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  1. May 2025
    1. compte-rendu détaillé de la table ronde des syndicats étudiants sur le bilan de la rentrée universitaire, basé sur les extraits fournis :

      Briefing : Bilan de la Rentrée Universitaire - Table Ronde des Syndicats Étudiants

      Date : [Date de la table ronde, non précisée dans l'extrait] Objet : Présentation et discussion des enjeux majeurs affectant les étudiants et l'enseignement supérieur lors de la rentrée universitaire. Participants (Syndicats Étudiants) : FAGE, UNEF, Union étudiante, UNI.

      Synthèse des Thèmes Principaux :

      • La table ronde a mis en lumière un constat partagé entre la majorité des syndicats étudiants (FAGE, UNEF, Union étudiante) concernant l'aggravation de la précarité étudiante, le sous-financement chronique de l'université publique, et les problèmes d'accès aux études. L'UNI a quant à elle axé son intervention sur la prolifération de la censure, l'islamisme et les difficultés financières de certains établissements, tout en critiquant la précarité étudiante sous l'angle de "l'assistanat". Des divergences notables sont apparues sur les solutions proposées et la nature des violences observées sur les campus.

      • Points Clés et Idées Importantes :

      • Précarité Étudiante Accrue :

      • Constat unanime de l'augmentation du coût de la vie étudiante, aggravée par l'inflation.
      • La FAGE souligne une augmentation de 3% du coût de la rentrée pour les étudiants cohabitants non boursiers, s'élevant à 3157 €.
      • Augmentation des frais d'inscription et de la CVEC (Contribution à la Vie Étudiante et de Campus). La FAGE indique que la CVEC a augmenté de 14,44% depuis sa création.
      • Conséquences dramatiques sur les conditions de vie :
      • "Un étudiant sur 5 ne mange pas à sa faim aujourd'hui" (FAGE).
      • L'UNEF mentionne qu'"un étudiant sur deux [saute] un repas par jour par faute de moyens financiers".
      • L'Union étudiante chiffre la perte de pouvoir d'achat à 2650 € depuis 2017 et estime à 200 000 le nombre d'étudiants ayant recours à l'aide alimentaire régulière.
      • Les aides publiques sont jugées insuffisantes et la réforme des bourses "demeure au milieu du gué" (Présidence de la commission).
      • La précarité touche particulièrement les étudiants non boursiers (75% des bénéficiaires des épiceries sociales de la FAGE) et les étudiants internationaux.
      • Réforme des Bourses et Aide Financière :
      • Insuffisance de la réforme des bourses de 2023. Le système "reste marqué par des effets de seuil et par un manque de lisibilité" (Présidence de la commission).
      • La FAGE réclame un "budget à la hauteur pour pouvoir répondre réellement aux besoins des étudiants et étudiantes".
      • La FAGE, l'UNEF et l'Union étudiante plaident pour une réforme systémique basée sur une allocation pour tous les étudiants, dé-familialisée. L'UNEF demande une "allocation d'autonomie à la hauteur du seuil de pauvreté pour toutes et tous".
      • La FAGE précise qu'une allocation doit être "territorialisée aux besoins des étudiants et étudiantes" en raison des différences de coût de la vie.
      • L'UNI s'oppose à un "revenu étudiant" universel sans condition, prônant une réforme du système de bourses existant pour mieux intégrer les classes moyennes inférieures et une territorialisation des aides.
      • Crise du Logement Étudiant :
      • Constat d'une "pénurie de logement" (Présidence de la commission), avec "plus de 30 000 logements [qui] manquent à l'appel par rapport aux objectifs fixés par le Président de la République en 2017".
      • L'Union étudiante estime à 100 000 le nombre de jeunes sans logement cette rentrée et indique qu'"un étudiant sur deux est mal logé".
      • Hausse des loyers : plus de 187 € par an dans le privé par rapport à 2017 (Union étudiante).
      • Solutions proposées :
      • Encadrement des loyers (FAGE, UNEF).
      • Construction massive de logements CROUS (FAGE, Union étudiante - plan d'urgence d'au moins 150 000 logements plus un plan pluriannuel).
      • Rénovation des logements CROUS (Union étudiante).
      • Réquisition de logements vacants (Union étudiante).
      • Baisse des loyers (Union étudiante).
      • L'UNI propose un partenariat public-privé pour "floquer des résidences privées avec le logo CROUS" et éviter d'attendre les constructions.
      • Restauration Universitaire et Accès à l'Alimentation :
      • Le repas à 1 € est considéré comme une réponse efficace à la crise sanitaire mais "ne permet pas de garantir à tous une alimentation saine et à prix bas puisque seule une partie des étudiants peut aujourd'hui en bénéficier" (Présidence de la commission).
      • La FAGE et l'UNEF réinsistent sur l'urgence de mettre en place le "repas à 1 € pour toutes et tous". L'UNEF souligne que seulement 26% des étudiants en bénéficient actuellement.
      • L'Union étudiante indique que le coût pour se nourrir au CROUS a augmenté de plus de 500 €.
      • Problème de sous-financement des CROUS affectant la soutenabilité des mesures d'aide (FAGE).
      • Frais d'Inscription et CVEC :
      • L'augmentation de la CVEC "pèse aussi sur le budget des étudiants sans constituer vraiment une réponse pérenne à la fragilité de la situation financière des établissements publics d'enseignement supérieur" (Présidence de la commission).
      • La FAGE et l'Union étudiante dénoncent cette augmentation. L'Union étudiante qualifie la CVEC de "taxe étudiante injuste voulue par Emmanuel Macron qui a dépassé maintenant la barre des 100 €".
      • L'UNI et l'Union étudiante réclament la suppression de la CVEC en raison de son opacité et de son utilisation jugée "burlesque" ou "injustifiée" pour certaines dépenses.
      • La FAGE considère l'augmentation des frais d'inscription comme intolérable au vu de la précarité étudiante. L'UNEF souligne que les frais ont augmenté depuis 2019 (2,93%).
      • Les frais d'inscription pour les étudiants étrangers hors UE ont été multipliés par 16 en 2019 et ont encore augmenté cette année, atteignant 2850 € par an (UNEF, Union étudiante). Ces étudiants sont jugés "ultra précarisé[s]" (UNEF) et les "premières victimes de la précarité" (FAGE). Ces frais sont qualifiés de "xénophobe" (Union étudiante).
      • Sous-financement et État de l'Université Publique :
      • Les universités sont "victimes de la politique d'économie budgétaire du gouvernement puisque [...] le budget de l'enseignement supérieur serait à la baisse de 500 millions d'euros" (Présidence de la commission). L'UNEF parle d'un désinvestissement de l'État et demande un "plan d'investissement immédiat de 1,5 milliards d'euros par an".
      • "Sous-financement chronique" des universités (FAGE). Le nombre d'universités en déficit est passé de 5 en 2002 à 30 en 2023, et "ce sera bientôt 60 cette année" (FAGE). L'Union étudiante confirme 60 universités sur 75 en déficit.
      • Conséquences du sous-financement : impact sur les conditions d'études et de vie, état du bâti "parfois catastrophique", baisse du nombre d'enseignements et du taux d'encadrement (FAGE).
      • Critique des modalités de financement qui "mettraient fin à la gratuité de l'université" (Présidence de la commission).
      • L'Union étudiante alerte sur l'"acte 2 de l'autonomie des universités" en préparation, craignant une "augmentation généralisée des frais d'inscription" et une "casse de nos droits". L'UNI critique la "mauvaise gestion des données publiques" par les présidences suite à l'autonomie.
      • Baisse des capacités d'accueil en licence et master "faute de moyens" (Union étudiante).
      • Accès aux Études et Sélection (Parcoursup, Mon Master) :
      • Le secteur est "marqué par la montée en puissance des formations privées à but lucratif" (Présidence de la commission), qui bénéficient d'un "important soutien public en particulier par l'intermédiaire du financement pour l'apprentissage". Ces formations ne sont "guerre régulée[s]".
      • Les formations privées se présentent comme un "recours pour les étudiants sans affectation", dont le nombre est "plus de 85 000 cette année" (Présidence de la commission). L'UNEF indique 80 000 jeunes sans fac et 34 000 sans master. L'Union étudiante chiffre à "au moins 1 million d'étudiants et étudiantes qui n'ont pu réaliser leurs études dans la filière de leur choix" depuis 2017.
      • Sélection croissante : Parcoursup "organise très clairement la sélection accrue à l'entrée du master mais aussi à l'entrée de l'université" (UNEF). La FAGE et l'UNEF soulignent que la sélection existait avant les plateformes en raison du manque de places et que la solution est l'investissement et l'ouverture de places.
      • L'Union étudiante et l'UNEF demandent l'abrogation de Parcoursup et Mon Master.
      • L'UNI pointe un "énorme problème d'insertion professionnelle des étudiants", prônant l'abaissement du seuil de la prime d'activité pour les étudiants salariés et le développement de banques de stages et forums métiers.
      • Libertés Académiques et Violences sur les Campus :
      • L'UNEF dénonce une "répression jamais enregistrée" contre les étudiants mobilisés (loi immigration, conflit israélo-palestinien). Exemples : entrée des forces de l'ordre, fermeture d'universités, refus d'inscription de représentants syndicaux, destitution d'une élue. L'UNEF demande des "garanties des libertés inhérentes à ce statut".
      • L'Union étudiante dénonce la "montée en puissance des formations privées à but lucratif" et la précarisation de l'université publique. Elle "dénombr[e] de plus en plus de violence et de provocation de l'extrême droite sur [ses] lieux d'étude". Exemples : militant tabassé à Assas, tags nazis, croix celtiques. Elle qualifie cela de "vrai danger".
      • L'UNI dénonce une "prolifération de la censure et des menaces de l'extrême gauche" contre les étudiants engagés à droite. Exemples : tentatives de faire taire l'UNI, menaces, agressions.
      • L'UNI alerte également sur une "montée drastique de l'islamisme au sein de nos lieux d'études" (prolifération du voile, action des EMF) et critique l'"islamo-gauchisme" de certaines organisations étudiantes.
      • Des questions des députés ont soulevé les violences antisémites (liées par certains à l'extrême gauche) et les actes visant les affiches en hommage à Philippine.
      • Autres Sujets Abordés :
      • Santé Mentale : La FAGE et l'Union étudiante partagent le constat d'une santé mentale dégradée chez les étudiants, liée à la précarité. Le dispositif Santé Psy Étudiant est jugé nécessaire mais avec un taux de recours faible (2% selon la FAGE). Augmentation du chèque PSI et prévention sont demandés. Le manque de psychologues dans les universités est souligné (1 pour 16 000 étudiants selon l'Union étudiante, loin de la recommandation de 1 pour 1500).
      • Activité Physique et Sportive : Baisse de la pratique entre le lycée et l'enseignement supérieur. La FAGE demande la généralisation du Pass'sport à tous les étudiants et une meilleure intégration des services universitaires des activités physiques et sportives dans les territoires.
      • Doctorants et Vacataires : Situation alarmante de précarité. L'UNEF et l'Union étudiante demandent la titularisation des vacataires et l'augmentation du financement des thèses.
      • SNU (Service National Universel) : La FAGE et l'UNEF s'y opposent en raison du manque de clarté des objectifs, de l'absence d'émancipation réelle, et du coût potentiel qui pourrait être alloué à la lutte contre la précarité. L'Union étudiante y voit une "mise au pas de la jeunesse".

      Conclusion Générale (du point de vue des syndicats majoritaires) :

      • La rentrée universitaire 2024 est marquée par une aggravation sans précédent de la précarité étudiante, un sous-investissement de l'État dans l'enseignement supérieur public, et des problèmes persistants d'accès aux études et au logement. Les mesures actuelles sont jugées insuffisantes. L'urgence est à une réforme profonde des aides sociales étudiantes (allocation d'autonomie), un investissement massif dans l'université publique, la construction de logements abordables et la suppression des barrières financières et sélectives à l'accès aux études. Les tensions sur les campus et les atteintes aux libertés académiques sont également une préoccupation majeure.

      Recommandations Clés des Syndicats (selon les interventions de la FAGE, UNEF, Union étudiante) :

      • Mise en place d'une allocation d'autonomie pour tous les étudiants, ou à défaut une réforme profonde des bourses basée sur une approche dé-familialisée et territorialisée.
      • Mise en place immédiate du repas à 1 € pour tous les étudiants.
      • Plan massif de construction de logements CROUS, encadrement et baisse des loyers.
      • Investissement pluriannuel d'au moins 1,5 milliard d'euros par an dans l'enseignement supérieur public pour ouvrir des places et améliorer les conditions d'études.
      • Abrogation ou réforme profonde de Parcoursup et Mon Master, et fin de la sélection à l'entrée de l'université et en master.
      • Suppression de la CVEC et des frais d'inscription différenciés pour les étudiants étrangers.
      • Renforcement des dispositifs de santé mentale et de lutte contre les VSS dans les universités.
      • Protection des libertés académiques et condamnation ferme de toutes les formes de violence sur les campus.
      • (Note : Les propos de l'UNI sur la précarité, l'islamisme et l'extrême gauche diffèrent significativement des autres syndicats et n'ont pas été inclus dans ces recommandations clés partagées, mais sont détaillés dans les points clés ci-dessus.)
    1. Sur la base des sources fournies, les thèmes de la jeunesse et de l'éducation ne sont pas le sujet principal de la discussion. L'audition se concentre principalement sur la situation financière des collectivités territoriales, leur relation avec l'État, et les débats entourant leur rôle dans le déficit public national et leur autonomie financière.

      Cependant, quelques points liés à ces domaines sont mentionnés :

      • La restauration scolaire est citée comme un chapitre de dépenses locales ayant subi une forte augmentation (entre 15 et 20%) due à l'inflation.
      • La petite enfance est mentionnée comme une dépense sociale impactant notamment les départements et aussi comme un service de proximité que les maires cherchent à développer en créant des places et des postes, même si cela augmente la masse salariale locale.
      • La question de savoir si les réductions de dépenses locales demandées par l'État impliqueraient de cesser la construction et la rénovation des écoles, lycées, collèges pour nos enfants est soulevée comme exemple de services publics de proximité potentiellement affectés.
      • Le sport et la culture sont cités parmi les secteurs où les collectivités assurent un soutien.

