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  1. Nov 2025
    1. Les AESH : Pilier Méconnu et Précaire de l'École Inclusive

      Résumé Exécutif

      Ce document de synthèse analyse les conditions de travail, le rôle et le manque de reconnaissance des Accompagnants d'Élèves en Situation de Handicap (AESH), un métier jugé indispensable au projet de l'école inclusive en France.

      Il ressort une tension fondamentale : alors que les AESH sont essentiels à la scolarisation de près de 500 000 élèves et expriment une grande fierté pour leur mission, ils subissent une maltraitance institutionnelle systémique.

      Cette situation se caractérise par une précarité salariale extrême, une absence de formation qualifiante, une hiérarchie floue et un manque de reconnaissance symbolique et matérielle.

      Le "bricolage" permanent et le flou entourant leurs missions, bien que pratiques pour l'institution, abîment non seulement les professionnels mais compromettent également l'idéal de l'école inclusive, en faisant peser sur les AESH la responsabilité de compenser les défaillances du système.

      L'analyse met en lumière que la négligence envers cette profession est intrinsèquement liée à la négligence envers les élèves qu'ils accompagnent.

      1. Définition et Complexité du Métier d'AESH

      Le métier d'AESH, bien que central pour l'application des lois de 2005 et 2019 sur l'école inclusive, demeure mal connu et peu défini. Il s'inscrit dans la tradition des métiers du "care" (soin à la personne) mais peine à trouver sa place en tant que profession éducative à part entière.

      Trois Axes Fondamentaux : Le travail s'articule autour de trois missions principales :

      1. Aide à l'accès aux apprentissages.    2. Aide à la socialisation et à l'intégration dans le groupe-classe.    3. Aide dans les gestes de la vie quotidienne.

      Dimension Relationnelle Centrale : Au-delà de ces missions, le métier est profondément relationnel.

      L'AESH est en interaction constante non seulement avec l'élève (souvent en relation duelle), mais aussi avec les enseignants et les autres adultes de l'établissement pour adapter l'environnement aux besoins de l'élève.

      Un Rôle d'Interface : Les AESH agissent comme une "passerelle" ou un "tampon" entre l'élève, le groupe-classe et les enseignants. Ils sont souvent amenés à "absorber les dysfonctionnements du système" pour permettre la scolarisation.

      Des Tâches Dépassant le Cadre Défini : Dans la pratique, les missions peuvent s'étendre bien au-delà du cadre officiel, incluant la surveillance de classes entières ou la réalisation de gestes de soin complexes (comme changer la canule de trachéotomie d'un élève) sans formation adéquate, les transformant de fait en "soignantes".

      2. Une Profession en Proie à la Maltraitance Institutionnelle

      Un thème majeur est le paradoxe vécu par les AESH : une grande fierté tirée du travail accompli et de son utilité sociale, juxtaposée à un sentiment de maltraitance et de mépris de la part de l'institution.

      Le Manque de Reconnaissance Symbolique : Cette maltraitance se manifeste par des "micro-mises à l'écart" quotidiennes :

      Invisibilisation : Oubli systématique dans les communications officielles de la hiérarchie (par exemple, les vœux de vacances).  

      Exclusion des Espaces Communs : Des "salles des profs" qui ne sont pas renommées en "salles des adultes" ou "des personnels", excluant symboliquement les AESH.   

      Absence aux Réunions Clés : Les AESH sont souvent "évincées" des Équipes de Suivi de la Scolarisation (ESS), alors que leur parole est cruciale pour l'évaluation des besoins de l'élève.

      Une Hiérarchie Floue et Oppressante : La structure hiérarchique est mal définie, créant une situation inconfortable. Une AESH résume ce sentiment par la phrase :

      "Dans mon école, tout le monde est mon chef."

      Le Poids des Injonctions Paradoxales : Les AESH doivent constamment arbitrer entre des valeurs contradictoires.

      Par exemple, leur mission est de lutter contre la stigmatisation de l'élève, tout en faisant elles-mêmes partie d'un dispositif (ULIS, accompagnement individualisé) qui est de fait stigmatisant.

      3. Précarité Salariale et Pénibilité du Travail

      Les conditions matérielles des AESH sont marquées par une précarité extrême qui reflète la faible valeur accordée à leur travail par l'institution.

      Aspect

      Description

      Rémunération

      Payées au SMIC horaire, avec des contrats à temps incomplet qui placent beaucoup d'entre elles sous le seuil de pauvreté.

      Pluri-activité

      La majorité des AESH sont contraintes de cumuler plusieurs emplois (cantine, aide aux devoirs, aide à domicile) pour subvenir à leurs besoins.

      Primes

      L'accès aux primes REP/REP+ (éducation prioritaire) est très récent (2023) et d'un montant faible (environ 80 €).

      Pénibilité Physique

      Le métier engendre des troubles musculosquelettiques, notamment lors de la prise en charge d'élèves (toilette, déplacements) dans des bâtiments non adaptés.

      Charge Émotionnelle

      La charge mentale et émotionnelle est immense, liée à la gestion de crises, à la crainte permanente de l'incident ("l'accident"), à l'attachement aux élèves et à l'incertitude sur leur avenir.

      4. Le Déficit Criant de Formation Professionnelle

      L'absence de formation adéquate est un point de critique central, perçu comme un signe de mépris et une source de difficultés professionnelles.

