https://en.wikipedia.org/wiki/Soundex
There is a close relationship between the Soundex indexing scheme and the scheme behind the Major System!!!
https://en.wikipedia.org/wiki/Soundex
There is a close relationship between the Soundex indexing scheme and the scheme behind the Major System!!!
Note de Synthèse : Rapport sur la Santé Mentale des Mineurs
Le rapport: https://hyp.is/go?url=https%3A%2F%2Fwww.assemblee-nationale.fr%2Fdyn%2F17%2Frapports%2Fdde%2Fl17b1700_rapport-information.pdf&group=world
Résumé
Ce document de synthèse présente les conclusions et recommandations clés du rapport parlementaire sur la santé mentale des mineurs.
Le constat principal est une dégradation alarmante de la santé psychique des enfants et adolescents en France, avec 1,6 million de mineurs souffrant d'un trouble psychique, et une augmentation particulièrement marquée de +70% chez les 10-14 ans entre 2017 et 2023.
Le système de soins est totalement débordé, avec seulement un jeune sur deux ayant accès à un suivi et des délais d'attente atteignant 18 mois pour un premier rendez-vous en Centre Médico-Psychologique (CMP).
Le rapport identifie deux crises interdépendantes : d'une part, une offre de soins illisible, sous-financée et en manque criant de personnel, et d'autre part, une prévention quasi inexistante, notamment dans le cadre scolaire.
Une surreprésentation dramatique des enfants de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) au sein des services de pédopsychiatrie (jusqu'à 40% des lits pour 2% de la population mineure) met en lumière la faillite du suivi de ces publics particulièrement vulnérables.
Les 54 recommandations formulées visent à une refonte structurelle du système. Les priorités incluent :
1. La réorganisation du parcours de soins via une "gradation" claire, renforçant le premier recours (médecins généralistes, pédiatres) pour désengorger les CMP.
2. Le renforcement des CMP comme pivots du système, avec des budgets pérennes, un maillage territorial assurant un accès en 30 minutes, et une approche pluridisciplinaire.
3. L'investissement massif dans la prévention, de la périnatalité (unités parents-bébés) à la santé scolaire (atteindre les ratios européens de médecins et psychologues).
4. Une meilleure prise en charge des enfants de l'ASE avec un repérage systématique, un suivi de santé effectif et la création de structures mixtes soin-hébergement.
5. La lutte contre la pénurie de professionnels par la revalorisation des salaires, la réforme de la tarification des actes et des mesures pour améliorer l'attractivité de la pédopsychiatrie.
Enfin, le rapport souligne l'impact majeur de facteurs environnementaux comme la pression scolaire (Parcoursup), l'addiction aux écrans et les inégalités sociales, appelant à des réponses politiques plus larges.
1. Le Constat Alarmant d'une Crise de Santé Publique
Le rapport parlementaire, fruit de six mois de travail incluant 37 auditions et quatre déplacements, dresse un tableau sans équivoque de la détérioration de la santé mentale des mineurs en France.
A. Chiffres Clés de la Dégradation
• Prévalence des troubles : Selon le rapport de la Cour des comptes de 2023, 1,6 million d'enfants et d'adolescents souffrent d'un trouble psychique.
• Augmentation significative : Entre 2017 et 2023, une forte augmentation des troubles a été observée, notamment :
◦ +70 % chez les 10-14 ans. ◦ +46 % chez les 15-20 ans.
• Actes auto-infligés : La DREES note une augmentation des hospitalisations pour tentatives de suicide et gestes auto-infligés chez les 10-14 ans.
• Précocité des troubles : La moitié des troubles psychiatriques se déclarent avant l'âge de 15 ans, soulignant l'urgence d'une intervention précoce.
B. La Vulnérabilité Extrême des Enfants Protégés
Un des constats les plus marquants du rapport est la surreprésentation des enfants relevant de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) dans les services de pédopsychiatrie.
• Occupation des lits : Jusqu'à 40-50 % des lits d'hospitalisation à temps plein sont occupés par des enfants placés, alors qu'ils ne représentent que 2 % des mineurs en France.
• Facteurs de risque : La maltraitance subie par ces enfants multiplie par deux les risques de suicide et par quatre les risques de psychotrauma.
• Cercle vicieux : Le suivi médical défaillant de ces mineurs entraîne une prise en charge trop tardive, souvent via une hospitalisation prolongée qui se substitue à un lieu de vie, aggravant leur état.
En parallèle, les foyers sont démunis face à des jeunes avec des troubles lourds non pris en charge.
2. Un Système de Soins Débordé et Illisible
Face à la hausse de la demande, l'offre de soins est criante de manque de moyens et d'organisation, laissant de nombreuses familles sans solution.
A. La Saturation des Structures
• Accès aux soins limité : Sur les 1,6 million de jeunes présentant des troubles, seuls 750 000 à 850 000 sont suivis, soit environ un sur deux.
• Délais d'attente insoutenables : L'attente pour un premier rendez-vous en Centre Médico-Psychologique (CMP) peut atteindre 12 à 18 mois, parfois plus.
Cette attente laisse le temps à la situation de s'aggraver, conduisant à une prise en charge aux urgences, elles-mêmes engorgées.
B. Recommandation : Instaurer une Gradation des Soins
Pour rendre l'offre plus lisible et efficiente, le rapport préconise une meilleure organisation du parcours de soins.
• Premier niveau : Les médecins généralistes et pédiatres devraient assurer la première consultation, la détection et l'orientation.
Cela nécessite un renforcement de leur formation en psychiatrie infanto-juvénile.
Ce niveau pourrait aussi inclure des psychologues et les Maisons des Adolescents.
• Deuxième niveau (pivot) : Les Centres Médico-Psychologiques (CMP) se concentreraient sur les cas nécessitant une expertise pluridisciplinaire, tout en conservant un accueil inconditionnel sans adressage obligatoire pour ne pas éloigner les plus fragiles.
• Troisième niveau : Des centres de gestion de crise de courte durée, adossés aux urgences pédiatriques ou hôpitaux psychiatriques, pour les situations les plus aiguës.
C. Recommandation : Renforcer le Secteur de la Pédopsychiatrie
Le rapport insiste sur la nécessité de renforcer l'existant plutôt que de disperser les moyens dans des dispositifs innovants non pérennes.
• Stabilité financière : Pérenniser et flécher les budgets de la pédopsychiatrie au sein des hôpitaux et privilégier les dotations pluriannuelles aux appels à projets.
• Priorité au soin : Réorienter les moyens financiers et humains vers le soin direct plutôt que vers des plateformes de diagnostic qui, malgré leurs avancées, peuvent favoriser une approche médicamenteuse au détriment de la relation thérapeutique.
• Maillage territorial : Revoir le maillage des CMP pour que chaque enfant puisse y accéder en moins de 30 minutes de son domicile, en adaptant le découpage des secteurs aux évolutions démographiques (un secteur couvre aujourd'hui jusqu'à 500 000 habitants contre 200 000 prévus initialement).
3. L'Urgence d'une Prévention Efficace
Le rapport souligne que la prévention est le parent pauvre de la politique de santé mentale, alors qu'elle est déterminante.
A. La Période des 1000 Premiers Jours
La période allant de la conception aux deux ans de l'enfant est fondamentale.
• Soutien à la parentalité : Les "Maisons des bébés" sont des dispositifs essentiels pour prévenir les troubles précoces du lien parent-enfant.
• Psychiatrie périnatale : Les unités d'hospitalisation conjointe mère-bébé, comme celle de Toulouse, permettent de détecter les signes de souffrance dès les premiers jours et de réparer le lien d'attachement. Il est recommandé de développer ces unités et de former les professionnels à la théorie de l'attachement.
B. Le Rôle Fondamental de la Santé Scolaire
L'Éducation Nationale est un lieu stratégique pour la détection précoce, mais ses moyens sont gravement fragilisés.
Professionnel
Ratio Actuel
Ratio Recommandé (UE)
Recommandation du Rapport
Psychologue scolaire
1 pour 1 600 élèves
1 pour 800 élèves
1 pour 800 élèves
Médecin scolaire
1 pour 13 000 élèves
-
1 pour 5 000 élèves
Infirmier scolaire
1 pour 9 établissements
-
1 par établissement
• Conséquence directe : Le bilan de santé obligatoire à 6 ans est réalisé à 12 ans dans 80 % des cas, entraînant une accumulation de difficultés non détectées à l'entrée au collège.
Le rapport préconise une trajectoire de recrutement ambitieuse pour atteindre les ratios cibles.
4. La Crise des Ressources Humaines et la Question de l'Attractivité
La pénurie de professionnels qualifiés est au cœur de la crise du système.
• Pénurie de pédopsychiatres : La densité nationale est de 6,7 pédopsychiatres pour 100 000 jeunes, et la profession est vieillissante (moyenne d'âge de 60 ans).
La discipline est peu attractive pour les internes (127 inscrits pour 157 postes ouverts en 2023) car jugée trop proche des sciences humaines et aux conditions de travail difficiles.
• Manque de valorisation : Les professions (psychologues, paramédicaux) sont peu valorisées et faiblement rémunérées.
Une consultation en pédopsychiatrie est un acte long et complexe (minimum 1h) mais rémunéré seulement 67 € en moyenne, poussant les professionnels vers le secteur non conventionné ou la patientèle adulte.
• Recommandations :
◦ Revaloriser la rémunération des psychologues et personnels paramédicaux en CMP.
◦ Augmenter significativement le tarif des consultations en pédopsychiatrie.
◦ Réformer le codage des actes pour valoriser le temps de concertation avec les familles et partenaires.
◦ Instaurer un quotient départemental pour les stages en internat afin de mieux répartir les futurs médecins sur le territoire.
5. Facteurs Environnementaux et Sociétaux Aggravants
Le rapport identifie plusieurs facteurs externes qui pèsent lourdement sur la santé mentale des jeunes.
• Médicalisation excessive : La consommation de psychotropes (type Ritaline) est en forte augmentation (490 000 enfants de 3 à 17 ans concernés).
Ces médicaments sont souvent prescrits par des médecins généralistes peu formés, posant la question du bon usage.
Le rapport recommande de privilégier les soins thérapeutiques à la prescription.
• Impact des écrans : L'addiction aux écrans et l'exposition à des contenus violents, pornographiques ou au cyberharcèlement sont unanimement citées comme aggravant les troubles anxio-dépressifs.
Le rapport soutient la majorité numérique, la mise en place de "pauses numériques" dans les établissements scolaires et appelle à des campagnes de prévention massives.
• Pression scolaire : Le système d'orientation, et notamment Parcoursup, est décrit comme créant un "climat extrêmement anxiogène".
Les rapporteurs proposent, avec des nuances, de réformer en profondeur (Nathalie Colin-Osterlé) ou de supprimer (autre rapporteure) ce dispositif et toute forme de sélection à l'université.
• Déterminants sociaux : Les enfants de familles défavorisées ont un risque trois fois plus important de développer un trouble mental et ont plus de difficultés d'accès aux soins.
Le rapport appelle à investir dans les services publics et les politiques de lutte contre les inégalités sociales pour agir sur les causes profondes.
Note de synthèse : Protection de l’Enfance et Scolarité(s) - L'école comme facteur et espace de protection et de résilience
Cette journée d'étude, troisième édition d'un événement à succès, met en lumière le rôle crucial de l'école dans la protection et la résilience des élèves bénéficiant de mesures de protection de l'enfance.
Elle vise à outiller les acteurs de terrain et à faciliter les rencontres entre partenaires clés (Rectorat de l'Académie de Lille, NPJJ de Roubaix, Départements du Nord et du Pas-de-Calais).
La thématique explore comment l'environnement scolaire peut devenir un espace de sécurité et de développement pour ces jeunes.
1. La Résilience : Concepts Clés et Application Scolaire
La résilience, loin d'être la force des super-héros, est « la force des faibles » (Martine Lanbeale), un processus qui survient après un trauma, non pas comme une résistance immédiate, mais comme un "néodéveloppement" après une sidération. Un élément fondamental est qu' « on ne résilie jamais tout seul ».
La présence de "tuteurs de résilience" est indispensable. Ces tuteurs, souvent des professionnels de l'éducation ou du social, ne se désignent jamais eux-mêmes ; c'est la personne en résilience qui leur attribue ce rôle, souvent a posteriori.
Une parole, un regard, une considération peuvent changer la vie d'un enfant, même si le tuteur n'en a jamais conscience.
Facteurs de protection de la résilience (selon Boris Cyrulnik) :
Attachement sécurisant : Un environnement où l'enfant se sent entouré et aimé, même si cet attachement initial est détruit par un trauma (comme l'histoire de Boris Cyrulnik lui-même).
Rébellion : La capacité à ne pas rester dans la sidération, à ne pas "faire une carrière de victime", bien que cela dépende de l'environnement proposé.
Capacité à raconter son histoire : L'expression du vécu, et notamment la lutte contre le sentiment de honte, qui est décrit comme "le poison de l'âme" et qui empêche de parler.
La spécificité de la résilience scolaire : L'école est un espace de protection parce qu'elle offre un cadre clair et sécurisant, avec des règles et des processus où "au moins ils savent comment fonctionner à l'école". Malgré le "cartable plus lourd" que portent ces enfants, l'école peut être un lieu où ils s'investissent "pour faire plaisir à leur enseignants en échange d'un regard positif".
L'école contribue au développement de compétences sociales, d'analyse, de compréhension, de lecture, de récit et d'expression artistique, toutes essentielles à la résilience.
Exemples concrets de résilience scolaire :
Le chauffeur de car : Un homme, enfant battu, a été "sauvé" par le sourire quotidien de son chauffeur de car.
Ce chauffeur, sans le savoir, a été un tuteur de résilience en donnant l'alerte un jour où l'enfant était plus gravement blessé.
Cette histoire souligne l'impact inattendu et souvent méconnu des tuteurs de résilience.
Philippe Maurice : Condamné à mort jeune, il a repris ses études en prison pour "ne pas devenir fou".
Il est passé d'un CAP à un doctorat en histoire médiévale, devenant finalement enseignant à l'ENS. L'école a été un moyen de sortir de la haine et de retrouver la maîtrise.
Estelle et Sophie : Ces deux jeunes filles, victimes d'abus, ont utilisé l'école différemment pour gérer leur trauma.
Estelle s'est réfugiée dans le travail scolaire pour s'isoler, tandis que Sophie a utilisé le théâtre à l'école pour rejouer son vécu. Ces cas illustrent la non-linéarité et la fluctuation des processus de résilience scolaire.
2. La Résilience Assistée : Postures Professionnelles et Ressources Locales
Devenir un potentiel tuteur de résilience est avant tout une question de posture plutôt que d'actions concrètes spécifiques. Il s'agit de « créer un lien sécure, une alliance ».
Des phrases simples comme "Tu sais si j'ai l'impression que c'est un peu compliqué pour toi, tu sais que je suis là pour toi" peuvent être vitales.
L'objectif n'est pas de juger, mais de considérer l'enfant dans la singularité de son histoire.
Ressources et Partenariats Locaux :
Points Accueil Écoute Jeunes (PAEJ) : Structures nationales (250 PAEJ), présentes notamment dans le Nord et le Pas-de-Calais, offrent un soutien psychologique et social, avec une approche de libre adhésion et une mission de prévention.
Maisons des Adolescents (MDA) : Structures départementales qui assurent l'accueil, l'accompagnement et l'orientation des adolescents, avec une équipe pluridisciplinaire (psychologues, infirmières, éducateurs, etc.). Elles mettent en place des expérimentations avec l'Éducation Nationale pour éviter de "perdre des jeunes en route".
Prévention Spécialisée (PS) : Intervient auprès des jeunes et familles en difficulté ou en rupture pour prévenir la marginalisation et faciliter l'insertion. Ses principes incluent le mandat non nominatif (approche territoriale), la libre adhésion et une approche globale des jeunes. Les équipes travaillent dans la rue pour maintenir le lien avec les familles.
Agents de Liaison Quartier Établissement (ALSCE) : Postes créés dans les années 90, déployés dans 74 collèges du Nord, ces agents font le lien entre l'établissement scolaire, le quartier et les familles. Ils sont "un pied à l'intérieur de l'établissement scolaire" et "un pied aussi dans le quartier", offrant une expertise locale et facilitant le contact avec les jeunes et leurs familles.
Le regard croisé des différents professionnels est crucial pour détecter précocement les situations. Les élèves eux-mêmes peuvent être des "messagers", informant les adultes des difficultés de leurs camarades.
Qui peut saisir ces structures ? ** * PAJ et MDA : Le jeune lui-même, sa famille, ses proches ou tout professionnel gravitant autour de l'adolescent peuvent les saisir. * Prévention Spécialisée : N'importe qui peut interpeller ces structures, y compris les directeurs d'école primaire. Leur présence dans le quartier et leur capacité à aller à domicile facilitent la prise de contact. * Services Sociaux du Département (Maison Nord Solidarité dans le Nord, MDS - Maison Départementale de la Solidarité - dans le Pas-de-Calais) : Représentent un interlocuteur essentiel, notamment en milieu rural où les ressources peuvent être plus limitées. Il est crucial de connaître ces partenaires "avant d'avoir un problème". * Service Social en Faveur des Élèves (ASDSN) : Les assistantes sociales scolaires sont des personnes ressources dans les établissements pour orienter vers les structures adaptées. Une expérimentation de "brigade du premier degré" est lancée dans le Nord pour mieux répertorier les partenaires et soutenir les équipes pédagogiques en primaire. * PMI (Protection Maternelle et Infantile)** : Service départemental qui intervient dans les écoles pour les bilans de santé et peut être un interlocuteur précieux pour les enseignants.
3. Conclusion
La journée d'étude souligne l'importance vitale d'un écosystème de soutien autour des enfants en situation de protection, avec l'école au cœur de ce dispositif.
La résilience est un processus complexe qui dépend fortement de la qualité des relations humaines et de la présence de tuteurs bienveillants, souvent sans le savoir.
La connaissance et la collaboration entre les professionnels de l'éducation et du social, ainsi que la capacité à identifier et orienter les élèves en difficulté, sont des piliers fondamentaux pour offrir à chaque enfant les conditions d'un "néodéveloppement" réussi.
Ce document est un compte rendu détaillé de la session plénière du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) consacrée à un projet d'avis intitulé "La protection de l’enfance est en danger : les préconisations du CESE".
Il met en lumière les discussions, les constats alarmants, et les propositions concrètes visant à améliorer la protection de l'enfance en France.
Thèmes Principaux et Idées Clés :
Le Rôle du CESE et la Participation Citoyenne :
La Crise de la Protection de l'Enfance :
Désorganisation Institutionnelle et Disparités Territoriales : L'État est "totalement désengagé de la politique de la protection de l'enfance". Il manque de données statistiques consolidées au niveau national, ce qui "organise la cécité de l'État et organise l'invisibilité des bénéficiaires".
Problèmes de Santé et Scolarité : Les enfants victimes de violence ou de négligence grave ont une espérance de vie réduite de 20 ans. Moins de 30% d'entre eux ont un bilan de santé global à l'entrée dans le dispositif de protection, et moins de 10% ont un suivi effectif. La déscolarisation est fréquente chez les enfants placés.
Gouvernance et Coordination :
Amélioration de la Protection :
Respect des Droits de l'Enfant :
Soutien aux Professionnels :
Citations Clés :
En conclusion, ce briefing met en évidence l'urgence d'une refonte profonde de la politique de protection de l'enfance en France.
Il souligne la nécessité d'une action concertée de l'État, des départements et de la société civile pour garantir le respect des droits fondamentaux de chaque enfant, en s'appuyant sur des professionnels mieux formés, mieux rémunérés et mieux accompagnés, et en assurant une gouvernance transparente et efficace.