      Ces mentions apparaissent comme des exemples concrets de services et dépenses assurés par les collectivités territoriales, utilisés pour illustrer les contraintes financières auxquelles elles font face ou les types d'investissements qu'elles réalisent, plutôt qu'une discussion approfondie sur les politiques de jeunesse ou d'éducation elles-mêmes.

    1. NOTE DE SYNTHÈSE POUR L'AUDITION DES RESPONSABLES DU CONSEIL D’ORIENTATION DES POLITIQUES DE JEUNESSE (COG)

      Date : [Date de l'audition - non spécifiée dans la source, utiliser la date d'aujourd'hui si nécessaire] Objet : Présentation des travaux, priorités et recommandations du COG en matière de politiques de jeunesse, d'insertion et d'éducation populaire.

      Introduction

      Cette note de synthèse présente les points clés soulevés lors de l'audition des responsables du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COG).

      Le COG, commission administrative indépendante consultative placée auprès du Premier ministre, a pour mission de coordonner et évaluer les politiques publiques relatives à la jeunesse, à l'insertion des jeunes et à l'éducation populaire.

      Créé en 2016 et renouvelé en 2021, il vise à être un lieu de dialogue essentiel face à un sentiment de non-écoute exprimé par une partie significative de la jeunesse (notamment manifesté par un taux d'abstention élevé chez les 18-24 ans).

      1. Mission et Fonctionnement du COG

      • Le COG est composé de 108 membres bénévoles, répartis en huit collèges représentatifs de la diversité des acteurs des politiques de jeunesse (État, collectivités, jeunes et leurs organisations, associations, acteurs de l'insertion, partenaires sociaux).
      • Ses travaux s'organisent en deux commissions : Insertion des Jeunes et Éducation Populaire.
      • Le COG travaille sur des approches thématiques ou par dispositif (Contrat d'engagement jeune, accès au logement, réforme de l'assurance chômage, Service Civique, SNU, etc.).
      • Les travaux du COG visent à formuler des recommandations pour améliorer les politiques en faveur des jeunes, même si ses recommandations ne sont pas toujours suivies par les responsables politiques, comme l'a souligné l'intervenant initial.

      2. Enjeu Prioritaire du COG : Pérennisation et Moyens

      • L'enjeu majeur pour le COG est son inscription dans la durée, nécessitant :
      • Une inscription dans la loi.
      • La pérennisation de ses moyens, actuellement limités (deux ETP au Secrétariat Général, budget de fonctionnement rattaché aux crédits "Jeunesse et Vie Associative").

      3. Regard Général sur les Politiques de Jeunesse Récentes

      • Constat d'une "politique de dispositifs" : Les politiques en faveur des jeunes sont souvent abordées via une succession de dispositifs variés (SNU, CEJ, obligation de formation, vacances apprenantes, Un jeune une solution, etc.), qui peuvent se cumuler.
      • Manque de coordination interministérielle : C'est un point "prégnant" et regrettable. Le Comité Interministériel à la Jeunesse (CIJ) n'a pas été réuni depuis 2015, malgré les appels récurrents du COG et d'autres organisations. La coordination interministérielle est jugée "un prérequis essentiel pour avoir des politiques de jeunesse davantage intégrées".
      • Déficit de concertation avec les collectivités territoriales et acteurs de terrain : Malgré la loi Égalité Citoyenneté de 2017 prévoyant un "chef de file" régional pour organiser l'action commune des collectivités en matière de jeunesse, sa mise en place est "assez inégale" et ne remporte pas un "franc succès". Le COG note un déficit de concertation entre l'État et les collectivités, mais aussi entre les différents niveaux de collectivités et les acteurs associatifs/organisations de jeunesse.
      • Les jeunes "pas systématiquement, voire quasiment très rarement associés" aux politiques qui les concernent : Ceci contredit l'esprit de l'article 54 de la loi Égalité Citoyenneté qui prévoyait un "processus de dialogue structuré entre les jeunes, les représentants de la société civile et les pouvoirs publics" pour l'élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation des politiques de jeunesse. Le "dialogue structuré" est une méthode essentielle visant à améliorer les politiques publiques en incitant le dialogue entre les jeunes citoyens, la société civile et les pouvoirs publics.
      • Travaux post-COVID : En réaction à la crise sanitaire, le COG a produit un rapport intitulé "Les grands défis des années à venir pour les jeunesses", formulant plus de 181 recommandations dans huit domaines prioritaires (culture, loisir, emploi, engagement, participation, éducation, logement, mobilité géographique, santé). Ce rapport témoigne d'un effort global d'analyse et de propositions.

      4. Focus sur l'Éducation Populaire

      • Fragilité économique du secteur : Le COG met en exergue la "fragilité économique du secteur de l'éducation populaire", à qui l'on demande un "investissement très fort" tout en créant des "logiques concurrentielles" (mentionnées à propos du Service Civique ou du SNU).
      • Rapports clés :"Comment mieux coopérer l’éducation populaire et l’école pour former des jeunes citoyens actifs" (2020) : Ce rapport souligne que la formation citoyenne ne peut reposer uniquement sur l'éducation formelle ou l'éducation populaire, mais nécessite une "marge de progression pour construire une formation qui associe ces deux champs". Il préconise de "penser la formation citoyenne de manière plus globale en valorisant les apports de l'éducation populaire".
      • "Relancer et généraliser les projets éducatifs territoriaux" : Ce rapport appuie l'idée que les Projets Éducatifs Territoriaux (PEDT) sont un outil pertinent pour une "politique éducative transversale" impliquant tous les acteurs (écoles, associations, élus, parents).
      • Facteurs de fragilisation :Généralisation des marchés publics : Entraîne une "mise en concurrence entre des associations elles-mêmes", une potentielle "perte de qualité des actions" due à la primauté du critère financier, et une "perte de sens"/fragilisation du secteur associatif local à long terme.
      • Recours croissant aux appels à projet : Bien que soutenant l'innovation, ils sont "rarement accompagnés d'un travail évaluatif scientifique et robuste" et interviennent souvent avec une "baisse du soutien au fonctionnement des associations par des subventions pluriannuelles", conduisant à des "moyens RH en diminution" alors que les attentes envers le secteur associatif augmentent.
      • Leviers pour relancer l'éducation populaire et sa mission émancipatrice :Reconnaître et valoriser la "juste place" et la "plus-value" de l'éducation populaire.
      • Développer la "continuité éducative" entre le champ scolaire et l'éducation populaire, avec un cadre juridique sécurisant pour les acteurs associatifs et une valorisation de l'engagement des jeunes.
      • Permettre l'expression de "différentes pédagogies" et mobiliser les acteurs pour créer une "communauté éducative".
      • Développer les "pédagogies actives" et les "méthodes participatives".
      • Construire l'éducation à la citoyenneté en se basant sur les "réalités et les ressources du territoire".
      • Développer la "capacité d'agir et de s'engager des jeunes", en valorisant leurs compétences.
      • Question de la définition de l'éducation populaire : L'absence d'une définition claire est un frein ; une reconnaissance législative pourrait passer par une définition.
      • Crise des vocations d'animateurs :Le rapport "Quels animateurs pour nos jeunesses" (2024) identifie deux types d'animateurs (occasionnels/BAFA et professionnels/diplôme professionnel) et note l'utilisation abusive du BAFA comme seul diplôme pour des postes pérennes.
      • Préconisations :Bien différencier les rôles.
      • Lutter contre l'utilisation abusive du BAFA.
      • Mieux valoriser la "fonction éducative des animateurs" notamment par rapport à l'enseignement scolaire.
      • Revoir la rémunération des animateurs professionnels.
      • Lutter contre le travail partiel contraint.
      • Réfléchir au bien-fondé du Contrat d'Engagement Éducatif (CEE), "réglementation dérogatoire au droit du travail".

      5. Focus sur l'Insertion des Jeunes et l'Accès à l'Autonomie

      • Travaux sur la Garantie Jeune et le Contrat d'Engagement Jeune (CEJ) : Le COG note les avancées mais insiste sur les besoins des "jeunes les plus éloignés", un "public particulièrement fragile" à "sécuriser".
      • Recommandations pour le CEJ :Supprimer le délai de carence de 6 mois entre deux contrats.
      • Supprimer la limitation de durée (actuellement 12 à 18 mois) pour que l'accompagnement devienne un "véritable droit" permettant aux jeunes vulnérables d'accéder à l'autonomie.
      • Augmenter le montant de l'allocation (actuellement 552,29 €) jugé insuffisant pour "vivre décemment" (seuil de pauvreté à 1396 €). L'objectif est de "sortir du dispositif pour aller vers le droit inconditionnel" pour subvenir aux besoins fondamentaux (se nourrir, se loger, se vêtir, se soigner).
      • Principe de "droit universel" vs "cumul de dispositifs" : Le COG estime que le cumul de dispositifs n'est pas toujours pertinent et que l'ouverture de droits universels est un "avantage conséquent" pour les jeunes.
      • Revenu Minimum Garanti Inconditionnel : Le COG a formulé de manière "répétée" cette recommandation. Plusieurs scénarios ont été étudiés (Revenu Universel d'Autonomie pour les 18-25 ans, Revenu Universel d'Émancipation sur critères de ressources, Revenu Universel d'Insertion pour les 18-25 ans). L'objectif est d'inscrire le jeune comme un "citoyen à part entière et pas juste un citoyen en devenir".
      • Insertion des jeunes décrocheurs : Le COG a rendu un avis sur l'obligation de formation avec 35 recommandations, insistant sur l'articulation entre les différents acteurs et politiques, et sur la nécessité de surmonter les problèmes de repérage et la "course aux chiffres".
      • Jeunes sortant de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) : Ce public fragile (plus de 35000 majeurs concernés) rencontre des difficultés majeures d'accès aux études, au logement, aux soins. Le rapport "Laissez-nous rêver" (48 propositions concrètes) vise à améliorer leur prise en charge effective suite à la loi de 2022.

      6. Engagement des Jeunes

      • Il n'y a pas de "crise de l'engagement", mais une "évolution des formes d'engagement" (pétitions, manifestations, associations, vote, etc.). Il y a un enjeu à "reconnaître la diversité de ces formes d'engagement" et à le "valoriser".
      • Service National Universel (SNU) : Le COG a émis cinq avis sur ce dispositif. Si les objectifs initiaux (transmettre les valeurs républicaines, société de l'engagement, cohésion nationale) sont partagés, les modalités de mise en œuvre suscitent des débats. Le COG a proposé des pistes d'amélioration dès 2017.
      • Points d'alerte soulevés par le COG : Pilotage, rôle des services de l'État, gouvernance, association des acteurs de terrain, articulation avec les autres outils d'engagement (risque de "logique concurrentielle" avec le Service Civique), relation avec le BAFA, moyens humains et financiers du déploiement (inquiétude sur les locaux, charge de travail), mixité sociale (sous-représentation des jeunes de filières professionnelles/alternance, sur-représentation des jeunes de parents issus de corps en uniforme).
      • Un dispositif dont la définition est floue : Le SNU est souvent défini par la négative ("ni la colo, ni l'école, ni militaire"), rendant sa perception difficile pour les jeunes interrogés ("trop militaire, pas assez militaire").
      • Recommandation du COG (dernier avis) : Proposé parmi d'autres scénarios, l'"exonération de SNU les jeunes déjà engagés" pour reconnaître la validité des autres formes d'engagement.
      • Reconnaissance de l'engagement : Pouvoir encourager la participation citoyenne et l'engagement des jeunes "quelle que soit sa forme", car cet engagement n'est "pas forcément valorisé et reconnu".

      7. Santé Mentale

      • La crise du COVID-19 a mis en exergue une "précarité qui était existante", notamment en matière de santé mentale. Les jeunes vont "aussi mal qu'il y a 10 ans", mais la prise de conscience et la mise en lumière du problème sont plus récentes.
      • La commission de l'insertion travaille actuellement sur la santé mentale des jeunes dans le parcours d'insertion sociale et professionnelle.
      • La précarité étudiante aggrave la détresse psychologique (mal-logement, saut de repas, recours aux distributions alimentaires).
      • La question de l'accès au suivi psychologique et psychiatrique est cruciale, notamment en pédopsychiatrie où les délais d'attente sont longs.
      • Les dispositifs comme MonPsy ou Fil Santé Jeunes existent mais leur efficacité face aux obstacles (coût, tabou, accès) doit être améliorée.

      8. Autres Thématiques Abordées

      • Précarité étudiante : Le coût de la rentrée, le logement, l'alimentation, la nécessité de travailler pour subvenir aux besoins (souvent au détriment des études) sont des points alarmants. Le COG a recommandé la mise en place d'un revenu minimum garanti inconditionnel pour permettre aux étudiants de se concentrer sur leurs études.
      • Sport : Le sport est un vecteur de valeurs et de construction pour les jeunes. La baisse du nombre de licenciés sportifs scolaires (USEP) est préoccupante. Le Pass'Sport est une aide, mais son montant (50€ pour un coût moyen de licence/équipement à 150€) et son périmètre (inclure les associations sportives scolaires) sont à revoir. L'importance de la pratique physique et du bien-être au contact de la nature a également été soulignée, en complément des pratiques sportives plus compétitives.
      • Jeunes ruraux : Ils représentent un quart des 18-24 ans, sont attachés à leur territoire mais font plus d'études courtes et professionnelles, entrant plus tôt sur le marché du travail. Ils rencontrent des difficultés d'accès à la mobilité et aux services. Les inégalités hommes-femmes y sont plus marquées. La coordination des politiques publiques est plus compliquée et la confiance dans les institutions plus basse. La proposition de donner une compétence jeunesse aux intercommunalités est une piste de réflexion.
      • Enfants placés : Ce public particulièrement vulnérable (400 000 enfants concernés) est "plus que d'autres enfants Les enfants de la République". Ils sont sur-représentés parmi les décrocheurs, souffrent de problèmes de santé physique et mentale. Le COG a réalisé des travaux pour améliorer leur prise en charge, invitant à consulter son rapport "Laissez-nous rêver". Il est jugé "criminel" de généraliser le SNU (coût estimé à 5 milliards d'euros) alors que la protection de l'enfance (10 milliards d'euros) manque de moyens.
      • Transversalité des politiques jeunesse : Le constat d'un ministère de la Jeunesse affaibli, doublé d'autres portefeuilles et d'un ministre qui souhaite rester maire, interroge sur la capacité à mener une politique transversale réellement puissante. L'idée d'un "ministère de la Jeunesse" avec un secrétaire d'État à l'éducation nationale a été évoquée de manière provocatrice pour souligner l'importance de la transversalité.
      • Prévention et suivi des jeunes en difficulté : La prévention est clé face à la vulnérabilité. Renforcer les messages de prévention à l'école, améliorer le suivi psychologique et psychiatrique, mieux faire fonctionner les petites équipes en contact avec les jeunes repérés sont essentiels. L'effectivité des Conseils Locaux de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) est questionnée.
      • Initiatives territoriales innovantes : Le COG suit ces initiatives (exemple du certificat universitaire pour les chargés d'information jeunesse à Lille) et pourrait accompagner leur extension si elles sont jugées pertinentes.

