00'40'45] Au mois de d'octobre, novembre, et puis ils peuvent être complètement différents. [00'40'51] Trois mois, trois mois après, on a aussi des différences. [00'40'55] Social et culturel dans le rapport à l'école. [00'41'01] L'école peut proposer des activités à ses proches, le jeu que connaît l'enfant dans sa famille, ou bien au contraire. Ça peut être très, très différent. [00'41'11] En tout cas, pour tous, il s'agit de se retrouver dans un groupe relativement large, même si auparavant ils ont été à la crèche. [00'41'20] Donc dans un lieu d'accueil collectif. [00'41'25] En tout cas, le premier besoin d'un jeune enfant, c'est pouvoir compter sur un adulte pour prendre en compte ses besoins et y répondre. [00'41'32] Donc je n'ai, j'insiste là-dessus. [00'41'35] La nécessité d'avoir une école où l'enfant a confiance dans les dents les adultes [00'41'41] Développe une confiance de l'école et se suppose aussi un projet individualisé pour chacun. Alors, une chose importante: dans la qualité de l'éducation de la petite enfance, elle a un impact. [00'41'54] Plus fort sur les enfants les plus vulnérables. Je parle jamais d'enfants à risque. [00'42'01] Je parle d'enfants vulnérables, que ce soit par leur bilan biomédical, par des difficultés familiales, par des caractéristiques socio-économiques il peut y avoir. [00'42'14] Prématurité, il peut y avoir du handicap aussi. Eh bien, ces enfants vulnérables sont plus sensibles que les autres à la fois aux aspects positifs. [00'42'25] Et aux aspects négatifs. [00'42'27] De l'éducation, de la petite enfance, c'est-à-dire que si on retient les aspects positifs, l'éducation, une éducation de qualité, est un facteur de protection. [00'42'38] Des enfants vulnérables. [00'42'41] Évidemment. [00'42'43] Une éducation de faible qualité dans la petite enfance a des effets négatifs encore plus important pour eux que pour les autres. [00'42'51] Alors cette scolarisation des enfants de deux, trois ans? [00'42'56] Largement étudié dans mon équipe depuis les années quatre vingt dix. [00'43'00] On sait qu'elle a des effets positifs sur les compétences à l'entrée au cours préparatoire. On peut l'évaluer sur le langage notamment, mais pas uniquement. [00'43'08] Et ces vues positives sont sensibles, surtout pour les enfants de milieux défavorisés. [00'43'15] Mais aussi de milieux très favorisés: les cadres supérieurs ou les professions intellectuelles. [00'43'21] Par exemple les enseignants, alors ce n'est peut-être pas pour les mêmes raisons? [00'43'25] Peut-être que chez les cadres supérieurs, c'est aussi des. [00'43'30] Dans les milieux enseignants, des stratégies- ça fait partie des stratégies familiales- pour aider les enfants à réussir. [00'43'39] Ce qu'on peut dire après un certain nombre d'études sur des suivis de plus de dix mille enfants. [00'43'50] Jusqu'au, jusqu'au collège. [00'43'53] C'est que une scolarisation avant trois ans a des effets positifs, si les enfants et les familles bénéficient d'une certaine souplesse de l'accueil et des horaires, si ils sont accueillis dans des locaux adaptés, pas devoir monter à l'étage et avec un dortoir qui est très distant. [00'44'13] Temps d'une salle de classe si on a un personnel suffisant et bien formé. [00'44'18] Ce n'est pas toujours le cas. [00'44'21] Si on a un professeur des écoles et puis une assistante maternelle atsem, agent territorial spécialisé des écoles maternelles payées par les communes. [00'44'33] Compétent. [00'44'34] Pour un nombre d'enfants autour d'une vingtaine. [00'44'39] On est dans des conditions qui sont satisfaisantes, et puis aussi si on a un projet pédagogique concerté avec les partenaires de l'école que sont les parents et les partenaires locaux, associations, le préscolaire, le périscolaire, etc. [00'44'55] Alors je me suis intéressé beaucoup aux conversations en maternelle, parce que c'est là qu'on commence à apprendre à prendre sa place dans un groupe verbalement. [00'45'04] C'est la découverte des situations de grands groupes, c'est prendre une place dans la conversation collective et c'est difficile pour un certain nombre d'enfants. [00'45'15] Qui donne des réponses incorrectes ou hors thème, qui participent peu ou pas du tout et de manière régulière, et lorsque c'est y participent peu, on voit des incidences de ces difficultés sur la suite des apprentissages. Lance évidemment pas dans des grands groupes de d'une vingtaine d'enfants et plus que les enfants peuvent apprendre à développer leurs compétences. [00'45'35] Communication et on a montré tout l'intérêt des petits groupes de langage. [00'45'40] Déjà dans les années quatre, vingt dix, on a travaillé là-dessus. [00'45'44] Et puis ça a été relativement étendu. [00'45'47] Dans un certain nombre d'écoles. [00'45'49] A condition de séparer les grands, les moyens, les petits parleurs, parce que si vous avez un groupe de six ou huit enfants, [00'45'57] Avec quatre ou cinq qui parlent peu en grand groupe et vous en mettez deux qui ont déjà les réponses avant que vous ayez fini poser la question. [00'46'05] Eh bien, [00'46'07] On va reproduire les mêmes schémas, alors que si [00'46'12] Ils se retrouvent. C'est pas des groupes de niveau un, mais simplement pouvoir prendre la parole quand on en a envie, sans être empêché par un grand parleur, ou bien pour les grands haut-parleurs. Ils ont aussi des choses à apprendre. Ne cessent que écouter les autres, à prendre le temps de laisser les autres finir de parler. [00'46'32] Et même reformuler ce qu'il avait envie de dire. [00'46'37] Tous ont à apprendre et on voit des effets positifs dès lors qu'on peut organiser des séances d'une quinzaine de minutes régulièrement sur le temps scolaire. [00'46'47] Au moins sept ou huit fois, et là, on va avoir des compétences acquises en chez petit groupe. [00'46'53] Qui vont se transférer à des situations où la concurrence pour l'accès à la parole est plus fort, dès lors qu'on a appris aussi. [00'47'00] A partager l'accès aux conversations? comment partage les pots de peinture et le reste? [00'47'08] Dans la classe. Donc, on sait qu'on devient un participant actif et qu'on développe son langage en parlant. De grands psychologues avant moi l'ont dit, donc je me permets de le répéter: ce n'est pas uniquement restant silencieux. Bien sûr, il y a des enfants qui parlent très peu en classe et qui parlent beaucoup chez eux. [00'47'26] Tant mieux. Mais apprendre à prendre sa place dans un groupe, c'est une compétence qui vous suit jusque dans votre vie d'adulte, dans votre vie professionnelle, dans un amphi à l'université. [00'47'38] Etc. [00'47'40] Et ça s'apprend. Alors, quel est l'impact de l'école maternelle sur le développement? et bien, [00'47'47] J'avais écrit: [00'47'49] Après un certain nombre d'études pour le haut conseil de l'éducation et son rapport sur l'école primaire, que l'école maternelle ne met pas tous les enfants dans les conditions de réussir à l'école élémentaire. [00'48'00] Et leur avenir scolaire semble déterminé. [00'48'03] Très tôt. [00'48'04] Cinquante pour cent des inégalités de réussite à l'entrée au collège en sixième sont dues aux différences de compétences à l'entrée au cours préparatoire. [00'48'14] Alors, quand on parle des compétences à l'entrée, au cours préparatoire, [00'48'18] Ce qui s'est passé avant. [00'48'20] C'est pas que de l'école maternelle, c'est du mode d'accueil préscolaire, quand il y en a eu, parce que la majorité des enfants de moins de trois ans, et surtout de moins de deux ans, sont gardés par les familles, ce qui veut dire, en clair, par les mamans. [00'48'34] Dans cas du yen d'éducation familiale. [00'48'38] Il y a du développant dans des lieux d'accueil individuels ou collectifs, et il y a aussi deux de l'école maternelle dans l'école maternelle n'a ne pas à compenser des inégalités. [00'48'50] À l'entrée. [00'48'52] Et on voit des progressions différentes selon le milieu social, avec une augmentation des écarts dans les compétences, alors scolaires. La [00'49'02] Des enfants autour de la maîtrise de la lecture, de l'écriture et aussi des avantages mathématiques. [00'49'10] Alors le ministère a pu comparer. [00'49'15] Les performances en cours préparatoire dans un suivi de ce qu'on appelle des panels dans les populations de milliers d'enfants examinés pour un premier panel en quatre vingt dix sept et puis un autre examiné en deux mille onze. [00'49'31] Eh bien donc, avec les mêmes, les mêmes et les mêmes évaluations. [00'49'36] On a pu constater une augmentation importante des performances encore préparatoires en lecture, écriture, numération. Donc, on peut se dire: finalement, l'école maternelle a dû progresser, puisque, arrivée anticipée, les enfants deux mille onze réussissent mieux. [00'49'54] Certes, dans certains domaines, qu'en mille neuf cent quatre vingt dix sept. [00'49'58] Le problème, c'est que lorsqu'on a examiné ce qui se passait chez eux deux, [00'50'04] Pour un panel évaluant quatre vingt dix neuf et un autre en deux mille treize, suivies de panels. [00'50'11] Eh bien, les progrès ne sont pas confirmés. [00'50'14] Si la lecture est stable, on a une baisse en orthographe et en vocabulaire. [00'50'19] En mathématiques, on a des progrès en soustraction, mais une baisse en résolution de problèmes. Et puis, un autre résultat ennuyeux, c'est que si les élèves en retard sont moins nombreux, ils sont nettement moins performants, toujours du point