19 Matching Annotations
  1. Last 7 days
    1. chronologie détaillée et la liste des personnages principaux mentionnés dans la source :

      Chronologie des événements principaux :

      • Années 70-90 : Progressivement, l'information sur la reproduction et la physiologie s'élargit pour devenir une éducation à la sexualité, intégrant des dimensions psychologiques (respect de soi, intimité), affectives et sociales (égalité fille-garçon, prévention des violences, droits des personnes).

      • Années 80-90 : On passe véritablement à une éducation à la sexualité centrée sur la tolérance, la liberté, le respect de soi et d'autrui, et l'adoption d'attitudes responsables.

      • 2001 : La loi relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception prévoit l'éducation à la sexualité comme une obligation dans le cadre scolaire. Cette loi est déclinée dans le code de l'éducation, rendant l'éducation à la sexualité obligatoire à l'école.

      • Depuis 2001 : Le Planning Familial attend la pleine application de la loi de 2001 et continue d'intervenir en milieu scolaire depuis des décennies, fort d'un agrément.

      • Juin 2023 : Le Conseil Supérieur des Programmes (CSP) est saisi pour élaborer un programme d'éducation à la sexualité.

      • Fin janvier 2025 : Le projet de programme d'éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité est adopté par le CSP.

      • 3 février 2025 : Le programme est publié suite à la demande de la ministre.

      • Période suivant la publication : Mise en place d'un vaste programme d'accompagnement et de formation des professionnels au niveau national et académique. Création de ressources pédagogiques mises à disposition des professionnels (et potentiellement consultables par tous).

      Cast des personnages principaux et leurs brèves bios : * Marc Pelletier : Un des intervenants de la discussion ("bi" mentionné au début), prenant la parole en premier pour répondre à la question de l'évolution de l'éducation à la sexualité et de son caractère éducatif. Il semble être un expert ou une figure institutionnelle impliquée dans les questions d'éducation.

      • Sarah Durocher : La deuxième intervenante à prendre la parole. Elle représente le Planning Familial et apporte le point de vue d'une association de terrain impliquée depuis longtemps dans l'éducation à la sexualité. Elle a 15 ans d'expérience d'intervention au sein du Planning Familial.

      • Adeline : L'animatrice ou la modératrice de la discussion ("bi"). Elle introduit les intervenants, pose les questions et gère le déroulement de l'échange.

      • Samira : Une personne posant des questions lors de la discussion, notamment sur la formation des intervenants, le consentement et l'intimité. Elle semble relayer des préoccupations du public.

      • La Ministre (mentionnée) : La ministre ayant demandé la publication du programme d'éducation à la sexualité le 3 février. Bien que non nommée, elle représente le niveau gouvernemental ayant validé et rendu public le programme.

      • Ancienne Ministre de l'Éducation Nationale (mentionnée) : A déclaré que la "théorie du genre" n'existait pas et n'était pas présente dans les programmes. Cette mention vise à rassurer sur le contenu de l'éducation à la sexualité.

  2. Mar 2025
    1. événement en ligne, un "Jeudi du Développement Local" organisé par le réseau associatif Unadel.

      La discussion porte sur le risque de la disparition des subventions publiques pour les associations, un sujet introduit par le président de L'unadel qui souligne l'importance cruciale des associations pour la société et la démocratie.

      L'événement structure son propos autour de trois intervenants : la Fondation de France qui présente une évolution de sa stratégie de financement face à la raréfaction des fonds publics, une membre du CESE qui a co-rédigé un rapport alarmant sur le financement des associations et son impact démocratique, et le Collectif des Associations Citoyennes qui propose une analyse des menaces pesant sur le secteur associatif et des pistes de mobilisation.

      L'objectif de cette rencontre est donc d'analyser la situation actuelle, d'échanger sur les défis et les solutions, et de souligner l'urgence démocratique qu'implique la fragilisation du monde associatif.

      Chronologie des événements principaux abordés dans les sources :

      • Avant 2020 : Les "Jeudis du Développement Local" n'existent pas encore sous cette forme, mais il existe un besoin de rencontres et d'échanges au sein du réseau l'Union nationale des acteurs du développement local (Lunadel) et des réseaux régionaux.
      • Depuis 2020 (Début de la COVID) : Face au confinement, Lunadel et les réseaux régionaux, dont "Grand Est citoyen territoire Grand Est" dirigé par Claire, mettent en place des rencontres régulières en ligne initialement appelées "Jeudis du confinement", puis "Jeudis du déconfinement".
      • Période ultérieure (Post-confinement) : Les rencontres régulières se pérennisent et prennent le nom de "Jeudis du Développement Local", se tenant mensuellement.
      • Il y a un mois avant mars 2025 (Février 2025) : Le "Jeudi du Développement Local" initialement programmé est reporté au mois de mars en raison d'indisponibilités de plusieurs intervenants.
      • Mai 2024 : Un rapport sur la situation des associations et le renforcement de leurs financements est présenté au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Dominique Joseph est co-rapportrice de ce rapport. Ce rapport met en évidence l'urgence démocratique liée au financement des associations.
      • Il y a environ 2 ans avant mars 2025 (Début 2023) : La Fondation de France entreprend un virage stratégique important dans ses modes de soutien au secteur associatif, passant d'une prédominance des appels à projets vers un soutien plus structurel, pluriannuel et basé sur un repérage direct et des coopérations au sein de "collectifs d'action".
      • Octobre 2020 : L'Observatoire des libertés associatives, créé par le Collectif des Associations Citoyennes (CAC), publie son premier rapport, objectivant le phénomène de répression de l'action associative.
      • 2021 : Le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) publie le livre "Quel monde associatif demain ?", présentant deux scénarios : l'affaiblissement et le renforcement du monde associatif.
      • Début février 2025 : Face à l'adoption du budget et à la prise de conscience de ses conséquences potentiellement désastreuses pour le monde associatif et les collectivités territoriales, une réflexion et une mobilisation intersectorielle s'amorcent au sein du CAC, aboutissant au projet de "soulèvements associatifs".
      • Mois prochain par rapport à mars 2025 (Avril 2025) : L'Observatoire de la marchandisation du CAC prévoit de sortir son deuxième rapport, axé sur les pistes concrètes de démarcheisation. Le Réseau National des Maisons des Associations (RNMA) et Exopé doivent dévoiler les résultats d'une étude flash sur la situation des associations.
      • 1er juillet 2025 (Prévu) : Lancement officiel des "soulèvements associatifs" par le collectif d'associations, sous la forme d'actions symboliques et d'une prise de parole pour souligner le rôle essentiel des associations.
      • Septembre 2025 (Prévu) : Les forums associatifs pourraient servir de relais et de développement à la mobilisation initiée en juillet.
      • Automne 2025 et années suivantes (Prévu) : Le mouvement associatif envisage une campagne massive et de grande ampleur sur les enjeux du secteur associatif.
      • 24 avril 2025 (Prévu) : Prochain "Jeudi du Développement Local" organisé par Lunadel, abordant la question des 32 heures et de l'engagement.

      Cast of personalités et Bios Succinctes :

      • Claude Grivel : Président de Lunadel (l'Union nationale des acteurs du développement local). Il introduit le "Jeudi du Développement Local", soulignant l'importance des associations pour la société et la fragilité de leur situation financière suite au rapport du CESE de mai 2024.
      • Claire : Représentante des réseaux régionaux et dirigeante du réseau "Grand Est citoyen territoire Grand Est". Elle co-organise les "Jeudis du Développement Local" et anime techniquement la rencontre.
      • Carole : Anime la rencontre du "Jeudi du Développement Local", notamment en introduisant les intervenants et en posant des questions.
      • Anne Carton : Membre de Lunadel, elle participe à l'animation technique de la rencontre, notamment en recueillant et restituant les contributions du chat.
      • Cécile Malot : Responsable "Grande Cause Territoire" à la Fondation de France. Elle intervient sur la baisse des financements publics et privés pour les associations, le rôle de la philanthropie, les limites de la compensation, et la nouvelle stratégie de la Fondation de France axée sur le repérage direct, le soutien structurel et les collectifs d'action.
      • Jean-Baptiste Jobard : Coordinateur du Collectif des Associations Citoyennes (CAC). Il réagit au rapport du CESE à travers la grille de lecture des scénarios d'affaiblissement et de renforcement du monde associatif issus du livre "Quel monde associatif demain ?". Il évoque également la mobilisation en préparation des "soulèvements associatifs" à partir du 1er juillet.
      • Dominique Joseph : Membre du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) et co-rapportrice du rapport de mai 2024 sur le financement des associations ("Financement des associations : une urgence démocratique"). Elle partage ses réflexions sur l'importance des associations pour la démocratie, les impacts de la baisse des subventions et les réactions suite à la publication du rapport.
      • Martin Beaubel : Mentionné comme ayant co-rédigé avec Dominique Joseph le rapport du CESE. Il a également récemment intervenu à la Fondation de France.
      • Mariec Martel : Mentionnée pour un avis antérieur du CESE qui abordait notamment la question de la formation à la vie associative.
      • Laurent Fres : Mentionné pour son rapport sur la coconstruction de l'action publique, travail en lien avec le CAC.
      • Jean-Louis Laville : Mentionné comme poursuivant le travail sur la coconstruction de l'action publique avec le CAC et d'autres réseaux.
      • Carl Polyani : Sociologue et économiste dont la perspective sur les différentes formes d'économie (marchande, domestique, réciprocitaire, redistribution) est évoquée par Jean-Baptiste Jobard pour contextualiser le rôle de l'économie associative.
      • Opal : Organisation ayant réalisé des études monographiques sur la dimension réciprocitaire de l'économie des associations.
    1. chronologie détaillée des événements principaux mentionnés dans la source, suivie d'une liste des personnages principaux avec leurs bios :

      Chronologie des Événements Principaux

      • 11 février 2005 : Mention de la loi du 11 février 2005 (relative aux droits des personnes handicapées), dont on célèbre les 20 ans au moment de l'intervention. Cette loi est présentée comme ayant profondément modifié l'école et engagé des personnels, des moyens et des partenariats.
      • 1994 : Mention de la Déclaration de Salamanque, un texte fondateur soulignant que chaque enfant a des caractéristiques, des intérêts et des besoins d'apprentissage propres, et que les différences humaines sont normales, impliquant une adaptation de l'apprentissage aux besoins de chacun. Ce texte introduit la notion de "besoin".
      • Avant la loi de 2005 (implicite) : L'école est perçue comme une "accumulation d'enfants à profil" nécessitant une "accumulation de structure ou de réponse", plutôt qu'une structure inclusive par essence.
      • Période actuelle (post-loi de 2005) :Développement de l'idée d'"école inclusive" et d'"école pour tous". La question se pose de savoir pourquoi il est encore nécessaire d'ajouter ces adjectifs au mot "école" si l'objectif est que l'école soit inclusive par définition.
      • Augmentation du nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire.
      • Nécessité de dépasser une vision de l'enfant centrée sur son handicap ou une "étiquette" pour se concentrer sur ses besoins éducatifs particuliers et son identité.
      • Mise en place de dispositifs et de moyens pour l'école inclusive, incluant des services médico-sociaux intervenant en milieu scolaire.
      • Création d'équipes mobiles d'appui à la scolarité (EMAS) dans toute la France, préfigurant les futurs pôles d'appui à la scolarité (qui remplaceront les PI - non explicitement définis). Ces équipes sont composées de professionnels du médico-social.
      • Existence d'enseignants référents pour les élèves en situation de handicap, financés par l'Éducation Nationale, chargés du suivi des projets personnalisés de scolarisation (PPS).
      • Mobilisation d'auxiliaires de vie scolaire (AVS), dont le rôle et les missions sont encadrés par la MDPH. La distinction est faite entre les AVS pour les actes de la vie quotidienne, pour l'aide à la scolarisation et pour l'accompagnement médico-social.
      • Développement de dispositifs spécifiques comme les ULIS (Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire) pour différents types de besoins (TSA, troubles moteurs, troubles des fonctions cognitives, etc.).
      • Stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement (TND), avec la création de plateformes d'orientation et d'appui financées par les Agences Régionales de Santé (ARS). Les PCPE (Pôles de Compétences et de Prestations Externalisées) sont mentionnés dans ce cadre.
      • Rôle des établissements médico-sociaux (IME, IEM, ITEP, etc.) qui accueillent des enfants et adolescents avec des handicaps majorés nécessitant une prise en charge pluriprofessionnelle. Les SESSAD (Services d'Éducation Spécialisée et de Soins à Domicile) sont également mentionnés.
      • Évocation de la stratégie "zéro solution" visant à ce qu'aucune personne en situation de handicap ne se retrouve sans solution d'accompagnement.
      • Importance de l'accessibilité (rendre les choses accessibles à tous) comme première étape, suivie de la compensation (mesures complémentaires décidées individuellement).
      • Principe de la "gradation des réponses" pour l'autonomie des enfants.
      • Réflexion sur le projet de société inclusive, tel que défini par Charles Gardou, visant une société sans privilège ni exclusion, où l'environnement est adapté à chacun.
      • Amélioration perçue de l'école et de la société dans l'apport de réponses adaptées aux besoins des élèves, malgré des questions de moyens persistantes.
      • Utilisation du numéro vert "École inclusive" et de plateformes d'information comme "Mon parcours handicap" pour les familles.
      • Discussion autour des aménagements d'examens pour les élèves en situation de handicap, soulignant la complexité de la réglementation et la nécessité d'équilibrer les adaptations individuelles avec le cadre national.
      • Évocation du manque de places dans certains dispositifs spécialisés, comme les ITEP, dans certaines régions.
      • Mention des RASED (Réseaux d'Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté) dans le premier degré, soulignant leur non-généralisation et le rôle du directeur de circonscription dans leur gestion.
      • Discussion autour de la notion de "refus scolaire anxieux" et de la nécessité d'une réponse adaptée et globale, impliquant le médical.
      • Le webinaire actuel est présenté comme une action visant à informer et à promouvoir l'école inclusive vers l'école pour tous.