      Une "Adaptation à l'Emploi" Insuffisante : La formation officielle se résume à 60 heures d'adaptation à l'emploi, un héritage des anciens contrats aidés.

      Elle est décrite comme une simple transmission d'informations via des diaporamas, et non une véritable formation professionnelle.

      De nombreux AESH n'ont même jamais reçu cette formation.

      L'Autoformation comme Norme : Face à la diversité des handicaps (autisme, dyslexie, comorbidités, etc.), les AESH sont contraintes de s'autoformer sur leur temps personnel, en lisant des ouvrages ou en cherchant des informations pour s'adapter aux besoins spécifiques de chaque élève.

      Revendication d'un Statut Professionnel : Les syndicats, comme le SNES-FSU, revendiquent la création d'une véritable formation diplômante de niveau Bac+2, sur le modèle du CAPPEI pour les enseignants spécialisés, afin de reconnaître et de structurer le métier.

      5. L'École Inclusive : Entre Idéal et "Bricolage"

      Vingt ans après la loi fondatrice de 2005, le projet de l'école inclusive repose en grande partie sur le "bricolage" et le dévouement des AESH, ce qui fragilise l'ensemble du système.

      Des Chiffres Alarmants : Près de 50 000 élèves ayant une notification pour un accompagnement ne sont pas suivis, faute de moyens.

      Un Système Organisé pour Dysfonctionner : Selon Frédéric Grimaux, "si on voulait que l'école inclusive disfonctionne, on s'y prendrait pas autrement".

      Le flou des missions, le manque de temps de concertation et la non-reconnaissance du travail collaboratif comme un travail en soi organisent l'échec.

      Exemples d'Indignité : Des situations dégradantes sont rapportées, comme celle d'un élève changé sur des sacs poubelles à l'arrière d'une classe, derrière un paravent improvisé avec des rideaux, illustrant "l'indignité totale de l'enfant, des travailleurs et de l'institution scolaire".

      La Mutualisation (PIAL) : Les Pôles Inclusifs d'Accompagnement Localisés (PIAL) ont accentué la mutualisation des moyens, menant à des situations où des AESH doivent accompagner plusieurs élèves simultanément ou effectuer des missions sur des sites géographiquement éloignés, au détriment de la qualité de l'accompagnement.

      6. Le Poids du Langage et de la Stigmatisation

      Le vocabulaire utilisé à l'école révèle les tensions et les préjugés entourant le handicap.

      La Prolifération des Sigles : Le jargon institutionnel (AESH, AVS, ULIS, ESS, GEVASCO, MDPH) est souvent incompréhensible pour les non-initiés, y compris les familles et les élèves.

      L'Infantilisation : Le fait d'appeler "les enfants" des adolescents au collège contribue à une infantilisation des élèves en situation de handicap.

      La Stigmatisation par le Langage : Le terme "Ulis" devient une insulte dans la cour de récréation ("T'es un Ulis").

      Des mots comme "mongol" ou "autiste" sont encore couramment utilisés de manière péjorative, montrant que les mentalités évoluent lentement.

      La Persistance de la "Normalité" : Le concept de "normalité" reste prégnant, y compris chez certains professionnels de l'éducation, ce qui va à l'encontre de la philosophie d'une école inclusive qui devrait valoriser les différences.

      7. Évolutions Récentes et Inquiétudes Futures

      La situation des AESH pourrait se dégrader davantage avec les réformes à venir, notamment le Pôle d'Appui à la Scolarité (PAS).

      Ce dispositif prévoit d'étendre les missions des AESH à l'ensemble des élèves à besoins éducatifs particuliers (enfants du voyage, allophones, élèves "dys", etc.), et pas seulement ceux en situation de handicap.

      Cette évolution fait craindre une augmentation considérable de la charge de travail et de la charge mentale, sans formation ni revalorisation correspondantes, en s'appuyant une fois de plus sur le "dévouement" de ces professionnels.

    1. Document d'Information : Le Métier d'AESH et l'École Inclusive

      Synthèse

      Ce document analyse les conditions de travail des Accompagnants d'Élèves en Situation de Handicap (AESH) et leur impact sur la mise en œuvre de l'école inclusive en France, vingt ans après la loi fondatrice de 2005.

      Il ressort un paradoxe central : alors que les AESH sont des acteurs indispensables au fonctionnement de l'inclusion scolaire, leur profession est marquée par une précarité systémique, un manque criant de reconnaissance institutionnelle et une maltraitance latente.

      Les conditions de travail se caractérisent par des salaires inférieurs au seuil de pauvreté pour un temps partiel imposé, une absence de formation qualifiante, des missions floues qui favorisent le "bricolage" et une charge physique et émotionnelle considérable.

      Cette situation, où les AESH doivent constamment lutter pour leur place et pallier les dysfonctionnements du système, révèle que la maltraitance de ces professionnels se traduit inévitablement par une négligence envers les élèves qu'ils accompagnent, compromettant ainsi les fondements mêmes du projet d'école inclusive.

      Analyse Détaillée

      1. Le Paradoxe de la Profession d'AESH : Fierté et Maltraitance

      La profession d'AESH est traversée par une dualité profonde, identifiée par le chercheur Frédéric Grimau comme un conflit entre une "grande fierté" et une "grande maltraitance".

