1,116 Matching Annotations
  1. Feb 2025
    1. Voici un sommaire avec horodatage basé sur la transcription de la vidéo "🌪️ La santé mentale des adolescents" :

      • Présentation du café des sciences [00:00:00-00:00:24]
      • Introduction du sujet : la santé mentale des adolescents [00:00:24-00:00:44]
      • Définition de l'adolescence [00:00:44-00:02:26]
        • L'adolescence est un concept social plus que physiologique.
        • Début de l'adolescence : marqué par la puberté et les hormones.
        • Fin de l'adolescence : difficile à définir, liée à l'indépendance.
        • Période de transformation sociale, psychologique et physique.
      • Chiffres clés sur la santé mentale des adolescents [00:02:26-00:02:53]
        • Plus d'un élève sur 10 présente un risque important de dépression en France.
        • 24% des lycéens déclarent des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois.
      • Présentation de l'intervenante, Emmanuel godau [00:02:53-00:03:26]
        • Médecin de santé publique et enseignante-chercheuse.
        • Réalise des enquêtes auprès des collégiens et lycéens.
      • Méthodologie des enquêtes sur la santé des adolescents [00:03:26-00:04:57]
        • Période de la vie où l'on meurt et est malade le moins.
        • Questionnaires auto-administrés en classe, anonymes et confidentiels.
        • Les adolescents sont les mieux placés pour parler de leur santé.
        • On croit ce que disent les adolescents dans les enquêtes.
      • Dégradation de la santé mentale des adolescents depuis la pandémie [00:04:57-00:05:37]
        • Dégradation observée dans plusieurs pays, surtout chez les filles de 15 ans.
      • Différences de genre et hypothèses explicatives [00:05:37-00:07:38]
        • Différences importantes entre filles et garçons au collège.
        • Hypothèses : éducation différenciée, puberté vécue différemment, stress scolaire.
        • Les filles sont plus stressées par le travail scolaire.
      • Avance des filles et impact sur leur bien-être [00:07:38-00:08:04]
        • Maturation physique et psychique plus précoce chez les filles.
        • Les filles commencent à donner des indicateurs négatifs de leur santé mentale plus tôt.
      • Impact des émotions négatives et du contexte anxiogène [00:08:04-00:08:27]
        • Les filles ressentent plus fortement les émotions négatives.
        • Construction culturelle du ressenti et de l'expression des émotions.
      • Distinction entre santé mentale et troubles [00:08:27-00:09:21]
        • La santé mentale est un continuum.
        • Les troubles sont des pathologies psychiatriques.
      • Témoignage sur le vécu au collège et l'impact des réseaux sociaux [00:09:21-00:11:16]
        • Pression au collège pour être comme les autres.
        • Le lycée : plus de liberté et d'acceptation.
      • Facteurs de dégradation de la santé mentale pendant la pandémie [00:11:16-00:12:53]
        • Confinement, contexte géopolitique, crise climatique, réseaux sociaux, #MeToo.
        • Les adolescents ont moins fumé et bu pendant le confinement.
      • Facteurs biologiques et rôle des hormones [00:12:53-00:13:35]
        • Impact des hormones sur l'humeur, syndrome prémenstruel.
      • Contexte politique et pression scolaire [00:13:35-00:14:24]
        • Pression de Parcoursup.
        • Classes surchargées.
      • Chronobiologie et rythme scolaire [00:14:24-00:14:52]
        • Décalage de la chronobiologie à l'adolescence.
        • Difficulté à se coucher tôt et à se lever tôt.
      • Évolution de la perception de la souffrance des adolescents [00:14:52-00:15:58]
        • La souffrance a toujours existé, mais elle est aujourd'hui plus écoutée et prise en compte.
        • Déstigmatisation de la santé mentale.
      • Omniprésence des préoccupations sur la vie sexuelle [00:15:58-00:17:34]
        • Âge du premier rapport sexuel : pas d'augmentation, voire diminution.
        • Accès à la pornographie et rôle de l'éducation à la vie affective et sexuelle.
      • Influence des réseaux sociaux sur la santé mentale [00:17:34-00:19:06]
        • Ne pas diaboliser les réseaux sociaux.
        • Pression de l'image, mais aussi opportunités d'interaction et de soutien.
        • Rôle des adultes pour accompagner et aider à identifier les bonnes ressources.
      • Liens entre santé mentale et santé physique [00:19:06-00:19:44]
        • Les deux sont liés et s'influencent mutuellement.
      • Comment changer la perception de la santé mentale ? [00:19:44-00:21:08]
        • Définition de la santé par l'OMS : physique et mentale.
        • Santé mentale : grande cause nationale.
        • En parler à toute occasion, déstigmatiser.
      • Différences de symptômes entre garçons et filles [00:21:08-00:22:00]
        • Les filles ont des symptômes internalisés, les garçons externalisés (moins vrai aujourd'hui).
        • Conditionnement culturel sur l'expression du mal-être.
      • Surconsommation des réseaux sociaux et risque de dépression [00:22:00-00:23:00]
        • Question de la dose et des algorithmes.
        • Rester sur la ligne de crête et ne pas interdire.
      • Signes à détecter et comment réagir face à un adolescent qui va mal [00:23:00-00:24:06]
        • Changement de comportement, dégradation des résultats scolaires.
        • En parler, écouter, donner le message qu'il y a un adulte de confiance.
        • Former les adultes au premier secours en santé mentale.
      • Différences liées à l'identité de genre et à l'orientation sexuelle [00:24:06-00:25:54]
        • Difficulté à se positionner sur le sexe et impact sur la santé mentale.
        • Les élèves attirés par le même sexe ou les deux vont globalement plus mal.
      • Rôle de l'argent et des industriels derrière les réseaux sociaux [00:25:54-00:26:40]
      • Terminants commerciaux de la santé et vulnérabilité des adolescents [00:26:40-00:26:56]
      • Conclusion et prochain rendez-vous [00:26:56-00:27:12]
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la classe préparatoire TSI (Technologie et Sciences Industrielles), basé sur la transcription de la vidéo "Les rendez-vous de la techno : Promotion de la classe préparatoire TSI".

      Présentation générale

      La classe préparatoire TSI est une prépa scientifique dédiée aux bacheliers STI2D et STL (spécialité SPCL). Elle a pour but de préparer les étudiants aux concours d'entrée des écoles d'ingénieurs.

      Objectifs de la prépa TSI

      • Aide à l'orientation
      • Démystifier l'image de la prépa
      • Préparer aux concours d'entrée des écoles d'ingénieurs
      • Acquisition de connaissances et de compétences
      • Découverte de soi à travers le travail, l'organisation et la gestion du stress
      • Inculquer des méthodes de travail, de l'autonomie et de la prise d'initiative

      Immersion en prépa TSI

      Des lycéens de terminale STI2D et STL ont la possibilité de participer à des immersions dans les classes de TSI pour découvrir le fonctionnement de la prépa et échanger avec les étudiants. Ces immersions permettent de :

      • Réaliser des ateliers encadrés par des professeurs de TSI.
      • Découvrir les matières enseignées en prépa.
      • Comprendre l'ambiance de classe et les méthodes de travail.
      • Se projeter et confirmer leur orientation.

      Ateliers proposés lors des immersions

      • Intelligence artificielle dans le domaine de la santé (prédiction de maladies)
      • Modélisation de systèmes présents dans les salles de TSI (ouvre-portails, mixeurs, etc.)
      • Mise en équation de la chute d'un objet (un Playmobil) pour illustrer les activités en sciences de l'ingénieur et en physique

      Témoignages d'étudiants

      • La charge de travail est plus importante qu'en terminale (1h30 à 2h de devoirs par soir).
      • Il est important de trouver un équilibre entre le travail, les résultats et le temps de repos.
      • La prépa permet de se découvrir à travers le travail et l'organisation.

      Accès aux écoles d'ingénieurs après une prépa TSI

      Plusieurs voies d'accès aux écoles d'ingénieurs sont possibles après une prépa TSI :

      • Concours :
        • CCINP (Concours Commun INP) : donne accès à une soixantaine d'écoles. En 2024, 419 places sont réservées aux TSI.
        • Centrale Supelec : donne accès à une trentaine d'écoles. En 2024, 318 places sont proposées.
        • E3A-EPI (anciennement EPITA, IPSA, ESME)
        • SAEIV
      • Dossier (pour des écoles en formation initiale ou en alternance)

      Écoles d'ingénieurs par alternance

      De plus en plus d'écoles d'ingénieurs proposent des formations en alternance, qui permettent de suivre des cours tout en travaillant et en percevant un salaire. L'alternance est basée sur la présentation d'un dossier.

      Les Colles

      La présence de colles est une plus-value qu'on ne retrouve qu'en prépa et pas en école. Les colles sont des interrogations orales d'une heure avec 3 étudiants et un professeur qui reprennent les éléments vus précédemment. Cela permet de conforter les compétences, les connaissances et de débloquer les étudiants.

      Réorientation

      En fin de première année, les étudiants ont la possibilité de se réorienter vers d'autres cursus (BTS, BUT, université, écoles sur dossier). La prépa TSI leur aura apporté des méthodes de travail, de l'autonomie et de la prise d'initiative qui leur seront utiles pour la suite de leurs études.

      Conseils

      • Se renseigner sur les possibilités et les taux de réussite des différentes voies d'accès aux écoles d'ingénieurs.
      • Être stratégique dans ses choix d'orientation et prévoir un plan B.
      • Être sérieux, volontaire, motivé et persévérant.
      • Ne pas hésiter à contacter les établissements, les professeurs principaux et les psychologues de l'Éducation Nationale.
      • Cadrer sa recherche d'entreprise et démarcher les entreprises sur LinkedIn.
      • S'y prendre à l'avance dans sa recherche d'alternance.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la filière STI2D, basé sur la transcription de la vidéo "Les rendez-vous de la techno : Promotion de la série STi2D".

      Présentation générale

      La filière STI2D (Sciences et Technologies de l'Industrie et du Développement Durable) est un baccalauréat technologique destiné aux élèves intéressés par les sciences, la technologie, l'ingénierie et le développement durable. Cette filière met l'accent sur l'apprentissage par projet, le travail en équipe et la recherche de solutions à des problèmes concrets.

      Accès à la filière

      • Les élèves de 3e doivent obtenir un avis favorable pour passer en seconde générale et technologique.
      • En fin de seconde, ils doivent obtenir un avis favorable du conseil de classe pour être admis en première technologique STI2D.

      À qui s'adresse cette filière ?

      Le bac STI2D s'adresse aux élèves qui:

      • Aiment les sciences et la technologie.
      • Sont intéressés par le métier d'ingénieur et l'industrie en général.
      • Aiment travailler en groupe et sur des projets.
      • Aiment trouver des solutions à des problèmes.
      • Sont curieux et inventifs.

      Compétences développées

      Les élèves de STI2D développent des compétences solides en:

      • Sciences et technologies.
      • Ingénierie.
      • Mathématiques.
      • Créativité, approche design et innovation.

      Secteurs d'activité

      Après un bac STI2D, les élèves peuvent s'orienter vers des secteurs d'activité variés tels que:

      • Bâtiment, travaux publics, architecture.
      • Construction navale, maintenance, matériaux.
      • Énergies renouvelables.
      • Audiovisuel, informatique, télécommunications, numérique.
      • Recherche et développement.

      Poursuites d'études

      Les principales voies d'études après un bac STI2D sont:

      • BTS (Brevet de Technicien Supérieur) : formations de 2 ans, spécialisées et professionnalisantes. Plusieurs BTS sont proposés au lycée Louis-Vincent, comme CPI (Conception des Processus de Réalisation de Produits), CRSA (Conception et Réalisation de Systèmes Automatiques), CIRA (Contrôle Industriel et Régulation Automatique), électrotechnique (lycée Cormontaigne), FED fluides énergies domotique (Talange) et environnement nucléaire (Thionville).
      • BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) : formations de 3 ans, plus généralistes que les BTS, avec une insertion professionnelle ou une poursuite d'études possibles.
      • Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) :
        • TSI (Technologie et Sciences Industrielles) : prépare aux écoles d'ingénieurs. Cette formation est notamment proposée au lycée Louis-Vincent.
        • ATS (Adaptation Technicien Supérieur) : Prépare les étudiants de BTS à intégrer une école d'ingénieur.
      • Écoles d'ingénieurs : accessibles après une prépa ou directement après le bac pour certaines écoles.
      • Licences universitaires : dans les domaines des sciences, de l'informatique, des mathématiques, etc., avec possibilité de poursuivre en master.

      Spécialités en terminale

      En classe de terminale, les élèves de STI2D doivent choisir une spécialité parmi les quatre suivantes:

      • Architecture et Construction (AC) : Étude de l'architecture et de la construction.
      • Énergie et Environnement (EE) : Étude des systèmes énergétiques et des enjeux environnementaux.
      • Systèmes d'Information et Numérique (SIN) : Étude des systèmes informatiques et numériques.
      • Innovation Technologique et Éco-conception (ITEC) : Étude de l'innovation et de la conception de produits respectueux de l'environnement.

      Enseignement et projets

      • L'enseignement en STI2D combine des cours théoriques, des travaux dirigés (TD) et des travaux pratiques (TP).
      • Les élèves réalisent des projets concrets, souvent en groupe, qui leur permettent de mettre en application leurs connaissances et de développer leurs compétences. Par exemple, ils peuvent concevoir un robot suiveur de ligne, un système de gestion d'énergie, ou un générateur d'électricité pour ferme-portes.

      Atelier de Fabrication (FabLab)

      Les lycées proposant la filière STI2D disposent souvent d'un FabLab, un espace équipé de machines de fabrication numérique (découpe laser, imprimantes 3D, etc.). Les élèves peuvent y prototyper et réaliser leurs projets.

      Témoignages

      • Des élèves apprécient la filière STI2D pour la possibilité de mettre en pratique les connaissances acquises en cours.
      • Les projets réalisés en STI2D permettent de développer l'esprit d'équipe, la créativité et l'autonomie.

      Ce document de synthèse donne un aperçu global de la filière STI2D. Pour plus d'informations, il est conseillé de consulter les ressources mentionnées dans la vidéo, telles que le site de l'Onisep et le diaporama interactif de la région Grand Est. Il est également recommandé de contacter les professeurs principaux et les psychologues de l'éducation nationale.

    1. Puisant dans la source, voici un sommaire avec horodatage basé sur la transcription de la vidéo YouTube « Les rendez-vous de la techno : Promotion de la série STi2D »:

      • Présentation de l'émission et des intervenants

        • Présentation des élèves des collèges Philippe de Vignol et de l'Arsenal et des lycéens du lycée Louis-Vincent.
        • Présentation de Mme Morau pour la présentation d'un PowerPoint sur la filière STI2D.
        • Présentation de Mme Gris et M. Fouchet, enseignants, qui parleront de la typologie des élèves, du contenu de la formation, et de la manière dont les compétences et les connaissances sont acquises.
        • Présentation de M. Vanam qui représente la nouvelle composante de la filière STI2D, la filière AC.
        • Accéder à la filière STI2D

        • Les élèves de 3e doivent obtenir un avis favorable pour le passage en seconde générale et technologique.

        • Le passage en première technologique est conditionné à la décision positive du chef d'établissement à l'issue du conseil de classe du 3e trimestre.
        • À qui s'adresse le bac STI2D ?

        • Aux élèves qui aiment les sciences et la technologie, qui aiment travailler en groupe sur des projets et qui aiment trouver des solutions à des problèmes.

        • Aux élèves qui ont envie de découvrir le métier d'ingénieur.
        • Compétences développées en STI2D

        • Compétences et connaissances en sciences de l'ingénierie et en mathématiques.

        • Mise en œuvre de ces connaissances dans les secteurs de l'industrie et de l'environnement.
        • Développement de la créativité, de l'approche design et de l'innovation.
        • Secteurs d'activité après un bac STI2D

        • Mécanique, construction navale, ferroviaire, aéronautique, maintenance, matériaux.

        • Énergie, électronique et environnement.
        • Audiovisuel, informatique, télécoms, numérique.
        • Bâtiment, travaux publics, architecture.
        • Recherche et développement, secteur paramédical.
        • Études après un bac STI2D

        • BTS (majorité des formations demandées).

        • BUT.
        • Licence.
        • Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE TSI dédiée aux bacs techno STI2D).
        • Écoles d'ingénieurs.
        • Spécificités de l'enseignement en STI2D

        • Enseignement dispensé en groupe permettant la manipulation et l'utilisation de logiciels.

        • En première, trois spécialités dont deux liées à la STI2D : innovation technologique et développement durable.
        • En terminale, choix entre quatre spécialités : systèmes informatique et numérique (SIN), innovation technologique et écoconception (ITEC), énergie environnement (EE), et architecture et construction (AC).
        • Projet à réaliser tout au long de l'année de terminale, basé sur la spécialité choisie.
        • Démonstration dans l'atelier de découpe laser du lycée Louis-Vincent

        • Présentation du Fab Lab et des machines utilisées (découpe laser, imprimante 3D, etc.).

        • Réalisation d'un porte-téléphone en direct.
        • Témoignages d'élèves et d'étudiants

        • Impressions d'un élève de collège sur la filière STI2D.

        • Parcours et motivations d'élèves de terminale dans les différentes spécialités (SIN, EE, ITEC, AC).
        • Présentation des BTS CRSA et CPI par des étudiants.
        • Témoignage d'un étudiant en classe préparatoire TSI.
        • Conclusion sur la filière STI2D

        • La filière STI2D offre de nombreuses possibilités d'orientation.

        • Rendez-vous pour les prochains événements de la techno STI2D.
    1. Voici un sommaire avec horodatage basé sur la transcription de la vidéo YouTube « Les rendez-vous de la techno : Découvrez la série STL »:

      • Présentation de l'émission et des intervenants

        • Présentation de M. Vincent. Des collégiens du collège Mermoz, des lycéens des lycées Corot, Montaigne et Schuman, ainsi que quelques lycéens de seconde du lycée Louis-Vincent ont découvert les laboratoires de physique et de chimie pour la filière STL SPCL, ainsi que les BTS Métiers de la chimie et CIRA. Les mêmes découvertes ont été faites pour la filière STL biotechnologie au lycée George de Latour.
        • Présentation de Mme Villaume, psychologue de l'éducation nationale, qui va parler de la filière STL, de son accès et des débouchés possibles.
        • Présentation de M. Janati, professeur de physique au lycée Louis-Vincent, qui va aborder le contenu et les spécificités de la filière STL SPCL.
        • Présentation de Mme Loger, enseignante au lycée George de Latour, qui parlera de la filière STL biotechnologie.
        • Accéder à la filière STL

        • Après la 3e, les élèves vont en seconde générale et technologique, et ce n'est qu'à la fin de la seconde qu'ils peuvent demander une première technologique STL.

        • Il existe deux spécialités en bac STL : biotechnologies (proposées au lycée George de Latour) et sciences physiques et chimiques en laboratoire (SPCL) (présentée au lycée Louis-Vincent).
        • À qui s'adresse le bac STL ?

        • Aux élèves qui aiment les sciences, notamment les sciences du vivant, qui ont envie de manipuler et de faire des expérimentations en laboratoire.

        • Aux élèves curieux, dynamiques et autonomes.
        • Compétences développées en STL

        • Acquisition de savoirs scientifiques et de savoir-faire applicables dans de nombreux domaines.

        • Développement de compétences méthodologiques en physique, chimie et biotechnologies.
        • Développement de capacités de travail en équipe et d'adaptabilité aux demandes.
        • Apprentissage des protocoles expérimentaux en physique et en chimie.
        • Secteurs d'activité après un bac STL

        • Santé, paramédical, chimie, bio-industries, environnement, agroalimentaire, traitement des matériaux et recherche.

        • Études après un bac STL

        • BTS (2 ans) : Métiers de la chimie, métiers de l'eau, opticien lunetier, biologie médicale, diététique, esthétique, cosmétique, parfumerie. L'objectif est d'obtenir un poste de technicien en laboratoire, dans le domaine du contrôle qualité ou d'assistant d'ingénieur en recherche et développement.

        • DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) (3 ans) : Imagerie médicale et radiologie thérapeutique pour être manipulateur en radiologie.
        • Formations d'infirmier en IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) (3 ans).
        • BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) (3 ans) : Génie biologique, chimie, génie chimique, mesures physiques, matériaux, hygiène sécurité environnement, packaging. Les débouchés sont des postes de techniciens dans la formulation, le contrôle de la pollution, les matériaux. Des places sont réservées aux bacheliers technologiques en IUT.
        • DUST (Diplôme d'Études Universitaires en Science et Technologie) (2 ans) : Technicien préparateur en pharmacie pour exercer en officine avec les pharmaciens.
        • Écoles d'ingénieurs (5 ans) : Accessibles directement après le baccalauréat ou après une CPGE (TSI, TPC, TB). Elles permettent de se spécialiser dans l'industrie, la chimie, l'agronomie. La prépa TB peut ouvrir une passerelle vers les écoles vétérinaires.
        • Licences générales (3 ans) : Physique, chimie, sciences de l'ingénieur, sciences de la vie, sciences pour la santé, informatique, STAPS. L'objectif est de poursuivre en master (bac +5) pour se professionnaliser.
        • Informations complémentaires

        • Ressources pour découvrir la voie technologique.

        • Psychologues de l'Éducation Nationale disponibles dans les collèges et lycées.
        • Spécificités de l'enseignement en STL SPCL

        • Enseignement en groupe avec beaucoup de manipulations.

        • En physique, une heure de cours et cinq heures de TP.
        • Enseignement de l'optique, de la chimie organique, de la chimie générale et de l'instrumentation.
        • Apprentissage des protocoles expérimentaux en physique et en chimie.
        • Spécificités de l'enseignement en STL biotechnologies

        • Utilisation du vivant ou des produits issus du vivant (bactéries, virus, cellules végétales ou animales, lait, fromage).

        • Techniques utilisées : microbiologie (identification et comptage de bactéries, antibiogrammes), biologie cellulaire (recherche d'anticorps ou d'antigènes), biologie moléculaire (PCR, recherche d'OGM).
        • Témoignages d'élèves et d'étudiants

        • Élèves de 3e ayant participé à des ateliers et découvert des manipulations (dosage assisté par un pH-mètre, utilisation d'indicateurs de couleur).

        • Élèves de seconde ayant découvert les TP de physique-chimie.
        • Élèves de première STL appréciant la filière pour son aspect scientifique et pratique.
        • Élèves de terminale STL témoignant de leur intérêt pour la filière et de leurs projets d'orientation (BTS Métiers de la chimie, prépa TPC).
        • Étudiants en BTS CIRA (Contrôle Industriel, Régulation et Automatisme) et en BTS Métiers de la Chimie décrivant leurs parcours, leurs stages et leurs motivations.
        • Étudiant en première année de prépa TSI (Technologie et Sciences Industrielles) après une STL.
        • Conclusion sur la filière STL

        • Diversité d'orientation après une STL : BTS, classe préparatoire.

        • Il existe une classe préparatoire spécifique à la filière STL.
        • Portes ouvertes le 6 février de 16h à 20h.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la filière STL, basé sur la transcription de la vidéo YouTube « Les rendez-vous de la techno : Promotion des séries STL » :

      Présentation générale

      • La filière STL (Sciences et Technologies de Laboratoire) est une voie d'enseignement technologique axée sur la pratique expérimentale et les sciences. Elle s'adresse aux élèves qui aiment les sciences, les sciences du vivant, qui ont envie de manipuler et d'expérimenter en laboratoire, et qui sont curieux, dynamiques et autonomes.
      • Deux spécialités sont proposées en bac STL : biotechnologies (lycée George de Latour) et sciences physiques et chimiques en laboratoire (SPCL) (lycée Louis-Vincent).
      • L'accès à la filière STL se fait après une seconde générale et technologique.

      Objectifs et compétences développées

      • La STL vise à développer une démarche scientifique et de projet grâce à l'expérimentation. Les élèves acquièrent des compétences en chimie, physique, biochimie, biologie et biotechnologie. Ils apprennent à doser, classifier et effectuer des mesures en utilisant des appareils sophistiqués.

      Déroulement de la formation (SPCL)

      • L'enseignement est basé sur l'expérimentation avec des travaux pratiques en effectif réduit. En première, les matières sont la spécialité SPCL, physique-chimie et mathématiques, biologie et biochimie. En terminale, il ne reste plus que la spécialité SPCL et physique-chimie et mathématiques. Les thématiques abordées incluent les ondes, les capteurs, l'instrumentation, la chimie organique et la mécanique.

      Poursuites d'études après un bac STL

      • Les études possibles après un bac STL sont variées :
        • BTS (2 ans) dans des métiers de la chimie, de l'eau, opticien-lunetier, systèmes photoniques, contrôle industriel, etc.. Les débouchés possibles sont technicien de laboratoire, contrôle qualité, traitement de déchets, assistant ingénieur en recherche et développement.
        • BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) (3 ans) en génie biologique, chimie, génie chimique, mesures physiques, génie des matériaux, hygiène sécurité environnement, etc.. Des places sont réservées aux bacheliers technologiques en BUT.
        • DUST (bac + 2) de préparateurs en pharmacie en alternance.
        • École d'ingénieur (bac + 5) : accessible directement après le bac, après une CPGE (TSI, TPC, TB), ou après un BTS, BUT ou licence. Les écoles d'ingénieur sont dans l'industrie, la chimie, l'agronomie ou écoles vétérinaires.
        • Licences (bac + 3) : physique, chimie, sciences pour l'ingénieur, sciences de la vie, sciences pour la santé, informatique, STAPS.
        • CPGE TSI (Classe Préparatoire aux Grandes Écoles Technologie et Sciences Industrielles).

      Secteurs d'activité

      • Après un bac STL, les élèves peuvent travailler dans des secteurs d'activité variés : recherche et développement, industries pharmaceutiques, contrôle qualité, santé, paramédical, énergies, environnement, traitement des matériaux, industries chimiques, bio-industries et agroalimentaire.

      Témoignages

      • Des élèves de 3e ayant participé à des ateliers ont découvert des expériences comme la toise à ultrason et le radar de recul. Des élèves de première STL apprécient la manipulation et les sciences. Des élèves de terminale STL témoignent de l'intérêt de la filière et de leurs projets d'orientation (prépa TPC, BTS métiers de la chimie). Des étudiants en BTS Sira (contrôle industriel, régulation et automatique) et en BTS métiers de la chimie décrivent leurs parcours, leurs stages et leurs motivations. Un étudiant en première année de prépa TSI (technologie et sciences industrielles) après une STL témoigne également.

      Informations complémentaires

      • Pour plus d'informations, il est possible de consulter les sites web de l'Onisep (choisir la voie technologique) et Avenir. Des psychologues de l'Éducation Nationale sont également disponibles dans les collèges et lycées.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing basé sur la transcription de la vidéo YouTube "L'orientation à la fin de la classe de seconde en 2025" de la chaîne "Louis Vincent" :

      Introduction

      • Le webinaire porte sur l'orientation des élèves de seconde, un choix complexe nécessitant des informations claires.

      Service National Universel (SNU)

      • Les élèves peuvent candidater au SNU et choisir leurs dates sur le site dédié.
      • Le SNU de fin d'année (juin/juillet) peut remplacer le stage de seconde, ce qui est un choix populaire.

      Stage de Seconde

      • Le stage est obligatoire pour tous les élèves de seconde.
      • Les élèves doivent rechercher une entreprise et découvrir des métiers, comme en troisième.
      • Une convention de stage est distribuée et doit être remplie par l'élève et l'entreprise.
      • Les élèves peuvent rendre leurs conventions avant les vacances de février, de Pâques, et au plus tard le 16 mai.
      • Si les élèves ont des difficultés à trouver un stage, ils peuvent consulter le site du ministère ou une liste d'entreprises ayant déjà accueilli des stagiaires.
      • Les parents doivent signer la convention pour qu'elle soit valide.
      • Le SNU effectué en juin ou juillet peut remplacer le stage, de même qu'un stage de langue. Les stages de langue sont à la charge des parents.
      • Après le stage, les élèves doivent remplir un questionnaire numérique.

      Vidéo sur les Métiers

      • Les élèves doivent réaliser une vidéo de 3 minutes sur un métier, en interrogeant un professionnel ou en présentant eux-mêmes le métier.
      • L'objectif est de les faire réfléchir à leurs aspirations professionnelles.

      Procédure d'Orientation

      • La procédure se déroule en ligne sur le site téléservice.education.gouv.fr.
      • Les élèves doivent réfléchir à ce qu'ils veulent faire après la seconde.
      • Il est conseillé de prendre rendez-vous avec les psychologues de l'Éducation nationale (PsyEN) via Mon Bureau Numérique (MBN). Il est recommandé de réserver deux créneaux horaires.

      Choix d'Orientation

      • Les options après la seconde sont la première générale, technologique ou professionnelle.
      • En première générale, les élèves doivent choisir des spécialités.

      Spécialités

      • Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP) : Étude de la géopolitique et des sciences politiques, différente de l'histoire-géographie classique.
      • Numérique et Sciences Informatiques (NSI) : Initiation à l'informatique et au codage.
      • Il est important de choisir des spécialités en accord avec ses intérêts et ses capacités, car elles ont un poids important au baccalauréat.

      Outils d'Aide à l'Orientation

      • Horizon 21 : Permet de visualiser les poursuites d'études possibles en fonction des spécialités choisies.
      • Subtracker : Fournit des statistiques sur les spécialités choisies par les étudiants dans différentes formations post-bac.

      Premières Technologiques

      • STMG, STI2D, STL, ST2S sont des options généralistes.
      • STAV, STHR, S2TMD, STD2A sont des filières plus spécifiques.
      • La filière STI2D prépare aux écoles d'ingénieurs.

      Dates Importantes

      • Les parents ont jusqu'aux vacances de février pour faire leurs premiers vœux.
      • Possibilité de modifications jusqu'à mi-mars.
      • Le conseil de classe se prononcera ensuite sur les choix.

      Procédure de Vœux

      • La procédure se fait sur les téléservices avec les codes EduConnect.
      • Il faut classer les vœux par ordre de préférence et les valider.

      S'informer et Découvrir

      • Il est important de s'informer lors des journées portes ouvertes.
      • Les stages d'immersion sont également une bonne option.

      Changement d'Établissement

      • Si une spécialité n'est pas offerte au lycée Louis Vincent, un changement d'établissement est possible, mais pas automatique.

      Plateforme Avenir de l'Onisep

      • Un outil d'accompagnement de la seconde à la terminale.

      Présentation des Filières Technologiques

      • Des présentations de la filière STI2D seront organisées en collaboration avec d'autres lycées.
    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la vidéo YouTube "L'orientation à la fin de la classe de seconde en 2025" de la chaîne "Louis Vincent":

      • 0:00-0:24: Introduction de l'émission sur l'orientation en seconde et remerciements aux participants.
      • 0:24-1:12: Présentation du Service National Universel (SNU), les dates de candidature, et la possibilité pour le SNU de remplacer le stage de seconde.
      • 1:13-4:04: Discussion sur le stage obligatoire de seconde, incluant la distribution de la convention de stage, les dates de remise, et les responsabilités des élèves et des parents. Il est conseillé de rendre la convention dès qu'elle est complétée. Les conventions sont à rendre avant les vacances de février, de Pâques, et au plus tard le 16 mai.
      • 4:05-5:08: Informations supplémentaires sur le stage, notamment la possibilité de trouver des offres sur le site du ministère, et un bilan des stages précédents. Les entrepreneurs ont généralement une bonne opinion des stagiaires. Un code QR permet d'accéder à une FAQ sur le site du ministère.
      • 5:09-6:12: Clarification sur le remplacement du stage par le SNU (si effectué en juin/juillet) ou par un stage de langue. Les stages de langue sont à la charge des parents.
      • 6:13-7:54: Annonce d'une vidéo à réaliser par les élèves sur un métier, avec des outils et des questions suggérées pour les aider à réfléchir à leur orientation.
      • 7:55-9:12: Introduction à la procédure d'orientation qui se fait en ligne sur le site téléservice.education.gouv.fr. Les élèves doivent réfléchir à ce qu'ils veulent faire après la seconde.
      • 9:13-9:58: Les élèves peuvent prendre rendez-vous avec les psychologues de l'Éducation nationale (PsyEN) pour discuter de leur orientation.
      • 9:59-11:21: Démonstration de la prise de rendez-vous avec les PsyEN via Mon Bureau Numérique (MBN). Il est conseillé de réserver deux créneaux horaires.
      • 11:22-12:10: Présentation des différentes options après la seconde: première générale, technologique, ou professionnelle. En première générale, il faut choisir des spécialités.
      • 12:11-14:10: Explication de la spécialité Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP), son contenu, et comment elle diffère des cours classiques d'histoire-géographie.
      • 14:11-17:08: Présentation de la spécialité Numérique et Sciences Informatiques (NSI), son contenu, et son utilité pour les études supérieures.
      • 17:09-18:30: Importance de bien choisir ses spécialités en fonction de ses intérêts et de ses capacités, car elles ont un poids important au baccalauréat.
      • 18:31-19:27: Présentation de l'outil Horizon 21, qui permet de visualiser les poursuites d'études possibles en fonction des spécialités choisies.
      • 19:28-20:10: L'importance du choix de la spécialité SI (Sciences de l'Ingénieur) pour les écoles préparatoires et les écoles d'ingénieurs.
      • 20:11-21:18: Présentation de l'outil Subtracker, qui donne des statistiques sur les spécialités choisies par les étudiants dans différentes formations post-bac.
      • 21:19-23:00: Présentation des premières technologiques, notamment STMG, STI2D, STL, et ST2S, ainsi que des filières plus spécifiques comme STAV, STHR, S2TMD, et STD2A.
      • 23:01-24:04: Détails sur la filière STI2D, son contenu, et les perspectives d'études supérieures.
      • 24:05-25:56: Rappel des dates importantes de la procédure d'orientation, et de l'importance de choisir des spécialités en accord avec ses capacités.
      • 25:57-27:06: Les élèves peuvent faire des vœux pour la première générale et technologique. Discussion sur la possibilité de changement d'établissement si une spécialité n'est pas offerte au lycée Louis Vincent.
      • 27:07-28:03: Les élèves peuvent faire des vœux à la fois pour la première générale et technologique.
      • 28:04-29:15: Explication de la procédure de vœux sur les téléservices et l'importance de valider ses choix.
      • 29:16-31:14: Importance de s'informer sur les différentes orientations, notamment lors des journées portes ouvertes. Les stages d'immersion sont aussi importants.
      • 31:15-33:37: Informations sur la procédure de demande de changement d'établissement, et présentation de la plateforme "avenir" de l'Onisep.
    1. Puisant dans la transcription de la vidéo YouTube, voici un sommaire minuté des principaux thèmes abordés par les anciens élèves de la classe prépa TSI :

      • Présentation des anciens élèves : Les anciens élèves de TSI présentent leur parcours, incluant leur bac d'origine (souvent STI2D ou STL), leur expérience en prépa, et l'école d'ingénieur qu'ils ont intégrée.

      • Difficultés en prépa : Plusieurs anciens élèves évoquent le choc ressenti en prépa, notamment la nécessité de travailler plus qu'auparavant. Certains ont rencontré des difficultés dès la première année, tandis que d'autres ont connu un "mur" en deuxième année. La charge de travail et la pression sont souvent mentionnées.

      • Réussite et échecs aux concours : Les témoignages varient, certains ont réussi les concours et intégré de bonnes écoles, tandis que d'autres ont échoué et se sont réorientés vers des BUT ou d'autres formations. L'importance de ne pas se décourager en cas d'échec est soulignée.

      • Expérience en école d'ingénieur : Les anciens élèves partagent leurs impressions sur les écoles d'ingénieurs, soulignant les aspects positifs comme le travail par projets, la pratique, et la vie associative. Certains apprécient l'autonomie, tandis que d'autres regrettent le manque d'encadrement par rapport à la prépa. Certains anciens élèves soulignent que certaines écoles demandent plus d'exigence.

      • Stages : Les stages sont considérés comme une opportunité d'apprentissage et de découverte du monde de l'entreprise. Ils permettent de développer des compétences et de préciser son projet professionnel.

      • Importance de l'anglais : L'importance de l'anglais est soulignée à plusieurs reprises, notamment pour l'obtention du diplôme et les opportunités à l'étranger.

      • Vie associative : La participation à la vie associative est encouragée, car elle permet de développer des compétences (gestion de projet, travail en équipe, etc.) et de valoriser son CV.

      • L'ENIM: L'ENIM est citée comme une école à "double tranchant", où certains étudiants se réorientent après l'avoir intégrée.

      • Réorientation : Certains anciens élèves témoignent de leur réorientation après la prépa ou l'école d'ingénieur.

      • Conseils aux futurs élèves : Les anciens élèves donnent des conseils aux futurs élèves de TSI, notamment bien choisir son orientation, travailler régulièrement, ne pas négliger les langues, s'entraider, et profiter de la vie étudiante.

      • Aptitudes acquises en prépa : La prépa apprend à apprendre et à s'adapter.

      • Le rôle des professeurs: L'importance des professeurs est soulignée, notamment leur disponibilité et leur encadrement.

    2. À partir de la transcription de la vidéo YouTube, voici un document de synthèse pour un briefing sur les classes préparatoires TSI, incluant des horodatages pour faciliter la référence aux témoignages spécifiques.

      Thèmes Généraux

      • Présentation des Parcours [0:00-0:03]:

        • Les anciens élèves de TSI présentent leurs parcours diversifiés après la prépa.
        • Importance du bac d'origine, souvent STI2D ou STL, comme base de leur formation.
        • Expériences variées en école d'ingénieur, en BUT ou en réorientation.
        • Difficultés et Défis en Prépa [1:00-2:00]

        • Le "choc" initial est un thème récurrent, lié à une charge de travail accrue.

        • Certains élèves rencontrent des difficultés dès la première année, d'autres en deuxième année.
        • La pression et la charge de travail sont identifiées comme des défis majeurs.
        • Concours, Réussite et Échecs [2:00-3:00]:

        • Les résultats aux concours varient, certains réussissent, d'autres échouent.

        • L'importance de la persévérance face à l'échec est soulignée.
        • La réorientation vers d'autres formations comme les BUT est une option viable.
        • Expérience en École d'Ingénieur [3:00-4:00]:

        • Le travail par projet et la pratique sont valorisés en école d'ingénieur.

        • La vie associative est un atout majeur pour le développement personnel.
        • Certains regrettent le manque d'encadrement comparé à la prépa.
        • Les écoles demandent de plus en plus d'exigence.
        • Stages et Expérience Professionnelle [4:00-5:00]:

        • Les stages sont vus comme des opportunités d'apprentissage et de découverte.

        • Ils permettent de développer des compétences et de préciser son projet professionnel.
        • Importance des Langues, Anglais en Tête [5:00-6:00]:

        • L'anglais est crucial pour l'obtention du diplôme et les opportunités à l'étranger.

        • Il ne faut pas négliger les langues.
        • Vie Associative et Engagement Étudiant [6:00-7:00]:

        • La vie associative développe des compétences et valorise le CV.

        • Elle offre des opportunités de gestion de projet et de travail en équipe.
        • Réflexions sur l'ENIM [7:00-8:00]:

        • L'ENIM est perçue comme une école à double tranchant, avec des réorientations possibles.

        • Réorientation et Adaptabilité [8:00-9:00]:

        • Des anciens élèves témoignent de leur réorientation après la prépa ou l'école d'ingénieur.

        • Conseils aux Futurs Élèves [9:00-10:00]:

        • Bien choisir son orientation et travailler régulièrement sont essentiels.

        • Il ne faut pas négliger les langues et s'entraider.
        • Il faut profiter de la vie étudiante.
        • Aptitudes acquises en prépa [10:00-11:00]:

        • La prépa apprend à apprendre, elle apprend la méthodologie pour maîtriser des sujets et pour sortir de sa zone de confort.

        • La prépa apprend à s'adapter.
        • Le rôle des professeurs [11:00-12:00]:

        • Les professeurs sont disponibles et offrent un bon encadrement.

      Points Spécifiques et Anecdotes

      • Expériences Personnelles :

        • Certains étudiants ont intégré la prépa un peu par hasard, poussés par leurs professeurs.
        • D'autres avaient ce choix en tête dès la seconde.
        • Stages à l'étranger:

        • De nombreuses écoles d'ingénieurs proposent des stages à l'étranger.

        • VIE:

        • Le Volontariat International en Entreprise est un contrat de 10 à 24 mois.

        • Il permet de travailler à l'étranger pour une entreprise tout en étant sous la protection de l'État.
        • L'importance du réseau:

        • Les anciens élèves peuvent aider les nouveaux à trouver des stages.

        • L'IA:

        • L'intelligence artificielle va transformer le monde du travail, il faut apprendre à l'utiliser.

      Conclusion

      Ce briefing vise à donner une vue d'ensemble des classes préparatoires TSI à travers les expériences de ceux qui les ont vécues. Il met en évidence les défis, les opportunités et les compétences clés pour réussir dans cette voie exigeante.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur Parcoursup, basé sur la transcription d'une vidéo YouTube. Ce briefing aborde les aspects cruciaux de Parcoursup, allant de la constitution du dossier à la formulation des vœux, en passant par les types de formations et les dates clés. Il souligne également l'importance de l'accompagnement et des ressources disponibles pour les élèves.

      • Présentation de Parcoursup et Offre de Formation

        • Parcoursup offre une offre de formation riche et diversifiée, avec plus de 24000 formations dans le supérieur.
        • La plateforme vise à centraliser le dossier, le calendrier et la procédure pour les vœux dans l'enseignement supérieur.
        • Parcoursup met l'accent sur la transparence des critères de sélection et des profils des admis. Les données chiffrées des années précédentes sont accessibles.
        • La plateforme insiste sur l'égalité d'accès et la réussite des étudiants.
        • Accompagnement et Ressources Disponibles

        • Chaque élève de terminale bénéficie de l'accompagnement de deux professeurs principaux et des psychologues de l'Éducation Nationale.

        • Des heures spécifiques sont dédiées à l'orientation, et la participation est obligatoire.
        • La plateforme "Avenir" de l'ONISEP est un outil supplémentaire pour accompagner les lycéens de la seconde à la terminale.
        • Parcoursup met à disposition des lives et tutoriels disponibles sur son site.
        • Calendrier et Étapes Importantes

        • Avant le 15 janvier 2025 : Consultation de l'offre de formation.

        • Phase d'inscription, de formulation des vœux et de finalisation du dossier : Du 15 janvier à mi-mars. Les élèves doivent activer leur dossier via un lien envoyé par e-mail. La date limite pour la formulation des vœux est le 13 mars à 23h59.
        • À partir du 14 mars : Finalisation des dossiers et confirmation des vœux. Les notes du deuxième trimestre doivent être ajoutées après le conseil de classe. La date limite de validation est le 2 avril inclus.
        • Types de Formations Proposées

        • Formations sous statut étudiant : Formations non sélectives (licences, parcours préparatoires, PASS) et sélectives (BTS, BUT, classes préparatoires).

        • Formations sous statut d'apprenti : BTS, BUT, mentions complémentaires. Il est conseillé de rechercher un employeur dès que possible.
        • Focus sur les Cartes d'Identité des Formations

        • Les cartes d'identité des formations sont riches en informations et demandent du temps pour être étudiées. Un livret intitulé "Les bons réflexes" est disponible pour aider à s'y repérer.

        • Six onglets principaux : découvrir la formation, comprendre les critères d'analyse, consulter les modalités de candidature, visualiser les chiffres d'accès, les poursuites d'études et les débouchés, et comment contacter l'établissement.
        • Nouveautés 2025 : Accès aux chiffres d'accès sur les trois dernières années et données chiffrées sur les poursuites d'études.
        • Conseils pour la Formulation des Vœux

        • L'élève est libre de choisir ses vœux, mais il est conseillé de consulter les données chiffrées et d'écouter les conseils des enseignants.

        • Possibilité de formuler jusqu'à 10 vœux sous statut scolaire et 10 vœux supplémentaires en apprentissage.
        • La lettre de motivation n'est pas toujours obligatoire.
        • Il est inutile de classer les vœux.
        • Il est important de diversifier les vœux et de ne pas se limiter à un seul.
        • Vœux Multiples et Sous-Vœux: Implications

        • Un vœu multiple regroupe plusieurs formations similaires (ex : BTS dans différents établissements).

        • Un candidat est limité à 20 sous-vœux au total, sauf exceptions (IFSI, écoles spécialisées).
        • Secteur Géographique de Recrutement

        • Pas de secteur géographique pour les formations sélectives.

        • Pour les formations non sélectives, priorité aux candidats de l'académie. Un pourcentage maximum de candidats hors secteur est fixé (souvent 5 %).
        • Possibilité d'avoir plusieurs académies de rattachement si les parents résident dans des académies différentes.
        • Année de Césure: Conditions et Démarches

        • Possibilité de demander une année de césure après l'obtention du bac, mais cela doit être fait dans les règles.

        • L'accord de la formation est nécessaire, et les modalités varient.
        • Finalisation du Dossier et Confirmation des Vœux

        • À partir du 14 mars, finalisation du dossier et confirmation des vœux.

        • Un dossier ne pourra être finalisé que lorsque les notes du deuxième trimestre seront remontées.
        • Il faut compléter toutes les parties du dossier et ne pas attendre la dernière minute.
        • Lettre de Motivation: Recommandations

        • Si elle est demandée, elle doit être adaptée à la formation visée.

        • Il est déconseillé d'utiliser des intelligences artificielles pour la rédiger.
        • Rubrique "Autres Projets": Informations Essentielles

        • Cette rubrique est obligatoire pour les élèves ayant d'autres projets en dehors de Parcoursup.

        • Les informations sont confidentielles.
        • Activités et Centres d'Intérêt

        • Cette rubrique permet d'indiquer des informations non liées à la scolarité.

        • Elle sert à valoriser son profil.
        • Éléments Transmis par l'Établissement

        • Bulletins scolaires, notes du baccalauréat, moyenne des trimestres 1 et 2, appréciations des enseignants.

        • Fiche Avenir : positionnement de l'élève par rapport à des compétences transversales, avis du chef d'établissement.
        • Niveau obtenu à la certification Pix.
        • Égalité des Chances et Spécificités

        • Parcoursup met en œuvre une politique d'égalité des chances.

        • Des places sont priorisées pour les bacs professionnels en BTS et les bacs technologiques en BUT.
        • Prochaine Étape

        • Fin mai/début juin : Accompagnement spécifique pour anticiper les réponses des formations.

    2. Voici un sommaire minuté avec des horodatages basés sur la transcription de la vidéo YouTube, mettant en évidence les points clés de la présentation sur Parcoursup:

      • 0:00-2:37: Introduction et présentation des intervenants.

      • 2:37-3:14: Présentation générale de Parcoursup.

      • 3:14-4:04: Transparence des critères de sélection et des profils des admis.

      • 4:04-4:24: Parcoursup agit pour l'égalité d'accès et la réussite des étudiants.

      • 4:24-5:03: Mise à jour de Parcoursup et dates des portes ouvertes. Les portes ouvertes permettent aux élèves d'obtenir des réponses à leurs questions.

      • 5:03-5:52: Calendrier Parcoursup et étape actuelle.

      • 5:52-7:12: Accompagnement à l'orientation au lycée. L'accompagnement à l'orientation est obligatoire pour les élèves.

      • 7:12-7:57: Ressources en ligne pour l'orientation (ONISEP, Parcoursup).

      • 7:57-9:22: Types de formations : statut étudiant (sélectives et non sélectives) et statut apprenti. Il est conseillé de diversifier les vœux en incluant des formations sélectives et non sélectives.

      • 9:22-11:04: Informations sur les formations en apprentissage et rôle des CFA. Les CFA peuvent aider à trouver un employeur pour les formations en apprentissage.

      • 11:04-12:00: Complément sur l'apprentissage et possibilité de passer d'un statut scolaire à apprenti en cours d'année. Il est possible de commencer une formation sous statut scolaire et de continuer en apprentissage si une entreprise est trouvée.

      • 12:00-15:34: Focus sur les cartes d'identité des formations et les six onglets principaux. Il est important de prendre le temps d'examiner chaque formation.

      • 15:34-16:20: Nouveautés 2025 concernant les chiffres d'accès et les données chiffrées sur les poursuites d'études.

      • 16:20-17:18: Modalités d'examen et rôle des commissions d'analyse des dossiers. Les commissions d'analyse des dossiers sont composées d'enseignants.

      • 17:18-17:54: Visibilité des critères de candidature et données chiffrées.

      • 17:54-18:26: Rappel de l'étape 2 : inscription, formulation des vœux et finalisation du dossier.

      • 18:26-21:45: Activation du dossier Parcoursup et vérification des informations. L'activation du compte doit être faite par l'élève.

      • 21:45-24:58: Formulation des vœux : liberté de choix, conseils des enseignants et données chiffrées.

      • 24:58-27:41: Nombre de vœux possibles et vœux multiples. Il est possible de formuler jusqu'à 10 vœux sous statut scolaire et 10 vœux supplémentaires en apprentissage.

      • 27:41-31:46: Focus sur les vœux multiples et les sous-vœux. Un vœu multiple compte pour un seul vœu parmi les 10 possibles.

      • 31:46-34:23: Exemples de vœux multiples (BTS Métiers de la Chimie) et exceptions (IFSI).

      • 34:23-35:55: Concours et regroupements d'écoles (écoles d'ingénieurs).

      • 35:55-37:11: Vœux en apprentissage et absence de date limite pour les formations en apprentissage.

      • 37:11-38:00: Le secteur géographique de recrutement et son impact.

      • 38:00-41:41: Secteur géographique : formations sélectives vs non sélectives et académies de rattachement. Pour les formations non sélectives, une priorité est donnée aux candidats de l'académie.

      • 41:41-44:34: Gestion des situations particulières : parents résidant dans des académies différentes.

      • 44:34-45:34: Secteur géographique : cas de l'Île-de-France.

      • 45:34-48:24: Année de césure : conditions et démarches. L'année de césure n'est pas accordée de droit et nécessite l'accord de la formation.

      • 48:24-50:06: Rappel de la date limite pour formuler les vœux (13 mars) et importance de ne pas attendre le dernier moment.

      • 50:06-51:15: Accompagnement pour les lettres de motivation.

      • 51:15-54:48: Finalisation du dossier et confirmation des vœux : rôle du lycée et du candidat.

      • 54:48-57:22: Conseils pour la lettre de motivation et importance de l'adapter à la formation. Il est déconseillé d'utiliser des intelligences artificielles pour rédiger la lettre de motivation.

      • 57:22-58:46: La rubrique "Autres projets" : caractère obligatoire et confidentialité des informations.

      • 58:46-1:01:20: Activités et centres d'intérêt : valorisation du profil et engagements extrascolaires.

      • 1:01:20-1:02:32: Attestation spécifique pour les licences de droit.

      • 1:02:32-1:07:25: Éléments transmis par l'établissement : bulletins scolaires, fiche Avenir, appréciations des enseignants. La fiche Avenir est remplie par les professeurs principaux et le chef d'établissement.

      • 1:07:25-1:08:33: Fiche Avenir : compétences transversales et avis du chef d'établissement.

      • 1:08:33-1:10:20: Parcours spécifiques, certifications (Pix) et importance de la certification Pix.

      • 1:10:20-1:11:41: Précisions sur les absences et leur prise en compte.

      • 1:11:41-1:13:03: Fiche Avenir : consultation à partir du 2 juin 2025.

      • 1:13:03-1:13:42: Accompagnement pour les élèves en situation de handicap.

      • 1:13:42-1:14:13: Rappel de la date limite du 2 avril et conséquences du non-respect de cette date.

      • 1:14:13-1:15:16: Ce n'est pas Parcoursup qui décide de l'affectation, mais une commission.

      • 1:15:16-1:15:40: Question sur la remontée de la certification Pix.

      • 1:15:40-1:17:11: Politique d'égalité des chances et places priorisées pour certains bacs. Des places sont priorisées pour les bacs professionnels en BTS et les bacs technologiques en BUT.

      • 1:17:11-1:18:03: Prochaine étape : accompagnement spécifique pour anticiper les réponses.

      • 1:18:03-1:20:28: STAPS : formation sélective ou non sélective et demandes de bourse.

      • 1:20:28-1:21:29: Bourses : le CROUS gère les bourses et il est possible de faire une simulation.

      • 1:21:29-1:22:33: Calendrier du CROUS et contact pour les questions sur les bourses.

      • 1:22:33-1:23:00: Remerciements et prochain YouTube live.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur la transcription de la vidéo YouTube:

      Objectif du salon Oriaction :

      • Orienter les jeunes dans leurs choix d'études supérieures en leur présentant diverses possibilités et en les aidant à se projeter dans l'avenir.
      • Mettre en relation les jeunes, les établissements d'enseignement supérieur, les laboratoires de recherche et les structures liées à l'innovation.

      Vie étudiante :

      • Importance du bien-être : Un étudiant doit se sentir bien pour réussir ses études, ce qui passe par une vie quotidienne facilitée (logement, restauration) et des activités culturelles et sportives.
      • Aide aux étudiants : L'association Tutora Santé Lorraine aide les étudiants en PASS et LASS en offrant des services pédagogiques, d'orientation et de bien-être, principalement gratuits ou à faible coût. Un système de parrainage est mis en place pour accompagner les étudiants de première année.
      • Accès à la restauration : La loi "vie étudiante" impose de proposer à tous les jeunes un service de restauration à tarif modéré, avec des conventions avec des sites de restauration collective.
      • Logement : L'État et les CROUS développent des solutions de logement à tarif modéré, avec des programmes de réhabilitation et de construction de résidences. Des initiatives intergénérationnelles, comme l'accueil d'étudiants par des personnes retraitées, peuvent également être mises en place.

      Orientation et information :

      • Rôle de la DRAO : La Délégation de Région Académique à l'Information et à l'Orientation sécurise l'information donnée aux élèves et les accompagne dans leurs choix.
      • Lutte contre les fausses informations : Il est essentiel d'éduquer les jeunes à l'esprit critique face aux fausses informations qui circulent, notamment sur les réseaux sociaux.
      • Réseaux sociaux : Les réseaux sociaux sont un outil de communication efficace, mais il est important de vérifier les sources d'information et de se méfier des faux comptes, notamment sur Parcoursup.

      BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) :

      • Définition : Le BUT est un diplôme en 3 ans (niveau licence) qui remplace le DUT. Il existe une vingtaine de spécialités dans divers domaines.
      • Objectif : Le BUT vise l'insertion professionnelle, mais permet également la poursuite d'études.
      • Adaptation aux entreprises : Le programme est conçu en accord avec les besoins des entreprises, avec une part d'adaptation locale. Les stages en entreprise sont obligatoires (24 à 26 semaines).
      • Alternance et professionnalisation : Les formations sont dispensées en alternance et des professionnels viennent enseigner.
      • Passerelles : Des passerelles et doubles diplômes existent avec d'autres formations, comme les IAE.

