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    1. Voici un sommaire de l'entretien avec Gabrielle Légeret, fondatrice de l'association "De l'or dans les mains", avec les horodatages:

      • Vrai ou faux sur la perception des métiers manuels [0:00]:
        • L'orientation vers les filières professionnelles est souvent perçue comme un échec [0:00].
        • L'intelligence manuelle est moins valorisée que l'intelligence intellectuelle [0:06].
        • Les jeunes ne s'intéressent plus aux métiers de l'artisanat (Faux) [0:11].
        • L'artisanat et les métiers manuels sont incompatibles avec l'innovation (Faux) [0:17].
        • Les métiers manuels sont associés à un manque d'intelligence [0:24].
        • La valorisation des métiers manuels pourrait réduire le chômage [0:31].
        • Les jeunes préfèrent les carrières intellectuelles aux manuelles (Faux) [0:37].
        • Les métiers manuels peuvent offrir des salaires compétitifs [0:42].
        • Les compétences manuelles sont de plus en plus demandées [0:48].
      • Interventions de "De l'or dans les mains" dans les collèges [1:07]:
        • Le mépris pour les métiers manuels est ancré dans la société et l'éducation [1:09-1:18].
        • Comment redonner leurs lettres de noblesse aux métiers manuels? [1:35]
        • Présentation du programme phare "Je découvre les métiers manuels" [2:04].
        • Programme de 15h en classe de 5ème [2:10].
        • Création de liens entre les programmes scolaires et la pratique artisanale [2:19-2:26].
        • Intervention d'artisans dans les classes pour fabriquer des objets liés au programme scolaire [2:41-2:50].
        • Découverte de neuf métiers à travers la pratique artisanale [3:18-3:27].
        • Les élèves découvrent qu'ils ont des pouvoirs avec leurs mains et réussissent à l'école [3:55-4:02].
        • Les interventions changent le regard des enseignants sur leurs élèves [4:02-4:11].
        • Les élèves en difficulté peuvent se retrouver en situation de réussite [4:11].
        • Un bon élève peut découvrir la menuiserie comme option [5:14-5:25].
        • Le système scolaire n'est adapté qu'à une certaine typologie de cerveaux [5:25-5:43].
        • Importance de la manipulation et de l'expérimentation pour l'apprentissage [5:43-5:52].
        • L'intelligence du geste sollicite aussi l'intellect [6:14-6:19].
        • Il faut apprendre aux enfants à connecter leur corps à ce qu'ils vivent [6:27-6:41].
      • Reconnecter la tête et les mains [7:00]:
        • L'opposition entre la tête et les mains fait beaucoup de mal et place des jeunes en situation d'échec scolaire [7:17-7:23].
        • Nécessité de replacer l'intelligence manuelle au cœur du projet de société [7:32-7:39].
        • Importance d'une culture matérielle face aux logiques de consommation [7:39-7:58].
        • Faire des études supérieures n'assure plus une bonne place dans la société [8:10-8:16].
        • Les métiers manuels peuvent répondre à la transition écologique et retisser du lien social [8:42-9:01].
        • Les métiers de demain sont des métiers de la transition écologique et manuels [9:15-9:35].
        • Importance de révéler les talents manuels des jeunes à équivalence avec les talents intellectuels [9:42-9:58].
        • La pratique manuelle doit irriguer les savoirs fondamentaux [10:20-10:41].
        • Importance de donner aux élèves un réel choix concernant ce qu'ils ont envie d'expérimenter [11:53-12:13].
        • Les jeunes ne vont pas vers les métiers manuels par manque d'information et de valorisation de leurs compétences manuelles [12:21-12:50].
      • Expliquer l’opposition [13:23]:
        • Les origines de la dévalorisation des métiers manuels sont complexes et typiquement françaises [13:23-13:39].
        • En Suisse et en Allemagne, l'orientation vers une filière professionnelle est moins dévalorisée et les passerelles sont plus intenses [13:39-14:13].
        • Décisions politiques en France de délocaliser les industries et de devenir une société de services [14:22-14:34].
        • Les métiers manuels étaient souvent pénibles [14:34-14:47].
        • Il y a aussi des enjeux de pénibilité dans les métiers de bureau [14:53-15:06].
        • Importance de sortir de la pénibilité dans les entreprises et d'avoir des salaires décents [15:16-15:53].
        • La France place les enfants en situation de compétitivité et de comparaison dès le plus jeune âge [16:29-16:45].
        • Sur un chantier, il y a une responsabilité collective face au métier et à la société [16:45-17:38].
        • Importance de faire des projets collectifs à l'école [17:55-18:13].
        • Une société qui ne regarde pas de façon condescendante les métiers va mieux [18:19-18:41].
        • Beaucoup de jeunes se retrouvent à 40 ans à vouloir se reconvertir vers des métiers manuels [18:41-19:13].
        • Un salarié sur trois dans les entreprises du patrimoine vivant est en reconversion [19:20-19:29].
        • Il ne faut pas attendre d'avoir prouvé quelque chose à la société pour choisir un métier manuel [20:05-20:19].
      • Changer la donne [20:27]:
        • Réintégrer la pratique manuelle à l'école [20:48-20:53].
        • L'objectif est de replacer l'intervention manuelle dans le système éducatif au profit des jeunes [21:19-21:40].
        • Favoriser le développement de soi et la réussite académique [21:40].
        • S'adosser aux politiques publiques éducatives existantes et venir au service des enseignants et des élèves [22:33-22:48].
        • Changer le regard des pouvoirs publics, de l'opinion publique, des parents, des enfants, des enseignants [22:57-23:02].
        • Mobiliser l'ensemble de la société sur cette question [23:29-23:36].
      • Pour un autre futur [23:47]:
        • Comment imaginer un système où l'orientation soit au service de la réalisation des citoyens? [23:47-23:58]
        • Il faut désacraliser l'orientation et permettre de se tromper et de recommencer [24:06-24:19].
        • Valoriser et évaluer d'autres compétences que les compétences académiques [24:42-24:50].
        • Faire rentrer plus le monde du travail et de l'entreprise au collège [25:23-25:32].
        • L'orientation a besoin d'être vécue [26:02].
        • Mettre en pratique des expériences, des mini-entreprises [26:22-26:32].
        • Faire en sorte que l'école soit plus ancrée sur son territoire et réponde à des projets d'intérêt général [26:38-26:50].
        • Travailler au bien commun [27:24-27:33].
        • Revaloriser le métier d'enseignant [28:00-28:05].
        • Permettre et donner du temps et des moyens aux enseignants d'innover [29:10-29:19].
        • Faire rentrer des artisans au sein du collège et faire travailler des artisans et des enseignants ensemble [30:12-30:34].
        • Le monde de l'entreprise aurait tout intérêt à mieux venir pénétrer nos classes [30:45-30:50].
        • Importance des partenariats avec l'Onisep et sa plateforme Parcours Avenir [31:34-31:43].
        • Il y a des choses à changer et des prises de conscience [32:08-32:26].
        • Le corps ne doit pas être utilisé qu'en sport [33:10-33:19].
        • Importance de l'agencement des salles et de la pratique dans les cours [33:19-33:33].
        • Apprendre aux enfants comment fonctionne leur cerveau et les encourager à développer des méthodes d'apprentissage qui mobilisent le corps [34:33-34:46].
        • Une société qui est en mouvement dans son corps est une société qui est bien dans son corps [35:09-35:15].
        • Importance d'une éducation à la nourriture [35:21-35:36].
        • Retrouver un regard global sur ce qu'est la vie et ce dont on a besoin pour créer des individus en santé mentale et physique [36:13-36:31].
        • Recréer un rapport holistique au monde qui nous entoure [36:59-37:05].
        • Donner aux enfants les clés pour s'ancrer dans la société et avoir le pouvoir d'agir [38:06-38:14].
        • Faire l'expérience du sensible et redonner la place au sensible [39:16-39:22].
    1. Ce document est le procès-verbal d'une réunion de la Commission des affaires culturelles, axée sur deux sujets principaux.

      Premièrement, il aborde la réussite scolaire et les moyens de lutter contre les inégalités sociales dans l'éducation, en mettant en avant des propositions pour favoriser la mixité sociale et adapter les objectifs de l'école aux besoins contemporains.

      Deuxièmement, il traite de la lutte contre les addictions numériques chez les enfants, examinant une proposition de résolution européenne visant à rendre les plateformes numériques moins addictives et à protéger les jeunes utilisateurs.

      La réunion comprend des discussions, des amendements et des votes sur ces propositions, soulignant un effort concerté pour améliorer le système éducatif et protéger les enfants des dangers du numérique.

      Voici un sommaire minuté des principaux points abordés dans la source, organisés chronologiquement :

      • 00:13-03:24 : Répétition de la phrase : "Le gouvernement est en train de dépasser les conditions de la situation".

      • 10:27-11:13 : Remerciements pour la présentation d'un rapport publié en juin 2024, jugé riche et original, appelant à refonder la conception de l'école.

      • 11:13-12:00 : Proposition de loi visant à garantir la mixité sociale au sein des établissements scolaires, notamment par la réduction des dotations en cas de non-respect des contrats d'objectifs et de moyens.

      • 12:00-12:28 : Questions sur l'application pratique de l'indice de position sociale comme indicateur de mixité et sur les préconisations en matière de formation initiale des enseignants.

      • 12:41-13:29 : Évocation des territoires ultramarins et de leurs situations particulièrement dégradées, avec une question sur les mesures à prendre pour adapter les politiques éducatives à ces réalités.

      • 14:53-15:03 : Présentation des résultats des travaux du Conseil économique, social et environnemental (CSE) sur le dossier intitulé "Réussir à l'école réussite de l'école".

      • 15:03-15:20 : Information sur la méthodologie du travail, basée sur une cinquantaine d'auditions et d'entretiens.

      • 16:16-16:21 : Mention d'un vote à l'unanimité (moins une voix contre) sur le rapport du Conseil économique, social et environnemental.

      • 16:56-17:05 : Présentation du rapport et avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), contenant 20 préconisations sur l'école.

      • 17:05-17:23 : Définition du terme "école" recouvrant le périmètre de l'obligation scolaire, annulée en 2015 par le Conseil économique.

      • 21:57-22:17 : Proposition de généraliser des dispositifs existants et de redéfinir la carte scolaire et celle de l'éducation prioritaire afin d'agir contre la concentration.

      • 24:01-25:00 : Constat que l'école est traversée par les problématiques de la société et soumise à des injonctions contradictoires.

      • 25:56-26:24 : Axe de préconisation consacré à l'amélioration des conditions de scolarisation des élèves.

      • 27:53-28:11 : Mention d'un plan spécifique d'urgence pour les territoires ultramarins, détaillé en annexe.

      • 29:31-29:41 : Remerciements et présentation de l'échange entre l'Assemblée nationale et le Conseil économique, social et environnemental.

      • 30:02-30:21 : Le groupe rassemblement national estime que le système éducatif doit être repensé et que son organisation actuelle est un problème.

      • 33:17-33:27 : Ce rapport constitue une base solide pour une éducation inclusive et performante.

      • 33:44-34:15 : Salutation du CSE pour son rapport et son attention à la question des métiers de l'Éducation.

      • 35:19-35:41 : Satisfaction de voir reprise la préconisation des contrats d'objectifs et de moyens.

      • 35:41-35:52 : Question sur les actions envisagées par le CESE dans les semaines et mois à venir.

      • 36:06-36:21 : Satisfaction de constater que les constats politiques sont partagés par l'expertise de la société civile.

      • 37:05-38:26 : Question sur la pertinence de faire coïncider la géographie de l'éducation prioritaire avec celle des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et l'utilisation de l'IPS.

      • 45:47-46:23 : Question sur l'opposition entre la réussite des élèves et la méritocratie.

      • 49:56-50:30 : Question sur les moyens de faire du lycée professionnel une option à part entière.

      • 52:56-54:05 : Réflexion sur les objectifs de la société en matière d'éducation et sur l'évolution de ces objectifs au fil du temps.

      • 59:29-1:00:02 : Discussion sur la mixité et la question de l'enseignement privé.

      • 1:00:40-1:01:14 : Explication du fonctionnement des contrats avec l'enseignement privé et de la conditionnalité à une redevabilité financière.

      • 1:01:50-1:02:34 : Explication de la position du CESE sur la non-superposition de la carte de l'éducation prioritaire avec les QPV.

      • 1:06:30-1:07:01 : Invitation à une prochaine réunion au CESEU le 28 janvier.

      • 1:09:24-1:09:41 : Préoccupation concernant la méritocratie et l'idéalisme républicain.

      • 1:09:53-1:10:04 : Question sur les moyens de garantir l'égalité des chances et de rétablir la confiance dans le système éducatif.

      • 1:10:04-1:10:22 : Question sur la place des collectivités territoriales dans le processus de décision concernant l'éducation.

      • 1:11:05-1:11:34 : Constat que les communes sont peu associées aux décisions malgré leur engagement financier et leur responsabilité dans le cadre éducatif.

      • 1:11:34-1:11:51 : Proposition de faire évoluer la gouvernance du premier degré et les rôles de chacun dans la communauté éducative.

      • 1:13:49-1:14:35 : Question sur les effets de l'interdiction des téléphones portables dans les écoles et collèges, et sur la généralisation de la pause numérique.

      • 1:15:21-1:15:52 : Question sur les préconisations pour prévenir et lutter contre le décrochage scolaire.

      • 1:16:30-1:17:01 : Question sur la nécessité de remplacer le Conseil supérieur des programmes (CSP).

      • 1:18:41-1:19:21 : Question sur la prise en compte des caractéristiques des territoires ruraux dans la définition des critères d'évaluation.

      • 1:19:57-1:20:13 : Question sur la reconsidération sociale du métier d'enseignant.

      • 1:20:13-1:20:28 : Absence d'évocation de deux événements majeurs bouleversant l'institution scolaire dans le rapport.

      • 1:26:10-1:26:29 : Question sur le bilan des réunions favorisant la souscription de projets au sein du Fonds d'innovation pédagogique.

      • 1:26:29-1:27:04 : Question sur l'impact du dédoublement des classes depuis 2017.

      • 1:29:04-1:29:26 : Question sur l'organisation des relations avec les collectivités territoriales pour favoriser la réussite des élèves.

      • 1:29:26-1:30:15 : Question sur la formation à l'éducation à la sexualité et à la vie affective, et sur la réponse aux familles anti-choix.

      • 1:31:08-1:31:19 : Nécessité de ne pas se désintéresser de certains sujets même s'ils ne sont pas écrits dans le rapport.

      • 1:31:19-1:31:45 : Précision sur la question des observatoires.

      • 1:31:45-1:32:06 : Importance de repenser les finalités et le système éducatif, et d'avoir une instance prenant en compte la diversité des approches.

      • 1:32:34-1:32:50 : Le décrochage n'est pas traité précisément mais l'importance des conditions de scolarisation est soulignée.

      • 1:38:20-1:39:10 : La titularisation des enseignants devrait se faire au niveau master.

      • 1:39:10-1:39:31 : Difficultés et différences entre le premier et le second degré, sujet des contractuels à réouvrir.

      • 1:39:48-1:40:05 : L'IPS est un indicateur fiable mais d'autres indicateurs peuvent être utilisés.

      • 1:40:29-1:40:59 : D'autres outils et pistes sont à explorer, notamment en milieu rural.

      • 1:42:13-1:43:25 : Nécessité de changer de paradigme pour favoriser la mixité.

      • 1:44:40-1:45:42 : L'uniforme n'a pas été retenu car il semble plus important de traiter les causes que les stigmates.

      • 1:51:17-1:51:22 : Reprise de la séance.

      • 1:51:22-1:51:34 : Examen de la proposition de résolution européenne visant à lutter contre les addictions numériques chez les enfants.

      • 1:55:17-1:56:07 : Présentation de la proposition de résolution européenne visant à lutter contre les addictions numériques chez les enfants.

      • 1:56:07-1:57:22 : Importance que l'Assemblée nationale se saisisse de ce sujet grave, porteur d'enjeux de santé publique et d'éducation.

      • 1:57:22-1:57:57 : Souhait que la proposition de résolution européenne soit débattue en séance.

      • 1:57:57-1:58:26 : Statistiques alarmantes sur le temps passé sur internet par les jeunes et sur l'utilisation problématique des smartphones.

      • 2:02:06-2:02:34 : Les écrans entraînent une libération rapide de dopamine.

      • 2:03:46-2:04:21 : Exemples de caractéristiques addictives des services en ligne : défilement infini, lecture automatique, restriction temporale de contenu (FOMO).

      • 2:05:16-2:07:22 : L'Union Européenne a adopté des règlements sur les marchés et les services numériques pour protéger les enfants.

      • 2:07:22-2:09:15 : Nécessité d'agir de manière efficace à l'échelon européen pour interdire les caractéristiques addictives des services en ligne.

      • 2:09:15-2:10:03 : Invitation à adopter largement la proposition de résolution européenne.

      • 2:10:03-2:10:27 : Appropriation du texte par la Commission des Affaires Européennes.

      • 2:10:54-2:11:20 : Nécessité de légiférer pour protéger les plus jeunes et d'avoir des sanctions adaptées.

      • 2:13:27-2:14:05 : Définition de solutions concrètes face à cette problématique, combinant régulation, éducation et sensibilisation.

      • 2:14:47-2:15:52 : Importance de limiter le temps d'écran et l'accès aux outils et matériels.

      • 2:15:55-2:16:36 : Rappel des statistiques sur le temps passé devant les écrans par les enfants de différents âges.