      Fierté et Utilité Sociale : Les AESH expriment une fierté légitime pour leur travail, conscients de leur rôle essentiel. Ils déploient une "ingéniosité" remarquable pour faire fonctionner l'inclusion, souvent "à bout de bras".

      Leur contribution est fondamentale, comme le résume la formule : "sans AESH, il n'y a pas d'école inclusive".

      Les témoignages d'élèves confirment ce rôle crucial, évoquant "la complicité" et "la confiance" établies avec leur accompagnant.

      Maltraitance Institutionnelle : En parallèle, les AESH subissent une forme de maltraitance institutionnelle qui se manifeste par une invisibilisation systématique.

      Exclusion Symbolique : Ils sont fréquemment omis des communications officielles de la hiérarchie (par exemple, les vœux de bonnes vacances).

      L'accès à des espaces communs comme la "salle des profs" leur est parfois refusé, renforçant un sentiment de mise à l'écart.

      L'appellation "salle des adultes" ou "salle des personnels" est suggérée comme un premier pas vers la reconnaissance.  

      Confusion Hiérarchique : L'organisation du travail est marquée par un "flou dans les prescriptions" et dans la chaîne de commandement, illustré par le témoignage : "dans mon école tout le monde est mon chef".

      Cette situation est source d'inconfort et de dévalorisation.

      2. Des Conditions de Travail Précaires et un Rôle Mal Défini

      La précarité matérielle et la définition imprécise du métier constituent des freins majeurs à la professionnalisation et au bien-être des AESH.

      Aspect

      Description

      Salaires et Précarité

      La rémunération est basée sur le SMIC horaire, mais les contrats sont majoritairement à temps incomplet, plaçant de nombreux AESH sous le seuil de pauvreté.

      Beaucoup sont contraints de cumuler plusieurs emplois (cantine, aide aux devoirs) pour subvenir à leurs besoins, ce qui entraîne une grande fatigabilité.

      L'accès aux primes REP/REP+, pour le travail en éducation prioritaire, n'a été accordé qu'en 2023.

      Le "Flou" Institutionnel

      Le manque de définition claire des missions est pratique pour l'institution qui peut ainsi faire des "économies".

      Cependant, ce "flou" contraint les AESH à un "bricolage" permanent, comme l'illustre la situation dégradante d'un change d'élève réalisé avec des sacs poubelles et des rideaux en guise de paravent, soulignant "l'indignité totale" pour l'enfant et les professionnels.

      Charge Physique et Émotionnelle

      Le métier comporte une pénibilité physique importante (troubles musculosquelettiques dus au port d'élèves, manque d'infrastructures adaptées).

      La charge mentale est également très lourde : les AESH travaillent avec le "risque de l'incident" constant (crise, violence, fugue), une pression comparable à celle des conducteurs de bus ou de train.

      3. Une Absence de Formation et de Reconnaissance Professionnelle

      L'un des principaux griefs concerne l'inexistence d'une véritable formation, ce qui nuit à la légitimité et à l'efficacité des accompagnants.

      Une Formation Inexistante : La "formation" initiale se résume à 60 heures d'"adaptation à l'emploi", souvent dispensées sous forme de "diaporamas" informatifs dans un amphithéâtre, sans aucune mise en pratique.

      Ce dispositif, hérité des contrats aidés de 2005, est jugé totalement inadapté à la complexité des situations de handicap.

      Les syndicats revendiquent une véritable formation diplômante de niveau Bac+2 sur concours.

      L'Autoformation comme Norme : Face à ce vide, les AESH sont contraints de "s'autoformer".

      Le personnage d'Yvan dans la bande dessinée Ulis de Fabien Toulmet, qui se rend à la bibliothèque pour se documenter sur l'autisme, illustre cette réalité.

      Myiam Sonaï témoigne avoir dû découvrir seule les spécificités des différentes pathologies (dyslexie, dysorthographie, etc.).

      La Lutte pour la Place : La reconnaissance professionnelle se gagne au quotidien dans les établissements.

      Les AESH doivent "se faire leur place" auprès d'équipes enseignantes qui peuvent initialement se montrer distantes.

      L'institution ne prévoit pas de temps dédié à la collaboration et à la concertation, pourtant essentiels pour un travail d'équipe efficace.

      De plus, les AESH sont souvent exclus des Équipes de Suivi de la Scolarisation (ESS), alors que leur parole est primordiale, étant les professionnels les plus proches de l'élève au quotidien.

      4. L'AESH au Cœur des Dysfonctionnements de l'École Inclusive

      Les AESH se retrouvent en première ligne pour gérer les contradictions et les lacunes du système.

      Le Rôle de "Tampon" : Selon Fabien Toulmet, les AESH sont dans une "strate intermédiaire" entre les élèves et les professeurs et font "tampon", absorbant les dysfonctionnements du système.

      Ils sont souvent amenés à dépasser leurs fonctions pour pallier le manque de personnel, en s'occupant de plusieurs élèves simultanément ou en surveillant l'ensemble d'une classe.

      Dépassement de Fonctions et Gestes Techniques :

      Certains se voient confier des tâches relevant du soin, voire du domaine médical (changer une trachéotomie sans formation), alors que la mission d'aide aux "gestes de la vie quotidienne" n'inclut pas les soins.

      Langage et Stigmatisation : Les AESH sont aussi des médiateurs sociaux qui luttent contre la stigmatisation.

      Ils doivent naviguer dans un univers de sigles techniques (GEVASCO, MDPH, PIAL) et faire face à un langage parfois infantilisant ("les enfants" pour des adolescents).

