- Feb 2025
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Je peux fournir un résumé des principaux sujets et arguments présentés dans les sources, afin de faciliter la préparation de réunions d'information.
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Mixité sociale à l'école Un conférencier du Conseil économique, social et environnemental (CESE) remet en question la mixité sociale à l'école et la redéfinition de la carte scolaire, y compris l'utilisation du financement public des établissements privés comme levier. Il est proposé de réduire les dotations en cas de non-respect des contrats d'objectifs et de moyens, en utilisant le critère social comme indicateur de mixité. L'enseignement privé scolarise davantage d'élèves d'origine favorisée, une tendance à la hausse. Il est suggéré d'établir des contrats d'objectifs triennaux avec les établissements privés, avec une révision des financements si les objectifs ne sont pas atteints.
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Formation des enseignants Les sources soulignent l'importance de la formation initiale et continue des enseignants. Un conférencier s'interroge sur les préconisations en matière de formation initiale, étant donné le projet de réforme annoncé. La formation continue est également mise en avant, avec la nécessité de la préserver au sein du temps scolaire. L'amélioration de la formation des enseignants est jugée nécessaire, tant au niveau initial que continu.
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Inégalités sociales et système éducatif Le système éducatif français est décrit comme un accélérateur d'inégalités sociales. Un conférencier critique le modèle méritocratique, opposant la méritocratie à la réussite de tous les élèves. L'école est présentée comme un projet de société où les enjeux sont collectifs, nécessitant l'association de tous les acteurs. L'OCDE souligne que la France reste l'un des pays où l'acquisition de compétences à 15 ans est fortement influencée par le milieu social.
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Crise d'attractivité du métier d'enseignant Les sources notent une crise du métier d'enseignant et un manque d'attractivité. La reconnaissance et la revalorisation du métier sont préconisées, en s'inspirant de modèles comme celui de la Finlande.
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Adaptation aux réalités territoriales Les territoires ultramarins présentent des situations particulièrement dégradées, nécessitant des mesures adaptées. Il est souligné la nécessité d'adapter les politiques éducatives aux réalités locales et aux besoins des territoires. La coordination entre les collectivités territoriales est essentielle pour favoriser la mixité sociale et adapter les mesures aux spécificités locales.
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Débat démocratique sur l'école Plusieurs intervenants appellent à un débat démocratique sur les finalités de l'école, impliquant l'ensemble de la communauté éducative. La nécessité de redéfinir les objectifs de l'école est soulignée, afin de garantir une éducation adaptée aux besoins contemporains.
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Démocratie scolaire et rôle des élèves Il est proposé de renforcer la démocratie scolaire en prenant en compte la parole et le rôle des élèves, afin de conforter leur apprentissage de la citoyenneté. L'apprentissage des droits par les enfants, et pas seulement de leurs droits civiques, est également mis en avant.
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Réussite scolaire et bien-être des élèves L'importance d'un climat scolaire serein est soulignée, avec un accent sur la question du harcèlement, du bien-être et de la santé des élèves et des personnels.
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Addiction numérique chez les enfants
- Une proposition de résolution européenne vise à lutter contre l'addiction numérique chez les enfants, décrite comme un problème grave de santé publique.
- Les chiffres montrent une utilisation massive et précoce des écrans par les enfants, avec des conséquences sur leur développement cognitif et émotionnel.
- Les plateformes numériques sont accusées d'utiliser des caractéristiques de conception addictives pour capter l'attention des utilisateurs et créer une dépendance.
- Il est proposé d'interdire les caractéristiques de conception addictive aux services en ligne et de consacrer un droit numérique à ne pas être dérangé.
- Plusieurs intervenants soulignent la nécessité d'une action collective et coordonnée au niveau européen pour protéger les enfants.
- L'importance de la responsabilisation, de la prévention et de l'éducation à une utilisation responsable du numérique est mise en avant.
- Des mesures restrictives pour les mineurs, garantissant leur liberté et leur libre arbitre, sont également proposées.
- Le rôle de la lecture et de l'écriture est souligné comme une alternative aux écrans.
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Voici un document de synthèse pour un briefing sur la mise en place d'une newsletter associative, basé sur le webinaire de Solidatech :
Objectifs et Cibles
- Avant de se lancer, il est crucial de définir les objectifs de la newsletter : création de trafic vers le site web, levée de fonds, mobilisation de bénévoles, etc..
- Il faut également identifier les cibles : bénévoles, donateurs, adhérents.
Base de Données et RGPD
- Base de données propre : désigner un responsable, identifier les informations utiles et uniformiser les données. Privilégier une solution dédiée plutôt qu'un tableur.
- RGPD : obtenir le consentement (cases non précochées), prouver l'obtention du consentement, faciliter le désabonnement, être transparent sur la raison de l'envoi.
Calendrier Éditorial
- Mettre en place un calendrier éditorial pour avoir une vision d'ensemble, regrouper les idées, garantir la régularité et répartir le travail.
- Définir les types de mailing et leur fréquence, lister les événements importants et prévoir le contenu.
Création et Rédaction
- Créer une trame de mailing aux couleurs de l'association.
- Rédiger des phrases courtes, claires et concises. Ajouter un appel à l'action (CTA) à chaque sujet.
- Soigner l'objet et l'aperçu de la newsletter.
Conseils Anti-Spam
- Éviter les majuscules dans l'objet, les pièces jointes, et les listes de contacts achetées.
Outils d'Emailing
- Choisir un outil adapté aux besoins et au budget.
- Outils gratuits (avec limites) ou tarifs réduits pour les associations (GetResponse, CleverReach, Mailchimp, Mailjet, ActiveTrail).
- Pour le planning éditorial : Google Sheets, Airtable, Trello, Asana.
Suivi et Analyse
- Suivre les indicateurs clés : taux d'ouverture, taux de clic, taux de désabonnement.
- Construire son propre référentiel et optimiser les pratiques.
Étapes Clés
- Réfléchir au projet en équipe.
- Désigner un responsable.
- Mettre au propre la base de données.
- Choisir un outil de mailing.
- Créer une trame de mailing.
- Établir un planning éditorial.
- Rédiger et relire le premier mailing.
- Envoyer et suivre les indicateurs.
Ressources Complémentaires
- Formations Solidatech sur la communication digitale et les outils de newsletter.
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Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une présentation de Laurence Devillers sur l'intelligence artificielle:
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Démystification de l'IA : L'IA est avant tout de l'imitation à partir de données. Certains la comparent à un simple outil, mais il est crucial de comprendre qui contrôle cet outil et les risques sous-jacents. L'objectif est de démystifier l'IA pour éviter les fantasmes et les peurs, tout en reconnaissant les risques et les opportunités.
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Éducation et compréhension de l'IA : Il est essentiel d'éduquer et d'enseigner les concepts fondamentaux de l'IA, même sans apprendre à coder, afin de permettre à chacun de comprendre comment ces machines fonctionnent et de garder la faculté de décider. Cette éducation doit commencer dès l'école primaire pour démystifier l'IA auprès des jeunes, de leurs parents et des professeurs.
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Applications et risques de l'IA émotionnelle (Affective Computing) :
- L'affective computing vise à détecter les émotions humaines à travers le visage, la posture et la voix. Ces informations peuvent être utilisées pour adapter les interactions homme-machine, par exemple, avec des robots assistants pour personnes âgées.
- Il est crucial de comprendre la complexité des émotions et les différences culturelles dans leur expression. L'utilisation de ces technologies nécessite une éthique rigoureuse pour garantir la dignité de la personne et éviter la manipulation.
- Les émotions sont complexes et peuvent être un mélange de sentiments positifs et négatifs. La technologie actuelle n'est pas suffisamment mature pour être utilisée sans discernement.
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Réflexion éthique et collective sur l'IA :
- Il est nécessaire d'avoir une réflexion collective sur l'utilisation de l'IA, en considérant les dépendances potentielles et les implications sur la dignité humaine.
- Les principes éthiques tels que la vie privée, le consentement, la transparence, la responsabilité, la dignité et la justice doivent guider le développement et l'utilisation de l'IA.
- Il faut réglementer et normaliser la relation avec les objets numériques, en tenant compte des différences culturelles et des risques de manipulation émotionnelle.
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Projections et qualités morales : Les humains ont tendance à projeter des connaissances, des affects et des qualités morales sur les machines, ce qui peut être trompeur. Il est important de comprendre que les qualités morales d'une IA dépendent des données avec lesquelles elle a été entraînée.
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Évolution de l'IA : L'IA a connu des avancées significatives, notamment avec le deep learning et les transformers. L'émergence de Chat GPT a marqué une étape importante, mais il est essentiel de démystifier ces machines et de comprendre leurs limites.
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IA prédictive vs. IA générative : L'IA prédictive discrimine entre les formes en apprenant leurs différences, tandis que l'IA générative crée de nouvelles formes. Les IA génératives sont entraînées en auto-supervision, sans nécessiter d'annotations manuelles.
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Enjeux éthiques majeurs :
- L'absence de véracité des résultats et de sources est un problème majeur. Il est crucial de mettre en place des mécanismes de traçabilité et de transparence.
- La manipulation émotionnelle possible est un risque important, notamment dans le contexte du métavers et de la réalité virtuelle.
- Les biais cognitifs et émotionnels peuvent influencer notre perception de l'IA et nos décisions.
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Importance des normes et de la régulation : Il est essentiel de mettre en place des normes et des réglementations pour encadrer le développement et l'utilisation de l'IA, en s'alignant sur les lois existantes. L'Europe doit jouer un rôle actif dans l'élaboration de ces normes pour garantir la souveraineté technologique et le respect des valeurs éthiques.
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Vulnérabilité et acculturation : Il faut comprendre que nous sommes tous vulnérables face à ces machines et qu'une acculturation à ces objets est nécessaire. Cela passe par la démystification, la compréhension des concepts et la confiance dans l'intelligence collective.
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Limites des modèles actuels : Les modèles actuels d'IA, comme Chat GPT, ont des limites en termes de compréhension de l'espace, du temps et des intentions. Ils peuvent produire des erreurs et des incohérences, et sont influencés par la prédominance de l'anglais dans les données d'entraînement.
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Éducation à l'esprit critique : Il est crucial d'éduquer les enfants à l'esprit critique et à la remise en question des sources d'information. Il faut leur apprendre à déconstruire les informations produites par les machines et à comprendre les biais potentiels.
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Loi, normes et éthique : Les trois piliers pour une utilisation responsable de l'IA sont la loi, les normes et l'éthique. L'éthique ne consiste pas à dire ce qui est bien ou mal, mais à réfléchir aux conséquences et aux risques.
La présentation souligne l'importance d'une approche équilibrée et informée de l'IA, en mettant l'accent sur l'éducation, la réflexion éthique et la régulation pour garantir que ces technologies soient utilisées de manière responsable et bénéfique pour la société.
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Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une table ronde intitulée "IA et Santé | "Prévention en santé : comment l'IA change la donne ?"":
- Contexte et Objectifs : La table ronde vise à faire le point sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le domaine de la santé, en particulier dans la prévention.
Elle examine le potentiel croissant des solutions technologiques, les perspectives prometteuses qu'elles offrent, et leur valeur ajoutée pour les patients.
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Participants et leurs expertises :
- Dr. Xavier à la Coque : Médecin anesthésiste réanimateur, spécialiste des données, et directeur des datas de l'Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole. Son travail actuel est d'implémenter l'entraînement d'algorithmes sur les données de santé.
Il s'intéresse à la médecine prescriptive, cherchant à utiliser l'IA pour éviter la décompensation des patients et préserver leur capital santé.
* **Dr. Guillaume Bataillon** : Médecin pathologiste à l'Oncopole de Toulouse, spécialisé en pathologie mère et gynécologique, impliqué dans l'implémentation d'algorithmes dans la gestion des données de sa spécialité. Il examine au microscope les tissus prélevés sur un patient pour établir un diagnostic et orienter le choix de traitement. * **Carole Ziza Gara** : Dirigeante de l'entreprise télégraphique, spécialisée dans les solutions connectées intelligentes et innovantes pour le bien-vieillir. Son entreprise analyse intelligemment les données pour le "Smart care", proposant des solutions aux personnes souhaitant rester à domicile le plus longtemps possible. * **Dominique Pont** : Directeur général autonomie et santé du groupe La Poste, en charge du développement des services de confiance numérique en santé. Il souligne l'importance de la souveraineté des algorithmes et des technologies en santé.
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Facteurs favorisant l'introduction de l'IA en médecine : L'augmentation des données disponibles (notamment grâce à la numérisation des images microscopiques), l'augmentation de la puissance des processeurs, et les avancées dans les algorithmes.
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Exemple d'application de l'IA en pathologie : Collecte de lames de prélèvements de col utérin dans toute la France pour constituer une base de données anonymisée, annotée par des pathologistes, et mise à disposition d'équipes d'ingénieurs pour développer des algorithmes de classification.
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Objectifs de l'IA en pathologie : Améliorer l'efficacité, la reproductibilité, et la fiabilité des diagnostics, ainsi que potentiellement découvrir de nouveaux biomarqueurs pour adapter la prise en charge des patients.
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IA comme assistance au diagnostic et au traitement : L'IA est vue comme une aide précieuse pour la récupération et la consolidation d'informations médicales issues de la littérature scientifique. Les algorithmes sont performants pour les tâches répétitives, mais la prédiction de la réponse à un traitement est plus complexe et nécessite des essais cliniques.
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Médecine prescriptive : L'IA est envisagée pour une médecine proactive, visant à préserver le capital santé et à éviter la décompensation, notamment dans les maladies chroniques. Cela implique une personnalisation des prescriptions basée sur les données du patient, incluant la génétique, la biologie, et l'évolution des données dans le temps.
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Défis et enjeux :
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Protection des données : Nécessité de garantir la sécurité et la confidentialité des données de santé, en les gardant dans le système de soins et en empêchant leur utilisation contre les patients.
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Éthique de l'IA : Importance de préserver l'éthique et de s'assurer que l'IA ne soit pas vulnérante, en évitant toute utilisation des données qui pourrait nuire aux patients.
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Maintien à domicile des seniors : L'IA est envisagée comme un complément à l'accompagnement humain pour aider les seniors à rester à domicile plus longtemps, en détectant les chutes et les activités anormales.
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Souveraineté technologique : Nécessité de maîtriser les plateformes technologiques pour garantir un contrôle éthique du système de santé, en développant une alternative européenne aux géants américains et chinois.
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Limites de la puissance de calcul : Face à la course à la puissance de calcul imposée par les modèles d'IA américains et chinois, il est suggéré de se concentrer sur des modèles plus ciblés et de qualité, adaptés aux besoins spécifiques de la santé, en privilégiant l'éthique et la maîtrise des données.
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Interopérabilité des systèmes : Nécessité d'améliorer l'interopérabilité des systèmes d'information de santé pour faciliter l'échange de données et la coordination des soins.
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Explicabilité et biais des algorithmes : Importance de comprendre comment les algorithmes prennent leurs décisions et de contrôler les biais potentiels, en mettant en place une "garantie humaine" de l'IA.
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Applications potentielles de l'IA dans le diagnostic : Radiologie, dermatologie, échographie, endoscopie, neurologie (détection de maladies dégénératives et de crises convulsives), pneumologie (maladies chroniques).
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Jumeaux numériques : Utilisation de jumeaux numériques pour tester des algorithmes et simuler des scénarios, permettant de valider les modèles d'IA de manière plus efficace.
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Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une présentation de Raphaël Besson sur la question de savoir s'il est possible d'imaginer des futurs désirables:
- Constat initial :
Dans les années 1960 et 1970, il était plus simple d'imaginer le futur car les projections étaient basées sur la prolongation des tendances existantes, avec une vision partagée par des acteurs homogènes.
Cette vision était axée sur l'extension des métropoles, le développement de l'automobile et un urbanisme fonctionnaliste.
On pensait alors la ville et les territoires sans le vivant, les écosystèmes naturels ou la société, et l'habitat comme un simple abri.
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Revanche des externalités : L'expression de Yan Moulier Bouton souligne que les externalités négatives, négligées dans cette vision du futur, ont pris leur revanche.
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Complexité actuelle :
Il est aujourd'hui difficile de se projeter dans des futurs désirables en raison de la complexité des enjeux et des difficultés à dépasser certains récits archétypaux.