      • 2:16:53-2:18:29 : Parallèle avec le tabagisme et la nécessité de prendre des mesures pour protéger les enfants des dangers du numérique.

      • 2:23:56-2:24:44 : Condamnation du groupe Meta pour non-respect des règles de la concurrence et prise de conscience des comportements addictifs générés chez les jeunes.

      • 2:24:53-2:26:18 : Nécessité d'une réglementation forte et protectrice de la santé des mineurs, et soutien à la proposition de résolution européenne.

      • 2:28:19-2:29:01 : Importance de faire du numérique une opportunité et non une menace pour la santé mentale des enfants.

      • 2:29:12-2:30:44 : Les recommandations de la proposition de résolution européenne fournissent des pistes concrètes et pertinentes, notamment le droit numérique à ne pas être dérangé.

      • 2:30:44-2:31:12 : Soutien à la proposition de résolution européenne et remerciements aux rapporteurs.

      • 2:35:57-2:37:57 : Importance de se concentrer sur ce qui est proposé dans la proposition de résolution européenne et d'agir auprès de la Commission européenne.

      • 2:37:57-2:38:13 : Il ne s'agit pas de proposer des éléments sur le droit français, mais d'agir sur le droit européen.

      • 2:38:13-2:39:46 : Nécessité de trouver la juste mesure entre régulation et contrainte face aux plateformes numériques.

      • 2:44:57-2:45:55 : La technologie aliénante a été complètement domestiquée, y compris pour les enfants.

      • 2:45:55-2:47:17 : Nécessité d'un accompagnement et de la création de contenus pédagogiques pour accompagner les politiques publiques.

      • 2:48:03-2:49:15 : Intérêt pour des dispositifs législatifs mis en place dans d'autres pays européens et pour une réflexion sur un cadre précis concernant la publicité.

      • 2:49:15-2:49:44 : Remerciements pour la qualité des travaux menés sur l'addiction aux écrans des enfants.

      • 2:49:44-2:50:10 : Question sur les actions concrètes à mettre en place pour harmoniser les législations européennes et assurer un équilibre entre la régulation des plateformes et le respect des droits numériques des mineurs.

      • 2:51:26-2:52:14 : Préoccupation concernant l'algorithme en entonnoir et le contrôle de l'accès aux contenus inadaptés.

      • 2:52:14-2:52:35 : La responsabilité du numérique doit se discuter à l'échelon européen.

      • 2:52:35-2:53:02 : Un rapport a été rendu sur "enfants et écrans à la recherche du temps perdu", avec des préconisations pouvant être intégrées dans une proposition de loi nationale.

      • 2:53:56-2:55:33 : Le niveau européen permet d'être plus efficace, et cela demande des initiatives nouvelles à prendre, y compris en tant que parlementaires au niveau national.

      • 2:55:33-2:56:53 : Il faut trouver les leviers pour la taxation et la publicité.

      • 2:56:53-2:58:03 : Il faut choisir le bon niveau pour agir, en tenant compte du cadre du droit européen.

      • 2:58:03-2:59:29 : La proposition de résolution européenne est une indication de la France au sein du parlement européen.

      • 3:00:12-3:02:00 : Il est préférable de retirer certains amendements car ils relèvent du niveau national et non européen.

      • 3:06:18-3:09:38 : Discussion sur des amendements concernant la priorisation des acteurs publics dans la recherche sur l'impact des écrans, l'usage des écrans individuels dans les établissements scolaires, et l'inscription de données relatives à l'exposition aux écrans dans le carnet de santé.

      • 3:11:06-3:14:19 : Explication des rapporteurs sur la nécessité de se concentrer sur le droit européen dans le cadre de cette proposition de résolution.

      • 3:15:53-3:17:02 : Insistance sur le retrait des amendements ne relevant pas du cadre européen.

      • 3:17:09-3:18:25 : Explication sur la possibilité de sous-amender les amendements pour un passage en séance.

      • 3:18:25-3:18:31 : Avis des rapporteurs sur l'amendement AC5.

      • 3:18:31-3:20:14 : Les rapporteurs ont la volonté de travailler sur quelque chose au niveau national.

      • 3:20:14-3:21:11 : L'échelle européenne est la plus appropriée pour agir sur ces questions.

      • 3:21:11-3:21:36 : Rappel que ce qui est du réglementaire ne relève pas du droit européen.

      • 3:21:58-3:23:23 : Discussion sur l'interdiction de l'exposition aux écrans des enfants de moins de 3 ans.

      • 3:26:48-3:27:25 : Fin de l'étude des amendements et désignation de rapporteurs sur la proposition de loi relative à la réforme de l'audiovisuel public.

  2. Feb 2025
    1. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la conférence sur le conflit sévère de séparation :

      • 0:04-0:17: Introduction et remerciements par l'animateur de l'événement. Il remercie Michel Rabitail et Vanessa Lete pour l'organisation et l'animation.
      • 0:17-0:55: L'animateur rappelle qu'il s'agit de la deuxième conférence sur les conflits sévères de séparation en peu de temps et que ce sujet est devenu une priorité au Québec, notamment parce que c'était le seul motif de signalement à la hausse pendant la pandémie. Il souligne que la plupart des professionnels n'ont pas reçu de formation spécifique sur les approches familiales et systémiques.
      • 1:55-2:47 L'animateur explique l'objectif de cette journée scientifique et clinique. Il mentionne les distinctions entre le conflit sévère de séparation, l'aliénation parentale, et la violence conjugale. Il annonce une présentation de projets appliqués et des approches basées sur des données probantes comme la médiation, les approches systémiques et les approches sensibles aux traumatismes.
      • 2:54-4:54: Introduction des trois conférencières : Elisabeth Godbout, professeure spécialiste des transitions familiales, des séparations et des conflits sévères de séparation ; Amylie Paquin Boudreau, psychologue clinicienne spécialiste des enjeux de conflits sévères de séparation et de violence familiale ; et Catherine Turbide, professeure spécialiste des conflits sévères de séparation, de violence conjugale post-séparation et des trajectoires de service en protection de la jeunesse.
      • 4:54-5:29: L'animateur souligne l'expertise des conférencières et l'importance de cette thématique.
      • 5:29-6:03: Elisabeth Godbout prend la parole et remercie l'Institut Universitaire jeunes en difficulté pour l'invitation. Elle souligne que le conflit de séparation est un sujet de prédilection dans leurs travaux.
      • 6:53-7:25 : Présentation du plan de la conférence pour les 3 heures à venir..
      • 7:25-8:38: Introduction au sujet des conflits sévères de séparation, problématique apparue il y a une trentaine d'années, d'abord identifiée par les professionnels de la justice et des services psychosociaux. Le premier article sur le sujet est celui de Janet Johnston en 1994. La problématique a pris de l'ampleur dans les années 2000, avec une augmentation des écrits scientifiques et des dossiers judiciaires. Il est noté que cette problématique représente un défi pour l'intervention.
      • 9:45-10:09: Il est souligné que la distinction entre conflit sévère de séparation, violence conjugale et contrôle coercitif est primordiale.
      • 10:09-11:17: Présentation des objectifs de la journée : faire le point sur les connaissances, présenter les services existants au Québec, et aborder les bases d'une évaluation appropriée.
      • 11:17-12:09 : Présentation d'un programme et d'une intervention en soulignant l'importance des approches pour comprendre la complexité du problème.
      • 12:09-12:42: Définition du conflit sévère de séparation : un terme "parapluie" qui englobe plusieurs problématiques de nature et de sévérité différentes. Il se manifeste par une hostilité importante entre les parents, rendant la communication difficile, voire inexistante.
      • 13:54-14:06: Le conflit sévère de séparation inclut des signalements répétés à la protection de la jeunesse, des recours fréquents aux tribunaux, parfois malintentionnés.
      • 14:06-15:34: Les conflits sévères de séparation sont des dossiers qui encombrent le système et consomment beaucoup de ressources. Les enfants sont affectés par l'exposition à des conflits répétés et intenses.
      • 15:34-17:31: La distinction entre les conflits de séparation et la violence conjugale est complexe : il est nécessaire de distinguer les manifestations de violence liées au conflit de celles liées à un déséquilibre de pouvoir. Il est important de souligner que la violence dans le contexte du conflit peut être sporadique ou situationnelle, alors que dans la violence conjugale il y a un déséquilibre de pouvoir.
      • 17:31-18:49: Le conflit sévère de séparation est souvent chronique et enlisée dans le temps, les parents restent en colère comme au premier jour de leur séparation. Une distinction est faite entre les conflits normaux lors d'une séparation et les situations qui perdurent. La durée des conflits dans le temps reste mal connue.
      • 18:49-20:27: Les différentes dimensions du conflit sont présentées, notamment la judicialisation importante des litiges. Les conflits judiciaires sont à distinguer des difficultés parentales. Présentation d'une étude avec un échantillon de parents québécois récemment séparés.
      • 20:27-21:24: Les analyses ont permis de dégager un sous-groupe de parents vivant des conflits élevés au plan judiciaire et des difficultés parentales. Il s'agit d'une zone "très préoccupante" de 13% des parents.
      • 22:00-24:03: Un tiers des parents de ce sous-groupe ont eu une présentation en cour, 30% ont eu recours à une expertise en matière de garde. Les dimensions du conflit sont enchevêtrées. Il y a une persistance dans le temps pour un sous-groupe de ce 13%.
      • 24:03-25:08: Les données des dossiers judiciaires montrent qu'une minorité de parents va à procès, la majorité règle les questions entourant leur séparation durant les procédures.
      • 25:08-27:45 : Les données de la protection de la jeunesse montrent qu'une minorité de dossiers comportent un litige actif en matière de garde d'enfants. Ces dossiers sont plus souvent réouverts avec une détérioration du fonctionnement des enfants. Au Québec, 15,7 % des évaluations faites par les services de protection de la jeunesse ont été faites en raison de mauvais traitements psychologiques, dont 14,8% comportaient des conflits de séparation. L'exposition à la violence conjugale demeure le motif le plus souvent signalé, suivi des conflits de séparation.
      • 27:45-28:46: Présentation d'un panorama des services au Québec pour traiter ou prévenir le conflit sévère de séparation.
      • 28:46-30:06: Les services sont divisés en différents types et niveaux, allant de la prévention à l'intervention spécialisée. Les services de première ligne sont peu documentés et il manque d'outils.
      • 30:06-31:20: Présentation de la séance d'information de groupe sur la parentalité après la rupture, un service universel mais surtout utilisé par les parents en litige. Ce service n'a pas été évalué..
      • 31:20-32:54 : La médiation familiale est un service très utilisé et apprécié. Par contre, son efficacité à prévenir la détérioration des conflits reste à être étudiée.
      • 32:54-33:51 : Il existe des services juridiques de prévention et de règlement des différends, offerts en pratique privée. Leur efficacité à prévenir les conflits n'a pas été examinée.
      • 33:51-34:53 : Des programmes de groupes plus ciblés sont offerts par des organismes communautaires et par le CUS centre sud de l'île de Montréal. Un silence est fait sur l'action du milieu communautaire qui est jugée très importante, mais non nommée.
      • 34:53-36:03: Les services de première ligne sont peu documentés. Il y a un manque d'outils pour les professionnels pour intervenir dans ce type de problématique. Plus on augmente en sévérité, plus les interventions sont contraignantes. On utilise le judiciaire comme levier d'intervention.
      • 36:03-37:04 : Les services indiqués pour les conflits chroniques incluent l'expertise, des programmes spécialisés, la supervision des échanges de garde et la coordination parentale. Les services les plus spécialisés sont concentrés dans les grands centres.
      • 37:04-38:32: Les services offerts par les intervenants psychosociaux en pratique privée se développent. Un programme du ministère de la Justice à Montréal est en cours d'évaluation. Le coaching parental est aussi une intervention privée.
      • 38:32-41:08 : Des programmes sociojudiciaires importants tels que le programme parentalité conflit résolution et le programme d'intervention sociojudiciaire en conflit sévère de séparation sont présentés. Ces programmes ont fait l'objet d'évaluations et ont montré un potentiel intéressant.
      • 41:08-42:02: L'offre de services est morcelée, manque d'intégration et ne traite pas le conflit sévère de séparation comme un problème de santé publique. Une réelle prévention des conflits de séparation devrait être le défi des prochaines années.
      • 42:02-43:31 : Il faut rehausser les pratiques et les évaluations et s'appuyer sur les programmes dont l'efficacité a été démontrée. Il manque de données sur l'efficacité des services les plus accessibles, tandis qu'il y a plus de données sur les services spécialisés. Les services les plus spécialisés sont souvent offerts par des praticiens en pratique privée.
      • 43:31-44:02: Les conférencières souhaitent savoir ce qui amène les participants à suivre cette formation.
      • 44:02-44:44 : Les conférencières demandent aux participants de se situer dans l'écosystème des services.
      • 44:44-45:05 : Transition vers une séquence sur l'évaluation qui sera présentée par Catherine Turbide.
      • 45:05-47:53: Avant l'évaluation, on doit réfléchir aux questions que l'on doit se poser en tant qu'intervenant. Il existe des biais documentés sur ces questions, notamment, la question de savoir si un conflit est toujours un "tango" qui se danse à deux.
      • 47:53-49:03: On constate souvent que l'on croit que les parents utilisent les services pour se venger l'un de l'autre. Or, les écrits montrent que c'est beaucoup plus complexe. Une étude a montré que seulement 13 % des allégations sont malicieuses.
      • 49:03-51:07: Ce n'est pas notre prémisse de base, mais il faut y être attentif. Il y a plusieurs raisons qui expliquent l'utilisation des services, comme une mauvaise gestion des émotions ou un manque de moyens.
      • 51:07-51:19: Amélie Paquin prend la parole et souligne l'importance de prendre le temps de faire une bonne évaluation avant d'intervenir.
      • 51:19-52:16 : L'évaluation permet d'élaborer un plan d'intervention ajusté aux besoins des familles, à leurs ressources et aux limites de la pratique. Les situations de conflits sévères de séparation sont variées..
      • 52:16-53:00: La plupart des services actuels sont fondés sur le principe de coparentalité, un idéal qui n'est pas toujours réaliste. Par principe de coparentalité on entend : la prise de décisions négociées, la communication fonctionnelle et la coopération.
      • 53:00-57:37: La littérature scientifique soulève un problème avec cet idéal de coparentalité. Pour certaines familles, l'intervention familiale n'est pas appropriée, notamment en présence de violence conjugale. Il faut être attentif quand on travaille une rupture de lien parent enfant.
      • 57:37-59:10 : Il faut prendre conscience qu'il y a des prérequis pour avoir une coparentalité coopérative. Il y a des parents qui n'ont pas les ressources pour y arriver. Les parents qui sont à l'extrémité du continuum sur le conflit sévère de séparation n'ont pas nécessairement ces ressources.
      • 59:10-1:00:47 : Il faut être nuancé dans la présentation de ces prérequis, ce n'est pas un objectif qui est réaliste tout le temps. Il y a un travail de deuil de la relation, un travail de régulation des émotions qui doit être fait avant de vouloir travailler la coparentalité.
      • 1:00:47-1:01:24: Présentation d'une figure exclusive, démontrant la réflexion sur l'intégration de l'évaluation et de la séquence d'intervention.
      • 1:01:24-1:02:11: Il faut être neutre et objectif dans l'évaluation, et distinguer si l'objectif est de traiter la famille ou de la structurer..
      • 1:02:11-1:03:26: L'objectif de structuration vise à mettre des limites, des règles claires et s'assurer de leur respect. L'objectif de traitement vise à apporter des changements profonds dans les interactions familiales. Certains parents vivent un deuil compliqué de la relation, d'autres ont des problèmes psychosociaux complexes ou des antécédents traumatiques.
      • 1:03:26-1:05:30: Quand on est dans un objectif de traitement, on a confiance dans les ressources des parents pour faire des changements profonds. Quand on est dans une logique de structuration, on fait face à des parents qui n'ont pas la collaboration ou la motivation pour changer. Il faut être réaliste face à ces familles et partir de leurs ressources.
      • 1:05:30-1:05:57: Transition vers la présentation de deux programmes en protection de la jeunesse, par Catherine Turbide.
      • 1:05:57-1:06:26 : Les programmes sont déployés en région..
      • 1:06:26-1:07:37 : Présentation du projet PCS, initiative du 6 de la Mauricie qui a constaté un besoin de mieux intervenir auprès de ces familles.
      • 1:07:37-1:08:16 : Les objectifs du programme sont de connaître, d'évaluer et d'intervenir auprès des familles en conflit de séparation. Il s'agit d'un projet qui vise à donner des outils pour faire l'évaluation du conflit.
      • 1:08:16-1:09:39: Le programme comprend une trousse de soutien, des groupes de soutien pour les intervenants et une communauté de pratique.
      • 1:09:39-1:10:12: Présentation d'une évaluation du point de vue des intervenants, qui montre que l'utilisation du programme est variable.
      • 1:10:12-1:11:59: Les intervenants trouvent que le programme a amélioré leur pratique, mais n'a pas diminué le temps consacré aux dossiers..
      • 1:11:59-1:12:31: Il y a eu une amélioration individuelle et collective.
      • 1:12:31-1:14:06 : Les capsules de la trousse sont utiles, elles couvrent une vaste gamme de thématiques associées aux conflits de séparation. Elles permettent de mieux comprendre certaines dynamiques..
      • 1:14:06-1:15:22 : Le groupe de soutien est la modalité qui fait le plus consensus. Il permet aux intervenants de se sentir soutenus, de concrétiser l'utilisation de la trousse, de démythifier les problématiques, de baisser le stress. Par contre, il n'est pas toujours disponible selon les besoins.
      • 1:15:22-1:16:46: La communauté de pratique augmente le sentiment de compétence et permet de bonifier les connaissances, mais peut ajouter une surcharge de travail.
      • 1:16:46-1:18:15 : Facteurs qui facilitent l'utilisation des outils : sentiment de spécialisation, cointervention. Les facteurs qui font obstacle : la surcharge de travail, l'instabilité des équipes, le contexte organisationnel.
      • 1:18:15-1:19:23: Recommandations : désigner des leaders, favoriser la participation des nouveaux employés, réduire le nombre de dossiers, favoriser la cointervention, prévoir des modalités plus souples..
      • 1:19:23-1:21:34: Présentation du programme d'intervention sociojudiciaire en conflit sévère de séparation, qui est un programme de partenariat entre les milieux psychosocial et judiciaire. Il a été mis en place dans 36 établissements et est maintenant déployé dans 10 établissements. Le programme vise à concerter l'intervention de la protection de la jeunesse et le processus judiciaire. Son objectif est d'augmenter le nombre de situations qui se règlent par des mesures consensuelles.
      • 1:21:34-1:22:09 : Les familles ciblées sont celles où la sécurité et le développement de l'enfant sont compromis en raison d'un conflit sévère de séparation. Les parents doivent reconnaître la présence du conflit et son impact sur l'enfant.
      • 1:22:09-1:22:58: Le programme implique une trajectoire judiciaire adaptée et une intervention psychosociale avec des rencontres hebdomadaires pendant 6 à 9 mois.
      • 1:22:58-1:23:54: Présentation d'une évaluation du volet qualitatif du programme, auprès de 30 professionnels.
      • 1:23:54-1:24:43: Le programme permet de remettre aux parents le pouvoir de changer leur situation familiale. Il améliore la communication, recentre les parents sur les besoins des enfants et favorise la négociation..
      • 1:24:43-1:25:30 : Un enjeu demeure les critères d'admissibilité des familles. Le programme est difficile à mettre en œuvre pour les familles ayant peu de motivation. Un autre défi est le soutien des familles lorsque le programme est terminé.
      • 1:25:30-1:26:22: Il y a des difficultés liées à la concertation des interventions cliniques et judiciaires. Une évaluation est en cours pour étudier les effets du programme auprès des familles. Proposition d'une pause de 15 minutes.
      • 1:26:22-1:26:41: Amélie Paquin prend le relais pour la présentation des méthodes d'interventions auprès des familles vivant un conflit sévère de séparation..
      • 1:26:41-1:27:06 : Survol des groupes éducatifs pour les parents séparés, des interventions individuelles pour les parents et celles pour les enfants. Les interventions sont présentées en fonction de ce que la littérature dit sur qui est orienté vers ses services et qui ne l'est pas.
      • 1:27:06-1:28:01: Les groupes éducatifs pour parents séparés sont des interventions de groupes où les parents ont accès à plusieurs rencontres. Il y a beaucoup de travail à faire pour que ces groupes soient réellement efficaces. La forme des groupes est hétérogène. Ils ont surtout une portée préventive ou universelle.
      • 1:28:01-1:29:26: Les groupes éducatifs sont souvent offerts à tous les parents séparés, sans tenir compte des problématiques associées au conflit sévère de séparation. Ils ne sont pas toujours adaptés aux enjeux des parents dans cette situation, notamment les enjeux liés à la violence conjugale. Ils peuvent même être problématiques dans certains contextes.
      • 1:29:26-1:30:02 : La littérature scientifique propose d'adapter les groupes pour les familles en conflit sévère de séparation. Il y a de nombreuses recherches sur l'efficacité des groupes. La taille des effets est faible, notamment pour les familles avec un haut niveau de conflit. Les effets ne se maintiennent pas dans le temps.
      • 1:30:02-1:31:20 : Une réforme des groupes éducatifs est suggérée : se concentrer sur la parentalité plutôt que la coparentalité, accompagner les parents à développer leurs ressources individuelles, leur régulation émotionnelle. D'autres auteurs proposent d'ajouter de l'information sur la violence conjugale et la violence familiale.
      • 1:31:20-1:32:32: Il serait intéressant d'intégrer de l'information sur l'influence des traumas relationnels et des contextes d'adversité sur la régulation émotionnelle. Il est important de sortir du focus de la séparation pour comprendre la trajectoire relationnelle des familles.
      • 1:32:32-1:33:01: Présentation des interventions individuelles auprès des parents. C'est souvent un préalable nécessaire avant les interventions familiales.
      • 1:33:01-1:34:33 : Les séparations peuvent faire émerger des émotions difficiles, des traumas non-intégrés. Il est important de clarifier le mandat lors de ces interventions. Il y a des limites au travail individuel.
      • 1:34:33-1:35:51: Il est important de mettre les limites de l'intervention dès le début et de rester neutre face aux informations données sur l'autre parent. Il faut faire attention de ne pas prendre partie dans le conflit tout en amenant les parents à se protéger et à nuancer leurs convictions.
      • 1:35:51-1:37:16: Importance de l'approche systémique, de tenir compte des enfants dans la relation. On doit aider le parent à mieux comprendre la position de son enfant. C'est important de garder en tête l'approche sensible au trauma.
      • 1:37:16-1:39:07 : Il est primordial de considérer l'impact du contexte d'adversité et des traumas relationnels sur les parents, en plus de la séparation. Il faut être conscient du fonctionnement psychologique des parents, de leurs limites et pronostics d'évolution.
      • 1:39:07-1:40:26: Il faut reconnaître que tous les parents n'évolueront pas. Il existe des critères d'inclusion et d'exclusion à l'intervention individuelle. Présentation des interventions individuelles auprès des enfants.
      • 1:40:26-1:42:30 : Il faut se questionner sur les bénéfices d'une intervention individuelle pour l'enfant. L'intervention individuelle est appropriée si l'enfant est demandeur ou si le conflit a des impacts importants sur son bien-être. L'intervention individuelle peut aider l'enfant à développer des ressources, à mieux comprendre la situation et à nommer ses besoins et émotions.
      • 1:42:30-1:43:00 : L'enfant a besoin d'adultes qui lui permettent de nommer ses émotions et qui puissent valider son expérience..
      • 1:43:00-1:43:30 : Il est important de ne pas donner de faux espoirs et d'aider l'enfant à comprendre ses limites, ce qu'il peut en faire..
      • 1:43:30-1:44:45: Transition vers la présentation des approches qui peuvent être utiles par Catherine Turbide, notamment l'approche de négociation sur intérêt, ou approche de médiation.
      • 1:44:45-1:45:32: Cette approche a été utilisée en protection de la jeunesse autour de 2005, pour amener les intervenants à soutenir les familles dans leur propre démarche de résolution de problèmes.
      • 1:45:32-1:47:22: Cette approche a ensuite été déployée dans des contextes variés, notamment en protection de la jeunesse, elle est utile pour comprendre les enjeux du conflit de séparation. Le but est que les participants comprennent les grands principes et sachent dans quoi s'embarquent les parents qui travaillent avec cette approche.
      • 1:47:22-1:48:22: L'approche est une structure de résolution de problèmes et de communication coopérative qui implique la présence simultanée des parties. Il faut donc éviter de l'utiliser dans les cas de violence conjugale.
      • 1:48:22-1:49:58 : Une distinction doit être faite entre la médiation, un processus volontaire mené par un médiateur impartial, et l'approche de médiation, qui peut être utilisée dans des contextes non-volontaires. L'intervenant peut avoir un mandat et une partialité, mais doit quand même favoriser la résolution de problème de manière collaborative.
      • 1:49:58-1:50:37 : L'approche implique une évaluation, l'identification des besoins, le tour de toutes les options, l'évaluation de leur pertinence et l'élaboration d'une entente. La posture de l'intervenant est de soutien et d'accompagnement, et non de prescription de solution.
      • 1:50:37-1:51:47: Les principes de l'approche : il faut utiliser un vocabulaire positif, c'est mieux de parler de besoins que de problèmes, chaque personne doit avoir une place pour exprimer ses besoins et être responsabilisée, la confiance et le respect sont au premier plan.
      • 1:51:47-1:52:35: Le processus est centré sur les intérêts et non sur les positions. L'objectif est d'amener les parents à se centrer sur leurs besoins. Le processus doit favoriser la communication et la collaboration.
      • 1:52:35-1:53:38: Il est préférable que la solution soit choisie par les parties plutôt que d'être imposée. Le processus a pour objectif que les parents soient capables de reproduire les techniques et de les utiliser dans le futur.
      • 1:53:38-1:54:37: Les étapes de la négociation : l'accueil, la négociation des intérêts et les résultats. L'accueil est très structuré. Les règles doivent être très explicites.
      • 1:54:37-1:56:56 : La négociation des intérêts : décoder les besoins, repérer les besoins communs, prioriser les besoins, identifier les options et en faire un choix. Il faut identifier les besoins de manière précise et respectueuse.
      • 1:56:56-1:58:12 : Décoder les besoins est un travail de coconstruction avec les parents. Il faut valider le besoin, et sortir des positions pour aller dans l'intérêt. Il faut donner la possibilité aux personnes d'exprimer leur besoin..
      • 1:58:12-2:01:04 : L'outil du tableau est souvent utilisé pour repérer les besoins communs et les prioriser. Il faut faire une liste de solution exhaustive sans se soucier de sa pertinence.
      • 2:01:04-2:02:14: Choisir une option qui satisfait toutes les parties, l'entente peut être verbale ou écrite..
      • 2:02:14-2:02:31: Transition vers les approches transversales..
      • 2:02:31-2:04:29 : L'approche systémique et l'approche sensible aux traumas sont essentielles pour un travail pertinent auprès des familles en conflit sévère de séparation. L'approche systémique : considérer que l'intervention sur un individu peut avoir un impact sur le système. L'intervenant fait partie du système, ses caractéristiques et décisions vont influencer le système.
      • 2:04:29-2:06:06: Les professionnels influencent le fonctionnement familial et doivent être conscients de leurs propres caractéristiques, connaissances et biais. Ils doivent être humbles et avoir des réactions conscientes et inconscientes qui peuvent cristalliser le système..
      • 2:06:06-2:07:30: Il faut faire attention à l'optimisme excessif et avoir une posture de scepticisme saine. Être attentif aux situations de clivage ou au tout ou rien. Il faut se remettre en question et s'entourer pour réfléchir.
      • 2:07:30-2:09:50 : Il faut éviter de tomber dans le piège de l'impuissance, éviter la critique, et ne pas venir reproduire les dynamiques parentales. Les professionnels doivent se considérer comme faisant partie du système plutôt que comme un expert à l'extérieur.
      • 2:09:50-2:10:26 : L'approche sensible au trauma est appliquée récemment aux familles en conflit sévère de séparation. Il y a un historique de vie marqué par l'adversité et des traumas émotionnels et relationnels qui sont revivifiés lors de la séparation. La séparation vient déclencher des traumas plus précoces.
      • 2:10:26-2:11:54 : Le simple fait de se retrouver dans des procédures judiciaires ou dans une intervention de la DPJ peut être traumatisant. Il faut faire preuve de sensibilité et comprendre le vécu des familles.
      • 2:11:54-2:13:25 : Il faut éviter de voir les parents comme étant de mauvaise foi. Il faut voir le conflit comme un signe de souffrance, mettre de l'humanité, et sortir du "qui a raison" pour amener les parents à faire sens de leur vécu..
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:19:25][^2^][2]:

      La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux.

      Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients, souvent confrontés à des diagnostics erronés et à des prises en charge inadaptées.

      Elle souligne l'importance de lutter contre la stigmatisation et de promouvoir des soins adaptés, en mettant l'accent sur la formation des professionnels et l'écoute des parents.

      Points forts: + [00:00:11][^3^][3] Défense des enfants atypiques * Troubles TDAH, TSA * Syndrome d'alcoolisation fœtale + [00:01:00][^4^][4] Flexibilité en droit * Droit diversifié * Centré sur le neurodéveloppement + [00:02:01][^5^][5] Lutte contre les diagnostics erronés * Responsabilité médicale * Prises en charge inadaptées + [00:03:02][^6^][6] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:04:01][^7^][7] Importance de l'accompagnement humain * AESH individuels * Besoin d'attention soutenue + [00:05:03][^8^][8] Contentieux en droit administratif * Éducation nationale * Conseils de discipline + [00:07:00][^9^][9] Responsabilité pénale des jeunes * Discernement * Alternatives à la prison + [00:09:01][^10^][10] Protection de l'enfance * Formations obsolètes * Importance du diagnostic + [00:11:01][^11^][11] Rôle des parents * Observations parentales * Collaboration avec professionnels + [00:12:01][^12^][12] Risques de placement abusif * Informations préoccupantes * Mesures administratives + [00:15:46][^13^][13] Assistance éducative * Évaluations sociales et psychologiques * Importance des soins adaptés + [00:17:00][^14^][14] Départ des CMP * Risque d'IP pour défaut de soins * Importance de la prise en charge en libéral + [00:19:00][^15^][15] Écoute des parents * Non-toxicité * Besoin de répit, pas de retrait Video summary [00:20:00][^1^][1] - [00:39:54][^2^][2]:

      La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants avec des troubles neurodéveloppementaux.

      Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients et aborde les défis liés à la responsabilité médicale, les droits des handicapés, et la protection de l'enfance.

      Highlights: + [00:20:00][^3^][3] Défense des enfants * Troubles neurodéveloppementaux * Flexibilité en droit + [00:21:01][^4^][4] Responsabilité médicale * Diagnostics inadaptés * Culpabilisation des parents + [00:22:26][^5^][5] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:24:02][^6^][6] Protection de l'enfance * Évaluation des besoins * Formations pour professionnels + [00:27:44][^7^][7] Enjeux du placement * Impact sur les familles * Importance du diagnostic + [00:30:03][^8^][8] Rôle du juge des enfants * Lien entre services et familles * Compréhension des troubles

    1. Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées importantes en gras :