de vue de ses compétences scolaires, évaluées encore si d'une part, en ce deux, [00'50'40] D'une part ces, de d'autres pas. [00'50'44] Probablement parce que l'école maternelle, avec cette primary ation qu'on a connu au cours des années récentes, a entraîné [00'50'57] Par exemple les compétences phonologie, que ce est le travail préparatoire, la lecture, etc. Donc, ça a produit des effets en termes de procédure, mais pour autant, ça ne suffit pas. [00'51'09] Peut-être qu'on a un peu oublié d'autres aspects du développement global et d'autres acquisitions tout à fait essentielles, la compréhension, par exemple, la compréhension orale, être capable de faire des inférences. [00'51'25] Tout à fait essentiel pour comprendre des récits, parce qu'évidemment on n'évalue pas les mêmes choses en cbd, en ces deux [00'51'32] On évalue des. [00'51'34] Des compétences de nature plus complexe. Ces deux concepts. [00'51'39] Alors, si je fais un focus sur le langage des enfants, non pas parce que j'ai beaucoup travaillé là-dessus, mais parce que le langage est un domaine du développement tout à fait important. [00'51'51] À la fois en lui-même maîtrise du langage, mais aussi parce qu'il est le vecteur de nombreux autres apprentissages, même si tout ne passe pas par le langage cerf. [00'52'01] Qu'est-ce qui est utile? [00'52'04] Pour développer le langage des enfants, alors c'est pas mon point de vue que j'exprime là. [00'52'10] Derrière chaque item. [00'52'13] Il y a tout un corps de de recherche au cours des vingt, trente, voire quarante dernières années. [00'52'19] C'est d'abord savoir reconnaître les compétences des enfants. [00'52'23] Et souvent les adultes- pas uniquement à l'école- sont plus sensibles au manque, aux difficultés. [00'52'29] K müller peau. Il articule pas bien. [00'52'33] Etc. Ou dit de gros mots: ben oui, forcément, dans toutes les cultures. [00'52'37] Tous les âges. [00'52'40] Mais c'est aussi important, voire essentiel, de reconnaître les compétences des enfants, parce que, d'abord, c'est à partir des compétences qu'on peut leur apprendre des choses nouvelles. [00'52'50] C'est aussi prendre le temps d'écouter l'enfant et de lui répondre. Dans toutes les familles, on parle aux enfants. [00'52'57] Mais parler avec l'enfant, prendre le temps de l'écouter. [00'53'02] Il peut arriver qu'un adulte pose une question à l'enfant: mais allez, dépêche-toi, il faut qu'on monte dans la voiture, etc. [00'53'09] Donc une fois bon, il va pas se décourager deux fois non plus, mais peut-être que au bout d'un certain temps, [00'53'19] Il ne va pas penser que, finalement, il est utile. [00'53'23] De parler tant que ça puisque on ne lui répond pas. Et comme me disait des enfants à l'école maternelle, quand on travaillait sur ces petits groupes conversationnels qui, les êtres en petits groupes, les petits parleurs préfèrent être en petits groupes, je disais pourquoi? eh bien, tu sais. [00'53'41] Elle nous écoute mieux en petits groupes. [00'53'43] Alors elle nous parle et moi, ça me donne envie de reparler. [00'53'48] Il avait tout compris, parce que quand on faisait nos analyses statistiques sectorielles, mettant dans la machine différents paramètres du langage des enfants, différents paramètres du langage des enseignants, et oui, on voyait que ce qui incitait les enfants à parler, c'était le taux de réponse qu'il recevait. Il fallait démontrer. [00'54'07] Peut paraître évident quand je le dis, mais il fallait le démontrer. Ce n'est pas seulement solliciter un enfant- oui, ça va le faire parler une fois, ça va l'inciter à parler une fois, mais parce que vous lui répondez qu'il aura envie de le de reparler, c'est l'inviter à prendre la parole et lui laisser le temps de le faire. [00'54'22] Donc parler avec l'enfant plutôt que parler à l'enfant. Tous, nous parlons aux enfants: fléchi, viens-là, etc. Mais parler, c'est, n'oubliez pas, cher aux adultes parents ou futurs parents, n'oubliez pas que parler avec quelqu'un, c'est échanger des pensées. [00'54'39] Donc, vous faites part de vos pensées, mais [00'54'43] Sollicitez celle de l'enfant. [00'54'46] Prenez le temps de l'écouter. C'est aussi jouer avec lui et partager des activités, parce que, en fait, les enfants apprennent à parler dans un dialogue d'action. On parle de ce qu'on est en train de faire. C'est parce qu'on joue quand même couvert ou je ne sais quoi, qu'on parle de ce qu'on fait. Alors, parler de ce qu'on fait, mais aussi de ce qui. [00'55'06] A eu lieu. [00'55'07] Et puis de ce qui va arriver. Et quand on parle de ce qui va arriver, y compris [00'55'12] Écoute, oui, je sais tu veux que je te lise une histoire, mais d'abord il faut que je range la vaisselle. Alors tu vas m'aider. Si vous n'êtes pas sur le service en porcelaine de la grande tente, ça peut se faire. [00'55'25] Et puis, ensuite, on fait ça, on la met dedans, et après je lis une histoire. Et bien dire ça, c'est rendent l'avenir prédictible à l'enfant et c'est une manière de le sécuriser. [00'55'36] Il sait à quoi s'attendre. Souvent, les enfants, ça passe à quoi s'attendre parce que les parents leur expliquent pas, on ne leur donne pas donner des repères. [00'55'45] Va leur dire: dans vingt minutes, on va faire ça, ça n'a pas de sens pour lui, mais vous lui mettez comme ça des, des repères temporels d'activités et il va suivre ça très bien. [00'55'53] C'est chanté avec lui. Même si vous chantez faux, c'est pas grave chanter avec lui. [00'55'58] Et jouer avec les sons et les mots, ça, c'est super pour développer la conscience phonologique et donc, si vous chantez, vous allez aider l'enfant après à apprendre à lire. [00'56'10] Parce que, pour la lecture, c'est la correspondance entre la phonologie, les sons de la langue et les choses écrites, ce qu'on appelle les graphèmes, les traces. [00'56'23] Sur la page. [00'56'25] Donc, plutôt que de vouloir anticiper sur les apprentissages de l'élémentaire, [00'56'30] Voilà une bonne occasion d'apprendre. [00'56'32] Afin de préparer à la lecture. [00'56'35] Plus en plus. [00'56'36] Les enfants aiment beaucoup chanter avec des adultes. C'est lui donner l'occasion de parler avec d'autres personnes. Ne vous mettez pas toujours en travers. Vous allez à la boulangerie. [00'56'46] Donnez-lui l'occasion de d'acheter le pain lui-même, devant vous, avec vous. [00'56'52] Donnez-lui l'occasion de parler avec d'autres adultes. Pourquoi? parce que ce que vous comprenez à demi-mot. [00'56'58] Dans son discours. [00'57'01] Ça ne sera pas tout à fait le cas avec un autre adulte au moins familier. [00'57'05] Et donc, si l'enfant n'est pas compris d'emblée aussi facilement, ça va l'inciter à reformuler, à exprimer autrement, parce que lui-même cherche à comprendre et être compris. [00'57'18] Donc vous l'aider à progresser. [00'57'21] En faisant cela. [00'57'23] J'ai regardé des livres ensemble. Et raconter des histoires d'abord, parce que c'est trop bien de raconter des livres, de lire des livres avec un enfant sur les genoux à côté de soi. [00'57'35] Raconter des histoires, y compris les histoires de quand vous étiez petit. Alors c'est plutôt les grands-parents qui font ce qui est passionnant pour un enfant. Et pourquoi raconter des livres? parce que on a pu noter que le vocabulaire dans les livres de la littérature jeunesse même les petits ours brun et tout ça. [00'57'55] Le vocabulaire, la syntaxe est souvent plus riche que ce qu'on utilise dans les soins quotidiens, autour du repas, autour d'autres activités, et puis regarder un livre avec la parole qui va dessus focalise l'attention de l'enfant sur le langage. [00'58'13] N'est évidemment pas le cas quand on est en train de manger, de donner le bain, etc. [00'58'20] Et puis, bien sûr, si vous pensez que votre enfant [00'58'24] Cet enfant a des difficultés. [00'58'26] À tort ou à raison, peu importe, mais il faut en parler à des professionnels. Ça peut être, selon les cas, ceux de la crèche à l'école. Médecin, alors bon, les médecins généralistes. [00'58'39] Quelquefois, les pédiatres ne sont pas spécialement formés. [00'58'43] Mais avant de vous inquiéter, [00'58'46] Essayé d'en parler autour de vous. [00'58'49] Alors justement, quelque chose qui est peu développé en france, c'est le bilinguisme précoce. On a fait d'excellents, oh là. Là, il faut que j'accélère, moi. Quarante neuf minutes, là, ça commence à faire beaucoup. [00'59'04] On a développé en fait: [00'59'09] Modèle monolingue, le français pour tout le monde, à partir de ces langues régionales et autres. Nous avons des langues différentes, nous avons de nombreuses langues différentes et la majorité des êtres humains à la surface du globe sont plurilingues. Donc, ce qu'on a pu montrer avec mon équipe, ce que d'autres avaient, mon [00'59'28] Entrez par rapport à l'anglais, langue d'enseignement. Nous l'avons montré par rapport au français, langue d'enseignement. [00'59'34] C'est que développer la maîtrise de ces langues de socialisation, voire de langue de l'émigration, aide bien sûr à la maîtrise de ces langues, mais aide aussi à la maîtrise des langues d'enseignement. [00'59'44] Et ce parce que les capacités sont maximales chez les jeunes enfants pour traiter à la fois la phonologie, la syntaxe. [00'59'53] Parce que travailler une langue favorise l'apprentissage d'autres langues et ça contribue aussi au développement d'autres capacités: créativité, résolution de problèmes, compétences