      Cast des Personnages Principaux

      • L'Intervenante (Inspectrice Conseil Technique École Inclusive) : Elle est au centre de la présentation et partage son expertise sur l'école inclusive, la loi de 2005, les dispositifs existants, les défis et la philosophie de l'inclusion. Elle travaille sous l'autorité de la rectrice et des DAEN (Directeurs Académiques des Services de l'Éducation Nationale).
      • Les Parents : Ils sont mentionnés à plusieurs reprises comme étant des acteurs essentiels et les destinataires de nombreuses informations et dispositifs présentés. Leurs besoins et leurs questions sont une préoccupation constante.
      • Les Personnels de l'Éducation Nationale : Cela inclut les enseignants, les enseignants référents, les inspecteurs de circonscription (dont les inspecteurs SH), les directeurs d'établissement, les personnels des RASED, et les conseillers techniques du recteur et du DASEN. Ils sont présentés comme des acteurs engagés dans la mise en œuvre de l'école inclusive.
      • Les Professionnels du Médico-Social : Ils interviennent de plus en plus dans l'école, notamment à travers les EMAS et les futurs pôles d'appui à la scolarité. Les professionnels des IME, IEM, ITEP et SESSAD sont également cruciaux pour la prise en charge des élèves avec des besoins spécifiques.
      • Charles Gardou : Il est cité pour sa définition de la société inclusive comme une société sans privilège ni exclusion, où l'environnement est adapté à chacun. Cette définition sert de cadre philosophique à la discussion sur l'école inclusive.
      • Les Élèves en Situation de Handicap : Ils sont au cœur du sujet de l'école inclusive. La présentation insiste sur la nécessité de considérer leurs besoins individuels, leur identité et leur potentiel, au-delà de leur handicap.
      • Isabelle (Participant) : Elle pose des questions spécifiques sur les RASED dans le premier degré et sur la situation des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), témoignant des préoccupations des participants.
      • Madame Pin (Participant) : Elle intervient pour partager son accord sur l'importance des RASED et évoque la nécessité d'une sectorisation moins rigide pour l'accès aux aides.
      • Un Représentant de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Élèves) (Participant) : Il témoigne du manque de places dans certains dispositifs en Île-de-France et se présente comme un partenaire pour interpeller les autorités en cas de besoin.
    1. chronologie détaillée des principaux événements et une liste des personnages principaux mentionnés dans l'entretien avec Philippe Meirieu, avec de brèves bios pour chacun :

      Chronologie des principaux événements et idées abordées :

      • Début de carrière de Philippe Meirieu comme enseignant (date non spécifiée) : Commence comme professeur de philosophie, puis instituteur, puis professeur de collège. Il est confronté aux difficultés d'enseigner à des élèves résistants ou peu motivés.
      • Construction en tant qu'enseignant-chercheur (période non spécifiée) : Face aux difficultés pratiques, Meirieu se tourne vers la recherche pour éclairer son travail quotidien avec les élèves. Cette démarche d'investigation de la résistance des élèves devient centrale dans sa pensée.
      • Réflexion sur les ministres de l'Éducation (période contemporaine à l'entretien) : Meirieu identifie Jules Ferry, Jean Zay et Alain Savary comme des ministres marquants qui ont su donner des perspectives et des finalités politiques à l'Éducation Nationale, au-delà de la simple gestion administrative. Il critique le manque de vision actuelle et la focalisation sur des réformes techniques sans but clair.
      • Évocation du plan Langevin-Wallon (période contemporaine à l'entretien) : Mentionne ce plan comme un texte remarquable de l'histoire de la pensée éducative française.
      • Critique du débat actuel sur l'éducation (période contemporaine à l'entretien) : Déplore la pauvreté et la superficialité du débat public, souvent réduit à des slogans et des mesures isolées (comme l'uniforme ou l'interdiction des portables) sans réflexion profonde sur les finalités.
      • Exemple de la commission sur le numérique (période contemporaine à l'entretien) : Critique le fait que seule l'interdiction du portable ait été retenue des conclusions d'une réflexion plus large sur le numérique et les écrans.
      • Plaidoyer pour une convention citoyenne sur l'éducation (période contemporaine à l'entretien) : Suggère cette instance pour remettre de vrais débats éducatifs à l'ordre du jour.
      • Nécessité d'intégrer l'histoire et le débat sur l'école dans la formation des enseignants (période contemporaine à l'entretien) : Critique une formation trop technique qui ne pose pas la question du "pourquoi" de l'enseignement.
      • Confrontation aux défis éducatifs contemporains (période contemporaine à l'entretien) : Souligne les menaces sur la démocratie, la remise en cause de la vérité, et les enjeux liés à l'individualisme et au communautarisme, nécessitant une réflexion sur le rôle de l'éducation.
      • Distinction entre les fondations et les fondements de l'école (période contemporaine à l'entretien) : Reprend l'idée de Ferdinand Buisson pour distinguer les savoirs techniques de base (lire, écrire, compter) des finalités et du sens de l'éducation.
      • Réflexion sur le caractère émancipateur de lire et écrire (période contemporaine à l'entretien) : Critique un enseignement de ces compétences réduit à l'assujettissement aux normes, sans explorer leur dimension historique de libération.
      • Distinction psychanalytique entre le moi idéal et l'idéal du moi (période contemporaine à l'entretien) : Applique cette distinction à l'école, plaidant pour un idéal d'école qui dynamise le travail concret plutôt que la création d'écoles idéales marginales.
      • Débats au sein de l'Éducation Nouvelle (1921-1940) : Évoque les tensions entre ceux qui prônaient la création d'écoles expérimentales et ceux qui voulaient réformer le système global.
      • Question de la culture à l'école (période contemporaine à l'entretien) : Aborde le dilemme entre la culture académique traditionnelle et la culture des jeunes, plaidant pour une approche pragmatique où la culture des jeunes peut être une porte d'entrée vers des apprentissages plus approfondis, à condition d'exigence.
      • Remise en cause de l'idée que lire, écrire et compter sont les savoirs fondamentaux (période contemporaine à l'entretien) : Affirme que ce qui est fondamental est le rapport au savoir, la réflexivité, la capacité à ne pas se laisser manipuler, et l'ouverture à l'altérité.
      • Définition du rapport au savoir (période contemporaine à l'entretien) : S'appuie sur la pensée de Jean-Luc Nancy pour distinguer un savoir transmis comme un paquet d'informations d'un enseignement basé sur une démarche de recherche et d'exigence.
      • Conséquences de considérer le professeur comme un simple transmetteur d'informations (période contemporaine à l'entretien) : Souligne le risque de substitution par l'intelligence artificielle (comme ChatGPT).
      • Importance de l'inhibition comme fondamental (période contemporaine à l'entretien) : Reprend les travaux d'Olivier Houdé sur le rôle du cortex frontal.
      • Plaidoyer pour une "entrée dans l'écrit" plutôt que "lire écrire" (période contemporaine à l'entretien) : Met l'accent sur la découverte par l'enfant de ce que l'écrit apporte en termes d'émancipation (mémoire, espace, temps).
      • Rôle de la philosophie politique pour penser une école émancipatrice (période contemporaine à l'entretien) : Insiste sur la nécessité d'intégrer l'épistémologie et l'anthropologie dans l'enseignement des disciplines.
      • Concevoir chaque discipline comme une histoire (période contemporaine à l'entretien) : S'appuie sur Bruner et Ricœur pour l'idée de narrativité dans la construction de la personne et dans l'entrée dans la connaissance.
      • Importance de l'anthropologie pour repenser l'enseignement (période contemporaine à l'entretien) : Prend l'exemple de l'EPS et du rapport au corps, en référence aux travaux de Georges Vigarello.
      • Critique de l'idéalisme de l'enseignement français (période contemporaine à l'entretien) : Déplore une vision de l'élève comme un pur esprit, ignorant sa corporéité, son histoire et son environnement.
      • Rôle fondamental du rapport à l'espace et des rituels à l'école (période contemporaine à l'entretien) : Souligne le manque de rituels clairs pour installer une "posture mentale" propice à l'apprentissage, en référence aux travaux de Matthew Crawford sur les "dispositifs attentionnels".
      • L'école enseigne plus par ce qu'elle fait que par ce qu'elle dit (période contemporaine à l'entretien) : Illustration par l'exemple d'une classe primaire négligée.
      • Nécessité d'une approche holistique de l'élève (corps et esprit) dans l'apprentissage (période contemporaine à l'entretien) : Plaidoyer pour que toute l'école travaille sur le corps, les postures et le rapport à l'espace.
      • Question de l'uniforme et de la norme (période contemporaine à l'entretien) : Distinction fondamentale entre normalisation (tout le monde pareil, arbitraire) et normativité (ce qui est construit collectivement pour le bien commun), en s'appuyant sur Georges Canguilhem.
      • Préoccupation concernant les difficultés de recrutement du corps enseignant (période contemporaine à l'entretien) : Souligne que la question salariale n'est pas la seule en cause, mentionnant le manque de clarté des finalités, la transformation de l'institution en service avec des parents-clients, et la technocratisation du métier.
      • Sentiment de perte de sens et de dépression chez les enseignants (période contemporaine à l'entretien) : Témoignage personnel de Meirieu sur la situation actuelle.
      • Complexité du métier d'enseignant (période contemporaine à l'entretien) : Insiste sur la nécessité pour un professeur de passer de la passion de sa discipline à la passion de son enseignement, et sur l'importance d'analyser les résistances des élèves.
      • Proposition d'échanges entre professeurs de différentes disciplines pendant la formation (période où Meirieu était directeur de l'IUFM de Lyon) : Vise à faire découvrir que l'amour d'une discipline ne suffit pas à savoir la transmettre.
      • Plaidoyer pour une "école du commun" de 3 à 16 ans (période contemporaine à l'entretien) : Conception de l'école comme un lieu d'apprentissage de ce qui est commun à tous, avec des transitions douces plutôt que des ruptures entre les cycles (exemple de la transition CM2-6ème).
      • Proposition de développer la bivalence chez les professeurs volontaires (période contemporaine à l'entretien) : Suggère de s'appuyer sur le volontariat et la formation pour réduire le nombre d'enseignants par élève dans certains cycles.
      • L'école comme lieu fondateur de la République et de la démocratie (période contemporaine à l'entretien) : Insiste sur le rôle de l'école comme creuset où des singularités partagent des savoirs communs.
      • Nécessité de resituer l'école dans un continuum éducatif plus large (période contemporaine à l'entretien) : Réflexion sur l'importance de l'éducation familiale et des "tiers-lieux" (éducation populaire) en complément de l'école, en référence à l'histoire de l'Éducation Nouvelle (Congrès de Calais 1921 et constat de 1940).
      • Travail d'équilibration entre l'éducation familiale, l'école et les loisirs (période contemporaine à l'entretien) : Souligne la faiblesse de la réflexion sur l'éducation familiale en France et la marchandisation des loisirs.
      • Importance de ce qui se passe dans les "tiers-lieux" (éducation populaire) pour l'engagement des individus (période contemporaine à l'entretien) : Mentionne des études montrant l'impact du patronage, des clubs de sport, etc.
      • Partage des syndicats entre défense corporatiste et défense du bien commun (période contemporaine à l'entretien) : Plaide pour une réflexion sur l'avenir de l'éducation intégrant les syndicats, mais aussi d'autres partenaires (confédérations, parents, élus).
      • Nécessité de construire une alliance entre parents et enseignants (période contemporaine à l'entretien) : Alerte sur le risque de privatisation si cette suspicion mutuelle continue de croître.
      • Importance de s'intéresser à ce qui se passe avant l'école (petite enfance) (période contemporaine à l'entretien) : Souligne le rôle crucial du langage et le statut des éducateurs de jeunes enfants.
      • Nécessité d'une vraie réforme de l'éducation prioritaire (période contemporaine à l'entretien) : Plaide pour un budget consolidé proportionné aux besoins sociaux des élèves.
      • Importance de la formation des enseignants (initiale et continue) (période contemporaine à l'entretien) : Constat de sa dégradation et nécessité de réintégrer la pédagogie.
      • Plaidoyer pour une vraie qualité de débat public et démocratique sur les questions éducatives (période contemporaine à l'entretien).
      • Nécessité de reconsidérer le rôle de l'éducation populaire (période contemporaine à l'entretien) : Référence à la position de Jean Zay en 1936.
      • Évolution personnelle de Philippe Meirieu sur le rôle de l'école (période contemporaine à l'entretien) : D'une conviction que l'école pouvait tout, à une vision plus systémique intégrant la famille et les loisirs.
      • Recommandations de lectures marquantes (période contemporaine à l'entretien) :Lettre à une maîtresse d'école des enfants de Barbiana.
      • Les textes de Célestin Freinet (notamment les invariants pédagogiques).
      • Comment aimer un enfant de Janusz Korczak.
      • Les livres d'Olivier Reboul sur la philosophie de l'éducation.
      • Les livres de Daniel Hameline (notamment Le Domestique et l'Affranchi et La Liberté d'apprendre).
      • La littérature en général comme source de réflexion (mention de Chrétien de Troyes, Les Désarrois de l'élève Törless, et Russell Banks).
      • Des enfants et des hommes, littérature et pédagogie de Philippe Meirieu lui-même.