Parmi ces récits, on retrouve ceux de l'effondrement, des "2030 glorieuses" (vision optimiste), de la fascination pour l'IA, ou encore de la vision de l'humain comme parasite des écosystèmes.
- Dilemmes des politiques urbaines et territoriales :
Il existe une difficulté à dépasser les dilemmes entre utopie et dystopie, entre approches artistiques/culturelles et technologiques, ou encore entre expérimentation et politiques de planification.
Les politiques culturelles sont tiraillées entre les lieux intermédiaires et les équipements labellisés, ou entre la défense des droits culturels et les cultures académiques.
- Importance de la complexité et du "gris" :
Il est essentiel de créer des espaces permettant de penser la complexité et de considérer les multiples nuances du "gris".
Cette approche invite à dépasser les oppositions simplistes et à explorer les zones intermédiaires.
- Rôle des acteurs culturels :
Les approches culturelles et artistiques des transitions territoriales ne sont pas suffisamment considérées par l'Académie et les sciences, alors qu'elles sont fondamentales pour penser des futurs souhaitables.
Il est nécessaire de bâtir des politiques culturelles des transitions territoriales, en accompagnant et en légitimant ces approches dans le cadre de politiques publiques.
- Dépasser l'acceptabilité :
Les artistes et acteurs culturels ne doivent pas se contenter d'œuvrer à l'acceptabilité des mesures radicales, mais plutôt créer des espaces de débats, de rencontres et d'interactions pour explorer la complexité des enjeux.
- Expérimentation collective :
Il est fondamental de permettre l'expérimentation collective et de favoriser la rencontre d'une diversité de savoirs (architectes, artistes, habitants, etc.) pour faire l'expérience de l'intelligence collective et de ce que pourrait être un avenir souhaitable.
L'exemple de la construction collective de mobilier urbain illustre cette démarche.
Ce briefing souligne la nécessité de repenser la manière dont on imagine et construit le futur, en intégrant la complexité, en valorisant les approches culturelles et artistiques, et en favorisant l'expérimentation collective et le débat public.
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table ronde ministérielle de haut niveau intitulée "L'IA en éducation : quel cadre pour quels usages ?".
- Contexte de la table ronde :
La table ronde s'est tenue en marge du Sommet pour l'Action sur l'intelligence artificielle et a été ouverte par la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la Commission européenne.
L'événement a exploré le cadre d’usage de l’IA en éducation selon diverses approches, notamment celles de l'OCDE, de l'UNESCO, et du Conseil de l’Europe.
- Participants : Des représentants des États membres de l’UE et des chercheurs ont participé pour présenter leurs bonnes pratiques en Europe et dans le monde.
La Première ministre Élisabeth Borne a pris la parole pour l'ouverture de la conférence.
- Consultation nationale sur l'IA dans l'éducation :
Une consultation nationale a été lancée en janvier 2025 pour recueillir les points de vue de la communauté éducative (professeurs, personnel de direction, parents, lycéens) sur l'usage de l'IA dans l'éducation.
Un cadre d'usage sera finalisé et diffusé au printemps, précisant les conditions d'utilisation de l'IA dans les classes et dans le domaine administratif, tout en définissant des règles claires pour les élèves.
- Formation des enseignants :
Une première formation en ligne pour le second degré sera lancée dès la rentrée 2025, basée sur un parcours Pix.
- IA générative au service du ministère :
Un outil s'appuyant sur l'IA générative, inspiré du projet Cassandre de l'académie de Lyon, a été déployé pour aider les gestionnaires RH en prenant en charge les tâches administratives et réglementaires. Cette initiative sera généralisée à l'ensemble des académies.
- Initiative pour une IA souveraine :
Un appel à projets doté de 20 millions d'euros de France 2030 sera lancé à l'été 2025 pour concevoir une IA ouverte, transparente et pérenne, dédiée aux professeurs pour la préparation des cours, la correction des devoirs et l'enrichissement de leurs pratiques.
- Enjeux de compétitivité et de compétences :
L'IA est considérée comme un élément clé de la boussole de compétitivité présentée par la Commission européenne.
Il est nécessaire de préparer les Européens aux changements d'un monde numérisé, en maximisant les opportunités de la transition numérique tout en maîtrisant les risques.
- Formation et compétences en IA :
Les efforts doivent favoriser les compétences de base ainsi que les compétences spécialisées en IA.
Les enseignants devraient recevoir une formation pour savoir comment, quand et pourquoi utiliser les outils de l'IA.
La Commission européenne a publié des lignes directrices sur l'utilisation éthique de l'IA dans l'éducation en 2022, qui seront révisées.
- Coopération européenne :
L'accès universel à l'éducation numérique est favorisé, et l'IA est identifiée comme un sujet stratégique nécessitant une coopération étroite entre les États membres et la Commission.
De nombreux États membres ont lancé des plans d'action et des initiatives qui peuvent nourrir le partage d'expérience à l'échelle de l'Union européenne.
- Union des compétences :
L'Union des compétences comprendra un plan d'action pour aider les États membres à renforcer le développement des compétences numériques de base.
Les compétences numériques doivent s'acquérir dès la petite enfance et tout au long de la vie, en renforçant la coopération entre tous les secteurs de l'éducation.
- Plan stratégique pour l'enseignement des STEM :
Un plan stratégique pour l'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) sera mis en place, intégrant les enjeux liés à l'IA.
- Feuille de route pour l'éducation numérique :
La revue en cours du plan d'action pour l'éducation numérique et de la feuille de route pour l'avenir de l'éducation et de la formation numérique, d'ici fin 2025, préparera des propositions sur l'utilisation efficace et éthique de l'IA dans l'éducation et la formation, ainsi que des actions de soutien aux États membres.
- Expérimentation et contrôle qualité :
Les services numériques innovants seront d'abord testés à petite échelle avant d'être déployés nationalement, en contrôlant la qualité et en respectant un cadre éthique et juridique.
Le partenariat d'innovation intelligence artificielle permet la mise à disposition de services numériques en français, notamment pour la lecture, l'écriture et les mathématiques.
Ce briefing donne un aperçu des discussions et des initiatives en cours concernant l'intégration de l'IA dans le système éducatif.
Il met en évidence l'importance d'un cadre éthique, de la formation des enseignants, et de la coopération internationale pour exploiter pleinement le potentiel de l'IA au service de l'éducation.
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Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition et notre conversation, on peut tirer les informations suivantes du webinaire sur l'habitat privé dans les quartiers prioritaires:
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Contexte du webinaire: Le webinaire avait pour but de mieux faire connaître les spécificités de l’habitat privé dans les quartiers prioritaires. L'étude présentée fait suite à une première étude menée en 2018 et a été commanditée par la NCT et la direction générale de l’aménagement du logement et de la nature.
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Objectifs de l'étude: L'étude visait à calculer des indicateurs sur la situation du parc privé dans les quartiers prioritaires, en s'appuyant sur trois sources de données. Elle couvre désormais les départements et régions d'outre-mer et apporte des indicateurs sur les quartiers de veille active, permettant d'apprécier l'évolution des indicateurs dans le temps.
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Méthodologie:
- Sources de données: L'étude s'appuie sur les fichiers fonciers (base de données d'origine fiscale), la base de données DB3S relative aux transactions foncières immobilières, et la base de données Fidéli de l'INSEE, qui permet d'étudier l'occupation des logements.
- Périmètre d'analyse: Les indicateurs sont calculés à l'échelle précise des quartiers, en comparant la situation du quartier à celle de son unité urbaine de référence. Le parc privé est défini comme l'ensemble des logements qui ne sont pas locatifs sociaux.
- Segmentation du parc: Les logements sont segmentés en logements vacants, logements locatifs et logements occupés par des propriétaires occupants.
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Résultats clés:
- Diversité des quartiers: Il existe une grande diversité de taille des quartiers, avec une hausse du nombre de logements entre 2016 et 2021.
- Parc social: La spécificité du parc social est importante dans ces quartiers, avec un pourcentage de 64% en 2021, contre 26% dans les espaces de référence. La part du logement social diminue légèrement entre 2016 et 2021.
- Locatif: Le segment locatif représente environ 44% du parc privé dans ces quartiers, contre 31% dans les espaces de référence.
- Typologie des logements: Les logements collectifs sont fortement dominants, avec 9 logements sur 10 de type collectif.
- Ancienneté: Les logements sociaux datent majoritairement des années 60, tandis qu'il y a une sur-représentation des logements datant d'avant 49 pour le parc privé des QPV.
- Vacance: Le taux de vacance de longue durée est en hausse sur l'ensemble des segments et touche davantage les QPV que les espaces de référence, particulièrement pour le parc privé.
- Niveau de vie: Le niveau de vie des ménages est plus faible dans les QPV, notamment sur le parc social.
- Sur-occupation: La sur-occupation du parc privé est sur-représentée par rapport à l'espace de référence.
- Marché immobilier: Le décrochage du marché immobilier est en moyenne de 25% entre le quartier et son espace de référence.
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Outils et ressources:
- Outil cartographique: Un outil cartographique a été créé pour permettre aux acteurs locaux de se saisir des résultats de l'étude.
- Fichier d'indicateurs: Un fichier d'indicateurs propres à chaque quartier est accessible en téléchargement.
- Typologies de QPV: Deux typologies de QPV ont été développées pour rendre compte de la diversité des quartiers.
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Veille active: Les quartiers en veille active sont en moyenne plus petits, avec un taux de logement social plus faible, un locatif du parc privé moins important, un habitat collectif moins fréquent, une vacance de longue durée moins présente et une pauvreté moins forte.
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Accès aux données et à la cartographie: Les données sont relativement homogènes sur le territoire national, malgré quelques exceptions. La cartographie est accessible via un lien, et il est possible qu'un compte soit nécessaire pour y accéder.
Ce briefing permettra de donner un aperçu des principaux résultats de l'étude et des outils mis à disposition des acteurs locaux pour mieux comprendre les enjeux de l'habitat privé dans les quartiers prioritaires.
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Le document de synthèse pour un briefing sur le webinaire concernant la parentalité numérique pourrait inclure les points suivants, tirés des sources :
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Contexte du webinaire Le webinaire, intitulé "Comment être parents à l'heure du numérique", s'inscrit dans le cadre du mois du numérique organisé par l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT). Il vise à répondre à la fracture numérique dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), en aidant les professionnels et les familles à utiliser les écrans de manière éducative et récréative.
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Cités éducatives Le webinaire est lié au dispositif des cités éducatives, qui vise à intensifier la prise en charge éducative des enfants et des jeunes de la naissance à l'insertion professionnelle, en créant une alliance entre les acteurs éducatifs des quartiers prioritaires. Les thématiques abordées dans les cités éducatives incluent la relation famille et le numérique.
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Intervenants Le webinaire fait intervenir des représentants du CLEMI (Centre pour l'éducation aux médias et à l'information), un service de Réseau Canopé, qui dépend du ministère de l'Éducation nationale. Le CLEMI a pour mission principale la formation des enseignants à l'éducation aux médias et à l'information. Virginie Sassoon, sous-directrice adjointe du CLEMI, et Fanny Valade, chargée de mission au CLEMI, présentent des ressources développées par le CLEMI pour accompagner les parents dans l'ère numérique.
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Pourquoi le CLEMI s'intéresse à la parentalité numérique? Le CLEMI s'intéresse à la question de la parentalité numérique car les familles jouent un rôle fondamental dans l'éducation aux médias et à l'information et dans l'apprentissage du numérique. Une étude récente montre que la famille est la première source d'information pour les 10-13 ans, avant les médias. L'éducation aux médias et à l'information est donc un enjeu de coéducation qui concerne les enseignants, les familles, les associations, les médias et les lieux de culture.
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Axes thématiques Une enquête de terrain menée par le CLEMI a permis d'identifier cinq axes thématiques principaux concernant les préoccupations des parents :
- Comment apprendre aux enfants à s'informer
- Les adolescents et les réseaux sociaux
- Le temps d'écran
- Les images violentes et inappropriées
- La parentalité numérique et l'engagement des parents
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Ressources du CLEMI Le CLEMI a développé plusieurs ressources pour répondre aux préoccupations des parents, notamment :
- La famille tout écran: Une famille fictive créée pour illustrer les problématiques liées à l'usage du numérique. Cette famille est présente dans un guide illustré, une BD, une série télévisée diffusée sur France Télévisions, et d'autres activités.
- Guide de la famille tout écran: Un guide proposant des analyses d'experts, des références bibliographiques et des conseils pratiques. Il contient également un quiz pour aider les parents à évaluer leurs pratiques numériques.
- Série télévisée: Des épisodes courts (1min30) qui abordent différents thèmes liés au numérique et se terminent par des conseils.
- Bande dessinée "Dans la tête de Juliette": Une BD destinée aux pré-ados et aux ados qui aborde des thématiques comme la surcharge cognitive, les fausses informations, les bulles informationnelles, la nomophobie et l'identité numérique.
- Kits d'animation d'ateliers: Des fiches et des ressources pour organiser des cafés des parents sur des thèmes comme la place des parents à l'heure du numérique, le temps d'écran, les réseaux sociaux et l'information. Ces kits sont en cours d'actualisation avec l'intégration de données de parentalité positive.
- Supports de sensibilisation: Des affiches et des flyers sur les bons gestes à adopter avec les écrans.
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Enjeux et paradoxes La parentalité numérique est marquée par une ambivalence, où le numérique est perçu à la fois comme une opportunité et un risque. Les parents sont confrontés à des injonctions paradoxales, devant à la fois contrôler l'usage du numérique par leurs enfants et encourager leur autonomisation. L'âge du premier smartphone est de plus en plus précoce, ce qui augmente l'inquiétude des parents.
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L'importance des usages L'accent est mis sur l'importance de ne pas se focaliser uniquement sur le temps d'écran, mais plutôt sur les usages et les pratiques. Il est essentiel d'entretenir le lien familial et de créer du collectif autour de l'usage du numérique, en adaptant les rituels à chaque famille.
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Co-construction avec les parents Une campagne de sensibilisation a été créée en associant des parents à la conception des affiches. Cette démarche de co-construction permet de recueillir des informations concrètes et de créer un discours universel en recourant à la fiction. Il est important de maintenir un équilibre entre le respect de la parole des parents et l'universalisation du discours pour la création des affiches.
Ce briefing permettra de donner un aperçu complet du webinaire et des ressources disponibles pour accompagner les parents dans l'ère numérique.
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Le webinaire portait sur la parentalité numérique et présentait des outils pour agir, notamment un kit de médiation créé par le CLEMI (Centre pour l'éducation aux médias et à l'information). Voici les points clés concernant ce webinaire :
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Présentation du CLEMI Le CLEMI est un service de Réseau Canopé, dépendant du ministère de l'Éducation nationale, avec quatre missions principales : la formation des enseignants, la production de ressources pédagogiques en éducation aux médias et à l'information, l'accompagnement des médias dans le cadre scolaire, et l'organisation d'événements comme la Semaine de la presse et des médias dans l'école. Le CLEMI a également développé des ressources en éducation aux médias et à l'information pour un public plus large, incluant les parents et les grands-parents.
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Kit de médiation pour les professionnels Un kit de médiation a été créé suite à une campagne de sensibilisation intitulée "Les écrans : apprendre à s'en servir pour ne pas les subir". Ce kit est destiné aux professionnels souhaitant organiser des ateliers avec les parents sur la parentalité numérique. Il est disponible en téléchargement libre et gratuit sur le site du CLEMI. Le kit comprend un guide de médiation, quatre ateliers entièrement rédigés (scénarios), et 14 jeux de rôle. Il est conçu pour être abordé de manière modulaire.
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Objectifs du kit Le kit vise à donner des clés aux parents pour agir face aux problématiques liées aux écrans, en valorisant leurs compétences relationnelles et éducatives. Il cherche également à responsabiliser les parents sans les culpabiliser, et à améliorer la communication avec leurs enfants sur l'usage du numérique. Le kit s'appuie sur des analyses d'experts pour aider à résoudre les tensions liées aux écrans.
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Composants du kit
- Guide de médiation: Il contient des ressources en EMI, des témoignages d'experts, des approfondissements théoriques, et des conseils de posture pour sécuriser les parents et les rendre disponibles à la communication.