Synthèse des Priorités et Défis de la Haute-Commissaire à l'Enfance
La Haute-Commissaire insiste sur l'importance de l'interministérialité et de la pluridisciplinarité professionnelle comme leviers pour répondre aux défis complexes liés à l'enfance.
1. Mission et Définition de l'Enfance
L'objectif est de "penser autrement ces politiques publiques et donc de coordonner en étant d'une certaine manière le garant que l'enfant était au cœur et du coup il était au centre de ses réflexions".
Il réunit tous les acteurs (associatifs, administrations, éducatifs).
2. Priorités Thématiques et Actions Engagées
La Haute-Commissaire aborde plusieurs chantiers prioritaires, souvent interdépendants :
Service Public de la Petite Enfance (0-3 ans) :
Actions : Travail sur l'attractivité des métiers (VAE inversée, accompagnement des formations), aides aux communes pour la montée en charge des compétences, collaboration avec les fédérations pour la prochaine COG (Convention d'Objectifs et de Gestion), expérimentation de "solutions hybrides" comme les crèches familiales ou scolaires.
Écrans en petite enfance : Publication d'un "référentiel qualité" interdisant les écrans dans les lieux d'accueil des 0-3 ans, posant des règles claires et accompagnant les PMI.
Soutien à la Parentalité :
Adoption et Accès aux Origines : * Adoption : Améliorer les pratiques professionnelles pour accélérer les procédures et la mise en œuvre du "fichier national des familles adoptantes". Diffuser les outils législatifs existants (Loi Limon sur l'adoption simple). * Accueil durable bénévole/Tiers digne de confiance : Étude des différentes hypothèses, en soulignant l'importance de l'accompagnement spécialisé pour les familles adoptantes si elles envisagent un accueil durable, et la nécessité de "remuscler toutes les possibilités" d'accueil.
Recherche des "familles de cœur" pour apporter stabilité et favoriser la désinstitutionnalisation.
Reposer la question compte tenu des nouvelles réalités et de l'évolution législative en Europe.
Lutte contre les Violences Faites aux Enfants :
Poursuite des travaux de prévention, détection des "signaux faibles", et capacité à "mieux accueillir la parole des enfants".
Prise en charge : Déploiement des "Unités d'accueil spécialisées pour les enfants" (UEJ) dans toutes les juridictions, coordination du soin médical, psychologique, social et judiciaire. Renforcement du 119 (campagne d'information, amélioration des canaux dont le chat, traitement des rappels et priorisation).
Loi Votrein : Projet de loi en préparation par la Ministre Votrein proposant des mesures concrètes : autorisation du cumul d'activité pour l'accueil familial, droit au répit, réinterrogation des modalités d'indemnisation (y compris pour l'accueil durable bénévole), reconnaissance du tiers digne de confiance.
Enjeux Numériques et Écrans :
Cela a conduit au départ de certaines plateformes pornographiques ne souhaitant pas utiliser ces outils. Projet de "mini wallet européen".
Suivi des travaux de la Convention Citoyenne sur les temps de l'enfant avec la participation d'enfants.
3. Défis et Critiques Adressées à la Haute-Commissaire
Plusieurs députés expriment des préoccupations majeures, remettant en question l'action et les moyens du Haut-Commissariat :
Elle questionne l'investissement total de la Haute-Commissaire, engagée dans la campagne des municipales.
La Haute-Commissaire évoque le déploiement de "Santé Protégée Péas" et le rôle des coordinateurs.
Elle cite le rapport accablant de la commission d'enquête sur les "manques de pilotage national, rupture de parcours, recours abusif au placement à l'hôtel".
Elle demande des leviers pour garantir la scolarisation effective et la volonté d'intervenir à Mayotte. La Haute-Commissaire prend note des alertes et évoque un travail avec le Ministre des Outre-Mers pour renforcer les équipes et la priorité donnée à ces territoires.
4. Réponse de la Haute-Commissaire aux Critiques
La Haute-Commissaire se défend des accusations de manque d'investissement ou d'action, affirmant être pleinement engagée dans sa mission de coordination. Elle insiste sur :
En conclusion, la Haute-Commissaire à l'Enfance se positionne comme une figure de coordination interministérielle, cherchant à décloisonner les politiques publiques pour une approche centrée sur l'enfant.
Elle met en avant des chantiers concrets sur la petite enfance, la parentalité, l'adoption, la lutte contre les violences et le numérique.
Néanmoins, elle fait face à des critiques virulentes de députés qui soulignent l'urgence d'une crise de l'enfance, le manque de moyens concrets et des défaillances institutionnelles persistantes, notamment dans la protection de l'enfance, remettant en cause l'effectivité de son action.
Observatoires départementaux de la protection de l’enfance (ODPE) : création d’une Association départementale d’entraide des personnes accueillies en protection de l’enfance (ADEPAPE), questionnaire en ligne, élaboration du schéma départemental, etc.
Briefing rapport 2025 sur la protection de l'enfance en France
Ce briefing examine les principaux constats et recommandations concernant la politique publique de protection de l'enfance en France, selon les sources fournies, notamment des extraits d'un rapport d'enquête parlementaire.
Thèmes Principaux:
Idées ou Faits Importants:
Recommandations Clés (liste non exhaustive):
Élaborer une loi de programmation pluriannuelle pour la protection de l'enfance et généraliser la logique pluriannuelle aux enjeux financiers. (p. 127)
Renforcer le rôle du préfet pour contrôler les manquements des départements et coordonner les acteurs au niveau local. (p. 125)
Imposer un éditeur de logiciel unique et obligatoire de gestion de l’ASE pour tous les départements. (p. 241)
Augmenter le nombre de juges des enfants et de greffiers, et renforcer leur formation. (p. 242)
Donner à la Banque des territoires un rôle central dans le soutien aux départements pour construire et réhabiliter des structures d'accueil. (p. 188)
Renforcer l’implication de l’État dans la prise en charge des MNA, notamment en créant une instance de gouvernance dédiée au niveau national. (p. 238)
Augmenter les contrôles conjoints entre les services de l’État et ceux du département, et créer une cellule unique par département pour recenser et gérer les incidents. (p. 262)
Prévoir la désignation systématique d'un avocat spécialisé pour chaque enfant dans le cadre des procédures d'assistance éducative. (p. 260)
Mieux garantir le droit et l’accès aux loisirs des enfants protégés. (p. 260)
Mieux garantir la prise en compte de la parole des enfants pour les droits de visite. (p. 260)
Mieux accompagner les jeunes majeurs vers l'autonomie, y compris un soutien financier plus durable. (p. 402)
Mener un plan national de recrutement d'assistants familiaux. (p. 410)
Renforcer les moyens humains et financiers de la sous-direction Enfance et famille de la DGCS et des équipes de la DREES. (p. 131)
Ce briefing met en évidence un système de protection de l'enfance sous tension en France, marqué par des problèmes de gouvernance, de financement, de ressources humaines et d'inégalités territoriales, nécessitant des réformes structurelles profondes pour garantir l'intérêt supérieur de l'enfant.
LISTE DES RECOMMANDATIONS
Document de synthèse : "Situation dégradée de la protection de l’enfance" - Avis de la Défenseure des droits Source : Extraits de "🔴"Situation dégradée de la protection de l’enfance" : la Défenseure des droits sur sa décision-cadre" (Transcription d'une intervention)
Date : Non précisée dans l'extrait, mais fait référence à une décision-cadre publiée en janvier 2024.
Présentateurs : Claire Hédon (Défenseure des droits), Marguerite Orange (Cheffe du pôle droit des enfants), Antoine Touron (Conseiller parlementaire)
Auditoire : Commission de l'Assemblée Nationale
Objectif du document : Présenter les principales constatations, thèmes récurrents et recommandations de la décision-cadre de la Défenseure des droits concernant la situation dégradée de la protection de l'enfance en France, ainsi que les préoccupations soulevées par les députés lors de l'audition.
Résumé:
Le constat est alarmant : le système de protection de l'enfance est en crise, marqué par des dysfonctionnements systémiques et un écart important entre le droit annoncé et son effectivité.
Les principaux problèmes identifiés incluent des délais de prise en charge excessifs, des placements non exécutés, des conditions d'accueil inappropriées, un manque de moyens humains et financiers, et une coordination insuffisante entre les acteurs.
La situation est aggravée par des facteurs sociaux et économiques.
La Défenseure des droits insiste sur la responsabilité partagée de l'État et des départements et plaide pour une meilleure application des lois existantes plutôt que de nouvelles réformes législatives.
Les échanges avec les députés soulignent une large convergence sur l'urgence de la situation et la nécessité d'agir, abordant des sujets tels que la santé mentale des enfants placés, le sort des jeunes majeurs sortant de l'ASE, l'accès à la justice pour les mineurs, la prise en charge des mineurs non accompagnés et la situation du travail social. * Principaux Thèmes et Idées :
Le rôle et les missions du Défenseur des droits : Institution administrative indépendante inscrite dans la Constitution.
Deux missions principales : protéger les droits (traiter les réclamations) et promouvoir les droits et libertés. "Dire ce qu'il faudrait faire pour que les droits soient mieux respectés."
Cinq domaines de compétences, dont la protection des droits des enfants, qui traverse l'ensemble de l'institution.
Action principalement en médiation (80% des cas) et instruction.
Pouvoirs d'instruction (obligation de fournir les pièces, sauf défense) mais pas de pouvoir de contrainte (rend des recommandations et décisions portant recommandations). Possibilité de publier un rapport spécial nommant l'organisme mis en cause et de faire des observations devant les tribunaux.
La dégradation de la situation de la protection de l'enfance (Constats) :
Alertes initiales de magistrats et travailleurs sociaux en 2022 sur des décisions non effectuées.
Enquête dans 14 départements et décisions rendues dans 7.
Alertes observées : Évaluations de danger non réalisées, délais de prise en charge de mesures éducatives à domicile, décisions de placement non exécutées, accueils d'enfants dans des lieux non autorisés (gîtes, appartements, hôtels avec éducateurs intérimaires), ruptures dans les lieux d'accueil (souvent cause de déscolarisation), non-respect des droits de visite ordonnés par le juge, maltraitances non prises en compte (manque de contrôle des établissements et familles d'accueil). Conséquences dramatiques : Cas d'un enfant décédé à son domicile faute de placement exécuté.
Citations clés :
Conclusion :
L'intervention de la Défenseure des droits et les échanges qui ont suivi dressent un tableau sombre mais lucide de la protection de l'enfance en France.
Si les constats sont largement partagés, la principale difficulté réside dans la mise en œuvre effective des droits existants et la mobilisation des moyens nécessaires.
La responsabilité de l'État est particulièrement pointée du doigt, aux côtés de celle des départements.
L'accent est mis sur l'urgence d'agir pour garantir la protection, la santé mentale, l'accès à l'éducation et à la justice, et un accompagnement digne pour tous les enfants, en particulier les plus vulnérables comme les enfants handicapés et les mineurs non accompagnés.
La question de la revalorisation et du soutien aux professionnels du travail social est également un enjeu majeur pour l'avenir du système.
synthèse détaillée des principales idées et des faits les plus importants contenus dans les extraits de l'audition de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, sur les manquements des politiques de protection de l'enfance.
Briefing Document : Audition de Catherine Vautrin sur les Manquements des Politiques de Protection de l'Enfance
Source : Extraits de "🔴 Audition de Catherine Vautrin sur les manquements des politiques de protection de l'enfance" (Format audio/vidéo retransmis sur le site de l'Assemblée nationale).
Date de l'Audition : Indéterminée dans l'extrait, mais la Ministre mentionne être en poste depuis le 24 décembre dernier.
Intervenants Principaux :
Contexte : L'audition s'inscrit dans le cadre des travaux d'une commission d'enquête parlementaire sur les manquements des politiques de protection de l'enfance en France.
La Ministre Vautrin, nouvellement nommée (depuis le 24 décembre), est interrogée sur son analyse de la situation actuelle, les blocages existants, les retards dans la publication des décrets et les pistes de réforme envisagées.
L'audition est retransmise en direct.
Serment : Catherine Vautrin prête serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, conformément à l'article 6 de l'ordonnance de 1958.
Synthèse des Thèmes Principaux et Faits Clés :
Constat Alarmant de la Situation Actuelle :
Articulation Complexe et Hétérogénéité de la Mise en Œuvre :
Elle insiste sur la nécessité d'être ambitieux et réaliste, de définir un plan d'action précis et d'en mesurer les progrès.
Établissements d'accueil collectif : Sujet sensible en raison de la disponibilité du personnel et des coûts. Fixer des taux d'encadrement est un objectif, mais nécessite un plan pluriannuel. Proposer une trajectoire pour la fin du 1er semestre 2025 pour une déclinaison dans un décret et le PLF 2026, avec une mise en œuvre sur 5 ans (à partir de 2026).
Priorité 2 : Mise en œuvre complète de la loi "Taquet".
S'attacher à publier les cinq derniers décrets manquants pour l'application de la loi.
Deux décrets nécessitant des développements informatiques (système d'information agréments adoption et base de données agréments assistants familiaux/maternels) : Développements en cours. Le premier devrait être publié en avril 2025, le second annoncé pour novembre 2025, avec une volonté d'accélérer si possible.
Priorité 3 : Mieux contrôler les établissements et partager l'information.
Envisager une circulaire pour mieux organiser le lien territorial entre les services de l'État et du Ministère de l'Intérieur, potentiellement avec un référent ASE dans les préfectures.
Organiser la communication entre départements d'origine et d'accueil en cas de placement dans un autre département.
Priorité 4 : Réforme des systèmes d'information.
S'appuyer sur les recommandations du rapport Sichel.
Accélérer le déploiement des Comités Départementaux de la Protection de l'Enfance (CDPE), coordonnés par le Président du Département et le Préfet, rassemblant divers acteurs (ASE, PMI, Justice, Éducation Nationale, ARS, organismes de sécurité sociale). Un bilan est demandé pour octobre 2025 en vue d'une généralisation en 2026 si les résultats sont concluants.
Priorité 5 : Santé, notamment santé mentale des enfants protégés.
Souhait d'une évaluation psychologique systématique à l'entrée dans le dispositif ASE.
Échanges et Précisions Post-Exposé Liminaire :
Réponse de la Ministre aux points de la Rapporteure :
Reconnaît que la mise en place de la prime Ségur a été compliquée par un périmètre mal défini.
Indique travailler activement avec les départements pour "solder le sujet Ségur", potentiellement via une conférence des financeurs début mars.
Partage la préoccupation sur les assistants familiaux et l'importance du droit au répit.
Confirme que le sujet de la Data est majeur et urgent.
L'expérimentation Caisse des dépôts est intéressante.
Le suivi doit être interministériel.
Elle s'engage à sortir de cette situation.
Reconnaît que la place de premier pays d'Europe pour le placement institutionnel est indésirable.
S'engage à avancer précisément avec des plans et des suivis pour mesurer les points de progrès.
Admet que le manque de normes est lié à l'histoire du secteur en France et n'a pas été suffisamment pris en compte lors de la décentralisation. Un siècle après, il est temps d'y remédier.
Souligne le paradoxe entre la préoccupation démographique et l'incapacité à bien accompagner les enfants protégés. Questions des Députés et Réponses de la Ministre :
Évaluation des politiques publiques : La Ministre reconnaît un "empilement des dispositifs" et un manque d'évaluation.
Le rapport de la commission sera une bonne évaluation. Elle propose un plan d'action pour mesurer les résultats.
La Ministre prépare une feuille de route et souhaite garder la responsabilité directe de l'ASE, confiant d'autres sujets au Haut Commissaire (prévention des violences, adoption, parentalité, écrans, petite enfance...).
Financement : La Ministre réaffirme les budgets annoncés (MNA, stratégie nationale). Un député s'inquiète des besoins de financement par l'État.
Déscolarisation et suivi : Évoque le dispositif "scolarité protégée" et la nécessité d'aller plus loin (taux de redoublement élevés, enfants "Ninies").
Prostitution des mineurs :
La Ministre confirme que c'est un enjeu prioritaire (estimations de 6 à 10 000 mineurs victimes).
Réaffirme le budget dédié (6 millions) et la nécessité de pilotages locaux.
Administrateurs ad hoc : La Ministre renvoie ce sujet au Ministère de la Justice.
Contrôle des établissements : L'instruction ministérielle vise à renforcer les contrôles.
La Ministre souhaite un travail départemental entre services de l'État et du département, sous l'accompagnement du Préfet.
La situation actuelle est un contrôle par les deux instances, qui mérite "probablement d'être revisitée".
La Ministre évoque la présence d'AESH (qui sont des travailleurs sociaux affectés aux enfants handicapés, pas spécifiquement ASE) comme exemple de personnels autres que les enseignants dans les écoles. Une députée (Mme Adisad) rectifie en précisant que les AESH n'ont pas le statut de travailleur social et n'ont pas accès aux dossiers ou réunions pédagogiques des enfants qu'ils accompagnent.
Une autre députée (Mme Mesmer) suggère la présence de travailleurs sociaux dans les académies ou écoles pour faire le lien entre Éducation Nationale et départements.
La Ministre semble ouverte à l'idée et évoque les expérimentations menées.
La Ministre répond que "les enfants, quels qu'ils soient, quel que soit leur âge, ce sont des enfants" et qu'ils méritent d'être accompagnés et aidés à se reconstruire.
Elle travaille avec les départements pour apporter des réponses concrètes et assurer le suivi.
Mme Adisad insiste sur l'absence de sanction en cas de manquement des départements et interroge la Ministre sur les moyens de faire respecter la loi partout et de rétablir l'égalité de traitement.
Elle cite l'exemple de départements refusant d'accueillir des MNA.
La Ministre répond que sa responsabilité est de travailler avec les départements pour une politique répondant aux besoins de chaque enfant et assurer l'égalité de traitement.
Elle mentionne le rôle du Préfet pour regarder et contrôler. Elle précise que la contractualisation avec les départements, dans le cadre d'une politique décentralisée, est un sujet "qui mérite d'être regardé".
Mme Adisad évoque le sans-abrisme de 3000 enfants et le recours à l'hébergement hôtelier.
Elle demande comment la Ministre compte agir, obtenir des moyens pour ouvrir des places et assurer la coordination interministérielle (Logement, Éducation, Santé, Justice...).
La Ministre renvoie les politiques de logement au ministère concerné, tout en reconnaissant la nécessité de travailler ensemble en interministériel.
La Ministre renvoie à son propos liminaire qui, selon elle, a présenté une feuille de route précise avec des dates.
Elle interroge sur les limites de ce cumul et les autres mesures d'attractivité.
La Ministre juge intéressant le cumul si l'activité professionnelle a lieu pendant le temps scolaire de l'enfant, permettant de concilier vie professionnelle et rôle familial.
Les autres pistes sont la reconnaissance (diplôme) et le droit au répit.
Elle insiste sur la nécessité d'un "attachement" pour ces enfants, d'un adulte de référence ("compter pour lui et pouvoir compter sur lui").
Elle demande si la Ministre va faire cette "révolution". La Ministre reconnaît que les contrats jeunes majeurs ne sont pas satisfaisants.
Elle partage la notion de confiance et d'affection essentielle.
Dans un monde idéal, chaque enfant devrait avoir un référent dès le plus tôt possible.
Elle reconnaît ne pas avoir de solution toute faite mais que c'est une cause nationale qui dépasse l'État et les départements.
Les mentorats et parrainages sont des pistes.
La Ministre réaffirme travailler avec les départements et que l'égalité de traitement est une responsabilité de l'État.