      Conclusion

      L'audition a mis en évidence la richesse des travaux du COG et la pertinence de ses analyses face aux défis multiples auxquels la jeunesse française est confrontée. Les appels à une meilleure coordination interministérielle, à un dialogue structuré avec les jeunes et les acteurs de terrain, à une reconnaissance et un soutien renforcés de l'éducation populaire, à l'évolution du modèle du CEJ vers un droit inconditionnel, et à la mise en place d'un revenu minimum garanti inconditionnel sont autant de pistes majeures soulevées par le COG.

      La question de la pérennisation des moyens du COG apparaît comme un préalable essentiel pour lui permettre de poursuivre et d'amplifier ses missions d'expertise et d'évaluation au service des politiques de jeunesse.

  2. Apr 2025
    1. synthèse analyse les principaux thèmes et idées clés issus des sources fournies, qui abordent divers aspects de la situation des jeunes en France (15-25 ans), notamment en matière de sport, de santé mentale, d'addictions, de citoyenneté, d'impôts et de justice pénale.

      1. Activité physique et sportive

      Manque de données et de ciblage: Il n'existe pas d'étude nationale ou locale sur l'occupation effective et les profils des utilisateurs des installations sportives extérieures, en particulier pour les 15-25 ans.

      Ce manque de données limite la capacité des acteurs publics à évaluer la performance de leurs dépenses et à cibler efficacement les jeunes.

      Difficulté d'association des jeunes: Les communes rencontrent des difficultés pour impliquer les jeunes en amont des projets sportifs.

      Les besoins sont souvent définis par les associations, qui ne représentent qu'une partie de cette tranche d'âge.

      Inaptitudes en EPS: Le volume des inaptitudes en éducation physique et sportive pourrait révéler une dégradation de l'état de santé global des élèves ou traduire des freins socio-culturels ou religieux. Il n'existe pas de suivi académique ou national des absences en EPS.

      Un arrêté de 1989 prévoit l'adaptation de la pratique en cas d'inaptitude partielle, soulignant la nécessité d'un suivi statistique et pédagogique, ainsi qu'une sensibilisation des médecins.

      Hétérogénéité des politiques sportives: Malgré des efforts récents, les politiques sportives peinent à cibler efficacement des publics hétérogènes.

      Structure du tissu associatif sportif: Une majorité des clubs sportifs sont de proximité (< 100 licenciés) et représentent une part significative des licenciés (66%), mais leur poids économique est plus faible (31%) comparé aux clubs intermédiaires et élite.

      2. Santé mentale et Maisons des Adolescents (MDA)

      Rôle essentiel des MDA: Les MDA jouent un rôle d'écoute, d'évaluation et d'orientation pour les jeunes en difficulté. L'accompagnement individuel permet de les diriger vers les solutions les plus adaptées.

      Des témoignages soulignent l'impact positif des MDA : "Depuis la première fois que je suis venue ici, tout a changé et en bien, les personnes qui m’ont suivie m’ont beaucoup aidée et montré les démarches à suivre pour mon cas." (une femme de 18 ans).

      Pluridisciplinarité et orientation sanitaire: Les MDA regroupent des professionnels de différentes disciplines (médecins, psychologues, infirmiers, éducateurs spécialisés), ce qui leur donne une orientation principalement sanitaire, complétée par une dimension socio-éducative.

      Principaux sujets évoqués par les jeunes en MDA: Le mal-être, l'estime de soi, l'anxiété sont les sujets les plus fréquemment abordés (72%), suivis des relations familiales (21%) et de la scolarité (10%).

      Manque de connaissance des MDA par les jeunes: Une part importante des jeunes ne sait pas ce qu'est une MDA : "À la question « savez-vous ce qu’est une MDA ? », 37 % « non pas du tout »."

      Accessibilité géographique inégale: L'implantation des MDA dans les grandes villes garantit l'accès à de nombreux jeunes, mais elles sont moins accessibles en zones rurales.

      Des initiatives "d'aller-vers" et des équipes mobiles se développent pour réduire les zones non couvertes.

      "Il faudrait qu’il y ait des MDA dans plus de villes car pas facile de faire 30 minutes de route quand on habite en campagne et qu’il n’y a pas de bus. Ou un bus itinérant" (parent d’une fille de 13 ans).

      Coordination avec d'autres structures: Une meilleure articulation et complémentarité entre les MDA et les

      Points d'Accueil et d'Écoute Jeunes (PAEJ) sont nécessaires pour une meilleure lisibilité pour le public et les partenaires.

      Financements en hausse mais hétérogènes: Les MDA sont principalement financées par les Agences Régionales de Santé (ARS), les départements et, marginalement, le bloc communal et les régions.

      Malgré une augmentation des financements suite aux Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en 2021, l'hétérogénéité des modalités de pilotage et la souplesse du cahier des charges ne garantissent pas une harmonisation des ressources ni une offre proportionnée aux besoins des territoires.

      Nécessité d'évaluer l'impact des MDA: L'ANMDA est favorable à une évaluation scientifique de l'impact des MDA pour valoriser leurs résultats et identifier des axes d'amélioration.

      Augmentation des troubles psychiques: La pandémie et des facteurs à plus long terme (anxiété liée aux écrans, écoanxiété, violences) ont entraîné une augmentation des troubles psychiques chez les jeunes, avec une hausse notable des prescriptions de psychotropes, surtout chez les jeunes filles.

      Renforcement du dispositif "Mon soutien psy":

      L'assurance maladie contribue au renforcement du dispositif "Mon soutien psy" en augmentant le nombre de séances prises en charge et en facilitant l'accès direct aux psychologues.

      3. Addictions chez les jeunes

      Consommation en baisse chez les mineurs, préoccupante chez les majeurs: Une baisse de la consommation d'alcool et de cannabis est observée chez les mineurs depuis 2010, mais la consommation d'alcool et de drogues illicites chez les 15-24 ans en France reste supérieure à la moyenne de l'Union européenne.

      Estimation du nombre de jeunes souffrant d'addictions: Plusieurs méthodes d'estimation donnent des chiffres variables, soulignant la complexité de cette évaluation.

      L'OFDT estime qu'un pourcentage significatif des jeunes de 17 ans présente un risque élevé d'usage problématique ou de dépendance au cannabis.

      Risques liés à la consommation de cannabis: L'usage précoce et régulier de cannabis est un facteur de risque de troubles psychiques et socio-comportementaux.

      Sous-dimensionnement des dispositifs spécifiques:

      Les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC), dispositif spécifique aux jeunes, semblent sous-dimensionnées malgré leur utilité et pertinence reconnues par les ARS. "Enfin le seul dispositif spécifique aux jeunes - celui des « consultations jeunes consommateurs » (CJC), aujourd’hui au nombre de 260 (réparties en 540 points d’accueil) - paraît sous-dimensionné." Une évaluation nationale des CJC est nécessaire pour envisager leur développement.

      Manque de coordination et de données financières: Le financement des activités hospitalières liées aux addictions chez les jeunes manque de lisibilité, et il est difficile de calculer les coûts d'hospitalisation spécifiques.

      Il manque également un état des lieux national agrégé de l'offre médico-sociale destinée aux jeunes en état de dépendance.

      Stratégie interministérielle sans objectifs chiffrés clairs:

      La stratégie interministérielle de mobilisation contre les conduites addictives manque d'objectifs de santé publique clairs, notamment en termes de diminution de la consommation d'alcool et de drogues chez les jeunes.

      Importance de la prévention et de l'orientation: Les structures existantes devraient davantage jouer leur rôle de prévention et d'orientation, avec le soutien des ARS.

      Exemples internationaux de prévention: Les exemples du Danemark (programme MOVE) montrent l'efficacité d'une mobilisation de tous les acteurs autour d'un programme de prévention ambitieux.

      Débats autour de la légalisation du cannabis: La légalisation ou la dépénalisation du cannabis dans d'autres pays a souvent entraîné une hausse de sa consommation, avec des conséquences potentielles pour la lutte contre les addictions.

      4. Journée Défense et Citoyenneté (JDC)

      Évolution du contexte et des enjeux: Le contexte international actuel et la montée en puissance du Service National Universel (SNU) renouvellent les enjeux de la JDC, qui mérite d'être redéfinie. "Or, les contextes sociaux, nationaux et internationaux ont évolué depuis l'instauration de cette journée... ont renouvelé les enjeux de la JDC, qui mérite donc d'être redéfinie."

      Objectifs multiples et tensions: La JDC est à la fois un temps fort obligatoire du parcours citoyen, un outil de maintien du lien entre l'armée et la jeunesse, un moyen de rappeler le devoir de défense, et potentiellement un outil de recrutement pour les armées.

      La volonté du ministère des armées de "remilitariser" la JDC en l'orientant davantage vers le recrutement et le recensement des compétences s'écarte potentiellement de l'équilibre initial entre Défense et Citoyenneté.

      Recrutement : objectif de plus en plus assumé: Bien que le recrutement ne soit pas un objectif explicite du code du service national pour la JDC, les armées le considèrent indispensable pour atteindre leurs objectifs d'engagement. Une étude a établi une corrélation entre la participation à la JDC et le recrutement dans l'armée de terre.

      Adaptation et expérimentation de la JDC: Des évolutions sont en cours, avec une "JDC adaptée" et un projet de "JDC Nouvelle Génération" qui pourraient transformer profondément le contenu et les objectifs du dispositif.

      JDC en ligne pour les Français de l'étranger: La mise en place d'une organisation et la mobilisation des moyens nécessaires au déploiement de la JDC en ligne pour les jeunes Français résidant à l'étranger est une recommandation.

      Bilan mitigé du test d'illettrisme: Le test d'illettrisme réalisé lors de la JDC ne répond pas pleinement aux objectifs du ministère des armées et empiète sur le temps disponible pour les autres contenus.

      Sa suppression pourrait être envisagée sous réserve de modifications législatives.

      5. Les jeunes et l'impôt

      Entrée progressive dans l'impôt: L'entrée des jeunes dans l'impôt est marquée par des disparités de revenus et dépend de plusieurs facteurs (études, charge de famille, âge).

      Le rattachement au foyer fiscal des parents ou l'imposition distincte constituent une spécificité française.

      Dispositifs atténuant l'impôt: Plusieurs dispositifs (exonérations, déductions, crédits d'impôt) atténuent l'impôt dû par les jeunes et leurs familles, notamment en lien avec les études, l'apprentissage, les stages et certaines formes de volontariat.

      Accès aux informations fiscales: La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) facilite l'accès des jeunes à leur espace particulier sur impots.gouv.fr, notamment par l'envoi d'un courrier dès l'âge de 20 ans.

      Imposition des jeunes mariés: Des règles spécifiques s'appliquent à l'imposition des jeunes mariés ou pacsés qui peuvent être rattachés au foyer fiscal de l'un ou l'autre de leurs parents sous forme d'abattement.

      6. Les jeunes et la justice pénale

      Rupture de la réponse pénale à la majorité: La réponse pénale face aux jeunes de 15 à 25 ans n'est pas homogène, marquée par une rupture lors du passage à la majorité. La justice des mineurs privilégie l'éducatif et l'individualisation, tandis que les jeunes majeurs relèvent du droit commun avec des peines de prison plus fréquentes. "Face aux jeunes de 15 à 25 ans, la réponse pénale n’est pas homogène... la réponse marque une rupture, les « jeunes majeurs » basculant dans le droit commun des procédures et des conditions d’exécution des peines."

      Évolution de la délinquance des mineurs: Si le nombre de mineurs condamnés pour crimes a diminué, la direction de la protection judiciaire de la jeunesse fait état d'une tendance à la hausse du nombre et des durées d'incarcération pour des faits d'une extrême violence.

      Atténuation de la responsabilité pénale des mineurs: Le code de la justice pénale des mineurs prévoit l'atténuation de la responsabilité des mineurs en fonction de leur âge et de leur discernement.

      Alternatives aux poursuites pour les mineurs: La réponse pénale privilégie davantage les alternatives aux poursuites pour les mineurs que pour les jeunes majeurs.

      Stabilité du taux de récidive: Le taux de jeunes de 15 à 25 ans condamnés en état de récidive ou de réitération légales reste stable autour de 45%, soulignant que la politique à l'égard des jeunes délinquants n'atteint pas pleinement ses objectifs de prévention de la récidive.

      Difficultés d'insertion des jeunes sortant de prison: Des études mettent en lumière les difficultés de santé mentale et d'insertion rencontrées par les jeunes sortant de prison.

      Nécessité de renforcer l'accompagnement et la coordination: L'action des services du ministère de la justice doit être articulée avec celle des autres acteurs (éducation, collectivités territoriales, aide sociale à l'enfance) et l'accompagnement des parents doit être renforcé. "Le principe de responsabilité parentale est inscrit dans le droit positif... C’est d’ailleurs en vertu de ce principe que l’aide sociale à l’enfance et la protection judiciaire de la jeunesse interviennent dans le milieu familial pour conforter, en premier lieu, le rôle des parents."

      Conseil des droits et devoirs des familles (CDDF): Ce dispositif de prévention de la délinquance, visant à impliquer les parents, a vu son instauration obligatoire dans les grandes communes supprimée en 2019.

      7. Éducation Artistique et Culturelle (EAC)

      Importance de l'accès à l'EAC: L'éducation artistique et culturelle est reconnue comme essentielle pour le développement des jeunes.

      Périmètre de l'EAC: Le périmètre de l'EAC s'étend au-delà des arts et lettres pour inclure la culture scientifique, le numérique et les médias.

      Organisation territoriale complexe: La gouvernance territoriale de l'EAC, basée sur des comités de pilotage régionaux et locaux, est mise en œuvre de manière diverse selon les territoires.