- Ateliers: Les quatre ateliers proposés sont : "Être parent à l'ère du numérique", "Maîtriser le temps d'écran en famille", "Accompagner son adolescent sur les réseaux sociaux", et "S'informer sur les réseaux sociaux". Chaque atelier est conçu pour être indépendant et modulable.
- Jeux de rôle: Les 14 jeux de rôle sont conçus pour expérimenter des clés de communication et aider à dénouer des situations tendues. Ils permettent de mettre en pratique les clés de communication proposées dans les ateliers.
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Affiches Une campagne d'affichage a été créée en collaboration avec divers acteurs tels que l'UNAF, le ministère de la Santé, des associations, des travailleurs sociaux et l'Internet sans crainte. Cette campagne se compose de cinq affiches abordant des questions centrales sur le rapport des enfants aux écrans, avec des réponses et un QR code pour aller plus loin. Les thèmes des affiches incluent : "Quel parent connecté êtes-vous ?", "Réseaux sociaux, vous en êtes où ?", "Que font vos enfants sur Internet ?", et "Parlez-vous de cyberharcèlement avec vos enfants ?".
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Mobilisation des parents Pour mobiliser les parents, il est important de passer par les structures qui sont déjà en lien avec eux, comme les centres sociaux, les programmes de réussite éducative, les écoles, les médecins, et les sages-femmes. Le bouche-à-oreille est également un facteur important.
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Adaptation du kit Le kit est conçu pour être adaptable en fonction des publics et des contextes. Il est possible de sélectionner les ressources et les activités les plus pertinentes en fonction des besoins.
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Ressources complémentaires Le CLEMI propose également un guide pratique intitulé "Le guide de la famille tout écran", ainsi que des vidéos illustrant des situations du quotidien rencontrées par les familles.
Le webinaire a souligné l'importance d'outiller les parents face aux défis de la parentalité numérique, en leur offrant des ressources pratiques et des outils de communication adaptés.
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Ce document de synthèse porte sur le témoignage de Mike, un père célibataire élevant seul sa fille de 7 ans, Karma, après le décès de sa femme des suites d'un cancer.
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Situation initiale : Mike s'est retrouvé seul avec sa fille de 3 ans après le décès de sa femme. Il a dû faire face à un deuil et à la nécessité de s'organiser en tant que parent solo.
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Défis rencontrés :
- Organisation et éducation : Mike a dû jongler avec l'organisation quotidienne, l'éducation de sa fille et les tâches ménagères. Il a anticipé les premières fois importantes comme la rentrée scolaire et les relations amoureuses.
- Pression sociale : Il avait l'impression d'être constamment observé et jugé.
- Difficultés financières : Mike aInitialement bien gagné sa vie, mais il a eu tendance à dépenser excessivement pour compenser le manque. Il a reconnu la complexité de trouver un emploi compatible avec sa situation de parent isolé.
- Équilibre personnel : Trouver un équilibre entre sa vie de parent et sa vie d'homme a été difficile, surtout face à une situation inattendue à 30 ans.
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Solutions et adaptations :
- Routine et organisation : Mike a mis en place une routine quotidienne pour stabiliser sa vie et celle de sa fille.
- Soutien familial : La famille de sa femme est très présente, aidant avec Karma les week-ends et pendant les vacances. Ses proches l'ont aussi soutenu dès le début.
- Changement de carrière : Il a quitté son emploi dans le commerce pour devenir artiste digital, ce qui lui permet de travailler à domicile et de s'occuper de sa fille.
- Gestion des émotions : Il communique ouvertement avec sa fille au sujet de sa mère et n'évite pas le sujet.
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Préoccupations et avenir :
- Dangers extérieurs : Mike craint les dangers extérieurs tels que le harcèlement scolaire ou les mauvaises rencontres.
- Relations futures : Il est ouvert à l'idée de rencontrer quelqu'un, mais sans dépendance affective. Il se demande comment l'arrivée d'une nouvelle figure féminine pourrait affecter Karma.
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Points positifs :
- Relation avec sa fille : La relation entre Mike et Karma est remplie de bonheur et de joie. Karma est souriante et bien entourée.
- Ouverture et communication : Mike aborde tous les sujets avec sa fille, y compris ceux liés à la féminité et aux origines. Il encourage le dialogue et l'absence de tabous.
- Présence maternelle : Karma se souvient de sa maman et lui parle quotidiennement. Mike entretient la mémoire de sa femme pour qu'elle reste présente dans leurs vies.
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Ce document de synthèse vise à présenter les principaux points du rapport sur les enseignements pluridisciplinaires au lycée général, technologique et professionnel.
Définition et enjeux de la pluridisciplinarité * La pluridisciplinarité est une notion récente et souvent mal comprise, contrastant avec l'organisation traditionnelle des savoirs en disciplines. * Elle se distingue de la multidisciplinarité (juxtaposition de disciplines sans relation), de l'interdisciplinarité (coopération entre disciplines avec enrichissement mutuel) et de la transdisciplinarité (système axiomatique général rassemblant des disciplines). * L'objectif est de croiser les approches disciplinaires pour mieux cerner la complexité des objets d'étude, en développant des compétences spécifiques aux élèves.
Réalités organisationnelles et pratiques pédagogiques * Cadrage institutionnel : Les programmes et dispositifs pluridisciplinaires sont définis de manière plus ou moins explicite, allant de simples repères à des programmes détaillés. * Mise en œuvre : La qualité des relations interpersonnelles entre enseignants est essentielle à la réussite d'un enseignement pluridisciplinaire. Le manque de temps de concertation est un obstacle fréquemment déploré. * Difficultés : Un décalage est souvent constaté entre l'affichage pluridisciplinaire et la réalité multidisciplinaire, où les disciplines restent cloisonnées. Le choix d'objets d'étude communs est difficile à mettre en œuvre. * Compétences : La maîtrise disciplinaire est nécessaire mais non suffisante. Des compétences spécifiques liées à la pluridisciplinarité sont requises, mais peu valorisées par l'institution. * Ressources : Les ressources sont abondantes mais difficiles à repérer et peu utilisées par les enseignants.
Apports pour l'élève * Changement de regard : La pluridisciplinarité peut modifier la perception de l'élève sur son environnement scolaire, mais son efficacité varie selon la qualité de la coordination pédagogique. * Compétences : L'objectif est de développer des compétences transversales (travail en équipe, pensée critique) et psychosociales, préparant ainsi les élèves aux études supérieures et au marché du travail. * Valorisation : La valorisation de la pluridisciplinarité est faible dans la poursuite d'études, notamment dans Parcoursup.
Recommandations * Faire évoluer les enseignements vers une véritable interdisciplinarité. * Déterminer plus précisément les finalités et les compétences visées pour chaque enseignement. * Organiser les contenus programmatiques autour d'objectifs généraux de formation, en introduisant de la souplesse dans le choix des thématiques. * Prévoir des temps de co-intervention, de coordination et de concertation. * Accompagner méthodologiquement les enseignements pluridisciplinaires par la formation initiale et continue. * Valoriser les compétences particulières des enseignants et les parcours individuels. * Valoriser les compétences transversales développées dans le parcours de l'élève et dans Parcoursup.
Conclusion * La pluridisciplinarité doit viser une réelle interdisciplinarité, où les disciplines s'enrichissent mutuellement. * L'institution doit imposer un cadrage précis et accorder une confiance moins systématique aux capacités d'auto-formation des enseignants. * Une politique de ressources humaines fine est nécessaire, valorisant les compétences particulières et encourageant la montée en compétence.
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Briefing Document : Analyse du Rapport IGESR-IGF sur les Dépenses et Dispositifs Jeunesse (2023-2024)
Objet : Synthèse et analyse du rapport IGESR-IGF (Inspection générale des Finances et Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche) sur la revue des dépenses et des dispositifs en faveur de la jeunesse.
Date : 18 Octobre 2024
Sources : Extraits du rapport "igesr-igf-rapport-23-24-122b-revue-depenses-dispositifs-jeunesse-pdf-196774.pdf"
Introduction :
Ce rapport, commandité par la Première Ministre, vise à objectiver, rationaliser et ajuster l'ensemble des dispositifs en faveur de la jeunesse, en particulier dans les domaines de l'Éducation Nationale, de la Jeunesse, des Sports et de l'Enseignement Supérieur (à l'exception des ressources universitaires qui feront l'objet d'une étude spécifique).
L'analyse porte sur la période débutant en 2017, et sur les dispositifs et mesures créés et mis en œuvre depuis cette date. Le rapport se concentre sur deux axes principaux :
Un rappel des mesures mises en œuvre depuis 2017, replacées dans le contexte des enjeux démographiques, ainsi qu'un bilan des méthodes de chiffrage et de répartition des moyens d'enseignement par les ministères concernés.
Des propositions de méthodes visant à optimiser la répartition des moyens de l'Éducation Nationale par niveau d'enseignement sur le territoire, tenant compte des effets démographiques à l'horizon 2027 et de l'origine sociale des élèves.
Thèmes Principaux et Idées Clés :
Rationalisation des Moyens de l'Éducation Nationale face à l'Évolution Démographique:
Le rapport souligne que les perspectives démographiques à court et moyen terme pourraient justifier une réduction des moyens d'enseignement. La mission a donc modélisé une rationalisation de la répartition des moyens de l'enseignement scolaire en tenant compte des caractéristiques des écoles et des établissements.
Quote : " Les perspectives démographiques à court et moyen terme peuvent en effet justifier une réduction des moyens d’enseignement nécessaires, à politique éducative constante." Trois approches principales de rationalisation sont proposées :
Réallocation des moyens au sein des établissements par la fermeture de classes à effectifs réduits.
Intégration de l'Indice de Positionnement Social (IPS) pour ajuster la répartition en fonction de l'origine sociale des élèves.
Révision du maillage territorial des écoles et établissements pour une meilleure cohérence du nombre d'élèves par établissement, en tenant compte des temps de trajet.
La loi de programmation des finances publiques (LPFP) 2023-2027 tient compte partiellement de la baisse de la démographie scolaire.
Le MENJ (Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse) traduit les évolutions des effectifs scolaires de manières différentes pour la budgétisation.
Le rapport identifie une possible fermeture de 33 collèges en raison de leur nombre d’élèves.
Quote: "Le scénario identifie 33 collèges qui peuvent être fermés au regard de leur nombre d’élèves et qui peuvent répartis à proximité de leur collège."
Évaluation et Cohérence des Dispositifs en Faveur de la Jeunesse :
La revue des dépenses sur les dispositifs en faveur de la jeunesse a permis d'identifier les moyens additionnels déployés depuis 2017, mais sans dégager une cohérence d'ensemble. Une évaluation dédiée est jugée nécessaire avant d'envisager la pérennisation de ces dispositifs, surtout dans le contexte actuel de contraintes budgétaires.
Quote : "In fine, la revue des dépenses sur les dispositifs en faveur de la jeunesse a permis d’identifier les moyens additionnels et de toute nature qui ont été déployés depuis 2017 sans pour autant pouvoir en dégager une cohérence d’ensemble. Concernant les nouveaux dispositifs, une évaluation dédiée semble nécessaire avant d’envisager leur éventuelle pérennisation, notamment dans le contexte contraint des finances publiques."
Le rapport mentionne des dispositifs comme le Pass Culture et le Pass'Sport, mais souligne que peu de bénéficiaires accumulent l'ensemble des mesures sur plusieurs années.
Certains dispositifs sont ciblés pour les publics socialement défavorisés (Pass'Sport, Colos apprenantes).
La mission quantifie l'impact financier des différents dispositifs cumulables pour deux jeunes nés en 2007 et 2005.
La mission souligne que depuis la rentrée 2019-2020, aucune école primaire ne peut fermer sans l'avis favorable du maire. Les décisions concernant la création, la fermeture et l'implantation d'un collège et lycée sont aux compétences du département et de la région.
Quote: "Depuis la rentrée 2019-2020, « aucune école primaire ne ferme sans l'avis favorable du maire » selon la doctrine exprimée par le Président de la République et le ministère de l’éducation nationale. Sachant que la création ou la fermeture d’une école relève juridiquement d’une décision du conseil municipal. De même, depuis les lois de décentralisation des années 1980, la création et l’implantation d’un collège, ou sa suppression, est une compétence du département concerné et dans le cas d’un lycée, de la région concernée."
Allocation des Moyens et Politique Pédagogique :
Le rapport suggère que le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse (MENJ) évalue les taux de reprise démographique en tenant compte du "politiquement soutenable" au-delà du techniquement possible.
La mission constate que l'allocation des moyens est issue d'un raisonnement inversé : les mesures nouvelles sont gagées en premier, puis les calculs de "gains démographiques" sont effectués pour financer ces mesures.
Quote : "La mission constate que l’allocation des moyens est issue d’un raisonnement inversé : les mesures nouvelles sont gagées en premier, puis les calculs de « gains démographiques » et les marges identifiées permettent le cas échéant de financer a posteriori les mesures nouvelles. Le « taux » de reprise démographique « affiché » participe de cette construction budgétaire inversée."
Le rapport invite les deux ministères, Education et Budget, à revoir leur partage d’informations et à convenir d’une méthode commune dans le cadre de la procédure budgétaire.
Modélisation de la Rationalisation des Moyens :
La mission a modélisé des méthodes de rationalisation de la répartition des moyens en tenant compte de l'IPS et des projections démographiques à l'horizon 2027.
Un scénario consiste à relever les seuils de dédoublement de classes en éducation prioritaire, notamment en évaluant les classes susceptibles d'être fermées en relevant le seuil du nombre d'élèves.
L'IPS est utilisé comme indicateur du statut social d'un élève, basé sur les Professions et Catégories Socio-professionnelles (PCS) de ses représentants légaux.
La mission a comparé des classes de niveau ayant des caractéristiques similaires afin d'identifier les niveaux "sur-dotés".
L'unité statistique retenue est le niveau, ce qui permet d'éviter la surpondération des "grosses" écoles dans l'analyse.
Plusieurs scénarios de construction de seuils sont proposés, tenant compte de la catégorie d'établissement, du niveau de classe, de l'IPS et des projections démographiques.
Quote: "Afin d’identifier des niveaux dotés au-delà d’un certain seuil statistique, la mission compare entre elles des classes de niveau ayant des caractéristiques similaires. Cette approche permet de reconnaitre des dotations en écart à un seuil défini au sein d’un échantillon comparable."
La mission a étudié l'adéquation territoriale du nombre d'établissements au nombre d'élèves du premier et second degrés.
La mission a exclu les lycées professionnels dans la mesure où les élèves ne sont pas scolarisés en considération de la proximité géographique entre leur domicile et leur lycée mais en fonction de leur choix de spécialité professionnelle.
Conclusions :
Le rapport met en évidence la nécessité d'une rationalisation des dépenses en faveur de la jeunesse, notamment dans le contexte de la baisse démographique scolaire.
Il propose des pistes d'optimisation de la répartition des moyens, en intégrant des critères sociaux et territoriaux. Une évaluation approfondie des dispositifs existants est également recommandée, afin d'améliorer leur cohérence et leur efficacité.
La mise en œuvre des recommandations du rapport nécessitera une concertation étroite entre les différents ministères concernés et les acteurs locaux.
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Oui, le document contient plusieurs éléments concernant les parents, les représentants de parents d'élèves et les associations de parents d'élèves :
- Les chefs d'établissement doivent se montrer affables envers les familles, tout en restant dignes, patients, de bon conseil et fermes.
Les recteurs et les IA-DASEN attendent des chefs d'établissement qu'ils soient proches des familles.
- La proximité avec les familles est considérée comme essentielle, et les chefs d'établissement ont un rôle majeur et très opérationnel auprès des élèves et des familles.
Un des recteurs insiste sur le rôle indispensable des chefs d’établissement dans les relations avec les parents afin de favoriser la « co-éducation ».
Une rectrice rappelle que les affaires de harcèlement qui se dégradent dans les EPLE ont à voir avec des liens distendus entre les parents et l’École.
- Les chefs d'établissement notent une méfiance croissante de la part des usagers, qui sont de plus en plus critiques et interventionnistes.
