31 Matching Annotations
  1. May 2025
    1. compte-rendu détaillé de l'audition de Claire Hédon, Défenseure des droits, basé sur les extraits fournis.

      Document d'information : Audition de Claire Hédon, Défenseure des droits

      Date : [Date de l'audition - non précisée dans l'extrait, mais identifiée comme ayant eu lieu suite à la dissolution de la législature précédente et avant fin 2023/début 2024] Objet : Présentation du rapport annuel d'activité de la Défenseure des droits et échanges sur l'état de la protection des droits en France. Intervenante principale : Madame Claire Hédon, Défenseure des droits.

      Accompagnants : Madame Mireille Lec (secrétaire générale), Madame Cécile Barrois de Sarigny (adjointe chargée de l'accompagnement des lanceurs d'alerte), Monsieur Daniel Agazenski (délégué général à la médiation), et son chef de cabinet.

      Résumé Exécutif :

      L'audition de Madame Claire Hédon devant la commission des lois visait à présenter le rapport annuel d'activité de l'institution du Défenseur des droits.

      Ce rapport ne se limite pas à un compte-rendu d'activité mais constitue un état des lieux de la défense et de la protection des droits en France, mettant en lumière l'écart entre le droit proclamé et son effectivité.

      La Défenseure des droits, dont l'institution est inscrite dans la Constitution, s'appuie sur cinq champs de compétences principaux :

      • la protection des usagers des services publics,
      • la lutte contre les discriminations, la protection des droits des enfants,
      • le contrĂ´le de la dĂ©ontologie des forces de sĂ©curitĂ©,
      • et la protection des lanceurs d'alerte.

      Les principaux thèmes abordés sont : le recul des services publics et ses conséquences sur l'accès aux droits, la fragilisation de l'État de droit, et la nécessité croissante des missions du Défenseur des droits pour pallier ces difficultés.

      Les statistiques pour 2023 font état de 138 000 réclamations reçues, un chiffre en augmentation constante, principalement liées aux difficultés d'accès aux services publics (80%).

      La Défenseure souligne la déshumanisation et la dématérialisation excessive de l'administration comme obstacles majeurs, touchant particulièrement les plus vulnérables et les habitants des Outre-mer et des quartiers prioritaires.

      Un autre point d'inquiétude majeur est la fragilisation de l'État de droit, perçue à travers des atteintes concrètes aux droits fondamentaux, l'inexécution de décisions de justice, et les attaques visant ceux qui défendent les droits (associations, universitaires).

      Cette érosion s'accompagne d'un discours banalisant les atteintes aux droits et présentant le droit comme un obstacle.

      Face à ces constats, la Défenseure des droits réaffirme l'importance de son rôle de recours, de médiation et de force de proposition pour améliorer le droit et rendre effectifs les droits de chacun.

      Elle met en avant le travail de ses délégués territoriaux, l'importance de la visibilité de l'institution, et la nécessité de renforcer les moyens pour lutter contre les discriminations et garantir un accès effectif aux services publics.

      Points Clés et Thèmes Majeurs :

      • Le Recul des Services Publics et ses Effets sur l'Accès aux Droits:
      • Constat principal : Recul des services publics, fossĂ© entre usagers et administration, dĂ©shumanisation.
      • Chiffres ClĂ©s : 80% des rĂ©clamations concernent les problèmes avec les services publics. 138 000 rĂ©clamations reçues en 2023 (augmentation annuelle d'environ 10%).
      • DĂ©matĂ©rialisation Excessive : ConsidĂ©rĂ©e comme "dĂ©lĂ©tère" et source d'exclusion pour près d'un tiers de la population Ă©loignĂ©e du numĂ©rique.
      • "Je crois surtout que c'est le service public qui s'est Ă©loignĂ© d'elles notamment des plus vulnĂ©rables des plus pauvres des plus en difficultĂ© en faisant peser sur eux une charge administrative une charge matĂ©rielle et mentale très lourde."
      • Étude sur les plateformes tĂ©lĂ©phoniques (CAF, Assurance Maladie, PĂ´le Emploi, Retraite) : Sur 1500 appels, 40% n'ont pas abouti, et 60% des appels aboutis ont donnĂ© lieu Ă  des rĂ©ponses erronĂ©es ou incomplètes.
      • ConsĂ©quences Concrètes : DifficultĂ©s d'accès aux droits, charge administrative lourde pour les usagers, recul dans les territoires (Outre-mer, rural, quartiers prioritaires).
      • Exemples : Attente de liquidation de retraite aux Antilles (plus d'un an, voire 2 ans), accès alĂ©atoire Ă  l'eau en Guadeloupe, heures de cours non assurĂ©es aux Antilles (jusqu'Ă  20%, faisant perdre une annĂ©e scolaire en primaire), milliers d'enfants dĂ©scolarisĂ©s Ă  Mayotte, difficultĂ©s d'accès aux subventions MaPrimeRenov, lycĂ©ens sans affectation Ă  la rentrĂ©e (27 000 en 2023), dĂ©sertification mĂ©dicale, renoncement aux soins, enfants handicapĂ©s sans accompagnement scolaire suffisant.
      • Recommandation : Les services publics doivent s'adapter Ă  l'usager, non l'inverse. Maintenir plusieurs modalitĂ©s d'accès, notamment physiques.
      • Les Droits des Étrangers : Un RĂ©vĂ©lateur des Dysfonctionnements :
      • Constat : Le droit des Ă©trangers est le premier motif de saisine pour la 2e annĂ©e consĂ©cutive (plus d'un quart des rĂ©clamations).
      • DifficultĂ©s Principales : ImpossibilitĂ© de prendre rendez-vous en prĂ©fecture, dĂ©lais d'instruction excessifs pour les renouvellements de titres (mĂŞme simples).
      • ConsĂ©quences : Des milliers d'Ă©trangers, parfois Ă©tablis depuis longtemps, se retrouvent en situation irrĂ©gulière involontairement, entraĂ®nant des ruptures de droits (perte d'emploi, de logement).
      • "Cela maintient les Ă©trangers rĂ©gulièrement Ă©tablis parfois depuis très longtemps dans une forme d'insĂ©curitĂ© administrative permanente et les Ă©trangers ne constituent pas un groupe isolĂ© du reste de la population française."
      • La DĂ©fenseure des droits ne peut se substituer aux services publics et s'inquiète d'une "embolie" de l'institution face Ă  l'ampleur du problème.
      • La loi immigration n'apporte aucune rĂ©ponse satisfaisante, prĂ©fĂ©rant fragiliser cette population.
      • Actions : Lancement d'une enquĂŞte auprès des prĂ©fectures pour identifier les facteurs de dysfonctionnement et les bonnes pratiques, et d'une instruction sur l'administration numĂ©rique des Ă©trangers en France (ANEF).
      • La Fragilisation de l'État de Droit :
      • Constat : L'annĂ©e 2023 a Ă©tĂ© marquĂ©e par une "fragilisation" et une "banalisation" des atteintes aux droits.
      • Formes de Fragilisation :
      • Atteintes concrètes aux droits fondamentaux : ConditionnalitĂ© accrue du RSA, facilitation des expulsions de logement (loi Kasbarian critiquĂ©e pour son atteinte potentielle au droit au respect de la vie privĂ©e et Ă  ne pas subir de traitements inhumains/dĂ©gradants, bien que la DĂ©fenseure souligne dĂ©fendre les droits de tous, y compris les propriĂ©taires).
      • "J'ai largement dĂ©taillĂ© ces risques dans des avis au Parlement publiĂ©s en 2023."
      • InexĂ©cution croissante des dĂ©cisions de justice (nationales et CEDH) : Mesures de juges des enfants non exĂ©cutĂ©es, rattachements arbitraires d'enfants Ă  Mayotte pour les Ă©loigner du territoire (malgrĂ© les dĂ©cisions de justice et de la CEDH). "Oui nous avons vu des situations de français expulsĂ©s au Comor dans lequel il n'avaient pas de lien fam familux c'est aussi ça la rĂ©alitĂ© de ce que nous voyons dans nos rĂ©clamations".
      • Attaques contre ceux qui dĂ©fendent les droits et libertĂ©s : Menaces contre les associations (libertĂ© d'association menacĂ©e, suspension de subventions), atteintes Ă  la libertĂ© acadĂ©mique.
      • Pratiques d'intimidation des forces de l'ordre envers les associations (expulsions de campements, dĂ©fense de l'environnement).
      • Discours Banalisant les Atteintes : Les droits sont prĂ©sentĂ©s comme des "obstacles" Ă  l'efficacitĂ© ou Ă  la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. Les juridictions sont critiquĂ©es.
      • "Cette fragilisation n'est pas nouvelle s'inscrit dans une tendance de fond mais il semble que nous fisions face Ă  une accĂ©lĂ©ration qui pose la question de la santĂ© de de notre dĂ©mocratie."
      • La NĂ©cessitĂ© des Missions du DĂ©fenseur des Droits :
      • RĂ´le : RĂ©gler les situations individuelles, faire Ă©merger des questions d'intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral dans le dĂ©bat public, combler le fossĂ© entre usagers et services publics, contribuer Ă  l'amĂ©lioration du droit.
      • Atouts : IndĂ©pendance, connaissance fine du terrain (600 dĂ©lĂ©guĂ©s territoriaux dans 1000 lieux de permanence), expertise juridique solide.
      • Chiffres d'ActivitĂ© : 138 000 rĂ©clamations traitĂ©es. 80% des cas font l'objet de mĂ©diation, avec un taux de succès de 75%.
      • Exemples de succès : ArrĂŞt de bus scolaire pour trois enfants en zone rurale, personnes atteintes de maladies chroniques devenant militaires, jeunes footballeuses non discriminĂ©es dans leurs contrats.
      • AccessibilitĂ© : Joignable gratuitement par courrier, mail, formulaire en ligne, tĂ©lĂ©phone (plateforme gĂ©nĂ©rale, 3928 pour les discriminations, 3141 pour les personnes dĂ©tenues), 600 dĂ©lĂ©guĂ©s territoriaux. Ouverture de permanences dans de nouveaux lieux (associations, centres sociaux, missions locales, tiers-lieux).
      • Lutte contre les Discriminations : Travail pour rendre visible les discriminations (personnes d'origine asiatique, personnes en situation de pauvretĂ©, accès au logement social). Lutte contre les contrĂ´les d'identitĂ© discriminatoires (enquĂŞte de 2017 rĂ©vĂ©lant 20 fois plus de risque pour les jeunes hommes perçus comme noirs ou arabes). Relance de cette enquĂŞte.
      • DĂ©cision du Conseil d'État (suite aux observations du DĂ©fenseur) reconnaissant que les contrĂ´les d'identitĂ© discriminatoires ne sont pas des actes isolĂ©s et relèvent d'une politique publique.
      • Demande d'Ă©valuation Ă  la Cour des comptes sur les contrĂ´les d'identitĂ© : 47 millions de contrĂ´les en 2021 (dont 32 millions hors contrĂ´les routiers), avec peu de rĂ©sultats judiciaires dans la majoritĂ© des cas.
      • Recommandations sur les contrĂ´les d'identitĂ© : TraçabilitĂ© (globale et individuelle, Ă©tude des modèles Ă©trangers), meilleur encadrement des forces de l'ordre, meilleur contrĂ´le du parquet.
      • Protection des Lanceurs d'Alerte : Accompagnement et orientation vers les autoritĂ©s compĂ©tentes, publication d'un guide, publication d'un rapport bisannuel sur les dispositifs de protection.
      • RĂ©ponses aux Questions SpĂ©cifiques des DĂ©putĂ©s :
      • Loi Kasbarian (squats) : InquiĂ©tude quant aux atteintes aux droits des occupants, mais la DĂ©fenseure rappelle dĂ©fendre les droits de tous, y compris les propriĂ©taires. Souligne le besoin de donnĂ©es sur l'impact de la loi et les profils des personnes concernĂ©es.
      • Robustesse de l'État de Droit : L'État de droit repose sur la sĂ©paration des pouvoirs, le respect de la hiĂ©rarchie des normes, l'Ă©galitĂ© des citoyens, le respect des droits fondamentaux, la libertĂ© associative, d'expression, de manifestation. Sa fragilisation vient des atteintes concrètes et d'un discours qui les lĂ©gitime.
      • ContrĂ´les d'IdentitĂ© Discriminatoires : Voir point 4.
      • Accès Ă  la Protection Sociale pour les Français de l'Étranger : Augmentation des rĂ©clamations, Ă©tude plus large en cours.
      • Discriminations SystĂ©miques (origine) : L'ampleur n'est pas visible dans les saisines et contentieux par peur des reprĂ©sailles et manque de confiance dans l'utilitĂ© des dĂ©marches. L'application du droit est nĂ©cessaire, facilitation des recours (actions de groupe, testing).
      • Services Postaux en Zone Rurale : Partage du constat, rĂ©affirme l'importance de la prĂ©sence physique, note le retour possible sur la coupe budgĂ©taire.
      • Violences dans les Manifestations : CompĂ©tence limitĂ©e Ă  la dĂ©ontologie des forces de sĂ©curitĂ©. Souligne la nĂ©cessitĂ© de l'usage nĂ©cessaire et proportionnĂ© de la force et des formations Ă  la dĂ©sescalade.
      • Instrumentalisation du Conseil Constitutionnel : Vote d'articles (cavaliers lĂ©gislatifs) dont l'inconstitutionnalitĂ© est connue. Le rĂ´le est au lĂ©gislateur de ne pas les voter.
      • LibertĂ©s Associatives : InquiĂ©tude face aux atteintes observĂ©es, saisines en augmentation, potentielle enquĂŞte approfondie. CompĂ©tence pour dĂ©fendre les associations au titre des libertĂ©s d'expression et d'association, mĂŞme si le contenu de leur action (environnement, etc.) n'est pas un champ de compĂ©tence direct.
      • VisibilitĂ© de l'Institution : Partage du constat, demande de moyens pour une grande campagne de communication, notamment sur les discriminations.
      • France Services : AmĂ©lioration reconnue, mais insuffisante faute d'accès des agents aux dossiers du backoffice. Recommande des permanences des services concernĂ©s.
      • VidĂ©osurveillance Algorithmique : Question d'Ă©quilibre entre sĂ©curitĂ© et libertĂ©s. Saisines en cours, dĂ©cision Ă  venir. L'auto-saisine a permis des actions concrètes (logements Ă©tudiants, continuitĂ© des droits sociaux pendant les JO).
      • Mayotte : ReconnaĂ®t une situation de crise multifactorielle "effrayante pour tout le monde". Souligne les difficultĂ©s d'accès Ă  l'eau, Ă  l'Ă©cole, Ă  la justice, au logement, et l'Ă©loignement. Refuse de mettre en concurrence les populations (Ă©trangers vs Mahorais). Affirme que la France "manque d'humanitĂ©" non seulement avec les Ă©trangers mais avec un certain nombre de personnes ayant du mal Ă  faire valoir leurs droits.
      • Accès Ă  l'Eau (hors Outre-mer) : DifficultĂ©s observĂ©es en France continentale, notamment en zones rurales et de montagne. Question abordĂ©e dans le rapport enfants sur le droit Ă  un environnement sain.
      • Critique de la Loi par la DĂ©fenseure : Affirme que ses avis au Parlement sont basĂ©s sur les difficultĂ©s observĂ©es dans les rĂ©clamations et l'impact potentiel de certains articles. DĂ©fend l'indĂ©pendance de son jugement ("la dĂ©fense du droit n'est pas une question de droite ou de gauche").
      • Contributions au Conseil Constitutionnel : ConfirmĂ©es, effectuĂ©es sept fois depuis la crĂ©ation de l'institution, considĂ©rĂ©es comme un droit de contribution citoyenne.
      • CompĂ©tence sur les Lanceurs d'Alerte : Clarification : CompĂ©tence sur l'orientation, la certification et l'accompagnement en cas de reprĂ©sailles pour tous les lanceurs d'alerte. CompĂ©tence sur le contenu de l'alerte dans les quatre domaines traditionnels de l'institution.
      • Accès au Logement Social : Les plus pauvres ont le plus de mal Ă  y accĂ©der, quelle que soit l'origine. Situation dramatique due au manque de construction de logements sociaux, surtout très sociaux. Urgence Ă  construire.
      • ContrĂ´les d'IdentitĂ© (dĂ©tails) : NĂ©cessitĂ© de la prĂ©sence sur le terrain, mais pas de contrĂ´les systĂ©matiques. ExpĂ©rimentation pour comparer les mĂ©thodes de traçabilitĂ© (modèles anglais/allemand, camĂ©ras piĂ©tons). ContrĂ´le du parquet nĂ©cessaire.
      • Protection de l'Enfance : EnquĂŞte en cours (contradiction avec 14 dĂ©partements). InquiĂ©tude face aux dĂ©cisions de justice non appliquĂ©es, manque de travailleurs sociaux. Refus de mettre en opposition MNA et enfants protĂ©gĂ©s, ne rĂ©sout pas le problème.
      • DifficultĂ©s des Étudiants (Parcoursup, Mon Master) : PrĂ©occupation face au manque de transparence des algorithmes et aux difficultĂ©s de recours. Saisines peu nombreuses, difficultĂ© d'atteindre ce public. Ouverture de permanences en universitĂ©. Rapport Ă  venir sur l'IA et les services publics.
      • Amende Forfaitaire DĂ©lictuelle (AFD) : InquiĂ©tude sur le non-accès au juge, l'individualisation de la peine, l'inscription au casier judiciaire sans jugement, les difficultĂ©s de contestation (montant, procĂ©dure). Souvent observĂ©e pour des situations oĂą les aires d'accueil ne sont pas suffisantes ou de qualitĂ©. DĂ©fend les droits de tous sans opposer les populations. Met en avant l'impact sur les victimes et la rupture d'Ă©galitĂ© devant la justice.