sociales. Évidemment, ça ne va pas non plus sans une transmission familiale. Il faut que cette autre langue, elle, ne soit pas enseignée que quelques heures par semaine. [01'00'13] Même pas non seulement d'une langue, c'est parler, communiquer dans une autre langue que le français. [01'00'23] Alors j'aurais voulu aussi parler du développement de la créativité. [01'00'29] On a des recherches récentes qui montrent que l'initiative suppose la créativité, l'innovation, la prise de risque. [01'00'39] Et selon que l'adulte en scène de manière directe montre par exemple en détail les multiples façons de faire fonctionner un jeu musical inconnu de l'enfant ou bien qu'au contraire, il fait semblant de ne pas savoir comment ça marche. [01'00'55] Afin d'obtenir des bruits de ce jeu musical, par hasard. Eh bien, on voit que avec l'enseignement direct, [01'01'03] Les enfants vont donner une réponse précise. [01'01'07] Quand on leur donne la possibilité de manipuler le jeu eux-mêmes, mais ils ne vont pas aller au-delà, alors que si on ne leur donne pas une démonstration, et bien, ils vont découvrir par eux-mêmes différentes solutions aux différentes possibilités, ce qui est évidemment beaucoup plus. [01'01'27] Créatif et développe aussi l'initiative. Alors on sait également que les enfants sont des grands imitateurs dans cette période d'âge. [01'01'37] Imite fréquemment un adulte, voire un autre enfant. Mais on s'était jamais demandé? [01'01'44] Pourquoi ils imitent telle chose et pas tel autre. Pourrait imiter l'adulte et pas tel autre? [01'01'50] Eh bien, [01'01'52] Les enfants imitent davantage les séquences d'action qui produisent le résultat souhaité. [01'01'58] Quand ils l'ont vu. [01'02'00] Mais selon que l'adulte s'avère un enseignant- entre guillemets- compétents. [01'02'07] Ou démonstrateur naïf, et bien, en fonction des probabilités de réussite. [01'02'15] Ils vont plutôt imiter. [01'02'17] Celui qui est compétent. [01'02'20] Parce qu'il réussit. [01'02'22] Régulièrement ces essais qu'un démonstrateur naïf qui tantôt échoue, tantôt réussis. [01'02'29] Alors c'est quand même, c'est quand même assez, assez fascinant. [01'02'35] Parce que [01'02'38] On n'a pas forcément. [01'02'40] Cette représentation des compétences. [01'02'45] Jugement probabiliste, inférence causale des enfants, surtout que [01'02'53] Les adultes ne font pas forcément preuve. [01'02'58] Des mêmes compétences. On voit que les tout petits peuvent raisonner en termes statistiques, alors que les performances des adultes, face aux jeux de hasard, par exemple, sont relativement mauvaises. Ont marqué ce fait la fortune des propriétaires de casinos et des jeux de loto, etc. [01'03'15] Bon, je vais pas développer ces derniers aspects, simplement pour dire que d'une génération à l'autre et certes des besoins identiques, mais on a aussi un monde en changement, avec des bébés qui sont échographie en trois dès avant leur naissance, les enfants qui naissent dans un monde numérisé. [01'03'32] Ouais avec un accès aux écrans ou tablettes. [01'03'37] Plus tard au smartphone, ordinateur, aux jeux vidéo. Et puis la télévision, souvent présente, est trop présente. [01'03'44] Mais on a aussi des domaines d'apprentissage nouveaux, bien sûr: lire, écrire, compter, mais pas uniquement, il y a beaucoup d'autres choses. [01'03'52] Les enfants se plaignent de ne pas avoir aujourd'hui suffisamment de temps de jeu libre. [01'03'58] Les adultes organisent leurs loisirs. [01'04'03] Alors dans tous les milieux, ce sera le centre de loisirs, ce sera les cours de violon, de dessin ou autre chose très tôt, le judo à quatre ans, etc. [01'04'13] Et ils se plaignent de pas avoir assez de temps pour eux, pour faire ce qu'ils ont envie de faire. Et c'est aussi du temps pour rêver, ça peut du temps pour l'ennui, ce qui est très bénéfique, parce que quand on s'ennuie chez pas quoi faire, eh bien on est bien obligés d'en sortir finalement et chercher qu'est-ce qu'on a envie de faire et et de planifier soi-même. [01'04'33] Activité. Ils se plaignent aussi du manque de jeu dehors. [01'04'37] Alors pour des raisons de sécurité, pour. [01'04'41] Les questions de logement, pour la place des écrans, etc. On a moins de jeux dehors et ils se plaignent aussi de pas interagir suffisamment avec les adultes, et notamment avec les parents. [01'04'58] Je termine sur la qualité de vie des jeunes enfants. On sait qu'il existe un certain mal-être des enfants dès l'école maternelle. Il y a eu plusieurs enquêtes là-dessus. Nous travaillons ces questions-là. [01'05'08] À l'école et au collège, avec des entretiens collectifs en maternelle et en élémentaire. [01'05'15] Et puis aussi des questionnaires pour les plus grands. [01'05'18] Et nous avons suivi comme ça cent soixante et un enfants de cinq à douze ans, avec trois questions en entretien collectif: quand est-ce que vous vous sentez bien? quand est-ce que vous êtes heureux, quand est-ce que vous ne vous sentez pas bien, quand est-ce que vous êtes malheureux? et puis le dernier: si vous pouviez changer quelque chose dans votre vie avec une baguette magique? [01'05'37] Que vous changeriez quelque chose et si oui, quoi? [01'05'41] Alors les réponses des enfants. Mais pour les plus jeunes, ce qui est important, c'est d'être à la maison et se détendre. Chez quarante sept pour cent des réponses chez la famille, vingt quatre pour s'en faire des choses avec les parents. Et puis les peurs sont les peurs de perdre des membres de la famille, des peurs des séparations, des parents qui s'entendent plus. [01'06'00] Juste fin au même niveau. Ce sont les loisirs qui sont importants: le jeu, les vacances, les promenades, pouvoir jouer, ne pas être empêché de jouer, ça c'est l'horreur. Être empêché de jouer, scandale. [01'06'13] Et puis, il y a l'école aussi. Chez les plus jeunes, elle va prendre un poids bien plus important dans le bien-être et dans le mal-être. C'est le plaisir d'apprendre des choses nouvelles, d'être avec les copains, mais c'est aussi la peur d'être grondé et la peur de ne pas réussir dès l'école maternelle. [01'06'31] Donc autant promouvoir une école de la confiance- je me répète, mais j'insiste- savoir identifier et valoriser les progrès, encourager l'enfant. [01'06'40] Plutôt que repérer les manques, attention aux évaluations négatives, explicites ou implicites. Elles sont perçues par les enfants. [01'06'50] La peur d'échouer existe dès la maternelle. [01'06'52] Les enfants sont capables en maternelle, alors qu'il n'y a pas de classement? le dire, quels sont les premiers de la classe en langage, quels sont les premiers de la classe en dessin et quels sont les derniers, est de se situer, eux-mêmes et toi comment, parmi les premiers ou parmi les derniers petits garçons ont tendance à se surestimer un peu, mais globalement, leurs réponses sont en. [01'07'13] En accord avec les évaluations qu'on demande en parallèle aux enseignants. [01'07'19] Donc, il se fonde effectivement sur des évaluations négatives, explicites ou implicites. Les haussements d'épaules et orbey. [01'07'29] Qui est-ce qui m'a encore fait cela aujourd'hui? [01'07'32] Et comme si l'enfant était sourd, mais non, il a toujours l'oreille pour entendre ce qui s'est dit. [01'07'38] Et peut-être que si on réfléchissait à ces aspects là dès l'école maternelle, [01'07'45] On préparait mieux notre avenir et on éviterait le pessimisme français régulièrement mis en évidence par l'insee. [01'07'53] Dans sa dernière enquête de deux mille onze, et j'ai trouvé: [01'07'58] Ce propos de clonage, j'ai dit que l'école d'économie de paris en deux mille douze, qui rejoignait tout à fait ce que j'avais pu écrire dans d'autres termes. [01'08'06] Les politiques devraient prendre en compte l'influence indiscutable des facteurs psychologiques et culturels dans la perception du bien-être et, comme ceux-ci sont en partie acquis à l'école et dans d'autres chances de socialisation, cela pointe de nouveaux aspects des politiques publiques liées aux aspects quantitatifs et qualitatifs pendant de notre système éducatif. [01'08'25] Évidemment quand les enfants [01'08'28] Dise: regarde-moi, regarde-moi, regarde ce que j'ai su faire aujourd'hui. Ou quand ils sont en haut du plongeoir prêt à sauter, mais ils ont absolument besoin du regard d'autrui. [01'08'40] Et ils ne sont pas là en train de vouloir spécialement. [01'08'45] Montrer une performance. En fait, ils plaident sur leur propre, pour leur propre existence, comme le dit cet auteur américain d'un roman. [01'08'53] Montgomery. [01'08'55] Voilà donc, faisons en sorte que les compétences des jeunes enfants soient celles que les adultes soient capables de leur reconnaître au quotidien. [01'09'06] Rappelons-nous qu'ils ont un appétit de savoir, un besoin de trouver du sens à ce qui leur est proposé. [01'09'13] Donc, attention à nos évaluations, attention au risque de découragement appris. Faisons en sorte que nos petits chats, ce soit des lions, se représentent comme des lions. Voilà quelques ouvrages récents. [01'09'28] Qui ne sont pas en vente. [01'09'30] Parce que ça n'avait pas trop marché pour le libraire. La dernière fois donc, il n'est pas revenu. Enfin, ça se trouve. [01'09'39] Sur n'importe quel moteur de recherche en tapant mon nom. Ce ne sont pas que les ouvrages personnels, mais aussi des ouvrages collectifs. [01'09'48] Voilà, merci de votre attention. Excusez-moi d'avoir débordé un peu.