      Métiers du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) :

      • Diversité des métiers : Le secteur du BTP offre une grande variété de métiers, de l'ouvrier au cadre.
      • Compétences : Les compétences importantes sont la motivation, la curiosité, la rigueur, l'adaptabilité et le relationnel.
      • Travail en équipe : Les métiers du BTP se font en équipe, avec une bonne entente entre les cadres et les employés.
      • Évolution environnementale : Les entreprises du BTP intègrent de plus en plus les normes écologiques et recherchent des profils experts en solutions environnementales.
      • Club "A tout talent" : Le club "A tout talent" facilite le lien entre les entreprises et les jeunes.
    1. Voici un sommaire de l'entretien avec Gabrielle Légeret, fondatrice de l'association "De l'or dans les mains", avec les horodatages:

      • Vrai ou faux sur la perception des métiers manuels [0:00]:
        • L'orientation vers les filières professionnelles est souvent perçue comme un échec [0:00].
        • L'intelligence manuelle est moins valorisée que l'intelligence intellectuelle [0:06].
        • Les jeunes ne s'intéressent plus aux métiers de l'artisanat (Faux) [0:11].
        • L'artisanat et les métiers manuels sont incompatibles avec l'innovation (Faux) [0:17].
        • Les métiers manuels sont associés à un manque d'intelligence [0:24].
        • La valorisation des métiers manuels pourrait réduire le chômage [0:31].
        • Les jeunes préfèrent les carrières intellectuelles aux manuelles (Faux) [0:37].
        • Les métiers manuels peuvent offrir des salaires compétitifs [0:42].
        • Les compétences manuelles sont de plus en plus demandées [0:48].
      • Interventions de "De l'or dans les mains" dans les collèges [1:07]:
        • Le mépris pour les métiers manuels est ancré dans la société et l'éducation [1:09-1:18].
        • Comment redonner leurs lettres de noblesse aux métiers manuels? [1:35]
        • Présentation du programme phare "Je découvre les métiers manuels" [2:04].
        • Programme de 15h en classe de 5ème [2:10].
        • Création de liens entre les programmes scolaires et la pratique artisanale [2:19-2:26].
        • Intervention d'artisans dans les classes pour fabriquer des objets liés au programme scolaire [2:41-2:50].
        • Découverte de neuf métiers à travers la pratique artisanale [3:18-3:27].
        • Les élèves découvrent qu'ils ont des pouvoirs avec leurs mains et réussissent à l'école [3:55-4:02].
        • Les interventions changent le regard des enseignants sur leurs élèves [4:02-4:11].
        • Les élèves en difficulté peuvent se retrouver en situation de réussite [4:11].
        • Un bon élève peut découvrir la menuiserie comme option [5:14-5:25].
        • Le système scolaire n'est adapté qu'à une certaine typologie de cerveaux [5:25-5:43].
        • Importance de la manipulation et de l'expérimentation pour l'apprentissage [5:43-5:52].
        • L'intelligence du geste sollicite aussi l'intellect [6:14-6:19].
        • Il faut apprendre aux enfants à connecter leur corps à ce qu'ils vivent [6:27-6:41].
      • Reconnecter la tête et les mains [7:00]:
        • L'opposition entre la tête et les mains fait beaucoup de mal et place des jeunes en situation d'échec scolaire [7:17-7:23].
        • Nécessité de replacer l'intelligence manuelle au cœur du projet de société [7:32-7:39].
        • Importance d'une culture matérielle face aux logiques de consommation [7:39-7:58].
        • Faire des études supérieures n'assure plus une bonne place dans la société [8:10-8:16].
        • Les métiers manuels peuvent répondre à la transition écologique et retisser du lien social [8:42-9:01].
        • Les métiers de demain sont des métiers de la transition écologique et manuels [9:15-9:35].
        • Importance de révéler les talents manuels des jeunes à équivalence avec les talents intellectuels [9:42-9:58].
        • La pratique manuelle doit irriguer les savoirs fondamentaux [10:20-10:41].
        • Importance de donner aux élèves un réel choix concernant ce qu'ils ont envie d'expérimenter [11:53-12:13].
        • Les jeunes ne vont pas vers les métiers manuels par manque d'information et de valorisation de leurs compétences manuelles [12:21-12:50].
      • Expliquer l’opposition [13:23]:
        • Les origines de la dévalorisation des métiers manuels sont complexes et typiquement françaises [13:23-13:39].
        • En Suisse et en Allemagne, l'orientation vers une filière professionnelle est moins dévalorisée et les passerelles sont plus intenses [13:39-14:13].
        • Décisions politiques en France de délocaliser les industries et de devenir une société de services [14:22-14:34].
        • Les métiers manuels étaient souvent pénibles [14:34-14:47].
        • Il y a aussi des enjeux de pénibilité dans les métiers de bureau [14:53-15:06].
        • Importance de sortir de la pénibilité dans les entreprises et d'avoir des salaires décents [15:16-15:53].
        • La France place les enfants en situation de compétitivité et de comparaison dès le plus jeune âge [16:29-16:45].
        • Sur un chantier, il y a une responsabilité collective face au métier et à la société [16:45-17:38].
        • Importance de faire des projets collectifs à l'école [17:55-18:13].
        • Une société qui ne regarde pas de façon condescendante les métiers va mieux [18:19-18:41].
        • Beaucoup de jeunes se retrouvent à 40 ans à vouloir se reconvertir vers des métiers manuels [18:41-19:13].
        • Un salarié sur trois dans les entreprises du patrimoine vivant est en reconversion [19:20-19:29].
        • Il ne faut pas attendre d'avoir prouvé quelque chose à la société pour choisir un métier manuel [20:05-20:19].
      • Changer la donne [20:27]:
        • Réintégrer la pratique manuelle à l'école [20:48-20:53].
        • L'objectif est de replacer l'intervention manuelle dans le système éducatif au profit des jeunes [21:19-21:40].
        • Favoriser le développement de soi et la réussite académique [21:40].
        • S'adosser aux politiques publiques éducatives existantes et venir au service des enseignants et des élèves [22:33-22:48].
        • Changer le regard des pouvoirs publics, de l'opinion publique, des parents, des enfants, des enseignants [22:57-23:02].
        • Mobiliser l'ensemble de la société sur cette question [23:29-23:36].
      • Pour un autre futur [23:47]:
        • Comment imaginer un système où l'orientation soit au service de la réalisation des citoyens? [23:47-23:58]
        • Il faut désacraliser l'orientation et permettre de se tromper et de recommencer [24:06-24:19].
        • Valoriser et évaluer d'autres compétences que les compétences académiques [24:42-24:50].
        • Faire rentrer plus le monde du travail et de l'entreprise au collège [25:23-25:32].
        • L'orientation a besoin d'être vécue [26:02].
        • Mettre en pratique des expériences, des mini-entreprises [26:22-26:32].
        • Faire en sorte que l'école soit plus ancrée sur son territoire et réponde à des projets d'intérêt général [26:38-26:50].
        • Travailler au bien commun [27:24-27:33].
        • Revaloriser le métier d'enseignant [28:00-28:05].
        • Permettre et donner du temps et des moyens aux enseignants d'innover [29:10-29:19].
        • Faire rentrer des artisans au sein du collège et faire travailler des artisans et des enseignants ensemble [30:12-30:34].
        • Le monde de l'entreprise aurait tout intérêt à mieux venir pénétrer nos classes [30:45-30:50].
        • Importance des partenariats avec l'Onisep et sa plateforme Parcours Avenir [31:34-31:43].
        • Il y a des choses à changer et des prises de conscience [32:08-32:26].
        • Le corps ne doit pas être utilisé qu'en sport [33:10-33:19].
        • Importance de l'agencement des salles et de la pratique dans les cours [33:19-33:33].
        • Apprendre aux enfants comment fonctionne leur cerveau et les encourager à développer des méthodes d'apprentissage qui mobilisent le corps [34:33-34:46].
        • Une société qui est en mouvement dans son corps est une société qui est bien dans son corps [35:09-35:15].
        • Importance d'une éducation à la nourriture [35:21-35:36].
        • Retrouver un regard global sur ce qu'est la vie et ce dont on a besoin pour créer des individus en santé mentale et physique [36:13-36:31].
        • Recréer un rapport holistique au monde qui nous entoure [36:59-37:05].
        • Donner aux enfants les clés pour s'ancrer dans la société et avoir le pouvoir d'agir [38:06-38:14].
        • Faire l'expérience du sensible et redonner la place au sensible [39:16-39:22].
    2. Voici les points saillants de l'entretien avec Gabrielle Légeret, fondatrice de l'association "De l'or dans les mains", qui pourraient être pertinents pour un briefing:

      • Constat: Dévalorisation des métiers manuels:

        • En France, l'orientation vers les filières professionnelles est souvent perçue comme un échec.
        • L'intelligence manuelle est moins valorisée que l'intelligence intellectuelle dans la société et le système éducatif.
        • Cette dévalorisation est une spécificité française, contrairement à des pays comme la Suisse ou l'Allemagne.
      • L'action de l'association "De l'or dans les mains":

        • L'association propose le programme "Je découvre les métiers manuels", un parcours de 15 heures en classe de 5ème.
        • Des artisans interviennent dans les classes pour des ateliers pratiques liés au programme scolaire.
        • Les interventions permettent aux élèves de découvrir leurs "pouvoirs" manuels et de réussir à l'école, changeant ainsi le regard des enseignants.
        • L'association vise à reconnecter la tête et les mains, en montrant que l'intelligence manuelle est essentielle et complémentaire de l'intelligence intellectuelle.
      • Arguments pour revaloriser les métiers manuels:

        • L'opposition entre "tête" et "mains" est néfaste et source d'échec scolaire.
        • Il est nécessaire de replacer l'intelligence manuelle au cœur du projet de société, notamment face aux enjeux de consommation et à la transition écologique.
        • Les métiers manuels peuvent offrir des perspectives d'avenir intéressantes, même en comparaison avec des études supérieures.
      • Comment changer la donne?

        • Réintégrer la pratique manuelle à l'école en l'intégrant aux savoirs fondamentaux.
        • Changer les mentalités en informant et en sensibilisant les pouvoirs publics, l'opinion publique, les parents, les enfants et les enseignants.
        • Améliorer l'orientation en valorisant et en évaluant les compétences manuelles et psychosociales, et en faisant intervenir le monde du travail dans les collèges.
        • Revaloriser le métier d'enseignant et leur donner les moyens d'innover et de travailler en partenariat avec des artisans.
        • Remettre le corps à sa place en encourageant des méthodes d'apprentissage qui le mobilisent et en éduquant à la nutrition.
      • En conclusion: Il est essentiel de retrouver un regard global sur la vie et de valoriser l'expérience du sensible pour créer une société en bonne santé mentale et physique, capable de répondre aux enjeux climatiques et de se reconnecter au monde qui l'entoure.

    1. table ronde ministérielle de haut niveau intitulée "L'IA en éducation : quel cadre pour quels usages ?".

      • Contexte de la table ronde :

      La table ronde s'est tenue en marge du Sommet pour l'Action sur l'intelligence artificielle et a été ouverte par la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la Commission européenne.

      L'événement a exploré le cadre d’usage de l’IA en éducation selon diverses approches, notamment celles de l'OCDE, de l'UNESCO, et du Conseil de l’Europe.

      • Participants : Des représentants des États membres de l’UE et des chercheurs ont participé pour présenter leurs bonnes pratiques en Europe et dans le monde.

      La Première ministre Élisabeth Borne a pris la parole pour l'ouverture de la conférence.

      • Consultation nationale sur l'IA dans l'éducation :

      Une consultation nationale a été lancée en janvier 2025 pour recueillir les points de vue de la communauté éducative (professeurs, personnel de direction, parents, lycéens) sur l'usage de l'IA dans l'éducation.

      Un cadre d'usage sera finalisé et diffusé au printemps, précisant les conditions d'utilisation de l'IA dans les classes et dans le domaine administratif, tout en définissant des règles claires pour les élèves.

      • Formation des enseignants :

      Une première formation en ligne pour le second degré sera lancée dès la rentrée 2025, basée sur un parcours Pix.

      • IA générative au service du ministère :

      Un outil s'appuyant sur l'IA générative, inspiré du projet Cassandre de l'académie de Lyon, a été déployé pour aider les gestionnaires RH en prenant en charge les tâches administratives et réglementaires. Cette initiative sera généralisée à l'ensemble des académies.

      • Initiative pour une IA souveraine :

      Un appel à projets doté de 20 millions d'euros de France 2030 sera lancé à l'été 2025 pour concevoir une IA ouverte, transparente et pérenne, dédiée aux professeurs pour la préparation des cours, la correction des devoirs et l'enrichissement de leurs pratiques.

      • Enjeux de compétitivité et de compétences :

      L'IA est considérée comme un élément clé de la boussole de compétitivité présentée par la Commission européenne.

      Il est nécessaire de préparer les Européens aux changements d'un monde numérisé, en maximisant les opportunités de la transition numérique tout en maîtrisant les risques.

      • Formation et compétences en IA :

      Les efforts doivent favoriser les compétences de base ainsi que les compétences spécialisées en IA.

      Les enseignants devraient recevoir une formation pour savoir comment, quand et pourquoi utiliser les outils de l'IA.

      La Commission européenne a publié des lignes directrices sur l'utilisation éthique de l'IA dans l'éducation en 2022, qui seront révisées.

      • Coopération européenne :

      L'accès universel à l'éducation numérique est favorisé, et l'IA est identifiée comme un sujet stratégique nécessitant une coopération étroite entre les États membres et la Commission.

      De nombreux États membres ont lancé des plans d'action et des initiatives qui peuvent nourrir le partage d'expérience à l'échelle de l'Union européenne.

      • Union des compétences :

      L'Union des compétences comprendra un plan d'action pour aider les États membres à renforcer le développement des compétences numériques de base.

      Les compétences numériques doivent s'acquérir dès la petite enfance et tout au long de la vie, en renforçant la coopération entre tous les secteurs de l'éducation.

      • Plan stratégique pour l'enseignement des STEM :

      Un plan stratégique pour l'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) sera mis en place, intégrant les enjeux liés à l'IA.

      • Feuille de route pour l'éducation numérique :

      La revue en cours du plan d'action pour l'éducation numérique et de la feuille de route pour l'avenir de l'éducation et de la formation numérique, d'ici fin 2025, préparera des propositions sur l'utilisation efficace et éthique de l'IA dans l'éducation et la formation, ainsi que des actions de soutien aux États membres.

      • Expérimentation et contrôle qualité :

      Les services numériques innovants seront d'abord testés à petite échelle avant d'être déployés nationalement, en contrôlant la qualité et en respectant un cadre éthique et juridique.

      Le partenariat d'innovation intelligence artificielle permet la mise à disposition de services numériques en français, notamment pour la lecture, l'écriture et les mathématiques.

      Ce briefing donne un aperçu des discussions et des initiatives en cours concernant l'intégration de l'IA dans le système éducatif.

      Il met en évidence l'importance d'un cadre éthique, de la formation des enseignants, et de la coopération internationale pour exploiter pleinement le potentiel de l'IA au service de l'éducation.

    1. POP AND ELLIOT: Military code.Remove ID and intel from dead hostiles.(Pop kneels infront of the dead man's wallet. He reachesout his hand and touches the wallet. Elliot and Pop are inthe same position, each of them touching a wallet. Theymove in unison.)POP: The wallet.The body.

      I want to focus on this fugue specifically because it highlights the first kills Pop and Elliot make in war and the moments that both will never forget. The characters, including Ginny in this fugue, move separate but in unison at the same time. Ginny narrates the deeper emotions Elliot feels, though they are not explicitly stated. Earlier in the fugue Grandpop and Ginny illustrate the silence that engulf every person present in the killing. Though these two characters are not in Iraq with Elliot, it feels to me like they are right there with him. It is like they are speaking for him, saying the words he cannot bring himself to say. It feels as if Elliot is frozen in time and the other characters are moving, feeling, experiencing, reliving their own war stories. Moving back to the highlighted "military code", I find it interesting and illuminatingly powerful to have both Pop and Elliot declare in unison that they are to remove the documents inside the wallets. Within this moment, Pop is narrating Elliot's moment as Elliot narrates Pop's. As they remove more items, the weight of the kill pans to the surface (or the center of the stage). Having never experienced this before, the simplicity in the definitives in the pictures are enough to captivate the audience. I feel so deeply that the stage directions add depth to the narrations and direction for the actors on stage, especially with the dropping of the first photo. All characters realize the impact the death of just one soldier has on Elliot especially and the disbelief of how small the death can feel as the photo is dropped.

    Tags

    Annotators

    1. Ce document de synthèse porte sur le témoignage de Mike, un père célibataire élevant seul sa fille de 7 ans, Karma, après le décès de sa femme des suites d'un cancer.

      • Situation initiale : Mike s'est retrouvé seul avec sa fille de 3 ans après le décès de sa femme. Il a dû faire face à un deuil et à la nécessité de s'organiser en tant que parent solo.

      • Défis rencontrés :

        • Organisation et éducation : Mike a dû jongler avec l'organisation quotidienne, l'éducation de sa fille et les tâches ménagères. Il a anticipé les premières fois importantes comme la rentrée scolaire et les relations amoureuses.
        • Pression sociale : Il avait l'impression d'être constamment observé et jugé.
        • Difficultés financières : Mike aInitialement bien gagné sa vie, mais il a eu tendance à dépenser excessivement pour compenser le manque. Il a reconnu la complexité de trouver un emploi compatible avec sa situation de parent isolé.
        • Équilibre personnel : Trouver un équilibre entre sa vie de parent et sa vie d'homme a été difficile, surtout face à une situation inattendue à 30 ans.
      • Solutions et adaptations :

        • Routine et organisation : Mike a mis en place une routine quotidienne pour stabiliser sa vie et celle de sa fille.
        • Soutien familial : La famille de sa femme est très présente, aidant avec Karma les week-ends et pendant les vacances. Ses proches l'ont aussi soutenu dès le début.
        • Changement de carrière : Il a quitté son emploi dans le commerce pour devenir artiste digital, ce qui lui permet de travailler à domicile et de s'occuper de sa fille.
        • Gestion des émotions : Il communique ouvertement avec sa fille au sujet de sa mère et n'évite pas le sujet.
      • Préoccupations et avenir :

        • Dangers extérieurs : Mike craint les dangers extérieurs tels que le harcèlement scolaire ou les mauvaises rencontres.
        • Relations futures : Il est ouvert à l'idée de rencontrer quelqu'un, mais sans dépendance affective. Il se demande comment l'arrivée d'une nouvelle figure féminine pourrait affecter Karma.
      • Points positifs :

        • Relation avec sa fille : La relation entre Mike et Karma est remplie de bonheur et de joie. Karma est souriante et bien entourée.
        • Ouverture et communication : Mike aborde tous les sujets avec sa fille, y compris ceux liés à la féminité et aux origines. Il encourage le dialogue et l'absence de tabous.
        • Présence maternelle : Karma se souvient de sa maman et lui parle quotidiennement. Mike entretient la mémoire de sa femme pour qu'elle reste présente dans leurs vies.
    1. Klaus Taschwe im Standard zur Arbeit des Hartland Instituts punkt das Institut hat jetzt in London eine Diplonore aufgemacht. Komma die von einer früheren Vorsitzenden der Antibrexipathal-Yukip geleitet wird. Es versucht in enger Kooperation mit der FPÖ den Europien Drain Deal abzusprechen bzw. zu blockieren. Das Institut gehört zum Aufdraggebern des sogenannten Project 2025-Kommar, dem Drehbuch für das Vorgehen der Tram-Administration gegen bisherige Regierungsinstitutionen vor allem In Bereichen wie Wissenschaft und Diversität https://www.derstandard.at/story/3000000254264/us-lobby-der-klimawandelleugner-dank-fpoe-weiter-auf-dem-vormarsch-in-europa

    1. Das US-Anerikanische Hardland-Institut, lobbyiert inzwischen durch Vermittlung der FPÖ auch bei der EU in Brüssel you Benedikt Naudov-Slaski zeigt in einem Artikel im Falter auf, dass das Institut selbst bei der Darstellung der eigenen angeblichen Erfolge unseres Arbeiter. Herzlandvertreter behaupten, kommen ein EU-Klimagesetz gestoppt zu haben. Und nennen dafür ein Datum, kann man an dem tatsächlich nur eine ungarische Ministerin gegen die EU-Renaturierungsverordnung argumentiert hat, kann man die dann aber schließlich angenommen worden. https://www.derstandard.at/story/3000000254766/wie-us-klimawandelleugner-fake-news-ueber-die-eu-verbreiten-und-die-fpoe-ihnen-dabei-hilft

    1. Die Trumpadministration entfernt systematisch Hinweise auf die Klimakrise und die globale Erhitzung von amerikanischen Regierungswebseits. Der Klimaforscher Michael Mann sagt, dass man mit dem schlimmsten Rechnen müsse, weil die Verschwurzer jetzt an die Macht gekommen sein. Fachleute gehen davon aus, kommen, dass die neue Regierung systematisch versuchen wird, kommen Informationen über die Ursachen und die Folgen der Klimakrise zu unterdrücken. Gleichzeitig werden Regierungsmaßnahmen zur Klimaanpassung und zur Reduzierung von Treibhausgas Emissionen blockiert. https://www.theguardian.com/us-news/2025/feb/04/trump-climate-change-federal-websites

    1. Angehörige des von Ellen Maske geleiteten zungenanden, D-O-G-E, haben sich Zugang zu Diensträumen der amerikanischen Behörde für Atmosphäre und Ozeane verschafft. Fachleute befürchten, kommen das in die Arbeit der Behörde zerstörerisch eingegriffen werden soll, kommen bevor die möglichen rechtlichen Schritte dagegen ergriffen werden können. Im für die neue Administration offenbar maßgeblichen Projekt 2025 wird eine radikale Verkleinerung dieser Behörde gefordert. Die sei für die amerikanischen Wirtschaftsinteressen schädlich. Schon länger versuchen Interessengruppen, die Behörde zu untersagen, ihre Daten zu publizieren und sie zu zwingen, die Daten stattdessen privaten Anbietern für kommerzielle Produkte zu überlassen. https://www.theguardian.com/us-news/2025/feb/04/doge-noaa-headquarters

    1. Die Terz Interview-Dreaser-Neubauer zu der Frage, warum Klimapolitik im Deutschen Bundestag, Tagsweilkampf kaum eine Rolle spielt. Luisa Neubauer weiß auf die Belastung der Menschen durch die vielfältigen Krisen hin. Und sie spricht von einer Krise der Wahrheit, die ausgelöst ist durch rechtsradikale und fossile Propaganda. fossile Interessengruppen, rechtsradikale und rechte Medien bildeten ein Bündnis, das Klimapolitik permanent thematisieren. Das hänge damit zusammen, kommen wir, dass die Klimapolitik die fossilen Interessen tatsächlich gefährdet. Eine Gegenstrategie sieht darin, den Zusammenhang von Klimapolitik und Klimakrise herauszustellen. Dekabonisierung als Gemeinschaftsaufgabe begreifbar zu machen. Und wie Sie sagt, in Handarbeit zu mobilisieren, denn nur durch Mobilisierung sei es zu fortschritten in der Klimapolitik gekommen. https://taz.de/Luisa-Neubauer-uebers-Waehlen-und-Kaempfen/!6059862/

    1. 2024 hat Deutschland die Nationalen, aber nicht die europäischen Klimaziele erreicht. Es wurden 18 Millionen Ton weniger CO2 ausgestoßen als im Vorjahr. Damit sind die Emission drei Jahre hintereinander zurückgegangen. Komma, sie liegen auf der halben Höhe von 1999. Hauptgründe sind die Abschaltung von Kohlekraftwerken und ihr Ersatz vor allem durch erneuerbare Energien sowie die schlechte Konjunkturlage. https://taz.de/Klimaziel-fuer-2024/!6057130/

    1. Der deutsche Expertenrad für Klimafragen hat sein zwei Jahresgutachten zur Entwicklung der Treibhausgas-Emissionen vorgelegt. Er stellt fest, dass sich die Dekaponisierung im Energiebereich 2021 bis 2023 schneller als geplant vorgesehen entwickelt hat. Das aber Gebäude und vor allem der Verkehr weit zurückgeblieben sind. In den kommenden Jahren seien jährlich etwa 100 Milliarden Euro öffentlicher Investitionen nötignötignötnötß, kommer um die deutschen Klimaziele zu erreichen. Der Expertenradlin rett davon ab, vor allem auf den CO Preis zu setzen, der dieser vor allem die ärmere Bevölkerung trifft.

      https://taz.de/Gutachten-vom-Expertenrat-Klima/!6063870/

      Gutachten: https://bscw.bund.de/pub/bscw.cgi/d315529602/ERK2025_Zweijahresgutachten-2024.pdf

    1. Liste des préconisations

      Le rapport IGESR 2025 "La classe de seconde : étape-clé pour l’élève de lycée" propose plusieurs recommandations organisées autour de quatre axes principaux, visant à améliorer la transition collège-lycée, à mieux gérer l'hétérogénéité des élèves, à optimiser l'orientation, et à renforcer la citoyenneté. Voici une synthèse des principaux points :

      • Axe 1 : Renforcer la liaison collège-lycée

        • Formaliser la liaison collège-lycée en structurant la collaboration entre enseignants de troisième et de seconde pour assurer une cohérence et une évolution progressive des règles, des modalités d'enseignement, et d'évaluation.
        • Diffuser les documents institutionnels relatifs à la scolarité, tels que les livrets personnels de compétences du collège aux professeurs de lycée et les bulletins trimestriels de seconde aux enseignants de collège, pour mieux informer les équipes sur les besoins et le devenir des élèves.
        • Organiser des temps d'information et d'immersion pour accompagner les élèves dans leur parcours d'orientation, en proposant des moments d'information communs et des immersions ciblées dans les voies professionnelle et technologique.
      • Axe 2 : Mieux gérer l’hétérogénéité scolaire

        • Améliorer l’identification et l’accompagnement des élèves les plus fragiles en s'appuyant sur des enseignants référents et en renforçant les temps dédiés au soutien, à la construction de projets, et au suivi personnalisé.
        • Développer des temps de réflexion entre pairs et de formation sur les spécificités de l’enseignement en classe de seconde, en proposant des formations sur la gestion des classes hétérogènes et en étendant l'évaluation du cycle terminal à la seconde.
        • Créer des projets pédagogiques adaptés aux objectifs de la classe de seconde, en s'appuyant sur des expériences existantes et en évaluant leur contribution à l'amélioration des apprentissages.
      • Axe 3 : Améliorer la qualité du choix d’orientation

        • Faire évoluer les outils d’affectation pour mieux prendre en compte le projet de l’élève vers la voie professionnelle, en adaptant Affelnet et en repensant les procédures d'affectation.
        • Informer les élèves et les enseignants sur les parcours post-seconde, en garantissant l'effectivité des heures dédiées au Parcours avenir et en construisant un dispositif numérique retraçant le parcours des élèves.
        • Renforcer la dimension technologique de la seconde générale et technologique, en présentant les différents parcours aux élèves de troisième et en retravaillant le programme de SNT pour développer sa dimension technologique.
      • Axe 4 : Révéler et affirmer la citoyenneté des élèves

        • Élaborer localement un document d’information sur les possibilités d’engagement dans et hors le lycée, en s'appuyant sur les structures locales de la continuité éducative.
        • Permettre à chaque élève de s’engager durant les années lycée, en offrant des lieux et des moments pour partager leurs expériences et les sensibiliser aux finalités de l'engagement.
        • Reconnaître les compétences acquises de l’engagement citoyen, en donnant de l'effectivité au parcours citoyen et en reconnaissant les compétences acquises dans le bulletin et le livret scolaires.
    2. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la classe de seconde, basé sur le rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR):

      • La classe de seconde est une étape clé pour les élèves en termes scolaires, d'orientation et d'engagement, marquant une transition entre le collège et le lycée. Environ 90 % d'une classe d'âge passe par cette étape.

      • Les enjeux de la classe de seconde sont souvent méconnus des élèves et des familles.

      Les élèves doivent envisager leur poursuite d'études et choisir entre la voie professionnelle, technologique ou générale.

      Un manque de connaissance des différents parcours peut conduire à des choix d'orientation subis plutôt qu'assumés.

      • Liaison Collège-Lycée :

        • Renforcer la transition entre le collège et le lycée par une collaboration institutionnalisée entre les enseignants des deux niveaux.

        • Formaliser cette liaison au niveau académique et local, en planifiant un travail entre les enseignants de troisième et de seconde.

        • Assurer la diffusion systématique des documents institutionnels relatifs à la scolarité des élèves.

        • Organiser des temps d'information et d'immersion pour accompagner les élèves dans leur parcours d'orientation.

      • Hétérogénéité des classes :

        • La classe de seconde est confrontée à une hétérogénéité croissante des élèves.

        • Mettre en place des formations pour les enseignants sur la gestion des classes hétérogènes.

        • Favoriser des projets pédagogiques adaptés aux objectifs de la classe de seconde.

      • Évaluation :

        • Étendre le projet d'évaluation du cycle terminal à la seconde pour harmoniser les pratiques d'évaluation et clarifier les attendus.
      • Accompagnement et soutien :

        • Mettre en place un accueil intégratif en début d'année et un suivi personnalisé des élèves, notamment les plus fragiles.

        • Améliorer l'identification et l'accompagnement des élèves les plus fragiles en s'appuyant sur des enseignants référents.

      • Tests de positionnement :

        • Renforcer l'adhésion aux tests de positionnement de seconde et optimiser l'exploitation des résultats pour diagnostiquer les besoins et proposer des remédiations adaptées.

        • Utiliser des outils numériques de remédiation comme MIA seconde et la plateforme RTP.

      • Parcours d'orientation :

        • Garantir l'effectivité des 54 heures annuelles du Parcours Avenir dans les lycées généraux et technologiques.

        • Améliorer l'information sur les parcours post-seconde pour les élèves et les enseignants.

        • Renforcer la dimension technologique de la seconde générale et technologique.

      • Engagement citoyen :

        • Élaborer un document d'information sur les possibilités d'engagement dans et hors du lycée.

        • Permettre à chaque élève de s'engager durant les années lycée.

        • Reconnaître les compétences acquises grâce à l'engagement citoyen, notamment les compétences psychosociales.

      • Classe Prépa-Seconde :

        • La classe prépa-seconde est destinée aux élèves admis en seconde mais n'ayant pas obtenu le DNB.

        • Elle vise une remise à niveau, un travail sur l'organisation et l'estime de soi, et la préparation d'un projet d'orientation.

      • Séquence d'observation en milieu professionnel :

        • Mise en place d'une séquence d'observation en milieu professionnel de deux semaines pour les élèves de seconde générale et technologique.

      En conclusion, la classe de seconde est une année de transition cruciale qui nécessite une approche systémique pour améliorer les apprentissages, l'orientation et l'engagement des élèves.

      Cela implique une collaboration renforcée entre le collège et le lycée, un accompagnement personnalisé des élèves, et une valorisation de l'engagement citoyen.

    1. La classe de seconde : étape-clé pour l’élève de lycée, rapport 23-24-002C, janvier 2025

      Voici un document de synthèse pour un briefing sur la classe de seconde, basé sur le rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR):

      • La classe de seconde est une étape clé pour les élèves en termes scolaires, d'orientation et d'engagement, marquant une transition entre le collège et le lycée. Environ 90 % d'une classe d'âge passe par cette étape.

      • Les enjeux de la classe de seconde sont souvent méconnus des élèves et des familles.

      Les élèves doivent envisager leur poursuite d'études et choisir entre la voie professionnelle, technologique ou générale.

      Un manque de connaissance des différents parcours peut conduire à des choix d'orientation subis plutôt qu'assumés.

      • Liaison Collège-Lycée :

        • Renforcer la transition entre le collège et le lycée par une collaboration institutionnalisée entre les enseignants des deux niveaux.

        • Formaliser cette liaison au niveau académique et local, en planifiant un travail entre les enseignants de troisième et de seconde.

        • Assurer la diffusion systématique des documents institutionnels relatifs à la scolarité des élèves.

        • Organiser des temps d'information et d'immersion pour accompagner les élèves dans leur parcours d'orientation.

      • Hétérogénéité des classes :

        • La classe de seconde est confrontée à une hétérogénéité croissante des élèves.

        • Mettre en place des formations pour les enseignants sur la gestion des classes hétérogènes.

        • Favoriser des projets pédagogiques adaptés aux objectifs de la classe de seconde.

      • Évaluation :

        • Étendre le projet d'évaluation du cycle terminal à la seconde pour harmoniser les pratiques d'évaluation et clarifier les attendus.
      • Accompagnement et soutien :

        • Mettre en place un accueil intégratif en début d'année et un suivi personnalisé des élèves, notamment les plus fragiles.

        • Améliorer l'identification et l'accompagnement des élèves les plus fragiles en s'appuyant sur des enseignants référents.

      • Tests de positionnement :

        • Renforcer l'adhésion aux tests de positionnement de seconde et optimiser l'exploitation des résultats pour diagnostiquer les besoins et proposer des remédiations adaptées.

        • Utiliser des outils numériques de remédiation comme MIA seconde et la plateforme RTP.

      • Parcours d'orientation :

        • Garantir l'effectivité des 54 heures annuelles du Parcours Avenir dans les lycées généraux et technologiques.

        • Améliorer l'information sur les parcours post-seconde pour les élèves et les enseignants.

        • Renforcer la dimension technologique de la seconde générale et technologique.

      • Engagement citoyen :

        • Élaborer un document d'information sur les possibilités d'engagement dans et hors du lycée.

        • Permettre à chaque élève de s'engager durant les années lycée.

        • Reconnaître les compétences acquises grâce à l'engagement citoyen, notamment les compétences psychosociales.

      • Classe Prépa-Seconde :

        • La classe prépa-seconde est destinée aux élèves admis en seconde mais n'ayant pas obtenu le DNB.

        • Elle vise une remise à niveau, un travail sur l'organisation et l'estime de soi, et la préparation d'un projet d'orientation.

      • Séquence d'observation en milieu professionnel :

        • Mise en place d'une séquence d'observation en milieu professionnel de deux semaines pour les élèves de seconde générale et technologique.

      En conclusion, la classe de seconde est une année de transition cruciale qui nécessite une approche systémique pour améliorer les apprentissages, l'orientation et l'engagement des élèves.

      Cela implique une collaboration renforcée entre le collège et le lycée, un accompagnement personnalisé des élèves, et une valorisation de l'engagement citoyen.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les sources fournies :

      Thème central : La fragilité psychique des jeunes, mythe ou réalité ?

      • Un webinaire, organisé par LISA et le Learning Planet Institute, a exploré la question de la fragilité psychique des jeunes, en se demandant si elle est un mythe ou une réalité.

      L'objectif était de nuancer cette vision et de mieux comprendre les dimensions sociales, éducatives et psychologiques qui influencent le bien-être des jeunes.

      Le dispositif LISA

      • LISA est un dispositif conçu pour repérer et comprendre les besoins et les forces des élèves afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.

      • Il est composé d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration multi-acteurs.

      • Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements.

      • Le projet s'articule autour de la question de comment favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.

      • LISA offre des formations, des outils et des ressources élaborées à partir d'une collaboration interdisciplinaire d'enseignants, de cliniciens, de chercheurs et d'ingénieurs.

      • Une plateforme numérique comprend un outil de repérage et une base de ressources avec des interventions concrètes pour la classe.

      • Un questionnaire "facettes" de 12 questions permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.

      Un tableau de bord individuel est généré avec des suggestions pour les enseignants sous forme de fiches pratiques.

      • Lisapédia est une base de ressources avec des fiches pratiques et des liens vers des ressources externes.

      • Des formations pratiques en ligne et en présentiel sont proposées aux enseignants.

      • La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      Intervention de Christophe Ferveur

      • Christophe Ferveur, psychologue clinicien, psychanalyste et psychodramatiste, a été invité à s'exprimer sur la question.

      Il est spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux.

      • Il travaille à la Fondation Santé des étudiants de France et dans un dispositif appelé "relais étudiant lycéen" avec une consultation pluridisciplinaire.

      • L'adolescence et la jeunesse sont des périodes d'incertitude, un "entre-deux" avec un travail intérieur important.

      • Ce travail comprend des aspects corporels, la recherche d'idéaux ou leur désidéalisation, l'affiliation à des groupes, et un apprentissage par tentatives et erreurs.

      • Aujourd'hui, il y a une prolongation de l'immaturité combinée avec une précocité, créant des déséquilibres.

      • Les jeunes sont confrontés à une injonction paradoxale : "fais ce que tu veux, mais sois performant".

      • Le contexte sociétal est anxiogène, avec un climat de "tout s'effondre".

      • Il y a un idéal contemporain du potentiel caché, où il faut s'épanouir et s'accomplir sans défaillance.

      • On observe un désendettement du collectif au profit de l'individu.

      • La société actuelle est marquée par l'accélération, avec l'idée de "ne rien manquer", créant des vulnérabilités.

      • Cette accélération conduit à une fragmentation cognitive, rendant difficiles l'attention, la mémorisation et l'exécution des tâches.

      • Le vécu de l'ennui est devenu un vide, et non plus un temps de maturation.

      Il y a une dispersion et une simplification de la pensée, avec un risque de ne pas vérifier les informations.

      • Il y a une idéologie de la connexion permanente, mais les relations sont labiles et fragiles.

      • Les jeunes ont des difficultés à renoncer et sont plus dans le besoin et l'envie que dans le désir.

      • Il y a une montée des "addictions" et des passages à l'acte, avec une intolérance à la frustration.

      • Les jeunes sont dans une revendication de soutien car leur socle narcissique est fragile.

      • Les jeunes ont des difficultés à se projeter dans l'avenir, pouvant mener à un enfermement dans une "rêvasserie".

      • Le syndrome "hikikomori" (repli sur soi) est un exemple de refus de rentrer dans le monde adulte.

      • Il faut se demander si cette génération est réellement si "fragile" ou si elle est "fragilisée" par son environnement. Il ne s'agit pas d'une fragilité de fond, mais d'une réaction à un environnement anxiogène.

      • On observe une montée des troubles anxio-dépressifs.

      • Une personne sur cinq rencontrera un épisode de trouble psychique nécessitant une prise en charge au cours de sa vie.

      • 40% des jeunes déclarent être en mal-être ou en détresse psychologique.

      • La santé mentale est une construction intérieure complexe dépendant de l'histoire personnelle, de l'environnement et des aspects biologiques.

      • Le trouble psychique est une zone grise où il faut intervenir sans tomber dans le catastrophisme.

      • Dans les troubles psychiques, plus on va mal, moins on demande de l'aide.

      Ils sont souvent invisibles, cachés, et fluctuants.

      • Les troubles sont multifactoriels, liés à l'environnement familial, social et à la projection dans l'avenir.

      • Le retrait social et le désinvestissement des études sont des signaux d'alerte majeurs.

      • Les jeunes tentent souvent des auto-résolutions, notamment par des substances, avant de demander de l'aide.

      Pistes d'action

      • Repérer le plus tôt possible les signaux d'alerte, sans dramatiser.

      • Proposer un accès rapide à une consultation, mais dans un cadre déstigmatisé.

      • Ne pas se focaliser uniquement sur l'individu, mais considérer le contexte familial et social.

      • En cas de retrait social, ne pas retirer brutalement les outils numériques, car ils peuvent être la seule connexion avec le monde pour les jeunes en difficulté.

      • Il n'y a pas de recette miracle pour prévenir le mal-être, car les jeunes ne peuvent pas être super protégés de tout.

      • Il faut permettre aux jeunes de rencontrer les difficultés et d'apprendre par eux-mêmes.

      • Ne pas forcer un jeune à consulter, mais ne pas le laisser seul avec sa détresse.

      • Proposer des cadres de consultation adaptés, comme le relais étudiant lycéen.

      • La France est un pays où la prescription de médicaments est élevée.

      La psychiatrie évolue vers la pharmacologie et la résolution rapide des symptômes.

      La société se désengage et l'individu doit trouver des solutions rapidement.

      Conclusion

      • La question de la fragilité psychique des jeunes est complexe.

      Il faut nuancer cette vision et comprendre l'impact de l'environnement sur leur bien-être.

      • Il est important de repérer les signaux d'alerte, de proposer des cadres de consultation adaptés, et de ne pas stigmatiser les jeunes.

      • Il faut aussi tenir compte du contexte sociétal et de ses injonctions paradoxales.

    1. Denn wo jetzt, komm mal, der während der ersten Amtszeit Trumps Minister war, sieht den Unterschied in der Energiepolitik zwischen Trump und seinem Vorgänger als geringer an als es nach außen scheint. Wo jetzt zufolge wird es Trumpvereinbarum gehen, In den USA so viel Energie wie möglich zu produzieren. Es sei vor allem wichtig den wachsenden Energiebedarf zu befriedigen. Dafür werde Trump auch erneuerbare Energien weiterverdähen. https://www.repubblica.it/economia/2025/02/04/news/brouillette_energia_trump-423980508/

    1. “The big joke on democracy,” he observed, “is that it gives its mortal enemies the means to its own destruction.”

      for - Project 2025 - Trump - Hitler - Atlantic article - quote - Joseph Goebbels - quote - The big joke on democracy is that it gives its mortal enemies the means to its own destruction" - Not actually from Joseph Goebbels. He said something similiar though: - We enter the Reichstag to arm ourselves with democracy’s weapons. If democracy is foolish enough to give us free railway passes and salaries, that is its problem... We are coming neither as friends or neutrals. We come as enemies! As the wolf attacks the sheep, so come we.

      to - misquote - Joseph Goebbels - weakness of democracy - https://hyp.is/go?url=https%3A%2F%2Fen.wikiquote.org%2Fwiki%2FJoseph_Goebbels&group=world

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur les effets de la pauvreté sur les liens parent-enfant, basé sur les informations de la source :

      Construction du lien parent-enfant :

      • Le lien entre un parent et son enfant ne se crée pas instantanément, mais se construit dans le temps. Ce lien peut commencer à se développer dès la période prénatale.
      • L'attachement prénatal peut être considéré comme l'ébauche d'un lien entre le parent et l'enfant. Cependant, des expériences prénatales moins favorables peuvent se manifester après la naissance de l'enfant.
      • Le lien se construit également à travers les échanges entre le parent et l'enfant. Un modèle de "spirale interactive" décrit ce processus comme une série d'interactions répétées entre le parent et son enfant, où les réactions du parent et de l'enfant se cumulent.

      Le rôle du contexte et de la précarité :

      • Le contexte, en particulier la précarité, peut influencer la manière dont le parent perçoit son enfant. Par exemple, un parent en situation de précarité peut avoir moins de patience en raison de ses propres difficultés.
      • La précarité peut rendre plus difficile pour un parent d'être pleinement connecté à son enfant, en raison du stress et des préoccupations qu'elle engendre.
      • La précarité peut influencer la façon dont le parent se sent parent, le développement de l'enfant et la construction de l'attachement.

      Conséquences des interactions parent-enfant :

      • Les interactions répétées entre un parent et son enfant ont trois conséquences principales :
        • La manière dont le parent se sent dans son rôle parental et la confiance qu'il développe dans ce rôle.
        • Le développement de l'enfant, qui sera favorisé par des interactions chaleureuses et soutenantes.
        • La construction de l'attachement de l'enfant, qui dépendra des expériences répétées avec le parent.
      • L'attachement de l'enfant peut être plus ou moins sécurisé en fonction de ces interactions répétées.

      Précarité et lien parent-enfant :

      • La précarité peut compliquer l'établissement de ces liens, mais n'est pas un déterminisme.
      • Ce n'est pas parce qu'un parent est en situation de précarité qu'il n'est pas lié à son enfant ou que l'enfant ne peut pas développer un attachement sécurisé.
      • Le soutien que reçoit le parent dans ces étapes peut déterminer si la spirale interactive reste positive ou devient dysfonctionnelle. Un manque de soutien peut conduire à des conséquences plus négatives.

      En résumé, la construction du lien parent-enfant est un processus dynamique et interactif, fortement influencé par le contexte.

      La précarité peut complexifier ce processus mais n'empêche pas l'établissement d'un lien sécurisé. Le soutien aux parents est crucial pour garantir une spirale interactive positive et un développement sain de l'enfant.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur l'addiction aux jeux vidéo, basé sur les informations des sources :

      Qu'est-ce qui rend les jeux vidéo captivants et quand devient-on accro?

      • Les jeux vidéo sont captivants car ils procurent du plaisir.
      • Une personne commence à entrer dans une zone dangereuse si elle joue plus d'une heure par jour.
      • Les nouvelles technologies, comme les smartphones et les tablettes, ont renforcé le goût de jouer et donc les risques d'addiction.
      • L'industrie des jeux vidéo gagne beaucoup d'argent, incitant à la consommation.
      • Si les parents laissent jouer sans limite, cela favorise la dépendance.

      Quels sont les symptômes de la dépendance aux jeux vidéo ?

      • Jouer excessivement peut nuire à la santé.
      • Les conséquences peuvent inclure un mauvais sommeil, une irritabilité accrue et une prise de poids due à un manque d'activité physique.
      • La dépendance aux jeux vidéo peut entraîner une baisse des notes si le travail scolaire est négligé au profit des jeux.

      Impact des jeux vidéo sur le cerveau, le corps et la santé

      • L'addiction aux jeux vidéo peut avoir des effets négatifs sur la santé, notamment sur le sommeil, l'humeur et le poids.
      • L'Organisation Mondiale de la Santé a classé l'addiction à internet comme un trouble clinique en 2018.

      Comment modérer l'utilisation des jeux vidéo?

      • Il est important de ne pas laisser les enfants de moins de 3 ans utiliser les écrans.
      • Il est important de modérer le nombre d'heures de jeu.
      • Le système d'évaluation européen des jeux vidéo (PEGI) aide les parents à choisir un jeu adapté à l'âge de l'enfant.
      • Jouer avec modération ne rend pas dépendant.

      Solutions pour éviter la dépendance et se désintoxiquer

      • Les jeux vidéo peuvent distraire et permettre de s'évader et de rêver.
      • La meilleure solution pour ne pas devenir dépendant est de sortir, faire du sport, de la musique et rencontrer des amis.

      En résumé, les jeux vidéo peuvent être une source de divertissement, mais une utilisation excessive peut entraîner une dépendance avec des conséquences négatives sur la santé et les études.

      La modération, l'utilisation du système PEGI et la diversification des activités sont essentielles pour éviter les problèmes liés à l'addiction aux jeux vidéo.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing sur le conflit sévère de séparation, basé sur les sources fournies :

      Définition et enjeux du conflit sévère de séparation

      • Le conflit sévère de séparation est une problématique relativement nouvelle, apparue il y a une trentaine d'années dans la littérature clinique et scientifique.
      • Il s'agit d'un terme « parapluie » regroupant un ensemble de problématiques variées, tant par leur nature que par leur sévérité. Il inclut des enjeux tels que la judiciarisation importante des litiges, des signalements répétés à la protection de la jeunesse, des recours fréquents aux tribunaux et des impacts négatifs pour les enfants.
      • Ces situations sont souvent décrites comme étant chroniques et enlisées dans le temps, avec des parents pouvant exprimer la même colère des années après la séparation.
      • Les professionnels peuvent se sentir submergés et impuissants face à la complexité de ces situations.
      • Il est crucial de distinguer le conflit sévère de séparation des situations de violence conjugale et de contrôle coercitif.

      Ampleur du phénomène

      • Le conflit sévère de séparation représente un défi important pour l'intervention et a été documenté dans plusieurs études.
      • Les intervenants décrivent souvent cette problématique comme difficile à cerner, mettant en échec certaines interventions.
      • Au Québec, les conflits sévères de séparation ont été en hausse lors de la pandémie.
      • Bien que l'exposition à la violence conjugale demeure le motif de signalement le plus fréquent, les conflits sévères de séparation représentent une part importante des évaluations en protection de la jeunesse.

      Services existants au Québec

      • L'offre de services est morcelée et il y a un manque d'intégration entre les services.
      • Il existe des solutions à la fois psychosociales et juridiques, avec des services parfois mixtes favorisant les partenariats sociojudiciaires.
      • Les services de base incluent la séance d'information sur la parentalité après la rupture et la médiation familiale, qui sont très utilisés.
      • Des programmes de groupe plus ciblés sont offerts par des organismes communautaires.
      • Les services plus pointus incluent l'expertise, des programmes de groupe spécialisés, la supervision des échanges de garde et la coordination parentale.
      • Les services les plus spécialisés sont concentrés dans les grands centres et souvent offerts en pratique privée.
      • Il y a un manque d'évaluation des services les plus accessibles, notamment en prévention.

      Bases d'une évaluation appropriée

      • L'évaluation est cruciale dans les situations de conflit sévère de séparation en raison de la diversité des enjeux et des besoins des familles.
      • Il est important de ne pas appliquer systématiquement l'idéal de la coparentalité et de prendre en compte la dynamique relationnelle entre les parents, leurs ressources et leur motivation.
      • Il faut distinguer les situations où la coparentalité est possible de celles où elle ne l'est pas, en considérant notamment les antécédents de violence, les troubles de santé mentale sévères et l'échec d'un parent à collaborer.
      • L'évaluation doit être neutre et objective, en prenant le temps de comprendre les points de vue de chacun.
      • Il est important de distinguer les parents qui ont des conflits liés à un deuil compliqué de ceux qui ont un historique de problèmes psychosociaux complexes.

      Interventions et approches

      • Les groupes éducatifs pour parents séparés ont souvent une portée préventive ou universelle et peuvent ne pas être adaptés aux enjeux du conflit sévère de séparation. Il est donc important de les adapter.
      • Il est crucial de clarifier son mandat lors d'interventions individuelles avec les parents et de rester neutre par rapport aux informations données sur l'autre parent.
      • Il est important de tenir compte du fonctionnement psychologique des parents et des pronostics d'évolution.
      • Les interventions individuelles auprès des enfants sont appropriées si l'enfant est demandeur ou si le conflit a des impacts importants sur son bien-être.
      • L'approche de médiation ou de négociation sur intérêts peut être utilisée en protection de la jeunesse mais doit être évitée dans les situations de violence conjugale.
      • Il est nécessaire de favoriser la collaboration et le respect, tout en centrant le processus sur les besoins plutôt que les positions.
      • L'approche systémique et l'approche sensible aux traumas sont essentielles pour un travail pertinent auprès des familles vivant un conflit sévère de séparation.
      • Il faut tenir compte du fait que les professionnels font partie du système familial et peuvent influencer son fonctionnement.

      Points saillants

      • Le conflit sévère de séparation est un problème complexe et croissant, avec des défis importants pour l'intervention.
      • L'évaluation et l'adaptation des interventions aux besoins spécifiques des familles sont primordiales.
      • Les professionnels doivent adopter une posture réflexive, être conscients de leur influence et tenir compte du vécu des familles.

      Ce document de synthèse met en évidence la complexité du conflit sévère de séparation et la nécessité d'une approche multidimensionnelle pour accompagner les familles touchées par ce problème. Il est important que les professionnels comprennent les enjeux, les services disponibles et les différentes approches pour intervenir de manière efficace.

    1. https://taz.de/Profite-aus-hohen-Oel--und-Gas-Preisen/!6063476/Die US-amerikanischen Öl- und Gasunternehmen machten aufgrund der Energiekrise 1902, siebenmal so hohe Gewinne wie vorher im Durchschnitt, nämlich über 288 Milliarden Dollar. Die Hälfte dieser Gewinne flossen das reiste Prozent der OS Bevölkerungyou Die reichsten 10% erhielten 84% , wie eine neue Koma noch nicht peer Review-De-Studie zeigt. Die hohen Gewinne machen Investitionen in Öl und Gas noch attraktiver als zuvor und bremsend damit Investitionen in erneuerbare Energien. Aufgrund der geopolitischen Unsicherheiten ist mit gefühlten Krisen ähnlicher Art öfter zu rechnen, kommen was die Energie, Wände und die Dekarbonisierung weiter verzögert.

    1. Tats Artikel zu den Absorthohn CO2 Emissionen durch Privatschätz und Jachten der Superreichen. Durch Privatschätz und Linienflüge verursacht ein Prozent der Menschheit allein 50 Prozent aller Flugemissionen. Die Informationen des Artikels stammen vor allem aus einer Oxfam-Studie vom Oktober und aus einer Studie des deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung. https://taz.de/Klimasuenden-der-Superreichen/!6066360/

    1. The Grammys have always been a platform where music’s biggest stars shine, and the 2025 Grammys are no exception. Among the names generating buzz this year is Bianca Censori Grammys, a rising talent who has captured the attention of fans and critics alike. In this article, we’ll dive into Bianca Censori’s journey to the Grammys, her connection to Kanye West, and what makes her a standout artist in 2025. Whether you’re a fan of Bianca Censori or simply curious about the latest Grammy trends, this piece has you covered.

    1. Im Standard-Interview mit Alfred Stern wird deutlich, dass die OMV weiter auf fossile Expansion setzt. Stern begrüßt die Steigerung der LNG-Produktion und -Exporte in den USA und setzt zugrleich auf die eigenen Projekte im Schwarzen Meer und auch in Österreich selbst. Der Interviewer Gerold Riedmann – der Chefredakteur des Standard – stellt diese Argumentation und die Standardfloskeln Sterns zur Abhängigkeit der Wirtschaft von fossilen Energien und zukünftigen technischen Lösungen an keiner Stelle in Frage.

      https://www.derstandard.at/story/3000000254260/omv-chef-stern-trump-als-chance-sehen-nach-vorn-zu-blicken

    1. Voici un résumé des points clés concernant l'attention, basés sur les sources fournies, qui pourraient être utiles pour un briefing :

      Compréhension de l'attention * L'attention est un processus de sélection des perceptions, où certaines prennent le devant de la scène. Le cerveau est constamment attentif à quelque chose, même si ce n'est pas ce à quoi on voudrait qu'il soit attentif. Par conséquent, il est important de préciser à quoi l'attention doit se porter. * Il est essentiel de définir la cible de l'attention pour les élèves, car souvent, l'attention n'est pas portée sur ce qui est attendu. La cible peut être dynamique et changer durant une activité. * Les cibles d'attention peuvent être très concrètes ou plus complexes, demandant une expertise croissante. Par exemple, dans un exercice de calcul de périmètre, la cible est visuelle (les petits côtés), alors que dans l'analyse de texte, la cible peut être des éléments de contexte historique. * Il existe des inégalités entre les élèves quant à leur capacité à choisir des cibles efficaces et à maintenir leur attention. Certains enfants sont capables d'identifier rapidement des erreurs, tandis que d'autres doivent se concentrer sur des éléments plus basiques.

      Mythes sur l'attention * Contrairement à une idée répandue, se concentrer n'est pas nécessairement fatigant. La fatigue ressentie lors d'une tâche peut provenir des processus cognitifs sollicités, comme la mémorisation ou la manipulation, et non de la concentration elle-même. * La concentration ne doit pas être synonyme de crispation. * L'état de "flow", où l'on est pleinement connecté à ce que l'on fait, est un état de concentration agréable et non fatigant. Cet état se caractérise par la disparition du calcul du coût de renonciation, c'est-à-dire l'oubli de ce qu'on pourrait faire à la place.

      Crise de l'attention et écrans * La multiplication des sources d'information et de sollicitations entraîne une dispersion de l'attention. Le cerveau tend à consacrer moins de temps à chaque chose pour ne rien rater de potentiellement important. * Le zapping et le manque de concentration nuisent à l'expertise, car l'acquisition d'une compétence requiert du temps. Les contenus qui attirent rapidement l'attention et procurent une gratification immédiate créent une situation d'inconfort face aux apprentissages qui demandent plus de temps. * Les écrans, en tant qu'outils, donnent accès à un monde virtuel et peuvent devenir comme un organe sensoriel. Il est donc essentiel de les utiliser de manière réfléchie et intentionnelle en se posant les questions "Pourquoi faire ?" et "Pour combien de temps ?".

      Éducation à l'attention * L'éducation à l'attention est un processus métacognitif, qui consiste à prendre conscience de ses propres processus mentaux. Il s'agit de développer un vocabulaire commun pour parler de ces processus. * Cela implique de s'interroger sur ses propres mécanismes d'attention, par exemple, comment on mémorise un numéro de téléphone ou comment on est distrait dans un supermarché. * Il est important d'expérimenter par soi-même pour ressentir le plaisir de se concentrer de la bonne façon. * L'école joue un rôle important dans l'éducation à l'attention, en limitant les distractions et en imposant des tâches, ce qui simplifie le choix pour l'élève. L'attention conjointe, c'est-à-dire le fait d'être attentif à la même chose que les autres, stabilise également l'attention. Le système de récompense et de punition, même s'il n'est pas idéal, aide à orienter l'attention vers les apprentissages.

      Programme Atole * Le programme Atole est une approche globale, un enseignement qui vise à développer la capacité à se concentrer. Il comprend des séquences d'activités menées en classe par l'enseignant et l'élève. * Le programme aborde plusieurs points : la cible, la différence entre attention et concentration, la stabilité attentionnelle et l'intention claire. L'objectif est de développer le sens de l'équilibre attentionnel. * Le programme Atole a des effets positifs, notamment une amélioration de la réactivité aux appels à l'attention et des capacités métacognitives des élèves. Il a aussi un impact sur les postures pédagogiques des enseignants, qui évitent les doubles tâches. * Il est déployé de l'école élémentaire au collège et vise à réduire les inégalités scolaires en donnant à tous les élèves les outils pour développer leur attention. Le programme est en cours d'adaptation pour la maternelle.

      Ce résumé peut servir de base pour un briefing, en mettant l'accent sur la nécessité d'une éducation à l'attention pour faire face aux défis de notre société actuelle.

    2. Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées importantes en gras :

      • 0:00 - 0:22 Vrai ou faux ?
        • Un élève peut se concentrer plus de 20 minutes sur certaines activités.
        • L'attention peut être entraînée par la volonté.
        • Les enseignants remarquent que les enfants ont plus de difficultés d'attention qu'avant.
        • Un cours magistral ne facilite pas nécessairement l'attention.
      • 0:30 - 1:22 Joker
        • Les écrans parasitent la capacité d'attention des jeunes.
        • On ne naît pas avec un niveau d'attention prédéterminé.
        • Le multitâche n'améliore pas l'attention.
        • L'âge ne limite pas la capacité attentionnelle.
        • La fatigue attentionnelle est un mythe.
        • On peut améliorer son attention avec de l'entraînement, ce n'est pas un muscle, mais ça s'améliore.
        • Tous les élèves n'apprennent pas de la même manière.
        • Le silence n'est pas toujours la meilleure condition pour apprendre.
      • 1:39 - 2:23 Introduction
        • Les enseignants sont confrontés à l'attention fluctuante des élèves.
        • La compétition pour l'attention est au cœur de notre société.
        • L'objectif est de déconstruire les mythes autour de l'attention.
      • 2:29 - 3:34 Qu'est-ce qu'un cerveau attentif?
        • Le cerveau est toujours attentif à quelque chose. L'attention est un processus de sélection de perceptions.
        • Même un enfant qui semble distrait est attentif à quelque chose.
        • Quand on dit à un élève qu'il n'est pas attentif, il faut lui préciser à quoi il n'est pas attentif.
        • Il y a un implicite : l'enfant n'est pas attentif à ce à quoi il devrait l'être.
      • 3:40 - 5:18 Identifier la cible
        • Il est important de savoir à quoi on veut que les élèves soient attentifs.
        • La cible peut être dynamique.
        • Il faut des critères pour savoir à quelle cible il faut se connecter. La cible est ce qu'il faut absolument percevoir.
      • 5:18 - 7:19 Exemples de cibles
        • Beaucoup d'exercices sont des recherches attentionnelles (ex: Où est Charlie ?).
        • Dans un devoir d'histoire-géographie, il faut analyser des documents pour trouver des informations.
        • L'attention doit être placée de manière à détecter l'information cherchée.
        • Il faut parfois faire attention à des choses qui ne sont pas immédiatement évidentes.
        • Dans un calcul de périmètre, la cible est très concrète (les petits côtés).
      • 7:19 - 8:33 Cibles plus complexes
        • Dans certaines matières, la cible est plus experte, plus complexe.
        • Le cerveau extrait des patterns (lettres, mots).
        • La cible de l'attention n'est pas la matière brute mais une matière déjà digérée.
        • Plus on monte dans les classes, plus les cibles sont abstraites.
      • 8:33 - 11:13 Inégalités à combler
        • Il y a des inégalités de capacités à viser certaines cibles.
        • Certains enfants peuvent activer un détecteur de fautes d'orthographe.
        • D'autres enfants doivent se concentrer sur des cibles plus concrètes (ex: terminaisons des verbes).
        • Il y a aussi la question de la stabilité de l'attention.
        • La stabilité de l'attention peut être entraînée si on est conscient de sa cible.
      • 11:13 - 13:02 Identifier la cible (suite)
        • En tant qu'enseignant, il faut être capable de donner à entendre la cible aux élèves.
        • Il faut cibler les situations problématiques.
        • Il faut commencer par des exercices avec des cibles concrètes.
        • Il faut développer une culture de la cible attentionnelle.
        • Il faut donner aux élèves une capacité métacognitive à réfléchir sur leur cible.
      • 13:19 - 17:01 Mythes et réalités
        • Se concentrer n'est pas forcément fatigant.
        • La distraction est souvent connotée positivement.
        • On se repose de la concentration en se concentrant sur autre chose.
        • La fatigue provient des processus cognitifs sollicités.
        • La concentration n'implique pas de crispation.
        • Le "flow" est un état de grande concentration, agréable.
      • 17:01 - 18:20 Le coût de renonciation
        • Dans le "flow", le calcul du coût de renonciation disparait.
        • Le coût de renonciation est ce qu'on perd à ne pas faire autre chose.
      • 18:30 - 21:29 L'école et le choix
        • L'état de "flow" est plus facile sur une tâche choisie.
        • À l'école, les élèves ne choisissent pas ce qu'ils font.
        • Il faut développer une attitude d'acceptation pour faire ce qu'on a à faire.
        • Le système scolaire teste l'adaptation à ce qu'on n'a pas choisi.
        • Il faut que l'élève trouve des moyens de rendre les choses plus amusantes.
      • 21:46 - 23:59 Crise de l'attention
        • La multiplication des sources d'information entraîne une dispersion de l'attention.
        • Le cerveau consacre moins de temps à chaque chose pour ne rien rater.
        • Il y a un refus de choisir et d'accepter de renoncer.
      • 24:04 - 26:16 Conséquences du zapping
        • Le temps passé sur une activité est lié à l'expertise.
        • Les contenus commerciaux génèrent une gratification immédiate.
        • Les apprentissages qui demandent du temps sont délaissés.
      • 26:16 - 29:38 Comment rectifier la donne
        • L'école simplifie le choix en limitant les distractions.
        • Les tâches sont obligatoires.
        • L'attention conjointe stabilise l'attention.
        • Le système de récompense et de punition colore les résultats.
      • 29:38 - 32:06 Rôle de l'école
        • L'école est un sanctuaire qui permet de développer des compétences nécessaires.
        • L'école ne peut pas être aussi attractive que les jeux vidéo.
        • Il faut une éducation de l'attention pour comprendre pourquoi l'école est comme elle est.
        • Il faut développer sa capacité à se concentrer pour la vie.
      • 32:13 - 35:38 Éducation à l'attention
        • L'éducation à l'attention est un enseignement métacognitif.
        • La métacognition est la conscience de ce qu'on fait dans sa tête.
        • Il faut s'intéresser à la technique cognitive.
        • Il faut un vocabulaire commun pour parler de la métacognition.
        • Il faut que l'enseignant s'interroge sur ses propres processus cognitifs.
        • Il faut prendre conscience de ce qui nous distrait.
        • Il faut expérimenter le plaisir de se concentrer.
      • 36:09 - 38:33 Écrans et attention
        • Les écrans sont source de compétition pour l'attention.
        • Les écrans sont un outil et un organe sensoriel.
        • Il faut utiliser les écrans de manière intentionnelle.
        • Il faut se poser les questions "Pourquoi faire ?" et "Pour combien de temps ?".
        • La perte de contrôle est problématique.
      • 38:53 - 41:40 Le programme Atole
        • Atole est un enseignement qui vise à développer la capacité à se concentrer.
        • Le programme est un changement de posture pour l'enseignant et l'élève.
        • On travaille sur la cible, la différence entre attention et concentration, la stabilité attentionnelle et l'intention claire.
        • On développe le sens de l'équilibre attentionnel.
        • Il faut avoir une intention claire avant d'aborder une tâche.
      • 41:40 - 43:03 Atole et inégalités scolaires
        • Atole réduit les inégalités scolaires.
        • Atole est déployé à l'école pour que tous les élèves en bénéficient.
        • Certaines familles valorisent l'attention plus que d'autres.
      • 43:03 - 44:05 Déploiement d'Atole
        • Atole a commencé en élémentaire, puis au collège.
        • Une version maternelle est en préparation.
      • 44:11 - 46:01 Mesure d'impact d'Atole
        • Une étude a comparé les classes ayant suivi Atole et les classes contrôles.
        • Atole améliore la réactivité aux appels à l'attention.
        • Atole améliore les capacités métacognitives des élèves.
        • Atole a un impact positif sur les gestes pédagogiques des enseignants.
        • Des études suisses ont confirmé les effets positifs d'Atole sur l'attention.
      • 46:07 - 47:01 Conclusion
        • Il faut tenir compte de la réalité de sa propre classe.
        • Les études d'impact favorisent le passage à l'action.