      Citations Clés :

      • "Ce que je viens vous dire c'est pas simplement je dirais un simple rapport d'activitĂ© sur ce que nous faisons mais bien un Ă©tat de la dĂ©fense et de la protection des droits et nous sommes pour cela un très bon observatoire des difficultĂ©s que les personnes peuvent rencontrer dans l'accès au droits et je dirais de l'Ă©cart entre le droit annoncĂ© et son effectivitĂ©."
      • "La dĂ©matĂ©rialisation ne peut pas ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme un progrès si elle exclut et si elle dĂ©shumanise le service public."
      • "C'est au service public de s'adapter Ă  l'usager et non pas l'inverse."
      • "Remettre en cause aussi profondĂ©ment leurs droits menace la cohĂ©sion sociale dans son ensemble et l'intĂ©gration dans notre RĂ©publique." (concernant les Ă©trangers)
      • "Cette Ă©rosion elle prend plusieurs formes d'abord il faut le redire cela passe par des atteintes très concrètes aux droits fondamentaux des personnes... Cela passe aussi par l'inexĂ©cution de plus en plus importante de dĂ©cisions de justice..."
      • "Dès menaces se traduisent parfois par la suspension de subventions accordĂ© par l'État et mis bout Ă  bout ces Ă©lĂ©ments dessinent la fragilisation d'un Ă©difice celui de l'État de droit par la relativisation des droits et du juge par la limitation des libertĂ©s qui font la dĂ©mocratie."
      • "Je crois pas que vous connaissiez mes opinions politique et la question de la dĂ©fense du droit n'est pas une question de droite ou de gauche et j'espère qu'elle est au-delĂ  justement des questions d'opinion d'opinion politique."
      • "Mettre en concurrence les populations n'a jamais permis de de mieux dĂ©fendre les droits des maorĂ©s c'est une erreur de mettre en concurrence les populations."
      • "Oui la France manque d'humanitĂ© moi je le dirais exactement comme ça oui oui et la France manque d'humanitĂ© pas simplement d'ailleurs avec les Ă©trangers elle manque d'humanitĂ© avec un certain nombre de personnes qui ont du mal Ă  faire valoir leurs droits."

      Recommandations Émergentes :

      • Maintenir et renforcer les modalitĂ©s d'accès physiques aux services publics.
      • Garantir la possibilitĂ© de dĂ©poser des dossiers en format papier.
      • Adapter les services publics aux besoins des usagers, en particulier les plus vulnĂ©rables.
      • RĂ©aliser des Ă©tudes d'impact des lois sur l'accès aux droits et les droits fondamentaux.
      • AmĂ©liorer la traçabilitĂ© et l'encadrement des contrĂ´les d'identitĂ©.
      • Faciliter le recours en justice et les actions de groupe en matière de discrimination.
      • Investir dans la protection de l'enfance pour garantir l'exĂ©cution des dĂ©cisions de justice et la qualitĂ© de l'accompagnement.
      • Construire davantage de logements sociaux, en particulier très sociaux.
      • Garantir la transparence et l'objectivitĂ© des algorithmes utilisĂ©s dans l'administration.
      • Abroger ou modifier les dispositions lĂ©gislatives portant atteinte de manière disproportionnĂ©e aux droits fondamentaux.
      • Mener une campagne de communication pour mieux faire connaĂ®tre l'institution et les droits des citoyens.

      Perspectives Futures / Suivi :

      • Rapports Ă  venir sur l'accès Ă  l'eau pour les enfants et le droit Ă  un environnement sain (novembre).
      • DĂ©cisions Ă  venir sur les atteintes Ă  la dĂ©ontologie des forces de sĂ©curitĂ© (en cours d'enquĂŞte).
      • Rapport et dĂ©cisions Ă  venir sur la protection de l'enfance (fin janvier).
      • DĂ©cisions Ă  venir sur Mayotte (dĂ©but d'annĂ©e prochaine).
      • Rapport Ă  venir sur l'intelligence artificielle et les services publics (dĂ©but novembre).
      • DĂ©cision Ă  venir sur les saisines liĂ©es aux Jeux Olympiques (en cours d'enquĂŞte).
      • Poursuite de l'enquĂŞte sur les contrĂ´les d'identitĂ© discriminatoires.
      • Ce document rĂ©sume les principaux points abordĂ©s lors de l'audition, en mettant l'accent sur les prĂ©occupations exprimĂ©es par la DĂ©fenseure des droits et les actions menĂ©es par son institution.
  2. Apr 2025
    1. Le rapport de la Cour des Comptes, notamment sa partie consacrée à l'éducation artistique et culturelle (EAC), ainsi que ses observations sur la santé des jeunes et la citoyenneté à travers la Journée Défense et Citoyenneté (JDC), offre plusieurs pistes d'exploitation possibles au sein du Comité d'éducation à la santé, à la citoyenneté et à l'environnement (CESCE) et pour les quatre parcours éducatifs.

      Exploitation au sein du CESCE (RĂ´le transversal) :

      • Le CESCE, en tant qu'instance de rĂ©flexion, d'observation et de veille, peut s'appuyer sur les constats et les recommandations du rapport de la Cour des Comptes pour Ă©clairer sa politique Ă©ducative et de prĂ©vention dans les domaines de la santĂ©, de la citoyennetĂ© et potentiellement de l'environnement en lien avec les aspects culturels.

      • Le CESCE peut utiliser le rapport pour identifier les enjeux nationaux et les bonnes pratiques mises en Ă©vidence par la Cour dans les domaines relevant de ses compĂ©tences.

      Par exemple, les difficultés et les pistes d'amélioration concernant l'EAC peuvent inspirer des actions transversales intégrant la culture dans les projets liés à la santé ou à la citoyenneté.

      • Le CESCE, responsable de la cohĂ©rence de la politique Ă©ducative de l'Ă©tablissement, peut se servir du rapport pour plaider en faveur d'une organisation plus systĂ©matique et de meilleure qualitĂ© des actions relevant des quatre parcours Ă©ducatifs au sein de l'Ă©tablissement.