      8. Préoccupations des jeunes

      Inégalités sociales et environnement: Les préoccupations majeures des jeunes portent sur les inégalités sociales et les questions environnementales.

      Enjeux de sécurité: Les enjeux de sécurité, de liberté, de propriété et de résistance à l'oppression restent importants.

      En conclusion, ces sources mettent en évidence la complexité des enjeux liés à la jeunesse en France.

      Des efforts sont déployés dans de nombreux domaines, mais des défis persistent en termes de connaissance des publics, de ciblage des politiques, de coordination des acteurs, d'évaluation des dispositifs et d'adaptation aux évolutions sociétales.

      Une approche globale et concertée est nécessaire pour répondre efficacement aux besoins et aux aspirations des jeunes.

    1. Briefing Document : Analyse des enjeux et dispositifs relatifs à la jeunesse en France

      Date : 2024-11-07

      Source : Excerpts from "https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2025-03/20250319-RPA2025-volume1_1.pdf" (Cour des Comptes, Rapport sur la politique en faveur de la jeunesse, mars 2025, Volume 1)

      Objet : Synthèse des principaux thèmes, idées et faits marquants concernant la politique en faveur de la jeunesse en France, tels qu'analysés par la Cour des Comptes.

      Public Cible : Toute personne intéressée par les politiques publiques relatives à la jeunesse (décideurs politiques, administrations, acteurs du secteur, chercheurs, etc.).

      Principaux Thèmes et Idées Clés :

      Le rapport de la Cour des Comptes met en lumière plusieurs aspects cruciaux de la politique en faveur de la jeunesse, allant du financement des dispositifs à l'accès aux droits, en passant par l'emploi, la formation, le logement et la mobilité.

      1. Complexité et Manque de Coordination des Dispositifs :

      Le paysage des dispositifs dédiés à la jeunesse est caractérisé par sa complexité et un manque de coordination.

      De nombreuses aides financières et dispositifs existent, souvent liés à l'âge et parfois au statut (étudiant, apprenti, demandeur d'emploi).

      Leur origine est diverse (État, régions, départements, communes, organismes divers), et leurs conditions d'obtention varient (âge, ressources, statut, domiciliation).

      Citation : "Il est difficile de dresser un tableau complet de ces aides, qui peuvent être présentées selon leur objet (logement, transports, sport, culture, prêt, aides, bourses, etc.), selon l’origine de l’aide (...), ou leur matérialité (...). Ces différentes catégories peuvent s’exclure mutuellement ou être cumulables, être soumises à des conditions (...) et varier sur les limites d’âge."

      Le rapport souligne un manque de coordination et de paramétrage des moyens déployés, ainsi qu'un pilotage davantage axé sur l'offre (cibles en volume) que sur les besoins et les résultats. La clarté et le partage des critères d'orientation des jeunes entre les acteurs sont également insuffisants.

      Citation : "Au-delà d’une refonte de la stratégie d’ensemble, les moyens déployés doivent être mieux coordonnés et paramétrés. La détermination des cibles nationales assignées à chaque dispositif ne repose pas sur une évaluation rigoureuse des besoins. Les règles de répartition territoriale des moyens ne garantissent pas une allocation optimale des ressources. Le pilotage par l’offre, fondé sur des cibles en volume pour chaque dispositif, doit céder la place à un pilotage par les besoins et les résultats."

      2. Définition Juridique de la Jeunesse et Droits :

      Le droit ne reconnaît pas une notion unique de "jeunesse", établissant une distinction radicale entre mineurs et majeurs (18 ans).

      Cependant, il existe une progressivité des compétences juridiques et sociales pour les mineurs dès 12 ans, créant une forme de "pré-majorité" avec des droits acquis selon l'âge, l'accord des parents ou les circonstances (soins médicaux, contraception, porter plainte, etc.).

      Citation : "Un premier constat s’impose : le droit ne connaît pas la notion de jeunesse. Il établit un partage radical entre mineurs et majeurs et concourt ainsi à définir deux grandes catégories juridiques de « jeunes » selon qu’ils ont atteint, ou non, 18 ans."

      3. Financement des Politiques Jeunesse :

      Les crédits budgétaires spécifiquement dédiés à la jeunesse restent marginaux et peu évolutifs, incitant les universités à se tourner vers des financements ponctuels via des appels à projets (Plan d'Investissement d'Avenir, France 2030).

      La pérennisation du financement des projets à moyen terme est une préoccupation.

      Le Document de Politique Transversale (DPT) "Politique en faveur de la jeunesse" présente les axes stratégiques et les crédits de l'État, mais il n'existe pas d'équivalent au niveau des collectivités territoriales et de la sécurité sociale, ce qui limite la vision globale des financements.

      Les dépenses de l'État en faveur des 15-25 ans concernent majoritairement l'éducation (enseignement scolaire et supérieur) et l'accompagnement des mutations industrielles (apprentissage). Des crédits importants sont également alloués via la mission Cohésion des territoires (aides personnelles au logement).

      Citation : "Cependant, les crédits budgétaires en question restent marginaux et peu évolutifs, ce qui a incité les universités à s’orienter vers les appels à projets du plan d’investissement d’avenir et du plan France 2030. Ceux-ci ont été déterminants pour mettre en place sur le terrain des projets structurants.

      Cependant, ces abondements extra-budgétaires ne sont attribués que pour une période donnée et les universités doivent désormais anticiper la façon dont elles financeront à moyen terme les projets en cours ou ceux qui restent à lancer."

      Citation : "Les crédits de l'État destinés aux 15-25 ans concernent massivement l’éducation, du lycée au supérieur."

      4. Inégalités Territoriales :

      La situation de la jeunesse varie considérablement d'un territoire à l'autre. L'indice de jeunesse révèle des "îlots de jeunesse" principalement autour des grandes métropoles.

      Les territoires ruraux sont confrontés à des défis spécifiques en matière d'accès à l'enseignement supérieur et à l'emploi.

      Citation : "Ces tendances nationales sont variables d’un territoire à l’autre. À l’échelle départementale, en 2023, les 15-29 ans représentaient moins de 15 % de la population dans 30 départements, et plus de 20 % pour dix d’entre eux."

      5. L'Obligation de Formation pour les 16-18 Ans :

      Le rapport analyse la mise en œuvre de l'obligation de formation pour les jeunes de 16 à 18 ans.

      Si des solutions sont proposées majoritairement via les dispositifs d'insertion professionnelle de droit commun (Pacea, CEJ), des écarts importants existent dans le repérage des jeunes concernés.

      La coordination avec les départements, qui ont un rôle dans les politiques sociales, n'est pas toujours systématique.

      Citation : "Contrairement à ce que suggère son intitulé, celle-ci consiste au moins autant à accompagner qu’à former les jeunes concernés."

      6. Réussite dans l'Enseignement Supérieur :

      Malgré les dispositifs d'accompagnement (plan "Réussir en licence", loi ORE), le taux de diplomation en licence en trois ans reste inférieur à 50%.

      La performance des formations en termes de réussite étudiante est progressivement intégrée dans l'allocation des ressources aux universités via les contrats d'objectifs, de moyens et de performance (COMP).

      Le rapport plaide pour une meilleure visibilité des dispositifs de prévention de l'échec et un suivi statistique consolidé.

      Citation : "Globalement, depuis la mise en place du plan « Réussir en licence », en 2007, et l’entrée en vigueur de la loi du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite (ORE), la part des étudiants ayant obtenu un diplôme de licence en trois ans a progressé de 5,8 points entre la cohorte 2013 et la cohorte 2019."

      7. Accès des Jeunes Ruraux à l'Enseignement Supérieur :

      L'accès est limité par une offre de formation de proximité restreinte et des freins socio-économiques (revenus plus faibles, éloignement géographique).

      Les dispositifs d'aide aux étudiants ne prennent que faiblement en compte le critère d'éloignement.

      Le rapport recommande de simplifier la gestion des aides et de revoir les modalités d'attribution pour mieux intégrer l'éloignement.

      Citation : "L’accès des jeunes issus des territoires ruraux à l’enseignement supérieur est un enjeu majeur de cohésion sociale et territoriale.

      Or, cette problématique est aujourd’hui faiblement prise en compte par les politiques publiques."

      8. Insertion Professionnelle et Dispositifs d'Accompagnement :

      Le rapport analyse l'impact des différents dispositifs d'insertion (Pacea, CEJ, AIJ).

      Il souligne les biais potentiels liés aux cibles en volume fixées nationalement, qui peuvent inciter les opérateurs à orienter les jeunes vers certains dispositifs pour atteindre leurs objectifs de financement, plutôt qu'en fonction des besoins réels.

      Le pilotage par l'offre est critiqué au profit d'un pilotage par les besoins et les résultats.

      Citation : "La montée en charge du CEJ s’est par exemple opérée au détriment de l’AIJ (France Travail) et du Pacea (missions locales), dispositifs préexistants et de moindre intensité : il est possible qu’une partie des jeunes orientés vers le CEJ l’aient été moins parce qu’ils avaient réellement besoin d’un accompagnement intensif que parce que les prescripteurs étaient soucieux d’atteindre leurs objectifs."

      9. Logement des Jeunes :

      La politique du logement étudiant s'est longtemps concentrée sur les résidences universitaires.

      La garantie Visale est un dispositif important pour faciliter l'accès au logement des jeunes, mais elle rencontre parfois des réticences de la part des bailleurs.

      Des dispositifs expérimentaux visent à accompagner globalement les jeunes précaires, où le logement est un outil de stabilisation. Une meilleure coordination locale et la mobilisation du foncier universitaire sont encouragées.

      Citation : "Depuis le début des années 2010, le logement étudiant à vocation sociale fait l’objet d’objectifs de production à travers des plans gouvernementaux..."

      10. Mobilité des Jeunes et Transports Collectifs :

      Le droit à la mobilité, bien que général, a des implications pour les jeunes. Les politiques tarifaires des autorités organisatrices de mobilité (AOM) pourraient être mieux ciblées.

      Des initiatives temporaires comme les Pass Jeunes et le Pass Rail ont montré leur succès.

      Le développement de l'offre de transports collectifs vers les zones périurbaines et rurales est un enjeu majeur pour l'égalité d'accès.

      Citation : "Le droit aux transports pour tous est inscrit dans la loi depuis 1982.

      Il a été transformé en un droit à la mobilité en 2019 qui ne concerne pas spécifiquement les jeunes, sauf pour les transports scolaires."

      11. Jeunes Majeurs Sortant de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) :

      La loi du 7 février 2022 a renforcé le droit à l'accompagnement pour les jeunes majeurs sortant de l'ASE, mais des disparités persistent dans les niveaux de prise en charge selon les départements.

      La notion de "contrat jeune majeur" est variable.

      L'accès au droit commun (insertion, logement) pour ces jeunes doit être renforcé.

      Le pilotage des dispositifs et le suivi de l'atteinte des objectifs sont souvent insuffisants.

      Citation : "Les jeunes majeurs issus de l’aide sociale à l’enfance (ASE), et plus largement tout jeune de 18 à 21 ans sans « ressources ou soutien familial suffisants », sont pris en charge à leur demande par les départements en application de l’article L. 222-5 du code de l’action sociale et des familles."

      Conclusion :

      Le rapport de la Cour des Comptes dresse un tableau complexe de la politique en faveur de la jeunesse en France.

      Il met en évidence la nécessité d'une meilleure coordination et d'un pilotage axé sur les besoins et les résultats, d'une prise en compte accrue des inégalités territoriales, et d'un renforcement de l'accès aux droits pour tous les jeunes, en particulier ceux en situation de vulnérabilité.

      La simplification et la clarification des dispositifs, ainsi qu'une vision globale du financement, apparaissent comme des leviers essentiels pour améliorer l'efficacité et l'équité des politiques publiques dédiées à la jeunesse.