      Ce sommaire met en évidence les concepts clés et les arguments développés dans la transcription. Il permet de saisir rapidement les enjeux liés à l'attention et les solutions proposées, notamment à travers le programme Atole.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur le webinaire LISA et l'intervention de Thierry Hergueta sur le TDAH :

      I. Le Dispositif LISA et son Objectif (source)

      • LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves, afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.
      • Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration soutenu par l'État.
      • Le projet vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.
      • L'objectif principal est de favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.
      • LISA reconnaît que chaque élève est unique, avec ses propres forces et besoins, tout en évoluant au sein d'un collectif.

      II. Les Outils et Ressources LISA (source)

      • Plateforme numérique : Comprend un outil de repérage et une base de ressources.
      • Questionnaire "Facettes" : Permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève à travers 12 questions.
      • Tableau de bord individuel : Généré à partir des réponses au questionnaire, il offre un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
      • Fiches pratiques : Les suggestions sont présentées sous forme de fiches simples et pratiques, prêtes à l'emploi.
      • Lzapédia : Base de ressources composée de fiches pratiques et d'hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques.
      • Formations : LISA propose des formations pratiques en ligne et en présentiel, adaptées aux besoins des enseignants.
      • Programme de recherche : La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      III. Le TDAH : Compréhension et Enjeux (source)

      • Le TDAH (Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité) est un trouble du neurodéveloppement qui touche environ 2 millions de personnes en France.
      • Il existe trois formes de TDAH : inattentive prédominante, hyperactive prédominante, et combinée.
      • La prise en charge du TDAH s'apparente à celle des maladies chroniques nécessitant une acceptation pour engager un changement.
      • Le TDAH n'est pas un problème de volonté ; il est important de comprendre ce trouble pour accompagner les personnes concernées.
      • Les enfants et adolescents atteints de TDAH peuvent réagir de trois manières face à leur trouble : combat (fight), fuite (fly), ou figement (freeze).
      • L'origine du TDAH est génétique dans 80% des cas, avec des parents présentant souvent des symptômes similaires.
      • La sévérité du TDAH varie selon les problèmes de régulation, de contrôle et d'activation.
      • L'environnement (physique et social), le niveau de QI et l'insight sont des facteurs importants à considérer.
      • Le TDAH est souvent associé à des comorbidités comme les troubles "dys", le trouble du spectre de l'autisme, l'anxiété, la dépression et les addictions.

      IV. Les Adaptations Éducatives et Pédagogiques (source)

      • Nécessité d'une approche personnalisée : Il est crucial de comprendre le fonctionnement spécifique du TDAH et de ne pas chercher à transformer les enfants atteints de TDAH en un modèle uniforme.
      • Analogie des moutons et des vaches : Les personnes atteintes de TDAH fonctionnent comme des moutons ayant besoin d'un berger bienveillant, tandis que les personnes non-TDAH peuvent être comparées à des vaches plus autonomes.
      • Adaptations en classe :
        • Attention : Placer l'enfant stratégiquement, loin des distractions (fenêtres) ; utiliser des casques antibruit.
        • Hyperactivité/Hypoactivité : Fournir des balles antistress, des coussins dynamiques ; intégrer des pauses motrices ; favoriser l'activité physique.
        • Impulsivité : Ne pas prendre les réponses intempestives pour de l'insolence ; reformuler les propos ; moduler la prosodie.
        • Gestion des émotions : Éviter l'escalade émotionnelle ; ne pas mentionner les symptômes liés au TDAH dans les appréciations ; valoriser les comportements positifs.
        • Fonctions exécutives : Fournir des supports écrits ; limiter les prises de notes ; diviser les tâches en étapes ; offrir du temps additionnel encadré.
      • Stratégies pour la maison :
        • Enchaîner le travail personnel après l'école ; déléguer les devoirs si besoin ; organiser le travail en blocs de temps.
        • Utiliser des outils visuels (sablier électronique) ; accepter la musique pendant le travail ; proposer des pauses dynamiques.
        • Faire appel à des professionnels (ergothérapeutes, orthopédagogues, psychopédagogues).
        • Importance de l'alimentation, de l'activité physique et du sommeil.
        • Encadrer le temps d'écran et aider à l'initiation des activités.

      V. La Procrastination et la Motivation (source)

      • La procrastination est un élément central dans le TDAH, et peut être active (faire autre chose) ou passive.
      • Il est important d'aider les enfants et les adolescents à mentaliser l'intention de départ pour passer à l'action.

      VI. Points Clés à Retenir

      • Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental complexe qui nécessite une approche personnalisée.
      • Le dispositif LISA offre des outils et des ressources pour mieux comprendre et accompagner les élèves.
      • Les adaptations pédagogiques doivent tenir compte des spécificités du TDAH.
      • La collaboration entre enseignants, parents et professionnels est essentielle.
      • Il faut favoriser l'acceptation du trouble pour permettre aux personnes concernées de développer des stratégies d'adaptation efficaces.

      Ce document de synthèse est conçu pour servir de base à un briefing. Il met en lumière les points clés abordés lors du webinaire et fournit des informations essentielles pour comprendre le TDAH et le dispositif LISA. Il souligne également l'importance d'une approche personnalisée et de la collaboration pour favoriser le bien-être et la réussite des élèves concernés.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations du webinaire LISA avec Yasser Khazaal, concernant le rapport des jeunes aux écrans :

      Introduction au projet LISA * LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves afin d'améliorer leur bien-être et leur santé mentale. * Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration. * Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international. * L'objectif principal est de favoriser le bien-être de tous les élèves pour qu'ils puissent apprendre et progresser ensemble. * L'école joue un rôle essentiel dans le bien-être et l'épanouissement des enfants et des adolescents.

      Outils et ressources LISA * Plateforme numérique : Elle comprend un outil de repérage et une base de ressources. * Questionnaire Facettes : Un questionnaire de 12 questions permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève. * Tableau de bord individuel : Un tableau de bord est généré à partir des réponses au questionnaire, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève ainsi que des suggestions pour les enseignants. * Base de ressources Lzapédia : Elle contient des fiches pratiques prêtes à l'emploi et des hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques. * Formations : LISA propose des formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants.

      Le monde digital et les jeunes * Les services digitaux sont variés et chacun propose des interactions différentes. Ils incluent les jeux vidéo, les réseaux sociaux, les sites de rencontre, etc.. * Les réseaux sociaux répondent à un besoin humain essentiel de relations sociales et d'élargissement du réseau. * La métrique (nombre de likes, de suivis) peut changer la relation à soi-même et aux autres. * Les services digitaux sont en constante évolution, s'adaptant aux usages et captant les données des utilisateurs. * Les services digitaux peuvent créer un risque de sollicitation permanente, avec une offre illimitée et des réponses immédiates.

      Usage des écrans par les adolescents * Une étude a montré que la majorité des adolescents ont été exposés à de la pornographie, des réseaux sociaux ou des jeux vidéo. * Certains adolescents passent plus de 20 heures par semaine sur les réseaux sociaux ou les jeux vidéo. * Il y a une inquiétude sur le fait de passer trop de temps sur les écrans, et sur les risques d'addiction

      Addiction aux écrans * La science a repris les critères habituels des addictions pour les appliquer au domaine des écrans. * Les critères comme la préoccupation, le sevrage, la tolérance, la régulation émotionnelle, la perte de contrôle ont été examinés. * L'OMS a reconnu le trouble du jeu vidéo comme une addiction. * Les motivations à jouer incluent l'avancement dans le jeu, la compétition, les relations sociales, l'évasion. * L'évasion est souvent un facteur lié aux conduites addictives.

      Bien-être digital * Le bien-être est une expérience et un fonctionnement psychologique optimaux. * Le bien-être numérique est devenu central, car de nombreuses dimensions du bien-être passent par le numérique. * L'objectif est de trouver un équilibre entre les avantages et les inconvénients de la connectivité, avec un soutien fonctionnel maximal et des difficultés minimales. * Il est important de considérer les difficultés fonctionnelles liées aux interactions digitales, au harcèlement et à la gestion des conflits.

      Régulation et outils * Les smartphones proposent des outils de contrôle du temps d'écran, de limitation des notifications, et de blocage d'applications. * Ces outils sont utilisés par une partie de la population, mais leur efficacité est jugée modérée. * Il est essentiel d'optimiser l'usage des écrans pour qu'ils soient au service du bien-être, en étant conscient des avantages et des inconvénients de chaque usage. * Il faut prendre du recul par rapport à un usage spécifique, en identifiant les bonnes et les mauvaises choses et en décidant des changements possibles pour améliorer son bien-être digital.

      Recommandations pour les enseignants et les parents * Il est important d'échanger avec les élèves et les enfants sur leur usage des écrans. * Les parents doivent aussi être un modèle dans leur propre utilisation des écrans. * Il est crucial de comprendre les motivations des jeunes à utiliser les écrans, comme le plaisir, l'évasion, et le besoin de relations sociales. * Il faut diversifier les sources de satisfaction en proposant d'autres types d'activités. * Il est important d'intégrer la question de l'usage harmonieux des outils numériques dans les compétences transversales à l'école. * Il faut encourager la conscience de l'usage et sa modulation pour ne pas interférer avec les autres priorités. * Il faut adapter les approches en fonction de l'âge de l'enfant, avec une diversification des activités pour les plus jeunes et une approche plus participative pour les plus âgés * Il est suggéré de mettre en balance le temps passé sur les écrans avec les autres aspects de la vie

      En conclusion * Le rapport des jeunes aux écrans est complexe, avec des avantages et des inconvénients. * L'approche doit être individualisée, en considérant les besoins et les motivations de chaque personne. * L'objectif est de favoriser un usage harmonieux et conscient des outils numériques, au service du bien-être et de l'épanouissement. * Il est important de discuter avec les jeunes pour les amener à prendre conscience de leur usage et à moduler leur comportement. * Il faut proposer une diversité d'activités pour qu'ils puissent avoir un équilibre dans leur vie et pour pouvoir faire un choix éclairé * Il faut diversifier les sources de satisfaction * Il ne faut pas oublier les fondamentaux.

      Ce document de synthèse peut servir de base pour un briefing, en soulignant l'importance du bien-être digital et en proposant des pistes d'action pour les enseignants et les parents.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources et notre conversation précédente :

      Titre : Améliorer le Bien-être et la Santé Mentale des Élèves : Initiatives et Stratégies

      Introduction * Ce document synthétise les informations clés concernant l'amélioration du bien-être et de la santé mentale des élèves, en s'appuyant sur deux initiatives principales : le dispositif LISA et le projet "Bar à Bonheur". Il met en lumière l'importance de ces approches dans le contexte scolaire et offre des stratégies pratiques pour les enseignants.

      Le Dispositif LISA : Un Cadre Structuré pour le Bien-être * Objectif principal : Identifier les besoins et les forces des élèves pour un meilleur accompagnement de leur bien-être et de leur santé mentale. * Composantes clés : * Plateforme numérique : Outil de repérage et base de ressources pour des interventions concrètes en classe. * Parcours de formation : Destiné aux enseignants pour les outiller dans l'accompagnement des élèves. * Réseau de collaboration : Impliquant divers acteurs et soutenu par l'État. * Projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être de 70 000 élèves dans 190 établissements. * Question centrale : Comment favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble ? * Outils et ressources : * Questionnaire "facettes" : Observation structurée de chaque élève, générant un tableau de bord individuel avec des suggestions pour les enseignants. * Lzapédia : Base de données de fiches pratiques et liens vers des ressources externes. * Formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants. * Approche scientifique : Le dispositif s'appuie sur un programme de recherche rigoureux avec un comité d'éthique scientifique international.

      Le Projet "Bar à Bonheur" : Une Approche Innovante et Participative

      • Origine : Issu de la démarche "Bâtisseurs de Possible", qui encourage l'élève à être acteur de ses apprentissages et à développer l'intelligence collective.
      • Objectifs : Lutter contre la violence scolaire et l'isolement, promouvoir le bien-être et l'épanouissement des élèves.
        • Les élèves sont invités à identifier des problématiques qui les touchent dans leur quotidien et à proposer des solutions.
        • Les 17 objectifs de développement durable de l’ONU servent de cadre pour les problématiques.
      • Démarche :
        • Identification d'un problème par les élèves.
        • Recherche de solutions par les élèves.
        • Réalisation d'un prototype (le bar à bonheur).
        • Essaimage du projet pour une approche durable.
      • Fonctionnement du "Bar à Bonheur" :
        • Espaces dédiés dans l'école (cour de récréation, préau, bibliothèque, salle de musique) pour diverses activités.
        • Activités proposées par les élèves : jeux de société, relaxation, musique, lecture, créativité, débats, exposés, spectacles, etc.
        • Les élèves s'engagent à partager leurs passions et à offrir de leur temps pour le bien-être des autres.
        • Les élèves sont responsables à 100% de l’organisation et de l’animation des activités proposées au bar à bonheur.
        • Le bar à bonheur est un lieu où les enfants introvertis et timides peuvent se sentir à l’aise et s’ouvrir aux autres.
      • Bénéfices observés :
        • Diminution des conflits.
        • Facilitation des apprentissages.
        • Renforcement de l'estime de soi.
        • Meilleure compréhension de l'autre.
        • Développement de l'esprit critique et des compétences psychosociales.
        • Capacité à trouver des solutions aux problèmes.
        • Développement de l'entraide et de la collaboration.
      • Implication des parents : Les parents de l'école ont décidé de créer leur propre bar à bonheur à partir de 2025 pour proposer leurs propres ateliers et activités aux élèves sur le temps scolaire.

      Stratégies Clés pour la Prévention de l'Anxiété en Classe [7:40-13:00 du sommaire] * Régulation positive de la classe : * Créer un climat émotionnel positif et sécurisant [7:40-13:00]. * Favoriser des relations positives et des retours constructifs [7:40-13:00]. * Intégrer des activités axées sur le bien-être émotionnel [7:40-13:00]. * Acceptation des émotions : * Encourager l'expression des émotions [7:40-13:00]. * Développer l'empathie et les comportements prosociaux [7:40-13:00]. * Modélisation : * Accepter les erreurs comme faisant partie de l'apprentissage [13:00-16:00]. * Se concentrer sur les progrès plutôt que sur les erreurs [13:00-16:00]. * Modéliser la gestion des émotions en classe (techniques de respiration, etc.) [13:00-16:00].

      Accompagnement des Élèves [16:00-19:00 du sommaire] * Observation attentive : Identifier les élèves en difficulté et ne pas minimiser leur ressenti [16:00-19:00]. * Intégration : Favoriser leur participation et leur intégration dans le groupe [16:00-19:00]. * Anxiété liée aux tests : Donner plus de temps, aider à la préparation, clarifier les critères d'évaluation, éviter les interrogations surprises [16:00-19:00].

      Conclusion * Les dispositifs LISA et le projet "Bar à Bonheur" offrent des approches complémentaires pour améliorer le bien-être et la santé mentale des élèves. * L’implication des élèves est essentielle pour la réussite de telles initiatives. * Les stratégies de prévention et d'accompagnement peuvent être mises en œuvre en classe pour créer un environnement d'apprentissage plus serein et inclusif. * Il est recommandé d’impliquer les élèves dans la mise en place d’un tel projet pour assurer son succès. * Il est essentiel d’offrir aux enseignants des formations pour qu’ils puissent appliquer ces stratégies efficacement.

      Ce document devrait servir de base pour un briefing efficace, en fournissant une vue d'ensemble des initiatives et des stratégies clés pour améliorer le bien-être et la santé mentale des élèves.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources fournies :

      Le Dispositif LISA

      • LISA est un dispositif conçu pour identifier les besoins et les forces des élèves afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.
      • Il est composé d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration multi-acteur soutenu par l'État.
      • Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.
      • Le projet s'articule autour de la question de comment favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.
      • Chaque élève est unique avec ses propres forces et besoins, et évolue au sein d'un collectif, le groupe classe.
      • L'objectif pour les enseignants est de transmettre des connaissances et de veiller à leur acquisition pour chaque élève au sein d'un groupe.

      Outils et Ressources LISA

      • LISA offre des formations, des outils et des ressources élaborées en collaboration interdisciplinaire.
      • Une plateforme numérique comprend un outil de repérage et une base de ressources avec des interventions concrètes pour la classe.
      • Le questionnaire "facettes" (12 questions) permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.
      • Un tableau de bord individuel est généré, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
      • Les suggestions sont présentées sous forme de fiches simples et pratiques, prêtes à l'emploi.
      • Lzapédia, la base de ressources, contient toutes les fiches pratiques et des hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques.
      • Des formations pratiques en ligne et en présentiel sont proposées, adaptées aux besoins des enseignants.
      • La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      L'Anxiété : Généralités

      • Les émotions sont des états particuliers de l'organisme, parfois conscients, qui ont été conservés et façonnés pour nous diriger vers des actions adaptatives.
      • L'anxiété est déclenchée par des informations internes et externes, suscitant une chaîne de réactions cérébrales et physiologiques.
      • Les formes d'anxiété et leurs déclencheurs diffèrent selon le patrimoine génétique et l'histoire développementale.
      • Il existe une expérience consciente des émotions et un enregistrement avec des indicateurs physiologiques et des modifications de l'activité cérébrale.
      • L'anxiété est liée à l'activation du système défensif, qui a pour but de nous aider à faire face aux menaces.
      • L'anxiété est ressentie en amont ou après la rencontre avec une menace, tandis que la peur est l'émotion ressentie lors de la confrontation directe avec une menace.

      Le Système Défensif et l'Anxiété

      • Le système défensif nous dirige de manière automatisée vers des réponses comme la fuite, le combat, ou l'immobilisation.
      • Ce système active l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe du stress), entraînant une cascade de modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, etc.).
      • Il met en pause les fonctions non essentielles pour faire face à la menace (digestion, système reproductif).
      • L'anxiété est une émotion normale, mais certaines personnes sont plus sensibles en raison de prédispositions génétiques ou d'événements de vie.
      • L'anxiété sociale survient dans des situations sociales, notamment lorsqu'on est observé par autrui.
      • Les personnes anxieuses évitent ces situations, ce qui alimente le trouble.
      • Le mutisme sélectif est un trouble spécifique où les personnes n'arrivent pas à prendre la parole en dehors de la sphère intime.
      • L'anxiété de performance est ressentie lors de la réalisation d'une tâche devant un public.
      • Le trouble d'anxiété sociale est courant, particulièrement entre 13 et 25 ans.
      • Ce trouble est souvent associé à d'autres troubles mentaux (dépression, etc.) et peut avoir des impacts négatifs sur la performance scolaire et le développement.

      Anxiété et Tests

      • L'anxiété durant les tests n'est pas un trouble mental connu, mais elle peut être importante et invalidante.
      • Cette anxiété a un impact négatif sur la performance scolaire.

      Facteurs de Maintien de l'Anxiété

      • L'anxiété sociale est maintenue par l'association des pensées, des émotions et des comportements.
      • Les pensées typiques de l'anxiété sociale incluent la peur du jugement, de l'échec, etc..
      • Les comportements d'évitement (éviter des situations sociales) et de micro-évitement (regarder le sol, utiliser son téléphone) soulagent à court terme, mais alimentent l'anxiété à long terme.
      • Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) travaillent sur les pensées, les émotions et les comportements pour briser ce cercle vicieux.

      Prévention de l'Anxiété en Classe

      • La régulation de la classe par les enseignants est cruciale : un climat positif minimise les difficultés de l'ordre de la santé mentale.
      • Des relations positives avec les élèves et des feedbacks positifs sont importants.
      • Les enseignants doivent intégrer des activités pédagogiques dédiées au bien-être émotionnel.
      • Il est essentiel de créer une communauté apprenante où l'acceptation des émotions et l'empathie sont encouragées.
      • Les enseignants peuvent se former aux compétences psychosociales (CPS) et utiliser des programmes comme "École des émotions".
      • Modéliser l'acceptation des erreurs est important pour minimiser l'anxiété de performance.
      • Il faut se concentrer sur les progrès et l'amélioration plutôt que sur les erreurs.
      • Modéliser l'acceptation et la régulation collective des émotions en parlant des émotions et en enseignant des techniques de régulation (respiration calme, etc.).
      • L'apprentissage de la régulation émotionnelle peut se faire en utilisant des personnages de fiction ou des modèles réels pour illustrer que les difficultés émotionnelles peuvent être surmontées.
      • Pour les élèves à risque, les placer en binôme avec des élèves bienveillants et éviter l'évitement sont des stratégies utiles.
      • Pour l'anxiété liée aux tests, donner plus de temps, aider à la préparation, et rendre le cadre d'évaluation clair sont recommandés.
      • Les interventions comme la TCC sont très efficaces pour accompagner ces troubles.
      • Il peut y avoir des groupes d'affirmation de soi ou d'habiletés sociales.
    1. Voici un sommaire minuté avec les idées principales en gras, basé sur les sources fournies :

      Introduction (0:00-2:00)

      • Présentation du dispositif LISA : outil de repérage des besoins et des forces des élèves pour améliorer leur bien-être et leur santé mentale. Le projet inclut une plateforme numérique, une formation pour enseignants, et un réseau de collaboration.

      • Objectif de LISA France 2030 : améliorer le bien-être de 70 000 élèves dans 190 établissements.

      • Question centrale du projet : comment favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de s'épanouir collectivement ?.

      • Constat : la santé mentale des jeunes est une problématique croissante, avec une augmentation des colères, des déceptions, et du pessimisme.

      Le projet LISA en détail (2:00-5:00)

      • LISA propose des formations, des outils et des ressources, issus d'une collaboration entre enseignants, cliniciens, chercheurs et ingénieurs.

      • La plateforme numérique comprend un outil de repérage (questionnaire "facettes") et une base de ressources (Lzapédia).

      • Le questionnaire permet une observation structurée, générant un tableau de bord individuel avec des suggestions pour les enseignants.

      • Formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants.

      • Démarche basée sur un programme de recherche avec un comité éthique scientifique international.

      L'importance de l'apprentissage socio-émotionnel (ASE) (5:00-10:00)

      • La santé mentale des jeunes est un problème urgent : souffrance accrue, anxiété et manque de motivation.

      • Rôle crucial de l'école dans le bien-être et l'épanouissement des enfants.

      • Développement des compétences psychosociales (CPS) : essentiel pour la réussite.

      • Les compétences psychosociales sont non techniques et non académiques, incluant la créativité et la régulation émotionnelle.

      • Les troubles d'apprentissage et de santé mentale affectent les individus et l'environnement scolaire.

      • Les enseignants manquent de ressources pour aider les élèves ayant des besoins spécifiques.

      • L'objectif de LISA est de fournir aux enseignants des outils pour accompagner les jeunes.

      Compétences émotionnelles et modèles (10:00-18:00)

      • Plusieurs théories : intelligence émotionnelle (Salovey et Mayer), compétence émotionnelle (identification, compréhension, expression, régulation, utilisation).

      • Intelligence émotionnelle : capacité à identifier, utiliser, comprendre et réguler les émotions.

      • Compétence émotionnelle : capacité pratique à identifier, comprendre, exprimer, réguler et utiliser ses émotions et celles des autres.

      • Niveaux d'approfondissement des compétences : connaissances, aptitudes, disposition.

      Bénéfices de l'ASE (18:00-20:00)

      • Impacts positifs : réduction du tabagisme, de la consommation d'alcool, des comportements violents.

      • Réduction des problèmes de comportement, des problèmes avec la justice, tentatives de suicide, prises de risques sexuels.

      • Amélioration du contrôle de la colère, de la concentration, de la résolution de problèmes, et de la connaissance en santé mentale.

      • Réduction du stress, de l'anxiété, des symptômes dépressifs, du harcèlement, et amélioration des relations interpersonnelles.

      • Amélioration des résultats scolaires et de l'attitude envers l'école, surtout si l'enseignant est impliqué.

      Référentiels et modèles de compétences psychosociales (20:00-23:00)

      • Divers référentiels :

      • UNESCO et ODD (bien-être),

      • OCDE (modèle Big Five), modèle d'éducation en quatre dimensions,
      • CASEL (conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale, compétences relationnelles, prise de décisions),
      • OMS (life skills),
      • Santé Publique France (compétences cognitives, émotionnelles et sociales).

      Bien-être (23:00-25:00)

      • Le bien-être est subjectif (hédonique) et psychologique (eudémonique).

      • Bien-être subjectif : plaisir, émotions positives, satisfaction de la vie.

      • Bien-être psychologique : réalisation du potentiel, sens de la vie.

      • Modèles de bien-être : motivations, équilibre défis/habilités, épanouissement PERMA.

      Recherche et études (25:00-27:00)

      • Études : "Children World Survey" en France, impact de la drama pédagogie, enseignement des émotions par les enseignants, prévention du décrochage scolaire.

      • Sentiment d'efficacité personnelle : déterminant pour la performance scolaire.

      • Recherche actuelle : développement du bien-être des enseignants pour améliorer le bien-être des élèves.

      Conclusion (27:00-28:00)

      • Qualité de vie liée aux compétences psychosociales, à l'ASE, au bien-être et au sentiment d'efficacité personnelle.

      • Gestion des émotions : améliore l'empathie, la communication, la résolution de conflits et la prise de décisions.

      • L'ASE favorise la réduction de l'anxiété, des relations positives, le soutien social, la persévérance, la résilience et la réussite pour une école plus inclusive.

      Ce sommaire met en évidence l'importance de l'ASE et du bien-être dans le contexte scolaire, ainsi que le rôle du projet LISA pour répondre à ces enjeux.

    2. Voici un résumé des points clés concernant le projet LISA, l'apprentissage socio-émotionnel (ASE) et le bien-être, en vue d'un briefing :

      Le projet LISA

      • LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves, afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.

      • Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants, et d'un réseau de collaboration multi-acteurs soutenu par l'État.

      • Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.

      • Le projet LISA cherche à favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.

      • LISA propose des formations, des outils et des ressources élaborées à partir d'une collaboration interdisciplinaire d'enseignants, de cliniciens, de chercheurs et d'ingénieurs.

      • La plateforme numérique de LISA inclut un outil de repérage (questionnaire "facettes" avec 12 questions) et une base de ressources.

      • Le questionnaire permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.

        • Un tableau de bord individuel est généré, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
      • Les suggestions sont présentées sous forme de fiches pratiques prêtes à l'emploi. La base de ressources "Lzapédia" est composée de fiches pratiques et d'hyperliens vers des ressources externes.

      • LISA propose également des formations pratiques en ligne et en présentiel, adaptées aux besoins des enseignants.

      • La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.

      L'importance de l'apprentissage socio-émotionnel (ASE)

      • La santé mentale des jeunes est un problème qui requiert une intervention immédiate, avec une souffrance accrue observée dans les rapports ministériels et internationaux.

      • Les jeunes expriment de plus en plus de colères, de déceptions et de pessimisme, menant à l'anxiété et au manque de motivation.

      • L'école joue un rôle crucial dans le bien-être et l'épanouissement des enfants et des adolescents, passant la majorité de leur temps à l'école.

      • Le développement des compétences socio-émotionnelles (CSE), également appelées compétences psychosociales (CPS), est essentiel.

      • Les compétences psychosociales (CPS) sont un ensemble de compétences non techniques et non académiques, incluant

        • la créativité,
        • le travail en équipe,
        • l'identification et la régulation des émotions.
      • Les troubles de l'apprentissage et de la santé mentale sont de plus en plus présents dans les établissements scolaires, affectant à la fois les individus et l'environnement scolaire et familial.

      • Les enseignants manquent de ressources pour aider les élèves ayant des besoins particuliers, et le projet LISA vise à leur fournir des outils pour accompagner ces jeunes.

      • L'intégration des compétences socio-émotionnelles dans le cursus scolaire est un enjeu important, bien que des réticences persistent.

      Les compétences émotionnelles

      • Plusieurs théories et modèles existent pour définir et comprendre les compétences émotionnelles.

      • Le modèle de l'intelligence émotionnelle de Salovey et Mayer (4 branches) : * perception, * utilisation, * compréhension et régulation des émotions.

      • Le modèle de la compétence émotionnelle (5 branches) : * identification, * compréhension, * expression, * régulation et utilisation des émotions (versants intrapersonnel et interpersonnel).

      • Il existe 3 niveaux d'approfondissement de ces modèles : * les connaissances, * les aptitudes, et * la disposition.

      • L'intelligence émotionnelle n'est pas l'antithèse de l'intelligence générale; les émotions ne sont pas opposées à la pensée.

      • Les compétences émotionnelles peuvent être développées et enseignées, bien que certaines personnes soient naturellement plus compétentes.

      Les bénéfices de l'apprentissage socio-émotionnel

      • Les interventions psychosociales à l'école ont des impacts positifs sur la santé mentale des jeunes.

      • On observe * une réduction de l'entrée dans le tabagisme, de * la consommation d'alcool, * des comportements violents et * des problèmes de comportement en classe.

      • L'ASE réduit également * les problèmes avec la justice, * les tentatives de suicide, * les prises de risques sexuels, * l'anxiété et le stress.

      • Il améliore le contrôle de la colère, la capacité de concentration, la résolution de problèmes et la connaissance en santé mentale.

      • L'ASE favorise une meilleure acceptation des personnes souffrant de problèmes psychiques.

      • Il y a une réduction * des symptômes dépressifs légers, * des comportements à risque, * du harcèlement, et * une amélioration des relations interpersonnelles.

      • L'ASE améliore * les résultats scolaires, * l'attitude générale envers l'école, * et est d'autant plus efficace si l'enseignant est impliqué.

      Les référentiels et modèles de compétences psychosociales

      • Il existe plusieurs référentiels et modèles de compétences psychosociales, chacun avec des approches différentes.
        • UNESCO et ODD (Objectifs de Développement Durable) : focus sur le bien-être.
        • OCDE : basé sur le modèle des "Big Five" de la personnalité.
        • Modèle d'éducation en quatre dimensions (compétences, traits de caractère, apprentissage).
      • CASEL (Collaborative for Academic, Social, and Emotional Learning) : conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale, compétences relationnelles et prise de décisions responsables.
      • OMS (life skills) : aptitude à maintenir un état de bien-être mental.
      • Santé Publique France : compétences cognitives, émotionnelles et sociales.

      Bien-être

      • Le bien-être de l'enfant est à la fois subjectif (hédonique) et psychologique (eudémonique).

      • Le bien-être subjectif se concentre sur le plaisir, les émotions positives et la satisfaction de la vie.

      • Le bien-être psychologique se concentre sur la réalisation du potentiel, le sens de la vie et le développement personnel.

      • Plusieurs modèles de bien-être existent (motivations, équilibre défis/habilités, épanouissement PERMA).

      Recherche et études

      • Des études ont été menées sur le bien-être des enfants en France, notamment avec la "Children World Survey".

      • L'approche dialogique en pédagogie développe les émotions positives et la créativité.

      • L'enseignement des émotions par les enseignants améliore leur propre bien-être et leur pratique professionnelle.

      • L'ASE est fondamental pour prévenir le décrochage scolaire.

      • Le sentiment d'efficacité personnelle est déterminant pour la performance scolaire.

      • Un axe de recherche actuel vise à travailler les compétences psychosociales des enseignants pour développer le bien-être enseignant.

      Conclusion

      • La qualité de vie est liée aux compétences psychosociales, à l'apprentissage socio-émotionnel, au bien-être et au sentiment d'efficacité personnelle.

      • La gestion des émotions permet d'améliorer l'empathie, la communication, la résolution de conflits et la prise de décisions responsables.

      • L'ASE favorise la réduction de l'anxiété, des relations positives, un soutien social, la persévérance, la résilience et la réussite, créant une école plus inclusive.

      Ce résumé met en évidence l'importance de l'ASE et du bien-être dans le contexte scolaire et souligne le rôle central du projet LISA pour répondre à ces enjeux.

    1. Ce podcast d’ARTE Radio, "L'esquive du secteur", relate les expériences de jeunes issus de milieux populaires ayant contourné la carte scolaire pour intégrer des lycées réputés hors de leur secteur.

      Le récit choral, tissé d’entretiens et de slams, explore les motivations derrière ces choix (souhait de réussite, influence des parents et enseignants), les difficultés rencontrées (déracinement social, sentiment de différence, mépris de classe), et les conséquences à long terme sur leur identité et leur vision du système scolaire et de la méritocratie.

      Le documentaire soulève ainsi des questions cruciales sur l'élitisme scolaire, l'accès équitable à l'éducation et la réalité des inégalités sociales.

      Voici une synthèse des principaux thèmes et éléments abordés dans le podcast "L'esquive du secteur":

      Thèmes principaux:

      • La ségrégation scolaire et l'évitement de la carte scolaire : Le podcast explore comment des élèves issus de milieux populaires cherchent à éviter les lycées de leur secteur, souvent considérés comme moins prestigieux, pour intégrer des établissements plus réputés. Ce phénomène est appelé "l'esquive du secteur".
      • L'expérience du déracinement social et du mépris de classe : Les témoignages recueillis révèlent les difficultés d'adaptation rencontrées par ces élèves dans de nouveaux environnements sociaux, ainsi que les sentiments de décalage et d'infériorité qu'ils peuvent éprouver. Le podcast met en lumière le "choc culturel" vécu par ces élèves lors de leur arrivée dans des lycées plus favorisés.
      • L'élitisme scolaire et l'illusion méritocratique : Le podcast interroge le système éducatif français et ses mécanismes de sélection, en soulignant les inégalités sociales et les limites du principe de la méritocratie. Il met en question l'idée que la réussite scolaire dépend uniquement des efforts individuels, en montrant l'influence des milieux sociaux d'origine.
      • L'impact des choix scolaires sur l'identité et les liens sociaux : Le podcast explore comment l'évitement de la carte scolaire peut affecter les relations avec les amis d'enfance et le sentiment d'appartenance à un quartier. Il questionne l'impact de ces choix sur la construction identitaire des jeunes.

      Éléments clés:

      • Les motivations pour l'évitement de la carte scolaire : Les élèves et leurs familles sont souvent encouragés par des professeurs et des parents à faire des dérogations pour accéder à de meilleures formations et à des établissements plus prestigieux. La réputation des lycées de secteur est souvent un facteur déterminant dans ce choix. Les options comme les classes européennes ou les langues originales peuvent servir de prétexte pour justifier une dérogation.
      • Les conséquences de l'évitement de la carte scolaire : Les élèves qui intègrent des lycées hors secteur peuvent se sentir socialement isolés et confrontés à un environnement différent de leur milieu d'origine. Ils peuvent aussi se sentir en décalage par rapport aux autres élèves en termes de niveau scolaire et de culture.
      • Les inégalités de traitement : Le podcast évoque les inégalités de traitement vécues par certains élèves dans les lycées hors secteur, notamment en termes d'orientation. Certains professeurs sont décrits comme des "gardiens du temple" qui contribuent à reproduire les inégalités sociales.
      • Les questions de la réussite et de la méritocratie : Le podcast remet en question l'idée que la réussite scolaire est uniquement le résultat du mérite individuel. Les témoignages soulignent l'importance du contexte social et familial dans la réussite scolaire, ainsi que le rôle des inégalités structurelles.
      • Le regard critique des anciens élèves : Les adultes qui ont vécu ces situations portent un regard critique sur leurs parcours et sur le système éducatif. Ils s'interrogent sur la reproductibilité de leurs trajectoires et sur la légitimité d'un système qui crée des inégalités.
      • L'ambiguïté des "talents de quartier" : Le podcast questionne les initiatives qui mettent en avant les "talents de quartier", en soulignant leur dimension parfois réductrice et leur risque de masquer les inégalités structurelles.

      En résumé, "L'esquive du secteur" est un podcast qui met en lumière les enjeux de la ségrégation scolaire et les mécanismes de l'élitisme dans le système éducatif français. Il donne la parole à des personnes issues de milieux populaires qui ont cherché à contourner la carte scolaire et qui témoignent de leurs expériences, de leurs doutes et de leurs réflexions sur le système éducatif.

      N'hésitez pas à me poser d'autres questions si vous souhaitez approfondir certains aspects.

    2. Voici un sommaire minuté du podcast "L'esquive du secteur", avec les idées fortes mises en gras :

      • 0:00-0:27 : Introduction avec un extrait de slam de Neïla qui parle de l'avenir et des clichés sociaux.
      • 0:27-1:01 : Safia, une des réalisatrices, évoque son amitié avec Neïla et leurs parcours dans les quartiers populaires de Compiègne. Elles se sont connues en 6ème.
      • 1:01-1:33 : Elles parlent du club slam qu'elles ont fait au collège et de la dérogation scolaire qu'elles ont été poussées à faire pour éviter le lycée de leur secteur.
      • 1:33-2:25 : Réflexions sur les préjugés liés aux écoles de quartiers et sur l'ascenseur social, perçu comme rare dans leur entourage.
      • 2:25-2:41 : Safia explique avoir voulu recontacter d'autres amis ayant fait des parcours similaires pour ce podcast.
      • 2:41-3:17 : Présentation du podcast "L'esquive du secteur" par Halima et Safia Elkhatabi.
      • 3:17-3:40 : Feriel, une amie de Safia et Neïla, raconte comment elle a aussi fait une dérogation en fin de 3ème pour éviter le collège ZEP de leur ville.
      • 3:40-4:57 : Elle décrit le collège qu'elle a rejoint, le collège André Malraux, comme un bon collège avec des filières d'excellence, mais où la mixité était un sujet de préoccupation. Elle évoque aussi comment un professeur leur a fait comprendre qu'elles avaient le potentiel pour faire mieux, c'est-à-dire aller dans un lycée hors secteur.
      • 4:57-5:47 : Introduction d'Idir, rencontré par Safia lors de leurs études supérieures en sociologie urbaine. Idir raconte son arrivée en France en 1996 et son enfance dans un quartier HLM.
      • 5:47-6:53 : Idir parle de la réputation de son collège de secteur et du fait qu'ils n'avaient pas de devoirs, ce qu'il relie au fait que les élèves ne pouvaient pas se faire aider à la maison.
      • 6:53-7:35 : Lecture d'un extrait de "Comme nous existons" de Kaoutar Harchi, évoquant le "placement" des enfants à l'école par leurs parents.
      • 7:35-8:24 : Safia rend visite à Néné, une amie d'enfance devenue principale adjointe de collège en région parisienne. Elles ont grandi dans le même quartier.
      • 8:24-10:28 : Néné raconte l'histoire de ses parents, arrivés du Sénégal, et comment son frère a été inscrit dans une autre école maternelle que celle de leur quartier, ce qui a influencé leur parcours scolaire. Elle décrit un sentiment d'être "à côté" du quartier et du collège de secteur.
      • 10:28-11:21 : Slam "Dans mon quartier".
      • 11:21-12:09 : Neïla explique que sa mère refusait qu'elle aille au lycée de secteur à cause de la mauvaise expérience de ses frères et sœurs, et qu'elle a été encouragée par certains enseignants à aller dans d'autres lycées. Elle a choisi la classe européenne pour avoir l'anglais renforcé et pour contourner la carte scolaire.
      • 12:09-13:36 : Évocation du processus de dérogation et de la sélection des élèves pour les lycées hors secteur. Les élèves devaient avoir un niveau excellent et de très bonnes notes. Neïla remarque qu'à 14 ans, ils étaient déjà en quelque sorte "sociologues", analysant les parcours qui fonctionnaient.
      • 13:36-14:26 : Lecture d'un extrait de "Comme nous existons", évoquant les stratégies mises en place par les parents pour que leur enfant intègre le bon établissement scolaire et l'obtention d'une dérogation scolaire.
      • 14:26-15:54 : Neïla se souvient du choc culturel ressenti lors des premiers jours au lycée, notamment à cause des prénoms des élèves qu'ils n'avaient pas l'habitude d'entendre. Sentiment d'infériorité et difficulté à se sociabiliser.
      • 15:54-16:45 : Elle parle du choc du niveau scolaire et de la découverte des classes préparatoires et des grandes écoles.
      • 16:45-18:00 : Mamie, la petite sœur de Néné, raconte comment elle prenait le bus très tôt pour aller au lycée du centre-ville.
      • 18:00-19:14 : Elle décrit la composition sociale de sa classe, majoritairement des enfants du centre-ville, et son sentiment d'être une exception en venant du Clo des Roses. Évocation des goûts musicaux différents.
      • 19:14-21:16 : Neïla se souvient de sa rencontre avec une fille du conservatoire qui s'étonnait de la voir dans ce lycée, ce qui a accentué son sentiment d'être à part. Elle parle du mépris de classe, notamment lors d'une expérience dans une boutique de vêtements.
      • 21:16-22:35 : Elle évoque le mépris de classe de certains professeurs et le fait que la classe européenne était parfois décriée. Certains professeurs, au contraire, l'ont encouragée. Elle a fini par faire Science Po. Elle parle de la distance créée avec ses amis du collège de secteur.
      • 22:35-24:01 : Mamie raconte qu'elle s'est fait de nouvelles amies au lycée, venant de la campagne autour de Compiègne. Elle parle de la tristesse et du sentiment de perte de ses amies du collège de secteur.
      • 24:01-25:01 : Réflexion sur la différence perçue entre les amis du lycée et ceux du collège de secteur, et sur le fait de se sentir entre deux mondes.
      • 25:01-26:34 : Néné parle de la difficulté de certains enseignements au lycée et du sentiment de ne pas être traitée de la même manière que d'autres élèves. Elle évoque son orientation vers la voie techno, alors que d'autres élèves avec les mêmes résultats étaient orientés vers des filières générales.
      • 26:34-27:38 : Slam "Je me suis réveillée".
      • 27:38-28:21 : Safia remarque que les problèmes qu'ils voyaient adolescents sont toujours les mêmes aujourd'hui et exprime que cela donne espoir.
      • 28:21-30:50 : Idir et Safia discutent, en tant qu'adultes, de leur regard sur leurs parcours scolaires et de leur dérogation. Idir questionne la notion de mérite et se demande si leur parcours est reproductible. Il craint que leur réussite serve à valider un système excluant. Il culpabilise d'avoir déjoué le système sans le changer.
      • 30:50-32:23 : Ils reconnaissent que les lycées réputés leur ont ouvert des portes, mais que la dérogation est une forme d'exception. Ils soulèvent la question de l'individualisme poussé par le système.
      • 32:23-33:16 : Safia évoque une cérémonie organisée par sa ville pour mettre à l'honneur les "talents de quartier" et critique cette initiative.
      • 33:16-34:34 : Elle explique pourquoi elle a refusé d'y participer plusieurs fois et se demande pourquoi elle aurait plus sa place que d'autres personnes de son quartier. Elle explique que ce qui l'anime est la transmission.
      • 34:34-35:09 : Conclusion avec un retour du slam de Neïla et un appel à se battre pour ce en quoi on croit.
    1. Voici des points de synthèse pour un briefing sur Parcoursup, basés sur les sources et notre conversation précédente :

      Fonctionnement et calendrier de Parcoursup :

      • Les lycéens s'inscrivent sur la plateforme Parcoursup et peuvent formuler jusqu'à 10 vœux pour des formations sous statut étudiant et 10 vœux supplémentaires pour des formations en apprentissage. Il est important de noter que ces vœux ne sont pas classés.
      • La date limite pour s'inscrire et formuler des vœux est le 13 mars 2025 à 23h59 (heure de Paris). Il est inutile de se précipiter pour formuler ses vœux au début de la période d'inscription, car la date de soumission n'a pas d'impact sur l'examen des dossiers.
      • Après avoir formulé leurs vœux, les candidats doivent compléter leur dossier et confirmer leurs vœux avant le 2 avril 2025 à 23h59 pour qu'ils soient examinés par les formations. Les candidats recevront des messages de rappel avant ces échéances.

      Types de formations disponibles sur Parcoursup :

      • Parcoursup propose des formations sélectives (classes préparatoires, BTS, BUT, écoles) et non sélectives (licences universitaires). Les formations non sélectives accueillent les candidats jusqu'à leur capacité d'accueil.
      • Il existe également des formations en apprentissage.
      • Certaines formations ne sont pas sur Parcoursup, il faut donc être vigilant.

      Recherche et sélection des formations :

      • Le site de Parcoursup (parcoursup.gouv.fr) offre un accès à la carte des formations et à un guide "les bons réflexes pour choisir sa formation". Il est possible de filtrer les formations par type (apprentissage, public, etc.).
      • Chaque formation a une "carte d'identité" avec des informations importantes. Il y a 6 rubriques: Présentation de la formation, critères d'examen, modalités de candidature et contacts.
      • Les formations sélectives peuvent examiner les dossiers sur dossier, ou en plus sur des épreuves écrites ou orales. Pour les formations non sélectives, l'examen se fait uniquement sur dossier.
      • Les critères d'examen sont regroupés en cinq thématiques : résultats scolaires, méthodes de travail, savoir-être, motivation et engagement. Le poids de chaque critère est indiqué en pourcentage. Les formations peuvent également préciser les éléments spécifiques pris en compte pour chaque critère.
      • Parcoursup met à disposition des rapports d'analyse des candidatures pour chaque formation, signés par le président de l'établissement, avec des données très précises.
      • Les candidats peuvent consulter des données sur l'admission (nombre de candidats, propositions d'admission, etc.) et sur le taux d'accès par type de baccalauréat. Le taux d'accès est la proportion de candidats d'un profil donné ayant reçu une proposition d'admission.
      • Parcoursup affiche des données sur l'insertion professionnelle, telles que le taux d'emploi et le salaire indicatif après les études. Ces données sont calculées au niveau national par les services statistiques ministériels.

      Le dossier Parcoursup :

      • Le dossier Parcoursup comprend les bulletins scolaires (notes et appréciations) de première et terminale. Les notes sont remontées directement par les lycées.
      • Les candidats doivent fournir une attestation PIX.
      • Les formations peuvent demander une lettre de motivation.
      • Les candidats peuvent renseigner une rubrique facultative "activités et centres d'intérêt".
      • Le dossier comprend également une "fiche avenir" remplie par l'équipe pédagogique. Cette fiche contient des appréciations spécifiques des professeurs. Les lycéens n'ont pas accès aux appréciations de la fiche avenir.

      Vœux et sous-vœux :

      • Un vœu correspond à une formation dans un établissement donné.
      • Certaines formations peuvent être regroupées en vœux avec des sous-vœux, notamment les PASS (Parcours d'accès spécifique santé). Un vœu de regroupement compte pour un seul vœu, mais chaque sous-vœu compte dans le nombre total de vœux que le candidat formule.
      • Les formations en soins infirmiers et paramédicales peuvent être regroupées en voeux multiples.

      Accompagnement et soutien :

      • Parcoursup offre un accompagnement spécifique pour les étudiants en situation de handicap.
      • Les candidats peuvent contacter les professionnels de Parcoursup via une messagerie et un numéro de téléphone.
      • Les professeurs principaux des lycées ont également une visibilité sur les dossiers de leurs élèves.

      Points importants à retenir :

      • Parcoursup n'est pas un algorithme qui décide des affectations. Ce sont les enseignants des formations post-bac qui examinent les dossiers.
      • Les formations sont libres de choisir leurs critères d'examen et de décider des modalités d'admission.
      • Il est conseillé de diversifier ses vœux et d'éviter de n'en formuler qu'un seul.
      • Parcoursup vise à favoriser l'égalité des chances et à soutenir les candidats qui en ont le plus besoin.

      Ce briefing peut être complété avec les ressources disponibles sur le site de Parcoursup, notamment les vidéos explicatives.

      Il est important de souligner que la plateforme a fait l'objet de tests avec des lycéens et que les données sont régulièrement mises à jour.

    2. webinaire, sur Parcoursup, la plateforme d'admission post-bac en France.

      L'intervenant explique le fonctionnement de la plateforme, en détaillant les nouvelles fonctionnalités pour l'année 2025, notamment un comparateur de formations et une meilleure visualisation des données statistiques d'admission des années précédentes.

      Il met l'accent sur la transparence de l'information et la collaboration avec les lycées, les fédérations de parents d'élèves, et les étudiants pour améliorer l'expérience utilisateur.

      Le but principal est de rassurer les lycéens et leurs parents sur le processus d'admission et de leur fournir des outils pour faire des choix éclairés.

      Voici un sommaire minuté des idées fortes de la transcription,

      • [00:00:07] Présentation de l'événement, 2600 inscrits en France et dans les établissements d'enseignement français à l'étranger.
      • [00:01:07] Les candidats s'inscrivent sur la plateforme et formulent leurs vœux.
      • [00:02:51] Rappel des formations disponibles sur Parcoursup, important pour la réflexion des lycéens sur leurs vœux.
      • [00:03:38] On distingue les formations sélectives (classes préparatoires, BTS, etc.) et les formations non sélectives (licences). Il y a plus de places proposées dans les licences non sélectives.
      • [00:03:58] Il y a aussi des formations en apprentissage sur Parcoursup.
      • [00:04:08] Certaines formations ne sont pas sur Parcoursup.
      • [00:04:15] Un guide "les bons réflexes pour choisir sa formation" est disponible sur le site de Parcoursup.
      • [00:04:44] 10 000 formations en apprentissage sont proposées, principalement en BTS et BUT.
      • [00:06:19] Le site parcoursup.gouv.fr et la carte des formations sont mis en avant.
      • [00:06:42] On peut rechercher des formations par mots-clés, zone géographique, type de formation, et en utilisant des filtres (apprentissage, public).
      • [00:07:28] Il existe une rubrique "formations similaires" sur la plateforme.
      • [00:08:29] Il est possible de se faire des annotations progressives sur la plateforme.
      • [00:09:02] Il est possible de comparer jusqu'à cinq formations sur la plateforme.
      • [00:10:49] Les informations utiles sur chaque formation sont : la présentation, les critères, les modalités de candidature.
      • [00:11:29] Les modalités d'examen sont indiquées pour chaque formation. Les formations sélectives peuvent examiner les candidatures sur dossier, ou dossier plus épreuves écrites ou orales. Les universités pour les formations non sélectives examinent sur dossier.
      • [00:13:57] Les critères d'examen sont regroupés en cinq thématiques : résultats scolaires, méthodes de travail, savoir-être, motivation, engagement.
      • [00:14:47] Chaque formation précise les éléments pris en compte pour chaque critère.
      • [00:15:38] Chaque formation publie un rapport d'analyse des candidatures.
      • [00:16:52] Les candidats peuvent consulter les taux d'accès par type de baccalauréat.
      • [00:19:42] Il est possible de consulter les réponses obtenues les années précédentes.
      • [00:23:26] Les enseignements de spécialité sont pris en compte dans l'examen des candidatures.
      • [00:24:06] Les données sur les taux d'accès doivent servir au dialogue et ne sont pas des garanties.
      • [00:24:31] Les recherches montrent que les jeunes filles ont tendance à l'autocensure pour l'accès aux formations sélectives.
      • [00:27:46] 75% des formations ont des statistiques sur l'insertion professionnelle.
      • [00:28:15] Les données de salaire sont disponibles depuis le 15 janvier.
      • [00:28:47] Les données sont calculées nationalement par les services statistiques ministériels.
      • [00:30:33] Les informations disponibles sur les formations sont importantes pour la réflexion du lycéen et de sa famille.
      • [00:30:45] Comment vérifier le sérieux d'une formation ?
      • [00:32:37] Le ministère de l'enseignement supérieur travaille à améliorer l'appréciation de la qualité des formations.
      • [00:33:02] Le guide "les bons réflexes" est disponible sur parcoursup.gouv.fr.
      • [00:33:24] Il faut s'interroger sur les modalités pédagogiques de la formation.
      • [00:33:53] Les formations sur Parcoursup doivent respecter une charte.
      • [00:34:42] Les formations sur Parcoursup ne peuvent pas demander de frais de scolarité.
      • [00:37:46] Il est possible d'échanger avec les professionnels de Parcoursup.
      • [00:38:00] Les favoris créés avant la candidature sont importés.
      • [00:38:54] L'apprentissage est financé par l'état.
      • [00:39:55] Les bulletins scolaires et les appréciations des enseignants donnent des indices sur la capacité de travail de l'élève.
      • [00:40:27] La progression de l'élève entre la première et la terminale est prise en compte.
      • [00:41:23] Le taux d'accès est calculé par formation et par type de baccalauréat.
      • [00:44:36] Les données sont calculées par Parcoursup et sont fiables et neutres.
      • [00:47:27] Il faut d'abord se créer un compte sur Parcoursup avant de formuler des vœux.
      • [00:49:14] Les parents peuvent accompagner leur enfant à tout moment de la procédure.
      • [00:51:50] Une lettre de motivation est parfois demandée.
      • [00:52:03] Les vœux ne doivent pas être classés pour éviter l'autocensure.
      • [00:55:03] Il est possible de faire des regroupements de vœux multiples dans les formations en soins infirmiers et paramédicales.
      • [00:55:14] Le sous-vœu correspond à un établissement dans une formation donnée.
      • [00:56:24] Il est possible de faire 20 sous-vœux au global.
      • [01:01:12] Il y a une grande diversité de formations sur Parcoursup.
      • [01:01:40] Pour les formations sélectives, il n'y a pas de sectorisation géographique.
      • [01:02:59] On peut être prioritaire dans une formation en fonction de son secteur géographique.
      • [01:05:39] Il n'y a pas de sous-vœux pour les formations en apprentissage.
      • [01:06:30] Dernier jour pour formuler des vœux : 13 mars 2025.
      • [01:07:27] Les notes sont prises en compte par semestre ou trimestre selon les établissements.
      • [01:08:42] La rubrique "éléments liés à ma scolarité" est une reprise d'informations du lycée.
      • [01:10:38] Les spécificités des sous-vœux à l'internat sont expliquées.
      • [01:13:52] Rappel de la date limite pour formuler les vœux : 13 mars 2025.
      • [01:15:17] Un récapitulatif des vœux sera envoyé par message et SMS.
      • [01:16:54] L'inscription sur Parcoursup est un moment de réflexion pour les lycéens.
      • [01:17:02] La lettre de motivation n'est pas obligatoire pour toutes les formations.
      • [01:21:55] Les expériences extra-scolaires et les engagements sont pris en compte.
      • [01:24:39] L'attestation PIX est à fournir.
      • [01:24:45] Les activités et centres d'intérêt sont à renseigner dans le dossier.
      • [01:25:40] Les bulletins scolaires remontent la moyenne, le positionnement et les appréciations des enseignants.
      • [01:25:58] Parcoursup ne remonte pas le taux d'absentéisme.
      • [01:26:50] Les notes sont remontées par les lycées.
      • [01:27:08] Les élèves doivent vérifier les notes saisies par leur établissement.
      • [01:28:03] La "fiche avenir" comprend une appréciation littérale du professeur.
      • [01:29:01] Les lycéens n'ont pas accès aux appréciations de la fiche avenir avant le 2 juin.
      • [01:30:04] Il existe des dispositifs pour les étudiants en situation de handicap.
      • [01:32:18] Les étudiants en situation de handicap peuvent demander un réexamen de leur dossier.
      • [01:33:45] Il faut citer des informations plutôt que rédiger dans la rubrique "activités et centres d'intérêt".
      • [01:35:22] Il faut être sincère dans la description de ses activités et de ses centres d'intérêt.
      • [01:36:17] La lettre de motivation est souvent demandée par vœu et par sous-vœu.
      • [01:36:52] La lettre de motivation doit être spécifique à la formation visée.
      • [01:37:24] Il faut relire la lettre de motivation, mais ne pas la rédiger à la place de l'élève.
      • [01:38:16] Les lycéens doivent parler d'eux dans la lettre de motivation.
      • [01:38:25] Parcoursup ne décide pas de l'affectation.
      • [01:39:33] Parcoursup soutient les étudiants qui en ont le plus besoin.
      • [01:39:51] Il faut prendre connaissance du calendrier et des modalités de Parcoursup.

      Ce sommaire permet de rapidement identifier les éléments clés de la procédure Parcoursup.

    1. Voici des éléments de synthèse pour un briefing, basés sur les sources et notre conversation précédente :

      Contexte et Objectif du Reportage

      • Le reportage est réalisé par Benoit Le Corre, un journaliste qui souhaite raconter la vie des gens. C'est son deuxième reportage sur sa chaîne YouTube.
      • Le sujet central est Jérémie, un homme dont la vie est marquée par l'alcool depuis son enfance.
      • Jérémie a accepté d'être filmé, en partie pour lui-même, mais aussi pour sa famille, et particulièrement sa fille. Il souhaite montrer son quotidien et peut-être trouver une voie pour changer.
      • Benoit a rencontré Jérémie par l’intermédiaire de son voisin, Jacques, qui est abstinent et essaie d'aider Jérémie.
      • Le journaliste exprime son espoir que ce reportage puisse aider Jérémie, tout en questionnant la pertinence de sa démarche.

      Déroulement et Thèmes Abordés

      • Le tournage a été difficile et émotionnellement éprouvant pour le journaliste. Benoit a même hésité à commencer, car il sentait que ce serait délicat.
      • Le reportage explore le quotidien de Jérémie, qui est marqué par le désordre, le manque d'argent et la consommation d'alcool. Il décrit sa chambre comme une "chambre d'alcc**lo".
      • Jérémie révèle qu'il boit depuis l'âge de 11-12 ans et qu'il consomme de grandes quantités d'alcool quotidiennement. Il a déjà fait plusieurs cures, sans succès.
      • Le reportage aborde également les relations familiales de Jérémie, notamment avec sa fille et sa mère.
        • Il a du mal à expliquer sa situation à sa fille.
        • Sa mère a peur de lui quand il est sous l'influence de l'alcool.
        • Il culpabilise de la tristesse qu’il cause à sa mère et pense que sa fille est triste à cause de lui.
      • Jérémie évoque la perte de son père et l'héritage qu'il a dilapidé.
      • Il exprime aussi un désir de changement, notamment pour être un meilleur père pour sa fille. Il rêve de l’emmener skier et d'être un père dont elle sera fière.
      • La vidéo met en lumière la souffrance de Jérémie et de son entourage.. Il a lui-même demandé à être filmé.

      Moments Clés

      • Le faux départ du tournage, où Benoit hésite à sortir sa caméra.
      • La description de la maison de Jérémie, et en particulier de sa chambre.
      • Les confessions de Jérémie sur sa consommation d'alcool et son passé.
      • Les échanges avec sa mère, qui témoigne de son inquiétude et de sa culpabilité.
      • Les moments d'émotion où Jérémie parle de sa fille et de son désir de changer pour elle.
      • La scène à l’épicerie, où le commerçant exprime sa tristesse face à la situation de Jérémie.
      • La prise de conscience de Jérémie qu'il doit arrêter de boire.
      • L'analyse de Benoit sur le rôle du journaliste et sa propre expérience personnelle avec la perte de son père.
      • La dernière partie du reportage où Benoit et Jérémie discutent des questions de l'interview et où Jérémie accepte de continuer le tournage.