Elle mentionne les signalements de la Défenseure des droits (dont 5 qu'elle va instruire, dont un en Loire Atlantique), indiquant qu'ils méritent d'être étudiés et donner lieu à des sanctions si nécessaire, en lien avec la Justice.
Conclusion de la Rapporteure :
Points Forts et Idées Clés à Retenir :
Reconnaissance unanime d'une crise profonde du système de protection de l'enfance en France.
Augmentation continue du nombre d'enfants pris en charge, notamment les plus jeunes et les MNA.
Disparités territoriales importantes dans la prise en charge et le manque de solutions adaptées.
Manque criant de normes et de données pour piloter efficacement les politiques.
Crise d'attractivité et de fidélisation des professionnels, liée notamment aux inégalités de traitement (prime Ségur) et au manque de reconnaissance/répit.
Retard important dans la publication des décrets d'application de la loi Taquet.
Volonté affichée par la Ministre d'engager une refondation axée sur 5 priorités (normes/encadrement, loi Taquet, contrôle/partage d'info, systèmes d'information, santé/santé mentale).
Accent mis sur le renforcement de la prévention et du soutien à la parentalité pour éviter les placements.
Intention de favoriser l'accueil familial (famille élargie, tiers de confiance, assistants familiaux) et l'adoption.
Nécessité de coordination interministérielle et de coopération renforcée avec les départements.
Budgets dédiés annoncés pour les MNA, la stratégie nationale et la lutte contre la prostitution des mineurs.
Constat partagé sur le besoin crucial de rétablir l'égalité de traitement pour tous les enfants protégés sur le territoire.
La question des sorties de l'ASE et la nécessité d'un adulte référent stable pour les jeunes majeurs est soulevée comme un enjeu majeur et une "cause nationale".
Le rôle de l'État pour faire respecter la loi par les départements et éventuellement prévoir des sanctions est un point de tension récurrent dans les échanges.
Mise en avant de l'importance de la parole des enfants et anciens placés.
Prochaines Étapes Mentionnées :
Publication des décrets manquants pour la loi Taquet (étalées de fin février à novembre 2025).
Conférence des financeurs avec les départements sur le sujet Ségur (début mars).
Lancement d'un appel à projet santé mentale dans 5 départements (ce semestre).
Proposition d'un décret sur les pouponnières (fin juin 2025).
Proposition d'une trajectoire pour les taux d'encadrement en établissements (fin 1er semestre 2025) pour une déclinaison en PLF 2026 et un plan à 5 ans.
Nomination du Haut Commissaire à l'Enfance (dans 1-2 semaines).
Bilan des CDPE (octobre 2025) en vue d'une généralisation (2026).
Généralisation des expérimentations santé "Santé protégée" et "Pegase" (2026).
Généralisation des UAPED (2025).
Diffusion de la stratégie de soutien à la parentalité (avant fin semestre).
Présentation du rapport de la commission d'enquête (début avril, selon la Rapporteure dans un autre passage non inclus dans cet extrait).
Ce briefing résume les points essentiels abordés lors de cette audition, offrant une vue d'ensemble des défis, des constats et des premières pistes de travail envisagées par la Ministre en charge de la protection de l'enfance.
synthèse détaillée des principales thématiques et idées soulevées lors de cette audition, incluant des citations des intervenants.
Synthèse détaillée de l'audition sur le traitement des signalements de maltraitances sur des enfants placés
Introduction
L'audition a réuni des acteurs majeurs du système judiciaire et associatif français pour aborder la problématique cruciale du traitement des signalements de mauvais traitements infligés aux enfants, en s'appuyant notamment sur des affaires dramatiques médiatisées (le petit Tony, le petit Bastien, et le cas de Karine).
Les intervenants principaux étaient
Monsieur Mathieu Bourret (Avocat général près la cour d'appel de Paris, ancien procureur de la République),
Madame Magalie La Fourcade (Secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'homme - CNCDH, ancienne juge d'instruction), et
Mesdames Laurence Brunet Jambu et Karine (respectivement tante et victime dans une affaire de maltraitance).
L'objectif n'était pas de revenir en détail sur chaque affaire en raison du secret de l'instruction, mais d'en tirer des leçons pour proposer des réformes structurelles.
Principales Thématiques et Idées
Conclusion
Les témoignages poignants ont souligné la souffrance des enfants et la nécessité d'un changement de paradigme, passant d'une approche administrative et parfois trop verticale à une approche centrée sur l'enfant, ses besoins primaires, son écoute et la reconnaissance pleine et entière de ses droits.
Des pistes de réformes concrètes ont été proposées, allant de l'amélioration de la circulation de l'information à la refonte des mesures de protection et au renforcement de la formation et de la sensibilisation de tous les acteurs impliqués, y compris le grand public.
La question de la responsabilité de la société et des décideurs face à ces drames a également été fortement soulevée.
Note de Synthèse : La Situation de la Protection de l'Enfance en France
Source Principale : Extraits de "Situation dégradée de la protection de l’enfance" : la Défenseure des droits sur sa décision-cadre
Introduction
La Défenseure des droits présente une situation alarmante et "dégradée" de la protection de l'enfance en France, soulignant de "graves atteintes à l'intérêt supérieur et aux droits des enfants".
Ces constats, déjà dénoncés dans de précédents rapports (parlementaires, Cour des comptes, IGAS), mettent en évidence un écart significatif entre les droits inscrits dans la loi et leur application effective sur le terrain.
La décision-cadre de la Défenseure des droits, accompagnée de décisions spécifiques par département, vise à rappeler le rôle central de l'État en tant que garant de la Convention internationale des droits de l'enfant et à proposer 46 recommandations pour améliorer la situation.
Thèmes Principaux et Idées Clés
Conclusion
La Défenseure des droits insiste sur la responsabilité de l'État, la nécessité d'une action coordonnée et la mise en œuvre effective des recommandations pour garantir les droits fondamentaux et l'intérêt supérieur des enfants, en particulier les plus vulnérables.
L'absence de renationalisation est privilégiée au profit d'un renforcement du rôle de l'État dans le cadre de la décentralisation.
Ce document fournit un aperçu des principaux points abordés par la Défenseure des droits et les parlementaires lors de cet échange.
Note d'information : Audition d'Adrien Taquet sur les manquements des politiques de protection de l'enfance
Date de l'audition : (Non spécifiée dans l'extrait, mais contextuellement récente compte tenu de la référence à la loi de 2022)
Personne auditionnée : Monsieur Adrien Taquet, ancien Secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles (Janvier 2019 - Mai 2022)
Objet : Audition dans le cadre d'une commission d'enquête parlementaire sur les défaillances des politiques publiques de protection de l'enfance.
Adrien Taquet, dans son propos liminaire, a reconnu l'existence de "défaillances", "inconstances" et "manques évidents" au sein du système de protection de l'enfance en France.
Cependant, il a souhaité contextualiser son action en rappelant que ce système, malgré ses difficultés, "sauve 350 000 enfants chaque année".
Il a également souligné le dévouement des professionnels du secteur et la sensibilisation croissante de la société aux violences faites aux enfants.
Il a présenté la politique qu'il a menée durant son mandat, articulée autour d'un "pacte pour l'enfance" reposant sur trois piliers, et la loi du 7 février 2022 qui en constitue une brique législative majeure.
2. Les Trois Piliers du Pacte pour l'Enfance
Pilier 1 : La Prévention
Adrien Taquet a insisté sur l'importance fondamentale de la prévention, affirmant qu'"il n'y a pas de protection de l'enfance sans prévention".
Ce pilier s'est traduit par des politiques telles que la "politique autour des 1000 premiers jours de la vie de l'enfant" (0-3 ans), un domaine sous-investi en France mais crucial pour lutter contre les inégalités précoces.
Des investissements ont été réalisés dans la psychiatrie périnatale pour détecter précocement les souffrances psychiques.
La Stratégie Nationale de Prévention et de Protection de l'Enfance inclut la contractualisation avec les départements et un réinvestissement de l'État (100 millions d'euros sur 3 ans) dans les PMI (Protection Maternelle et Infantile) pour compenser les désinvestissements départementaux des 10 années précédentes.
Pilier 2 : Lutte directe contre les violences faites aux enfants
Ce fut un axe central du mandat d'Adrien Taquet.
Mise en place d'un Plan de lutte contre les violences aux enfants (novembre 2019), incluant un volet prévention (cours sur la vie affective et sexuelle à l'école) et un volet numérique (contrôle parental par défaut, contrôle d'âge sur les sites pornographiques).
Généralisation des UAPED (Unités d'Accueil Pédiatrique Enfants en Danger) pour l'écoute des enfants victimes.
Soutien à la recherche sur la prostitution des mineurs, aboutissant au premier plan national de lutte contre la prostitution infantile (novembre 2021), reconnaissant le mineur prostitué comme une victime relevant de la protection de l'enfance (inscrit dans la loi de 2022).
Déploiement du dispositif "Stop", une ligne téléphonique pour les auteurs potentiels de crimes sexuels sur enfants, inspiré des modèles anglais et allemand.
Accent mis sur la lutte contre les violences sexuelles et l'inceste, avec la création de la CIVISE (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles) en septembre 2020.
Abaissement du seuil de non-consentement à 15 ans avec le Garde des Sceaux.
Prise en compte du syndrome du bébé secoué et des violences éducatives ordinaires (interdiction du droit de correction en juillet 2019).
Pilier 3 : Amélioration du système institutionnel de protection de l'enfance (Aide Sociale à l'Enfance - ASE)
Ce pilier a cherché à articuler les différentes dispositions et a abouti à la loi du 7 février 2022.
Ce pilier repose sur quatre blocs :
Travail pour doter les CRIP (Cellules de Recueil d'Information Préoccupantes) de ressources pour les situations liées au handicap.
Bloc conventionnel :Négociations avec les acteurs (associations, syndicats, employeurs) pour améliorer l'attractivité et les conditions de travail des assistantes familiales.
Bloc contractuel :Démarche de contractualisation avec les 100 départements, avec des financements de l'État conditionnés à la mise en place d'un ODPE (Observatoire Départemental de la Protection de l'Enfance) et au réinvestissement dans les PMI.
Bloc législatif (Loi du 7 février 2022) :Intégration de dispositions négociées (référentiel HAS, assistantes familiales, PMI, prostitution des mineurs).
Réaffirmation de l'interdiction de la séparation des fratries (quand l'intérêt de l'enfant le permet), facilitée par le financement de la construction de 600 Villages d'enfants.
Instauration de l'obligation de désigner un parrain pour chaque enfant de la protection de l'enfance, après le financement de 10 000 dispositifs de parrainage.
Adrien Taquet a souligné que l'effectivité de la loi, bien qu'imparfaite, a été préparée par des mesures antérieures.
3. Points de Discussion et Défis Soulevés par la Commission
Les députés ont soulevé plusieurs points critiques et défis majeurs du système actuel :
4. Regrets et Perspectives (évoqués ou suggérés)
5. Conclusion
L'audition a mis en lumière les efforts déployés par Adrien Taquet durant son mandat pour réformer et renforcer le système de protection de l'enfance, notamment à travers le pacte pour l'enfance et la loi de 2022.
Cependant, elle a aussi révélé les limites et les défis persistants, en particulier l'écart entre les intentions législatives et leur application sur le terrain, le manque criant de moyens humains et financiers, et la nécessité urgente de s'attaquer aux problèmes structurels tels que la formation, le manque de données et le contrôle des pratiques.
Les regrets exprimés par l'ancien Secrétaire d'État soulignent la complexité du sujet et les chantiers qui restent à ouvrir pour garantir une protection effective et bienveillante à tous les enfants.
synthèse détaillée des sources fournies, organisée sous forme de note d'information.
NOTE D'INFORMATION
Objet : Table ronde sur la prostitution des mineurs - Synthèse des principaux éléments
Date : [Date de la table ronde - non précisée dans le texte, laisser vide ou compléter si connue]
Participants clés :
Sophie Antoine, Responsable juridique et plaidoyer, Agir contre la prostitution des enfants et les violences sexuelles (ACPE) Stéphanie Kadek, Directrice, Mouvement du Nid Claire Kidé, Présidente, Mouvement du Nid Hélène David, Responsable stratégique et du module Adosexo, ACPE Députés (Stéphane Vogetta, Monsieur Masseglia, Monsieur Arenas, Arnaud Bonet, Nathalie Colin Osterley, Madame Bourois, Madame Dufeu) Introduction
Cette table ronde a réuni des représentants d'associations travaillant sur la prostitution des mineurs et des députés pour discuter de l'état des lieux, des défis et des propositions pour lutter contre ce phénomène.
Les discussions ont mis en lumière l'ampleur du problème, l'impact croissant du numérique, les vulnérabilités des victimes et la nécessité d'une réponse globale et coordonnée.
Principaux Thèmes et Idées Forces
Ampleur et Nature du Phénomène :
Le Mouvement du Nid suggère même "au moins le double", soulignant le manque d'études objectives pour quantifier précisément le phénomène. * La prostitution des mineurs touche tous les milieux sociaux et familiaux, en milieu urbain comme en milieu rural. Elle concerne principalement les filles, mais aussi les garçons.
Mutation et Impact du Numérique :
Il y a eu une "mutation des comportements prostitutionnels". Le Mouvement du Nid indique qu'en 2015, 62% de la prostitution passait par internet ; l'Office central de répression de la traite des êtres humains parle désormais de "90 %", voire "quasi unanime".
Internet ouvre "le champ des possibles prostitutionnel" et est un "facteur essentiel de probablement l'augmentation de la prostitution des mineurs".
Le numérique permet un "plus grand accès aux victimes" pour les proxénètes et un "plus grand accès" pour les clients, qui peuvent agir de manière plus "anonymisé".
Les plateformes de "pornographie à la demande type OnlyFans, Mym etc." génèrent des revenus considérables et constituent un modèle qui "la plupart du temps se résume à de la pornographie sur demande". Il y a une inquiétude concernant l'activité des "managers only fans" qui se comportent comme des "rabatteurs".
Le numérique est à la fois le "support d'infraction" et le "moyen d'infraction". Il facilite l'"exploitation sexuelle" et contribue à la "glamourisation" de certaines pratiques ("webcaming", vente de photos/vidéos dénudées) qui ne sont pas toujours définies comme de la prostitution par la jurisprudence actuelle (requérant un contact physique).
Vulnérabilités des Victimes :
La moitié des jeunes impliqués auraient subi des violences durant leur enfance. Les établissements de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) sont particulièrement exposés en raison de la fragilité des jeunes accueillis.
Les jeunes fragilisés ont souvent une "vision de leur corps biaisée par les violences qu'ils ont subi" et s'"illusionnent souvent en pensant qu'ils maîtrisent leur corps". Certains n'ont "pas conscience que leur comportement relève de la prostitution".
Un "passif traumatique" est un facteur commun ("violences sexuelles incestueuses dans de nombreux cas, harcèlement scolaire qui n'est pas pris en charge"). Cette "vulnérabilité qui augmente [...] est détectée par des prédateurs".
La "minorité" est le "premier facteur de vulnérabilité". Les mineurs ont une "immaturité cognitive et affective" qui nécessite un accompagnement "sur mesure".
Les plus jeunes (moins de 16 ans) sont "beaucoup plus compliqué[s]" à accompagner car ils se disent "consentants" et "heureux de vivre ce qu'ils vivent". Le travail sur la motivation à sortir est crucial.
De nouveaux facteurs de fragilisation émergent, notamment l'addiction à la pornographie chez des enfants dès 10 ans et demi, qui constitue un "traumatisme sévère".
Le Rôle des Proxénètes et des Clients :
Les prédateurs se font passer pour le "gentil petit copain ou la gentille petite copine au démarrage et puis ensuite tomber sur du proxinétisme".
Il y a une "multiplicité d'acheteurs donc de pédocriminels qui achètent des actes sexuels aux enfants". Il est essentiel de lutter contre "l'impunité de ceux qui achètent des actes sexuels aux enfants".
De plus en plus, il y a une "professionnalisation du proxénétisme des mineurs" avec l'utilisation de "protocoles" et de techniques de "recrutement très très efficaces".
Les réseaux de "deal" s'emparent de la prostitution, utilisant les stupéfiants comme "l'arme absolue pour recruter".
Le "produit c'est de la soumission chimique", il "sert aussi à installer une dette" et à créer une dépendance, rendant la sortie de la prostitution très difficile sans accompagnement de soins.
Il y a un "sentiment d'impunité" chez certains proxénètes et clients, comme illustré par l'anecdote du commentaire Google laissé par un client.
La justice a du mal à appliquer les qualifications adaptées (viol vs recours à la prostitution de mineurs), et les peines sont parfois jugées insuffisantes.
La Prostitution des Mineurs comme Violence Sexiste et Sexuelle :
La prostitution est qualifiée de "violence extrême qui est extrêmement destructrice pour les personnes qui la subissent".
Elle fait "partie des violences sexistes et sexuelles", et le traitement de cette question doit en tenir compte.
Il existe un "continuum mineur majeur" dans le système prostitutionnel, bien que les mineurs aient un statut juridique et des vulnérabilités spécifiques.
Réponses Actuelles et Propositions :
Accompagnement : Il est crucial d'accompagner les mineurs qui décident d'arrêter et ceux qui sont dans des "conduites à risque et les conduites de fragilisation". L'accompagnement doit être "psychoéducatif", "individualisé et global", prenant en compte le "psychotrauma" et les addictions.
Formation des professionnels : Il est essentiel de former les "actrices et acteurs sociaux au sens très large y compris la police la justice", notamment les "infirmière scolaire assistante sociale scolaire et psychologue scolaire", ainsi que les travailleurs sociaux de l'ASE, car beaucoup n'ont jamais été formés sur le sujet de la prostitution. Cette formation permet de "mieux détecter", d'"avoir le regard un peu plus affuté" et d'avoir des "outils pour être à l'aise pour aborder la question".
Lutte contre la banalisation et le déni : Il faut lutter contre la "banalisation de ces pratiques" et le "déni des jeunes victimes".
Soutien aux familles : Les parents sont souvent en "solitude et leurs difficultés face à leurs enfants qui se prostituent". Les associations les accompagnent et les conseillent. Il est important de "mieux répondre à ses parents".
Cadre législatif et répression :La loi sur la prostitution des mineurs existe (interdiction depuis 2002), mais il y a un "problème d'application qui est quand même important".
Il faut se demander si le cadre législatif, notamment concernant le numérique, est adapté. Il faudrait envisager de "retravailler la définition de la prostitution pour que ce soit adapté aussi à des pratiques en ligne".
Il faut lutter contre l'"impunité croissante des clients et des proxénètes".
Il est essentiel d'avoir une "responsabilisation des plateformes en ligne". L'arrestation récente du propriétaire de Coco et sa mise en examen pour proxénétisme sont vues comme une première étape positive.
Il faudrait retenir plus souvent l'infraction de "traite des êtres humains", qui "ouvre beaucoup plus de moyens d'enquête" et permet une "stigmatisation beaucoup plus importante sur les auteurs".
Coordination et Politiques Publiques :L'interministériel est important.
Il y a un regret que le plan de lutte spécifique contre la prostitution des mineurs n'ait pas été reconduit de manière dédiée.
Il faut un "pilotage national" avec un cadre clair qui affirme que "la prostitution des mineurs c'est une violence sexuelle faite aux mineurs et les mineurs doivent être accompagnés comme tel".
Il y a un "vrai problème de moyens et d'organisation côté protection de l'enfance".
Les commissions départementales de lutte contre la prostitution sont importantes, mais il faut que les associations travaillant spécifiquement avec les mineurs y aient "une voix" et un "accès suffisant".
