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  1. Jun 2025
    1. Voici un compte-rendu détaillé des principaux thèmes et idées importants des sources fournies, incluant des citations pertinentes :

      Synthèse du Rapport de la Commission d’Experts sur l’Impact de l’Exposition des Jeunes aux Écrans

      Ce document de briefing synthétise les points clés soulevés lors de l'audition de deux experts, * Madame Mouton (neurologue) et * Monsieur Benjamina (neurophysiologiste), co-présidents d'une commission antérieure sur l'impact des écrans.

      L'audition se concentre sur l'impact des réseaux sociaux, en particulier TikTok, sur la santé mentale et physique des jeunes.

      1. La Détérioration de la Santé Mentale des Jeunes et le Rôle des Réseaux Sociaux

      Les experts soulignent une chute de la santé mentale des moins de 25 ans depuis les années 2010, antérieure à la pandémie de COVID-19, qui a cependant accentué cette tendance.

      Parallèlement, l'usage des réseaux sociaux s'est massivement répandu, soulevant des questions sur leur implication dans cette détérioration.

      • Problème global des rĂ©seaux sociaux : Bien que la commission se concentre sur TikTok, les experts insistent sur le fait que "les rĂ©seaux sociaux posent globalement aujourd'hui tous les mĂŞmes problèmes de design non Ă©thique". TikTok est "peut-ĂŞtre particulièrement efficace pour capter et retenir l'attention des usagers", mais d'autres rĂ©seaux ne sont pas exempts de ces problèmes.

      • Modèle Ă©conomique et captation de l'attention : Le problème fondamental rĂ©side dans le "design de TikTok et des rĂ©seaux sociaux qui Ă©tant basĂ© sur l'Ă©conomie de l'attention, la captation des donnĂ©es qui vont ensuite ĂŞtre monnayĂ©es Ă  des fins de publicitĂ© ciblĂ©es". L'objectif est de "maintenir les usagers en ligne le plus longtemps possible de les faire venir en ligne le plus souvent possible et Ă©galement de leur faire des achats en ligne".

      2. Conséquences Négatives sur la Santé Physique et Mentale

      L'usage excessif des écrans et des réseaux sociaux entraîne de multiples effets délétères, même indépendamment des contenus.

      • SantĂ© physique :SĂ©dentaritĂ© : Les activitĂ©s sur Ă©cran sont sources d'inactivitĂ© sĂ©dentaire, un facteur de risque cardiovasculaire (infarctus, AVC, maladies artĂ©rielles, surpoids, obĂ©sitĂ©, diabète de type 2).
      • Sommeil : L'empiètement sur les heures de sommeil ou l'interruption de celui-ci (rĂ©veils pour des dĂ©fis en ligne) compromet la qualitĂ© et la quantitĂ© du sommeil, favorisant les maladies cardiovasculaires, le surpoids, l'obĂ©sitĂ© et les infections. "La dette chronique de sommeil pouvant favoriser Ă  nouveau les maladies cardiovasculaire mais aussi le surpoids l'obĂ©sitĂ© les infections".
      • Vision : L'activitĂ© en intĂ©rieur, le manque d'exposition Ă  la lumière naturelle, la surexposition Ă  la lumière bleue et la sursollicitation de la vision de près favorisent la myopie.
      • SantĂ© mentale (par l'intermĂ©diaire du sommeil) : La dette chronique de sommeil favorise Ă©galement "l'anxiĂ©tĂ© et la dĂ©pression".

      3. La Question de l'Addiction aux Écrans et Réseaux Sociaux

      La discussion autour de l'addiction est nuancée, soulignant une réalité clinique distincte des classifications académiques.

      • RĂ©alitĂ© clinique : Le Professeur Benjamina affirme traiter de nombreux jeunes "qui consomment et qui sont dĂ©pendants aux rĂ©seaux sociaux et TikTok en particulier".

      Ces problématiques sont prises en charge "à l'instar des produits comme le cannabis la cocaïne les extasiies ou l'alcool".

      Les dommages incluent des "effets métaboliques ou bien somatiques", ainsi que des "problématiques associées de type psychiatrique ou psychologique anxiété insomnie dépression difficulté l'adaptation relationnelle environnementale".

      • Classification acadĂ©mique : Sur le plan acadĂ©mique, l'addiction aux Ă©crans ou aux rĂ©seaux sociaux n'est pas encore classĂ©e comme telle dans les classifications internationales (OMS, Association AmĂ©ricaine de Psychiatrie), Ă  l'exception du jeu pathologique. Cependant, il est probable que cela Ă©voluera Ă  l'avenir.

      • TikTok, un produit "dĂ©pendogène" : TikTok est considĂ©rĂ© comme "extrĂŞmement accrocheur addictogène" en raison de son algorithme "extrĂŞmement dĂ©veloppĂ©" et de la "fugacitĂ© du contenu" (vidĂ©os courtes et rĂ©pĂ©titives), qui stimulent de manière intense le système de rĂ©compense. "Ces deux Ă©lĂ©ments ne sont pas lĂ  par le fait du hasard".

      4. Responsabilité des Plateformes et Nécessité de Régulation

      Les experts estiment que la responsabilité première du "mésusage" ou "surutilisation" des plateformes incombe aux industriels.

      • Design non Ă©thique : Le modèle Ă©conomique de TikTok et autres rĂ©seaux sociaux est dĂ©libĂ©rĂ©ment conçu pour maximiser le temps passĂ© en ligne, sans considĂ©ration Ă©thique pour la santĂ© des utilisateurs. "Aucune Ă©thique Ă©videmment n'est convoquĂ©e puisque on a des contenus absolument scandaleux".

      • Manque de bonne foi des plateformes : Les plateformes sont rĂ©ticentes Ă  mettre en place des contraintes sans obligation lĂ©gale. Elles mettent en avant "responsabilitĂ© libertĂ©" et renvoient la "minoritĂ©" vers la "responsabilitĂ© de ses parents".

      Le Professeur Benjamina déclare : "Il faut pas s'attendre que les plateformes s'exécutent s'il n'y a pas de contrainte parce qu'elles ont les capacités à évidemment mettre en place des choses éthiques".

      5. Prise de Conscience Sociétale et Mesures Recommandées

      Il y a une prise de conscience sociétale croissante, mais des efforts significatifs sont encore nécessaires.

      • Écart de connaissance : Il existe un "gouffre entre peut-ĂŞtre des parents ou des professionnels de santĂ© qui sont sensibles au sujet et qui sont bien informĂ©s et qui peuvent dĂ©jĂ  avoir cette connaissance de l'impact des rĂ©seaux sociaux sur la santĂ© des jeunes mais qu'il y a aussi toute une frange de la population aujourd'hui qui ignore totalement ses effets".

      • Communication massive et ciblĂ©e : Une "communication qui soit extrĂŞmement massive sur ce sujet" est nĂ©cessaire, ainsi qu'une "communication plus ciblĂ©e aussi sur les professionnels de santĂ©" qui n'ont pas toujours le rĂ©flexe d'interroger les jeunes sur leur usage des rĂ©seaux sociaux.

      • Formation des soignants : La formation des soignants sur l'usage des Ă©crans est "très hĂ©tĂ©rogène aujourd'hui" et nĂ©cessite une formation "massive" des professions en lien avec la petite enfance et les adolescents.

      • Alternatives et rĂ©investissement des espaces physiques : La question "si on nous retire les rĂ©seaux sociaux qu'est-ce que vous nous mettez Ă  la place" est comprise.

      Les jeunes trouvent dans ces plateformes un "refuge de divertissement". Il est essentiel de "proposer des alternatives aujourd'hui suffisamment puissantes pour les extraire de cette attraction très très forte de l'univers numérique".

      L'exemple des terrains vagues aménagés en espaces d'activités physiques montre l'efficacité de "choses qui n'ont pas demandé beaucoup de ni de temps ni d'énergie ni surtout d'argent et qui les ont finalement motivés à faire autre chose".

      • RĂ©seaux sociaux "Ă©thiques" et progressivitĂ© : La recommandation de limiter l'accès aux rĂ©seaux sociaux Ă  15 ans pour les plateformes dont la "conception serait Ă©thique" est Ă©voquĂ©e.

      Le concept de "réseau social éthique" implique un design qui ne vise pas la captation à tout prix, mais le bien-être de l'utilisateur. Cependant, la définition et l'application d'un tel âge limite se heurtent à la complexité de la vérification de l'âge et à la mauvaise foi des plateformes.

      L'idée de 15 ans se cale sur la "majorité numérique" et la "majorité sexuelle". La question est posée si cet âge ne devrait pas être plus élevé (18 ans), étant donné la vulnérabilité des adolescents et le fait que le cerveau continue de mûrir jusqu'à 25 ans.

      6. La Résistance des Jeunes et le Conflit de Génération

      Les jeunes rejettent souvent l'idée de la dangerosité des plateformes, considérant les adultes comme des "boomers" qui "n'ont rien compris".

      • Discours immobilisant : Le discours selon lequel "on peut pas revenir en arrière c'est le progrès et puis on peut pas faire autrement ils sont partout" est critiquĂ© car il "dĂ©sarme toute volontĂ© de changer".

      Les experts insistent sur le fait que "oui on a le choix" de développer des modèles différents et de réguler.

      • Information insuffisante : "L'information qu'un produit est nĂ©faste pour la santĂ© suffisait Ă  changer les comportements depuis le temps qu'on fait la prĂ©vention en santĂ© publique on le saurait". L'information seule ne suffit pas ; une "rĂ©gulation extrĂŞmement" forte est nĂ©cessaire pour les produits addictifs ou "addictif-like".

      • Temps de la science vs. Évolution technologique : La reconnaissance scientifique des addictions prend du temps (90-100 ans pour le tabac), mais la technologie Ă©volue "toutes les semaines" avec de nouveaux produits, plaçant la science "des annĂ©es de retard".

      7. Approche Clinique et Traitement des Addictions aux Écrans

      La prise en charge clinique ne dépend pas d'une classification officielle mais des dommages constatés.

      • Prise en charge globale : Le traitement est "biopsychosocial", incluant "des mesures Ă©videmment sociales", des "thĂ©rapies systĂ©miques parents enfants", et la limitation de la consommation pour "Ă©viter les le clash".
      • Bilan psychiatrique : Un bilan est crucial car de "grandes maladies psychiatriques commencent Ă  l'adolescence" (schizophrĂ©nie, troubles bipolaires, anxiĂ©tĂ©s).
      • ThĂ©rapies : Des thĂ©rapies cognitivocomportementales, la psychanalyse ou psychodynamie de groupe sont utilisĂ©es. La recrĂ©ation d'une "communautĂ©" de jeunes en milieu de soin est efficace.
      • Transfert de dĂ©pendance : Le fait d'arrĂŞter une consommation d'Ă©crans n'est pas "Ă  l'origine d'un transfert" vers d'autres substances. La rĂ©alitĂ© est plutĂ´t celle de "polyconsommateur" et "polyxpĂ©rimentateur" oĂą l'offre de drogues est variĂ©e.

      • En conclusion, l'audition met en lumière l'urgence d'une prise de conscience collective et d'une action politique ferme face Ă  l'impact dĂ©lĂ©tère des rĂ©seaux sociaux, dont le modèle Ă©conomique est intrinsèquement problĂ©matique pour la santĂ© des jeunes.

      La régulation des plateformes, la formation des professionnels de santé et le développement d'alternatives concrètes sont des pistes essentielles pour inverser la tendance.

  2. May 2025
    1. Briefing : Une cure de détox numérique

      Ce document explore les thèmes de l'addiction aux smartphones et aux écrans, des tentatives de déconnexion, et des effets de ces expériences sur les jeunes et les adultes.

      Il met en contraste un programme de détox numérique d'une semaine pour des lycéens en Allemagne et un camp de survie plus radical en Pologne axé sur le retour à la nature.

      Thèmes Principaux :

      • L'Addiction NumĂ©rique et les "Digital Natives" : Le document souligne que la gĂ©nĂ©ration Z est la première Ă  avoir grandi avec des smartphones dès leur plus jeune âge. L'utilisation constante des appareils, mĂŞme pendant les activitĂ©s quotidiennes comme cuisiner, manger, rĂ©viser et avant de dormir, est gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Cela est dĂ©crit comme une "drogue" par un enseignant.

      • ExpĂ©riences de DĂ©connexion : Le document prĂ©sente deux approches de dĂ©tox numĂ©rique :

      • Une semaine sans smartphone et ordinateur pour des lycĂ©ens allemands.

      • Un camp de survie en Pologne menĂ© par Camille Fialkovski, axĂ© sur le renoncement aux commoditĂ©s modernes et un retour Ă  la vie dans la nature.

      • Les DĂ©fis et les Effets de la DĂ©connexion : Les expĂ©riences de dĂ©connexion rĂ©vèlent les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les participants, notamment l'ennui, le stress liĂ© Ă  l'absence de musique ou de moyens de communication, et le sentiment d'ĂŞtre "pas au courant des choses". Cependant, des effets positifs sont Ă©galement observĂ©s, comme une plus grande interaction sociale en personne, une augmentation de l'activitĂ© physique (marcher davantage), la reprise de la lecture et une meilleure concentration sur le travail scolaire.

      • La NĂ©cessitĂ© d'Apprendre Ă  Se DĂ©brouiller dans le Monde RĂ©el : Le camp de survie de Camille insiste sur l'importance d'acquĂ©rir des compĂ©tences pratiques et de savoir se dĂ©brouiller sans l'aide de la technologie. Il considère qu'il est plus dangereux pour les enfants de grandir sans ces compĂ©tences que de passer du temps dans la nature.

      • Le Sentiment Ambivalent envers les Smartphones : Ă€ la fin de l'expĂ©rience de dĂ©tox numĂ©rique des lycĂ©ens, il est clair que leur relation avec leurs smartphones est complexe. Ils le perçoivent Ă  la fois comme une "malĂ©diction et une bĂ©nĂ©diction", conscients de leur dĂ©pendance mais aussi de l'utilitĂ© et de la fascination de l'appareil.

      Idées ou Faits les Plus Importants :

      • La "gĂ©nĂ©ration z est la première Ă  avoir eu un smartphone entre les mains dès le plus jeune âge".

      • Certains jeunes utilisent leur smartphone jusqu'Ă  "11 12h" par jour.

      • La dĂ©connexion est une dĂ©marche Ă  la mode car "l'addiction au smartphones et aux Ă©crans en gĂ©nĂ©ral s'est gĂ©nĂ©ralisĂ©e".

      • SĂ©bastien Metner, professeur d'histoire, propose de "priver ses Ă©lèves de leur drogue pendant une semaine".

      • Les lycĂ©ens commencent l'expĂ©rience avec des "sentiments mitigĂ©s", mais beaucoup reconnaissent avoir dĂ©veloppĂ© une "addiction".

      • "la plupart d'entre eux n'ont jamais Ă©tĂ© dĂ©connectĂ© pendant aussi longtemps".

      • La dĂ©connexion "touche les jeunes de façon existentielle".

      • Les participants Ă  la dĂ©tox numĂ©rique s'attendent Ă  s'ennuyer, Ă  ĂŞtre stressĂ©s par l'absence de musique et Ă  manquer de moyens de communication avec leurs amis.

      • Ils cherchent des substituts analogiques, comme des "appareils photos jetables", pour "prendre des photos en gĂ©nĂ©ral on a besoin de souvenirs".

      • Les lycĂ©ens en Allemagne passeraient en moyenne "9h par jour en ligne d'après une Ă©tude".

