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  1. Jul 2025
    1. Rapport d'information : Le droit à l'orientation dans l'enseignement secondaire en France

      Ce rapport détaillé du Défenseur des droits examine le droit à l'orientation scolaire en France, mettant en lumière les défis persistants et les inégalités qui entravent l'épanouissement des jeunes.

      Il s'appuie sur une littérature existante, des saisines et décisions du Défenseur des droits, des auditions d'acteurs variés et des contributions de jeunes.

      I. Cadre juridique et définitions de l'orientation

      L'orientation scolaire est un droit fondamental reconnu à l'échelle internationale et nationale.

      • Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : garantit le droit de l'enfant à l'éducation, et rend "ouvertes et accessibles à tout enfant l’information et l’orientation scolaires et professionnelles" (Art. 28).

      Elle vise également à "favoriser l’épanouissement de la personnalité […] le développement de ses dons et ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités" (Art. 29).

      • Conseil de l'Union européenne (2008) : définit l'orientation comme "un processus continu qui permet aux citoyens, à tout âge et tout au long de leur vie, de déterminer leurs capacités, leurs compétences et leurs intérêts, de prendre des décisions en matière d'éducation, de formation et d'emploi et de gérer leurs parcours de vie personnelle".

      • Droit interne français (Code de l'éducation) : définit l'orientation comme "le résultat du processus continu d'élaboration et de réalisation du projet personnel de formation et d'insertion sociale et professionnelle que l'élève de collège, puis de lycée, mène en fonction de ses aspirations et de ses capacités" (Art. D. 331-23).

      Il reconnaît également le "droit au conseil en orientation et à l'information sur les enseignements, sur l'obtention d'une qualification professionnelle [...] sur les professions ainsi que sur les débouchés et les perspectives professionnels" (Art. L. 313-1).

      • Depuis les années 1960, l'orientation est devenue une politique publique visant à réduire les inégalités d'accès à l'éducation, avec la création de structures comme l'Onisep (1970) et les CIO (1971).

      II. Contraintes de gouvernance et de coordination entre les acteurs de l'orientation

      La politique d'orientation est fragmentée et manque de lisibilité, malgré l'implication de nombreux acteurs (État, régions, collectivités, académies, établissements, associations, parents).

      Une compétence scindée et morcelée :

      • État : définit la politique publique nationale, pilote l'accompagnement à l'orientation, et prend les décisions d'orientation et d'affectation des élèves. Il gère l'Onisep et les CIO.

      • Régions : sont en première ligne pour le déploiement, agissant sur l'information et sa diffusion, en lien avec le contexte économique local.

      • Difficultés d'articulation : "absence de pilotage national", "chef de fil peu identifié", "multiplicité d’acteurs, qui conduit tout à la fois à des doublons d’action, à l’illisibilité du système d’orientation, à la dilution de la responsabilité et de la capacité à évaluer les contributions respectives". (rapports variés cités)

      • Manque de coordination régionale : Les Services Publics Régionaux de l'Orientation (SPRO) peinent à coordonner les acteurs sous différentes tutelles et financements.

      L'offre d'information est segmentée.

      • Transition lycée-enseignement supérieur : Manque de pilotage spécifique, chaque niveau se renvoyant la responsabilité. La plateforme Parcoursup et la Mission de l’orientation du scolaire vers le supérieur (MOSS) n'ont pas totalement résolu ce problème.

      • Coût et incertitudes de la répartition des compétences : La nouvelle articulation entre l'Onisep et les régions pose des difficultés, notamment la "dissémination des ressources" et le "déficit de continuité éducative".

      • Plateforme Avenir(s) : Malgré ses ambitions, son lancement a été confus, et les collectivités locales ont exprimé des doutes sur son association et le risque de doublon avec leurs propres outils.

      • Inégalités territoriales et financement : Les budgets alloués à l'orientation varient fortement entre les régions, et les données sont rares et peu accessibles.

      III. Un accompagnement insuffisant malgré une pluralité d'informations

      • Les jeunes sont confrontés à une information foisonnante mais peu lisible, et à un manque d'accompagnement personnalisé.

      • Information numérique foisonnante mais peu lisible : Une multitude de sites et plateformes (Onisep, Parcoursup, CIDJ) existent, mais les jeunes peinent à naviguer dans cette offre.