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:06:49][^2^][2] :

      Cette vidéo est un webinaire sur l'attachement, les séparations parentales et la protection de l'enfance, animé par Fabien Bercot et Emmanuel Toussaint, deux chercheurs et cliniciens spécialistes de ces questions. Ils présentent les apports de la théorie et de la recherche sur l'attachement pour éclairer les décisions judiciaires et les interventions cliniques dans ces domaines.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] L'utilisation de la théorie de l'attachement dans les tribunaux * Les enjeux et les malentendus autour de cette théorie * Les recommandations basées sur les données probantes * Les perspectives de recherche futures + [00:31:48][^4^][4] Les applications cliniques de la recherche sur l'attachement dans la protection de l'enfance * Les spécificités des enfants placés et de leurs besoins affectifs * Les stratégies d'intervention adaptées à leur profil * Les témoignages de jeunes ayant vécu des placements + [00:58:51][^5^][5] Les questions des participants et les réponses des intervenants * Les échanges sur les outils d'évaluation, les programmes d'intervention, les pratiques professionnelles, etc. * Les références bibliographiques et les ressources utiles

    1. Résumé vidéo [00:00:14][^1^][1] - [00:24:08][^2^][2]: La vidéo présente une conférence de David Sander sur la compréhension des émotions et leurs fonctions. Il aborde la manière d'amener les gens à agir librement, l'importance des décisions dans le changement de comportement, et la théorie de l'engagement.