      • Camille Fialkovski, l'instructeur de survie en Pologne, a une "mission personnelle dans la vie rassembler davantage de personnes autour d'un feu de camp et les Ă©loigner des Ă©crans".

      • Camille choisit de vivre de manière autonome et de ne pas ĂŞtre "joignable" constamment pour pouvoir se concentrer sur ses tâches.

      • Les participants Ă  ses stages sont gĂ©nĂ©ralement des "citadins stressĂ©s qui le sollicitent pour se dĂ©connecter du monde numĂ©rique et se ressourcer au grand ĹĽe przyjeĹĽdansune douza d'annĂ© po iler dans cette tente par mo 10 degrzy".

      • Les enfants dans le camp de survie apprennent Ă  "faire du feu Ă  grimper aux arbres Ă  pĂŞcher des poissons".

      • "Ce qui est dangereux pour les enfants c'est pas d'ĂŞtre ici c'est de grandir sans savoir se dĂ©brouiller dans la vie".

      • Le professeur SĂ©bastien Metner est conscient que vivre hors ligne est "devenu quasiment impossible aujourd'hui".

      • Ă€ la fin de la semaine de dĂ©tox, un Ă©lève a reçu "394 messages" non lus.

      • La "flamme" sur Snapchat est un exemple de la façon dont les jeunes s'investissent Ă©motionnellement dans les interactions en ligne.

      • Les jeunes "n'arrivent pas Ă  s'en Ă©loigner par eux-mĂŞmes et ils en ont conscience".

      • Le smartphone est Ă  la fois "une malĂ©diction et une bĂ©nĂ©diction".

      Points Spécifiques :

      • Les difficultĂ©s pratiques sans smartphone incluent ne pas pouvoir joindre des amis, ne pas ĂŞtre au courant des informations de transport en commun (travaux, trains de substitution), et manquer les annulations de cours via l'application scolaire.

      • Les effets positifs incluent passer plus de temps Ă  l'extĂ©rieur, faire plus d'exercice, lire davantage, et avoir des discussions plus approfondies en personne.

      • L'expĂ©rience de dĂ©connexion a montrĂ© Ă  certains participants qu'ils n'Ă©taient "pas aussi dĂ©pendants que je le pensais".

      • La dĂ©connexion a permis Ă  certains de "faire plus de choses pour moi" et de "s'informer sur des sujets qui m'intĂ©ressent" au lieu de passer du temps non productif sur leur tĂ©lĂ©phone.

      • Le camp de survie de Camille est intentionnellement difficile pour enseigner la rĂ©silience, avec un dicton : "ton Ă©tat d'esprit doit ressembler Ă  ton feu de camp ça veut dire que si tu n'es pas bien prĂ©parĂ© tu auras froid".

      • Ce document offre un aperçu des dĂ©fis et des opportunitĂ©s associĂ©s Ă  notre dĂ©pendance croissante aux technologies numĂ©riques, en prĂ©sentant des exemples concrets d'efforts de dĂ©connexion et leurs consĂ©quences.

    1. Briefing : Les Addictions et les Nouvelles Approaches Thérapeutiques

      Ce briefing examine la nature complexe des addictions, les défis actuels dans leur traitement, et les nouvelles pistes de recherche, notamment les vaccins et les médicaments agissant sur le craving.

      1. La Nature des Addictions et leur Impact :

      Réalité Difficile et Omniprésente : Les addictions sont une réalité difficile à accepter. "On a beau savoir que certaines choses nous font du mal on ne peut pas s'empêcher d'y toucher."

      Elles touchent une large gamme de substances et de comportements, allant des drogues illicites (cocaïne, fantanyl, amphétamines) aux substances légales (alcool, nicotine, sucre, café) et même à des activités (escalade, méditation).

      Impact Global et Coût Économique :

      L'alcoolisme seul touche plus de 3% des adultes mondialement et coûte cher aux systèmes de santé (plus de 9 milliards d'euros en Allemagne en 2018). Les drogues illicites, en particulier, causent des ravages dans le monde entier.

      Nouvelles Substances Plus Puissantes :

      De nouvelles substances toujours plus addictives et dangereuses apparaissent régulièrement.

      Le fantanyl, par exemple, est un opioïde synthétique environ 100 fois plus puissant que la morphine, avec un écart infime entre la dose récréative et la dose létale.

      Augmentation de la Consommation :

      La consommation de drogues illicites, comme la cocaïne et l'extasie, a fortement augmenté en Allemagne et en France ces dernières années.

      En France, la consommation de cocaïne a presque doublé entre 2017 et 2022, et celle d'extasie a également fortement augmenté.

      Facilité d'Accès :

      Le marché de la drogue est désormais accessible via les téléphones portables, rendant l'accès "à n'importe quoi n'importe quand", ce qui complique la sortie de la toxicomanie.

      Concentration Accrue des Substances :

      La concentration des substances a considérablement augmenté. Par exemple, le cannabis vendu en Europe contient en moyenne 22,3% de THC aujourd'hui, contre 1 à 2% il y a 30 ans.

      2. Le Manque d'Options Thérapeutiques Efficaces Actuelles :

      Guérison Totale Difficile : À l'heure actuelle, on considère qu'il n'y a "aucune possibilité de guérir totalement une addiction."

      Taux de Rechute Élevés : Après une cure de sevrage du fantanyl, seulement 20 à 30% des patients restent durablement abstinents.

      Le scénario classique est que les patients "arrêtent leur traitement de substitution puis replongent dans la drogue". Rester abstinent demande un effort quotidien et constant, comme "si on était constamment en proie à des démangeaisons".

      Les Traitements Actuels ne Suffisent Pas :

      Les traitements dont on dispose aujourd'hui "ne font pas le poids" face à la permanence de l'envie de céder.

      3. Nouvelles Approches Thérapeutiques :

      Vaccins Anti-Drogues :

      Concept : Un vaccin anti-drogue, comme celui contre le fantanyl, est un "différent type de stratégie".

      Il utilise un morceau de la substance chimique addictive pour induire la production d'anticorps.

      Si la personne vaccinée consomme la substance, les anticorps s'y lient, l'empêchant d'atteindre le cerveau.

      La substance est ensuite éliminée par les reins.

      Statut : Le vaccin contre le fantanyl doit être testé en Europe fin 2025, avec des essais cliniques de phase 1 prévus le plus tôt possible, prioritairement sur des personnes souhaitant arrêter.

      Objectifs : Ces vaccins sont vus comme un "moyen de prévention antirechute".

      L'objectif est d'éviter les décès et les rechutes, offrant de meilleures chances de "décrocher".

      Limites : Un vaccin ne guérit pas de la dépendance elle-même.

      Il n'efface pas la dépendance psychologique ou le craving.

      Si la substance devient inefficace, une personne pourrait chercher une autre drogue.

      Autres Vaccins en Développement : Des vaccins contre la méthamphétamine, la cocaïne et la nicotine sont en développement, mais à un stade précoce.

      Médicaments Anti-Craving (Agonistes du GLP-1) :Concept : Le sémaglutide (présent dans l'Ozempic et le Wegovy), initialement utilisé pour traiter l'obésité, imite l'action du GLP-1, une hormone qui induit la sensation de satiété. En réduisant le désir de nourriture, il agit comme un "médicament antiraving".

      Mécanisme : Il agit sur le cerveau en faisant disparaître le désir ("craving") de la substance addictive, contrairement aux vaccins qui agissent en empêchant la substance d'atteindre le cerveau.

      Potentiel pour Autres Addictions : Des parallèles existent entre l'addiction à la nourriture et aux drogues, ce qui suggère que le sémaglutide pourrait être efficace contre d'autres addictions, comme celles à l'alcool ou à la nicotine.

      Des études sont en cours, et les rapports préliminaires sont positifs.

      Différence avec les Médicaments Anti-Craving Existants : Des médicaments anti-craving comme le nalméphène ou le baclofène existent déjà, mais leur efficacité varie considérablement d'un patient à l'autre. Le sémaglutide semble potentiellement plus efficace en agissant directement sur le désir.

      Thérapie Génique :

      Concept : L'introduction du facteur GDNF, une neuroprotéine régulant les émotions, pourrait réduire la tendance à consommer des substances addictives. Chez les alcoolodépendants, le taux de GDNF est plus bas.

      Étude sur les Singes : Une étude sur des singes rhésus accoutumés à l'alcool a montré qu'augmenter leur facteur GDNF par thérapie génique réduisait leur consommation d'environ 60%.

      Potentiel et Limites : Cette approche est prometteuse, mais le passage de l'expérimentation animale à un traitement humain est un "grand pas".

      4. Comprendre la Dépendance :

      Définition Clinique : La dépendance est définie par six critères médicaux : envie irrépressible, perte de contrôle, symptômes physiques de manque, augmentation de la dose, perte d'intérêt pour d'autres activités, et poursuite du comportement malgré les conséquences.

      La présence de trois de ces symptômes en moins d'un an indique une dépendance.

      La définition la plus pertinente est "quand la drogue devient l'élément qui détermine votre vie".

      Maladie, Pas Vice de Caractère : L'addiction est reconnue comme une maladie depuis le 19ème siècle, remplaçant l'ancienne vision méprisante du "vice de caractère".

      Pirater le Circuit de la Récompense : Les drogues "piratent" le circuit cérébral de la récompense, essentiel à notre survie (besoins fondamentaux comme la nourriture et le sexe). Les drogues augmentent le niveau de dopamine dans ce circuit bien plus que les renforçateurs primaires (jusqu'à 1000 fois plus).

      Facteurs de Vulnérabilité : La dépendance est influencée par une combinaison de facteurs :

      Génétique : La génétique compte pour "40 à 60 %" de la prédisposition. Des variations génétiques jouent un rôle, mais identifier les gènes spécifiques est complexe ("chercher une aiguille dans une botte de foin").

      Environnement : L'éducation, les liens sociaux, les expériences de vie (traumatismes) jouent un rôle crucial.

      Épigénétique : La "passerelle sociologique" entre l'ADN et l'environnement, qui pilote l'activation des gènes.

      Facteurs Psychologiques : Troubles de l'attention (impulsivité), dépression, sentiment d'infériorité augmentent le risque.

      Facteurs Sociaux : La solitude, le harcèlement, le manque de perspectives peuvent pousser les gens à se tourner vers la drogue pour "se trouver une raison d'être" ou "échapper au quotidien".

      5. Perspectives et Défis :

      Les Vaccins, un Espoir, Pas une Panacée : Les vaccins comme celui contre le fantanyl représentent un espoir pour éviter les décès et les rechutes, mais ne résolvent pas les problèmes existentiels sous-jacents qui poussent à la consommation.

      Le Coût de la Recherche et de la Production : Développer ces vaccins coûte cher, mais les "ravages causés par le fantanyl ont un coût bien plus élevé".

      Le Droit à s'Enivrer vs la Protection de la Communauté : La recherche de plaisir et "le droit à s'enivrer" font partie de la culture humaine, mais doivent avoir des limites légales pour la "protection du bien commun".

      Une Société Moins Propice aux Addictions : Il est possible d'imaginer une société où les addictions seraient moins fréquentes en s'attaquant aux facteurs sociaux favorisant la toxicomanie (solitude, harcèlement, manque de perspectives) et en "prenant plus soin les uns des autres".

      L'Addiction n'est Pas Inéluctable : Bien que la génétique joue un rôle, les facteurs environnementaux sont déterminants, ce qui signifie que la dépendance n'est pas une fatalité.

      Un Monde Sans Addiction Reste de la Science-Fiction : Un monde totalement sans addiction semble irréaliste, mais de nouvelles méthodes offrent l'espoir d'aider les personnes dépendantes à se libérer.

      En conclusion, bien qu'il n'existe pas de solution unique pour "désactiver" les addictions, la recherche explore activement de nouvelles voies thérapeutiques prometteuses, comme les vaccins et les médicaments anti-craving.

      Cependant, il est crucial de reconnaître la complexité des addictions, influencées par des facteurs génétiques, environnementaux et sociaux, et de s'attaquer aux causes profondes pour réduire leur prévalence.

    1. Briefing sur l'impact psychologique des réseaux sociaux sur les jeunes

      Ce briefing examine les points de vue exprimés par

      • un chercheur en dĂ©veloppement cognitif et socio-Ă©motionnel (M. Borst),
      • une pĂ©diatre clinicienne (Mme Dieu-Osika) et
      • un psychologue et spĂ©cialiste des Ă©crans (M. Tisseron)

      concernant l'impact des réseaux sociaux, et notamment de TikTok, sur les jeunes.

      Les discussions mettent en lumière la complexité du sujet, les défis méthodologiques pour établir des liens de causalité clairs et la nécessité d'une approche multifacette incluant la responsabilité des plateformes, l'éducation et le soutien parental.

      Thèmes principaux et idées importantes :

      Le déficit de données scientifiques probantes sur les liens de causalité :

      M. Borst souligne un manque de données scientifiques solides permettant d'établir des liens de cause à effet directs entre l'exposition aux réseaux sociaux et les impacts sur le développement cognitif et socio-émotionnel, en particulier chez les adolescents.

      "On a un déficit de données scientifiques probantes sur la question de de l'effet des réseaux sociaux sur le développement cognitif et socio-émotionnel de l'adolescent (...) la qualité des études est faible (...) on a peu d'études longitudinales qui sont les études qui nous permettent d'établir potentiellement des liens de cause à effet".

      Les études existantes montrent souvent des associations plutôt que des causalités, ce qui rend l'interprétation complexe.

      Il n'existe pas d'études spécifiques sur TikTok à l'heure actuelle, rendant difficile la distinction de ses effets par rapport à d'autres plateformes.

      L'hétérogénéité de la population adolescente et les vulnérabilités spécifiques :

      L'adolescence est une période de grande variabilité individuelle, marquée par des différences de genre significatives dans le développement cérébral, créant des facteurs de vulnérabilité distincts.

      "La population adolescente a une particularité c'est que c'est une population extrêmement hétérogène (...)

      L'hétérogénéité la variabilité entre les individus est sans doute l'une des plus fortes qu'on observe par rapport à toute autre période de la vie. On a notamment des différences de genre qui sont extrêmement marquées".

      Les études montrent que les effets des réseaux sociaux en population générale sont faibles, mais il existe des interactions complexes en fonction de l'âge, du genre et des vulnérabilités préexistantes.

      Par exemple, une étude de 2024 suggère une augmentation des symptômes dépressifs chez les filles mais pas chez les garçons en lien avec le développement de certains réseaux cérébraux.

      L'adolescent est considéré comme vulnérable "par nature" du fait de cette période de développement, avec ou sans facteurs familiaux complexes.

      L'impact indirect via le sommeil :

      Il y a un consensus clair sur l'impact négatif de l'exposition aux écrans (pas uniquement les réseaux sociaux) sur la qualité du sommeil chez les adolescents, qui connaissent déjà un déficit de sommeil important.

      "Le sommeil joue sur la santé physique et sur la santé mentale et que l'exposition aux écran pas spécifiquement les réseaux sociaux mais aux écrans va altérer la qualité du sommeil adolescent on va avoir des impacts potentiels sur la santé mentale".

      Cet impact sur le sommeil a des conséquences potentielles sur la santé mentale et physique, bien que le lien soit indirect.

      La terminologie : addiction, dépendance ou usage problématique ?

      La question de savoir si l'utilisation des réseaux sociaux constitue une "addiction" est débattue. M. Tisseron et M. Porst sont réticents à utiliser ce terme tel que défini par l'OMS pour le jeu vidéo (nécessitant une mono-activité exclusive, désocialisation complète, etc.), compte tenu de la diversité des usages des réseaux sociaux.