Certains parents n'ont pas ou plus les codes. L'évolution la plus nette concerne la relation professeur-élève, avec des contestations agressives de notes ou des conflits causés par le moindre contact corporel, déclenchant des tensions avec les parents.
- Certains chefs d'établissement soulignent la nécessité d'un accompagnement accru de leur part à l'endroit des élèves et des familles.
Leurs interlocuteurs, à l'instar des enseignants, sont de plus en plus enclins à attendre une rencontre immédiate avec eux, sans prise de rendez-vous et parfois sans filtre.
- Le recours au tribunal administratif se multiplie et les familles sont de plus en plus exigeantes, voire revendicatives.
La judiciarisation dans la communication, c'est-à-dire l'intervention croissante des juges dans le contrôle de la régularité des actes de certaines autorités, principalement à la demande des parents, constitue un élément de poids dans l'évolution de la mission de chef d'établissement.
Cette remise en cause, souvent excessive, des décisions des chefs par les familles vient d'une part affaiblir leur position et leur autorité et peut d'autre part altérer la confiance qu'ils ont en eux-mêmes.
- Il est souligné que toute réforme éducative est portée par le chef d'établissement, qui doit expliquer, rassurer et convaincre, ce qui requiert beaucoup d'énergie et d'engagement de l'équipe de direction.
Encore faut-il qu'elle soit informée avant les enseignants ou les parents d'élèves.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les sources fournies :
Synthèse
La fonction de chef d'établissement est un élément central du système éducatif, confrontée à des mutations importantes liées aux réformes et aux évolutions de la société. Une enquête s'est intéressée aux personnels de direction responsables du pilotage d'un établissement public local d'enseignement (EPLE), soit environ 7 500 personnes.
Qui sont les chefs d’établissement?
- En moyenne, un chef d'établissement est une personne de 54 ans, un ancien professeur certifié ou conseiller principal d’éducation, devenu personnel de direction à 41 ans après avoir été adjoint pendant 7 ans.
- Le métier manque d'attractivité malgré un concours sélectif.
- Il existe un manque de transparence dans les opérations de gestion et de mutation, ce qui est mal perçu.
Pilotage et animation des chefs d’établissement :
- La gestion des personnels de direction est assurée conjointement par la direction de l’encadrement et les académies.
- La charte de pilotage est un outil efficace, mais son application varie selon les académies. Il est donc recommandé de la faire vivre dans chaque académie, en coordination avec les représentants des personnels.
- Le dialogue social avec les organisations représentatives des personnels de direction s'effectue via des instances légales et un dialogue spécifique qui s'est institutionnalisé au niveau national. Le groupe national des personnels de direction (GNPD) est un outil unique pour organiser la relation sociale.
- Le groupe dit « Blanchet », présent dans les académies, est une instance de dialogue entre les autorités académiques et les représentants des personnels.
- Il existe de multiples structures de coordination et de mutualisation sur le territoire, comme les bassins, les districts et les réseaux, qui visent à piloter des dispositifs et à les décliner en établissement.
Missions des chefs d’établissement :
- Les textes qui définissent les missions des chefs d'établissement différencient peu leur rôle de celui des adjoints. Un protocole d'accord de 2000 précise les missions, mais il est ancien. Il est donc recommandé d'actualiser le référentiel métier des chefs d'établissement et de lui conférer une valeur réglementaire.
- Les attentes institutionnelles envers les chefs d'établissement sont parfois peu spécifiques et dépassées par la réalité du terrain. Les recteurs et les IA-DASEN attendent qu'ils assument pleinement leur rôle de pilote et qu'ils soient proches des familles et actifs dans l'orientation des élèves.
- Les chefs d'établissement sont confrontés à des difficultés structurelles, telles que les absences de personnels et le manque de remplacement, ce qui les oblige à compenser. Ils doivent également s'adapter constamment aux nouvelles mesures.
- La mission pédagogique des EPLE est parfois sous-investie, mais jamais abandonnée. Les missions de gestion des ressources humaines sont de plus en plus importantes, et la dimension relationnelle au sein des établissements est essentielle.
- La charge de travail des chefs d'établissement est en augmentation constante, ce qui peut questionner le sens du métier. Il est donc recommandé d'organiser le collectif de travail pour mieux répartir la charge au sein de l'équipe de direction.
Évaluation des chefs d’établissement :
- L'évaluation des chefs d'établissement cherche encore son modèle et son rythme. La procédure d'évaluation est régulièrement mise à l'épreuve par la pratique. Il est donc recommandé de simplifier les modalités d'évaluation, de réduire le nombre d'items, de prévoir un temps unique d'entretien annuel et de différencier la grille d'évaluation des chefs d'établissement et des adjoints.
Formation continue :
- La formation continue est indispensable, mais rarement inscrite dans la professionnalité des chefs d'établissement. Elle est souvent jugée inadaptée aux besoins et non spécifique. Il est donc recommandé de mettre en place dans les académies une formation continue attractive, tenant compte des besoins des territoires et de l'actualité éducative.
Perspectives de carrière :
- Les perspectives de carrière sont floues et peu accompagnées. Il est donc recommandé de renforcer le suivi et l'accompagnement du parcours individuel des chefs d'établissement.
Recommandations générales :
- Organiser une plus grande transparence sur la diffusion des postes vacants ou susceptibles de l’être.
- Mettre en place à l’administration centrale et dans chaque académie un point d’entrée unique pour les chefs d’établissement, destiné à répondre à un besoin immédiat ou à orienter vers le bon interlocuteur.
- Améliorer l’environnement numérique des chefs d’établissement en les outillant avec des applications gratuites et interopérables.
- Actualiser le référentiel métier des chefs d’établissement en réaffirmant leur rôle essentiel de cadre du système éducatif et lui conférer une valeur réglementaire.
Ce document de synthèse reprend les principaux points abordés dans le rapport, en mettant l'accent sur les défis rencontrés par les chefs d'établissement et les recommandations pour améliorer leur situation. Il peut servir de base pour un briefing plus approfondi, en développant chaque point et en apportant des exemples concrets.
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Le soutien de l’État en matière de vie associative, rapport 23-24-008A, octobre 2024
Voici un document de synthèse pour un briefing sur le soutien de l'État à la vie associative, basé sur le rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) :
Introduction
- Le rapport de l'IGÉSR N° 23-24 008A, publié en octobre 2024, examine le soutien de l'État à la vie associative.
- La mission s'est efforcée de développer une approche complémentaire aux travaux existants sur le sujet.
- La politique en faveur de la vie associative est portée par la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) et déclinée dans les régions et départements par les services déconcentrés chargés de la jeunesse, de l'engagement et du sport.
Importance de la vie associative
- La loi du 1er juillet 1901 structure une grande partie de l'organisation sociale en France.
- Plus de 15 millions de bénévoles s'investissent dans plus de 1,3 million d'associations en activité dans des domaines variés.
- Le budget annuel cumulé des associations en 2021-2022 est de plus de 113 milliards d'euros.
- Les associations comptent 1 850 000 emplois salariés.
Cadre de concertation et travaux réguliers
- Le Haut Conseil à la vie associative (HCVA), placé auprès du Premier ministre, réunit des experts issus des administrations et des associations et alimente la réflexion générale.
- Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a formulé des avis récents pour promouvoir l’engagement bénévole.
- Les notes, études et rapports de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) donnent un éclairage précieux.
Soutien de l'État
- Le soutien de l’État à la vie associative se manifeste par une aide financière, une adaptation législative ou réglementaire et un accompagnement technique.
- Le fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) est une aide financière significative et structurante.
- Les postes FONJEP constituent un programme emblématique qui doit conserver une gestion dynamique.
- Les aides sectorielles de l’État et les aides locales sont essentielles.
- Guid’Asso™ est un dispositif fédérateur pour l’accompagnement des bénévoles.
- La simplification repose essentiellement sur le développement des procédures numériques.
- Le soutien est conditionné à la souscription du contrat d’engagement républicain (CER), contesté par certains grands réseaux associatifs.
Recommandations
- Renforcer la connaissance des associations au niveau régional et local.
- Mieux coordonner l’action administrative.
- Conforter les financements des associations tout en reconnaissant leur autonomie.
- Améliorer l’information et le soutien des bénévoles.
- Parfaire l’application du contrat d’engagement républicain.
- Conforter le FDVA dans son rôle d’aide structurante.
- Poursuivre l’effort de suivi et d’évaluation des postes FONJEP.
- Poursuivre le déploiement et le suivi attentif de Guid’Asso™.
- Mieux informer sur les mesures en faveur du bénévolat et simplifier les procédures d’accès au compte d’engagement citoyen (CEC).
- Poursuivre le développement du projet « systèmes d’information de la vie associative (SIVA) ».
- Poursuivre, renforcer et mieux coordonner le travail de connaissance de l’activité réelle des associations qui sollicitent des financements publics.
- Privilégier l’usage de la subvention pluriannuelle, à l’appui d’appels à projets moins nombreux et suffisamment ouverts.
Enjeux et défis
- La complexité de la vie associative nécessite des expertises diversifiées.
- Il est important d'améliorer la connaissance de la vie associative au niveau régional et local.
- L'émiettement de l'action publique et l'instabilité du financement public restent des défis.
- Le risque de voir les associations devenir de simples exécutantes des politiques publiques.
Ce document de synthèse reprend les principaux points du rapport et les recommandations de la mission, tout en soulignant les enjeux et défis liés au soutien de l'État à la vie associative.
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Territoires éducatifs ruraux 2023, rapport 22-23-233A, juin 2023
L'initiative Territoires Éducatifs Ruraux (TER) favorise la convergence des politiques publiques dans les zones rurales de plusieurs manières :
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Décloisonnement des politiques publiques. Les TER ont la capacité de décloisonner les politiques publiques en favorisant le rapprochement des institutions publiques et en légitimant le lien entre les partenaires ayant une mission éducative et le monde scolaire.
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Convergence des politiques éducatives, sociales et de santé. La convergence des politiques éducatives, sociales et de prévention en santé publique, portées par différents ministères et les conseils départementaux-régionaux, constitue une base structurelle permettant de répondre de façon pérenne et cohérente aux besoins identifiés dans les TER. Les TER permettent de favoriser la convergence des politiques portées par les structures en charge des questions sociales et de santé (CAF, MSA, ARS, CPAM) avec celles touchant l’éducation.
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Coordination et cohérence à l'échelle de l'EPCI. L'expérimentation TER apporte une coordination départementale et locale entre les champs social et éducatif et assure la cohérence de ces politiques à l'échelle de l'EPCI (établissement public de coopération intercommunale) plutôt qu'à la seule commune. L'intégration des Services Départementaux à la Jeunesse, à l'Engagement et aux Sports (SDJES) dans les projets TER facilite le lien avec les partenaires et les élus, territorialisant ainsi les politiques éducatives et sociales.
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Amélioration des échanges et du service rendu. L'amélioration des échanges entre les différents acteurs (CAF, MSA, ARS, CPAM et l’éducation nationale) améliore le service rendu par les politiques publiques aux habitants. Les personnels d’encadrement de l’éducation nationale ont une meilleure perception des analyses et des orientations retenues par les autres services de l’État.
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Intégration des problématiques de santé. Les problématiques touchant à la santé font l’objet d’une analyse partagée avec l’ARS et les CPAM, afin que cette priorité soit systématiquement inscrite dans les axes du TER.
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Adaptation aux besoins locaux. L'échelon départemental permet d’assurer l’ingénierie, la cohérence et la convergence des politiques éducatives et sociales portées par l’ensemble des services publics, ajustant leurs orientations nationales et leurs financements locaux au bénéfice d’un projet de territoire.
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Création de liens entre les DSDEN et les EPCI. Les DSDEN (Directions des services départementaux de l'Éducation nationale) créent des liens avec les EPCI, qui soutiennent les politiques nouvelles portées par les DSDEN dans les domaines de l’enfance, du périscolaire et de l’extrascolaire, de la jeunesse, et parfois du sport et de la culture.
En intégrant ces différentes approches, les TER dynamisent les espaces ruraux et créent un effet de levier dans la synergie entre les politiques publiques, malgré le manque d'évaluation et de pilotage national.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur le rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) de novembre 2024, concernant l'enseignement et l'apprentissage dans un environnement de confiance et de sécurité :
Titre du Rapport : Enseigner et apprendre en confiance et en sécurité : un enjeu essentiel pour la nation.
Contexte et Enjeux : * Le rapport souligne l'importance cruciale de la confiance et de la sécurité dans le processus d'enseignement-apprentissage. Ces sentiments sont essentiels pour la motivation et le bien-être des élèves et des personnels. * Les vulnérabilités croissantes chez les élèves et les personnels, telles que la dégradation de la santé mentale et la démotivation, rendent ces enjeux encore plus importants. * Les phénomènes sociétaux (crises climatiques, sanitaires, économiques, violences urbaines, cyberharcèlement, complotisme, fracture sociale, défiance vis-à-vis des institutions) ont un impact sur le climat scolaire.
Constat Principal : * Un engagement qualitatif du personnel à agir quotidiennement avec loyauté, rigueur et bienveillance pour favoriser un climat de confiance et de protection. * La confiance reste insuffisamment problématisée, bien qu'elle soit une condition fondamentale de la qualité de la relation pédagogique et un ciment de l'engagement collectif. * L'insécurité est une problématique sociétale qui pénètre l'École et fragilise la confiance.
Programme pHARe : * Le programme pHARe de lutte contre le harcèlement est globalement apprécié et considéré comme efficace, bien que certains de ses piliers nécessitent d'être consolidés pour améliorer sa lisibilité. * La méthode de préoccupation partagée (MPP) est jugée efficace pour lutter contre l'intimidation et le harcèlement récents, à condition de respecter certaines conditions d'utilisation. De nombreux personnels regrettent sa disparition des recommandations nationales.
Recommandations Clés : * Réaffirmer le respect d'autrui comme apprentissage fondamental. * Sanctuariser une séance hebdomadaire d'enseignement moral et civique (EMC). Augmenter le coefficient de l’EMC aux examens. * Expliciter le sens du règlement intérieur aux parents et aux élèves. * Engager une réflexion nationale sur les conditions susceptibles de rendre l'évaluation et l'orientation moins anxiogènes. * Élaborer un texte fondateur (charte ou autre) pour une déontologie partagée des personnels de l'éducation nationale. * Généraliser la formation à l'écoute active et au dialogue avec les adolescents. * Déployer la pratique régulière d'activités collaboratives, notamment au collège. * Généraliser les bilans de vie scolaire pour évaluer l'impact de la politique éducative d'établissement. * Développer une double alliance éducative, avec les élèves comme avec les parents.
Priorités pour un Climat Relationnel de Confiance et de Sécurité : 1. Priorité 1 : Accorder une place centrale au respect d'autrui et développer les compétences psychosociales. 2. Priorité 2 : Renforcer le soutien aux équipes éducatives (groupes de parole, supervision, formation des directeurs). 3. Priorité 3 : Favoriser l'engagement des élèves et des équipes dans des dynamiques collaboratives et renforcer le sentiment d'appartenance. 4. Priorité 4 : Développer une double alliance éducative, avec les élèves comme avec les parents.
Actions et Dispositifs : * Soutien aux personnels : Groupes de parole, leadership sécurisant, amélioration de la qualité de vie au travail. * Engagement des élèves : Activités collaboratives, projets collectifs, élèves ambassadeurs et sentinelles. * Alliance éducative : Implication des parents, communication claire sur le harcèlement, actions pour faciliter la participation des familles. * Outils et méthodes : Méthode de la préoccupation partagée (MPP), bilans de vie scolaire, outils numériques.
Conclusion : * Il est crucial d'agir avec fermeté et bienveillance pour créer un contexte d'enseignement et d'apprentissage confiant et sécurisant. * Il est essentiel d'identifier clairement les problèmes et de renforcer la collaboration à tous les niveaux du système éducatif.
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Enseigner et apprendre en confiance et en sécurité : un enjeu essentiel pour la nation, rapport 23-24-004A, novembre 2024
Voici les points saillants du rapport, utiles pour un briefing, concernant la confiance, la sécurité et la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire :
- Confiance et sécurité :
- La confiance et la sécurité sont deux besoins fondamentaux et interdépendants qui conditionnent la motivation et le bien-être de tous à l'école, élèves et personnels.