  3. Feb 2025
    1. Voici un sommaire minuté du documentaire, mettant en évidence les idées fortes:

      • 0:04-0:52: L'amour est essentiel pour l'humain, offrant un sentiment de ne pas être seul et agissant comme un moteur de créativité et de changement. Les relations amoureuses et la sexualité sont complexes et importantes.
      • 1:03-1:29: Les premières expériences amoureuses peuvent survenir très tôt, même dès l'âge de 5 ans. Un enfant décrit son premier béguin.
      • 1:32-1:54: Le sentiment amoureux est universel, mais sa manifestation varie selon les cultures.
      • 2:00-2:26: Il existe une différence entre une amourette et être amoureux, avec une gradation entre le coup de cœur et la passion. Les premiers amours s'accompagnent de pudeur.
      • 2:31-3:26: L'amour naît dans le cerveau et se manifeste par des réactions physiques. Les stimulations cérébrales libèrent de l'adrénaline, activant l'organisme.
      • 3:29-3:54: Récit d'un jeune garçon qui a toujours été amoureux depuis la maternelle. Il raconte sa première rupture.
      • 4:00-4:53: L'idée que les premiers amours n'arrivent qu'à la puberté est un mythe. Ces premières expériences sont décisives et ne doivent pas être minimisées par les adultes.
      • 5:07-5:20: Un jeune garçon décrit sa copine et les raisons pour lesquelles il l'aime.
      • 5:30-5:56: Les parents ne devraient pas s'immiscer dans les histoires d'amour de leurs enfants, mais plutôt les encourager à faire leurs propres expériences.
      • 6:03-6:20: Un adolescent explique comment l'écriture l'aide à exprimer ses sentiments amoureux.
      • 6:37-6:57: Recevoir la confirmation de l'amour est une sensation agréable, mais le rejet peut être douloureux.
      • 7:00-7:24: Même les jeunes enfants perçoivent l'amour comme un sentiment intense qui génère de la vulnérabilité. Ils peuvent avoir honte et ne pas savoir comment en parler.
      • 7:31-7:51: Les premières expériences amoureuses sont importantes et influencent la manière dont on vivra les relations plus tard.
      • 8:15-9:06: La puberté et les hormones sexuelles (testostérone et œstrogènes) jouent un rôle dans le désir et l'attirance.
      • 9:13-10:08: Le "ghosting" (quitter quelqu'un sans explication) est une expérience difficile à vivre.
      • 10:11-10:56: Exprimer ses sentiments amoureux est une forme d'abandon de soi, et un refus peut remettre en question l'être tout entier.
      • 11:00-12:15: La douleur d'un chagrin d'amour peut conduire à douter de soi-même. Cette douleur est comparable à celle ressentie lors d'un manque lié à une addiction. Les adolescents ont du mal à prendre du recul face à leurs émotions.
      • 12:18-13:06: Des études montrent que la douleur émotionnelle d'un chagrin d'amour active les mêmes zones cérébrales que la douleur physique. Prendre du paracétamol peut soulager cette douleur.
      • 13:12-13:28: Il n'y a pas de rupture parfaite, mais on peut essayer de limiter la douleur pour soi et pour l'autre.
      • 13:37-13:50: La musique et le soutien des amis aident à surmonter les chagrins d'amour.
      • 13:53-14:30: Après une rupture, on a tendance à idéaliser la personne perdue. Un chagrin d'amour peut devenir traumatique et amener à éviter de nouvelles relations.
      • 14:40-15:28: Même les adultes sont mal préparés à faire face aux ruptures. Les expériences de jeunesse apprennent à surmonter les échecs et à mieux choisir ses partenaires.
      • 15:30-15:51: Les chagrins d'amour et les ruptures font partie de la vie et rendent plus fort.
      • 16:24-17:02: La recherche de l'amour parfait est un objectif difficile à atteindre. L'amour et les relations sexuelles demandent du travail et impliquent la recherche d'un consensus.
      • 17:31-17:51: L'idéalisation peut mener à l'échec des relations. Il faut trouver un moyen de vivre au quotidien avec son partenaire.
      • 18:44-19:44: Lors des premiers rapprochements physiques, de nombreuses sensations sont stimulées, activant l'amygdale (centre des émotions) et libérant des neurohormones qui engendrent le plaisir.
      • 20:06-20:44: Les jeunes se comparent souvent aux autres, notamment sur les réseaux sociaux. Il est important de suivre sa propre voie et de prendre ses propres décisions.
      • 20:46-21:00: Il faut du temps pour être prêt physiquement, émotionnellement et cognitivement pour une nouvelle expérience.
      • 21:04-21:46: L'incertitude est normale, surtout avec peu d'expérience. On apprend de ses erreurs et on comprend ce que l'autre veut ou ne veut pas.
      • 21:46-22:29: Dans de nombreuses cultures, l'amour et la sexualité sont des sujets tabous. La communication est essentielle pour un développement sexuel sain et positif.
      • 22:36-22:59: Il est souvent gênant d'aborder ces sujets avec ses parents, et on se fait souvent sa propre éducation sur internet.
      • 22:59-23:33: Malgré les tentatives d'intégrer l'éducation sexuelle à l'école, ces questions ne sont pas suffisamment abordées. Les parents ont du mal à parler de sexualité avec leurs enfants et délèguent souvent cette éducation aux réseaux sociaux et à la pornographie.
      • 23:40-24:05: La pornographie classique a un intérêt éducatif limité, mais de nouvelles formes de pornographie axées sur la diversité des corps et le plaisir féminin apparaissent.
      • 24:10-24:34: La peur de la rupture est présente, surtout lors d'une première expérience. On a l'impression de perdre une partie de soi-même et de devoir tout recommencer.
      • 24:43-25:00: Une vie de couple saine et positive est liée à une meilleure santé et à une plus grande longévité.
      • 25:00-25:38: Les expériences de jeunesse préparent à la vie amoureuse et sexuelle.

      Les parents peuvent aider en apprenant à leurs enfants à prendre des décisions autonomes et en leur donnant confiance en eux.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations tirées de la source fournie concernant la délinquance des mineurs :

      • Travaux parlementaires du Sénat Le Sénat a pour missions principales le vote de la loi, le contrôle du Gouvernement et l'évaluation des politiques publiques. Les travaux parlementaires incluent divers rapports et documents de travail, notamment des rapports de commission d'enquête.

      • Commission d'enquête sur la délinquance des mineurs Un rapport de commission d'enquête sur la délinquance des mineurs a été déposé le 27 juin 2002. Jean-Pierre Schosteck était le président de cette commission et Jean-Claude Carle, le rapporteur.

      • Auditions et thèmes abordés La commission a mené des auditions de différents experts et acteurs concernés par la délinquance des mineurs :

        • Sociologues Sebastian Roché a récapitulé ce qu'est la délinquance des mineurs et a tenté de décrire les explications du phénomène. Laurent Mucchielli a parlé de l'état actuel de confusion du débat sur l'insécurité.

        • Cadre législatif et son adaptation Sebastian Roché a souligné l'ampleur des dysfonctionnements des administrations publiques et leur inadaptation aux réalités actuelles, mais il ne pense pas que la solution réside dans de nouveaux textes de loi. Alain Bauer a déclaré qu'il est toujours stupéfait du débat concernant l'ordonnance de 1945, car, selon lui, cette ordonnance, ainsi que celle de 1958, permettent de répondre à presque tous les problèmes. Denis Salas a estimé que les réponses législatives existent et qu'il est erroné de penser que l'ordonnance de 1945 n'a pas été modifiée depuis sa promulgation. D'autres estiment qu'il convient d'abroger l'ordonnance de 1945.

        • Acteurs et structures de prévention Sebastian Roché a souligné le manque de coordination entre les différentes structures de prévention.

        • Chiffres et statistiques Bruno Aubusson de Cavarlay a analysé en profondeur les chiffres relatifs à la délinquance juvénile. Il a rappelé quelques principes de bon usage des statistiques du ministère de l'intérieur, en soulignant qu'elles fournissent une mesure de l'activité des services de police bien plus qu'une mesure de la délinquance réelle. Philippe Lutz a indiqué qu'en Seine-Saint-Denis, 26 % des personnes mises en cause étaient mineures.

        • Politiques de prévention Alain Bauer a souligné le caractère flou, voire inexistant et dépourvu de moyens, de la prévention en France.

        • Ordonnance de 1945 Plusieurs intervenants ont commenté l'ordonnance de 1945 relative à l'enfance délinquante.

        • Victimes L'accompagnement des victimes tout au long de la procédure est mal assuré.

        • Centres éducatifs Il serait temps d'avancer sur une évaluation raisonnable de l'ordre de grandeur des besoins en matière de centres éducatifs renforcés.

        • Responsabilité parentale Lorsque les familles se montrent défaillantes, voire complices, les textes permettent déjà de les sanctionner.

        • Liens entre acteurs L'organisation de la synergie entre les acteurs doit se faire dans la durée, de manière permanente, pour créer l'habitude de travailler en commun.

        • Mesures et cohérence Il y a un problème de cohérence dans la réponse des adultes et il faut que tout le monde travaille de concert sur des cas concrets.

        • Signalements André Tanti s'est dit tout à fait favorable au signalement, voire à la plainte.

        • Tutelle des allocations familiales Plusieurs intervenants ont évoqué la mise sous tutelle des allocations familiales.

        • Rôle de l'école L'école doit transmettre le savoir-être et le comportement.

        • Comparution immédiate Certains proposent d'étendre la comparution immédiate aux mineurs.

        • Spécificités locales Dominique Buchert a présenté la situation à Strasbourg, notamment dans le quartier du Neuhof.

        • Mixité culturelle Nécessité d'introduire la mixité culturelle.

        • Cannabis Jean-Luc Saladin a souligné les effets du cannabis sur le cerveau des jeunes.

        • Sport Guillaume Marignan a souligné les vertus éducatives du sport.

      Ce document de synthèse offre un aperçu des discussions et des thèmes clés abordés lors des auditions de la commission d'enquête sur la délinquance des mineurs.

    1. Briefing Document : Auditions Commission des Affaires Culturelles - 25 Septembre 2024 Objet : Examen des auditions diverses de la Commission des Affaires Culturelles, axées sur les politiques de jeunesse, la vie associative et les événements culturels, notamment la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.

      Date : 2024-10-27

      Sources : vidéo "Commission des affaires culturelles : Auditions diverses - Mercredi 25 septembre 2024

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      Politiques de Jeunesse et Vie Associative :

      Vision Silotée et Interministérielle : La nécessité d'une vision plus transversale des politiques de jeunesse est soulignée, avec une critique de l'approche actuelle "silotée". " On a une vision extrêmement, je n'aime pas ce mot mais c'est le mot qui convient le mieux, silotée de la jeunesse. On a des politiques de jeunesse dans les collectivités, des politiques de jeunesse au ministère de l'éducation nationale, des politiques de jeunesse dans le sport etc, etc."

      Accès à l'Autonomie : Discussion sur les politiques favorisant l'autonomie des jeunes, avec une référence à des recommandations issues de contributions externes. Difficultés du Secteur Associatif Local : Préoccupation concernant la " tragération du secteur associatif local" due à la généralisation des marchés publics et des appels à projets. Bien que les appels à projets puissent soutenir l'innovation, ils peuvent aussi créer des difficultés.

      Dispositifs existants : Le document mentionne un dispositif créé en 2022 pour les jeunes de 16 à 25 ans (jusqu'à 30 ans pour les personnes handicapées), offrant un stage, une formation ou un service civique et une allocation. "Ce dispositif a rencontré un réel succès, plus de 702 000 jeunes en ont en effet bénéficié entre mars 2022 et avril 2024."

      Engagement des Jeunes : Il n'y a pas de crise de l'engagement des jeunes mais une nécessité de mieux le reconnaître et le valoriser. Le SNU (Service National Universel) est questionné dans sa capacité à favoriser cet engagement.

      SNU (Service National Universel) :Le document relate des inquiétudes concernant le SNU. "Son coût est une dérive estimée entre 3,5 et 5 milliards d'euros, et jusqu'à 10 milliards en intégrant les coûts pour les autres acteurs, tels que les collectivités territoriales." Nécessité de mieux calibrer le rôle des services de l'État et d'améliorer la gouvernance. "Sur le pilotage, sur le besoin de mieux calibrer le rôle des services de l'Etat, sur le côté gouvernance"

      Articulation complexe avec d'autres outils d'engagement comme les services civiques. "sur l'articulation qu'il va devoir falloir penser entre le SNU et les autres outils d'engagement pour justement éviter cette logique concurrentielle qui peut y avoir avec les services civiques,"

      Difficulté à définir le SNU : "Enfin, sur les jeunes, la problématique qu'on identifie aussi aujourd'hui, c'est qu'on ne sait pas trop ce que c'est ce SNU, on le définit toujours par la négative, ce n'est ni la colonie, l'école, ni le militaire."

      Il y a des points d'alerte concernant le pilotage, le rôle des services de l'Etat, la gouvernance, et l'articulation avec les outils existants.

      Culture et Jeux Olympiques :

      Cérémonie d'Ouverture : La cérémonie d'ouverture est reconnue comme un outil d'expression d'une identité et de cohésion, valorisant le patrimoine et l'histoire de la France. On loue le fait que les cérémonies étaient "loin des clichés touristiques mais avec tout ce qui nous ressemble et nous rassemble, cet esprit français impertinent, un peu submersif."

      Réussite Artistique et Culturelle des Jeux : Les Jeux Olympiques ont permis de mettre en avant l'universalisme et de lutter contre les fractures sociales. "Et cela, on le doit en partie au bilan artistique et culturel des Jeux."

      Diversité et Inclusion : L'importance de la diversité et de l'inclusion, y compris l'accessibilité à la culture pour les personnes handicapées, est soulignée.

      Critiques et Polémiques : Les polémiques autour de la cérémonie d'ouverture, notamment, sont mentionnées.

      Lien Culture et Politique: Le document affirme que "La culture et l'art sont politiques par essence, dans ce qu'ils racontent, dans les récits et imaginaires qu'ils mettent en scène."

      Critiques envers les choix musicaux : Des interrogations ont été émises sur les choix musicaux, notamment "Le relative silence de voix française bien établie, tels que les Souchon, Wulzik, Allogero, Benabar, Badiou, Pravi."

      Théâtre et Culture Vivante :

      Importance du Théâtre Public : Le théâtre public est vu comme un outil essentiel pour la société, permettant de retrouver une forme de discernement et de développer un esprit critique.

      Lien entre Culture et Pouvoir : L'histoire montre que tous les grands pouvoirs se sont appuyés sur la culture.

      Accès à la Culture : Importance de rendre la culture accessible à tous, en allant au public et en proposant des tarifs abordables.

      Héritage Culturel : La nécessité de préserver et de développer les lieux culturels existants est mise en avant.

      Points d'Attention

      SNU : Les interrogations autour du SNU, de son coût, de sa définition et de sa place par rapport aux autres dispositifs d'engagement nécessitent un suivi attentif.

      Financement des associations locales : La "tragération" du secteur associatif est un sujet préoccupant.

      Vision transversale des politiques de jeunesse : L'approche "silotée" actuelle risque de limiter l'efficacité des actions menées.

      Garantir l'accès à la culture : S'assurer que la culture est accessible à tous, y compris aux personnes handicapées et aux populations rurales.

      Conclusion

      Les auditions de la Commission des Affaires Culturelles mettent en lumière des enjeux importants concernant les politiques de jeunesse, la vie associative et la culture.

      Elles soulignent la nécessité d'une approche transversale, d'un soutien accru au secteur associatif local, et d'une réflexion approfondie sur le rôle de la culture dans la société, notamment dans la construction d'un esprit critique et d'une identité collective.

  4. Oct 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:06][^1^][1] - [00:24:50][^2^][2]:

      Cette vidéo traite de la prévention de la violence armée et des meilleures pratiques basées sur des données probantes. Elle aborde les facteurs de risque, les mesures de prévention et l'importance des preuves scientifiques pour documenter et évaluer l'efficacité des interventions.

      Points forts : + [00:00:06][^3^][3] Objectifs de la présentation * Familiariser avec la notion de données probantes * Identifier les facteurs de risque associés à la violence armée * Discuter des mesures de prévention prometteuses + [00:01:00][^4^][4] Statistiques sur la violence armée * Augmentation des homicides en 2022 * Influence des crimes violents par arme à feu * Implication des gangs dans les homicides + [00:07:00][^5^][5] Importance des données probantes * Utilisation des meilleures preuves disponibles * Études longitudinales pour identifier les facteurs de risque * Outils actuariels pour évaluer le risque de récidive + [00:12:00][^6^][6] Synthèse systématique * Méthodologie pour évaluer l'efficacité des programmes * Inclusion et exclusion des études basées sur la qualité * Importance de la transparence et de la rigueur + [00:16:00][^7^][7] Facteurs de risque de la violence armée * Facteurs individuels, interpersonnels, communautaires et institutionnels * Influence de la pauvreté et de la désorganisation sociale * Accès aux armes à feu et densité des commerces d'alcool

      Résumé de la vidéo [00:24:52][^1^][1] - [00:48:49][^2^][2]:

      Cette vidéo traite des initiatives et des mesures pour prévenir la violence chez les jeunes, en mettant l'accent sur les actions non coercitives et les revues parapluies pour évaluer l'efficacité des programmes.

