- Jun 2025
-
-
Document d'information détaillé : Violence des mineurs et culture du couteau en France
Ce document analyse les thèmes principaux, les faits marquants et les idées essentielles concernant l'augmentation de la violence chez les mineurs en France, en particulier l'usage des armes blanches.
Il s'appuie sur les extraits de l'émission "Envoyé spécial - Coups de couteaux chez les ados".
Thèmes principaux
- L'augmentation alarmante de la violence à l'arme blanche chez les mineurs : Le reportage met en évidence une multiplication des agressions, souvent filmées et partagées sur les réseaux sociaux.
- La "culture du couteau" et son accessibilité : De nombreux adolescents portent des couteaux pour se défendre ou pour intimider, et l'acquisition de ces armes est étonnamment facile pour les mineurs.
- Les motivations derrière le port d'armes et les agressions : Peur des représailles, rivalités de quartiers, quête de réputation, influence des réseaux sociaux et de la musique.
- L'impact dévastateur sur les victimes et leurs familles : Traumatismes physiques et psychologiques, sentiment d'insécurité, et détresse des parents.
- Les réponses des autorités et des acteurs de la prévention : Contrôles policiers, actions de sensibilisation, et limites du système judiciaire et éducatif.
Faits et idées les plus importants
- Multiplication des drames : Le reportage débute en soulignant que "Depuis quelques mois, les drames se sont multipliés à l'extérieur et même à l'intérieur des lycées ou des collèges."
- Cas emblématiques :Élias, 14 ans : Tué à la machette à Paris en janvier pour un vol de téléphone portable.
- Sou, 17 ans : Poignardé à mort dans le dos en mars.
- Jeune fille de 15 ans à Nantes : Poignardée "à 57 reprises" par un élève de son établissement en avril.
- Victime à Perpignan : Un lycéen de 15 ans poignardé dans le dos par des agresseurs de quartier rivaux au sein même de son lycée. Il a subi une "perforation des intestins" et porte de graves cicatrices.
Le père de la victime témoigne de l'horreur : "Je jamais vu ça. Même moi quand j'allais quand j'étais jeune et j'allais ici à l'école non je suis bagarré à coup de point et tout.
Bon après le lendemain j'étais réglé on était pote. C'est bon mais jamais coup de de couteau."
Prévalence du port de couteaux :
- Ryan, 16 ans (Marseille) : "J'ai un opinel. [...] C'est pour me protéger. Je préfère toujours en avoir un sur moi que de pas en avoir. C'est toujours mieux."
Il ajoute : "Si le mec il a un couteau, je préfère moi aussi en avoir un. Je préfère le planter qui me plante. C'est logique ça."
-
Il dissimule son couteau "dans les parties intimes soit dans la sacoche soit là je le mets dans la chaussette".
-
Les couteaux Opinel sont "le couteau à la mode.
C'est plus facile d'acheter un couteau que d'acheter un filet au fich à Mcdo. Mettre moins de temps." * Chiffres alarmants : "Rien qu'en 2024, 10400 agressions à l'arme blanche ont été perpétrées en France." Cependant, il est "difficile de savoir précisément combien concernent les mineurs. Faute de statistique." * Facilité d'acquisition des couteaux pour les mineurs : * La loi est claire : "Un couteau à la fixe comme un couteau de bouché, un poignard ou un cran d'arrêt sont des armes de catégorie D.
Leur détention et leur transport sont formellement interdits aux mineurs." * Pourtant, un adolescent de 17 ans a pu acheter un couteau dans un supermarché discount et une quincaillerie sans vérification d'âge.
- Sur internet, l'achat est encore plus simple : "Il lui suffit de mentir sur son âge et en quelques clics, la commande est passée.
Aucune vérification de l'âge ou de l'identité de l'acheteur n'est effectuée. 48 heures plus tard, nous recevons le couteau à notre domicile. Bref, acheter un couteau, rien de plus facile pour un mineur."
Causes et facteurs aggravants :
- Rivalités de quartiers / "Match retour" : Plusieurs agressions sont liées à des vengeances inter-quartiers, comme l'agression à Perpignan.
"L'adolescent agressé serait une victime de ce que les bandes appellent un match retour."
- Réseaux sociaux : "Les agressions entre ados à l'arme blanche se multiplient en France. [...]
Ces drames font le tour des réseaux sociaux et la une des journaux."
Les jeunes se donnent rendez-vous pour se battre via des applications comme Snap, et les vidéos d'agressions sont partagées sur des boucles cryptées (Telegram) : "Avec les outils numériques, l'embrouille s'accélère."
- Quête de réputation : Selon le sociologue Marwan Mohamed, "C'est quoi le carburant des embrouilles des rivalités de quartier ? C'est la réputation.
C'est une compétition symbolique."
La rue offre "des gratifications immédiates et des gratifications puissantes" aux jeunes en échec scolaire ou sans emploi. * Musique : La "culture du couteau est présente dans de nombreux morceaux de rap comme celui du chanteur Jul paru il y a quelques années. dans lequel il fait l'apologie d'un célèbre couteau avec son manche en bois."
Réponse de la justice et de la prévention : * Contrôles policiers : Les forces de l'ordre effectuent des contrôles de sacs aux abords des lycées. "94 armes blanches ont été saisies à l'occasion de près de 1000 opérations de contrôle entre les mois de mars et d'avril."
Ces actions visent la "prévention" et "une présence dissuasive", mais sont limitées car les policiers "n'ont pas le droit d'effectuer des fouilles au corps".
- Justice des mineurs : La Présidente du tribunal pour enfants de Bobigny, Muriel Léglin, affirme ne pas constater une "flambée" mais une augmentation de 12% des saisines en 2024 par rapport à 2023, sans toutefois atteindre les niveaux de 2018-2019.
Elle insiste sur le rôle "nouveau" et problématique des réseaux sociaux.
- Non-laxité de la justice : Elle réfute l'idée d'une justice laxiste ou trop lente, expliquant la rapidité des procédures depuis la réforme de 2021 (saisine du juge entre 10 jours et 3 mois).
"À partir de 13 ans, on est responsable pénalement. Vous avez l'âge d'aller en prison."
- Manque de moyens : Le problème majeur réside dans l'exécution des mesures éducatives ou de contrôle judiciaire :
"nous avons 200 mesures éducatives ou mesures de contrôle judiciaire qui ont été confiées à la protection judiciaire de la jeunesse et qui ne sont pas exécutées faute d'effectif éducatif."