      Exploitation pour les 4 parcours éducatifs :

      Parcours Santé :

      • Le rapport met en lumière la question de l'accès des jeunes au sport et le rĂ´le de l'EPS, informations pertinentes pour les actions du CESCE visant Ă  promouvoir l'activitĂ© physique et la santĂ© des Ă©lèves.

      Le CESCE pourrait s'appuyer sur la recommandation d'accroître le taux de pratique en EPS pour renforcer les liens avec l'association sportive de l'établissement.

      • Les analyses sur les inaptitudes en EPS pourraient inciter le CESCE Ă  s'interroger sur l'Ă©tat de santĂ© global des Ă©lèves et les freins Ă  la pratique sportive.

      • Les dĂ©veloppements sur les maisons des adolescents (MDA), bien que leur intervention au sein des Ă©tablissements ne soit pas souhaitable selon la Ministre de l'Éducation Nationale, peuvent informer le CESCE sur les structures de soutien existantes pour le bien-ĂŞtre et la santĂ© mentale des jeunes.

      Le CESCE pourrait faciliter l'orientation des élèves vers ces structures en cas de besoin.

      • La partie du rapport consacrĂ©e aux addictions des jeunes est cruciale pour le CESCE.

      Les données et les recommandations sur la prévention et la prise en charge des conduites addictives peuvent directement alimenter les actions du CESCE dans ce domaine.

      La mention de la stratégie nationale de développement des compétences psycho-sociales (CPS) comme un moyen de prévenir les conduites à risque est particulièrement pertinente pour le CESCE, qui peut intégrer cette approche dans ses actions de prévention pour le Parcours Santé.

      • L'Ă©tude sur l'obĂ©sitĂ© infantile mentionnĂ©e dans les actualitĂ©s peut Ă©galement orienter les actions de prĂ©vention du CESCE.

      Parcours Citoyen :

      • L'analyse de la JournĂ©e DĂ©fense et CitoyennetĂ© (JDC) dans le rapport peut ĂŞtre exploitĂ©e par le CESCE pour rĂ©flĂ©chir Ă  la manière de renforcer l'esprit de dĂ©fense et le sentiment d'appartenance Ă  la communautĂ© nationale chez les Ă©lèves, en complĂ©ment des actions menĂ©es lors de la JDC.

      • La mention de l'enseignement de dĂ©fense et la nĂ©cessitĂ© de le conforter dans le Parcours Citoyen peuvent encourager le CESCE Ă  s'assurer de la bonne mise en Ĺ“uvre de cet enseignement au sein de l'Ă©tablissement, en lien avec les professeurs d'histoire-gĂ©ographie notamment.

      • Le rapport souligne l'importance de la formation Ă  l'Ă©ducation Ă  la dĂ©fense, un aspect que le CESCE pourrait prendre en compte dans ses Ă©changes avec l'Ă©quipe pĂ©dagogique.

      • Bien que concernant les jeunes incarcĂ©rĂ©s, la mention du droit Ă  l'Ă©ducation et des difficultĂ©s rencontrĂ©es par ces jeunes peut sensibiliser le CESCE aux enjeux d'inclusion et de lutte contre le dĂ©crochage scolaire, valeurs citoyennes fondamentales.

      Parcours d'Éducation Artistique et Culturelle :

      • La partie du rapport dĂ©diĂ©e Ă  l'EAC est une source d'information essentielle pour le CESCE, mĂŞme si la responsabilitĂ© principale de ce parcours incombe Ă  d'autres acteurs.

      Le CESCE peut se servir de l'évaluation de la Cour sur la gouvernance, le financement et la qualité de l'EAC pour comprendre les enjeux et les défis de ce domaine au niveau national.

      • Le CESCE peut relayer auprès de l'Ă©quipe pĂ©dagogique et de la direction les recommandations de la Cour visant Ă  Ă©tendre Ă  la totalitĂ© des classes une organisation systĂ©matique du parcours EAC, pilotĂ©e par le chef d'Ă©tablissement.

      • Les constats sur l'utilisation partielle de la part collective du Pass Culture par les Ă©tablissements et les difficultĂ©s rencontrĂ©es dans le premier degrĂ© peuvent inciter le CESCE Ă  encourager une meilleure exploitation de ces dispositifs au sein de l'Ă©tablissement.

      • Le CESCE peut souligner l'importance des trois piliers de l'EAC (connaissances, pratique artistique, rencontre avec les Ĺ“uvres et les artistes) lors de la conception de projets transversaux.

      • Les exemples de bonnes pratiques mentionnĂ©s dans le rapport, comme le collège Elsa-Triolet de Marseille ou le collège des Hautes-Ourmes de Rennes, peuvent inspirer des initiatives au sein de l'Ă©tablissement.

      • Le CESCE peut sensibiliser Ă  la nĂ©cessitĂ© de soutenir l'engagement des enseignants dans l'EAC par la formation et la simplification des outils.

      • Parcours Avenir :

        • Les rĂ©flexions du rapport sur l'entrĂ©e des jeunes sur le marchĂ© du travail et notamment les aspects fiscaux peuvent informer indirectement le CESCE sur les dĂ©fis rencontrĂ©s par les jeunes adultes.

        • La mention des dispositifs d'aide Ă  l'insertion pour les jeunes en difficultĂ© peut sensibiliser le CESCE aux problĂ©matiques d'orientation et d'insertion professionnelle, bien que cela relève principalement du Parcours Avenir lui-mĂŞme.

        • La promotion du bien-ĂŞtre dans le Parcours SantĂ© et le dĂ©veloppement de la citoyennetĂ© responsable dans le Parcours Citoyen, soutenus par les informations du rapport, contribuent indirectement Ă  prĂ©parer les Ă©lèves Ă  leur avenir personnel et professionnel.

      Les compétences psycho-sociales mentionnées dans le contexte de la prévention des addictions sont également cruciales pour la réussite future des élèves.

      En conclusion, le rapport de la Cour des Comptes constitue une source d'analyse et de recommandations précieuse pour le CESCE.

      Il offre des éléments concrets pour orienter, renforcer et évaluer les actions menées dans le cadre des quatre parcours éducatifs, en mettant en lumière les enjeux nationaux et les pistes d'amélioration possibles au sein de l'établissement.

      Le CESCE peut s'appuyer sur ces informations pour assurer une meilleure cohérence et une plus grande efficacité de sa politique éducative et de prévention.

    2. Il y a de nombreux éléments en lien avec la santé dans les sources que vous avez fournies.

      Ces éléments concernent à la fois la santé physique et mentale des jeunes, ainsi que les politiques de prévention et de prise en charge mises en place ou nécessaires.

      • Voici les principaux Ă©lĂ©ments en lien avec la santĂ© que l'on peut trouver dans ces sources :

      • SantĂ© des jeunes comme enjeu global : La santĂ© des jeunes est construite autour de l'accompagnement des adultes et des dispositifs publics mis en place. S'intĂ©resser Ă  la santĂ© des jeunes, c'est considĂ©rer la santĂ© de toute la population.

      • Habitudes de vie dĂ©lĂ©tères et risques : Certaines Ă©tudes mettent en Ă©vidence des habitudes de vie dĂ©lĂ©tères chez les jeunes qui affectent leur bien-ĂŞtre et peuvent les mettre en danger. Ces conduites Ă  risque nĂ©cessitent des rĂ©ponses publiques adaptĂ©es.

      • RĂ´le du sport pour la santĂ© : La pratique sportive est liĂ©e Ă  une moindre probabilitĂ© d'adopter des comportements Ă  risque et favorise les interactions sociales. Elle contribue Ă  la lutte contre la sĂ©dentaritĂ©, l’obĂ©sitĂ© et les maladies cardio-vasculaires.

      • PrioritĂ© de la santĂ© mentale : La santĂ© mentale des jeunes est une prioritĂ©, surtout depuis la crise sanitaire. Le suicide est une cause importante de dĂ©cès chez les adolescents. Les acteurs publics doivent garantir l’accès Ă  des infrastructures d’écoute et d’aide.

      • Importance de la prĂ©vention en santĂ© mentale : Les dispositifs de prĂ©vention doivent faire des jeunes des acteurs de leur santĂ© mentale. Les Maisons des Adolescents (MDA) ont cette mission.

      • Sensibilisation aux consĂ©quences des mauvaises habitudes : Il est essentiel de sensibiliser les jeunes aux consĂ©quences des mauvaises habitudes alimentaires, de l’inactivitĂ© et des addictions sur leur santĂ©.

      • Consommation de substances psychoactives : Les niveaux de consommation d’alcool, de tabac et de cannabis restent Ă©levĂ©s chez les jeunes en France. Les usages et les modes de consommation Ă©voluent, comme l'alcoolisation ponctuelle importante. La Cour des comptes a menĂ© une enquĂŞte sur les addictions des jeunes Ă  l’alcool et aux drogues illicites.

      • Inaptitudes en EPS : Le recours aux inaptitudes en Éducation Physique et Sportive (EPS) peut rĂ©vĂ©ler une dĂ©gradation de l’état de santĂ© global des Ă©lèves ou traduire des freins socio-culturels ou religieux.

      • Maisons des Adolescents (MDA) : Ces structures accueillent, Ă©coutent et orientent les jeunes en mal-ĂŞtre et leurs familles, proposant une approche globale de la santĂ©. Elles rĂ©pondent Ă  une demande croissante depuis la crise sanitaire. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique les considère comme un acteur central de la prĂ©vention des troubles psychiques chez les jeunes.

      • Addictions : Les jeunes sont un public sensible aux risques liĂ©s Ă  la consommation d’alcool et de drogues illicites en raison de la vulnĂ©rabilitĂ© de leur cerveau en dĂ©veloppement. Les addictions ont des consĂ©quences sur leur santĂ© mentale et physique. La rĂ©ponse sanitaire et mĂ©dico-sociale aux addictions des jeunes est jugĂ©e insuffisante.

      • ObĂ©sitĂ© : L'obĂ©sitĂ© chez les jeunes est un problème de santĂ© publique, particulièrement en Nouvelle-CalĂ©donie et en PolynĂ©sie française, rĂ©sultant d'une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e et d'un manque d'activitĂ© physique. L'obĂ©sitĂ© accroĂ®t le risque de comorbiditĂ©s et affecte la qualitĂ© de vie des jeunes. La prĂ©vention de l'obĂ©sitĂ© est essentielle et pourrait rĂ©duire les coĂ»ts associĂ©s Ă  la prise en charge.

      • RĂ´le des professionnels de santĂ© : Les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et la mĂ©decine scolaire devraient jouer un rĂ´le clĂ© dans la sensibilisation, l’information et l’orientation concernant les addictions.

      • Offre de soins en addictologie : La filière hospitalière de soins en addictologie et le secteur mĂ©dico-social (CSAPA, CAARUD, CJC) prennent en charge les personnes souffrant d'addictions. Une meilleure coordination des soins est nĂ©cessaire.

      • PrĂ©vention des addictions : Des stratĂ©gies de prĂ©vention plus ambitieuses doivent ĂŞtre mises en Ĺ“uvre, y compris la mobilisation du ministère de l’éducation nationale. Le dĂ©veloppement des compĂ©tences psychosociales chez les jeunes est important pour prĂ©venir l'entrĂ©e dans la consommation de substances psychoactives.

      • SantĂ© dans l'enseignement supĂ©rieur : Une rĂ©flexion est menĂ©e autour du concept d’universitĂ© promotrice de santĂ©, lieu protecteur pour les Ă©tudiants. Les services de santĂ© Ă©tudiante dĂ©veloppent des actions de rĂ©duction des risques.