      Principales personnes mentionnées :

      • Philippe Meirieu : L'interlocuteur principal de l'entretien. Professeur, pédagogue et chercheur en sciences de l'éducation. Il partage ses réflexions sur son parcours, l'histoire de la pensée éducative, les défis actuels de l'école et des pistes pour l'avenir.
      • Jules Ferry : Homme politique français du XIXe siècle, figure emblématique de la création de l'école républicaine, laïque et obligatoire. Meirieu le mentionne comme une figure fondatrice.
      • Jean Zay : Ministre de l'Éducation Nationale et des Beaux-Arts sous le Front Populaire (années 1930). Meirieu le considère comme le meilleur ministre de l'Éducation pour sa vision politique et humaniste.
      • Alain Savary : Ministre de l'Éducation Nationale au début des années 1980. Il a promu les Zones d'Éducation Prioritaire (ZEP) et la réforme des collèges, et a tenté de mettre en place le grand service public laïque et unifié.
      • Lionel Jospin : Ministre de l'Éducation Nationale à la fin des années 1980. Il est associé à la loi de 1989, considérée comme une grande loi éducative.
      • Plan Langevin-Wallon : Projet de réforme de l'éducation élaboré après la Seconde Guerre mondiale par Paul Langevin et Henri Wallon. Meirieu le qualifie de texte absolument remarquable.
      • Jean-Jacques Rousseau : Philosophe des Lumières dont la pensée a profondément influencé la pédagogie. Meirieu le cite comme une figure majeure de la réflexion sur l'éducation.
      • Johann Heinrich Pestalozzi : Pédagogue suisse du XVIIIe-XIXe siècle, figure importante de l'éducation nouvelle. Mentionné indirectement comme un grand pédagogue.
      • Ferdinand Buisson : Pédagogue et homme politique français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, figure clé de l'école républicaine. Meirieu reprend sa distinction entre fondations et fondements de l'école.
      • Natacha Polony : Journaliste et essayiste française. Meirieu se souvient d'un débat avec elle concernant la culture à l'école.
      • Jean-Luc Nancy : Philosophe contemporain dont la conception du "rapport au savoir" est reprise par Meirieu.
      • Olivier Houdé : Psychologue et neuroscientifique contemporain dont les travaux sur le rôle de l'inhibition (cortex frontal) sont mentionnés par Meirieu comme fondamentaux pour l'éducation.
      • Bruner et Ricœur : Psychologue (Jerome Bruner) et philosophe (Paul Ricœur) dont les travaux sur la narrativité et la construction de soi sont évoqués par Meirieu pour repenser l'enseignement des disciplines comme des histoires.
      • Georges Vigarello : Historien français spécialiste de l'histoire du corps. Ses travaux sont cités par Meirieu pour repenser l'EPS et le rapport au corps à l'école.
      • Jean Piaget : Psychologue suisse du XXe siècle, figure majeure de la psychologie du développement et de l'épistémologie génétique. Sa vision idéalisée du cerveau est critiquée par Meirieu.
      • Matthew Crawford : Chercheur contemporain dont les travaux sur les "dispositifs attentionnels" sont utilisés par Meirieu pour souligner l'importance des signaux et des rituels à l'école.
      • Georges Canguilhem : Philosophe et médecin français du XXe siècle dont la distinction entre normalisation et normativité est centrale dans la réflexion de Meirieu sur la question de la norme à l'école.
      • Adolphe Ferrière : Pédagogue suisse, figure importante de l'Éducation Nouvelle. Il a organisé le congrès de Calais en 1921.
      • Janusz Korczak : Pédagogue et écrivain polonais. Son livre Comment aimer un enfant est recommandé par Meirieu.
      • Célestin Freinet : Pédagogue français, figure majeure de l'Éducation Nouvelle. Ses invariants pédagogiques sont mentionnés comme une référence importante.
      • Olivier Reboul : Philosophe de l'éducation français dont les ouvrages sont recommandés par Meirieu pour leur clarté et leur rigueur.
      • Daniel Hameline : Chercheur en sciences de l'éducation, considéré comme le mentor de Meirieu. Ses livres Le Domestique et l'Affranchi et La Liberté d'apprendre sont cités comme ayant été très importants pour sa pensée.
      • Chrétien de Troyes : Écrivain français du XIIe siècle, auteur de romans de chevalerie. Mentionné comme exemple de littérature permettant de comprendre des enjeux éducatifs (la ritualité, l'adolescence, etc.).
      • Robert Musil : Écrivain autrichien du XXe siècle, auteur de Les Désarrois de l'élève Törless. Cité comme exemple de littérature explorant le monde de l'éducation.
      • Russell Banks : Écrivain américain contemporain. Ses œuvres sont recommandées par Meirieu pour une réflexion éducative.
      • Jean Macé : Pédagogue et journaliste français du XIXe siècle, fondateur de la Ligue de l'enseignement. Son action en faveur de l'éducation populaire est indirectement évoquée.
      • Patronages laïques, clubs de sport, associations de quartier : Mentionnés comme exemples de structures d'éducation populaire ayant un impact déterminant sur l'engagement des individus.
    1. chronologie détaillée, la liste des personnages et leurs bios, basés sur les informations contenues dans la source fournie :

      Chronologie des principaux événements liés à l'école inclusive en France

      • Début des années 1900 : Premières recherches pour la création de classes spécialisées pour les enfants handicapés, perçues rétrospectivement comme une forme d'exclusion et une école de la séparation.
      • 1975 : Étape importante avec la construction de l'intégration des enfants en situation de handicap dans le milieu ordinaire. Une loi de 1975 fait évoluer (légèrement) l'approche.
      • 2005 : Loi marquant un tournant véritable dans la mise en place d'une école inclusive.
      • Changement de la notion de handicap : il n'est plus uniquement lié à la personne mais aussi au contexte.
      • Transfert de la gestion de l'éducation des enfants handicapés de l'Éducation Nationale aux Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH).
      • Émergence de trois droits fondamentaux :
      • Le droit de vivre parmi les autres.
      • Le droit de participer sans exclusion à la vie collective.
      • Le droit de décider de sa vie et de choisir son projet de vie.
      • 1994 (International) : Déclaration de Salamanque, où la France et 90 autres pays réfléchissent à la question des besoins éducatifs spéciaux, prônant la construction d'une école pour tous, au-delà de la seule question du handicap.
      • Début des années 2000 (International) : L'UNESCO publie des principes directeurs en faveur de l'inclusion, insistant sur le fait que l'inclusion concerne toutes et tous et définit l'inclusion comme un processus en construction.
      • 2010 (International) : La France ratifie la Convention relative aux droits des personnes handicapées, qui pose le principe d'accessibilité (physique, services, communication) et engage la France à faire évoluer ses lois.
      • 2013 : Loi de refondation pour l'école qui inscrit la notion d'école inclusive dans le code de l'éducation et établit la nécessité de la réaliser (obligation de résultat).
      • 8 juillet 2013 : La loi intègre à l'article L 111-1 du code de l'éducation la disposition selon laquelle le service public de l'éducation veille à l'inclusion scolaire de tous les enfants sans aucune distinction.
      • 2017 : Rapport de l'ONU sur la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées pointe le fait que la France doit passer d'une approche individuelle compensatrice à une approche collective de mise en accessibilité et enjoint la France de fermer ses établissements spécialisés.
      • 26 juillet 2019 : Loi pour une école de la confiance qui confirme le principe de l'école inclusive et précise de nombreux points :
      • Réaffirmation du droit à l'école inclusive (une scolarité pour tous).
      • Institution des Pôles Inclusifs d'Accompagnement Localisés (PIAL) pour un accompagnement au plus près des enfants en situation de handicap.
      • Favorisation de la coopération avec le médico-social.
      • Création des Services Départementaux de l'École Inclusive (SDUI, mentionnés comme ayant succédé aux CDSEI).
      • 29 septembre 2021 : Circulaire Blanquer consacrant des développements fondamentaux au droit à l'éducation des élèves transgenres, notamment concernant l'utilisation du prénom d'usage.
      • 2022 : Loi visant à combattre le harcèlement scolaire, inscrivant le droit à une scolarité sans harcèlement à l'article L111-6 du code de l'éducation et prévoyant un délit spécifique de harcèlement scolaire.
      • 2023 : Conférence Nationale du Handicap (CNH 2023) avec 10 engagements, dont le premier est celui de l'école pour tous, marquant l'engagement dans l'acte 2 de l'école inclusive.

      Cast of Characters et Bios

      • Yannick Ten : Inspecteur général de l'éducation, du sport et de la recherche. Il intervient dans l'émission pour donner un propos introductif et historique sur la thématique de l'école inclusive en France.
      • Virginie Legal : Principale adjointe au collège Trémolière à Cholet. Elle apporte le témoignage du terrain, expliquant comment l'école inclusive est mise en œuvre au sein de son établissement, notamment en termes de pilotage, de collaboration, d'adaptation et de formation.
      • Stéphane Bertrou : Conseiller technique école inclusive pour la rectrice de l'académie de Nantes. Il présente les orientations nationales et leur mise en œuvre au niveau local (l'académie de Nantes), en abordant les aspects de pilotage, de collaboration avec le médico-social, de maillage territorial et de formation des personnels.
      • Frédéric Dupré : Maître de conférences à l'INSEI (Institut national supérieur de recherche et de formation pour l'éducation inclusive). Il apporte une perspective internationale sur le mouvement inclusif, évoquant la Déclaration de Salamanque et la Convention relative aux droits des personnes handicapées, et analyse les enjeux et les points de blocage en France, notamment le passage d'une approche compensatrice à une approche privilégiant l'accessibilité.
      • Raphaël Mata Duvgot : Non présent physiquement mais sa contribution est la "minute juris". Il est l'auteur de cette séquence qui décrypte les aspects juridiques de l'inclusion scolaire, abordant notamment le droit à l'éducation des élèves en situation de handicap et les questions de genre (élèves transgenres).
    1. Voici une chronologie détaillée des événements principaux et une liste des personnages mentionnés dans les sources fournies, avec de brèves biographies pour chacun :

      Chronologie des événements principaux

      Années 1920 :

      Cestrière (Italie) : Première tentative de création d'une station de ski moderne avec un ensemble bâti dédié à la pratique exclusive du ski alpin.

      Années 1930-1940 :

      • Développement embryonnaire du ski en France : Apparition de magazines de ski, développement du transport en train vers la montagne et des hébergements, début de commercialisation de matériel de ski. Le plaisir du ski (slalom, poudreuse) existe déjà.

      • Avant-guerre : Des villages de montagne s'équipent organiquement de téléskis. Les locaux deviennent moniteurs. Le ski de randonnée est la pratique principale. Tignes, Courchevel, Val Thorens n'existent pas encore en tant que stations.

      • 1942 : Une mission du gouvernement de Vichy travaille sur l'aménagement des Trois Vallées. Laurent Chappis et Maurice Michot imaginent cet aménagement en camp de prisonniers (FLAG 17 en Autriche).

      Après la Seconde Guerre Mondiale :

      • 1945 : Le département de la Savoie décide de créer une station de ski internationale : Courchevel.

      • 1946 : Laurent Chappis, architecte urbaniste, est chargé de dessiner Courchevel. Il imagine le front de neige en arc de cercle orienté sud avec les commerces et le départ des remontées mécaniques. Il se pose des questions sur la nature d'une station de sport d'hiver, l'accueil des touristes, la capacité d'accueil et la place de la population locale.

      • Fin des années 1940 - Années 1950 : Émile Allais, champion de ski, invente le concept de domaine skiable à Courchevel (préparation des pistes, équipes de secouristes). Il forme les futurs directeurs des pistes des grandes stations françaises avec Jean Cathelin. Courchevel devient le prototype de la station de ski moderne.

      ** Années 1960** :

      • Évolutions techniques majeures : Passage des chaussures de ski en cuir au plastique, transformation des skis (technique sandwich).

      • Lancement du Plan Neige (vers 1964-1975) : Intervention de l'État pour soutenir la construction de grandes stations de ski dans le but de fixer les populations en montagne et de créer des fleurons touristiques concurrentiels de l'Autriche et de la Suisse (bataille du ski européen).

      • Développement de la société du carbone : Essor de l'automobile, de l'aviation, de l'immobilier.

      • L'immobilier comme cœur du modèle économique des stations de ski : L'immobilier génère la valeur et finance les infrastructures.

      • Invention du tourisme de masse en montagne : Flux concentrés de touristes dans le temps et l'espace.

      • La Tarentaise devient un pôle majeur du ski en France : Les Arcs, La Plagne, Val d'Isère, Les Trois Vallées représentent plus de la moitié du chiffre d'affaires du ski français. Forte concentration de lits touristiques (400 000 en Tarentaise, dont la moitié sont des lits froids).

      Années 1970 :

      • 1968 : Brochure de vente de Val Thorens qui promet des liaisons quotidiennes avec des aéroports, Paris, Genève.

      • Crise de la fin du Plan Neige : Crise économique, avalanche mortelle à Val d'Isère (1970), prise de conscience des excès (trop de résidences secondaires, implantation sans tenir compte des populations locales et de l'environnement).

      • 1973 : Ouverture de Val Thorens, la dernière des grandes stations du Plan Neige.

      • 1977 : Discours de Val d'Isère de Valéry Giscard d'Estaing marquant la fin du Plan Neige. Bilan de 350 000 lits touristiques construits pendant le Plan Neige en France. Volonté affichée de favoriser un tourisme intégré, accessible, respectueux des sites.

      Années 1980-Aujourd'hui :

      • 9 janvier 1985 : Vote de la Loi Montagne, censée donner des outils aux maires pour reprendre la main sur l'immobilier (notamment via les UTN). Cependant, la construction continue (2,7 millions de lits touristiques en France aujourd'hui, dont la moitié sont froids).