      M. Borst souligne que les addictologues eux-mêmes ne qualifient pas encore l'utilisation des réseaux sociaux d'addiction au sens strict.

      Mme Josica parle d'"usage problématique", d'"usage excessif" et note que certains addictologues utilisent le terme "addiction", mentionnant les critères d'usage (besoin d'y être, augmentation du temps en cas de mal-être, source de conflits, absentéisme).

      Il est suggéré que le débat sur la définition ne doit pas éclipser la discussion sur les problèmes concrets liés à l'usage excessif.

      La crise de la santé mentale des jeunes :

      Tous les intervenants reconnaissent une dégradation importante de la santé mentale des enfants et adolescents.

      Mme Dieu-Osika présente des chiffres alarmants montrant une aggravation continue, avec une augmentation des gestes suicidaires.

      M. Borst insiste sur l'urgence d'un "grand plan pour la santé mentale des adolescents en France", notant qu'une proportion importante présente des symptômes dépressifs.

      Bien que les réseaux sociaux puissent amplifier les vulnérabilités, il est crucial de ne pas attribuer tout le mal-être des jeunes uniquement à leur utilisation (M. Tisseron mentionne l'éco-anxiété, M. Borst la crise de la COVID).

      Le rôle des plateformes et de leurs mécanismes :

      Les plateformes sont conçues pour être "addictives par nature" (Mme Dieu-Osika), utilisant des mécanismes de "captologie" et d'"économie de l'attention" (M. Tisseron) pour retenir les utilisateurs.

      M. Borst estime que la "première responsabilité c'est les plateforme", dénonçant leur manque de coopération et le fait qu'elles ne fassent pas respecter les âges minimum déclaratifs.

      Des mécanismes comme la comparaison sociale ("toi tu vis une super vie sur le réseau et moi ma vie elle est compliquée"), la survalorisation de l'apparence physique, les retours quantifiables (likes) et la permanence du contenu contribuent aux effets négatifs observés.

      Des études (comme celle de Common Sense Media citée par Mme Dieu-Osika) montrent des temps d'écran mesurés, des notifications excessives (parfois plus de 500 par jour pour 20% des jeunes), y compris la nuit.

      Les effets négatifs spécifiques mis en évidence par les études et l'observation clinique :

      Bien que les effets statistiques en population générale puissent être modestes, de nombreuses études longitudinales et transversales, ainsi que l'observation clinique, mettent en évidence des liens avec :

      La dépression, l'anxiété et une faible estime de soi. Les idées et risques suicidaires (le rapport d'Amnesty International sur TikTok est cité).

      Les troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale en particulier), amplifiés par des "challenges" et des contenus pro-ana.

      Mme Dieu-Osika insiste sur l'augmentation "absolument prodigieuse" de l'anorexie mentale, lien que M. Borst semble relativiser en citant d'autres études qui ne montrent pas d'augmentation de la prévalence globale depuis l'émergence des réseaux sociaux, tout en reconnaissant qu'ils peuvent amplifier le problème pour certains individus vulnérables.

      Une image corporelle négative, notamment chez les jeunes filles (une étude interne d'Instagram fuitée montrant une dégradation de la perception de leur corps chez plus d'un tiers des utilisatrices adolescentes est mentionnée par M. Vogeta).

      La sédentarité, l'obésité et des problèmes de santé physique (hypertension, diabète, vision dégradée, diminution des performances physiques).

      Le cyberharcèlement.

      Le "FOMO" (Fear of Missing Out).

      Les défis méthodologiques et l'interprétation des études : M. Borst critique la tendance au "cherry picking" des études qui montrent des effets négatifs sans considérer l'ensemble de la littérature, y compris les études pré-enregistrées qui ne trouvent pas d'effets significatifs en population générale.

      Il souligne l'importance de considérer la "taille de l'effet" des résultats statistiques pour guider les politiques publiques.

      Il insiste sur la nécessité de la recherche sur le long terme (études longitudinales, cohortes), idéalement en France pour tenir compte du contexte social et culturel spécifique.

      La nécessité d'une approche globale et des solutions :

      Il y a un appel Ă  une approche "holistique" (M. Borst) et Ă  "faire feu de tout bois" (M. Borst) incluant :

      La responsabilisation des plateformes : Mettre en place des systèmes contraignants de vérification de l'âge.

      M. Borst et Mme Dieu-Osika sont d'accord sur ce point, bien que M. Borst note que l'application des lois existantes (sur la pornographie) est un défi.

      L'éducation : Éduquer les parents (M. Tisseron mentionne que la moitié des parents se sentent insuffisamment informés) et les enfants dès la maternelle sur le numérique et les risques potentiels.

      M. Borst insiste aussi sur l'éducation des jeunes à ce qu'est l'adolescence et ses particularités.

      Le soutien à la parentalité : Informer les parents sur le développement de l'enfant et de l'adolescent pour leur permettre de faire des choix éclairés.

      M. Tisseron propose que les smartphones soient vendus avec les réseaux sociaux bloqués jusqu'à 13 ans (ou plus, selon la décision parentale) pour obliger les parents à s'informer et à négocier avec leurs enfants.

      Il met en garde contre la "dérésponsabilisation des parents" par une intervention excessive de l'État.

      Le renforcement des facteurs de protection : Améliorer l'accès à la pédopsychiatrie, développer les activités extrascolaires et périscolaires, réouvrir des espaces physiques où les jeunes peuvent se rencontrer librement pour réduire leur dépendance aux écrans pour lutter contre l'ennui et l'isolement.

      M. Tisseron propose d'ouvrir les cours de récréation et les gymnases le weekend.

      La promotion d'alternatives : Promouvoir des réseaux sociaux éthiques (comme Mastodon) ou l'utilisation de téléphones "DUM Phone" sans accès à internet (Mme Dieu-Osika donne l'exemple d'écoles de son quartier).

      La régulation : Agir au niveau européen (et potentiellement mondial) pour réguler les plateformes (M. Borst) et limiter les risques (M. Vogeta cite l'exemple de la loi influenceurs comme point de départ).

      L'évaluation : Évaluer systématiquement l'impact réel des politiques publiques mises en place (M. Porst).

      Les fonctions des réseaux sociaux pour les jeunes :

      M. Tisseron souligne que les jeunes utilisent TikTok pour diverses raisons, pas seulement négatives : lutter contre l'ennui, se rassurer ("safe place"), s'amuser, décompresser et s'informer. Il est important de comprendre ces besoins avant d'envisager des interdictions.

      Points de divergence notables :

      Le degré de certitude scientifique concernant les liens de causalité directs entre l'usage des réseaux sociaux et les impacts négatifs sur la santé mentale.

      M. Borst adopte une posture plus réservée basée sur les données de recherche en population générale, tandis que Mme Dieu-Osika insiste sur la convergence des études récentes et l'observation clinique pour conclure à des effets négatifs clairs et importants, justifiant des mesures d'urgence.

      L'augmentation de la prévalence de certains troubles comme l'anorexie mentale : Mme Dieu-Osika affirme une augmentation "prodigieuse" en lien avec les réseaux sociaux, tandis que M. Borst cite des études qui ne montrent pas d'augmentation de la prévalence globale.

      En résumé, les sources consultées présentent un tableau nuancé mais globalement préoccupant de l'impact des réseaux sociaux sur les jeunes.

      Si l'établissement de liens de causalité directs à grande échelle reste un défi méthodologique, l'observation clinique et de nombreuses études récentes suggèrent des associations fortes et des mécanismes clairs par lesquels les plateformes peuvent amplifier les vulnérabilités préexistantes et contribuer à la dégradation de la santé mentale, du sommeil et de la santé physique.

      Les intervenants s'accordent sur la nécessité d'agir de manière globale, en incluant la responsabilisation des plateformes, une éducation précoce et continue, et un renforcement des facteurs de protection pour les jeunes, tout en tenant compte du rôle essentiel et de la responsabilité des parents.

  3. Apr 2025
    1. 3. mobiliser les acteurs du monde éducatif, sanitaire et médico-social pour sensibiliser les jeunes aux risques addictifs desdrogues illicites et de l’alcool, ainsi que pour repérer etorienter les jeunes consommateurs (ministère de l’éducationnationale, ministère de l’enseignement supérieur et de larecherche, ministère de la santé et de l’accès aux soins) ;4. lancer une campagne d’ampleur destinée aux jeunespour les sensibiliser aux effets nocifs de la consommationde drogues illicites et d’alcool (ministère de la santé etde l’accès aux soins, Mission interministérielle de luttecontre les drogues et les conduites addictives) ;5. mettre en place un prix minimum de l’unité d’alcool purcontenu dans chaque boisson, pour prévenir et réduirenotamment la consommation des jeunes (ministère dela santé et de l’accès aux soins, ministère du budget etdes comptes publics) (recommandation reformulée).93LES ADDICTIONS DES JEUNES AUX DROGUES ILLICITES ET À L’ALCOOL
    2. La Cour formule à cet effet les recommandations suivantes :1. conduire une étude épidémiologique sur la situation desjeunes souffrant d’addictions (ministère de la santé etde l’accès aux soins, Observatoire français des drogueset des tendances addictives, Santé publique France) ;2. dresser un état des lieux, agrégé nationalement, de l’offremédico-sociale destinée aux jeunes en état de dépendance auxdrogues ou à l’alcool et doter la stratégie interministériellede mobilisation contre les conduites addictives d’objectifschiffrés de réduction de la consommation de drogueet d’alcool chez les jeunes (ministère de la santé et del’accès aux soins, Caisse nationale de l’assurance maladie,Mission interministérielle de lutte contre les drogues et lesconduites addictives, Observatoire français des drogueset des tendances addictives, Santé publique France) ;92COUR DES COMPTES | RAPPORT PUBLIC ANNUEL
  4. Mar 2025
  5. Feb 2025
    1. Voici un résumé structuré de l'impact du sucre sur le cerveau, basé sur les informations fournies dans les sources :

      • Introduction

        • Le sucre a un impact important sur notre cerveau, ce qui soulève la question de savoir si le sucre nous rend "bĂŞte".
        • Bien que les aliments sucrĂ©s soient attrayants d'un point de vue biologique et Ă©volutif, leur consommation excessive peut avoir des effets nĂ©fastes sur la santĂ©.
      • MĂ©tabolisme du sucre et effets toxiques

        • Le fructose, un composant du sucre, est mĂ©tabolisĂ© principalement dans le foie, un processus similaire Ă  celui de l'alcool.
        • Ce mĂ©tabolisme peut libĂ©rer des substances nocives dans les cellules.
        • La transformation du sucre en Ă©nergie peut produire du mĂ©thylglyoxal, une substance capable de "griller" notre cerveau.
        • L'excès de sucre dans le sang peut entraĂ®ner la caramĂ©lisation des composants cellulaires, provoquant un stress cellulaire, le vieillissement et la dĂ©gĂ©nĂ©rescence des cellules.
      • Impact sur la mĂ©moire et le système de rĂ©compense

        • Des Ă©tudes sur des rats ont montrĂ© qu'une alimentation riche en sucre affecte l'hippocampe, une structure cĂ©rĂ©brale essentielle pour la mĂ©moire.
        • Les rats nourris avec des aliments sucrĂ©s ont montrĂ© des problèmes de mĂ©moire, mĂŞme après un entraĂ®nement.
        • La consommation de sucre active le système de rĂ©compense du cerveau en libĂ©rant de la dopamine, un neurotransmetteur associĂ© au plaisir et Ă  la motivation.
        • Cette activation peut conduire Ă  une surconsommation de sucre, car le cerveau associe les aliments sucrĂ©s Ă  une rĂ©compense.
      • Addiction au sucre et habitudes alimentaires

        • La prĂ©sence de sucre dans de nombreux aliments industriels peut entraĂ®ner une consommation excessive et constante, surchargeant ainsi le système de rĂ©compense.
        • Des Ă©tudes suggèrent que le sucre peut ĂŞtre addictif, modifiant nos prĂ©fĂ©rences alimentaires et notre comportement.
        • L'arrĂŞt de la consommation de sucre peut entraĂ®ner des symptĂ´mes de sevrage et un dĂ©sir intense.
        • La combinaison de sucre, de graisses et d'un manque de protĂ©ines dans les aliments transformĂ©s peut dĂ©sactiver nos mĂ©canismes de satiĂ©tĂ©, favorisant ainsi la surconsommation.
        • Une Ă©tude a montrĂ© que la consommation rĂ©gulière d'aliments riches en sucre et en graisses peut modifier les circuits neuronaux du cerveau, renforçant ainsi les prĂ©fĂ©rences pour ces aliments.
      • Sucre et troubles psychiques

        • Une consommation Ă©levĂ©e de sucre peut entraĂ®ner des inflammations chroniques, qui peuvent Ă  leur tour affecter la psychĂ© et augmenter le risque de dĂ©pression et de troubles anxieux.
        • Des Ă©tudes ont montrĂ© que chez certains patients souffrant de dĂ©pression, il existe une inflammation de bas grade qui pourrait contribuer aux symptĂ´mes dĂ©pressifs.
      • Sucre et rĂ©sistance Ă  l'insuline

        • Une consommation excessive de sucre peut entraĂ®ner une rĂ©sistance Ă  l'insuline, oĂą les cellules deviennent moins rĂ©actives Ă  l'insuline, l'hormone qui permet au glucose de pĂ©nĂ©trer dans les cellules.
        • La rĂ©sistance Ă  l'insuline peut non seulement augmenter le risque de diabète, mais aussi affecter la mĂ©moire et le contrĂ´le de soi.
        • Des Ă©tudes sur des souris ont montrĂ© que la rĂ©sistance Ă  l'insuline peut entraĂ®ner des symptĂ´mes dĂ©pressifs, tels qu'un manque de motivation et un dĂ©sintĂ©rĂŞt pour l'environnement.
      • Sucre et microbiote intestinal

        • Le sucre peut influencer la composition du microbiote intestinal, favorisant la croissance de bactĂ©ries dĂ©favorables qui peuvent nuire Ă  la santĂ©, notamment mentale.
        • L'axe intestin-cerveau permet une communication bidirectionnelle entre les intestins et le cerveau, de sorte que les dĂ©sĂ©quilibres du microbiote intestinal peuvent affecter la fonction cĂ©rĂ©brale.
      • Recommandations et solutions

        • L'OMS recommande de consommer au maximum 25 Ă  50 g de sucre par jour.
        • Il est important de rĂ©duire la consommation de sucre cachĂ© dans les aliments transformĂ©s.
        • Il est suggĂ©rĂ© d'Ă©duquer les enfants sur les dangers du sucre et de limiter la publicitĂ© des aliments riches en sucre.
        • Des alternatives au sucre, comme la tagatose, sont Ă  l'Ă©tude.
      • Conclusion

        • Il est essentiel de prendre conscience des dangers liĂ©s Ă  une consommation excessive de sucre et de modifier nos habitudes alimentaires en consĂ©quence.
        • Une approche globale est nĂ©cessaire, incluant des mesures Ă©ducatives et rĂ©glementaires, pour lutter contre les effets nĂ©fastes du sucre sur notre cerveau et notre santĂ© en gĂ©nĂ©ral.
    1. Voici un résumé de la vidéo "Complément d'enquête. Ma vie sans sucre : demain j'arrête !" avec les idées fortes en gras:

      • 0:00-0:11 Introduction de Rola et de son histoire d'amour avec le sucre. Elle explique que cette relation dure depuis 30 ans.
      • 0:11-1:00 Rola explique que la rĂ©putation du sucre se ternit. Elle dĂ©cide d'arrĂŞter d'en consommer pendant un mois pour savoir oĂą elle en est avec son "plus vieil amant".
      • 1:11-1:32 Première Ă©tape : prise de sang et rendez-vous chez une nutritionniste pour analyser les rĂ©sultats et dĂ©finir un protocole.
      • 1:39-2:44 La nutritionniste pose des questions sur les habitudes alimentaires de Rola et constate que l'arrĂŞt du sucre doit ĂŞtre radical. Elle explique que moins on mange de sucre, moins on a envie d'en manger.
      • 2:44-3:24 Première Ă©preuve : la cantine de France 2. Un collègue rappelle Ă  Rola qu'il y a du sucre dans la pâte industrielle, ce qui constitue son premier ratĂ©.
      • 3:24-3:51 Rola constate qu'il y a du sucre presque partout. Elle fait le grand mĂ©nage dans sa cuisine et se rend compte que ses placards sont infestĂ©s de sucre.
      • 3:57-4:29 Les fĂŞtes de fin d'annĂ©e approchent, et les odeurs de sucre sont un cauchemar pour Rola. Une association de consommateurs alerte les passants sur le sucre cachĂ© dans les aliments.
      • 4:31-5:27 Une reprĂ©sentante de l'association explique qu'il y a Ă©normĂ©ment de sucre dans les boissons et que, parfois, on retrouve le sucre sous diffĂ©rents noms dans un mĂŞme aliment.
      • 5:28-6:41 Pour les consommateurs, il est très difficile de savoir ce qu'ils engloutissent car les Ă©tiquettes sont trop confuses. Ingrid donne un tuyau pour convertir les grammes en morceaux de sucre. Grâce Ă  cette mĂ©thode, on se rend compte qu'il y a du sucre dans la moutarde et la bisque de homard.
      • 6:41-7:41 Les industriels n'ont pas souhaitĂ© rĂ©pondre Ă  la question de savoir pourquoi ils mettent du sucre dans des produits salĂ©s, sauf un fabricant de pain de mie sans sucre ajoutĂ©. Ce dernier explique que les consommateurs sont habituĂ©s aux produits sucrĂ©s et que le sucre permet une meilleure conservation.
      • 8:34-9:32 Une expĂ©rience rĂ©alisĂ©e sur des rats dĂ©montre que le sucre serait une drogue. Serge Ahmed travaille sur le potentiel addictif du sucre depuis plus de 12 ans. Il explique qu'on a probablement sous-estimĂ© le potentiel addictif du sucre.
      • 9:32-10:23 Le danger est Ă  moyen terme, il faut des annĂ©es d'exposition au sucre pour voir apparaĂ®tre des maladies chroniques non transmissibles. Le fait d'enlever le sucre, source de plaisir, peut impacter le moral.
      • 10:25-10:55 Pour Ă©viter la tentation, Rola se dĂ©barrasse de ses rĂ©serves de sucre. Elle demande Ă  ses collègues de ne plus apporter de confiseries au bureau.
      • 11:05-11:31 Rola commence Ă  dĂ©primer et son ancienne vie lui manque. Manger du sucre est une habitude et un plaisir dont il est difficile de se priver.
      • 11:40-12:28 Portrait de Brigitte, 63 ans, diabĂ©tique et pesant 102 kg, qui ne peut renoncer Ă  son rituel quotidien de tartines de miel et de confiture. Il n'est pas Ă©vident de changer du jour au lendemain une habitude ancrĂ©e depuis des annĂ©es.
      • 12:33-14:03 Brigitte redoute le supermarchĂ©, oĂą elle doit faire des choix cornĂ©liens. Elle trouve les Ă©tiquettes illisibles et trop compliquĂ©es.
      • 14:03-15:24 Un arrĂŞtĂ© ministĂ©riel a officiellement validĂ© le code Ă  cinq couleurs pour renseigner sur les qualitĂ©s nutritives des aliments transformĂ©s. Cet Ă©tiquetage n'est pas obligatoire, il est facultatif.
      • 15:24-16:04 Si Danone l'a adoptĂ©, des gĂ©ants du secteur comme Mars ou NestlĂ© le rejettent en bloc. Les initiatives nationales sont interdites Ă  cause du marchĂ© unique.
      • 16:04-16:43 Rola ne pense plus au sucre et rĂ©siste facilement Ă  la tentation Ă  Bruxelles.
      • 16:49-18:20 L'industrie du sucre lutte contre les taxes et les nouvelles Ă©tiquettes. Selon une lobbyiste, il y a un risque de stigmatisation des produits et de culpabilisation des consommateurs. Une eurodĂ©putĂ©e allemande ne voit pas l'intĂ©rĂŞt du Nutri-Score et trouve le tableau nutritionnel actuel suffisant.
      • 18:20-19:20 Ce tableau donne les apports nutritionnels pour 100 g, mais très peu de gens le lisent. Elle estime qu'on ne peut pas rendre obligatoire un Ă©tiquetage comme le Nutri-Score sans preuves scientifiques suffisantes.
      • 19:20-20:11 Dernier jour : les rĂ©sultats des analyses de Rola montrent que sa glycĂ©mie et son cholestĂ©rol ont baissĂ©. Elle dort mieux et a perdu deux kilos.
      • 20:14-20:26 Un mois sans sucre, c'est l'Ă©quivalent de 800 morceaux en moins et quatre kilos.
    1. Voici un sommaire minuté de l'interview avec le professeur Amine Benyamina, psychiatre addictologue, avec les idées fortes en gras :

      • 0:00-1:24 : Introduction sur la lutte contre le narcotrafic et l'augmentation de la consommation de drogues en France. Les substances addictives les plus consommĂ©es restent le tabac et l'alcool, suivis par le cannabis.
      • 1:24-2:35 : Point sur le cannabis, toujours la première drogue consommĂ©e en France, mais avec un tassement de la consommation. La France reste parmi les pays oĂą la jeunesse consomme le plus de cannabis. Les profils de consommateurs Ă©voluent avec une offre diversifiĂ©e et des consommateurs plus jeunes.
      • 2:35-4:16 : Banalisation de l'image de la cocaĂŻne et de l'ecstasy. Ces drogues sont perçues Ă  tort comme des produits de performance et liĂ©s Ă  un Ă©litisme social. La cocaĂŻne entraĂ®ne une forte dĂ©pendance psychologique (craving).
      • 4:16-6:08 : Apparition de nouvelles drogues de synthèse qui imitent les effets des drogues classiques, vendues sur internet. Ces drogues contournent la lĂ©gislation et ont un pouvoir addictogène Ă©levĂ©. Exemple du « Père ton crâne », un cannabis deux fois plus dosĂ© consommĂ© via vapotage.
      • 6:08-7:41 : Internet, lieu de vente de ces drogues, notamment sur les rĂ©seaux sociaux. Ce système s'est professionnalisĂ© avec le COVID-19. Le but des producteurs est d'accrocher et de rendre dĂ©pendant les consommateurs.
      • 7:41-9:15 : Ces nouveaux produits touchent toutes les couches sociales. Le prix a baissĂ© et la qualitĂ© (puretĂ©) a augmentĂ©. Les pays europĂ©ens rencontrent les mĂŞmes problèmes de consommation de produits de synthèse.
      • 9:15-10:59 : La 3-MMC, utilisĂ©e dans le chemsex, se banalise dans d'autres contextes. Le chemsex, pratique arrivĂ©e du milieu gay londonien, s'Ă©tend Ă  la jeunesse et au milieu de la nuit sans les facteurs de protection associĂ©s.
      • 10:59-12:02 : Risques liĂ©s Ă  la sexualitĂ© sous l'emprise de drogues : violence sexuelle, risques de contamination (hĂ©patite, VIH).
      • 12:02-13:55 : Overdoses : la France reste relativement protĂ©gĂ©e par rapport Ă  l'AmĂ©rique du Nord. Problème avec le tramadol (opiacĂ©) prescrit sans connaissance des risques et dĂ©tournĂ© pour son effet antidĂ©presseur.
      • 13:55-14:46 : Le lyrica (prĂ©gabaline), dĂ©tournĂ©, souvent mĂ©langĂ© Ă  des benzodiazĂ©pines et de l'alcool, surtout chez les populations immigrĂ©es sans papiers.
      • 14:46-16:17 : Face Ă  cette hausse de consommation, un projet de loi contre le narcotrafic est proposĂ©. Pour le professeur Benyamina, il faut une information et une prĂ©vention accrues. Certains jeunes ignorent que le cannabis est un produit interdit.
      • 16:17-17:32 : La culpabilisation des consommateurs est contre-productive. Il faut une politique globale avec information, prĂ©vention et rĂ©pression.
      • 17:32-18:22 : Le ministère de la SantĂ© doit s'impliquer davantage. Il faut prendre la question de la santĂ© publique concernant les drogues Ă  bras le corps, sans dĂ©magogie et sans mentir.
      • 18:22-19:15 : Informer sans jugement moral et sans culpabiliser. Le ministre de l'IntĂ©rieur a raison de s'inquiĂ©ter face aux morts et aux fusillades liĂ©es Ă  la drogue.
      • 19:15-20:09 : Le plan national de mobilisation contre les addictions de 2023 n'a pas eu d'impact visible. L'addiction devrait ĂŞtre citĂ©e au mĂŞme titre que la psychiatrie pour la grande cause de santĂ© mentale.
      • 20:09-21:34 : DĂ©ni gĂ©nĂ©ralisĂ© de la sociĂ©tĂ© vis-Ă -vis des problèmes d'addiction. La question de la dĂ©pĂ©nalisation de l'usage des drogues reste sensible.
      • 21:34-23:33 : Le cannabis a Ă©tĂ© interdit sous la pression des lobbies amĂ©ricains. Il faut adapter la lĂ©gislation en fonction des jeunes d'aujourd'hui et de ce qui se passe dans le monde. Des pays comme les États-Unis, le Canada et l'Allemagne ont changĂ© leur cadre lĂ©gal pour se concentrer sur les jeunes et les trafics.
      • 23:33-25:11 : La prohibition grossit les trafics. La dĂ©pĂ©nalisation n'entraĂ®ne pas une plus grande consommation chez les jeunes dans les pays qui l'ont adoptĂ©e. Aux États-Unis, un modèle mercantil a Ă©tĂ© adaptĂ© et ajustĂ©. Le cannabis reste un produit de clivage politique en France, ce qui est dangereux.
      • 25:11-26:16 : L'argument de l'innocuitĂ© du cannabis comme premier pas vers des drogues plus dangereuses est contredit par l'exemple de l'alcool, lĂ©gal et pourtant dangereux.
      • 26:16-27:37 : Le cannabis mĂ©dical, autorisĂ© dans de nombreux pays europĂ©ens, pourrait ĂŞtre efficace face Ă  certaines pathologies. L'expĂ©rimentation en France a des rĂ©sultats pertinents, mais les pouvoirs publics restent frileux. Il faut arrĂŞter d'utiliser le terme cannabis comme un cheval de Troie pour la lĂ©galisation.
      • 27:37-28:31 : MalgrĂ© la hausse de la consommation et les nouveaux produits, le professeur Benyamina reste optimiste. Il faut travailler avec la sĂ©curitĂ©, mais surtout avec la santĂ©.
    1. Voici un bref résumé des principaux points concernant l'impact des écrans sur les enfants et les adolescents, basé sur la source fournie :

      • Temps d'Ă©cran et recommandations : Les enfants passent beaucoup de temps devant les Ă©crans, souvent au-delĂ  des recommandations officielles. Avant mĂŞme l'âge scolaire, un enfant peut passer entre 4 et 6 heures par jour devant un Ă©cran.

      • Effets sur le dĂ©veloppement : Une exposition importante aux Ă©crans peut avoir des consĂ©quences nĂ©gatives. Des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques ont montrĂ© une association avec des perturbations du sommeil, de l'attention, des problèmes de poids et des difficultĂ©s d'apprentissage. Les enfants de moins de 2 ans ont du mal Ă  transposer les informations vues Ă  l'Ă©cran dans le monde rĂ©el, ce qui peut entraĂ®ner un dĂ©ficit de transfert dans l'apprentissage.

      • Impact sur le cerveau : L'exposition prolongĂ©e Ă  des vidĂ©os rapides et saccadĂ©es pourrait conditionner le cerveau Ă  une surstimulation, entraĂ®nant des problèmes d'attention. Des Ă©tudes sur des souris ont montrĂ© que celles exposĂ©es Ă  de telles stimulations prĂ©sentent une plus grande impulsivitĂ© et des problèmes cognitifs.

      • Relations parents-enfants : Les Ă©crans peuvent nuire au lien entre parents et enfants en perturbant les interactions. L'utilisation excessive du tĂ©lĂ©phone par les parents peut rĂ©duire le temps et l'attention accordĂ©s Ă  l'enfant, affectant ainsi l'acquisition du langage.

      • Addiction et rĂ©compenses : Les rĂ©seaux sociaux et les jeux vidĂ©o sont conçus pour capter l'attention en utilisant le circuit de la rĂ©compense dans le cerveau. Les rĂ©compenses imprĂ©visibles, comme les likes, peuvent dĂ©clencher un comportement compulsif. L'addiction aux jeux vidĂ©o est reconnue comme une maladie par l'OMS.

      • Solutions et recommandations : Il est recommandĂ© d'Ă©viter les Ă©crans avant 2 ou 3 ans. Jusqu'Ă  5 ou 6 ans, il est conseillĂ© de limiter la durĂ©e Ă  1 heure par jour, de prĂ©fĂ©rence en accompagnant l'enfant. Pour les adolescents, il est important de surveiller les activitĂ©s et de s'assurer qu'il n'y a pas de problèmes Ă  l'Ă©cole, Ă  la maison ou avec les amis.

      • Aspects positifs potentiels : Les jeux vidĂ©o d'action peuvent amĂ©liorer certaines capacitĂ©s cĂ©rĂ©brales, notamment l'attention. Des jeux vidĂ©o sont dĂ©veloppĂ©s pour traiter les troubles de l'attention.

      • Prudence et modĂ©ration : Les experts recommandent la modĂ©ration et soulignent que tout dĂ©pend de qui utilise les Ă©crans, combien de temps et comment. Les Ă©crans ne sont ni bons ni mauvais en soi.

    2. Résumé de la vidéo [00:00:02][^1^][1] - [00:30:36][^2^][2]:

      Cette vidéo explore l'impact des écrans sur les jeunes enfants et adolescents, en se concentrant sur les effets potentiels sur le développement cognitif, le comportement et la santé mentale. Elle présente des études et des témoignages de professionnels de la santé et de la recherche.