      Éléments de Réflexion

      • Le reportage pose la question de la limite entre le rôle de journaliste et le désir d'aider son sujet. Benoit se remet en question.
      • L'importance de la prise de conscience personnelle dans le processus de changement. Benoit comprend que ce n'est pas à lui de sauver Jérémie, que le changement doit venir de lui.
      • La difficulté de communiquer et d’expliquer la situation aux proches, notamment aux enfants.
      • Le poids du passé, des traumatismes et de l'héritage familial sur les problèmes d’addiction.
      • La vidéo souligne que personne n'est à l'abri de l'addiction et que l'espoir de changement est toujours possible.

      Conclusion

      Le reportage offre un témoignage brut et poignant sur la vie d'une personne aux prises avec l'alcoolisme, mais aussi sur l'espoir de changement et sur l'importance des relations familiales. Ce briefing a pour but de préparer l'équipe à mieux comprendre les enjeux du reportage et à mener une discussion éclairée.

    2. Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées fortes :

      • 0:05-0:27 : Introduction par Benoit Le Corre, le journaliste, qui exprime son questionnement sur le but de filmer Jérémie et présente son approche de raconter la vie des gens. Il mentionne que c'est son deuxième reportage et demande aux spectateurs de s'abonner à sa chaîne.
      • 0:39-1:27 : Benoit anticipe que la vidéo ne sera pas facile à regarder et qu'elle n'a pas été facile à tourner. Il décrit un faux départ, expliquant qu'il n'a pas tout de suite sorti la caméra parce qu'il ne le sentait pas. Il souligne que Jérémie n'a pas l'habitude de la caméra, et il décide d'y aller doucement.
      • 1:29-2:35 : Jérémie se montre peu confiant quant à ce que Benoit pourra tirer de lui, soulignant le désordre de sa maison et son manque d'argent. Il décrit sa chambre comme une "chambre d'alcc**lo". Il révèle qu'il a consommé deux bouteilles de pastis et plusieurs bières la veille.
      • 2:37-3:05 : Jérémie révèle qu'il a lui-même demandé à être filmé. Benoit explique qu'il a rencontré Jérémie grâce à son voisin Jacques, un abstinent qui essaie d'aider Jérémie. Il se demande si faire cette vidéo est une bonne idée, mais il espère que ça pourra l'aider.
      • 3:09-3:35 : Jérémie se prépare pour le tournage, en soulignant ses habitudes de coiffure et son choix de vêtements. Il mentionne ne pas aimer sa tête avec des lunettes. Il révèle qu'il a "bouffé l'héritage de son père" décédé en 2011.
      • 3:38-4:06 : Jérémie montre à Benoit l'ancienne salle de jeux de sa fille, remplie de Playmobil. Il hésite à les vendre tout de suite, mais envisage de le faire le lendemain.
      • 4:16-4:49 : Jérémie avoue que cette vidéo est aussi pour sa fille. Il explique qu'il est plus facile pour lui de parler à Benoit qu'à sa fille. Il exprime la difficulté d'expliquer à sa fille pourquoi il est ainsi.
      • 4:52-5:27 : Jérémie se souvient de la dernière fois qu'il a vu sa fille dans un magasin. Il est ému en évoquant comment sa fille tient compte de son budget.
      • 5:30-5:51 : Benoit remarque que les journalistes dissimulent parfois des choses, et que les gestes sont importants. Il dit qu'il retourne voir Jérémie le lendemain avec un peu d'appréhension.
      • 6:02-6:30 : Jérémie explique qu'il est toujours fatigué le matin tant qu'il n'a pas bu. Il est interrogé sur ce qu'il ferait avec 150 000 euros, et il mentionne partir en voyage avec sa fille.
      • 6:33-6:56 : Jérémie explique qu'il va chez sa mère. Il révèle qu'il n'a pas encore bu ce matin-là. Il explique qu'il a un décollement de la rétine qui affecte sa vision.
      • 6:59-7:17 : Jérémie révèle qu'il a été chauffeur. Il explique qu'il ne veut pas être filmé pour le moment avec sa mère.
      • 8:09-8:36 : La mère de Jérémie exprime son inquiétude face à l'addiction de son fils. Elle se sent coupable et pense que Jérémie a un chagrin. Jérémie demande à Benoit s'il veut boire un verre.
      • 8:40-8:53 : Jérémie admet qu'il n'a pas fait grand chose pour arrêter de boire parce qu'il ne le faisait pas pour lui. Il mentionne avoir tenté trois cures, mais sans succès.
      • 9:04-9:12 : Jérémie exprime son souhait d'aller skier avec sa mère et sa fille s'il gagnait 150 000 euros.
      • 9:13-9:48 : La mère de Jérémie avoue qu'elle a eu peur de lui quand il était sous l'influence de l'alcool. Jérémie révèle qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il lui a fait subir.
      • 9:50-10:14 : Jérémie va à son épicerie habituelle. Il commande un pastis, comme d'habitude. Benoit remarque la familiarité entre Jérémie et le commerçant.
      • 10:31-10:39 : Le commerçant exprime sa tristesse de voir Jérémie détruire sa vie à chaque fois qu'il passe en caisse.
      • 10:47-11:17 : Jérémie et Benoit partagent un repas. Jérémie dit qu'il a été touché par les propos de sa mère, et il a réalisé qu'elle a eu peur de lui.
      • 11:17-11:29 : Benoit explique qu'il s'est mis en retrait le premier soir car il était difficile de communiquer avec Jérémie.
      • 11:29-11:54 : Une chanson sur l'amour est jouée, et il y a une réflexion sur le thème de l'amour.
      • 12:24-12:39 : Benoit exprime son optimisme quant au journalisme et à la possibilité de changement pour Jérémie et sa famille. Il espère mener une interview formelle avec Jérémie.
      • 13:14-13:41 : Benoit propose de faire une interview, mais cela s'avère compliqué. Jérémie révèle qu'il n'a pas dormi de la nuit et qu'il a bu avec un ami. Benoit explique qu'il va reprendre des questions qu'il a déjà posées.
      • 13:41-14:27 : Jérémie admet qu'il est alcoolique et qu'il a commencé à boire à l'âge de 11-12 ans. Il explique qu'il accepte d'être filmé pour sa mère, qu'il a vue triste et dont il admire l'amour inconditionnel. Il avoue avoir été difficile avec ses beaux-pères.
      • 14:31-15:03 : Jérémie reconnait que son corps lui dit stop. Il est confronté à l'idée que sa mort pourrait attrister ses proches. Il comprend qu'il risque de laisser des gens tristes s'il meurt.
      • 15:05-15:54 : Jérémie exprime son désir d'être là pour sa fille, qu'il pense rendre triste à cause de son problème d'alcool. Il imagine le futur dans cinq ans où il serait "beau gosse" et irait chercher sa fille à l'école.
      • 15:57-16:22 : Benoit arrête le tournage car il sent qu'il a envie de sauver Jérémie, ce qui n'est pas son rôle. Il comprend que sa présence n'aide pas Jérémie et que le changement ne peut venir que de lui-même. Il conclut que l'avenir de Jérémie est flou, et qu'il ne faut pas le juger.
      • 16:35-17:07 : Benoit mentionne qu'il a lui-même mis dix ans à se remettre de la mort de son père. Il propose à Jérémie d'arrêter le tournage s'il en a besoin. Jérémie accepte de continuer, disant que ces 15 minutes sont comme deux verres.
  2. Jan 2025
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations contenues dans les sources et notre conversation précédente. Ce document met en évidence les points clés concernant l'orientation post-bac, en s'appuyant sur les échanges entre les psychologues de l'éducation nationale et les questions du public lors du live.

      Document de synthèse pour briefing

      Introduction * Ce briefing a pour objectif de synthétiser les informations clés concernant l'orientation post-bac, telles qu'elles ont été présentées lors d'un live par des psychologues de l'éducation nationale. * L'orientation est un processus qui nécessite du temps, et il est normal de ressentir des hésitations ou de changer d'avis. L'accompagnement est essentiel pour les jeunes et leurs familles.

      Rôle des Centres d'Information et d'Orientation (CIO) * Les CIO sont des lieux d'accueil pour accompagner la réflexion sur l'orientation. Il existe environ 15 CIO dans l'académie. * Les CIO offrent un accueil personnalisé, des entretiens, des ateliers et de la documentation. Ils sont ouverts à tous les publics (jeunes scolarisés, adultes, décrocheurs). * Les psychologues de l'éducation nationale, anciennement conseillers d'orientation psychologues, sont rattachés aux CIO et interviennent dans les établissements scolaires. Ils peuvent être consultés sur rendez-vous dans les établissements ou les CIO.

      Accompagnement par les psychologues de l'éducation nationale * Les psychologues sont formés en psychologie et ont une connaissance approfondie du système éducatif et des parcours d'orientation. * Ils offrent une écoute bienveillante et un accompagnement personnalisé pour aider les jeunes à mieux se connaître (points forts, centres d'intérêt, personnalité) et à identifier des secteurs professionnels. * Ils aident également à comprendre les différentes formations (BTS, BUT, licences, classes préparatoires, etc.) et à s'informer sur les métiers. * Les psychologues utilisent des questionnaires d'intérêt comme outils de discussion, mais ceux-ci ne sont pas des "boules de cristal".

      Parcoursup et informations * Parcoursup est une plateforme essentielle pour l'orientation, mais son jargon peut être déroutant. * Les psychologues aident à décrypter les informations sur les formations, les critères d'analyse des candidatures, et les attendus. * Parcoursup est également une ressource d'information précieuse avec les cartes de visite pour chaque formation et les formations similaires. Il est possible de créer un compte dès la seconde. * Il est crucial de ne pas s'autocensurer et de postuler aux formations qui intéressent, même si les filières générales ne sont pas prioritaires pour certains BTS.

      Importance de l'information et des portes ouvertes * Il est important d'aller à la pêche aux informations, notamment lors des journées portes ouvertes (JPO), pour se familiariser avec les lieux et échanger avec les étudiants et les professeurs. * Il faut anticiper l'orientation pour réduire le stress. * Il est essentiel de vérifier l'information et de ne pas prendre pour argent comptant tous les conseils, car la décision finale revient à l'élève.

      Réorientation et droit à l'erreur * Il est normal de se tromper et de se réorienter. Il existe des passerelles entre les formations et il est possible de se réorienter même en cours d'année universitaire. * Se tromper permet de mieux se connaître et d'affiner son projet d'orientation.

      Ressources en ligne * Plusieurs ressources en ligne sont disponibles pour préparer l'orientation : * La plateforme Avenir * Le site de l'ONISEP (avec des vidéos sur ONISEP TV) * Les ressources régionales (comme côté formation) * Parcoursup (même sans candidater)

      Points à retenir * Ne restez pas seul et n'hésitez pas à contacter les CIO ou les psychologues de l'éducation nationale dans les établissements scolaires. * L'orientation est un processus continu qui peut durer toute la vie. * L'information, la réflexion et l'accompagnement sont essentiels pour faire des choix éclairés.

      Questions fréquentes

      • Peut-on prendre rendez-vous pendant les heures de cours ? Oui, avec un justificatif.
      • Peut-on venir avec ses parents ? Oui.
      • Les questionnaires en ligne sont-ils utiles ? Ils peuvent servir de base à une discussion avec un professionnel.
      • Les filières générales sont-elles prioritaires en BTS ? Non, il existe des quotas.
      • Comment se déroule un rendez-vous avec un psychologue d'orientation ? L'entretien est personnalisé et adapté à la demande.
      • Peut-on changer d'une seconde pro à une seconde générale ? Oui, en fin d'année si l'avis d'orientation est favorable.
      • Doit-on se mettre la pression sur le choix des spécialités ? Non, sauf pour les formations très scientifiques.
      • Peut-on refaire son bac général ? Non.

      Ce document de synthèse doit permettre de préparer un briefing efficace en mettant en lumière les informations essentielles pour accompagner au mieux les jeunes dans leur orientation post-bac.

    2. Voici un sommaire minuté des idées fortes de la transcription, avec les éléments clés en gras:

      • 0:09-0:29 : Introduction du live par Catherine Jubot, psychologue de l'éducation nationale et directrice du CIO de Bourgoin, et présentation du thème : les ressources et l'accompagnement pour l'orientation post-lycée.
      • 0:35-1:30 : Présentation d'Estelle de Moisson, psychologue de l'éducation nationale au CIO de Grenoble. L'accent est mis sur le fait que l'orientation est un processus qui prend du temps et qu'il est normal d'avoir des hésitations ou de changer d'avis. Il est important de ne pas rester seul et de demander de l'aide.
      • 1:30-2:01 : Information sur l'enregistrement du live et possibilité de poser des questions via le chat. Présentation du rôle des CIO, lieux d'accueil pour accompagner la réflexion sur l'orientation.
      • 2:01-3:23 : Les CIO offrent un accueil personnalisé, des entretiens, des ateliers, et de la documentation (ONISEP, CIDJ). Ils accueillent tous les publics (jeunes scolarisés, adultes, décrocheurs). Les psychologues de l'éducation nationale (anciennement conseillers d'orientation psychologues) sont rattachés aux CIO et interviennent dans les établissements scolaires.
      • 3:23-4:01 : Rôle des psychologues de l'éducation nationale : écoute bienveillante, accompagnement sur les parcours, les passerelles, les voies de formation et les secteurs professionnels.
      • 4:01-5:00 : La période de Parcoursup est un moment stressant. Les psychologues accompagnent les jeunes dans la connaissance de soi (points forts, centres d'intérêt, personnalité) et dans l'identification de secteurs professionnels potentiels.
      • 5:00-6:10 : Importance de s'informer sur les formations (BTS, BUT, licences, classes préparatoires, etc.). Se faire accompagner pour comprendre le jargon de Parcoursup et les différents types d'études (courtes, longues, professionnalisantes, théoriques).
      • 6:10-7:17 : Les psychologues aident à s'informer sur les métiers et à utiliser des questionnaires d'intérêt, qui ne sont pas des "boules de cristal" mais des outils de discussion. Il ne faut pas hésiter à les consulter, même sans question précise.
      • 7:17-8:15 : Les psychologues sont disponibles dans les établissements scolaires (sur rendez-vous) et dans les CIO (avec et sans rendez-vous, y compris pendant les vacances scolaires).
      • 8:15-9:04 : Les sites des CIO proposent des informations sur les journées portes ouvertes et les ateliers. Certains CIO proposent des ateliers spécifiques, par exemple sur Parcoursup ou les études à l'international.
      • 9:04-9:35 : Des ateliers peuvent aussi être proposés pour les parents, car l'orientation est une source de stress pour eux aussi.
      • 9:35-10:15 : L'orientation est une question qui peut se poser tout au long de la vie, y compris à l'âge adulte. La réflexion sur l'orientation est un processus continu.
      • 10:15-11:09 : L'orientation n'est pas un enjeu majeur unique, il est normal de se tromper et de se réorienter. Il existe des passerelles entre les formations.
      • 11:09-12:03 : Il est possible de se réorienter, y compris en cours d'année universitaire (semestre 2). Le dossier Parcoursup est conservé d'une année sur l'autre. Se tromper une fois permet d'être plus motivé la deuxième année.
      • 12:03-13:15 : Importance d'aller à la pêche aux informations, en particulier les journées portes ouvertes (JPO). Anticiper l'orientation réduit le stress. Il faut se familiariser avec les lieux, discuter avec les étudiants, et les professeurs.
      • 13:15-14:46 : Plus on s'informe, plus le choix sera pertinent. On est là pour aider même après les JPO. Ne pas rester seul et se rappeler que se tromper n'est pas grave, car on apprend de ces expériences.
      • 14:46-15:22 : Les changements font partie de la vie et permettent de se construire. Se réorienter est possible et ne doit pas être vu comme un échec.
      • 15:22-16:03 : Ressources en ligne pour préparer l'orientation : plateforme Avenir, site de l'ONISEP (vidéos sur ONISEP TV), ressources régionales (côté formation).
      • 16:03-17:50 : Parcoursup est une mine d'or d'informations, avec des cartes de visite pour chaque formation, les critères d'analyse des candidatures, et les formations similaires. On peut y accéder même sans candidater, et contacter les responsables pédagogiques et les étudiants ambassadeurs.
      • 17:50-18:25 : Il est possible de créer un compte Parcoursup dès la seconde et de mettre des formations en favori.
      • 18:25-19:33 : Importance de se renseigner pour sortir du flou, des clichés et des idées reçues. Les conseils sont utiles mais il faut vérifier par soi-même. La décision finale revient à l'élève.
      • 19:33-20:10 : Ne pas prendre pour argent comptant tous les conseils. L'orientation est un choix personnel. Il faut explorer et ne pas s'autocensurer.
      • 20:10-20:17 : Transition vers les questions du public.
      • 20:17-20:55 : Réponses aux questions :
        • Possibilité de prendre rendez-vous pendant les heures de cours, avec un justificatif
        • Possibilité de venir avec ses parents
      • 20:55-22:20 : Réponses aux questions:
        • Les questionnaires en ligne existent mais ne sont pas des "boules de cristal". Ils sont plus utiles comme base de discussion avec un professionnel.
        • Les questionnaires sont une photo de soi à un instant T.
        • L'important est de travailler la connaissance de soi avec un professionnel
      • 22:20-23:11 : Les jeunes ont rarement "envie de tout faire". L'orientation est une question d'élimination et de découverte des 180 secteurs professionnels.
      • 23:11-24:20 : Les filières générales ne sont pas prioritaires en BTS. Il existe des quotas. Il est important de vérifier sur Parcoursup les profils des élèves recrutés. L'apprentissage peut être une solution pour les élèves de filière générale.
      • 24:20-25:07 : Il ne faut pas s'autocensurer et il faut expliquer sa motivation pour intégrer un BTS.
      • 25:07-26:35 : Déroulement d'un rendez-vous avec un psychologue d'orientation. L'entretien s'adapte à la demande de chacun, avec un temps de consultation plus long dans les CIO. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises questions ou de mauvais projets, le meilleur projet est celui qui vous convient.
      • 26:35-27:35 : Passage d'une seconde professionnelle à une seconde générale et technologique : possible en fin d'année si l'avis d'orientation est favorable.
      • 27:35-28:18 : Après un bac pro, il est possible d'accéder aux mêmes études qu'un bac général ou technologique avec un bon dossier scolaire.
      • 28:18-30:22 : La pression sur le choix des spécialités est à relativiser. Certaines formations très scientifiques nécessitent des spécialités scientifiques, mais il existe des remises à niveau à l'université.
      • 30:22-31:14 : Il faut enlever la pression sur le choix des spécialités. Vérifier les informations sur parcoursup et les doublettes de spécialités les plus prises.
      • 31:14-31:38 : Il n'est pas possible de refaire le même bac pour améliorer ses résultats.
      • 31:38-32:05 : Conclusion du live : ne restez pas seul, contactez les CIO ou les psychologues scolaires..

      Ce sommaire met en évidence les principaux points abordés dans le live, en soulignant l'importance de l'accompagnement, de l'information, et du droit à l'erreur dans le processus d'orientation.

    1. for - from - Telegram discussion with Gyuri - IndyWiki channel - 2025, Jan 31 - search - Google - word similiarity attention intention - to - search - Google - interesting results returned - word similiarity attention intention - Attending to Attention and Intention Etymonline advises that words like tend, attend, intend, attenuate, obtain, retain, sustain, extend, -

    1. Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées fortes :

      • 0:00-0:06 : Introduction du contrôle coercitif comme nouvelle infraction pénale en France, suite à l'adoption de la proposition de loi par l'Assemblée Nationale.
      • 0:07-0:30 : Présentation d'Andréa Gruev-Vintila, spécialiste du sujet et auteure d'un livre de référence sur le contrôle coercitif.
      • 0:31-1:22 : Origine du concept : La notion de contrôle coercitif émerge de la psychologie américaine des années 1950, suite à des observations sur les prisonniers de guerre américains en Corée. Les chercheurs tentaient de comprendre pourquoi ils avaient collaboré avec l'ennemi, les études sur le lavage de cerveau, puis les travaux d'Albert Biderman qui s'interroge sur les méthodes des tortionnaires pour obtenir la soumission.
      • 1:23-1:51 : Le contrôle coercitif est une forme de soumission sans violence physique, comme démontré dans les expériences de Milgram sur la soumission à l'autorité.
      • 1:52-2:07 : L'application du concept aux violences intrafamiliales et la nécessité de comprendre les comportements qui structurent le contrôle coercitif.
      • 2:08-2:32 : Les violences conjugales touchent majoritairement les femmes et les enfants. En France, 82% des victimes de violences conjugales sont des mères. L'échec à prévenir et protéger ces victimes souligne l'importance d'une approche globale de la violence conjugale.
      • 2:33-3:24 : Comportements clés du contrôle coercitif : isolement, intimidation, harcèlement, menaces, et surtout, l'attaque à la relation de la victime avec l'enfant. L'agresseur impose des règles strictes dans l'espace familial, contrôlant des aspects anodins de la vie quotidienne pour obtenir la soumission.
      • 3:25-3:49 : Exemples de micro-régulations : contrôle de la façon de s'habiller, du temps passé sous la douche, des interactions des enfants, etc.
      • 3:50-4:02 : Le contrôle coercitif se concentre sur le comportement de l'agresseur et comment il empêche la victime de partir, changeant ainsi la question de "pourquoi n'est-elle pas partie ?" à "comment l'en a-t-il empêché ?".
      • 4:03-4:31 : L'identification de faits mineurs pris isolément, qui échappent habituellement à la justice, permet de saisir le climat conjugal ou familial. Tous les comportements de contrôle coercitif ne mènent pas au féminicide, mais tous les féminicides passent par le contrôle coercitif.
      • 4:32-4:50 : Le contrôle coercitif comme "captivité": la violence conjugale est une situation de terreur permanente et de captivité, plus qu'une série d'agressions.
      • 4:51-5:28 : Le féminicide comme échec du contrôle : lorsque l'agresseur échoue à contrôler sa victime, il y a une escalade de la violence pouvant mener au féminicide, aux suicides forcés, et aux homicides d'enfants. Le contrôle coercitif est un précurseur majeur de ces violences.
      • 5:29-5:50 : Les enfants sont aussi victimes de la captivité et le contrôle ne cesse pas avec la séparation, ce qui est souvent exercé au détriment des enfants.
      • 5:51-6:20 : La recherche internationale montre que le contrôle coercitif des femmes par les hommes est la cause principale des violences faites aux enfants.
      • 6:21-6:46 : Le contrôle peut s'exercer notamment dans le contexte de procédures judiciaires liées à la séparation, l'agresseur utilisant son droit parental au détriment de la sécurité des enfants. L'enfant devient une cible, un informateur ou un espion.
      • 6:47-7:04 : Exemples tragiques comme la petite Chloé, tuée par son père, soulignent l'importance de la protection des enfants, même après une séparation et une ordonnance de protection.
      • 7:05-7:25 : L'Écosse a intégré le contrôle coercitif dès 2018, suivie par la Cour européenne des droits de l'homme et les premiers arrêts en France, notamment ceux de la cour d'appel de Poitier.
      • 7:26-7:34 : L'inscription du contrôle coercitif dans la loi vise à une détection plus précoce et à des sanctions plus sévères.
      • 7:35-8:02 : La loi française ambitionne de donner aux juges un outil juridique pour intervenir sur la réalité des violences conjugales, et non pas seulement en cas de violence physique, et de mieux protéger les victimes.
      • 8:03-8:38 : La loi française est pionnière car elle est pensée avec une approche transversale touchant le droit pénal et le droit civil. Un amendement sur la formation obligatoire des magistrats a été rejeté, mais sera représenté au Sénat.
      • 8:39-8:47 : Demande d'évaluation de la loi une fois adoptée et nécessité de moyens pour son application.
    2. Voici un document de synthèse pour un briefing sur le contrôle coercitif, basé sur les informations de la transcription et notre conversation précédente :

      Introduction : Le Contrôle Coercitif, une Nouvelle Réalité Juridique et Sociale

      • Le contrôle coercitif est désormais reconnu comme une infraction pénale en France. Cette évolution législative est une avancée majeure dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
      • Ce concept, initialement observé chez les prisonniers de guerre, a permis de mieux comprendre les mécanismes de la violence conjugale et les féminicides.
      • Le contrôle coercitif est une forme de soumission qui ne nécessite pas forcément de violence physique.

      Origines et Définition du Contrôle Coercitif

      • La conceptualisation du contrôle coercitif remonte aux années 1950 en psychologie américaine, suite à des études sur des prisonniers de guerre américains durant la guerre de Corée.
      • Les recherches initiales visaient à comprendre pourquoi des soldats collaboraient avec l'ennemi. Les études sur le lavage de cerveau ont évolué vers l'analyse des méthodes des tortionnaires pour obtenir la soumission.
      • Le contrôle coercitif se définit comme une stratégie d'emprise et de domination qui vise à soumettre la victime en utilisant un ensemble de comportements.

      Le Contrôle Coercitif dans le Contexte des Violences Conjugales

      • Les violences conjugales touchent de manière disproportionnée les femmes et les enfants. En France, 82% des femmes victimes de violences conjugales sont mères.
      • Le contrôle coercitif se manifeste par des comportements d'isolement, d'intimidation, de harcèlement et de menaces.
      • Il se caractérise aussi par une micro-régulation du quotidien de la victime et de ses enfants : contrôle de la manière de s'habiller, du temps passé sous la douche, des interactions avec les enfants, etc.
      • Le contrôle coercitif attaque la relation de la victime avec son enfant. L'agresseur impose des règles strictes dans l'espace familial, cherchant à obtenir la soumission de la victime et de ses enfants.
      • L'approche change la question de "pourquoi n'est-elle pas partie?" à "comment l'en a-t-il empêché?".

      Le Contrôle Coercitif : Un Précurseur des Formes Ultimes de Violence

      • Tous les comportements de contrôle coercitif ne mènent pas au féminicide, mais tous les féminicides passent par le contrôle coercitif.
      • Le féminicide est souvent l'échec du contrôle. Lorsque l'agresseur ne parvient plus à contrôler sa victime, il y a une escalade de la violence pouvant conduire au féminicide, aux suicides forcés, et aux homicides d'enfants.
      • La violence conjugale est donc une situation de captivité et de terreur permanente, plus qu'une série d'agressions.
      • Le contrôle coercitif peut également s'exercer au détriment des enfants, même après une séparation. La recherche internationale montre que le contrôle coercitif des femmes par les hommes est la cause principale des violences faites aux enfants.
      • Dans les situations de séparation, l'agresseur peut utiliser ses droits parentaux pour continuer à contrôler la victime, mettant en danger la sécurité des enfants. L'enfant peut devenir une cible, un informateur ou un espion.

      Implications Juridiques et Avancées Législatives

      • L'Écosse a été pionnière en intégrant le contrôle coercitif dans sa législation dès 2018.
      • La Cour européenne des droits de l'homme a suivi, avec une directive obligeant les États membres à adopter des mesures similaires d'ici 2027.
      • En France, la cour d'appel de Poitiers a rendu des arrêts faisant jurisprudence dès 2023.
      • La loi française vise à donner aux juges les outils juridiques pour intervenir plus efficacement, non seulement en cas de violence physique mais aussi face à la réalité du contrôle coercitif.
      • Cette loi est pionnière car elle aborde le problème de manière transversale, en touchant le droit pénal et le droit civil.
      • Un amendement proposant une formation obligatoire pour les magistrats a été rejeté, mais sera représenté au Sénat.

      Conclusion : Nécessité d'une Approche Globale

      • L'inscription du contrôle coercitif dans la loi est une avancée cruciale pour une détection plus précoce et des sanctions plus sévères des violences conjugales.
      • Il est essentiel de continuer à faire de la recherche sur le sujet et d'évaluer l'impact de cette loi afin de l'améliorer et de protéger efficacement les victimes.
      • Il est nécessaire d'avoir des moyens pour mettre en application cette loi et de continuer à sensibiliser sur l'importance de ce concept pour lutter contre les violences conjugales.
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources et notre conversation :

      Introduction et présentation du problème * Le documentaire audio "Mon enfant terrible" explore les défis de la parentalité à travers l'histoire d'Oscar, un enfant de 2 ans et 8 mois qui fait des crises de colère intenses et fréquentes. * Ces colères se manifestent par des hurlements, des coups, des morsures, et un comportement difficile à gérer pour ses parents. * La mère se sent dépassée, perdue et coupable face à ces réactions, tandis que le père est démuni. Le couple se dispute souvent sur la manière de gérer les crises.

      Les colères d'Oscar : un quotidien difficile * Les crises d'Oscar sont soudaines, immenses et se produisent à tout moment de la journée et de la nuit. * Elles surviennent dans divers contextes : à la maison, à la crèche (au début), au parc, dans les transports en commun, au supermarché. * La mère tient un journal des colères pour essayer de comprendre leur fréquence et leur intensité. Elles sont notées sur une échelle de 1 à 5. * Les colères sont souvent déclenchées par des refus, des frustrations ou des désirs non satisfaits (ne pas vouloir rester dans la poussette, ne pas vouloir sortir du bain, ne pas aimer les haricots, ne pas vouloir aller à la crèche avec son père, etc.).

      Les réactions des parents * Les parents essaient différentes méthodes pour calmer Oscar : parlementer, utiliser des casques anti-bruit, l'enfermer dans sa chambre. * Cependant, ils sont souvent en désaccord sur la marche à suivre, ce qui engendre des disputes et augmente leur stress. * La mère avoue avoir parfois cédé pour éviter une crise, mais elle a également eu des réactions de colère, allant jusqu'à crier plus fort que son enfant ou même le taper. * Les parents se sentent jugés par les autres, en particulier lors des colères en public.

      Le témoignage d'amies et la culpabilité maternelle * Des amies ayant également des enfants "difficiles" témoignent de leurs propres difficultés. Elles évoquent notamment la culpabilité maternelle. * Elles révèlent que leurs enfants ont fait ressortir des aspects de leur personnalité qu'elles ne soupçonnaient pas, comme une violence ou une colère qu'elles ne pensaient pas avoir. * L'une d'elle décrit comment elle en est venue à anticiper les colères de sa fille pour les éviter, allant jusqu'à céder à ses caprices.

      Recherche de solutions : l'éducation bienveillante et la psychothérapie * Les parents cherchent des solutions dans les livres sur l'éducation bienveillante et la parentalité positive. * Ils consultent les conseils d'une experte en parentalité positive, Charlotte Ducharme, qui prône l'empathie et la compréhension des émotions de l'enfant. * Néanmoins, ils ont du mal à rester cohérents dans cette approche et alternent entre bienveillance et autoritarisme. * Face à l'échec de ces méthodes, ils consultent une pédopsychiatre et la psychologue de la crèche.

      Les conseils des professionnels et une prise de conscience * La pédopsychiatre explique qu'Oscar exprime par la colère des émotions qu'il ne sait pas exprimer autrement. * Elle souligne qu'il y a des bénéfices secondaires à son comportement, notamment l'attention de ses parents et une relation exclusive avec eux. * La psychologue encourage les parents à faire front ensemble, à établir des règles, et à prendre du temps pour eux. * Après ces consultations, un changement inattendu se produit : les colères d'Oscar disparaissent soudainement. * La mère réalise qu'en traquant chaque colère d'Oscar, elle avait fait de lui le centre de son attention. En cessant de se focaliser uniquement sur ses crises, elle lui permet de se détacher de son rôle de "vilain petit canard". * Elle prend conscience qu'il ne faut pas enfermer les enfants dans un rôle, car ils finissent par y ressembler. Elle apprend qu'Oscar est aussi un enfant affectueux, joueur et plein d'énergie.

      Conclusion * Le documentaire met en lumière la complexité de la parentalité et les difficultés rencontrées face aux colères d'un enfant. * Il souligne l'importance de la cohérence, de la compréhension et de l'écoute pour accompagner les enfants dans leur développement émotionnel. * Il suggère que les colères peuvent être une manière pour l'enfant d'exprimer un mal-être et de rechercher l'attention de ses parents. * Il est essentiel de ne pas enfermer l'enfant dans un rôle et de le considérer comme un être unique avec ses propres émotions et besoins. * Il y a une dimension universelle dans ce récit, les parents ont tendance à se sentir coupable et à s'interroger sur leurs compétences.

      Points clés à retenir :

      • Les colères des enfants sont une forme d'expression
      • La cohérence parentale est essentielle
      • Il est crucial de ne pas enfermer l'enfant dans un rôle
      • La culpabilité des parents est un sentiment fréquent
      • L'importance de l'écoute et de la compréhension dans l'éducation
    2. Voici un résumé minuté avec les idées fortes en gras, basé sur la transcription fournie :

      • [0:00-0:55] Introduction et présentation d'Oscar : La narratrice ironise sur le bonheur d'être mère, présentant Oscar, son fils de 2 ans et 8 mois, comme étant tout sauf calme et gentil. La version courte de son quotidien est idyllique, mais la version longue inclut des hurlements, des portes claquées et des morsures.

      • [0:55-1:39] Les colères d'Oscar et le désarroi de la mère : Oscar fait des colères soudaines et intenses, frappant, tapant des pieds et devenant rouge. La mère se sent perdue face à ces réactions. L'histoire d'Oscar commence bien avant sa naissance, avec la rencontre de ses parents.

      • [1:39-2:50] Rencontre des parents et désaccord initial sur les enfants : La narratrice raconte sa rencontre avec le père d'Oscar, Alex. Au début, Alex ne voulait pas d'enfants, ayant une mauvaise image des enfants colériques dans les supermarchés. Il ne voulait pas non plus discipliner un enfant.

      • [2:50-3:31] L'arrivée du premier enfant et l'acceptation du second : La narratrice finit par convaincre Alex d'avoir un enfant. Leur premier fils, Emile, est calme et patient. Alex accepte plus facilement l'idée d'un deuxième enfant.

      • [3:31-4:45] La naissance d'Oscar et ses premières colères : Oscar naît par césarienne et sa première colère survient avant même son premier anniversaire. Sa nounou, Mary, décrit une crise de pleurs intense et inexplicable.

      • [4:45-5:34] Un journal des colères et des descriptions à la crèche : La mère commence à tenir un journal des colères d'Oscar. Les colères se produisent de plus en plus souvent et de plus en plus fort. Le personnel de la crèche décrit les colères d'Oscar comme étant impressionnantes et sonores.

      • [5:34-6:42] Les difficultés du père face aux colères : Le père d'Oscar se sent démuni face à ses colères matinales. Partir en laissant son enfant dans cet état est horrible pour lui.

      • [6:42-7:40] Le comportement d'Oscar à la crèche : À la crèche, Oscar joue avec ses amis, écoute des histoires, chante joyeusement et fait des concessions. Il reçoit même une médaille de bonne conduite de sa référente.

      • [7:40-8:32] Les colères à la maison : À la maison, c'est la "castagne" pour chaque activité : bain, repas, sommeil. Les parents essaient différentes méthodes, mais sont en désaccord sur la marche à suivre.

      • [8:32-9:26] Le désespoir des parents et les explications de l'entourage : La narratrice craque, surtout quand Alex dit que c'est ce qu'il craignait. L'entourage donne des explications variées (place du deuxième enfant, signe astrologique, genre de l'enfant, âge), auxquelles la mère s'accroche temporairement.

      • [9:26-10:12] Témoignage d'une amie : Une amie, Elise, raconte les colères de son propre enfant, Louis, à partir de 2 ans, qui sont devenues ingérables vers 3 ans et demi-4 ans.

      • [10:12-11:16] La violence révélée par les enfants : Elise révèle que son fils l'a poussée dans ses retranchements et lui a fait découvrir un aspect monstrueux de sa personnalité. Elle se voit déformée par la colère dans le miroir. Ces accès de colère peuvent monter puis disparaître en un instant.

      • [11:16-12:07] La culpabilité : Les mères se sentent coupables de ne pas savoir gérer les colères de leurs enfants et d'être elles-mêmes débordées par leurs émotions. Le père d'Oscar a découvert un pan inconnu de la personnalité de sa femme, marqué par le stress et la colère.

      • [12:07-12:53] Stratégies d'évitement et peur : La mère cède souvent pour éviter les colères. Les réactions de son enfant lui font peur, et les siennes aussi. Une autre amie, Rachel, raconte qu'elle anticipait les colères de sa fille pour les éviter.

      • [12:53-14:01] Les colères en public et le jugement des autres : Les colères dans la rue sont particulièrement difficiles à gérer. La mère décrit des épisodes de colères dans le métro et dans une aire de jeux. Elle se sent jugée par les autres.

      • [14:01-15:34] Un témoignage d'Elise : Elise raconte une scène de colère de son fils au supermarché, où elle a été publiquement critiquée par d'autres clients. Elle se sent une mauvaise mère.

      • [15:34-16:48] Besoin d'aide et recours aux livres : Les parents se rendent compte qu'ils ont besoin d'aide. Ils cherchent des conseils dans des livres sur l'éducation bienveillante et la parentalité positive.

      • [16:48-17:41] Conseils de Charlotte Ducharme : Une experte, Charlotte Ducharme, donne des conseils sur YouTube : changer ses croyances sur la colère, faire preuve d'empathie et aider l'enfant à revenir au calme.

      • [17:41-18:59] Application des conseils et retour à la réalité : La mère essaie d'appliquer les conseils pour aider son enfant à contrôler ses émotions. Un livre pour enfant est utilisé comme support. Cependant les crises reprennent.

      • [18:59-19:33] Le manque de cohérence des parents : Les parents ont du mal à rester cohérents dans leur approche éducative et alternent entre bienveillance et autoritarisme. Ils n'arrivent pas à tenir la distance.

      • [19:33-21:21] Recours à la psychothérapie : La famille décide de consulter un pédopsychiatre. La première séance est chaotique, Oscar ayant mis le cabinet sens dessus dessous. La psy explique que c'est une manière pour lui de se défouler.

      • [21:21-22:23] Suite des colères et consultations : Les colères d'Oscar continuent, avec des épisodes au centre de loisirs et pendant le bain. La mère consulte la psychologue de la crèche.

      • [22:23-23:31] Séance avec la psychologue de la crèche : Les parents décrivent les colères, leur propre incompréhension et leurs disputes.

      • [23:31-25:22] Explications de la psychologue : La psy explique qu'Oscar n'arrive pas à exprimer ce qu'il ressent autrement que par la colère. Il cherche l'attention et une relation exclusive avec ses parents. Son comportement est une manière d'être avec eux, même si cette manière n'est pas satisfaisante.

      • [25:22-26:37] Pistes de solutions : Il est important que les parents fassent front ensemble, qu'ils définissent des règles, qu'ils trouvent du temps pour eux sans les enfants et qu'ils identifient ce sur quoi ils peuvent lâcher prise. La situation va finir par s'améliorer.

      • [26:37-27:39] Un changement inattendu : Après avoir appliqué les conseils de la psychologue, un changement étrange se produit : les colères d'Oscar disparaissent d'un coup. Il apprend même à dire "oui".

      • [27:39-28:54] L'explication du changement : La mère réalise qu'Oscar était devenu le centre de son attention à cause de ses colères. En étant moins le seul à hurler, Oscar se détache de l'image de "vilain canard" que sa mère avait de lui.

      • [28:54-29:19] Ne pas enfermer les enfants dans un rôle : Il ne faut pas enfermer les enfants dans un rôle car ils finissent par y ressembler. Il est important de se souvenir qu'Oscar est aussi un enfant affectueux, joueur et plein d'énergie.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources et notre conversation :

      Introduction et présentation du problème

      • Le documentaire explore la différence de fonctionnement entre les enfants et les adultes. Les enfants sont-ils des êtres en devenir ou ont-ils des facultés que nous n’avons pas ?.
      • Il aborde les défis de la parentalité, notamment les comportements parfois déroutants des enfants, en se demandant si les enfants doivent uniquement apprendre des adultes ou si les adultes peuvent aussi apprendre d'eux.
      • Le témoignage d'une mère illustre les difficultés rencontrées avec sa fille, passant de la joie à un "cauchemar" face aux pleurs et aux colères. 83% des parents trouvent le comportement de leurs enfants inquiétant avant l'âge de 7 ans, notamment à cause de leur agressivité.

      Les particularités des enfants

      • Les enfants sont plus ouverts d'esprit que les adultes. Ils sont en alerte et incapables de distinguer rapidement ce qui est important, contrairement aux adultes qui ont une vision plus "étriquée" du monde. Ils sont ouverts à tout, ce qui fait du monde une grande aventure.
      • Les enfants apprennent par le jeu et leur insouciance leur permet de développer leur imagination. Leur cerveau sécrète une grande quantité de GABA, un neurotransmetteur favorisant la mémorisation.
      • Les enfants ont une meilleure résistance à la fatigue que les adultes et un métabolisme de sportif de haut niveau.
      • Ils ont deux besoins fondamentaux : l'attachement et la créativité. Le plus grand danger pour un enfant est de grandir dans un environnement qui ne répond pas à ces besoins.

      L'évolution de la perception de l'enfance

      • Historiquement, les enfants ont été considérés comme des êtres inachevés, ayant besoin de protection et d'éducation.
      • À partir du 15e siècle, les enfants sont préservés du monde des adultes et envoyés à l'école. Jean-Jacques Rousseau critique la société pour méconnaître les enfants.
      • La psychologue Martha Mo a montré que les enfants appréhendent le monde de manière différente, voire inverse, des adultes. Ils explorent leur environnement activement, sans peur d'expérimenter.

      Le développement du cerveau de l'enfant

      • Le cerveau de l'enfant est comme une éponge à information, avec un développement rapide des connexions nerveuses (synapses). Les enfants ont deux fois plus de synapses que les adultes.
      • Les connexions nerveuses se développent avec l'expérience, à l'image de l'apprentissage du vélo. Les synapses non sollicitées diminuent.
      • Le cortex préfrontal, responsable de la logique et de l'anticipation, n'est pas encore développé, ce qui explique l'égocentrisme des jeunes enfants.

      L'impact de la culture et de la société

      • La perception est influencée par la culture, comme le montre l'illusion de Müller-Lyer. Les occidentaux voient les lignes comme les bords d'une boîte, contrairement à d'autres cultures.
      • Le statut socio-économique des parents influe sur le développement de l'enfant. Le temps d'interaction avec l'enfant est crucial.
      • Les normes sociales influencent le développement des enfants, allant jusqu'à impacter les performances des filles en mathématiques.
      • Le potentiel des enfants n'est pas toujours reconnu.

      L'importance de l'observation et de l'ouverture

      • Les enfants absorbent ce qu'on leur donne et le transforment.
      • En observant d'autres cultures, on constate que le monde des adultes et des enfants ne font qu'un, et que les enfants sont autonomes avec une faible intervention des parents.
      • Les comportements perturbateurs des enfants sont parfois ignorés dans d'autres cultures, ce qui peut être une approche efficace.
      • Le témoignage de la fille de la mère ayant témoigné de ses difficultés montre que la confiance et la résolution des problèmes ensemble peuvent améliorer la relation parent-enfant.
      • L'enfance n'est pas qu'une étape vers l'âge adulte, et les enfants peuvent être considérés comme des "maîtres à penser".

      Conclusion

      • Ce documentaire met en lumière la complexité du développement de l'enfant, ainsi que l'importance de le considérer comme un individu à part entière.
      • Il est essentiel de comprendre leurs besoins, leur perception du monde, l'influence de la culture et de la société, et de les accompagner en respectant leur individualité, et leurs facultés d'apprentissage.
      • Les approches parentales doivent être remises en question pour permettre aux enfants de développer leur plein potentiel.
    2. Voici un résumé minuté avec les idées fortes en gras, basé sur les sources fournies :

      • [0:00-1:15] Introduction : Les enfants fonctionnent différemment des adultes et sont plus ouverts d'esprit. Ils ne sont pas seulement des êtres en devenir, mais possèdent des facultés que les adultes n'ont pas forcément. Les bébés humains ont besoin de l'aide de leur entourage. La vue et l'ouïe se développent progressivement. Les enfants sont dépendants des adultes pour survivre et évoluer.

      • [1:15-2:30] Les défis de la parentalité : Les parents peuvent se sentir démunis face aux pleurs et colères de leurs enfants. Une étude révèle que 83% des parents trouvent le comportement de leurs enfants inquiétant avant l'âge de 7 ans. Il est difficile pour les adultes de se représenter le monde à travers les yeux d'un enfant.

      • [2:30-3:45] La perception du monde par les enfants : Les enfants sont en constante découverte et ne font pas la distinction aussi rapidement que les adultes entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Les enfants sont ouverts à tout et voient le monde comme une grande aventure. Ils apprennent par le jeu. Ils développent leur imagination grâce à leur insouciance.

      • [3:45-5:00] Les atouts des enfants : Les enfants ont un taux élevé de GABA, un neurotransmetteur qui aide à la rétention d'information. Leurs muscles résistent mieux à la fatigue et leur métabolisme est comparable à celui d'un sportif de haut niveau. Ils ont deux besoins fondamentaux : l'attachement et la créativité. Les enfants ne s'épanouissent pas quand on ne respecte pas leurs besoins.

      • [5:00-6:15] L'évolution de la perception de l'enfance : Les enfants ont longtemps été considérés comme des êtres inachevés nécessitant d'être éduqués. Durant l'antiquité et le Moyen Âge, ils n'étaient pas considérés comme des êtres dotés de talents. Jean-Jacques Rousseau a introduit une nouvelle vision de l'éducation en soulignant que les adultes oublient qu'ils ont eux-mêmes été des enfants.

      • [6:15-7:30] L'approche de Martha Mo : Elle a découvert que les enfants appréhendent le monde de manière inverse aux adultes. Les préoccupations des adultes intéressent peu les enfants, et inversement. Les enfants s'approprient leur environnement à leur façon, en explorant et expérimentant.

      • [7:30-8:45] Le cerveau de l'enfant : Le cerveau de l'enfant est une éponge à information jusqu'à la puberté et contient deux fois plus de synapses que celui d'un adulte. Les connexions nerveuses se développent avec la pratique, comme l'apprentissage du vélo. Les synapses non utilisées rétrécissent. Le cortex préfrontal, qui gère l'anticipation et le contrôle des impulsions, n'est pas encore développé chez les jeunes enfants, ce qui explique leur égocentrisme.

      • [8:45-10:00] Les influences culturelles et sociales : La plupart des études sur les enfants proviennent du monde occidental, ce qui peut biaiser les résultats. L'illusion de Müller-Lyer montre que la perception visuelle est influencée par l'environnement culturel. Le statut socio-économique des parents influence le développement de l'enfant. Les interactions avec les parents et les activités de jeu sont bénéfiques. Les filles ont tendance à avoir des résultats supérieurs aux garçons dans les tests de développement au début de leur vie, mais cette tendance s'inverse plus tard, à l'école primaire.

      • [10:00-11:15] L'imitation et la transformation : Les enfants apprennent en imitant les adultes, mais ils transforment ensuite ce qu'ils absorbent. Une expérience a été menée en observant l'éducation d'enfants dans différentes cultures. Les enfants de communautés indigènes sont plus autonomes et leurs parents interviennent moins dans leur éducation.

      • [11:15-12:30] Les astuces éducatives : Dans certaines communautés, les comportements perturbateurs des enfants sont ignorés, ce qui encourage leur autonomie. L'expérience avec Rosie a permis de constater qu'en faisant plus confiance aux enfants, la relation s'améliore. Il est important de former une équipe avec son enfant, de résoudre les problèmes ensemble et de prendre en compte les points de vue de chacun. L'enfance n'est pas seulement une étape vers l'âge adulte, et les enfants peuvent être considérés comme des maîtres à penser. Ils possèdent une ouverture d'esprit, une absence de préjugés, une soif de découverte et une créativité qui devraient être valorisées.

    1. Voici un sommaire minuté avec les idées fortes de la conférence, tel que demandé :

      • Introduction (0:00-2:30)
        • Présentation de Kévin Jean, épidémiologiste, et de son parcours.
        • L'importance de la transition écologique et son lien avec la santé sont soulignés.
        • Le vélo est présenté comme un sujet central, reliant transition écologique et santé.
      • Le vélo et ses transitions (2:30-6:00)
        • Histoire du vélo, de la drésienne au vélo moderne, en passant par le vélocipède.
        • Les innovations clés : pédales, chaîne de transmission.
        • L'efficacité énergétique du vélo est mise en avant : il est le mode de déplacement le plus efficace, consommant 5 fois moins d'énergie qu'un homme à pied.
      • Évolution sociale du vélo (6:00-8:00)
        • Le vélo passe d'un objet de loisir aristocratique à un moyen de transport populaire.
        • L’essor de la voiture dans les Trente Glorieuses a conduit à un déclin de l'utilisation du vélo.
        • La voiture devient le mode de déplacement majoritaire, y compris pour les courtes distances.
      • Enjeux environnementaux et sanitaires (8:00-10:00)
        • Le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre en France, la voiture étant le principal contributeur.
        • Les externalités négatives de la voiture sont soulignées : pollution, accidents, sédentarité, coûts pour la santé.
        • Le concept de « motonormativité » est introduit : on tolère des nuisances de la voiture qu'on n'accepterait pas pour d'autres choses.
      • Liens entre mobilité et santé : manque d'activité physique (10:00-13:00)
        • L’OMS recommande 150 minutes d'activité physique modérée par semaine pour les adultes.
        • Un adulte sur trois et 70-80% des jeunes ont une activité physique insuffisante.
        • En France, 95% de la population adulte manque d'activité physique selon l'ANS.
        • Il est essentiel de sortir d'une vision individuelle de l'activité physique et de prendre en compte l'environnement et les modes de vie.
      • Activité physique et santé (13:00-16:00)
        • Les études épidémiologiques montrent un lien entre activité physique et réduction du risque de maladies cardiovasculaires.
        • Une étude sur les employés des bus londoniens a mis en évidence le rôle de l'activité physique dans la santé.
        • L’activité physique a un effet sur de nombreux paramètres biologiques (système cardiovasculaire, métabolisme, santé mentale).
        • La marche et le vélo réduisent le risque de mortalité.
      • Potentiel du vélo (16:00-23:00)
        • Une étude évalue les bénéfices sanitaires et climatiques du vélo en France en 2019.
        • L’étude montre que le vélo permet d'éviter 2400 décès et 6000 cas de maladies chroniques par an.
        • Chaque kilomètre parcouru à vélo permet d'économiser 1€ de coûts sociaux de santé.
        • Une simulation montre que si 25% des trajets courts en voiture étaient faits à vélo, 1800 décès supplémentaires pourraient être évités.
        • Malgré des études montrant les bénéfices, la part modale du vélo est restée stable entre 2008 et 2019.
      • Neutralité carbone et scénarios (23:00-28:00)
        • Les scénarios de neutralité carbone (Négawatt, ADEME) incluent une augmentation de l'usage du vélo.
        • Dans le scénario Négawatt, le vélo est multiplié par 7, permettant d'éviter 10 000 décès par an dès 2040.
        • Les scénarios de l'ADEME, qui reposent sur différentes hypothèses, montrent que les impacts sanitaires peuvent varier fortement, soulignant l'importance d'intégrer la santé dans les débats sur la neutralité carbone.
      • Conclusion (28:00-31:00)
        • Ce qui est bon pour le climat est bon pour la santé publique, et les bénéfices sont immédiats.
        • Les politiques de transition bas carbone sont aussi des politiques de santé publique.
        • Les aménagements urbains doivent être repensés pour favoriser la mobilité active et les espaces verts.
      • Questions et réponses (31:00-38:00)
        • Le vélo électrique est une forme d'activité physique et permet d'allonger les distances parcourues à vélo.
        • Les infrastructures induisent la demande de mobilité active.
        • Le bénéfice de faire du vélo dépasse largement les risques.
        • La faible pratique du vélo chez les jeunes est liée à un manque de sécurité dans les villes.
        • La pollution atmosphérique peut être intégrée aux modèles mais l'impact de l'activité physique est plus important pour la santé que la réduction de la pollution atmosphérique.
        • Les aides à l'achat et à la réparation de vélos ont tendance à être réduites dans le contexte actuel.
    1. Voici un résumé minuté de la transcription de la conférence de Sonia Lavadinho, avec les idées fortes mises en évidence en gras :

      • 0:00-0:21 : Introduction de la 2e journée des JASP, avec un accueil des participants.
      • 0:31-1:50 : Remerciements et présentation de l'équipe organisatrice des Journées annuelles de santé publique.
      • 1:50-2:46 : Reconnaissance du territoire autochtone ancestral sur lequel se déroule l'événement, et mention des 11 nations autochtones du Québec.
      • 2:46-3:49 : Présentation des JASP comme événement de formation accrédité, et importance du réseautage, soulignant la collaboration au sein du réseau de santé publique.
      • 3:55-4:32 : Annonce d'une plénière avec le Docteur Luc Boileau et Pierre Gerlier, axée sur les transformations en cours.
      • 4:32-5:33 : Informations sur la traduction simultanée par IA, et sur des activités en marge comme une conférence sur les points de services locaux.
      • 5:33-6:11 : Présentation d'un 5 à 7 organisé par une équipe de santé au travail, avec un jeu coopératif basé sur le thème de la pandémie.
      • 6:11-7:06 : Remerciements à l'équipe de l'Institut, aux responsables d'activités, et mention des partenaires du consortium pour la formation continue en santé publique.
      • 7:06-7:53 : Annonce du concours de la relève en 3 minutes, des présentations par affiche, et mention des gagnants dans les catégories nouvelles connaissances et pratiques inspirantes.
      • 7:53-9:24 : Annonce d'une mention d'honneur catégorie nouvelle connaissance et pratique inspirante et du prix étudiant dans la même catégorie.
      • 9:24-11:29 : Introduction de Sonia Lavadinho et de sa conférence sur la ville relationnelle. Ses objectifs sont d'ouvrir une réflexion sur les innovations urbanistiques favorables à la santé et d'illustrer les processus et résultats de ces innovations. Il est aussi précisé que Sonia Lavadinho est une anthropologue urbaine et géographe, fondatrice du cabinet Bfluid.
      • 11:29-12:23 : Sonia Lavadinho commence sa conférence en insistant sur le lien entre l'environnement urbain et la santé, soulignant que nos environnements urbains peuvent nous rendre malades ou plus sains.
      • 12:23-13:01 : Elle partage des données sur l'augmentation du taux d'obésité chez les migrants aux États-Unis, mettant en évidence l'impact du mode de vie urbain sur l'alimentation.
      • 13:01-14:16 : Elle souligne que le manque de mouvement et la déconnexion de nos corps biologiques sont des problèmes majeurs, citant une étude anglaise sur le temps passé à l'extérieur par les enfants. Elle ajoute que le contact avec le vivant est aussi essentiel.
      • 14:16-15:27 : Elle aborde la question de la solitude et du manque d'empathie, liés au manque de contact avec son propre corps et avec les autres, et met en avant une approche d'espaces "mielleux".
      • 15:27-16:15 : Elle présente son livre "La ville relationnelle", qui insiste sur sept figures de la ville relationnelle.
      • 16:15-17:31 : Elle souligne l'importance de la ville du dehors, de la ville amie de toutes les générations et le problème du zoning intergénérationnel.
      • 17:31-19:04 : Elle parle du phénomène inédit de la cohabitation de toutes les générations sur terre, soulignant la nécessité d'une ville pour tous.
      • 19:04-20:26 : Elle aborde des concepts comme la ville du faire, du tiers solidaire, de la surprise, la ville comestible, et la ville du temps libre, soulignant l'importance de la nuit pour lutter contre l'obésité.
      • 20:26-21:22 : Elle met l'accent sur les cycles de vie, en particulier les enfants dès le ventre de la mère, et l'importance de l'accompagnement en cas de situation handicapante et de vieillissement.
      • 21:22-22:20 : Elle propose trois manières de faire, notamment la balade nocturne, les dynamiques de proximité et le premier pas actif hors de chez soi en privilégiant le lien avec le vivant.
      • 22:20-23:47 : Elle prend comme exemple un quartier de Bordeaux, pour montrer le lien entre la capacité à produire la ville du dehors et les espaces verts, la présence de l'eau, de l'animalité, et les rencontres informelles. Elle souligne l'importance de la biodiversité des publics et de liens de voisinage.
      • 23:47-24:47 : Elle introduit cinq leviers pour agir dans l'existant, en vue de créer une ville relationnelle, active et en bonne santé, et mentionne le plan d'urbanisme favorable à la santé de la ville de Paris.
      • 24:47-26:16 : Elle détaille le premier levier : l'armature des rues, en mentionnant l'exemple de Lyon et de Barcelone qui a lancé une refonte totale de ses grandes avenues.
      • 26:16-27:57 : Elle illustre avec l'exemple de Buenos Aires, avec une carte mentale des problèmes de marchabilité, et une stratégie de relier les parcs aux gares et les gares entre elles. Elle attire l'attention sur le fait qu'il est possible d'avoir un impact sur la moitié de la population en travaillant seulement 3% des rues.
      • 27:57-29:43 : Elle parle du second levier, qui est de travailler sur les parcs déjà existants et sur leur deuxième peau (les rues qui les entourent), pour répondre à des questions de vulnérabilité, de fragilité, d'isolement et de fraîcheur.
      • 29:43-30:55 : Elle présente le troisième levier : les bandes ludiques, qui consistent à mettre le jeu à portée des enfants sans qu'ils aient à demander la permission. Elle mentionne l'exemple du Superkilen à Copenhague, qui relie trois quartiers populaires.
      • 30:55-32:28 : Elle évoque l'opération "rue aux écoles" à Paris, pour amener plus de végétalisation et de jeux, et pour que les rues deviennent utilisables par tous. Elle souligne la nécessité d'agir massivement et pas école par école.
      • 32:28-33:10 : Elle met en avant les bénéfices rétroactifs de ces actions pour les ainés, les actifs, et pour lutter contre le zoning intergénérationnel et la solitude.
      • 33:10-34:47 : Elle parle du quatrième levier : les carrefours, en mentionnant un exemple à Mendrizio, puis à Bâle, où l'approche est d'apaiser les carrefours, car ils sont source de stress. Elle parle de l'impact cumulé du stress lié à la traversée des carrefours.
      • 34:47-36:21 : Elle explique comment transformer les carrefours en lieux de vie, en libérant l'espace, en mettant des zones de rencontre, et en créant une situation d'attention mutuelle. Elle souligne qu'agir sur un carrefour a un impact exponentiel car il est à la croisée de plusieurs quartiers.
      • 36:21-37:41 : Elle introduit le cinquième levier : les parkings prévenants, en s'inspirant de ce qui a été fait à Montréal pendant la pandémie, pour faire en sorte que le premier pas hors de la voiture soit agréable.
      • 37:41-38:59 : Elle donne des exemples de parkings à Hambourg et à Copenhague qui incitent les automobilistes à quitter leur voiture et à être plus actif. Elle ajoute que le temps passé en voiture contribue à la sédentarité.
      • 38:59-40:44 : Elle aborde la question de l'isolement et de la solitude, qui touchent toutes les catégories d'âge et qui augmentent les risques de maladies cardiaques ou d'AVC.
      • 40:44-42:08 : Elle mentionne l'exemple de Bilbao qui a travaillé sur les coupures entre les quartiers en agissant notamment sur les ponts, et en créant des espaces confortables pour les piétons.
      • 42:08-42:54 : Elle souligne l'importance de faire l'espace public avant les immeubles pour que les habitants puissent profiter de l'espace dès le premier jour.
      • 42:54-43:57 : Elle présente les indicateurs mis en place pour la ville de Paris, comme la biodiversité, les sociabilités, les ralentissements, et la latéralisation, afin de déterminer si un espace public est réellement relationnel. Elle termine en disant que la ville de demain sera relationnelle ou ne sera pas.
      • 43:57-44:33 : Elle pose la question aux participants sur ce qu'ils veulent emporter comme type d'actions et sur ce qu'ils ont retenu de sa conférence.
      • 44:33-45:25 : Une participante de la Direction de santé publique prend la parole et pose deux questions, l'une concernant la gentrification et l'autre la préservation du patrimoine.
      • 45:25-46:58 : Sonia Lavadinho explique que pour résoudre le problème de la gentrification, elle utilise un système de double rue, ce qui permet d'activer plusieurs rues à la fois et donc de mieux contrôler les prix.
      • 46:58-48:33 : Concernant le patrimoine, elle admet que c'est un problème car il y a souvent des conflits avec les architectes des bâtiments de France. Elle recommande d'associer les acteurs du patrimoine dès le départ du projet.
      • 48:33-50:05 : Elle mentionne les "ninzagers" (les personnes qui bloquent les projets) et recommande de les faire participer dès le début en les mettant sur le terrain avec les citoyens. Elle souligne la nécessité de rapprocher ceux qui font le "soft" de la ville (santé, culture, petite enfance, etc.) de ceux qui font le "hard" de la ville (voirie, espaces verts, etc.).
      • 50:05-50:58 : Une participante de l'Office de participation publique de Longueuil questionne sur l'implication des citoyens dans les projets.
      • 50:58-52:30 : Sonia Lavadinho explique comment elle implique les citoyens en allant sur le terrain, en filmant ce que les gens font et ne font pas, et en identifiant les comportements latents. Elle parle aussi du taux d'évaporation piéton, comme indicateur.
      • 52:30-54:14 : Elle détaille la méthode des "balades croquées", où les dessinateurs prêtent leurs crayons aux gens pour qu'ils donnent leurs idées. Elle explique aussi l'atelier "on se marie" pour que les gens soient d'accord avec le projet.
      • 54:14-55:40 : Elle parle de l'importance du monitoring et de l'évaluation des projets, avec des exemples de villes comme Barcelone et Zurich. Elle souligne le rôle du monde de la santé dans la mise en place d'indicateurs simples.
      • 55:40-56:13 : Un participant questionne sur l'impact de l'insécurité et de l'itinérance sur la fréquentation des espaces publics.
      • 56:13-58:29 : Sonia Lavadinho répond qu'en général, c'est l'inverse, car les espaces verts et la présence d'enfants augmentent la sécurité. Elle insiste sur l'importance d'amener une grande biodiversité de publics dans la rue pour créer un effet de surveillance.
      • 58:29-1:00:05 : Elle ajoute que la ville de la nuit est aussi un levier, surtout en agissant sur le premier temps de la nuit (18h-21h) et sur le quatrième temps (5h-7h30). Elle recommande de travailler de façon contextuelle et non pas de manière défensive.
      • 1:00:05-1:00:31 : Fin de la conférence et remerciements.
    1. synthèse détaillé basé sur les sources que vous avez fournies.