      • ObĂ©sitĂ© en Outre-mer : La prĂ©valence de l'obĂ©sitĂ© est plus Ă©levĂ©e chez les jeunes en Nouvelle-CalĂ©donie et en PolynĂ©sie française par rapport Ă  l'hexagone. Des actions de prĂ©vention sont mises en place dans les Ă©coles et les entreprises.

      • FiscalitĂ© et santĂ© : La fiscalitĂ© comportementale sur les produits sucrĂ©s est un outil de prĂ©vention de l'obĂ©sitĂ©. L'Ă©tiquetage nutritionnel est Ă©galement important pour orienter les choix alimentaires.

      • Ces Ă©lĂ©ments soulignent l'importance de considĂ©rer la santĂ© des jeunes dans sa globalitĂ©, en abordant les aspects physiques et mentaux, et en mettant en place des politiques de prĂ©vention et de prise en charge adaptĂ©es aux diffĂ©rents risques et vulnĂ©rabilitĂ©s.

    3. synthèse analyse les principaux thèmes et idées clés issus des sources fournies, qui abordent divers aspects de la situation des jeunes en France (15-25 ans), notamment en matière de sport, de santé mentale, d'addictions, de citoyenneté, d'impôts et de justice pénale.

      1. Activité physique et sportive

      Manque de données et de ciblage: Il n'existe pas d'étude nationale ou locale sur l'occupation effective et les profils des utilisateurs des installations sportives extérieures, en particulier pour les 15-25 ans.

      Ce manque de données limite la capacité des acteurs publics à évaluer la performance de leurs dépenses et à cibler efficacement les jeunes.

      Difficulté d'association des jeunes: Les communes rencontrent des difficultés pour impliquer les jeunes en amont des projets sportifs.

      Les besoins sont souvent définis par les associations, qui ne représentent qu'une partie de cette tranche d'âge.

      Inaptitudes en EPS: Le volume des inaptitudes en éducation physique et sportive pourrait révéler une dégradation de l'état de santé global des élèves ou traduire des freins socio-culturels ou religieux. Il n'existe pas de suivi académique ou national des absences en EPS.

      Un arrêté de 1989 prévoit l'adaptation de la pratique en cas d'inaptitude partielle, soulignant la nécessité d'un suivi statistique et pédagogique, ainsi qu'une sensibilisation des médecins.

      Hétérogénéité des politiques sportives: Malgré des efforts récents, les politiques sportives peinent à cibler efficacement des publics hétérogènes.

      Structure du tissu associatif sportif: Une majorité des clubs sportifs sont de proximité (< 100 licenciés) et représentent une part significative des licenciés (66%), mais leur poids économique est plus faible (31%) comparé aux clubs intermédiaires et élite.

      2. Santé mentale et Maisons des Adolescents (MDA)

      Rôle essentiel des MDA: Les MDA jouent un rôle d'écoute, d'évaluation et d'orientation pour les jeunes en difficulté. L'accompagnement individuel permet de les diriger vers les solutions les plus adaptées.

      Des témoignages soulignent l'impact positif des MDA : "Depuis la première fois que je suis venue ici, tout a changé et en bien, les personnes qui m’ont suivie m’ont beaucoup aidée et montré les démarches à suivre pour mon cas." (une femme de 18 ans).

      Pluridisciplinarité et orientation sanitaire: Les MDA regroupent des professionnels de différentes disciplines (médecins, psychologues, infirmiers, éducateurs spécialisés), ce qui leur donne une orientation principalement sanitaire, complétée par une dimension socio-éducative.

      Principaux sujets évoqués par les jeunes en MDA: Le mal-être, l'estime de soi, l'anxiété sont les sujets les plus fréquemment abordés (72%), suivis des relations familiales (21%) et de la scolarité (10%).

      Manque de connaissance des MDA par les jeunes: Une part importante des jeunes ne sait pas ce qu'est une MDA : "À la question « savez-vous ce qu’est une MDA ? », 37 % « non pas du tout »."

      Accessibilité géographique inégale: L'implantation des MDA dans les grandes villes garantit l'accès à de nombreux jeunes, mais elles sont moins accessibles en zones rurales.

      Des initiatives "d'aller-vers" et des équipes mobiles se développent pour réduire les zones non couvertes.

      "Il faudrait qu’il y ait des MDA dans plus de villes car pas facile de faire 30 minutes de route quand on habite en campagne et qu’il n’y a pas de bus. Ou un bus itinérant" (parent d’une fille de 13 ans).

      Coordination avec d'autres structures: Une meilleure articulation et complémentarité entre les MDA et les

      Points d'Accueil et d'Écoute Jeunes (PAEJ) sont nécessaires pour une meilleure lisibilité pour le public et les partenaires.

      Financements en hausse mais hétérogènes: Les MDA sont principalement financées par les Agences Régionales de Santé (ARS), les départements et, marginalement, le bloc communal et les régions.

      Malgré une augmentation des financements suite aux Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en 2021, l'hétérogénéité des modalités de pilotage et la souplesse du cahier des charges ne garantissent pas une harmonisation des ressources ni une offre proportionnée aux besoins des territoires.

      Nécessité d'évaluer l'impact des MDA: L'ANMDA est favorable à une évaluation scientifique de l'impact des MDA pour valoriser leurs résultats et identifier des axes d'amélioration.

      Augmentation des troubles psychiques: La pandémie et des facteurs à plus long terme (anxiété liée aux écrans, écoanxiété, violences) ont entraîné une augmentation des troubles psychiques chez les jeunes, avec une hausse notable des prescriptions de psychotropes, surtout chez les jeunes filles.

      Renforcement du dispositif "Mon soutien psy":

      L'assurance maladie contribue au renforcement du dispositif "Mon soutien psy" en augmentant le nombre de séances prises en charge et en facilitant l'accès direct aux psychologues.

      3. Addictions chez les jeunes

      Consommation en baisse chez les mineurs, préoccupante chez les majeurs: Une baisse de la consommation d'alcool et de cannabis est observée chez les mineurs depuis 2010, mais la consommation d'alcool et de drogues illicites chez les 15-24 ans en France reste supérieure à la moyenne de l'Union européenne.

      Estimation du nombre de jeunes souffrant d'addictions: Plusieurs méthodes d'estimation donnent des chiffres variables, soulignant la complexité de cette évaluation.

      L'OFDT estime qu'un pourcentage significatif des jeunes de 17 ans présente un risque élevé d'usage problématique ou de dépendance au cannabis.

      Risques liés à la consommation de cannabis: L'usage précoce et régulier de cannabis est un facteur de risque de troubles psychiques et socio-comportementaux.

      Sous-dimensionnement des dispositifs spécifiques:

      Les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC), dispositif spécifique aux jeunes, semblent sous-dimensionnées malgré leur utilité et pertinence reconnues par les ARS. "Enfin le seul dispositif spécifique aux jeunes - celui des « consultations jeunes consommateurs » (CJC), aujourd’hui au nombre de 260 (réparties en 540 points d’accueil) - paraît sous-dimensionné." Une évaluation nationale des CJC est nécessaire pour envisager leur développement.

      Manque de coordination et de données financières: Le financement des activités hospitalières liées aux addictions chez les jeunes manque de lisibilité, et il est difficile de calculer les coûts d'hospitalisation spécifiques.

      Il manque également un état des lieux national agrégé de l'offre médico-sociale destinée aux jeunes en état de dépendance.

      Stratégie interministérielle sans objectifs chiffrés clairs:

      La stratégie interministérielle de mobilisation contre les conduites addictives manque d'objectifs de santé publique clairs, notamment en termes de diminution de la consommation d'alcool et de drogues chez les jeunes.

      Importance de la prévention et de l'orientation: Les structures existantes devraient davantage jouer leur rôle de prévention et d'orientation, avec le soutien des ARS.

      Exemples internationaux de prévention: Les exemples du Danemark (programme MOVE) montrent l'efficacité d'une mobilisation de tous les acteurs autour d'un programme de prévention ambitieux.

      Débats autour de la légalisation du cannabis: La légalisation ou la dépénalisation du cannabis dans d'autres pays a souvent entraîné une hausse de sa consommation, avec des conséquences potentielles pour la lutte contre les addictions.

      4. Journée Défense et Citoyenneté (JDC)

      Évolution du contexte et des enjeux: Le contexte international actuel et la montée en puissance du Service National Universel (SNU) renouvellent les enjeux de la JDC, qui mérite d'être redéfinie. "Or, les contextes sociaux, nationaux et internationaux ont évolué depuis l'instauration de cette journée... ont renouvelé les enjeux de la JDC, qui mérite donc d'être redéfinie."

      Objectifs multiples et tensions: La JDC est à la fois un temps fort obligatoire du parcours citoyen, un outil de maintien du lien entre l'armée et la jeunesse, un moyen de rappeler le devoir de défense, et potentiellement un outil de recrutement pour les armées.

      La volonté du ministère des armées de "remilitariser" la JDC en l'orientant davantage vers le recrutement et le recensement des compétences s'écarte potentiellement de l'équilibre initial entre Défense et Citoyenneté.

      Recrutement : objectif de plus en plus assumé: Bien que le recrutement ne soit pas un objectif explicite du code du service national pour la JDC, les armées le considèrent indispensable pour atteindre leurs objectifs d'engagement. Une étude a établi une corrélation entre la participation à la JDC et le recrutement dans l'armée de terre.

      Adaptation et expérimentation de la JDC: Des évolutions sont en cours, avec une "JDC adaptée" et un projet de "JDC Nouvelle Génération" qui pourraient transformer profondément le contenu et les objectifs du dispositif.

      JDC en ligne pour les Français de l'étranger: La mise en place d'une organisation et la mobilisation des moyens nécessaires au déploiement de la JDC en ligne pour les jeunes Français résidant à l'étranger est une recommandation.

      Bilan mitigé du test d'illettrisme: Le test d'illettrisme réalisé lors de la JDC ne répond pas pleinement aux objectifs du ministère des armées et empiète sur le temps disponible pour les autres contenus.

      Sa suppression pourrait être envisagée sous réserve de modifications législatives.

      5. Les jeunes et l'impĂ´t

      Entrée progressive dans l'impôt: L'entrée des jeunes dans l'impôt est marquée par des disparités de revenus et dépend de plusieurs facteurs (études, charge de famille, âge).

      Le rattachement au foyer fiscal des parents ou l'imposition distincte constituent une spécificité française.

      Dispositifs atténuant l'impôt: Plusieurs dispositifs (exonérations, déductions, crédits d'impôt) atténuent l'impôt dû par les jeunes et leurs familles, notamment en lien avec les études, l'apprentissage, les stages et certaines formes de volontariat.

      Accès aux informations fiscales: La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) facilite l'accès des jeunes à leur espace particulier sur impots.gouv.fr, notamment par l'envoi d'un courrier dès l'âge de 20 ans.

      Imposition des jeunes mariés: Des règles spécifiques s'appliquent à l'imposition des jeunes mariés ou pacsés qui peuvent être rattachés au foyer fiscal de l'un ou l'autre de leurs parents sous forme d'abattement.

      6. Les jeunes et la justice pénale

      Rupture de la réponse pénale à la majorité: La réponse pénale face aux jeunes de 15 à 25 ans n'est pas homogène, marquée par une rupture lors du passage à la majorité. La justice des mineurs privilégie l'éducatif et l'individualisation, tandis que les jeunes majeurs relèvent du droit commun avec des peines de prison plus fréquentes. "Face aux jeunes de 15 à 25 ans, la réponse pénale n’est pas homogène... la réponse marque une rupture, les « jeunes majeurs » basculant dans le droit commun des procédures et des conditions d’exécution des peines."

      Évolution de la délinquance des mineurs: Si le nombre de mineurs condamnés pour crimes a diminué, la direction de la protection judiciaire de la jeunesse fait état d'une tendance à la hausse du nombre et des durées d'incarcération pour des faits d'une extrême violence.

      Atténuation de la responsabilité pénale des mineurs: Le code de la justice pénale des mineurs prévoit l'atténuation de la responsabilité des mineurs en fonction de leur âge et de leur discernement.