- La mission souligne l'engagement des personnels à agir au quotidien avec loyauté, rigueur et bienveillance afin que les élèves puissent apprendre dans un climat de confiance et de protection.
- Les phénomènes de société (crises, attentats, harcèlement, complotisme, fracture sociale, défiance) ont des répercussions sur le climat scolaire.
- La mission s'efforce d'identifier les conditions susceptibles de permettre aux élèves d'apprendre et aux enseignants d'exercer dans un climat de confiance et de sécurité.
- Programme pHARe :
- Le programme pHARe est un dispositif de prévention, de détection, de traitement et de suivi du harcèlement entre élèves qui s'est progressivement structuré et affiné.
- La majorité des membres de la communauté éducative (personnels et parents d'élèves) sont satisfaits de ce dispositif.
- Les éléments les plus importants du dispositif pHARe sont le numéro vert 3018, les affiches et vidéos du concours NAH, les formations, la méthode de préoccupation partagée (MPP) et le protocole pHARe.
- Méthode de préoccupation partagée (MPP) :
- La MPP est une méthode de prévention et de traitement des situations de harcèlement qui consiste à mener de courts entretiens avec chaque protagoniste et d’autres élèves neutres.
- Elle vise à évoquer la situation de mal-être d’un camarade avec l’élève suspecté d’intimider ou de harceler, sans donner à la situation un aspect policier, mais au contraire à mettre l’élève suspecté d’intimidation en position d’être acteur du retour au bien-être de sa victime.
- La MPP est jugée efficace ou très efficace par 80 % de ceux qui l’ont utilisée, mais à certaines conditions.
- Insécurité à l'École :
- Les données de l’enquête SIVIS montrent une tendance à l’augmentation du nombre de faits graves et de faits d’une extrême gravité.
- Les autorités publiques ont procédé à un renforcement significatif des mesures visant la sécurité des écoles et des établissements.
- Un plan interministériel de lutte contre le harcèlement a été mis en place en septembre 2023, ainsi qu’un plan ministériel global pour la sécurité des élèves, des personnels et des enceintes scolaires en avril 2024.
- Bien-être et climat scolaire :
- De nombreuses équipes sont engagées dans des projets d’école ou d’établissement visant à favoriser le bien-être des élèves et des personnels.
- Ces projets s’inscrivent dans une logique de prévention et visent à renforcer les compétences psychosociales des élèves.
- Les pratiques coopératives et les projets collaboratifs permettent de renforcer la cohésion et les liens.
- Recommandations :
- Généraliser la formation à l’écoute active et au dialogue avec les adolescents.
- Élargir le champ d’application de la méthode de préoccupation partagée et son usage à toutes les situations de souffrance relationnelle entre élèves et comme élément de lutte contre toute violence.
- Déployer, au collège en particulier, la pratique régulière d’activités collaboratives dans le cadre de la prévention du harcèlement et de l’amélioration du climat scolaire.
- Engager une réflexion nationale sur les conditions susceptibles de rendre l’évaluation et l’orientation moins anxiogènes pour les élèves.
- Élaborer un texte fondateur pour une déontologie partagée des personnels de l’éducation nationale.
- Renforcer le soutien aux équipes éducatives, notamment par le développement de groupes de parole et de supervision.
- Généraliser les bilans de vie scolaire, afin d’évaluer chaque année l’impact de la politique éducative d’établissement sur l’évolution de l’absentéisme, du climat scolaire, des punitions et des sanctions.
- Réaffirmer dans les textes règlementaires la place centrale du respect d’autrui comme apprentissage fondamental et comme condition nécessaire à l’émergence d’un climat de bien-être.
- Confiance et sécurité :
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La grande majorité des personnels montre un engagement à agir au quotidien avec loyauté, rigueur et bienveillance afin que les élèves puissent apprendre dans un climat de confiance et de protection.
Tirée des entretiens, enquêtes et visites de terrain, l’analyse des faits et facteurs susceptibles d’aider à mieux comprendre les causes du mal-être amène la mission à formuler des recommandations pour la lutte contre le harcèlement.
Elle permet de dégager quatre priorités essentielles pour améliorer les conditions de réussite des élèves et la qualité de vie au travail des personnels :
- faire de l’éducation au respect une priorité absolue,
- renforcer le soutien aux équipes éducatives,
- favoriser l’engagement des équipes dans des dynamiques collaboratives et renforcer le sentiment d’appartenance,
- développer une double alliance éducative avec les élèves et avec les parents.
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Liste des préconisations
Le rapport IGESR 2025 "La classe de seconde : étape-clé pour l’élève de lycée" propose plusieurs recommandations organisées autour de quatre axes principaux, visant à améliorer la transition collège-lycée, à mieux gérer l'hétérogénéité des élèves, à optimiser l'orientation, et à renforcer la citoyenneté. Voici une synthèse des principaux points :
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Axe 1 : Renforcer la liaison collège-lycée
- Formaliser la liaison collège-lycée en structurant la collaboration entre enseignants de troisième et de seconde pour assurer une cohérence et une évolution progressive des règles, des modalités d'enseignement, et d'évaluation.
- Diffuser les documents institutionnels relatifs à la scolarité, tels que les livrets personnels de compétences du collège aux professeurs de lycée et les bulletins trimestriels de seconde aux enseignants de collège, pour mieux informer les équipes sur les besoins et le devenir des élèves.
- Organiser des temps d'information et d'immersion pour accompagner les élèves dans leur parcours d'orientation, en proposant des moments d'information communs et des immersions ciblées dans les voies professionnelle et technologique.
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Axe 2 : Mieux gérer l’hétérogénéité scolaire
- Améliorer l’identification et l’accompagnement des élèves les plus fragiles en s'appuyant sur des enseignants référents et en renforçant les temps dédiés au soutien, à la construction de projets, et au suivi personnalisé.
- Développer des temps de réflexion entre pairs et de formation sur les spécificités de l’enseignement en classe de seconde, en proposant des formations sur la gestion des classes hétérogènes et en étendant l'évaluation du cycle terminal à la seconde.
- Créer des projets pédagogiques adaptés aux objectifs de la classe de seconde, en s'appuyant sur des expériences existantes et en évaluant leur contribution à l'amélioration des apprentissages.
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Axe 3 : Améliorer la qualité du choix d’orientation
- Faire évoluer les outils d’affectation pour mieux prendre en compte le projet de l’élève vers la voie professionnelle, en adaptant Affelnet et en repensant les procédures d'affectation.
- Informer les élèves et les enseignants sur les parcours post-seconde, en garantissant l'effectivité des heures dédiées au Parcours avenir et en construisant un dispositif numérique retraçant le parcours des élèves.
- Renforcer la dimension technologique de la seconde générale et technologique, en présentant les différents parcours aux élèves de troisième et en retravaillant le programme de SNT pour développer sa dimension technologique.
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Axe 4 : Révéler et affirmer la citoyenneté des élèves
- Élaborer localement un document d’information sur les possibilités d’engagement dans et hors le lycée, en s'appuyant sur les structures locales de la continuité éducative.
- Permettre à chaque élève de s’engager durant les années lycée, en offrant des lieux et des moments pour partager leurs expériences et les sensibiliser aux finalités de l'engagement.
- Reconnaître les compétences acquises de l’engagement citoyen, en donnant de l'effectivité au parcours citoyen et en reconnaissant les compétences acquises dans le bulletin et le livret scolaires.
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Voici un document de synthèse pour un briefing sur la classe de seconde, basé sur le rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR):
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La classe de seconde est une étape clé pour les élèves en termes scolaires, d'orientation et d'engagement, marquant une transition entre le collège et le lycée. Environ 90 % d'une classe d'âge passe par cette étape.
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Les enjeux de la classe de seconde sont souvent méconnus des élèves et des familles.
Les élèves doivent envisager leur poursuite d'études et choisir entre la voie professionnelle, technologique ou générale.
Un manque de connaissance des différents parcours peut conduire à des choix d'orientation subis plutôt qu'assumés.
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Liaison Collège-Lycée :
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Renforcer la transition entre le collège et le lycée par une collaboration institutionnalisée entre les enseignants des deux niveaux.
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Formaliser cette liaison au niveau académique et local, en planifiant un travail entre les enseignants de troisième et de seconde.
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Assurer la diffusion systématique des documents institutionnels relatifs à la scolarité des élèves.
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Organiser des temps d'information et d'immersion pour accompagner les élèves dans leur parcours d'orientation.
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Hétérogénéité des classes :
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La classe de seconde est confrontée à une hétérogénéité croissante des élèves.
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Mettre en place des formations pour les enseignants sur la gestion des classes hétérogènes.
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Favoriser des projets pédagogiques adaptés aux objectifs de la classe de seconde.
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Évaluation :
- Étendre le projet d'évaluation du cycle terminal à la seconde pour harmoniser les pratiques d'évaluation et clarifier les attendus.
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Accompagnement et soutien :
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Mettre en place un accueil intégratif en début d'année et un suivi personnalisé des élèves, notamment les plus fragiles.
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Améliorer l'identification et l'accompagnement des élèves les plus fragiles en s'appuyant sur des enseignants référents.
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Tests de positionnement :
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Renforcer l'adhésion aux tests de positionnement de seconde et optimiser l'exploitation des résultats pour diagnostiquer les besoins et proposer des remédiations adaptées.
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Utiliser des outils numériques de remédiation comme MIA seconde et la plateforme RTP.
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Parcours d'orientation :
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Garantir l'effectivité des 54 heures annuelles du Parcours Avenir dans les lycées généraux et technologiques.
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Améliorer l'information sur les parcours post-seconde pour les élèves et les enseignants.
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Renforcer la dimension technologique de la seconde générale et technologique.
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Engagement citoyen :
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Élaborer un document d'information sur les possibilités d'engagement dans et hors du lycée.
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Permettre à chaque élève de s'engager durant les années lycée.
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Reconnaître les compétences acquises grâce à l'engagement citoyen, notamment les compétences psychosociales.
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Classe Prépa-Seconde :
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La classe prépa-seconde est destinée aux élèves admis en seconde mais n'ayant pas obtenu le DNB.
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Elle vise une remise à niveau, un travail sur l'organisation et l'estime de soi, et la préparation d'un projet d'orientation.
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Séquence d'observation en milieu professionnel :
- Mise en place d'une séquence d'observation en milieu professionnel de deux semaines pour les élèves de seconde générale et technologique.
En conclusion, la classe de seconde est une année de transition cruciale qui nécessite une approche systémique pour améliorer les apprentissages, l'orientation et l'engagement des élèves.
Cela implique une collaboration renforcée entre le collège et le lycée, un accompagnement personnalisé des élèves, et une valorisation de l'engagement citoyen.
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La classe de seconde : étape-clé pour l’élève de lycée, rapport 23-24-002C, janvier 2025
Voici un document de synthèse pour un briefing sur la classe de seconde, basé sur le rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR):
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La classe de seconde est une étape clé pour les élèves en termes scolaires, d'orientation et d'engagement, marquant une transition entre le collège et le lycée. Environ 90 % d'une classe d'âge passe par cette étape.
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Les enjeux de la classe de seconde sont souvent méconnus des élèves et des familles.
Les élèves doivent envisager leur poursuite d'études et choisir entre la voie professionnelle, technologique ou générale.
Un manque de connaissance des différents parcours peut conduire à des choix d'orientation subis plutôt qu'assumés.
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Liaison Collège-Lycée :
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Renforcer la transition entre le collège et le lycée par une collaboration institutionnalisée entre les enseignants des deux niveaux.
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Formaliser cette liaison au niveau académique et local, en planifiant un travail entre les enseignants de troisième et de seconde.
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Assurer la diffusion systématique des documents institutionnels relatifs à la scolarité des élèves.
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Organiser des temps d'information et d'immersion pour accompagner les élèves dans leur parcours d'orientation.
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Hétérogénéité des classes :
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La classe de seconde est confrontée à une hétérogénéité croissante des élèves.
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Mettre en place des formations pour les enseignants sur la gestion des classes hétérogènes.
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Favoriser des projets pédagogiques adaptés aux objectifs de la classe de seconde.
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Évaluation :
- Étendre le projet d'évaluation du cycle terminal à la seconde pour harmoniser les pratiques d'évaluation et clarifier les attendus.
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Accompagnement et soutien :
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Mettre en place un accueil intégratif en début d'année et un suivi personnalisé des élèves, notamment les plus fragiles.
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Améliorer l'identification et l'accompagnement des élèves les plus fragiles en s'appuyant sur des enseignants référents.
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Tests de positionnement :
-
Renforcer l'adhésion aux tests de positionnement de seconde et optimiser l'exploitation des résultats pour diagnostiquer les besoins et proposer des remédiations adaptées.
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Utiliser des outils numériques de remédiation comme MIA seconde et la plateforme RTP.
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Parcours d'orientation :
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Garantir l'effectivité des 54 heures annuelles du Parcours Avenir dans les lycées généraux et technologiques.
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Améliorer l'information sur les parcours post-seconde pour les élèves et les enseignants.
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Renforcer la dimension technologique de la seconde générale et technologique.
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Engagement citoyen :
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Élaborer un document d'information sur les possibilités d'engagement dans et hors du lycée.
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Permettre à chaque élève de s'engager durant les années lycée.
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Reconnaître les compétences acquises grâce à l'engagement citoyen, notamment les compétences psychosociales.
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Classe Prépa-Seconde :
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La classe prépa-seconde est destinée aux élèves admis en seconde mais n'ayant pas obtenu le DNB.
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Elle vise une remise à niveau, un travail sur l'organisation et l'estime de soi, et la préparation d'un projet d'orientation.
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Séquence d'observation en milieu professionnel :
- Mise en place d'une séquence d'observation en milieu professionnel de deux semaines pour les élèves de seconde générale et technologique.
En conclusion, la classe de seconde est une année de transition cruciale qui nécessite une approche systémique pour améliorer les apprentissages, l'orientation et l'engagement des élèves.
Cela implique une collaboration renforcée entre le collège et le lycée, un accompagnement personnalisé des élèves, et une valorisation de l'engagement citoyen.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les sources fournies :
Thème central : La fragilité psychique des jeunes, mythe ou réalité ?
- Un webinaire, organisé par LISA et le Learning Planet Institute, a exploré la question de la fragilité psychique des jeunes, en se demandant si elle est un mythe ou une réalité.
L'objectif était de nuancer cette vision et de mieux comprendre les dimensions sociales, éducatives et psychologiques qui influencent le bien-être des jeunes.
Le dispositif LISA
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LISA est un dispositif conçu pour repérer et comprendre les besoins et les forces des élèves afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.
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Il est composé d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration multi-acteurs.
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Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements.
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Le projet s'articule autour de la question de comment favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.
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LISA offre des formations, des outils et des ressources élaborées à partir d'une collaboration interdisciplinaire d'enseignants, de cliniciens, de chercheurs et d'ingénieurs.
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Une plateforme numérique comprend un outil de repérage et une base de ressources avec des interventions concrètes pour la classe.
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Un questionnaire "facettes" de 12 questions permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.
Un tableau de bord individuel est généré avec des suggestions pour les enseignants sous forme de fiches pratiques.
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Lisapédia est une base de ressources avec des fiches pratiques et des liens vers des ressources externes.
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Des formations pratiques en ligne et en présentiel sont proposées aux enseignants.
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La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.
Intervention de Christophe Ferveur
- Christophe Ferveur, psychologue clinicien, psychanalyste et psychodramatiste, a été invité à s'exprimer sur la question.
Il est spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux.
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Il travaille à la Fondation Santé des étudiants de France et dans un dispositif appelé "relais étudiant lycéen" avec une consultation pluridisciplinaire.
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L'adolescence et la jeunesse sont des périodes d'incertitude, un "entre-deux" avec un travail intérieur important.
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Ce travail comprend des aspects corporels, la recherche d'idéaux ou leur désidéalisation, l'affiliation à des groupes, et un apprentissage par tentatives et erreurs.
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Aujourd'hui, il y a une prolongation de l'immaturité combinée avec une précocité, créant des déséquilibres.
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Les jeunes sont confrontés à une injonction paradoxale : "fais ce que tu veux, mais sois performant".
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Le contexte sociétal est anxiogène, avec un climat de "tout s'effondre".