      • Augmentation des lits touristiques et des résidences secondaires : Dans de nombreuses stations, le pourcentage de résidences secondaires se situe entre 75% et 92%. Perte d'habitants à l'année dans les communes de stations.

      • Tensions autour de la construction : Manifestations (ex: La Clusaz en 2022) face à la poursuite de la bétonisation et au manque de logements pour les habitants à l'année.

      • Prise de conscience croissante des enjeux de la transition : Impacts du changement climatique (manque de neige, gestion de l'eau), dépendance à la voiture, nécessité de diversifier l'économie, questions d'habitabilité.

      • Initiatives locales de transition : Moratoires sur les constructions (ex: Bourg-Saint-Maurice), développement des transports en commun (funiculaire à Bourg-Saint-Maurice), efforts pour l'habitat permanent.

      • Travaux du Shift Project sur la résilience des territoires de montagne : Analyse des enjeux énergie-climat, mobilité, immobilier, eau, biodiversité.

      • Débats autour des Jeux Olympiques d'hiver 2030 : Questions sur leur durabilité, leur impact environnemental, leur modèle économique et leur pertinence face aux défis de la transition. Boycott de Martin Fourcade, absence de dossier de candidature publique détaillé.

      • Consultation nationale "Montagne 2050" lancée par Mountain Wilderness (2024) : Vise à recueillir les visions et propositions pour l'avenir des montagnes face aux enjeux climatiques, environnementaux et sociaux.

      • Augmentation de la température à Bourg-Saint-Maurice : +2,7°C en 50 ans (chiffre 2022). Préparation du territoire à l'impact du changement climatique.

      Cast of Characters et brèves biographies

      • Hélène Billong Grandand : Membre du groupe local des Shifters Lyon. Elle a grandi en partie à Bourg-Saint-Maurice. Elle présente l'association The Shifters et le Shift Project lors de la conférence sur la montagne en 2050.

      • Jean-Marc Jancovici : Président du Shift Project, un think tank travaillant sur la décarbonation de l'économie. Personnalité reconnue pour sa rigueur scientifique.

      • Guillaume Desmurs : Intervenant lors de la conférence, venu d'Annecy. Il présente l'histoire du développement économique des stations de ski françaises, en soulignant les choix passés et les blocages actuels face à la transition. Il a grandi en station de ski.

      • Fiona Mille : Bénévole et présidente de l'association Mountain Wilderness France. Elle intervient sur les enjeux de la transition en montagne, en allant au-delà de la seule question du ski et en abordant les défis climatiques, environnementaux, sociaux et économiques.

      • Guillaume Desru : Maire de Bourg-Saint-Maurice depuis 2020. Il présente les initiatives et la politique de sa commune en matière de transition touristique et énergétique, notamment le moratoire sur les constructions et le développement des mobilités douces. Il est professeur de physique et cycliste.

      • Éric : Habitant de Culoz (Ain), 52 ans. Shifter. Témoigne de ses différentes expériences de la montagne, de grandes stations à la découverte de plaisirs simples comme la promenade en forêt et les activités avec ses enfants.

      • Louise : 9 ans, habite à Chambéry. Shifter. Exprime son attachement à la montagne à travers ses descriptions des paysages et de ses pratiques (ski, raquettes, luge, randonnée, vélo).

      • Arnaud : 37 ans, vit à Chambéry. Shifter. Raconte sa découverte de la montagne par le ski en famille et son évolution vers le ski de randonnée, plus respectueux de l'environnement.

      • Frédéric : 54 ans, habite à Lyon depuis 17 ans. Shifter. Partage ses souvenirs de ski en famille et entre amis, son expérience du hors-piste et sa réflexion actuelle sur l'impact de sa pratique sur l'environnement montagnard.

      • André Compagnon : Personnalité citée par Guillaume Desmurs : "Il s'agit pas de penser ce qui me fait plaisir, mais de penser ce qui me paraît vrai."

      • Émile Allais : Figure clé de l'histoire du ski français. Champion, premier médaillé olympique français, inventeur d'une technique de ski, pionnier de l'enseignement du ski, innovateur en matière de matériel. Il a dirigé Courchevel dans les années 1950 et inventé la notion de domaine skiable.

      • Laurent Chappis : Architecte urbaniste chargé de dessiner Courchevel en 1946. Il a posé les bases de ce que sont devenues les stations de ski du Plan Neige. Il a été prisonnier de guerre avec Maurice Michot.

      • Maurice Michot : Deviendra le grand patron du Plan Neige. Il a imaginé l'aménagement des Trois Vallées en camp de prisonniers avec Laurent Chappis.

      • Jean Cathelin : Collaborateur d'Émile Allais, directeur des pistes. Ensemble, ils ont formé les directeurs des pistes de nombreuses stations françaises.

      • Charlotte Perriand : Architecte et designer, mentionnée pour avoir imaginé la station des Arcs comme une station sans voiture dans les années 1960.

      • Vincent Vlès : Professeur émérite spécialiste des questions de transition, qui a donné des chiffres sur l'emploi touristique dans les Pyrénées.

      • Diego Landivar et Emmanuel Bonnet : Chercheurs qui qualifient les stations de ski d'"organisations type de l'anthropocène" en raison de leur dépendance à une ressource naturelle (la neige) devenue incertaine.

      • Martin Fourcade : Champion olympique de biathlon. Son retrait de la présidence du comité d'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 2030 est perçu comme un signal fort des difficultés et des contradictions du projet.

      • Philippe Bourdeau : Géographe absolument passionnant, qui souligne la nécessité d'expérimenter de nouveaux modèles diversifiés pour la montagne et de travailler l'habitabilité plutôt que l'attractivité.

      • Alain Boulogne (Saint-Gervais) : Maire qui a dit : "On pense vivre du tourisme en station de ski, en réalité on vit de l'immobilier."

      • Jean-Luc Boch (La Plagne) : Personnalité qui aurait des réactions vives face à l'idée de limiter le droit de propriété des résidences secondaires.

      • Joël Giraud : Ancien ministre qui a évoqué la possibilité de requalifier ou raser des barres d'immeubles de résidences secondaires.

      • Ludovic Ravanel : Personne qui a pris la photo d'un éboulement hivernal en montagne.

      • Tony Parker : Figure dont le projet immobilier hors sol dans le Vercors est mentionné comme un exemple de développement contesté.

      • Loïs Habert : Ancien champion olympique de biathlon, médaillé, qui a créé "The Camp" dans le Vercors, une initiative économique locale réussie.

      • Valéry Giscard d'Estaing : Président de la République dont le discours de 1977 à Val d'Isère a marqué la fin du Plan Neige et une prise de conscience des excès du développement.

      • William Bormida (mentionné comme Bormardion) : Athlète qui a exprimé son désaccord avec le recours à 100% de neige artificielle pour les compétitions de ski alpinisme.

      • Anne-Sophie Lapix : Journaliste de France 2 dont le JT a présenté un reportage critique sur le modèle économique actuel des stations de ski et les défis de la transition.

  3. Feb 2025
    1. chronologie détaillée des événements clés abordés dans les extraits fournis, suivie d'une liste des principaux personnages mentionnés et de leurs biographies succinctes.

      Chronologie des événements clés

      • Avant 2004 (Implicite) : Le système éducatif français est caractérisé par une forte centralisation et un manque d'autonomie pour les établissements.

      La France est un des champions du monde du redoublement avec 40% des élèves de 15 ans ayant déjà redoublé au moins une fois.

      • Années 2000 : Début des discussions sur la réduction des vacances d'été en France, sujet récurrent mais sans mise en œuvre ni évaluation.

      • Période non spécifiée : Réformes éducatives successives en France, souvent perçues comme incohérentes et manquant d'une approche basée sur la recherche.

      • Avant 2015 : L'OCDE encourage depuis longtemps la diminution du redoublement en France car c'est injuste et stigmatisant.

      • 2015 : Mise en place des programmes pour les écoles maternelles, considérés comme de bonne qualité. Lancement prévu de la coopération au niveau du collège avec le travail interdisciplinaire. La France crée des programmes plutôt de bonne qualité pour les écoles maternelles.

      • 2017 : Retour en arrière sur la coopération au niveau du collège, interrompant les efforts en cours.

      • 2009-2022 : Diminution du taux de redoublement en France, passant de 40 % à 10 % des élèves de 15 ans ayant redoublé au moins une fois.

      • Période récente : Les établissements scolaires français sont soumis à une évaluation obligatoire tous les 5 ans.

      • Date non spécifiée (récente) : Invité de ministres de l'éducation de pays performants (comme l'Estonie) pour partager leurs expériences.

      • Date non spécifiée (récente) : Développement de l'intelligence artificielle et de son potentiel dans l'éducation, mais nécessitant une réflexion approfondie.

      • Aujourd'hui : Les établissements sont en processus d'auto-évaluation pour identifier les axes d'amélioration et créer des projets d'établissement.

      • Octobre 2025 (Prévu) : Publication de la prochaine étude TALIS (enquête de l'OCDE sur l'enseignement et l'apprentissage), qui abordera des questions telles que le bien-être des enseignants et les difficultés scolaires.

      Personnages principaux

      • Cyril (animateur) : Chef d'établissement scolaire. Mène l'interview et pose des questions sur l'autonomie des établissements et la réussite scolaire.

      • Éric Charbonnier : Analyste à l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) depuis 25 ans et membre du Conseil d'évaluation de l'école. Spécialiste des questions d'éducation et d'évaluation, il travaille sur des données quantitatives comme PISA et des études statistiques. Il partage des pratiques internationales et des analyses sur l'autonomie des établissements, l'évaluation et les politiques éducatives.

      • Ministre estonienne de l'Éducation : Son intervention est citée comme un exemple de la manière dont un ministre peut définir des objectifs généraux tout en laissant aux établissements la liberté de les atteindre.

      • Napoléon Bonaparte : Son influence est mentionnée en raison de l'héritage de son époque sur le système éducatif français, notamment l'agrégation et l'importance accordée à l'élitisme.

      • Ministre Blanquer : Mentionné pour une réforme du lycée.

      • Ginette Mathiot : Figure de la cuisine française. Mentionnée comme exemple des dangers d'un apprentissage trop axé sur des recettes fixes, au détriment des compétences.

    1. chronologie détaillée des événements principaux abordés dans les sources, ainsi qu'une liste des personnages clés avec leurs biographies, le tout en français :

      Chronologie des Événements Principaux :

      • Environ 4,6 milliards d'années : Formation de la Terre.
      • Environ 3,8 à 4 milliards d'années : Apparition de la vie sur Terre (niveau moléculaire et cellulaire).
      • Environ 700 millions d'années : Apparition du cerveau chez les animaux (métazoaires). Début potentiel de l'évolution du sommeil.
      • Environ 500 à 600 millions d'années : Explosion cambrienne, diversification des plans d'organisation des systèmes animaux et des cerveaux.
      • Environ 500 millions d'années: Apparition des cordés puis des vertébrés, avec une complexification de l'activité cérébrale pendant le sommeil (sommeil lent).
      • Environ 320 millions d'années: Séparation des reptiles des mammifères.
      • Années 1930 : Pierron propose des critères comportementaux pour définir le sommeil.
      • Années 1970 : Ron Konopka et Seymour Benzer découvrent le mutant "period" (per) chez la mouche, avançant la compréhension des rythmes circadiens.
      • Début du XXe siècle : Début des études scientifiques sur le sommeil, notamment par Nathaniel Kleitman.
      • Période actuelle: Recherches sur le sommeil chez diverses espèces (reptiles, céphalopodes, insectes, etc.), exploration des mécanismes moléculaires et des fonctions du sommeil.
      • 2024-2025: Séminaire consacré au sommeil, au replay et à l'apprentissage, organisé par Stanislas Dehaene au Collège de France, avec une présentation de Gilles Laurent sur l'origine évolutive du sommeil.

      Personnalités

      • Stanislas Dehaene : Neuroscientifique français de renom, professeur au Collège de France, spécialisé dans les mécanismes cérébraux de la cognition et de l'apprentissage. Organisateur du séminaire sur le sommeil.
      • Gilles Laurent : Neuroscientifique français, directeur au Max Planck à Francfort. Ses recherches portent sur l'évolution du sommeil et des fonctions cognitives, avec une approche comparative sur diverses espèces animales (céphalopodes, reptiles, etc.). Vétérinaire de formation.
      • Nathaniel Kleitman : Physiologiste et chercheur sur le sommeil, connu pour ses travaux pionniers sur les cycles de sommeil et de veille chez l'humain.
      • Michel Jouvet : Neurobiologiste français, spécialiste du sommeil paradoxal, qu'il a découvert et nommé.
      • Jean-Jacques Dortous de Mairan : Scientifique français du XVIIIe siècle, connu pour ses expériences sur les feuilles de mimosa, révélant l'existence de rythmes circadiens chez les plantes.
      • Ron Konopka et Seymour Benzer : Généticiens américains, célèbres pour leurs travaux sur les rythmes circadiens chez la mouche drosophile, notamment la découverte du gène "period".
      • Pierron: Professeur au Collège de France dans les années 30, avait proposé une définition de critères qui devaient être remplis pour pouvoir parler de sommeil.
      • Guillaume (Gu) Menthon: Chercheur à l'université d'Oxford qui étudie les mécanismes responsables de l'intégration et les problèmes auxquels on est confronté et de savoir si c'est généralisable.
      • Ancien post-doc de Gill Laurent au Japon qui étudie le sommeil chez les céphalopodes et qui montre que pendant le sommeil ces animaux ont des phénomènes de display et de changement d'apparence de leur peau.
    1. chronologie détaillée des événements principaux mentionnés dans l'entretien avec Éric Debarbieux, suivie d'une liste des personnages principaux et de leurs biographies succinctes.