      Alternatives aux poursuites pour les mineurs: La réponse pénale privilégie davantage les alternatives aux poursuites pour les mineurs que pour les jeunes majeurs.

      Stabilité du taux de récidive: Le taux de jeunes de 15 à 25 ans condamnés en état de récidive ou de réitération légales reste stable autour de 45%, soulignant que la politique à l'égard des jeunes délinquants n'atteint pas pleinement ses objectifs de prévention de la récidive.

      Difficultés d'insertion des jeunes sortant de prison: Des études mettent en lumière les difficultés de santé mentale et d'insertion rencontrées par les jeunes sortant de prison.

      Nécessité de renforcer l'accompagnement et la coordination: L'action des services du ministère de la justice doit être articulée avec celle des autres acteurs (éducation, collectivités territoriales, aide sociale à l'enfance) et l'accompagnement des parents doit être renforcé. "Le principe de responsabilité parentale est inscrit dans le droit positif... C’est d’ailleurs en vertu de ce principe que l’aide sociale à l’enfance et la protection judiciaire de la jeunesse interviennent dans le milieu familial pour conforter, en premier lieu, le rôle des parents."

      Conseil des droits et devoirs des familles (CDDF): Ce dispositif de prévention de la délinquance, visant à impliquer les parents, a vu son instauration obligatoire dans les grandes communes supprimée en 2019.

      7. Éducation Artistique et Culturelle (EAC)

      Importance de l'accès à l'EAC: L'éducation artistique et culturelle est reconnue comme essentielle pour le développement des jeunes.

      Périmètre de l'EAC: Le périmètre de l'EAC s'étend au-delà des arts et lettres pour inclure la culture scientifique, le numérique et les médias.

      Organisation territoriale complexe: La gouvernance territoriale de l'EAC, basée sur des comités de pilotage régionaux et locaux, est mise en œuvre de manière diverse selon les territoires.

      8. Préoccupations des jeunes

      Inégalités sociales et environnement: Les préoccupations majeures des jeunes portent sur les inégalités sociales et les questions environnementales.

      Enjeux de sécurité: Les enjeux de sécurité, de liberté, de propriété et de résistance à l'oppression restent importants.

      En conclusion, ces sources mettent en évidence la complexité des enjeux liés à la jeunesse en France.

      Des efforts sont déployés dans de nombreux domaines, mais des défis persistent en termes de connaissance des publics, de ciblage des politiques, de coordination des acteurs, d'évaluation des dispositifs et d'adaptation aux évolutions sociétales.

      Une approche globale et concertée est nécessaire pour répondre efficacement aux besoins et aux aspirations des jeunes.

    1. Briefing Document : Analyse des enjeux et dispositifs relatifs Ă  la jeunesse en France

      Date : 2024-11-07

      Source : Excerpts from "https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2025-03/20250319-RPA2025-volume1_1.pdf" (Cour des Comptes, Rapport sur la politique en faveur de la jeunesse, mars 2025, Volume 1)

      Objet : Synthèse des principaux thèmes, idées et faits marquants concernant la politique en faveur de la jeunesse en France, tels qu'analysés par la Cour des Comptes.

      Public Cible : Toute personne intéressée par les politiques publiques relatives à la jeunesse (décideurs politiques, administrations, acteurs du secteur, chercheurs, etc.).

      Principaux Thèmes et Idées Clés :

      Le rapport de la Cour des Comptes met en lumière plusieurs aspects cruciaux de la politique en faveur de la jeunesse, allant du financement des dispositifs à l'accès aux droits, en passant par l'emploi, la formation, le logement et la mobilité.

      1. Complexité et Manque de Coordination des Dispositifs :

      Le paysage des dispositifs dédiés à la jeunesse est caractérisé par sa complexité et un manque de coordination.

      De nombreuses aides financières et dispositifs existent, souvent liés à l'âge et parfois au statut (étudiant, apprenti, demandeur d'emploi).

      Leur origine est diverse (État, régions, départements, communes, organismes divers), et leurs conditions d'obtention varient (âge, ressources, statut, domiciliation).

      Citation : "Il est difficile de dresser un tableau complet de ces aides, qui peuvent être présentées selon leur objet (logement, transports, sport, culture, prêt, aides, bourses, etc.), selon l’origine de l’aide (...), ou leur matérialité (...). Ces différentes catégories peuvent s’exclure mutuellement ou être cumulables, être soumises à des conditions (...) et varier sur les limites d’âge."

      Le rapport souligne un manque de coordination et de paramétrage des moyens déployés, ainsi qu'un pilotage davantage axé sur l'offre (cibles en volume) que sur les besoins et les résultats. La clarté et le partage des critères d'orientation des jeunes entre les acteurs sont également insuffisants.

      Citation : "Au-delà d’une refonte de la stratégie d’ensemble, les moyens déployés doivent être mieux coordonnés et paramétrés. La détermination des cibles nationales assignées à chaque dispositif ne repose pas sur une évaluation rigoureuse des besoins. Les règles de répartition territoriale des moyens ne garantissent pas une allocation optimale des ressources. Le pilotage par l’offre, fondé sur des cibles en volume pour chaque dispositif, doit céder la place à un pilotage par les besoins et les résultats."

      2. Définition Juridique de la Jeunesse et Droits :

      Le droit ne reconnaît pas une notion unique de "jeunesse", établissant une distinction radicale entre mineurs et majeurs (18 ans).

      Cependant, il existe une progressivité des compétences juridiques et sociales pour les mineurs dès 12 ans, créant une forme de "pré-majorité" avec des droits acquis selon l'âge, l'accord des parents ou les circonstances (soins médicaux, contraception, porter plainte, etc.).

      Citation : "Un premier constat s’impose : le droit ne connaît pas la notion de jeunesse. Il établit un partage radical entre mineurs et majeurs et concourt ainsi à définir deux grandes catégories juridiques de « jeunes » selon qu’ils ont atteint, ou non, 18 ans."

      3. Financement des Politiques Jeunesse :

      Les crédits budgétaires spécifiquement dédiés à la jeunesse restent marginaux et peu évolutifs, incitant les universités à se tourner vers des financements ponctuels via des appels à projets (Plan d'Investissement d'Avenir, France 2030).

      La pérennisation du financement des projets à moyen terme est une préoccupation.

      Le Document de Politique Transversale (DPT) "Politique en faveur de la jeunesse" présente les axes stratégiques et les crédits de l'État, mais il n'existe pas d'équivalent au niveau des collectivités territoriales et de la sécurité sociale, ce qui limite la vision globale des financements.

      Les dépenses de l'État en faveur des 15-25 ans concernent majoritairement l'éducation (enseignement scolaire et supérieur) et l'accompagnement des mutations industrielles (apprentissage). Des crédits importants sont également alloués via la mission Cohésion des territoires (aides personnelles au logement).

      Citation : "Cependant, les crédits budgétaires en question restent marginaux et peu évolutifs, ce qui a incité les universités à s’orienter vers les appels à projets du plan d’investissement d’avenir et du plan France 2030. Ceux-ci ont été déterminants pour mettre en place sur le terrain des projets structurants.

      Cependant, ces abondements extra-budgétaires ne sont attribués que pour une période donnée et les universités doivent désormais anticiper la façon dont elles financeront à moyen terme les projets en cours ou ceux qui restent à lancer."

      Citation : "Les crédits de l'État destinés aux 15-25 ans concernent massivement l’éducation, du lycée au supérieur."

      4. Inégalités Territoriales :

      La situation de la jeunesse varie considérablement d'un territoire à l'autre. L'indice de jeunesse révèle des "îlots de jeunesse" principalement autour des grandes métropoles.

      Les territoires ruraux sont confrontés à des défis spécifiques en matière d'accès à l'enseignement supérieur et à l'emploi.

      Citation : "Ces tendances nationales sont variables d’un territoire à l’autre. À l’échelle départementale, en 2023, les 15-29 ans représentaient moins de 15 % de la population dans 30 départements, et plus de 20 % pour dix d’entre eux."

      5. L'Obligation de Formation pour les 16-18 Ans :

      Le rapport analyse la mise en œuvre de l'obligation de formation pour les jeunes de 16 à 18 ans.

      Si des solutions sont proposées majoritairement via les dispositifs d'insertion professionnelle de droit commun (Pacea, CEJ), des écarts importants existent dans le repérage des jeunes concernés.

      La coordination avec les départements, qui ont un rôle dans les politiques sociales, n'est pas toujours systématique.

      Citation : "Contrairement à ce que suggère son intitulé, celle-ci consiste au moins autant à accompagner qu’à former les jeunes concernés."

      6. Réussite dans l'Enseignement Supérieur :

      Malgré les dispositifs d'accompagnement (plan "Réussir en licence", loi ORE), le taux de diplomation en licence en trois ans reste inférieur à 50%.

      La performance des formations en termes de réussite étudiante est progressivement intégrée dans l'allocation des ressources aux universités via les contrats d'objectifs, de moyens et de performance (COMP).

      Le rapport plaide pour une meilleure visibilité des dispositifs de prévention de l'échec et un suivi statistique consolidé.

      Citation : "Globalement, depuis la mise en place du plan « Réussir en licence », en 2007, et l’entrée en vigueur de la loi du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite (ORE), la part des étudiants ayant obtenu un diplôme de licence en trois ans a progressé de 5,8 points entre la cohorte 2013 et la cohorte 2019."

      7. Accès des Jeunes Ruraux à l'Enseignement Supérieur :

      L'accès est limité par une offre de formation de proximité restreinte et des freins socio-économiques (revenus plus faibles, éloignement géographique).

      Les dispositifs d'aide aux étudiants ne prennent que faiblement en compte le critère d'éloignement.

      Le rapport recommande de simplifier la gestion des aides et de revoir les modalités d'attribution pour mieux intégrer l'éloignement.

      Citation : "L’accès des jeunes issus des territoires ruraux à l’enseignement supérieur est un enjeu majeur de cohésion sociale et territoriale.

      Or, cette problématique est aujourd’hui faiblement prise en compte par les politiques publiques."

      8. Insertion Professionnelle et Dispositifs d'Accompagnement :

      Le rapport analyse l'impact des différents dispositifs d'insertion (Pacea, CEJ, AIJ).

      Il souligne les biais potentiels liés aux cibles en volume fixées nationalement, qui peuvent inciter les opérateurs à orienter les jeunes vers certains dispositifs pour atteindre leurs objectifs de financement, plutôt qu'en fonction des besoins réels.

      Le pilotage par l'offre est critiqué au profit d'un pilotage par les besoins et les résultats.

      Citation : "La montée en charge du CEJ s’est par exemple opérée au détriment de l’AIJ (France Travail) et du Pacea (missions locales), dispositifs préexistants et de moindre intensité : il est possible qu’une partie des jeunes orientés vers le CEJ l’aient été moins parce qu’ils avaient réellement besoin d’un accompagnement intensif que parce que les prescripteurs étaient soucieux d’atteindre leurs objectifs."

      9. Logement des Jeunes :

      La politique du logement étudiant s'est longtemps concentrée sur les résidences universitaires.

      La garantie Visale est un dispositif important pour faciliter l'accès au logement des jeunes, mais elle rencontre parfois des réticences de la part des bailleurs.

      Des dispositifs expérimentaux visent à accompagner globalement les jeunes précaires, où le logement est un outil de stabilisation. Une meilleure coordination locale et la mobilisation du foncier universitaire sont encouragées.

      Citation : "Depuis le début des années 2010, le logement étudiant à vocation sociale fait l’objet d’objectifs de production à travers des plans gouvernementaux..."

      10. Mobilité des Jeunes et Transports Collectifs :

      Le droit à la mobilité, bien que général, a des implications pour les jeunes. Les politiques tarifaires des autorités organisatrices de mobilité (AOM) pourraient être mieux ciblées.