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Il y a un idéal contemporain du potentiel caché, où il faut s'épanouir et s'accomplir sans défaillance.
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On observe un désendettement du collectif au profit de l'individu.
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La société actuelle est marquée par l'accélération, avec l'idée de "ne rien manquer", créant des vulnérabilités.
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Cette accélération conduit à une fragmentation cognitive, rendant difficiles l'attention, la mémorisation et l'exécution des tâches.
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Le vécu de l'ennui est devenu un vide, et non plus un temps de maturation.
Il y a une dispersion et une simplification de la pensée, avec un risque de ne pas vérifier les informations.
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Il y a une idéologie de la connexion permanente, mais les relations sont labiles et fragiles.
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Les jeunes ont des difficultés à renoncer et sont plus dans le besoin et l'envie que dans le désir.
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Il y a une montée des "addictions" et des passages à l'acte, avec une intolérance à la frustration.
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Les jeunes sont dans une revendication de soutien car leur socle narcissique est fragile.
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Les jeunes ont des difficultés à se projeter dans l'avenir, pouvant mener à un enfermement dans une "rêvasserie".
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Le syndrome "hikikomori" (repli sur soi) est un exemple de refus de rentrer dans le monde adulte.
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Il faut se demander si cette génération est réellement si "fragile" ou si elle est "fragilisée" par son environnement. Il ne s'agit pas d'une fragilité de fond, mais d'une réaction à un environnement anxiogène.
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On observe une montée des troubles anxio-dépressifs.
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Une personne sur cinq rencontrera un épisode de trouble psychique nécessitant une prise en charge au cours de sa vie.
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40% des jeunes déclarent être en mal-être ou en détresse psychologique.
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La santé mentale est une construction intérieure complexe dépendant de l'histoire personnelle, de l'environnement et des aspects biologiques.
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Le trouble psychique est une zone grise où il faut intervenir sans tomber dans le catastrophisme.
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Dans les troubles psychiques, plus on va mal, moins on demande de l'aide.
Ils sont souvent invisibles, cachés, et fluctuants.
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Les troubles sont multifactoriels, liés à l'environnement familial, social et à la projection dans l'avenir.
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Le retrait social et le désinvestissement des études sont des signaux d'alerte majeurs.
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Les jeunes tentent souvent des auto-résolutions, notamment par des substances, avant de demander de l'aide.
Pistes d'action
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Repérer le plus tôt possible les signaux d'alerte, sans dramatiser.
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Proposer un accès rapide à une consultation, mais dans un cadre déstigmatisé.
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Ne pas se focaliser uniquement sur l'individu, mais considérer le contexte familial et social.
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En cas de retrait social, ne pas retirer brutalement les outils numériques, car ils peuvent être la seule connexion avec le monde pour les jeunes en difficulté.
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Il n'y a pas de recette miracle pour prévenir le mal-être, car les jeunes ne peuvent pas être super protégés de tout.
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Il faut permettre aux jeunes de rencontrer les difficultés et d'apprendre par eux-mêmes.
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Ne pas forcer un jeune à consulter, mais ne pas le laisser seul avec sa détresse.
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Proposer des cadres de consultation adaptés, comme le relais étudiant lycéen.
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La France est un pays où la prescription de médicaments est élevée.
La psychiatrie évolue vers la pharmacologie et la résolution rapide des symptômes.
La société se désengage et l'individu doit trouver des solutions rapidement.
Conclusion
- La question de la fragilité psychique des jeunes est complexe.
Il faut nuancer cette vision et comprendre l'impact de l'environnement sur leur bien-être.
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Il est important de repérer les signaux d'alerte, de proposer des cadres de consultation adaptés, et de ne pas stigmatiser les jeunes.
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Il faut aussi tenir compte du contexte sociétal et de ses injonctions paradoxales.
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Voici un document de synthèse pour un briefing sur les effets de la pauvreté sur les liens parent-enfant, basé sur les informations de la source :
Construction du lien parent-enfant :
- Le lien entre un parent et son enfant ne se crée pas instantanément, mais se construit dans le temps. Ce lien peut commencer à se développer dès la période prénatale.
- L'attachement prénatal peut être considéré comme l'ébauche d'un lien entre le parent et l'enfant. Cependant, des expériences prénatales moins favorables peuvent se manifester après la naissance de l'enfant.
- Le lien se construit également à travers les échanges entre le parent et l'enfant. Un modèle de "spirale interactive" décrit ce processus comme une série d'interactions répétées entre le parent et son enfant, où les réactions du parent et de l'enfant se cumulent.
Le rôle du contexte et de la précarité :
- Le contexte, en particulier la précarité, peut influencer la manière dont le parent perçoit son enfant. Par exemple, un parent en situation de précarité peut avoir moins de patience en raison de ses propres difficultés.
- La précarité peut rendre plus difficile pour un parent d'être pleinement connecté à son enfant, en raison du stress et des préoccupations qu'elle engendre.
- La précarité peut influencer la façon dont le parent se sent parent, le développement de l'enfant et la construction de l'attachement.
Conséquences des interactions parent-enfant :
- Les interactions répétées entre un parent et son enfant ont trois conséquences principales :
- La manière dont le parent se sent dans son rôle parental et la confiance qu'il développe dans ce rôle.
- Le développement de l'enfant, qui sera favorisé par des interactions chaleureuses et soutenantes.
- La construction de l'attachement de l'enfant, qui dépendra des expériences répétées avec le parent.
- L'attachement de l'enfant peut être plus ou moins sécurisé en fonction de ces interactions répétées.
Précarité et lien parent-enfant :
- La précarité peut compliquer l'établissement de ces liens, mais n'est pas un déterminisme.
- Ce n'est pas parce qu'un parent est en situation de précarité qu'il n'est pas lié à son enfant ou que l'enfant ne peut pas développer un attachement sécurisé.
- Le soutien que reçoit le parent dans ces étapes peut déterminer si la spirale interactive reste positive ou devient dysfonctionnelle. Un manque de soutien peut conduire à des conséquences plus négatives.
En résumé, la construction du lien parent-enfant est un processus dynamique et interactif, fortement influencé par le contexte.
La précarité peut complexifier ce processus mais n'empêche pas l'établissement d'un lien sécurisé. Le soutien aux parents est crucial pour garantir une spirale interactive positive et un développement sain de l'enfant.
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Voici un document de synthèse pour un briefing sur l'addiction aux jeux vidéo, basé sur les informations des sources :
Qu'est-ce qui rend les jeux vidéo captivants et quand devient-on accro?
- Les jeux vidéo sont captivants car ils procurent du plaisir.
- Une personne commence à entrer dans une zone dangereuse si elle joue plus d'une heure par jour.
- Les nouvelles technologies, comme les smartphones et les tablettes, ont renforcé le goût de jouer et donc les risques d'addiction.
- L'industrie des jeux vidéo gagne beaucoup d'argent, incitant à la consommation.
- Si les parents laissent jouer sans limite, cela favorise la dépendance.
Quels sont les symptômes de la dépendance aux jeux vidéo ?
- Jouer excessivement peut nuire à la santé.
- Les conséquences peuvent inclure un mauvais sommeil, une irritabilité accrue et une prise de poids due à un manque d'activité physique.
- La dépendance aux jeux vidéo peut entraîner une baisse des notes si le travail scolaire est négligé au profit des jeux.
Impact des jeux vidéo sur le cerveau, le corps et la santé
- L'addiction aux jeux vidéo peut avoir des effets négatifs sur la santé, notamment sur le sommeil, l'humeur et le poids.
- L'Organisation Mondiale de la Santé a classé l'addiction à internet comme un trouble clinique en 2018.
Comment modérer l'utilisation des jeux vidéo?
- Il est important de ne pas laisser les enfants de moins de 3 ans utiliser les écrans.
- Il est important de modérer le nombre d'heures de jeu.
- Le système d'évaluation européen des jeux vidéo (PEGI) aide les parents à choisir un jeu adapté à l'âge de l'enfant.
- Jouer avec modération ne rend pas dépendant.
Solutions pour éviter la dépendance et se désintoxiquer
- Les jeux vidéo peuvent distraire et permettre de s'évader et de rêver.
- La meilleure solution pour ne pas devenir dépendant est de sortir, faire du sport, de la musique et rencontrer des amis.
En résumé, les jeux vidéo peuvent être une source de divertissement, mais une utilisation excessive peut entraîner une dépendance avec des conséquences négatives sur la santé et les études.
La modération, l'utilisation du système PEGI et la diversification des activités sont essentielles pour éviter les problèmes liés à l'addiction aux jeux vidéo.
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explore la question de la valeur de l’éducation privée.
L’intervenant remet en question l’idée répandue que les écoles privées produisent automatiquement des élèves sûrs d’eux, soulignant que la confiance en soi est souvent liée au contexte socio-économique familial, plutôt qu’à l’école elle-même.
Il critique le biais de confirmation qui nous pousse à remarquer les réussites des élèves issus de milieux privilégiés tout en ignorant les échecs.
Finalement, la discussion aborde le rôle complexe des écoles privées dans la société, leur coût croissant et l’incertitude quant à leur valeur réelle pour les familles.
Voici une synthèse des points clés concernant l'enseignement privé, basée sur les sources fournies :
- Confiance et origine sociale :
L'une des raisons souvent évoquées pour le choix de l'enseignement privé est le développement de la confiance chez l'enfant.
Cependant, les études montrent que cette confiance est souvent liée au milieu socio-économique d'origine.
Les enfants issus de milieux privilégiés, ayant grandi avec moins d'inquiétudes financières, ont tendance à être plus confiants, ce qui n'est pas forcément dû à leur scolarisation dans le privé.
- Biais de confirmation :
On a tendance à remarquer les exemples de personnes ayant réussi, comme Boris Johnson, qui a fréquenté Eton, mais on oublie les enfants issus de l'enseignement privé qui rencontrent des difficultés.
On entend moins parler des élèves en échec, ceux qui ont du mal à interagir avec des personnes d'autres milieux ou qui ont des problèmes liés à la pression scolaire.
- Expériences personnelles contrastées :
Un témoignage personnel relate une expérience dans une école publique diversifiée et une école privée, toutes deux avec leurs bons et mauvais côtés.
Le témoin souligne avoir vu plus de consommation d'alcool et de drogues dans l'école privée.
Des études confirment que les élèves du privé ont tendance à commencer à boire plus tôt et à prendre des risques.
- Complexité du choix de l'enseignement privé :
Le choix de l'enseignement privé est complexe et ne se résume pas à la qualité de l'éducation.
Les raisons sont variées et dépassent souvent le cadre scolaire.
Les parents cherchent parfois un réseau social ou des opportunités spécifiques pour leurs enfants.
- Impact du réseau social :
Les personnes issues d'écoles privées comme Eton peuvent avoir tendance à privilégier d'autres personnes issues du même milieu.
Il y a une prise de conscience croissante de ce phénomène.
- Avenir de l'enseignement privé :
L'avenir de l'enseignement privé est incertain.
Avec des propositions de taxes sur les écoles privées, les parents devront se poser des questions importantes sur l'intérêt de ces établissements.
Les parents doivent considérer ce qu'ils recherchent vraiment pour leurs enfants, car la perception de l'enseignement privé varie.
Il est difficile de savoir si l'enseignement privé est vraiment rentable, car chaque parent a une perception différente de ce qu'il recherche.
- Problèmes sociétaux plus vastes:
Le débat sur l'enseignement privé reflète des problèmes plus vastes dans la société, comme des problèmes structurels.
Il faut que les entreprises, les universités et les différents acteurs de la société aillent au-delà du simple parcours scolaire pour identifier les personnes compétentes.
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Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la conférence sur le conflit sévère de séparation :
- 0:04-0:17: Introduction et remerciements par l'animateur de l'événement. Il remercie Michel Rabitail et Vanessa Lete pour l'organisation et l'animation.
- 0:17-0:55: L'animateur rappelle qu'il s'agit de la deuxième conférence sur les conflits sévères de séparation en peu de temps et que ce sujet est devenu une priorité au Québec, notamment parce que c'était le seul motif de signalement à la hausse pendant la pandémie. Il souligne que la plupart des professionnels n'ont pas reçu de formation spécifique sur les approches familiales et systémiques.
- 1:55-2:47 L'animateur explique l'objectif de cette journée scientifique et clinique. Il mentionne les distinctions entre le conflit sévère de séparation, l'aliénation parentale, et la violence conjugale. Il annonce une présentation de projets appliqués et des approches basées sur des données probantes comme la médiation, les approches systémiques et les approches sensibles aux traumatismes.
- 2:54-4:54: Introduction des trois conférencières : Elisabeth Godbout, professeure spécialiste des transitions familiales, des séparations et des conflits sévères de séparation ; Amylie Paquin Boudreau, psychologue clinicienne spécialiste des enjeux de conflits sévères de séparation et de violence familiale ; et Catherine Turbide, professeure spécialiste des conflits sévères de séparation, de violence conjugale post-séparation et des trajectoires de service en protection de la jeunesse.
- 4:54-5:29: L'animateur souligne l'expertise des conférencières et l'importance de cette thématique.
- 5:29-6:03: Elisabeth Godbout prend la parole et remercie l'Institut Universitaire jeunes en difficulté pour l'invitation. Elle souligne que le conflit de séparation est un sujet de prédilection dans leurs travaux.
- 6:53-7:25 : Présentation du plan de la conférence pour les 3 heures à venir..
- 7:25-8:38: Introduction au sujet des conflits sévères de séparation, problématique apparue il y a une trentaine d'années, d'abord identifiée par les professionnels de la justice et des services psychosociaux. Le premier article sur le sujet est celui de Janet Johnston en 1994. La problématique a pris de l'ampleur dans les années 2000, avec une augmentation des écrits scientifiques et des dossiers judiciaires. Il est noté que cette problématique représente un défi pour l'intervention.
- 9:45-10:09: Il est souligné que la distinction entre conflit sévère de séparation, violence conjugale et contrôle coercitif est primordiale.
- 10:09-11:17: Présentation des objectifs de la journée : faire le point sur les connaissances, présenter les services existants au Québec, et aborder les bases d'une évaluation appropriée.
- 11:17-12:09 : Présentation d'un programme et d'une intervention en soulignant l'importance des approches pour comprendre la complexité du problème.
- 12:09-12:42: Définition du conflit sévère de séparation : un terme "parapluie" qui englobe plusieurs problématiques de nature et de sévérité différentes. Il se manifeste par une hostilité importante entre les parents, rendant la communication difficile, voire inexistante.
- 13:54-14:06: Le conflit sévère de séparation inclut des signalements répétés à la protection de la jeunesse, des recours fréquents aux tribunaux, parfois malintentionnés.
- 14:06-15:34: Les conflits sévères de séparation sont des dossiers qui encombrent le système et consomment beaucoup de ressources. Les enfants sont affectés par l'exposition à des conflits répétés et intenses.
- 15:34-17:31: La distinction entre les conflits de séparation et la violence conjugale est complexe : il est nécessaire de distinguer les manifestations de violence liées au conflit de celles liées à un déséquilibre de pouvoir. Il est important de souligner que la violence dans le contexte du conflit peut être sporadique ou situationnelle, alors que dans la violence conjugale il y a un déséquilibre de pouvoir.
- 17:31-18:49: Le conflit sévère de séparation est souvent chronique et enlisée dans le temps, les parents restent en colère comme au premier jour de leur séparation. Une distinction est faite entre les conflits normaux lors d'une séparation et les situations qui perdurent. La durée des conflits dans le temps reste mal connue.
- 18:49-20:27: Les différentes dimensions du conflit sont présentées, notamment la judicialisation importante des litiges. Les conflits judiciaires sont à distinguer des difficultés parentales. Présentation d'une étude avec un échantillon de parents québécois récemment séparés.
- 20:27-21:24: Les analyses ont permis de dégager un sous-groupe de parents vivant des conflits élevés au plan judiciaire et des difficultés parentales. Il s'agit d'une zone "très préoccupante" de 13% des parents.
- 22:00-24:03: Un tiers des parents de ce sous-groupe ont eu une présentation en cour, 30% ont eu recours à une expertise en matière de garde. Les dimensions du conflit sont enchevêtrées. Il y a une persistance dans le temps pour un sous-groupe de ce 13%.