- Importance de la prévention : Elle souligne que la justice est souvent "la voiture balai de ce qui n'a pas fonctionné auparavant à savoir la prévention, la scolarité qui ne fonctionne pas.
On a une proportion de jeunes qui sont en échec scolaire et en désertion scolaire, en décrochage scolaire qui est extrêmement importante et les difficultés familiales globales".
Actions de sensibilisation :
- Adama Camara : Fondateur de l'association Sada Solidaire, il a perdu son jeune frère poignardé en 2011.
Il fait de la prévention dans les collèges et lycées, soulignant les conséquences de la violence : "les embrouilles s'amèent à deux choses, voire trois. La mort, la prison, le handicap."
Il insiste : "arrêter de marcher avec des couteaux. On se protège pas avec un couteau. [...] Quand tu marches avec un couteau dans la poche, tu marches avec l'arme du crime."
- Cours de self-défense : Certains parents inscrivent leurs enfants à des cours de "boxe de rue" pour apprendre à se défendre contre les agressions au couteau.
"Ils apprennent à se défendre, à se débrouiller surtout dans la vie au quotidien parce que ce sont des situations qui se passent au quotidien."
Conclusion
Le reportage brosse un tableau préoccupant de la violence à l'arme blanche chez les mineurs en France.
Il met en lumière non seulement la gravité des actes et leurs conséquences dramatiques, mais aussi la complexité des facteurs sous-jacents (rivalités de quartiers, influence des réseaux sociaux, facilité d'accès aux armes, quête de réputation).
Si la justice des mineurs se veut plus rapide et non laxiste, elle est freinée par un manque criant de moyens pour l'application des mesures éducatives et un système de prévention en amont qui semble défaillant.
Les initiatives individuelles de sensibilisation et de self-défense tentent de combler ces lacunes face à un phénomène qui bouleverse les familles et les communautés éducatives.
-
- May 2025
-
www.youtube.com www.youtube.com
-
Briefing : Renouer avec l'Autorité à l'École avec Jean-Pierre Bellon
Source : Extraits de "Instant Canopé : renouer avec l'autorité à l'école avec Jean Pierre Bellon"
Date : Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire (veille) 2024
Intervenants :
- Sophie Courau : Directrice d'ESF sciences humaines, éditrice des ouvrages de Jean-Pierre Bellon.
- Jean-Pierre Bellon : Professeur de philosophie, pionnier de la lutte contre le harcèlement scolaire en France, auteur de "Renouer avec l'autorité à l'école".
- Public : Professionnels de l'éducation (enseignants, chefs d'établissement, CPE, directeurs d'école).
Synthèse :
Cette discussion avec Jean-Pierre Bellon met en lumière les liens étroits entre la crise de l'autorité à l'école, le harcèlement scolaire et le chahut en classe.
Bellon, fort de son expérience d'enseignant et de son travail sur le harcèlement, propose dix mesures concrètes pour restaurer un climat scolaire apaisé, insistant sur la nécessité d'une autorité bienveillante alliant courtoisie et fermeté.
Il critique le manque de formation des enseignants sur la gestion des incivilités et des classes difficiles, le flou entourant la définition et la hiérarchisation des infractions scolaires, et l'inefficacité perçue des sanctions actuelles, notamment dans le premier degré.
Des propositions sont faites pour repenser les punitions, les sanctions (notamment l'exclusion temporaire), l'utilisation des téléphones portables, l'architecture des établissements et les relations entre l'école et les familles, en plaidant pour des protocoles clairs, une approche collective et une verticalité institutionnelle renforcée.
Thèmes principaux et Idées clés :
Lien entre Manque d'Autorité, Harcèlement et Chahut : Bellon établit un lien direct entre la défaillance de l'autorité et les phénomènes de harcèlement et de chahut.
Les élèves victimes de harcèlement témoignent que la situation est "le pire" dans les classes des professeurs en difficulté.
Le chahut, tout comme le harcèlement, est un phénomène de groupe, rendant les sanctions individuelles inefficaces et potentiellement contre-productives en provoquant la coalition du groupe.
Le manque d'autorité se manifeste par le chahut, dont la réalité dans les classes françaises est confirmée par des enquêtes internationales comme PISA. PISA 2022 révèle qu'un lycéen sur deux considère qu'il y a trop de bruit en classe pour entendre le professeur, une situation qualifiée d'"injustice scolaire gigantesque".
Citation : "Le lien est direct moi le lien que j'ai vu d'abord entre le le harcèlement et et les classes dites dit difficile il était le suivant tous les élèves victime de brimade tous les élèves victimes de harcèlement faisaient tous le même constat c'est que c'était dans la classe du professeur en difficulté lui-même que la situation était le pire."
Citation : "le harcèlement comme le Chahu sont deux symptômes d'une défaillance de l'autorité tout de même." Citation : "PISA 2022 nous apprend qu'un lycéen sur de considère qu'il y a trop de bruit dans sa classe au point qu'il n'entend pas ce que dit le professeur imaginez l'injustice que cela représente."
La Crise de l'Autorité à l'École, Symptôme d'une Crise Sociétale :
Bellon reconnaît que l'école n'échappe pas à une crise de l'autorité plus vaste qui touche la société.
Cependant, il estime que l'école est un lieu où il est possible "d'essayer de faire quelque chose" pour rétablir l'autorité, en raison du contact quotidien et prolongé (de 8h à 17h) avec les jeunes en formation.
Propositions pour Rétablir l'Autorité :
Allier Courtoisie et Fermeté : S'inspirant d'Hannah Arendt, l'autorité se situe entre la force/contrainte et la persuasion/négociation. Il s'agit de donner des injonctions claires et fermes, tout en maintenant la courtoisie.
L'objectif est de ne laisser à l'élève récalcitrant que le choix du refus d'obtempérer, qui peut alors être traité formellement.
Citation : "cette alliance entre courtoisie et fermeté ne laisse à l'élève contrevenant si jeose dire qu'une seule porte de sortie c'est le refus d'obtempéré."
Citation : "je pense qu'il convient absolument de rétablir au sein de des établissements scolaires des règles de courtoisie de civilité."
Nécessité de la Formation des Enseignants : Il existe un "scandale" concernant le manque de formation des enseignants à la gestion des comportements difficiles (élèves arrogants, insultants, menaçants). Contrairement à d'autres métiers en contact avec le public, les enseignants ne disposent pas de protocoles de réaction.
Citation : "le défaut de formation des enseignants il est quand même criant c'est un purure scandale."