      Manque d'experts en orientation :

      • Les psychologues de l’Éducation nationale (PsyEN) spécialisés en orientation (EDO) sont les seuls spécifiquement formés, mais ils sont en nombre insuffisant.

      Leur appellation de "psy" peut stigmatiser le conseil, faisant craindre aux élèves d'être perçus comme "en difficulté".

      "Les élèves ont peur de prendre rendez-vous."

      • Recommandation : Mettre en place un collectif de professionnels suffisant et définir un référent pilote formé à l'orientation pour coordonner et assurer un suivi individualisé.

      • Établissements scolaires insuffisamment ouverts aux acteurs extérieurs : Bien que des initiatives existent pour s'ouvrir au monde économique, il est nécessaire d'élargir ces démarches à toutes les filières et de diversifier les interventions.

      • Manque d'espaces dédiés : Les Centres d'Information et d'Orientation (CIO) sont les seuls lieux physiques dédiés, mais leur accès et leur stratégie de financement sont questionnés.

      • Recommandations : Créer un bureau de l'orientation dans chaque établissement scolaire avec un pilote identifié, et valoriser les CIO à l'échelle départementale.

      IV. Un parcours de l'orientation qui doit être choisi et éclairé

      Le rapport souligne des lacunes dans l'intégration de l'orientation dans les programmes scolaires, l'impact des inégalités sociales et territoriales, et la nécessité de reconnaître un véritable droit à la réorientation.

      Présence factice de l'orientation dans les programmes scolaires :

      • Les heures dédiées à l'orientation sont rarement effectives. Un jeune interrogé regrette : "Je n’ai pas été accompagnée, mes parents avaient d’autres soucis et étaient à distance.

      J’aurais aimé des heures d’orientation dans mon emploi du temps et du personnel scolaire dédié."

      • Stages d'observation de 3ème : Plébiscités par les jeunes comme un levier efficace pour la découverte du monde professionnel.

      Cependant, l'accès est inégal, le "poids du réseau familial et de l'environnement" étant déterminant. "Ça a été facile à trouver, mais j’ai été aidé par la famille."

      Les élèves de milieux défavorisés acceptent souvent des stages "par défaut". "J’ai fini au boulot de ma mère par manque de réponse."

      • Discriminations à l'accès au stage : Saisines du Défenseur des droits pour discriminations fondées sur l'apparence physique, l'état de santé ou l'origine.

      Le phénomène des "stages réservés" (enfants de salariés) est encore répandu.

      • Voie professionnelle : Les élèves de la voie professionnelle, souvent issus de milieux populaires, ont des stages plus longs et sont confrontés à des difficultés de recherche, parfois acceptant des missions peu intéressantes.

      Le poids des inégalités sociales et territoriales :

      • Fatalisme social : Les jeunes en situation de précarité ont "de moindres ambitions scolaires, même à notes équivalentes". Le discours scolaire peut les décourager : "J'aurais aimé faire une prépa mais malheureusement dans les lycées de banlieue, on ne donne pas toutes les options qui existent."

      • Ségrégation scolaire : La faible mixité sociale freine les ambitions des élèves, accentuée par des logiques résidentielles.

      Les jeunes des quartiers prioritaires de la ville (QPV) ou des Réseaux d'Éducation Prioritaire (REP) cumulent les facteurs d'inégalités.

      • Autocensure : Les jeunes des milieux défavorisés témoignent d'une volonté de réussir mais aussi d'une "autocensure" : "À cause de l’environnement de classe je m’empêche de faire des choses."

      • Discrimination des Mineurs Non Accompagnés (MNA) : Le Défenseur des droits a constaté des orientations vers des filières courtes pour garantir une autonomie rapide, sans toujours tenir compte des souhaits et capacités des jeunes.

      • Inégalités territoriales et mobilité : Les élèves en milieu rural s'orientent moins vers la filière générale.

      Le manque de moyens financiers est un frein majeur à la poursuite d'études hors du domicile familial.

      L'éloignement des lieux de formation "alimente une forme d’autocensure chez les jeunes, qui estiment davantage que ces filières « ne sont pas pour eux »".