      Moments forts : + [00:00:02][^3^][3] Introduction sur l'impact des écrans * Les écrans dévorent un tiers de notre temps d'éveil * Les enfants passent entre 4 et 6 heures par jour devant un écran * Les études montrent des changements dans le cerveau et le comportement + [00:03:03][^4^][4] Effets sur les jeunes enfants * Les écrans perturbent les interactions parent-enfant * Les enfants exposés aux écrans ont des troubles du langage et du comportement * Les recommandations officielles limitent le temps d'écran + [00:06:30][^5^][5] Études scientifiques et expérimentations * Les études montrent des perturbations du sommeil et de l'attention * Les expériences sur les souris révèlent des comportements impulsifs * Les enfants exposés aux écrans ont des difficultés d'apprentissage + [00:13:00][^6^][6] Impact sur les relations familiales * Les écrans perturbent les relations parents-enfants * Les études en Suède mesurent l'impact des pratiques numériques * Les enfants exposés aux écrans tardent à parler + [00:20:00][^7^][7] Développement cognitif et apprentissage * Les enfants ont du mal à transférer les informations des écrans à la réalité * Les expériences montrent un déficit de transfert * L'accompagnement parental peut atténuer les difficultés d'apprentissage + [00:24:20][^8^][8] Impact sur les adolescents * Les adolescents passent beaucoup de temps devant les écrans * Les études montrent des particularités dans le développement cérébral * Les conclusions définitives des études sont attendues

      Résumé de la vidéo [00:30:38][^1^][1] - [00:52:00][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo explore l'impact des réseaux sociaux et des jeux vidéo sur le cerveau humain, en particulier sur le circuit de la récompense et les comportements addictifs. Elle aborde également les méthodes de traitement de l'addiction aux jeux vidéo, notamment en Chine et en Europe.

      Moments forts : + [00:30:38][^3^][3] Impact des réseaux sociaux * Récompenses imprévisibles * Comportements compulsifs * Circuit de la récompense activé + [00:35:01][^4^][4] Addiction aux jeux vidéo * Reconnaissance médicale * Centres de traitement en Chine * Pression scolaire en Asie + [00:43:09][^5^][5] Réglementations en Chine * Limitation du temps de jeu * Couvre-feu numérique * Difficultés de mise en œuvre + [00:45:00][^6^][6] Effets positifs inattendus * Amélioration des capacités d'attention * Réduction des accidents de la route * Entraînement des non-gamers + [00:49:02][^7^][7] Jeux vidéo thérapeutiques * Traitement des troubles de l'attention * Études cliniques * Potentiel futur en médecine

    1. Voici les points saillants concernant la lutte contre la dépendance numérique chez les enfants, d'après le compte rendu de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation du 27 novembre 2024:

      • Audition et Examen La commission a entendu M. Jean-Karl Deschamps et Mme Bernadette Groison sur le rapport "RĂ©ussite Ă  l'Ă©cole, rĂ©ussite de l'Ă©cole". Ensuite, elle a examinĂ© une proposition de rĂ©solution europĂ©enne visant Ă  lutter contre les addictions numĂ©riques chez les enfants.

      • Proposition de rĂ©solution europĂ©enne (PPRE) La PPRE vise Ă  dĂ©finir une position publique et Ă  inviter l'exĂ©cutif Ă  la dĂ©fendre au niveau europĂ©en, car l'Union europĂ©enne est en mesure d'imposer une rĂ©glementation protectrice et juridiquement contraignante aux gĂ©ants du net. L'objectif est que l'AssemblĂ©e nationale s'associe Ă  l'initiative du Parlement europĂ©en, qui a adoptĂ© une rĂ©solution sur la conception addictive des services en ligne et la protection des consommateurs.

      • Constat et chiffres clĂ©s

        • Les parents sont souvent dĂ©munis face Ă  l'usage massif et prĂ©coce du numĂ©rique par leurs enfants.
        • En 2021, 82 % des enfants de 10 Ă  14 ans vont rĂ©gulièrement sur internet sans leurs parents, et 95 % des 15 Ă  17 ans font de mĂŞme.
        • La première inscription sur un rĂ©seau social intervient en moyenne vers 8 ans et demi, et plus de la moitiĂ© des enfants de 10 Ă  14 ans y sont prĂ©sents.
        • Les jeunes de 16 Ă  24 ans passent en moyenne plus de sept heures par jour sur internet.
        • Un enfant ou un jeune sur quatre a une utilisation problĂ©matique de son smartphone, indiquant une dĂ©pendance.
        • En France, un enfant sur dix souffre de troubles liĂ©s Ă  l'utilisation excessive des Ă©crans.
        • 22 % des adolescents prĂ©sentent des symptĂ´mes d'addiction numĂ©rique.
      • Causes et mĂ©canismes de l'addiction

        • Le cerveau recherche des satisfactions simples et rapides, ce que les Ă©crans peuvent facilement provoquer par la libĂ©ration de dopamine.
        • Les services numĂ©riques sont conçus intentionnellement pour capter l'attention et crĂ©er une dĂ©pendance, avec des caractĂ©ristiques comme le dĂ©filement infini, la lecture automatique, la restriction temporelle de contenus (syndrome Fomo), et les techniques de gratification sociale (bouton "j'aime").
        • Ces techniques de manipulation visent Ă  maximiser la durĂ©e d'utilisation et les revenus des entreprises de la tech.
      • Actions et rĂ©glementations existantes

        • L'Union europĂ©enne a adoptĂ© le règlement sur les services numĂ©riques (DSA) en octobre 2022, mais il ne traite pas directement de l'addiction aux Ă©crans.
        • Le Parlement europĂ©en a adoptĂ© une rĂ©solution sur la conception addictive des services en ligne.
      • Propositions et objectifs

        • Interdire les caractĂ©ristiques de conception addictive des services en ligne Ă  l'Ă©chelon europĂ©en.
        • Donner Ă  l'utilisateur la possibilitĂ© de dĂ©sactiver facilement les paramètres addictifs dès l'inscription Ă  un service en ligne.
        • Consacrer un droit numĂ©rique Ă  ne pas ĂŞtre dĂ©rangĂ©.
        • Imposer aux fournisseurs de services en ligne une conception Ă©thique des caractĂ©ristiques techniques.
        • Mener des actions combinant rĂ©gulation, Ă©ducation et sensibilisation.
      • Arguments en faveur de la PPRE

        • NĂ©cessitĂ© d'une action collective, urgente et coordonnĂ©e au niveau europĂ©en.
        • La rĂ©gulation de l'usage des rĂ©seaux sociaux par les mineurs ne peut reposer uniquement sur les parents.
        • Importance de la rĂ©gulation, de la prĂ©vention et de la sensibilisation.
        • La France doit peser de tout son poids pour une rĂ©glementation protectrice de la santĂ© des mineurs.
      • Amendements proposĂ©s

        • Souligner le rĂ´le majeur de l'Ă©ducation dans la prĂ©vention des risques liĂ©s au numĂ©rique.
        • Financer prioritairement les recherches publiques indĂ©pendantes sur les addictions numĂ©riques.
        • Prendre en compte l'usage des Ă©crans individuels dans les Ă©tablissements scolaires.
        • InsĂ©rer une charte parentale sur le numĂ©rique dans le carnet de santĂ©.
        • Instaurer une obligation de formation des enseignants aux dangers du numĂ©rique.
        • Interdire l'exposition aux Ă©crans des enfants de moins de 3 ans.
    1. Ce document est le procès-verbal d'une réunion de la Commission des affaires culturelles, axée sur deux sujets principaux.

      Premièrement, il aborde la réussite scolaire et les moyens de lutter contre les inégalités sociales dans l'éducation, en mettant en avant des propositions pour favoriser la mixité sociale et adapter les objectifs de l'école aux besoins contemporains.

      Deuxièmement, il traite de la lutte contre les addictions numériques chez les enfants, examinant une proposition de résolution européenne visant à rendre les plateformes numériques moins addictives et à protéger les jeunes utilisateurs.

      La réunion comprend des discussions, des amendements et des votes sur ces propositions, soulignant un effort concerté pour améliorer le système éducatif et protéger les enfants des dangers du numérique.

      Voici un sommaire minuté des principaux points abordés dans la source, organisés chronologiquement :

      • 00:13-03:24 : RĂ©pĂ©tition de la phrase : "Le gouvernement est en train de dĂ©passer les conditions de la situation".

      • 10:27-11:13 : Remerciements pour la prĂ©sentation d'un rapport publiĂ© en juin 2024, jugĂ© riche et original, appelant Ă  refonder la conception de l'Ă©cole.

      • 11:13-12:00 : Proposition de loi visant Ă  garantir la mixitĂ© sociale au sein des Ă©tablissements scolaires, notamment par la rĂ©duction des dotations en cas de non-respect des contrats d'objectifs et de moyens.

      • 12:00-12:28 : Questions sur l'application pratique de l'indice de position sociale comme indicateur de mixitĂ© et sur les prĂ©conisations en matière de formation initiale des enseignants.

      • 12:41-13:29 : Évocation des territoires ultramarins et de leurs situations particulièrement dĂ©gradĂ©es, avec une question sur les mesures Ă  prendre pour adapter les politiques Ă©ducatives Ă  ces rĂ©alitĂ©s.

      • 14:53-15:03 : PrĂ©sentation des rĂ©sultats des travaux du Conseil Ă©conomique, social et environnemental (CSE) sur le dossier intitulĂ© "RĂ©ussir Ă  l'Ă©cole rĂ©ussite de l'Ă©cole".

      • 15:03-15:20 : Information sur la mĂ©thodologie du travail, basĂ©e sur une cinquantaine d'auditions et d'entretiens.

      • 16:16-16:21 : Mention d'un vote Ă  l'unanimitĂ© (moins une voix contre) sur le rapport du Conseil Ă©conomique, social et environnemental.

      • 16:56-17:05 : PrĂ©sentation du rapport et avis du Conseil Ă©conomique, social et environnemental (CESE), contenant 20 prĂ©conisations sur l'Ă©cole.

      • 17:05-17:23 : DĂ©finition du terme "Ă©cole" recouvrant le pĂ©rimètre de l'obligation scolaire, annulĂ©e en 2015 par le Conseil Ă©conomique.

      • 21:57-22:17 : Proposition de gĂ©nĂ©raliser des dispositifs existants et de redĂ©finir la carte scolaire et celle de l'Ă©ducation prioritaire afin d'agir contre la concentration.

      • 24:01-25:00 : Constat que l'Ă©cole est traversĂ©e par les problĂ©matiques de la sociĂ©tĂ© et soumise Ă  des injonctions contradictoires.

      • 25:56-26:24 : Axe de prĂ©conisation consacrĂ© Ă  l'amĂ©lioration des conditions de scolarisation des Ă©lèves.

      • 27:53-28:11 : Mention d'un plan spĂ©cifique d'urgence pour les territoires ultramarins, dĂ©taillĂ© en annexe.

      • 29:31-29:41 : Remerciements et prĂ©sentation de l'Ă©change entre l'AssemblĂ©e nationale et le Conseil Ă©conomique, social et environnemental.

      • 30:02-30:21 : Le groupe rassemblement national estime que le système Ă©ducatif doit ĂŞtre repensĂ© et que son organisation actuelle est un problème.

      • 33:17-33:27 : Ce rapport constitue une base solide pour une Ă©ducation inclusive et performante.

      • 33:44-34:15 : Salutation du CSE pour son rapport et son attention Ă  la question des mĂ©tiers de l'Éducation.

      • 35:19-35:41 : Satisfaction de voir reprise la prĂ©conisation des contrats d'objectifs et de moyens.

      • 35:41-35:52 : Question sur les actions envisagĂ©es par le CESE dans les semaines et mois Ă  venir.

      • 36:06-36:21 : Satisfaction de constater que les constats politiques sont partagĂ©s par l'expertise de la sociĂ©tĂ© civile.

      • 37:05-38:26 : Question sur la pertinence de faire coĂŻncider la gĂ©ographie de l'Ă©ducation prioritaire avec celle des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et l'utilisation de l'IPS.

      • 45:47-46:23 : Question sur l'opposition entre la rĂ©ussite des Ă©lèves et la mĂ©ritocratie.

      • 49:56-50:30 : Question sur les moyens de faire du lycĂ©e professionnel une option Ă  part entière.

      • 52:56-54:05 : RĂ©flexion sur les objectifs de la sociĂ©tĂ© en matière d'Ă©ducation et sur l'Ă©volution de ces objectifs au fil du temps.

      • 59:29-1:00:02 : Discussion sur la mixitĂ© et la question de l'enseignement privĂ©.

      • 1:00:40-1:01:14 : Explication du fonctionnement des contrats avec l'enseignement privĂ© et de la conditionnalitĂ© Ă  une redevabilitĂ© financière.

      • 1:01:50-1:02:34 : Explication de la position du CESE sur la non-superposition de la carte de l'Ă©ducation prioritaire avec les QPV.

      • 1:06:30-1:07:01 : Invitation Ă  une prochaine rĂ©union au CESEU le 28 janvier.

      • 1:09:24-1:09:41 : PrĂ©occupation concernant la mĂ©ritocratie et l'idĂ©alisme rĂ©publicain.

      • 1:09:53-1:10:04 : Question sur les moyens de garantir l'Ă©galitĂ© des chances et de rĂ©tablir la confiance dans le système Ă©ducatif.

      • 1:10:04-1:10:22 : Question sur la place des collectivitĂ©s territoriales dans le processus de dĂ©cision concernant l'Ă©ducation.

      • 1:11:05-1:11:34 : Constat que les communes sont peu associĂ©es aux dĂ©cisions malgrĂ© leur engagement financier et leur responsabilitĂ© dans le cadre Ă©ducatif.

      • 1:11:34-1:11:51 : Proposition de faire Ă©voluer la gouvernance du premier degrĂ© et les rĂ´les de chacun dans la communautĂ© Ă©ducative.

      • 1:13:49-1:14:35 : Question sur les effets de l'interdiction des tĂ©lĂ©phones portables dans les Ă©coles et collèges, et sur la gĂ©nĂ©ralisation de la pause numĂ©rique.

      • 1:15:21-1:15:52 : Question sur les prĂ©conisations pour prĂ©venir et lutter contre le dĂ©crochage scolaire.

      • 1:16:30-1:17:01 : Question sur la nĂ©cessitĂ© de remplacer le Conseil supĂ©rieur des programmes (CSP).

      • 1:18:41-1:19:21 : Question sur la prise en compte des caractĂ©ristiques des territoires ruraux dans la dĂ©finition des critères d'Ă©valuation.

      • 1:19:57-1:20:13 : Question sur la reconsidĂ©ration sociale du mĂ©tier d'enseignant.

      • 1:20:13-1:20:28 : Absence d'Ă©vocation de deux Ă©vĂ©nements majeurs bouleversant l'institution scolaire dans le rapport.

      • 1:26:10-1:26:29 : Question sur le bilan des rĂ©unions favorisant la souscription de projets au sein du Fonds d'innovation pĂ©dagogique.

      • 1:26:29-1:27:04 : Question sur l'impact du dĂ©doublement des classes depuis 2017.

      • 1:29:04-1:29:26 : Question sur l'organisation des relations avec les collectivitĂ©s territoriales pour favoriser la rĂ©ussite des Ă©lèves.

      • 1:29:26-1:30:15 : Question sur la formation Ă  l'Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© et Ă  la vie affective, et sur la rĂ©ponse aux familles anti-choix.

      • 1:31:08-1:31:19 : NĂ©cessitĂ© de ne pas se dĂ©sintĂ©resser de certains sujets mĂŞme s'ils ne sont pas Ă©crits dans le rapport.

      • 1:31:19-1:31:45 : PrĂ©cision sur la question des observatoires.

      • 1:31:45-1:32:06 : Importance de repenser les finalitĂ©s et le système Ă©ducatif, et d'avoir une instance prenant en compte la diversitĂ© des approches.

      • 1:32:34-1:32:50 : Le dĂ©crochage n'est pas traitĂ© prĂ©cisĂ©ment mais l'importance des conditions de scolarisation est soulignĂ©e.

      • 1:38:20-1:39:10 : La titularisation des enseignants devrait se faire au niveau master.