Citation : "on nous a pas formé à un protocole sur comment je réagis lorsque j'ai face à moi un élève arrogant un élève insultant un élève menaçant et cetera."
Définir et Hiérarchiser les Infractions Scolaires : Il n'existe pas de liste claire et hiérarchisée des incidents scolaires non délictuels. Bellon a tenté de le faire (56 incidents listés) pour permettre aux enseignants de savoir à quoi s'attendre et de faire la distinction entre les incidents mineurs et graves. Le manque de hiérarchie conduit à des sanctions disproportionnées (ex: lettre d'excuse pour une insulte grave).
Citation : "on s'était jamais penché sur qu'est-ce que c'est qu'un incident scolaire j'ai essayé de le faire j'ai essayer rédiger la liste des incidents scolaires c'estàdire tout ce qui ne devrait pas se faire se produire dans une classe dans un établissement dans une école et cetera je suis arrivé à 56 inincid."
Citation : "Avouez quand même que oublier son livre et insulter un professeur c'est pas tout à fait de même nature." Tolérance Zéro et Signalement Systématique : Toutes les infractions, même mineures, doivent être systématiquement signalées. Cela permettrait d'informer l'opinion, les parents et les élèves, et de s'accorder sur une "échelle" de gravité et de sanctions appropriées ("un barème").
Citation : "non pas forcément mais elles doivent être systématiquement signalé il faut en laisser passer aucune faut une tolérance zéro à cet égard il faut un signalement systématique de toutes les infractions."
Réformer le Système de Sanctions (Punitions vs Sanctions) :
La distinction actuelle entre punitions (données par tout personnel) et sanctions (données par le chef d'établissement) est jugée désordonnée et inefficace.
Les enseignants sont mis en difficulté en devant gérer seuls les punitions.
Bellon suggère de supprimer le pouvoir discrétionnaire de punition des enseignants.
Citation : "ce désordre de la distinction entre les punitions et les sanctions c'est quelque chose qui a fait son temps qui n'a plus de sens."
Citation : "je suggère qu'on leur retire ce pouvoir discrétionnaire dont ils ne savent pas quoi faire d'ailleurs et qu' est met à risque parce que l'occasion de la sanction en classe c'est un risque authentique pour les professeurs."
Confier la Proposition de Sanctions à une Commission : Il est proposé de créer une commission (composée de différents professionnels de l'établissement) qui examinerait tous les incidents signalés et ferait une proposition de sanction au chef d'établissement. Cela permettrait une plus grande cohérence et déchargerait l'enseignant.
Adapter la Sanction dans le Primaire : La situation dans le premier degré est décrite comme un "désordre absolu" en matière de sanctions, avec un manque criant de "vie scolaire" et de lieux dédiés pour gérer les élèves perturbateurs. La solitude des professeurs des écoles est soulignée.
Repenser l'Exclusion Temporaire (Exclusion Internée) : L'exclusion sèche est paradoxale et inefficace, surtout pour les élèves en difficulté.
L'exclusion devrait être "internée", c'est-à-dire que l'élève reste dans l'établissement mais avec des contraintes (horaires décalés, lieu spécifique, travail différent).
Il s'agit d'une pratique héritée des Bénédictins (règle de Saint-Benoît). La sanction doit être "frustrante" (enlever quelque chose) et "signifiante" (verbalisée).
Citation : "renvoyer un garçon ou une fille chez lui ça peut pas marcher ben c'est bien précisément le contraire qu'il faut faire."
Citation : "l'idée de que l'exclusion soit internée c'est-à-dire que l'élève a l'obligation devenenir en cours mais il pourra peut-être pas faire exactement les mêmes choses."
Citation : "pour une sanction pour qu'elle soit éducative faut qu'elle soit dite faut qu'elle soit mise en mot faut qu'elle soit verbalisée... il faut qu'aussi la sanction elle soit frustrante."
Gérer l'Utilisation du Téléphone Portable : Il n'y a pas de "ligne claire" en France sur ce sujet. Bellon préconise une règle simple et ferme : téléphone éteint dans le sac au fond de la pièce, comme lors d'un examen.
Toute utilisation entraîne un signalement et une sanction. Le téléphone en classe représente un risque pour les enseignants. L'exemple d'un incident où une enseignante est insultée après avoir demandé à un élève de ranger son téléphone illustre cette difficulté.
Citation : "sur la question du téléphone portable il faut quand même avoir une ligne claire en France on n'a pas de ligne clair."
Citation : "franchement les téléphones portables ils n'ont rien à faire à l'école."
Aménager l'Espace et le Temps Scolaire (Architecture des Établissements) : L'architecture actuelle des établissements peut être propice aux problèmes d'autorité (ex: salle des profs inadaptée, cours de récréation regroupant tous les élèves).
Bellon suggère de repenser les espaces pour les adapter aux besoins (bureaux pour les enseignants, plusieurs cours de récréation, lieux dédiés pour les sanctions). Ce point est considéré comme un projet à plus long terme ("le lycée Hannah Arendt").
Citation : "tous les architectes scolaires d'ailleurs j'observent que les architectes scolaires c'est pas toujours ils interrogent pas toujours les professeurs pour c'est quand même énorme ça quand on construit une maison en général on s'intéresse à aux habitants là non pas trop."
Améliorer les Relations École-Familles : Les relations entre l'école et les parents sont souvent tendues, avec des directeurs d'école et enseignants confrontés à des incivilités et des contestations (44% des directeurs d'école insultés selon une étude). Bellon recommande l'établissement de protocoles pour accueillir les familles et gérer les situations difficiles.
Il souligne que les professionnels du primaire sont plus exposés en l'absence de sas d'accueil.
Citation : "vous pointez les mauvaises relations qu'entretiennent trop souvent les parents avec l'institution scolaire et vous citez notamment une étude de George futinos selon laquelle 44 % des directeurs d'école ont déclaré avoir été insultés par des parents d'élèves."
Citation : "il faut vraiment là encore avoir un protocole pour réagir face aux incivilités."
Principes de la Sanction Éducative :
S'inspirant d'Éric Prerat, Bellon insiste sur trois aspects d'une sanction éducative :
-
Signifiante : Elle doit être dite, verbalisée, prononcée avec gravité et solennité, en distinguant l'infraction de la personne.
-
Frustrante : Elle doit enlever quelque chose à l'élève (un droit, un avantage, la participation à une activité).