      Ils sont également confrontés à l'usage du mot "Ulis" comme une insulte entre élèves, reflétant la persistance des préjugés.

      5. Évolutions et Inquiétudes pour l'Avenir

      Les réformes récentes et à venir suscitent de vives inquiétudes quant à une dégradation supplémentaire des conditions de travail.

      Les Pôles Inclusifs d'Accompagnement Localisés (PIAL) : Ce dispositif a complexifié le travail en introduisant une "mutualisation" du temps qui se traduit souvent par des affectations multiples et des distances de déplacement importantes.

      Le Pôle d'Appui à la Scolarité (PAS) : Cette nouvelle structure, prévue par la loi, inquiète particulièrement.

      Elle vise à étendre les missions des AESH à l'ensemble des élèves à besoins éducatifs particuliers (incluant les élèves allophones, les enfants du voyage, etc.), et pas seulement ceux en situation de handicap.

      Cette extension des tâches, sans formation ni revalorisation salariale, risque d'accroître une "charge mentale" déjà très élevée.

      Le Problème Politique : Les intervenants s'accordent sur le fait que les difficultés rencontrées sont le symptôme d'un manque de volonté politique et d'investissement.

      L'école inclusive ne peut se construire uniquement sur le "dévouement" des personnels.

      Elle nécessite des investissements concrets dans le bâti scolaire, les manuels adaptés, et surtout, dans la reconnaissance et la formation de celles et ceux qui la rendent possible au quotidien.

  2. Sep 2025
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:19:25][^2^][2]:

      La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux.

      Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients, souvent confrontés à des diagnostics erronés et à des prises en charge inadaptées.

      Elle souligne l'importance de lutter contre la stigmatisation et de promouvoir des soins adaptés, en mettant l'accent sur la formation des professionnels et l'écoute des parents.

      Points forts: + [00:00:11][^3^][3] Défense des enfants atypiques * Troubles TDAH, TSA * Syndrome d'alcoolisation fœtale + [00:01:00][^4^][4] Flexibilité en droit * Droit diversifié * Centré sur le neurodéveloppement + [00:02:01][^5^][5] Lutte contre les diagnostics erronés * Responsabilité médicale * Prises en charge inadaptées + [00:03:02][^6^][6] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:04:01][^7^][7] Importance de l'accompagnement humain * AESH individuels * Besoin d'attention soutenue + [00:05:03][^8^][8] Contentieux en droit administratif * Éducation nationale * Conseils de discipline + [00:07:00][^9^][9] Responsabilité pénale des jeunes * Discernement * Alternatives à la prison + [00:09:01][^10^][10] Protection de l'enfance * Formations obsolètes * Importance du diagnostic + [00:11:01][^11^][11] Rôle des parents * Observations parentales * Collaboration avec professionnels + [00:12:01][^12^][12] Risques de placement abusif * Informations préoccupantes * Mesures administratives + [00:15:46][^13^][13] Assistance éducative * Évaluations sociales et psychologiques * Importance des soins adaptés + [00:17:00][^14^][14] Départ des CMP * Risque d'IP pour défaut de soins * Importance de la prise en charge en libéral + [00:19:00][^15^][15] Écoute des parents * Non-toxicité * Besoin de répit, pas de retrait Video summary [00:20:00][^1^][1] - [00:39:54][^2^][2]:

      La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants avec des troubles neurodéveloppementaux.

      Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients et aborde les défis liés à la responsabilité médicale, les droits des handicapés, et la protection de l'enfance.

      Highlights: + [00:20:00][^3^][3] Défense des enfants * Troubles neurodéveloppementaux * Flexibilité en droit + [00:21:01][^4^][4] Responsabilité médicale * Diagnostics inadaptés * Culpabilisation des parents + [00:22:26][^5^][5] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:24:02][^6^][6] Protection de l'enfance * Évaluation des besoins * Formations pour professionnels + [00:27:44][^7^][7] Enjeux du placement * Impact sur les familles * Importance du diagnostic + [00:30:03][^8^][8] Rôle du juge des enfants * Lien entre services et familles * Compréhension des troubles

  3. Mar 2025
    1. → Les relations avec les familles :Les relations avec la famille s’établissent dans le cadreinstitutionnel de l’école, lors de temps formalisés.Sous la responsabilité pédagogique de l’enseignant etavec son accord, l’AESH peut échanger avec la famillede l’élève, dans la limite de ses prérogatives et dans lerespect de l’obligation de discrétion professionnelle.Les relations avec les familles doivent resterexclusivement professionnelles.
    2. Lorsque l’élève bénéficie de l’accompagnement d’unAESH, les échanges entre les familles et l’AESHdoivent se faire sous l’autorité de l’enseignant, sousl’autorité du directeur de l’école ou du chefd’établissement.Toutes les questions relatives aux apprentissagesdoivent être traitées par les enseignants
    3. L’AESH doit-il participer aux réunions des ESS hors temps d’accompagnement ?Tout au long de l’accompagnement, l’AESH a la possibilité de participer aux échanges entre le ou lesenseignants en charge de la classe et la famille du ou des élèves que vous accompagnez. Ainsi,l’AESH doit donc participer aux réunions des équipes de suivi de scolarisation (ESS) : il s’inscritdans le temps de travail au titre des activités connexes tout comme les temps d’échanges avec lescollègues AESH, membres du RASED ou des ULIS. L’AESH doit avoir accès au gevasco du ou desélève(s) suivi(s).