      Des initiatives temporaires comme les Pass Jeunes et le Pass Rail ont montré leur succès.

      Le développement de l'offre de transports collectifs vers les zones périurbaines et rurales est un enjeu majeur pour l'égalité d'accès.

      Citation : "Le droit aux transports pour tous est inscrit dans la loi depuis 1982.

      Il a été transformé en un droit à la mobilité en 2019 qui ne concerne pas spécifiquement les jeunes, sauf pour les transports scolaires."

      11. Jeunes Majeurs Sortant de l'Aide Sociale Ă  l'Enfance (ASE) :

      La loi du 7 février 2022 a renforcé le droit à l'accompagnement pour les jeunes majeurs sortant de l'ASE, mais des disparités persistent dans les niveaux de prise en charge selon les départements.

      La notion de "contrat jeune majeur" est variable.

      L'accès au droit commun (insertion, logement) pour ces jeunes doit être renforcé.

      Le pilotage des dispositifs et le suivi de l'atteinte des objectifs sont souvent insuffisants.

      Citation : "Les jeunes majeurs issus de l’aide sociale à l’enfance (ASE), et plus largement tout jeune de 18 à 21 ans sans « ressources ou soutien familial suffisants », sont pris en charge à leur demande par les départements en application de l’article L. 222-5 du code de l’action sociale et des familles."

      Conclusion :

      Le rapport de la Cour des Comptes dresse un tableau complexe de la politique en faveur de la jeunesse en France.

      Il met en évidence la nécessité d'une meilleure coordination et d'un pilotage axé sur les besoins et les résultats, d'une prise en compte accrue des inégalités territoriales, et d'un renforcement de l'accès aux droits pour tous les jeunes, en particulier ceux en situation de vulnérabilité.

      La simplification et la clarification des dispositifs, ainsi qu'une vision globale du financement, apparaissent comme des leviers essentiels pour améliorer l'efficacité et l'équité des politiques publiques dédiées à la jeunesse.

    2. le document contient plusieurs éléments spécifiques concernant la santé des jeunes :

      • Le document souligne l'importance des politiques de prĂ©vention pour la santĂ© physique et mentale des jeunes.

      Il note que si les jeunes peuvent sembler en meilleure santé que les adultes en raison de leur âge, la réalité quotidienne peut être différente, avec des conduites à risque nécessitant des réponses publiques adaptées.

      • Le renforcement et un meilleur ciblage du volet prĂ©ventif des politiques de santĂ© sont nĂ©cessaires, qu'il s'agisse d'encourager la pratique sportive ou de prĂ©venir les addictions chez les jeunes.

      • Une approche transversale mobilisant tous les acteurs concernĂ©s (ministères, soignants, milieu Ă©ducatif, familles et jeunes eux-mĂŞmes) est nĂ©cessaire pour la santĂ© des jeunes.

      Les acteurs publics doivent garantir l'accès à des infrastructures d'écoute et d'aide et sensibiliser aux conséquences des mauvaises habitudes alimentaires, de l'inactivité et des addictions.

      • L'adolescence est une phase de questionnement et de vulnĂ©rabilitĂ© nĂ©cessitant un accompagnement adaptĂ©, et les maisons des adolescents sont en première ligne pour la prĂ©vention et l'accompagnement des problĂ©matiques adolescentes, offrant un environnement d'Ă©coute.

      La demande croissante et les difficultés d'accès aux professionnels de la santé mentale en font des acteurs incontournables.

      • La consommation de drogues et d'alcool pose un problème de santĂ© publique majeur en raison du risque d'addiction et des maladies associĂ©es.

      Les jeunes sont particulièrement vulnérables aux addictions, leur cerveau n'atteignant sa pleine maturité qu'à 25 ans.

      La France est l'un des pays d'Europe les plus concernés par la consommation de drogues et d'alcool chez les jeunes, mais l'offre de soins reste insuffisante.

      • L'obĂ©sitĂ© chez les jeunes est un enjeu de santĂ© publique, avec une progression plus rapide en Nouvelle-CalĂ©donie et en PolynĂ©sie française que dans l'hexagone.

      Elle est liée à une alimentation déséquilibrée, à la sédentarité et à une activité physique insuffisante, avec la précarité et l'environnement socio-économique et culturel comme facteurs aggravants.

      La prévention de l'obésité des jeunes n'est pas une priorité dans les programmes de santé de ces territoires.

      • Le document mentionne la nĂ©cessitĂ© de dĂ©finir une nouvelle stratĂ©gie nationale de lutte contre les addictions, en mettant l'accent sur la prĂ©vention, l'accompagnement et l'innovation, car les jeunes font partie des catĂ©gories les plus exposĂ©es et les inĂ©galitĂ©s d'accès aux soins et Ă  la prĂ©vention demeurent marquĂ©es.

      • Il est soulignĂ© que les jeunes devront faire face Ă  des dĂ©fis qui mettront Ă  l'Ă©preuve non seulement leurs compĂ©tences mais aussi leur santĂ© mentale et physique.

      • Le document indique que des articulations avec d'autres politiques publiques sont insuffisantes, notamment en matière de santĂ©, pour prĂ©venir l'entrĂ©e dans les parcours dĂ©linquants.

      • En Ă©cho aux analyses de la Cour soulignant l'importance de lutter contre les dĂ©terminismes sociaux et territoriaux, le ministre signale la mise en place d'une expĂ©rimentation d'une "option santĂ©" pour les Ă©lèves de la voie gĂ©nĂ©rale scolarisĂ©s dans des dĂ©serts mĂ©dicaux.

      • Pour les jeunes majeurs sortant de l'Aide Sociale Ă  l'Enfance (ASE), le document mentionne la complexitĂ© de la prise en charge des doubles vulnĂ©rabilitĂ©s liĂ©es au handicap ou Ă  la psychiatrie, avec des acteurs de chaque secteur s'inscrivant dans des logiques diffĂ©rentes, sans interconnexion des systèmes d'information et sans harmonisation des modalitĂ©s d'action.

      Départements de France revendique une stratégie interministérielle (solidarité, santé, handicap et éducation) pour ces enfants, qui représentent un quart des dispositifs de l'ASE.

      Les départements ne disposent pas des structures ni des personnels pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes relevant du médico-social et de la pédopsychiatrie.

  3. Feb 2025
  4. Dec 2024
    1. Sommaire Minuté des Temps Forts :

      Introduction (0:00 - 2:52)

      • Le vice-prĂ©sident du Conseil d’État ouvre la sĂ©ance en soulignant le caractère novateur de cette prĂ©sentation publique du rapport d’activitĂ©.
      • Il met en avant l’objectif de l'Ă©vĂ©nement : rendre plus accessible et visible l’activitĂ© du Conseil d’État en 2023.
      • Il prĂ©sente le dĂ©roulement de la rencontre, avec deux tables rondes dĂ©diĂ©es aux grandes dĂ©cisions/avis de l’annĂ©e, et Ă  l’office du juge.

      Présentation des Quatre Missions du Conseil d’État (2:52 - 11:17)

      • Le vice-prĂ©sident dĂ©taille les quatre missions du Conseil d’État :
        • Mission prospective (2:52 - 4:18): Le Conseil d'État peut de sa propre initiative alerter les pouvoirs publics sur des rĂ©formes nĂ©cessaires. Exemple : l'Ă©tude annuelle 2023 sur le dernier kilomètre des politiques publiques.
        • Mission consultative (4:18 - 6:22): Le Conseil d’État conseille le gouvernement sur des projets de lois, d'ordonnances et de dĂ©crets. Exemples d'avis importants rendus en 2023.
        • Mission juridictionnelle (6:22 - 8:05): Le juge administratif (tribunaux administratifs, cours administratives d'appel, Conseil d'État, etc.) contrĂ´le la lĂ©galitĂ© des actes administratifs. Forte augmentation de l'activitĂ© contentieuse, notamment des rĂ©fĂ©rĂ©s.
        • Mission de gestion (8:05 - 11:17): Le Conseil d'État gère l’ensemble de la juridiction administrative. AmĂ©lioration des ressources numĂ©riques, accueil des justiciables, opĂ©rations immobilières, rĂ©ponse aux Ă©vĂ©nements exceptionnels, sĂ©curitĂ© des juridictions, promotion de l'Ă©galitĂ©.

      L'Étude Annuelle et ses Suites (11:17 - 12:02)

      • L'Ă©tude 2023 portait sur le dernier kilomètre des politiques publiques.
      • Le Conseil d’État a prĂ©sentĂ© ses conclusions et recommandations Ă  divers acteurs (DĂ©fenseur des Droits, CESE, parlementaires, administrations, etc.).

      L’Activité Internationale du Conseil d’État (12:02 - 13:12)

      • Importance des Ă©changes avec des partenaires Ă©trangers, notamment via des sĂ©minaires bilatĂ©raux (exemples : Suède, Allemagne, Pologne).
      • Ces Ă©changes enrichissent le travail du Conseil d’État, notamment grâce Ă  l'apport du droit comparĂ©.

      Conclusion et Introduction de la Première Table Ronde (13:12 - 14:58)

      • Le vice-prĂ©sident conclut son propos en soulignant l'intensitĂ© de l’activitĂ© de la juridiction administrative.
      • Il met en avant la nouvelle obligation de serment pour les magistrats administratifs, symbole de leur engagement dĂ©ontologique.
      • Il passe ensuite la parole Ă  la prĂ©sidente de la section des Ă©tudes, de la prospective et de la coopĂ©ration pour introduire la première table ronde sur les grandes dĂ©cisions et les grands avis de 2023.

      Première Table Ronde : Grandes Décisions et Grands Avis de 2023 (14:58 - 40:16)

      • Intervention du prĂ©sident de la section du contentieux (14:58 - 21:14):
        • Contentieux de l’environnement : dĂ©cisions importantes sur la pollution de l'air, les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, et les pĂŞches accidentelles de cĂ©tacĂ©s.
        • LibertĂ©s publiques : dĂ©cisions sur la dissolution d’associations (dont "Les Soulèvements de la Terre") et sur l'interdiction du port de signes religieux.
        • Droit du travail : prĂ©cisions sur les obligations en matière de risques psychosociaux dans les plans de sauvegarde de l'emploi.
        • Droit des contrats : prĂ©cisions sur la prescription en matière d'ententes anticoncurrentielles.
      • Intervention de la prĂ©sidente de la Cour Administrative d'Appel de Versailles (21:14 - 29:48):
        • Usage de la langue française : dĂ©cisions rappelant le français comme langue unique de la RĂ©publique, censurant l'usage de langues rĂ©gionales et l'Ă©criture inclusive.
        • Environnement : dĂ©cisions sur l'indemnisation des prĂ©judices liĂ©s Ă  la pollution atmosphĂ©rique, et sur le contrĂ´le des "mĂ©ga-bassines".
      • Intervention du prĂ©sident de la Cour Nationale du Droit d'Asile (29:48 - 35:58):
        • Conflits armĂ©s : application de la protection subsidiaire, notamment pour HaĂŻti et l'Ukraine (violence d'intensitĂ© exceptionnelle). Première application du rĂ©gime de protection pour refus de mobilisation pour crime de guerre.
        • Protection des personnes persĂ©cutĂ©es : extension de la protection aux personnes persĂ©cutĂ©es en raison de leur orientation sexuelle ou de genre.
        • Questions procĂ©durales : traitement des demandes d'asile pour les familles, et irrecevabilitĂ© du recours en tierce opposition.
      • Intervention du prĂ©sident de la section des finances (35:58 - 40:16):
        • Exemple de l'avis sur le projet de loi constitutionnelle sur le droit Ă  l'IVG:
          • ClartĂ© de l'expression, lisibilitĂ© et niveau d'expression adaptĂ© Ă  la norme constitutionnelle.
          • CohĂ©rence du dispositif juridique et insertion constitutionnelle.
          • Analyse des consĂ©quences de la disposition.
          • Prise en compte du droit international.
        • RĂ´le du Conseil d'État : apporter une sĂ©curitĂ© juridique au gouvernement et clarifier le dĂ©bat politique.