      • 0:00 - 0:22 Vrai ou faux ?
        • Un élève peut se concentrer plus de 20 minutes sur certaines activités.
        • L'attention peut être entraînée par la volonté.
        • Les enseignants remarquent que les enfants ont plus de difficultés d'attention qu'avant.
        • Un cours magistral ne facilite pas nécessairement l'attention.
      • 0:30 - 1:22 Joker
        • Les écrans parasitent la capacité d'attention des jeunes.
        • On ne naît pas avec un niveau d'attention prédéterminé.
        • Le multitâche n'améliore pas l'attention.
        • L'âge ne limite pas la capacité attentionnelle.
        • La fatigue attentionnelle est un mythe.
        • On peut améliorer son attention avec de l'entraînement, ce n'est pas un muscle, mais ça s'améliore.
        • Tous les élèves n'apprennent pas de la même manière.
        • Le silence n'est pas toujours la meilleure condition pour apprendre.
      • 1:39 - 2:23 Introduction
        • Les enseignants sont confrontés à l'attention fluctuante des élèves.
        • La compétition pour l'attention est au cœur de notre société.
        • L'objectif est de déconstruire les mythes autour de l'attention.
      • 2:29 - 3:34 Qu'est-ce qu'un cerveau attentif?
        • Le cerveau est toujours attentif à quelque chose. L'attention est un processus de sélection de perceptions.
        • Même un enfant qui semble distrait est attentif à quelque chose.
        • Quand on dit à un élève qu'il n'est pas attentif, il faut lui préciser à quoi il n'est pas attentif.
        • Il y a un implicite : l'enfant n'est pas attentif à ce à quoi il devrait l'être.
      • 3:40 - 5:18 Identifier la cible
        • Il est important de savoir à quoi on veut que les élèves soient attentifs.
        • La cible peut être dynamique.
        • Il faut des critères pour savoir à quelle cible il faut se connecter. La cible est ce qu'il faut absolument percevoir.
      • 5:18 - 7:19 Exemples de cibles
        • Beaucoup d'exercices sont des recherches attentionnelles (ex: Où est Charlie ?).
        • Dans un devoir d'histoire-géographie, il faut analyser des documents pour trouver des informations.
        • L'attention doit être placée de manière à détecter l'information cherchée.
        • Il faut parfois faire attention à des choses qui ne sont pas immédiatement évidentes.
        • Dans un calcul de périmètre, la cible est très concrète (les petits côtés).
      • 7:19 - 8:33 Cibles plus complexes
        • Dans certaines matières, la cible est plus experte, plus complexe.
        • Le cerveau extrait des patterns (lettres, mots).
        • La cible de l'attention n'est pas la matière brute mais une matière déjà digérée.
        • Plus on monte dans les classes, plus les cibles sont abstraites.
      • 8:33 - 11:13 Inégalités à combler
        • Il y a des inégalités de capacités à viser certaines cibles.
        • Certains enfants peuvent activer un détecteur de fautes d'orthographe.
        • D'autres enfants doivent se concentrer sur des cibles plus concrètes (ex: terminaisons des verbes).
        • Il y a aussi la question de la stabilité de l'attention.
        • La stabilité de l'attention peut être entraînée si on est conscient de sa cible.
      • 11:13 - 13:02 Identifier la cible (suite)
        • En tant qu'enseignant, il faut être capable de donner à entendre la cible aux élèves.
        • Il faut cibler les situations problématiques.
        • Il faut commencer par des exercices avec des cibles concrètes.
        • Il faut développer une culture de la cible attentionnelle.
        • Il faut donner aux élèves une capacité métacognitive à réfléchir sur leur cible.
      • 13:19 - 17:01 Mythes et réalités
        • Se concentrer n'est pas forcément fatigant.
        • La distraction est souvent connotée positivement.
        • On se repose de la concentration en se concentrant sur autre chose.
        • La fatigue provient des processus cognitifs sollicités.
        • La concentration n'implique pas de crispation.
        • Le "flow" est un état de grande concentration, agréable.
      • 17:01 - 18:20 Le coût de renonciation
        • Dans le "flow", le calcul du coût de renonciation disparait.
        • Le coût de renonciation est ce qu'on perd à ne pas faire autre chose.
      • 18:30 - 21:29 L'école et le choix
        • L'état de "flow" est plus facile sur une tâche choisie.
        • À l'école, les élèves ne choisissent pas ce qu'ils font.
        • Il faut développer une attitude d'acceptation pour faire ce qu'on a à faire.
        • Le système scolaire teste l'adaptation à ce qu'on n'a pas choisi.
        • Il faut que l'élève trouve des moyens de rendre les choses plus amusantes.
      • 21:46 - 23:59 Crise de l'attention
        • La multiplication des sources d'information entraîne une dispersion de l'attention.
        • Le cerveau consacre moins de temps à chaque chose pour ne rien rater.
        • Il y a un refus de choisir et d'accepter de renoncer.
      • 24:04 - 26:16 Conséquences du zapping
        • Le temps passé sur une activité est lié à l'expertise.
        • Les contenus commerciaux génèrent une gratification immédiate.
        • Les apprentissages qui demandent du temps sont délaissés.
      • 26:16 - 29:38 Comment rectifier la donne
        • L'école simplifie le choix en limitant les distractions.
        • Les tâches sont obligatoires.
        • L'attention conjointe stabilise l'attention.
        • Le système de récompense et de punition colore les résultats.
      • 29:38 - 32:06 Rôle de l'école
        • L'école est un sanctuaire qui permet de développer des compétences nécessaires.
        • L'école ne peut pas être aussi attractive que les jeux vidéo.
        • Il faut une éducation de l'attention pour comprendre pourquoi l'école est comme elle est.
        • Il faut développer sa capacité à se concentrer pour la vie.
      • 32:13 - 35:38 Éducation à l'attention
        • L'éducation à l'attention est un enseignement métacognitif.
        • La métacognition est la conscience de ce qu'on fait dans sa tête.
        • Il faut s'intéresser à la technique cognitive.
        • Il faut un vocabulaire commun pour parler de la métacognition.
        • Il faut que l'enseignant s'interroge sur ses propres processus cognitifs.
        • Il faut prendre conscience de ce qui nous distrait.
        • Il faut expérimenter le plaisir de se concentrer.
      • 36:09 - 38:33 Écrans et attention
        • Les écrans sont source de compétition pour l'attention.
        • Les écrans sont un outil et un organe sensoriel.
        • Il faut utiliser les écrans de manière intentionnelle.
        • Il faut se poser les questions "Pourquoi faire ?" et "Pour combien de temps ?".
        • La perte de contrôle est problématique.
      • 38:53 - 41:40 Le programme Atole
        • Atole est un enseignement qui vise à développer la capacité à se concentrer.
        • Le programme est un changement de posture pour l'enseignant et l'élève.
        • On travaille sur la cible, la différence entre attention et concentration, la stabilité attentionnelle et l'intention claire.
        • On développe le sens de l'équilibre attentionnel.
        • Il faut avoir une intention claire avant d'aborder une tâche.
      • 41:40 - 43:03 Atole et inégalités scolaires
        • Atole réduit les inégalités scolaires.
        • Atole est déployé à l'école pour que tous les élèves en bénéficient.
        • Certaines familles valorisent l'attention plus que d'autres.
      • 43:03 - 44:05 Déploiement d'Atole
        • Atole a commencé en élémentaire, puis au collège.
        • Une version maternelle est en préparation.
      • 44:11 - 46:01 Mesure d'impact d'Atole
        • Une étude a comparé les classes ayant suivi Atole et les classes contrôles.
        • Atole améliore la réactivité aux appels à l'attention.
        • Atole améliore les capacités métacognitives des élèves.
        • Atole a un impact positif sur les gestes pédagogiques des enseignants.
        • Des études suisses ont confirmé les effets positifs d'Atole sur l'attention.
      • 46:07 - 47:01 Conclusion
        • Il faut tenir compte de la réalité de sa propre classe.
        • Les études d'impact favorisent le passage à l'action.

      Ce sommaire met en évidence les concepts clés et les arguments développés dans la transcription. Il permet de saisir rapidement les enjeux liés à l'attention et les solutions proposées, notamment à travers le programme Atole.

    1. Voici un sommaire minuté basé sur le webinaire LISA, avec les points clés et les temps approximatifs où ils sont abordés dans la source vidéo :

      Introduction (0:00 - 2:00) * Présentation du dispositif LISA, conçu pour améliorer le bien-être et la santé mentale des élèves. * L'objectif de LISA est de favoriser l'épanouissement des élèves au sein d'un collectif, tout en reconnaissant leur unicité. * Importance d'aborder la santé mentale à l'école, en complément des dispositifs existants comme les PAP. * Présentation des outils LISA : plateforme numérique, formations, ressources élaborées en collaboration interdisciplinaire.

      Outils et ressources LISA (2:00 - 4:00) * Description de la plateforme numérique, avec l'outil de repérage et la base de ressources. * Explication du questionnaire "Facettes" pour une observation structurée des élèves. * Génération d'un tableau de bord individuel avec les forces et les besoins de chaque élève. * Présentation de la base de ressources Lzapédia et des formations proposées. * Mention du programme de recherche mené par des spécialistes, avec un comité éthique scientifique.

      Le monde digital et ses enjeux (4:00 - 10:00) * Constat de la transformation des modes de communication par les outils digitaux. * Distinction entre les différents services digitaux : jeux vidéo, réseaux sociaux, sites de rencontre, etc.. * Les réseaux sociaux répondent au besoin essentiel de relations sociales, mais introduisent la notion de métrique. * Les services digitaux sont vivants, s'adaptent aux usages et peuvent maintenir l'utilisateur engagé. * Risque de sollicitation permanente, d'univers permanents et de réponses immédiates. * Le scrolling et l'excitation qu'il procure sont décrits comme des facteurs qui peuvent maintenir l'usage.

      Usage des écrans chez les jeunes (10:00 - 16:00) * Les adolescents sont majoritairement exposés à la pornographie, aux réseaux sociaux et aux jeux vidéo. * Certains passent plus de 20h par semaine sur ces services, ce qui a suscité des inquiétudes. * La question de l'addiction à Internet a émergé, en particulier pour les jeux vidéo. * Une étude longitudinale montre que les usages importants se maintiennent pour certains jeunes, alors que d'autres diminuent. * L'activation de l'aire striatale ventrale est liée à la sévérité de la conduite addictive à la pornographie. * Les usages de la pornographie restent relativement stables chez les adolescents sur 3 ans.

      Caractéristiques des services digitaux et notion d'addiction (16:00 - 23:00) * Les services digitaux ont des caractéristiques communes et spécifiques. * La question centrale est de savoir ce qui est considéré comme "trop de temps". * L'usage peut être utile et s'inscrire dans une passion harmonieuse. * Les critères d'addiction classiques sont appliqués au domaine des écrans : préoccupation, sevrage, tolérance, etc.. * Tous ces critères ne sont pas équivalents pour identifier une conduite addictive. * L'OMS a reconnu le trouble du jeu vidéo comme une addiction. * Les caractéristiques personnelles et les motivations (gratification, compensation) contribuent au maintien de l'usage. * Diverses motivations à jouer aux jeux vidéo sont identifiées : avancement, compétition, relations sociales, évasion. * L'évasion est un facteur qui revient souvent et qui est lié aux conduites addictives.

      Réseaux sociaux et bien-être digital (23:00 - 30:00) * Les jeunes sont très connectés en ligne et communiquent souvent via les réseaux sociaux. * Les motivations à utiliser les réseaux sociaux sont sociales, de conformité, de régulation émotionnelle, de connaissance et d'excitation. * Le bien-être digital est devenu central, car le bien-être général passe par le numérique. * Définition du bien-être : expérience et fonctionnement psychologique optimaux. * Importance de trouver un équilibre entre les avantages et inconvénients de la connectivité. * Les difficultés fonctionnelles incluent les conduites addictives, le harcèlement, les difficultés de gestion des conflits.

      Régulation et outils (30:00 - 36:00) * Les outils de contrôle du temps d'écran sont disponibles sur les smartphones. * Ces outils sont utilisés mais leur efficacité est jugée modérée. * Il faut optimiser l'usage, en étant conscient des avantages et inconvénients pour que les outils digitaux soient au service du bien-être. * Nécessité de prendre du recul sur l'usage et d'identifier les changements possibles. * La diversité des personnes, des besoins et des ressources est importante à considérer.

      Questions et réponses (36:00 - Fin) * Discussion sur la manière de lutter contre la surexposition aux écrans des élèves. * Importance d'échanger avec les jeunes sur leur usage, leurs perceptions et les priorités à gérer. * Les parents doivent être des modèles dans leur utilisation des écrans. * Recommandations sur la gestion du temps de jeu après l'école : il faut considérer les autres intérêts et priorités de l'enfant et mettre en balance le temps passé sur les écrans avec les autres aspects de sa vie. * Il faut s'interesser à ce que l'enfant apprécie dans ses jeux, et envisager d'autres activités. * Comment convaincre les adolescents malgré de bons résultats scolaires : il faut maintenir une discussion ouverte et explorer d'autres activités. * Comment intégrer les compétences numériques à l'école sans créer d'addiction : il faut inclure la question de l'usage harmonieux et la conscience de l'usage. * Les effets de la lumière des écrans : il y a des liens entre les troubles de l'attention et l'usage des écrans, mais il est difficile de dire quelle est la cause et la conséquence. * L'approche de la régulation du temps d'écran varie selon l'âge de l'enfant. Pour les plus jeunes, il faut diversifier les activités et les inviter à participer à d'autres types d'activités, tandis que pour les plus âgés, on peut les impliquer davantage dans la réflexion. * Les activités appréciées hier ne disparaissent pas, mais il faut diversifier et proposer des activités avec des composantes ludiques ou de partage social.

      Ce sommaire minuté offre une vue d'ensemble des points abordés lors du webinaire, permettant de retrouver facilement les informations importantes. Les éléments en gras mettent en évidence les points clés et les recommandations.

    1. Voici un résumé des points clés concernant le projet LISA, l'apprentissage socio-émotionnel (ASE) et le bien-être, en vue d'un briefing :

      Le projet LISA

      • LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves, afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.

      • Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants, et d'un réseau de collaboration multi-acteurs soutenu par l'État.

      • Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.

      • Le projet LISA cherche à favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.

      • LISA propose des formations, des outils et des ressources élaborées à partir d'une collaboration interdisciplinaire d'enseignants, de cliniciens, de chercheurs et d'ingénieurs.

      • La plateforme numérique de LISA inclut un outil de repérage (questionnaire "facettes" avec 12 questions) et une base de ressources.

      • Le questionnaire permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.

        • Un tableau de bord individuel est généré, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
      • Les suggestions sont présentées sous forme de fiches pratiques prêtes à l'emploi. La base de ressources "Lzapédia" est composée de fiches pratiques et d'hyperliens vers des ressources externes.

      • LISA propose également des formations pratiques en ligne et en présentiel, adaptées aux besoins des enseignants.

      • La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      L'importance de l'apprentissage socio-émotionnel (ASE)

      • La santé mentale des jeunes est un problème qui requiert une intervention immédiate, avec une souffrance accrue observée dans les rapports ministériels et internationaux.

      • Les jeunes expriment de plus en plus de colères, de déceptions et de pessimisme, menant à l'anxiété et au manque de motivation.

      • L'école joue un rôle crucial dans le bien-être et l'épanouissement des enfants et des adolescents, passant la majorité de leur temps à l'école.

      • Le développement des compétences socio-émotionnelles (CSE), également appelées compétences psychosociales (CPS), est essentiel.

      • Les compétences psychosociales (CPS) sont un ensemble de compétences non techniques et non académiques, incluant

        • la créativité,
        • le travail en équipe,
        • l'identification et la régulation des émotions.
      • Les troubles de l'apprentissage et de la santé mentale sont de plus en plus présents dans les établissements scolaires, affectant à la fois les individus et l'environnement scolaire et familial.

      • Les enseignants manquent de ressources pour aider les élèves ayant des besoins particuliers, et le projet LISA vise à leur fournir des outils pour accompagner ces jeunes.

      • L'intégration des compétences socio-émotionnelles dans le cursus scolaire est un enjeu important, bien que des réticences persistent.

      Les compétences émotionnelles

      • Plusieurs théories et modèles existent pour définir et comprendre les compétences émotionnelles.

      • Le modèle de l'intelligence émotionnelle de Salovey et Mayer (4 branches) : * perception, * utilisation, * compréhension et régulation des émotions.

      • Le modèle de la compétence émotionnelle (5 branches) : * identification, * compréhension, * expression, * régulation et utilisation des émotions (versants intrapersonnel et interpersonnel).

      • Il existe 3 niveaux d'approfondissement de ces modèles : * les connaissances, * les aptitudes, et * la disposition.

      • L'intelligence émotionnelle n'est pas l'antithèse de l'intelligence générale; les émotions ne sont pas opposées à la pensée.

      • Les compétences émotionnelles peuvent être développées et enseignées, bien que certaines personnes soient naturellement plus compétentes.

      Les bénéfices de l'apprentissage socio-émotionnel

      • Les interventions psychosociales à l'école ont des impacts positifs sur la santé mentale des jeunes.

      • On observe * une réduction de l'entrée dans le tabagisme, de * la consommation d'alcool, * des comportements violents et * des problèmes de comportement en classe.

      • L'ASE réduit également * les problèmes avec la justice, * les tentatives de suicide, * les prises de risques sexuels, * l'anxiété et le stress.

      • Il améliore le contrôle de la colère, la capacité de concentration, la résolution de problèmes et la connaissance en santé mentale.

      • L'ASE favorise une meilleure acceptation des personnes souffrant de problèmes psychiques.

      • Il y a une réduction * des symptômes dépressifs légers, * des comportements à risque, * du harcèlement, et * une amélioration des relations interpersonnelles.

      • L'ASE améliore * les résultats scolaires, * l'attitude générale envers l'école, * et est d'autant plus efficace si l'enseignant est impliqué.

      Les référentiels et modèles de compétences psychosociales

      • Il existe plusieurs référentiels et modèles de compétences psychosociales, chacun avec des approches différentes.
        • UNESCO et ODD (Objectifs de Développement Durable) : focus sur le bien-être.
        • OCDE : basé sur le modèle des "Big Five" de la personnalité.
        • Modèle d'éducation en quatre dimensions (compétences, traits de caractère, apprentissage).
      • CASEL (Collaborative for Academic, Social, and Emotional Learning) : conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale, compétences relationnelles et prise de décisions responsables.
      • OMS (life skills) : aptitude à maintenir un état de bien-être mental.
      • Santé Publique France : compétences cognitives, émotionnelles et sociales.

      Bien-être

      • Le bien-être de l'enfant est à la fois subjectif (hédonique) et psychologique (eudémonique).

      • Le bien-être subjectif se concentre sur le plaisir, les émotions positives et la satisfaction de la vie.

      • Le bien-être psychologique se concentre sur la réalisation du potentiel, le sens de la vie et le développement personnel.

      • Plusieurs modèles de bien-être existent (motivations, équilibre défis/habilités, épanouissement PERMA).

      Recherche et études

      • Des études ont été menées sur le bien-être des enfants en France, notamment avec la "Children World Survey".

      • L'approche dialogique en pédagogie développe les émotions positives et la créativité.

      • L'enseignement des émotions par les enseignants améliore leur propre bien-être et leur pratique professionnelle.

      • L'ASE est fondamental pour prévenir le décrochage scolaire.

      • Le sentiment d'efficacité personnelle est déterminant pour la performance scolaire.

      • Un axe de recherche actuel vise à travailler les compétences psychosociales des enseignants pour développer le bien-être enseignant.

      Conclusion

      • La qualité de vie est liée aux compétences psychosociales, à l'apprentissage socio-émotionnel, au bien-être et au sentiment d'efficacité personnelle.

      • La gestion des émotions permet d'améliorer l'empathie, la communication, la résolution de conflits et la prise de décisions responsables.

      • L'ASE favorise la réduction de l'anxiété, des relations positives, un soutien social, la persévérance, la résilience et la réussite, créant une école plus inclusive.

      Ce résumé met en évidence l'importance de l'ASE et du bien-être dans le contexte scolaire et souligne le rôle central du projet LISA pour répondre à ces enjeux.