      Chronologie des événements

      • Avant les années 1960 : Violence acceptée et ritualisée à l'école, notamment le chahut. Époque des lycées élitistes.
      • Années 1960 : Volonté politique d'ouvrir les lycées à un public plus large (volonté gaulliste). Arrivée de nouveaux publics qui contestent l'ordre établi.
      • Années 1970-1980 : Massification de l'enseignement.
      • Années 1980 : Éric Debarbieux publie son premier livre sur la violence dans la classe (1989 ou 1990).
      • Années 1990 : Augmentation du chômage de masse et de l'exclusion sociale, impactant les établissements scolaires. Confusion entre violence scolaire et violence urbaine.
      • 1993 : François Dubet publie un article classique sur la violence antiscolaire.
      • 1993-1994 : Premier appel d'offres pour tenter de mieux comprendre la violence à l'école.
      • Fin des années 1990 : Début des recherches sur le harcèlement au travail.
      • Années 2000 : Nororia de plans antiviolence se développent. L'enquête de victimation et de climat scolaire est mise en place.
      • Début des années 2000 : Claude Bartolone demande une enquête sur les collèges de Seine-Saint-Denis, qui révèle l'importance des conflits entre adultes.
      • 2001 : Premier colloque mondial sur la violence à l'UNESCO à Paris.
      • 2010-2011 : Bascule vers une prise de conscience du harcèlement comme problème majeur à l'école, lié à la violence interne et à la nécessité de protéger les victimes.
      • 2010 : Les États généraux sur la sécurité à l'école sont organisés.
      • 2011 : Les Assises nationales contre le harcèlement sont organisées.
      • Après 2011 :2017 : Éric Debarbieux publie "Ne tirez pas sur les écoles".
      • Période Luc Chatel : Tentative d'informer les politiques publiques par la science, avec des États généraux sur la sécurité à l'école et des assises contre le harcèlement.
      • Période Peillon et Najat Vallaud-Belkacem : Continuité des actions, avec la mise en place d'une délégation ministérielle.
      • Période Blanquer : Rupture avec les politiques précédentes.
      • Période récente : Multiplication des ministres de l'Éducation. Constat d'un désintérêt pour les questions scientifiques et d'un intérêt pour le court-termisme.
      • Aujourd'hui : Augmentation des problèmes de comportement chez les enfants, conduisant à un sentiment d'impuissance chez les enseignants.

      Personnages principaux

      • Éric Debarbieux : Chercheur en sciences de l'éducation, spécialiste du climat scolaire et de la violence à l'école. Ancien éducateur spécialisé et instituteur spécialisé. Auteur de nombreux ouvrages sur la violence à l'école, dont "Zéro pointé : Une histoire politique de la violence à l'école". Retraité depuis 7 ans, mais continue d'intervenir sur le terrain.
      • Jacques Testanière : Collègue d'Éric Debarbieux, pionnier dans l'étude du chahut dans les lycées.
      • François Dubet : Sociologue, auteur d'un article classique sur la violence antiscolaire en 1993.
      • Jacques Pint : Chercheur ayant travaillé sur la violence à l'école.
      • Pierre Bourdieu : Sociologue français, dont certains passages des œuvres ont été analysées pour comprendre la violence scolaire.
      • Denise Gottfredson : Chercheuse américaine spécialisée dans la violence à l'école.
      • Claude Bartolone : Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis au début des années 2000.
      • Yves Montoya : Collègue d'Éric Debarbieux avec qui il a créé l'enquête de victimation et de climat scolaire.
      • Claude Allègre : Ministre de l'Éducation nationale qui s'est intéressé au point de vue scientifique.
      • Luc Chatel : Ministre de l'Éducation nationale qui a organisé les États généraux sur la sécurité à l'école et les assises contre le harcèlement.
      • Vincent Peillon : Ministre de l'Éducation nationale.
      • Najat Vallaud-Belkacem : Ministre de l'Éducation nationale.
      • Jean-Michel Blanquer : Ministre de l'Éducation nationale qui a mis en place un nouveau programme contre le harcèlement.
      • Gabriel Attal : Ministre de l'Éducation nationale.
      • Catherine Blaya : Chercheuse spécialisée dans le cyberharcèlement.
    1. chronologie des événements principaux et une liste des personnages clés mentionnés dans la source, suivies de brèves biographies.

      Chronologie des événements et sujets abordés :

      • Avant le XXe siècle :La propagande a ses racines dans l'Antiquité grecque (rhétorique à Athènes).
      • La Révolution française utilise la propagande à grande échelle.
      • Début du XXe siècle :Les démocraties libérales ressentent le besoin de persuasion de masse (consentement à l'impôt, à la guerre).
      • Les États-Unis deviennent un terrain fertile pour la publicité scientifique, les relations publiques, le marketing, les études du comportement humain.
      • Entre-deux-guerres :Émergence des "maîtres de la persuasion" aux États-Unis, utilisant la psychologie et la psychanalyse.
      • Années 1920 :Les États-Unis sont le plus grand marché économique et industriel.
      • Années 1930 :Naissance de l'industrie des sondages aux États-Unis (1935).
      • Révélations à grande échelle sur la nocivité du tabac (1953).
      • Seconde Guerre mondiale :Invention du mot "désinformation" dans un dictionnaire du KGB (1949).
      • Guerre froide :Les États-Unis diffusent l'industrie des sondages dans leur sphère d'influence.
      • Opérations de désinformation de la Russie soviétique et des États-Unis.
      • Années 1960 :Jacques Ellul publie "Propagande" (1962), soulignant le besoin de propagande pour comprendre le monde.
      • Années 1970 :Interdiction des sondages politiques juste avant les élections en France (1977).
      • Consensus scientifique sur le réchauffement climatique (1979).
      • Années 1980 :Développement du modèle des "Big Five" en psychologie.
      • Milieu des années 1990 :Naissance du web commercial.
      • Années 2010 :Application à grande échelle du modèle des "Big Five" grâce à un brevet de Facebook et aux études de Michal Kosinski.
      • 2014 :Application dans la sphère civile des techniques de guerre psychologique.
      • 2016 :Élection présidentielle américaine : Cambridge Analytica cible des électeurs dans trois états clés.
      • 6 janvier 2021 :Insurrection au Capitole des États-Unis.
      • Époque contemporaine :Les outils algorithmiques et les assistants virtuels participent à une forme de propagande.
      • L'avènement des réseaux sociaux et le modèle d'engagement de Facebook favorisent la viralité des théories du complot.
      • Exploitation micro-ciblée des désirs inconscients grâce aux données collectées en ligne.

      Liste des personnages clés :

      • David Colon : Historien, professeur agrégé à l'IUT de Paris. Auteur de "Les maîtres de la manipulation" et d'un livre sur la propagande (2019).
      • Fabien : Animateur de l'émission, dialogue avec l'invité David Colon, lit les questions des internautes.
      • Edward Bernays : Publicitaire et pionnier des relations publiques, neveu de Sigmund Freud. A utilisé des principes freudiens pour influencer les comportements de consommation.
      • Jacques Ellul : Auteur de "Propagande" (1962).
      • Ernest Dichter : Psychologue et expert en motivation. A mené des études sur les mobiles inconscients des consommateurs.
      • Bernie Sanders : Personnalité politique américaine dont les sympathisants ont été ciblés par Cambridge Analytica pour les dissuader de voter pour la candidate adverse lors de l'élection présidentielle de 2016.
      • Donald Trump : Candidat Républicain dont l'élection a été en partie favorisée par les actions de Cambridge Analytica en 2016.
      • Shoshana Zuboff : Auteur ayant défini le capitalisme de surveillance.
      • Michal Kosinski : Chercheur dont les travaux ont inspiré Cambridge Analytica.
      • Steve Bannon : Figure politique américaine associée à Cambridge Analytica et à la diffusion de contenus climato-sceptiques.
      • Christopher Wylie : Informaticien qui a révélé les pratiques de Cambridge Analytica.
      • Lord Bell : Communicant de Margaret Thatcher, fondateur de SCL (maison-mère de Cambridge Analytica).
      • Margaret Thatcher : Première ministre du Royaume-Uni dont la communication a été gérée par Lord Bell.
      • Alexandre Dézé : Politiste attaqué en diffamation pour avoir critiqué les sondages.
      • Mark Zuckerberg : PDG de Facebook (Meta).
      • Gérald Bronner : Sociologue, spécialiste des croyances collectives et des biais cognitifs.
      • Leon Festinger: Auteur de When Prophecy Fails.
    1. Ce texte est la transcription d'une émission de "Sciences Humaines" avec le sociologue François Dubet, discutant de son récent ouvrage "Tous égaux, tous singuliers".

      L'émission explore l'évolution des inégalités dans nos sociétés et la manière dont elles sont vécues et perçues aujourd'hui, en contraste avec les conceptions de la justice sociale du passé, notamment le passage d'une société de classes à un régime d'inégalités multiples où l'expérience de l'inégalité est de plus en plus individualisée.

      Dubet et son interlocutrice analysent aussi les difficultés de repenser la solidarité dans ce contexte, et les pistes possibles, notamment en termes de démocratie, de transparence des transferts sociaux et d'apprentissage de la solidarité dès l'école.

      Enfin, Dubet offre une réflexion critique sur la sociologie elle-même, appelant à une approche qui combine l'étude des structures sociales avec une compréhension de l'expérience des acteurs.

      chronologie et le casting basés sur le texte fourni, en français :

      Chronologie des événements principaux abordés :

      Avant les années 1960 :

      • Société structurée autour de classes sociales (travailleurs, paysans, bourgeois, etc.).
      • Conception de la justice sociale axée sur la réduction des inégalités de conditions.
      • Inégalités scolaires fortes, mais peu critiquées car considérées comme un destin social.
      • Expérience des inégalités vécue collectivement, avec une fierté de classe.

      Années 1960-1990 :

      • Évolution des inégalités hommes-femmes : réduction sensible, mais sentiment d'injustice croissant.
      • Transformation du capitalisme et affirmation du principe d'égalité.
      • Début de l'explosion des classes sociales, mutations du capitalisme.
      • Période contemporaine (depuis les années 1990) :
      • Justice sociale perçue principalement comme égalité des chances plutôt que réduction des inégalités de conditions.
      • Sentiment d'injustice scolaire croissant, malgré une école moins inégalitaire.
      • Individualisation et fractionnement des inégalités. Expérience des inégalités vécue individuellement.
      • Mouvements de colère collective, mais difficulté à formuler des revendications unifiées.
      • Sentiment de mépris généralisé envers les élites.
      • Déconnexion entre les inégalités mesurées et les inégalités perçues.
      • Mobilité sociale objectivement faible, mais forte angoisse de déclassement.
      • Crise de la solidarité, remise en question des mécanismes de transfert social.
      • Montée des populismes qui remobilisent l'imaginaire national et la solidarité exclusive.
      • Individualités sont en état d'incertitude incroyable, n'a pas d'espoir de grande mobilité sociale mais aucune certitude de retrait du ctia.

      Casting des personnages principaux :

      • François Dubet : Sociologue et directeur d'études à l'EHESS. Auteur du livre "Tous égaux, tous singuliers". Ses travaux portent sur les inégalités, la justice sociale, l'expérience des inégalités et l'évolution des régimes d'inégalités.
      • Cécile Pelletier : Rédactrice en chef adjointe du magazine "Recherche". Spécialiste des questions d'éducation. Ancienne de l'agence de presse spécialisée puis magazine étudiant, elle a travaillé ensuite au Monde et a collaboré avec de nombreuses rédactions à la fois spécialisées et puis la presse généraliste.
      • Hugo : Animateur de l'émission.
      • Émile Durkheim : Sociologue classique mentionné pour sa théorie de la division du travail social.
      • Karl Marx : Philosophe et économiste, figure centrale de la critique du capitalisme et de la lutte des classes.
      • Alexis de Tocqueville : Penseur politique et historien français, connu pour ses analyses sur l'égalité et la démocratie.
      • Pierre Bourdieu : Sociologue influent, dont les travaux portent sur la reproduction sociale, le capital culturel et les inégalités scolaires.
      • Marie Duru-Bellat : Sociologue collaboratrice de François Dubet.
      • Thomas Piketty : Économiste connu pour ses travaux sur les inégalités de richesse et de revenu.
      • Laurent Davezies : Géographe dont les travaux sur les inégalités territoriales sont mentionnés.
      • T.H. Marshall : Sociologue britannique connu pour sa théorie sur les droits sociaux et la citoyenneté.
      • C. Wright Mills: Auteur que François Dubet cite à la fin de son livre.
      • Sandrine Garcia et Olivier Cousin: Ont co-écrit avec François Dubet un livre qui portait sur l'expérience des discriminations par les personnes discriminées
      • Martine Fournier: Journaliste et autrice d'un livre sur le genre et le féminisme.
      • Agathe: Responsable des éditions sciences humaines
  4. Jan 2025
    1. Chronologie des Événements

      Avant 2012:

      • Présence de l’ECJS (Éducation Civique Juridique et Sociale) au lycée, centrée sur la transmission d’une culture civique, juridique et sociale, et intégrant l'actualité et les débats de société.
      • Éducation civique au collège, héritée de la pensée Chevènementiste.

      2012: Arrivée de François Hollande à la présidence de la République.

      2013: Loi sur la refondation de l'école.