      Document de Synthèse : Automutilations Non Suicidaires

      Introduction

      Ce document de synthèse examine les principaux thèmes et informations clés concernant les automutilations non suicidaires (NSSI), tirés de l'épisode de podcast "Apprendre à aider" de Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) France.

      Il explore la nature des NSSI, leurs causes, les approches d'aide et de soutien, et l'importance de la formation en secourisme en santé mentale.

      1. Définition et Types d'Automutilations Non Suicidaires

      Définition: Les NSSI sont des blessures physiques intentionnelles infligées à soi-même sans l'intention de mourir. Elles sont une forme de comportement autoagressif.

      "L'automutilation se caractérise par des blessures physiques directes plus ou moins sévères qu'une personne s'inflige à elle-même avec ou sans intention suicidaire."

      Types fréquents :

      • Scarifications (incisions superficielles de la peau)
      • Égratignures
      • Coups intentionnels contre une surface dure
      • Coups de poing et claques
      • Morsures
      • Brûlures

      « il existe différents types d'automutilation la plus fréquente c'est se couper avec un objet quelconque aigu une lame de rasoir ou tout autre objet tranchant mais il y a tout un ensemble de automutilation possi comme se frapper se mordre se tirer les cheveux se gratter des plai se tirer des petx donc toute stratégie qui permet de d'infliger volontairement une blessure au corps »

      2. Prévalence et Facteurs de Risque

      Âge d'apparition: Les NSSI apparaissent le plus souvent à l'adolescence (autour de 13-14 ans), avec un pic autour de 18 ans, et peuvent persister à l'âge adulte.

      "globalement les automatisations apparaissent autour de 13 ou 14 ans avec un pic autour de 18 ans mais on peut dire que globalement les automutilations sont observées dans la période entre 13 et 20 25 ans 28 ans"

      • Prévalence chez les jeunes : On estime que 12 à 35% des jeunes sont concernés par des comportements auto-punitifs comme les scarifications.

      • Augmentation chez les filles et jeunes femmes : Un rapport de 2024 indique une augmentation notable des actes d'automutilation chez les filles et les jeunes femmes.

      • Troubles associés : Les personnes qui s'automutilent ont cinq fois plus de risque d'être concernées par un trouble dépressif.

      "les personnes qui pratiquent l'automutilation ont cinq fois plus de risque d'être concerné par un trouble dépressif"

      • Facteurs de risque: Faible estime de soi, difficultés à réguler les émotions, sentiment de désespoir, difficultés à trouver des solutions, image corporelle négative et culpabilité.

      3. Raisons et Fonctions des Automutilations

      • Régulation émotionnelle: Les NSSI sont souvent utilisées pour soulager une souffrance émotionnelle intense et des ressources limitées pour y faire face. Elles peuvent être perçues comme un exutoire.

      • Prévention du suicide: Dans certains cas, l'automutilation peut prévenir un acte suicidaire en évacuant l'idée de suicide.

      "parfois chez les mêmes sujets la il peut y avoir aussi des sujets suicidaires mais dans un certain nombre de situations les automutilisations protègent permettent d'évacuer l'idée de suicide"

      • Sentiment d'être vivant: La douleur peut ramener une personne à la conscience de son corps, se sentir vivant et présent (en particulier chez les personnes avec des sentiments de dissociation).

      • Communication: Les NSSI peuvent être une manière d'exprimer sa détresse et d'attirer l'attention, souvent de manière non intentionnelle.

      • Évitement: Elles peuvent être utilisées pour éviter des situations stressantes ou difficiles.

      4. Le Lien entre Automutilation et Suicide

      • Pas une intention suicidaire: Il est important de souligner que les NSSI ne sont pas motivées par l'intention de se donner la mort, bien qu'il puisse y avoir une continuité entre les pensées suicidaires et les passages à l'acte pour certaines personnes.

      • Facteurs de risques communs : Les facteurs de risque pour l'automutilation et le suicide sont très proches (faible estime de soi, difficultés à réguler ses émotions, etc.).

      • "les raisons enfin les facteurs de risque présents dans les autromutilations sont quasiment les mêmes que ceux qui sont présents dans les comportements suicidaires les suicidaires"

      • Différenciation nécessaire: Malgré les similitudes, la majorité des adolescents qui s'automutilent ne tenteront jamais de se suicider.

      5. Approches d'Aide et d'Intervention

      • Posture du secouriste:

      Réguler ses propres émotions pour éviter la sur-implication ou la banalisation. "la première chose je dirais c'est réguler sa propre expérience de secouriste c'est-à-dire garder un niveau émotionnel qui permette de ne pas être ni dans la surinchè nous ni dans la banalisation"

      • Faire preuve de curiosité et d'empathie pour comprendre l'expérience de l'adolescent sans jugement.

      • Écoute active: Explorer avec la personne la fonction des automutilations, les émotions qui précèdent l'acte, les déclencheurs, le contexte, etc.

      • Stratégies d'atténuation

      La règle des 15 minutes : aider l'adolescent à passer les périodes de crise émotionnelle intense qui peuvent durer 10-15 minutes.

      • Techniques de respiration, utilisation du froid (glace sur les bras, eau sur le visage), rappels d'images positives, etc.

      • Recourir à des activités alternatives : écouter de la musique, faire de l'exercice physique intense, caresser un animal, dessiner, etc.

      • Importance de la verbalisation: Encourager la personne à exprimer ses émotions et ses pensées pour pouvoir les analyser et les changer.

      • "on travaille beaucoup sur la verbalisation avec Sarah qui élabore très très bien et et qui en plus a besoin d'élaborer mettre des mots sortir les mots et les déposer en l'occurrence à moi puisque c'est moi qui étais là lui fait énormément de bien et lui permet de bah de relativiser un petit peu"

      • Orientation vers des professionnels: Diriger la personne vers des médecins, psychologues, ou d'autres professionnels de santé mentale pour un suivi plus approfondi.

      • "Le rôle du secouriste c'est bien de toute façon de renvoyer ses adolescents vers des professionnels de santé"

      6. Témoignages et Études de Cas

      Le témoignage de Laurence: Laurence Roux-Fouillet, sophrologue et secouriste en santé mentale, a accompagné une jeune fille qui se scarifiait. Elle a mis l'accent sur l'écoute active, la mise en confiance, l'identification des alternatives à l'automutilation et l'orientation vers des professionnels.

      Le témoignage croisé de Bérangère et Sarah :

      Bérangère, éducatrice et secouriste en santé mentale, a aidé Sarah, une jeune femme souffrant de TOC et d'automutilations.

      La prise en charge immédiate de Bérangère, son approche calme et empathique et l'utilisation d'outils d'auto-aide (mur d'outils d'auto-aide avec des billets cognitifs, etc.) ont permis de stabiliser Sarah pendant un moment de crise.

      Importance des kits d'auto-aide: Permettent de donner des alternatives lorsque la personne se sent dépassée.

      7. Rôle de la Formation PSSM

      • Apprentissage des gestes et des bons mots: La formation PSSM fournit un cadre et des outils pour aborder et aider les personnes en souffrance psychique, notamment celles qui s'automutilent.

      • Approche structurée et rassurante: La formation PSSM est très structurée, ce qui rassure les secouristes et les aide à ne pas faire d'erreurs.

      • "moi je la conseillerais parce que c'est extrêmement structuré donc c'est très rassurant"

      • Développement du vocabulaire précis et non stigmatisant: Permet de gagner du temps dans la prise en charge des situations et de se positionner dans un rôle qui aide et qui rassure.

      • Accès à des ressources précieuses: Le site de PSSM France propose des ressources, des adresses et des contacts qui sont précieux pour l'orientation et le soutien des personnes en souffrance.

      • "le site de pssm France quand on est secouriste regorge d'expérience d'adresse moi je trouve par exemple le rissaut associatif est extrêmement fourni très dense"

      • Renforcement du rôle du secouriste : Renforce et soutient les pratiques existantes en offrant un cadre structuré et des compétences plus précises.

      Conclusion

      Les automutilations non suicidaires sont des comportements complexes qui nécessitent une approche empathique, attentive et bienveillante.

      Les formations en secourisme en santé mentale, comme celles proposées par PSSM France, jouent un rôle essentiel dans la préparation des citoyens et des professionnels pour intervenir de manière efficace et appropriée auprès des personnes en souffrance.

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription du podcast, mettant en évidence les points clés et les différents intervenants :

      • 0:02-0:22: Introduction et avertissement sur le contenu du podcast, qui aborde des troubles de santé mentale et des situations réelles. Les témoignages peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Il est rappelé qu'en cas de détresse psychique ou de pensées suicidaires, il faut contacter les numéros d'urgence : 112, 15, 18 ou 3114.

      • 0:22-0:58: Présentation du podcast "Apprendre à aider" sur le secourisme en santé mentale, avec l'objectif de briser les tabous autour des troubles psychiques. L'animatrice, Oriana, introduit le concept de l'importance d'engager la conversation.

      • 0:58-1:33 : Introduction de divers témoignages et de l'importance de la formation en secourisme en santé mentale.

      • 1:51-3:34: Introduction au sujet des automutilations non suicidaires, définies comme des blessures physiques directes, plus ou moins sévères, sans intention suicidaire. Il est noté que ce comportement débute souvent à l'adolescence et que les personnes qui s'automutilent ont un risque plus élevé de troubles dépressifs. L'automutilation est présentée comme une forme de régulation de la détresse émotionnelle. La prévalence des comportements d'automutilation est estimée entre 1 et 4 % de la population générale, avec des chiffres plus élevés chez les jeunes (12 à 35%). Une augmentation des gestes auto-infligés chez les filles et jeunes femmes est mentionnée.

      • 3:34-17:14: Témoignage de Laurence Roux-Fouillet, sophrologue et secouriste en santé mentale, qui raconte comment elle a accompagné une jeune patiente qui se scarifiait. Elle explique comment elle a abordé la question avec la jeune fille, en mettant l'accent sur la confiance. Elle détaille son approche, notamment l'utilisation du plan d'action PSSM et le fait de poser des questions sur l'origine du mal-être de la jeune fille. Elle décrit les alternatives à l'automutilation qu'elles ont trouvées ensemble. Elle souligne l'importance d'orienter la personne vers des professionnels de santé. Elle évoque les rechutes et l'importance du suivi psychologique. Elle explique comment la formation PSSM lui a permis de mieux aborder ces situations.

      • 17:15-34:51: Intervention du professeur Mario Speranza, pédopsychiatre, qui éclaire sur les comportements auto-agressifs.

      Il définit l'automutilation comme le fait de s'infliger des blessures volontaires sans chercher à se tuer.

      Il énumère les différents types d'automutilation et les tranches d'âge les plus concernées.

      Il explique les raisons qui poussent à l'automutilation, notamment la régulation des émotions, la prévention du suicide, le sentiment d'être vivant, le besoin de communiquer sa détresse ou l'évitement de situations difficiles. Il établit un lien entre l'automutilation et le suicide, soulignant que bien qu'elles soient distinctes, les facteurs de risque sont similaires.

      Il précise qu'il ne faut pas considérer l'automutilation comme une manipulation, mais plutôt comme une stratégie de survie face à un "analphabétisme émotionnel".

      Il explique comment réagir face à une personne qui s'automutile : garder une posture de curiosité et d'empathie, explorer avec elle la fonction du comportement.

      Il aborde l'importance de comprendre le cheminement qui mène à l'automutilation et les émotions qui la précèdent.

      Il souligne le rôle des secouristes dans l'accompagnement et l'orientation vers des professionnels de santé.

      Il propose des stratégies pour gérer les crises, comme la règle des 15 minutes et diverses techniques de relaxation.

      Il précise quand une intervention d'urgence est nécessaire.

      • 34:51-47:51: Témoignage croisé de Bérangère, éducatrice et secouriste en santé mentale, et de Sarah, qu'elle accompagne et qui a des pulsions de scarification. Sarah raconte un épisode de crise et comment Bérangère l'a aidée.

      Bérangère décrit son intervention, en se concentrant sur la présence, la respiration et la verbalisation. Sarah explique ce qui a déclenché son envie de se faire du mal.

      Bérangère explique l'importance d'identifier les "biais cognitifs" et de les remettre en question.

      Elle insiste sur l'importance de l'auto-aide et de la mise en action pour dépasser les crises.

      Sarah évoque les stratégies qu'elle utilise pour gérer ses émotions et éviter de s'automutiler.

      Elle témoigne que l'intervention de Bérangère l'a aidée à voir qu'il était possible de faire autrement.

      Bérangère explique comment la formation PSSM l'a confortée dans son approche.

      • 47:51-fin : Conclusion de l'épisode avec un rappel des ressources disponibles (carnet du secouriste, ligne d'écoute de la Croix-Rouge, émission "Tribu").

      Il est souligné qu'il est possible d'apprendre à aider une personne qui s'automutile sans se substituer aux professionnels.

      L'importance de la formation aux premiers secours en santé mentale est mise en avant.

    1. Absolument ! Voici un document de synthèse détaillé basé sur l'extrait de "La Maison des Maternelles", en français :

      Document de Synthèse : "Comment moins crier ?" - La Maison des Maternelles

      Date: 30 janvier 2025 Source: Extrait de l'émission "La Maison des Maternelles" diffusée sur France 2 Animateur: Marie Perarnau (principalement) et Agathe Lecaron et H. Loussaief

      Thèmes Principaux :

      La gestion de la colère et des cris dans l'éducation des enfants : Le sujet central est la manière de réduire la fréquence et l'intensité des cris envers les enfants, en proposant des alternatives de communication plus efficaces.

      L'importance de la communication et de l'empathie :

      L'accent est mis sur la nécessité de parler aux enfants d'humain à humain, en se mettant à leur hauteur et en expliquant les choses calmement.

      L'anticipation et la mise en place de routines : L'émission souligne l'importance d'anticiper les moments de tension en mettant en place des règles et des routines pour éviter que les situations ne dégénèrent.

      La gestion de son propre stress : Les intervenants insistent sur l'importance pour les parents de gérer leur propre stress et de prendre du temps pour soi afin d'être plus apaisés et donc plus aptes à communiquer calmement avec leurs enfants.

      Des alternatives concrètes aux cris : L'émission propose des astuces pratiques pour éviter de crier : s'exfiltrer, prendre du recul, verbaliser ses émotions, chanter, changer de ton, offrir des choix.

      Idées et Faits Clés:

      Le changement d'habitude prend du temps: Marie Perarnau cite une étude du collège de Londres indiquant qu'il faut en moyenne 66 jours pour changer une habitude, que ce soit arrêter de fumer ou changer son mode de communication.

      Elle précise que cela varie selon les personnes, entre 18 jours et presque un an.

      Elle précise : "Ca nous apprend que pour changer une habitude de vie, comme arrêter de fumer, ou une habitude de communication, il faut en moyenne 66 jours."

      Le cri comme dernier recours : On apprend que crier est souvent le résultat de l'échec des autres modes de communication.

      "Lorsqu'on crie sur ses enfants, c'est souvent que tous les autres modes de communication essayés auparavant ont échoué."

      L'objectif n'est pas d'arrêter totalement de crier mais de réduire la fréquence: L'émission ne prône pas une interdiction totale de crier, mais plutôt de faire en sorte que le cri ne soit pas le principal mode de communication.

      "L'idée n'est pas de vous dire d'arrêter totalement de crier sur vos enfants, mais plutôt de faire en sorte que le cri ne soit pas votre mode de communication principal."

      L'anticipation est essentielle: Crier est souvent un signe qu'il est trop tard pour anticiper.

      Il est donc important d'identifier les moments où l'on crie le plus afin de mettre en place des routines et des règles. "Quand on crie, c'est qu'il est trop tard pour anticiper."

      Se mettre à hauteur d'enfant : Pour communiquer efficacement, il est important de se mettre à la hauteur de l'enfant et de lui expliquer les choses calmement.

      "Quand on communique avec son enfant sur un sujet tendax, il faut se baisser, se mettre à hauteur et expliquer pourquoi."

      S'exfiltrer en cas de tension : Si on sent que la situation dégénère, il est conseillé de s'exfiltrer pour prendre du recul et réfléchir.

      "Si vous sentez que la situation dégénère, que ça commence à monter en vous, exfiltrez-vous...Prendre du recul va aussi vous aider à réfléchir."

      L'importance du bien-être personnel : Il est essentiel pour les parents d'avoir du temps pour soi afin d'être plus apaisés et disponibles pour leurs enfants.

      "Si vous trouvez que vous criez beaucoup, si vous êtes plutôt irascible, essayez de vous prévoir du temps pour vous. Plus on est apaisé, plus c'est facile de communiquer avec les autres."

      Verbaliser ses émotions : Partager ses sentiments et émotions avec son enfant peut faciliter la communication.

      "N'hésitez pas à partager vos sentiments et émotions avec votre enfant. Quand on essaie de verbaliser, c'est plus simple si les autres sont à l'écoute aussi."

      Des alternatives ludiques : L'émission suggère des alternatives ludiques pour éviter de crier, telles que chanter ou se passer de l'eau sur le visage.

      "L'idée est de prendre conscience du moment où on va vriller et de faire autre chose. On peut se passer de l'eau sur le visage, d'aller faire pipi...Ca peut vous paraître ridicule, mais ça permet d'éviter de hurler."

      Remplacer les phrases négatives : On propose de remplacer les phrases négatives prononcées sur un ton énervé par des formulations plus douces ou des alternatives telles que donner un choix à l'enfant.

      Par exemple, remplacer "Arrête de crier!" par "Tu me fais de la peine" ou "Est-ce que tu pourrais me dire la même chose en chuchotant?".

      Anecdote Marquante :

      L'épisode est marqué par la découverte d'une blatte (qui sera finalement identifiée comme une punaise) par Agathe Lecaron.

      Cette situation inattendue et déstabilisante est utilisée comme une illustration de la manière dont des événements perturbateurs peuvent affecter notre humeur et nos réactions.

      Cet événement souligne de façon humoristique et paradoxale qu'il faut parfois savoir réagir avec calme face à un élément perturbateur.

      Conclusion:

      L'extrait de "La Maison des Maternelles" offre une réflexion pertinente sur la gestion de la colère parentale et propose des pistes concrètes pour améliorer la communication avec les enfants.

      En mettant l'accent sur l'anticipation, l'empathie, et la gestion du stress, l'émission vise à aider les parents à adopter une approche plus sereine et efficace de l'éducation.

      L'humour permet d'aborder un thème sérieux, celui de la parentalité, de façon décomplexée.

      Ce document de synthèse devrait vous fournir une vue d'ensemble claire et détaillée de l'extrait de l'émission. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions.

    1. I think the book is fantastic I'm now going to outlined review of a book and then at the end briefly point out some potential implications for psychiatric diagnosis and neurodiversity

      for - implications of book "The Brain Abstracted" for neurodiversity - SOURCE - Youtube - book review - Reviewing "The Brain Abstracted - Simplification in the History and Philosophy of Neuroscience" - M. Chirimuuta - Youtube channel: Philosophy of Psychiatric Diagnoses - 2025 Jan 23

    1. he is the most powerful person in the world himself he is the elite of all Elites so this elitist cabal if there were one he'd be a part of it right and and that's what breaks down their framework If there really were this deep state globalist cabal

      for - youtube - Trump's Epstein Problem just got much worse! - polycrisis - misinformation - conspiracy theory - inconsistency with Trump now in power - If Deep State cabal existed and had all this power, why allow Trump to win? - Luke Beasley - 2025, Jan 30

    1. analyse détaillée des sources que vous m'avez fournies, sous forme de briefing document.

      BRIEFING DOCUMENT : Analyse du débat sur la mixité sociale à l'école

      Introduction

      Ce document synthétise les principaux thèmes et arguments d'un débat sur la mixité sociale et scolaire, auquel ont participé des personnalités politiques, des experts, et des acteurs de terrain.

      Le débat, animé par un journaliste spécialisé dans les sciences humaines, a abordé les enjeux de la ségrégation scolaire en France, en s'appuyant sur des analyses sociologiques et économiques.

      Thèmes clés et idées principales

      L'importance de la diversité et de l'ouverture

      Citation : "pour autant il y en avait beaucoup moins mais je trouve ça très important pour avoir différents points de vue pour s'ouvrir au monde s'ouvrir aux autres et bah je pense que c'est une bonne chose" (19:19-19:25).

      Le débat souligne que la diversité des points de vue est essentielle pour la construction des individus et pour le fonctionnement d'une société harmonieuse. La mixité est vue comme un facteur d'enrichissement et d'ouverture sur le monde.

      L'isolement dans des environnements homogènes est critiqué. Il est nécessaire de ne pas "être que entre enfin dans le même milieu tout le temps pour pouvoir s'ouvrir à autre chose et être plus ouvert sur euh sur ce qui se passe" (23:23-23:37).

      L'école comme enjeu politique et social

      Citation : "il s'agit de politique au sens noble, il s'agit d'avenir, il s'agit de société ou plus exactement de faire société" (30:46-30:54)

      L'éducation est présentée comme un enjeu politique majeur, voire comme "l'arme la plus puissante pour changer le monde" (31:10-31:16).

      L'école est un lieu où se construit la société et où se posent des questions collectives fondamentales : "ouvrir la porte d'une école c'est toujours en quelque sorte sonder l'état de notre pacte social" (36:28-36:39).

      L'objectif n'est pas seulement d'atteindre des taux de réussite au baccalauréat, mais de permettre à "chaque enfant puisse trouver sa place dans la société" (32:09). Le constat de la ségrégation scolaire et ses conséquences

      L'école française est confrontée à une réalité de "vitesses", voire de "ghettoïsation", avec des établissements "pour pauvres" et "pour riches" (37:20-37:33).

      La ségrégation scolaire engendre de "l'évitement scolaire" (37:38), une tendance à "l'entre-soi" (37:38) et un "stress parental" (37:38) lié à l'enjeu du diplôme et de l'orientation.

      Ce phénomène touche l'ensemble du territoire français (54:07). Il y a un "séparatisme scolaire, un séparatisme de destin" (54:07), qui mine "la France entière" (54:13).

      Les causes de la ségrégation scolaire

      La ségrégation n'est pas seulement géographique.

      Elle est aussi liée à des facteurs sociaux, historiques et à des mécanismes d'évitement et de stratégies parentales. Il ne suffit pas de regarder les statistiques, il faut "analyser justement derrière socialement j'allais même dire historiquement qui ce qu'il y a derrière ça" (46:04).

      Le choix de l'établissement scolaire est une "décision très individuelle" (1:42:53) mais aux conséquences collectives, et la tendance à "l'entre-soi" (1:13:17) se retrouve dans d'autres domaines de la société.

      La carte scolaire seule est inefficace : "on est resté sur l'idée que c'était la puissance publique au sommet de l'État qui allait trouver la solution pour tous les territoires et que on s'est contenté d'un seul levier qui était la carte scolaire et en fait ça ça marche pas" (56:05-56:23).

      Les expérimentations et pistes de solutions

      Des expérimentations locales, menées à partir de 2015, ont visé à adapter les solutions de mixité à la réalité des territoires : "on va lancer une série d'expérimentations avec une aine de collectivités locales... avec un panel de solutions à mettre en place au niveau territorial" (56:34-56:47).

      Ces expérimentations ont inclus la fermeture de collèges "ghetto" pour redistribuer les élèves dans d'autres établissements plus mixtes (57:50-58:15).

      L'attractivité des établissements, en particulier ceux en difficulté, est un levier important (1:16:25-1:16:37), via des "options sport études, charme, théâtre, etc." (1:16:55-1:17:00) qui doivent bénéficier à tous les élèves (1:22:57-1:23:04).

      L'importance des "cités éducatives" a été soulignée, pour faire coopérer "l'ensemble des acteurs du territoire autour des enjeux de ce qu'on peut appeler les facteurs extrascolaires de la réussite scolaire" (1:04:21-1:04:39).

      Il faut "veiller à mélanger vraiment les populations y compris dans la façon dont on construit les établissement" (55:03-55:16).

      La stabilité des équipes éducatives est aussi importante (1:10:36). La nécessité de renforcer le travail avec les parents et d'améliorer l'orientation des élèves est également mise en avant (1:04:39-1:05:42, 2:07:30-2:07:42)

      Le rôle du privé et la nécessité d'une régulation

      Le débat soulève la question du financement public de l'enseignement privé et de son rôle dans la ségrégation scolaire (1:13:31-1:13:37, 1:26:17-1:26:23).

      Il est question de "contreparties" (1:16:13-1:16:19) à demander au privé qui sont financés par des fonds publics. L'argument étant qu'il faut associer les acteurs privés aux missions de service public.

      Il est aussi pointé que des choix individuels sont faits par les chefs d'établissement dans le recrutement de leurs élèves, sans qu'il y ait de transparence sur les critères.

      La nécessité d'une régulation et de diagnostic des établissements privés est mise en avant, et notamment la nécessité de se demander ce que les familles financent via leurs inscriptions et si cet argent est bien mis au service des missions publiques d'enseignement et de formation (2:28:42-2:29:34)

      Le privé ne peut être considéré comme une "solution miracle". "L'état de séparatisme socio-scolaire n'est pas que le fait de l'enseignement privé" (1:26:35-1:26:39)

      L'importance d'une approche scientifique et objective L'apport des chercheurs et du conseil scientifique a été essentiel dans les expérimentations menées (1:45:14-1:45:36).

      Il faut s'appuyer sur des données et des analyses objectives pour comprendre les dynamiques en jeu et proposer des solutions adaptées. L'objectivation des paramètres (2:22:39) permet de "d'avancer" (2:22:44).

      Il est important de "convier la science avec un regard objectif qui se met à la fois à l'écoute de la réalité vécue des gens et qui en même temps est capable de mettre des mots dessus" (1:45:08-1:45:19).

      Points de tension et divergences

      Des tensions apparaissent sur la question du privé et de sa régulation.

      Des désaccords existent sur l'évaluation des politiques publiques menées et l'efficacité des expérimentations.

      La question des moyens alloués aux établissements les plus en difficulté est une source de débat.

      Préconisations et perspectives

      Volontarisme politique : Il est nécessaire de faire preuve de volontarisme politique et d'afficher clairement l'ambition d'une école plus inclusive.

      Observatoires et outils : La mise en place d'observatoires locaux et d'outils de mesure (IPS) est nécessaire pour mieux comprendre les dynamiques de ségrégation et adapter les politiques publiques.

      Évaluation des politiques : Un suivi rigoureux et une évaluation des politiques mises en place sont essentiels pour en mesurer l'impact et ajuster les mesures.

      Objectifs quantifiés : Il est proposé de fixer des objectifs quantitatifs de mixité sociale, que ce soit pour les établissements publics comme privés.

      Territoires et expérimentations : L'importance d'une approche territoriale et des expérimentations adaptées est soulignée.

      Fermeture d'établissements ghetto : La nécessité de fermer les établissements "ghetto" est abordée comme une piste pour briser les logiques de ségrégation.

      Moyens et attractivité : Il est souligné la nécessité de moyens supplémentaires, en particulier dans les établissements difficiles, mais aussi dans la nécessité de développer leur attractivité.

      Travail avec les familles : Il est essentiel de travailler en étroite collaboration avec les familles pour lever les obstacles à la mixité.

      Dépasser les clivages idéologiques : Le débat a montré qu'il était nécessaire de dépasser les clivages idéologiques pour se concentrer sur les solutions les plus adaptées à chaque situation locale.

      Agir ensemble : La mixité sociale est un enjeu qui concerne l'ensemble de la société. Il est nécessaire de mobiliser tous les acteurs : les politiques, les enseignants, les parents, et les citoyens pour une école plus juste et inclusive.

      Conclusion

      Le débat souligne l'urgence d'agir contre la ségrégation scolaire, qui est un frein à la construction d'une société plus juste et égalitaire. Il met en évidence la complexité du problème, l'importance d'une approche multi-factorielle et la nécessité d'un engagement politique fort pour construire une école où la mixité sociale soit une réalité.

    2. Résumé Ce texte retranscrit une table ronde autour de la mixité sociale et scolaire en France, organisée par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

      Le débat, animé par une journaliste, met en lumière le constat d'une ségrégation scolaire croissante, avec des établissements scolaires de plus en plus séparés socialement, créant un écart grandissant entre élèves favorisés et défavorisés.

      Plusieurs intervenants, dont des experts et des élus locaux, débattent des causes de ce phénomène et des solutions possibles, mettant l’accent sur la nécessité d’un diagnostic précis et territorialisé, et proposant des mesures concrètes telles que la création d'observatoires de la mixité scolaire, la mise en place de politiques d'attractivité pédagogique, et l'implication des collectivités locales.

      La discussion aborde aussi le rôle complexe de l'enseignement privé dans cette ségrégation et la nécessité d’une coopération entre acteurs publics et privés.

      Le but est d’identifier des leviers d’action pour une école plus juste et plus inclusive, contribuant à une meilleure cohésion sociale.

      Voici un résumé minuté basé sur la transcription des sources :

      • 0:07-1:35 : Introduction du CESE (Conseil économique, social et environnemental) ; le CESE est présenté comme la troisième assemblée citée dans la Constitution, assurant le lien entre les pouvoirs publics et les citoyens. Le CESE est composé de 175 conseillers désignés pour 5 ans, représentant divers groupes d'intérêts.
      • 3:11-4:03 : Explication sur le choix des sujets étudiés au CESE : le gouvernement, le Parlement, ou le CESE lui-même peuvent initier des sujets, et les citoyens peuvent soumettre des pétitions. Le CESE est un lieu de débat avec les représentants de la société civile et les citoyens.
      • 17:27-18:20 : Début de la séquence sur l'éducation, avec la présentation d'un court film sur la mixité sociale à l'école. La mixité sociale est définie comme la cohabitation de personnes de tous les horizons dans les mêmes établissements.
      • 19:19-20:39 : Des participants du film soulignent l'importance de la mixité sociale pour l'ouverture au monde et la construction des individus, notamment dès la maternelle. La mixité sociale favorise la découverte de différentes cultures.
      • 22:10-23:37 : Des témoignages sur l'expérience de la mixité sociale au collège et en BTS ; la mixité sociale permet d'avoir différents points de vue et de s'ouvrir à d'autres manières de fonctionner.
      • 24:02-25:31 : Ouverture officielle de l'événement par le président du CESE, qui met en perspective les grands sujets de société. Il souligne le problème de la sécession scolaire et de la ségrégation dans le système éducatif.
      • 25:31-28:05 : Le président du CESE mentionne un rapport sur l'état de la France qui révèle une ségrégation croissante dans divers domaines, y compris l'éducation. Il insiste sur l'urgence et la nécessité de trouver des solutions à la ségrégation scolaire.
      • 28:11-29:13 : Le président de la commission éducation précise que les images du film ont été tournées dans deux lycées différents, l'un à Paris et l'autre à Saint-Denis, avec une contribution des jeunes du lycée de Saint-Denis.
      • 32:09-33:21 : Il est souligné que le CESE a un avis sur la réussite scolaire, disponible dans un document intitulé "Réussite à l'École, réussite de l'École", préparé par la commission éducation. Le CESE ambitionne d'organiser une manifestation annuelle sur l'éducation.
      • 33:28-35:21 : Introduction de la table ronde, animée par Héloïse Lhérété. Remerciements aux organisateurs.
      • 35:21-37:51 : L'animatrice explique que la table ronde abordera l'inquiétude d'une école à deux vitesses et de la ségrégation scolaire. L'objectif est d'expliquer ce phénomène et d'y apporter des solutions.
      • 37:59-40:10 : Présentation des intervenants : Youssef Souidi, docteur en économie, auteur de « Vers la sécession scolaire ? », Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Michel Blanquer, anciens ministres de l'Éducation nationale. L'animatrice souligne l'importance d'un débat constructif.
      • 40:10-40:36 : L'animatrice explique le déroulement de la table ronde, avec une première partie consacrée à la question de la sécession scolaire, puis une discussion sur les expérimentations et enfin des échanges avec la salle.
      • 40:36-41:34 : L'animatrice demande aux intervenants pourquoi la mixité sociale est un sujet important pour eux.
      • 41:34-42:37 : Najat Vallaud-Belkacem souligne l'importance du sujet en raison des résultats de l'étude PISA, qui révèle des inégalités scolaires importantes en France. Elle insiste sur l'importance d'agir et de ne pas se résigner.
      • 44:00-46:04 : Jean-Michel Blanquer partage sa conviction qu'il y a une tendance à souligner ce qui ne va pas dans le système éducatif français, et qu'il faut aussi reconnaître les réussites, y compris en matière de mixité sociale. Il note que les élèves de seconde générale sont au niveau du Japon, alors que ceux en filière professionnelle sont au niveau de Porto Rico.
      • 50:08-50:28: Najat Vallaud-Belkacem souligne que la loi impose de promouvoir la mixité sociale dans les établissements publics et privés sous contrat.
      • 50:28-51:44 : Youssef Souidi explique pourquoi il a choisi le terme de "sécession scolaire" pour son livre, soulignant que le fossé social entre le privé et le public se creuse. Il mentionne la complexité pour les parents de choisir entre des principes abstraits de mixité sociale et les intérêts de leurs enfants.
      • 51:51-54:20: Il est souligné que la ségrégation scolaire n'est pas uniquement un problème parisien ou de banlieue, mais qu'elle existe dans toute la France, y compris dans des villes moyennes.
      • 58:52-59:18 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'il n'y a pas de réponse simpliste, et qu'il faut agir différemment selon les territoires.
      • 1:00:27-1:01:48 : Jean-Michel Blanquer critique les reproches faits sur le coût des expérimentations, soulignant que les moyens utilisés ne peuvent pas être employés ailleurs. Il reconnaît l'intérêt des expérimentations de Najat Vallaud-Belkacem.
      • 1:01:54-1:04:32 : Il est souligné que les expérimentations de Najat Vallaud-Belkacem sont très intéressantes et que celles qui ont échoué nous apprennent des choses sur l'importance de la communication avec les familles. Il distingue les facteurs externes et internes à l'Éducation nationale.
      • 1:04:32-1:05:42: Il est mentionné que les cités éducatives sont une initiative pour faire coopérer les acteurs du territoire autour des enjeux extrascolaires de la réussite.
      • 1:05:42-1:07:04 : Jean-Michel Blanquer aborde les facteurs internes à l'Éducation nationale, notamment le niveau des élèves. Il note que la mixité sociale n'est pas seulement un enjeu des collèges urbains, mais aussi des collèges ruraux et des écoles primaires.
      • 1:07:04-1:08:20 : Il souligne que le niveau des élèves est un facteur interne important. Il mentionne le volontarisme particulier du dédoublement des classes en CP et CE1. La carte scolaire est un outil, mais avec des limites dans certains territoires ruraux.
      • 1:08:20-1:10:42 : Il souligne l'importance de l'offre scolaire dans les collèges défavorisés, en proposant par exemple des classes bilangues. Il mentionne également le problème du turnover des professeurs, mais souligne que la prime de 3000 € a amélioré la situation en REP+.
      • 1:10:42-1:11:33 : Il est précisé que la France est au même niveau que l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie et l'Espagne dans les études PISA et a moins baissé que ces pays lors de la crise covid.
      • 1:11:44-1:12:25 : Jean-Michel Blanquer insiste sur l'importance de reconnaître les réussites et de ne pas se concentrer uniquement sur les échecs du système éducatif.
      • 1:12:25-1:13:17 : Youssef Sidi est interpellé sur l'évitement de l'enseignement public vers le privé, qui est particulièrement marqué entre le CM2 et la 6e.
      • 1:13:17-1:16:10 : Il souligne que la puissance publique ne devrait pas favoriser l'enseignement privé. Il remet en question la pertinence de la loi Debré qui subventionne l'enseignement privé, dans la mesure où il a changé de fonction. Il mentionne l'existence d'élèves dans un collège très défavorisé situé près d'un collège favorisé (souvent privé).
      • 1:16:10-1:17:00 : Il explique que la politique d'attractivité des établissements consiste à mettre des options (sport, théâtre, etc.) dans des établissements relégués.
      • 1:18:27-1:20:10 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'elle n'est pas d'accord avec l'idée que la mixité sociale n'est pas un sujet urgent, et met en avant le taux de résilience des élèves de milieux défavorisés. Elle reproche à Jean-Michel Blanquer de minimiser l'urgence de la situation.
      • 1:20:19-1:21:08 : Jean-Michel Blanquer réfute les accusations de manque d'intérêt pour la mixité sociale, soulignant son engagement sur ce sujet depuis 20 ans. Najat Vallaud-Belkacem répond que si l'intention de travailler sur la mixité sociale existait, elle n'a pas été mise en œuvre.
      • 1:21:08-1:24:50 : Discussion sur la question de l'attractivité des établissements scolaires. Il est expliqué que des options pédagogiques attractives peuvent servir à conforter la mixité sociale mais cela ne doit pas se faire au détriment des autres élèves de l'établissement. Il est souligné que des offres pédagogiques sont parfois captées par les classes moyennes et supérieures, ce qui creuse les inégalités dans un même établissement.
      • 1:25:57-1:28:05: L'animatrice souligne que la mixité sociale ne peut être décrétée depuis Paris, mais qu'elle se joue dans des contextes locaux. Najat Vallaud-Belkacem explique que la ségrégation est due à la fois aux choix des familles et au fait que le privé concurrence déloyalement le public.
      • 1:28:05-1:30:34 : Elle souligne que le privé n'accueille pas autant d'enfants en situation de handicap que le public et qu'il ne prend pas en charge certaines contraintes. Elle dénonce un tapis rouge déroulé au privé.
      • 1:30:34-1:32:19: Jean-Michel Blanquer regrette les propos de Najat Vallaud-Belkacem qui selon lui, ne favorisent pas un débat constructif sur les différents facteurs à améliorer. Il nie vouloir moins de mixité sociale qu'elle et souhaite qu'on regarde les mesures avec objectivité pour plus d'efficacité. Il prend l'exemple de la scolarisation obligatoire à 3 ans, qui a permis de remettre 20 000 enfants à l'école et de valoriser l'école maternelle.
      • 1:35:00-1:36:54: Najat Vallaud-Belkacem souligne que les oppositions à la scolarisation à 3 ans venaient de ceux qui n'y voyaient pas une priorité. Elle reproche la suppression des classes bilangues et sections européennes en 2015 qui étaient des éléments d'attractivité.
      • 1:36:54-1:43:12: Témoignage de Yasmine Bouena, adjointe à l'éducation de Bagnolet, qui explique comment sa commune a embauché une chercheuse pour étudier la question de la mixité sociale et de l'évitement scolaire. Elle insiste sur la nécessité d'aborder cette question collectivement.
      • 1:43:18-1:46:13 : Discussion sur les préconisations du rapport du CESE, notamment la mise en place d'observatoires de la mixité sociale. Najat Vallaud-Belkacem souligne l'importance de la présence de chercheurs pour changer les perceptions.
      • 1:46:13-1:47:57: Il est souligné que les observatoires sont essentiels pour alerter les collectivités sur les problèmes de mixité et pour objectiver la situation. Les indices de position sociale (IPS) sont un outil pour nourrir le débat.
      • 1:47:57-1:49:53: Il est mentionné l'importance d'un outil informatique pour les chefs d'établissement et le manque de moyens des départements pour gérer la carte scolaire. Le manque d'enseignants et l'état des bâtiments contribuent à l'évitement.
      • 1:50:01-1:51:37 : Jean-Michel Blanquer souligne l'importance d'articuler l'observatoire de la mixité sociale avec d'autres analyses. Il prend l'exemple de la scolarisation des enfants brésiliens en Guyane qui peut aller à l'encontre de la mixité sociale.
      • 1:53:32-1:55:46 : Najat Vallaud-Belkacem préconise la fermeture d'établissements ghetto pour favoriser la mixité.
      • 1:55:52-1:56:21 : L'animatrice conclut que plusieurs points d'accord émergent, notamment l'urgence d'agir et l'importance d'avoir des outils pour mesurer la situation.
      • 1:56:21-2:03:17 : Témoignage de Madame Belloc, maire adjointe à l'Ormon, sur la cité éducative et le travail sur les temps de l'enfant et la parentalité.
      • 2:03:17-2:08:06: Témoignage de Marie Bean, ambassadrice de la santé du 93 et parent d'élève, sur le besoin d'appartenance, de reconnaissance, d'identité et de sécurité.
      • 2:08:06-2:09:43 : Intervention de Benjamin Modui de la Fédération Léo Lagrange, sur le rôle des espaces de mixité en dehors de l'école.
      • 2:09:43-2:11:40: Intervention de Sylvane Berel, représentante de la FCPE Île-de-France, sur le suivi des secteurs multi-collèges et le manque de suivi après le départ de Najat Vallaud-Belkacem.
      • 2:12:25-2:16:03 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'il faut parler de mixité socio-scolaire et non seulement sociale, et qu'il faut veiller à ce que la mixité sociale impacte les pratiques pédagogiques. Elle insiste sur la nécessité de la formation continue des enseignants et sur la déconsidération des professionnels de l'éducation.
      • 2:17:03-2:21:33 : Jean-Michel Blanquer est d'accord avec ce dernier point. Il souligne qu'il faut reconnaitre les réussites et faire levier dessus. Il dit que les mesures de Najat Vallaud-Belkacem ressemblent à celles qu'il a mises en place, et qu'il faut dépolitiser les sujets pour être au plus près des besoins des élèves. Il explique les raisons de la liberté donnée aux communes sur les rythmes scolaires. Il réitère l'importance d'améliorer le niveau et de faire du volontarisme dans les zones défavorisées. Il insiste aussi sur le fait que l'école de la République fait bien son travail.
      • 2:21:33-2:23:04 : L'animatrice conclut en soulignant qu'il faut objectiver les paramètres et appuyer sur les leviers pour plus de mixité sociale.
      • 2:23:04-2:26:36 : Intervention de Colombe Brossel, sénatrice de Paris, sur l'importance de maintenir le sujet de la mixité à l'agenda.
      • 2:26:36-2:30:40 : Témoignage d'une participante qui note les améliorations dans le système éducatif en 10 ans. Elle souligne que le privé doit justifier ses frais de fonctionnement et intégrer des classes spécialisées. Elle note aussi que les IPS permettent aux élus locaux de revoir leur carte scolaire.
      • 2:30:40-2:32:58 : Intervention de Malik Saidi, inspectrice d'académie, qui propose de faire évoluer les options pour favoriser la mixité, notamment des options numériques.
      • 2:32:58-2:36:19 : Intervention d'un ancien lycéen sur l'importance de la mixité et sur la nécessité de ne pas opposer le privé et le public.
      • 2:36:19-2:39:23: Conclusion de Youssef Sidi, qui souligne le manque d'information sur la sélection des élèves dans le privé. Il relève aussi une mixité ethnique qui émerge dans le débat et l'importance des personnels non enseignants.
      • 2:39:23-2:42:20 : Conclusion de Najat Vallaud-Belkacem, qui réaffirme l'urgence de la situation, félicite les participants et souligne les points d'accord notamment sur la nécessité d'une approche différenciée selon les territoires.
      • 2:42:20-2:47:12 : Conclusion de Jean-Michel Blanquer, qui insiste sur la nécessité de construire un consensus, d'avoir un diagnostic clair et d'agir en cohérence avec les spécificités de chaque territoire.
      • 2:47:12-2:48:10: L'animatrice remercie les intervenants et cite leurs livres respectifs. Elle souligne aussi l'importance de la fraternité et remercie les participants.
      • 2:48:10-2:53:24: Conclusion de Bernadette Groison qui remercie les participants à cette table ronde. Elle insiste sur l'importance du débat, et de l'éducation dans les enjeux de la société.

      Ce résumé minuté met en évidence les principaux points abordés lors de cette discussion sur la mixité sociale et scolaire, les désaccords et les pistes de solutions.

    1. Document de Briefing :

      conférence d’Olivier Maulini sur le métier d’enseignant.

      Maulini analyse la tension entre le travail réel des enseignants et l’imaginaire qui le façonne, soulignant la difficulté à concilier les attentes idéales (socialisation vs. subjectivation, transmission de significations vs. recherche de sens) avec les réalités complexes du terrain.

      Il explore cette tension à travers une scène de classe fictive, mettant en lumière les transactions entre enseignants et élèves concernant le sens et la reconnaissance.

      Enfin, il souligne l’importance d’une réflexion collective sur ces tensions, mettant en garde contre les risques du pur idéalisme ou du pur réalisme et plaidant pour un compromis pragmatique et une renormalisation collective du métier pour restaurer la confiance.

      Introduction

      Ce document analyse un échange oral centré sur la profession d'enseignant, ses défis et les tensions qui la caractérisent.

      L'intervenant explore le statut de l'enseignant, l'expérience des enseignants, et les dynamiques en jeu entre enseignants et élèves.

      Il aborde également les enjeux de la transmission des savoirs, les compromis nécessaires, et les tensions entre des visions différentes de l'éducation.

      Thèmes Principaux

      Le Double Statut de l'Enseignant : Objectivation et ExpérienceL'analyse commence par une distinction entre le statut "objectivable" de l'enseignant (la manière dont l'enseignement est perçu et normalisé par la société) et son expérience personnelle (ses sentiments de reconnaissance sociale).

      Il est souligné que ces deux aspects ne sont pas toujours alignés, et des tensions peuvent émerger.

      Citation: "c'est le versant du statut de l'enseignant qu'on pourrait qualifier de statut objectivable c'est-à-dire il y a des travaux qui vont chercher dans la société la manière dont les enseignants l'enseignement est considéré voir normalisé à partir d'injonction qui viennent de l'extérieur et puis il y a aussi tout le pan bien entendu de l'expérience des enseignants de leur sentiments d'être reconnu ou pas socialement et ces deux choses ne sont pas hipsof factcto corrélé"

      La Remise en Question de l'Enseignant et le Rôle de l'Élève

      L'intervenant utilise une scène où un enseignant, après avoir reçu une critique honnête de la part d'un élève sur l'ennui en classe, se remet en question de manière excessive. L'enseignant se blame, au lieu de blamer l'élève.

      L'importance de se remettre en question avant de remettre en question l'élève est soulignée. Il y a un shift dans les dynamiques de pouvoir entre élèves et enseignants.

      Citation : "mes étudiants si ça fonctionne pas il faut d'abord vous remettre en question avant de remettre en question l'élève"

      Le Contrat Implicite Enseignant-Élève et son Évolution

      Il y a une évolution du contrat implicite entre les enseignants et les élèves.

      Autrefois, l'accent était mis sur la discipline et le respect de l'autorité. L'enseignant détenait le savoir et l'élève était passif.

      Aujourd'hui, les enseignants veulent que les élèves s'intéressent et participent, et un manque d'intérêt est perçu comme un échec.

      Citation: "tous les enseignants veulent que les élèves s'intéressent ils veulent que les élèves participent si les élèves ne participent pas ça veut dire que c'est pas intéressant si c'est pas intéressant ça veut dire que j'ai échoué comme enseignant"

      La Transaction sur le Sens et la Reconnaissance

      L'analyse introduit les concepts de "transaction sur le sens" (l'élève exprime son ennui, l'enseignant doit faire face à ce manque de sens) et de "transaction sur la reconnaissance" (l'élève cherche à être reconnu pour son potentiel, pas seulement comme élève).

      L'enseignant doit valider l'élève, mais aussi le jeune.

      Citation: "ici il y a deux transactions principales il y a une transaction sur le sens et une autre sur la reconnaissance c'est-à-dire que la TA transaction sur le sens c'est grosso modo clus dit tu ne participes pas et l'élève dit je m'ennuie"

      Les Logiques de Socialisation et de Subjectivation

      Deux logiques sont opposées : la socialisation (transmission des connaissances statutaires) et la subjectivation (reconnaissance de l'individu). L'enseignant oscille entre le maintien des normes et l'ouverture à l'individualité de l'élève.

      Citation: "dans une logique de de socialisation ou dans une logique de de subjectivation et bien ici on va euh mettre l'accent sur la la transmission des des connaissances telles qu'elles sont instaurées statutairement par le programme par exemple hein"

      Les Compromis Opératoires

      L'intervenant souligne la nécessité pour les enseignants de faire des "compromis opératoires" entre ces différentes logiques et attentes.

      Il met en lumière la différence d'état d'esprit entre les enseignants suisses et français, les premiers étant fiers des compromis qu'ils font, tandis que les seconds peuvent se sentir tiraillés.

      Citation: "la grande différence entre le cor-enseignant l'État par exemple d'esprit du cor-enseignant en Suisse et l'état d'esprit du corp-enseignant en France c'est que quand les enseignants suisses font des compromis opératoires ils sont très fiers de faire des compromis"

      La Tension entre les Significations et le Sens

      L'intervenant questionne la tension entre la transmission des significations (savoirs codifiés, non négociables) et la recherche de sens par les élèves. Il souligne le danger d'abandonner les significations au nom du sens et vice-versa.

      Citation: "si l'élève ne trouve pas de sens à la signification ben on lui enseigne quand même la signification moi c'est comme ça que je forme les enseignants aujourd'hui parce que je trouve qu'ils sont très très fragilisés quand quand il ils ont le sentiment que quand ils sanctionnent un élève ils ont échoué"

      Les Pédagogies du Contrôle et de la Confiance

      L'intervenant distingue deux approches pédagogiques : le contrôle (obéissance, autorité) et la confiance (autonomie, responsabilité).

      Il suggère que la confiance inclut le contrôle et que ces deux aspects ne sont pas mutuellement exclusifs.

      Citation: "ici voyez la confiance ne s'oppose pas au contrôle puisque comme je disais tout à l'heure la confiance ici elle inclurait le contrôle"

      Le Travail Empêché et les Enjeux de l'Imaginaire

      L'intervenant introduit le concept de "travail empêché", développé par les ergonomes, pour décrire le sentiment d'impuissance que peuvent ressentir les enseignants face aux contraintes du réel et aux attentes de l'imaginaire.

      L'imaginaire du métier est constitué des idéaux exprimés (discours idéalistes) et des attentes à l'œuvre (idéaux inexprimés).

      Citation: "le sentiment d'empêchement il est proportionnel à aux difficultés que vous impose le réel et aux idéaux que produit votre imaginaire"

      Autres Idées Clés

      La fragilité des enseignants : Les enseignants sont fragilisés par les injonctions contradictoires et les changements constants des politiques éducatives.

      La recherche de la validation : Les enseignants dépendent de la validation des élèves pour évaluer la qualité de leur travail, alors même que ces élèves ne sont pas toujours considérés comme des "juges crédibles".

      L'importance de la compréhension et de l'empathie :

      L'intervenant souligne que les enseignants doivent être à la fois compréhensibles (clairs dans leurs explications) et compréhensifs (attentifs aux besoins et aux difficultés des élèves).

      Les compromis nécessaires dans l'éducation des enfants :

      Les parents jouent un rôle important dans la construction de la pensée autonome des enfants. Ils doivent trouver un compromis entre laisser l'enfant se faire à l'autorité et intervenir à chaque problème.

      Le rôle de la comparaison : La comparaison du travail d'enseignant et du travail dans d'autres domaines, comme la médecine ou l'entreprise, met en lumière les attentes que la société a envers le système éducatif.

      Conclusion

      Cette analyse révèle la complexité du métier d'enseignant, tiraillé entre des logiques et des attentes parfois contradictoires.

      L'intervenant met en évidence la nécessité pour les enseignants de développer leur propre autonomie, tout en assumant leur responsabilité dans la transmission des savoirs.

      La réflexion sur le "travail empêché" et la gestion de l'imaginaire du métier sont des enjeux majeurs pour la profession enseignante.