Il faut soutenir durablement les initiatives associatives innovantes (outils numériques, guides, etc.) et "faire vivre aussi les outils qui sont créés".
Prévention et Éducation :L'éducation à la sexualité, notamment via le numérique ("outil numérique qui s'appelle dans ma banane"), est un levier "hyper important" pour aider les jeunes à identifier les situations de violence et les relations toxiques, et à demander de l'aide.
Il faut "former les enseignants" et la "communauté éducative".
Continuum Mineurs/Majeurs :
Beaucoup de personnes majeures dans la prostitution ont commencé mineures.
Citations Clés
"entre 7000 et 10000 mineurs se livreraient à la prostitution en France ces chiffres certainement sous-estimés traduisent l'ampleur d'un phénomène qui doit tous nous interroger" (Introduction)
"dorén avant 62 % de la prostitution passerait par Internet ouvrant donc le champ des possibles prostitutionnel" (Introduction) - chiffre précisé ultérieurement comme étant désormais plus proche de 90%.
"la moitié des jeunes se livrant à conduites prostitutionnelle ou pré-prostitutionnelle auraient subi des violences durant leur enfance" (Introduction)
"ces jeunes fragilisés qui ont une vision de leur corps biaisé par les violences qu'ils ont subi s'illusionnent souvent en pensant qu'ils maîtrisent leur corps" (Introduction)
"il existe un système prostitutionnel et des personnes qui ont un voilà un statut juridique différent du fait de leur minorité ou de leur majorité mais le système est le même" (Mouvement du Nid)
"la prostitution c'est une violence extrême qui est extrêmement destructrice pour les personnes qui la subissent et que donc vraiment ça fait partie des violences sexistes et sexuelles" (Mouvement du Nid)
"on a une multiplicité de victimes parce qu'on sait qu'on a malheureusement énormément de victime de violence sexuelle dans l'enfance on a une multiplicité d'acheteurs donc de pédocriminels qui achètent des actes sexuels aux enfants et ça je pense que c'est vraiment important qu'on l'IT en tête parce que on parle toujours et c'est très bien de plus en plus en tout cas des mineurs en situation de prostitution pour se demander comment ça se fait qu'il tombe dans la prostitution mais par contre on se demande assez peu et on met très peu de moyens dans nos politiques publiques pour se demander comment on fait pour lutter contre l'impunité de ceux qui achètent des actes sexuels aux enfants" (Mouvement du Nid)
"la grosse différence c'est que si elles ont accepté un joint et boire un verre de vodka alors la jeune est beaucoup plus encline à dire j'étais consentante" (ACPE)
"le premier facteur de vulnérabilité c'est véritablement la minorité" (ACPE)
"pour les plus jeunes c'est-à-dire les moins de 16 ans l'accompagnement est beaucoup plus compliqué parce que ils ils se disent consentant et ils se disent heureux de vivre ce qu'ils vivent" (ACPE)
"il y a une confusion qui est faite même au niveau des politiques... sur ah bah la la les la prostitution bah c'est c'est c'est autorisé ben non pas du tout non" (ACPE)
"On a une loi qui n'est pas adaptée à une évolution numérique" (ACPE)
"il faut une responsabilisation des plateformes en ligne" (ACPE)
Points d'Attention / Défis Soulignés
Manque de données objectives et d'études pour quantifier précisément la prostitution des mineurs.
L'adaptation du cadre juridique à l'évolution rapide du numérique.
La difficulté à retenir certaines qualifications judiciaires (ex: traite des êtres humains, viol) et l'application des peines.
Le manque de formation initiale et continue des professionnels (travailleurs sociaux, éducateurs, personnels de l'éducation nationale) sur la prostitution des mineurs.
Le manque de moyens et d'organisation au sein de la protection de l'enfance pour accompagner les jeunes victimes.
L'intégration et la participation des associations spécialisées dans les instances de coordination départementale.
La banalisation et le déni du phénomène, y compris chez les jeunes victimes elles-mêmes.
L'impact croissant des réseaux de deal et l'utilisation de stupéfiants pour recruter et maintenir l'emprise.
La "pornographie à la demande" et le rôle des "managers OnlyFans".
La prostitution entre mineurs dans les établissements (ex: ASE, écoles).
Le soutien financier insuffisant et non pérenne des initiatives associatives par l'État.
Recommandations Implicites / Explicites
Réaliser une étude objective pour mieux estimer le nombre de mineurs concernés.
Adapter le cadre juridique pour inclure les pratiques d'exploitation sexuelle en ligne dans la définition du proxénétisme.
Lutter plus efficacement contre l'impunité des clients et des proxénètes, y compris en retenant l'infraction de traite des êtres humains.
Responsabiliser les plateformes en ligne.
Renforcer la formation des professionnels travaillant auprès des enfants et des jeunes.
Mettre à disposition les moyens nécessaires pour l'accompagnement des jeunes victimes, en individualisant la réponse.
Assurer un pilotage national clair avec un cadre définissant la prostitution des mineurs comme une violence sexuelle.
Améliorer la coordination au sein des commissions départementales et inclure les associations spécialisées.
Soutenir durablement les initiatives de prévention et d'éducation (ex: éducation à la sexualité, outils numériques).
Développer des modules d'accompagnement spécifiques pour les mineurs qui sont à la fois victimes et auteurs.
En résumé, cette table ronde a mis en évidence un phénomène complexe en pleine mutation sous l'effet du numérique, touchant des jeunes vulnérables.
Les associations soulignent la nécessité d'une réponse globale, mieux coordonnée, mieux financée, axée sur la formation des professionnels, l'adaptation du cadre juridique et une lutte renforcée contre l'impunité des auteurs.
synthèse détaillée des sources fournies, organisée sous forme de note de synthèse ou "briefing doc", reprenant les thèmes principaux, les idées les plus importantes et incluant des citations pertinentes.
Note de Synthèse : L'avis du CESE sur la protection de l'enfance
Date : [Date de la synthèse, ex: 18 novembre 2023] Sujet : Examen de l'avis du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sur la protection de l'enfance, présenté à la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale par Mme Josianne Bigot, co-rapporteure de l'avis. Source : Excerpts from "🔴 L’avis du CESE sur la protection de l’enfance est présenté à la commission d’enquête" (Vidéo / Transcription)
Introduction :
Cette note de synthèse présente les principaux éléments de l'avis du CESE sur la protection de l'enfance, tel qu'exposé par Mme Josianne Bigot devant la commission d'enquête parlementaire. Cet avis fait suite à une saisine du Sénat visant à évaluer l'application des lois de 2016 et 2022 relatives à la protection de l'enfance, dans le contexte d'une crise systémique alarmante. Mme Bigot, forte de son expérience de juge des enfants et de son engagement associatif, souligne les dysfonctionnements persistants et l'aggravation de la situation, ainsi que le décalage entre les textes législatifs et leur application concrète. L'avis du CESE, adopté à la quasi-unanimité, propose un regard "holistique" sur le système et formule des préconisations fortes pour replacer l'enfant au cœur du dispositif.
Thèmes Principaux et Idées Clés :
Préconisations majeures du CESE (organisées selon les quatre piliers de l'avis) :
Pilier 1 : Mettre fin à la désorganisation institutionnelle.
Pilier 2 : Mieux protéger les enfants.
Pilier 3 : Garantir le respect des droits des enfants.
Pilier 4 : Soutenir les professionnels.
Conclusion :
L'avis du CESE et la présentation de Mme Bigot dressent un tableau sombre mais lucide de la situation de la protection de l'enfance en France, marquée par une crise systémique et un décalage flagrant entre la loi et sa mise en œuvre.
Les préconisations formulées sont ambitieuses et couvrent l'ensemble du système, insistant particulièrement sur le rôle de l'État en tant que garant, la nécessité d'une meilleure coordination des acteurs (notamment via les CDPE), la protection effective des droits de l'enfant (représentation légale, autorité indépendante), le soutien aux professionnels en première ligne, et une vision plus globale de l'enfance dans la société.
La mise en œuvre de ces recommandations nécessite un engagement fort de tous les acteurs et de la société dans son ensemble pour passer de l'émotion ponctuelle à une réelle ambition collective et un soutien concret pour les enfants en danger.
La Cour formule les recommandations suivantes :1. renforcer les coopérations avec les missions localespour garantir l’accès des jeunes majeurs aux dispositifsd’insertion sociale et professionnelle (départements) ;2. renforcer les coopérations en matière de handicap avec lesmaisons départementales des personnes handicapées eten matière de psychiatrie avec les agences régionales desanté (ministère des solidarités, de l’autonomie et de l’égalitéentre les femmes et les hommes, ministère de la santé et del’accès aux soins, départements, maisons départementalesdes personnes handicapées, agences régionales de santé) ;3. définir des objectifs de prise en charge minimale et lier leversement des fonds accompagnant la mise en œuvre de la loidu 7 février 2022 à sa mise en place (ministère des solidarités,de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes) ;4. améliorer le taux de recours au pécule, notamment parun meilleur échange d’informations entre l’ensemble desacteurs concernés (Caisse nationale des allocations familiales,Caisse des dépôts et consignations, départements).348COUR DES COMPTES | RAPPORT PUBLIC ANNUEL
Note de Briefing : "Comment faire école à celles et ceux qui n'y sont pas ?" - Présentation d'Antoine Gentil Date : 24 mai 2024 (basé sur la mention de la date de sortie de l'essai)
Source : Transcription d'une conférence de Christine Boutevin et Antoine Gentil à la faculté d'éducation, introduisant la problématique de la rescolarisation des jeunes décrocheurs et présentant le dispositif "Starter" et l'ouvrage "Classe réparatoire : un chemin pour se réconcilier avec l'école".
Public Cible : Acteurs et futurs acteurs de l'éducation, professionnels intéressés par la problématique du décrochage scolaire et les approches alternatives.
Thèmes Principaux :
La question centrale : Comment faire école à celles et ceux qui n'y sont plus ? Cette question est le fil conducteur de la conférence et interroge les pratiques éducatives traditionnelles face aux jeunes en rupture avec le système scolaire.
Nécessité de se décaler d'une "école de la performance" vers une "école de la reconnaissance des individualités" et du respect des droits de l'enfant. Antoine Gentil souligne la pression de la performance et propose une approche centrée sur la reconnaissance des singularités et le respect de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.
Il pose la question : "comment se décaler d'une d'une école de la performance qui envahit les discours de façon relativement obsessionnelle [...] pour penser une école de la reconnaissance des individualités ?"
"Comment inscrire la scolarité dans un système de prévention intégré aux institutions territorialisées multipartenariales ?"
La conférence met en lumière les spécificités des enfants victimes d'abandon, de violence, d'errance, etc., et la nécessité d'adapter les propositions scolaires à leurs besoins.
"Comment proposer une scolarité qui va tenir compte des vulnérabilités psychosociales en considérant tout particulièrement les enfants relevants de la protection de l'enfance ?"
Présentation du dispositif "Starter" comme une "classe réparatoire" expérimentale à Grenoble.
Antoine Gentil, enseignant spécialisé, décrit le projet Starter qui accueille des adolescents de 14-15 ans pour un parcours de rescolarisation et d'orientation d'une année. Le dispositif se caractérise par :
L'engagement professionnel et associatif d'Antoine Gentil.
Son rôle de coordonnateur de Starter et de délégué général de l'association "Par le Verbe Parer" illustre un engagement double pour l'innovation et la prévention.
L'association "Parer" est présentée comme "un laboratoire d'idées entre professionnels qui va modéliser des actions en prévention par la mise en œuvre d'alliance éducative ou on pourrait dire aussi de tissage de de maillages territoriaux autour des situations d'enfants et d'adolescents éprouvés."
Principes philosophiques sous-tendant l'approche :Penser l'expérience depuis l'expérience pour l'expérience.
Considérer l'enfant comme un individu capacitaire et vulnérable, et non comme un simple élève ou usager.
Adopter une approche écosystémique et anthropologique de l'action éducative.
Reconnaître l'acte éducatif comme un "art de l'immanence" se jouant dans l'instant présent.
Souligner l'importance de la part sensible de l'acte éducatif.
Affirmer l'indissociabilité des enjeux d'orientation et d'individuation, d'agentivité et d'émancipation.
"Les enjeux d'orientation sont indissociables des enjeux d'individuation ça veut dire se construire en tant qu'individu [...] rendre indissociable l'orientation de l'agentivité le fait d'être acteur de sa propre vie et d'émancipation le fait de pouvoir se sortir des déterminismes".
Plaider pour une logique d'"essage" plutôt que de "duplication" des projets expérimentaux, en tenant compte des spécificités territoriales.
Réflexion sur le décrochage scolaire : Distinguer les définitions statistiques et sociologiques, et identifier trois pôles de facteurs en jeu : difficultés d'apprentissage, angoisse envahissante, et vulnérabilités psychosociales.
L'accent est mis sur la sur-représentation des enfants de la protection de l'enfance dans les chiffres du décrochage scolaire.
"Les enfants de la protection de l'enfance sont massivement concernés par le décrochage scolaire [...] 13 % des enfants pris en charge par l'aide sociale à l'enfance valident le diplôme national du brevet."
Fonctionnement du dispositif Starter :
Éléments clés de l'approche éducative à Starter :Reconnaissance des vulnérabilités psychosociales : Être attentif aux signaux de mal-être, placer les termes "rencontrer" et "reconnaître" au centre du métier, pratiquer la "clinique éducative" (analyse de l'expérience subjective de la rencontre).
Principe fondamental : "Tu es digne d'intérêt, tu es irremplaçable." * Alliances éducatives : Travail en réseau avec les familles et les professionnels (éducateurs PJJ, assistants sociaux, équipes de soin, etc.), basé sur l'identification, la reconnaissance, l'information, le partage d'analyses, la définition d'objets de dialogue et de projets communs, et la mise de sens sur l'intervention de chaque partenaire. * Approches pédagogiques : Privilégier les pédagogies de l'explicite (compréhension des stratégies d'apprentissage, réflexivité sur les peurs liées à l'apprentissage, questionnement de la normativité) et l'expression de soi, notamment à travers l'atelier d'écriture quotidien. * Accompagnement à l'orientation : Viser l'"s'orienter" plutôt que l'"orienter", aider à la compréhension des logiques du système, autoriser le rêve, proposer des stages comme expériences initiatiques encadrées, et articuler l'orientation avec la médiation culturelle et les projets à vocation citoyenne.
Points Saillants et Citations Clés :
Prolongements et Perspectives :
En conclusion, la conférence d'Antoine Gentil met en lumière une approche éducative profondément humaine et systémique pour répondre à la complexité du décrochage scolaire, en particulier chez les jeunes les plus vulnérables.
Le dispositif Starter, ancré dans des principes philosophiques forts et une pratique de la relation éducative attentive, offre un modèle inspirant pour repenser l'école et sa capacité à "faire école à celles et ceux qui n'y sont plus."
L'insistance sur le travail en alliance et la nécessité de considérer l'enfant dans sa globalité constituent des pistes essentielles pour les acteurs de l'éducation souhaitant agir face à cette problématique cruciale.
Glossaire des termes clés
Île-de-France.
Les départements recourant le moins à des assistants familiaux sont plus nombreux dans l’Est de la France, en particulier dans le Sud-Est, et en Île-de-France.
Île-de-France
Au niveau national, le taux de mesures d’ASE est de 22,5 mesures pour 1 000 jeunes de moins de 21 ans fin 2021, mais varie fortement selon les départements. Un peu plus de la moitié des collectivités présentent un taux qui fluctue entre 19,4 ‰ et moins de 29,2 ‰. Les départements aux taux de mesures les plus faibles sont plus nombreux en Île-de-France, en Bretagne, dans les Pays de la Loire et le quart Sud-Est.
Voici les temps forts de la vidéo, identifiés à partir du minutage de la transcription fournie dans le source 1 :
Introduction (0:00 - 1:50)
Histoire et principes de la CIDE (2:45 - 7:55)
Difficultés de la protection de l'enfance en France (7:55 - 17:08)
Les enfants dans les conflits armés (17:08 - 29:37)
Pistes d'action pour protéger les enfants (29:37 - 58:37)
Il est à noter que ces temps forts sont basés sur la transcription fournie et ne représentent qu'une partie de l'émission.
Briefing Doc : Approche scientifique et droits des enfants
Ce document synthétise les principaux thèmes et idées abordés lors de l'intervention de Gabrielle Chouin et Marie-Pierre Mackiewicz sur le sujet de l'approche scientifique et des droits des enfants, notamment en lien avec la protection de l'enfance.
Thèmes principaux :
La scolarité des enfants protégés : * Difficultés rencontrées par ces enfants (redoublement, orientation spécialisée, accès limité aux études supérieures...) * Manque d'information et de coordination entre les institutions (protection de l'enfance et éducation nationale) * Importance de la continuité scolaire et de l'accès aux mêmes droits que les autres élèves * Exemples de disparités : bonification Parcoursup, accès aux stages en voie professionnelle... * Nécessité d'une meilleure collaboration entre professionnels (mise en place d'alliances éducatives) * La recherche participative avec des mineurs protégés : * Importance de la participation des personnes concernées pour une meilleure compréhension des problématiques * Difficultés et enjeux éthiques de ce type de recherche (gestion des rapports de pouvoir, protection des enfants, fiabilité des résultats...) * Nécessité de protocoles spécifiques et d'une adaptation des méthodes de recherche (rythme, durée, lieu, accompagnement, convivialité...) * Exemples de recherches menées : étude sur la sortie des jeunes de la protection de l'enfance, étude sur le vécu d'enfants pris en charge * Le droit à la participation des enfants : * Importance de donner la parole aux enfants et de prendre en compte leur point de vue * Différents niveaux de participation (instances scolaires, politique, recherche...) * Difficultés de faire entendre la voix des enfants et de dépasser le stade des anecdotes
Idées/faits importants :
Recommandations de lecture :
Revue de littérature "Scolarité des enfants protégés" d'Aurélie Pico (2020) Note d'analyse "Scolarisation des enfants protégés" par France Stratégie (septembre 2024) Fiche "La participation collective des enfants protégés" par l'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE)
Conclusion :
L'intervention met en lumière les défis et les opportunités liés à l'inclusion des enfants protégés, tant au niveau de leur scolarité que de leur participation à la société.
La recherche participative apparaît comme un outil prometteur pour mieux comprendre leurs réalités et faire évoluer les politiques publiques en leur faveur.
Remarques :
Ce briefing doc est basé sur une transcription orale et peut contenir des erreurs de transcription. Il est important de se référer aux sources originales pour une analyse plus approfondie.
Chronologie des événements
Avant 2011:
2011-2014:
2014:
Marie-Pierre Mackiewicz obtient un poste de maître de conférence à l’IUFM du Nord-Pas-de-Calais.
Entre 2014 et 2023:
Victoire pour les élèves placés : ils bénéficient désormais de la bonification lors de leurs vœux sur Parcoursup. 2020:
La Cour des comptes pointe des défaillances dans le suivi de la scolarité des enfants protégés. La Stratégie nationale de prévention concernant la protection de l’enfance définit des mesures pour améliorer la scolarité et l’accompagnement scolaire de ces enfants.
Personnages principaux
Remarques
Table des Matières: Approche Scientifique et Droits des Enfants
Introduction
Cette table des matières structure l'intervention de Gabrielle Chouin et Marie-Pierre Mackiewicz lors d'une conférence portant sur l'approche scientifique et les droits des enfants.