      2015:

      • Naissance de l'Enseignement Moral et Civique (EMC), conçu comme un enseignement avec un contenu propre, et non comme une simple éducation.
      • Introduction de la "morale" dans l'enseignement, pensée comme un questionnement éthique et non un apprentissage du bon comportement.
      • Approche par compétences, visant à développer la sensibilité, la compréhension du droit et de la règle, le jugement et l'engagement.
      • Programme EMC détaché d'un cadrage par rapport au régime politique.

      Problèmes rencontrés :

      • Difficulté pour les enseignants à mettre en place une approche par compétences.
      • Manque de formation des enseignants face à ce nouveau programme et à la gestion des événements liés à la violence terroriste.

      2016-2017:

      • Difficultés croissantes pour l'EMC face aux attentats terroristes et à la question des caricatures.
      • Débat sur la laïcité et son rôle dans l'EMC.
      • Aggravation de la radicalisation religieuse et de l'abstention des jeunes.
      • Radicalisation de l'engagement d'une partie de la jeunesse sur la question écologique (ex: Notre-Dame-des-Landes).

      2017: Élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République.

      2018:

      • Jean-Michel Blanquer devient ministre de l'Éducation nationale.
      • Réforme du lycée et nouveaux programmes d'EMC.
      • Création d'un "chapeau" dominant les quatre dimensions de l'EMC (sensibilité, jugement, engagement, droit et règle).
      • Ce chapeau met l'accent sur trois principes fondamentaux:
      • Respect d'autrui.
      • Acquisition et partage des valeurs de la République.
      • Construction d'une culture civique.
      • Changement de paradigme: passage du primat du citoyen au primat du régime.
      • Programme EMC axé sur la cohésion et la lutte contre les divisions internes à la société.
      • Vision plus protectrice de l'EMC.
      • Tensions et critiques face à ce changement de cap et aux événements de l'époque (affaire Théo, répression des manifestations).

      2019:

      • Poursuite du clivage entre la vision protectrice de l'EMC et les aspirations à l'engagement des jeunes.
      • Divorce croissant entre le pilotage de l'éducation nationale et les pratiques sur le terrain.

      2024:

      • Pap Ndiaye devient ministre de l'Éducation nationale.
      • Nouveaux programmes d'EMC élaborés dans un contexte de tensions et de changements politiques importants.
      • Gabriel Attal, puis Elisabeth Borne succèdent à Pap Ndiaye.
      • Trois points forts des nouveaux programmes :
      • Pédagogie de projet.
      • Éducation aux médias et à l'information.
      • Éducation au développement durable.
      • Abandon de l'approche par cycle et par compétences.
      • Accent mis sur la confiance dans l'État et la sécurité.
      • Engagement présenté comme un patrimoine à défendre.
      • Focalisation sur la question mémorielle et le patriotisme constitutionnel.
      • Risque d'enfermement dans un "présentisme" limitant les perspectives d'avenir.

      Points de tension persistants:

      • Difficulté à concilier la neutralité de l'enseignant et la transmission de valeurs.
      • Tension entre la transmission des valeurs de la communauté nationale et l'émancipation du citoyen critique.
      • Question de la place de la radicalité dans l'engagement citoyen.
      • Défis posés par la crise climatique et les enjeux globaux.

      Personnages Principaux

      1. Gaïd Andro: Maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Nantes et chercheur au CRHIA (Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique).

      Spécialiste de l'histoire politique et sociale de la Révolution française, de l'histoire de l'éducation et de la citoyenneté.

      A travaillé comme enseignante d'histoire-géographie pendant 10 ans avant de se consacrer à la formation des enseignants.

      Ses recherches actuelles portent sur l'articulation entre l'éducation à la citoyenneté, l'engagement politique et les savoirs critiques dans le monde contemporain.

      2. Jules Ferry (1832-1893): Homme politique français considéré comme le père de l'école laïque, gratuite et obligatoire.

      Ministre de l'Instruction publique à plusieurs reprises, il a joué un rôle majeur dans la mise en place du système éducatif français moderne.

      3. Jean-Jacques Rousseau (1712-1778): Philosophe des Lumières dont les idées sur l'éducation ont fortement influencé la pédagogie moderne.

      Son ouvrage "Émile ou De l'éducation" est considéré comme un texte fondateur de la pensée éducative.

      4. Jean-Michel Blanquer (né en 1964): Homme politique français, ministre de l'Éducation nationale de 2017 à 2022.

      Il a mené une politique éducative axée sur le renforcement des fondamentaux, la lutte contre l'inégalité des chances et la promotion des valeurs républicaines.

      5. Pap Ndiaye (né en 1965): Historien français, spécialiste de l'histoire sociale des États-Unis et de la question raciale.

      Ministre de l'Éducation nationale de 2022 à 2023, il a mis l'accent sur la lutte contre les discriminations, l'inclusion et la justice sociale dans le système éducatif.

      6. Gabriel Attal (né en 1990): Homme politique français, porte-parole du gouvernement de 2020 à 2022, puis ministre délégué chargé des Comptes publics de 2022 à 2023.

      Il a ensuite occupé le poste de ministre de l'Éducation nationale de juillet 2023 à mai 2024.

      7. Élisabeth Borne (née en 1961): Femme politique française, Première ministre depuis 2022.

      Elle a succédé à Jean Castex à la tête du gouvernement et a la charge de mettre en œuvre le programme du président Emmanuel Macron.

      8. Pierre Canne: Auteur de l'ouvrage "L'enseignement moral et civique : enjeux et perspectives", qui explore les fondements philosophiques et les enjeux de l'EMC.

      Ses travaux mettent en avant l'importance de l'articulation entre les valeurs individuelles et les valeurs collectives dans l'éducation à la citoyenneté.

      9. Célestin Freinet (1896-1966): Pédagogue français, créateur de la pédagogie Freinet.

      Son approche met l'accent sur l'apprentissage par l'expérience, la coopération entre élèves et l'importance du travail manuel.

      10. John Dewey (1859-1952): Philosophe et pédagogue américain, considéré comme l'un des fondateurs du pragmatisme.

      Son approche éducative, connue sous le nom d' "éducation progressive", met l'accent sur l'apprentissage par l'action et l'importance de l'expérience dans la construction des connaissances.

      11. Condorcet (1743-1794): Philosophe des Lumières, mathématicien et homme politique français.

      Ses idées sur l'éducation ont fortement influencé la pensée républicaine. Il défendait une éducation accessible à tous, fondée sur la raison et visant à l'émancipation des citoyens.

      12. Hannah Arendt (1906-1975): Philosophe politique allemande d'origine juive.

      Ses travaux portent sur la nature du totalitarisme, la condition humaine et la responsabilité politique.

      Dans "La crise de l'éducation", elle analyse les défis posés à l'éducation dans un monde marqué par les ruptures et les crises.

      13. Jacques Rancière (né en 1940): Philosophe français, ses travaux portent sur l'esthétique, la politique et l'éducation.

      Dans "Le maître ignorant", il explore la notion d'égalité d'intelligence et remet en question le rôle traditionnel de l'enseignant comme détenteur du savoir.

      14. Max Weber (1864-1920): Sociologue, économiste et historien allemand.

      Ses travaux ont profondément influencé la sociologie. Il est notamment connu pour son analyse du pouvoir et de l'autorité, et pour sa théorie sur la légitimité de l'État.

      15. François Hartog: Historien français, directeur d'études à l'EHESS.

      Ses travaux portent sur l'histoire des régimes d'historicité, et notamment sur la notion de "présentisme" qui désigne l'enfermement dans le présent et la difficulté à penser l'avenir.

      Remarques Il est également important de souligner que les discours sur l'éducation à la citoyenneté sont souvent marqués par des enjeux idéologiques et politiques.

      L'analyse de ces discours nécessite une prise de recul critique et une contextualisation historique.

    1. Chronologie des événements

      Avant 2018:

      1981: Début de l'enquête européenne sur les valeurs, une enquête longitudinale permettant d'observer l'évolution des valeurs et du rapport à la politique au fil du temps.

      2018:

      Septembre: Greta Thunberg lance son appel à la grève scolaire pour le climat.

      2019:

      • Année charnière pour les marches pour le climat en France et dans le monde, initiées par l'appel de Greta Thunberg.
      • Organisation de la COP 25 à Madrid, avec une forte mobilisation des jeunes activistes pour le climat.
      • Émergence d'une nouvelle génération de militants pour le climat, caractérisée par sa jeunesse, sa diversité de modes opératoires et son fonctionnement horizontal.

      2020-2023:

      • Recul des marches pour le climat, remplacées par des actions de désobéissance civile.
      • Augmentation de la couverture médiatique des actions spectaculaires de désobéissance civile, au détriment de la "routine militante".
      • Réalisation d'une enquête auprès de 52 jeunes activistes du mouvement climat en France, révélant une forte homogénéité sociale des participants (jeunes urbains, diplômés, issus de milieux socio-économiques favorisés).
      • L'enquête met en lumière le rôle des réseaux sociaux et des influenceurs (Greta Thunberg, Camille Étienne, Salomé Saqué, Paloma Moritz, Hugo Decrypte) dans la mobilisation des jeunes pour le climat.

      Post 2023:

      • Persistance d'un rapport contrarié à la démocratie chez les jeunes générations, avec une défiance envers les institutions politiques traditionnelles.
      • Les jeunes activistes pour le climat continuent de participer à la vie politique, que ce soit par le vote ou en s'engageant dans des partis politiques (notamment les Verts).
      • Questionnement sur l'efficacité de l'engagement pour le climat face à l'inaction politique et à la polarisation du débat public.

      Cast des personnages

      Personnalités influentes:

      • Greta Thunberg: Jeune activiste suédoise pour le climat, initiatrice des grèves scolaires mondiales pour le climat. Son appel en septembre 2018 a eu un impact majeur sur la mobilisation des jeunes.
      • Camille Étienne: Activiste française pour le climat, connue pour ses actions de désobéissance civile et ses discours percutants.
      • Salomé Saqué : Journaliste et militante française, connue pour son engagement pour la justice sociale et climatique.
      • Paloma Moritz : Écrivaine et militante française pour le climat, autrice de l'essai "Réduire l'empreinte du numérique".
      • Hugo Decrypte : Vidéaste et vulgarisateur français, connu pour ses vidéos explicatives sur l'écologie et le climat.

      Chercheurs et universitaires:

      • Laurent Lardeux: Chargé d'études et de recherche à l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire). Il a présenté les résultats d'enquêtes sur l'engagement des jeunes, notamment sur le mouvement pour le climat.
      • Stéphane Foa et Yascha Mounk: Politologues, auteurs de l'ouvrage "Le Peuple contre la démocratie" (2018), dans lequel ils analysent la "déconsolidation" de la démocratie.
      • Camille Peugny: Sociologue, autrice de l'ouvrage "Le Déclassement" (2013), qui traite des inégalités sociales et de la perte de statut des classes moyennes.
      • Vincent Tiberj: Politologue, spécialiste de la sociologie électorale et du comportement politique. Il a co-dirigé l'ouvrage "Génération désenchantée" (2023) avec Camille Peugny.
      • Dan Muxel: Politologue, spécialiste de la socialisation politique et de l'engagement des jeunes.

      Autres:

      Les jeunes activistes du mouvement climat: Jeunes de 18 à 29 ans, majoritairement urbains, diplômés et issus de milieux socio-économiques favorisés, engagés dans des collectifs luttant contre le dérèglement climatique.

    1. **Chronologie des événements clés **

      2005:

      • Promulgation de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Lancement du premier plan autisme.

      2015:

      • Introduction des agendas d'accessibilité programmée (Ad’AP) dans la loi pour prolonger les délais de mise en accessibilité des établissements recevant du public.

      2018:

      • Lancement de la troisième stratégie nationale pour l'autisme (2018-2022).

      2022:

      • Lancement du quatrième plan autisme et de la stratégie nationale 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement.

      2023:

      • Avril : Décision de la Conférence nationale du handicap (CNH) sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité.

      Rentrée scolaire 2023 :

      • Expérimentation des pôles d'appui à la scolarisation (PASS) dans quatre départements (Loiret, Var, Isère et Côte-d’Or).
      • Création de 120 dispositifs pour les troubles du neurodéveloppement (TND) supplémentaires, dont 47 unités d’accueil médico-scolaires (UEMA), 44 unités d’enseignement en élémentaire autisme (UEEA), 29 dispositifs d'autorégulation et 25 premiers postes de professeurs ressources TND.
      • Été : Désignation de six universités démonstratrices en matière d'accessibilité.
      • Publication des cahiers des charges de l'autorégulation.

      2025:

      • Célébration du 20ème anniversaire de la loi du 11 février 2005.

      Objectifs pour 2027:

      Déploiement des PASS sur l'ensemble du territoire. Création de 210 nouveaux dispositifs pour les TND.

      Personnages principaux

      • Mme Caroline Pascal: Directrice générale de l'enseignement scolaire.

      Biographie:

      • Responsable de la mise en œuvre de la politique éducative du ministère de l'Éducation nationale.
      • A joué un rôle clé dans la mise en place des PASS et dans l'augmentation des dispositifs pour les élèves en situation de handicap.

      • Mme Isabelle S : Déléguée interministérielle à l'accessibilité.

      Biographie:

      • Chargée de coordonner les actions des différents ministères en matière d'accessibilité.
      • A notamment travaillé sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité et sur l'accessibilité numérique.

      • M. Thierry Bour: Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur au sein du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

      Biographie:

      • Expert en matière d'école inclusive et d'accessibilité.
      • A contribué à la rédaction de la loi de 2005 et plaide pour une meilleure prise en compte des besoins des élèves en situation de handicap, notamment en matière d'accessibilité et de formation des enseignants.

      • M. Jérémy Bourroi: Délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement.