      Points forts: + [00:00:14][^3^][3] Introduction de la conférence * Importance des relations interpersonnelles + [00:04:08][^4^][4] Le défi de changer les comportements * Limites de l'information et de la persuasion + [00:10:13][^5^][5] L'importance des actes préparatoires * Petits pas vers un grand changement + [00:15:00][^6^][6] La théorie de l'engagement * Décisions comme lien entre idées et actions + [00:18:00][^7^][7] Identification de l'action * L'impact des actes préparatoires sur les comportements + [00:20:01][^8^][8] Exemple pratique avec le don du sang * Décalage entre idées et actions concrètes

      Résumé de la vidéo [00:24:11][^1^][1] - [00:35:37][^2^][2]: La partie 2 de la vidéo aborde l'influence des actes préparatoires et de l'identification de l'action sur le comportement humain, en utilisant des exemples concrets pour illustrer comment ces concepts peuvent affecter les décisions et les actions des individus.

      Points forts: + [00:24:11][^3^][3] Influence des actes préparatoires * Augmentation de la probabilité d'aider * Importance de commencer un service + [00:26:55][^4^][4] Identification de l'action * Impact sur la perception et le comportement * Exemple de prévention du sida chez les jeunes + [00:30:47][^5^][5] Communication engageante * Nécessité d'agir sur la motivation intrinsèque * Importance du sens donné aux actions

    1. « Tu n’as que ce que tu mérites ! » Nous sommes tout·es fréquemment exposés à des injustices, des drames, des accidents, des maladies, qui surviennent de manière contingente et indépendante des actions des victimes.

      Pourtant, on peut parfois observer que ces victimes sont parfois blâmées, comme si au fond, elles étaient d’une manière ou d’une autre responsable de leur sort. Comme si au fond , « chacun obtenait ce qu’il mérite ».

      Cette conférence explore ce qui permet de mieux saisir ce type d’attitude via une théorie inaugurée par le psychologue Melvin Lerner : la théorie de la croyance en un monde juste.

      Une conférence avec Chayka Hackso, autrice, vidéaste sur la chaîne youtube "Horizon Gull".

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:59:56][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence de Christophe Fauré, médecin psychiatre et spécialiste du deuil, qui explique les différentes étapes du processus de deuil, les mécanismes psychiques qui se mettent en place, les facteurs qui influencent le vécu du deuil, et les moyens d'accompagner les personnes endeuillées. Il aborde également les phénomènes de signes et de communications avec les défunts, ainsi que les expériences de mort imminente.