-
Réparatrice : Elle doit inclure une dimension de réparation, en lien avec le préjudice causé à la vie collective ou aux personnes (excuses, réparation matérielle).
Citation : "Eric prerat dit que pour une sanction pour qu'elle soit éducative faut qu'elle soit dite faut qu'elle soit mise en mot faut qu'elle soit verbalisée."
Citation : "il faut qu'aussi la sanction elle soit frustrante faut qu'on m'enlève quelque chose."
Citation : "il faut que la sanction elle est une dimension réparatrice."
Nécessité d'une Approche Collective et Institutionnelle :
Les directeurs d'école, en particulier, manquent de pouvoir hiérarchique et de protection institutionnelle face aux contestations des parents.
L'idée de rattacher les écoles aux collèges (proposée par un ancien ministre) aurait pu offrir une direction institutionnelle et une vie scolaire dans le primaire.
La contestation des parents est également vue comme un symptôme d'une forte inquiétude quant à l'avenir de leurs enfants, qui se manifeste par une contestation systématique de la moindre sanction.
Il est crucial qu'il y ait une "verticalité" et une "protection systématique" de la part de l'institution (rectorat, dasen, chefs d'établissement) pour soutenir les enseignants face aux contestations et aux pressions. Les failles institutionnelles peuvent être exploitées par des "adversaires de l'école".
Citation : "il faudrait renforcer le pouvoir hiérarchique des directeurs du Prim."
Citation : "il faut une verticalité il faut qu'il y ait des choses qui ne se négocient pas."
Certaines règles devraient être non négociables : contenu des enseignements, règles de civilité/courtoisie, respect absolu des personnes, tenue correcte.
Les enseignants sont des modèles pour les élèves et doivent également faire preuve d'élégance et de distinction. Le travail de rétablissement de l'autorité et de gestion des difficultés doit être "construit collectivement" au sein des établissements, en s'inspirant des erreurs et des bonnes pratiques.
Le dispositif SCORE (inspiré de la préoccupation partagée) pour les classes difficiles est présenté comme un exemple d'approche collective et axée sur la recherche de solutions par les élèves eux-mêmes.
Points d'action suggérés par Jean-Pierre Bellon :
Développer des formations spécifiques pour les enseignants sur la gestion des comportements difficiles et l'application de protocoles.
Établir une liste claire et hiérarchisée des infractions scolaires.
Mettre en place un système de signalement systématique de toutes les infractions.
Supprimer le pouvoir discrétionnaire de punition des enseignants et le confier, ainsi que la proposition de sanction, à une commission dédiée.
Repenser et adapter les sanctions dans le premier degré, notamment en explorant l'idée d'espaces et d'organisation permettant des sanctions frustrantes (ex: récréation décalée).
Généraliser l'exclusion temporaire "internée". Instaurer une règle claire et ferme concernant l'utilisation des téléphones portables en classe.
Engager une réflexion à long terme sur l'architecture des établissements pour mieux gérer l'espace et le temps scolaire.
Développer des protocoles d'accueil et de gestion des relations avec les familles, notamment dans le primaire, et renforcer le soutien institutionnel aux professionnels de terrain.
Construire collectivement au sein des établissements des chartes ou des règles non négociables concernant le comportement, le respect et la tenue. Utiliser des dispositifs collectifs comme SCORE pour gérer les classes difficiles.
Conclusion :
Jean-Pierre Bellon propose une approche globale pour faire face à la crise de l'autorité à l'école, en identifiant les liens entre ce phénomène, le harcèlement et le chahut.
Ses propositions visent à professionnaliser la gestion des incivilités et des conflits, à clarifier les règles et les conséquences des manquements, à repenser les sanctions pour les rendre plus éducatives, et à renforcer la protection et le soutien institutionnel des professionnels de l'éducation.
L'accent est mis sur la nécessité d'une action collective au sein des établissements et d'une réaffirmation de la verticalité institutionnelle pour faire face aux contestations et garantir un climat scolaire apaisé.
-
- Feb 2025
-
docdrop.org docdrop.org
-
Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:19:25][^2^][2]:
La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux.
Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients, souvent confrontés à des diagnostics erronés et à des prises en charge inadaptées.
Elle souligne l'importance de lutter contre la stigmatisation et de promouvoir des soins adaptés, en mettant l'accent sur la formation des professionnels et l'écoute des parents.
Points forts: + [00:00:11][^3^][3] Défense des enfants atypiques * Troubles TDAH, TSA * Syndrome d'alcoolisation fœtale + [00:01:00][^4^][4] Flexibilité en droit * Droit diversifié * Centré sur le neurodéveloppement + [00:02:01][^5^][5] Lutte contre les diagnostics erronés * Responsabilité médicale * Prises en charge inadaptées + [00:03:02][^6^][6] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:04:01][^7^][7] Importance de l'accompagnement humain * AESH individuels * Besoin d'attention soutenue + [00:05:03][^8^][8] Contentieux en droit administratif * Éducation nationale * Conseils de discipline + [00:07:00][^9^][9] Responsabilité pénale des jeunes * Discernement * Alternatives à la prison + [00:09:01][^10^][10] Protection de l'enfance * Formations obsolètes * Importance du diagnostic + [00:11:01][^11^][11] Rôle des parents * Observations parentales * Collaboration avec professionnels + [00:12:01][^12^][12] Risques de placement abusif * Informations préoccupantes * Mesures administratives + [00:15:46][^13^][13] Assistance éducative * Évaluations sociales et psychologiques * Importance des soins adaptés + [00:17:00][^14^][14] Départ des CMP * Risque d'IP pour défaut de soins * Importance de la prise en charge en libéral + [00:19:00][^15^][15] Écoute des parents * Non-toxicité * Besoin de répit, pas de retrait Video summary [00:20:00][^1^][1] - [00:39:54][^2^][2]:
La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants avec des troubles neurodéveloppementaux.
Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients et aborde les défis liés à la responsabilité médicale, les droits des handicapés, et la protection de l'enfance.
