Biais d’autorité :
le document s’appuie sur des témoignages de médecins, de psychologues, de juristes, etc., sans préciser leurs sources, leurs qualifications, leurs affiliations, ou leurs conflits d’intérêts éventuels. Il donne ainsi l’impression que ces experts sont unanimement d’accord et qu’ils représentent la vérité scientifique, juridique ou morale sur le sujet de l’éducation à la sexualité à l’école.
Biais de confirmation :
le document sélectionne et interprète les faits, les chiffres, les études, les exemples, etc., qui vont dans le sens de sa thèse, à savoir que l’éducation à la sexualité à l’école est dangereuse, nuisible, et idéologique. Il ignore ou minimise les éléments qui pourraient contredire ou nuancer son propos, comme les bénéfices potentiels de l’éducation à la sexualité, les recommandations internationales, les avis divergents, etc.
Biais de généralisation :
le document extrapole à partir de cas concrets, souvent anecdotiques, isolés, ou non vérifiés, pour en tirer des conclusions générales et alarmistes sur l’ensemble du système éducatif, des intervenants, des contenus, et des élèves. Il utilise des termes comme “toujours”, “jamais”, “partout”, “aucun”, etc., qui ne reflètent pas la diversité et la complexité de la réalité.
Biais de faux dilemme : le document oppose de façon simpliste et manichéenne deux conceptions de l’éducation à la sexualité : celle qui respecte l’enfant, sa maturité, son intimité, et son développement, et celle qui le sexualise, le traumatise, le manipule, et le dénature. Il ne laisse pas de place à une approche nuancée, critique, ou alternative, qui pourrait reconnaître les enjeux, les difficultés, et les limites de l’éducation à la sexualité à l’école, sans la diaboliser ou la rejeter.