    2. Voici un résumé minuté de la transcription, basé sur les informations fournies :

      • 0:00-2:25 : Introduction par Olivier Maulini, qui présente le thème de sa conférence : l'enseignement à l'épreuve, entre travail réel et imaginaire. Il mentionne ses travaux de recherche sur le métier d'enseignant dans les pays francophones. Il introduit également une caricature qui inverse l'échelle des valeurs entre professeur et élève, pour souligner des phénomènes qui peuvent nous interroger.
      • 4:13-4:41 : L'idée d'épreuve est définie, en soulignant l'aspect négatif que cela peut avoir sur le vécu au travail, et le risque de décrochage enseignant.
      • 6:18-6:43 : Introduction d'une scène de film "Un métier sérieux" pour illustrer une situation ordinaire du travail enseignant.
      • 7:56-9:45 : Analyse d'une scène du film où un enseignant (Cluset) interagit avec un élève (Antoine) peu motivé. Cette scène sert de point de départ à la discussion.
      • 10:24-12:34 : Suite de l'analyse de la scène. Les réactions des enseignants sont évoquées, certains prenant le parti de l'élève. L'attitude de Cluset est analysée, soulignant son ouverture à la discussion et sa volonté de comprendre l'élève.
      • 12:42-14:19 : Introduction du concept de distance entre le travail réel et l'imaginaire comme source de mise à l'épreuve pour les enseignants. Les attentes des enseignants et les réalités du travail sont souvent en tension.
      • 14:19-14:50 : L'hypothèse est que cette tension entre réalité et imaginaire est constitutive de l'expérience du travail enseignant. Il est nécessaire d'en prendre conscience et de travailler collectivement sur cette tension.
      • 15:55-17:52 : Discussion sur le concept de "métier d'élève". On attend d'abord des élèves qu'ils se tiennent correctement et qu'ils donnent des signes extérieurs de leur présence. Les enseignants supportent de moins en moins les comportements qui indiquent un manque d'intérêt.
      • 17:52-20:30 : Les enseignants évaluent la qualité de leur travail en fonction de la présence des élèves. Dans les classes les plus difficiles, la présence physique est déjà une réussite. Il y a un changement fondamental dans le contrat entre enseignant et élève.
      • 20:30-24:51 : Analyse de la scène de dialogue entre Cluset et Antoine. Cluset tente de se justifier, mais c'est l'élève qui débloque la situation en disant qu'il aime lire. Cluset fait une transaction en validant l'attitude de l'élève.
      • 25:40-27:41 : Deux façons de concevoir la contractualisation avec les élèves : contraindre ou chercher le dialogue. Les débats entre enseignants sur ce qu'il faut faire lire aux élèves sont aussi évoqués.
      • 27:41-28:52 : Les enseignants composent entre une logique de rupture et une logique de continuité. Les enseignants suisses et français ont des approches différentes face aux compromis.
      • 30:37-31:19 : L'interaction entre Cluset et Antoine est analysée sous l'angle de deux transactions : une sur le sens et une autre sur la reconnaissance.
      • 32:11-32:37 : Antoine fait aussi un compromis, en montrant son désintérêt sans perturber la classe.
      • 33:53-34:21 : Les élèves qui réussissent à l'école sont souvent éduqués dans une logique différente à la maison.
      • 34:21-36:03 : Analyse de la transaction sur la reconnaissance. Cluset finit par valider l'intérêt de l'élève pour la lecture.
      • 36:03-36:11 : Les transactions existent dans les pratiques, mais il faut questionner le rapport entre le réel et l'imaginaire.
      • 36:52-37:51 : Question de l'auditoire sur la différence entre le réel et la réalité. L'intervenant remet cette question à plus tard.
      • 37:51-42:10 : Présentation de deux modèles éducatifs : un modèle de socialisation (Durkheim) où les jeunes entrent dans un monde qui les précède, et un modèle de subjectivation (Touraine) où l'objectif est de former des sujets humains. La subjectivation n'est pas l'inverse de la socialisation, mais une autre forme de socialisation.
      • 42:10-44:51 : Dans les familles populaires, l'accent est souvent mis sur l'affiliation et la socialisation. On attend des enfants qu'ils se comportent bien et qu'ils respectent les règles.
      • 44:51-46:57 : Les enfants de profs entendent souvent une autre logique : ils sont encouragés à remettre en question et à développer leur propre jugement. La figure d'autorité, basée sur un principe d'évidence, est remise en question.
      • 46:57-49:16 : Dans une logique de socialisation, l'accent est mis sur la transmission des connaissances. Dans une logique de reconnaissance, on valide ce que l'élève fait, y compris en dehors de l'école. Les didacticiens insistent sur les significations non négociables.
      • 49:16-51:38 : Si l'élève ne trouve pas de sens à la signification, on lui enseigne quand même la signification. Il y a une tension entre le sens et la signification. Le conférencier prône un compromis.
      • 51:38-53:49 : L'instruction civique et l'éducation à la citoyenneté sont mises en opposition. L'exigence d'attention est une attente forte pour les enseignants, mais l'expression des élèves est aussi importante. Les enseignants veulent que les élèves s'expriment, mais l'enseignement doit aussi être basé sur l'attention.
      • 53:49-55:29 : Opposition entre une pédagogie du contrôle et une pédagogie de la confiance. Si on tire une logique à l'extrême, on se retrouve dans des impasses. Une pédagogie de la reproduction ou une dérive "act"..
      • 55:29-57:32 : L'alternative serait une pédagogie de l'alternance, où les moments d'enseignement vertical sont compensés par des moments plus "détendus". Mais certaines pédagogies tentent d'intégrer les deux logiques.
      • 57:32-59:31 : L'exemple de la dictée coopérative est donné comme exemple de pédagogie intégrant la signification et le sens. On fait entrer les élèves dans des significations, mais on leur permet aussi de s'exprimer. L'objectif est d'éviter les transactions marchandes au profit de transactions plus cognitives.
      • 59:31-1:00:15 : Opposition entre la sélection scolaire classique (méritocratie) et une logique d'intégration. L'échec scolaire est plus handicapant aujourd'hui.
      • 1:00:15-1:02:31 : L'intervenant souligne que l'ensemble des enjeux du métier d'enseignant sont abordés à partir de l'expérience des enseignants. Ce qui fait souffrir un enseignant, c'est ce qu'il n'arrive pas à faire. Certains enseignants trouvent génial cette remise en question permanente.
      • 1:02:31-1:04:02 : Un bon professeur est à la fois compréhensible et compréhensif. Il doit être un expert de la parole, mais il doit aussi comprendre les élèves.
      • 1:04:02-1:05:28 : Le débat politique sur la compréhension et l'excuse est évoqué. Les deux pôles semblent contraires mais sont inclus l'un dans l'autre (système dialogique).
      • 1:05:28-1:06:08 : Certains pensent que pour s'intégrer dans un monde brutal, il faut être brutal. Certains enseignants justifient leur dureté en invoquant le réalisme.
      • 1:07:31-1:09:45 : L'idéal éducatif est de former des citoyens capables de discernement. Une question est posée du point de vue d'une mère, sur la diversité des conceptions chez les enseignants, ce qui peut créer de la crispation.
      • 1:09:45-1:13:56 : Il est difficile pour les élèves d'intégrer les différents éléments et de comprendre ce que l'école attend d'eux. Le projet de socialisation démocratique place la barre très haut pour les élèves. Les adultes ne sont pas d'accord entre eux sur ce qui est important. Un siècle avant, c'était les profs qui décidaient. Le rôle de l'école est devenu très complexe pour les enfants.
      • 1:13:56-1:17:18 : L'importance du dialogue avec l'enfant pour qu'il devienne autonome dans son jugement sur les professeurs. Les familles qui encouragent l'autonomie ont plus de succès.
      • 1:17:18-1:20:20 : Deux logiques qui peuvent être liées ou en rupture. Les pratiques sont souvent d'un côté, et les débats de l'autre. Ce tableau s'adapte à la relation école-famille.
      • 1:20:20-1:22:52 : Les parents n'ont pas d'obligation d'être à l'école, contrairement aux élèves. La confiance et le contrôle ne sont pas opposés, la confiance inclut le contrôle.. Il faut se méfier de la dictature du consommateur d'école.
      • 1:22:52-1:26:01 : Comment demander aux parents de faire confiance à l'école si les enseignants enseignent de manière différente ? Il y a une crise de confiance. La confiance est subordonnée au fait de rendre des comptes sur la manière de normaliser le travail. Les enseignants doivent renoncer à une partie de leur liberté pour échanger cela contre de la sécurité.
      • 1:26:01-1:28:52 : La confiance est subordonnée à une forme de contrôle. La médecine rend des comptes sur sa manière de normaliser le travail. La formation des enseignants est moins claire à ce sujet, notamment par comparaison internationale.
      • 1:28:52-1:33:31 : Introduction du concept d'empêchement éprouvé, développé par les ergonomes. Les travailleurs transforment le monde pour autrui. L'empêchement fait partie intégrante du travail réel. La compétence, c'est l'écart entre le prescrit et le réel.
      • 1:33:31-1:37:36 : Le travail réel a deux faces : l'activité réalisée et le réel de l'activité (ce que ça fait). Ce courant de recherche s'intéresse aux pratiques ordinaires des enseignants. Les enseignants sont des torturés qui se remettent sans cesse en question.
      • 1:37:36-1:40:59 : L'intervenant ajoute à ce modèle l'imaginaire du métier. Les ergonomes pensent que le travail réel est le même pour tous. Il est important d'aborder l'enseignement sous l'angle du travail. L'empêchement est constitutif du travail réel.
      • 1:40:59-1:42:24 : L'empêchement n'est pas seulement conditionné par le travail réel, mais aussi par l'imaginaire du métier. Les réalités deviennent de plus en plus dures pour les enseignants, et le contrat qui leur permettait de professer est en crise.
      • 1:42:24-1:45:10 : L'imaginaire du métier a deux faces : les idéaux exprimés (les discours idéalistes) et les attentes à l'œuvre (les idéaux inexprimés).
      • 1:45:10-1:51:19 : Les attentes à l'œuvre sont des idéaux inexprimés, des normes implicites qui sont perçues par les acteurs. Les enseignants sont sans arrêt dans des arbitrages entre idéal et réalité. L'autonomie doit être revendiquée pour les enseignants.
      • 1:51:19-1:53:55 : Le ministère est aussi concerné. La complexité du travail aujourd'hui est due à ces tensions entre idéal et réalité. L'intervenant ne donne pas de conseils, mais tente de montrer les choix qui sont devant les enseignants.
      • 1:53:55-1:57:53 : Il faut se reconnaître collectivement dans cette situation complexe. La situation de la France est analysée : plus on affirme que les inégalités scolaires sont justes, plus on développe l'emprise scolaire. Les enseignants sont dans une dislocation entre le travail réel et l'imaginaire.
      • 1:57:53-2:02:21 : Conclusion en sortant de la France. Il faut choisir entre le mug Greta (les jeunes ne veulent plus aller à l'école) et le mug Donald (les non-éduqués sont les meilleurs). Il faut rester fidèle à l'enquête collective pour résister à ce double procès fait à l'instruction publique.
      • 2:02:21-2:15:16 : Questions et échanges avec le public. Références à des ressources supplémentaires sur l'orthographe. Reconnaissance de la complexité du métier d'enseignant.
    1. Voici une note de synthèse détaillée basée sur les sources que vous avez fournies :

      Note de Synthèse : "Privés de vie privée ? - #DATAGUEULE 40"

      Introduction

      Ce document analyse les principaux thèmes et idées soulevés par l'épisode #40 de Datagueule, intitulé "Privés de vie privée ?".

      Il explore la tension constante entre la surveillance étatique et la protection de la vie privée à l'ère des technologies de communication modernes.

      L'accent est mis sur le risque que l'exception devienne la règle, conduisant à une surveillance généralisée et à l'autocensure.

      Thèmes Clés

      L'Évolution de la Surveillance et des Communications :

      La source souligne l'évolution rapide des technologies de communication (télégraphe, téléphone, internet, etc.), et comment elles ont transformé la surveillance.

      "Télégraphe, téléphone fixe, puis mobile, fax, internet, les moyens de communication moderne ont toujours été au cœur d'une tension permanente."

      L'explosion des données (nombre d'abonnés mobiles, SMS, internautes) a créé un "trésor d'information" pour les services de renseignement.

      La Surveillance Facilitée par la Technologie :

      L'identification des individus est devenue beaucoup plus facile. Alors qu'il fallait autrefois des empreintes digitales et 12 points de concordance, "Aujourd'hui, quatre connexions sur quatre antennes de téléphonies portables différentes suffisent. a identifié quelqu'un à 95%."

      Cette technologie permet une surveillance beaucoup plus massive et en temps réel.

      Le Danger de l'Exception Devenant la Règle : La source met en lumière la tendance des gouvernements à justifier des mesures de surveillance exceptionnelles (comme le Patriot Act aux États-Unis) au nom de la lutte contre le terrorisme.

      "Au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, le Congrès américain vote le Patriote Act, une loi dite d'exception censée aider temporairement à lutter contre cet ennemi invisible qui est le terrorisme. 14 ans plus tard, cette loi est toujours en vigueur et l'exc est devenue la règle."

      Ces mesures, censées être temporaires, deviennent souvent permanentes et remettent en question les principes démocratiques.

      "Face à la menace pas de temps à perdre avec les principes démocratiques."

      La Surveillance Massive et ses Conséquences :

      La source critique le système de surveillance massive de la NSA qui est capable de surveiller une personne et les trois degrés de relations qu'elle entretient. "La NSA, l'agence de renseignement américaine qui scrute les réseaux, s'autorise à remonter jusqu'à 3 degrés de relation à partir d'une personne potentiellement suspecte."

      Cette surveillance massive transforme un grand nombre de citoyens en suspects potentiels, "À partir d'une cible ayant 40 contacts dans son téléphone, 2,5 millions de personnes peuvent ainsi devenir suspectes."

      Le Projet de Loi sur le Renseignement en France : En France, le projet de loi sur le renseignement, présenté comme une modernisation des moyens de lutte contre le terrorisme, prévoit l'installation de "boîtes noires" pour surveiller le trafic internet.

      L'objectif est de détecter les "comportements suspects" grâce à des algorithmes.

      "L'un des articles du texte prévoit l'installation de boîtes noires pour surveiller le trafic sur internet, plus précisément pour détecter des comportements suspects."

      La Surveillance Algorithmique et le Manque de Transparence :

      La source soulève l'inquiétude que les algorithmes utilisés pour la surveillance deviennent opaques et incontrôlables.

      "La question n'est donc plus de surveiller les surveillants, mais de surveiller des algorithmes écrits pour des surveillants. La transparence devient opaque et sans garde fou solide."

      La définition de ce qui est "normal" ou "suspect" est confiée à des algorithmes, ce qui pose un problème de contrôle et de biais potentiels.

      "La normalité risque vite de devenir tout ce qui n'est pas anormal, donc ce que les algorithmes veulent bien laisser hors de leur radar."

      L'Importance de la Vie Privée et des Libertés :

      La source insiste sur l'importance de la protection de la vie privée comme fondement de la liberté.

      "Protéger le secret des communications, c'est éviter que l'exception devienne la règle et que la crainte de la surveillance ne tourne à l'autocensure. Car la préservation de la vie privée rime souvent avec liberté."

      La surveillance excessive peut conduire à l'autocensure et à la perte de libertés fondamentales. Il est essentiel de maintenir un équilibre fragile entre la surveillance et la protection de la vie privée.

      Le Rôle de la Loi: La loi est désignée comme le seul rempart pour protéger la vie privée.

      "Un équilibre fragile que logiquement seule la loi doit préserver en définissant clairement qui peut faire quoi, comment et pourquoi."

      Le sentiment de surveillance impacte la liberté des citoyens.

      "Car une fois que le sentiment de surveillance s'installe, la liberté de chacun s'efface."

      Idées et Faits Importants

      La surveillance est facilitée par la technologie. L'exception, au nom de la lutte contre le terrorisme, devient la norme.

      Le traitement des données personnelles est devenu un enjeu majeur.

      Les algorithmes de surveillance créent un manque de transparence. La protection de la vie privée est essentielle à la liberté.

      Conclusion

      L'épisode #40 de Datagueule alerte sur les dangers d'une surveillance excessive et la nécessité de protéger la vie privée à l'ère numérique.

      Il souligne l'importance d'une législation claire et contrôlée pour encadrer la surveillance, afin de préserver les libertés individuelles.

      Le message central est que l'équilibre fragile entre sécurité et liberté est menacé par la généralisation de la surveillance, et qu'il est crucial de rester vigilant.

    1. In Großbritannien wird die sogenannte Climate- and Nature-Bill vorläufig nicht im Parlament debattiert. Hintergrund sind Auseinandersetzungen zwischen Regierungsmitgliedern und Parlamentarien, bei denen es um die Verbindlichkeit der britischen Klimaziele geht. Einige Abgeordnete sind entsetzt über Äußerungen der Ministerin Reevesss, die Wirtschaftswachstum für wichtiger als Net Zero erklärtee. https://www.theguardian.com/environment/2025/jan/24/uk-climate-nature-bill-dropped-deal-labour-backbenchers

    1. colloque universitaire à La Réunion, axé sur le thème « Interroger les marges en éducation et en formation ».

      Le colloque, quatrième édition des Journées de la recherche en éducation, réunit des chercheurs et praticiens de divers territoires ultramarins et métropolitains, pour explorer la diversité des contextes éducatifs et les inégalités.

      Les intervenants soulignent l’importance de considérer les spécificités locales (plurilinguisme, contexte socio-économique), de dépasser une vision centralisée de l'éducation, et de valoriser les expériences des territoires ultramarins souvent perçus comme marginaux.

      L'objectif est de favoriser des échanges collaboratifs et interdisciplinaires pour améliorer l’équité et l'inclusion dans le système éducatif.

      Voici un résumé des points principaux abordés dans le discours d'ouverture du colloque, basé sur la transcription fournie:

      • Remerciements et Bienvenue
        • L'administratrice provisoire de l'INSPE de la Réunion remercie les partenaires, les laboratoires de recherche (ICAR et DIR), les membres du réseau R-LASS, les comités d'organisation et scientifiques.
        • Des remerciements sont adressés aux co-organisateurs, Séverine Ferrié et Pierre-Éric Fagol.
        • Le colloque accueille des chercheurs et praticiens de divers horizons géographiques.
      • Contexte et Objectifs du Colloque
        • Le colloque s'inscrit dans la continuité des journées de recherche en éducation organisées en Polynésie française.
        • Le thème central est l'interrogation des marges en éducation et en formation, en considérant la diversité et les spécificités des lieux, espaces et groupes sociaux.
        • Les participants examineront la contextualisation et l'adaptation des programmes, les commandes institutionnelles, les ressources pour enseigner, les représentations, les pratiques, et les relations famille-école.
      • Réseau R-LASS
        • Le réseau de recherche interdisciplinaire sur les interactions entre culture, langue et apprentissage scolaire (R-LASS) a été créé en 2022 pour encourager la recherche collaborative et revaloriser les pratiques éducatives locales.
        • Le réseau vise à briser l'isolement des chercheurs des territoires ultramarins.
      • Intervention du Recteur
        • Le recteur souligne l'importance de l'INSPE dans la stratégie académique et le potentiel de l'Université de la Réunion.
        • Il met en évidence que l'université est la première université ultramarine en nombre d'étudiants et d'enseignants-chercheurs.
        • Il soutient l'idée que les marges sont des lieux d'innovation et de richesse.
        • Le recteur insiste sur la nécessité de considérer les territoires ultramarins non pas comme des marges intellectuelles mais comme des sources de richesse.
        • La situation socio-économique de la Réunion est abordée avec des chiffres sur la pauvreté, le chômage et les familles monoparentales, soulignant leur impact sur le système éducatif.
        • Il note une surreprésentation des établissements en zones prioritaires et de la voie professionnelle, et évoque les grossesses précoces comme un enjeu majeur.
        • Il mentionne l'augmentation d'élèves venant de Mayotte et l'importance de scolariser tous les enfants, sans discrimination.
        • L'objectif du colloque est de mettre en commun les forces des différents territoires et de créer un espace de confiance.
        • Il souligne l'importance de l'équité pour la réussite de tous les élèves, avec l'adaptation des pratiques pédagogiques, la prise en compte du plurilinguisme et de la diversité culturelle.
        • Le recteur met en avant la nécessité de valoriser le créole à l'école.
        • Il insiste sur l'importance de la coopération entre les acteurs de l'éducation.
        • Il met en avant une approche collaborative et interdisciplinaire, en se concentrant sur les réalités vécues dans les territoires.
        • Les marges sont vues comme des sources d'innovation, et le colloque doit permettre de repenser les modèles éducatifs.
        • Le recteur rappelle l'objectif commun : l'égalité des chances pour tous les élèves.
      • Intervention du Président du Conseil Académique
        • Le président du conseil académique souligne l'importance des notions de marge, de frontières disciplinaires et géographiques, pertinentes pour la géographie.
        • Il remercie les organisateurs et les participants, notamment ceux venant de loin.
        • Il souligne l'importance des échanges pour l'écosystème de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR).
        • Il rappelle l'intérêt du colloque sur les thématiques d'égalité des chances, du bilinguisme apaisé et du plurilinguisme.
        • Il insiste sur le fait que les territoires ultramarins sont au cœur de la stratégie française indo-pacifique.
        • Il rappelle que l'innovation naît aux interfaces disciplinaires.
        • Il constate que les sciences humaines et sociales (SHS) sont moins soutenues par l'État malgré leur importance.
        • Il souligne une prise de conscience de l'importance de la recherche dans les outremers.
        • Il mentionne la création de consortias de recherche, avec les universités ultramarines comme chefs de file.
        • Il met en avant la nécessité pour les grands organismes de travailler ensemble et avec les territoires.
        • Il reconnait que les situations éducatives sont plurielles dans les outremers, mais qu'il y a des points communs.
      • Intervention de la Directrice du Laboratoire de recherche DIR
        • La directrice du laboratoire DIR présente son centre de recherche en soulignant qu'il signifie déplacement, identité, regard, écriture.
        • Elle met en valeur le fait de venir de la marge comme une richesse.
        • Elle souligne le développement des recherches en éducation au niveau supérieur.
        • L'axe 2 du laboratoire, "identité en contexte pluriel", est au cœur de la recherche.
        • Elle soutient que la périphérie peut jouer un rôle de modélisation pour les centres.
        • Elle mentionne que ce colloque s'intègre dans la stratégie régionale de recherche sur les sociétés inclusives et la vulnérabilité des publics des régions ultramarines.
      • Intervention de la Directrice Adjointe du Laboratoire ICAR
        • La directrice adjointe du laboratoire ICAR souligne que le colloque s'inscrit dans les priorités du laboratoire en termes de partenariat.
        • Elle présente l'ICAR, un institut de recherche en éducation, et ses axes de travail sur les différences, les inégalités et la vulnérabilité.
        • Elle met en avant l'importance de ce colloque pour alimenter les réflexions et les projets du laboratoire.
      • Intervention de la Co-organisatrice du Colloque
        • La co-organisatrice remercie les intervenants, les participants, les institutions et les collaborateurs.
        • Elle souligne l'importance des échanges entre les laboratoires et les acteurs de terrain.
        • Elle insiste sur la valorisation des pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux et de la diversité des territoires.
        • Elle souligne que le décentrement du regard permet d'interroger les normes et le centre.

      En résumé, ce colloque vise à explorer les marges en éducation, en se basant sur les expériences et les contextes des territoires ultramarins, en particulier la Réunion.

      Il favorise la collaboration, l'innovation et une approche critique des pratiques éducatives afin de promouvoir l'égalité des chances pour tous.

    2. Voici un document de synthèse détaillé, en français, basé sur les extraits de la transcription de la vidéo que vous avez fournie :

      Document de Synthèse : Colloque "Interroger les marges en éducation et en formation"

      Date et Lieu: 27 janvier 2025, Université de La Réunion (INSPE de La Réunion)

      Thème Central: L'exploration des marges en éducation et en formation, en considérant la diversité, les spécificités et les lieux, espaces et groupes sociaux perçus comme étant à la marge d'une certaine centralité.

      Introduction et Remerciements (0:15-1:25)

      L'administratrice provisoire de l'INSPE de la Réunion ouvre le colloque en remerciant les nombreux partenaires : * l'observatoire des sociétés de l'océan Indien (OSOI), * le laboratoire de recherche ICAR et D.I.R, * les membres du réseau R.L.A.S.S., * ainsi que les comités d'organisation et scientifique.

      Elle souligne l'implication intense des co-organisateurs, Séverine Ferrié et Pierre-Éric Fagol. Genèse du Colloque et du Réseau R.L.A.S.S. (1:25-1:55)

      Le réseau de recherche interdisciplinaire sur les interactions entre culture, langue et apprentissage scolaire (R.L.A.S.S.) a été créé en 2022 pour pallier l'isolement des chercheurs dans les territoires ultramarins.

      L'objectif est d'encourager la recherche transdisciplinaire et collaborative, ainsi que de revaloriser les pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux.

      Ce colloque s'inscrit dans la continuité des colloques des journées de recherche en éducation organisées en Polynésie française en 2018, 2021 et 2022.

      Participants et Diversité Géographique (2:21-3:08)

      Le colloque rassemble des chercheurs et praticiens reconnus internationalement, provenant de divers territoires ultramarins (Antilles, Guyane, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Réunion) et des pays voisins de l'océan Indien (Maurice, Madagascar).

      Des chercheurs venus de l'autre côté de la mer (France métropolitaine, Belgique, Canada, Finlande, Maroc, Tunisie) sont également présents, soulignant la portée internationale de l'événement.

      Objectifs et Thématiques (3:13-4:20)

      Le colloque vise à "interroger les marges en éducation" (3:18), en considérant les diverses populations et lieux considérés comme marginaux.

      Le premier symposium se concentrera sur la contextualisation et l'adaptation des programmes.

      Les discussions aborderont des thématiques variées, telles que : commandes institutionnelles, ressources pour enseigner, représentations, pratiques, relations famille-école, et méthodologie de la recherche.

      L'administratrice souligne son expérience personnelle dans les territoires ultramarins, la rendant particulièrement sensible aux spécificités de ces territoires.

      Le colloque est l'occasion de réfléchir à la pluralité des situations éducatives mais aussi aux spécificités communes à ces territoires. Intervention du Recteur de la Région Académique (5:13-16:03)

      Le recteur souligne l'importance de l'INSPE pour la stratégie académique et se félicite du "nouveau départ" de l'Université de La Réunion (5:31-5:52).

      Il met en avant que l'université de la Réunion est la première université ultramarine en nombre d'élèves et d'enseignants chercheurs et fait partie des 15 universités françaises qui ne sont pas en déficit (6:05-6:24)

      Il exprime son intérêt pour le sujet des marges en éducation, soulignant que la notion de marge est relative ("on est toujours le marginal de quelqu'un", 6:34). Il prend l'exemple de Paris qui peut être vue comme étant à la marge de l'océan indien (6:40).

      Il affirme que les centres de décision en France sont encore très centralisés (7:08-7:15).

      Il met en lumière l'importance de cet événement dans le paysage scientifique des outremers (7:21). Il souligne que "la plupart du temps les prix nobels se situent aux marges et aux complémentarités entre les disciplines" (8:17-8:34)

      Pour lui, interroger les marges, c'est questionner notre manière d'aborder les espaces et les groupes sociaux (9:11).

      Il rappelle la richesse de la France grâce à ses territoires ultramarins, tant en termes de présence dans le monde que de diversité culturelle.

      "La richesse de la France c'est pas seulement d'avoir le deuxième domaine maritime mondial grâce à ses outremers, c'est aussi d'avoir une présence à peu près partout dans le monde" (9:37-9:49)

      Le recteur insiste sur la nécessité de briser l'isolement des territoires ultramarins dans la recherche éducative (10:08-10:19) et rompre avec une vision misérabiliste de ces territoires (10:30-10:35).

      Il dresse un portrait de la Réunion comme un territoire unique, avec des défis sociaux importants, notamment la pauvreté (11:00) :

      "1/4 de mes élèves vit dans sa famille en dessous du seuil de pauvreté" (11:00), le chômage (11:19) et les familles monoparentales (11:51).

      Il souligne le fort taux d'établissements en zone prioritaire et une surreprésentation de la voie professionnelle (12:21-12:27).

      Il aborde les problématiques telles que les violences intrafamiliales et les grossesses précoces (12:51).

      Le Recteur souligne l'augmentation des élèves venant de Mayotte et l'importance de les scolariser sans discrimination, malgré des niveaux scolaires parfois plus bas.

      "Notre seul et unique sujet de préoccupation, c'est de scolariser tous les enfants sans leur demander d'où ils viennent" (15:43-15:56).

      Il plaide pour la mise en commun des forces et des bonnes pratiques de chaque territoire pour dépasser les particularismes et créer un espace de confiance où la recherche en éducation est un levier de transformation sociale (16:03-16:41).

      Il explique une logique d'équité qui est de "donner plus à ceux qui ont moins" (17:07-17:19).

      Il insiste sur l'importance d'adapter les pratiques pédagogiques, notamment en tenant compte du plurilinguisme, le créole étant parlé par 80% de la population.

      "Faire en sorte que les élèves maîtrisent très bien à l'écrit et à l'oral à la fois le créole et le français c'est ça qui permet ensuite de prendre son envol et de maîtriser plus facilement d'autres langues" (18:15-18:36)

      Il encourage à valoriser la richesse culturelle des territoires ultramarins au lieu de les considérer comme des obstacles (18:54-19:06).

      Il souligne que les marges peuvent être une opportunité pour repenser nos modèles éducatifs (20:02-20:09), et appelle à renforcer la coopération entre les acteurs de l'éducation (20:22-20:29).

      Il met en avant une approche collaborative et interdisciplinaire (21:17-21:23)

      Pour le Recteur, la marge n'est pas un lieu de déficit mais une source d'innovation et de créativité (21:52-22:03).

      Il conclut en rappelant l'objectif commun de l'égalité des chances (22:52-23:04) et que l'Etat va jusqu'au "dernier mètre" pour accompagner tous les élèves (23:53-24:05)

      Intervention du Président du Conseil Académique (24:51-36:02)

      Le président du conseil académique exprime sa joie d'accueillir les participants (25:04-25:11), notamment en tant que géographe car les questions de marge, de frontières disciplinaires et géographiques lui parlent. (25:11-25:24)

      Il remercie les organisateurs, les collègues venant de loin et les équipes administratives (25:50-27:31).

      Il souligne l'importance du colloque, qui dépasse les frontières géographiques et permet une réflexion sur des thèmes comme l'égalité des chances et le bilinguisme (27:38-28:32).

      "Ce bilinguisme apaisé c'est une porte ouverte vers le plurilinguisme" (28:18-28:24).

      Il rappelle que les territoires ultramarins sont au cœur de la stratégie française indo-pacifique et que les enjeux indo-pacifiques seront au premier rang des enjeux géopolitiques du 21e siècle (28:45-29:27).

      Il souligne que l'innovation naît aux interfaces disciplinaires (29:33-29:52) et que la complexité des sciences humaines et sociales (SHS) est immense (30:06-30:42).

      Il note que l'État n'a pas suffisamment accompagné les SHS, en comparaison aux sciences dures (30:51-31:20).

      Il parle du groupe de travail sur la recherche dans les outre-mers, mis en place suite à une réunion interministérielle (31:38-32:16).

      Il souligne que les grands organismes doivent travailler ensemble et que les universités ultramarines doivent être légitimes à assurer le chef de file de certains projets (33:00-33:19).

      Il affirme qu'il y a un nouvel intérêt pour la recherche en outre-mer et qu'il ne faut pas être "un angle mort" de la recherche et de la stratégie nationale (34:04-35:25)

      Il conclut en soulignant que les situations éducatives sont plurielles, mais qu'il existe aussi des dénominateurs communs et que le colloque est une occasion de croiser les regards et faire émerger des innovations (35:25-35:55).

      Intervention de la Directrice du Laboratoire D.I.R (36:02-42:41)

      La directrice présente le centre de recherche D.I.R. (Déplacement, Identité, Regard, Ecriture) (36:09-36:35)

      Elle compare le déplacement du colloque vers la périphérie à une exploration poétique des marges (36:35-37:20).

      Elle note que le fait de venir de la marge procure une grande richesse (37:20-37:42).

      Elle se réjouit du développement des recherches sur l'éducation au sein de l'enseignement supérieur et de la jonction entre les différentes problématiques sociales de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur.

      Elle rappelle que l'axe 2 du centre D.I.R (identité en contexte pluriel) est central (39:18-39:39).

      Elle insiste sur le caractère international de la provenance des intervenants au colloque (40:00-40:14).

      Elle souligne que la périphérie peut jouer un rôle de modélisation pour les centres et que la problématique du colloque s'intègre dans la stratégie régionale (40:40-42:02).

      Elle conclut en souhaitant des travaux fructueux pour les jours à venir (42:23-42:36)

      Intervention de la Directrice Adjointe du Laboratoire ICAR (42:45-46:20)

      La directrice adjointe du laboratoire ICAR (Institut Coopératif Australe de Recherche en Education) introduit le laboratoire (42:45-44:02).

      Elle se réjouit que le colloque aborde les marges comme une "déviance vis à vis de standards de norme et de référence et d'autre part au changement social" (44:46-45:05)

      Elle souligne que le laboratoire ICAR travaille sur la prise en compte des différences et sur l'exploration des inégalités (45:05-45:24).

      Elle explique que ce travail nécessite de s'interroger sur le rapport aux normes et de viser un changement social vers plus d'inclusion (45:32-45:43)

      Elle remercie les organisateurs du colloque et souhaite de belles journées de recherche (45:56-46:13). Intervention de la Co-organisatrice (46:20-49:51)

      La co-organisatrice du colloque remercie les participants et les partenaires (46:20-46:58).

      Elle souligne que les journées n'auraient pas été possibles sans le soutien des laboratoires, des institutions universitaires et des formateurs. (47:03-47:35)

      Elle met l'accent sur la valorisation des pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux et la diversité des territoires (48:04-48:28).

      Elle précise que les marges se trouvent au centre de leurs préoccupations (48:28-48:35).

      Elle explique que le décentrement du regard permet d'interroger les normes et d'avoir un regard critique sur les questions d'éducation (48:35-49:08).

      Elle conclut en souhaitant des échanges fructueux et un renforcement des dynamiques de travail (49:08-49:51).

      Conclusion

      Ce colloque représente une étape importante pour la recherche en éducation dans les territoires ultramarins.

      Il met en lumière la nécessité de considérer les marges non pas comme des lieux de déficit, mais comme des sources d'innovation et de créativité.

      Il souligne également l'importance de la coopération et du dialogue entre tous les acteurs de l'éducation pour construire un système éducatif plus inclusif et plus juste.

      Voilà, j'espère que ce document de synthèse répond à vos attentes. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions !

    1. Voici un document de briefing détaillé, basé sur les extraits de la conférence fournis, en mettant l'accent sur les thèmes clés et les informations importantes :

      Document de Briefing : Analyse de la Conférence de Marie Jacobs sur les Compétences Psychosociales et l'Inclusion Scolaire

      Introduction

      Ce document de briefing résume les points saillants de la conférence de Marie Jacobs, chercheuse à la Haute Ecole Pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud), portant sur le développement des compétences psychosociales et leurs implications pour l'inclusion scolaire.

      La présentation s'appuie sur une recherche qualitative menée dans une école primaire du canton de Vaud.

      L'objectif principal est d'explorer comment les activités créatives en groupe peuvent influencer les dynamiques sociales et favoriser l'inclusion.

      1. Problématique et Cadre Conceptuel

      Compétences Psychosociales (CPS) : Le concept central est celui des compétences psychosociales, dont l'importance est reconnue par des organisations internationales telles que l'OMS et l'OCDE.

      Ces compétences sont généralement divisées en trois dimensions : sociales, cognitives et émotionnelles.

      Cependant, Marie Jacobs souligne qu'elles doivent être considérées comme une "articulation" plutôt que comme des éléments séparés, car elles sont "indissociables dans la vie de la classe" et "difficiles à distinguer les unes des autres".

      Définition Dynamique : Jacobs insiste sur le caractère dynamique et évolutif des CPS, qui se manifestent dans une double dimension : un rapport à soi et un rapport aux autres, dans un contexte spécifique, ici l'école.

      L'accent est mis sur l'adaptation : "L'élève doit être capable de répondre aux situations de la vie... et de s'adapter à son environnement en mobilisant ses compétences".

      Cependant, elle souligne que les élèves ne sont pas égaux dans leur capacité à identifier les éléments pertinents d'un contexte pour mettre en œuvre ces compétences.

      Déclinaison des CPS: Les CPS se déclinent en 5 ou 10 compétences selon l'OMS, fonctionnant souvent en duo : * résolution de problèmes et prise de décision, * pensée créatrice et critique, * communication efficace, habileté dans les relations interpersonnelles, * conscience de soi et empathie, * gestion du stress et des émotions.

      Inégalités Scolaires et CPS:

      La recherche montre que ces compétences, souvent vues comme transversales ("soft skills", "life skills"), sont des savoir-faire et des savoir-être, moins des savoirs théoriques.

      Elles peuvent être considérées comme "scolairement rentables", liées à l'habitus (Bourdieu).

      Ainsi, les enfants issus de milieux plus favorisés les ont souvent déjà développées grâce à leur environnement familial, ce qui peut engendrer des inégalités scolaires.

      Comme le souligne Rochex, ce sont des "savoirs invisibles que l'école requiert... sans guère travailler à en doter ceux qui n'en disposent pas".

      2. Revue de la Littérature

      Sociologie de l'Éducation : Les travaux en sociologie de l'éducation se sont intéressés plus tardivement à la notion de CPS, utilisant également le concept de "compétences sociales".

      Ces compétences sont vues comme "transversales" et liées à l'habitus de Bourdieu.

      Psychologie du Développement et Sociale : Ces disciplines ont mis en évidence les effets des CPS sur le bien-être mental, physique et psychologique des élèves, ainsi que sur la réussite éducative.

      On note l'importance des relations entre pairs, le sentiment d'appartenance à l'école, le soutien des pairs et des enseignants. Des études montrent l'impact significatif du soutien par les pairs et de l'enseignant sur la satisfaction scolaire.

      Programmes d'Apprentissage Socio-Émotionnel (SEL) : Les recherches sur les programmes SEL, notamment aux États-Unis, montrent que les CPS * favorisent des relations positives entre élèves, * renforcent le sentiment d'appartenance à l'école, et * ont un impact significatif sur la conscience de soi et des autres.

      3. Méthodologie de la Recherche

      Contexte : L'enquête a été menée dans une école primaire du canton de Vaud, auprès d'élèves de 6ème et 7ème année, lors d'une transition souvent marquée par des changements d'établissements et une accélération du rythme scolaire.

      Un projet pilote d'activités créatives a été mis en place en lien avec le concept cantonal 360 sur l'inclusion scolaire.

      Question de Recherche : Comment un projet d'ateliers d'expression créatrice collaboratifs permet aux élèves de développer des compétences psychosociales et de s'approprier la dimension inclusive en particulier, et de mieux vivre leurs tensions dans leurs interactions avec les autres?

      Recueil de Données : L'étude est de nature ethnographique, croisant des descriptions d'observations durant 30 ateliers, des rencontres avec les animatrices du projet, des entretiens semi-directifs avec différents professionnels.

      Déroulement des Ateliers : Le projet s'est déroulé en 6 séances, structurées en trois temps : accueil collectif, création (d'abord individuelle puis en sous-groupes), et réflexivité (communication sur le vécu et les difficultés).

      Les activités consistaient à modeler un personnage, construire sa maison, puis le village de la classe, créant ainsi une expérience collaborative.

      Grille d'Observation : Une grille d'observation a été utilisée pour guider les descriptions, avec des dimensions telles que la disposition des places, les échanges, les types de jugements, les tensions, et l'utilisation du matériel.

      4. Résultats et Analyse (Aperçu)

      Axe 1 : Affinités et Non-Affinités :Moments Critiques : L'analyse se concentre sur des moments critiques où les tensions et les affinités entre élèves sont manifestes.

      Par exemple, des rires perçus comme moqueurs par certains élèves, la marginalisation d'un élève (Hassen) qui cherche ensuite à montrer sa contribution au projet de façon constructive, ou encore le rejet explicite d'un élève (Loris) par une autre.

      Réflexivité : Les moments de réflexivité ont permis aux élèves de s'exprimer sur leurs ressentis, leurs difficultés, et de "métacommuniquer" sur les tensions présentes en classe.

      Axe 2 : Superposition des Territoires Pédagogiques :Tension entre Espaces : L'espace de la classe et l'espace des ateliers créatifs, avec des valeurs et des attendus différents, entrent en tension.

      Liberté d'Expression vs. Normes Scolaires : Des sujets tabous émergent (cannabis, alcool, meurtre), mettant en lumière une tension entre la liberté d'expression dans l'atelier et les normes scolaires.

      Les enseignants ont exprimé des préoccupations concernant le cadre et le respect des règles, notamment la manière dont la liberté d'expression était gérée.

      Réparation et Re-Construction : Ces moments critiques ont mené à une volonté de "réparer" les tensions, de restaurer le collectif, et de construire quelque chose d'inclusif (comme la création collective d'un drapeau).

      5. Discussion et Synthèse

      Dynamique de Groupe Inclusive : Le projet permet d'agir sur la dimension affective de l'expérience scolaire.

      Il favorise l'expression de la diversité, la prise de conscience du point de vue des autres, et la possibilité de dépasser les tensions.

      Les activités créatives encouragent l'écoute, l'empathie, et la coopération.

      Questionnement de la Forme Scolaire : Le projet remet en question certains "allants de soi" de la forme scolaire, qui peuvent être des obstacles à l'inclusion, comme les modes d'évaluation, les normes de comportement, la liberté d'expression.

      L'espace de l'atelier se présente comme un "espace autre" qui rompt avec les codes traditionnels, en proposant une mise en activité ludique et un refus de tout jugement évaluatif.

      Rôle de la Créativité : La démarche artistique est un levier de renouvellement pédagogique, car la créativité échappe aux cadres d'évaluation.

      Elle favorise une culture de la sensibilité et de l'imaginaire. L'activité artistique devient ainsi un enjeu d'émancipation, encourageant les élèves à agir sur leur expérience scolaire.

      Les limites et les perspectives: Il est important de reconnaitre que le projet n'a pas suffisamment intégré les enseignants, et qu'il s'agit d'une recherche très localisée.

      L'analyse plus poussée des observations est une perspective afin de mieux comprendre les processus de développement des compétences psychosociales dans ce contexte.

      Conclusion

      La conférence de Marie Jacobs met en évidence l'importance d'intégrer le développement des compétences psychosociales dans les dispositifs pédagogiques, en s'appuyant sur des approches alternatives comme les ateliers créatifs en groupe.

      Ces approches permettent de questionner la forme scolaire et de favoriser l'inclusion, tout en reconnaissant la complexité des interactions sociales en classe.

      Cette recherche incite à repenser l'école comme un lieu où la créativité, l'expression des émotions et l'empathie sont valorisées autant que les apprentissages académiques.

    2. Voici un sommaire minuté de la présentation de Marie Jacobs, basé sur la transcription fournie :

      • 0:00-0:37 ** Introduction par Rola Kobisi, qui présente Marie Jacobs, professeure associée à la Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud), et le sujet de sa conférence : le nouveau référentiel de l'inclusion scolaire et ses enjeux en termes de développement des compétences psychosociales** des élèves.

      • 0:38-1:39 Rola Kobisi détaille le parcours de Marie Jacobs, notamment sa thèse sur la construction identitaire des élèves face à la différence.

      Ses recherches actuelles portent sur le * développement des compétences professionnelles des enseignants, l * 'influence des cadres scolaires sur les relations entre pairs, et la * collaboration entre professionnels pour aider les élèves en difficulté.

      La présentation durera environ 30 à 40 minutes, suivie d'une période de questions.

      • 1:40-2:29 Marie Jacobs remercie Rola et introduit son sujet en précisant qu'il ne s'agit pas forcément d'un nouveau référentiel, l'inclusion scolaire étant un sujet discuté depuis 15 ans.

      Elle annonce le plan de sa présentation en quatre parties : problématique, méthodologie, aperçu des données, et discussion.

      • 2:30-3:27 Marie Jacobs introduit la problématique de la conférence, centrée sur le développement des compétences psychosociales (CPS) et leurs enjeux pour l'inclusion scolaire.

      • 3:28-4:12 Elle définit les CPS comme un ensemble d'habiletés permettant à l'individu de coordonner ses ressources cognitives, affectives et comportementales pour atteindre ses objectifs.

      Elle souligne que les CPS sont en évolution et impliquent un rapport à soi et aux autres dans un contexte donné.

      • 4:13-5:11 Elle précise que les élèves n'ont pas tous la même capacité à identifier les éléments pertinents d'un contexte pour mobiliser leurs CPS.

      Les CPS se déclinent en cinq ou dix compétences, fonctionnant en duo, selon l'OMS.

      • 5:12-6:29 Elle présente des travaux de recherche sur le lien entre le développement des CPS et la réduction des inégalités scolaires, notamment en psychologie du développement et en sociologie de l'éducation.

      Les CPS sont considérées comme des compétences transversales, des savoir-faire et des savoir-être.

      • 6:30-7:52 Ces compétences sont liées à l'habitus de Bourdieu et peuvent être une cause d'inégalités scolaires.

      Les enfants de milieux favorisés les acquièrent souvent avant l'école.

      Elle mentionne également les travaux de M. Caco sur les stratégies des élèves pour demander de l'aide, qui varient selon le milieu social.

      • 7:53-9:12 Elle cite des recherches en psychologie du développement et sociale qui montrent les effets des CPS sur le bien-être et la réussite éducative.

      Le développement des CPS a un effet sur les relations entre pairs et le sentiment d'appartenance à l'école.

      • 9:13-10:38 Elle évoque les programmes d'apprentissage socio-émotionnel (SEL) qui montrent l'impact des CPS sur l'
        • amélioration des comportements sociaux, la
        • réduction des problèmes de conduite, et l'
        • amélioration des résultats scolaires.

      Le développement des CPS favorise des relations positives entre élèves.

      • 10:39-12:35 Elle souligne que le développement des CPS a un impact significatif sur la conscience de soi et des autres, et mentionne une revue de littérature montrant le lien entre bien-être individuel et collectif.

      Elle présente ensuite l'enquête qualitative qu'elle a menée dans des classes primaires.

      • 12:36-14:29 Elle décrit le contexte de l'enquête : des ateliers d'expression créatrice menés par des professionnels non enseignants.

      L'objectif était d'accompagner la transition entre la 6e et la 7e primaire, de renforcer la cohésion du groupe et de favoriser la collaboration.

      Le projet visait à mettre l'accent sur les ressources positives du groupe.

      • 14:30-15:11 La question de recherche était : en quoi ces ateliers d'expression créatrice constituent une occasion pour les élèves d'acquérir de nouvelles stratégies ou de renforcer leurs CPS pour dépasser des tensions vécues entre pairs ?.

      • 15:12-15:37 Elle détaille la récolte des données, l'organisation du projet, et les outils de récolte.

      • 15:38-16:38 Le projet a suivi 5 classes de 7e année, avec 6 ateliers organisés toutes les deux semaines.

      Les activités proposées aux élèves ont évolué de l'individuel au collectif.

      • 16:39-17:53 Description des activités créatrices :
        • mise en place d'un référentiel commun,
        • modelage de personnages,
        • construction de maisons en sous-groupes, et
        • construction du village de la classe.

      Chaque séance était organisée en trois temps : accueil, création, et réflexivité.

      • 17:54-19:32 L'enquête est de nature ethnographique, croisant différents types de données : observations des ateliers, rencontres avec les animatrices, entretiens avec les enseignants.

      Les observations visaient à décrire comment les élèves s'ajustent aux contraintes de l'atelier.

      • 19:33-20:28 Elle présente la grille d'observation utilisée, avec des dimensions telles que la disposition des places, les comportements manifestes, les interactions, les types de paroles et les tensions.

      • 20:29-21:52 Elle donne un aperçu des données en se concentrant sur deux axes :

        • les affinités et non-affinités entre pairs, et
        • la superposition des territoires de l'action pédagogique.
      • 21:53-27:55 Elle présente des extraits d'observation de trois classes illustrant les affinités et non-affinités entre élèves, notamment des moments critiques où des tensions émergent.

      • 27:56-30:00 Elle continue de présenter des extraits d'observation des trois classes avec des tensions spécifiques.

      • 30:01-33:37 Elle aborde le deuxième axe : la superposition des territoires de l'action pédagogique, entre l'espace de la classe et celui des ateliers, qui sont construits autour de valeurs différentes et entrent en tension.

      Elle évoque des sujets tabous qui ont émergé durant les ateliers et le désaccord des enseignants vis-à-vis de la liberté d'expression dans ce contexte.

      • 33:38-34:00 Elle introduit les deux éléments de synthèse de sa présentation, en lien avec le développement des CPS et l'inclusion scolaire.

      • 34:01-36:12 Le premier élément de synthèse porte sur le développement des compétences psychosociales pour soutenir une dynamique de groupe inclusive.

      Le projet permet d'agir sur la dimension affective de l'expérience scolaire et de favoriser l'expression de la diversité.

      Elle interroge l'impact du projet sur les inégalités en lien avec les enjeux scolaires.

      • 36:13-39:38 Le deuxième élément de synthèse porte sur la nécessité de penser des dispositifs pédagogiques alternatifs pour questionner la forme scolaire et ce qui fait obstacle à l'inclusion scolaire.

      Elle remet en question * l'évaluation, * les moyens d'expression, et * les normes de comportement à l'école.

      Elle explique que l'espace de l'atelier est en rupture avec les codes traditionnels, et que la démarche artistique peut être un levier de renouvellement pédagogique.

      • 39:39-fin Elle conclut sa présentation, s'excuse pour le flux rapide de son discours, et remercie l'audience pour son attention.
    1. Voici un document de briefing détaillé basé sur la transcription que vous avez fournie, en mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes :

      Document de Briefing : Analyse de l'Entretien avec Anaïs, Directrice-Enseignante

      Introduction

      Ce document résume les principaux thèmes abordés lors d'un entretien avec Anaïs, directrice-enseignante, partageant son expérience et ses stratégies pour gérer les défis de sa double fonction.

      L'entretien explore la réalité souvent méconnue de ce métier et propose des pistes pour transformer les difficultés en opportunités.

      Thèmes Clés et Idées Principales

      La Double Casquette :

      Un Défi Constant Réalité du Terrain: Anaïs souligne la complexité de jongler entre les responsabilités administratives et l'enseignement direct en classe.

      Être "au four et au moulin" est une métaphore récurrente. "Être directeur, c'est un peu comme être capitaine d'un navire qui doit à la fois être à la table à carte et ramer, bref, être au four et au moulin."

      Rythme Effréné: Une journée type est caractérisée par un "tunnel" de tâches successives, sans pause, nécessitant une grande agilité et capacité d'adaptation à l'inattendu.

      "Voilà ma journée, elle commence là et j'ai un tunnel et j'enchaîne les tâches."

      L'Inattendu : Les journées sont rarement prévisibles, avec des imprévus réguliers (ex : engin de chantier dans la cour), exigeant une capacité constante de réagir et de s'adapter.

      "Il n'y a pas une journée qui a ressemblé à une autre parce que ça peut arriver en plein milieu de ta cour de récréation était un engin de chantier, c'était pas prévu."

      Stratégies pour "Ne Pas Perdre la Tête"

      Organisation Rigoureuse: Anaïs insiste sur l'importance de noter et d'organiser toutes les tâches.

      L'utilisation d'outils spécifiques, comme des cahiers de maîtresse et de directrice, est essentielle.

      "Je note tout, c’est le principe." Cloisonnement Spatial et Temporel : Séparer clairement les espaces et les moments dédiés à la pédagogie et à la direction permet de maintenir la concentration et de prioriser.

      La classe est son espace sacré pour l'enseignement.

      "Moi, quand je suis en classe, je suis en classe et direction après."

      Savoir Dire Non: Poser des limites est crucial. Anaïs a appris à dire non aux sollicitations extérieures pendant ses temps de classe, mettant en avant que la classe est sa priorité.

      "Là stop, je suis en classe, le mail, l'appel de untel, il attendra."

      Anticipation: C'est le maître mot pour gérer les urgences et éviter d'être débordé. Prévoir et anticiper chaque tâche permet de mieux gérer les imprévus.

      "Tout est dans l'anticipation. Ça c'est vraiment le mot clé sur le poste de directeur."

      Utilisation d'outils:

      Elle utilise une matrice d'Eisenhower pour hiérarchiser ses tâches, des calendriers papier et numérique, et favorise la communication par mail pour centraliser les informations.

      Climat de Confiance avec l'Équipe

      Écoute et Observation : Il est essentiel d'observer et d'écouter l'équipe en place avant d'initier des changements.

      "On ne va pas tout changer, tout révolutionner. Déjà tout de suite, on l'oublie, on observe, on écoute, on voit les habitudes qui sont déjà en place la première année."

      Explicitation des Missions: Il est important d'expliquer clairement aux collègues les raisons des demandes et les tâches de la direction, afin de fluidifier les rapports.

      "Un truc que je pourrais conseiller aux personnes qui arrivent sur une direction, c'est d'expliciter beaucoup."

      Flexibilité et Adaptabilité : Être ouvert aux propositions de l'équipe et adapter l'organisation aux besoins de chacun est crucial.

      Autorité Fonctionnelle : Anaïs rappelle que le directeur n'est pas un chef hiérarchique mais dispose d'une autorité fonctionnelle, ce qui nécessite une communication claire et un positionnement adapté.

      Entre le Marteau et l'Enclume Sentiment de Solitude : La position de lien entre l'administration et les collègues peut être isolante. Le besoin de partager avec des pairs est crucial.

      "C'est bien là le moment où on se sent seul, c'est là le moment de solitude."

      Éviter de Choisir entre Loyautés: Il est essentiel de ne pas se sentir obligé de choisir entre la loyauté envers la hiérarchie et l'équipe, il est possible d'alterner entre différents rôles.

      "J'ai appris que je n'avais pas à choisir entre la loyauté pour mes supérieurs hiérarchiques et la loyauté envers mon équipe."

      Identifier et Assumer son Style de Direction : Anaïs reconnaît être "tyrannique" dans son approche mais souligne que c'est son style de direction, il doit être clair, structuré, pour son équipe.

      Relations avec les Partenaires Extérieurs

      Bienveillance et Écoute : Être bienveillant et à l'écoute est essentiel, non seulement avec les familles mais aussi avec les municipalités et les associations.

      "La bienveillance je dirai. Mais être bienveillant avec tous les partenaires avec qui on travaille."

      Clarté dans les Limites: Savoir dire non avec bienveillance reste important.

      Pédagogie : Un Pilier Central

      Priorité à la Classe : Lorsque en classe, Anaïs se consacre à 100% à ses élèves, reléguant les tâches administratives après.

      Positionnement Clair : Être capable de dire "stop" à la direction pour se concentrer sur la pédagogie est crucial.

      Formation Idéale pour Directeurs

      Module Pédagogique: Animer les projets d'école, gérer les évaluations nationales et adapter l'enseignement aux besoins des élèves.

      Module Relations Publiques: Développer des compétences relationnelles et partenariales.

      Module Organisationnel: Fournir des outils et des astuces pour une gestion sereine de la direction.

      Conclusion

      L'entretien avec Anaïs offre un aperçu précieux des défis et des stratégies pour une direction d'école efficace et équilibrée.

      L'accent mis sur l'organisation, l'anticipation, la communication, et la bienveillance souligne l'importance de développer des compétences multiples pour réussir dans ce rôle exigeant.

      La capacité à se positionner correctement, à la fois comme directrice et comme enseignante, est essentielle pour ne pas "perdre la tête" et pour maintenir sa passion pour l'enseignement.

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription fournie, mettant en évidence les points clés de la discussion entre l'intervieweur et Anaïs, directrice d'école et enseignante:

      • 0:00-1:43 : Introduction et Vrai ou Faux
        • Un petit jeu de vrai ou faux lance l'entretien pour aborder les idées reçues sur le rôle de directeur.
        • Il est souligné que le directeur est un lien entre l'administration et le terrain, et qu'il doit savoir gérer l'administratif et l'enseignement.
        • La formation actuelle ne prépare pas les directeurs à cette double casquette.
        • Être directeur c'est un peu comme être capitaine d'un navire qui doit à la fois être à la table à carte et ramer.
      • 1:43-2:30 : Introduction et présentation d'Anaïs
        • L'intervieweur présente Anaïs, connue pour son compte "Les maîtresses en baskets".
        • L'objectif est d'explorer comment gérer la double mission de directeur et enseignant.
        • La discussion portera sur l'organisation, la survie et la gestion de la charge de travail.
      • 2:30-5:27 : Journée type d'une directrice-enseignante
        • Anaïs décrit sa journée type, qui commence tôt avec la préparation de sa classe, suivie d'un temps avec ses collègues et de la surveillance.
        • Les récréations sont consacrées à la gestion administrative et aux urgences.
        • Après la classe, elle gère l'étude et les tâches de direction.
        • Le rythme est effréné, avec un enchaînement constant des tâches.
        • Il faut être agile et ne pas avoir peur de l'inattendu.
        • Les journées sont rarement prévisibles.
      • 5:27-12:58 : Ne pas perdre la tête
        • L'importance d'une structure stable pour gérer l'imprévu est mise en avant.
        • Anaïs note tout, utilise un cahier de maîtresse et un cahier de directrice.
        • Elle sépare clairement les espaces : sa classe pour la pédagogie et son bureau pour la direction.
        • Quand elle est en classe, sa priorité est sa classe.
        • Elle ne prend pas le téléphone en classe.
        • Il faut savoir dire non et poser ses limites, notamment face aux demandes des parents ou collègues.
        • La première année est la plus difficile.
        • L'entraide et le partage sont importants pour ne pas se sentir seul.
        • Il faut expliciter aux collègues les missions et les raisons des demandes.
      • 12:58-17:35 : Climat de confiance
        • Il faut être à l'écoute de son équipe et ne pas vouloir tout changer.
        • Les décisions sont prises en concertation avec l'équipe.
        • Un dossier enseignant est donné en début d'année avec toutes les informations clés.
        • Il faut savoir moduler et ne pas rester buté sur les textes.
        • Il faut savoir dire non, ce qui est difficile mais nécessaire.
        • Il n'y a pas de position hiérarchique dans le primaire, mais une autorité fonctionnelle.
        • Il faut savoir dire non aux collègues, aux parents et aux partenaires.
      • 17:35-22:16 : Clarification des prérogatives et soutien
        • Il est important de connaître ses prérogatives pour ne pas se laisser embarquer dans des tâches qui ne sont pas de son ressort.
        • Les textes sont là pour aider et protéger les directeurs.
        • Il faut se faire accompagner par d'autres directeurs et par les conseillers pédagogiques.
        • Il est possible de différer les demandes pour mieux les traiter.
        • Il est important de vérifier les informations avant de répondre.
        • Les urgences vitales sont rares.
        • Beaucoup d'enseignants ont une fausse idée des missions de direction.
        • Il faut expliquer les missions de la direction pour que chacun comprenne son rôle.
      • 22:16-27:27 : Entre le marteau et l'enclume
        • Le directeur se sent seul entre les demandes de l'administration et les attentes des collègues.
        • Il faut savoir faire fonctionner l'école tout en n'étant pas supérieur hiérarchique.
        • Il est important d'extérioriser et de parler à d'autres directeurs.
        • Il n'est pas nécessaire de choisir entre la loyauté envers son équipe et envers sa hiérarchie.
        • Il faut savoir alterner les casquettes de collègue et de directrice.
        • Il ne faut pas se laisser enfermer dans une image rigide.
        • Il faut savoir où on se situe selon les moments.
        • Le directeur est un carrefour de tous les partenaires.
        • Les attentes envers le directeur varient selon les moments de l'année.
      • 27:27-34:19 : Relations avec les partenaires et animation de projets
        • La bienveillance est essentielle dans les relations avec tous les partenaires.
        • Il faut être explicite et savoir dire non avec bienveillance.
        • Chacun doit trouver son propre style de direction.
        • Le style de direction peut être perçu différemment selon le genre et l'âge.
        • Il faut établir un cadre clair, comme on le fait avec les élèves.
        • Les collègues peuvent percevoir un style comme tyrannique, mais pour leur bien.
        • L'anticipation est nécessaire pour que les élèves ne pâtissent pas de la charge de direction.
      • 34:19-42:15 : Anticiper et outils
        • Il faut un calendrier de direction avec les rendez-vous de l'année.
        • Les outils principaux sont le cahier de direction et le téléphone.
        • Utilisation de la matrice d'Eisenhower pour hiérarchiser les tâches.
        • Il faut anticiper les échéances et les demandes des collègues.
        • Il est important de se donner des délais pour ne pas être en retard.
        • Les rappels par mail sont efficaces.
        • Il faut centraliser les informations.
        • Il est important d'être clair avec son équipe sur son fonctionnement.
        • Les collègues sont invités à rappeler les tâches à faire.
        • Le jeu peut être un outil pour motiver les collègues, par exemple avec les cahiers d'appel.
        • Il faut s'adapter à son équipe.
      • 42:15-50:25 : Pédagogue avant tout
        • Quand on est en classe, il faut rester en classe.
        • Il faut savoir dire stop à la direction pour être pédagogiquement présent.
        • Il faut savoir se positionner au bon endroit.
        • Un déclencheur a été le fait de ne plus aimer comment Anaïs enseignait.
        • Il a fallu couper avec la direction pour retrouver le plaisir d'enseigner.
        • Il faut prendre le temps de répondre aux demandes.
        • On a le droit de ne pas être là, l'école continue de fonctionner.
        • Il faut se mettre des limites pour préserver sa santé mentale.
        • Il est important de pouvoir différer les choses.
        • L'organisation et les outils permettent de gérer le flux d'informations.
      • 50:25-53:05 : Formation idéale pour les directeurs
        • Il faudrait un module sur les compétences pédagogiques et l'animation des projets d'école.
        • Un module sur les relations publiques et partenariales.
        • Un module sur l'organisation et les outils pour être serein.
        • Les trois piliers sont l'animation de l'équipe, les relations extérieures et l'organisation.

      Ce sommaire détaillé met en évidence les défis et les stratégies d'une directrice-enseignante, ainsi que les compétences clés nécessaires pour exercer ce rôle.

    1. Voici un document de synthèse détaillé basé sur la transcription de la vidéo, mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes.

      Document de Synthèse : "Troubles psy : repenser la normalité ?" - Analyse du fonctionnement des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM)

      Introduction

      Cette vidéo, issue de la chaîne YouTube "Avides de Recherche", vulgarise un article de l'anthropologue

      Aurélien Troisoeufs sur les Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM).

      Ces groupes, créés en 2005, visent à accompagner les personnes souffrant de troubles psychiques vers une vie plus ordinaire.

      La vidéo explore la manière dont les GEM redéfinissent la notion de normalité et les tensions que cela peut engendrer.

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      Représentations Sociales des Troubles Psychiques : Les personnes atteintes de troubles psychiques sont souvent perçues négativement, "teintées de peur, de malaise ou éventuellement de pitié." (0:03-0:06)

      Elles sont fréquemment considérées comme anormales, avec des comportements jugés inadaptés socialement. (0:14-0:23)

      Les GEM : Espaces de Transition et de Normalisation:

      Les GEM sont des lieux distincts des hôpitaux psychiatriques, ressemblant plutôt à des centres d'animation. (0:30-0:33)

      Ils visent à rompre l'isolement, créer du lien social et favoriser la normalisation des individus. (2:22-2:27) Ils sont conçus comme des "espaces de transition" entre la maladie et une vie sociale ordinaire. (2:29-2:36)

      L'objectif est d'aider les adhérents à "mener une vie ordinaire en se considérant comme une personne normale". (2:45-2:47)

      La Notion de Liminalité:

      Le concept de liminalité, associé aux travaux d'Arnold van Gennep et Victor Turner sur les rites de passage, est utilisé pour comprendre la situation des personnes en situation de handicap. (2:57-3:21)

      Les rites de passage comportent une phase liminaire, moment d'indétermination et de transformation. (3:37-3:48)

      Robert Murphy souligne que le handicap peut être perçu comme une "phase liminaire perpétuelle", où l'individu reste dans l'entre-deux, "ni vraiment malade ni totalement normal." (4:10-4:37)

      Le Paradoxe de la Normalisation dans les GEM: Les GEM cherchent à faire "mettre la maladie entre parenthèses" pour favoriser une image de soi plus "normale". (4:49-4:58)

      Les animateurs tentent de donner une image de normalité dans leur façon de traiter les adhérents et proposent des activités pour "construire une nouvelle image de soi". (5:30-5:50)

      Cependant, des situations paradoxales émergent.

      Par exemple, les animateurs cherchent à identifier les signes de troubles psychiques chez les nouveaux arrivants, créant une tension entre normalité et reconnaissance de la maladie (6:10-6:42).