Highlights: + [00:20:00][^3^][3] Défense des enfants * Troubles neurodéveloppementaux * Flexibilité en droit + [00:21:01][^4^][4] Responsabilité médicale * Diagnostics inadaptés * Culpabilisation des parents + [00:22:26][^5^][5] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:24:02][^6^][6] Protection de l'enfance * Évaluation des besoins * Formations pour professionnels + [00:27:44][^7^][7] Enjeux du placement * Impact sur les familles * Importance du diagnostic + [00:30:03][^8^][8] Rôle du juge des enfants * Lien entre services et familles * Compréhension des troubles
-
- Feb 2024
-
www.canal-u.tv www.canal-u.tv
-
03 - LES EXCLUSIONS TEMPORAIRES DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES (CERSE2015) Réalisation : 2 décembre 2015 - Mise en ligne : 2 décembre 2015 document 1 document 2 document 3 niveau 1 niveau 2 niveau 3 Descriptif "L'enfant en situation d'urgence : Représentations croisées des enfants, des familles et des professionnels"
Benjamin MOIGNARD Maître de conférence, Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales (LIRTES), Université Paris Est Créteil, directeur de l’Observatoire Universitaire International Éducation et Prévention (OUIEP) Les exclusions temporaires des établissements scolaires Comment l’école et ses partenaires prennent-ils en charge les élèves temporairement exclus, désignés comme élèves perturbateurs ? Nous comparerons le traitement parfois routinier que les acteurs éducatifs font de cette sanction appliquée de plus en plus fréquemment, avec la manière dont ces exclusions sont vécues par les premiers intéressés et leur famille. Peut-on qualifier ces procédures de mesures d’urgence ? Quels sont les points de vue des acteurs impliqués et quelles sont leurs réactions face à la détresse que provoquent ces exclusions dans certaines familles ?
Voici un résumé structuré de la conférence avec les horodatages correspondants :
-
Introduction et contexte [00'00'09 - 00'07'57] Benjamin Moignard présente le contexte de ses recherches sur les inégalités sociales et scolaires, l'importance des processus de scolarisation et de socialisation, et l'impact des territoires sensibles sur ces processus.
-
Problématiques de recherche [00'07'58 - 00'13'16] Il aborde les questions de gestion des désordres dans les institutions éducatives, la désignation des enfants en difficulté, les politiques publiques de prévention et les évaluations des programmes contre la violence à l'école.
-
Recompositions des espaces éducatifs [00'13'17 - 00'20'48] Moignard discute de la recomposition des espaces scolaires et éducatifs dans les démocraties modernes, l'affirmation de l'échelon local dans les politiques éducatives et la mobilisation d'acteurs pluriels.
-
Nouvelles problématiques éducatives [00'20'49 - 00'27'53]¹[1] Il examine les nouvelles problématiques éducatives comme la violence à l'école, le décrochage scolaire et les discriminations, et comment elles sont devenues des objets de mobilisation partagée.
-
Dispositifs spécifiques d'intervention [00'27'54 - 00'30'52] La conférence se termine par une discussion sur l'émergence de dispositifs spécifiques d'intervention répondant à des besoins locaux et ciblant des publics particuliers.
Cette structure offre un aperçu des thèmes principaux abordés lors de la conférence et permet de naviguer facilement à travers les différents segments en fonction des horodatages.
Voici un résumé des points clés de la conférence entre 30:00 et 2:22:20, avec les titres pour chaque partie selon la transcription horodatée :
-
Recomposition des Espaces Éducatifs (30:00-33:33) Benjamin Moignard discute de la recomposition des espaces scolaires et éducatifs, soulignant l'entremêlement croissant des institutions éducatives, sociales et culturelles.
-
Nouvelles Problématiques Éducatives (33:33-1:13:16) Il aborde les nouvelles problématiques éducatives comme la violence à l'école et le décrochage scolaire, et comment elles sont devenues des objets de mobilisation partagée.
-
Dispositifs d'Intervention (1:13:16-1:27:56) La présentation se concentre sur les dispositifs d'intervention éducatifs et sociaux, leur émergence et leur importance croissante dans la prise en charge des jeunes.
-
Exclusions Temporaires (1:27:56-2:22:20) Moignard utilise les exclusions temporaires comme un révélateur des tensions à l'école et pour réinterroger le caractère d'urgence dans les interventions éducatives¹[1].
Ces points offrent un aperçu des discussions approfondies sur les défis et les évolutions dans le domaine de l'éducation.
-
-
-
Local file Local file
-
the simple act of writing or mailing a letter distin-guished Germans from Jews. The distinction affected the abilityof people in the war to bear witness, to send news, and to makesense of extraordinary events. It indicated the destruction of onecommunity of remembrance and the survival of another.
-
recisely becauseGermans had begun to think in terms of Feindbilder, or “visions ofthe enemy,” Goebbels regarded exhibitions such as these a “fantas-tic success.”
feindbilder - an idea of an enemy, a created image
-
apoliceman’s “perp book”: “a small selection” of photographs fea-tured photographs of the imprisoned physicians, lawyers, and otherprofessionals whose newly shaven heads created the “eternal sem-blances” by which Jews dissolved into criminals.1
-
certainly indicated outrage at the brutality of theNazis but also astonishing unawareness of the generally depress-ing conditions in which Jews lived in the Third Reich. Gossiperswere basically passive, telling about but not intervening in dramaticevents.
-
Well-appointed homes were ransacked and formerly prominent cit-izens tormented because Jews were regarded as profiteers whosewealth and social standing mocked the probity of the Volksgemein-schaft; children and the elderly were terrorized because they were“the Jew” whose very existence threatened Germany’s moral, polit-ical, and economic revival
-
The requirement that Jews add “Sarah” or “Israel” to their legalnames in January 1938 made even more clear the aim of the Nazisto register Jews as a prelude to physical expulsion.
-
Neighbors in Wedding who remarkedthat “the Jews haven’t done anything to us” despised antisemitismbut upheld the separation between “us” and “them” at which itaimed.85 Custom and habit gave way to self-conscious and inhib-ited interactions structured by the unambiguous knowledge of race
-
The startling events of the spring of 1933, when more andmore Germans realized that they were not supposed to shop inJewish stores and when German companies felt compelled to fireJewish employees and remove Jewish businessmen from corporateboards, moved Germany quite some distance toward the ultimategoal of “Aryanizing” the German economy.
-
Public humiliations such as these depended on bystanders willing totake part in the spectacle. They accelerated the division of neigh-borhoods into “us” and “them.
-
The idea of normality had become racialized, so that entitlement tolife and prosperity was limited to healthy Aryans, while newly iden-tified ethnic aliens such as Jews and Gypsies, who before 1933had been ordinary German citizens, and newly identified biologicalaliens such as genetically unfit individuals and so-called “asocials”were pushed outside the people’s community and threatened withisolation, incarceration, and death.