- 24:03-25:08: Les données des dossiers judiciaires montrent qu'une minorité de parents va à procès, la majorité règle les questions entourant leur séparation durant les procédures.
- 25:08-27:45 : Les données de la protection de la jeunesse montrent qu'une minorité de dossiers comportent un litige actif en matière de garde d'enfants. Ces dossiers sont plus souvent réouverts avec une détérioration du fonctionnement des enfants. Au Québec, 15,7 % des évaluations faites par les services de protection de la jeunesse ont été faites en raison de mauvais traitements psychologiques, dont 14,8% comportaient des conflits de séparation. L'exposition à la violence conjugale demeure le motif le plus souvent signalé, suivi des conflits de séparation.
- 27:45-28:46: Présentation d'un panorama des services au Québec pour traiter ou prévenir le conflit sévère de séparation.
- 28:46-30:06: Les services sont divisés en différents types et niveaux, allant de la prévention à l'intervention spécialisée. Les services de première ligne sont peu documentés et il manque d'outils.
- 30:06-31:20: Présentation de la séance d'information de groupe sur la parentalité après la rupture, un service universel mais surtout utilisé par les parents en litige. Ce service n'a pas été évalué..
- 31:20-32:54 : La médiation familiale est un service très utilisé et apprécié. Par contre, son efficacité à prévenir la détérioration des conflits reste à être étudiée.
- 32:54-33:51 : Il existe des services juridiques de prévention et de règlement des différends, offerts en pratique privée. Leur efficacité à prévenir les conflits n'a pas été examinée.
- 33:51-34:53 : Des programmes de groupes plus ciblés sont offerts par des organismes communautaires et par le CUS centre sud de l'île de Montréal. Un silence est fait sur l'action du milieu communautaire qui est jugée très importante, mais non nommée.
- 34:53-36:03: Les services de première ligne sont peu documentés. Il y a un manque d'outils pour les professionnels pour intervenir dans ce type de problématique. Plus on augmente en sévérité, plus les interventions sont contraignantes. On utilise le judiciaire comme levier d'intervention.
- 36:03-37:04 : Les services indiqués pour les conflits chroniques incluent l'expertise, des programmes spécialisés, la supervision des échanges de garde et la coordination parentale. Les services les plus spécialisés sont concentrés dans les grands centres.
- 37:04-38:32: Les services offerts par les intervenants psychosociaux en pratique privée se développent. Un programme du ministère de la Justice à Montréal est en cours d'évaluation. Le coaching parental est aussi une intervention privée.
- 38:32-41:08 : Des programmes sociojudiciaires importants tels que le programme parentalité conflit résolution et le programme d'intervention sociojudiciaire en conflit sévère de séparation sont présentés. Ces programmes ont fait l'objet d'évaluations et ont montré un potentiel intéressant.
- 41:08-42:02: L'offre de services est morcelée, manque d'intégration et ne traite pas le conflit sévère de séparation comme un problème de santé publique. Une réelle prévention des conflits de séparation devrait être le défi des prochaines années.
- 42:02-43:31 : Il faut rehausser les pratiques et les évaluations et s'appuyer sur les programmes dont l'efficacité a été démontrée. Il manque de données sur l'efficacité des services les plus accessibles, tandis qu'il y a plus de données sur les services spécialisés. Les services les plus spécialisés sont souvent offerts par des praticiens en pratique privée.
- 43:31-44:02: Les conférencières souhaitent savoir ce qui amène les participants à suivre cette formation.
- 44:02-44:44 : Les conférencières demandent aux participants de se situer dans l'écosystème des services.
- 44:44-45:05 : Transition vers une séquence sur l'évaluation qui sera présentée par Catherine Turbide.
- 45:05-47:53: Avant l'évaluation, on doit réfléchir aux questions que l'on doit se poser en tant qu'intervenant. Il existe des biais documentés sur ces questions, notamment, la question de savoir si un conflit est toujours un "tango" qui se danse à deux.
- 47:53-49:03: On constate souvent que l'on croit que les parents utilisent les services pour se venger l'un de l'autre. Or, les écrits montrent que c'est beaucoup plus complexe. Une étude a montré que seulement 13 % des allégations sont malicieuses.
- 49:03-51:07: Ce n'est pas notre prémisse de base, mais il faut y être attentif. Il y a plusieurs raisons qui expliquent l'utilisation des services, comme une mauvaise gestion des émotions ou un manque de moyens.
- 51:07-51:19: Amélie Paquin prend la parole et souligne l'importance de prendre le temps de faire une bonne évaluation avant d'intervenir.
- 51:19-52:16 : L'évaluation permet d'élaborer un plan d'intervention ajusté aux besoins des familles, à leurs ressources et aux limites de la pratique. Les situations de conflits sévères de séparation sont variées..
- 52:16-53:00: La plupart des services actuels sont fondés sur le principe de coparentalité, un idéal qui n'est pas toujours réaliste. Par principe de coparentalité on entend : la prise de décisions négociées, la communication fonctionnelle et la coopération.
- 53:00-57:37: La littérature scientifique soulève un problème avec cet idéal de coparentalité. Pour certaines familles, l'intervention familiale n'est pas appropriée, notamment en présence de violence conjugale. Il faut être attentif quand on travaille une rupture de lien parent enfant.
- 57:37-59:10 : Il faut prendre conscience qu'il y a des prérequis pour avoir une coparentalité coopérative. Il y a des parents qui n'ont pas les ressources pour y arriver. Les parents qui sont à l'extrémité du continuum sur le conflit sévère de séparation n'ont pas nécessairement ces ressources.
- 59:10-1:00:47 : Il faut être nuancé dans la présentation de ces prérequis, ce n'est pas un objectif qui est réaliste tout le temps. Il y a un travail de deuil de la relation, un travail de régulation des émotions qui doit être fait avant de vouloir travailler la coparentalité.
- 1:00:47-1:01:24: Présentation d'une figure exclusive, démontrant la réflexion sur l'intégration de l'évaluation et de la séquence d'intervention.
- 1:01:24-1:02:11: Il faut être neutre et objectif dans l'évaluation, et distinguer si l'objectif est de traiter la famille ou de la structurer..
- 1:02:11-1:03:26: L'objectif de structuration vise à mettre des limites, des règles claires et s'assurer de leur respect. L'objectif de traitement vise à apporter des changements profonds dans les interactions familiales. Certains parents vivent un deuil compliqué de la relation, d'autres ont des problèmes psychosociaux complexes ou des antécédents traumatiques.
- 1:03:26-1:05:30: Quand on est dans un objectif de traitement, on a confiance dans les ressources des parents pour faire des changements profonds. Quand on est dans une logique de structuration, on fait face à des parents qui n'ont pas la collaboration ou la motivation pour changer. Il faut être réaliste face à ces familles et partir de leurs ressources.
- 1:05:30-1:05:57: Transition vers la présentation de deux programmes en protection de la jeunesse, par Catherine Turbide.
- 1:05:57-1:06:26 : Les programmes sont déployés en région..
- 1:06:26-1:07:37 : Présentation du projet PCS, initiative du 6 de la Mauricie qui a constaté un besoin de mieux intervenir auprès de ces familles.
- 1:07:37-1:08:16 : Les objectifs du programme sont de connaître, d'évaluer et d'intervenir auprès des familles en conflit de séparation. Il s'agit d'un projet qui vise à donner des outils pour faire l'évaluation du conflit.
- 1:08:16-1:09:39: Le programme comprend une trousse de soutien, des groupes de soutien pour les intervenants et une communauté de pratique.
- 1:09:39-1:10:12: Présentation d'une évaluation du point de vue des intervenants, qui montre que l'utilisation du programme est variable.
- 1:10:12-1:11:59: Les intervenants trouvent que le programme a amélioré leur pratique, mais n'a pas diminué le temps consacré aux dossiers..
- 1:11:59-1:12:31: Il y a eu une amélioration individuelle et collective.
- 1:12:31-1:14:06 : Les capsules de la trousse sont utiles, elles couvrent une vaste gamme de thématiques associées aux conflits de séparation. Elles permettent de mieux comprendre certaines dynamiques..
- 1:14:06-1:15:22 : Le groupe de soutien est la modalité qui fait le plus consensus. Il permet aux intervenants de se sentir soutenus, de concrétiser l'utilisation de la trousse, de démythifier les problématiques, de baisser le stress. Par contre, il n'est pas toujours disponible selon les besoins.
- 1:15:22-1:16:46: La communauté de pratique augmente le sentiment de compétence et permet de bonifier les connaissances, mais peut ajouter une surcharge de travail.
- 1:16:46-1:18:15 : Facteurs qui facilitent l'utilisation des outils : sentiment de spécialisation, cointervention. Les facteurs qui font obstacle : la surcharge de travail, l'instabilité des équipes, le contexte organisationnel.
- 1:18:15-1:19:23: Recommandations : désigner des leaders, favoriser la participation des nouveaux employés, réduire le nombre de dossiers, favoriser la cointervention, prévoir des modalités plus souples..
- 1:19:23-1:21:34: Présentation du programme d'intervention sociojudiciaire en conflit sévère de séparation, qui est un programme de partenariat entre les milieux psychosocial et judiciaire. Il a été mis en place dans 36 établissements et est maintenant déployé dans 10 établissements. Le programme vise à concerter l'intervention de la protection de la jeunesse et le processus judiciaire. Son objectif est d'augmenter le nombre de situations qui se règlent par des mesures consensuelles.
- 1:21:34-1:22:09 : Les familles ciblées sont celles où la sécurité et le développement de l'enfant sont compromis en raison d'un conflit sévère de séparation. Les parents doivent reconnaître la présence du conflit et son impact sur l'enfant.
- 1:22:09-1:22:58: Le programme implique une trajectoire judiciaire adaptée et une intervention psychosociale avec des rencontres hebdomadaires pendant 6 à 9 mois.
- 1:22:58-1:23:54: Présentation d'une évaluation du volet qualitatif du programme, auprès de 30 professionnels.
- 1:23:54-1:24:43: Le programme permet de remettre aux parents le pouvoir de changer leur situation familiale. Il améliore la communication, recentre les parents sur les besoins des enfants et favorise la négociation..
- 1:24:43-1:25:30 : Un enjeu demeure les critères d'admissibilité des familles. Le programme est difficile à mettre en œuvre pour les familles ayant peu de motivation. Un autre défi est le soutien des familles lorsque le programme est terminé.
- 1:25:30-1:26:22: Il y a des difficultés liées à la concertation des interventions cliniques et judiciaires. Une évaluation est en cours pour étudier les effets du programme auprès des familles. Proposition d'une pause de 15 minutes.
- 1:26:22-1:26:41: Amélie Paquin prend le relais pour la présentation des méthodes d'interventions auprès des familles vivant un conflit sévère de séparation..
- 1:26:41-1:27:06 : Survol des groupes éducatifs pour les parents séparés, des interventions individuelles pour les parents et celles pour les enfants. Les interventions sont présentées en fonction de ce que la littérature dit sur qui est orienté vers ses services et qui ne l'est pas.
- 1:27:06-1:28:01: Les groupes éducatifs pour parents séparés sont des interventions de groupes où les parents ont accès à plusieurs rencontres. Il y a beaucoup de travail à faire pour que ces groupes soient réellement efficaces. La forme des groupes est hétérogène. Ils ont surtout une portée préventive ou universelle.
- 1:28:01-1:29:26: Les groupes éducatifs sont souvent offerts à tous les parents séparés, sans tenir compte des problématiques associées au conflit sévère de séparation. Ils ne sont pas toujours adaptés aux enjeux des parents dans cette situation, notamment les enjeux liés à la violence conjugale. Ils peuvent même être problématiques dans certains contextes.
- 1:29:26-1:30:02 : La littérature scientifique propose d'adapter les groupes pour les familles en conflit sévère de séparation. Il y a de nombreuses recherches sur l'efficacité des groupes. La taille des effets est faible, notamment pour les familles avec un haut niveau de conflit. Les effets ne se maintiennent pas dans le temps.
- 1:30:02-1:31:20 : Une réforme des groupes éducatifs est suggérée : se concentrer sur la parentalité plutôt que la coparentalité, accompagner les parents à développer leurs ressources individuelles, leur régulation émotionnelle. D'autres auteurs proposent d'ajouter de l'information sur la violence conjugale et la violence familiale.
- 1:31:20-1:32:32: Il serait intéressant d'intégrer de l'information sur l'influence des traumas relationnels et des contextes d'adversité sur la régulation émotionnelle. Il est important de sortir du focus de la séparation pour comprendre la trajectoire relationnelle des familles.
- 1:32:32-1:33:01: Présentation des interventions individuelles auprès des parents. C'est souvent un préalable nécessaire avant les interventions familiales.
- 1:33:01-1:34:33 : Les séparations peuvent faire émerger des émotions difficiles, des traumas non-intégrés. Il est important de clarifier le mandat lors de ces interventions. Il y a des limites au travail individuel.
- 1:34:33-1:35:51: Il est important de mettre les limites de l'intervention dès le début et de rester neutre face aux informations données sur l'autre parent. Il faut faire attention de ne pas prendre partie dans le conflit tout en amenant les parents à se protéger et à nuancer leurs convictions.
- 1:35:51-1:37:16: Importance de l'approche systémique, de tenir compte des enfants dans la relation. On doit aider le parent à mieux comprendre la position de son enfant. C'est important de garder en tête l'approche sensible au trauma.
- 1:37:16-1:39:07 : Il est primordial de considérer l'impact du contexte d'adversité et des traumas relationnels sur les parents, en plus de la séparation. Il faut être conscient du fonctionnement psychologique des parents, de leurs limites et pronostics d'évolution.
- 1:39:07-1:40:26: Il faut reconnaître que tous les parents n'évolueront pas. Il existe des critères d'inclusion et d'exclusion à l'intervention individuelle. Présentation des interventions individuelles auprès des enfants.
- 1:40:26-1:42:30 : Il faut se questionner sur les bénéfices d'une intervention individuelle pour l'enfant. L'intervention individuelle est appropriée si l'enfant est demandeur ou si le conflit a des impacts importants sur son bien-être. L'intervention individuelle peut aider l'enfant à développer des ressources, à mieux comprendre la situation et à nommer ses besoins et émotions.
- 1:42:30-1:43:00 : L'enfant a besoin d'adultes qui lui permettent de nommer ses émotions et qui puissent valider son expérience..
- 1:43:00-1:43:30 : Il est important de ne pas donner de faux espoirs et d'aider l'enfant à comprendre ses limites, ce qu'il peut en faire..
- 1:43:30-1:44:45: Transition vers la présentation des approches qui peuvent être utiles par Catherine Turbide, notamment l'approche de négociation sur intérêt, ou approche de médiation.
- 1:44:45-1:45:32: Cette approche a été utilisée en protection de la jeunesse autour de 2005, pour amener les intervenants à soutenir les familles dans leur propre démarche de résolution de problèmes.
- 1:45:32-1:47:22: Cette approche a ensuite été déployée dans des contextes variés, notamment en protection de la jeunesse, elle est utile pour comprendre les enjeux du conflit de séparation. Le but est que les participants comprennent les grands principes et sachent dans quoi s'embarquent les parents qui travaillent avec cette approche.
- 1:47:22-1:48:22: L'approche est une structure de résolution de problèmes et de communication coopérative qui implique la présence simultanée des parties. Il faut donc éviter de l'utiliser dans les cas de violence conjugale.
- 1:48:22-1:49:58 : Une distinction doit être faite entre la médiation, un processus volontaire mené par un médiateur impartial, et l'approche de médiation, qui peut être utilisée dans des contextes non-volontaires. L'intervenant peut avoir un mandat et une partialité, mais doit quand même favoriser la résolution de problème de manière collaborative.
- 1:49:58-1:50:37 : L'approche implique une évaluation, l'identification des besoins, le tour de toutes les options, l'évaluation de leur pertinence et l'élaboration d'une entente. La posture de l'intervenant est de soutien et d'accompagnement, et non de prescription de solution.
- 1:50:37-1:51:47: Les principes de l'approche : il faut utiliser un vocabulaire positif, c'est mieux de parler de besoins que de problèmes, chaque personne doit avoir une place pour exprimer ses besoins et être responsabilisée, la confiance et le respect sont au premier plan.