      Moments forts: + [00:24:52][^3^][3] Initiatives non coercitives * Offrir des alternatives à la judiciarisation * Travailler sur les compétences des jeunes * Prévenir la probabilité ou la gravité des délits + [00:26:22][^4^][4] Revue parapluie * Synthétiser les connaissances sur l'efficacité des programmes * Comparer différentes mesures pour prévenir la violence * Identifier les meilleures options + [00:27:02][^5^][5] Exemple de subvention * Subvention du ministère de la Sécurité publique * Revue parapluie sur les violences par armes à feu * Consultation de bases de données et d'experts + [00:35:00][^6^][6] Mesures législatives et policières * Vérification des antécédents et système de permis * Dissuasion ciblée et confiscation des armes * Programmes policiers et initiatives communautaires + [00:42:00][^7^][7] Programmes de prévention développementale * Travailler sur les habilités sociales et comportementales * Aider les parents et les jeunes à risque * Réduire les comportements antisociaux de 25%

      Résumé de la vidéo [00:48:50][^1^][1] - [01:00:02][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo discute des méthodes de prévention de la violence chez les jeunes, en se concentrant sur les revues parapluies et les synthèses systématiques pour évaluer l'efficacité des programmes de prévention.

      Moments forts: + [00:48:50][^3^][3] Revue parapluie * Comparaison des mesures de prévention * Consultation de 12 bases de données * Inclusion de 75 études + [00:52:00][^4^][4] Synthèse systématique * Prévention de la violence conjugale * Identification de cinq catégories de mesures * Réduction de 18 % des agressions + [00:56:00][^5^][5] Prévention de la violence dans les relations amoureuses * Programmes de résolution des conflits * Communication affirmée * Efficacité des mesures + [00:57:00][^6^][6] Prévention de la radicalisation * Contre-narratif * Efficacité limitée * Besoin de stratégies alternatives + [00:58:00][^7^][7] Programmes sportifs * Prévention de la violence * Effets modestes * Nécessité de revues systématiques supplémentaires

  5. Jun 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:06][^1^][1] - [00:57:48][^2^][2]:

      Cette vidéo aborde les meilleures pratiques pour prévenir la violence chez les jeunes, en mettant l'accent sur l'importance des données probantes et l'identification des facteurs de risque. Elle souligne la hausse des crimes violents par arme à feu au Canada et à Montréal en 2022, et présente des mesures de prévention prometteuses ainsi que des enjeux liés à leur implantation. La vidéo encourage une réflexion sur la conception des problèmes et des mesures de prévention.

      Points forts: + [00:00:06][^3^][3] Introduction aux objectifs de la présentation * Familiarisation avec les données probantes * Identification des facteurs de risque de la violence armée * Discussion sur la prévention de la violence + [00:01:54][^4^][4] Statistiques sur la violence armée au Canada et à Montréal * Augmentation des homicides en 2022 * Forte implication des armes à feu et des gangs dans ces crimes + [00:03:51][^5^][5] Diminution de la violence armée en 2023 * Présentation des rapports annuels et des tendances * Augmentation de la violence dans les écoles + [00:10:37][^6^][6] Importance des données probantes dans la prévention de la violence * Utilisation des meilleures preuves disponibles * Examen des facteurs de risque et de l'efficacité des mesures de prévention + [00:27:02][^7^][7] Exemple de revue parapluie sur la prévention de la violence par arme à feu * Consultation de bases de données et d'experts * Identification des mesures efficaces + [00:35:54][^8^][8] Discussion sur la dissuasion ciblée et la réinsertion sociale * Approches mixtes de répression et de soutien * Importance de l'intervention policière bienveillante

      Résumé de la vidéo [00:36:00][^1^][1] - [00:57:48][^2^][2]:

      La vidéo aborde les meilleures pratiques pour prévenir la violence chez les jeunes, en mettant l'accent sur l'importance des données probantes et des facteurs de risque associés à la violence armée. Elle souligne également les défis liés à l'implantation des mesures de prévention et encourage une réflexion sur la conception des problèmes et des mesures de prévention.

      Points forts: + [00:36:00][^3^][3] Dissuasion ciblée * Cible les membres de gangs ou délinquants actifs * Crée un système dissuasif et surveille les comportements * Combine répression et réinsertion sociale + [00:41:17][^4^][4] Initiatives à Montréal et au Québec * Interventions policières bienveillantes * Référencement vers les bonnes ressources * Potentiel de réinsertion sociale des jeunes + [00:49:11][^5^][5] Revue parapluie sur la prévention de la violence * Compare les mesures efficaces dans différents milieux * Identifie les meilleures pratiques basées sur des données probantes * Évalue l'efficacité des programmes de prévention existants

  6. May 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:24:29][^2^][2]:

      Cette vidéo présente un événement en direct au Conseil économique, social et environnemental (CESE) intitulé "Politiques de jeunesse(s)" qui discute des défis et des perspectives des politiques de jeunesse en France. Les intervenants soulignent l'importance de considérer la jeunesse dans toute sa diversité et de reconnaître les différentes aspirations et problématiques des jeunes.

      Points forts: + [00:00:04][^3^][3] Ouverture de la séance * Accent sur l'importance de la jeunesse * Diversité des perspectives sur la jeunesse * Nécessité d'un traitement différencié des jeunes + [00:05:34][^4^][4] La jeunesse comme transition * Difficulté à définir la jeunesse par l'âge * Enjeux des politiques de jeunesse sectorielles * Importance de la participation des jeunes dans la société + [00:11:09][^5^][5] Réactions des intervenants * Discussion sur le rôle des jeunes dans la construction des territoires * Problèmes de logement et de mobilité pour les jeunes * Appel à l'action pour l'émancipation des jeunes + [00:15:19][^6^][6] Débat sur les politiques de jeunesse * Manque de visibilité des dispositifs pour les jeunes * Importance de l'éducation à la citoyenneté * Nécessité d'une politique jeunesse plus directe et individualiste Résumé de la vidéo [00:24:30][^1^][1] - [00:46:17][^2^][2]:

      La vidéo présente un événement en direct au CESE intitulé "Politiques de jeunesse(s)" où divers intervenants discutent des défis et des politiques liés à la jeunesse en France. Ils abordent des sujets tels que l'engagement des jeunes dans la mise en œuvre des politiques, le dialogue structuré, la coordination entre les différents niveaux de gouvernement, l'accès aux loisirs, l'alimentation durable, et les attentes des jeunes dans le monde du travail.

      Points forts: + [00:24:30][^3^][3] Engagement des jeunes * Importance du dialogue structuré * Nécessité d'une meilleure pratique au niveau régional et territorial * Rôle des clubs de sport dans la détection et l'accompagnement des jeunes + [00:28:25][^4^][4] Accès aux loisirs et pratiques culturelles * Le CESU doit impulser une politique publique des loisirs * Répondre à la quête de sens, la fracture sociale, et la réorganisation des temps de vie * Faciliter l'accessibilité et la mobilité pour les activités de loisirs émancipatrices + [00:32:17][^5^][5] Alimentation durable et de qualité * Travailler sur la restauration collective comme vecteur d'une alimentation durable * Instituer un droit à une alimentation saine et durable accessible à tous + [00:38:01][^6^][6] Monde du travail et demandes des jeunes * Identifier les attentes des jeunes dans leur diversité * Intégrer les défis de mobilité, de stabilité, et concilier les enjeux de sens, de reconnaissance, et de confiance Résumé de la vidéo [00:46:19][^1^][1] - [01:08:41][^2^][2]:

      La vidéo traite de l'événement "Politiques de jeunesse(s)" au CESE, où les intervenants discutent de l'importance de l'implication des jeunes dans l'élaboration des politiques publiques, du développement du pouvoir d'agir, et de l'autonomie des jeunes.

      Points forts: + [00:46:19][^3^][3] Participation des jeunes * Importance de l'implication des jeunes * Nécessité de savoir pourquoi les jeunes sont impliqués + [00:47:00][^4^][4] Développement du pouvoir d'agir * Inscription dans le projet métropolitain des solidarités * Formation sur le sujet pour les professionnels + [00:48:46][^5^][5] Santé mentale * Prévention et sensibilisation dès le plus jeune âge * Développement d'une culture citoyenne et inclusive + [00:49:48][^6^][6] Droits et émancipation des jeunes * Construction d'un droit à l'émancipation pour chaque jeune * Accompagnement global vers l'autonomie + [00:51:02][^7^][7] Revenu de solidarité jeune * Aide financière pour les jeunes sans revenu * Soutien à la transition vers l'autonomie + [00:53:22][^8^][8] Vie affective et sexuelle * Importance de l'éducation à la vie affective et sexuelle * Lutte contre la prostitution des mineurs et sensibilisation aux droits Résumé de la vidéo [01:08:42][^1^][1] - [01:30:26][^2^][2] : La vidéo traite d'un événement en direct au CESE intitulé "Politiques de jeunesse(s)", où divers intervenants discutent de l'engagement des jeunes, de l'éducation à la vie affective et sexuelle, de la parité dans les instances décisionnaires, et de l'impact de la crise sanitaire sur la jeunesse.

      Points forts : + [01:08:42][^3^][3] Non-application de la loi de 2001 * Débat sur le rôle du CESE * Espoir de voir l'État condamné pour non-application * Importance de l'éducation à la vie affective et sexuelle dans les écoles + [01:09:31][^4^][4] Participation des jeunes dans la politique * Nécessité d'écouter les jeunes et de leur donner du pouvoir * Proposition d'un système de parité jeunes-moins jeunes dans les instances * Discussion sur la définition de la jeunesse et l'âge limite + [01:12:26][^5^][5] Autonomie et solidarité familiale * Discussion sur l'autonomie des jeunes et la solidarité familiale * Importance des politiques structurelles inconditionnelles pour les jeunes * Impact de l'autonomie sur l'engagement démocratique et l'insertion professionnelle + [01:14:46][^6^][6] Conséquences de la crise sanitaire sur la jeunesse * Effets de la crise sanitaire sur la santé mentale et la précarité des jeunes * Difficultés liées à l'isolement et à la création de liens sociaux * Nécessité d'aborder collectivement ces problématiques Résumé de la vidéo [01:30:27][^1^][1] - [01:52:53][^2^][2]:

      Cette vidéo présente un événement en direct au CESE intitulé "Politiques de jeunesse(s)", où divers intervenants discutent de l'engagement des jeunes dans la société, de l'éducation à la citoyenneté, et de l'importance de l'inclusion des jeunes dans les processus décisionnels. Les participants soulignent la nécessité de donner aux jeunes les moyens de s'engager et d'agir, en reconnaissant que l'engagement peut prendre de nombreuses formes, y compris le bénévolat, les conseils municipaux de jeunesse, et les associations.

      Points saillants: + [01:30:27][^3^][3] L'engagement des jeunes * Importance de l'engagement dans les associations et les instances démocratiques * Les jeunes doivent être écoutés et impliqués dans les budgets et les projets + [01:32:01][^4^][4] Citoyenneté numérique et inclusion * Discussion sur l'atelier numérique et l'importance de l'émancipation des jeunes * Appel à une stratégie d'émancipation pour l'inclusion sociale et environnementale + [01:33:06][^5^][5] Rapport sur l'engagement bénévole * Présentation d'un rapport sur l'engagement bénévole comme facteur de citoyenneté * Accent sur la redevabilité des autorités publiques et la crise démocratique + [01:34:44][^6^][6] Émancipation et lutte contre les inégalités * Réflexion sur l'émancipation collective comme moyen de lutter contre les inégalités * Importance de l'engagement collectif et social pour un impact plus large + [01:36:20][^7^][7] Engagement des jeunes en milieu rural * Témoignage sur l'engagement des jeunes dans les communautés rurales * Nécessité de regrouper les jeunes et de favoriser l'intergénérationnel + [01:40:12][^8^][8] Rôle de l'école dans l'engagement des jeunes * Interrogation sur la place de l'école pour faciliter l'engagement * Proposition d'aménagements scolaires pour valoriser l'engagement des jeunes

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:46][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une session du Conseil économique, social et environnemental (CESE) en France, où divers intervenants discutent de l'adaptation et de la structuration des politiques de jeunesse aux défis du 21ème siècle. Les sujets abordés incluent la régulation de l'intelligence artificielle, l'accès aux soins, la parentalité, la santé publique, l'environnement, et les finances publiques.

      Points forts: + [00:01:32][^3^][3] Régulation de l'intelligence artificielle * Importance de la régulation pour éviter les dérives * Nécessité de transparence et compréhension des algorithmes * Équilibre entre innovation et droits fondamentaux + [00:03:10][^4^][4] Accès aux soins et contrôle des prestations sociales * Débat sur l'utilisation d'algorithmes dans les prestations sociales * Risque de discrimination et contrôle social par les algorithmes * Appel à un meilleur accès aux droits et prestations sociales + [00:05:08][^5^][5] Parentalité et soutien aux familles * Discussion sur le soutien à la parentalité et l'éducation des enfants * Propositions pour renforcer l'action des associations de proximité * Enjeux liés à l'usage des écrans et l'accès au contenu pornographique + [00:08:39][^6^][6] Environnement et fiscalité * Opposition à l'annulation des taxes environnementales * Importance de la transition écologique et de la sobriété des ressources * Appel à une réforme structurelle pour la protection de l'environnement + [00:10:16][^7^][7] COP 28 et changement climatique * Critique de l'insuffisance des mesures prises lors de la COP 28 * Appel à l'abandon des énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique * Influence des lobbies pétroliers sur les décisions environnementales + [00:12:00][^8^][8] Finances publiques et austérité * Manifestation à Bruxelles contre les restrictions budgétaires européennes * Impact des coupes budgétaires sur les services publics et l'environnement * Nécessité de prioriser les salaires et l'investissement social Résumé de la vidéo [00:24:49][^1^][1] - [00:52:08][^2^][2]:

      La vidéo traite de l'adaptation et de la structuration des politiques de jeunesse aux défis du 21ème siècle, présentée lors d'une session en direct au CESE. Elle souligne l'importance d'impliquer les jeunes dans les décisions politiques et de créer des politiques cohérentes et lisibles pour répondre aux besoins sociaux et écologiques urgents.