      Points clés : + [00:00:00][^3^][3] Le processus de deuil * Une réaction naturelle et bienveillante à la perte d'un proche * Un passage d'une relation extérieure à une relation intérieure * Une cicatrisation psychique qui restaure l'intégrité de la personne + [00:10:00][^4^][4] Les étapes du deuil * La sidération : un choc qui protège de la réalité * La fuite-recherche : un besoin de retrouver le défunt dans le monde * La désorganisation-restructuration : un réalignement sur le réel * La réorganisation : une intégration de la perte et une reprise de la vie + [00:30:00][^5^][5] Les facteurs influençant le deuil * Le type de relation avec le défunt * Le mode et les circonstances du décès * Le soutien de l'entourage et de la société * La personnalité et l'histoire du deuilant + [00:50:00][^6^][6] L'accompagnement du deuil * Une écoute empathique et respectueuse * Une validation des émotions et des vécus * Une information sur le processus de deuil * Une aide à la ritualisation et à la commémoration + [01:10:00][^7^][7] Les signes et les communications avec les défunts * Des expériences subjectives de contact avec le défunt * Des manifestations sensorielles, symboliques ou synchronistiques * Des phénomènes fréquents, normaux et bénéfiques * Des preuves d'une survie de la conscience après la mort + [01:30:00][^8^][8] Les expériences de mort imminente * Des états modifiés de conscience lors d'un arrêt cardiaque ou d'une situation de mort potentielle * Des caractéristiques communes : décorporation, tunnel, lumière, rencontre, revue de vie, frontière * Des conséquences profondes : transformation existentielle, ouverture spirituelle, absence de peur de la mort * Des défis scientifiques : une anomalie du modèle matérialiste, une exploration interdisciplinaire, une ouverture épistémologique

    1. Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [00:22:00][^2^][2]:

      Cette vidéo est la première partie d'une conférence sur la physiopathologie des troubles du neurodéveloppement, organisée par l'Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod. La conférencière, Angela Sirigu, présente ses recherches sur les bases cérébrales et moléculaires des comportements sociaux et leur implication pour les troubles du spectre de l'autisme.

      Points clés: + [00:00:00][^3^][3] L'introduction de la conférence * Présentation des organisateurs, des invités et du sujet * Annonce du plan de la conférence et des intervenants + [00:04:41][^4^][4] La question de la représentation sociale * Définition du concept d'être social et de ses dimensions * Exemples de comportements sociaux chez les humains et les primates non humains * Illustration de l'influence des autres sur nos décisions et nos émotions + [00:10:01][^5^][5] Les bases cérébrales de la représentation sociale * Présentation du cortex orbitofrontal comme une région candidate pour le traitement de l'information sociale * Résultats d'expériences chez les singes macaques et les humains montrant l'activité de cette région en fonction du contexte social * Rôle du contact oculaire et de l'amygdale dans la perception des visages et des émotions + [00:15:01][^6^][6] Le substrat moléculaire de la représentation sociale * Présentation de l'ocytocine comme une molécule clé pour la modulation des comportements sociaux * Association entre les niveaux d'ocytocine et les traits de personnalité liés à la sociabilité * Implication de l'ocytocine dans le développement des neurones et la plasticité cérébrale

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:48:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence de Jean-Marc Borello, psychologue et thérapeute, sur le thème du mensonge chez les enfants et les adolescents. Il expose son point de vue constructiviste et pragmatique sur le mensonge, qu'il considère comme une modalité de communication adaptative et créative. Il distingue le mensonge fonctionnel, qui permet de se construire et de s'adapter à son environnement, du mensonge dysfonctionnel, qui entraîne des problèmes relationnels ou psychologiques. Il présente ensuite son approche thérapeutique, basée sur la reconfiguration des croyances et des perceptions, à travers des exemples concrets de jeunes délinquants ou radicalisés.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Le mensonge : un point de vue constructiviste et pragmatique * Le mensonge est inséparable de la question de la réalité et de la vérité * Le mensonge est une forme d'action et de pouvoir sur le monde * Le mensonge est un acte de création et d'adaptation + [00:14:14][^4^][4] Le mensonge fonctionnel et le mensonge dysfonctionnel * Le mensonge fonctionnel est utile pour soi ou pour les autres * Le mensonge dysfonctionnel est nuisible pour soi ou pour les autres * Le mensonge dysfonctionnel est lié à des croyances rigides ou erronées + [00:26:28][^5^][5] L'apprentissage du mensonge chez les enfants * Le mensonge se développe avec le langage et la cognition * Le mensonge permet d'expérimenter des réalités alternatives * Le mensonge favorise l'autonomie et la socialisation + [00:31:17][^6^][6] La détection du mensonge * Le mensonge est difficile à détecter par les signes non verbaux * Le mensonge est plus facile à détecter par les incohérences verbales * Le mensonge est plus fréquent dans certaines situations ou contextes + [00:44:35][^7^][7] La thérapie du mensonge * La thérapie vise à reconfigurer les croyances et les perceptions * La thérapie utilise des techniques stratégiques et paradoxales * La thérapie s'appuie sur les émotions et les expériences vécues

    1. https://www.youtube.com/watch?v=ib0znia2vzA

      Quelle est l'influence de l'idéologie politique sur les recherches en sciences, et notamment en sciences sociales ? Existe t 'il une corrélation entre l'extrémisme idéologique et le manque de rationalité ? L'utilisation des méthodes qualitatives et quantitatives permettent l'utilisation de données pour tenter de s'affranchir de l'idéologie.

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:40:00][^2^][2]:

      Cette vidéo traite du sujet de l'intolérance à la frustration, c'est-à-dire la difficulté à accepter de ne pas obtenir ce que l'on désire immédiatement. Elle explore les causes, les conséquences et les remèdes de ce phénomène, à travers les témoignages de différents intervenants, notamment le psychologue clinicien Didier Pleux, la rédactrice en chef du magazine Astrapi Gwenaëlle Boulet, et des parents et des enfants confrontés à cette problématique.

      Points clés: + [00:00:00][^3^][3] La définition de la frustration * Un état de tension entre une pulsion et un obstacle * Un processus normal et nécessaire au développement psychique * Un équilibre entre le principe de plaisir et le principe de réalité + [00:10:00][^4^][4] Les causes de l'intolérance à la frustration * Un manque d'apprentissage de la frustration dès le plus jeune âge * Une société de consommation qui valorise l'immédiateté et le plaisir * Une éducation trop permissive ou trop autoritaire + [00:20:00][^5^][5] Les conséquences de l'intolérance à la frustration * Des difficultés à gérer ses émotions et à se contrôler * Des troubles du comportement, de l'anxiété, de la dépression * Des problèmes relationnels, scolaires, professionnels + [00:30:00][^6^][6] Les remèdes à l'intolérance à la frustration * Apprendre à différer ses envies et à les dompter * Développer des activités qui demandent de la patience et de la persévérance * Adopter une éducation bienveillante mais réaliste

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:14:01][^2^][2] :