    1. Voici un sommaire minuté du podcast "L'esquive du secteur", avec les idées fortes mises en gras :

      • 0:00-0:27 : Introduction avec un extrait de slam de Neïla qui parle de l'avenir et des clichés sociaux.
      • 0:27-1:01 : Safia, une des réalisatrices, évoque son amitié avec Neïla et leurs parcours dans les quartiers populaires de Compiègne. Elles se sont connues en 6ème.
      • 1:01-1:33 : Elles parlent du club slam qu'elles ont fait au collège et de la dérogation scolaire qu'elles ont été poussées à faire pour éviter le lycée de leur secteur.
      • 1:33-2:25 : Réflexions sur les préjugés liés aux écoles de quartiers et sur l'ascenseur social, perçu comme rare dans leur entourage.
      • 2:25-2:41 : Safia explique avoir voulu recontacter d'autres amis ayant fait des parcours similaires pour ce podcast.
      • 2:41-3:17 : Présentation du podcast "L'esquive du secteur" par Halima et Safia Elkhatabi.
      • 3:17-3:40 : Feriel, une amie de Safia et Neïla, raconte comment elle a aussi fait une dérogation en fin de 3ème pour éviter le collège ZEP de leur ville.
      • 3:40-4:57 : Elle décrit le collège qu'elle a rejoint, le collège André Malraux, comme un bon collège avec des filières d'excellence, mais où la mixité était un sujet de préoccupation. Elle évoque aussi comment un professeur leur a fait comprendre qu'elles avaient le potentiel pour faire mieux, c'est-à-dire aller dans un lycée hors secteur.
      • 4:57-5:47 : Introduction d'Idir, rencontré par Safia lors de leurs études supérieures en sociologie urbaine. Idir raconte son arrivée en France en 1996 et son enfance dans un quartier HLM.
      • 5:47-6:53 : Idir parle de la réputation de son collège de secteur et du fait qu'ils n'avaient pas de devoirs, ce qu'il relie au fait que les élèves ne pouvaient pas se faire aider à la maison.
      • 6:53-7:35 : Lecture d'un extrait de "Comme nous existons" de Kaoutar Harchi, évoquant le "placement" des enfants à l'école par leurs parents.
      • 7:35-8:24 : Safia rend visite à Néné, une amie d'enfance devenue principale adjointe de collège en région parisienne. Elles ont grandi dans le même quartier.
      • 8:24-10:28 : Néné raconte l'histoire de ses parents, arrivés du Sénégal, et comment son frère a été inscrit dans une autre école maternelle que celle de leur quartier, ce qui a influencé leur parcours scolaire. Elle décrit un sentiment d'être "à côté" du quartier et du collège de secteur.
      • 10:28-11:21 : Slam "Dans mon quartier".
      • 11:21-12:09 : Neïla explique que sa mère refusait qu'elle aille au lycée de secteur à cause de la mauvaise expérience de ses frères et sœurs, et qu'elle a été encouragée par certains enseignants à aller dans d'autres lycées. Elle a choisi la classe européenne pour avoir l'anglais renforcé et pour contourner la carte scolaire.
      • 12:09-13:36 : Évocation du processus de dérogation et de la sélection des élèves pour les lycées hors secteur. Les élèves devaient avoir un niveau excellent et de très bonnes notes. Neïla remarque qu'à 14 ans, ils étaient déjà en quelque sorte "sociologues", analysant les parcours qui fonctionnaient.
      • 13:36-14:26 : Lecture d'un extrait de "Comme nous existons", évoquant les stratégies mises en place par les parents pour que leur enfant intègre le bon établissement scolaire et l'obtention d'une dérogation scolaire.
      • 14:26-15:54 : Neïla se souvient du choc culturel ressenti lors des premiers jours au lycée, notamment à cause des prénoms des élèves qu'ils n'avaient pas l'habitude d'entendre. Sentiment d'infériorité et difficulté à se sociabiliser.
      • 15:54-16:45 : Elle parle du choc du niveau scolaire et de la découverte des classes préparatoires et des grandes écoles.
      • 16:45-18:00 : Mamie, la petite sœur de Néné, raconte comment elle prenait le bus très tôt pour aller au lycée du centre-ville.
      • 18:00-19:14 : Elle décrit la composition sociale de sa classe, majoritairement des enfants du centre-ville, et son sentiment d'être une exception en venant du Clo des Roses. Évocation des goûts musicaux différents.
      • 19:14-21:16 : Neïla se souvient de sa rencontre avec une fille du conservatoire qui s'étonnait de la voir dans ce lycée, ce qui a accentué son sentiment d'être à part. Elle parle du mépris de classe, notamment lors d'une expérience dans une boutique de vêtements.
      • 21:16-22:35 : Elle évoque le mépris de classe de certains professeurs et le fait que la classe européenne était parfois décriée. Certains professeurs, au contraire, l'ont encouragée. Elle a fini par faire Science Po. Elle parle de la distance créée avec ses amis du collège de secteur.
      • 22:35-24:01 : Mamie raconte qu'elle s'est fait de nouvelles amies au lycée, venant de la campagne autour de Compiègne. Elle parle de la tristesse et du sentiment de perte de ses amies du collège de secteur.
      • 24:01-25:01 : Réflexion sur la différence perçue entre les amis du lycée et ceux du collège de secteur, et sur le fait de se sentir entre deux mondes.
      • 25:01-26:34 : Néné parle de la difficulté de certains enseignements au lycée et du sentiment de ne pas être traitée de la même manière que d'autres élèves. Elle évoque son orientation vers la voie techno, alors que d'autres élèves avec les mêmes résultats étaient orientés vers des filières générales.
      • 26:34-27:38 : Slam "Je me suis réveillée".
      • 27:38-28:21 : Safia remarque que les problèmes qu'ils voyaient adolescents sont toujours les mêmes aujourd'hui et exprime que cela donne espoir.
      • 28:21-30:50 : Idir et Safia discutent, en tant qu'adultes, de leur regard sur leurs parcours scolaires et de leur dérogation. Idir questionne la notion de mérite et se demande si leur parcours est reproductible. Il craint que leur réussite serve à valider un système excluant. Il culpabilise d'avoir déjoué le système sans le changer.
      • 30:50-32:23 : Ils reconnaissent que les lycées réputés leur ont ouvert des portes, mais que la dérogation est une forme d'exception. Ils soulèvent la question de l'individualisme poussé par le système.
      • 32:23-33:16 : Safia évoque une cérémonie organisée par sa ville pour mettre à l'honneur les "talents de quartier" et critique cette initiative.
      • 33:16-34:34 : Elle explique pourquoi elle a refusé d'y participer plusieurs fois et se demande pourquoi elle aurait plus sa place que d'autres personnes de son quartier. Elle explique que ce qui l'anime est la transmission.
      • 34:34-35:09 : Conclusion avec un retour du slam de Neïla et un appel à se battre pour ce en quoi on croit.
    1. webinaire, sur Parcoursup, la plateforme d'admission post-bac en France.

      L'intervenant explique le fonctionnement de la plateforme, en détaillant les nouvelles fonctionnalités pour l'année 2025, notamment un comparateur de formations et une meilleure visualisation des données statistiques d'admission des années précédentes.

      Il met l'accent sur la transparence de l'information et la collaboration avec les lycées, les fédérations de parents d'élèves, et les étudiants pour améliorer l'expérience utilisateur.

      Le but principal est de rassurer les lycéens et leurs parents sur le processus d'admission et de leur fournir des outils pour faire des choix éclairés.

      Voici un sommaire minuté des idées fortes de la transcription,

      • [00:00:07] Présentation de l'événement, 2600 inscrits en France et dans les établissements d'enseignement français à l'étranger.
      • [00:01:07] Les candidats s'inscrivent sur la plateforme et formulent leurs vœux.
      • [00:02:51] Rappel des formations disponibles sur Parcoursup, important pour la réflexion des lycéens sur leurs vœux.
      • [00:03:38] On distingue les formations sélectives (classes préparatoires, BTS, etc.) et les formations non sélectives (licences). Il y a plus de places proposées dans les licences non sélectives.
      • [00:03:58] Il y a aussi des formations en apprentissage sur Parcoursup.
      • [00:04:08] Certaines formations ne sont pas sur Parcoursup.
      • [00:04:15] Un guide "les bons réflexes pour choisir sa formation" est disponible sur le site de Parcoursup.
      • [00:04:44] 10 000 formations en apprentissage sont proposées, principalement en BTS et BUT.
      • [00:06:19] Le site parcoursup.gouv.fr et la carte des formations sont mis en avant.
      • [00:06:42] On peut rechercher des formations par mots-clés, zone géographique, type de formation, et en utilisant des filtres (apprentissage, public).
      • [00:07:28] Il existe une rubrique "formations similaires" sur la plateforme.
      • [00:08:29] Il est possible de se faire des annotations progressives sur la plateforme.
      • [00:09:02] Il est possible de comparer jusqu'à cinq formations sur la plateforme.
      • [00:10:49] Les informations utiles sur chaque formation sont : la présentation, les critères, les modalités de candidature.
      • [00:11:29] Les modalités d'examen sont indiquées pour chaque formation. Les formations sélectives peuvent examiner les candidatures sur dossier, ou dossier plus épreuves écrites ou orales. Les universités pour les formations non sélectives examinent sur dossier.
      • [00:13:57] Les critères d'examen sont regroupés en cinq thématiques : résultats scolaires, méthodes de travail, savoir-être, motivation, engagement.
      • [00:14:47] Chaque formation précise les éléments pris en compte pour chaque critère.
      • [00:15:38] Chaque formation publie un rapport d'analyse des candidatures.
      • [00:16:52] Les candidats peuvent consulter les taux d'accès par type de baccalauréat.
      • [00:19:42] Il est possible de consulter les réponses obtenues les années précédentes.
      • [00:23:26] Les enseignements de spécialité sont pris en compte dans l'examen des candidatures.
      • [00:24:06] Les données sur les taux d'accès doivent servir au dialogue et ne sont pas des garanties.
      • [00:24:31] Les recherches montrent que les jeunes filles ont tendance à l'autocensure pour l'accès aux formations sélectives.
      • [00:27:46] 75% des formations ont des statistiques sur l'insertion professionnelle.
      • [00:28:15] Les données de salaire sont disponibles depuis le 15 janvier.
      • [00:28:47] Les données sont calculées nationalement par les services statistiques ministériels.
      • [00:30:33] Les informations disponibles sur les formations sont importantes pour la réflexion du lycéen et de sa famille.
      • [00:30:45] Comment vérifier le sérieux d'une formation ?
      • [00:32:37] Le ministère de l'enseignement supérieur travaille à améliorer l'appréciation de la qualité des formations.
      • [00:33:02] Le guide "les bons réflexes" est disponible sur parcoursup.gouv.fr.
      • [00:33:24] Il faut s'interroger sur les modalités pédagogiques de la formation.
      • [00:33:53] Les formations sur Parcoursup doivent respecter une charte.
      • [00:34:42] Les formations sur Parcoursup ne peuvent pas demander de frais de scolarité.
      • [00:37:46] Il est possible d'échanger avec les professionnels de Parcoursup.
      • [00:38:00] Les favoris créés avant la candidature sont importés.
      • [00:38:54] L'apprentissage est financé par l'état.
      • [00:39:55] Les bulletins scolaires et les appréciations des enseignants donnent des indices sur la capacité de travail de l'élève.
      • [00:40:27] La progression de l'élève entre la première et la terminale est prise en compte.
      • [00:41:23] Le taux d'accès est calculé par formation et par type de baccalauréat.
      • [00:44:36] Les données sont calculées par Parcoursup et sont fiables et neutres.
      • [00:47:27] Il faut d'abord se créer un compte sur Parcoursup avant de formuler des vœux.
      • [00:49:14] Les parents peuvent accompagner leur enfant à tout moment de la procédure.
      • [00:51:50] Une lettre de motivation est parfois demandée.
      • [00:52:03] Les vœux ne doivent pas être classés pour éviter l'autocensure.
      • [00:55:03] Il est possible de faire des regroupements de vœux multiples dans les formations en soins infirmiers et paramédicales.
      • [00:55:14] Le sous-vœu correspond à un établissement dans une formation donnée.
      • [00:56:24] Il est possible de faire 20 sous-vœux au global.
      • [01:01:12] Il y a une grande diversité de formations sur Parcoursup.
      • [01:01:40] Pour les formations sélectives, il n'y a pas de sectorisation géographique.
      • [01:02:59] On peut être prioritaire dans une formation en fonction de son secteur géographique.
      • [01:05:39] Il n'y a pas de sous-vœux pour les formations en apprentissage.
      • [01:06:30] Dernier jour pour formuler des vœux : 13 mars 2025.
      • [01:07:27] Les notes sont prises en compte par semestre ou trimestre selon les établissements.
      • [01:08:42] La rubrique "éléments liés à ma scolarité" est une reprise d'informations du lycée.
      • [01:10:38] Les spécificités des sous-vœux à l'internat sont expliquées.
      • [01:13:52] Rappel de la date limite pour formuler les vœux : 13 mars 2025.
      • [01:15:17] Un récapitulatif des vœux sera envoyé par message et SMS.
      • [01:16:54] L'inscription sur Parcoursup est un moment de réflexion pour les lycéens.
      • [01:17:02] La lettre de motivation n'est pas obligatoire pour toutes les formations.
      • [01:21:55] Les expériences extra-scolaires et les engagements sont pris en compte.
      • [01:24:39] L'attestation PIX est à fournir.
      • [01:24:45] Les activités et centres d'intérêt sont à renseigner dans le dossier.
      • [01:25:40] Les bulletins scolaires remontent la moyenne, le positionnement et les appréciations des enseignants.
      • [01:25:58] Parcoursup ne remonte pas le taux d'absentéisme.
      • [01:26:50] Les notes sont remontées par les lycées.
      • [01:27:08] Les élèves doivent vérifier les notes saisies par leur établissement.
      • [01:28:03] La "fiche avenir" comprend une appréciation littérale du professeur.
      • [01:29:01] Les lycéens n'ont pas accès aux appréciations de la fiche avenir avant le 2 juin.
      • [01:30:04] Il existe des dispositifs pour les étudiants en situation de handicap.
      • [01:32:18] Les étudiants en situation de handicap peuvent demander un réexamen de leur dossier.
      • [01:33:45] Il faut citer des informations plutôt que rédiger dans la rubrique "activités et centres d'intérêt".
      • [01:35:22] Il faut être sincère dans la description de ses activités et de ses centres d'intérêt.
      • [01:36:17] La lettre de motivation est souvent demandée par vœu et par sous-vœu.
      • [01:36:52] La lettre de motivation doit être spécifique à la formation visée.
      • [01:37:24] Il faut relire la lettre de motivation, mais ne pas la rédiger à la place de l'élève.
      • [01:38:16] Les lycéens doivent parler d'eux dans la lettre de motivation.
      • [01:38:25] Parcoursup ne décide pas de l'affectation.
      • [01:39:33] Parcoursup soutient les étudiants qui en ont le plus besoin.
      • [01:39:51] Il faut prendre connaissance du calendrier et des modalités de Parcoursup.

      Ce sommaire permet de rapidement identifier les éléments clés de la procédure Parcoursup.

    1. Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées fortes :

      • 0:05-0:27 : Introduction par Benoit Le Corre, le journaliste, qui exprime son questionnement sur le but de filmer Jérémie et présente son approche de raconter la vie des gens. Il mentionne que c'est son deuxième reportage et demande aux spectateurs de s'abonner à sa chaîne.
      • 0:39-1:27 : Benoit anticipe que la vidéo ne sera pas facile à regarder et qu'elle n'a pas été facile à tourner. Il décrit un faux départ, expliquant qu'il n'a pas tout de suite sorti la caméra parce qu'il ne le sentait pas. Il souligne que Jérémie n'a pas l'habitude de la caméra, et il décide d'y aller doucement.
      • 1:29-2:35 : Jérémie se montre peu confiant quant à ce que Benoit pourra tirer de lui, soulignant le désordre de sa maison et son manque d'argent. Il décrit sa chambre comme une "chambre d'alcc**lo". Il révèle qu'il a consommé deux bouteilles de pastis et plusieurs bières la veille.
      • 2:37-3:05 : Jérémie révèle qu'il a lui-même demandé à être filmé. Benoit explique qu'il a rencontré Jérémie grâce à son voisin Jacques, un abstinent qui essaie d'aider Jérémie. Il se demande si faire cette vidéo est une bonne idée, mais il espère que ça pourra l'aider.
      • 3:09-3:35 : Jérémie se prépare pour le tournage, en soulignant ses habitudes de coiffure et son choix de vêtements. Il mentionne ne pas aimer sa tête avec des lunettes. Il révèle qu'il a "bouffé l'héritage de son père" décédé en 2011.
      • 3:38-4:06 : Jérémie montre à Benoit l'ancienne salle de jeux de sa fille, remplie de Playmobil. Il hésite à les vendre tout de suite, mais envisage de le faire le lendemain.
      • 4:16-4:49 : Jérémie avoue que cette vidéo est aussi pour sa fille. Il explique qu'il est plus facile pour lui de parler à Benoit qu'à sa fille. Il exprime la difficulté d'expliquer à sa fille pourquoi il est ainsi.
      • 4:52-5:27 : Jérémie se souvient de la dernière fois qu'il a vu sa fille dans un magasin. Il est ému en évoquant comment sa fille tient compte de son budget.
      • 5:30-5:51 : Benoit remarque que les journalistes dissimulent parfois des choses, et que les gestes sont importants. Il dit qu'il retourne voir Jérémie le lendemain avec un peu d'appréhension.
      • 6:02-6:30 : Jérémie explique qu'il est toujours fatigué le matin tant qu'il n'a pas bu. Il est interrogé sur ce qu'il ferait avec 150 000 euros, et il mentionne partir en voyage avec sa fille.
      • 6:33-6:56 : Jérémie explique qu'il va chez sa mère. Il révèle qu'il n'a pas encore bu ce matin-là. Il explique qu'il a un décollement de la rétine qui affecte sa vision.
      • 6:59-7:17 : Jérémie révèle qu'il a été chauffeur. Il explique qu'il ne veut pas être filmé pour le moment avec sa mère.
      • 8:09-8:36 : La mère de Jérémie exprime son inquiétude face à l'addiction de son fils. Elle se sent coupable et pense que Jérémie a un chagrin. Jérémie demande à Benoit s'il veut boire un verre.
      • 8:40-8:53 : Jérémie admet qu'il n'a pas fait grand chose pour arrêter de boire parce qu'il ne le faisait pas pour lui. Il mentionne avoir tenté trois cures, mais sans succès.
      • 9:04-9:12 : Jérémie exprime son souhait d'aller skier avec sa mère et sa fille s'il gagnait 150 000 euros.
      • 9:13-9:48 : La mère de Jérémie avoue qu'elle a eu peur de lui quand il était sous l'influence de l'alcool. Jérémie révèle qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il lui a fait subir.
      • 9:50-10:14 : Jérémie va à son épicerie habituelle. Il commande un pastis, comme d'habitude. Benoit remarque la familiarité entre Jérémie et le commerçant.
      • 10:31-10:39 : Le commerçant exprime sa tristesse de voir Jérémie détruire sa vie à chaque fois qu'il passe en caisse.
      • 10:47-11:17 : Jérémie et Benoit partagent un repas. Jérémie dit qu'il a été touché par les propos de sa mère, et il a réalisé qu'elle a eu peur de lui.
      • 11:17-11:29 : Benoit explique qu'il s'est mis en retrait le premier soir car il était difficile de communiquer avec Jérémie.
      • 11:29-11:54 : Une chanson sur l'amour est jouée, et il y a une réflexion sur le thème de l'amour.
      • 12:24-12:39 : Benoit exprime son optimisme quant au journalisme et à la possibilité de changement pour Jérémie et sa famille. Il espère mener une interview formelle avec Jérémie.
      • 13:14-13:41 : Benoit propose de faire une interview, mais cela s'avère compliqué. Jérémie révèle qu'il n'a pas dormi de la nuit et qu'il a bu avec un ami. Benoit explique qu'il va reprendre des questions qu'il a déjà posées.
      • 13:41-14:27 : Jérémie admet qu'il est alcoolique et qu'il a commencé à boire à l'âge de 11-12 ans. Il explique qu'il accepte d'être filmé pour sa mère, qu'il a vue triste et dont il admire l'amour inconditionnel. Il avoue avoir été difficile avec ses beaux-pères.
      • 14:31-15:03 : Jérémie reconnait que son corps lui dit stop. Il est confronté à l'idée que sa mort pourrait attrister ses proches. Il comprend qu'il risque de laisser des gens tristes s'il meurt.
      • 15:05-15:54 : Jérémie exprime son désir d'être là pour sa fille, qu'il pense rendre triste à cause de son problème d'alcool. Il imagine le futur dans cinq ans où il serait "beau gosse" et irait chercher sa fille à l'école.
      • 15:57-16:22 : Benoit arrête le tournage car il sent qu'il a envie de sauver Jérémie, ce qui n'est pas son rôle. Il comprend que sa présence n'aide pas Jérémie et que le changement ne peut venir que de lui-même. Il conclut que l'avenir de Jérémie est flou, et qu'il ne faut pas le juger.
      • 16:35-17:07 : Benoit mentionne qu'il a lui-même mis dix ans à se remettre de la mort de son père. Il propose à Jérémie d'arrêter le tournage s'il en a besoin. Jérémie accepte de continuer, disant que ces 15 minutes sont comme deux verres.
    1. Voici un sommaire minuté avec les idées fortes du texte, en gras:

      • Introduction (0:00-1:50)

        • Héloïse Junier, psychologue spécialisée dans la petite enfance (0-6 ans), présente son parcours et son intérêt pour le lien entre la recherche scientifique et la pratique sur le terrain.
        • Elle a écrit une BD sur les émotions de l'enfant pour les adultes et anime des formations sur le sujet.
        • Elle introduit la question des besoins fondamentaux de l'enfant pour son bien-être émotionnel.
      • Les Besoins de l'Enfant (1:50-4:40)

        • Les besoins physiques (manger, boire, dormir) sont importants, et leur non-satisfaction impacte la régulation émotionnelle.
        • Le besoin de sécurité est un méta-besoin qui englobe tous les autres et doit être satisfait pour que l'enfant puisse explorer, jouer, et apprendre.
        • Un enfant en insécurité peut avoir du mal à manger, dormir, et explorer son environnement, même si ses autres besoins sont satisfaits.
        • Il est essentiel de combler les besoins physiques et psychologiques pour un bon fonctionnement de l'enfant.
        • Les besoins psychologiques sont souvent oubliés car ils ne sont pas toujours visibles.
      • Conséquences des Besoins Non Satisfaits (4:40-6:30)

        • Les besoins non satisfaits entraînent un état d'alerte et un déséquilibre hormonal.
        • Cela génère du stress, des émotions désagréables (colère, frustration, peur) et des comportements inadaptés (pleurs, cris, etc.).
        • L'image de l'iceberg : les émotions désagréables visibles sont la partie émergée, et les besoins non satisfaits sont la partie immergée.
        • Il faut se demander "pourquoi" l'enfant réagit ainsi, plutôt que de se concentrer sur le "comment" le faire arrêter.
      • L'importance de l'Empathie (6:30-7:30)

        • Se poser la question des besoins de l'enfant ouvre la porte à l'empathie.
        • Cela permet d'éviter un rapport de force et de comprendre que le comportement de l'enfant est lié à un manque interne.
        • Il est difficile de rester rationnel face à la colère de l'enfant, surtout en cas de fatigue ou de stress.
        • L'absence de rationalité peut entraîner de la violence envers l'enfant.
      • Le Décalage entre la Théorie et la Pratique (7:30-8:30)

        • Il existe un décalage entre la théorie et la pratique.
        • Il est impossible d'appliquer les conseils à 100%, mais il est important de tendre vers cet idéal.
        • Il faut déculpabiliser les parents ou les professionnels qui ont des difficultés.
      • Les Émotions : Utiles et Adaptatives (8:30-9:10)

        • Toutes les émotions, même la colère, sont adaptatives et utiles pour comprendre que quelque chose ne va pas.
        • Les émotions permettent de retrouver un état de bien-être et d'optimiser les chances de survie.
        • Il faut rationaliser que les émotions sont essentielles.
      • Combler les Besoins : Clé du Bien-être (9:10-9:45)

        • Pour un enfant coopératif et tolérant à la frustration, il faut combler ses besoins physiques et psychologiques, notamment le besoin de relation.
        • Un environnement sécurisant et affectueux favorise un bon état émotionnel chez l'enfant.
      • Idées Reçues sur la Colère et le "Caprice" (9:45-12:00)

        • La colère est l'émotion la moins bien supportée et a une mauvaise réputation.
        • Le terme de "caprice" est un abus de langage et n'est pas scientifique.
        • Le caprice est une interprétation adulte d'une émotion non comprise.
        • Il y a une confusion entre l'élément déclencheur (l'envie) et l'élément inducteur (les besoins insatisfaits).
      • Le Cerveau de l'Enfant en Colère (12:00-13:40)

        • L'élément déclencheur met le cerveau en état d'alerte et déclenche une réaction en chaîne.
        • L'amygdale cérébrale se met en alerte, comme si la survie de l'enfant était menacée.
        • Les hormones de stress se libèrent, entraînant une explosion de colère.
        • Le cortex préfrontal de l'enfant n'est pas mature pour réguler ses impulsions et ses émotions.
      • L'enfant n'a pas le choix d'exprimer sa colère, comme le vomi.

      • Comment Réagir à la Colère de l'Enfant (13:40-16:00)

        • Sécuriser l'environnement.
        • Se mettre à hauteur de l'enfant.
        • Ne pas parler pendant le pic de colère, mais proposer un temps de câlin quand l'enfant redescend.
        • Mettre des mots sur ce que l'enfant a ressenti et sur ce que vous avez ressenti aussi.
        • Contenir l'enfant s'il se met en danger ou s'il agresse autrui, en privilégiant un contact oculaire.
      • Que Ne Pas Faire en Cas de Colère (16:00-17:00)

        • Ne pas réagir sous l'effet de ses propres émotions.
        • Faire une pause et sentir les signes de stress chez soi.
        • Utiliser des mantras pour rationaliser la situation.
        • La respiration permet de se détendre.
        • Renouveler l'air ambiant.
        • Passer le relais si possible.
        • Boire pour éviter la déshydratation.
      • Conclusion (18:00-18:45)

        • Devenir l'adulte que l'on aurait aimé avoir quand on était enfant.
        • Se demander comment on aurait aimé que l'on réagisse face à notre propre colère enfantine.
        • C'est un bon point de départ pour bien agir face à la colère des enfants.
  3. Jan 2025
    1. Voici un sommaire minuté des idées fortes de la transcription, avec les éléments clés en gras:

      • 0:09-0:29 : Introduction du live par Catherine Jubot, psychologue de l'éducation nationale et directrice du CIO de Bourgoin, et présentation du thème : les ressources et l'accompagnement pour l'orientation post-lycée.
      • 0:35-1:30 : Présentation d'Estelle de Moisson, psychologue de l'éducation nationale au CIO de Grenoble. L'accent est mis sur le fait que l'orientation est un processus qui prend du temps et qu'il est normal d'avoir des hésitations ou de changer d'avis. Il est important de ne pas rester seul et de demander de l'aide.
      • 1:30-2:01 : Information sur l'enregistrement du live et possibilité de poser des questions via le chat. Présentation du rôle des CIO, lieux d'accueil pour accompagner la réflexion sur l'orientation.
      • 2:01-3:23 : Les CIO offrent un accueil personnalisé, des entretiens, des ateliers, et de la documentation (ONISEP, CIDJ). Ils accueillent tous les publics (jeunes scolarisés, adultes, décrocheurs). Les psychologues de l'éducation nationale (anciennement conseillers d'orientation psychologues) sont rattachés aux CIO et interviennent dans les établissements scolaires.
      • 3:23-4:01 : Rôle des psychologues de l'éducation nationale : écoute bienveillante, accompagnement sur les parcours, les passerelles, les voies de formation et les secteurs professionnels.
      • 4:01-5:00 : La période de Parcoursup est un moment stressant. Les psychologues accompagnent les jeunes dans la connaissance de soi (points forts, centres d'intérêt, personnalité) et dans l'identification de secteurs professionnels potentiels.
      • 5:00-6:10 : Importance de s'informer sur les formations (BTS, BUT, licences, classes préparatoires, etc.). Se faire accompagner pour comprendre le jargon de Parcoursup et les différents types d'études (courtes, longues, professionnalisantes, théoriques).
      • 6:10-7:17 : Les psychologues aident à s'informer sur les métiers et à utiliser des questionnaires d'intérêt, qui ne sont pas des "boules de cristal" mais des outils de discussion. Il ne faut pas hésiter à les consulter, même sans question précise.
      • 7:17-8:15 : Les psychologues sont disponibles dans les établissements scolaires (sur rendez-vous) et dans les CIO (avec et sans rendez-vous, y compris pendant les vacances scolaires).
      • 8:15-9:04 : Les sites des CIO proposent des informations sur les journées portes ouvertes et les ateliers. Certains CIO proposent des ateliers spécifiques, par exemple sur Parcoursup ou les études à l'international.
      • 9:04-9:35 : Des ateliers peuvent aussi être proposés pour les parents, car l'orientation est une source de stress pour eux aussi.
      • 9:35-10:15 : L'orientation est une question qui peut se poser tout au long de la vie, y compris à l'âge adulte. La réflexion sur l'orientation est un processus continu.
      • 10:15-11:09 : L'orientation n'est pas un enjeu majeur unique, il est normal de se tromper et de se réorienter. Il existe des passerelles entre les formations.
      • 11:09-12:03 : Il est possible de se réorienter, y compris en cours d'année universitaire (semestre 2). Le dossier Parcoursup est conservé d'une année sur l'autre. Se tromper une fois permet d'être plus motivé la deuxième année.
      • 12:03-13:15 : Importance d'aller à la pêche aux informations, en particulier les journées portes ouvertes (JPO). Anticiper l'orientation réduit le stress. Il faut se familiariser avec les lieux, discuter avec les étudiants, et les professeurs.
      • 13:15-14:46 : Plus on s'informe, plus le choix sera pertinent. On est là pour aider même après les JPO. Ne pas rester seul et se rappeler que se tromper n'est pas grave, car on apprend de ces expériences.
      • 14:46-15:22 : Les changements font partie de la vie et permettent de se construire. Se réorienter est possible et ne doit pas être vu comme un échec.
      • 15:22-16:03 : Ressources en ligne pour préparer l'orientation : plateforme Avenir, site de l'ONISEP (vidéos sur ONISEP TV), ressources régionales (côté formation).
      • 16:03-17:50 : Parcoursup est une mine d'or d'informations, avec des cartes de visite pour chaque formation, les critères d'analyse des candidatures, et les formations similaires. On peut y accéder même sans candidater, et contacter les responsables pédagogiques et les étudiants ambassadeurs.
      • 17:50-18:25 : Il est possible de créer un compte Parcoursup dès la seconde et de mettre des formations en favori.
      • 18:25-19:33 : Importance de se renseigner pour sortir du flou, des clichés et des idées reçues. Les conseils sont utiles mais il faut vérifier par soi-même. La décision finale revient à l'élève.
      • 19:33-20:10 : Ne pas prendre pour argent comptant tous les conseils. L'orientation est un choix personnel. Il faut explorer et ne pas s'autocensurer.
      • 20:10-20:17 : Transition vers les questions du public.
      • 20:17-20:55 : Réponses aux questions :
        • Possibilité de prendre rendez-vous pendant les heures de cours, avec un justificatif
        • Possibilité de venir avec ses parents
      • 20:55-22:20 : Réponses aux questions:
        • Les questionnaires en ligne existent mais ne sont pas des "boules de cristal". Ils sont plus utiles comme base de discussion avec un professionnel.
        • Les questionnaires sont une photo de soi à un instant T.
        • L'important est de travailler la connaissance de soi avec un professionnel
      • 22:20-23:11 : Les jeunes ont rarement "envie de tout faire". L'orientation est une question d'élimination et de découverte des 180 secteurs professionnels.
      • 23:11-24:20 : Les filières générales ne sont pas prioritaires en BTS. Il existe des quotas. Il est important de vérifier sur Parcoursup les profils des élèves recrutés. L'apprentissage peut être une solution pour les élèves de filière générale.
      • 24:20-25:07 : Il ne faut pas s'autocensurer et il faut expliquer sa motivation pour intégrer un BTS.
      • 25:07-26:35 : Déroulement d'un rendez-vous avec un psychologue d'orientation. L'entretien s'adapte à la demande de chacun, avec un temps de consultation plus long dans les CIO. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises questions ou de mauvais projets, le meilleur projet est celui qui vous convient.
      • 26:35-27:35 : Passage d'une seconde professionnelle à une seconde générale et technologique : possible en fin d'année si l'avis d'orientation est favorable.
      • 27:35-28:18 : Après un bac pro, il est possible d'accéder aux mêmes études qu'un bac général ou technologique avec un bon dossier scolaire.
      • 28:18-30:22 : La pression sur le choix des spécialités est à relativiser. Certaines formations très scientifiques nécessitent des spécialités scientifiques, mais il existe des remises à niveau à l'université.
      • 30:22-31:14 : Il faut enlever la pression sur le choix des spécialités. Vérifier les informations sur parcoursup et les doublettes de spécialités les plus prises.
      • 31:14-31:38 : Il n'est pas possible de refaire le même bac pour améliorer ses résultats.
      • 31:38-32:05 : Conclusion du live : ne restez pas seul, contactez les CIO ou les psychologues scolaires..

      Ce sommaire met en évidence les principaux points abordés dans le live, en soulignant l'importance de l'accompagnement, de l'information, et du droit à l'erreur dans le processus d'orientation.