      Biographie:

      • Chargé de piloter la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement.
      • A mis en place des dispositifs d'accompagnement pour les élèves atteints de TND et travaille à une meilleure coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social.

      Autres personnes mentionnées:

      • M. Le Président: Président de la commission sénatoriale.
      • Sénateurs et Sénatrices: Membres de la commission sénatoriale.
      • Lord Arcos: Vice-président du groupe d'études handicap.
      • Mme Annique Billon: Sénatrice.
      • M. Cédric Vial: Sénateur.
      • Mme Sabine: Sénatrice.
      • Mme Mathilde Olivier: Sénatrice représentant les Français de l'étranger.
      • M. Le Sénateur: Sénateur ayant posé une question sur la pratique du sport pour les enfants handicapés.
      • Mme Sylvie Rataillot: Ancienne ministre de l'enseignement supérieur.

      Remarques:

      • L’audio ne donne pas le nom de famille complet de Mme Isabelle S.
      • Le prénom de la sénatrice qui s’exprime à 1:07:35 n'est pas mentionné.

      Points importants soulevés

      • La nécessité d'une véritable école inclusive, accessible à tous les élèves sans distinction.
      • L'importance de l'accessibilité physique et numérique des établissements scolaires.
      • La nécessité d'une meilleure formation des enseignants à la prise en charge des élèves en situation de handicap.
      • Le rôle crucial des AESH et la question de leur statut.
      • La coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social, notamment via les PASS.
      • L'importance de la prise en compte des besoins spécifiques des élèves, plutôt que de se focaliser sur les types de handicap.
      • Les défis spécifiques de l'inclusion scolaire en milieu rural et dans les départements à forte croissance démographique.
      • L'accès à la pratique du sport pour les enfants handicapés.
      • Ce document fournit une analyse concise des informations contenues dans l’extrait audio.
    1. Chronologie des événements

      Avant 2010: Le sans-abrisme des enfants devient une réalité préoccupante dans les écoles.

      Début des années 2010: Début des occupations d'écoles par des collectifs citoyens pour mettre à l'abri des familles sans domicile.

      2013: Adoption de la loi d'orientation et de refondation de l'école, qui élargit la mission de l'école à l'accueil des enfants dans leur globalité.

      Automne 2014: Création du collectif "Jamais sans toi" à Lyon pour mettre à l'abri des enfants sans domicile dans des écoles.

      Juillet 2017: Arrivée d'Ana Maria Stoparou et sa famille en France, confrontés au refus d'inscription scolaire et à la vie en bidonville.

      2018:

      • Fondation du collectif "École pour tous", regroupant des jeunes ayant vécu des difficultés d'accès et de réussite scolaire en raison de la précarité.
      • Lancement d'un plaidoyer pour la trêve scolaire républicaine, visant à suspendre les expulsions habitatives pendant l'année scolaire.

      2019: La Défenseure des enfants, Geneviève Avenard, estime à 100 000 le nombre d'enfants privés du droit à l'éducation en France.

      2020:

      • La crise sanitaire met en lumière la nécessité de loger tout le monde, y compris les populations les plus vulnérables.
      • La Métropole de Lyon demande au collectif "Jamais sans toi" la liste des personnes à la rue pour les mettre à l'abri.
      • La ministre Emmanuelle Wargon prolonge la mise à l'abri des familles jusqu'en 2022.

      Juillet 2020: Publication du décret précisant les pièces justificatives nécessaires pour l'inscription scolaire, rendant illégales les demandes abusives de justificatif de domicile.

      Septembre 2021: Mise en place d'un dispositif expérimental de médiation scolaire pour accompagner les enfants en situation de précarité vers l'école.

      Février 2022:

      • Lancement d'un appel à la création d'un réseau national pour lutter contre le sans-abrisme des enfants, soutenu par l'UNICEF, la Fédération des acteurs de la solidarité et la Fondation Abbé Pierre.
      • Publication du "Toitoriel", guide pratique pour aider les enseignants et les parents d'élèves à soutenir les enfants sans domicile.

      7 février 2022: Adoption de la loi "Adrien Taquet" interdisant les sorties sèches de l'Aide Sociale à l'Enfance.

      Rentrée 2022:

      • Lancement du réseau national de collectifs citoyens contre le sans-abrisme des enfants.
      • Publication du baromètre de l'UNICEF révélant le chiffre de 3 000 enfants à la rue, interpellant la Première ministre sur la question.
      • Demande de création de 10 000 places d'hébergement d'urgence, soutenue par plusieurs associations.

      Octobre 2022: Publication du rapport conjoint de l'UNICEF et du Samu Social de Paris documentant les conséquences de l'absence de domicile sur la santé mentale des enfants.

      Janvier 2023: Le ministre du Logement Patrice Vergrie annonce le déblocage de 120 millions d'euros pour créer 10 000 places d'hébergement d'urgence.

      Mars 2023: Expulsion du bidonville où vivait Ana Maria Stoparou à Antony, entraînant la déscolarisation de nombreux enfants.

      Mai 2023: Lancement de l'Observatoire du sans-abrisme par le ministre du Logement.

      Juin 2023: Publication des observations du Comité des droits de l'enfant de l'ONU, recommandant la mise en œuvre d'une politique pluriannuelle de l'hébergement et du logement avec une attention spécifique aux enfants et aux familles.

      Août 2023: Le baromètre "Enfants à la rue" de la Fédération des acteurs de la solidarité recense 1990 enfants en demande non pourvue au 115, soit 20% de plus qu'en 2022.

      Septembre 2023: Mise en place du Pacte des solidarités, incluant des mesures pour l'accompagnement des enfants et des familles en difficulté.

      Octobre 2023: Le nombre d'enfants en demande non pourvue au 115 atteint 2082, soit une augmentation de 40% en un mois.

      Mai 2024: La Fédération des acteurs de la solidarité recense 1942 enfants en demande non pourvue au 115.

      Événements récents:

      • Expulsion d'un gymnase à Lyon où se réfugiaient des femmes avec enfants du collectif "Solidarité entre femmes à la rue".
      • Recensement hebdomadaire du collectif "Jamais sans toi" à Lyon estimant à 328 le nombre d'enfants sans abri dans l'agglomération.
      • Augmentation du nombre de familles sans abri hébergées dans les écoles occupées par le collectif "Jamais sans toi" à Lyon.
      • Multiplication des expulsions de bidonvilles à Saint-Denis en vue des Jeux olympiques, laissant des dizaines d'enfants scolarisés sans solution de relogement.
      • Personnages principaux
      • Ana Maria Stoparou: Porte-parole du collectif "École pour tous", jeune femme d'origine rom arrivée en France en 2017, ayant vécu en bidonville et confrontée au refus d'inscription scolaire et aux expulsions. Son témoignage met en lumière les difficultés rencontrées par les enfants sans domicile pour accéder à l'école et la nécessité de la trêve scolaire républicaine.

      • Anina Tchouchou: Avocate et marraine du collectif "École pour tous", issue de l'immigration rom, ayant elle-même vécu l'extrême précarité et la privation d'école en France. Elle plaide pour la trêve scolaire républicaine, la systématisation du contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans et le développement du dispositif de médiation scolaire.

      • Julie Lignon: Chargée de plaidoyer sur les questions de lutte contre la pauvreté infantile à UNICEF France. Elle alerte sur l'explosion du nombre d'enfants sans abri et les conséquences néfastes de l'absence de logement sur leur développement et leur santé. Elle préconise le renforcement du parc d'hébergement, la mise en œuvre d'une politique pluriannuelle de l'hébergement et du logement, et un accompagnement global des enfants et des familles.
      • Raphaël Vullier: Porte-parole du collectif "Jamais sans toi" à Lyon. Il dénonce l'explosion du nombre d'enfants sans abri dans l'agglomération lyonnaise et la multiplication des remises à la rue après la crise sanitaire. Il appelle à la création de places d'hébergement d'urgence et au respect des principes d'inconditionnalité et de continuité de l'hébergement.
      • Patrice Vergrie: Ancien ministre du Logement ayant annoncé le déblocage de 120 millions d'euros pour la création de 10 000 places d'hébergement d'urgence.
      • Geneviève Avenard: Défenseure des enfants en 2019, ayant estimé à 100 000 le nombre d'enfants privés du droit à l'éducation en France.
      • Emmanuelle Wargon: Ancienne ministre du Logement ayant prolongé la mise à l'abri des familles sans domicile pendant la crise sanitaire.
      • Adrien Taquet: Ancien secrétaire d'État à l'Enfance et aux Familles, à l'origine de la loi interdisant les sorties sèches de l'Aide Sociale à l'Enfance.
      • Olivier Klein: Ancien ministre du Logement ayant pris l'engagement, non tenu, de ne plus avoir aucun enfant à la rue.
      • Gérard Collomb: Ancien maire de Lyon, dont le mandat a été marqué par une politique conflictuelle envers les occupations d'écoles par le collectif "Jamais sans toi".
      • Grégory Doucet: Actuel maire de Lyon, ayant pris des engagements pour lutter contre le sans-abrisme mais critiqué pour l'expulsion de familles d'un gymnase.
      • Institutions et organisations

      • UNICEF France: Organisation non gouvernementale (ONG) luttant pour les droits des enfants, publiant des rapports et des baromètres sur la situation des enfants sans abri et menant des actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics.

      • Fédération des acteurs de la solidarité: Regroupement d'associations luttant contre l'exclusion sociale, publiant le baromètre annuel "Enfants à la rue" et plaidant pour le respect des droits des personnes sans domicile.
      • Fondation Abbé Pierre: Fondation reconnue d'utilité publique luttant contre le mal-logement, publiant des rapports sur la situation des familles mal-logées et plaidant pour une politique du logement d'abord.
      • Samu Social de Paris: Association venant à l'aide aux personnes sans domicile fixe, collaborant avec l'UNICEF pour documenter les conséquences de l'absence de domicile sur les enfants.
      • Collectif "Jamais sans toi": Collectif citoyen de Lyon occupant des écoles pour mettre à l'abri des enfants sans domicile et alertant les pouvoirs publics sur la situation.
      • Collectif "École pour tous": Collectif regroupant des jeunes ayant vécu des difficultés d'accès et de réussite scolaire en raison de la précarité, plaidant pour la trêve scolaire républicaine et la systématisation du contrat jeune majeur.
      • Association "L'école au présent": Association de Marseille menant un travail de médiation scolaire et ayant démontré les effets positifs de la trêve scolaire sur la scolarisation des enfants.
      • Collectif "Solidarité entre femmes à la rue": Collectif de femmes sans domicile à Lyon, organisant des actions pour alerter sur leur situation et se mettre à l'abri.
      • Collectif "Mort de la rue": Collectif recensant les décès de personnes sans domicile et dénonçant l'inaction des pouvoirs publics.
      • Délégation interministérielle au logement à l'habitat (DIAL): Organisme chargé de coordonner la politique du logement, soutenant le développement du dispositif de médiation scolaire.
      • Observatoire des expulsions des lieux de vie informels: Organisme documentant les expulsions de bidonvilles et leurs conséquences, notamment sur les enfants.
      • Comité des droits de l'enfant de l'ONU: Organisme international veillant au respect de la Convention internationale des droits de l'enfant, ayant formulé des recommandations à la France sur la prise en compte des enfants dans la politique du logement.
      • Cour des comptes: Institution indépendante chargée de contrôler la gestion des finances publiques, ayant plaidé pour une politique du logement d'abord.
      • Assemblée nationale: Chambre basse du Parlement français, ayant voté des amendements pour la création de places d'hébergement d'urgence et la trêve scolaire républicaine, balayés par le gouvernement.
      • Sénat: Chambre haute du Parlement français, ayant voté des amendements pour la création de places d'hébergement d'urgence et s'intéressant à la situation des enfants sans domicile.

      Thèmes principaux

      • Droit à l'éducation: L'accès à l'école est un droit fondamental pour tous les enfants, pourtant les enfants sans domicile rencontrent de nombreux obstacles pour s'inscrire et poursuivre leur scolarité.

      Les expulsions, les changements d'établissement, le manque de matériel scolaire et les difficultés de concentration liées à la précarité contribuent au décrochage scolaire et à la marginalisation de ces enfants. * * Protection de l'enfance: L'aide sociale à l'enfance (ASE) devrait accompagner les enfants en danger, y compris ceux vivant dans la précarité. Or, les témoignages recueillis dénoncent des placements discriminatoires et abusifs, notamment envers les familles roms, et un manque d'accompagnement global des familles en difficulté. Le placement en foyer n'est pas toujours la solution, et peut même s'avérer traumatisant pour les enfants. * * Hébergement d'urgence: La saturation du parc d'hébergement d'urgence, le manque de places adaptées aux familles et aux enfants, et la non-application des principes d'inconditionnalité et de continuité de l'hébergement laissent des milliers d'enfants à la rue. Les expulsions de bidonvilles et de squats, souvent sans proposition de relogement, aggravent la situation. * * Logement: L'accès à un logement stable est une condition essentielle pour permettre aux enfants de vivre dans un environnement sécurisé et propice à leur développement.

      La pénurie de logements sociaux, les exigences de titres de séjour et les discriminations à l'encontre des familles les plus précaires rendent l'accès au logement extrêmement difficile. * * Solidarité nationale: L'orientation des familles sans domicile d'Île-de-France vers les régions doit se faire dans le respect de leur choix et de leur ancrage territorial, avec un accompagnement adapté et la garantie de places d'hébergement disponibles.

      Les disparités territoriales en matière de prise en charge et de moyens alloués à l'hébergement et à la protection de l'enfance doivent être corrigées. * * Mobilisation citoyenne: Le rôle des collectifs citoyens et des associations est crucial pour alerter sur la situation des enfants sans domicile, les mettre à l'abri, les accompagner vers l'école et plaidoyer pour leurs droits.