      Cette vidéo est un webinaire organisé par l'Association des Psychologues de l'Enfance et de l'Adolescence (APPEA) sur le thème de la parole de l'enfant dans la justice. L'intervenant principal est Jean-Pierre Rosenzweig, magistrat honoraire et spécialiste du droit de l'enfant. Il expose les principes, les enjeux et les difficultés liés à l'écoute, au recueil et à la prise en compte de la parole de l'enfant dans les différentes procédures judiciaires qui le concernent, que ce soit en tant que victime, témoin ou auteur d'infractions. Il illustre son propos par des exemples concrets tirés de sa pratique et de l'actualité. Il répond également aux questions des participants, qui sont des professionnels de l'enfance et de l'adolescence.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] La présentation de l'intervenant et du contexte * Il se présente comme un magistrat, un militant et un expert * Il précise son approche juridique et politique de l'enfant * Il rappelle les sources du droit de l'enfant, notamment la Convention internationale des droits de l'enfant + [00:14:11][^4^][4] La parole de l'enfant victime * Il distingue les différentes formes de parole : verbale, non verbale, sous emprise * Il explique les conditions et les modalités du recueil de la parole : le consentement, le respect, la confiance, la compétence * Il souligne les limites et les risques du recueil de la parole : la manipulation, la répétition, la contradiction, la rétractation + [00:31:49][^5^][5] La parole de l'enfant auteur * Il présente les principes et les objectifs de la justice des mineurs : l'éducatif, le contradictoire, le spécialisé * Il critique la réforme du code pénal des mineurs : la priorité à la sanction, la complexité, la confusion * Il plaide pour une meilleure prise en charge des mineurs délinquants : la prévention, la protection, la responsabilisation + [00:44:05][^6^][6] La parole de l'enfant dans le conflit familial * Il aborde les situations de séparation, de divorce, de placement * Il analyse les enjeux et les difficultés de la parole de l'enfant : l'expression, l'intérêt, l'autonomie * Il propose des pistes et des solutions pour favoriser la parole de l'enfant : l'information, l'accompagnement, la médiation + [00:56:16][^7^][7] Les questions des participants * Il répond aux interrogations, aux remarques, aux témoignages des professionnels * Il apporte des éclairages, des conseils, des références * Il lance un appel à signer une pétition pour la protection de l'enfance

    1. Ce webinaire présente les principes et les méthodes d’interprétation des indices du WISC-V, un test d’intelligence pour les enfants de 6 à 16 ans. Il aborde les notions de validité, d’homogénéité, de comparaison et de signification des indices, ainsi que les outils et les critères pour analyser les résultats. Il propose une démarche d’interprétation qui prend en compte les observations cliniques, le contexte et les besoins de l’enfant.

    1. Résumé vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:41:57][^2^][2]:

      Cette vidéo est une conférence du docteur Jacques Lecomte, psychologue et spécialiste de la résilience, qui présente la notion de tuteurs de résilience et les attitudes facilitatrices pour accompagner le développement des enfants en souffrance. Il s'appuie sur son expérience personnelle, ses recherches, et de nombreux témoignages pour illustrer son propos.

      Points forts: + [00:00:22][^3^][3] La présentation du docteur Lecomte et de son parcours * Docteur en psychologie, auteur de plusieurs ouvrages sur la résilience et la bonté humaine * A été lui-même un enfant maltraité et un adolescent violent * A choisi d'étudier la résilience pour comprendre comment il a pu s'en sortir + [00:02:31][^4^][4] La définition de la résilience et ses caractéristiques * La capacité à vivre, à se développer, à être heureux malgré l'adversité * Un processus dynamique, non linéaire, et singulier * Nécessite la présence de facteurs de protection, notamment des tuteurs de résilience + [00:06:06][^5^][5] Les tuteurs de résilience et leurs rôles * Des personnes qui manifestent de l'empathie, de l'affection, et de l'intérêt pour l'enfant * Peuvent être des parents, des enseignants, des éducateurs, des amis, ou des inconnus * Aident l'enfant à se reconstruire, à développer ses compétences, et à trouver du sens à sa vie + [00:12:58][^6^][6] Les attitudes facilitatrices de résilience * S'intéresser prioritairement aux côtés positifs de l'enfant * Valoriser ses réussites et ses progrès * Lui donner des responsabilités et des défis * Lui faire confiance et respecter son rythme * Lui offrir un cadre sécurisant et structurant * Lui permettre d'exprimer ses émotions et ses besoins * Lui proposer des activités créatives et ludiques * Lui transmettre des valeurs et des idéaux * Lui faire découvrir d'autres horizons et d'autres cultures * Lui témoigner de l'espérance et de l'optimisme + [00:41:13][^7^][7] La métaphore de la pièce du fond * Une façon d'illustrer le travail de résilience sur les blessures du passé * La pièce du fond représente la partie sombre et douloureuse de soi * Il faut éviter de la fermer à triple tour ou de la laisser ouverte aux courants d'air * Il faut plutôt la nettoyer régulièrement et en sortir apaisé

    1. Résumé de la vidéo [00:00:10][^1^][1] - [00:05:20][^2^][2]:

      Cette vidéo explique comment utiliser les récompenses et les punitions pour gérer efficacement les comportements des élèves en classe. Elle présente les principes de la psychologie du comportement et les méthodes issues de la recherche pour influencer positivement les comportements.

      Temps forts: + [00:00:10][^3^][3] Le problème des comportements perturbateurs * Une préoccupation constante pour les enseignants et les élèves * Une perte de temps pour les apprentissages * Un besoin de diminuer ces comportements + [00:01:14][^4^][4] La sagesse populaire de la carotte et du bâton * Une compréhension intuitive des récompenses et des punitions * Une démarche spontanée et inconsciente dès le plus jeune âge * Une manière d'influencer le comportement des autres + [00:02:12][^5^][5] Les limites de la sagesse populaire * Les humains ne sont pas des pantins sensibles aux récompenses et aux punitions * Les comportements humains ont de nombreux déterminants complexes * Il n'est pas possible de contrôler totalement le comportement des élèves + [00:03:35][^6^][6] L'apport de la recherche en psychologie * Une meilleure compréhension des mécanismes du comportement * Des conditions précises pour augmenter ou diminuer la probabilité d'un comportement * Des méthodes expérimentées et évaluées dans les conditions réelles de la classe + [00:04:04][^7^][7] Le changement d'équilibre entre les récompenses et les punitions * L'école est un environnement dominé par les punitions et leurs effets pervers * Les récompenses sont sous-utilisées et peu efficaces * L'enjeu est de diminuer les punitions et d'augmenter les récompenses + [00:05:17][^8^][8] La proposition d'apprentissage des séquences suivantes * Compléter la compréhension intuitive du comportement * Fournir des méthodes plus efficaces pour réguler les comportements * Rendre la vie des enseignants et des élèves plus agréable

    1. Cette vidéo est une présentation des travaux de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIVISE), animée par Karine TP et Elsa Bertagnolo, psychologues cliniciennes. Elles exposent les objectifs, les méthodes, les chiffres et les préconisations de la CIVISE, ainsi que les enjeux pour les professionnels et les victimes.