      Inégalités filles-garçons et biais de genre :

      • Constat connu : "Les filles s’orientent davantage vers l’enseignement général et technologique que les garçons mais sont moins nombreuses en proportion à s’orienter vers les filières scientifiques." (ministère de l'éducation nationale, DEPP). En 2022, seulement "24 % de femmes parmi les ingénieurs".
      • Phénomène sociétal : Les stéréotypes de genre, souvent intériorisés dès le collège ("Bien que j’aimais beaucoup les sciences, en grandissant on m’a fait ressentir que c’était plus pour les hommes.

      Je me suis posé des barrières seule"), influencent les choix. Les filières très féminisées sont souvent moins valorisées.

      • Effet de la réforme du lycée : Le libre choix des filières a "renforcé le poids des stéréotypes", éloignant davantage les filles des parcours scientifiques les plus exigeants.

      Le taux de féminisation de la spécialité "mathématiques" en 2021-2022 était au plus bas depuis 1994-1995.

      • Recommandations : Instaurer des actions positives sur le genre et accompagner les élèves du lycée général et technologique pour lutter contre les représentations genrées.

      Droit à la réorientation et à l'affectation effective :

      • Passerelles vs. Droit à l'erreur : Le dispositif des passerelles (changement de voie en cours ou fin d'année) est peu appréhendé comme une modalité de droit commun et est souvent présenté comme une "réaction à ce qui est vécu comme un échec".

      L'institution scolaire associe les orientations non concluantes des élèves à des choix "strictement personnels", minorant ses propres carences.

      La terminologie "droit à l'erreur" est stigmatisante, notamment quand elle réoriente des élèves de la voie générale vers la voie professionnelle, suggérant que leurs ambitions initiales étaient "surdimensionnées".

      • Recommandation : Mettre fin à la dénomination de "droit à l'erreur" et privilégier les terminologies de "passerelles" ou de "réorientation".

      • Lycéens sans lycée : Le Défenseur des droits est "régulièrement saisi d’élèves qui se voient refuser une affectation dans une formation pourtant choisie et validée [...] faute de places disponibles."

      En 2024, "23 600" élèves étaient sans affectation à la rentrée. La priorité est souvent donnée aux élèves non redoublants, créant une inégalité.

      • Recommandation : Anticiper et accorder les moyens humains, financiers et matériels nécessaires pour mettre fin aux situations récurrentes d'élèves sans affectation, et augmenter le nombre d'enseignants, de divisions et de dotations horaires globales.

      • Droit au maintien dans la classe d'origine : La loi permet aux élèves n'ayant pas obtenu satisfaction pour leur orientation de se maintenir dans leur classe d'origine pour une année.

      "Ce n’est pas grave si on perd une année ou deux.

      Il faut prendre le temps de se tromper, et se poser sur ses choix."

      Ce droit est crucial pour limiter les sorties sèches du système scolaire.

      Cependant, il est menacé par des "clauses de résiliation unilatérale" dans les contrats de scolarisation des établissements privés sous contrat, et un "phénomène d’éviction des élèves jugés insuffisamment performants" pour garantir de meilleures statistiques.

      V. Recommandations Générales

      Le rapport conclut en insistant sur l'urgence de définir des ambitions claires et partagées pour l'orientation scolaire, et de fournir aux professionnels les moyens et un cadre d'action clairs.

      Parmi les nombreuses recommandations formulées, on retient :

      • Mettre en place un suivi annuel consolidé des actions menées en matière d’orientation dans chaque région, tant quantitatif que qualitatif.

      • Permettre à chaque élève d’être accompagné par un collectif de professionnels en nombre suffisant et désigner un référent pilote.

      • Garantir l’existence de lieux physiques dédiés à l’information et à l’orientation (bureaux dans les établissements, valorisation des CIO).

      • Rendre effectives les heures annuelles d'orientation dans les emplois du temps.

      • Lutter contre l'autocensure en développant une information large et non stéréotypée.

      • Rapprocher les jeunes des formations en développant une offre équilibrée à travers le territoire.

      • Prendre en compte l’éloignement territorial des élèves dans le calcul des bourses.

      • Favoriser la mixité en instaurant des actions positives sur le genre dans les filières.