I. Intervention de Gabrielle Chouin: Témoignage et Plaidoyer pour les Droits des Enfants Protégés
A. Contexte personnel et engagement initial (2011-2014)
Gabrielle Chouin évoque son premier mémoire universitaire portant sur la scolarité des élèves protégés et l'influence du partenariat entre la protection de l'enfance et l'éducation nationale. Elle souligne le manque d'information et de communication entre ces deux institutions, conduisant à des orientations scolaires parfois contradictoires et à un manque de choix pour les jeunes. Son engagement l'amène à participer à des concertations nationales, où elle défend le droit à l'écoute et à la participation effective des jeunes.
B. Importance des associations d'anciens protégés et l'évolution de la recherche
Gabrielle Chouin insiste sur le rôle crucial des associations d'anciens protégés (ADPEP) dans l'information et la défense des droits des jeunes. Elle note un développement significatif de la recherche sur la scolarité des élèves protégés au cours des dix dernières années.
C. Exemples de disparités et plaidoyer pour une continuité scolaire
Des exemples concrets de disparités entre élèves protégés et autres élèves sont présentés, notamment concernant l'accès aux bourses et aux stages (PFMP). Gabrielle Chouin plaide pour une meilleure collaboration entre protection de l'enfance et éducation nationale, afin d'assurer une continuité scolaire et des droits égaux pour tous.
D. L'importance du droit à la participation et la collaboration entre acteurs
Le droit à la participation ne doit pas être réservé aux élèves protégés, mais s'étendre à tous, via des instances comme les Conseils de Vie Collégienne et Lycéenne.
L'intervention souligne la nécessité d'une collaboration entre différents acteurs (professionnels, chercheurs, associations) pour faire progresser les droits des enfants. II. Intervention de Marie-Pierre Mackiewicz: La Recherche Participative avec des Mineurs Protégés
A. Introduction et parcours personnel
Marie-Pierre Mackiewicz présente son parcours professionnel et ses recherches en sciences de l'éducation, notamment sur la coéducation et la protection de l'enfance.
Elle introduit le concept de "coéducation professionnalisée", où la communication concernant la situation d'un enfant se fait entre professionnels de l'école et de la protection de l'enfance.
B. La recherche par les pairs: contexte et conditions
Présentation d'une recherche par les pairs menée avec 14 jeunes passés par la protection de l'enfance, en partenariat avec l'ONE, des conseils départementaux et des institutions.
Importance de créer des conditions de travail spécifiques pour ce type de recherche, incluant des espaces et des horaires flexibles, afin de favoriser la collaboration et la confiance.
C. Mise en perspective des recherches participatives
Historique des recherches participatives, apparues dans les années 70, et leur objectif de donner la parole aux populations marginalisées et de questionner les rapports de pouvoir.
Lien avec la protection de l'enfance et la nécessité de sortir d'une vision de l'enfant "symptôme" ou "à problème".
D. Questionnements et enjeux des recherches participatives avec des mineurs protégés
Différents questionnements sont abordés: la place des jeunes au-delà de la simple participation à l'enquête, la fiabilité et l'intérêt des résultats, le risque d'émancipation ou de réassignation identitaire.
Discussion sur les ambiguïtés de "faire entendre la voix de l'enfant": comment parler pour l'enfant, comment structurer les anecdotes, comment tenir compte du contexte et des "gatekeepers" institutionnels.
E. Protocoles de protection et adaptation des méthodes de recherche
Nécessité de mettre en place des protocoles spécifiques pour protéger les enfants impliqués dans la recherche, tout en assurant la validité des données.
Adaptation des méthodes de recherche en fonction de l'âge des enfants: la capacité d'élaborer un discours sur le passé diffère entre adolescents et jeunes enfants.
F. Difficultés et défis de la recherche participative
La dissymétrie de pouvoir entre chercheurs et populations marginalisées, la nécessité pour le chercheur de se décentrer et de reconnaître les pratiques "illégitimes" des personnes étudiées.
Risque d'exposition et de mise à mal des participants, obligation de respecter leurs limites et d'accepter d'être remis en question.
G. Exemples de recherches menées et leçons apprises
Présentation de deux recherches participatives: l'une sur la sortie des jeunes de la protection de l'enfance, ayant donné lieu à une pièce de théâtre et à la création d'une association; l'autre sur le vécu d'enfants encore pris en charge.
Différences observées en fonction de l'âge des participants et de l'implication des chercheurs pairs dans l'analyse et l'écriture.
H. L'importance des partenariats et la résistance aux pressions institutionnelles
Difficultés liées aux partenariats avec les institutions: imposition de priorités, sélection des participants, filtrage des résultats, enjeux d'image de marque et de financement.
Nécessité pour les chercheurs de résister à ces pressions et de préserver l'intégrité de leurs travaux.
III. La Scolarisation des Enfants de la Protection de l'Enfance: Un Enjeu Majeur
A. Évolution du paysage et prise de conscience des difficultés
Changements récents dans la prise en charge de la scolarité des enfants protégés, suite à des rapports de la Cour des comptes et à la stratégie nationale de prévention.
Mesures mises en place pour améliorer l'accompagnement scolaire et lutter contre les inégalités.
B. Données chiffrées et constats alarmants
Présentation de statistiques alarmantes sur la scolarité des enfants protégés: taux d'obtention de diplômes, redoublements, orientations spécialisées, accès aux études supérieures, emplois disqualifiés.
Comparaison avec les enfants de milieux sociaux similaires, soulignant l'impact spécifique de la protection de l'enfance.
C. Obstacles à la réussite scolaire et facteurs de risque
Identification des obstacles liés à la trajectoire familiale des enfants avant et pendant la prise en charge: placements multiples, instabilité, précarité, etc.
Impact de la durée, du type de placement et de l'âge de l'enfant sur ses chances de réussite scolaire.
D. Appel à l'engagement et à la confiance en la capacité de réussite de ces enfants
Importance de croire en la possibilité pour les enfants protégés de réussir leur scolarité et d'avoir des parcours positifs.
Responsabilité collective de tous les acteurs (professionnels, institutions, chercheurs, etc.) pour soutenir ces enfants et lutter contre les inégalités.
Conclusion
L'intervention de Gabrielle Chouin et Marie-Pierre Mackiewicz met en lumière les défis et les enjeux de la recherche participative avec des mineurs protégés, en soulignant l'importance de l'écoute, de la collaboration et de la confiance pour promouvoir leurs droits et améliorer leur scolarité.
Guide d'Étude: Approche Scientifique et Droits des Enfants
Quiz
Questions à réponse courte:
Corrigé du Quiz
Le point commun est l'importance de la collaboration entre le monde de la protection de l'enfance et celui de l'éducation nationale. Chouin a plaidé pour une meilleure communication, une formation commune et des partenariats concrets pour garantir aux élèves protégés l'accès aux mêmes droits et opportunités que les autres élèves.
La "coéducation professionnalisée" se réfère à la communication et à la collaboration entre professionnels de différents secteurs, comme l'école et la protection de l'enfance, concernant la situation d'un enfant. Dans ce contexte, les professionnels, plutôt que les parents, échangent des informations et travaillent ensemble pour élaborer des stratégies d'intervention.
Les recherches participatives visent à donner du pouvoir aux populations marginalisées en les impliquant activement dans le processus de recherche. Elles cherchent à rapprocher les savoirs experts et les savoirs profanes, à questionner les rapports de pouvoir et à promouvoir l'émancipation des participants. Sirota souligne la difficulté de parler "pour" l'enfant et de garantir une réelle prise en compte de son point de vue. Elle interroge la représentativité des témoignages individuels, la difficulté de situer les anecdotes dans un contexte plus large et les obstacles à l'accès aux enfants, souvent contrôlé par les institutions.
Les jeunes enfants ont un accès au langage et une capacité d'élaboration du discours moins développés que les adolescents. Leur participation à la recherche peut se traduire par une multitude d'anecdotes difficiles à structurer et à analyser. L'implication des chercheurs-pairs dans l'analyse et l'écriture peut être plus limitée.
La dissymétrie entre chercheurs et populations marginalisées peut créer des rapports de domination et influencer la parole des participants. Le chercheur, de par son statut, incarne les normes sociales et peut avoir du mal à accéder à la parole authentique des groupes stigmatisés.
Le sentiment de "collectif" permet de créer un espace de confiance et d'égalité entre chercheurs et participants. Il favorise l'expression libre et authentique des expériences et des points de vue, en minimisant les rapports de pouvoir et de domination.
L'implication des chercheurs-pairs enrichit l'analyse et l'écriture des résultats en apportant des perspectives vécues et une expertise issue de l'expérience. Cependant, elle peut aussi complexifier le processus de recherche et limiter la diffusion des résultats, en raison des difficultés de coordination et de l'impact émotionnel sur les participants.
Les obstacles liés à la trajectoire familiale incluent des antécédents d'échec scolaire et des difficultés socio-économiques. Les obstacles liés aux prises en charge sont la multiplicité des placements, l'instabilité des parcours et le manque de continuité dans l'accompagnement scolaire.
Au-delà des rapports, la restitution des résultats peut prendre la forme de pièces de théâtre, de films, d'expositions ou d'ateliers participatifs. Ces formes alternatives permettent de diffuser les résultats à un public plus large et de donner une voix aux participants, en valorisant leurs expériences et leurs points de vue.
Questions de dissertation
Analysez les enjeux éthiques liés à la participation de mineurs protégés à des recherches en sciences sociales. Discutez des mesures à prendre pour garantir leur protection et leur bien-être tout au long du processus de recherche.
Comparez et contrastez les approches traditionnelles et les approches participatives en recherche. En vous appuyant sur les exemples donnés dans les extraits, discutez des avantages et des limites de chaque approche dans le contexte de la recherche sur la protection de l'enfance.
Expliquez comment les recherches participatives peuvent contribuer à l'émancipation des populations marginalisées. Discutez du rôle des chercheurs-pairs dans ce processus et des défis liés à la reconnaissance de leur expertise et à la diffusion de leurs savoirs.
En vous appuyant sur les données présentées sur la scolarité des enfants placés, analysez les facteurs de risque et de protection qui influencent leur réussite éducative. Proposez des pistes d'action pour améliorer leur parcours scolaire et leur insertion sociale.
Discutez de l'importance de la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la protection de l'enfance, notamment l'éducation nationale, les services sociaux et les associations. En quoi cette collaboration peut-elle contribuer à garantir le respect des droits des enfants et à favoriser leur épanouissement ?
Glossaire
Termes clés:
FAQ : Approche scientifique et droits des enfants 1. Quel est le lien entre la protection de l'enfance et la scolarité des élèves protégés ?
La protection de l'enfance a un impact majeur sur la scolarité des élèves protégés. Les recherches montrent que le partenariat entre les services de protection de l'enfance et l'Éducation nationale est crucial pour que ces élèves puissent réussir leur scolarité et obtenir un diplôme. Le manque de communication et d'information entre ces deux institutions peut entraîner des difficultés d'orientation et un manque d'accès aux droits communs pour ces jeunes.
2. Quels sont les obstacles à la réussite scolaire des enfants placés ?
Les obstacles à la réussite scolaire des enfants placés sont multiples. Ils peuvent être liés à leur trajectoire familiale antérieure, souvent marquée par l'échec scolaire, mais aussi aux caractéristiques de leur prise en charge : placements multiples, instables, tardifs, en institution plutôt qu'en famille d'accueil. La complexité de ces situations peut entraîner des redoublements, des retards, des orientations spécialisées et un accès limité aux études supérieures.
3. Quelles sont les initiatives prises pour améliorer la scolarité des enfants protégés ?
La prise de conscience de l'importance de la scolarité pour les enfants protégés a mené à la mise en place de différentes initiatives. La Cour des comptes a pointé les défaillances du système en matière de suivi scolaire, et la stratégie nationale de prévention de la protection de l'enfance a défini des mesures pour améliorer l'accompagnement scolaire de ces enfants. De plus, des dispositifs comme les alliances éducatives visent à renforcer la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la scolarité de ces élèves.
4. En quoi consiste la recherche participative avec des mineurs protégés ?
La recherche participative vise à impliquer les personnes concernées par une problématique, en l'occurrence les mineurs protégés, dans le processus de recherche. Il s'agit de reconnaître leurs savoirs et expériences, et de leur donner une voix pour contribuer à la production de connaissances. Cette approche permet de mieux comprendre les réalités vécues par ces jeunes, et de proposer des solutions adaptées à leurs besoins.
5. Quelles sont les difficultés rencontrées dans la mise en place de recherches participatives avec des enfants ?
La recherche participative avec des enfants présente des défis particuliers. Il est important de mettre en place des protocoles spécifiques pour protéger les enfants et respecter leur rythme et leur durée d'attention. La collaboration avec les institutions qui accueillent les enfants peut être complexe, car elles peuvent imposer leurs priorités et filtrer les résultats. De plus, l'implication des enfants dans l'analyse et l'écriture des résultats peut être difficile à mettre en œuvre.
6. Quel est l'impact de la participation des jeunes à la recherche sur leur identité ?
La participation des jeunes à la recherche peut avoir un impact positif sur leur identité. En s'engageant dans le processus de recherche, ils peuvent sortir d'une identité stigmatisée et expérimenter d'autres rôles sociaux, comme celui de "jeune chercheur". Cela peut contribuer à leur émancipation et à la construction d'une image positive d'eux-mêmes.
7. Comment les résultats de ces recherches sont-ils diffusés et utilisés ?
Les résultats des recherches participatives avec des mineurs protégés peuvent être diffusés sous différentes formes : rapports, publications scientifiques, pièces de théâtre, films.
L'objectif est de sensibiliser le public et les décideurs aux réalités vécues par ces jeunes, et de promouvoir des politiques publiques plus efficaces pour les soutenir.
8. Quel rôle peuvent jouer les professionnels de l'éducation dans l'amélioration de la scolarité des enfants protégés ?
Les professionnels de l'éducation ont un rôle essentiel à jouer dans l'amélioration de la scolarité des enfants protégés.
Ils doivent être sensibilisés aux difficultés spécifiques rencontrées par ces élèves, et adopter une posture bienveillante et encourageante.
Il est important de croire en leur potentiel de réussite et de mettre en place des dispositifs d'accompagnement adaptés à leurs besoins.
La collaboration avec les services de protection de l'enfance est également cruciale pour assurer la continuité de leur parcours scolaire.
Cette vidéo présente une intervention de Gabrielle Chouin et Marie-Pierre Mackiewicz lors d'une journée d'étude à l'INSPÉ de Lille. Les deux intervenantes, expertes en protection de l'enfance et en recherche participative, abordent les thèmes suivants :
1. La scolarité des enfants protégés (0:00 - 8:30):
2. La recherche participative avec des mineurs protégés (8:30 - 25:00):
3. Les obstacles à la réussite scolaire des enfants protégés (25:00 - 28:00):
Conclusion :
La vidéo met en lumière les défis et les perspectives de la scolarisation des enfants protégés. Elle souligne l'importance de la recherche participative pour donner la parole à ces jeunes et mieux comprendre leurs besoins. Elle invite à une collaboration étroite entre les différents acteurs pour garantir l'accès à une éducation de qualité pour tous les enfants, quel que soit leur parcours.
Briefing Doc : Point de vue institutionnel des droits de l'enfant
Intervenante : Marie Derain de Vaucresson, ancienne Défenseure des enfants (2011-2014)
Contexte : Journée de réflexion organisée par le Rectorat du Nord sur la scolarisation des enfants placés et accompagnés.
Thèmes principaux:
Histoire de la protection de l'enfance et émergence des droits de l'enfant Principes fondamentaux de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) Rôle et évolution du Défenseur des enfants et du Défenseur des droits Défis et perspectives de la scolarisation des enfants placés
Idées et faits importants:
L'approche de la protection de l'enfant est apparue au 17e siècle, initialement axée sur la charité. L'approche par les droits de l'enfant est beaucoup plus récente, impulsée par la CIDE adoptée en 1989. La CIDE s'adresse aux États et non aux enfants, les obligeant à la transposer en droit national et à la rendre accessible aux enfants. La France a ratifié la CIDE en 1990 et a créé le Défenseur des enfants en 2000. Le Défenseur des enfants a fusionné avec d'autres institutions en 2011 pour former le Défenseur des droits, renforçant ses pouvoirs d'intervention. La loi de 2007 sur la protection de l'enfance a structuré le dispositif mais a été critiquée pour son "profilialisme". La loi de 2016 a opéré un changement de paradigme en plaçant l'enfant au centre du dispositif. La scolarisation des enfants placés présente des défis importants, notamment en termes de continuité du parcours et d'adaptation aux besoins spécifiques. La pluridisciplinarité, l'articulation des acteurs et la concertation sont essentielles pour garantir les droits de l'enfant.
Citations clés:
Conclusion:
Le discours de Marie Derain de Vaucresson souligne l'importance cruciale de l'approche par les droits de l'enfant dans le contexte de la protection de l'enfance.
La scolarisation, en tant que droit fondamental, joue un rôle majeur dans le développement et l'épanouissement de tous les enfants, y compris ceux en situation de placement.
L'engagement collectif et la recherche de solutions concertées sont indispensables pour garantir le respect de leurs droits et leur offrir les meilleures chances de réussite.
Chronologie des événements clés XVIIe siècle:
Emergence de la protection des enfants avec Vincent de Paul qui met en place un système d'accueil pour les enfants abandonnés. XIXe siècle:
Personnages principaux
L'enfant au cœur du système: Droits de l'enfant et protection de l'enfance
Résumé du contenu
Ce document retranscrit une intervention de Marie Derain de Vaucresson, ancienne Défenseure des enfants, lors d'une journée de réflexion sur les droits de l'enfant et la protection de l'enfance.
Elle y aborde l'histoire de la protection de l'enfance, l'évolution de l'approche par les droits, les grands principes de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) et son application en France, et les défis de la scolarisation des enfants placés.
L'intervention met en lumière l'importance de la CIDE, un traité international qui impose aux États des obligations en matière de promotion et de protection des droits de l'enfant.
En France, la création du Défenseur des enfants puis du Défenseur des droits a permis de renforcer l'accès au droit des enfants et de leur garantir une meilleure protection.
La loi de 2007, qui structure la protection de l'enfance, est analysée avec ses forces et ses faiblesses.
L'accent est mis sur l'importance d'une prise en compte des besoins de l'enfant, de la stabilité de son parcours et de l'adaptation du dispositif à sa situation.
Enfin, Marie Derain de Vaucresson souligne les défis spécifiques de la scolarisation des enfants placés, notamment la continuité du parcours scolaire, les ruptures liées aux placements successifs, et l'importance de l'apprentissage de la lecture et de la socialisation.
Elle appelle à une pluridisciplinarité, une articulation des acteurs et une concertation au plus près des réalités des territoires pour répondre au mieux aux besoins des enfants.
Quiz
Instructions: Répondez aux questions suivantes en 2-3 phrases.
Corrigé du quiz
Glossaire des termes clés
1. Quelle est la différence entre l'approche traditionnelle de la protection de l'enfance et l'approche par les droits de l'enfant ?
L'approche traditionnelle de la protection de l'enfance, apparue au 17ème siècle, se focalisait sur une vision sanitaire et sociale, visant à assurer une force de travail saine. L'approche par les droits de l'enfant, issue de la Convention internationale des droits de l'enfant de 1989, place l'enfant au centre et reconnaît ses droits fondamentaux, notamment le droit à la participation, à la non-discrimination et à vivre dans un environnement familial stable.
2. Pourquoi la terminologie "enfant protégé" est-elle critiquée ?
L'expression "enfant protégé" peut laisser entendre qu'il existe des catégories d'enfants plus protégés que d'autres, ce qui est contraire à l'esprit de la Convention des droits de l'enfant. Tous les enfants, sans exception, doivent être protégés et avoir leurs droits respectés.