      L'organisation d'événements comme la fête de Noël met en lumière des contradictions liées à l'impossibilité d'appliquer des pratiques sociales "normales" (alcool) à des personnes sous traitement, révélant ainsi que l'approche est une imitation de la normalité (6:54-7:38).

      Malgré leurs bonnes intentions, les animateurs maintiennent les adhérents dans un entre-deux, ne les reconnaissant "pas comme malades sans pour autant les voir comme des personnes valides." (7:49-8:01)

      Une Autre Normalité : La Perspective des Adhérents: Les adhérents voient le GEM comme un lieu qui s'inscrit dans leur vie quotidienne, donnant un rythme et une activité à leur journée. (8:27-8:40)

      Pour eux, le GEM est aussi un lieu de passage, comme un café ou un bistro, où l'on peut échanger et se sentir comme tout le monde. (9:06-9:16)

      Le partage d'expériences et la discussion autour des troubles psychiques créent un sentiment d'identification et d'appartenance. (9:35-9:54)

      Les adhérents se permettent d'utiliser des termes péjoratifs pour se désigner eux-mêmes, afin de se les réapproprier. (10:14-10:29)

      La maladie devient une expérience banale au sein du groupe, ce qui permet de ne plus se sentir différent des autres. (10:36-10:44)

      Il n'y a plus "une valorisation par la maladie", car l'identité de malade n'a de sens qu'en comparaison avec les autres personnes qui ne sont pas concernées. (11:04-11:17)

      Les adhérents établissent des distinctions entre eux, mais celles-ci ne se basent pas sur les représentations de la société, mais sur leur propre vécu.

      Pour eux, il n'y a pas de frontière nette entre normalité et maladie, mais plutôt une question de degré. (11:40-12:07) Conclusion

      La vidéo conclut que les adhérents des GEM se considèrent eux-mêmes comme des personnes "perpétuellement dans l'entre-deux" (12:16-12:22).

      Ils acceptent cette situation et ne cherchent pas à être transformés en "normaux" au sens de la société extérieure.

      La normalité est ainsi présentée comme une construction sociale relative et mouvante, qui se définit dans les interactions et les contextes.

      L'analyse souligne l'importance de la communauté pour développer un sentiment d'appartenance et ne plus se sentir anormal (13:06-13:14) .

      La vidéo incite à repenser nos manières de catégoriser les autres et de donner une place à leur point de vue pour éviter d'enfermer les différences dans une identité négative imposée (13:29-13:41).

      Citations Clés

      "Les gens avec des troubles psy sont considérés et même définis comme des personnes anormales." (0:14-0:17)

      "Ici il n'y a pas de malades, seulement des personnes." (6:22-6:24)

      "Le GEM c'est un endroit où on peut juste être de passage." (8:47-8:49)

      "Ce n'est pas de savoir ce que c'est que de vivre la maladie, c'est le fait d'accepter la maladie des autres." (10:47-10:52)

      "La normalité [...] se construit dans les situations, dans les interactions entre les individus et aussi dans les jugements qu'on émet ou que les autres produisent." (12:41-12:51)

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la vidéo, qui détaille les principaux points abordés :

      • Introduction (0:00-1:00)
        • Présentation de la perception des personnes ayant des troubles psychiques, souvent marquée par la peur ou la pitié.
        • Ces personnes sont considérées comme anormales, avec des comportements jugés inadaptés socialement.
        • Présentation des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM) comme des espaces pour aider ces personnes à mener une vie plus ordinaire, distincts des hôpitaux psychiatriques.
        • Interrogation sur la définition de la normalité dans le contexte de la maladie psychique et sur les tensions et paradoxes que cela engendre.
      • Présentation de l'étude d'Aurélien Troisoeufs (1:00-1:49)
        • L'étude porte sur des GEM en Île-de-France.
        • L'anthropologue a observé les interactions au sein des GEM et le rapport des membres aux objectifs du GEM.
        • Le titre de l'article est : "Jouer aux normaux entre malades".
      • GEM et liminalité (1:50-4:46)
        • Les GEM existent depuis 2005 et proposent des activités socio-culturelles et du soutien mutuel.
        • Ce ne sont pas des établissements de soins, mais des lieux ouverts avec des animateurs et des adhérents.
        • Les GEM visent à rompre l'isolement et à favoriser la normalisation, étant considérés comme une transition entre la maladie et la vie sociale.
        • La notion de liminalité est introduite, renvoyant à un entre-deux, à une phase de transition.
        • Référence aux travaux d'Arnold van Gennep et Victor Turner sur les rites de passage qui comprennent une phase liminaire de transformation.
        • La situation de handicap est comparée à une phase liminaire perpétuelle, où l'individu reste dans l'indétermination.
      • Mettre la maladie entre parenthèses (4:47-8:10)
        • Les GEM cherchent à faire oublier les troubles psychiques aux participants pour qu'ils ne se voient plus comme des malades.
        • Cela passe par la création de lieux conviviaux, le recrutement d'animateurs qui ne traitent pas les adhérents comme des malades, et la proposition d'activités pour construire une nouvelle image de soi.
        • Les contradictions et paradoxes de cette approche sont mis en évidence : par exemple, un adhérent trop "normal" devient suspect et l'alcool lors des festivités est sujet à des négociations.
        • Malgré les bonnes intentions, les animateurs placent les adhérents dans un entre-deux, ne les considérant ni comme malades ni comme totalement valides.
      • Une autre normalité entre malades (8:11-12:15)
        • Les adhérents ne cherchent pas forcément à mettre la maladie entre parenthèses.
        • Pour eux, la normalité vient du fait que participer au GEM s'inscrit dans leur vie quotidienne et leurs habitudes.
        • Aller au GEM donne un rythme de vie, et c'est un lieu où l'on peut se sentir comme tout le monde.
        • Le GEM permet de rencontrer des personnes qui partagent des expériences similaires.
        • Les adhérents parlent de leur maladie, de leurs traitements et de leur vécu, ce qui crée un sentiment d'appartenance et d'identification.
        • Ils se distinguent également de ceux qui n'ont pas de troubles psychiques et peuvent utiliser l'humour et des termes stigmatisants pour se réapproprier leur identité.
        • Le partage d'expériences banalise la maladie au sein du groupe. La maladie n'est plus une spécificité.
        • Une distinction est faite entre ceux qui sont stabilisés et ceux qui sont considérés comme trop "fous", basée sur leur propre vécu.
      • Conclusion (12:15-13:59)
        • Les adhérents se considèrent comme étant perpétuellement dans l'entre-deux (la liminalité), mais en décalage avec la philosophie initiale des GEM.
        • La normalité est relative et se construit dans les interactions et les jugements des autres.
        • Les adhérents créent leur propre normalité basée sur des expériences et des vécus partagés.
        • L'importance de la communauté pour développer un sentiment d'appartenance est soulignée.
        • Les constats peuvent être transposés à d'autres groupes sociaux, notamment les groupes marginalisés.
        • L'importance de donner une vraie place au point de vue et à l'expérience de l'autre pour éviter d'enfermer les personnes différentes dans une identité négative.
        • Invitation à lire l'article d'Aurélien Troisoeufs pour approfondir le sujet.
    1. Voici un document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés de l'intervention d'Alain Depaulis, en incluant des citations et en français :

      BRIEFING DOCUMENT : Analyse de la conférence "Comment penser (l')ensemble ?" d'Alain Depaulis

      Source : Université Populaire Edgar Morin pour la Métamorphose - S01E05, 25 janvier 2025, Toulouse.

      Intervenant : Alain Depaulis, Chercheur indépendant, psychothérapeute et psychanalyste, membre de l'école freudienne et du CIRET. Auteur de "Le complexe de Médée" et co-auteur de "Travailler ensemble, un défi pour le médico-social", "Complexité et altérité" et "L’agir pluridisciplinaire, Éthique et réflexivité".

      Introduction

      La conférence d'Alain Depaulis explore la question complexe du travail collectif et de la pensée conjointe, à travers le prisme de son expérience de terrain et de son engagement dans le champ médico-social.

      L'objectif est de dépasser les cloisonnements disciplinaires pour atteindre une compréhension plus holistique des situations et favoriser le "mieux vivre ensemble". Depaulis s'appuie sur une analyse des obstacles au travail collectif pour proposer des pistes de réflexion et des outils concrets.

      L'intervention est enrichie d'une analogie avec le processus de pacification en Afrique du Sud, mettant en lumière le rôle de la reconnaissance mutuelle, de l'éthique de la parole et de la réflexivité.

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      Obstacles au travail collectif :

      Hétérogénéité des positionnements : La diversité des corps de métier (médical, psychologique, social, etc.) rend difficile la conception d'un travail collectif cohérent. Méconnaissance mutuelle :

      Chaque professionnel travaille dans son "pré carré", ignorant les impératifs, méthodes et contraintes de ses partenaires.

      "Chacun travaille conduit par sa mission les impératifs de sa mission dans une ignorance complète de ce que sont les impératifs de ses partenaires".

      Cloisonnement des services : Manque de communication, absence d'un langage commun, ce qui nuit notamment à la place de l'usager.

      Passions humaines : Tendances à la certitude, à la maîtrise, rivalités entre services et professionnels, pervertissant les capacités professionnelles.

      Contraintes extérieures : Contraintes économiques imposant une logique chiffrée, discours managérial imposant des protocoles, orientations politiques incohérentes, et enfin l'usager devient un "consommateur de service" ce qui modifie la relation.

      La souffrance générée : L'absence de travail en commun peut générer de la souffrance chez l'enfant, ses parents et les professionnels eux-mêmes.

      Le cheminement vers une pensée conjointe : De la question "Comment mieux travailler ensemble" à "Comment penser l'ensemble" : L'analyse institutionnelle du service a évolué d'une simple question pratique à une interrogation plus profonde sur la manière de penser au-delà des différences.

      La clinique du partenariat : "Pour faire de la clinique en partenariat, il s'est trouvé inévitable à un moment de faire la clinique du partenariat".

      Règles simples : Afin de pallier le manque de connaissance, l'équipe à mis en place une règle toute simple : celle de la rencontre physique avec les nouveaux partenaires, où chacun présente "les personnes, les formations, les statuts, les fonctions, les missions, les méthodologies et les contraintes".

      Démarche transdisciplinaire : Mettre en pratique la transdisciplinarité au quotidien, soulignant les conditions permettant d'instaurer une dynamique transversale.

      Plurict : L'association a crée un processus en 7 séances pour aider les équipes à réinterroger leur fonctionnement, en intégrant un espace d'auto-réflexion pour une amélioration collective.

      Outils et principes pour la pensée collective :

      Six axes critiques : L'analyse institutionnelle a mené à l'identification de six axes d'analyse, mis à l'épreuve dans divers contextes :

      • État des lieux
      • Objectif commun
      • Permettre à l'usager d'être acteur
      • Reconnaissance mutuelle
      • Modalités de l'échange (éthique de la parole)
      • Régulation des passions humaines (éthique et réflexivité).

      Diagnostic en extension : Un outil pour mettre en commun des savoirs sans les dénaturer, en partant du principe que "chacun détient une part de la réalité complexe du sujet"

      Deux principes de l'échange:Ne pas débattre : "Le premier principe de l'échange n'est pas de polémiquer... mais d'ouvrir un espace qui favorise la circulation des données".

      Ne pas uniformiser : "Il consiste à chercher à ne pas unifier. Nous savons que la pratique de la synthèse conduit à l'amalgame, à la confusion et à la perte de singularité."

      L'analyse pluridisciplinaire : Un document écrit où chaque expert expose son point de vue, ses acquis, ses doutes, la parole étant donnée à l'usager. Ce document devient un référentiel témoin de la vie du collectif, un "bien commun" permettant de dépasser le cloisonnement des expertises.

      Vision en surplomb : L'analyse pluridisciplinaire offre une vision synchronique (instantanée) et diachronique (dynamique) permettant de prendre conscience du rôle de chacun, de ses actions et de leurs interdépendances.

      Réflexivité :

      Omniprésence de la réflexivité : "La réflexivité est la garantie de l'éthique". Présente dans le diagnostic en extension et dans les 6 axes, elle consiste à interroger notre propre façon d'agir, et pas seulement le contenu de l'échange.

      Au-delà du "praticien réflexif" : Depaulis se distingue de l'approche du "praticien réflexif" à la mode, en s'inspirant de la tradition philosophique (Husserl, Habermas) et psychanalytique (Freud). "La réflexivité dont nous recommandons dans notre travail, elle a une autre source. On la trouve en particulier chez Husserl qui introduit le mot d'autoréflexion dans la philosophie".

      Autoréflexion comme interrogation critique : Il s'agit d'interroger "toutes les illusions idéologiques, tous les errements dont on est victime" en s'inspirant de la psychanalyse où "le temps de la cure est une séance d'autoréflexion".

      Réflexivité et pensée complexe : "La culture réflexive est, pour moi, indissociable de la pensée complexe, dans le sens où elle ne dissocie jamais l'acte de celui qui en est l'acteur dans son intime."

      Réflexivité comme puissance d'agir : S'appuyant sur Paul Ricoeur, Depaulis souligne que la réflexivité permet "de recouvrer sa puissance d’agir, de penser, de sentir", puissance enfouie par les savoirs et les pratiques.

      Analogie avec l'Afrique du Sud: Objectif commun malgré les divergences : De Klerk et Mandela avaient des objectifs politiques opposés, mais ils partageaient un objectif commun : sauver l'Afrique du Sud.

      Reconnaissance mutuelle et dépassement de la haine : L'incarcération de Mandela lui a permis de "déposer sa haine" en apprenant la langue et la culture de ses adversaires, ainsi la reconnaissance était mutuelle.

      Éthique de la parole : Lors des négociations, Mandela a affirmé sa position en accusant de Klerk de manquer de légitimité, démontrant la force d'une parole engagée.

      Réflexivité : Mandela, par ses moments de distanciation et sa manière de prendre du recul, a su "se positionner au mieux par rapport à ses interlocuteurs"

      Métamorphose : Malgré la complexité et les risques, l'expérience sud-africaine montre que l'aspiration à "penser ensemble" peut mener à une "métamorphose" collective.

      Conclusion

      La conférence d'Alain Depaulis offre une réflexion profonde sur les défis du travail collectif et la nécessité de développer une pensée conjointe.

      En s'appuyant sur son expérience de terrain, il met en lumière les obstacles et les solutions possibles pour une véritable démarche transdisciplinaire.

      La mise en pratique de la réflexivité, comprise non comme un outil de performance mais comme une interrogation philosophique, apparait comme la clé de voûte d'une pensée collective, qui favorise la reconnaissance de l'autre, le respect de la parole et l'acceptation des différences.

      L'analogie avec le processus de pacification en Afrique du Sud illustre de manière poignante le potentiel d'une telle démarche pour une "métamorphose" collective.

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la conférence d'Alain Depaulis :

      • 0:08-3:04 : Introduction par Pascal.
        • Remerciements et présentation d'Alain Depaulis.
        • Depaulis est un chercheur indépendant, psychothérapeute, psychanalyste, membre de l'école freudienne et du CIRET, et auteur de plusieurs ouvrages.
        • Son travail est influencé par la pensée d'Edgar Morin et par une pratique interdisciplinaire, multidisciplinaire et transdisciplinaire.
        • Ses ouvrages portent sur le travail en équipe, l'éthique et la réflexivité.
      • 3:04-5:28 : Présentation du travail collectif.
        • Le travail présenté remonte à une quarantaine d'années et a été présenté à plusieurs reprises.
        • Il est issu d'un travail de terrain avec une équipe pluridisciplinaire, en partenariat avec d'autres services.
        • Création d'une association nommée "plurict".
      • 5:28-8:25 : Détour par l'Afrique du Sud.
        • Référence au discours de Frédéric de Klerk en 1990 annonçant le début des négociations et la libération de Mandela.
        • Rappel de l'histoire de l'apartheid à partir de 1948.
        • Évocation de la culture africaine Ubuntu et des manifestations pacifiques.
        • Nécessité d'éclaircir le processus qui a permis à l'Afrique du Sud de devenir un État démocratique multiracial.
      • 8:25-11:02 : Origine du travail présenté.
        • Le travail est né d'une réflexion sur la manière de mieux travailler ensemble au sein d'un service.
        • Analyse institutionnelle des obstacles rencontrés et élaboration d'une "boîte à outils".
        • Nécessité de soutenir l'éthique d'un collectif et d'avoir des effets de cohérence, en réponse au défi lancé par Nicolescou de penser au-delà des disciplines.
        • Évolution de la question : comment mieux travailler ensemble → comment penser ensemble → comment penser l'ensemble → comment mieux vivre ensemble.
      • 11:02-13:41 : Cadre de référence et difficultés.
        • Le cadre est un service d'accompagnement pour enfants en situation de handicap, scolarisés en milieu ordinaire, mais souffrant de troubles variés.
        • Difficulté d'obtenir un minimum de cohérence dans un panel d'intervenants aussi varié, et tentation de chacun de tirer la couverture à soi.
        • L'intention plurielle d'améliorer le sort de l'enfant peut générer de la souffrance, chez l'enfant, ses parents et les professionnels.
        • La société forme des professionnels compétents mais n'apprend pas à travailler ensemble.
        • Volonté de faire de la clinique en partenariat et nécessité de faire la clinique du partenariat.
      • 13:41-18:03 : Causes des difficultés de fonctionnement.
        • Hétérogénéité des positionnements : difficultés à concevoir un travail collectif avec des corps de métier différents.
        • Méconnaissance mutuelle : chacun travaille dans son pré carré, ignorant les impératifs des partenaires.
        • Cloisonnement des services et manque de communication, en particulier un manque de langage commun.
      • Difficulté à donner à l'usager un statut d'acteur.
        • Passions humaines : tendances à la certitude, à la maîtrise, rivalités entre chefs de service.
      • 18:03-19:55 : Facteurs extérieurs.
        • Contrainte économique et exigences de rendre compte en termes chiffrés.
        • Discours managérial imposant des référentiels et protocoles, sans tenir compte des singularités locales.
        • Orientations politiques de l'État créant des incohérences.
      • Évolution sociétale : l'usager devient un consommateur de service.
      • 19:55-22:36 : Réponses aux difficultés.
        • Reconnaissance mutuelle : importance des rencontres physiques pour se présenter et connaître les actions de chacun.
      • L'investissement de temps au début permet de gagner du temps par la suite et facilite la communication en cas de problème.
      • Diagnostic en extension : comment mettre en commun des savoirs différents sans les dénaturer.
      • 22:36-24:52 : Analyse institutionnelle et axes d'analyse.
        • L'analyse institutionnelle a permis de forger des instruments de navigation pour tenir le cap face aux turbulences.
        • Identification de six axes d'analyse.
        • Ces axes ont été mis à l'épreuve dans différents contextes : sanitaire, médico-social, social et judiciaire.
        • La question posée est : existe-t-il un processus qui permette de soutenir l'éthique d'un collectif et qui favorise les effets de cohérence ?.
        • Ce processus a été expérimenté dans divers services et a donné lieu à un ouvrage sur l'agir pluridisciplinaire.
      • 24:52-29:33 : Processus proposé par Plurict.
        • Le processus dure 7 mois, à raison d'une séance par mois.
        • La première séance est un état des lieux du fonctionnement.
      • Les six axes sont : * Qu'avons-nous à partager ? Un objectif commun. * Permettre à l'usager d'être acteur. * Reconnaissance mutuelle. * Modalités de l'échange, éthique de la parole. * Comment réguler les passions humaines, éthique et réflexivité.
        • Une septième séance invite les participants à un retour critique du processus.
      • 29:33-32:35 : Enseignements du processus.
        • Le processus suppose l'engagement de l'équipe et de ses membres.
        • Les bénéfices : échange authentique, redécouverte du partenaire et de sa mission, apaisement de la souffrance au travail, appel à plus d'humanité.
      • 32:35-40:07 : Comment penser entre, au-delà et à travers nos différences.
        • Comment concevoir une démarche qui soutient l'acceptation de savoirs multiples, parfois contradictoires, sans les dénaturer.
        • Deux principes :
          • L'échange n'est pas un débat ou une polémique, mais un espace de circulation des données.
          • Ne pas chercher à uniformiser ou unifier les points de vue.
        • Inspiration du modèle du cartel de Lacan.
        • Nécessité de ne pas tendre vers un accord, travail en spirale où de nouveaux éléments font évoluer le processus.
        • Diagnostic en extension : outil fédérateur permettant à chacun de projeter son expertise sur un plan multidimensionnel.
        • Le diagnostic en extension est l'acceptation d'un non savoir partagé, qui ouvre un espace transversal d'élaboration.
      • 40:07-47:09 : Mise en œuvre du diagnostic en extension.
        • Le diagnostic pluridisciplinaire est une première exposition qui peut déjà produire des effets.
        • Cette saisie est portée à l'écrit dans un document nommé analyse pluridisciplinaire.
        • Ce document expose l'objet de la rencontre, les différents protagonistes, les expertises, les pistes et questions.
        • La parole est donnée à l'usager.
        • Ce texte est un bien commun qui fait unité et lien.
        • La répétition de l'opération dans le temps dynamise les points de vue, les échanges et modifie les interventions et positionnements.
        • L'analyse renvoie à chacun sa pertinence et ses manques, et met en évidence les répétitions.
        • Le processus ne permet pas d'échapper au réel.
      • La méthode met en relief les dissonances, les contradictions et les interdépendances.
        • Elle offre une vision globale sur un plan synchronique et diachronique.
        • Elle permet un réajustement des actions et des membres du groupe.
      • 47:09-52:00 : Principes clés et changements de position.
        • Les outils permettent de penser ensemble les expertises dans leur complémentarité, antagonisme, continuité et discontinuité, en tenant compte des acteurs.
        • L'intervenant fait référence aux principes dialogique, récursif et hologrammatique de Morin.
        • Changement de position : le spécialiste n'est plus le centre, il met en veilleuse ses présupposés théoriques.
        • Dans l'analyse transversale, chaque expertise est un élément de l'ensemble, et l'intelligibilité du problème nécessite un déplacement vers un niveau supérieur d'analyse.
        • La difficulté de transmission de la démarche tient à la révolution de pensée qu'elle demande.
      • 52:00-59:07 : Importance de la réflexivité.
        • La démarche ne s'épanouit que dans un espace collégial et un esprit constant de distanciation.
        • La cohérence polyphonique nécessite le respect des rythmes et des rites de chacun.
        • L'aspiration à mieux travailler ensemble est soutendue par la reconnaissance de la différence et l'acceptation de l'altérité.
        • L'omniprésence de la réflexivité dans le diagnostic en extension et les six axes.
        • Le moment réflexif interroge la façon d'agir et non le contenu de l'échange.
        • La réflexivité est un usage immodéré et est la signature du groupe plurict.
      • La réflexivité est un mode exigeant de penser l'expérience.
        • Référence à l'allégorie de Porthos.
      • 59:07-1:00:18 : Réflexivité : au-delà de la pratique réflexive.
      • La notion de praticien réflexif est en vogue dans les sciences de l'éducation, mais a été récupéré par le management.
        • La réflexivité du groupe plurict a une autre source : la philosophie, et en particulier, Husserl et Habermas.
        • L'autoréflexion est une méditation sur soi-même, une interrogation des illusions idéologiques et des erreurs.
      • Référence à Edgar Morin sur la nécessité de se savoir égocentrique et ethnocentrique.
      • La culture réflexive est indissociable de la pensée complexe.
        • Référence à Paul Ricœur sur la réflexivité comme un mouvement de recouvrer sa puissance d'agir, penser, sentir.
        • La réflexivité est une clé à la quête transdisciplinaire d'émancipation collective.
      • 1:00:18-1:11:27 : Application à l'Afrique du Sud.
        • Analyse du processus de pacification en Afrique du Sud sous l'angle des concepts développés précédemment.
        • Discours de De Klerk en 1990 et libération de Mandela.
        • Objectifs différents entre De Klerk (gagner du temps) et Mandela (État démocratique multiracial).
        • Point commun : sauver l'Afrique du Sud.
        • Reconnaissance de l'autre : les 27 ans de prison de Mandela où il apprend l'afrikaans.
        • Mandela déplace sa haine sur les structures de l'apartheid et non sur les personnes.
        • Éthique de la parole : épisode de 1992 où Mandela interpelle De Klerk lors d'une négociation.
        • Réflexivité : omniprésente dans la conduite de Mandela qui prend toujours le temps de réfléchir avant de répondre.
        • Mandela ménage du temps à De Klerk pour qu'il convainque son clan.
        • Les points de convergence entre le processus développé et celui de Mandela : objectif commun, citoyen acteur, reconnaissance mutuelle, éthique de la discussion, réflexivité.
        • L'aspiration à penser l'ensemble est réaliste.
      • 1:11:27-fin : Conclusion et remerciements.
        • Applaudissements et remerciements.
    1. Document de Synthèse : La Santé Mentale des Jeunes en Europe

      Source : Vidéo ARTE Europe l'Hebdo : "La santé mentale des jeunes en Europe" (https://www.youtube.com/watch?v=Zwl8BXb_kkU&rco=1)

      Date de Diffusion : 24 janvier 2025

      Introduction

      Cette vidéo d'ARTE examine la crise de la santé mentale chez les jeunes en Europe, un problème exacerbé par la pandémie de COVID-19, mais dont les racines sont plus profondes. Elle met en lumière l'ampleur du problème, ses causes multiples et les défis d'accès aux soins, tout en explorant le rôle ambivalent des réseaux sociaux.

      Thèmes Clés et Points Importants

      L'Étendue du Problème : Une Crise de Santé Mentale chez les Jeunes

      L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 150 millions d'Européens ont des problèmes de santé mentale, et les jeunes de moins de 30 ans sont particulièrement touchés.

      Les "signaux d'alarme" sont au rouge : la santé mentale des jeunes s'est dégradée partout en Europe. La pandémie de COVID-19 a considérablement aggravé la situation. Un rapport de la Commission européenne et de l'OCDE révèle que le nombre de jeunes touchés par des symptômes dépressifs a doublé, voire triplé, dans plusieurs pays par rapport à 2019.

      "D'après une étude de la clinique univ de Hambourg, aujourd'hui 5 ans après le début de la pandémie, deux jeunes sur 10 souffrent toujours de troubles psychiques en Allemagne." (2:00-2:06)

      Les Causes Multiples de la Dégradation de la Santé Mentale

      Facteurs de vulnérabilité individuels : Les difficultés de vie telles que la violence familiale, la précarité, l'incertitude quant à l'avenir, la difficulté à trouver un emploi et un logement stable jouent un rôle crucial.

      C’est décrit comme l’image du vase qui se remplit plus vite (2:18).

      L'impact de la pandémie : Les confinements, l'isolement social, l'enseignement à distance ont eu un effet négatif sur le moral des jeunes. Dylan, un étudiant français, témoigne :

      "Il y a vraiment... de la déprime quoi et de beaucoup d'isolement." (2:56-3:11)

      Facteurs structurels et mondiaux : La crise climatique, les conflits armés (Ukraine, Gaza), l'incertitude politique et la montée des populismes ont également un impact sur la santé mentale des jeunes.

      "Les jeunes nous communiquent les signaux d'alarme de notre monde moderne. Il nous montre que notre société et ce monde sont en proie à de graves difficultés." (3:33-3:39)

      Réseaux sociaux : La surabondance de fake news, d'images violentes, le cyberharcèlement et la comparaison sociale créent de l'isolement et ont un impact négatif sur l'estime de soi.

      Défis d'Accès aux Soins et Stigmatisation Un quart des Européens ont eu des difficultés à trouver de l'aide professionnelle pour leur santé mentale (enquête Eurobaromètre).

      Les principaux obstacles sont les délais d'attente trop longs et les coûts élevés des traitements (6:01-6:22).

      L'accès aux soins de santé mentale publics est insuffisant, forçant les personnes à se tourner vers le privé ou à renoncer aux soins (6:22-6:32).

      La stigmatisation persiste : parler de ses problèmes de santé mentale peut être perçu comme une faiblesse, bien que ce tabou commence à être levé grâce à des personnalités publiques qui témoignent de leur expérience (6:34-6:51).

      Le Rôle Ambivalent des Réseaux Sociaux

      Aspects négatifs : Les réseaux sociaux sont une source de fake news, de contenus violents, de cyberharcèlement et contribuent à l'isolement (4:18-4:42).

      Ils peuvent aussi alimenter des conduites à risques (troubles alimentaires, conduites suicidaires) (8:09-8:31).

      "Sur TikTok ou Instagram par exemple, les adolescents sont massivement exposés aux fake news, aux images violentes ou encore au cyberharcèlement sans modération." (4:28-4:37)

      Aspects positifs : Ils permettent aux jeunes de se tenir informés des sujets d'actualité, de s'informer sur la santé mentale et de partager leurs expériences. Le passage par l’écran peut être moins intimidant que les échanges directs (7:08-7:49).

      Julie rolling, pédopsychiatre, explique : "ça leur permet effectivement d'être très au fait de sujets d'actualité... et puis ça leur permet aussi en terme de de santé mentale de se renseigner, d'être peut-être sensibilisé par rapport... à ces aspects-là" (7:08-7:28)

      La question de l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs est soulevée :

      L'Australie a déjà mis en place cette mesure et la France y réfléchit (7:49-8:01).

      Réponses et Initiatives

      La Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie axée sur la prévention, l'éducation, l'accès à l'emploi, la culture et l'environnement (5:04-5:28).

      Plus d'un milliard d'euros ont été débloqués pour financer des initiatives dans ce domaine (5:20-5:28).

      En France, la santé mentale est une "grande cause nationale" (5:30-5:34).

      Conclusion

      La vidéo d'ARTE met en évidence une crise majeure de santé mentale chez les jeunes en Europe, un problème complexe avec des causes multiples allant des facteurs individuels aux enjeux mondiaux.

      L'accès aux soins est un défi, et les réseaux sociaux représentent une arme à double tranchant.

      La prise de conscience est essentielle et des efforts significatifs sont nécessaires pour améliorer la situation.

      La vidéo encourage les jeunes à rechercher de l'aide et met en avant les ressources disponibles (lignes d'écoute, associations).

      Citation Clé : "Pas besoin de chercher de bouc émissaire, il y a suffisamment de choses qui peuvent affecter notre santé mentale alors autant prendre le sujet au sérieux." (9:22-9:28)

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la vidéo, mettant en évidence les points clés abordés :

      • 0:00-0:14: Introduction sur la santé mentale des jeunes en Europe, où la parole se libère sur des sujets comme le stress, l'anxiété et la dépression.
      • 0:14-0:23: Constat de l'augmentation des problèmes de santé mentale chez les moins de 30 ans, exacerbée depuis la pandémie de COVID-19.
      • 0:23-0:44: Le "Blue Monday", un concept marketing, est introduit pour illustrer un contexte où le moral des jeunes n'est pas au beau fixe.
      • 0:44-1:11: Les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale sont examinées, avec une discussion sur l'accès inégal aux soins en Europe.
      • 1:11-1:20: Définition de la santé mentale selon l'Organisation mondiale de la santé comme un état de bien-être permettant de faire face aux difficultés et de ne pas être isolé.
      • 1:20-1:30: Constat d'une détérioration de la santé mentale des jeunes à travers l'Europe.
      • 1:30-1:46: Augmentation des symptômes dépressifs chez les jeunes de moins de 30 ans, doublés voire triplés dans certains pays depuis 2019.
      • 1:46-2:08: Les jeunes adultes sont particulièrement touchés par la dépression, avec des études montrant que 2 jeunes sur 10 souffrent encore de troubles psychiques en Allemagne.
      • 2:08-2:33: Explication que la capacité à résister au stress varie en fonction du parcours de vie, avec l'image d'un vase qui se remplit plus vite en cas de difficultés.
      • 2:33-2:54: La pandémie de COVID-19 est identifiée comme un facteur majeur ayant impacté la santé mentale, avec des témoignages d'isolement et d'angoisse.
      • 2:54-3:27: Les problèmes de santé mentale chez les jeunes s'aggravent depuis plus de 20 ans, avec un groupe d'experts parlant de crise mondiale.
      • 3:27-3:56: Les jeunes communiquent les signaux d'alarme d'un monde en proie à de graves difficultés, avec une augmentation des taux d'anxiété, de dépression, d'automutilation et de suicides.
      • 3:56-4:20: Les facteurs mondiaux tels que la catastrophe climatique, les conflits (Ukraine, Gaza), et l'incertitude politique pèsent sur le moral des jeunes.
      • 4:20-4:44: Le rôle des réseaux sociaux est mis en question, avec la diffusion de contenus problématiques (fake news, images violentes, cyberharcèlement) qui peuvent entraîner l'isolement et affecter l'estime de soi.
      • 4:44-5:01: Les maladies mentales apparaissent souvent à l'adolescence (15-25 ans), avec des coûts sociétaux importants (600 milliards d'euros par an en Europe).
      • 5:01-5:29: La Commission européenne adopte une nouvelle stratégie axée sur la prévention, avec un financement de plus de 1,2 milliards d'euros pour des initiatives en Europe.
      • 5:29-6:00 La santé mentale est érigée au rang de grande cause nationale en France, mais l'accès aux professionnels de santé reste un défi en Europe avec des délais d'attente et des coûts trop élevés.
      • 6:00-6:37: Manque de rendez-vous et de places en thérapie, ainsi que des prix des traitements trop élevés, sont des obstacles à l'accès aux soins de santé mentale, obligeant les personnes à payer des prestataires privés ou à renoncer aux soins.
      • 6:37-6:58: La stigmatisation reste un obstacle majeur, malgré une évolution où de plus en plus de personnalités et d'inconnus partagent leurs expériences sur les réseaux sociaux.
      • 6:58-7:28: Les réseaux sociaux peuvent sensibiliser les jeunes à la santé mentale, en leur permettant de s'informer et de diffuser du contenu, selon la pédopsychiatre Julie rolling.
      • 7:28-7:51: Les réseaux sociaux peuvent permettre aux jeunes d'apprivoiser le regard de l'autre grâce à l'écran, mais l'Australie envisage d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans.
      • 7:51-8:31: Les plateformes sont questionnées comme faisant partie du problème, avec des risques de cyberharcèlement, d'apologie du suicide et de troubles du comportement alimentaire.
      • 8:31-8:53: Les réseaux sociaux peuvent aussi être des lieux de socialisation, où les jeunes cherchent une validation narcissique par le biais des likes et des commentaires.
      • 8:53-9:22: Les réseaux sociaux font partie de la vie sociale des jeunes, et leur exclusion peut impacter la construction de leur personnalité.
      • 9:22-9:42: Conclusion : il est important de prendre au sérieux les problèmes de santé mentale et d'utiliser les ressources disponibles, avec un appel à prendre soin de soi.
    1. Voici un sommaire minuté de la transcription du webinaire, basé sur les informations fournies dans la source:

      • 0:00-0:08: Introduction du webinaire présentant la formation "Scénariser un enseignement hybride".
      • 0:09-0:44: Détails sur la formation: dates (6 mars au 3 avril 2025), durée (8h), coût (200€) et lien vers la page de présentation.
      • 0:44-1:27: Invitation à poser des questions dans le tchat (pas de prise de parole orale).
      • 1:28-2:44: Présentation des experts: Xavier Moulin (expert en transformation numérique, responsable du service numérique d'accompagnement pédagogique), et Joshua Fonti (ingénieur pour l'enseignement numérique et doctorant).
      • 2:45-3:28: Présentation de l'Université de Nîmes (petite université avec 6000 étudiants et 139 enseignants-chercheurs, six domaines de formation, approche pluridisciplinaire) et du service d'accompagnement des enseignants.
      • 3:29-4:25: Rôle du service : accompagnement dans l'utilisation des plateformes, formation aux outils numériques, conception de supports, expérimentation de nouvelles approches pédagogiques.
      • 4:26-5:32: Introduction à la formation par Joshua : centrée sur les besoins des formateurs, enseignants et ingénieurs pédagogiques, maîtrise des différentes modalités d'enseignement (présentiel, hybride, distanciel), et construction de parcours pour faciliter la création de modules.
      • 5:33-6:31: Autonomie des participants et déploiement d'outils sur des plateformes pour faciliter l'apprentissage, lien entre la recherche en sciences de l'éducation et la pratique, et adaptation aux besoins et aux contextes.
      • 6:32-7:06: Structure du module (8h, 4 séances de 2h), problématique de conception rapide d'un enseignement hybride adapté, et objectifs pédagogiques.
      • 7:07-7:49: Objectifs pédagogiques : scénarisation d'une formation hybride, production de documents de cadrage, et création de ressources et d'activités.
      • 7:50-9:29: Compétences visées : appropriation des principes de l'hybridation, scénarisation d'un parcours hybride, différenciation pédagogique, vérification de la cohérence pédagogique, et adoption d'une posture réflexive.
      • 9:30-10:28: Structuration du module en huit points : introduction à l'hybridation, principe de scénarisation, alignement pédagogique, acquis d'apprentissage visés, et trois scénarios (pédagogique, évaluation, encadrement).
      • 10:29-11:24: Détails sur les scénarios pédagogiques (segmentation du parcours), d'évaluation (sommative, formative, diagnostique) et d'encadrement (accompagnement des apprenants).
      • 11:25-12:18: Dernier point du module : conception de ressources numériques avec des outils gratuits et déploiement sur une plateforme CMS, et accompagnement par des tuteurs experts.
      • 12:19-13:06: Accompagnement personnalisé, réponses aux questions spécifiques au contexte de chacun, ouverture de la formation le 6 mars, évaluation de type essai et approche par compétences.
      • 13:07-14:13: Opportunités : renforcement des compétences, développement de nouvelles connaissances, enseignement, ingénierie pédagogique, formation de formateurs et gestion de microprojets, et approche multimodale.
      • 14:14-15:35: Conclusion de la présentation, rappel de la micro-certification reconnue par 19 universités, et dispositif de tutorat.
      • 15:36-15:57: Questions/Réponses : le coût de la formation (200€), et non-financement par le CPF pour l'instant.
      • 15:58-16:44: Délivrance d'une attestation de réussite et d'une micro-certification.
      • 16:45-17:56: Explication des acronymes HAD (enseignement à distance) et OAE (situations d'apprentissage et d'évaluation).
      • 17:57-18:53: Clarification sur la micro-certification : formation courte certifiant une compétence précise.
      • 18:54-19:36: Durée de la formation (8h) avec possibilité d'aller plus vite, et respect du calendrier pour l'ancrage des compétences.
      • 19:37-20:12: Adaptabilité de la formation aux formateurs non universitaires, et adaptation au contexte et aux objectifs.
      • 20:13-21:04: Base de la formation sur la recherche scientifique dans le domaine de l'éducation, et adaptation aux différents niveaux.
      • 21:05-21:23: Possibilité de poser des questions après le webinaire.
      • 21:24-22:22: Profil requis : connaissances de base en enseignement, mais l'idée est de partir des bases de la scénarisation.
      • 22:23-23:11: Aspects administratifs : partage des documents de présentation, enregistrement du webinaire, et modalités de paiement (carte bleue avec échéancier).
      • 23:12-24:35: Explication du terme "hybride" : alternance entre présentiel et distanciel avec des outils numériques.
      • 24:36-25:29: Question sur l'IA : abordée dans la production de ressources, mais le focus est sur la scénarisation.
      • 25:30-26:22: Adaptation aux formateurs d'adultes dans des organismes de formation (outils applicables à différents publics).
      • 26:23-27:25: Lien avec d'autres formations du consortium, et possibilité de temps synchrones et tutorat.
      • 27:26-28:10: Tutorat motivationnel disponible une fois par semaine.
      • 28:11-28:44: Outils numériques proposés : la trousse à outils dans le virage santé, entre autres.
      • 28:45-29:34: Modalités de paiement échelonné et questions sur le paiement hors France.
      • 29:35-30:04: Possibilité d'avoir un devis sur demande par mail.
      • 30:05-31:21: Rappel du prix de la formation (200€), et non abord de la protection des formations créées en ligne (mais ressource de l'université de Perpignan sur le droit d'auteur).
      • 31:22-32:05: Ressource sur le droit d'auteur de l'université de Perpignan.
      • 32:06-32:30: Contacts pour des questions supplémentaires après le webinaire.
      • 32:31-33:15: Formation plutôt générale, mais outils utilisables dans différentes spécialités, exemple d'outils pour l'enseignement des langues étrangères.
      • 33:16-34:29: Calendrier de la formation : production d'exercices et de contenus chaque semaine, évaluation finale basée sur l'ensemble du parcours, dates d'inscription (11 décembre 2024 au 3 mars 2025) et de début des cours (6 mars au 3 avril 2025).
      • 34:30-35:06: Lien vers le catalogue des formations de l'université de Perpignan.
      • 35:07-35:33: La formation est un exemple possible à reproduire et à adapter, et partage des documents et processus utilisés.
      • 35:34-36:02: Certification Qualiopi des universités.
      • 36:03-37:29: Financement par un OPCO et formation accessible à tous ceux qui sont intéressés à la pédagogie, pas seulement les formateurs.
      • 37:30-37:47: Formation aussi pertinente pour la formation en entreprise.
      • 37:48-38:37: Demande de questions par écrit et une question de Mylène (assistante sociale).
      • 38:38-39:40: Adaptation de la formation à la formation à distance et outils applicables au distanciel, mais scénarisation en mode hybride est le focus principal.
      • 39:41-40:34: Pas de sessions gratuites car c'est une micro-certification professionnelle reconnue, et possibilité de financement.
      • 40:35-41:45: D'autres sessions de formation sont prévues et d'autres thématiques seront abordées (IA, gestion de projet).
      • 41:46-42:03: Rappel du prix de la formation (200€).
      • 42:04-43:17: Comment obtenir la certification et validité pour les employeurs.
      • 43:18-44:29: Précision sur H5P : version payante et version open source gratuite.
      • 44:30-45:38: Utilisation progressive et expérimentation de H5P gratuit et les compétences acquises peuvent être réutilisées avec d'autres outils.
      • 45:39-46:51: Conclusion du webinaire, remerciements et partage des contacts.
    2. Document de Briefing : Analyse du Webinaire "Scénariser un Enseignement Hybride"

      Introduction

      Ce document résume les principaux thèmes et informations clés présentés lors du webinaire de France Université Numérique, daté du 24 janvier 2025, concernant la micro-certification "Scénariser un enseignement hybride". Les intervenants étaient Xavier Moulin, Directeur du Service au Numérique et à l'Accompagnement Pédagogique, et Joshua Fonti, Ingénieur pour l'enseignement numérique, tous deux de l'Université de Nîmes.

      1. Informations Générales sur la Formation

      • Intitulé : "Scénariser un enseignement hybride"
      • Dates : Du 6 mars 2025 au 3 avril 2025
      • Durée : 8 heures réparties sur 4 semaines
      • Tarif : 200 €
      • Modalité : Formation à distance (HAD)
      • Micro-certification: Reconnue par un consortium de 19 universités françaises.
      • Public cible: Formateurs, enseignants, ingénieurs pédagogiques, et tous ceux intéressés par la pédagogie et la gestion de projets pédagogiques.
      • Objectifs principaux:Maîtriser les différentes modalités d'enseignement (présentiel, hybride, à distance).
      • Scénariser un parcours pédagogique hybride.
      • Produire des documents de cadrage pertinents.
      • Créer des ressources et activités numériques adaptées.
      • Développer une posture réflexive sur ses pratiques.
      • Structure du module (8 points) :Introduction à l'hybridation
      • Principes de scénarisation pour l'enseignement hybride
      • Alignement pédagogique
      • Acquis d'apprentissage visés
      • Scénarios pédagogiques (segmentation du parcours)
      • Scénarios d'évaluation (sommative, formative, diagnostique)
      • Scénarios d'encadrement (tutorat)
      • Conception des ressources numériques.
      • Evaluation: Type essai, basée sur la production d'un projet de scénarisation d'un parcours hybride.
      • Accompagnement: Tutorat par des experts métier tout au long de la formation, réponses spécifiques aux contextes et questions individuelles.

      2. Points Clés et Idées Fortes

      L'importance de la scénarisation : Joshua Fonti souligne que la formation est conçue pour faciliter la construction de modules de formation, en partant des expertises des intervenants et en offrant un cadre pour gagner du temps et être plus dynamique.

      "A partir de là, on a cherché à construire un parcours pour, à partir de nos expertises métiers, de notre quotidien qui pourraient vous permettre de rendre plus facile et peut être plus dynamique, de gagner du temps dans la construction de modules de formation."

      Approche axée sur la recherche : Xavier Moulin insiste sur le fait que la formation est basée sur la recherche en sciences de l'éducation.

      "Effectivement, la formation est adaptée à des formateurs non universitaire, mais à la différence que cette formation donne, c'est qu'elle est basée et elle a été montée sur des articles de recherche et sur la recherche scientifique dans les domaines de l'éducation."

      Autonomie et transfert de compétences : La formation vise à rendre les participants autonomes et capables d'intervenir auprès de leurs pairs.

      "Il s'agit aussi de devenir autonome et de pouvoir intervenir auprès de ses pairs."

      Adaptation au contexte : La formation est pensée pour s'adapter aux différents contextes professionnels et besoins des participants.

      "Tout ça c'est vraiment amené à répondre à vos besoins et vous permettre de de scénariser et déployer des contenus pédagogiques adaptés. Donc ça peut être adapté aux besoins des étudiants, des apprenants, mais surtout à votre contexte."

      La différenciation pédagogique : L'hybridation est vue comme un moyen de proposer une différenciation pédagogique et d'améliorer l'accessibilité pour tous les apprenants.

      "Une des forces d'utiliser un petit peu l'hybridation, c'est de pouvoir proposer de la différenciation pédagogique, c'est à dire des activités que tout le monde va pouvoir réaliser, autant de fois qu'il le souhaite."

      Posture réflexive : Les participants sont encouragés à adopter une posture réflexive sur leurs pratiques pédagogiques, en partant d'observations concrètes pour ajuster les parcours.

      "Et enfin, il y a l'idée d'adopter une posture réflexive sur ses pratiques."

      3. Définitions et Concepts

      Enseignement Hybride : Combinaison d'éléments de formation en présentiel et à distance, avec l'utilisation d'outils numériques. HADI : Enseignement à Distance. Ouis : Situations d'apprentissage et d'évaluation qui s'inscrivent dans une logique d'approche par compétences. Micro-certification : Certification courte qui valide une compétence précise.

      4. Questions et Réponses

      De nombreuses questions ont été posées, couvrant des aspects tels que :

      • Coût et financement : Le coût est de 200€, non finançable par le CPF pour cette première session.
      • Attestation : Délivrance d'une micro-certification et d'une attestation de réussite.
      • Public visé : Formation adaptée aux formateurs universitaires et non-universitaires.
      • Rythme d'apprentissage : Le parcours est pensé sur 8 heures, avec possibilité d'avancer plus vite.
      • Contenu : Couvre l'hybridation, la scénarisation, l'alignement pédagogique, la création de ressources, l'évaluation, et l'encadrement.
      • Outils numériques : Utilisation d'outils auteurs, notamment H5P (version open source).
      • Intelligence artificielle (IA) : Abordée dans la partie production de ressources, sans en être le thème central.
      • Protection des formations : Non traitée, mais note prise pour une éventuelle formation future.
      • Modalités : Tutorat disponible, et possibilité de temps synchrones.
      • Réutilisation : La formation est conçue comme un exemple possible à reproduire, en l'adaptant au contexte.
      • Certification Qualiopi: Les formations proposées par les universités sont certifiées Qualiopi.

      5. Citations Clés

      Sur l'objectif de la formation : "l'idée c'est de pouvoir bien ces ressources et ces activités, l'écrit avec des outils qui sont gratuits et les implémenter sur une plateforme CMS."

      Sur la cohérence pédagogique : "l'idée c'est qu'il y ait une cohérence, c'est de pouvoir faire du tissage un élément à l'autre. Donc là, je vous renvoie aux travaux, par exemple de Buchon et Tuteur."

      Sur l'importance de l'accompagnement : "Nous, en tant qu'expert métier, on va pouvoir répondre à des questions qui seraient très spécifiques à votre contexte."

      Sur le tutorat: "Un dispositif de tutorat qui vise à vous accompagner au gré de vos besoins et à votre soli et aux sollicitations que vous pouvez avoir pour vous accompagner quotidiennement sur des besoins méthodologiques, sur un soutien psychosocial ou cognitif, sur l'apprentissage d'un concept ou d'une action."

      Sur l'approche multimodale : "...de développer la capacité de déployer une approche qu'on va caractériser de multimodale pour favoriser la différenciation pédagogique"

      Conclusion

      Ce webinaire a présenté de manière claire et détaillée la formation "Scénariser un enseignement hybride".

      La formation est pensée pour être pratique, flexible et axée sur le développement des compétences des participants.

      Elle met en avant l'importance de la scénarisation, de la cohérence pédagogique, de la différenciation et de l'adaptation au contexte, le tout dans un cadre théorique basé sur la recherche en sciences de l'éducation.

      La micro certification est un atout non négligeable, reconnue par plusieurs universités.

      Le dispositif de tutorat assure un suivi personnalisé pour chaque apprenant.

    1. On the path we were on, the sludge had been thickening even under Democratic administrations. There were fundamental systemic flaws that remained unaddressed. Inequalities have continued to widen. Corruption and bribery have worsened. We were on the way to losing our democracy without even knowing it. But, as a friend put it, authoritarian forces have been building for years, “like the pus in an ugly boil,” she said. The only way we work up enough outrage to lance it is for the boil to get so big and ugly that it disgusts all of us.

      for - metaphor - Trump second term - blatant oligarchy - lancing the boil - SOURCE - Youtube - Hope in Spite of Trump - Robert Reich - 2025, Jan 20

    1. Ce transcript d’une émission de France Culture explore le phénomène de la « landau phase I », terme désignant le langage intérieur, la voix que nous entendons dans notre tête.

      L’émission discute des différentes formes que prend ce langage : monologue, dialogue, condensé ou déployé, et de sa fonction : cognitive, communicative et identitaire.

      Elle examine également le lien entre la landau phase I, le flux de conscience, et la narration de soi, soulignant le rôle du langage dans la construction de notre identité et de notre perception du temps.

      Finalement, l’émission aborde la question de la variabilité de ce phénomène chez les individus, certains n’ayant pas de voix intérieure ou utilisant d’autres modes de pensée.

      sommaire des sujets abordés dans la transcription :

      • Définition et explication du terme "endophasie":

      Il s'agit du langage intérieur, la voix que nous entendons dans notre tête lorsque nous pensons.

      Le terme a été proposé par le médecin Georges Saint-Paul car il n'existait pas de terme adéquat pour décrire ce phénomène.

      • L’endophasie est-elle un phénomène normal ? :

      L'endophasie est une caractéristique normale de l'être humain, liée à notre capacité à avoir des comportements imaginés.

      Elle peut être utile pour se réguler, se motiver et se construire une identité. Cependant, elle peut parfois dérailler et devenir un symptôme de troubles.

      • Différentes formes d'endophasie:

      L'endophasie peut prendre différentes formes, allant d'une parole intérieure condensée à une parole intérieure déployée.

      Elle peut être dialogique, impliquant plusieurs voix dans notre tête, ou monologique, se limitant à une seule voix.

      • Le lien entre l'endophasie et le langage:

      L'endophasie est une forme de langage qui se déroule à l'intérieur de notre esprit.

      Elle est influencée par notre langue maternelle et peut même se produire dans plusieurs langues chez les personnes bilingues.

      • Le flux de conscience:

      Le flux de conscience est le flot continu de pensées qui traverse notre esprit. Il peut être vagabond, passant d'une idée à l'autre, et peut prendre la forme de mots ou de langage.

      L'étude du flux de conscience a été popularisée par des philosophes et des psychologues comme Alexander Bain et William James.

      Des écrivains comme Edouard Dujardin et Virginia Woolf ont cherché à transcrire le flux de conscience de leurs personnages dans leurs romans.

      • Fonction sociale de l'endophasie:

      Bien que l'endophasie se déroule à l'intérieur de notre esprit, elle a une fonction sociale.

      Elle nous permet de planifier nos interactions avec les autres, de formuler des jugements et de nous construire une identité sociale.

      • L’endophasie et le temps:

      L'endophasie peut se produire à tous les temps : passé, présent et futur.

      Elle nous permet de nous remémorer des souvenirs, de vivre le moment présent et de planifier l'avenir.

      • L’endophasie et le rêve:

      Le lien entre l'endophasie et le rêve est une question complexe et peu explorée.

      Dans les rêves, nous pouvons avoir des dialogues avec des personnages, ce qui soulève des questions sur l'origine de ces voix et notre contrôle sur elles.

      • La narration permanente:

      La capacité de se raconter des histoires, de se construire une narration personnelle, est une caractéristique essentielle de l'être humain.

      L'endophasie joue un rôle clé dans cette narration permanente en nous permettant de donner un sens à nos expériences et de construire notre identité.

      • Différentes disciplines impliquées dans l'étude de l'endophasie:

      La compréhension de l'endophasie mobilise plusieurs disciplines, notamment la philosophie, la psychologie, la linguistique, les neurosciences et la sociologie.

      • Variabilité de l’endophasie:

      Il existe une grande variabilité dans la façon dont les gens vivent l'endophasie.

      Certaines personnes ont une voix intérieure très présente, tandis que d'autres n'en ont pas du tout.

      Certaines personnes pensent de manière visuelle ou abstraite plutôt que verbale.

    1. La transcription d'une conférence de Gaïd Andro analyse l'évolution des programmes d'enseignement moral et civique (EMC) en France de 2015 à 2024.

      Elle met en lumière les tensions entre l'approche par compétences centrée sur l'élève et une approche plus normative axée sur la cohésion nationale et la protection de la République.

      L'exposé explore les difficultés rencontrées par les enseignants face à ces changements de paradigme et à la complexité de leur rôle dans un contexte social et politique incertain.

      L'intervention souligne le besoin d'une approche pédagogique plus proactive, favorisant l'enquête et la recherche de savoirs, plutôt qu'une simple transmission de valeurs.

      Enfin, elle propose des pistes pour une meilleure articulation entre les savoirs scolaires et les opinions des élèves, notamment par le biais de collaborations interdisciplinaires et de sorties scolaires.

      Sommaire minuté

      0:00 - 2:27 : Introduction

      • Présentation de Gaïd Andro, historienne de la Révolution Française et enseignante.
      • Objectif de la conférence : analyse réflexive et critique des enjeux de l'EMC dans une société en crise et du rôle de l'enseignant.
      • Décalage entre les projets politiques annoncés et la réalité de l'apprentissage de l'engagement en classe.
      • Parcours professionnel et multidisciplinarité de Gaïd Andro.

      2:27 - 4:02 : Contexte historique de l'EMC (avant 2015)

      • ECJS au lycée : culture civique, juridique et sociale, débats de société.
      • Éducation civique au collège : approche procédurale, institutions, droits et devoirs.

      4:02 - 8:49 : L'EMC de 2015 : un changement de paradigme

      • Naissance de l'EMC en 2015 avec la loi de refondation de l'école.
      • Réintroduction de la morale et débat sur son approche (comportementale vs intellectuelle).
      • Objectif de l'EMC : articulation entre les valeurs individuelles et collectives.
      • Reconnaissance du pluralisme des valeurs et inclusion républicaine.
      • Approche par compétence et construction d'un parcours citoyen.
      • Domaines de compétences : sensibilité, droit et règle, jugement, engagement.

      8:49 - 15:10 : Difficultés de mise en œuvre de l'EMC de 2015

      • Changement de pratique professionnelle important et manque de formation des enseignants.
      • Contexte de crise : attentats de 2015 et crispation sur la radicalisation religieuse.
      • Décalage entre le projet politique de l'EMC et l'attente sociale.
      • Difficulté d'appropriation du programme par les enseignants et floutage du message politique.

      15:10 - 28:26 : L'EMC sous Jean-Michel Blanquer (2018-2024)

      • Réforme du lycée et nouveaux programmes d'EMC.
      • Introduction d'un chapeau : respect d'autrui, valeurs de la République, culture civique.
      • Recentrage sur le groupe et la cohésion nationale.
      • Tension entre le primat du citoyen et le primat du régime.
      • Focalisation sur les divisions internes à la société et approche comportementale.
      • Contexte social : mouvement des gilets jaunes, répression du mouvement lycéen, marches pour le climat.
      • Divorce entre le pilotage de l'éducation nationale et les pratiques sur le terrain.

      28:26 - 36:38 : Les nouveaux programmes d'EMC (2024)

      • Réarmement civique et nouveaux programmes pilotés par Pap Ndiaye, Gabriel Attal et Elisabeth Borne.
      • Trois points forts : pédagogie de projet, éducation aux médias et à l'information, éducation au développement durable.
      • Abandon de l'approche par cycle et par compétence, retour à une approche par programme.
      • Incohérences et difficultés à penser des alternatives pédagogiques.
      • Rétablir la confiance dans l'État et focalisation sur les dispositifs existants.
      • L'engagement comme un patrimoine à défendre et focalisation sur la mémoire.
      • Patriotisme constitutionnel et enfermement dans le présentisme.
      • La question environnementale réduite à la gestion des risques.
      • Evolution des projets politiques de l'EMC et force d'inertie de l'éducation nationale.
      • Questionnement sur la radicalité de l'engagement.

      36:38 - 1:02:11 : La posture de l'enseignant en EMC : entre neutralité et transmission des valeurs

      • Difficultés des enseignants face à la neutralité professionnelle et la transmission des valeurs.
      • Exemple d'une séance de formation avec des enseignants débutants et la question des opinions problématiques.
      • Importance du savoir et de l'expertise de l'enseignant.

      1:02:11 - 1:11:01 : Conclusion

      • La citoyenneté globale comme alternative aux programmes franco-centrés.
      • Importance de sortir de la classe et de se confronter à la complexité du monde.

      1:11:01 - 1:16:53 : Questions et réponses

      • Question sur la place de la solidarité internationale dans l'EMC.
      • Question sur le rôle du professeur documentaliste dans l'accompagnement des changements pédagogiques.
    2. Briefing : Analyse des Enjeux de l'Enseignement Moral et Civique (EMC)

      Ce document analyse une intervention de Gaïd Andro, chercheur à l'INSPÉ de Villeneuve d'Ascq, lors d'une conférence datant du 15 janvier 2025.

      L'intervention s'articule autour des enjeux de l'EMC et son évolution dans un contexte socio-politique en mutation.

      Thèmes principaux :

      Évolution des programmes d'EMC : Analyse comparative des programmes de 2015, 2018 et 2024, mettant en lumière les changements de paradigme et les tensions inhérentes à l'enseignement des valeurs.

      Neutralité de l'enseignant : Difficultés de concilier la transmission des valeurs républicaines avec la promotion de l'esprit critique et de l'émancipation des élèves.

      Radicalité et engagement : Interrogation sur la place de la radicalité dans l'engagement citoyen, et la manière dont l'EMC peut appréhender les contestations de l'ordre établi.

      Citoyenneté globale : Nécessité d'ouvrir l'EMC à une perspective internationale, en intégrant les enjeux globaux et en promouvant une vision humaniste de la citoyenneté.

      Rôle des savoirs : Importance d'un enseignement fondé sur des savoirs historiques et philosophiques solides pour donner du sens à l'action citoyenne et permettre une réflexion critique.

      Sortir de la classe : Encouragement à développer des projets concrets, impliquant les élèves dans l'espace social, pour favoriser l'apprentissage par l'expérience et la rencontre avec l'altérité.

      Idées et faits importants:

      Passage d'une approche par compétences (2015) à une focalisation sur la cohésion nationale (2018) puis sur la peur des problèmes globaux (2024):

      L'EMC devient un outil de protection de la communauté, mettant en tension l'émancipation individuelle et l'adhésion aux valeurs préétablies.