      Deuxième Table Ronde : L’Office du juge administratif (40:17 - 1:13:33)

      • Introduction par la prĂ©sidente de la section des Ă©tudes, de la prospective et de la coopĂ©ration (40:17 - 42:40):

        • L'office du juge administratif a Ă©tĂ© revisitĂ© en 2023 Ă  travers des dĂ©cisions de l'assemblĂ©e du contentieux, des groupes de travail, et le colloque annuel.
        • ActualitĂ© du sujet : critiques sur un juge administratif parfois perçu comme trop suiviste ou trop interventionniste.
      • Intervention de la prĂ©sidente du Tribunal Administratif de Versailles (42:40 - 51:14):

        • Le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s :
          • Forte augmentation du nombre de rĂ©fĂ©rĂ©s, expression d'une demande sociale rĂ©elle.
          • Exemple des rĂ©fĂ©rĂ©s "rendez-vous prĂ©fecture", illustration d'un rĂ´le d'aiguillon de l'administration.
          • Exemple du rĂ©fĂ©rĂ© libertĂ© sur les conditions de dĂ©tention Ă  la prison de Bois-d'Arcy, dĂ©montrant la prĂ©cision et le suivi des injonctions.
        • Le juge de l’urbanisme:
          • DifficultĂ© de concilier l'objectif de juger rapidement avec la complexitĂ© des dossiers et la nĂ©cessitĂ© de la rĂ©gularisation.
      • Intervention du prĂ©sident de l'Ordre des avocats au Conseil d'État et Ă  la Cour de cassation (51:15 - 59:22):

        • Impact du pragmatisme accru du juge administratif sur la stratĂ©gie des avocats.
        • Exemples : hiĂ©rarchisation des moyens, recours pour excès de pouvoir dynamique, importance de l'injonction.
        • L'avocat doit s'adapter Ă  l'Ă©volution de l'office du juge pour maximiser l'effet concret de ses recours.
      • Intervention de la directrice des libertĂ©s publiques et des affaires juridiques au ministère de l'IntĂ©rieur (59:22 - 1:08:08):
        • Trois Ă©volutions majeures pour l’administration : pragmatisme, pĂ©dagogie, rĂ©activitĂ©.
        • Exemples de pragmatisme: jurisprudence Mirjan et Antony, balance des intĂ©rĂŞts dans les rĂ©fĂ©rĂ©s prĂ©contractuels, importance de la sĂ©curitĂ© juridique.
        • Exemples de pĂ©dagogie et de rĂ©activitĂ© : dĂ©cisions claires et rendues rapidement, adaptation aux situations d’urgence.
        • BĂ©mol : le succès du rĂ©fĂ©rĂ© libertĂ© peut limiter le dĂ©veloppement de la jurisprudence de fond.
      • Intervention d'un professeur de droit public Ă  Sciences Po (1:08:08 - 1:11:16):
        • L'utilisation de l'expression "office du juge" est rĂ©cente et s'est dĂ©veloppĂ©e avec les nouveaux outils du juge administratif (injonctions, rĂ©fĂ©rĂ©s).
        • Trois tensions illustrĂ©es par la jurisprudence :
          • ÉgalitĂ© vs. SĂ©curitĂ© juridique
          • Positionnement du juge vis-Ă -vis de l'administration active et du pouvoir politique
          • Articulation entre les impĂ©ratifs de lĂ©galitĂ©, d'efficacitĂ© de l'action administrative, et de protection des administrĂ©s.
      • Conclusion et remarques de la prĂ©sidente de la section des Ă©tudes, de la prospective et de la coopĂ©ration (1:11:16 - 1:13:33):
        • PrĂ©cisions sur les limites de l'injonction et l'articulation avec la jurisprudence sur les politiques publiques.
        • Le juge administratif est de plus en plus un "juge de l'actualitĂ©" en raison du raccourcissement des dĂ©lais de jugement.

      Questions de la Salle (1:13:34 - 1:19:02)

      • Suivi de l'exĂ©cution des injonctions : exemple de la prison de Bois-d'Arcy. Importance de la DĂ©lĂ©gation Ă  l'exĂ©cution des dĂ©cisions de justice.
      • Diffusion des travaux des groupes de travail sur l'office du juge.
      • Nouvelles innovations de la Cour nationale du droit d'asile, notamment en matière de protection pour refus de mobilisation pour crime de guerre.
  5. Nov 2024
    1. Informations utiles pour une fédération de parents d'élèves

      Le rapport du Défenseur des droits présente de nombreux éléments pertinents pour une fédération de parents d'élèves intervenant à différents niveaux du système éducatif. Voici quelques points clés, avec les pages correspondantes pour approfondir :

      1. Droit à l'éducation (pages 27-32, 36-53):

      • DifficultĂ©s d'affectation au lycĂ©e :

      Le rapport dénonce le nombre croissant d'élèves sans affectation au lycée à la rentrée, notamment en filières professionnelles et technologiques.

      Cette situation, qui porte atteinte au droit à l'éducation et à l'intérêt supérieur de l'enfant, nécessite des mesures d'anticipation, d'adaptation du calendrier et d'accompagnement des élèves concernés.

      • Dysfonctionnements du processus Affelnet : L'institution pointe des erreurs dans le processus Affelnet, affectant l'orientation des Ă©lèves.

      La transparence, la prise en compte des résultats scolaires et la rectification des erreurs sont cruciales.

      • Droit aux loisirs, au sport et Ă  la culture :

      Le rapport met en lumière les obstacles à l'accès à ces activités, particulièrement pour les enfants en situation de précarité.

      L'accès équitable pour tous, en tenant compte de la diversité des situations, est essentiel.

      2. Protection de l'enfance (pages 27-32, 50-53):

      • Le rapport alerte sur l'Ă©tat alarmant de la protection de l'enfance, avec des difficultĂ©s d'accès aux droits pour les enfants les plus vulnĂ©rables.

      • Il insiste sur la nĂ©cessitĂ© de mesures urgentes pour garantir les droits de tous les enfants, notamment en matière de protection contre les violences.

      3. Lutte contre les discriminations (pages 41-46, 65-73, 88):

      • Discriminations dans l'accès Ă  l'Ă©ducation : Le rapport dĂ©nonce les discriminations subies par certains enfants, notamment en raison de leur handicap, Ă©tat de santĂ© ou origine.

      • ContrĂ´les d'identitĂ© discriminatoires : Le DĂ©fenseur des droits reconnaĂ®t l'existence de ces pratiques et leur impact nĂ©gatif.

      • Proposition de loi sur les tests de discrimination :

      L'avis de la Défenseure des droits sur cette proposition est analysé, soulignant l'importance de l'efficacité et de la transparence des mesures correctives.

      • Discriminations envers les malades chroniques dans l'emploi :

      L'étude REACTAsie met en lumière les discriminations subies par les jeunes diplômés d'origine asiatique en France.

      • Actions de sensibilisation et de formation :

      Le rapport met en avant les initiatives menées par l'institution pour sensibiliser les acteurs locaux à la lutte contre les discriminations, notamment dans le domaine de l'éducation.

      4. Accès aux droits en Outre-mer (pages 24-35):

      • InĂ©galitĂ©s persistantes : Le rapport met en Ă©vidence les inĂ©galitĂ©s d'accès aux droits et services publics entre l'Outre-mer et l'Hexagone.

      • DifficultĂ©s spĂ©cifiques : Des difficultĂ©s spĂ©cifiques sont relevĂ©es dans le domaine Ă©ducatif, impactant la scolaritĂ© des enfants.

      • Adaptation du service public : L'institution prĂ©conise une adaptation profonde du service public pour rĂ©pondre aux besoins des populations ultramarines.

      5. Actions de proximité (pages 60-62, 104-125):

      • France Services : Le rapport souligne l'importance de ce programme pour l'accès aux droits et services publics, et encourage la prĂ©sence de permanences du DĂ©fenseur des droits dans ces structures.

      • Permanences de proximitĂ© : L'institution met en avant le dĂ©veloppement de ses permanences, notamment dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, pour se rapprocher des publics Ă©loignĂ©s des droits.

      • OpĂ©ration "Place aux droits !" : Cette initiative vise Ă  promouvoir l'accès aux droits auprès des jeunes et des familles, notamment en banlieue.

      6. Coopération avec les acteurs locaux (pages 60-62, 128-130):

      • Importance des partenariats : Le rapport met en avant la collaboration avec les collectivitĂ©s territoriales, les associations et les professionnels pour amĂ©liorer l'accès aux droits.

      • RĂ©seaux de mĂ©diation : L'institution encourage la mise en place de rĂ©seaux locaux de mĂ©diation pour favoriser la rĂ©solution amiable des litiges.

      7. Rôle du Défenseur des droits (pages 23, 130-137):

      • DĂ©fense des droits des enfants : L'institution rappelle son rĂ´le dans la dĂ©fense des droits de l'enfant et son engagement pour l'amĂ©lioration du système Ă©ducatif.

      • Lutte contre les discriminations : Le DĂ©fenseur des droits se positionne comme acteur clĂ© de la lutte contre les discriminations, notamment dans le domaine de l'Ă©ducation.

      • Accompagnement des lanceurs d'alerte : Le rapport dĂ©crit le rĂ´le de l'institution dans la protection des lanceurs d'alerte, notamment dans le domaine de l'Ă©ducation.

      Ces éléments offrent à une fédération de parents d'élèves un cadre de référence pour ses actions, lui permettant d'identifier les problématiques, de formuler des recommandations et de construire des partenariats pertinents.

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:03:40][^2^][2]:

      Le rapport annuel sur l'état de la France (RAEF) 2024, présenté par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), se concentre sur la crise démocratique et propose des solutions pour y remédier.

      Moments forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction du rapport * Présentation du CESE * Objectif du rapport * Thème de la démocratie + [00:00:27][^4^][4] Structure du rapport * Sondage sur le bien-être * Focus thématiques * Indicateurs pertinents + [00:01:16][^5^][5] Constatations principales * Corrélation entre inégalités et confiance * 75% des citoyens ne font pas confiance aux politiques * 25% ne se sentent pas appartenir à la société + [00:02:00][^6^][6] Approfondissement des inégalités * Analyse fine des inégalités * Importance de la proximité * Compréhension des difficultés spécifiques + [00:02:28][^7^][7] Participation citoyenne * Désir de participation aux décisions * Engagement des citoyens * Importance des sujets techniques + [00:03:01][^8^][8] Vision politique * Besoin de sortir de l'urgence * Construction d'un projet de société * Importance d'une vision à moyen et long terme

  6. Oct 2024
    1. Analyse du "Film annuel des personnels de direction" de l'IH2EF Ce document est une analyse du "Film annuel des personnels de direction", une ressource professionnelle mise à disposition par l'Institut des hautes études de l'éducation et de la formation (IH2EF) à destination des chefs d'établissements scolaires, adjoints et experts.

      Thèmes principaux:

      Outil pratique et évolutif: Le "Film annuel" se veut un outil pratique pour les personnels de direction. Il est mis à jour annuellement par un collectif d'experts et de professionnels. Un rappel mensuel, intégrable à un agenda numérique, permet de suivre les fiches tout au long de l'année scolaire.

      Organisation et pilotage de l'EPLE: La ressource propose un corpus de fiches classées par ordre alphabétique ou par missions, couvrant un large éventail d'activités et de missions transversales inhérentes à la gestion d'un établissement scolaire.

      Fiches détaillées et ancrées dans la législation: Chaque fiche comprend des "textes officiels" pour faciliter l'application de la législation en vigueur. Une capsule vidéo explicative sur la hiérarchie des normes, présentée par Raphaël Matta-Duvignau, maître de conférences en droit public, permet une meilleure compréhension des textes juridiques.