    1. Voici un résumé de la page web que vous consultez :

      Colloque Abraham Moles et l’École de Strasbourg : une conférence sur les travaux du sociologue et psychologue français Abraham Moles, organisée par l’Université de Strasbourg le 13 octobre 2017. Décisions individuelles et comportements irrationnels : une intervention de Nathalie Picard, professeur à l’université de Cergy-Pontoise, qui aborde les notions de rationalité, d’émotions et de biais cognitifs dans les processus de décision. Sur le même thème : une sélection de vidéos liées aux disciplines des sciences humaines et sociales, telles que l’ergonomie, la psychologie du travail, l’anthropologie, la violence et le deuil. Références : la page web contient de nombreuses références à des sources externes, notamment des articles, des ouvrages, des sites web et des chaînes thématiques.

    1. Webinaires "Comprendre ses élèves" https://www.ensfea.fr/appui/thematiqu...

      Intervenant. Michel Vidal, Formateur-chercheur, Institut Agro Dijon Discutant. Nadia Jouini, Enseignante Éducation Socioculturelle, LPA André Guillaumin LA FAYE

      Les tenants de l’école de pensée de Palo Alto invitent à une vision systémique des relations entre humains, et envisagent le mal-être ou la souffrance d’une personne comme le symptôme d’un système interactionnel qui dysfonctionne. Il n’y aurait alors à chercher ni coupable, ni victime, mais plutôt à considérer la confrontation des représentations, des croyances, des valeurs, des normes qui conduiraient à des modalités relationnelles mal vécues. Dans les relations d’aide par exemple, comme l’est la relation éducative, la surresponsabilisation de la part des « aidants » et la sous-responsabilisation des « aidés » conduisent à des comportements de rejet, de soumission, de violence, et parfois de burn out et de mal-être au travail. Comment modifier la communication pour « perturber » des communications pathogènes et permettre un jeu interactionnel plus constructif ? Si l’école de Palo Alto ne propose pas de réponses clés en main, elle invite à un nouveau regard sur l’acte éducatif, quitte à aller à l’encontre du « bon sens ».

      00:00 Présentation 01:23 Conférence - Michel Vidal 22:24 Questions-réponses 32:40 Réaction - Nadia Jouini 35:43 Conclusion

  4. Nov 2023
    1. warum Menschen z.B. rechts sind

      angeborene neigung. ausdruck von angeborenem persönlichkeistyp. siehe auch https://www.reddit.com/r/buecher/comments/11wi0h2/comment/k88xqge/?utm_source=reddit&utm_medium=web2x&context=3

      ich finds eher interessant, dass so viele normies glauben, dass der faschismus im jahr 1945 aufgehört hat, obwohl die meisten nazi-beamten im amt geblieben sind, und obwohl manche nazi-gesetze noch heute gültig sind. diese leute sind wohl hängen geblieben in der schulbildung, dumm und glücklich. spoiler: der schulzwang ist ein nazi-gesetz aus dem jahr 1938

      Der heutige Faschismus ist nicht mehr manifestiert in einer Partei oder in einer Person, er liegt in der tagtäglichen Ausbildung der Menschen zu autoritären Persönlichkeiten [Sklaven], er liegt in der Erziehung, kurz in der entstehenden Totalität der Institutionen und des Staatsapparats [Monopol, Kartell]. -- Rudi Dutschke

      Die Jugend von heute ist immer das Volk von morgen! Deshalb haben wir es uns zur Aufgabe gestellt, unserer Jugend den Geist der Volksgemeinschaft schon frühzeitig einzuimpfen, in dem Alter, in dem die Menschen noch unverbildet und damit unverdorben sind. [...] Dieses Reich steht, und es baut sich weiter auf auf seiner Jugend! Und dieses neue Reich wird seine Jugend niemandem geben, sondern sie selbst in seine Erziehung und in seine Bildung nehmen! -- Adolf Hitler, Völkischer Beobachter, 1937

      Adolf Hitler führte das Verbot des Hausunterrichts 1938 aus leicht durchschaubaren Gründen ein. Er wollte keine Bereiche entstehen lassen, die der staatlichen Kontrolle entzogen wären. -- Dieter Lenzen

      aber ja, fühl dich schlau : )

  5. Oct 2023
    1. 'effet bâtiment qui je pense est trop souvent minimisé c'est pour ça 00:44:47 que des fois j'aime pas trop parler des résilience scolaire parce qu'on on parle beaucoup des notes alors que dans mes travaux à partir de 2013 j'ai surtout fait émerger l'effet bâtiment qui se traduit par un sentiment de protection 00:45:00 physique ressenti par rapport à leur milieu naturel avec des adultes qui me disaient mais quand j'étais enfant au moins quand j'arrivais à l'école il y avait pas mon père qui arrivait dans la salle de cours pour m'en cogier une
  6. May 2023
    1. Wer Depressionen auf eine Gemütslage reduziert, verkennt die Schwere des psychischen Krankheitsbildes!

      Depressionen sind nicht schwer - was wäre dann aussergewöhnliches daran? Wir alle haben es doch schwer - zumindest 99% von uns. Eine Depression ist nicht schwer - Depressionen sind lebensgefährlich - die akute Lebensgefahr ist das, was verkannt wird.

      Die Wissenschaft bringt inzwischen Entzündungsgeschehen mit Depressionen in Zusammenhang - regelmäßiges bewusstes & freiwilliges Heilfasten in der Gruppe beugt vor.

  7. Sep 2022
  8. Sep 2021
    1. procentueel minder belasting betalen

      rechts gebruikt als argument dat ze in absolute termen meer betalen. De kern van het probleem is het psychologische mechanisme van identificatie met mensen die het hebben "gemaakt". Het is een manier om afgunst draaglijk te maken. De Superrijken representeren een soort "way out", en appelleren aan het religieuze instinct. Die uitweg moet "zuiver" blijven: de superrijken terugfluiten voelt als toegeven dat we allemaal tot onze dood zijn gebonden aan het aardse tranendal.

      Deze psychologisering (van de koude grond, maar wel belangrijk) wordt vaak over het hoofd gezien in het debat over sociale rechtvaardigheid.

  9. May 2021
  10. Jan 2018
  11. Mar 2017
    1. die Denker schon mit ihrer Hirnaktivität ausgelastet sind und sie darum weniger das Bedürfnis nach Bewegung haben

      Alternativ-Erklärung: Schlicht begrenzte zeitliche Ressourcen. Es gibt sicherlich Studien aus dem Bereich Gesundheitspsychologie, die zeigen, dass Menschen in akademischen Berufen sich durchaus - z.B. wegen eines höheren Gesundheitsbewusstseins - bewegen.