3. Quels sont les principaux apports de la Convention internationale des droits de l'enfant ?
La Convention de 1989 a introduit des principes fondamentaux pour la protection de l'enfance, notamment :
Le meilleur intérêt de l'enfant : toute décision concernant un enfant doit prendre en compte son meilleur intérêt. La non-discrimination : tous les enfants doivent avoir les mêmes droits, sans distinction de sexe, d'origine, de religion, de handicap, etc. Le droit à la participation : les enfants doivent pouvoir exprimer leur opinion et être associés aux décisions qui les concernent. Le droit de vivre dans une famille : l'enfant doit pouvoir grandir dans un environnement familial stable et aimant.
4. Quel est le rôle du Défenseur des droits en matière de protection de l'enfance ?
Le Défenseur des droits, institution indépendante créée en 2011, a pour mission de promouvoir et de défendre les droits de l'enfant. Il peut intervenir pour signaler des manquements au respect de ces droits, enquêter sur des situations problématiques et formuler des recommandations aux autorités compétentes. Il dispose de pouvoirs renforcés d'intervention, comme l'accès aux centres de rétention administrative.
5. Quels sont les principaux défis de la scolarisation des enfants placés ?
Les enfants placés sont confrontés à des difficultés accrues en matière de scolarisation :
Ruptures de parcours : les changements fréquents de lieu de placement entrainent des interruptions de scolarité et des retards d'apprentissage.
Manque de continuité et de stabilité : l'adaptation à un nouvel environnement scolaire et la reconstruction de liens avec les enseignants et les camarades de classe peuvent être difficiles. Absence de suivi individualisé : les besoins spécifiques des enfants placés en matière d'apprentissage ne sont pas toujours pris en compte.
6. Comment améliorer la prise en charge scolaire des enfants placés ?
Plusieurs pistes peuvent être envisagées pour améliorer la scolarisation des enfants placés :
Assurer la continuité du parcours scolaire : faciliter les transferts de dossiers scolaires, organiser des accompagnements individualisés lors des changements d'établissement, mettre en place des dispositifs de soutien pédagogique adaptés.
Favoriser la stabilité des placements : limiter les changements de lieu de placement, privilégier les solutions d'accueil durables. Sensibiliser les professionnels de l'éducation : former les enseignants aux besoins spécifiques des enfants placés, développer des partenariats entre l'Éducation nationale et les services de protection de l'enfance.
Encourager la participation des enfants : les associer aux décisions concernant leur scolarité, leur donner la parole pour exprimer leurs difficultés et leurs besoins.
7. Quelle est l'importance de la concertation entre les différents acteurs de la protection de l'enfance ?
La protection de l'enfance nécessite une approche pluridisciplinaire et une collaboration étroite entre les différents acteurs concernés (Éducation nationale, santé, justice, services sociaux, associations...). La concertation permet d'échanger des informations, de coordonner les actions et de construire des solutions adaptées aux besoins des enfants sur chaque territoire.
8. Quel est le rôle de la société civile dans la protection de l'enfance ?
La protection de l'enfance est une responsabilité collective qui engage l'ensemble de la société. Les citoyens, les associations et les organisations non gouvernementales peuvent jouer un rôle important en :
https://www.youtube.com/watch?v=vDwVm2l8AbY
J'espère que cette liste des points forts de la vidéo avec timestamps vous sera utile. N'hésitez pas à me poser d'autres questions si vous souhaitez plus de précisions sur un point en particulier.
Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:22:47][^2^][2]:
Cette vidéo traite de la scolarité des jeunes pris en charge par la protection de l'enfance, en mettant l'accent sur les défis et les stratégies pour soutenir leur éducation.
Points forts : + [00:00:04][^3^][3] Introduction et contexte * Présentation de la recherche-action * Partenariat avec la préfecture de la région Occitanie * Importance de la scolarité pour les jeunes en protection + [00:01:00][^4^][4] Objectifs du webinaire * Échanger sur les enjeux de la scolarité * Soutenir les jeunes pris en charge par l'aide sociale à l'enfance * Organisation en quatre interventions principales + [00:02:31][^5^][5] Intervention de Benjamin Deséchaud * Recherche sur les inégalités sociales et scolaires * Obstacles rencontrés par les jeunes en protection * Importance de l'éducation pour ces jeunes + [00:04:17][^6^][6] Intervention de Stéphane Saras * Difficultés et échecs scolaires * Adaptation aux spécificités des structures médico-sociales * Importance de comprendre les réalités de chaque acteur + [00:05:17][^7^][7] Intervention d'Ophélie Veille * Coordination pédagogique au sein d'une MECS * Facteurs clés de succès du projet * Travail unique et indispensable pour l'accompagnement scolaire
Résumé de la vidéo [00:22:49][^1^][1] - [00:46:18][^2^][2]:
Cette vidéo traite de la scolarité des jeunes sous la protection de l'enfance, en explorant les défis et les dynamiques dans différents contextes de prise en charge.
Moments forts: + [00:22:49][^3^][3] Impact des ruptures sur les jeunes * Perte d'attaches avec les adultes * Importance des parcours stables * Moins de ressources familiales et financières + [00:24:14][^4^][4] Scolarité dans différents espaces de protection * Milieu ouvert : travail éducatif intermittent * Familles d'accueil : dépend du rapport à l'école * Établissements collectifs : organisation variable + [00:28:01][^5^][5] Tensions entre protection de l'enfance et école * Rapports professionnels en tension * Importance de la collaboration intersectorielle * Difficultés de formation des enseignants + [00:32:01][^6^][6] Soutien scolaire et ressources * Importance du soutien scolaire régulier * Besoin de ressources humaines et financières * Initiatives locales et expérimentations + [00:36:24][^7^][7] Droits à l'éducation et perspectives d'avenir * Maintien du temps scolaire crucial * Besoin de soutien de la recherche * Importance de l'écoute des enfants et des familles
Résumé de la vidéo [00:46:20][^1^][1] - [01:13:11][^2^][2]:
Cette vidéo traite des défis éducatifs rencontrés par les jeunes sous protection de l'enfance, en mettant l'accent sur les obstacles liés à l'apprentissage et les stratégies pour les surmonter.
Moments forts: + [00:46:20][^3^][3] Difficultés en français et mathématiques * Problèmes d'inférence en français * Difficultés avec les concepts de multiplication * Passage difficile vers l'abstraction en 4e + [00:47:20][^4^][4] Impact du stress sur l'apprentissage * Hormones du stress et de la peur * Effets sur le développement du cerveau * Importance de la sécurité et de la bienveillance + [00:52:01][^5^][5] Rôle des enseignants et éducateurs * Importance de rassurer les élèves * Plasticité cérébrale et possibilité de réapprentissage * Collaboration entre enseignants et éducateurs + [00:55:00][^6^][6] Acculturation réciproque * Nécessité de comprendre les contraintes de l'éducation nationale * Importance de structurer et adapter les réponses * Collaboration entre l'école et les établissements médico-sociaux + [01:02:02][^7^][7] Coordination pédagogique * Rôle de la coordonnatrice pédagogique * Soutien scolaire hebdomadaire * Partenariats avec des écoles et des étudiants bénévoles
Résumé de la vidéo [01:13:13][^1^][1] - [01:38:02][^2^][2]:
Cette vidéo traite de la scolarité des jeunes placés sous la protection de l'enfance, en mettant en avant les partenariats avec les écoles et les collèges pour assurer un suivi personnalisé et adapté aux besoins des enfants.
Moments forts: + [01:13:13][^3^][3] Partenariats scolaires * Collaboration avec plusieurs écoles et collèges * Réunions régulières pour un suivi efficace * Enfants accueillis sans stigmatisation + [01:14:59][^4^][4] Soutien scolaire * Importance de la stabilisation du placement * Soutien hebdomadaire pour combler les retards scolaires * Aménagements pédagogiques rapides + [01:16:00][^5^][5] Personnalisation du parcours * Réorientation scolaire si nécessaire * Dispositifs spécifiques pour répondre aux besoins * Collaboration avec le secteur médico-social + [01:19:02][^6^][6] Accompagnement médical * Suivi en orthophonie, psychomotricité, etc. * Partenariats avec des professionnels de santé * Importance du soutien psychologique + [01:27:00][^7^][7] Partenariats et ressources * Collaboration avec le rectorat et la mairie de Toulouse * Partenariats avec des dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire * Soutien des étudiants bénévoles de l'école de commerce
Résumé de la vidéo [01:38:04][^1^][1] - [02:01:08][^2^][2]:
Cette vidéo aborde les défis et les solutions pour la scolarité des jeunes sous protection de l'enfance en France. Les intervenants discutent des responsabilités des départements, des besoins de formation des professionnels, et de l'importance de partenariats pour soutenir ces jeunes.
Moments forts : + [01:38:04][^3^][3] Responsabilités des départements * Équiper et former les professionnels * Décisions politiques locales * Budget limité impactant l'accompagnement + [01:39:01][^4^][4] Rôle de l'école et des familles * Attentes de l'école envers les familles * Difficultés des familles impactant les enfants * Importance de l'école pour alléger la charge des familles + [01:40:02][^5^][5] Formation des assistants familiaux * Formation obligatoire * Initiatives des centres de formation * Importance de la scolarité dans la formation + [01:41:02][^6^][6] Partenariats pour le suivi orthophonique * Création de partenariats * Sensibilisation des partenaires * Accompagnement des jeunes en difficulté + [01:42:26][^7^][7] Rencontres entre étudiants et enseignants * Initiatives locales * Échanges entre professionnels * Importance de la collaboration pour l'intérêt de l'enfant
Résumé de la vidéo [02:01:11][^1^][1] - [02:03:31][^2^][2]:
Cette vidéo traite de l'importance de la coordination entre les différents ministères pour améliorer la scolarité des jeunes sous protection de l'enfance.
Points forts : + [02:01:11][^3^][3] Généralisation des postes * Importance de généraliser les postes dans les maisons d'enfants * Éviter les disparités entre les établissements * Coordination entre les ministères + [02:01:34][^4^][4] Rôle des coordonnateurs * Création de postes de coordonnateurs d'unité d'enseignement * Facilitation des liens entre les ministères * Importance des métiers de facilitateurs + [02:02:07][^5^][5] Langages spécifiques * Formations et langages spécifiques des ministères * Facilitation des rencontres et des échanges * Importance de la compréhension mutuelle + [02:02:30][^6^][6] Conclusion et remerciements * Remerciements aux participants du webinaire * Disponibilité du replay et des diaporamas en ligne * Encouragement à consulter le site internet pour plus d'informations
Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:24:54][^2^][2]:
Cette vidéo traite de la collecte de la parole des enfants et des familles dans le cadre de la protection de l'enfance. Elle aborde les méthodes qualitatives, les défis éthiques et les responsabilités des chercheurs.
Moments forts : + [00:00:07][^3^][3] Introduction et importance du réseau * Partage d'expériences entre chercheurs * Besoin d'espaces collectifs pour échanger * Lancement du réseau pour la protection de l'enfance + [00:01:00][^4^][4] Méthodes qualitatives et recueil de la parole * Importance de la temporalité dans la recherche * Choix des supports de recueil de la parole * Anticipation des réactions des participants + [00:04:00][^5^][5] Défis éthiques et relationnels * Importance de l'honnêteté relationnelle * Consentement éclairé des participants * Responsabilité du chercheur envers les participants + [00:10:00][^6^][6] Rôle du chercheur et des institutions * Image et perception du chercheur * Sécurisation des institutions et des participants * Devenir de la parole recueillie + [00:18:00][^7^][7] Conclusion et perspectives * Importance de la réflexion éthique * Responsabilité continue du chercheur * Influence des résultats de recherche sur les politiques publiques
Résumé de la vidéo [00:24:55][^1^][1] - [00:29:11][^2^][2]:
Cette vidéo traite de la collecte de la parole des enfants et des familles, en mettant l'accent sur l'importance de la posture d'écoute, des silences, et de la disponibilité aux imprévus.
Moments forts: + [00:24:55][^3^][3] Importance de la posture d'écoute * Tension entre le besoin d'être étayé et l'écoute non directive * Importance des silences et des sourires * Disponibilité aux imprévus + [00:25:24][^4^][4] Question de l'alliance * Problématisation du contexte de relation et de dialogue * Reflets et rebonds sur l'expérience personnelle * Questions spontanées des mamans + [00:26:00][^5^][5] Expérimentation des entretiens * Réflexion sur le contrat pédagogique * Consentement et libre choix * Restitution systématique de la trace du récit de vie + [00:26:27][^6^][6] Coexplicitation de l'analyse thématique * Participation des mamans à des focus groups * Explicitation et compréhension des ressources mobilisées * Importance des moyens méthodologiques et relationnels + [00:27:56][^7^][7] Paradoxes structurants * Réflexivité permanente et disponibilité * Dimension temporelle et inscription dans la durée * Paradoxe entre l'étranger et le commun
Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:28:38][^2^][2]:
Cette vidéo explore le quotidien des enfants placés dans un village d'accueil et le rôle crucial des éducateurs pour leur offrir un environnement stable et sécurisant.
Moments forts: + [00:00:07][^3^][3] Présentation des enfants et de l'éducatrice * Milie, éducatrice, s'occupe de plusieurs enfants * Les enfants vivent ensemble comme une famille * Les éducateurs se relaient 24h/24 + [00:02:31][^4^][4] Les défis des enfants placés * Les enfants ont quitté leur maison et école * Ils présentent des carences affectives * Certains enfants ont des troubles de comportement + [00:10:41][^5^][5] L'importance du lien familial * Les enfants peuvent parler à leurs parents en visio * Les parents ont des droits de visite * Les éducateurs aident à maintenir le lien familial + [00:16:02][^6^][6] Activités quotidiennes et responsabilisation * Les enfants participent aux courses et à la préparation des repas * Ils ont un budget alimentaire précis * Chaque enfant reçoit de l'argent de poche + [00:20:52][^7^][7] Éducation et soutien scolaire * Maélis est une élève brillante * Elle reçoit des cours de soutien scolaire * Elle a trouvé sa place au village et à l'école
Résumé de la vidéo [00:28:39][^1^][1] - [00:45:25][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo montre les défis et les efforts des familles d'accueil et des parents pour offrir un environnement stable et aimant aux enfants placés. Elle met en lumière les difficultés émotionnelles des enfants et les efforts des parents pour récupérer leur garde.
Moments forts: + [00:28:39][^3^][3] Défis des familles d'accueil * Appels téléphoniques et visites * Soutien émotionnel aux enfants * Engagement profond des familles d'accueil + [00:31:06][^4^][4] Difficultés émotionnelles des enfants * Cauchemars fréquents * Besoin constant d'affection * Conflits de loyauté entre parents et familles d'accueil + [00:35:00][^5^][5] Visites supervisées des parents * Rencontres dans des lieux neutres * Présence d'une référente * Efforts des parents pour regagner la garde + [00:39:00][^6^][6] Efforts des parents pour récupérer leurs enfants * Amélioration des conditions de vie * Activités éducatives et ludiques * Espoir de récupérer la garde complète
Table des matières : Exploitation sexuelle des mineures placées Source : Extrait du podcast "Prostitution : des ados placées exploitées sexuellement" par Le Parisien (2 octobre 2024)
I. Introduction (0:02 - 0:50)
Présentation du podcast Code Source et du sujet : l'exploitation sexuelle des mineures placées à l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE).
Introduction des journalistes du Parisien, Elsa Mari et Stéphanie Forestier, qui ont mené l'enquête.
II. Le contexte de l'ASE et les mécanismes de la prostitution (0:51 - 4:48)
Explication du fonctionnement de l'ASE et du profil des enfants placés. (0:51 - 2:18)
Dénonciation du manque de moyens de l'ASE et des conséquences pour les enfants placés (foyers saturés, manque d'éducateurs, augmentation du nombre de placements). (2:19 - 3:08)
Description des méthodes utilisées par les proxénètes pour cibler les adolescentes placées ( internet, devant les foyers, lover boys). (3:09 - 4:29)
Analyse des facteurs de vulnérabilité des adolescentes placées (recherche d'affection, manque de confiance, passé familial difficile). (4:30 - 4:48)
III. Témoignage : Le cas de Clara et Dorine (4:49 - 8:07)
Présentation du cas de Dorine, mère de Clara, placée à l'ASE suite à des difficultés familiales et un événement traumatique. (4:49 - 8:07)
IV. L'enfer de la prostitution : méthodes et conséquences (8:08 - 12:14)
Découverte progressive par Dorine de la prostitution de sa fille à travers ses réseaux sociaux. (8:08 - 10:16)
Description de l'engrenage de la prostitution : passage de la séduction à la violence, drogue, isolement. (5:26 - 6:25)
Localisation et organisation de l'exploitation sexuelle (appartements loués, Airbnb, sites internet). (6:26 - 6:58)
Difficultés rencontrées par les éducateurs face à ce phénomène : impuissance, sentiment d'échec, burn-out. (7:03 - 7:52)
Multiplicité des signalements et arrestations de Clara, témoignant de sa situation et de la difficulté de l'aider. (11:52 - 12:14)
V. Espoir et conséquences (12:15 - 14:00)
Décision de placer Clara dans un foyer spécialisé pour mineures victimes de prostitution, loin de son environnement et de sa famille. (12:15 - 12:58)
Volonté de Dorine de porter plainte contre l'ASE pour manquement à son devoir de protection. (13:01 - 13:29)
Espoir de Dorine de retrouver sa fille et de la voir reconstruire sa vie. (13:30 - 14:00)
**VI. Un fléau plus large et un appel à l'action (14:01 - 18:06) **
Témoignage d'un éducateur inquiet pour une adolescente sous l'emprise d'un homme rencontré en ligne. (14:01 - 14:34)
Difficulté de chiffrer le nombre de mineures placées victimes de prostitution et ampleur du phénomène au-delà de l'ASE. (14:35 - 15:24)
Lien entre l'explosion de la prostitution des mineurs et la crise sanitaire (augmentation du temps passé en ligne, banalisation de la prostitution en ligne). (15:25 - 15:46)
Présentation du cas d'Eva, 16 ans, proxénète de deux Ukrainiennes mineures, illustrant la banalisation de la prostitution chez les jeunes. (15:47 - 17:31)
Appel à l'action face à l'expansion de ce fléau et à la nécessité de protéger les mineurs. (17:32 - 17:53) Conclusion du podcast et invitation à l'écoute des autres épisodes. (18:07 - 18:39)
système social de la protection de l'enfance quand on sait que 25 % des patients qui consultent aux urgences dépendent de laaz
Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:27:14][^2^][2]:
La vidéo présente une intervention relationnelle pour les familles confrontées à des négligences, en mettant l'accent sur l'attachement et la sensibilité parentale. Elle souligne l'importance de l'observation et de la rétroaction vidéo pour améliorer les interactions parent-enfant et réduire le stress et les comportements problématiques chez les enfants.
Points forts: + [00:00:07][^3^][3] L'importance de l'attachement * Essentiel pour la protection et le développement favorable de l'enfant + [00:05:48][^4^][4] Intervention relationnelle * Basée sur la théorie de l'attachement et l'observation * Vise à améliorer la sensibilité parentale + [00:15:19][^5^][5] Efficacité de l'intervention * Amélioration du comportement des enfants et de la fonction réflexive parentale * Réduction du stress parental sans impact sur le chaos familial + [00:20:44][^6^][6] Bénéfices pour les intervenants * Fournit une grille de lecture pour évaluer la qualité des interactions
Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:24:28][^2^][2]:
La vidéo aborde la complexité de définir et de mesurer les négligences, en particulier dans le contexte des maltraitances. Elle explore les définitions, les facteurs de risque dans une approche écosystémique, et l'impact des négligences sur les enfants, en soulignant l'importance de la responsabilité parentale et étatique.