    1. Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées fortes :

      • 0:00-0:06 : Introduction du contrôle coercitif comme nouvelle infraction pénale en France, suite à l'adoption de la proposition de loi par l'Assemblée Nationale.
      • 0:07-0:30 : Présentation d'Andréa Gruev-Vintila, spécialiste du sujet et auteure d'un livre de référence sur le contrôle coercitif.
      • 0:31-1:22 : Origine du concept : La notion de contrôle coercitif émerge de la psychologie américaine des années 1950, suite à des observations sur les prisonniers de guerre américains en Corée. Les chercheurs tentaient de comprendre pourquoi ils avaient collaboré avec l'ennemi, les études sur le lavage de cerveau, puis les travaux d'Albert Biderman qui s'interroge sur les méthodes des tortionnaires pour obtenir la soumission.
      • 1:23-1:51 : Le contrôle coercitif est une forme de soumission sans violence physique, comme démontré dans les expériences de Milgram sur la soumission à l'autorité.
      • 1:52-2:07 : L'application du concept aux violences intrafamiliales et la nécessité de comprendre les comportements qui structurent le contrôle coercitif.
      • 2:08-2:32 : Les violences conjugales touchent majoritairement les femmes et les enfants. En France, 82% des victimes de violences conjugales sont des mères. L'échec à prévenir et protéger ces victimes souligne l'importance d'une approche globale de la violence conjugale.
      • 2:33-3:24 : Comportements clés du contrôle coercitif : isolement, intimidation, harcèlement, menaces, et surtout, l'attaque à la relation de la victime avec l'enfant. L'agresseur impose des règles strictes dans l'espace familial, contrôlant des aspects anodins de la vie quotidienne pour obtenir la soumission.
      • 3:25-3:49 : Exemples de micro-régulations : contrôle de la façon de s'habiller, du temps passé sous la douche, des interactions des enfants, etc.
      • 3:50-4:02 : Le contrôle coercitif se concentre sur le comportement de l'agresseur et comment il empêche la victime de partir, changeant ainsi la question de "pourquoi n'est-elle pas partie ?" à "comment l'en a-t-il empêché ?".
      • 4:03-4:31 : L'identification de faits mineurs pris isolément, qui échappent habituellement à la justice, permet de saisir le climat conjugal ou familial. Tous les comportements de contrôle coercitif ne mènent pas au féminicide, mais tous les féminicides passent par le contrôle coercitif.
      • 4:32-4:50 : Le contrôle coercitif comme "captivité": la violence conjugale est une situation de terreur permanente et de captivité, plus qu'une série d'agressions.
      • 4:51-5:28 : Le féminicide comme échec du contrôle : lorsque l'agresseur échoue à contrôler sa victime, il y a une escalade de la violence pouvant mener au féminicide, aux suicides forcés, et aux homicides d'enfants. Le contrôle coercitif est un précurseur majeur de ces violences.
      • 5:29-5:50 : Les enfants sont aussi victimes de la captivité et le contrôle ne cesse pas avec la séparation, ce qui est souvent exercé au détriment des enfants.
      • 5:51-6:20 : La recherche internationale montre que le contrôle coercitif des femmes par les hommes est la cause principale des violences faites aux enfants.
      • 6:21-6:46 : Le contrôle peut s'exercer notamment dans le contexte de procédures judiciaires liées à la séparation, l'agresseur utilisant son droit parental au détriment de la sécurité des enfants. L'enfant devient une cible, un informateur ou un espion.
      • 6:47-7:04 : Exemples tragiques comme la petite Chloé, tuée par son père, soulignent l'importance de la protection des enfants, même après une séparation et une ordonnance de protection.
      • 7:05-7:25 : L'Écosse a intégré le contrôle coercitif dès 2018, suivie par la Cour européenne des droits de l'homme et les premiers arrêts en France, notamment ceux de la cour d'appel de Poitier.
      • 7:26-7:34 : L'inscription du contrôle coercitif dans la loi vise à une détection plus précoce et à des sanctions plus sévères.
      • 7:35-8:02 : La loi française ambitionne de donner aux juges un outil juridique pour intervenir sur la réalité des violences conjugales, et non pas seulement en cas de violence physique, et de mieux protéger les victimes.
      • 8:03-8:38 : La loi française est pionnière car elle est pensée avec une approche transversale touchant le droit pénal et le droit civil. Un amendement sur la formation obligatoire des magistrats a été rejeté, mais sera représenté au Sénat.
      • 8:39-8:47 : Demande d'évaluation de la loi une fois adoptée et nécessité de moyens pour son application.
    1. Voici un résumé minuté de la transcription de la conférence de Sonia Lavadinho, avec les idées fortes mises en évidence en gras :

      • 0:00-0:21 : Introduction de la 2e journée des JASP, avec un accueil des participants.
      • 0:31-1:50 : Remerciements et présentation de l'équipe organisatrice des Journées annuelles de santé publique.
      • 1:50-2:46 : Reconnaissance du territoire autochtone ancestral sur lequel se déroule l'événement, et mention des 11 nations autochtones du Québec.
      • 2:46-3:49 : Présentation des JASP comme événement de formation accrédité, et importance du réseautage, soulignant la collaboration au sein du réseau de santé publique.
      • 3:55-4:32 : Annonce d'une plénière avec le Docteur Luc Boileau et Pierre Gerlier, axée sur les transformations en cours.
      • 4:32-5:33 : Informations sur la traduction simultanée par IA, et sur des activités en marge comme une conférence sur les points de services locaux.
      • 5:33-6:11 : Présentation d'un 5 à 7 organisé par une équipe de santé au travail, avec un jeu coopératif basé sur le thème de la pandémie.
      • 6:11-7:06 : Remerciements à l'équipe de l'Institut, aux responsables d'activités, et mention des partenaires du consortium pour la formation continue en santé publique.
      • 7:06-7:53 : Annonce du concours de la relève en 3 minutes, des présentations par affiche, et mention des gagnants dans les catégories nouvelles connaissances et pratiques inspirantes.
      • 7:53-9:24 : Annonce d'une mention d'honneur catégorie nouvelle connaissance et pratique inspirante et du prix étudiant dans la même catégorie.
      • 9:24-11:29 : Introduction de Sonia Lavadinho et de sa conférence sur la ville relationnelle. Ses objectifs sont d'ouvrir une réflexion sur les innovations urbanistiques favorables à la santé et d'illustrer les processus et résultats de ces innovations. Il est aussi précisé que Sonia Lavadinho est une anthropologue urbaine et géographe, fondatrice du cabinet Bfluid.
      • 11:29-12:23 : Sonia Lavadinho commence sa conférence en insistant sur le lien entre l'environnement urbain et la santé, soulignant que nos environnements urbains peuvent nous rendre malades ou plus sains.
      • 12:23-13:01 : Elle partage des données sur l'augmentation du taux d'obésité chez les migrants aux États-Unis, mettant en évidence l'impact du mode de vie urbain sur l'alimentation.
      • 13:01-14:16 : Elle souligne que le manque de mouvement et la déconnexion de nos corps biologiques sont des problèmes majeurs, citant une étude anglaise sur le temps passé à l'extérieur par les enfants. Elle ajoute que le contact avec le vivant est aussi essentiel.
      • 14:16-15:27 : Elle aborde la question de la solitude et du manque d'empathie, liés au manque de contact avec son propre corps et avec les autres, et met en avant une approche d'espaces "mielleux".
      • 15:27-16:15 : Elle présente son livre "La ville relationnelle", qui insiste sur sept figures de la ville relationnelle.
      • 16:15-17:31 : Elle souligne l'importance de la ville du dehors, de la ville amie de toutes les générations et le problème du zoning intergénérationnel.
      • 17:31-19:04 : Elle parle du phénomène inédit de la cohabitation de toutes les générations sur terre, soulignant la nécessité d'une ville pour tous.
      • 19:04-20:26 : Elle aborde des concepts comme la ville du faire, du tiers solidaire, de la surprise, la ville comestible, et la ville du temps libre, soulignant l'importance de la nuit pour lutter contre l'obésité.
      • 20:26-21:22 : Elle met l'accent sur les cycles de vie, en particulier les enfants dès le ventre de la mère, et l'importance de l'accompagnement en cas de situation handicapante et de vieillissement.
      • 21:22-22:20 : Elle propose trois manières de faire, notamment la balade nocturne, les dynamiques de proximité et le premier pas actif hors de chez soi en privilégiant le lien avec le vivant.
      • 22:20-23:47 : Elle prend comme exemple un quartier de Bordeaux, pour montrer le lien entre la capacité à produire la ville du dehors et les espaces verts, la présence de l'eau, de l'animalité, et les rencontres informelles. Elle souligne l'importance de la biodiversité des publics et de liens de voisinage.
      • 23:47-24:47 : Elle introduit cinq leviers pour agir dans l'existant, en vue de créer une ville relationnelle, active et en bonne santé, et mentionne le plan d'urbanisme favorable à la santé de la ville de Paris.
      • 24:47-26:16 : Elle détaille le premier levier : l'armature des rues, en mentionnant l'exemple de Lyon et de Barcelone qui a lancé une refonte totale de ses grandes avenues.
      • 26:16-27:57 : Elle illustre avec l'exemple de Buenos Aires, avec une carte mentale des problèmes de marchabilité, et une stratégie de relier les parcs aux gares et les gares entre elles. Elle attire l'attention sur le fait qu'il est possible d'avoir un impact sur la moitié de la population en travaillant seulement 3% des rues.
      • 27:57-29:43 : Elle parle du second levier, qui est de travailler sur les parcs déjà existants et sur leur deuxième peau (les rues qui les entourent), pour répondre à des questions de vulnérabilité, de fragilité, d'isolement et de fraîcheur.
      • 29:43-30:55 : Elle présente le troisième levier : les bandes ludiques, qui consistent à mettre le jeu à portée des enfants sans qu'ils aient à demander la permission. Elle mentionne l'exemple du Superkilen à Copenhague, qui relie trois quartiers populaires.
      • 30:55-32:28 : Elle évoque l'opération "rue aux écoles" à Paris, pour amener plus de végétalisation et de jeux, et pour que les rues deviennent utilisables par tous. Elle souligne la nécessité d'agir massivement et pas école par école.
      • 32:28-33:10 : Elle met en avant les bénéfices rétroactifs de ces actions pour les ainés, les actifs, et pour lutter contre le zoning intergénérationnel et la solitude.
      • 33:10-34:47 : Elle parle du quatrième levier : les carrefours, en mentionnant un exemple à Mendrizio, puis à Bâle, où l'approche est d'apaiser les carrefours, car ils sont source de stress. Elle parle de l'impact cumulé du stress lié à la traversée des carrefours.
      • 34:47-36:21 : Elle explique comment transformer les carrefours en lieux de vie, en libérant l'espace, en mettant des zones de rencontre, et en créant une situation d'attention mutuelle. Elle souligne qu'agir sur un carrefour a un impact exponentiel car il est à la croisée de plusieurs quartiers.
      • 36:21-37:41 : Elle introduit le cinquième levier : les parkings prévenants, en s'inspirant de ce qui a été fait à Montréal pendant la pandémie, pour faire en sorte que le premier pas hors de la voiture soit agréable.
      • 37:41-38:59 : Elle donne des exemples de parkings à Hambourg et à Copenhague qui incitent les automobilistes à quitter leur voiture et à être plus actif. Elle ajoute que le temps passé en voiture contribue à la sédentarité.
      • 38:59-40:44 : Elle aborde la question de l'isolement et de la solitude, qui touchent toutes les catégories d'âge et qui augmentent les risques de maladies cardiaques ou d'AVC.
      • 40:44-42:08 : Elle mentionne l'exemple de Bilbao qui a travaillé sur les coupures entre les quartiers en agissant notamment sur les ponts, et en créant des espaces confortables pour les piétons.
      • 42:08-42:54 : Elle souligne l'importance de faire l'espace public avant les immeubles pour que les habitants puissent profiter de l'espace dès le premier jour.
      • 42:54-43:57 : Elle présente les indicateurs mis en place pour la ville de Paris, comme la biodiversité, les sociabilités, les ralentissements, et la latéralisation, afin de déterminer si un espace public est réellement relationnel. Elle termine en disant que la ville de demain sera relationnelle ou ne sera pas.
      • 43:57-44:33 : Elle pose la question aux participants sur ce qu'ils veulent emporter comme type d'actions et sur ce qu'ils ont retenu de sa conférence.
      • 44:33-45:25 : Une participante de la Direction de santé publique prend la parole et pose deux questions, l'une concernant la gentrification et l'autre la préservation du patrimoine.
      • 45:25-46:58 : Sonia Lavadinho explique que pour résoudre le problème de la gentrification, elle utilise un système de double rue, ce qui permet d'activer plusieurs rues à la fois et donc de mieux contrôler les prix.
      • 46:58-48:33 : Concernant le patrimoine, elle admet que c'est un problème car il y a souvent des conflits avec les architectes des bâtiments de France. Elle recommande d'associer les acteurs du patrimoine dès le départ du projet.
      • 48:33-50:05 : Elle mentionne les "ninzagers" (les personnes qui bloquent les projets) et recommande de les faire participer dès le début en les mettant sur le terrain avec les citoyens. Elle souligne la nécessité de rapprocher ceux qui font le "soft" de la ville (santé, culture, petite enfance, etc.) de ceux qui font le "hard" de la ville (voirie, espaces verts, etc.).
      • 50:05-50:58 : Une participante de l'Office de participation publique de Longueuil questionne sur l'implication des citoyens dans les projets.
      • 50:58-52:30 : Sonia Lavadinho explique comment elle implique les citoyens en allant sur le terrain, en filmant ce que les gens font et ne font pas, et en identifiant les comportements latents. Elle parle aussi du taux d'évaporation piéton, comme indicateur.
      • 52:30-54:14 : Elle détaille la méthode des "balades croquées", où les dessinateurs prêtent leurs crayons aux gens pour qu'ils donnent leurs idées. Elle explique aussi l'atelier "on se marie" pour que les gens soient d'accord avec le projet.
      • 54:14-55:40 : Elle parle de l'importance du monitoring et de l'évaluation des projets, avec des exemples de villes comme Barcelone et Zurich. Elle souligne le rôle du monde de la santé dans la mise en place d'indicateurs simples.
      • 55:40-56:13 : Un participant questionne sur l'impact de l'insécurité et de l'itinérance sur la fréquentation des espaces publics.
      • 56:13-58:29 : Sonia Lavadinho répond qu'en général, c'est l'inverse, car les espaces verts et la présence d'enfants augmentent la sécurité. Elle insiste sur l'importance d'amener une grande biodiversité de publics dans la rue pour créer un effet de surveillance.
      • 58:29-1:00:05 : Elle ajoute que la ville de la nuit est aussi un levier, surtout en agissant sur le premier temps de la nuit (18h-21h) et sur le quatrième temps (5h-7h30). Elle recommande de travailler de façon contextuelle et non pas de manière défensive.
      • 1:00:05-1:00:31 : Fin de la conférence et remerciements.
    1. Voici un sommaire minuté du podcast "Les pensées suicidaires", mettant en évidence les idées fortes en gras :

      • 0:00-0:21: Introduction au podcast "Apprendre à aider" et avertissement sur le contenu, qui traite de troubles de santé mentale et de situations réelles. Il est crucial de contacter les numéros d'urgence (112, 15, 18 ou le 3114) en cas de détresse psychique ou de pensées suicidaires.
      • 0:21-0:58: Présentation du podcast sur le secourisme en santé mentale, avec l'objectif de briser les tabous autour des troubles psychiques. L'animatrice, Oriana, souligne l'importance d'engager la conversation.
      • 0:58-1:44: L'association d'idées "t'as un problème = t'es fou" est abordée, soulignant comment les capacités de résilience peuvent être débordées. Il est mentionné que selon l'Organisation Mondiale de la Santé, plus de 700 000 personnes meurent chaque année par suicide dans le monde. En France, il y a 9 000 décès par suicide et 200 000 tentatives chaque année. Le suicide peut être évité, et les personnes suicidaires ne veulent pas mourir, mais ne plus souffrir. Parler ouvertement des pensées suicidaires peut sauver une vie.
      • 1:44-16:20: Témoignage de Stéphanie, secouriste en santé mentale, qui raconte comment elle a aidé une amie ayant des pensées suicidaires. Elle explique comment sa formation PSSM lui a permis d'écouter et d'accueillir les paroles de son amie sans jugement. Elle a proposé des ressources à son amie, comme le 3114 et un thérapeute. Elle souligne l'importance d'être disponible et d'écouter. La formation lui a apporté une structure et une capacité à réagir plus efficacement. Elle explique que son amie va bien aujourd'hui après avoir eu un espace pour partager sa souffrance.
      • 16:20-23:46: Stéphanie évoque une intervention antérieure où elle n'était pas formée, où elle a posé une question directe sur les idées suicidaires à un client, ce qu'elle n'aurait pas fait après sa formation. Elle souligne l'importance de l'information et du 3114, qu'elle n'avait pas à l'époque. La formation PSSM lui a permis de mieux comprendre les troubles psychiques et d'aller au-delà des apparences. Elle insiste sur l'importance d'aller questionner et de ne pas avoir peur d'aborder ces sujets.
      • 23:46-36:20: Intervention de Christophe Debien, psychiatre, qui donne des définitions de la crise suicidaire, du passage à l'acte et de la tentative de suicide. Il explique que la crise suicidaire est un processus qui prend du temps, souvent six mois. La souffrance psychique s'intensifie lorsque les solutions ne fonctionnent pas. Le passage à l'acte est un moment où la personne cherche à s'extraire de sa souffrance. Il précise que les personnes suicidaires ne veulent pas mourir, mais que leur douleur s'arrête. Il explique que la tentative de suicide n'est pas un chantage, mais un appel à l'aide qu'il faut valoriser. Il explique qu'il faut aller au-delà de l'expression pour comprendre la souffrance. Il identifie les populations les plus touchées : les jeunes (15-25 ans) qui font plus de tentatives de suicide, et les hommes de 45-50 ans et les personnes âgées (plus de 70 ans) qui meurent plus.
      • 36:20-47:35: Le psychiatre aborde les facteurs de vulnérabilité. La crise suicidaire s'installe sur une accumulation de problèmes, tels que ruptures, deuils, dettes. L'histoire de la personne et les événements de vie précoces, comme les violences infantiles, ont un impact sur la vulnérabilité. Les signes d'alerte sont une rupture avec le fonctionnement antérieur, un changement de comportement et des perturbations du sommeil. Il explique que les proches ne peuvent pas toujours voir ces signes et qu'il ne faut pas culpabiliser. Les perturbations du sommeil peuvent être un marqueur important. Face à une personne ayant des pensées suicidaires, il faut d'abord s'assurer de sa propre disponibilité et de sa capacité à aider. Il faut se former pour sortir de la peur liée à l'ignorance. Il faut oser aller vers l'autre et dialoguer. La formation permet d'acquérir le vocabulaire et les outils nécessaires. L'objectif est d'orienter vers des professionnels de santé et de ne pas se substituer à eux.
      • 47:35-54:57: Le psychiatre souligne l'effet positif de poser clairement la question des intentions suicidaires, notant que cela peut être anxiolytique et que les personnes expriment alors leurs idées plus en détail. Il rappelle que les personnes en souffrance ont souvent du mal à communiquer et que le fait de verbaliser les idées suicidaires est un soulagement.
      • 54:57-58:40: Il aborde les relais possibles lors de pensées suicidaires, notant les difficultés du système de santé. Le premier relais de proximité est le médecin généraliste. Il mentionne également l'infirmière scolaire. Il insiste sur le rôle du 3114 pour évaluer le risque suicidaire et apaiser la personne. Le 3114 peut conseiller des ressources au plus proche de celui qui appelle.
      • 58:40-65:30: Témoignage d'Anne, secouriste, qui raconte comment elle a été appelée par un proche pour aider un jeune homme inquiet pour sa compagne. Elle a conseillé au jeune homme d'appeler le 3114, ce qui a permis d'aborder le sujet avec sa compagne. Anne souligne l'importance d'écouter et de poser des questions pour aider. On peut appeler le 3114 même si l'on est inquiet pour quelqu'un d'autre.
      • 65:30-72:00: Anne raconte une autre intervention professionnelle en tant que sage-femme, où elle a contacté le SAMU pour une femme enceinte ayant des idées suicidaires. Elle explique qu'elle a appelé le SAMU car il y avait un danger imminent. La femme a ensuite été prise en charge à l'hôpital et a rencontré une psychiatre.
      • 72:00-76:00: Avec le recul, Anne souligne l'importance du travail en réseau et de ne pas rester seul avec ces situations. Elle note que son regard sur les troubles psychiques a changé grâce à sa formation PSSM. Elle recommande la formation à tous les citoyens.
      • 76:00-fin: Rappel des ressources disponibles : 3114, carnet du secouriste, site infosucide.org, podcast "Les mots bleus". Il est souligné qu'il est possible d'apprendre à aider une personne ayant des idées suicidaires sans devenir un professionnel. La formation aux premiers secours en santé mentale est mise en avant. Le podcast est une production de PSSM France.
    1. Résumé de la vidéo [00:00:03][^1^][1] - [00:24:01][^2^][2]:

      Cette vidéo aborde les troubles de santé mentale chez les adolescents et comment les aider. Elle présente des témoignages et des conseils pratiques pour soutenir les jeunes en détresse.