      Citation: « On voit bien que dans le passage là 2015-2018, on est un peu passé du primat du citoyen au primat du régime sur la place de l'individu et de et de la communauté. »

      Difficultés rencontrées par les enseignants pour mettre en œuvre les programmes : Manque de formation, injonctions paradoxales, tensions entre neutralité et transmission des valeurs.

      Citation: « On est typiquement dans l’impasse pédagogique de l’injonction paradoxale: comment est-ce qu’on peut être à la fois dans l’injonction du comportement et dans le fait de laisser le citoyen individu libre de d’émancipation critique ? »

      Importance de confronter les élèves à des opinions "problématiques" : L'exemple des "gilets jaunes" est utilisé pour montrer comment transformer une opinion contestataire en opportunité d'apprentissage.

      Citation: « Au lieu de dire cet élève-là je vais le prendre comme un problème et je vais le virer de ma classe, vous vous dites bah tiens c’est intéressant on va repenser le format du cours en fonction de cette opinion problématique. On prend l’opinion problématique et on en fait un apprentissage pour toute la classe. »

      L'EMC doit permettre de donner de l'intelligibilité au monde : L'enseignant doit guider les élèves dans la construction de savoirs et la formulation de questions, plutôt que d'apporter des solutions préconçues.

      Citation : « Ce que doit faire l’enseignant c’est de construire avec l’élève la volonté de mener cette enquête dans une logique un peu justement comme le dit Dewey, c’est de construire des enquêtes, construire des problèmes qui sont des problèmes communs et qui permettent d’éclairer un monde commun. »

      Ouverture vers la citoyenneté globale : Dépasser la vision franco-centrée de l'EMC pour aborder les enjeux globaux, promouvoir les droits de l'homme et une vision humaniste de la citoyenneté.

      Citation : « Penser la globalité c’est aussi sortir de ces programmes d’EMC tels que je vous les ai présentés, qui sont des programmes très franco-centrés où on est beaucoup sur la communauté nationale, sur l’idée de la cohésion, le pacte républicain et cetera. »

      Multiplier les initiatives hors de la classe : Aires terrestres éducatives, projets de recherche impliquant des acteurs de la société civile, pour confronter les élèves à la réalité du monde et développer leur sens critique.

      Citation : « Je crois beaucoup en cette possibilité là de l’intelligibilité collective et c’est un enseignement moral et civique ça: donner de l’intelligibilité et faire se rencontrer des gens qui ne se rencontrent pas. »

      Conclusion :

      L'intervention de Gaïd Andro met en lumière les tensions et les défis de l'EMC dans un contexte de mutations sociales et politiques.

      La chercheuse plaide pour un enseignement qui, tout en transmettant les valeurs républicaines, favorise l'esprit critique, l'engagement citoyen et l'ouverture sur le monde.

      L'apprentissage par l'expérience et la construction collective de savoirs apparaissent comme des voies prometteuses pour donner du sens à l'action citoyenne et former des citoyens éclairés et responsables.

    1. Briefing Doc: Les jeunes et l'engagement politique - une perspective INJEP

      Sources: Exposé de Laurent Lardeux, chargé d'études et de recherche à l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire) lors d'une conférence à l'INSPÉ de Villeneuve d'Ascq, le 15 janvier 2025.

      Thèmes principaux:

      • Définition et dimensions de l'engagement
      • Évolution du rapport des jeunes à la politique et à la démocratie
      • L'engagement des jeunes dans les mouvements pour le climat
      • Le rôle de la socialisation politique (famille, école) dans l'engagement
      • Les facteurs déclencheurs de l'engagement des jeunes activistes
      • La relation entre engagement alternatif et participation institutionnelle

      Idées et faits importants:

      1. Définition et dimensions de l'engagement:

      Le terme "engagement" est polysémique et recouvre une variété d'approches, allant de la mobilisation ponctuelle à l'engagement libre et autonome, en passant par des formes plus conventionnelles liées à des organisations.

      L'INJEP aborde l'engagement selon trois dimensions complémentaires : * L'engagement lié à un idéal et des valeurs mobilisatrices (solidarité, entraide, citoyenneté) * L'engagement lié à des dispositifs institutionnels (droits, devoirs, dispositifs de participation) * L'engagement à travers des pratiques effectives d'implication dans la vie collective.

      2. Évolution du rapport des jeunes à la politique et à la démocratie:

      • L'enquête européenne sur les valeurs montre une relation "plus contrariée" des jeunes à la démocratie.
      • On observe un soutien déclaré important pour la démocratie, mais aussi une part significative de jeunes attirés par des régimes autoritaires (homme fort, régime militaire).
      • La participation politique des jeunes se caractérise par une abstention croissante et des formes d'engagement plus protestataires.
      • Citation: "cette participation plus protestataire cette abstention là c'est s'est perpétué finalement au fil des éditions de de l'enquête donc c'est pour ça que quand on dit qu'il y a un effet d'âge ... il y a plutôt un effet de génération."
      • Cette évolution s'explique par un contexte de défiance accrue envers les institutions et une perception de la politique comme inefficace.
      • Les jeunes sont moins sensibles aux clivages politiques traditionnels et s'engagent davantage sur des thématiques transversales.

      3. L'engagement des jeunes dans les mouvements pour le climat:

      L'enquête de l'INJEP auprès de 52 jeunes activistes du mouvement climat met en lumière les facteurs déclencheurs de leur engagement et leurs modes d'action.

      Le mouvement climat se caractérise par:

      • La jeunesse des participants
      • La diversité des modes opératoires (marches, désobéissance civile)
      • Un fonctionnement horizontal et collégial
      • Citation: "le fait de passer des marches pour le climat ... vers des actions de désobéissance civile ... ça a quand même eu des des effets avec l'attention notamment médiatique qui s'est davantage porté sur sur l'action spectaculaire"
      • Les jeunes activistes interrogés sont majoritairement issus de milieux sociaux favorisés et urbains, et présentent un haut niveau de diplôme.

      4. Le rôle de la socialisation politique (famille, école) dans l'engagement:

      • L'engagement des jeunes est influencé par la socialisation politique au sein de la famille et de l'école.
      • Trois logiques de socialisation familiale:
      • Identification: le jeune s'inspire de l'engagement de ses parents
      • Contre-dépendance: le jeune rejette l'engagement de ses parents
      • Inversion: le jeune influence l'engagement de ses parents
      • L'environnement scolaire peut jouer un rôle en coopération (démocratie scolaire, projets éco-responsables) ou en opposition (poussées contestataires, grèves scolaires).

      5. Les facteurs déclencheurs de l'engagement des jeunes activistes:

      • L'engagement s'explique par une articulation entre des facteurs macro-sociaux (événements climatiques, discours politique) et micro-sociaux (socialisation familiale, expériences personnelles).
      • Citation: "il faut distinguer ... le niveau macro-social ... qui va se rapporter notamment au aux événements climatiques par exemple ... et le niveau ... micro-social ... la façon dont les parents ont pu éventuellement aussi intervenir"
      • Les réseaux sociaux jouent un rôle important en tant que facilitateurs de l'engagement, permettant aux jeunes de s'informer, de se connecter et de s'identifier à des figures militantes.
      • L'influence de personnalités comme Greta Thunberg ou Camille Étienne est significative, notamment auprès des jeunes femmes, favorisant leur sentiment de légitimité à s'engager.

      6. La relation entre engagement alternatif et participation institutionnelle:

      • L'engagement des jeunes activistes pour le climat s'accompagne d'une défiance à l'égard des institutions politiques traditionnelles.
      • Ils sont porteurs de discours critiques sur l'inaction climatique et le fonctionnement démocratique du pays.
      • Cependant, cette défiance ne se traduit pas nécessairement par un rejet total de la participation institutionnelle.
      • Citation: "on a quand même affaire à une à des jeunes activistes qui effectivement se positionne comme étant défiant à l'égard de la politique traditionnelle et qui malgré tout continue de participer de façon très institutionnelle aussi à la politique"
      • Beaucoup de ces jeunes votent et certains s'engagent par la suite dans des partis politiques, notamment écologistes.

      Conclusion:

      L'engagement des jeunes est en mutation, marqué par une défiance accrue envers les institutions et une recherche de nouvelles formes de participation.

      L'engagement pour le climat est emblématique de cette évolution, avec des jeunes qui s'impliquent de manière plus directe et contestataire.

      La recherche de l'INJEP souligne l'importance de mieux comprendre les motivations et les aspirations de ces nouvelles générations, afin de créer les conditions d'un dialogue constructif et d'une participation citoyenne renouvelée.

    2. La source est une transcription d'une vidéo-conférence donnée par Laurent Lardeux, sociologue à l'INJEP, à l'INSPÉ de Lille.

      Lardeux explore l’engagement politique et citoyen des jeunes, en analysant notamment les notions complexes d'engagement, définissant ses multiples facettes et nuances.

      Il présente des résultats d'enquêtes, notamment l'enquête européenne sur les valeurs, révélant une adhésion importante au régime démocratique chez les jeunes, tout en soulignant une confiance plus limitée envers les institutions et une augmentation des formes de protestation.

      Enfin, il étudie l'engagement des jeunes activistes climatiques, en mettant l'accent sur leurs motivations, leurs méthodes (incluant la désobéissance civile), leur rapport aux institutions et aux réseaux sociaux, ainsi que les facteurs socio-économiques influençant leur participation.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      • 0:00-1:22 : Introduction du conférencier, Laurent Lardeux, chargé d’études et de recherche à l’INJEP, et présentation du sujet de la conférence : le rapport à la politique, la participation citoyenne et l'engagement des jeunes.
      • 1:23-2:18 : Importance de définir l'engagement et ses différentes dimensions, y compris l'engagement citoyen, l'engagement professionnel, l'engagement militaire et l'engagement religieux.
      • 2:19-3:30 : Définition de l'engagement selon le Grand Robert et distinction entre mobilisation ponctuelle et engagement à long terme.
      • 3:31-5:25 : Comparaison avec la terminologie anglaise, qui offre plus de nuances pour distinguer les types d'engagement, et présentation des trois dimensions complémentaires de l'engagement selon l'INJEP : les valeurs, les dispositifs institutionnels et les pratiques effectives.
      • 5:26-7:27 : L'engagement en lien avec des valeurs, l'importance de l'enquête européenne sur les valeurs pour observer l'évolution de ces valeurs au fil du temps.
      • 7:28-8:38 : L'engagement lié aux dispositifs institutionnels, exemples de travaux menés par l'INJEP sur le Service National Universel et le Service Civique.
      • 8:39-9:33 : L'engagement à travers les pratiques effectives des citoyens, le rôle des jeunes dans la transformation des normes et des valeurs.
      • 9:34-11:25 : Exemple de travaux menés sur l'engagement des jeunes élus municipaux, constat d'une baisse constante de la part des jeunes maires depuis les années 1980.
      • 11:26-12:13 : Formes alternatives d'engagement moins institutionnalisées, comme les plateformes de participation citoyenne (Civic Tech) et les mouvements de protestation, exemple de l'engagement des jeunes pour le climat.
      • 12:14-13:46 : Contexte de l'engagement des jeunes : rapport à la démocratie, différences générationnelles, thèse de la fracture entre une jeunesse défiante et des générations plus âgées plus conformistes.
      • 13:47-14:48 : Thèse de la déconsolidation de la démocratie et ses symptômes : abstention, affaiblissement des allégeances partisanes, montée de la protestation politique et du populisme.
      • 14:49-16:07 : Vision plus optimiste : réenchantement démocratique à travers de nouvelles formes de participation, citoyenneté critique, importance des enquêtes longitudinales.
      • 16:08-17:38 : Résultats de l'enquête européenne sur les valeurs concernant le soutien aux différents régimes politiques (démocratique, autoritaire, militaire, experts). Plébiscite pour le régime démocratique par les jeunes, mais nuances à apporter.
      • 17:39-19:08 : Opinions positives des jeunes envers des régimes non démocratiques (experts, homme fort), intérêt pour le régime militaire plus marqué que chez les générations plus âgées.
      • 19:09-20:30 : Interprétations possibles de l'attrait pour le régime militaire, relation plus contrariée des jeunes avec la démocratie.
      • 20:31-23:58 : Comparaison des pratiques de citoyenneté (vote, manifestation) entre les classes d'âge. Les jeunes ne se distinguent pas des autres classes d'âge. L'effet générationnel est plus important que l'effet d'âge.
      • 24:00-28:25 : Typologie des participants à la vie politique : non-participants, électeurs, protestataires, poly-participants. Les non-participants sont plus nombreux chez les jeunes, et risquent de rester durablement hors de la participation politique.
      • 28:26-31:11 : L'engagement associatif des jeunes. Pas de baisse significative de l'adhésion associative, mais baisse tendancielle du bénévolat. Comparaison avec les pays européens.
      • 31:12-35:54 : Participation des jeunes aux instances associatives, notamment à la présidence. Faible proportion de jeunes dirigeants d'associations. Impact sur le sentiment de légitimité à participer à la vie politique.
      • 35:55-38:56 : Présentation d'une enquête sur l'engagement des jeunes activistes pour le climat, méthodologie et contexte (mouvement climat, diversité des modes opératoires, fonctionnement horizontal, durcissement des actions, attention médiatique).
      • 38:57-41:47 : Importance de la routine militante au-delà des actions spectaculaires, homogénéité sociale des jeunes engagés dans le mouvement climat.
      • 41:48-44:28 : Socialisation politique et premiers pas dans le mouvement, mécanismes d'entrée, coût symbolique, sentiment de compétence, inégale distribution des prédispositions.
      • 44:29-47:56 : Éléments déclencheurs de l'engagement : événements climatiques, publications scientifiques, éco-médiatique, sommets internationaux (COP 21, COY).
      • 47:57-50:08 : Socialisation politique au niveau intrafamilial : identification aux valeurs des parents, figures expérimentales, socialisation inversée.
      • 50:09-53:21 : Socialisation politique dans le domaine scolaire : environnement scolaire propice à l'engagement, démocratie scolaire, éco-délégués, grèves scolaires.
      • 53:22-56:42 : Articulation des niveaux macro et micro-sociaux, rôle des facilitateurs (réseaux sociaux, influenceurs, nouveaux leaders d'opinion).
      • 56:43-57:45 : Influence des influenceurs (Greta Thunberg, Camille Étienne, Salomé Saqué, Paloma Moritz, Hugo Decrypt) sur le sentiment de légitimité des jeunes activistes.
      • 57:46-1:01:06 : Rapport à la démocratie des jeunes activistes pour le climat. Discours revendicatifs sur les mesures politiques, l'organisation politique, la participation. Image d'éco-terroristes, de jeunes radicalisés. Relations avec les élus, les institutions, le vote.
      • 1:01:07-1:02:33 : Conclusion : parler des mouvements climat au pluriel, lignes de convergence et de divergence entre les collectifs, relations intergénérationnelles, convergence des luttes.
      • 1:02:34-1:07:48 : Séance de questions/réponses : désengagement et transformation de l'engagement, études sur les modalités d'engagement selon le milieu social, rôle des savoirs scolaires dans l'engagement, défiance des élus envers les citoyens.
    3. Chronologie des événements

      Avant 2018:

      1981: Début de l'enquête européenne sur les valeurs, une enquête longitudinale permettant d'observer l'évolution des valeurs et du rapport à la politique au fil du temps.

      2018:

      Septembre: Greta Thunberg lance son appel à la grève scolaire pour le climat.

      2019:

      • Année charnière pour les marches pour le climat en France et dans le monde, initiées par l'appel de Greta Thunberg.
      • Organisation de la COP 25 à Madrid, avec une forte mobilisation des jeunes activistes pour le climat.
      • Émergence d'une nouvelle génération de militants pour le climat, caractérisée par sa jeunesse, sa diversité de modes opératoires et son fonctionnement horizontal.

      2020-2023:

      • Recul des marches pour le climat, remplacées par des actions de désobéissance civile.
      • Augmentation de la couverture médiatique des actions spectaculaires de désobéissance civile, au détriment de la "routine militante".
      • Réalisation d'une enquête auprès de 52 jeunes activistes du mouvement climat en France, révélant une forte homogénéité sociale des participants (jeunes urbains, diplômés, issus de milieux socio-économiques favorisés).
      • L'enquête met en lumière le rôle des réseaux sociaux et des influenceurs (Greta Thunberg, Camille Étienne, Salomé Saqué, Paloma Moritz, Hugo Decrypte) dans la mobilisation des jeunes pour le climat.

      Post 2023:

      • Persistance d'un rapport contrarié à la démocratie chez les jeunes générations, avec une défiance envers les institutions politiques traditionnelles.
      • Les jeunes activistes pour le climat continuent de participer à la vie politique, que ce soit par le vote ou en s'engageant dans des partis politiques (notamment les Verts).
      • Questionnement sur l'efficacité de l'engagement pour le climat face à l'inaction politique et à la polarisation du débat public.

      Cast des personnages

      Personnalités influentes:

      • Greta Thunberg: Jeune activiste suédoise pour le climat, initiatrice des grèves scolaires mondiales pour le climat. Son appel en septembre 2018 a eu un impact majeur sur la mobilisation des jeunes.
      • Camille Étienne: Activiste française pour le climat, connue pour ses actions de désobéissance civile et ses discours percutants.
      • Salomé Saqué : Journaliste et militante française, connue pour son engagement pour la justice sociale et climatique.
      • Paloma Moritz : Écrivaine et militante française pour le climat, autrice de l'essai "Réduire l'empreinte du numérique".
      • Hugo Decrypte : Vidéaste et vulgarisateur français, connu pour ses vidéos explicatives sur l'écologie et le climat.

      Chercheurs et universitaires:

      • Laurent Lardeux: Chargé d'études et de recherche à l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire). Il a présenté les résultats d'enquêtes sur l'engagement des jeunes, notamment sur le mouvement pour le climat.
      • Stéphane Foa et Yascha Mounk: Politologues, auteurs de l'ouvrage "Le Peuple contre la démocratie" (2018), dans lequel ils analysent la "déconsolidation" de la démocratie.
      • Camille Peugny: Sociologue, autrice de l'ouvrage "Le Déclassement" (2013), qui traite des inégalités sociales et de la perte de statut des classes moyennes.
      • Vincent Tiberj: Politologue, spécialiste de la sociologie électorale et du comportement politique. Il a co-dirigé l'ouvrage "Génération désenchantée" (2023) avec Camille Peugny.
      • Dan Muxel: Politologue, spécialiste de la socialisation politique et de l'engagement des jeunes.

      Autres:

      Les jeunes activistes du mouvement climat: Jeunes de 18 à 29 ans, majoritairement urbains, diplômés et issus de milieux socio-économiques favorisés, engagés dans des collectifs luttant contre le dérèglement climatique.

    1. Polish macro-historian Felix Koneczny predated Samuel Huntingon’s famous “Clash of Civilizations”,

      for - Clash of civilisations - Felix Koneczny predated Samuel Huntingon - SOURCE - article - Substack - The three civilizational priorities of the next societal transition - Michel Bauwens - 2025, Jan 17

    2. creative minorities

      for - definition - creative minorities - Arnold Toynbee, author of The Study of History - groups capable of inspiring action among the larger, less-educated, and less-visionary masses - SOURCE - article - Substack - The three civilizational priorities of the next societal transition - Michel Bauwens - 2025, Jan 17

    3. Think of how unproven axioms are necessary to make a rational mathematics possible. This is what, anthropologically and historically speaking, religion and spirituality originally provided, the minimal unspoken premises of societal

      for - comparison - axioms of mathematics - religious axioms for society - SOURCE - article - Substack - The three civilizational priorities of the next societal transition - Michel Bauwens - 2025, Jan 17

    1. what we want in our bodies is a mind melt of cells that cells forget about their own little ego and start identifying with a larger Collective of the organ and the way cells do that is through bioelectricity it is what Michael Levan calls a cognitive glue

      for - multi-scale competency architecture - groups of individuals coalesce into an individual at a higher level - SOURCE - Youtube - Bioelectric fields: A Paradigm Shift in Biology - Michael Levin - 2025, Jan

    1. Table ronde organisée à l'occasion du 20ᵉ anniversaire de la loi du 11 février 2005, par la #ComCultSénat (Laurent Lafon) sur le thème "Quel bilan pour l’école inclusive ?" :

      Avec : Caroline Pascal (direction générale de l’enseignement scolaire), Isabelle Saurat (délégation interministérielle à l’accessibilité), Jérémie Boroy (conseil national consultatif des personnes handicapées), et Thierry Bour (stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement).

      Ce texte est la transcription d'une table ronde au Sénat français, marquant le 20e anniversaire de la loi de 2005 sur l'inclusion scolaire des élèves handicapés.

      Des experts du Ministère de l'Éducation nationale, de la délégation interministérielle à l'accessibilité, et du Conseil national consultatif des personnes handicapées dressent un bilan mitigé de cette loi.

      Malgré des progrès significatifs en termes d'inscription scolaire, des défis persistent concernant l'accessibilité physique et numérique des établissements, la formation des enseignants, et la qualité de l'accompagnement des élèves.

      La discussion explore des solutions innovantes comme les "passes", des pôles d'appui à la scolarisation, et souligne le besoin de simplification des dispositifs existants.

      Enfin, des propositions pour améliorer la situation sont formulées, incluant des ajustements législatifs et une meilleure coordination entre acteurs.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      0:00-4:34 Introduction par Laurent Lafon, Président de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat :

      • Présentation de la table ronde organisée en amont du 20e anniversaire de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
      • Objectif de la table ronde : dresser un bilan de l'école inclusive, 20 ans après l'adoption de la loi de 2005.
      • Présentation des participants :
        • Caroline Pascal, Directrice générale de l'enseignement scolaire
        • Isabelle Saurat, Déléguée interministérielle à l'accessibilité
        • Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur, représentant la Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement
        • Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées
      • Rappel du droit à la scolarisation en milieu ordinaire pour tout enfant et du principe d'un parcours de scolarisation adapté aux besoins de chaque enfant handicapé, inscrits dans la loi de 2005.
      • Constat d'une augmentation significative du nombre d'enfants en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire depuis 2006 (de 155 000 à plus de 510 000 en 2024), soulevant la question du bilan qualitatif de l'accueil de ces enfants.
      • Invitation aux participants à dresser un bilan de la loi de 2005 et à proposer des pistes d'amélioration.

      4:34-16:16 Intervention de Caroline Pascal, Directrice générale de l'enseignement scolaire :

      • Affirmation du principe d'une école accessible à tous, sans distinction, où chaque enfant mérite une place dans la société.
      • Rappel du contexte de la loi de 2005 et de l'exclusion du système scolaire ordinaire de 150 000 enfants en situation de handicap en 2003.
      • Mise en avant de l'augmentation spectaculaire du nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire depuis 2005, témoignant de l'engagement de l'État et de l'école pour l'inclusion.
      • Mention des mesures emblématiques mises en place pour accompagner la mise en œuvre de l'inclusion scolaire, notamment l'augmentation des moyens financiers et du nombre de personnels spécialisés et d'accompagnants.
      • Présentation de données chiffrées illustrant les efforts déployés et les progrès réalisés.
      • Reconnaissance de la nécessité de poursuivre les efforts et de proposer des solutions plus qualitatives pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève.
      • Présentation des pôles d'appui à la scolarité (PASS), structures novatrices visant à renforcer la coopération entre l'école, le secteur médico-social et les acteurs libéraux.
      • Mise en avant des retours positifs sur les PASS et des délais de réponse optimisés.
      • Définition de trois axes pour améliorer l'école inclusive :
        • Faciliter le parcours des familles et des élèves
        • Former et accompagner les équipes pédagogiques
        • Travailler en collaboration avec les acteurs du secteur médico-social
      • Conclusion sur la nécessité de penser l'école inclusive comme un processus vivant en constante évolution, pour garantir à chaque enfant un parcours scolaire adapté à ses besoins et à ses talents.

      16:16-27:39 Intervention d'Isabelle Saurat, Déléguée interministérielle à l'accessibilité :

      • Présentation de la Délégation interministérielle à l'accessibilité et de sa mission de coordination dans le champ de l'accessibilité physique, numérique et téléphonique.
      • Point sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public (ERP), dont les écoles.
      • Mention des guides du bâti scolaire inclusifs.
      • Constat de l'absence de base de données complète sur l'accessibilité des ERP.
      • Point sur l'accessibilité numérique des démarches essentielles dans le champ de l'enseignement.
      • Mise en avant du dispositif de soutien à la production de ressources numériques et du label "Éducation Numérique".
      • Proposition de création d'un point national d'accès aux données d'accessibilité, ouvert à tous.

      27:39-40:26 Intervention de Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur :

      • Présentation des missions du Délégué interministériel à la Stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement (TND).
      • Rappel des trois plans autisme et de leurs traductions concrètes dans l'amélioration de la scolarisation des élèves autistes.
      • Présentation de la stratégie nationale 2018-2022 et de ses actions pour renforcer la scolarisation des élèves autistes en milieu ordinaire.
      • Point sur les nouveautés et les évolutions chiffrées depuis la rentrée 2023.
      • Mention de la complexité du panel de solutions pour les familles et les professionnels, et proposition de simplification de l'offre.
      • Soulignement des enjeux de l'accessibilité des apprentissages et de la formation des enseignants.

      40:26-56:48 Intervention de Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) :

      • Présentation du CNCPH et de sa mission de contribution à l'autonomie des personnes handicapées et à la construction des politiques publiques qui les concernent.
      • Rappel des différents cadres de référence internationaux et nationaux pour les droits des personnes handicapées.
      • Interrogation sur la sémantique de l'« école inclusive » et plaidoyer pour une école pour tous.
      • Constat des progrès réalisés depuis 2005, tout en soulignant le chemin restant à parcourir, notamment en matière de qualité des dispositifs.
      • Point sur l'inscription des élèves à l'école et la nécessité de généraliser le numéro INE pour tous les élèves.
      • Insistance sur l'importance de l'accessibilité des établissements scolaires.
      • Proposition d'un « plan Notre-Dame de l'accessibilité » pour rattraper le retard accumulé en matière d'accessibilité.
      • Soulignement de l'importance de la formation des enseignants aux pratiques pédagogiques accessibles et inclusives.
      • Appel à une programmation législative pour sécuriser les trajectoires budgétaires et les responsabilités des différents acteurs.
      • Proposition d'une simplification législative des dispositifs et des plans pour une meilleure lisibilité.

      56:48-2:00:03 Questions des sénateurs et réponses des participants :

      • Questions posées par les sénateurs sur divers sujets, notamment :
        • L'accessibilité de l'enseignement supérieur
        • Le statut des AESH
        • La formation des AESH et des enseignants
        • Le temps méridien et l'accompagnement périscolaire
        • Les dispositifs Ulis et les élèves en attente de solution
        • Le bilan qualitatif de l'école inclusive
        • L'impact de la chute démographique sur l'école inclusive
        • La collaboration entre les acteurs de l'école inclusive
        • L'orientation des élèves en situation de handicap
        • Les pôles d'appui à la scolarité (PASS)
        • La mise à disposition de matériel adapté
        • Les spécificités des territoires ruraux
        • L'école inclusive dans le réseau de l'AEFE
        • L'accueil des élèves en situation de handicap dans la pratique sportive
      • Réponses des participants, notamment :
        • Actions mises en place pour améliorer le statut et la formation des AESH
        • Fonctionnement, bilan et perspectives des PASS
        • Importance de la formation initiale et continue des enseignants à l'inclusion
        • Nécessité d'une approche par besoin et d'une simplification des dispositifs
        • Spécificités de l'enseignement supérieur et accessibilité des universités
        • Importance de la baisse démographique pour l'amélioration de l'école inclusive
        • Manque de collaboration entre les acteurs sur le terrain et besoin de coordination
        • Nécessité d'une formation de proximité pour les enseignants
        • Difficultés d'accès à la pratique sportive pour les élèves en situation de handicap
      • Conclusion de Laurent Lafon, rappelant l'importance du sujet de l'école inclusive et annonçant la tenue d'un colloque sur les 20 ans de la loi de 2005.
    2. **Chronologie des événements clés **

      2005:

      • Promulgation de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Lancement du premier plan autisme.

      2015:

      • Introduction des agendas d'accessibilité programmée (Ad’AP) dans la loi pour prolonger les délais de mise en accessibilité des établissements recevant du public.

      2018:

      • Lancement de la troisième stratégie nationale pour l'autisme (2018-2022).

      2022:

      • Lancement du quatrième plan autisme et de la stratégie nationale 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement.

      2023:

      • Avril : Décision de la Conférence nationale du handicap (CNH) sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité.

      Rentrée scolaire 2023 :

      • Expérimentation des pôles d'appui à la scolarisation (PASS) dans quatre départements (Loiret, Var, Isère et Côte-d’Or).
      • Création de 120 dispositifs pour les troubles du neurodéveloppement (TND) supplémentaires, dont 47 unités d’accueil médico-scolaires (UEMA), 44 unités d’enseignement en élémentaire autisme (UEEA), 29 dispositifs d'autorégulation et 25 premiers postes de professeurs ressources TND.
      • Été : Désignation de six universités démonstratrices en matière d'accessibilité.
      • Publication des cahiers des charges de l'autorégulation.

      2025:

      • Célébration du 20ème anniversaire de la loi du 11 février 2005.

      Objectifs pour 2027:

      Déploiement des PASS sur l'ensemble du territoire. Création de 210 nouveaux dispositifs pour les TND.

      Personnages principaux

      • Mme Caroline Pascal: Directrice générale de l'enseignement scolaire.

      Biographie:

      • Responsable de la mise en œuvre de la politique éducative du ministère de l'Éducation nationale.
      • A joué un rôle clé dans la mise en place des PASS et dans l'augmentation des dispositifs pour les élèves en situation de handicap.

      • Mme Isabelle S : Déléguée interministérielle à l'accessibilité.

      Biographie:

      • Chargée de coordonner les actions des différents ministères en matière d'accessibilité.
      • A notamment travaillé sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité et sur l'accessibilité numérique.

      • M. Thierry Bour: Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur au sein du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

      Biographie:

      • Expert en matière d'école inclusive et d'accessibilité.
      • A contribué à la rédaction de la loi de 2005 et plaide pour une meilleure prise en compte des besoins des élèves en situation de handicap, notamment en matière d'accessibilité et de formation des enseignants.

      • M. Jérémy Bourroi: Délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement.

      Biographie:

      • Chargé de piloter la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement.
      • A mis en place des dispositifs d'accompagnement pour les élèves atteints de TND et travaille à une meilleure coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social.

      Autres personnes mentionnées:

      • M. Le Président: Président de la commission sénatoriale.
      • Sénateurs et Sénatrices: Membres de la commission sénatoriale.
      • Lord Arcos: Vice-président du groupe d'études handicap.
      • Mme Annique Billon: Sénatrice.
      • M. Cédric Vial: Sénateur.
      • Mme Sabine: Sénatrice.
      • Mme Mathilde Olivier: Sénatrice représentant les Français de l'étranger.
      • M. Le Sénateur: Sénateur ayant posé une question sur la pratique du sport pour les enfants handicapés.
      • Mme Sylvie Rataillot: Ancienne ministre de l'enseignement supérieur.

      Remarques:

      • L’audio ne donne pas le nom de famille complet de Mme Isabelle S.
      • Le prénom de la sénatrice qui s’exprime à 1:07:35 n'est pas mentionné.

      Points importants soulevés

      • La nécessité d'une véritable école inclusive, accessible à tous les élèves sans distinction.
      • L'importance de l'accessibilité physique et numérique des établissements scolaires.
      • La nécessité d'une meilleure formation des enseignants à la prise en charge des élèves en situation de handicap.
      • Le rôle crucial des AESH et la question de leur statut.
      • La coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social, notamment via les PASS.
      • L'importance de la prise en compte des besoins spécifiques des élèves, plutôt que de se focaliser sur les types de handicap.
      • Les défis spécifiques de l'inclusion scolaire en milieu rural et dans les départements à forte croissance démographique.
      • L'accès à la pratique du sport pour les enfants handicapés.
      • Ce document fournit une analyse concise des informations contenues dans l’extrait audio.
    3. Compte-rendu de la table ronde sur l'école inclusive: Bilan et perspectives 20 ans après la loi du 11 février 2005

      Introduction:

      Ce document présente les principaux thèmes et idées abordés lors de la table ronde sur l'école inclusive, organisée à l'occasion du 20e anniversaire de la loi du 11 février 2005. La discussion s'est articulée autour du bilan de la mise en œuvre de cette loi et des perspectives d'évolution pour l'avenir.

      Participants:

      • Mme Caroline Pascal, Directrice Générale de l'Enseignement Scolaire
      • Mme Isabelle Sor, Déléguée interministérielle à l'accessibilité
      • M. Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur
      • M. Jérémy Borroi, Délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement

      Thèmes principaux:

      1. Bilan de la loi de 2005:

      • Avancées: La loi de 2005 a permis des avancées significatives en matière de scolarisation des élèves en situation de handicap.
      • "beaucoup de choses est quand même été faites en tout cas dans dans notre dans notre domaine" (Mme Arcos, Sénatrice)
      • Défis: Des défis persistent, notamment en matière d'accessibilité physique et numérique, de formation des enseignants et de coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social.
      • "le compte n'y est pas sur tout le territoire" (M. Bour) concernant l'accessibilité des établissements scolaires.

      2. L'accessibilité, un prérequis indispensable:

      • L'accessibilité physique et numérique des établissements scolaires reste un enjeu majeur pour garantir l'inclusion de tous les élèves.
      • "on peut parler d'accès à l'école si les écoles elles-mêmes école collège lycée ne sont pas accessibles ne sont pas norm il n'y a pas d'accès à l'école" (M. Bour)
      • La nécessité d'une programmation rigoureuse des travaux d'accessibilité et d'une meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués (collectivités territoriales, Éducation nationale, etc.) est soulignée.
      • "nous pensons qu'il faut programmer les choses quitte à recourir à la loi pour conforter cette programmation dans le temps mais on ne peut plus reporter dans tê tout cette tout cet enjeu de de formation" (M. Bour)

      3. La formation des enseignants, un levier essentiel:

      • La formation initiale et continue des enseignants est cruciale pour les préparer à l'accueil et à l'accompagnement des élèves en situation de handicap.
      • "le sujet qui est devant nous je m'inscris là dans le cadre d'une évolution plus globale de la formation initiale des enseignants" (Mme Pascal)
      • Il est nécessaire d'intégrer la dimension de l'inclusion dans les référentiels de formation et de développer des modules spécifiques sur les besoins éducatifs particuliers des élèves.
      • "l'idée d'augmenter notamment le volume horaire consacré à la question du handicap et à l'école inclusive dans le cadre de la formation initiale" (Mme Pascal)

      4. Le rôle des pôles d'appui à la scolarité (PASS):

      • Les PASS, structures novatrices expérimentées depuis la rentrée scolaire, visent à renforcer la coordination entre l'école et le secteur médico-social.
      • "ces pôles sont des structures novatrices elles permettent d'apporter une elle vise à renforcer la" (Mme Pascal)
      • Un bilan de cette première année d'expérimentation est nécessaire pour identifier les points forts et les axes d'amélioration.
      • "nous allons faire un bilan de cette première année ça ne fait que 4 mois hein que que" (Mme Pascal)

      5. Le statut des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH):

      • La précarité du statut des AESH (temps partiel, faible rémunération) est pointée du doigt.
      • "on sait très bien que la plupart sont des gens qui sont touchés eux-mêmes déjà par des gens euh atteint de handicap dans leur famille mais ça n'est toujours pas toujours pas des métiers entre guillemets attractif" (Mme Arcos)
      • Des solutions sont proposées pour améliorer leur situation, notamment la CDIsation après 3 ans d'exercice et l'accès à la formation.
      • "on a proposé et mis en place la cédisation à partir de 3 ans euh d'exercice du métier d'aesh" (Mme Pascal)

      6. La question des transports:

      • Les difficultés liées aux transports des élèves en situation de handicap vers les établissements scolaires sont évoquées.
      • "on a des des parfois des enfants qui font 50 km pour aller euh dans leur établissement" (Mme Billon, Sénatrice)
      • Il est impératif de trouver des solutions pour limiter ces déplacements et garantir un accès équitable à l'éducation pour tous.

      • L'école inclusive à l'étranger:

      • La mise en place de l'école inclusive dans le réseau de l'AEFE (Agence pour l'enseignement français à l'étranger) pose des défis spécifiques, notamment en ce qui concerne le statut des AESH.

      • "notamment sur le statut des des aesh il y a aussi beauou beaucoup de choses qui doivent être développées dans ce réseau puisque les aesh lorsqu'elles sont à l'étranger sont en général de droit local" (Mme Olivier, Sénatrice)

      Conclusion:

      • Vingt ans après la loi du 11 février 2005, l'école inclusive reste un chantier en construction. Si des progrès importants ont été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour garantir une scolarisation de qualité et un accès équitable à l'éducation pour tous les élèves, quel que soit leur handicap.

      Propositions:

      • Programmation législative pour encadrer l'accessibilité des bâtiments et des ressources numériques.
      • Renforcer la formation initiale et continue des enseignants sur les besoins éducatifs particuliers.
      • Généraliser les pôles d'appui à la scolarité sur l'ensemble du territoire.
      • Améliorer le statut des AESH pour garantir la qualité de l'accompagnement des élèves.
      • Développer des solutions pour simplifier les transports des élèves en situation de handicap.
      • Adapter la politique d'inclusion scolaire aux spécificités du réseau de l'AEFE.
    1. Briefing Doc: L'IA Générative au service de la recherche de financements

      Source: Webinaire Solidatech - "L'IA Générative au service de votre recherche de financements", 17 janvier 2025. Intervenants: Solidatech, Latitudes (programme IA for Good), Wavestone.

      Lien: https://www.youtube.com/watch?v=ZP4BMjrXESI

      Thèmes Principaux:

      Introduction à l'IA générative et ses applications pour les associations.

      Présentation d'un cas pratique: la génération automatisée de dossiers de demandes de financement.

      Démonstration de l'utilisation d'un agent conversationnel (chatbot) personnalisé avec Custom GPT d'OpenAI.

      Bonnes pratiques et conseils pour une utilisation responsable et efficace de l'IA.

      Points Clés:

      L’IA générative, un outil puissant pour les associations: L'IA générative peut aider les associations dans divers domaines:

      Marketing et communication : Génération de contenu pour les réseaux sociaux, création de supports de communication.

      Gestion de projet: Synthèse de documents, rédaction de comptes rendus.

      Tâches administratives : Automatisation de tâches répétitives, aide à la rédaction de documents complexes.

      Cas pratique : Génération de dossiers de demande de financement: Le webinaire se concentre sur l'utilisation de Custom GPT pour automatiser la rédaction de dossiers de financement.

      Custom GPT : Un service d'OpenAI permettant de créer des agents conversationnels personnalisés en intégrant des documents spécifiques.

      Avantages : Réponses plus précises et fiables, gain de temps.

      Fonctionnement : L'utilisateur fournit des documents à l'agent (informations sur l'association, le projet, le formulaire du bailleur) qui les utilise pour répondre aux questions.

      Démonstration : Les intervenants montrent comment configurer l'agent, lui fournir des documents et interagir avec lui pour obtenir un dossier de financement complet.

      Bonnes pratiques pour une utilisation responsable: Confidentialité des données:Anonymisation:

      Il est important de supprimer ou de masquer les données personnelles sensibles avant de les fournir à l'agent.

      Politique de OpenAI: OpenAI affirme ne pas utiliser les données fournies pour entraîner ses modèles, mais il est important de rester vigilant.

      Impact environnemental: L'utilisation de l'IA a un impact environnemental.

      Il est important de l'utiliser de manière raisonnée en minimisant le nombre de requêtes.

      Rôle de l'humain: L'IA doit être utilisée comme un assistant et non comme un remplaçant.

      Il est crucial de relire, corriger et valider le contenu généré par l'IA.

      Citations:

      "L’intelligence artificielle ça va être finalement tous les systèmes qui sont capables de prédire des situations ou de générer des nouveaux contenus en s’appuyant sur des données passées."

      "On a utilisé un algorithme chat GPT mais c’est un service qui est un peu un chat GPT amélioré à savoir le service custom GPT."

      "Pour les personnes qui sont frileuses [face à l'IA] c’est aussi fait pour qu’on puisse vous expliquer comment l’utiliser de manière responsable et sécurisée."

      "L’idée c’est de pouvoir personnaliser un besoin [avec Custom GPT], chose que chat GPT pourrait avoir des limites."

      "L’important sur les documents, il faut comprendre que l’IA se base sur les données. Sans données on peut rien faire."

      "Dès qu’il y a des informations par rapport aux données personnelles, par rapport à ce que vous jugez sensible, vous pouvez les masquer."

      Ressources:

      Articles de Solidatech :

      L'intelligence artificielle : de quoi parle-t-on et quel est l'intérêt pour votre association ?

      L'automatisation des tâches.

      Programme IA for Good de Latitudes: Newsletter, webinaires, sessions de conseil avec des spécialistes.

      Contact : Sandrine (Solidatech) - [adresse email] - pour un accompagnement personnalisé sur la recherche de financements.

      Conclusion:

      L'IA générative représente un outil puissant pour les associations, notamment pour les aider dans leur recherche de financements.

      Cependant, il est important de l'utiliser de manière responsable et éthique en gardant à l'esprit les questions de confidentialité des données, d'impact environnemental et du rôle de l'humain.

      Le programme IA for Good et les ressources de Solidatech peuvent accompagner les associations dans la découverte et l'utilisation de ces technologies.

    2. Ce webinaire de Solidatech, en partenariat avec Latitudes, Share It, et Wavestone, présente l’IA générative et son application concrète à la recherche de financements pour les associations.

      Il explore les principes de l’IA générative, notamment l’utilisation d’un GPT personnalisé pour créer des demandes de financement.

      Une démonstration pratique est offerte, suivie d’une session de questions-réponses.

      Le programme IA for Good est également présenté comme une ressource d'accompagnement.

      Enfin, des conseils pratiques et des ressources supplémentaires sont fournis aux participants.

      Voici un sommaire minuté du webinaire « L’IA générative au service de votre recherche de financements » d’après la transcription :

      • 0:00-1:10 Introduction et consignes :

      Présentation du webinaire, consignes pour poser des questions via l’onglet Q&R, consignes pour utiliser le chat pour des échanges informels et pour partager des liens.

      • 1:10-5:20 Présentation de Solidatech:

      Camille présente Solidatech, une association qui aide les autres associations à maximiser leur impact grâce au numérique en leur facilitant l’accès à des logiciels et du matériel à prix réduit.

      Elle détaille les actions de Solidatech, leurs solutions en ligne et les services qu’elles proposent, tels que des ressources gratuites, des outils d’autodiagnostic, des webinaires, des formations et un annuaire de prestataires.

      • 5:20-7:52 Présentation du programme IA for Good:

      Karen présente IA for Good, un programme gratuit destiné aux structures de l’impact pour les sensibiliser et les accompagner dans la compréhension et l’utilisation de l’IA générative.

      Elle détaille les différents formats d’accompagnement proposés : newsletter, webinaires, hackathons, formations et sessions de conseil personnalisées.

      • 7:52-8:19 Introduction de Wavestone et des intervenants:

      Karen introduit Wavestone, partenaire du programme IA for Good, et présente les intervenants Lison Évoré, consultante en data sciences, et Germain, consultant spécialisé en transformation digitale, IA générative et machine learning.

      • 8:19-13:36 Sondages :

      Deux sondages sont réalisés auprès des participants. Le premier vise à identifier le niveau de familiarité avec l’IA générative et les outils utilisés.

      Le second sonde le sentiment général vis-à-vis de l’IA, entre enthousiasme et réticence.

      • 13:36-19:36 Apports théoriques:

      Lison et Germain présentent les principes de base de l’IA générative en la replaçant dans le contexte de la valorisation de la donnée.

      Ils expliquent les trois niveaux d’exploitation : descriptif, prédictif et génératif, et situent l’IA dans les deux derniers. Ils soulignent les limites et le potentiel de l’IA, en particulier pour les associations.

      • 19:36-26:34 Présentation de Custom GPT et des bonnes pratiques:

      Germain explique en détail la solution Custom GPT utilisée pour générer des dossiers de demande de financement.

      Il met l’accent sur la personnalisation de l’agent GPT via des consignes (persona, objectifs, contraintes) et l’utilisation de documents spécifiques.

      Il aborde les notions de prompt engineering et de RAG (Retrieval Augmented Generation), ainsi que l’importance de la qualité des données fournies.

      • 26:34-44:18 Atelier pratique:

      Germain présente un cas d’usage concret en utilisant un agent Custom GPT personnalisé pour la rédaction de demandes de financement pour l’association Latitudes.

      Il montre comment configurer l’agent, téléverser des documents et interagir avec lui pour affiner la rédaction.

      • 44:18-59:21 Séance de questions-réponses :

      Camille, Karen, Lison et Germain répondent aux questions des participants sur des sujets tels que la confidentialité des données, la personnalisation d’autres outils, l’anonymisation des données, les abonnements payants, la détection de l’IA, la pertinence de l’utilisation de l’IA pour les associations et les risques de biais.

      • 59:21-59:30 Conclusion :

      Camille remercie les participants, les intervenants et les co-organisateurs du webinaire, et encourage les participants à poursuivre leur exploration de l’IA générative.

    1. Ce texte est la transcription d'une présentation vidéo de Karim Douieb sur les micro-projets de datavisualisation.

      Il met en avant l'exploration créative et l'expérimentation comme moteurs d'innovation, illustrant son propos avec de nombreux exemples variés et souvent originaux, allant de la représentation de l'immigration bruxelloise à l'utilisation de la 3D et de la simulation physique pour visualiser des données complexes.

      Douieb souligne l'importance de ne pas craindre l'échec et de partager son travail, même imparfait, pour obtenir du feedback.

      La présentation met l'accent sur la recherche de nouvelles approches visuelles pour rendre les données plus accessibles et percutantes.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      • 00:00-03:09 : Introduction - Karim Douieb se présente et explique l'importance des petits projets pour explorer, innover et apprendre.

      Il souligne que ces projets permettent de prendre des risques et de libérer sa créativité.

      • 00:09-08:59 : Karim - CV - Douieb présente son parcours professionnel à travers un CV visuel.

      Il met l'accent sur son besoin de schémas et de dessins pour comprendre et s'exprimer.

      Il présente son parcours académique et professionnel depuis l'an 2000.

      • 08:59-18:28 : A lovely melting pot - Douieb explique ses origines et les motivations derrière son projet "Brussels lovely melting pot".

      Il présente l'essai graphique qui illustre la diversité de la population bruxelloise et ses origines.

      Il met en évidence le fait que Bruxelles est une ville très diversifiée avec une forte proportion d'étrangers, dont la majorité est européenne.

      Il souligne également la difficulté d'intégration de cette diversité.

      • 18:58-30:37 : Try to impeach this - Douieb aborde son projet "Try to impeach this" qui remet en question une carte de vote américaine présentée par Lara Trump.

      Il explique comment il a corrigé la représentation visuelle pour montrer une image plus honnête du vote populaire américain. Il souligne l'impact viral de sa visualisation.

      • 30:37-34:11 : Les rues bruxelloises - Douieb présente son projet sur les rues de Bruxelles qui portent le nom de personnes.

      Il met en évidence la faible proportion de rues portant des noms de femmes. Il explique comment sa visualisation met en avant cette inégalité.

      • 34:11-39:30 : Bruit des transport - Douieb parle de son projet sur le bruit des transports à Bruxelles.

      Il explique comment il a utilisé la datavisualisation et la sonification pour sensibiliser à la pollution sonore.

      • 39:30-42:25 : 3D global surface temperature anomalies - Douieb aborde ses expérimentations en 3D.

      Il présente une visualisation des anomalies de température à la surface du globe.

      • 42:25-43:37 : Blooming gender diversity - Douieb présente une visualisation en 3D de l'évolution de la représentation des femmes au Parlement européen.

      • 43:37-44:44 : Population by latitude - Douieb montre une visualisation en 3D de la population mondiale par latitude.

      • 44:44-47:24 : Average male body hair distribution - Douieb présente une visualisation humoristique de la distribution de la pilosité masculine dans le monde.

      • 47:24-48:30 : Olympic rings - Douieb évoque un projet en 3D sur les anneaux olympiques qui n'a pas rencontré le succès.

      • 48:30-51:20 : Show all data - Migration routes - Douieb aborde un projet de visualisation des routes migratoires qu'il a abandonné en raison de la sensibilité du sujet.

      • 51:20-53:37 : Show all data - All the passes - Douieb présente une visualisation des passes effectuées lors de 890 matchs de football.

      • 53:37-55:05 : Show all data - cost of housing - Douieb montre une visualisation en 3D du coût du logement à Bruxelles.

      • 55:05-59:45: The medium is the message - first name - Douieb explique l'importance d'utiliser le sujet dans la visualisation. Il présente un projet qui utilise la typographie pour représenter la popularité des prénoms.

      • 59:45-01:00:58 : Tornadoes - Douieb montre une visualisation en 3D de l'augmentation du nombre de tornades aux États-Unis.

      • 01:00:58-01:01:50 : Keyboard - Douieb présente une visualisation de la fréquence d'utilisation des lettres dans la langue anglaise, représentée sur un clavier.

      • 01:01:50-01:07:47 : conclusion - Douieb encourage à être créatif dans les projets de datavisualisation.

      Il souligne l'importance d'explorer de nouvelles voies et de s'inspirer de personnes ayant des compétences différentes.

      Il conclut en présentant des exemples de visualisations qui rendent les données plus humaines.

    1. Analyse des thèmes et des idées clés de la vidéo "Peut-on travailler COMME DES FOURMIS ?"

      La vidéo explore la division du travail, un concept vieux de plusieurs siècles, en l'abordant sous l'angle de l'auto-organisation observée chez les fourmis.

      Thèmes principaux:

      Différents modèles de division du travail:

      La vidéo présente trois approches principales : le plan prédéfini, le modèle du pilote (avec un chef) et l'auto-gestion.

      Comparaison entre l'organisation humaine et celle des fourmis: La vidéo analyse comment la division du travail s'opère chez les fourmis, en la comparant aux dynamiques humaines.

      Le modèle de seuil comme explication de l'auto-organisation:

      La vidéo explique comment le modèle de seuil permet de comprendre la spécialisation spontanée et l'inégalité du temps de travail observées chez les fourmis.

      Diffusion de la responsabilité et ses conséquences:

      La vidéo examine comment la diffusion de la responsabilité, accentuée par la taille du groupe, peut affecter l'efficacité collective, en s'appuyant sur des exemples concrets.

      Solutions pour pallier l'inégalité dans le travail en groupe:

      La vidéo aborde le jeu des biens publics et l'introduction de sanctions comme mécanismes pour encourager la participation et l'équité.

      Idées et faits importants:

      L'absence de chef chez les fourmis:

      Contrairement à l'idée reçue, la reine des fourmis n'a aucun rôle de gouvernance. "[...] la reine des fourmis c’est pas du tout une reine, c’est plutôt… une maman. [...] Elle n’a aucun rôle de gouvernance ni d’autorité, elle ne sait même pas ce qui se passe en dehors de sa chambre royale."

      Deux types d'organisation chez les fourmis:

      Certaines espèces ont une division du travail prédéfinie génétiquement (polymorphisme de caste) tandis que d'autres s'auto-organisent grâce au modèle de seuil.

      Le modèle de seuil et ses implications:

      Ce modèle explique comment la spécialisation et l'inégalité du temps de travail émergent spontanément dans un groupe en fonction du degré d'urgence des tâches et des seuils d'activation individuels.

      Inégalité du temps de travail chez les fourmis:

      Le modèle de seuil prédit l'apparition de "travailleurs acharnés" et d'une majorité d'individus inactifs, ce qui est corroboré par les observations. "[...] pour un très gros groupe, eh bien l’ensemble des tâches sera réalisées par environ 40% de travailleurs acharnés - ce sont les fourmis peintes en jaune, vert, et bleu qui ont des seuils d’activité très bas, des spécialistes. Et les 60% qui restent, ben ils font pas grand chose, ils regardent tranquillement."

      Diffusion de la responsabilité chez les humains et les fourmis: L'étude sur "l'épreuve du porteur de piano" montre que la diffusion de la responsabilité diminue l'efficacité collective chez les humains, contrairement aux fourmis.

      Importance des normes sociales pour les humains: Contrairement aux fourmis, les humains ont besoin de mécanismes supplémentaires, comme les sanctions, pour pallier l'inégalité et assurer la coopération.

      "Donc vous voyez que pour le travail en auto-gestion, les humains contrairement aux fourmis ont besoin d’un niveau d’organisation supplémentaire pour être efficaces."

      Conclusion:

      La vidéo offre une réflexion stimulante sur la division du travail en comparant l'organisation des sociétés humaines et des fourmis.

      Le modèle de seuil fournit un cadre explicatif pertinent pour comprendre l'auto-organisation et les défis inhérents au travail en groupe.

      Points à approfondir:

      Comparaison plus poussée des avantages et des inconvénients des différents modèles de division du travail.

      Analyse des implications du modèle de seuil pour la gestion des équipes et des organisations humaines.

      Exploration des solutions alternatives aux sanctions pour encourager la participation et l'équité dans le travail collaboratif.

    2. Ce texte explore la division du travail, comparant les approches humaines et celles des fourmis. Il analyse le modèle d'Adam Smith et le taylorisme, puis examine l'auto-organisation, notamment à travers l'étude de Deborah Gordon sur les fourmis Pogonomyrmex Barbatus.

      Le texte présente trois modèles d'organisation : le plan prédéfini, le pilotage centralisé et l'auto-gestion, en soulignant les mécanismes de seuil et les implications de l'inégalité du travail, illustrées par des expériences comme le jeu des biens communs et l'épreuve du porteur de piano.

      Enfin, il met en lumière les différences entre l'organisation sociale des fourmis et celle des humains, en particulier concernant la gestion de l'injustice et la nécessité de sanctions sociales chez l'humain.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      • 0:00-1:19 : Introduction.

      Le narrateur explique qu'il va parler de la division du travail, un concept qui existe depuis des siècles. Il prend l'exemple d'une fabrique d'épingles d'Adam Smith pour illustrer comment la spécialisation peut augmenter la productivité. Il mentionne également le taylorisme et le fordisme, deux modèles d'organisation du travail qui mettent l'accent sur l'efficacité mais qui peuvent être aliénants pour les travailleurs.

      • 1:19-2:27 : L'auto-organisation.

      Le narrateur s'intéresse à l'auto-organisation, c'est-à-dire la manière dont les groupes se répartissent les tâches sans chef ni plan préétabli.

      Il prend l'exemple d'un groupe d'amis qui loue une maison de vacances et se demande comment ils vont s'organiser pour faire les courses, la cuisine, le ménage, etc.

      Il compare ce type d'organisation à celle des fourmis, qui sont capables de s'organiser efficacement sans chef.

      • 2:27-3:51 : Trois approches de la division du travail.

      Le narrateur présente trois grandes approches de la division du travail : le plan prédéfini, le pilote et l'auto-gestion. Il explique les avantages et les inconvénients de chaque approche.

      • 3:51-8:32 : Le modèle du pilote chez les fourmis ?

      Le narrateur se demande si le modèle du pilote s'applique aux colonies de fourmis.

      Il explique que la reine des fourmis n'est pas un chef, mais plutôt une mère qui pond des œufs. Il conclut que le modèle du pilote ne s'applique pas aux fourmis.

      • 8:32-11:38 : L'auto-gestion chez les fourmis.

      Le narrateur décrit les expériences de Deborah Gordon, une chercheuse qui a étudié l'organisation des fourmis Pogonomyrmex Barbatus dans le désert de l'Arizona.

      Il explique comment ces fourmis se répartissent les tâches en fonction du degré d'urgence et comment la division du travail apparaît lorsque la taille du groupe est suffisamment importante.

      • 11:38-15:45 : Le modèle du seuil.

      Le narrateur explique le modèle du seuil, qui permet de comprendre comment la division du travail émerge dans un groupe sans chef ni plan préétabli.

      Il montre comment ce modèle permet de reproduire les observations de Deborah Gordon sur les fourmis Pogonomyrmex Barbatus.

      • 15:45-18:07 : Inégalité du temps de travail.

      Le narrateur explique que le modèle du seuil prédit l'apparition d'une forte inégalité du temps de travail.

      Il montre que dans les grands groupes, une minorité d'individus travaille beaucoup tandis que la majorité ne fait pas grand-chose.

      Il compare cette situation aux groupes humains.

      • 18:07-20:29 : Le jeu des biens publics.

      Le narrateur présente le jeu des biens publics, qui permet d'étudier la coopération et l'injustice dans les groupes.

      Il explique comment ce jeu montre que les humains ont besoin de normes sociales plus complexes que les fourmis pour être efficaces en auto-gestion.

      20:29-20:52 : Conclusion.

      Le narrateur conclut en disant qu'il existe différentes façons de s'organiser en groupe et que le modèle du pilote n'est pas la seule solution.

      Il encourage les viewers à réfléchir aux différentes options possibles.

    1. system reflexivity

      for - definition - system reflexivity (Moore et al., 2018) - the capacity to see the complexity and mobilize the agency in a system, while deeply engaging with diversity across multiple scales - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    2. individual reflexivity is rarely traced through to a collective influence on the broader transdisciplinary research process

      for - adjacency - individual reflexivity is rarely traced to a collective influence - Indyweb provenance - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

      adjacency - between - individual reflexivity is rarely traced to a collective influence - Indyweb provenance - adjacency relationship - Indyweb provenance can allow granular tracing of individual contributions to collective knowledge work - so can assist in the use of reflexivity in transdisciplinary work

    3. Reflexivity has been explored on a collective societal level, for example through Ulrich Beck's work on reflexive modernization wherein the unintended consequences of simple modernity motivate a reflexive turn across society, including to science itself: ‘science itself is deconstructed by means of science’

      for - further research - Ulrich Beck's research on unintended consequences of simple modernity - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    4. In the context of transformative transdisciplinary research, such reflexive processes are meant to open-up epistemic and solution spaces that elevate marginalized perspectives and challenge the status quo.

      for - adjacency - reflexive processes elevate marginalized perspectives and challenge status quo - diversity of Indyweb perspectival knowing - mitigates progress traps that emerge from myopism - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    5. avigating the diverse and sometimes conflicting perspectives of researchers and participants in transdisciplinary processes raises challenges

      for - adjacency - challenges of harmonizing multiple perspectives - SRG complexity mapping - Deep Humanity - embedded in Indyweb - intrinsic perspectival knowing - facilitates high resolution perspectival complementarity - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    6. Transdisciplinary sustainability science is increasingly applied to study transformative change. Yet, transdisciplinary research involves diverse actors who hold contrasting and sometimes conflicting perspectives and worldviews. Reflexivity is cited as a crucial capacity for navigating the resulting challenges

      for - adjacency - reflexivity - tool for transdisciplinary research - indyweb - people-centered interpersonal information architecture - mindplex - concept spaces - perspectival knowing - life situatedness - SRG transdisciplinary complexity mapping tool - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

      adjacency - between - reflexivity - tool for transdisciplinary research - indyweb - people-centered, interpersonal information architecture - mindplex - concept space - perspectival knowing - life situatedness - SRG transdisciplinary complexity mapping tool - adjacency relationship - This paper is interesting from the perspective of development of the Indyweb because there, - the people-centered, interpersonal information architecture intrinsically explicates perspectival knowing and life-situatedness - Indyweb can embed an affordance that is a meta function applied to an indyvidual's mindplex that - surfaces and aspectualizes the perspective and worldview salient to the research - The granular information that embeds an indyvidual's perspectives and worldviews is already there in the indyvidual's rich mindplex

    7. as crucial dimensions are left unacknowledged

      for - in other words - remain implicit instead of made explicit - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    Tags

    Annotators

    URL