      • Anticiper les moyens pour mettre fin aux élèves sans affectation et garantir le droit au maintien dans la classe d'origine.

      • Mettre fin aux clauses abusives des contrats de scolarisation dans les établissements privés.

  2. May 2024
  3. Feb 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:45:00][^2^][2]:

      Cette vidéo est un webinaire organisé par le Centre Hubertine Auclert sur le thème des espaces scolaires du secondaire au prisme du genre. Il présente le guide réalisé par une équipe de recherche pluridisciplinaire, qui propose une analyse des enjeux, des initiatives et des pistes d'action pour favoriser l'égalité entre les filles et les garçons dans les différents espaces de l'école.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction du webinaire et du guide * Présentation du contexte, des objectifs et de la méthodologie du guide * Diffusion d'un court-métrage sur la cartographie d'une cour de récréation par une élève * Rappel des enjeux de genre dans les espaces publics et privés + [00:13:00][^4^][4] Les espaces récréatifs * Analyse des inégalités d'usage, de mobilité et de réputation entre les filles et les garçons * Présentation des initiatives existantes pour favoriser la mixité, la diversité et le bien-être des élèves * Proposition de pistes d'action pour repenser l'aménagement, l'animation et la régulation des espaces récréatifs + [00:30:00][^5^][5] Les espaces d'apprentissage * Analyse des inégalités de genre dans les salles de classe, les laboratoires, les ateliers et les CDI * Présentation des initiatives existantes pour favoriser la mixité, la diversité et le bien-être des élèves * Proposition de pistes d'action pour repenser l'aménagement, l'animation et la régulation des espaces d'apprentissage + [00:43:00][^6^][6] Les espaces interstitiels * Analyse des inégalités de genre dans les couloirs, les escaliers, les casiers, les foyers et les sanitaires * Présentation des initiatives existantes pour favoriser la mixité, la diversité et le bien-être des élèves * Proposition de pistes d'action pour repenser l'aménagement, l'animation et la régulation des espaces interstitiels + [00:57:00][^7^][7] Les lieux d'échange avec l'institution scolaire * Analyse des inégalités de genre dans les salles des professeurs, les bureaux de la vie scolaire, les salles de réunion et les instances représentatives * Présentation des initiatives existantes pour favoriser la mixité, la diversité et le bien-être des personnels * Proposition de pistes d'action pour repenser l'aménagement, l'animation et la régulation des lieux d'échange avec l'institution scolaire + [01:08:00][^8^][8] Conclusion du webinaire et du guide * Synthèse des principaux constats, enjeux et recommandations du guide * Invitation à se saisir du guide, à le diffuser et à le commander * Annonce du prochain webinaire sur les violences sexistes et sexuelles en milieu scolaire

      Résumé de la vidéo [01:07:00][^1^][1] - [01:45:00][^2^][2]:

      Cette partie du webinaire présente le guide sur les espaces scolaires du secondaire au prisme du genre, réalisé par une équipe de recherche pluridisciplinaire. Le guide vise à analyser les enjeux, les initiatives et les pistes d'action pour favoriser l'égalité de genre dans les espaces scolaires, en s'appuyant sur une revue de littérature, des entretiens avec des experts et des professionnels, et des exemples concrets. Le guide aborde les espaces de la cour de récréation, de la cantine, du foyer, des sanitaires et des salles de classe, en mettant en évidence les inégalités et les violences de genre qui s'y produisent, ainsi que les possibilités d'aménagement, de sensibilisation et de participation des élèves.