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  4. Mar 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:46]¹[1] - [00:28:15]²[2]:

      Cette vidéo présente un stream en direct où le streamer, se présentant comme un docteur spécialisé, discute de divers sujets tels que le social, le médico-social, l'éducation, l'aide à la personne, le divertissement et la culture. Il annonce également une cagnotte pour un projet et invite les spectateurs à partager et à soutenir. Trois invités se joignent à la discussion pour parler du métier d'accompagnant d'élèves en situation de handicap (AESH), abordant des sujets tels que les différences entre les AESH et les AVS, les défis de la formation et les réalités du travail sur le terrain.

      Points saillants: + [00:04:59]³[3] Introduction du streamer * Se présente et énonce les thèmes du stream * Vérifie le son et salue les spectateurs * Annonce la cagnotte pour un projet + [00:07:02]⁴[4] Présentation des invités * Trois invités sont introduits * Discussion sur le métier d'AESH * Échange sur les expériences personnelles + [00:10:38]⁵[5] Différence entre AVS et AESH * Explication des rôles et des changements législatifs * Discussion sur la formation et l'accès aux ressources * Partage d'anecdotes et de perspectives + [00:17:21]⁶[6] Défis de la formation AESH * Manque de formation initiale et continue * Difficultés d'accès aux documents nécessaires * Importance de la connaissance du handicap pour l'accompagnement + [00:20:07]⁷[7] Gestion des accompagnements AESH * Répartition des AESH sur plusieurs établissements * Impact sur la continuité de l'accompagnement * Discussion sur les dispositifs ULIS et les enseignants spécialisés + [00:27:08]⁸[8] Témoignage personnel sur le burn-out * Partage d'une expérience de burn-out liée au métier * Évocation des difficultés rencontrées dans le système éducatif * Expression de la passion pour l'école inclusive malgré les défis

      Source : conversation avec Bing, 19/03/2024 (1) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (2) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (3) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (4) undefined. https://www. Résumé de la vidéo [00:52:20][^1^][1] - [01:14:48][^2^][2]:

      La vidéo aborde les défis rencontrés par les professionnels de l'éducation spécialisée en France, en particulier ceux qui travaillent avec des enfants ayant des besoins spéciaux. Elle met en lumière les difficultés de communication, les contraintes de temps et les problèmes financiers auxquels ils sont confrontés, ainsi que l'impact de ces défis sur leur capacité à fournir un soutien adéquat aux enfants.

      Points forts: + [00:52:20][^3^][3] Communication et éducation * Difficultés de communication avec les enfants ayant des besoins spéciaux * Importance de la langue des signes et d'autres outils pour l'interaction * Nécessité d'une approche fluide et adaptative dans l'éducation + [00:53:08][^4^][4] Contraintes de temps et collaboration * Manque de temps pour des discussions approfondies pendant les heures de classe * Collaboration en dehors des heures de travail pour mieux soutenir les enfants * Échanges informels entre collègues pour partager des informations et des stratégies + [00:55:08][^5^][5] Précarité financière et impact sur le travail * Les bas salaires et la précarité affectent la vie personnelle et professionnelle * Lutte pour la reconnaissance et l'amélioration des conditions de travail * La précarité financière nuit à la qualité de l'éducation fournie + [01:02:01][^6^][6] Conséquences à long terme de la politique économique * Critique des politiques à court terme qui négligent l'investissement dans l'éducation spécialisée * Coût élevé à long terme du manque de soutien précoce pour les enfants ayant des besoins spéciaux * Appel à une réflexion sur l'importance de l'éducation inclusive et bienveillante Résumé de la vidéo [01:14:50]¹[1] - [01:40:05]²[2]:

      Cette partie de la vidéo aborde les défis et les réalités du soutien éducatif aux élèves en situation de handicap en France. Elle met en lumière les difficultés rencontrées par les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) dans l'exercice de leurs fonctions, notamment le manque de formation, de moyens et de temps pour une prise en charge adaptée et efficace.

      Points forts: + [01:15:02]³[3] La nature de l'accompagnement * L'importance d'être à côté de l'élève * Permettre à l'élève d'agir de manière autonome * Les réussites et échecs appartiennent à l'élève + [01:16:08]⁴[4] Les défis de l'évaluation adaptée * La nécessité d'une préparation en amont * Les enseignants ne sont pas formés pour l'adaptation * Les AESH doivent parfois intervenir plus que prévu + [01:17:02]⁵[5] L'importance de l'adaptation des supports * Les supports doivent correspondre au handicap de l'élève * L'adaptation permet une plus grande autonomie de l'élève * Le manque de moyens et de temps pour l'adaptation + [01:18:03]⁶[6] Le manque de moyens et de formation * La nécessité de moyens pour anticiper et être formé * La connexion avec les élèves est essentielle * Les enseignants et AESH ont besoin de temps pour collaborer + [01:21:02]⁷[7] L'écoute des professionnels * Les professionnels connaissent les besoins des élèves * Ils manquent de moyens pour mettre en place un soutien efficace * La nécessité d'une collaboration entre tous les acteurs éducatifs + [01:25:00]⁸[8] La mobilisation collective * Les collectifs d'AESH se mobilisent pour améliorer la situation * La collaboration avec les enseignants est cruciale * Les luttes et mobilisations gagnent en puissance

      Source : conversation avec Bing, 19/03/2024 (1) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (2) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (3) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (4) undefined. https://www. Résumé de la vidéo [01:40:08][^1^][1] - [02:05:39][^2^][2] : La vidéo aborde les défis et les réalités du métier d'accompagnant d'élèves en situation de handicap (AESH) en France, en mettant l'accent sur les préjugés, la précarité financière et les difficultés professionnelles rencontrées par les AESH. Elle souligne l'importance de leur rôle dans l'inclusion scolaire et la nécessité d'une meilleure reconnaissance et de conditions de travail améliorées.