-
May 1933 phy-sicians in Bremen called for comprehensive legislation to enablethe state to sterilize genetically unfit people
-
As early as July 1933,the Ministry of the Interior drew up legislation that authorized thesterilization of allegedly genetically unfit citizens.
-
“Law for the Protection of German Blood”of 15 September 1935, which prohibited Germans from marryingJews
-
The Ahnenpass enabled the Nazi regime to enforce the Septem-ber 1935 Nuremberg racial law
-
In September 1939, after the invasion of Po-land, unter uns became legally enforced Aryan space when a decreeprohibited Jews from owning or listening to radios;
-
he sterilization proceedings put the voices ofvictims into the historical record, an unusual occurrence in NaziGermany. Whether they were “pleading or imploring, beseechingor threatening, complaining or accusing, bitter or outraged, fright-ened or self-confident, resigned or enraged, oral or written, rhymedor unrhymed,” the appeals were generally free of the “condescend-ing” scientific language of biological racism
-
Most candidates for sterilization came from lower-classbackgrounds, and since it was educated middle-class men who weremaking normative judgments about decent behavior, they were bothmore vulnerable to state action and less likely to arouse sympathy
-
Run largely alongside the state justice and penal system, concen-tration camps became a dumping ground for Gemeinschaftsfremde,“enemies of the community,” who were to spend the rest of theirlives thrown away.
gemeinschaftsfremde - enemies of the community
-
“the police have theresponsibility to safeguard the organic unity of the German people,its vital energies, and its facilities from destruction and disintegra-tion.” This definition gave the police extremely wide latitude. Any-thing that did not fit the normative standards of the people’s com-munity or could be construed as an agent of social dissolutiontheoretically fell under the purview of the police.
-
However, crime could be reduced by removing the dan-gerous body, either by isolating “asocials” in work camps or bysterilizing genetically “unworthy” individuals. In the Nazi legal sys-tem, genetics replaced milieu as the point of origin of crime
-
“In the language used by both the Nazis and the sci-entists, this policy was called ‘Aufartung durch Ausmerzung,’”improvement through exclusion.
Aufartung durch Ausmerzung - improvement through exclusion.
-
Repeated references to the “false humanity”and “exaggerated pity” of the liberal era indicated exactly whatwas at stake: the need to prepare Germans to endorse what univer-sal or Christian ethics would regard as criminal activity.
-
a domestic-sounding vocabulary; a rhetoric of “cleaning,” “sweeping clean,”“housecleaning” strengthened the tendency to see politics in thedrastic terms of friends and foes
-
Racial thinking presumed thatonly the essential sameness of the German ethnic community guar-anteed biological strength. For the Nazis, the goal of racial puritymeant excluding Jews, whom they imagined to be a racially alienpeople who had fomented revolution and civil strife and divided theGerman people.
-
Race defined the new realities of the ThirdReich for both beneficiaries and victims—it influenced how youconsulted a doctor, whom you talked to, and where you shopped.
-
As parents, educators, volunteers, and soldiers, millions of Ger-mans played new parts in cultivating Aryan identities and segregat-ing out unworthy lives. They did not always do so willingly, andthey certainly did not anticipate the final outcomes of total war andmass murder.
-
More than ten mil-lion Germans obtained a certificate of genetic health, which wasnecessary in order to claim entitlements such as marriage loans.
-
During the war Klemperer, like so manyother Jews, was forced to move into the drastically smaller quartersof a “Jew house,” which meant that he had to dispose of books andpapers. “[I] am virtually ravaging my past,” he wrote in his di-ary on 21 May 1941. “The principal activity” of the next daywas “burning, burning, burning for hours on end: heaps of letters,manuscripts.
nazis enforced the creation of aryan archives and forced the destruction of jewish ones, creating an imbalance in how much material there was in order to control the historical narrative
-
Whereas an Aryanidentity opened the way for a future in the Third Reich, a Jewishone closed it down.
-
By 1936 almost all Germans—all who were not Jewish—had begun to prepare for themselves an Ahnenpass, or racial pass-port, which laid the foundation for the racial archives establishedin all German households
Tags
- concept: german future & progress
- concept: class relations
- concept: community
- concept: belief
- civilian
- 1936
- primary source
- date
- main idea
- 1935
- 1939
- jewish perspective
- 1933
- legislation
- viewpoint
- concept: exclusion
- antisemitism
- concept: justification
- claim
- concept: nationalism
- concept: race ideology
- vocab
- concept: resistance
- concept: complicity
- concept: victimhood
- klemperer
- event
- propaganda
- sub idea
- concept: conformity
- 1938
- nazi strategy
- concept: historical narrative
- concept: the new normal
- concept: fear
- concept: pressure
Annotators
-
-
www.education.gouv.fr www.education.gouv.fr
-
De plus, le tribunal a estimé que "les faits [de harcèlement que la requérante] invoque [de la part du camarade poignardé] ne sont pas de nature à [l’]exonérer des manquements qu’elle a commis et qui ont fondé la décision de la rectrice de l’exclure définitivement du lycée".
-
-
docdrop.org docdrop.org
-
exemple d'un collège avec qui j'ai travaillé là ces deux dernières 00:47:41 années collège très difficile dans une zone très difficile une des plus difficiles de saint denis ou en allant avec une vraie formation sur site on a diminué ils ont diminué par dix le nombre d'élèves exclus de classe par 00:47:54 trois le nombre d'élèves renvoyait temporairement et du coup une division par trois du nombre d'élèves harceler
Tags
Annotators
URL
-
- Dec 2023
-
eduscol.education.fr eduscol.education.fr
-
Ces mesuresà caractère exceptionnel, qui doivent répondre à une véritable nécessité, peuvents’avérer opportunes, notamment pour garantir l’ordre au sein de l’établissement
-
en attendant la comparution de l’élève devant le conseil de discipline. Dans ce cas,la mise en œuvre de cette mesure conservatoire implique donc la saisine préalablede ce conseil.
-
- Sep 2023
-
Local file Local file
-
Changement d’établissement de l’élèveharceleur en cas de harcèlement grave
et le traitement de fond ? Par quelle procédure ? un conseil de discipline ?
-
-
www.letudiant.fr www.letudiant.fr
- Jan 2023
-
drees.solidarites-sante.gouv.fr drees.solidarites-sante.gouv.fr
- Nov 2022
-
eduscol.education.fr eduscol.education.fr
-
L’exclusion ponctuelle d’un cours est une punition scolaire. L’exclusion temporaire de la classe, l’exclusiontemporaire de l’établissement.et l’exclusion définitive sont en revanche des sanctions disciplinaires
-
- Oct 2022
-
www.education.gouv.fr www.education.gouv.fr
-
L'exclusion ponctuelle d'un cours ne peut être prononcée que dans des cas exceptionnels. Elle s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation
-
- Apr 2022
-
www.ohchr.org www.ohchr.org
-
l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.