      Points forts: + [00:25:14][^3^][3] Processus d'élaboration de la résolution * Événement en avril sur les politiques publiques de jeunesse * Analyse de 490 recommandations issues de 63 avis depuis 2010 * Organisation d'ateliers sur diverses problématiques jeunesse + [00:27:44][^4^][4] Contenu de la résolution * Reconnaissance des jeunes comme citoyens à part entière * Nécessité de combattre les discriminations et préjugés liés à l'âge * Appel à des politiques publiques structurantes pour l'engagement et l'intégration professionnelle + [00:31:07][^5^][5] Amendements discutés * 14 amendements examinés, certains adoptés avec modifications * Modifications visant à clarifier et renforcer le texte de la résolution + [00:38:02][^6^][6] Déclarations des groupes * Différents groupes expriment leur soutien ou leurs préoccupations * Discussions sur l'impact des politiques de jeunesse et l'avenir des jeunes Résumé de la vidéo [00:52:10][^1^][1] - [01:13:22][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo aborde l'adaptation et la structuration des politiques de jeunesse face aux défis du XXIème siècle. Elle souligne l'importance d'un revenu minimum social garanti pour les jeunes, la nécessité de reconnaître et de valoriser la diversité et le potentiel de chaque jeune, et l'urgence de réinventer une société où les politiques publiques respectent la dignité et l'accès effectif aux droits de tous.

      Points forts: + [00:52:10][^3^][3] Revenu minimum social garanti * Discussion sur l'accès des jeunes à un revenu minimum * Importance de l'autonomie financière pour l'émancipation sociale * Le revenu comme droit et non comme charité + [00:53:26][^4^][4] Valorisation de la diversité * Reconnaissance des discriminations et de leurs impacts * Utilisation des différences comme une force * Appel à une politique de jeunesse responsabilisante + [00:55:01][^5^][5] Réinvention de la société * Demande d'une politique qui soutient les talents des jeunes * Nécessité d'accompagnements pour l'autonomie * Vision des Lumières comme héritage et guide + [00:57:00][^6^][6] Engagement des jeunes dans la société civile * Rôle des organisations de jeunesse dans l'expression des attentes * Importance de la vitalité démocratique pour l'avenir * Appel à une vision partagée et à des politiques publiques adaptées

    1. Il n’hésite pas à pointer du doigt les hommes politiques : « Ils disent que les réseaux sociaux, c’est mal, mais ils ne parlent aux jeunes que de cette manière. » Un paradoxe. À lire aussi Identité numérique : cinq questions sur ce service qui va devenir central dans notre quotidien « Les écrans, c’est souvent l’arbre qui cache la forêt »Selon Thomas Rohmer, « les écrans, c’est souvent l’arbre qui cache la forêt. Les loisirs sont moins accessibles, il y a de plus en plus de familles monoparentales ».
    1. Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:22:54][^2^][2] : La vidéo aborde le problème de la violence chez les jeunes en France, en se concentrant sur les aspects sociaux et les réponses pénales. Elle examine les causes profondes, telles que l'influence des bandes et la culture de la rue, et discute de l'efficacité des interventions judiciaires et éducatives.

      Points forts : + [00:00:01][^3^][3] La violence juvénile comme problème social * Augmentation de la violence dans les quartiers prioritaires * Influence des bandes et de la culture de la rue sur les jeunes * Rôle des réseaux sociaux dans l'amplification de la violence + [00:12:00][^4^][4] La réponse pénale à la violence des jeunes * Différences entre la justice pour mineurs et pour majeurs * Importance de l'éducation et de l'accompagnement des adolescents * Défis rencontrés par les institutions judiciaires dans certains quartiers + [00:18:01][^5^][5] Évolution de la violence et nécessité d'adaptation des réponses * Difficultés des institutions à travailler dans certains quartiers * Transmission intergénérationnelle de la culture de la rue * Besoin de solutions d'accueil et de formation pour les jeunes vulnérables Résumé de la vidéo [00:22:57][^1^][1] - [00:34:11][^2^][2]:

      La vidéo aborde le problème de la violence chez les jeunes dans les quartiers, l'influence des réseaux sociaux, et les réponses pénales et éducatives. Elle met en lumière l'adaptation des jeunes à la vie de ghetto, l'impact des réseaux sociaux sur la mobilisation et la diffusion de la violence, et l'importance de l'éducation et de la prévention.

      Points forts: + [00:23:10][^3^][3] Rôle des réseaux sociaux * Valorisation d'actes violents * Point de ralliement pour les jeunes * Diffusion rapide de la violence + [00:25:01][^4^][4] Culture de rue et résonance * Influence des voyous sur les jeunes * Production de clips de violence * Conformisme des jeunes dans les écoles + [00:27:00][^5^][5] Réforme de la justice des mineurs * Proposition de modèles alternatifs de réussite * Importance de l'éducation au système juridique * Réponses pénales et réparations pour les dommages + [00:31:00][^6^][6] Débat sur la culture de l'excuse * Fausse perception de l'impunité des mineurs * Atténuation de la responsabilité des mineurs * Importance des principes constitutionnels et internationaux

  7. Apr 2024
    1. Résumé de la vidéo

      Cette vidéo aborde la question de la violence extrême chez les jeunes, en particulier au collège, à travers une discussion avec deux sociologues. Ils explorent les causes et les tendances de cette violence, y compris l'impact des réseaux sociaux et les questions de genre.

      Points saillants : 1. Violence extrême chez les jeunes [00:00:04][^1^][1] * Trois cas dramatiques impliquant des collégiens * Discussion sur la compréhension de cette violence 2. Impact des réseaux sociaux [00:02:00][^2^][2] * Amplification des violences et rumeurs en ligne * Effet de vérité et anonymat sur les réseaux sociaux 3. Fréquence des violences [00:02:31][^3^][3] * Pas d'augmentation selon les statistiques * Visibilité accrue des violences entre jeunes 4. Normes et violence au collège [00:05:41][^4^][4] * Période normative et interconnaissance forte * Rumeurs et pression de conformité 5. Violence féminine et stéréotypes de genre [00:10:59][^5^][5] * Surprise face à la violence des filles * Stéréotypes et pression sur les rôles de genre 6. Sexualité et violence [00:16:02][^6^][6] * Sexualité comme moteur de violence * Contrôle de la sexualité et ethnicisation des crimes Résumé de la Vidéo

      La vidéo aborde les défis auxquels les jeunes filles sont confrontées pendant leur adolescence, en particulier la pression de se conformer aux normes de genre tout en évitant la stigmatisation. Elle discute également du rôle des réseaux sociaux dans la perpétuation de la violence et des stéréotypes de genre, ainsi que des différentes façons dont la violence est exprimée et gérée dans divers contextes sociaux.

      Points Forts: 1. Les défis de la métamorphose adolescente [00:20:59][^1^][1] * La pression pour les filles de devenir des femmes * Le risque de stigmatisation et de jugement * La difficulté de naviguer entre les attentes et les stéréotypes 2. L'impact des réseaux sociaux sur la violence [00:22:30][^2^][2] * Les réseaux sociaux comme vecteur de violence verbale * La différence entre la violence en ligne et physique * Les réseaux sociaux justifient ou diffusent la violence 3. La violence dans différents milieux sociaux [00:26:08][^3^][3] * La violence traverse tous les milieux sociaux * Les différences dans l'expression et la gestion de la violence * L'euphémisation de la violence dans la bourgeoisie 4. La responsabilité face à la violence des jeunes [00:27:44][^4^][4] * Le rôle des adultes et des institutions * La légitimation de certaines formes de violence * La nécessité d'une réflexion sur les normes de genre et de sexualité 5. Les limites de la répression face à la violence [00:32:00][^5^][5] * Les conseils de discipline comme solution potentielle * Le risque de déplacer le problème sans le résoudre * L'importance d'approches non blâmantes pour gérer la violence

  8. Mar 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:29:14][^2^][2]:

      La vidéo présente La Nuit des Idées 2022, un événement axé sur la reconstruction collective en Europe, organisé par le Collège de France et l'Institut Français. Elle met en lumière les défis actuels de l'Europe, notamment la guerre en Ukraine, et souligne l'importance de la solidarité européenne.

      Points forts: + [00:02:48][^3^][3] Ouverture de l'événement * Accueil au Collège de France * Présentation du partenariat avec l'Institut Jacques Delors * Diffusion en direct sur les réseaux sociaux + [00:04:01][^4^][4] Présentation des jeunes européens * Vision des jeunes pour l'avenir de l'Europe * Propositions sur l'environnement, les droits humains et la place de l'UE dans le monde * Débat sur ces propositions avec des invités + [00:07:15][^5^][5] Discours sur l'engagement européen * Solidarité avec l'Ukraine * Programme d'accueil des scientifiques en danger * Importance de l'Europe pour la paix et la sécurité + [00:12:53][^6^][6] Discours du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères * Symbolisme de l'événement pour la nouvelle génération * L'Europe comme idée et volonté partagée * Défis actuels et la nécessité d'une Europe puissante Résumé de la vidéo [00:29:16][^1^][1] - [00:57:14][^2^][2]:

      La partie 2 de la vidéo se concentre sur l'événement "La Nuit des Idées 2022" où des intervenants discutent de la construction collective et de l'avenir de l'Europe. Ils abordent l'importance de l'audace, de l'engagement des jeunes, et de la défense des valeurs européennes face aux défis géopolitiques actuels.

      Points forts: + [00:29:16][^3^][3] L'audace européenne * L'évolution de la perception de l'Europe * L'importance de l'unité et des valeurs partagées * La nécessité d'un engagement actif pour la paix + [00:32:38][^4^][4] L'engagement des jeunes * L'impact des jeunes sur les politiques européennes * L'importance de la participation démocratique * La promotion de la citoyenneté européenne + [00:41:38][^5^][5] La transition énergétique * Les défis de la dépendance aux énergies non renouvelables * L'importance des énergies renouvelables et de l'agriculture photovoltaïque * La nécessité d'une prise de conscience et d'action collective + [00:48:01][^6^][6] La protection des océans * Le rôle crucial des océans dans la régulation du climat * Les défis de la surpêche et la nécessité de créer des aires marines protégées * L'appel à une action européenne coordonnée pour la conservation marine + [00:53:49][^7^][7] L'urbanisme durable * L'objectif de villes neutres en carbone * La mise en place de budgets et de plans d'action pour la transition écologique * L'importance de l'engagement citoyen et de la surveillance pour le succès des initiatives Résumé de la vidéo [00:57:18]¹[1] - [01:26:40]²[2]:

      La vidéo présente une série de propositions faites lors de La Nuit des Idées 2022, axées sur des sujets variés tels que l'agriculture durable, les droits humains, la solidarité internationale et la défense européenne. Les intervenants proposent des solutions innovantes pour relever les défis actuels et futurs, en mettant l'accent sur la jeunesse, l'éducation, la médiation et la sécurité.

      Points forts: + [00:57:18]³[3] Agriculture durable et jeunesse * Attirer les jeunes dans l'agriculture avec des incitations financières * Améliorer l'accès à l'éducation et aux services en zone rurale * Assurer l'autosuffisance alimentaire de l'Union européenne + [01:00:22]⁴[4] Droits humains et liberté d'expression * Étendre le droit de réponse aux réseaux sociaux et aux médias audiovisuels * Protéger la liberté d'expression et offrir un droit de réponse efficace * Réduire la diffusion de fausses informations et respecter les droits des citoyens + [01:08:32]⁵[5] Égalité des genres et santé menstruelle * Normaliser et sensibiliser aux produits d'hygiène féminine * Assurer l'accès à ces produits dans les établissements éducatifs * Améliorer la vie des femmes et des adolescentes en abordant les tabous + [01:18:03]⁶[6] Solidarité internationale et migration * Réformer les politiques de migration pour une meilleure solidarité européenne * Créer un nouvel accord sur les migrations avec une répartition équitable * Renforcer l'autonomie stratégique de l'Europe et protéger les droits des migrants + [01:22:40]⁷[7] Sécurité et défense européenne * Proposer la création de forces armées européennes pour la défense et la paix * Augmenter les budgets de défense et créer un bureau européen de médiation * Assurer la sécurité des Européens et renforcer la position de l'Europe dans le monde

      Source : conversation avec Bing, 14/03/2024 (1) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (2) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (3) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (4) undefined. https://www. Résumé de la vidéo [01:26:42][^1^][1] - [01:56:39][^2^][2]:

      La partie 4 de la vidéo aborde la Nuit des Idées 2022, un événement qui a réuni des jeunes pour discuter de la reconstruction de l'Europe dans un contexte de menaces complexes. Ils ont proposé des actions pour lutter contre les démocraties illibérales et renforcer la démocratie en Europe.

      Points forts: + [01:27:20][^3^][3] Marcus, un jeune irlandais * Études européennes au Trinity College * Programme Erasmus à l'Université de Sienne * Distinctions en musique et modèle des Nations Unies + [01:28:00][^4^][4] Menaces contre la démocratie * Invasion russe en Ukraine * Pouvoirs populistes et illibéraux en Europe * Attaques contre la presse, le judiciaire, les ONG et les universités + [01:29:31][^5^][5] Actions proposées * Création d'un bureau pour mesurer la démocratie * Cursus universitaire européen sur les valeurs de liberté et démocratie * Lutte contre la désinformation et réconciliation entre communautés Résumé de la vidéo [01:56:41][^1^][1] - [02:21:30][^2^][2]:

      La partie 5 de la vidéo aborde la construction d'une défense européenne commune, les défis de la souveraineté nationale et populaire, et l'urgence d'une réponse démocratique à la défense. Elle souligne l'importance de l'analyse commune des menaces, la coopération entre les États membres, et la nécessité d'une approche unifiée face aux défis sécuritaires actuels.