      Ressources complémentaires : En complément des fiches, l'IH2EF propose des podcasts thématiques qui approfondissent certains sujets clés du "Film annuel", tels que le leadership du chef d'établissement, le pilotage de la vie scolaire, le conseil de discipline, et le bien-être des élèves et des personnels. Idées et faits importants:

      Importance de la hiérarchie des normes: Le "Film annuel" met l'accent sur l'importance de la hiérarchie des normes en droit français. Cette approche permet de situer chaque texte officiel dans son contexte juridique et d'en saisir la portée.

      Approche par missions: Le classement des fiches par missions permet aux personnels de direction de naviguer facilement dans le "Film annuel" et de trouver rapidement les informations relatives à leurs besoins spécifiques.

      Appui aux missions clés: Les fiches abordent un large éventail de sujets cruciaux pour la bonne gestion d'un EPLE, de la planification de l'année scolaire à la gestion financière, en passant par la sécurité et les relations avec l'environnement.

      Importance du bien-être au sein de l'EPLE: Le "Film annuel" et les podcasts associés accordent une place importante au bien-être des élèves et des personnels, soulignant l'impact positif de ce dernier sur la réussite scolaire et la qualité de vie au travail. Exemples de citations:

      "Chaque fiche est mise à jour une fois par an par un collectif de chefs d'établissements, adjoints et experts." (Présentation du "Film annuel")

      "Pour mieux aborder cette partie [les textes officiels], vous orienter dans les nombreux textes de loi et vous permettre d’appliquer au mieux la législation en vigueur, nous vous invitons à visionner cette capsule vidéo riche d’enseignements juridiques." (Présentation des fiches du "Film annuel")

      "Qu'il s'agisse de la circulaire de rentrée 2022 ou de la lettre aux professeurs de juin 2022, Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, place le bien-être des enfants à l’école comme l’un des quatre axes prioritaires des grandes directions stratégiques du ministère." (Podcast "Le bien-être des élèves et des personnels") Conclusion:

      Le "Film annuel des personnels de direction" de l'IH2EF se présente comme une ressource complète et régulièrement mise à jour pour accompagner les personnels de direction dans leurs missions. Son approche pratique, son ancrage dans la législation et la richesse des ressources complémentaires en font un outil précieux pour la gestion quotidienne et stratégique des établissements scolaires.

      Quiz Répondez aux questions suivantes en 2-3 phrases.

      • Quel est l'objectif principal du Film annuel des personnels de direction ?
      • Comment le Film annuel est-il structurĂ© pour faciliter la consultation tout au long de l'annĂ©e scolaire ?
      • Quelle nouveautĂ© pour l'annĂ©e scolaire 2024-2025 facilite l'intĂ©gration du Film annuel dans le quotidien des personnels de direction ?
      • En quoi la vidĂ©o de RaphaĂ«l Matta-Duvignau peut-elle ĂŞtre utile pour comprendre les fiches du Film annuel ?
      • De combien de rubriques se compose chaque fiche du Film annuel ?
      • Nommez trois missions des personnels de direction abordĂ©es dans les fiches du Film annuel.
      • Quelle est la particularitĂ© des podcasts du Film annuel par rapport aux fiches ?
      • Citez deux thĂ©matiques abordĂ©es dans les podcasts du Film annuel.
      • Quel est l'objectif de la sĂ©rie de podcasts sur le leadership du chef d'Ă©tablissement ?
      • Comment les podcasts sur le conseil de discipline abordent-ils la dimension Ă©ducative de cette instance ?

      Corrigé du Quiz

      Le Film annuel des personnels de direction a pour objectif de fournir une ressource professionnelle aux personnels de direction, regroupant des informations et conseils pour les accompagner dans leurs missions tout au long de l'année.

      Le Film annuel est structuré sous forme calendaire, avec des fiches ciblant des activités ou missions spécifiques à chaque période de l'année. La nouveauté pour l'année scolaire 2024-2025 est la possibilité d'intégrer des rappels mensuels du Film annuel à un agenda numérique grâce à un fichier .ics. La vidéo de Raphaël Matta-Duvignau explique la hiérarchie des normes juridiques, ce qui permet de mieux comprendre la partie "textes officiels" des fiches du Film annuel.

      Chaque fiche du Film annuel se compose de 4 rubriques. Exemples de missions abordées dans les fiches : Conduire la politique pédagogique et éducative de l'EPLE, Planifier l'année scolaire, Conduire la politique financière et garantir la sécurité en EPLE.

      Les podcasts du Film annuel offrent une approche complémentaire aux fiches en proposant des analyses approfondies et des témoignages d'experts sur des thématiques spécifiques.

      Exemples de thématiques abordées dans les podcasts : Le leadership du chef d'établissement, Mobiliser et faire vivre le collectif, Le pilotage de la vie scolaire. La série de podcasts sur le leadership du chef d'établissement vise à aider les personnels de direction à mieux comprendre ce concept et à l'appliquer dans leur contexte professionnel.

      Les podcasts sur le conseil de discipline insistent sur l'importance de la dimension éducative de cette instance, en soulignant la nécessité de concilier sanction et accompagnement de l'élève.

      Sujets de dissertation

      Analysez l'évolution du rôle du personnel de direction dans le système éducatif français à la lumière des informations présentées dans le "Film annuel". En vous appuyant sur les ressources du "Film annuel", discutez des défis et des opportunités liés à la mise en place d'une politique pédagogique et éducative inclusive au sein d'un EPLE.

      Comment le "Film annuel" peut-il contribuer au développement professionnel et au sentiment d'efficacité personnelle des personnels de direction ? Le "Film annuel" met l'accent sur l'importance du travail collaboratif. Explorez les différents aspects de cette collaboration au sein de l'EPLE et son impact sur la réussite des élèves.

      À la lumière des informations présentées dans le "Film annuel", discutez de l'importance de la communication et des relations avec l'environnement extérieur pour un établissement scolaire.

      Glossaire des termes clés

      • EPLE: Établissement public local d'enseignement.
      • DHG: Dotation horaire globale.
      • TRM: Taux de rĂ©duction moyen.
      • ATSS: Agents territoriaux spĂ©cialisĂ©s des Ă©coles maternelles.
      • ENT: Espace numĂ©rique de travail.
      • CESCE: ComitĂ© d'Ă©ducation Ă  la santĂ©, Ă  la citoyennetĂ© et Ă  l'environnement.
      • CVC: Conseil de la vie collĂ©gienne.
      • CVL: Conseil de la vie lycĂ©enne.
      • DNB: DiplĂ´me national du brevet.
      • CFG: Certificat de formation gĂ©nĂ©rale.
      • CAP: Certificat d'aptitude professionnelle.
      • Bac GT: BaccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral et technologique.
      • BTS: Brevet de technicien supĂ©rieur.
      • PFMP: PĂ©riodes de formation en milieu professionnel.
      • ULIS: UnitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire.
      • APADHE: Accompagnement pĂ©dagogique Ă  domicile Ă  l'hĂ´pital ou Ă  l'Ă©cole.
      • CUFPA: Contribution unique Ă  la formation professionnelle et Ă  l'alternance.

      FAQ - Le Film annuel des personnels de direction

      1. Qu'est-ce que le Film annuel des personnels de direction ?

      Le Film annuel est une ressource professionnelle destinée aux personnels de direction des établissements scolaires. Il se présente sous forme de fiches thématiques, mises à jour annuellement, qui couvrent un large éventail d'activités et de missions transversales. Ces fiches sont élaborées par un collectif composé de chefs d'établissements, d'adjoints et d'experts.

      1. Quelles sont les nouveautés du Film annuel pour l'année scolaire 2024-2025 ?

      Un nouvel outil a été mis en place pour faciliter l'intégration des rappels mensuels du Film annuel dans votre agenda numérique. Chaque premier jour ouvrable du mois, recevez un rappel pour consulter les fiches mensuelles et simplifier votre gestion des tâches essentielles. Un guide d'utilisation est disponible sur le site.

      1. Comment les fiches du Film annuel sont-elles structurées, notamment la partie "Textes officiels" ?

      Chaque fiche comprend 4 rubriques, dont la rubrique "Textes officiels". Pour faciliter la compréhension et l'application des nombreux textes de loi, une capsule vidéo animée par Raphaël Matta-Duvignau, Maître de conférences en droit public, présente la hiérarchie des normes juridiques. Cette hiérarchie, développée par Hans Kelsen, permet de comprendre l'importance et la prévalence des différents textes juridiques.

      1. Comment accéder aux fiches du Film annuel ?

      Les fiches sont disponibles en ligne, classées par ordre alphabétique ou par missions des personnels de direction.

      1. Existe-t-il des ressources complémentaires au Film annuel ?

      Oui, le site propose également des podcasts thématiques qui complètent les informations des fiches. Ces podcasts abordent des sujets tels que le leadership du chef d'établissement, le pilotage de la vie scolaire, le conseil de discipline, le bien-être des élèves et des personnels, ou encore les punitions et sanctions à l'école.

      1. Qui sont les experts associés à l'IH2EF et quel est leur rôle dans l'élaboration du Film annuel ?

      L'IH2EF s'appuie sur un réseau d'experts associés, comme Raphaël Matta-Duvignau, spécialistes de l'éducation et du droit. Ils contribuent à la qualité et à la pertinence des informations délivrées dans le Film annuel, notamment en apportant leur expertise sur les aspects juridiques.

      1. À qui s'adresse le Film annuel et en quoi est-il utile ?

      Le Film annuel s'adresse à tous les personnels de direction des établissements scolaires. Il constitue un outil pratique et complet pour les accompagner dans leurs missions quotidiennes et les aider à appréhender les enjeux liés à la gestion d'un établissement.

      1. Où puis-je trouver plus d'informations sur l'IH2EF et ses activités ?

      Le site internet de l'IH2EF offre une présentation complète de l'institut, de ses missions, de son organisation, de ses formations et de ses ressources documentaires. N'hésitez pas à le consulter pour en savoir plus.

  7. May 2024
  8. Mar 2024
    1. la deuxième 00:12:35 question qui s'était posée c'est celle des repères annuels ou des repères de cyclle la constitution des des cycles de 3 ans conduisait à ça qu'un certain nombre d'acquis des élèves soit reporté 00:12:48 d'année en année jusqu'à la fin du cycle la la réécriture de programme nous conduira comme ça l'avait déjà été depuis 2017-28 à réintroduire des repère annuel 00:12:59 pour l'ensemble des programmes qu'il s'agisse des programmes d'école ou des programmes de collège de manière à ce que chaque enseignant sache ce que les élèves devront avoir acquis à la fin de l'année sans reporter nécessairement sur 00:13:13 la suite de son de son parcours
  9. Feb 2024
    1. c'est un moment important pour moi de vous partager merci monsieur le Président d'en avoir dit déjà quelques premiers éléments de vous partager notre rapport annuel parce que d'abord c'est vraiment inscrit dans la 00:04:33 loi
    2. c'est un moment important pour moi de vous partager merci monsieur le Président d'en avoir dit déjà quelques premiers éléments de vous partager notre rapport annuel parce que d'abord c'est vraiment inscrit dans la 00:04:33 loi
  10. Dec 2023
    1. « Art. D. 312-10-13-3.-Un rapport des travaux menés par le comité départemental de suivi de l'école inclusive est adressé annuellement au conseil départemental de l'éducation nationale

      Ce rapport est il traité en CDEN comme prévu ?

  11. Nov 2023
  12. Oct 2023
  13. May 2023
  14. Dec 2022
  15. Nov 2022
  16. Aug 2022
  17. Jul 2022
  18. Jan 2022
  19. Sep 2021
    1. En fin d'année scolaire, le directeur de l'école établit à l'intention des membres du conseil d'école un bilan sur toutes les questions dont a eu à connaître le conseil d'école, notamment sur la réalisation du projet d'école, et sur les suites qui ont été données aux avis qu'il a formulés.
  20. Oct 2020