      Temps forts: + [00:00:03][^3^][3] Introduction * Avertissement sur les contenus sensibles * Importance de contacter les numéros d'urgence en cas de crise * Présentation des histoires de Julie, Pierre et Nathalie + [00:01:54][^4^][4] Définition de l'adolescence * Période entre 12 et 18 ans * Transition physique, psychique et sociale * Un jeune sur sept développe un trouble psychique + [00:03:07][^5^][5] Témoignages de secouristes * Rencontre avec Sarah et Christelle * Soutien apporté à un adolescent nommé Julien * Importance de la vigilance et de la communication + [00:06:02][^6^][6] Intervention de Christelle * Application de la méthode AÉRER * Discussion avec Julien sur ses scarifications et pensées suicidaires * Importance de prévenir les parents et de retirer les objets dangereux + [00:19:17][^7^][7] Formation PSSM * Apport de la formation pour les secouristes * Importance de la confiance et de la légitimité * Soutien mutuel entre les secouristes formés

      Résumé de la vidéo [00:24:17][^1^][1] - [00:42:48][^2^][2]:

      Cette vidéo aborde comment aider un adolescent en difficulté, en mettant en avant l'importance de la formation en santé mentale pour les enseignants et les professionnels travaillant avec les jeunes.

      Temps forts: + [00:24:17][^3^][3] Importance de la formation * Formation en santé mentale pour les enseignants * Aide à détecter les signes de détresse * Encourage la collaboration entre collègues + [00:27:00][^4^][4] Témoignage de Léa * Léa partage son expérience personnelle * Soutien reçu de ses professeurs et de l'infirmière scolaire * Importance de l'écoute et de la confidentialité + [00:31:54][^5^][5] Intervention du Dr. Olivier Canceil * Troubles spécifiques chez les adolescents * Impact de la crise Covid sur la santé mentale * Influence des réseaux sociaux et des addictions + [00:36:02][^6^][6] Aider les adolescents * Difficulté de gagner la confiance des jeunes * Importance de l'écoute et de la validation des émotions * Conséquences de la non-intervention + [00:38:34][^7^][7] Module Jeunes de PSSM * Formation pour les adultes interagissant avec les jeunes * Adaptation du module australien * Importance de la pair-aidance et de la déstigmatisation

    1. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription du podcast, mettant en évidence les points clés et les différents intervenants :

      • 0:02-0:22: Introduction et avertissement sur le contenu du podcast, qui aborde des troubles de santé mentale et des situations réelles. Les témoignages peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Il est rappelé qu'en cas de détresse psychique ou de pensées suicidaires, il faut contacter les numéros d'urgence : 112, 15, 18 ou 3114.

      • 0:22-0:58: Présentation du podcast "Apprendre à aider" sur le secourisme en santé mentale, avec l'objectif de briser les tabous autour des troubles psychiques. L'animatrice, Oriana, introduit le concept de l'importance d'engager la conversation.

      • 0:58-1:33 : Introduction de divers témoignages et de l'importance de la formation en secourisme en santé mentale.

      • 1:51-3:34: Introduction au sujet des automutilations non suicidaires, définies comme des blessures physiques directes, plus ou moins sévères, sans intention suicidaire. Il est noté que ce comportement débute souvent à l'adolescence et que les personnes qui s'automutilent ont un risque plus élevé de troubles dépressifs. L'automutilation est présentée comme une forme de régulation de la détresse émotionnelle. La prévalence des comportements d'automutilation est estimée entre 1 et 4 % de la population générale, avec des chiffres plus élevés chez les jeunes (12 à 35%). Une augmentation des gestes auto-infligés chez les filles et jeunes femmes est mentionnée.

      • 3:34-17:14: Témoignage de Laurence Roux-Fouillet, sophrologue et secouriste en santé mentale, qui raconte comment elle a accompagné une jeune patiente qui se scarifiait. Elle explique comment elle a abordé la question avec la jeune fille, en mettant l'accent sur la confiance. Elle détaille son approche, notamment l'utilisation du plan d'action PSSM et le fait de poser des questions sur l'origine du mal-être de la jeune fille. Elle décrit les alternatives à l'automutilation qu'elles ont trouvées ensemble. Elle souligne l'importance d'orienter la personne vers des professionnels de santé. Elle évoque les rechutes et l'importance du suivi psychologique. Elle explique comment la formation PSSM lui a permis de mieux aborder ces situations.

      • 17:15-34:51: Intervention du professeur Mario Speranza, pédopsychiatre, qui éclaire sur les comportements auto-agressifs.

      Il définit l'automutilation comme le fait de s'infliger des blessures volontaires sans chercher à se tuer.

      Il énumère les différents types d'automutilation et les tranches d'âge les plus concernées.

      Il explique les raisons qui poussent à l'automutilation, notamment la régulation des émotions, la prévention du suicide, le sentiment d'être vivant, le besoin de communiquer sa détresse ou l'évitement de situations difficiles. Il établit un lien entre l'automutilation et le suicide, soulignant que bien qu'elles soient distinctes, les facteurs de risque sont similaires.

      Il précise qu'il ne faut pas considérer l'automutilation comme une manipulation, mais plutôt comme une stratégie de survie face à un "analphabétisme émotionnel".

      Il explique comment réagir face à une personne qui s'automutile : garder une posture de curiosité et d'empathie, explorer avec elle la fonction du comportement.

      Il aborde l'importance de comprendre le cheminement qui mène à l'automutilation et les émotions qui la précèdent.

      Il souligne le rôle des secouristes dans l'accompagnement et l'orientation vers des professionnels de santé.

      Il propose des stratégies pour gérer les crises, comme la règle des 15 minutes et diverses techniques de relaxation.

      Il précise quand une intervention d'urgence est nécessaire.

      • 34:51-47:51: Témoignage croisé de Bérangère, éducatrice et secouriste en santé mentale, et de Sarah, qu'elle accompagne et qui a des pulsions de scarification. Sarah raconte un épisode de crise et comment Bérangère l'a aidée.

      Bérangère décrit son intervention, en se concentrant sur la présence, la respiration et la verbalisation. Sarah explique ce qui a déclenché son envie de se faire du mal.

      Bérangère explique l'importance d'identifier les "biais cognitifs" et de les remettre en question.

      Elle insiste sur l'importance de l'auto-aide et de la mise en action pour dépasser les crises.

      Sarah évoque les stratégies qu'elle utilise pour gérer ses émotions et éviter de s'automutiler.

      Elle témoigne que l'intervention de Bérangère l'a aidée à voir qu'il était possible de faire autrement.

      Bérangère explique comment la formation PSSM l'a confortée dans son approche.

      • 47:51-fin : Conclusion de l'épisode avec un rappel des ressources disponibles (carnet du secouriste, ligne d'écoute de la Croix-Rouge, émission "Tribu").

      Il est souligné qu'il est possible d'apprendre à aider une personne qui s'automutile sans se substituer aux professionnels.

      L'importance de la formation aux premiers secours en santé mentale est mise en avant.

    1. Voici un sommaire minuté des sujets abordés dans la vidéo, basé sur la transcription fournie :

      • 0:00-0:55: Introduction de l'épisode du podcast "Génération parents" avec Solen, Sophie, Mika et Emmanuelle Piquet. Les sujets principaux de l'épisode sont introduits : l'actualité concernant TikTok, un débat sur la perception du monde des jeunes par les adultes, et des rubriques "au secours" et "qu'est-ce qu'ils disent".
      • 0:55-4:15 : Actualité autour de TikTok : Poursuites judiciaires contre TikTok en France et aux États-Unis pour son rôle dans la dégradation de la santé mentale des jeunes. Discussion sur l'algorithme de TikTok qui pousse à la consommation de contenus déprimants et addictifs. Un expert de TikTok confirme qu'après 260 vidéos visionnées, des signes d'addiction apparaissent. Il est souligné que les plateformes sont conscientes des effets négatifs sur les jeunes. La nécessité de l'éducation numérique pour les parents et les enfants est également évoquée.
      • 4:15-7:30 : Discussion sur la responsabilité des plateformes et l'éducation numérique : Les plateformes ont une responsabilité dans la diffusion de contenus nuisibles, et il est crucial d'éduquer les jeunes et les adultes à l'utilisation des réseaux sociaux. L'importance de la relation parent-enfant pour que les jeunes puissent parler de leurs problèmes est soulignée. Un participant de l'émission mentionne que des jeunes utilisent Instagram pour communiquer avec leurs parents qui ne leur donnent pas de carte SIM.
      • 7:30-8:25 : Transition vers l'invitée principale, Emmanuelle Piquet, et présentation de son parcours de thérapeute spécialisée dans la souffrance en milieu scolaire.
      • 8:25-10:10 : Explication de l'approche de l'école de Palo Alto, qui se concentre sur les interactions et les cercles vicieux dans les problèmes relationnels. L'idée est d'aider les gens à faire un virage à 180 degrés pour briser ces schémas.
      • 10:10-16:00 : Débat sur la perception du monde des jeunes : Les enfants interagissent différemment des adultes, et il est essentiel d'éviter de juger leur monde avec des lunettes d'adultes. Il y a un débat sur le fait que les jeunes ne savent plus communiquer, mais une invitée explique qu'ils interagissent bien mais différemment. Les jeunes ont des amitiés et des chagrins d'amitié, comme les adultes à leurs âges. Il est noté qu'il y a une dramatisation de la part des adultes concernant le harcèlement en ligne. Les adultes ne sont pas toujours les plus aptes à régler les problèmes de harcèlement que vivent les jeunes. Le jeu vidéo est perçu comme une extension de la vie réelle avec ses aspects positifs et négatifs.
      • 16:00-19:00 : Spécificités du cyberharcèlement et du rôle du pseudonymat : Le cyberharcèlement prolonge le harcèlement scolaire, mais avec des spécificités. La désinhibition due au pseudonymat peut amplifier les comportements agressifs. La notion de plaisir chez l'agresseur est liée à la souffrance de la victime. Il existe une distinction entre le harcèlement scolaire et le cybersexisme.
      • 19:00-22:30: Définition du harcèlement scolaire et rôle des témoins : Le harcèlement est caractérisé par la répétition, le déséquilibre de pouvoir et la présence d'un collectif. Les enfants harceleurs ne sont pas des psychopathes, et les témoins ont souvent peur d'intervenir. Il est plus efficace de travailler avec les témoins pour les aider à élaborer des stratégies pour faire changer la relation entre harceleur et harcelé, sans les mettre en danger.
      • 22:30-25:00 : Rubrique "au secours" : Conseils aux parents sur comment réagir face à un enfant qui pourrait être victime de harcèlement. Les enfants victimes de harcèlement n'en parlent pas pour ne pas inquiéter leurs parents ou par crainte de ce que feront les parents. Il faut rassurer l'enfant et ne pas agir sans son accord.
      • 25:00-27:30 : Discussion sur l'inquiétude parentale : Les parents sont plus inquiets qu'avant et mettent la pression sur les équipes éducatives. Il est conseillé de ne pas poser trop de questions à son enfant et d'attendre qu'il en parle.
      • 27:30-29:30: Rubrique "qu'est-ce qu'ils disent" : Définition de termes liés au harcèlement, souvent issus de l'anglais comme le "bâching", le "bullying", le "doxing", le "flaming", les "haters", et le "mobbing".
      • 29:30-30:15 : Conclusion de l'épisode et remerciements aux invités.
  4. Dec 2024
    1. Ce texte est une transcription partielle d'une intervention académique sur le coaching scolaire.

      L'auteure, une maîtresse de conférences, analyse l'émergence et le développement du coaching scolaire comme un marché de la réalisation de soi, lié à des angoisses parentales face aux enjeux scolaires et professionnels de leurs enfants, exacerbées par des réformes éducatives favorisant l'anticipation des choix d'orientation.

      Elle explore les profils des coachs, souvent issus du monde de l'entreprise, et ceux des jeunes coachés, majoritairement des élèves des classes moyennes cherchant un accompagnement personnalisé pour l'orientation et la gestion du stress, en évitant la perception négative associée aux psychologues scolaires.

      Finalement, l'auteure interroge l'efficacité et les implications sociales de ce marché, soulignant les différences d'échelle et d'approche avec les services d'orientation publics.

      Voici un sommaire minuté des temps forts de la vidéo :

      Introduction (0:00-3:00)

      • Anne-Claudine Hollire, maître de conférences au LIRTES et à Créteil, présente son travail sur le coaching scolaire.
      • Elle explique que le coaching scolaire est un accompagnement non disciplinaire qui reprend les techniques du coaching d'entreprise.
      • Son travail vise à interroger l'usage du coaching scolaire par une fraction des classes moyennes et à comprendre comment il se constitue en un marché.
      • Elle s'est appuyée sur une enquête qualitative avec des entretiens, l'analyse de dossiers de coachés et des observations de séances de coaching.

      Conditions d'émergence du coaching scolaire (3:00-7:00)

      • Marché du travail libéral et responsabilité individuelle de la réussite scolaire.
      • Peur croissante du chômage et de la déclassification sociale.
      • Poids des diplômes et importance de l'orientation.
      • Angoisses parentales et tensions familiales autour de la scolarité.
      • Transformation du système éducatif et renforcement de l'anticipation des choix d'orientation (réforme du lycée, Parcoursup).
      • Soutien non négligeable de l'État au secteur du soutien scolaire.
      • Stratégies des coachs pour bénéficier des avantages fiscaux du soutien scolaire.
      • Coaching scolaire perçu comme un marché à prendre et en développement.

      Développement du coaching scolaire (7:00-10:00)

      • Estimation du développement du coaching scolaire par l'interrogation des coachs, l'analyse de magazines de jeunesse et l'observation du nombre de certifications.
      • Appréhension du développement du coaching scolaire au sein de l'institution scolaire (dispositif "Ingénieur pour l'école", enquêtes auprès de lycéens).

      Fondements et outils du coaching scolaire (10:00-14:00)

      • Héritage, outils et objets du coaching d'entreprise.
      • Racines philosophiques et étymologie du mot "coach".
      • Outils de la psychologie comportementale pour adapter les individus à la société.
      • Tests de personnalité et usage essentialisant.
      • Importance de la distinction entre le coach et le psychologue, l'enseignant, le conseiller d'orientation et les parents.
      • Externalisation des discussions et des enjeux liés à l'orientation.

      Objectifs du coaching scolaire (14:00-16:00)

      • Dominance de l'orientation scolaire et professionnelle.
      • Acquisition d'une méthodologie de travail, motivation, amélioration des résultats, confiance en soi, gestion du stress.
      • Recherche de performance implicite et visée de dépassement de soi.

      Caractéristiques sociales des coachs et des coachés (16:00-24:00)

      • Proximité avec le monde de l'entreprise et de l'entrepreneuriat pour les coachs.
      • Surreprésentation des femmes parmi les coachs scolaires.
      • Expertise du monde de l'entreprise comme fondement de la légitimité des coachs.
      • Critiques envers l'école et production de projets d'orientation conformes aux aspirations parentales.
      • Autres registres d'expertise : expertise de professeur principal, expérience de l'école élémentaire, expertise parentale.
      • Jeunes coachés issus du pôle privé des classes moyennes, ressemblant aux coachs.
      • Elèves fragiles mettant en péril leur maintien social.
      • Orientation plus importante pour les garçons, confiance en soi pour les filles.
      • Dispositions au coaching : acceptation de l'accompagnement, discours sur soi, recherche de dépassement de soi, stratégies de clôture sociale, formulation de vœux socialement acceptables.
      • Coaching perçu comme un moyen d'autonomie et d'épanouissement personnel.

      Conclusion (24:00-26:00)

      • Le coaching scolaire est un marché éducatif soutenu par les pouvoirs publics.
      • La question de l'efficacité de l'accompagnement est complexe et liée à des choix politiques et de société.
      • L'accompagnement individuel peut produire des effets positifs, mais il est important de s'interroger sur la réduction des inégalités sociales.