      Points forts: + [01:56:41][^3^][3] Défense européenne commune * Discussion sur l'histoire et l'évolution de la défense européenne * Analyse de la menace perçue différemment par les pays européens * Importance de l'unité et de l'action collective + [01:59:45][^4^][4] Souveraineté et démocratie * Débat sur la souveraineté nationale versus la souveraineté européenne * Question de rendre la défense européenne démocratique * Réflexion sur la gouvernance et le contrôle démocratique + [02:05:00][^5^][5] Réponse à la crise ukrainienne * Réaction européenne à l'invasion russe de l'Ukraine * Solidarité européenne et accueil des réfugiés ukrainiens * Discussion sur les valeurs européennes et l'accueil des migrants + [02:10:15][^6^][6] Migration et diversité * Importance de la migration légale pour l'Europe * Distinction entre réfugiés et migrants * Appel à une Europe plus diverse et inclusive Résumé de la vidéo 02:21:32 - 02:47:19 : La vidéo aborde les défis de la démocratie, les droits de l'homme, et les questions environnementales. Elle met en lumière l'importance de la défense des valeurs démocratiques, la lutte contre la précarité menstruelle, la violence de genre, et la nécessité d'une action climatique urgente. Les jeunes intervenants proposent des solutions concrètes pour un avenir durable et inclusif en Europe.

      Points saillants : + [02:21:32]¹[1] Défense de la démocratie * Nécessité de mobilisation citoyenne * Importance de protéger les valeurs démocratiques * Défi des régimes autocratiques + [02:22:16]²[2] Droits de l'homme et dignité * Combat contre la précarité menstruelle * Droits de l'homme comme synonyme de dignité humaine * Besoin d'accompagnement pour le bien-être des femmes + [02:24:38]³[3] Violences fondées sur le genre * Multiples dimensions de la violence de genre * Importance de la reconnaissance et de la prévention * Nécessité d'une directive tangible pour la protection + [02:27:43]⁴[4] Enjeux environnementaux * Propositions pour la protection des océans * Importance des budgets climatiques pour les villes * Développement de l'énergie solaire dans l'agriculture

      Source : conversation avec Bing, 14/03/2024 (1) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (2) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (3) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (4) undefined. https://www. Résumé de la vidéo 02:47:22 - 03:12:30 : La partie 7 de la vidéo aborde la reconstruction collective en Europe, en se concentrant sur la protection des aires marines, l'engagement des jeunes dans l'agriculture, et la transition énergétique en lien avec la crise climatique et la guerre en Ukraine. Elle souligne l'importance de l'inclusion sociale, de la diversité et de l'implication des jeunes dans la démocratie et la politique européenne.

      Points forts : + [02:47:22][^1^][1] Protection des aires marines et politique de pêche européenne * Nécessité d'un réseau européen pour la gestion des aires marines * Conciliation de la protection marine avec les droits de pêche * Importance de la compétence exclusive de l'UE en matière de taux de capture et de lutte contre la surpêche + [02:48:07][^2^][2] Engagement des jeunes dans l'agriculture * Attraction des jeunes vers l'agriculture pour un travail significatif * Besoins énergétiques et souveraineté alimentaire comme motivations * Incitations financières nécessaires pour la relève agricole + [02:49:02][^3^][3] Transition énergétique et crise climatique * Lien entre la crise climatique et la guerre en Ukraine * Dépendance énergétique de certains pays européens vis-à-vis de la Russie * Proposition de budgets climatiques pour les villes pour favoriser la transition + [02:57:02][^4^][4] Inclusion sociale et diversité dans l'Europe * Nécessité d'intégrer la diversité et la représentation dans le dialogue européen * Importance de l'écoute et de l'inclusion des populations marginalisées * Proposition d'un programme similaire à Erasmus pour renforcer le sentiment européen chez les jeunes

  9. Feb 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:54:14][^2^][2]:

      Cette vidéo présente un dispositif de dialogue éthique basé sur des récits philo pour aborder la question des valeurs dans le cadre de l'éducation au développement durable. Les auteurs exposent les contraintes et les enjeux de cette approche, ainsi que les activités proposées aux élèves du cycle 2 de l'école obligatoire. Ils illustrent leur propos par des exemples de récits et de traces d'élèves, en mettant en évidence les notions de responsabilité, d'interdépendance, de finitude et de pluralité.

      Points forts: + [00:00:12][^3^][3] Les valeurs au centre du projet durable * Présentation de quelques questions illustrant le rôle des valeurs * Les valeurs orientent l'action et lui donnent sa pertinence * Identifier les valeurs fait partie des compétences nécessaires + [00:02:56][^4^][4] Les contraintes de l'éducation aux valeurs * La neutralité politique et intellectuelle vs la promotion de certaines valeurs * L'irruption possible des émotions vs la protection de l'enfant * L'interdisciplinarité vs l'articulation des principes organisateurs des disciplines + [00:09:33][^5^][5] La responsabilité éthique comme porte d'entrée * La responsabilité comme valeur fondatrice du projet de la durabilité * La responsabilité comme visée prioritaire du plan d'études romand * La responsabilité comme lien entre éthique et éducation au développement durable + [00:20:10][^6^][6] Le dispositif de dialogue éthique basé sur des récits philo * Présentation des caractéristiques et des objectifs des récits philo * Présentation des activités proposées aux élèves après la lecture du récit * Présentation du déroulement et des étapes du dialogue éthique + [00:36:06][^7^][7] Les traces d'élèves et les notions éthiques mobilisées * Analyse des réponses des élèves à la question initiale et aux questions philo * Mise en évidence des notions de responsabilité, d'interdépendance, de finitude et de pluralité * Discussion des obstacles et des pistes pour approfondir le dialogue éthique

    1. Voici un résumé de la page web que vous consultez :

      • La détection précoce des troubles psychotiques chez les jeunes : C'est le sujet principal de la page, qui présente les enjeux, les causes et les solutions pour prendre en charge les adolescents et les jeunes adultes qui souffrent de troubles psychotiques, comme la schizophrénie.
      • Le pôle PEPIT de l'hôpital Sainte-Anne : C'est un exemple de structure spécialisée dans la détection et l'évaluation des troubles psychotiques chez les jeunes, qui propose une approche pluridisciplinaire et implique les patients et leurs familles dans le soin.
      • La psychothérapie institutionnelle : C'est une autre approche de la psychiatrie, qui considère la maladie mentale comme un problème social et non pas seulement organique, et qui met en place des soins psychiques adaptés à chaque cas.
      • Le Collectif du printemps de la psychiatrie : C'est un mouvement qui revendique plus de moyens humains et financiers pour l'hôpital public, et qui souhaite organiser des assises citoyennes de la psychiatrie ouvertes à toute la société.
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [02:04:49][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence organisée par le Conseil d'État sur le thème "Penser le dernier kilomètre dès le premier", qui interroge la conception et la mise en œuvre des politiques publiques avec les usagers et les acteurs locaux. La conférence réunit cinq intervenants représentant différentes institutions et organisations : le président de la FAGE, le président du tribunal judiciaire de Lyon, le président du CESE, la présidente de l'Assemblée nationale et le président du Sénat. Chacun expose son point de vue et son expérience sur la question du dernier kilomètre, c'est-à-dire la façon dont les politiques publiques sont effectivement appliquées et vécues par les citoyens. La conférence se termine par un débat avec le public.

      Points forts : + [00:12:25][^3^][3] Le président du Conseil d'État introduit le sujet et présente les intervenants * Il rappelle le contexte et les enjeux de l'étude annuelle du Conseil d'État * Il souligne l'importance de la participation et de la concertation des usagers * Il annonce les thèmes abordés par les intervenants + [00:17:19][^4^][4] Le président de la FAGE expose le point de vue des jeunes sur les politiques publiques * Il dénonce le manque de prise en compte et de reconnaissance des jeunes dans la société * Il critique le déficit de dialogue et de consultation des organisations de jeunesse * Il propose des pistes pour améliorer l'accès aux droits et aux services publics des jeunes + [00:31:06][^5^][5] Le président du tribunal judiciaire de Lyon partage son expérience de la justice de proximité * Il raconte comment il a organisé une rencontre avec des usagers du tribunal pour recueillir leur avis * Il constate un décalage entre la perception et la réalité du fonctionnement de la justice * Il présente des initiatives pour améliorer l'accueil, l'information et la médiation des justiciables + [00:46:27][^6^][6] Le président du CESE explique le rôle et la méthode de son institution pour conseiller les pouvoirs publics * Il décrit la composition et le fonctionnement du CESE, qui représente la société civile organisée * Il illustre son propos par des exemples de saisines et d'avis rendus par le CESE sur des sujets d'actualité * Il insiste sur la nécessité de co-construire les politiques publiques avec les acteurs de terrain + [01:11:22][^7^][7] La présidente de l'Assemblée nationale expose le travail du Parlement pour légiférer et contrôler les politiques publiques * Elle évoque les difficultés et les opportunités de la crise sanitaire pour le fonctionnement du Parlement * Elle défend le rôle du Parlement pour adapter les lois aux besoins des territoires et des citoyens * Elle plaide pour une simplification et une évaluation des normes législatives + [01:34:27][^8^][8] Le président du Sénat expose le travail du Sénat pour représenter les collectivités territoriales et les accompagner dans la mise en œuvre des politiques publiques * Il rappelle la spécificité et la légitimité du Sénat, qui est le porte-parole des élus locaux * Il souligne les enjeux de la décentralisation et de la différenciation territoriale pour répondre aux attentes des citoyens * Il appelle à une confiance et une responsabilisation des acteurs locaux, notamment dans le cadre de la crise sanitaire + [02:03:46][^9^][9] Le débat avec le public permet d'approfondir certains aspects et de répondre aux questions des participants * Les intervenants échangent sur des sujets tels que la participation citoyenne, la simplification administrative, la réforme de l'État, la négociation collective, etc. * Les intervenants répondent aux questions du public sur des sujets tels que la réforme des retraites, la politique fiscale, la politique environnementale, la politique sociale, etc. * Le président du Conseil d'État conclut la conférence en remerciant les intervenants et le public

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:59:00][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une recherche-action sur la participation des jeunes à la vie des missions locales, menée par l'Union nationale des Missions Locales. Elle explique les objectifs, les méthodes et les résultats de cette démarche participative, qui vise à impliquer les jeunes, les professionnels, les élus et les partenaires dans la co-construction des politiques publiques d'insertion.

      Points forts: + [00:00:06][^3^][3] Le contexte et les enjeux de la recherche-action * Interroger la participation des jeunes à leur parcours, à la vie de la structure, au réseau et aux instances décisionnelles * Identifier les représentations, les échanges et les responsabilités des différentes parties prenantes * S'inscrire dans une démarche d'amélioration continue et de culture commune + [00:04:10][^4^][4] La méthode et les outils de la mise en mouvement des parties prenantes * Organiser trois webinaires de sensibilisation et deux groupes de travail pour les professionnels et les élus * Utiliser l'intelligence collective et la facilitation pour animer les temps de rencontre * Créer un outil de mesure de la participation adapté aux missions locales + [00:09:35][^5^][5] Le partage des représentations sur les jeunes, les professionnels et les élus * Répartir les participants en sous-groupes et leur donner un document de travail partagé * Leur demander de réfléchir et de compléter des cartes sur ce que pensent, disent, font et ressentent les jeunes, les professionnels et les élus * Leur demander d'identifier ce qui les a surpris ou appris durant cet échange

      Résumé de la vidéo [00:10:00][^1^][1] - [00:59:00][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une recherche-action sur la participation des jeunes à la vie des missions locales, menée par l'Union nationale des Missions Locales. Elle explique les objectifs, les méthodes et les résultats de cette démarche, qui vise à renforcer le pouvoir d'agir des jeunes, à favoriser le dialogue entre les parties prenantes et à contribuer à l'amélioration continue du réseau.

      Points forts: + [00:10:00][^3^][3] Le contexte et les enjeux de la recherche-action * Partir des besoins et des attentes des jeunes * Associer les jeunes à toutes les décisions qui les concernent * Développer une culture commune de la participation + [00:20:10][^4^][4] Les étapes et les outils de la recherche-action * Trois webinaires de sensibilisation sur la participation * Deux groupes de travail avec les professionnels et les élus * Un outil de mesure de la participation * Des ateliers participatifs avec les jeunes + [00:40:22][^5^][5] Les résultats et les perspectives de la recherche-action * Une meilleure compréhension des représentations des parties prenantes * Des pratiques inspirantes de collaboration entre élus, jeunes et agents * Des propositions concrètes pour renforcer la participation des jeunes * Un accompagnement à la mise en œuvre des actions

    1. Voici un résumé de la page actuelle :

      • Webinaire sur la participation des jeunes en mission locale : Il s'agit d'un compte-rendu d'un webinaire organisé par l'Institut Bertrand Schwartz le 9 décembre 2023, avec la participation de professionnels de missions locales, d'un représentant de l'UNICEF et de jeunes engagés.
      • La recherche-action sur la participation des jeunes : Il s'agit d'un projet mené par l'Institut Bertrand Schwartz avec le soutien de la DGEFP, qui vise à associer les jeunes aux réflexions et aux décisions des missions locales, à tous les niveaux. Le projet s'appuie sur un groupe de travail de professionnels qui co-construisent un outil de mesure de la participation, basé sur trois types d'approche : consultative, collaborative et en autonomie.
      • Les conditions nécessaires pour une participation authentique : Il s'agit d'une présentation faite par Temman Gomis, chargé de programme territoriaux à l'UNICEF, qui expose le modèle de Laura Lundy, basé sur quatre dimensions : l'espace, la voix, l'audience et l'influence. Il s'agit de fournir un cadre déontologique et un processus pour garantir le respect du droit des jeunes à participer.
      • Les pratiques inspirantes du réseau des missions locales : Il s'agit de témoignages de professionnels et de jeunes qui partagent leurs expériences de participation dans différentes missions locales, sur des thématiques variées comme la culture, la citoyenneté, l'insertion, la mobilité, etc. Il s'agit de montrer la diversité et la richesse des initiatives menées sur le terrain.
    1. Une table ronde dédiée à l'importance de l'éducation aux médias dès le plus jeune âge, et aux initiatives pédagogiques visant à développer leur esprit critique. Quel est l'intérêt des jeunes pour l'information ? Quelle utilisation font ils des réseaux sociaux ? Une discussion autour des résultat d'une enquête sur les 13-17 ans et l'information menée par Milan Presse et Youtube qui montre des résultats parfois surprenants, loin des idées reçues. Avec Marie-Anne Denis (directrice de Milan Presse), Aude Favre (journaliste & association Fake off) et Stéphanie de Vanssay (Conseillère nationale pédagogie et numérique) Avec Peter Barrett à l'animation.

  10. Oct 2023
  11. Sep 2023
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