      • 1:39:10-1:39:31 : DifficultĂ©s et diffĂ©rences entre le premier et le second degrĂ©, sujet des contractuels Ă  rĂ©ouvrir.

      • 1:39:48-1:40:05 : L'IPS est un indicateur fiable mais d'autres indicateurs peuvent ĂŞtre utilisĂ©s.

      • 1:40:29-1:40:59 : D'autres outils et pistes sont Ă  explorer, notamment en milieu rural.

      • 1:42:13-1:43:25 : NĂ©cessitĂ© de changer de paradigme pour favoriser la mixitĂ©.

      • 1:44:40-1:45:42 : L'uniforme n'a pas Ă©tĂ© retenu car il semble plus important de traiter les causes que les stigmates.

      • 1:51:17-1:51:22 : Reprise de la sĂ©ance.

      • 1:51:22-1:51:34 : Examen de la proposition de rĂ©solution europĂ©enne visant Ă  lutter contre les addictions numĂ©riques chez les enfants.

      • 1:55:17-1:56:07 : PrĂ©sentation de la proposition de rĂ©solution europĂ©enne visant Ă  lutter contre les addictions numĂ©riques chez les enfants.

      • 1:56:07-1:57:22 : Importance que l'AssemblĂ©e nationale se saisisse de ce sujet grave, porteur d'enjeux de santĂ© publique et d'Ă©ducation.

      • 1:57:22-1:57:57 : Souhait que la proposition de rĂ©solution europĂ©enne soit dĂ©battue en sĂ©ance.

      • 1:57:57-1:58:26 : Statistiques alarmantes sur le temps passĂ© sur internet par les jeunes et sur l'utilisation problĂ©matique des smartphones.

      • 2:02:06-2:02:34 : Les Ă©crans entraĂ®nent une libĂ©ration rapide de dopamine.

      • 2:03:46-2:04:21 : Exemples de caractĂ©ristiques addictives des services en ligne : dĂ©filement infini, lecture automatique, restriction temporale de contenu (FOMO).

      • 2:05:16-2:07:22 : L'Union EuropĂ©enne a adoptĂ© des règlements sur les marchĂ©s et les services numĂ©riques pour protĂ©ger les enfants.

      • 2:07:22-2:09:15 : NĂ©cessitĂ© d'agir de manière efficace Ă  l'Ă©chelon europĂ©en pour interdire les caractĂ©ristiques addictives des services en ligne.

      • 2:09:15-2:10:03 : Invitation Ă  adopter largement la proposition de rĂ©solution europĂ©enne.

      • 2:10:03-2:10:27 : Appropriation du texte par la Commission des Affaires EuropĂ©ennes.

      • 2:10:54-2:11:20 : NĂ©cessitĂ© de lĂ©gifĂ©rer pour protĂ©ger les plus jeunes et d'avoir des sanctions adaptĂ©es.

      • 2:13:27-2:14:05 : DĂ©finition de solutions concrètes face Ă  cette problĂ©matique, combinant rĂ©gulation, Ă©ducation et sensibilisation.

      • 2:14:47-2:15:52 : Importance de limiter le temps d'Ă©cran et l'accès aux outils et matĂ©riels.

      • 2:15:55-2:16:36 : Rappel des statistiques sur le temps passĂ© devant les Ă©crans par les enfants de diffĂ©rents âges.

      • 2:16:53-2:18:29 : Parallèle avec le tabagisme et la nĂ©cessitĂ© de prendre des mesures pour protĂ©ger les enfants des dangers du numĂ©rique.

      • 2:23:56-2:24:44 : Condamnation du groupe Meta pour non-respect des règles de la concurrence et prise de conscience des comportements addictifs gĂ©nĂ©rĂ©s chez les jeunes.

      • 2:24:53-2:26:18 : NĂ©cessitĂ© d'une rĂ©glementation forte et protectrice de la santĂ© des mineurs, et soutien Ă  la proposition de rĂ©solution europĂ©enne.

      • 2:28:19-2:29:01 : Importance de faire du numĂ©rique une opportunitĂ© et non une menace pour la santĂ© mentale des enfants.

      • 2:29:12-2:30:44 : Les recommandations de la proposition de rĂ©solution europĂ©enne fournissent des pistes concrètes et pertinentes, notamment le droit numĂ©rique Ă  ne pas ĂŞtre dĂ©rangĂ©.

      • 2:30:44-2:31:12 : Soutien Ă  la proposition de rĂ©solution europĂ©enne et remerciements aux rapporteurs.

      • 2:35:57-2:37:57 : Importance de se concentrer sur ce qui est proposĂ© dans la proposition de rĂ©solution europĂ©enne et d'agir auprès de la Commission europĂ©enne.

      • 2:37:57-2:38:13 : Il ne s'agit pas de proposer des Ă©lĂ©ments sur le droit français, mais d'agir sur le droit europĂ©en.

      • 2:38:13-2:39:46 : NĂ©cessitĂ© de trouver la juste mesure entre rĂ©gulation et contrainte face aux plateformes numĂ©riques.

      • 2:44:57-2:45:55 : La technologie aliĂ©nante a Ă©tĂ© complètement domestiquĂ©e, y compris pour les enfants.

      • 2:45:55-2:47:17 : NĂ©cessitĂ© d'un accompagnement et de la crĂ©ation de contenus pĂ©dagogiques pour accompagner les politiques publiques.

      • 2:48:03-2:49:15 : IntĂ©rĂŞt pour des dispositifs lĂ©gislatifs mis en place dans d'autres pays europĂ©ens et pour une rĂ©flexion sur un cadre prĂ©cis concernant la publicitĂ©.

      • 2:49:15-2:49:44 : Remerciements pour la qualitĂ© des travaux menĂ©s sur l'addiction aux Ă©crans des enfants.

      • 2:49:44-2:50:10 : Question sur les actions concrètes Ă  mettre en place pour harmoniser les lĂ©gislations europĂ©ennes et assurer un Ă©quilibre entre la rĂ©gulation des plateformes et le respect des droits numĂ©riques des mineurs.

      • 2:51:26-2:52:14 : PrĂ©occupation concernant l'algorithme en entonnoir et le contrĂ´le de l'accès aux contenus inadaptĂ©s.

      • 2:52:14-2:52:35 : La responsabilitĂ© du numĂ©rique doit se discuter Ă  l'Ă©chelon europĂ©en.

      • 2:52:35-2:53:02 : Un rapport a Ă©tĂ© rendu sur "enfants et Ă©crans Ă  la recherche du temps perdu", avec des prĂ©conisations pouvant ĂŞtre intĂ©grĂ©es dans une proposition de loi nationale.

      • 2:53:56-2:55:33 : Le niveau europĂ©en permet d'ĂŞtre plus efficace, et cela demande des initiatives nouvelles Ă  prendre, y compris en tant que parlementaires au niveau national.

      • 2:55:33-2:56:53 : Il faut trouver les leviers pour la taxation et la publicitĂ©.

      • 2:56:53-2:58:03 : Il faut choisir le bon niveau pour agir, en tenant compte du cadre du droit europĂ©en.

      • 2:58:03-2:59:29 : La proposition de rĂ©solution europĂ©enne est une indication de la France au sein du parlement europĂ©en.

      • 3:00:12-3:02:00 : Il est prĂ©fĂ©rable de retirer certains amendements car ils relèvent du niveau national et non europĂ©en.

      • 3:06:18-3:09:38 : Discussion sur des amendements concernant la priorisation des acteurs publics dans la recherche sur l'impact des Ă©crans, l'usage des Ă©crans individuels dans les Ă©tablissements scolaires, et l'inscription de donnĂ©es relatives Ă  l'exposition aux Ă©crans dans le carnet de santĂ©.

      • 3:11:06-3:14:19 : Explication des rapporteurs sur la nĂ©cessitĂ© de se concentrer sur le droit europĂ©en dans le cadre de cette proposition de rĂ©solution.

      • 3:15:53-3:17:02 : Insistance sur le retrait des amendements ne relevant pas du cadre europĂ©en.

      • 3:17:09-3:18:25 : Explication sur la possibilitĂ© de sous-amender les amendements pour un passage en sĂ©ance.

      • 3:18:25-3:18:31 : Avis des rapporteurs sur l'amendement AC5.

      • 3:18:31-3:20:14 : Les rapporteurs ont la volontĂ© de travailler sur quelque chose au niveau national.

      • 3:20:14-3:21:11 : L'Ă©chelle europĂ©enne est la plus appropriĂ©e pour agir sur ces questions.

      • 3:21:11-3:21:36 : Rappel que ce qui est du rĂ©glementaire ne relève pas du droit europĂ©en.

      • 3:21:58-3:23:23 : Discussion sur l'interdiction de l'exposition aux Ă©crans des enfants de moins de 3 ans.

      • 3:26:48-3:27:25 : Fin de l'Ă©tude des amendements et dĂ©signation de rapporteurs sur la proposition de loi relative Ă  la rĂ©forme de l'audiovisuel public.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur l'addiction aux jeux vidéo, basé sur les informations des sources :

      Qu'est-ce qui rend les jeux vidéo captivants et quand devient-on accro?

      • Les jeux vidĂ©o sont captivants car ils procurent du plaisir.
      • Une personne commence Ă  entrer dans une zone dangereuse si elle joue plus d'une heure par jour.
      • Les nouvelles technologies, comme les smartphones et les tablettes, ont renforcĂ© le goĂ»t de jouer et donc les risques d'addiction.
      • L'industrie des jeux vidĂ©o gagne beaucoup d'argent, incitant Ă  la consommation.
      • Si les parents laissent jouer sans limite, cela favorise la dĂ©pendance.

      Quels sont les symptômes de la dépendance aux jeux vidéo ?

      • Jouer excessivement peut nuire Ă  la santĂ©.
      • Les consĂ©quences peuvent inclure un mauvais sommeil, une irritabilitĂ© accrue et une prise de poids due Ă  un manque d'activitĂ© physique.
      • La dĂ©pendance aux jeux vidĂ©o peut entraĂ®ner une baisse des notes si le travail scolaire est nĂ©gligĂ© au profit des jeux.

      Impact des jeux vidéo sur le cerveau, le corps et la santé

      • L'addiction aux jeux vidĂ©o peut avoir des effets nĂ©gatifs sur la santĂ©, notamment sur le sommeil, l'humeur et le poids.
      • L'Organisation Mondiale de la SantĂ© a classĂ© l'addiction Ă  internet comme un trouble clinique en 2018.

      Comment modérer l'utilisation des jeux vidéo?

      • Il est important de ne pas laisser les enfants de moins de 3 ans utiliser les Ă©crans.
      • Il est important de modĂ©rer le nombre d'heures de jeu.
      • Le système d'Ă©valuation europĂ©en des jeux vidĂ©o (PEGI) aide les parents Ă  choisir un jeu adaptĂ© Ă  l'âge de l'enfant.
      • Jouer avec modĂ©ration ne rend pas dĂ©pendant.

      Solutions pour éviter la dépendance et se désintoxiquer

      • Les jeux vidĂ©o peuvent distraire et permettre de s'Ă©vader et de rĂŞver.
      • La meilleure solution pour ne pas devenir dĂ©pendant est de sortir, faire du sport, de la musique et rencontrer des amis.

      En résumé, les jeux vidéo peuvent être une source de divertissement, mais une utilisation excessive peut entraîner une dépendance avec des conséquences négatives sur la santé et les études.

      La modération, l'utilisation du système PEGI et la diversification des activités sont essentielles pour éviter les problèmes liés à l'addiction aux jeux vidéo.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations du webinaire LISA avec Yasser Khazaal, concernant le rapport des jeunes aux écrans :

      Introduction au projet LISA * LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves afin d'améliorer leur bien-être et leur santé mentale. * Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration. * Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international. * L'objectif principal est de favoriser le bien-être de tous les élèves pour qu'ils puissent apprendre et progresser ensemble. * L'école joue un rôle essentiel dans le bien-être et l'épanouissement des enfants et des adolescents.

      Outils et ressources LISA * Plateforme numérique : Elle comprend un outil de repérage et une base de ressources. * Questionnaire Facettes : Un questionnaire de 12 questions permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève. * Tableau de bord individuel : Un tableau de bord est généré à partir des réponses au questionnaire, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève ainsi que des suggestions pour les enseignants. * Base de ressources Lzapédia : Elle contient des fiches pratiques prêtes à l'emploi et des hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques. * Formations : LISA propose des formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants.

      Le monde digital et les jeunes * Les services digitaux sont variés et chacun propose des interactions différentes. Ils incluent les jeux vidéo, les réseaux sociaux, les sites de rencontre, etc.. * Les réseaux sociaux répondent à un besoin humain essentiel de relations sociales et d'élargissement du réseau. * La métrique (nombre de likes, de suivis) peut changer la relation à soi-même et aux autres. * Les services digitaux sont en constante évolution, s'adaptant aux usages et captant les données des utilisateurs. * Les services digitaux peuvent créer un risque de sollicitation permanente, avec une offre illimitée et des réponses immédiates.

      Usage des écrans par les adolescents * Une étude a montré que la majorité des adolescents ont été exposés à de la pornographie, des réseaux sociaux ou des jeux vidéo. * Certains adolescents passent plus de 20 heures par semaine sur les réseaux sociaux ou les jeux vidéo. * Il y a une inquiétude sur le fait de passer trop de temps sur les écrans, et sur les risques d'addiction

      Addiction aux écrans * La science a repris les critères habituels des addictions pour les appliquer au domaine des écrans. * Les critères comme la préoccupation, le sevrage, la tolérance, la régulation émotionnelle, la perte de contrôle ont été examinés. * L'OMS a reconnu le trouble du jeu vidéo comme une addiction. * Les motivations à jouer incluent l'avancement dans le jeu, la compétition, les relations sociales, l'évasion. * L'évasion est souvent un facteur lié aux conduites addictives.

      Bien-être digital * Le bien-être est une expérience et un fonctionnement psychologique optimaux. * Le bien-être numérique est devenu central, car de nombreuses dimensions du bien-être passent par le numérique. * L'objectif est de trouver un équilibre entre les avantages et les inconvénients de la connectivité, avec un soutien fonctionnel maximal et des difficultés minimales. * Il est important de considérer les difficultés fonctionnelles liées aux interactions digitales, au harcèlement et à la gestion des conflits.

      Régulation et outils * Les smartphones proposent des outils de contrôle du temps d'écran, de limitation des notifications, et de blocage d'applications. * Ces outils sont utilisés par une partie de la population, mais leur efficacité est jugée modérée. * Il est essentiel d'optimiser l'usage des écrans pour qu'ils soient au service du bien-être, en étant conscient des avantages et des inconvénients de chaque usage. * Il faut prendre du recul par rapport à un usage spécifique, en identifiant les bonnes et les mauvaises choses et en décidant des changements possibles pour améliorer son bien-être digital.