      Cependant, la générosité citoyenne ne doit pas se substituer à l'action des pouvoirs publics, qui ont la responsabilité de garantir les droits fondamentaux de tous les enfants. * * Préconisations: La trêve scolaire républicaine, la systématisation du contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans, le développement du dispositif de médiation scolaire, la création de places d'hébergement d'urgence adaptées aux familles, la mise en œuvre d'une politique du logement d'abord et la lutte contre les discriminations sont autant de solutions pour lutter contre le sans-abrisme des enfants.

      L'investissement dans la prévention et l'accompagnement des familles est essentiel pour éviter le décrochage scolaire et la marginalisation de ces enfants.

      L'intérêt supérieur de l'enfant doit être au cœur de toutes les politiques publiques.

    1. Chronologie des événements Ce document étant une transcription d'une discussion, il ne présente pas de chronologie d'événements à proprement parler.

      Il s'articule plutôt autour de l'analyse de la difficulté de concilier temps long et démocratie, en particulier en France.

      Cependant, on peut dégager certains points de repère chronologiques:

      • Avant 1981: Période marquée par des avancées progressives (droit de vote à 18 ans, loi sur l'avortement, etc.) qui s'inscrivaient déjà dans une certaine vision du temps long.
      • 1981: Election de François Mitterrand, porteuse d'un espoir de changement et d'une nouvelle politique économique.
      • 1983: Moment perçu par une partie de la population comme un tournant vers une politique économique plus libérale, nourrissant un sentiment de trahison et de défiance envers le politique.
      • 1986: Arrivée de la droite au pouvoir et mise en place de privatisations.
      • Depuis 1986: Difficulté croissante pour les gouvernements successifs de s'inscrire dans le temps long, face à une demande citoyenne de résultats immédiats et à la pression médiatique et des réseaux sociaux.

      Personnages principaux

      • Bris Teinturier: Directeur général d'Ipsos et expert en sondages d'opinion. Il analyse l'évolution de la société française et met en lumière la difficulté de concilier temps long et démocratie, pointant notamment la défiance croissante envers les institutions et la montée en puissance du "citoyen expert". Il souligne l'importance de l'écoute et du dialogue pour construire une vision partagée du long terme.
      • Jacques Attali: Conseiller d'Etat, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand. Il réfute l'idée d'un tournant en 1983 et souligne l'importance d'une vision du monde et d'un projet clair pour s'inscrire dans le temps long. Il plaide pour l'intégration d'un article dans la Constitution pour inscrire l'intérêt des générations futures dans le processus de décision publique. Il s'inquiète de la montée en puissance du marché et de la liberté individuelle au détriment des autres valeurs, et appelle à un sursaut pour réaffirmer l'importance de l'Etat et du bien commun.
      • François Charles: Economiste et président de l'IRCE, un think tank indépendant. Il interroge la fragmentation des médias et la temporalité des mandats politiques face à l'urgence du citoyen.
      • Julien Volikov: Maire adjoint de Paris chargé de la police municipale et enseignant en droit public. Il souligne le risque de repli sur soi et de court-termisme lié aux réseaux sociaux, et appelle les politiques à s'engager davantage dans un discours de long terme.
      • Doctorant en droit public de l'Université de Bordeaux: Il interroge la faisabilité d'inscrire le temps long dans la Constitution française, compte tenu de la politisation du Conseil constitutionnel et propose de parler de "droits des générations futures".
      • Madame Stickel: Intervenante qui propose de revaloriser la participation citoyenne en s'inspirant du modèle athénien et interroge la possibilité d'un vote obligatoire.
      • Haut fonctionnaire et syndicaliste au ministère de l'Education nationale: Il témoigne de la difficulté d'arbitrer entre temps court et temps long dans le domaine éducatif.
  5. Nov 2024
    1. Chronologie des événements principaux

      2006: Création du programme des Jeunes Ambassadeurs et Ambassadrices des droits (JADE) au sein de l'institution du Défenseur des enfants.

      2011: Le Défenseur des droits reprend le programme JADE et le développe.

      2017: Implantation des JADE Enfant en Seine-Maritime.

      2019: Création du dispositif de consultation des enfants par le Défenseur des droits.

      2020: La région Occitanie devient le seul Conseil régional partenaire du programme JADE, finançant les JADE dans le cadre de son "plan régional d'actions contre le racisme et l'antisémitisme".

      2021: Publication du rapport annuel du Défenseur des droits sur le bien-être et la santé mentale des jeunes.

      2022:

      • Rencontre entre le Président du Conseil départemental de la Gironde et le Défenseur des enfants, puis avec la Défenseure des droits, pour préparer l'arrivée du programme JADE en Gironde.
      • Rencontre entre Aurore Bergé, Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, et les volontaires JADE de La Réunion.

      2023:

      • Lancement d'un binôme de JADE Égalité pour la Métropole Rouen-Normandie.
      • Implantation d'une nouvelle équipe de JADE Enfant dans le Calvados et en Gironde.
      • Signature d'une convention tripartite entre le Défenseur des droits, le Conseil départemental du Calvados et l'Institut International des Droits de l'Homme et de la Paix (2IDHP) pour l'implantation d'une équipe de JADE Enfant dans le département.
      • Signature d'un partenariat entre le Défenseur des droits et le Conseil départemental de la Gironde pour l'installation des JADE dans le département.
      • Renouvellement pour trois ans de la Convention JADE avec la région Occitanie.
      • Mise en place d'un nouveau partenariat avec Unis-Cité et les Apprentis d'Auteuil pour le programme JADE à La Réunion et à Mayotte.
      • Participation des JADE à la 5ème édition de la consultation des enfants sur le thème du droit à un environnement sain.
      • Participation des JADE au Facettes festival, premier festival dédié à la santé mentale, à Pantin.
      • Publication du rapport annuel JADE 2023-2024.

      2024:

      Augmentation prévue du nombre de volontaires JADE Égalité dans la Métropole Rouen-Normandie, passant de deux à quatre. Publication prévue du rapport annuel du Défenseur des droits sur le droit à un environnement sain, alimenté par la consultation des enfants.

      Personnages principaux

      Institution du Défenseur des droits

      • Claire Hédon: Défenseure des droits.
      • Eric Delemar: Défenseur des enfants.
      • George Pau-Langevin: Adjointe de la Défenseure des droits en charge de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l’égalité.
      • Daniel Agacinski: Délégué général à la médiation.
      • Anaïs Aïdara, Ken Okada et Thomas Bouvard: Equipe de coordination du programme JADE.
      • Vincent Lewandowski: Chef de pôle Action territoriale, formation, accès des jeunes aux droits.
      • Mireille Le Corre: Secrétaire Générale du Défenseur des droits.
      • Emilie Justeau: Adjointe au directeur Réseau et Accès aux droits.
      • Mélanie Biraghi: Juriste au pôle défense des droits de l’enfant.
      • Thessadite Aoun: Chargée de mission promotion des droits de l’enfant.
      • Aurélie Stoflique: Juriste du pôle Emploi, biens et services privés.
      • Lyès Bouhdida: Chargé d’éducation des jeunes aux droits.
      • Didier Lefevre: Chef de pôle régional La Réunion Mayotte.

      Partenaires

      • Collectivités territoriales: 12 départements, 2 régions et 1 métropole.
      • Associations agréées:
      • Apprentis d'Auteuil
      • Concordia
      • Institut des droits de l'Homme et de la Paix (2IDHP)
      • Unis-Cité
      • Éducation nationale: Différents services et professionnels de l'Éducation nationale, notamment les assistants de service social des collèges et les conseillers principaux d'éducation.
      • Centre régional d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes (CRIPS) d'Île-de-France.
      • Association Innovation Citoyenne en Santé Mentale (ICSM).

      Volontaires JADE

      • 82 Jeunes Ambassadeurs et Ambassadrices, âgés de 16 à 25 ans, répartis sur 14 territoires.
      • Faïdhoine et Faïka: JADE à Mayotte.
      • Mickael: JADE à La Réunion.

      Autres

      Aurore Bergé: Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.

      Remarques

      Ce document ne présente qu'une sélection des événements et des personnages mentionnés dans les sources.

      Les biographies des personnages sont très succinctes et se limitent aux informations disponibles dans les sources.

      Pour une information plus complète, il est conseillé de consulter les sources originales.

    1. Chronologie des événements

      Fin des années 2000 : Début d'une série de réformes de l'accès à l'enseignement supérieur en France.

      2007 : Adoption de la loi Libertés et responsabilités des universités (LRU). Autonomie accrue des établissements d'enseignement supérieur.

      2009-2017 : Mise en place de la plateforme Admission Post-Bac (APB).

      2016 :

      Adoption du décret n° 2016-672 du 25 mai 2016 : institutionnalisation de la régulation de l'accès en deuxième cycle (master). Possibilité pour les établissements de fixer des capacités d'accueil en master 2 (M2). Adoption de la loi n° 2016-1828 du 23 décembre 2016 : précisions sur la sélection en master. Droit à la poursuite d'études pour les candidats refusés.

      2018 :

      Adoption de la loi n° 2018-166 du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (loi ORE) : mise en place de la plateforme Parcoursup pour toutes les filières de formation en premier cycle. Fonctionnement algorithmique et calendrier contraint. Début de la multiplication des contentieux liés à Parcoursup (utilisation des algorithmes, données personnelles, refus d'admission).

      2019 Réforme du baccalauréat.

      Adoption de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 : modification de l'accès en deuxième année d'études de santé. Remplacement du numerus clausus par un numerus apertus. Introduction du Parcours Accès Spécifique Santé (PASS) et de la Licence Accès Santé (LAS).

      2020 : Mise en œuvre de la réforme des études de santé.

      2021 : Adoption du décret n° 2021-629 :

      le recteur de région doit faire trois propositions d'admission en deuxième cycle aux candidats refusés.

      2023 : Adoption du décret n° 2023-113 :

      la plateforme monmaster.gouv remplace Trouvermonmaster pour les candidatures en master. Rejet par le Conseil d'État du recours en annulation contre le décret n° 2023-113 (CE 31 octobre 2023, n° 471537).

      Septembre 2022 :

      Étienne, candidat recalé en licence de droit, tente un recours via la commission spéciale sous l'autorité du recteur d'académie. Il envisage une demande de médiation auprès du Défenseur des droits.

      Personnages Principaux Étienne : Jeune homme diplômé d'un bac scientifique avec mention "Assez Bien". Candidat recalé en licence de droit, il conteste la décision et envisage un recours juridique.

      La mère d'Étienne : Soutient son fils dans ses démarches et l'aide à contester la décision de refus d'admission. Elle s'investit activement dans la recherche de solutions alternatives.

      Annabelle Allouch : Chercheuse à l'Université de Picardie-Jules Verne (CURAPP-ESS). Co-auteure de l'étude "Comment j'ai traîné mon université en justice. Jeunesses étudiantes et accès aux droits au temps de Parcoursup".

      Delphine Espagno-Abadie : Chercheuse à Sciences Po Toulouse (LASSP). Co-auteure de l'étude "Comment j'ai traîné mon université en justice. Jeunesses étudiantes et accès aux droits au temps de Parcoursup".

      Stéphanie Archat : Post-doctorante à l'Université de Picardie-Jules Verne (CURAPP-ESS). Collaboratrice à l'étude "Comment j'ai traîné mon université en justice. Jeunesses étudiantes et accès aux droits au temps de Parcoursup".

      Le Défenseur des droits : Institution indépendante chargée de défendre les droits des usagers des services publics, des enfants et de lutter contre les discriminations. Propose un service de médiation pour les litiges liés à l'éducation.

      Les avocats : Professionnels du droit spécialisés en droit public et en droit de l'éducation. Ils assistent les étudiants dans leurs recours contre les décisions d'admission des universités. L'étude distingue trois types d'avocats : militants, captifs et commerciaux.

      Les juges administratifs : Magistrats chargés de trancher les litiges entre les étudiants et les universités concernant les décisions d'admission. Ils jouent un rôle d'éclaireur et de censeur des réformes de l'enseignement supérieur.

      Les personnels enseignants et administratifs des universités : Responsables de la gestion des formations et du recrutement des étudiants. Ils mettent en œuvre les réformes de l'accès à l'enseignement supérieur et se retrouvent parfois confrontés à des situations de tension avec les étudiants et les familles.

      Les parents d'élèves : Fortement impliqués dans l'orientation scolaire de leurs enfants, ils s'investissent dans la recherche d'informations et de solutions alternatives en cas de refus d'admission. Ils expriment souvent une certaine anxiété face aux réformes et à la sélection.

      M. Nil: Père d'un candidat recalé en PASS qui saisit le Défenseur des droits en dénonçant une discrimination.

      Diane : Étudiante en master de droit qui conteste le refus d'admission en M2. Elle mobilise un avocat pour faire valoir ses droits et la pertinence de son projet professionnel.

      Enzo : Étudiant ayant un parcours scolaire chaotique. Il se tourne vers la justice pour obtenir une "deuxième chance" et intégrer une formation malgré ses résultats insuffisants.

      Arthur : Étudiant recalé aux oraux du concours de deuxième année de médecine. Il conteste la réforme PASS/LAS et s'engage avec ses parents dans un collectif de lutte contre cette réforme.

  6. Apr 2020
    1. Figaro est sarcastique sur la censure

      Il y a du mouvement. Il s'assoit et se lève

      Il est dégoûté de lui-même et veut avoir une carrière honnête

      Il parle de malhonnêteté et de ses avantages

      Il parlait de ses différentes professions.

    Tags

    Annotators