      Points forts : + [01:40:08][^3^][3] Préjugés et réalités * Confrontation aux stéréotypes * Manque de reconnaissance professionnelle * Importance de l'expérience dans le domaine du handicap + [01:43:00][^4^][4] Précarité financière * Difficultés financières des AESH * Impact sur la vie personnelle et professionnelle * Conseils pour les futurs AESH + [01:47:07][^5^][5] Défis professionnels * Complexité de l'accompagnement des élèves * Manque de formation et de préparation * Expériences et anecdotes personnelles + [01:55:10][^6^][6] Importance de l'inclusion scolaire * Rôle crucial des AESH dans l'éducation inclusive * Enjeux de l'accompagnement des élèves en situation de handicap * Appel à une meilleure considération et soutien des AESH Résumé de la vidéo [02:05:41][^1^][1] - [02:09:01][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo aborde les toiles inclusives et l'impact social des projets éducatifs. Un intervenant partage une anecdote personnelle sur l'importance de sa contribution, tandis qu'un autre exprime sa réticence à intervenir dans les discussions techniques. La vidéo se termine par des remerciements et des annonces sur les prochaines sessions en direct concernant l'autisme et la communication verbale.

      Points forts: + [02:05:41][^3^][3] Toiles inclusives * Discussion sur l'impact social * Anecdote sur la contribution personnelle * Valeur des projets éducatifs + [02:06:33][^4^][4] Échanges techniques * Hésitation à intervenir * Préférence pour écouter les experts * Importance de laisser parler + [02:07:03][^5^][5] Remerciements et annonces * Appréciation pour les participants * Détails sur le crowfunding * Sessions à venir sur l'autisme

    2. Voici quelques temps forts de la vidéo que vous avez partagée :

      1. Métier des AESH (Accompagnants d'Élèves en Situation de Handicap) :
      2. Les AESH sont des professionnels qui accompagnent les élèves en situation de handicap dans les établissements scolaires.
      3. Ils travaillent en collaboration avec les enseignants pour favoriser l'inclusion et la réussite des élèves concernés.

      4. Formation et difficultés :

      5. Les AESH ont droit à une formation d'adaptation à l'emploi, mais celle-ci est souvent insuffisante.
      6. Certains enseignants ne sont pas formés pour accueillir des élèves en situation de handicap, ce qui peut poser des problèmes d'accompagnement.

      7. Variété des situations :

      8. Les AESH peuvent accompagner des élèves avec différents types de handicaps (troubles du spectre autistique, troubles du comportement, etc.).
      9. Certains élèves ont un accompagnement à temps partiel, ce qui rend la gestion complexe.

      10. Enjeux et perspectives :

      11. L'école inclusive est un enjeu majeur pour favoriser la réussite de tous les élèves.
      12. Malgré les difficultés, les AESH restent engagés dans leur métier et cherchent à améliorer les conditions d'accompagnement.

      N'hésitez pas à poser des questions supplémentaires si vous souhaitez approfondir certains points !

  5. Feb 2024
    1. si vous avez ici mais en France on a des aides humaines qu'on appelle maintenant des aesh donc qui est 00:57:50 là qui est chargé pour le remettre dans le match en permanence
    1. Cette conférence fait partie du module 2 issu du parcours "Ecole inclusive : de la théorie à la pratique". Animé par Grégoire Cochetel, maître formateur et enseignant spécialisé auprès d'élèves à besoins éducatifs particuliers. Il traite de la collaboration entre les enseignants et les AESH (Accompagnant d'Elèves en Situation de Handicap) et présente les savoir-faire, les postures et les gestes professionnels adaptés à la diversité des accompagnements dont doivent disposer les AESH et les conditions indispensables au bon équilibre au sein du binôme enseignant-AESH.