Article 3
-
- Mar 2022
-
www.autonome-solidarite.fr www.autonome-solidarite.fr
- Aug 2021
-
Local file Local file
-
Many of the snippets here talk about what was in individual commonplace books and how their contents indicated what was admired. What about the negative image of all the things which were excluded?
What things did people read which they didn't commonplace? What does that say about them? Their times? The way they thought?
Could their commonplacing be compared with their marginalia to show what rose to certain levels of interest and what didn't? Digging through the records to find and verify marginalia may be incredibly tedious in comparison with specifically kept things.
Some of my own fleeting notes, which I keep because it's easy, may show some interesting things about the way I think in comparison to those things upon which I expand, keep, and value more for my work and my worldview.
-
- Jul 2021
-
www.economist.com www.economist.com
-
How companies should handle vaccines. (2021, March 6). The Economist. https://www.economist.com/business/2021/03/06/how-companies-should-handle-vaccines
-
- Mar 2021
-
www4.ac-nancy-metz.fr www4.ac-nancy-metz.fr
-
Effacement des sanctions et amnistieLes sanctions, même assorties du sursis à leur exécution, sont inscrites au dossier administratif de l'élève. L'avertissementest effacé du dossier administratif de l'élève à l'issue de l'année scolaire, le blâme et la mesure de responsabilisationsont effacés du dossier administratif de l’élève à l’issue de l’année suivant celle qui a suivi le prononcé de la sanction. Les autres sanctions, hormis l'exclusion définitive, sont effacées du dossier administratif de l'élève à l’issue de la deuxième année suivant celle du prononcé de la sanction.Toutefois, un élève peut demander(même s’il est mineur)l'effacement des sanctions inscrites, y compris l’exclusion définitive, dans son dossier administratif lorsqu'il change d'établissement(art R511-13).Les sanctions, y compris l’exclusion définitive, sont effacées du dossier administratif de l'élève au terme de sa scolarité dans le second degré (art R511-13).
-
-
www.franceculture.fr www.franceculture.fr
- Jan 2021
-
www.vousnousils.fr www.vousnousils.fr
-
On manque de formation en discipline positive. A Créteil, en y sensibilisant les équipes, on a divisé par dix le nombre d’élèves exclus en classe.
-
- Dec 2020
-
www.cairn.info www.cairn.info
-
www.cndp.fr www.cndp.fr
-
ACADEMIE DE DIJON RECAPITULATIF NOMBRE DE CONSEILS DE DISCIPLINE années scolaires 2004-2005 à 2013-2014
Pourquoi versailles ne nous fourni pas l'équivalent ? voir demande faite par MT et SR sur la question
-
-
eduscol.education.fr eduscol.education.fr
-
Toute décision d'exclusion temporaire ou définitive doit être accompagnée de mesures destinées à garantir la poursuite de la scolarité de l'élève et à faciliter sa réintégration. L'élève doit faire l'objet d'un suivi éducatif (cf. fiche 10).
-
Un élève exclu définitivement doit pouvoir terminer le cursus scolaire engagé, en particulier lorsque l'élève est dans une classe qui se termine par un examen
Cette phrase est l'exemple typique de texte qui indique une obligation de l'Etat et qui est affaibli par "en particulier".
-
-
www.education.gouv.fr www.education.gouv.fr
-
En application de l'article L. 131-6 du code de l'Éducation, le maire de la commune où est domicilié l'élève doit être informé de la durée des sanctions d'exclusion temporaire ou définitive de l'établissement prononcées à l'encontre des élèves, afin de lui donner la possibilité de prendre les mesures à caractère social ou éducatif appropriées, dans le cadre de ses compétences.
-
-
www.service-public.fr www.service-public.fr
-
Les punitions, mesures de prévention ou temporaires et sanctions doivent être prévues par le règlement intérieur de l'établissement.
-
-
www4.ac-nancy-metz.fr www4.ac-nancy-metz.fr
-
Toutefois, il convient de veiller à ce que cette mesure conservatoire ne soit pas d’une durée excessive car elle pourrait être, dans ce cas, assimilée à une mesure d’exclusion.
-
d celle-ci est donnée oralement ou dès lors qu’il s’agit d’une remise en main propre du courrier à l’lève ou à ses responsables légaux, sil est mineur.Cette mesure est exceptionnelle et doit répondre à une véritable nécessité, c’est à dire dès lors qu’il s’agitde garantir l'ordre au sein de l'établissement
-
Remarque:l’établissement doit garantirà l’élève qui fait l’objet d’une mesure conservatoire, la continuité des apprentissages en lui faisant parvenir les contenus des courset les devoirs donnés durant son absence
-
-
www.defenseurdesdroits.fr www.defenseurdesdroits.fr
-
(enfants en situation de handicap, enfant malades, enfants en situation de vulnérabilité économique, enfants pris en charges en protection de l’enfance, enfants les plus jeunes) sont exclus de l’exercice de leurs droits, aussi bien à une échelle individuelle que collective
-
-
psyarxiv.com psyarxiv.com
-
Graupmann, V., & Pfundmair, M. (2020, December 1). When social exclusion is mandated: COVID-19, social distancing, gender and psychological needs. https://doi.org/10.31234/osf.io/u362n
-
- Nov 2020
-
www.cairn.info www.cairn.info
-
Comportement séditieux62Le recteur de l’académie de Créteil – 31 janvier 2010 63Droit scolaire – Discipline – Exclusion – Procédure – Vices de forme – Annulation 64La procédure disciplinaire est entachée d’un vice de forme dans la mesure où les voies de recours n’ont pas été indiquées dans la notification écrite adressée à l’élève et à ses parents, où le défenseur n’a pas été avisé de la décision du conseil de discipline et où le rapport du chef d’établissement a été ajouté au dossier après le conseil de discipline. 65La sanction d’exclusion définitive pour comportement ascolaire (sic !) est annulée et remplacée par la décision d’exclusion définitive avec sursis pour comportement séditieux.
-
- Oct 2020
-
centre-alain-savary.ens-lyon.fr centre-alain-savary.ens-lyon.fr
-
cache.media.education.gouv.fr cache.media.education.gouv.fr
-
Accompagnement à l’exclusion et accueil: opposition ou complémentarité?