Points forts: + [00:00:07][^3^][3] Définitions et difficultés * Clarification des termes * Zones de flou et associations problématiques + [00:01:08][^4^][4] Facteurs de risque * Approche écosystémique * Illustration avec le macrosystème + [00:08:45][^5^][5] Risques et chrono-système * Importance de la précocité et de la durée d'exposition + [00:14:55][^6^][6] Microsystème et relations * Impact des relations parent-enfant * Violences conjugales et séparations conflictuelles + [00:16:35][^7^][7] Exosystème et isolement * Manque de soutien social * Difficultés d'accès aux services + [00:19:48][^8^][8] Macrosystème et politiques publiques * Responsabilité étatique pendant la pandémie * Nécessité de soutenir les familles et les enfants
Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:21:14][^2^][2]:
La vidéo aborde l'impact des négligences sur le parcours des enfants, soulignant la difficulté de les repérer et de les mesurer, ainsi que les défis associés à leur diagnostic et à leur traitement dans le système de santé.
Points forts: + [00:00:07][^3^][3] Introduction au sujet * Importance de l'expression sur les négligences + [00:01:07][^4^][4] Définition des négligences * Absence de réponse aux besoins fondamentaux + [00:02:06][^5^][5] Problèmes de diagnostic * Manque de données et difficulté d'évaluation + [00:03:08][^6^][6] Facteurs de risque * Confusion entre facteurs de risque et prédictifs + [00:06:09][^7^][7] Diagnostic médical * Complexité et absence de standardisation + [00:07:00][^8^][8] Codage des négligences * Limitations du système de codage actuel + [00:09:03][^9^][9] Caractérisation judiciaire * Défis dans l'identification et la caractérisation des dommages + [00:11:13][^10^][10] Collecte de données * Obstacles au croisement des données de recherche + [00:13:27][^11^][11] Cas clinique * Exemple réel illustrant les défis de la négligence + [00:17:02][^12^][12] Expérimentation nationale * Initiative pour améliorer les soins et la coordination Résumé de la vidéo [00:21:16][^1^][1] - [00:36:04][^2^][2] : La vidéo aborde l'impact des négligences sur les enfants en protection de l'enfance, en mettant l'accent sur l'importance d'une coordination médicale adaptée et sur les défis liés aux systèmes d'information et à la recherche.
Points forts : + [00:21:16][^3^][3] Coordination médicale * Plus de 300 médecins pour les bilans annuels * Importance de la coordination sur-mesure + [00:23:22][^4^][4] Recherche et données * Difficultés liées à la collecte de données pour la recherche * Importance des bilans standardisés + [00:25:00][^5^][5] Systèmes d'information * Problèmes avec les systèmes informatiques * Différences entre les systèmes des ARS + [00:27:27][^6^][6] Collecte de données * Entraves à la collecte et à l'utilisation des données * Complexité des interactions entre soins et recherche + [00:30:17][^7^][7] Avancées malgré les obstacles * Réalisation des bilans annuels pour les enfants * Importance de la vue externe des professionnels de ville + [00:31:18][^8^][8] Négligences et violences * Exemples concrets de négligences et de violences intriquées * Difficultés de prise en charge et d'identification des violences
Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:26:37][^2^][2]:
Cette vidéo aborde les pathologies des liens parents-enfants, en se concentrant sur les expériences canadiennes liées aux concepts de négligence et de maltraitance. Elle met en lumière les conséquences de ces problèmes et les défis associés à leur définition et à l'intervention judiciaire.
Points forts: + [00:00:07][^3^][3] Introduction au sujet * Importance de la définition et des conséquences + [00:01:03][^4^][4] Expériences canadiennes * Dérives liées à la négligence et à la maltraitance + [00:04:00][^5^][5] Émergence du concept de négligence * Distinction entre négligence et autres formes de maltraitance + [00:10:06][^6^][6] Statistiques canadiennes * Augmentation des signalements de négligence + [00:17:16][^7^][7] Défis de l'intervention * Équilibre entre protection urgente et soutien familial + [00:22:07][^8^][8] Problèmes avec le concept de négligence * Risques d'une définition trop large et judiciarisation excessive
Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:28:01][^2^][2]:
La première partie de la vidéo aborde l'expérience clinique de l'intervenant dans le domaine de la pédopsychiatrie et de l'aide sociale à l'enfance, ainsi que les défis de la parentalité et les pathologies des liens parents-enfants.
Points forts: + [00:00:13][^3^][3] Expérience clinique * Travail avec enfants et familles * Collaboration avec Maurice Berger + [00:01:10][^4^][4] Expertise et recherche * Expertise pour juges des enfants * Recherche clinique universitaire + [00:03:25][^5^][5] Pathologies des liens * Complexité des pathologies parents-enfants * Importance de partager l'essentiel + [00:07:01][^6^][6] Difficultés de la parentalité * Égalité face à la parentalité * Défis de s'occuper d'un jeune enfant + [00:09:43][^7^][7] Incapacité parentale * Troubles psychiques et incapacité parentale * Différenciation des types d'incapacité + [00:14:32][^8^][8] Conséquences pour les enfants * Enfants privés de besoins fondamentaux * Impact sur le développement et la santé Résumé de la vidéo [00:29:19][^1^][1] - [00:35:30][^2^][2]:
La partie 2 de la vidéo aborde les liens pathologiques entre parents et enfants, soulignant l'importance de travailler sur ces liens pour améliorer les relations et le bien-être des deux parties.
Points forts: + [00:29:19][^3^][3] Relations difficiles * Peu de partage entre parents et enfants + [00:30:22][^4^][4] Liens pathologiques * Nécessité de travailler sur les liens + [00:31:36][^5^][5] Types de liens * Liens de séduction et de consommation + [00:34:27][^6^][6] Conséquences * Liens pathologiques chez les enfants
Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:30:24][^2^][2]:
La vidéo traite de l'application des principes de la théorie de l'attachement dans l'évaluation des capacités parentales, en particulier dans le contexte de la protection de l'enfance au Québec. Elle souligne l'augmentation significative des signalements traités par la DPJ et l'importance d'une évaluation précise pour le placement des enfants.
Points clés: + [00:00:00][^3^][3] Introduction à la théorie de l'attachement * Application dans l'évaluation des capacités parentales + [00:00:58][^4^][4] Statistiques sur la maltraitance * Augmentation des signalements au Québec + [00:03:01][^5^][5] Importance de l'évaluation * Impact sur les décisions de placement des enfants + [00:06:41][^6^][6] Définition des capacités parentales * Large vision par la DPJ + [00:07:45][^7^][7] Facteurs influençant les capacités parentales * Risques et protections issus de l'environnement écologique + [00:11:07][^8^][8] Défis de l'évaluation des capacités parentales * Manque de consensus et méthodes d'évaluation + [00:15:58][^9^][9] Principes pour évaluer les capacités parentales * Évaluation des forces et limites, qualité des interactions, et potentiel de changement + [00:22:03][^10^][10] Rôle de la théorie de l'attachement * Interventions de courte durée pour améliorer la sensibilité parentale + [00:25:11][^11^][11] Attachement désorganisé chez les enfants maltraités * Comportements contradictoires et besoin d'évaluation précise Résumé de la vidéo [00:30:27][^1^][1] - [00:59:54][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence sur l'évaluation des capacités parentales et l'importance d'intégrer la théorie de l'attachement dans ce processus. Elle souligne l'efficacité des interventions basées sur l'attachement pour améliorer les relations parent-enfant et les comportements des enfants.
Points forts: + [00:30:27][^3^][3] L'importance de l'attachement * Nécessité d'intégrer l'attachement dans l'évaluation des capacités parentales + [00:33:04][^4^][4] Efficacité des interventions * Les interventions fondées sur l'attachement améliorent l'adaptation sociale et émotionnelle des enfants + [00:34:11][^5^][5] Intervention relationnelle * Utilisation de la rétroaction vidéo pour valoriser les comportements sensibles des parents + [00:41:22][^6^][6] Recherche sur l'évaluation * Étude des bénéfices d'un protocole d'évaluation intégrant une intervention sur l'attachement + [00:45:43][^7^][7] Décisions de placement * Impact de l'intervention relationnelle sur les décisions de placement et la récurrence de maltraitance + [00:57:52][^8^][8] Prédiction de la récurrence * L'évaluation basée sur l'intervention relationnelle prédit mieux la récurrence de maltraitance Résumé de la vidéo [00:59:58][^1^][1] - [01:22:22][^2^][2]:
La vidéo aborde l'évaluation des capacités parentales et l'impact des traumatismes vécus dans l'enfance sur la capacité à prendre soin des enfants. Elle souligne l'importance de la théorie de l'attachement et de la formation des évaluateurs pour améliorer les jugements et les interventions.
Points forts: + [01:00:34][^3^][3] Analyse des évaluations * Importance des antécédents de maltraitance * Influence des traumatismes sur les propositions + [01:02:02][^4^][4] Formation des évaluateurs * Impact de la théorie de l'attachement * Développement des habiletés d'observation + [01:03:18][^5^][5] Mesures dans les protocoles d'évaluation * Nécessité d'observer l'interaction parent-enfant * Importance de la sensibilité et du potentiel de changement + [01:04:35][^6^][6] Supervision et rétroaction vidéo * Utilisation des vidéos pour la supervision * Effet positif sur la réduction des défenses des parents + [01:06:02][^7^][7] Recommandations pour les protocoles d'évaluation * Formation continue en théorie de l'attachement * Création d'équipes spécialisées en intervention relationnelle + [01:07:26][^8^][8] Importance de la supervision continue * Supervision basée sur les vidéos des familles * Maintien et développement de l'expertise des intervenants
Résumé de la vidéo [00:00:03][^1^][1] - [00:23:44][^2^][2] : Ce webinaire présente le guide d'évaluation pour les enfants en danger ou risque de danger, élaboré par la Haute Autorité de Santé en France. Il explique l'importance d'une approche pluridisciplinaire et interactive dans l'évaluation, en mettant l'accent sur les besoins fondamentaux de l'enfant et la capacité des parents à y répondre.
Points forts : + [00:00:03][^3^][3] Introduction du webinaire * Présentation des intervenants et du sujet + [00:01:31][^4^][4] Contexte de l'élaboration du guide * Réponse aux difficultés identifiées dans divers rapports + [00:02:09][^5^][5] Objectifs du guide * Améliorer la qualité des évaluations et harmoniser les pratiques + [00:03:02][^6^][6] Structure du guide * Trois livres avec un préambule et une boîte à outils + [00:04:23][^7^][7] Le Livre 3 : Guide d'accompagnement à l'évaluation * Destiné aux professionnels évaluant la situation d'un enfant + [00:18:12][^8^][8] Construction de la conclusion * Caractérisation de la situation et établissement des préconisations Résumé de la vidéo [00:23:47][^1^][1] - [00:50:32][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde le guide d'évaluation pour les enfants en danger ou risque de danger, soulignant l'importance des formations, l'application des recommandations et la collaboration entre professionnels pour une évaluation efficace.
Points clés: + [00:24:01][^3^][3] Formation et appropriation * Importance des formations continues * Appropriation des recommandations par les professionnels + [00:25:00][^4^][4] Guide d'évaluation et loi * Distinction entre recommandations et obligations légales * Les recommandations visent à accompagner les professionnels + [00:26:24][^5^][5] Santé et évaluation * La santé est centrale dans l'évaluation * Recommandation d'une approche binôme avec un professionnel de santé + [00:31:01][^6^][6] Antécédents et situation familiale * Évaluation globale incluant les antécédents familiaux * Importance des événements passés dans l'évaluation actuelle + [00:37:23][^7^][7] Compétences parentales * Définition et exemples de compétences parentales * Impact des compétences sur les besoins fondamentaux de l'enfant + [00:39:27][^8^][8] Organisation de l'évaluation * Gestion des situations avec parents résidant dans différents départements * Stratégies pour une évaluation coordonnée et efficace Résumé de la vidéo [00:50:35][^1^][1] - [00:58:51][^2^][2]: La vidéo aborde l'évaluation des enfants en danger ou à risque, en mettant l'accent sur la collaboration interdisciplinaire et l'importance de l'implication des acteurs territoriaux. Elle souligne également l'accessibilité du guide d'évaluation pour tous les professionnels et la nécessité de l'accord parental pour échanger avec l'enfant.
Points forts: + [00:50:35][^3^][3] Évaluation des enfants * Importance de la collaboration * Implication des acteurs territoriaux + [00:53:18][^4^][4] Accessibilité du guide * Utile pour tous les professionnels * Accord parental nécessaire + [00:57:31][^5^][5] Suivi et retours d'expérience * Comité de suivi pour le cadre de référence * Retour d'expérience prévu dans 18 mois
Résumé vidéo [00:00:03][^1^][1] - [00:22:59][^2^][2]:
Ce webinaire se concentre sur le soutien à la scolarité des enfants en situation de handicap ou protégés, en présentant des recommandations pour les professionnels du secteur social et médico-social.
Points forts: + [00:00:03][^3^][3] Introduction * Présentation des intervenants et objectifs du webinaire + [00:01:07][^4^][4] Principes généraux * Importance du droit à l'éducation et des défis rencontrés + [00:04:21][^5^][5] Participation de l'enfant * Encourager l'enfant à être acteur de sa scolarité + [00:08:00][^6^][6] Préparation aux réunions * Comment préparer et impliquer l'enfant dans les réunions scolaires + [00:17:19][^7^][7] Implication des parents * L'importance du rôle des parents dans la scolarité de l'enfant + [00:21:06][^8^][8] Exemples concrets * Propositions pour soutenir l'implication des parents et des enfants Résumé de la vidéo [00:23:00][^1^][1] - [00:46:10][^2^][2]: La vidéo aborde le soutien à la scolarité des enfants handicapés et en protection de l'enfance. Elle souligne l'importance de l'implication des jeunes, des parents, et des établissements dans le parcours scolaire. Elle recommande une approche collaborative avec la communauté éducative pour répondre aux besoins spécifiques des enfants et favoriser leur bien-être et réussite scolaire.
Points clés: + [00:23:00][^3^][3] Anticipation et adaptation * Importance de l'anticipation * Définition des modalités d'accompagnement + [00:23:59][^4^][4] Rôle des établissements * Diagnostic des ressources internes * Organisation des ressources pour la scolarité + [00:26:02][^5^][5] Inscription dans le projet institutionnel * Scolarité comme axe essentiel * Objectifs et ressources précisés + [00:27:01][^6^][6] Suivi individuel * Importance du référent scolaire * Coordination avec la communauté éducative + [00:28:00][^7^][7] Communauté éducative élargie * Inclusion de divers acteurs éducatifs * Coopération et partenariats solides + [00:31:57][^8^][8] Mission d'appui ressources * Partage d'expertise * Sensibilisation et anticipation des problématiques Résumé de la vidéo [00:46:12][^1^][1] - [01:08:17][^2^][2] : Ce segment du webinaire aborde le rôle crucial du référent scolarité dans le soutien à la scolarité des enfants handicapés. Il souligne l'importance de la coordination entre les différents acteurs et la nécessité d'une communication claire pour éviter la confusion et soutenir efficacement les parcours scolaires.
Points forts : + [00:46:12][^3^][3] Rôle du référent scolarité * Coordination et sensibilisation * Suivi des parcours scolaires + [00:48:01][^4^][4] Questions et réponses * Clarification des missions * Importance de la communication + [00:49:15][^5^][5] Différences entre les rôles * Référent scolarité vs enseignant référent * Facilitation des liens entre écoles et établissements + [00:51:06][^6^][6] Transmission d'informations * Importance de la pertinence et de la confidentialité * Respect des données personnelles + [00:57:01][^7^][7] Implication des parents * Importance cruciale dans la scolarité * Prévention et partenariat dès le début + [01:07:56][^8^][8] Travail avec les familles * Alliance avec les familles pour la réussite scolaire * Importance de l'approche positive et du partenariat Résumé de la vidéo [01:08:19][^1^][1] - [01:25:26][^2^][2]: La vidéo aborde le soutien à la scolarité des enfants handicapés, en mettant l'accent sur la collaboration entre les familles, les éducateurs et les institutions. Elle souligne l'importance de comprendre les défis, de fixer des objectifs communs et de travailler ensemble pour surmonter les difficultés.
Points forts: + [01:08:19][^3^][3] Collaboration essentielle * Importance de l'alliance avec les partenaires * Comprendre les stratégies de défense des familles + [01:09:06][^4^][4] Rassurer et accompagner * Sécuriser les familles pendant les périodes difficiles * Travailler sur des objectifs communs + [01:10:16][^5^][5] Gestion des émotions et comportements * Thème commun entre enseignants et éducateurs * Travailler ensemble sur des problématiques spécifiques + [01:13:10][^6^][6] Rôle de la communauté éducative * Chaque acteur a un rôle dans la scolarité de l'enfant * Importance de la communication entre tous les acteurs + [01:17:01][^7^][7] Évaluation et prévention de l'absentéisme * Importance de l'évaluation pour comprendre l'absentéisme * Agir dès les premiers signes pour éviter l'installation de l'absentéisme + [01:20:57][^8^][8] Utilisation d'outils pour le suivi * Nécessité d'outils adaptés pour les parents et les élèves * Diagnostic pour identifier les besoins et soutenir la scolarité
Les conseils départementaux qui ont un rôle important en matière de politique de protection de l’enfance
Voici un résumé de la page actuelle :
Cette vidéo est une émission en direct animée par Cyril, un éducateur spécialisé qui invite Parole d'educs, un autre éducateur spécialisé, pour parler de son expérience dans les foyers d'accueil d'urgence. Ils échangent sur leur parcours, leur métier, leurs difficultés et leurs projets, tout en interagissant avec le chat et en faisant de l'humour.
Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:53:00][^2^][2]:
Ce documentaire suit le parcours de deux frères, Patrick et Jean-Marc, qui ont été placés à l'aide sociale à l'enfance et séparés pendant des années. Ils se retrouvent à l'âge adulte et tentent de renouer le lien fraternel. Le film aborde les difficultés et les espoirs des enfants confiés, ainsi que le rôle des familles d'accueil et des professionnels de la protection de l'enfance.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] La présentation des deux frères et de leur histoire * Patrick a déclenché le placement en appelant les services sociaux * Jean-Marc a été adopté par une famille d'accueil * Ils se sont perdus de vue pendant 15 ans + [00:13:45][^4^][4] Le témoignage des familles d'accueil et des psychologues * Ils expliquent les enjeux et les difficultés de l'accueil familial * Ils soulignent l'importance du lien fraternel et de la parole des enfants * Ils évoquent les perspectives d'avenir et d'autonomie des jeunes majeurs + [00:32:39][^5^][5] La rencontre entre Patrick et Jean-Marc * Ils se retrouvent dans un café et se racontent leur parcours * Ils expriment leurs émotions, leurs regrets et leurs attentes * Ils se soutiennent mutuellement et se projettent dans l'avenir + [00:41:40][^6^][6] Le débat avec des invités autour du documentaire * Ils réagissent au film et partagent leurs expériences * Ils abordent les questions de la fratrie, de l'amour, de la professionnalisation * Ils donnent des conseils aux familles d'accueil et aux jeunes confiés
Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:20:21][^2^][2]:
Cette vidéo est la première partie d'un reportage sur la protection de l'enfance en France, réalisé par deux députés, Dimitri Houbron et Adrien Taquet. Ils visitent plusieurs structures d'accueil pour les enfants placés dans la Somme, et recueillent les témoignages des professionnels, des jeunes et des familles d'accueil. Ils dénoncent les dysfonctionnements du système, les ruptures de parcours, les manques de moyens et de normes, et les conséquences dramatiques pour les enfants et leur avenir.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Le bilan de la journée * Les députés font le point dans la cuisine * Ils parlent du projet de loi protection de l'enfance * Ils évoquent leur visite d'un foyer rénové + [00:04:16][^4^][4] La rencontre avec les jeunes * Les députés discutent avec des adolescents placés * Ils écoutent leurs parcours, leurs difficultés, leurs angoisses * Ils soulignent les problèmes d'instabilité, de référents, de contrat jeune majeur + [00:10:00][^5^][5] La discussion avec la directrice de l'ASE * Les députés interrogent la responsable de l'aide sociale à l'enfance * Ils pointent les carences du département, les délais, le budget * Ils constatent le désengagement de l'Etat, l'absence de normes, la non-application des lois + [00:14:01][^6^][6] La visite chez les assistantes familiales * Les députés rencontrent des familles d'accueil * Ils entendent leurs difficultés, leurs besoins, leurs demandes * Ils dénoncent le manque de soutien, de formation, de transmission, de reconnaissance + [00:17:01][^7^][7] La visite du centre départemental de l'enfance * Les députés visitent le lieu d'accueil d'urgence des enfants * Ils observent les conditions de vie, les activités, les projets * Ils regrettent le manque de temps, de personnel, d'individuels, d'affection
Cette vidéo présente la thèse de doctorat de Céline Lefèvre sur la place des parents au sein de la protection de l'enfance. Elle aborde les évolutions historiques, juridiques et institutionnelles de cette place, ainsi que les enjeux du développement du pouvoir d'agir des parents dans une logique de coéducation. Elle propose une analyse des discours des parents et des professionnels, ainsi qu'un modèle d'accompagnement basé sur les capabilités parentales.
Plus de 300 000 mineur·e·s et près de 25 000 jeunes majeur·e·s* sont concerné·e·s par le dispositif de protection de l’enfance. Parmi ces jeunes, nombreux·euses sont ceux et celles qui, en sortant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) au moment de leur majorité, sont littéralement abandonnés par les institutions. En témoigne cette statistique implacable : un quart des personnes sans domicile fixe sont d’anciens enfants de l’ASE. Un autre scandale récemment mis au jour est celui de ces enfants vivant pendant des années dans des chambres d’hôtel, sans accompagnement.
Face à cette situation insoutenable, d’anciens enfants placés ont récemment pris la parole pour dénoncer les dysfonctionnements de l’ASE). Comment agir au niveau juridique pour permettre une évolution de ce système ? Que contient le nouveau projet de loi relatif à la protection des enfants ?
Cette vidéo est une rencontre consacrée à la protection de l'enfance en France, animée par Mathieu de Mougins, avec Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny, et Gauthier Arnaud Melchior, auteur d'un rapport sur la protection de l'enfance. Ils abordent les enjeux, les limites et les perspectives de la protection administrative et judiciaire des enfants en danger ou en conflit avec la loi.
Cette vidéo est la première partie d'une table ronde organisée par SOS Villages d'Enfants sur le thème de la réussite scolaire des enfants placés. Elle présente le programme Pygmalion, qui vise à créer une synergie entre les acteurs clés de la scolarité : l'association, les équipes des villages d'enfants, l'institution scolaire, l'enfant et ses parents. Elle expose les origines, les objectifs, les actions et les résultats de ce programme, ainsi que les perspectives d'évolution.
Présentation par Emilie Cole, chargée d'étude à l'ONPE sur la prostitution des adolescents : repères juridiques, phénomènes observés et états des mieux des ressources. Cette présentation porte sur les repères des différentes formes d'exploitation sexuelle et pratiques de prostitution concernant ces jeunes en France, les parcours et profils de ces adolescents, les acteurs et partenariat mobilisés pour prendre en charge ce public.
Cette vidéo présente une étude de l’ONPE sur les politiques et les pratiques au service des enfants de moins de 6 ans confiés en protection de l’enfance. Elle aborde les données statistiques, les besoins spécifiques, les modes d’accueil et les expériences innovantes concernant ce public.
Lorsque l’ASE, l’organisme en charge de la protection de l’enfance, que vous connaissez peut-être sous l’acronyme de la DDASS avant qu’elle ne change de nom, s’invite dans l’actualité, c’est souvent dans la rubrique des faits divers ou par le biais de témoignages tous plus choquants les uns que les autres. Ils font froid dans le dos et posent chaque fois les mêmes questions : Comment la protection de l’enfance en est-elle arrivée là ? Et surtout, est-elle encore capable d’assurer sa mission principale : celle de protéger les enfants ? Au-delà de ces faits divers qui défraient la chronique, on sait en réalité peu de choses sur l’Aide Sociale à l’Enfance ?
Alors à Blast, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant le dimanche 20 novembre, nous avons voulu comprendre les rouages de ce service public pour le moins méconnu et défaillant, et nous intéresser en particulier à ceux qui sont au cœur de ce système, les travailleurs sociaux.
Amélia est éducatrice parentale : elle soutient des familles pour les guider dans leur rôle de parents et assurer la protection des enfants pour éviter leur placement. Nous avons suivi pendant 7 mois le quotidien de deux familles. Celui de Jason, 9 ans, dont le père est SDF : « si j’avais une baguette magique, je souhaiterais qu’il arrête de boire ». Celui de Malya, 9 mois, et de ses parents, 19 ans, qui risquent de perdre sa garde.
"C'est un endroit où il y a des personnes qui s'occupent de nous parce que nos parents, ils peuvent pas s'occuper de nous." Les Maisons des Enfants, ce sont des structures dédiés à l'accueil temporaire des enfants en difficulté. Pour comprendre leur quotidien, notre reporter Juliette Deshormes est partie à Annecy à la rencontre de Laureline. Elle a 26 ans, elle est éducatrice et elle travaille dans la protection de l'enfance depuis 5 ans.
Merci à Laureline, Evanina et toute l'équipe et les jeunes de la Maison des enfants d'Annecy-le-Vieux.
La protection judiciaire de la jeunesse. Quels parcours et enjeux scolaires pour les mineurs accompagnés ? Delphine Bruggeman, responsable de l’unité recherche et études, Service de la recherche et de la documentation, École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ)
Journée d'études Protection de l'enfance et scolarité Mercredi 10 novembre 2021, site INSPÉ de Villeneuve d'Ascq
L’Aide sociale à l’enfance et l’École : perspectives internationales Benjamin Denecheau, maître de conférences en sociologie, Université Paris-Est Créteil, LIRTES
Journée d'études Protection de l'enfance et scolarité Mercredi 10 novembre 2021, site INSPÉ de Villeneuve d'Ascq
je vais passer la parole à Alexandra
[00:11:46][^6^][6] Discours d'Alexandra Demailly, directrice adjointe de la protection de l'enfance du département du Nord * Engagement pour la cause des enfants victimes de traumas * Importance de ne pas voir les enfants placés que par leurs difficultés, mais aussi par leurs capacités de résilience * Place de l'école dans la sécurité et la résilience des enfants
je vais laisser la parole à Madame Bogo du conseil départemental du pcalé
[00:08:23][^5^][5] Discours de Béatrice Bogo, directrice enfance famille du département du Pas-de-Calais Présentation de la mission du département en matière de protection de l'enfance Reconnaissance du rôle de l'école dans la détection, l'accompagnement et la réponse aux besoins fondamentaux des enfants Prévalence du handicap chez les enfants placés
nos collègues ont quand même un moyen 00:37:26 supplémentaire qui est difficile à activer on en discute régulièrement qui est l'information préoccupante voir le signalement qui remonte à l'azo la protection sociale à l'enfance mais il faut savoir que et vous le verrez sur le 00:37:39 site de l'ASL c'est quand même très compliqué alors très compliqué disons c'est subtil à mettre en oeuvre et il faut être accompagné tu le rappeler là pour ça je pense que délégation départementale de la SL à contacter
PROPOSITION 16Élargir, diversifier et diffuser le panel des activités proposées aux mineurs incarcérés, en prenant en compte leur avis dans le choix des activités et garantir leur mise en œuvre effective.
PROPOSITION 15Prévoir une plus grande souplesse dans les modalités d’inscription et de participation aux activités sportives, artistiques ou culturelles pour les enfants protégés, adaptées au fonctionnement des structures d’accueil, notamment par l’instauration d’abonnements sans engagement résiliables à tout moment.
PROPOSITION 14Garantir à tous les enfants protégés un accès individualisé à des activités de loisir choisies librement, plus de temps libre et davantage de spontanéité dans la mise en place des activités.
AMÉLIORER L’ACCÈS AUX LOISIRS DES ENFANTS LES PLUS VULNÉRABLESRECOMMANDATION 15 Adopter le décret prévu en application des dispositions de la loi n° 2022-140 du 7 février 2022 relative à la protection des enfants, en prévoyant expressément, dans le contenu minimal des projets d’établissement ou de service des établissements sociaux ou médico-sociaux, la définition d’un parcours culturel et sportif pour chaque enfant relevant de la protection de l’enfance ; élargir aux établissements sociaux et médico-sociaux la possibilité de mobiliser la part collective du pass Culture et encourager les travailleurs sociaux à relayer auprès des jeunes et de leurs familles les informations relatives à ce dispositif. Destinataires : Secrétaire d’État auprès de la Première ministre chargée de l’Enfance ; Ministre de la Culture.
4. Toute une gamme de dispositions, relatives notamment aux soins, à l'orientation et à la supervision, aux conseils, à la probation, au placement familial, aux programmes d'éducation générale et professionnelle et aux solutions autres qu'institutionnelles seront prévues en vue d'assurer aux enfants un traitement conforme à leur bien-être et proportionné à leur situation et à l'infraction.
Article 40
Mettre en place et encourager des formations communes opérationnelles touchant les agentset les équipes encadrantes tant de l’ASE que des milieux hospitaliers et sanitaires.
Assurer le financement des dispositifs, services et établissements, en augmentant lessubventions et les dotations de L’Etat aux départements pour l’ensemble de leurs actions deprévention et de protection de l’enfance.
Mettre un terme aux ruptures de parcours des enfants en protection de l’enfance et veiller àla stabilité de leurs liens d’attachement.
Veiller à la mise en place par tous les départements du projet pour l’enfant
Renforcer la formation des directeurs d’établissements publics et associatifs de protection del’enfance, ainsi que des directeurs enfance famille des départements, responsables de lapolitique de protection de l’enfance, afin de mieux les sensibiliser aux besoins et aux droitsfondamentaux des enfants.
Procéder à une évaluation nationale des informations recueillies à l’échelon départementalsur les défaillances et dysfonctionnements des établissements de protection de l’enfance, enlien avec les rapports de contrôle et d’audit de ces établissements, afin de disposer d’uneconnaissance précise des difficultés récurrentes rencontrées et de définir les moyens deprévention et d’accompagnement des établissements les plus efficaces.
Encadrer, accompagner et contrôler les conditions d’accueil des élèves dans les familleshébergeantes afin de prévenir tout phénomène de maltraitance sur les adolescents accueillis
Organiser une mission d’inspection de l’ASE du département en vue d’appuyer et de soutenirle déploiement d’une véritable politique de l’enfance dans le département de Mayotte.
Accentuer la formation des forces de l’ordre, des professionnels de la protection de l’enfanceet des magistrats sur toutes les formes d’exploitation, y compris sur l’exploitation visant lacommission de délits, la prise en charge des mineurs victimes de traite et l’importance de lesprotéger et les accompagner pour qu’ils parviennent à témoigner.
Renforcer la coordination entre les acteurs confrontés au phénomène prostitutionnel desmineurs au niveau local (police, gendarmerie, autorité judiciaire, ASE, services de santé) .
Proscrire les pratiques de rattachement fictif d’enfants à des tiers qui n’exercent pas l’autoritéparentale sur eux, pour les besoins des mesures d’éloignement.
Protection de l’enfance : aide sociale à l’enfance, prise encharge des mineurs en danger, recueil des informationspréoccupantes, protection maternelle et infantile,possibilité de prise en charge des jeunes majeurs
l’aide sociale à l'hébergement en foyer
l’aide sociale à l'enfance et aux familles
La Défenseure des droits recommande auministre des Solidarités et de la santé deproscrire le placement à l’hôtel de tout mineurquel que soit son statut.
Recommandadion 26
Mettre en place des chambres et des sanitaires individuels au sein des structures accueillant desenfants protégés ; réorganiser les espaces de vie intime et collective en associant les enfants à laréflexion ; offrir davantage d’espaces de rangements personnels.destinataires : Présidents des conseils départementaux
Article 25Les Etats parties reconnaissent à l'enfant qui a été placé par les autorités compétentes pour recevoir des soins, une protection ou un traitement physique ou mental, le droit à un examen périodique dudit traitement et de toute autre circonstance relative à son placement.
Article 201. Tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, ou qui dans son propre intérêt ne peut être laissé dans ce milieu, a droit à une protection et une aide spéciales de l'Etat. < 2. Les Etats parties prévoient pour cet enfant une protection de remplacement conforme à leur législation nationale.
Information préoccupante : comment réagir si vous soupçonnez des mauvais traitements sur un enfant ?
c) Tout enfant privé de liberté soit traité avec humanité et avec le respect dû à la dignité de la personne humaine, et d'une manière tenant compte des besoins des personnes de son âge.
article 37
d) Les enfants privés de liberté aient le droit d'avoir rapidement accès à l'assistance juridique ou à toute autre assistance appropriée, ainsi que le droit de contester la légalité de leur privation de liberté devant un tribunal ou une autre autorité compétente, indépendante et impartiale, et à ce qu'une décision rapide soit prise en la matière.
Article 37
Article 25Les Etats parties reconnaissent à l'enfant qui a été placé par les autorités compétentes pour recevoir des soins, une protection ou un traitement physique ou mental, le droit à un examen périodique dudit traitement et de toute autre circonstance relative à son placement.
Article 201. Tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, ou qui dans son propre intérêt ne peut être laissé dans ce milieu, a droit à une protection et une aide spéciales de l'Etat. < 2. Les Etats parties prévoient pour cet enfant une protection de remplacement conforme à leur législation nationale. 3. Cette protection de remplacement peut notamment avoir la forme du placement dans une famille, de la kafalahde droit islamique, de l'adoption ou, en cas de nécessité, du placement dans un établissement pour enfants approprié. Dans le choix entre ces solutions, il est dûment tenu compte de la nécessité d'une certaine continuité dans l'éducation de l'enfant, ainsi que de son origine ethnique, religieuse, culturelle et linguistique.
Protection contre la séparation d'avec les parents09 - 10Vu sur: https://www.unicef.fr/article/comprendre-la-convention-relative-aux-droits-de-lenfant
R e c o m m a n d at i o n n ° 2 8 La Défenseure des droits recommande également la réalisation d’une recherche longitudinale menée par des chercheurs indépendants sur la trajectoire des mineurs à l’issue de leur passage en détention ou en centre éducatif fermé, en terme notamment d’insertion sociale, de santé, de formation, de logement, de vie familiale et de récidive d’infraction pénale
La Défenseure des droits recommande de renforcer la présence de professionnels de santé dans l’ensemble des établissements d’accueil relevant de la protection de l’enfance, en recrutant un infirmier
R e c o m m a n d at i o n n ° 2 4 La Défenseure des droits recommande au ministre des Solidarités et de la santé et aux présidents des conseils départementaux de renforcer la pluridisciplinarité et le partenariat dans la prise en charge des enfants protégés à l’aide sociale à l’enfance (ASE), notamment par la création de référentiels communs et en rendant effective l’obligation d’établir un Projet pour l’enfant.
Protection de l’enfance
quelle part de non recours concernant la protection de l'enfance ?
que le service public de la justice ne garantit pas partout le respect des droits et de l’intérêt supérieur des enfants parties à des procédures d’assistance éducative.
Axe 5 – Inscrire la santé dans toutes les politiquesStructurer une stratégie de coordination des politiques publiques visant à la mise en cohérence des interventions des acteurs concernant les jeunes les plus vulnérables socialement, notamment les jeunes majeurs non soutenus familialement, scolarisés ou déscolarisés, pour certains en grande précaritépar une action concertée (Conseils départementaux, le conseil régional, l’ASE, etc.).Il est également indispensable d’étendre la stratégie de bientraitance dans les relations adultes/ jeunes, dont les relations dans le cadre éducatif.
la protection de l’enfance
La prise en charge par l’ASE reste cependant pour de nombreux mineur·es isolé·es la condition sine qua nonpour accéder à certains droits plus tard.
Recommandation 6 Le Défenseur des droits recommande aux conseils départementaux de favoriser, par tous moyens, la prise en compte de la parole de l’enfant dans sa prise en charge, à chaque étape de mise en œuvre des mesures administratives ou judiciaires prononcées en faveur d’un enfant.
les éducateurs doivent être formés pour [les] accompagner ». Conscients du rôle crucial des directeurs d’établissement, ils proposaient aussi de développer les échanges avec ceux-ci
Recommandation 6Le Défenseur des droits recommande aux conseils départementaux de favoriser, par tous moyens, la prise en compte de la parole de l’enfant dans sa prise en charge, à chaque étape de mise en œuvre des mesures administratives ou judiciaires prononcées en faveur d’un enfant
20:56 témoignage foyer ASE https://youtu.be/mjWAwtWBSkU?t=1256
Le nombre d’enfants suivis par travailleur social est globalement élevé, ce qui compromet la qualité de leur accompagnement.
dix mois pour une première audience en assistance éducative.
cinq mois pour l’évaluation de minorité des mineurs non accompagnés
De nombreux enfants expriment leur mal-être face à des décisions prises sans qu’ils soient consultés ou sans qu’ils aient l’impression que leur souhait, leur appréhension ou la violence que ces décisions peuvent leur causer aient été prises en considération.
Il y a quelque exemples en effet
Dans le contexte de lutte contrel’épidémie de Covid-19, les mesures sanitaires et le confinement ont rapidement généré des difficultés et appréhensions pour les enfants, adolescents et jeunes majeurs protégés, pour les familles suivies et pour les professionnels de l’aide sociale à l’enfance(ASE).
ASE
Enfin, l’institution est souvent alertée face à l’absence de scolarisation des mineurs non accompagnés pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE), notamment lorsque ces derniers ont plus de 16 ans.
Protection de l'enfance
Ces discriminations ont lieu dans 27 % des cas dans le champ de la protection de l’enfance, dans 25 % des cas dans l’éducation nationale ou l’enseignement supérieur
Ils ont aussi appelé l’attention du secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance sur l’urgente nécessité de donner des lignes directrices en vue de favoriser le retour à l’école des enfants pris en charge en protection de l’enfance, étant donné leur particulière vulnérabilité scolaire ; ce qui n’a été fait que la veille de la réouverture des écoles et a maintenu trop longtemps enfants, parents et services de protection de l’enfance dans l’incertitude
Dois-je amener mon enfant à l’école?Les écoles sont fermées aux élèves, ils ne peuvent donc pas y être accueillis,ni pris en charge comme d’habitude. En revanche, si je suis personnel soignant un service d’accueil est prévu pour mes enfants.
Dans les Yvelines, le personnel des services sociaux est aussi accueilli
AlleleDB is a repository, providing genomic annotation of cis-regulatory single nucleotide variants (SNVs) associated with allele-specific binding (ASB) and expression (ASE).