  6. Jan 2024
    1. différentes questions évoque aussi la formation des aesh ce temps de 00:53:22 formation qui est insuffisant voire qui n'existe pas avec un apprentissage un peu sur le terrain qu'on voit que c'est un sujet quand même qui est très sensible aussi sur la formation de ces personnels qui vont avoir en charge les 00:53:34 enfants à difficulté avec les répercussions que ça peut avoir sur l'équipe comme vous l'évoquiez
    2. doit-on accueillir les élèves ciblés MDPH ou devant 00:38:05 obligatoirement être accompagné d'une aesh en cours de PS lorsque l'accompagnement ne peut se faire pour différentes raisons mutualisations pour le suivi on a bien vu dans les explications que vous donnez dans les 00:38:17 questions des intervenants des élèves donc pas d'Ash disponible pour accompagner l'enfant
  7. Dec 2023
  8. Nov 2023
  9. Oct 2023
    1. En l’absence de diagnostic ou de prise en charge adaptée, lesdifficultés rencontrées par ces enfants peuvent conduire à les diriger vers lesmaisons départementales des personnes handicapées (MDPH), contribuant àl’inflation des notifications prescrivant l’aide d’un accompagnant d’élève ensituation de handicap (AESH), alors qu’une solution tournée vers le soin auraitété plus pertinente
  10. May 2023
    1. Garantir des aménagements effectifs de la scolarité, adaptés aux besoins de chaque élève ensituation de handicap et, à ce titre, développer notamment les partenariats et la collaborationentre les différents acteurs (éducation nationale, établissements médico-sociaux, associations,familles, AESH, etc.) dans l’objectif de créer et partager des outils communs facilementmobilisables par les équipes éducatives.
  11. Mar 2023
    1. RECOMMANDATION N°8La Défenseure des droits recommandeau ministre des Solidarités, de l’Autonomieet des Personnes handicapées et à la ministredéléguée chargée des Personneshandicapées :• De rappeler aux MDPH d’adopter un PPSafin, conformément à l’article D. 351-5 ducode de l’éducation, de définir et coordonnerles modalités de déroulement de la scolaritéet les actions pédagogiques, psychologiques,éducatives, sociales, médicales etparamédicales répondant aux besoinsparticuliers des élèves présentant unhandicap ;• D’inviter les CDPAH à préciser, dansleurs décisions, les activités à réaliserpar les AESH affectés auprès des enfants

      Recommandation 08

  12. Jan 2023
    1. RECOMMANDATION N°9La Défenseure des droits recommandeaux services académiques de :• Favoriser la collaboration entre les élèvesen situation de handicap, leur famille, lesprofessionnels de l’école (AESH, enseignant,directeur d’établissement, ATSEM, etc.),en associant autant que nécessaire lesprofessionnels médicaux et médico-sociauxqui suivent l’enfant, pour évaluer les besoinsparticuliers de l’enfant, préparer lesadaptations à mettre en œuvre et mieuxdéfinir le rôle et la place de chacun auprèsde l’enfant
    2. RECOMMANDATION N°7La Défenseure des droits recommandeau ministre de l’Education nationale etde la Jeunesse, au ministre des Solidarités,de l’Autonomie et des Personnes handicapéeset à la ministre déléguée chargée desPersonnes handicapées ainsi qu’aux servicesacadémiques :• D’assurer l’effectivité de la formationinitiale des AESH, comprenant notammentle rôle de l’AESH auprès de l’enfant etle positionnement de l’AESH auprèsdes différents interlocuteurs : enseignants,parents, secteur médico-social, etc. ;• De mettre en place, concrètement,des temps de formation communs avec lesenseignants et les professionnels du secteurmédico-social, éventuellement par bassingéographique ;• D’assurer l’effectivité des formationsspécifiques des AESH aux différentshandicaps en proposant des modules pointustout au long de l’année ;• D’assurer la formation des AESHsur des temps dédiés, hors du tempsd’accompagnement des élèves.

      Recommandation 07

    3. RECOMMANDATION N°3La Défenseure des droits recommandeaux services académiques :• De développer des relations partenarialesavec la MDPH afin d’anticiper la miseen œuvre des décisions prises par la CDAPH,en référence au « Vade-mecum de la rentréescolaire » établi par la CNSA ;• De réaliser, quelle que soit la période del’année scolaire considérée, les diligencesimposées pour le recrutement des AESHoctroyés aux élèves en situation de handicappar la CDAPH ;• De mettre en place des actions de soutiendes équipes pédagogiques dansl’accompagnement des enfants en situationde handicap, notamment pendant la périodede recrutement de leur accompagnant.

      Recommandation 03

    1. La Défenseure des droits recommandeau ministre de l’Éducation nationale, de laJeunesse et des sports et au ministre desSolidarités et de la santé et à la secrétaired’Etat chargée des Personnes handicapées deconforter les moyens de l’école inclusive, afinque tous les enfants en situation de handicappuissent être orientés dans les établissementsadaptés à leurs besoins et aient accèsaux aides notamment humaines, dans lesétablissements scolaires dont ils dépendent