      Points clés: + [01:07:00][^3^][3] Le guide sur les espaces scolaires du secondaire au prisme du genre * Un document inédit qui rassemble les connaissances et les expériences sur ce sujet * Un outil pour les personnels enseignants, éducatifs et les collectivités * Une première contribution pour alimenter la réflexion et l'action + [01:14:00][^4^][4] La cour de récréation * Un espace central dans la vie scolaire, mais aussi un lieu de reproduction des inégalités et des violences de genre * Une occupation différenciée de l'espace selon le genre, l'âge et la classe * Des initiatives pour diversifier les activités, favoriser la mixité et le bien-être des élèves + [01:25:00][^5^][5] La cantine * Un espace de convivialité, mais aussi de bruit, de stress et de regroupements entre pairs de même genre * Une lutte des places et des stratégies pour s'asseoir avec ses amis ou se protéger des autres * Des initiatives pour améliorer l'ambiance, le confort et la qualité des repas + [01:32:00][^6^][6] Le foyer * Un espace de détente, mais aussi de loisirs genrés, de tensions et de discriminations * Une prédominance des équipements sportifs ou ludiques utilisés par les garçons * Des initiatives pour diversifier les offres, réguler les usages et sensibiliser aux questions de genre + [01:40:00][^7^][7] Les sanitaires * Un espace intime, mais aussi de surveillance, de contrôle et de violence * Une binarité de genre qui exclut ou stigmatise les élèves trans ou non-binaires * Des initiatives pour améliorer l'hygiène, la sécurité et le respect des identités de genre + [01:47:00][^8^][8] Les salles de classe * Un espace d'apprentissage, mais aussi de socialisation et de construction des identités de genre * Une influence de l'agencement, du mobilier et de la décoration sur les interactions et les performances des élèves * Des initiatives pour favoriser la coopération, la participation et la diversité des parcours

    1. des questions très intéressantes l'une qui concerne notamment les outils 01:09:11 les dispositifs que vous avez conseillé il est vrai qu'ils sont facilement mise en place grâce voilà au dispositif qu'on peut mettre en place en école primaire mais qu'en est il des élèves plus âgés des ados qui ont parfois des crises 01:09:25 beaucoup plus violente qui ont des accès de violence beaucoup moins andy gable facilement parfois beaucoup plus long que faire est ce qu'il faut aller les la leur en parler à des à des professionnels 01:09:39 plus spécialisée et aussi comment faire quand on se sent un peu seul et qu'on a personne autour parce que de plus en plus ce genre de personnage disparaît
  4. Jan 2024
  5. Mar 2023
  6. fedlex.data.admin.ch fedlex.data.admin.ch
  7. Nov 2021
    1. Le chef d'établissement réunit, au cours du premier trimestre, les responsables des listes de candidats qui ont obtenu des voix lors de l'élection des représentants de parents d'élèves au conseil d'administration, pour désigner les deux délégués titulaires et les deux délégués suppléants des parents d'élèves de chaque classe, à partir des listes qu'ils présentent à cette fin. Le chef d'établissement répartit les sièges compte tenu des suffrages obtenus lors de cette élection
  8. Jun 2021
    1. Article 1Modifié par Décret n°2012-16 du 5 janvier 2012, v. init.La composition de la commission d'appel prévue à l'article 13 du décret du 14 juin 1990 susvisé est fixée comme suit :- le directeur académique des services de l'éducation nationale agissant sur délégation du recteur d'académie, ou son représentant choisi parmi ceux de ses collaborateurs appartenant aux corps d'inspection ou de direction, président ;- deux chefs d'établissement du type d'établissement scolaire concerné ;- trois professeurs exerçant au niveau scolaire concerné ; - un conseiller principal d'éducation ou un conseiller d'éducation ;- un directeur de centre d'information et d'orientation ; - trois représentants des parents d'élèves. La commission peut s'adjoindre un médecin de santé scolaire et une assistante sociale scolaire.Les membres de la commission d'appel sont nommés par le directeur académique des services de l'éducation nationale agissant sur délégation du recteur d'académie pour une durée d'un an renouvelable, sur proposition des associations en ce qui concerne les représentants des parents d'élèves. Dans les mêmes conditions, le directeur académique des services de l'éducation nationale agissant sur délégation du recteur d'académie désigne un nombre égal de suppléants des représentants des parents d'élèves.
  9. May 2021
  10. Jan 2021
    1. Lorsque les demandes de dérogation excèdent les possibilités d'accueil, l'ordre de priorité de celles-ci est arrêté par le directeur académique des services de l'éducation nationale agissant sur délégation du recteur d'académie, conformément aux procédures d'affectation en vigueur.Toute dérogation concernant un élève résidant dans un département autre que celui où se trouve l'établissement sollicité ne peut être accordée qu'après avis favorable du directeur académique des services de l'éducation nationale agissant sur délégation du recteur d'académie du département de résidence.
  11. Dec 2020
  12. Oct 2020
  13. Mar 2020