-
-
-
Témoignage : punitions inadaptées aux enfants handicapés
-
- Aug 2020
-
alistapart.com alistapart.com
-
Digital exclusion is when someone is unable or unwilling to access information and services online.
-
- Jul 2020
-
ruby-prof.github.io ruby-prof.github.io
-
ruby-prof supports excluding specific methods and threads from profiling results. This is useful for reducing connectivity in the call graph, making it easier to identify the source of performance problems when using a graph printer. For example, consider Integer#times: it's hardly ever useful to know how much time is spent in the method itself. We are more interested in how much the passed in block contributes to the time spent in the method which contains the Integer#times call. The effect on collected metrics are identical to eliminating methods from the profiling result in a post process step.
Tags
Annotators
URL
-
-
www.marianne.net www.marianne.net
-
Il est évident qu'un adolescent qui n'a pas Internet sera dans une forme d'exclusion par rapport à ses camarades. Comme, il y a trente ans, pour un jeune qui n'avait pas la télévision chez lui. Interdire à un enfant l'accès à Internet ou aux jeux vidéo, c'est le sanctionner dans sa vie d'adulte.
Que dire à une famille qui vit sous le seuil de pauvreté, qui n'a pas les moyens d'avoir internet, des jeux vidéo...? En plus de se sentir parfois coupable de ne pas pouvoir offrir une vie confortable à leurs enfants, elles sont accusées de favoriser "l'exclusion" et de "sanctionner la vie d'adulte". Arguments à modérer, ils peuvent avoir un effet délétère sur les parents sensibles.
-
- Jun 2020
-
www.defenseurdesdroits.fr www.defenseurdesdroits.fr
-
Recommandation 6Le Défenseur des droits recommande aux établissements et services sociaux et médico-sociaux d’élaborer un protocole de gestion des situations de violences entre enfants, fixant une procédure claire, respectueuse des droits de la défense, et des sanctions graduelles pour chaque acte de violence. Dans ce cadre, l’exclusion ne doit intervenir qu’en dernier recours, lorsque, après consultation des différents intervenants auprès de l’enfant, la poursuite de son accompagnement par la même structure ne peut être envisagée et qu’un nouvel établissement ou service pouvant le prendre en charge a été trouvé
valable en école et EPLE
-
- Feb 2019
-
Local file Local file
-
The opposition of suburban whites to the welfare state (“entitlements”), beginning with the 1970s tax revolts (Burton rails at having to pay high school taxes and then see his son be forced to go to school in the inner city, and against “welfare freeloaders”), only intensified as the “hard-working” (white) “common man” in his orderly suburban family saw the New Deal dream evaporate. Burton declared in 1974: “I wanted to be somebody”, and in the economic environment symbolized by the oil price shock of that year, his identity became more and more at odds with the desire of the excluded in US society to also “be somebody”. By 1976, Burton had abandoned the Democratic party and the New Deal ethos, seeing in Ronald Reagan someone who could “deliver the nation out of its malaise”, with a reprise of Wallace’s “freshness, independence, backbone and scrappy spirit”. This is not a new story. It is rather a reflection of US history as a whole, where a frontier-spirit, classless liberalism is organically bound up with anti-democratic exclusion and an ethic of private responsibility. It is but one facet of American racialized, gendered neoliberalism.
-
- Jan 2019
-
static1.squarespace.com static1.squarespace.com
-
hat always entails constitutive exclusions and there-fore requisite questions of accountability
This part about accountability, tying back to the talk of feminism reminds me of feminist writer, Diane Purkiss's "A Holocaust of one's own." She talks a bit about these exclusions in that males (particularly scholars who talk about women/witchcraft) are doing women an injustice and adding to the oppression because they're not talking about it enough or aren't outraged enough. Bob Gummer, 2nd generation Holocaust survivor, said something similar in a speech he gave at UMSL this week. During the Holocaust, those who remained quiet about the atrocities of the death camps, were doing a great disservice to humanity, even if not directly involved. Exclusion happens in language and writing in all kinds of ways that we don't normally think about.
-
- Aug 2018
-
learningpolicyinstitute.org learningpolicyinstitute.org
-
Numerous studies have suggested an association between exclusionary discipline practices and an array of serious educational, economic and social problems, including school avoidance and diminished educational engagement; decreased academic achievement; increased behavior problems; increased likelihood of dropping out; substance abuse; and involvement with juvenile justice systems. All of these problems are costly to the victims and to our society. They drive up the public costs associated with the aftermath of violence, substance abuse counseling, unemployment or underemployment, policing and the justice system, and much, much more.
-
- Sep 2017
-
Local file Local file
-
Participants in these groups celebrate technical exper-tise over skills that resonate with mainstream practices and ideals (like advocacy). Drawing out similar relations, Ellen Ullman (2012) uses her personal account of writing assembly language to argue that work closer to the machine helps (often male) programmers main-tain a higher status in computing cultures. In her examination of the largely male free/libre open-source software (FLOSS) community, Dawn Nafus (2012) extends this argument to hacking discourse in what she terms a “pushyocracy.” FLOSS members’ open scrutiny and “highly masculinized, aggressive online talking” shaped the perceived worth of individual contributions to expose “both the material aspects of computing and the social identities that people create for themselves through engaging with programming [...as] cultures made by and for men” (p. 671).
Como he dicho en otra nota, esto también lo sentí antes de programar con solvencia dentro del espacio y en alguna medida la validación desde un saber particular en el que estaba adquiriendo experiencia progresiva y reconocimiento externo. Quehaceres específicos eran validados, mientras otros eran invisibilidados, particularmente cuando se referían a acciones políticas, logísticas y otros saberes más "blandos". Una crítica similar ha sido hecha por Perez-Bustos para el caso de la comunidad de software libre de Colombia, en la que HackBo se encuentra inmersa.
Si bien el llamado es pensar otras categorías de tecnología y género que abrirían la participación a las mujeres, desde sus saberes particulares y las pondría en el centro del discurso desde sus quehaceres permanentes:
This work invites critique of conventional technology and gender studies in which scholars have treated technology as “open to interpretation” but gender as a stable category (Mellström, 2009). In this, women’s substantive contributions to technology development go under-acknowledged and “the question of whether women can be considered insiders or outsiders of IT design also has to do with how ‘IT design’ is defined” (Sefyrin, 2010: p. 709).
-