      Recommandations pour les enseignants et les parents * Il est important d'échanger avec les élèves et les enfants sur leur usage des écrans. * Les parents doivent aussi être un modèle dans leur propre utilisation des écrans. * Il est crucial de comprendre les motivations des jeunes à utiliser les écrans, comme le plaisir, l'évasion, et le besoin de relations sociales. * Il faut diversifier les sources de satisfaction en proposant d'autres types d'activités. * Il est important d'intégrer la question de l'usage harmonieux des outils numériques dans les compétences transversales à l'école. * Il faut encourager la conscience de l'usage et sa modulation pour ne pas interférer avec les autres priorités. * Il faut adapter les approches en fonction de l'âge de l'enfant, avec une diversification des activités pour les plus jeunes et une approche plus participative pour les plus âgés * Il est suggéré de mettre en balance le temps passé sur les écrans avec les autres aspects de la vie

      En conclusion * Le rapport des jeunes aux écrans est complexe, avec des avantages et des inconvénients. * L'approche doit être individualisée, en considérant les besoins et les motivations de chaque personne. * L'objectif est de favoriser un usage harmonieux et conscient des outils numériques, au service du bien-être et de l'épanouissement. * Il est important de discuter avec les jeunes pour les amener à prendre conscience de leur usage et à moduler leur comportement. * Il faut proposer une diversité d'activités pour qu'ils puissent avoir un équilibre dans leur vie et pour pouvoir faire un choix éclairé * Il faut diversifier les sources de satisfaction * Il ne faut pas oublier les fondamentaux.

      Ce document de synthèse peut servir de base pour un briefing, en soulignant l'importance du bien-être digital et en proposant des pistes d'action pour les enseignants et les parents.

    1. Voici des éléments de synthèse pour un briefing, basés sur les sources et notre conversation précédente :

      Contexte et Objectif du Reportage

      • Le reportage est rĂ©alisĂ© par Benoit Le Corre, un journaliste qui souhaite raconter la vie des gens. C'est son deuxième reportage sur sa chaĂ®ne YouTube.
      • Le sujet central est JĂ©rĂ©mie, un homme dont la vie est marquĂ©e par l'alcool depuis son enfance.
      • JĂ©rĂ©mie a acceptĂ© d'ĂŞtre filmĂ©, en partie pour lui-mĂŞme, mais aussi pour sa famille, et particulièrement sa fille. Il souhaite montrer son quotidien et peut-ĂŞtre trouver une voie pour changer.
      • Benoit a rencontrĂ© JĂ©rĂ©mie par l’intermĂ©diaire de son voisin, Jacques, qui est abstinent et essaie d'aider JĂ©rĂ©mie.
      • Le journaliste exprime son espoir que ce reportage puisse aider JĂ©rĂ©mie, tout en questionnant la pertinence de sa dĂ©marche.

      Déroulement et Thèmes Abordés

      • Le tournage a Ă©tĂ© difficile et Ă©motionnellement Ă©prouvant pour le journaliste. Benoit a mĂŞme hĂ©sitĂ© Ă  commencer, car il sentait que ce serait dĂ©licat.
      • Le reportage explore le quotidien de JĂ©rĂ©mie, qui est marquĂ© par le dĂ©sordre, le manque d'argent et la consommation d'alcool. Il dĂ©crit sa chambre comme une "chambre d'alcc**lo".
      • JĂ©rĂ©mie rĂ©vèle qu'il boit depuis l'âge de 11-12 ans et qu'il consomme de grandes quantitĂ©s d'alcool quotidiennement. Il a dĂ©jĂ  fait plusieurs cures, sans succès.
      • Le reportage aborde Ă©galement les relations familiales de JĂ©rĂ©mie, notamment avec sa fille et sa mère.
        • Il a du mal Ă  expliquer sa situation Ă  sa fille.
        • Sa mère a peur de lui quand il est sous l'influence de l'alcool.
        • Il culpabilise de la tristesse qu’il cause Ă  sa mère et pense que sa fille est triste Ă  cause de lui.
      • JĂ©rĂ©mie Ă©voque la perte de son père et l'hĂ©ritage qu'il a dilapidĂ©.
      • Il exprime aussi un dĂ©sir de changement, notamment pour ĂŞtre un meilleur père pour sa fille. Il rĂŞve de l’emmener skier et d'ĂŞtre un père dont elle sera fière.
      • La vidĂ©o met en lumière la souffrance de JĂ©rĂ©mie et de son entourage.. Il a lui-mĂŞme demandĂ© Ă  ĂŞtre filmĂ©.

      Moments Clés

      • Le faux dĂ©part du tournage, oĂą Benoit hĂ©site Ă  sortir sa camĂ©ra.
      • La description de la maison de JĂ©rĂ©mie, et en particulier de sa chambre.
      • Les confessions de JĂ©rĂ©mie sur sa consommation d'alcool et son passĂ©.
      • Les Ă©changes avec sa mère, qui tĂ©moigne de son inquiĂ©tude et de sa culpabilitĂ©.
      • Les moments d'Ă©motion oĂą JĂ©rĂ©mie parle de sa fille et de son dĂ©sir de changer pour elle.
      • La scène Ă  l’épicerie, oĂą le commerçant exprime sa tristesse face Ă  la situation de JĂ©rĂ©mie.
      • La prise de conscience de JĂ©rĂ©mie qu'il doit arrĂŞter de boire.
      • L'analyse de Benoit sur le rĂ´le du journaliste et sa propre expĂ©rience personnelle avec la perte de son père.
      • La dernière partie du reportage oĂą Benoit et JĂ©rĂ©mie discutent des questions de l'interview et oĂą JĂ©rĂ©mie accepte de continuer le tournage.

      Éléments de Réflexion

      • Le reportage pose la question de la limite entre le rĂ´le de journaliste et le dĂ©sir d'aider son sujet. Benoit se remet en question.
      • L'importance de la prise de conscience personnelle dans le processus de changement. Benoit comprend que ce n'est pas Ă  lui de sauver JĂ©rĂ©mie, que le changement doit venir de lui.
      • La difficultĂ© de communiquer et d’expliquer la situation aux proches, notamment aux enfants.
      • Le poids du passĂ©, des traumatismes et de l'hĂ©ritage familial sur les problèmes d’addiction.
      • La vidĂ©o souligne que personne n'est Ă  l'abri de l'addiction et que l'espoir de changement est toujours possible.

      Conclusion

      Le reportage offre un témoignage brut et poignant sur la vie d'une personne aux prises avec l'alcoolisme, mais aussi sur l'espoir de changement et sur l'importance des relations familiales. Ce briefing a pour but de préparer l'équipe à mieux comprendre les enjeux du reportage et à mener une discussion éclairée.

  6. Nov 2024
  7. Oct 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:02][^1^][1] - [00:21:51][^2^][2]:

      Cette vidéo aborde les troubles liés à la consommation d'alcool, en mettant en lumière des témoignages personnels et des conseils pour aider à briser les tabous autour des problèmes de santé mentale.

      Moments forts: + [00:00:02][^3^][3] Introduction et avertissement * Présentation des témoignages * Avertissement sur la sensibilité du contenu * Numéros d'urgence à contacter + [00:01:45][^4^][4] Définition des troubles liés à l'alcool * Difficulté à contrôler la consommation * Conséquences sur la santé et la vie sociale * Statistiques sur la consommation en France + [00:03:02][^5^][5] Témoignage de Stan * Intervention pour aider un ami * Impact de la formation en santé mentale * Importance de la détection des signes + [00:13:33][^6^][6] Entretien avec Jean-Michel de l'Île * Définition des troubles liés à l'utilisation de substances * Différence entre addiction et dépendance * Répercussions potentielles de la consommation excessive + [00:18:22][^7^][7] Quantité d'alcool et risques * Évolution des modes de consommation en France * Conséquences à court et long terme * Importance de la prise de conscience sociale

      Résumé de la vidéo [00:21:53][^1^][1] - [00:42:32][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo traite des troubles liés à la consommation d'alcool, des signes de dépendance, et des approches pour aider les personnes concernées.

      Moments forts: + [00:21:53][^3^][3] Signes de dépendance * Consommation régulière et quotidienne * Perte de contrôle sur la quantité consommée * Importance de reconnaître ses propres limites + [00:22:50][^4^][4] Approche face à une personne en état d'ébriété * Protection et mise en sécurité immédiate * Éviter les accidents et les agressions * Intervention non jugeante et bienveillante + [00:27:22][^5^][5] Récit d'une intervention * Observation d'une consommation excessive * Dialogue ouvert et non critique * Importance de la prise de conscience + [00:32:00][^6^][6] Formation des secouristes en santé mentale * Plan d'action structuré * Importance de la communication non verbale * Encouragement à la prise de conscience et à l'action

    1. https://www.youtube.com/watch?v=P7elQxKYjy0

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:20:23][^2^][2]:

      David Le Breton, sociologue et anthropologue, discute de l'impact des téléphones portables sur la société moderne. Il explore comment l'usage intensif des smartphones crée une "société fantomatique" où les interactions humaines directes diminuent.

      Moments forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction de David Le Breton * Sociologue et anthropologue * Livre sur l'usage du téléphone portable * Impact sur la sociabilité + [00:01:14][^4^][4] Rupture anthropologique * Début des années 2000 * Banalisation du smartphone en 2008 * Changement de la physionomie des villes + [00:03:00][^5^][5] Indifférence au monde * Absorption par les écrans * Indifférence aux autres * Société fantomatique + [00:05:00][^6^][6] Non-moralisation * Comprendre sans juger * Éveil de la conscience * Liberté individuelle + [00:07:01][^7^][7] Conversation et dissociation * Importance de la conversation * Dissociation due aux smartphones * Perte de l'attention et de la sensorialité

      Résumé de la vidéo [00:20:26][^1^][1] - [00:38:12][^2^][2]:

      David Le Breton, sociologue, discute de l'impact des téléphones portables sur la société moderne. Il souligne comment l'usage excessif des téléphones crée une "société fantomatique" où les interactions humaines sont réduites.

      Points forts : + [00:20:26][^3^][3] Pression du temps * Notifications constantes * Sentiment d'urgence * Interférence dans les conversations + [00:23:00][^4^][4] Disparition du visage * Moins de reconnaissance de l'autre * Anonymat croissant * Impact sur la morale et l'éthique + [00:25:00][^5^][5] Rupture anthropologique * Moins de conversations authentiques * Hyper-fragmentation sociale * Isolement des jeunes + [00:30:00][^6^][6] Résistance par la marche * Reconnexion avec le monde * Importance de la lenteur * Succès des activités comme la marche et le jardinage + [00:35:00][^7^][7] Tyrannie de la communication * Besoin de moments d'échappée * Importance des interactions inutiles * Valorisation de la conversation et de l'environnement

  8. Sep 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:16:33][^2^][2]:

      Ce documentaire explore le phénomène du chemsex, où des substances sont utilisées pour intensifier les expériences sexuelles. Il met en lumière les dangers, les impacts psychologiques et physiques, ainsi que les témoignages de ceux qui l'ont vécu.

      Points forts : + [00:00:05][^3^][3] Impact personnel du chemsex * Perte de joie et de temps * Effets financiers et sur la jeunesse * Témoignage poignant + [00:03:28][^4^][4] Définition et expansion du chemsex * Utilisation de substances pour le sexe * Phénomène croissant dans la communauté gay * Urgence d'une intervention adaptée + [00:07:47][^5^][5] Première expérience de chemsex * Début à 19 ans * Expériences prolongées et intenses * Absence de conscience des risques + [00:10:05][^6^][6] Impact du Covid-19 * Augmentation des pratiques de chemsex * Isolement et recherche de sensations fortes * Dépendance accrue + [00:12:20][^7^][7] Conséquences physiques et sociales * Détérioration de la santé physique * Difficultés sociales et professionnelles * Témoignages de tentatives de suicide

      Résumé de la vidéo [00:16:37][^1^][1] - [00:33:47][^2^][2]:

      Cette partie du documentaire explore les expériences de plusieurs individus impliqués dans le chemsex, mettant en lumière les défis de la dépendance et les impacts sur leur vie quotidienne et leurs relations.

      Temps forts: + [00:16:44][^3^][3] Début de la consommation * Commencé à 15 ans * Consommation de 3-MMC, GHB, crystal meth * Impact sur la vie personnelle + [00:17:39][^4^][4] Cycle de consommation * Quatre jours de consommation, trois jours de repos * Recommandation d'espacer les consommations de dix jours * Conséquences des consommations fréquentes + [00:18:57][^5^][5] Impact émotionnel * Manque d'amour durant l'enfance * Rencontrer quelqu'un qui change la perspective * Nouvelles envies et projets + [00:24:25][^6^][6] Reprise de la consommation * Soirées chaque week-end * Enchaînement de consommation impulsive * Absence d'événements positifs liés à la consommation + [00:25:38][^7^][7] Problèmes de dépendance * Substances puissantes et géolocalisation * Désir incessant de rencontres sexuelles * Chemsex comme phénomène clés en main

      Résumé de la vidéo [00:33:49][^1^][1] - [00:47:41][^2^][2]:

      Cette partie du documentaire explore les défis et les luttes des personnes impliquées dans le chemsex, mettant en lumière leurs expériences personnelles et les impacts sur leur vie quotidienne.

      Points forts : + [00:34:01][^3^][3] Stress et incertitude * Inquiétudes sur la consommation de drogue * Doutes sur les interactions sociales * Peur de ne pas profiter des moments + [00:37:04][^4^][4] Tentatives de régulation * Efforts pour réduire la consommation * Conséquences négatives sur la vie personnelle * Difficulté à briser le cycle de dépendance + [00:39:01][^5^][5] Culpabilité et soutien * Sentiment de culpabilité et de jugement * Importance du soutien émotionnel * Lutte contre les pensées négatives + [00:43:01][^6^][6] Recherche de bien-être * Efforts pour retrouver des activités positives * Importance des relations sociales * Objectifs pour une vie plus équilibrée + [00:46:12][^7^][7] Nouveaux objectifs * Désir de réorganiser les priorités * Rêves et aspirations pour l'avenir * Volonté de vivre pleinement et sainement

  9. May 2024
  10. Mar 2024
    1. https://vimeo.com/910861638 Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:23:30][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une session informative sur l'accompagnement des enfants dans leurs usages numériques, animée par Axel de Saint, directrice d'Internet Sans Crainte. Elle aborde les préoccupations des parents et offre des conseils pratiques par tranches d'âge, ainsi que des outils pour aider les enfants à naviguer dans le monde numérique de manière responsable.

      Points forts: + [00:00:04][^3^][3] Introduction de la session * Accueil et présentation du sujet + [00:01:23][^4^][4] Philosophie de la parentalité numérique * Importance de ne pas diaboliser Internet * Nécessité d'accompagner les enfants + [00:03:31][^5^][5] Accompagner les enfants dans le numérique * Aborder divers sujets liés au numérique * Conseils par tranches d'âge + [00:10:39][^6^][6] Écrans et santé * Impact des écrans sur le sommeil et la vision * Conseils pour préserver la santé mentale + [00:22:01][^7^][7] Conséquences d'une surconsommation d'écrans * Risques de troubles de l'attention et échecs scolaires * Importance de l'équilibre et de l'activité physique Résumé de la vidéo [00:23:33][^1^][1] - [00:45:45][^2^][2]:

      La vidéo aborde l'impact des écrans sur les enfants et propose des stratégies pour gérer leur temps d'écran. Elle souligne l'importance de l'équilibre entre les activités numériques et non numériques et offre des conseils aux parents pour accompagner leurs enfants dans l'utilisation des écrans.

      Points forts: + [00:23:33][^3^][3] Effets des écrans sur les enfants * Illusion d'apprentissage chez les tout-petits * Importance du développement du langage et de la motricité + [00:28:20][^4^][4] Gestion du temps d'écran * Éviter les écrans avant de se coucher * Utiliser des outils pour visualiser le temps + [00:34:24][^5^][5] Conseils pour les parents * Choisir des activités numériques ensemble * Organiser les temps d'écran et les pauses + [00:37:00][^6^][6] Comprendre l'attrait des écrans * Mécanismes incitant à rester connecté * Gérer l'autonomie et le contrôle du temps d'écran Résumé de la vidéo [00:45:46][^1^][1] - [01:08:07][^2^][2]: La vidéo aborde l'importance de l'éducation numérique pour les enfants et présente un outil en ligne, "famin com", qui aide les parents à créer une charte numérique familiale adaptée à l'âge de leurs enfants. Elle souligne l'importance de discuter des contenus choquants, comme la violence et la pornographie, et de fournir des repères adaptés aux enfants.