      Recommandadion 14

  13. Oct 2022
  14. Sep 2022
  15. Jan 2022
    1. R e c o m m a n d at i o n n ° 1 4 La Défenseure des droits recommande au ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des sports et au ministre des Solidarités et de la santé et à la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées de conforter les moyens de l’école inclusive, afin que tous les enfants en situation de handicap puissent être orientés dans les établissements adaptés à leurs besoins et aient accès aux aides notamment humaines, dans les établissements scolaires dont ils dépendent.
  16. Apr 2021
  17. Dec 2020
    1. Enseignement scolaire PREMIER DEGRÉ Scolarité SCOLARISATION DES ÉLÈVES HANDICAPÉS    Accompagnant des élèves en situation de handicap – Droit à l’éducation – Référé-liberté – Atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale (non) J.R.T.A. Rennes, 10 janvier 2020, n° 2000045 J.R.T.A. Nice, 3 février 2020, n° 2000494 Les juges du référé des tribunaux administratifs de Rennes et de Nice ont rappelé récemment les conditions dans lesquelles l’administration, lorsqu’elle n’a pas pu procéder au recrutement d’un accompagnant des élèves en situation de handicap (A.E.S.H.) malgré une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (C.D.A.P.H.), peut néanmoins être regardée comme ayant accompli toutes les diligences nécessaires pour parvenir à ce recrutement.   Dans chacune des instances, le juge des référés a d’abord rappelé que le droit d’égal accès à l’instruction en faveur des élèves handicapés est garanti par la Constitution, par le premier protocole additionnel de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et par l’article L. 111-1 du code de l’éducation, et qu’il implique, pour les élèves présentant un handicap, qu’une formation scolaire adaptée leur soit assurée.   Il a ensuite repris le considérant de principe résultant de l’ordonnance du juge des référés du Conseil d’État rendue le 15 décembre 2010 (Ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la vie associative, n° 344729, au Recueil Lebon, LIJ n° 151, janvier 2011, et LIJ n° 152, février 2011) : « (…) la privation pour un enfant, notamment s'il souffre d'un handicap, de toute possibilité de bénéficier d'une scolarisation ou d'une formation scolaire adaptée, selon les modalités que le législateur a définies afin d'assurer le respect de l'exigence constitutionnelle d'égal accès à l'instruction, est susceptible de constituer une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale, au sens de l'article L. 521-2 du code de justice administrative, pouvant justifier l'intervention du juge des référés sur le fondement de cet article, sous réserve qu'une urgence particulière rende nécessaire l'intervention d'une mesure de sauvegarde dans les quarante-huit heures  (…) en outre, le caractère grave et manifestement illégal d'une telle atteinte s'apprécie en tenant compte, d'une part de l'âge de l'enfant, d'autre part des diligences accomplies par l'autorité administrative compétente, au regard des moyens dont elle dispose. »   Dans les deux cas d’espèce, chaque recteur établissait, d’une part, les difficultés rencontrées pour recruter un A.E.S.H., d’autre part, qu’une personne était en cours de recrutement et serait disponible dans des délais restreints (respectivement d’un mois et de huit jours).   Le juge de chaque tribunal en a déduit que compte tenu des diligences accomplies par l’administration, des conditions et délais auxquels est subordonné le recrutement d’un A.E.S.H. et de la circonstance qu’un recrutement était en cours dans chacune des instances, les circonstances des deux espèces ne permettaient pas de caractériser une atteinte grave et manifestement illégale au droit à l’éducation et à l’instruction des deux enfants, âgés de trois ans et demi et de cinq ans (cf. également : J.R.T.A. Nice, 27 novembre 2012, n° 1204121, LIJ n° 177, juillet-août-septembre 2013).   N.B. : L’absence de moyens ne peut justifier le non-respect de la décision de la C.D.A.P.H. et le juge condamne systématiquement l’administration si aucun A.E.S.H. n’a été recruté, sauf circonstances particulières ou si l’administration démontre qu’elle a accompli toutes les diligences nécessaires.

      parents déboutés mais à tenter si ca dure

  18. Nov 2020
    1. En dépit de cette progression constante, nombre de situations traitées par le Défenseur des droits révèlent une absence de réponse aux besoins d’accompagnement des élèves en situation de handicap en milieu ordinaire, faute d’accompagnants, de nature à compromettre gravement, dans certains cas, la poursuite de leur scolarité. Le Défenseur des droits constate ainsi des difficultés récurrentes, lors de chaque rentrée scolaire, à recruter du personnel qualifié sur des postes considérés comme peu attractifs (temps partiels, niveau des rémunérations, ...). Et la pénurie d’accompagnants s’est une nouvelle fois confirmée à la rentrée 2019 malgré l’adoption, dans la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance, de plusieurs mesures destinées à sécuriser le statut des AESH et à asseoir leurs missions (durée du contrat initial, formation continue, place de l’AESH dans la mise en œuvre des adaptations et aménagements pédagogiques, mission d’appui référent de l’AESH) et le déploiement de pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) dont l’objectif est « la coordination des moyens d’accompagnement humains au sein des écoles et établissements scolaires » sur les temps scolaire et périscolaire.
  19. Oct 2020
    1. L’accompagnement individualisé n’est pas remis en cause : si l’élève a une notification d’aide humaine individualisée, il sera accompagné par un AESH individualisé pour le volume horaire indiqué et pour les domaines d’activités précisés dans la notification CDAPH
    2. les temps d’accompagnement prévus (nombre d’heures par semaines, nombre d’heures par jour, disciplines visées...

      Dans de trop nombreux cas le nombre d'heure accordées n'est pas effectif

  20. Jun 2020
    1. Règlement amiable lié aux sanctionsà l’égard d’une enfant atteinte d’un trouble de l’attention (2019-115) :Une fillette de 6 ans, atteinte d’un trouble du déficit de l’attention, a été plusieurs fois sanctionnée par un centre de loisirs. Le dialogue était complètement bloqué entre la famille et la mairie qui ne communiquait plus que par courrier pour relater les incidents et les exclusions temporaires. Saisi, le délégué du Défenseur des droits a engagé une médiation entre les deux parties pour permettre une meilleure compréhension et appréhension du handicap de l’enfant par les professionnels. En parallèle, le siège de l’institution a contacté la Maison départementale des personnes handicapées afin qu’elle réponde aux demandes de la famille de bénéficier d’un accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH). Son dossier a ainsi été examiné et la famille a obtenu une notification d’AESH avant la rentrée scolaire

      Il y a une réflexion à mener quant au traitement disciplinaire de situation relevant du besoin particulier ou du handicap