      Points forts: + [00:45:46][^3^][3] Éducation numérique pour les enfants * Importance de la collaboration parent-enfant * Création d'une charte numérique familiale + [00:46:49][^4^][4] Utilisation de "famin com" * Outil en ligne pour personnaliser la charte * Choix des pratiques selon l'âge de l'enfant + [00:55:07][^5^][5] Partage avec les enfants * Importance de discuter des contenus choquants * Fournir des repères adaptés comme le système PEGI + [01:06:25][^6^][6] Contenus violents et pornographiques * Impact sur la perception des enfants * Utilisation de ressources adaptées pour l'éducation Résumé de la vidéo 01:08:09 - 01:30:04 : La vidéo aborde l'importance de discuter avec les enfants et les adolescents de l'intimité, du consentement et de l'utilisation responsable des réseaux sociaux et des smartphones. Elle souligne la nécessité d'un accompagnement parental dans l'éducation numérique pour assurer la sécurité et le bien-être des jeunes.

      Points forts : + [01:08:09][^1^][1] L'importance de la communication précoce * Discuter d'intimité et de consentement dès la maternelle * Utiliser des livres et des ressources adaptés à l'âge + [01:09:31][^2^][2] Gérer l'exclusion et la pression des pairs * Regarder des vidéos YouTube avec les enfants pour évaluer le contenu * Expliquer les raisons de refuser certains contenus + [01:11:10][^3^][3] Les changements à l'adolescence * L'entrée au collège et le premier smartphone * Les pratiques numériques évoluent et l'autonomie augmente + [01:14:03][^4^][4] L'âge moyen d'obtention du premier téléphone * Préconisation d'un contrôle parental et d'une utilisation adaptée à l'âge * L'équipement précoce nécessite une vigilance accrue + [01:16:15][^5^][5] Les réseaux sociaux les plus utilisés * YouTube, Snapchat et Instagram dominent selon l'âge * Importance de connaître les plateformes pour un accompagnement efficace + [01:25:46][^6^][6] Prévenir le cyberharcèlement * Comprendre les lois et les paramètres de confidentialité * Encourager des pratiques en ligne sûres et responsables Résumé de la vidéo 01:30:06 - 01:42:16 : La vidéo aborde le cyberharcèlement, en particulier les différences entre les expériences des filles et des garçons, l'importance de la vigilance parentale, les réseaux sociaux les plus concernés, et les outils disponibles pour aider les enfants et les parents à gérer et à signaler le cyberharcèlement.

      Points forts : + [01:30:06][^1^][1] Cyberharcèlement des filles et garçons * Différences dans les expériences + [01:31:13][^2^][2] Réseaux sociaux et vigilance * TikTok et Snapchat mentionnés + [01:32:11][^3^][3] Outils pour les parents * Vidéos et guides disponibles + [01:33:10][^4^][4] Numéro d'aide 3018 * Anonyme, gratuit, et confidentiel + [01:34:37][^5^][5] Guides interactifs * Pour enfants et parents + [01:36:15][^6^][6] Conseils sur les réseaux sociaux * Instagram comme ressource

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:52][^2^][2]:

      Cette vidéo présente un webinaire sur la parentalité numérique, organisé par l'Agence nationale de cohésion des territoires. Il aborde l'utilisation des écrans et propose des ressources pour aider les parents à gérer le temps d'écran en famille.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction du webinaire * Présentation par Suzie Chevet * Collaboration avec Anan Merlin + [00:00:49][^4^][4] Thème de la parentalité numérique * Discussion sur l'éducation aux médias * Ressources pour les parents + [00:01:43][^5^][5] Missions du Clémi * Formation des enseignants * Production de ressources pédagogiques + [00:02:58][^6^][6] Kit de médiation pour professionnels * Conçu pour animer des ateliers * Campagne de sensibilisation aux écrans + [00:07:09][^7^][7] Contenu du kit * Guide de médiation * Scénarios d'ateliers * Jeux de rôle + [00:16:01][^8^][8] Témoignage d'expertise * Intervention de Genoveva Desplat * Expérience en communication positive Résumé de la vidéo [00:22:55][^1^][1] - [00:47:46][^2^][2] : La vidéo aborde la mise en place d'ateliers pour les parents, l'importance de l'émotion dans la parentalité et la communication positive. Elle souligne également l'importance de la diffusion de l'information et du bouche-à-oreille pour encourager la participation des parents.

      Points forts : + [00:22:55][^3^][3] Rôle des émotions * Difficulté à se connecter aux émotions * Importance dans la parentalité + [00:24:15][^4^][4] Guide de médiation * Posture du médiateur * Sécurité et confiance + [00:25:00][^5^][5] Motivation des parents * Information et transmission * Rôle des institutions + [00:29:35][^6^][6] Adaptation des ateliers * Pour personnes avec difficultés * Choix des ressources selon le public + [00:31:26][^7^][7] Mobilisation des parents * Utilisation du kit par divers acteurs * Importance du réseau local + [00:36:53][^8^][8] Parentalité numérique * Ateliers sur le sujet * Adaptation aux besoins locaux

    1. Exposer précocement ou excessivement les enfants à toutes sortes d'écrans numériques ou de télévision retarde-t-il leur développement cognitif ?

      Depuis des décennies, les chercheurs s'interrogent et leurs avis sont divisés sur les prétendus effets néfastes.

      Selon une vaste étude, ce n'est pas tant l'usage qui en est fait que le contexte familial et la façon d'accompagner les tout petits dans l'utilisation de l'écran qui conditionne l'apprentissage du langage.

  11. Feb 2024
    1. on peut se douter que vivre en pleine campagne ou en haut de la montagne ça va peut-être être mieux pour notre santé que de vivre à côté d'une 00:10:02 usine qui émet des produits nocifs ça pareil évident comme ça mais il y a des choses un petit peu plus un petit peu plus très qui se cache un collègue 00:10:13 du labo qui est qui tabacologue nous disait qu'il avait il avait lu une étude qui dit que si vous êtes en sevrage tabagique un adulte qui sera en sevrage 00:10:25 tabagique s'il y a un bureau de tabac à moins de 200 mètres de chez lui ses chances d'arriver à arrêter de fumer sont divisés par deux donc simplement parce que dans son environnement physique il y a un bureau de tabac bien ça va aller impacter 00:10:38 directement sa santé en réduisant ses chances d'arriver à arrêter de fumer cet environnement physique pour nos élèves alors il y a forcément oui tabac bien évidemment pour les collégiens dès la 4e souvent 00:10:51 on sait que c'est la quatrième qui est un peu charnière pour la consommation alcool tabac chez les ados
    1. Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [01:40:00][^2^][2]:

      Cette vidéo est une conférence sur le thème "Comment faire face à la consommation d'alcool d'un proche". Elle présente les interventions du docteur Bernard Dort, médecin généraliste et alcoologue, de madame Nobby Nic Go, psychologue et modératrice, et d'Alice, membre de l'association ELA nom de Liège, qui témoigne de son vécu de proche d'une personne alcoolique.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction de la conférence * Présentation du sujet et des intervenants * Rappel des règles sanitaires et des modalités de diffusion + [00:02:32][^4^][4] Intervention du docteur Dort * Définition du mésusage d'alcool et de l'addiction * Explication des signes, des impacts et des traitements de l'alcoolisme * Présentation des ressources disponibles pour les personnes alcooliques et leurs proches + [00:39:30][^5^][5] Témoignage d'Alice * Récit de son parcours de femme de mari alcoolique * Description de son vécu, de ses souffrances et de ses difficultés * Partage de son expérience avec l'association ELA nom de Liège + [00:56:41][^6^][6] Questions-réponses avec le public * Réponses aux questions des participants présents ou en ligne * Conseils et informations pratiques sur la problématique de l'alcool * Conclusion et remerciements

      Résumé de la vidéo de [01:00:00][^1^][1] à [01:40:00][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo traite des questions du public sur la consommation d'alcool et ses conséquences. Les intervenants répondent aux interrogations des participants sur les aspects médicaux, psychologiques et sociaux de l'alcoolisme. Ils donnent des conseils pour aider les personnes qui souffrent d'un mésusage d'alcool ou qui sont proches d'un buveur excessif. Ils présentent également les ressources disponibles pour se faire accompagner et se soigner.

      Points forts: + [01:00:00][^3^][3] Les questions du public * Comment faire face à un conjoint qui boit et qui nie son problème ? * Quels sont les risques de l'alcool sur la santé physique et mentale ? * Comment parler de l'alcool à ses enfants ou à ses parents ? + [01:20:00][^4^][4] Les réponses des intervenants * Le docteur Dort explique les mécanismes de l'addiction et les traitements possibles * Madame Gobet souligne l'importance du soutien psychologique et de la prévention * Alice témoigne de son expérience en tant que membre de l'association ELA non + [01:40:00][^5^][5] La conclusion de la soirée * Le modérateur remercie les intervenants et le public pour leur participation * Il rappelle les coordonnées du site réseau alcool et de l'association ELA non * Il annonce la reprise des conférences en février sur d'autres thèmes de santé

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:14:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence du professeur Laurent Karila sur les addictions, organisée par la mairie de Corbeil-Essonnes. Il explique les mécanismes cérébraux, les facteurs de risque, les conséquences et les traitements des addictions aux substances et aux comportements. Il aborde notamment les problèmes liés au cannabis, à l'alcool, au tabac, aux jeux, à la pornographie et aux écrans. Il répond également aux questions du public et des internautes.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction de Bruno Piriou, maire de Corbeil-Essonnes * Présente le partenariat avec Laurent Karila * Souligne l'importance de la prévention et de la sensibilisation * Annonce le programme des prochaines conférences + [00:06:34][^4^][4] Présentation de Laurent Karila, professeur de médecine en addictologie * Définit les addictions comme un trouble de la préférence * Montre l'impact des drogues sur le cerveau * Distingue les addictions aux substances et aux comportements + [00:35:10][^5^][5] Zoom sur le cannabis, la drogue la plus consommée en France * Décrit les effets du cannabis sur le corps et l'esprit * Dénonce les idées reçues sur le cannabis thérapeutique * Alerté sur les risques de dépendance et de troubles psychiatriques + [00:43:24][^6^][6] Zoom sur l'alcool, la deuxième cause de morts évitables dans le monde * Explique les méfaits de l'alcool sur les organes et le cerveau * Présente les différents types de consommation d'alcool * Propose des solutions pour réduire sa consommation ou arrêter + [00:55:49][^7^][7] Questions du public et des internautes * Répond aux interrogations sur les écrans, le cannabis, la pornographie, etc. * Donne des conseils pour repérer et aider les personnes addictes * Partage son avis sur la dépénalisation du cannabis

    1. Alcool : la France sans modération ? - 28 Minutes - ARTE

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est un débat sur la consommation d'alcool en France, en particulier le défi de janvier qui consiste à ne pas boire pendant un mois. Les invités sont Joël Bou, président des vignerons coopérateurs de France, Bernard Basset, président de l'association Addiction France, et Olivia Luret, journaliste et auteure du livre De l'eau dans ton vin. Ils confrontent leurs points de vue sur les risques de l'alcool, le rôle des pouvoirs publics, la place du vin dans la culture française et les moyens de prévenir l'alcoolisme.

      Points forts : + [00:00:07][^3^][3] Le défi de janvier * Une initiative venue de Grande-Bretagne * Une occasion de se remettre en forme et de réduire sa consommation * Une expérience volontaire et non moralisatrice + [00:04:53][^4^][4] La consommation d'alcool en France * Une baisse globale depuis les années 60 * Une stabilisation depuis 10 ans * Une exception culturelle pour le vin + [00:10:07][^5^][5] Les dangers de l'alcool * Un risque proportionnel à la quantité consommée * Un facteur de cancers, de maladies, d'accidents et de violences * Un impact sur les proches et la société + [00:14:56][^6^][6] Les mesures de prévention * Des campagnes censurées ou insuffisantes * Des pictogrammes peu visibles ou absents * Des propositions de prix minimum ou de limitation de la vente

    1. Après avoir défini ce que nous appelons "les écrans", Franck Ramus (Directeur de Recherche au CNRS) et Magali Lavielle Guida (Orthophoniste et Docteur en psychologie) aborderont différents sujets comme la mesure des effets des écrans sur les individus, les effets sur le développement des jeunes enfants ou la santé mentale des adolescents. Les écrans peuvent ils avoir des effets positifs ? Comment les gérer au mieux ?

  12. Jan 2024
  13. Oct 2023
  14. Aug 2023
  15. Jan 2023
    1. La Défenseure des droits recommande auministre des Solidarités et de la santé defaire réaliser une étude approfondie sur lephénomène et les conséquences de toutesles formes d’addictions liées aux écrans,dans l’objectif de mieux cibler et d’adapter lescampagnes de communication à destinationdes familles, des enfants et des professionnels

      Recommandadion 05

  16. Jan 2022
    1. R e c o m m a n d at i o n n ° 5 La Défenseure des droits recommande au ministre des Solidarités et de la santé de faire réaliser une étude approfondie sur le phénomène et les conséquences de toutes les formes d’addictions liées aux écrans, dans l’objectif de mieux cibler et d’adapter les campagnes de communication à destination des familles, des enfants et des professionnels.
  17. Dec 2021
    1. Cette vulnérabilité de l’enfant TDAH à l’attraction vers les jeux vidéo est soustendue par différents mécanismes : la sensibilité à l’ennui et l’impossibilité de différer la récompense sont des particularités des TDAH.
      • L'une des difficultĂ©s Ă  Ă©tiqueter un usage excessif des jeux vidĂ©o comme addiction est le risque de passer Ă  cĂ´tĂ© d'autres troubles comme le TDAH.
    2. Chez l’enfant et l’adolescent, l’évaluation des comportements d’utilisation excessive des jeux vidéo est encore récente. Les instruments d’évaluation adaptés aux jeunes sont rares, et cherchent surtout à dépister les problèmes liés aux jeux vidéos, comme le PVP (problem video game playing) de Tejeiro Salguero [18] car pour la plupart des auteurs, il paraît prématuré de vouloir définir une entité « addiction » aux jeux vidéos dans cette tranche d’âge et on préfère parler d’usage excessif, d’usage problématique… [19].

      -Evaluation des comportements usage excessif récente

      -Rares outils d'évaluation adaptés aux jeunes

      -Parler d'addiction devant un usage excessif chez un jeune semble prématuré pour la plupart des auteurs

    3. Des symptômes évocateurs d’utilisation addictive des jeux vidéo ont été proposés [17] : un temps passé important (entravant les autres activités comme la scolarité), une réduction des relations familiales, sociales et amicales, un isolement au domicile, des répercussions sur le sommeil, l’alimentation, et sur le travail scolaire, une incapacité à réduire le temps de jeu, une souffrance psychique rattachée à l’utilisation des jeux (tristesse, anxiété, agressivité).

      Précisions cliniques non quantitatives d'une utilisation addictive du jeu vidéo

  18. Nov 2021
  19. Apr 2021
  20. Mar 2021
  21. Sep 2020
  22. Sep 2018
  23. Aug 2018