- 1:51:47-1:52:35: Le processus est centré sur les intérêts et non sur les positions. L'objectif est d'amener les parents à se centrer sur leurs besoins. Le processus doit favoriser la communication et la collaboration.
- 1:52:35-1:53:38: Il est préférable que la solution soit choisie par les parties plutôt que d'être imposée. Le processus a pour objectif que les parents soient capables de reproduire les techniques et de les utiliser dans le futur.
- 1:53:38-1:54:37: Les étapes de la négociation : l'accueil, la négociation des intérêts et les résultats. L'accueil est très structuré. Les règles doivent être très explicites.
- 1:54:37-1:56:56 : La négociation des intérêts : décoder les besoins, repérer les besoins communs, prioriser les besoins, identifier les options et en faire un choix. Il faut identifier les besoins de manière précise et respectueuse.
- 1:56:56-1:58:12 : Décoder les besoins est un travail de coconstruction avec les parents. Il faut valider le besoin, et sortir des positions pour aller dans l'intérêt. Il faut donner la possibilité aux personnes d'exprimer leur besoin..
- 1:58:12-2:01:04 : L'outil du tableau est souvent utilisé pour repérer les besoins communs et les prioriser. Il faut faire une liste de solution exhaustive sans se soucier de sa pertinence.
- 2:01:04-2:02:14: Choisir une option qui satisfait toutes les parties, l'entente peut être verbale ou écrite..
- 2:02:14-2:02:31: Transition vers les approches transversales..
- 2:02:31-2:04:29 : L'approche systémique et l'approche sensible aux traumas sont essentielles pour un travail pertinent auprès des familles en conflit sévère de séparation. L'approche systémique : considérer que l'intervention sur un individu peut avoir un impact sur le système. L'intervenant fait partie du système, ses caractéristiques et décisions vont influencer le système.
- 2:04:29-2:06:06: Les professionnels influencent le fonctionnement familial et doivent être conscients de leurs propres caractéristiques, connaissances et biais. Ils doivent être humbles et avoir des réactions conscientes et inconscientes qui peuvent cristalliser le système..
- 2:06:06-2:07:30: Il faut faire attention à l'optimisme excessif et avoir une posture de scepticisme saine. Être attentif aux situations de clivage ou au tout ou rien. Il faut se remettre en question et s'entourer pour réfléchir.
- 2:07:30-2:09:50 : Il faut éviter de tomber dans le piège de l'impuissance, éviter la critique, et ne pas venir reproduire les dynamiques parentales. Les professionnels doivent se considérer comme faisant partie du système plutôt que comme un expert à l'extérieur.
- 2:09:50-2:10:26 : L'approche sensible au trauma est appliquée récemment aux familles en conflit sévère de séparation. Il y a un historique de vie marqué par l'adversité et des traumas émotionnels et relationnels qui sont revivifiés lors de la séparation. La séparation vient déclencher des traumas plus précoces.
- 2:10:26-2:11:54 : Le simple fait de se retrouver dans des procédures judiciaires ou dans une intervention de la DPJ peut être traumatisant. Il faut faire preuve de sensibilité et comprendre le vécu des familles.
- 2:11:54-2:13:25 : Il faut éviter de voir les parents comme étant de mauvaise foi. Il faut voir le conflit comme un signe de souffrance, mettre de l'humanité, et sortir du "qui a raison" pour amener les parents à faire sens de leur vécu..
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Voici un document de synthèse pour un briefing sur le conflit sévère de séparation, basé sur les sources fournies :
Définition et enjeux du conflit sévère de séparation
- Le conflit sévère de séparation est une problématique relativement nouvelle, apparue il y a une trentaine d'années dans la littérature clinique et scientifique.
- Il s'agit d'un terme « parapluie » regroupant un ensemble de problématiques variées, tant par leur nature que par leur sévérité. Il inclut des enjeux tels que la judiciarisation importante des litiges, des signalements répétés à la protection de la jeunesse, des recours fréquents aux tribunaux et des impacts négatifs pour les enfants.
- Ces situations sont souvent décrites comme étant chroniques et enlisées dans le temps, avec des parents pouvant exprimer la même colère des années après la séparation.
- Les professionnels peuvent se sentir submergés et impuissants face à la complexité de ces situations.
- Il est crucial de distinguer le conflit sévère de séparation des situations de violence conjugale et de contrôle coercitif.
Ampleur du phénomène
- Le conflit sévère de séparation représente un défi important pour l'intervention et a été documenté dans plusieurs études.
- Les intervenants décrivent souvent cette problématique comme difficile à cerner, mettant en échec certaines interventions.
- Au Québec, les conflits sévères de séparation ont été en hausse lors de la pandémie.
- Bien que l'exposition à la violence conjugale demeure le motif de signalement le plus fréquent, les conflits sévères de séparation représentent une part importante des évaluations en protection de la jeunesse.
Services existants au Québec
- L'offre de services est morcelée et il y a un manque d'intégration entre les services.
- Il existe des solutions à la fois psychosociales et juridiques, avec des services parfois mixtes favorisant les partenariats sociojudiciaires.
- Les services de base incluent la séance d'information sur la parentalité après la rupture et la médiation familiale, qui sont très utilisés.
- Des programmes de groupe plus ciblés sont offerts par des organismes communautaires.
- Les services plus pointus incluent l'expertise, des programmes de groupe spécialisés, la supervision des échanges de garde et la coordination parentale.
- Les services les plus spécialisés sont concentrés dans les grands centres et souvent offerts en pratique privée.
- Il y a un manque d'évaluation des services les plus accessibles, notamment en prévention.
Bases d'une évaluation appropriée
- L'évaluation est cruciale dans les situations de conflit sévère de séparation en raison de la diversité des enjeux et des besoins des familles.
- Il est important de ne pas appliquer systématiquement l'idéal de la coparentalité et de prendre en compte la dynamique relationnelle entre les parents, leurs ressources et leur motivation.
- Il faut distinguer les situations où la coparentalité est possible de celles où elle ne l'est pas, en considérant notamment les antécédents de violence, les troubles de santé mentale sévères et l'échec d'un parent à collaborer.
- L'évaluation doit être neutre et objective, en prenant le temps de comprendre les points de vue de chacun.
- Il est important de distinguer les parents qui ont des conflits liés à un deuil compliqué de ceux qui ont un historique de problèmes psychosociaux complexes.
Interventions et approches
- Les groupes éducatifs pour parents séparés ont souvent une portée préventive ou universelle et peuvent ne pas être adaptés aux enjeux du conflit sévère de séparation. Il est donc important de les adapter.
- Il est crucial de clarifier son mandat lors d'interventions individuelles avec les parents et de rester neutre par rapport aux informations données sur l'autre parent.
- Il est important de tenir compte du fonctionnement psychologique des parents et des pronostics d'évolution.
- Les interventions individuelles auprès des enfants sont appropriées si l'enfant est demandeur ou si le conflit a des impacts importants sur son bien-être.
- L'approche de médiation ou de négociation sur intérêts peut être utilisée en protection de la jeunesse mais doit être évitée dans les situations de violence conjugale.
- Il est nécessaire de favoriser la collaboration et le respect, tout en centrant le processus sur les besoins plutôt que les positions.
- L'approche systémique et l'approche sensible aux traumas sont essentielles pour un travail pertinent auprès des familles vivant un conflit sévère de séparation.
- Il faut tenir compte du fait que les professionnels font partie du système familial et peuvent influencer son fonctionnement.
Points saillants
- Le conflit sévère de séparation est un problème complexe et croissant, avec des défis importants pour l'intervention.
- L'évaluation et l'adaptation des interventions aux besoins spécifiques des familles sont primordiales.
- Les professionnels doivent adopter une posture réflexive, être conscients de leur influence et tenir compte du vécu des familles.
Ce document de synthèse met en évidence la complexité du conflit sévère de séparation et la nécessité d'une approche multidimensionnelle pour accompagner les familles touchées par ce problème. Il est important que les professionnels comprennent les enjeux, les services disponibles et les différentes approches pour intervenir de manière efficace.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations de la transcription de la vidéo "America is rife with political traps. What’s your escape route? | The Dilemma Ep. 3" et notre conversation précédente, qui met en lumière les défis de la communication et de la confiance dans un contexte de polarisation politique et propose des stratégies pour favoriser un dialogue constructif.
Titre : Naviguer les Pièges Politiques : Vers un Dialogue Constructif
Introduction
- L'objectif principal est d'explorer les pièges de la communication dans un contexte politique polarisé et de proposer des stratégies pour rétablir la confiance et favoriser un dialogue constructif.
- La vidéo "The Dilemma" examine comment les individus et la société peuvent sortir des dynamiques conflictuelles pour adopter une approche plus empathique et collaborative.
- Un des enjeux majeurs est de passer d'une mentalité de débat à une mentalité de discours où l'écoute et la compréhension sont primordiales.
Défis de la Communication dans un Contexte de Polarisation
- Piège de la "personnalité publique" : La création de personnages médiatiques "provocateurs" ou "en colère" peut limiter la capacité à communiquer authentiquement et nuire à la perception publique.
- Mentalité de débat : Une approche axée sur le débat plutôt que sur le discours entraîne une perte de respect mutuel et empêche une écoute active.
- "Journalisme 'gotcha' " : La recherche de moments "pièges" dans les interviews nuit à la confiance dans les médias et alimente le "bruit" ambiant.
- Effondrement du contexte : Les informations sont souvent extraites de leur contexte, déformées et instrumentalisées par des acteurs ayant des agendas spécifiques, ce qui rend difficile une communication authentique.
- Auto-censure : La peur de ne pas être entendu ou de provoquer des réactions négatives peut entraîner l'auto-censure et limiter le dialogue.
- Ego et désir de gagner : L'ego peut nous pousser à vouloir "gagner" un débat à tout prix, au détriment de l'écoute et de la compréhension.
Stratégies pour un Dialogue Constructif
- Adopter le rôle de "guérisseur social" : Choisir d'être un acteur de réconciliation et de construction d'un ordre social positif.
- Prioriser la confiance : La confiance se construit par la compétence et la bienveillance, en vue de construire un ordre social plus juste.
- Faire preuve d'humilité : Reconnaître que l'on n'a pas toutes les réponses et que chacun a des expériences valables à partager.
- Éviter les approches binaires : Sortir de la logique du "soit l'un, soit l'autre" et adopter une perspective plus nuancée.
- Distinguer les rôles : Reconnaître la distinction entre une persona publique et une personne privée, pour éviter que le rôle que l'on joue n'affecte notre intégrité.
- S'intéresser aux motivations : Chercher à comprendre les raisons qui motivent les autres plutôt que de les attaquer.
- Poser des questions sincères : Utiliser la méthode socratique pour encourager l'écoute et la réflexion.
- Prendre une pause : Prendre le temps de respirer et de réfléchir avant de réagir, pour éviter les réactions impulsives.
- Identifier les points d'accord : Rechercher les points communs plutôt que de se concentrer sur les désaccords.
- Pratiquer l'écoute active : Écouter attentivement les autres sans chercher à les interrompre ou à les contredire.
- Créer un espace de dialogue : S'efforcer de créer un environnement où les gens peuvent avoir des conversations honnêtes et approfondies.
Exemples et Illustrations
- Le rôle de "l'off-ramp" : Une personne peut agir comme une "sortie" pour ceux qui sont pris dans une spirale de colère et de conflit.
- Le pouvoir de la décence : La gentillesse et l'ouverture peuvent avoir un impact important sur les personnes qui adoptent une approche conflictuelle.
- L'expérience personnelle de l'orateur : L'orateur partage comment son expérience de "guerrier culturel" l'a mené à adopter une approche de "guérisseur social".
- Les limites du "journalisme piège" : L'orateur exprime ses regrets concernant une interview qu'il a menée avec un leader du Jihad Islamique.
- Importance du contexte : La nécessité de contextualiser une information pour éviter des interprétations erronées ou biaisées.
- Les débats sains : L'importance de différencier un débat sain d'une conversation ou d'un discours.
Conclusion
- Il est essentiel de prendre conscience des pièges de la communication dans un contexte politique polarisé, afin d'adopter des stratégies qui favorisent le dialogue et la compréhension.
- En priorisant la confiance, l'écoute et la bienveillance, il est possible de construire un espace de dialogue où les différences sont respectées et où les conflits peuvent être résolus de manière constructive.
- Ce document de synthèse souligne l'importance d'une approche réfléchie et empathique pour naviguer dans un monde de plus en plus complexe et polarisé.
Ce document de synthèse met en évidence les enjeux et les stratégies pour une communication plus efficace et empathique, en s'inspirant d'une vision globale et intégrée de l'interaction humaine.
Il souligne l'importance d'une approche collaborative et inclusive pour construire un avenir plus serein et harmonieux pour tous.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations de la transcription de la vidéo "Research Seminar - A child is a person - an introduction to Sudbury Valley School, M. Vahid" et notre conversation précédente.
Ce document met en lumière une approche alternative de l'éducation, contrastant avec les modèles traditionnels, et propose des pistes de réflexion pour une transformation éducative centrée sur l'enfant.
Titre : L'Éducation Centrée sur l'Enfant : L'Approche de Sudbury Valley School
Introduction
- L'objectif principal est d'explorer une approche éducative qui place l'enfant au centre de son propre apprentissage, en le considérant comme une personne à part entière, digne de respect et de confiance.
- L'approche de Sudbury Valley School remet en question les fondements de l'éducation traditionnelle, en prônant la liberté, l'autonomie et la responsabilité de l'apprenant.
Principes Fondamentaux de Sudbury Valley School
- L'enfant est une personne : L'idée centrale est que chaque enfant est un individu unique, avec ses propres besoins et aspirations, et qu'il doit être traité avec le même respect que tout autre être humain.
- Respect absolu : Tous les membres de la communauté scolaire (enfants et adultes) sont égaux et ont une voix égale dans la prise de décision.
- Absence de programme imposé : Il n'y a pas de programme scolaire standard, de notes, de classes d'âge, ou d'évaluations externes. Les enfants sont libres de choisir ce qu'ils veulent apprendre, quand et comment.
- Apprentissage auto-dirigé : L'initiative de l'apprentissage vient de l'enfant lui-même. Les adultes sont là pour soutenir, guider et répondre aux demandes, mais ne forcent pas l'apprentissage.
- Communauté démocratique : L'école fonctionne comme une démocratie où chaque membre a le droit de vote et participe aux décisions concernant tous les aspects de la vie scolaire.
- Responsabilité personnelle : Les enfants sont responsables de leurs propres actions, de leurs décisions, et des conséquences qui en découlent.
- L'importance du jeu et de l'exploration : L'école offre un environnement où les enfants peuvent explorer le monde à leur propre rythme et selon leurs propres intérêts, en prenant des risques calculés.
Fonctionnement de l'École
- Réunions scolaires : Toutes les décisions sont prises lors de réunions auxquelles tous les membres de la communauté scolaire participent et ont un vote.
- Absence de structure traditionnelle : Pas de cours, de devoirs, de notes, d'examens, ni de séparation des élèves par âge ou niveau.
- Rôle des adultes : Les adultes sont là pour fournir du soutien, des conseils et des ressources si on leur demande, mais ils ne sont pas là pour imposer un programme d'apprentissage.
- Apprentissage par l'expérience : Les enfants apprennent en vivant dans un environnement stimulant et en interagissant avec les autres.
- Gestion des conflits : Les conflits sont gérés par le biais du système judiciaire de l'école, où les enfants apprennent à résoudre leurs problèmes par eux-mêmes.
- Pas d'évaluation standardisée : L'évaluation est inhérente au processus d'apprentissage lui-même. Les enfants évaluent leur propre progression en fonction de leurs objectifs personnels.
Réactions et Défis
- Questions fréquentes : Les gens se demandent souvent comment les enfants apprennent sans programme, comment ils sont évalués, et s'ils sont préparés à la vie adulte.
- Idée fausse sur la paresse : L'idée que les enfants deviendront paresseux s'ils ne sont pas forcés d'apprendre est fausse. Les enfants sont naturellement curieux et actifs.
- Préjugés sur la sécurité : Il est essentiel de différencier la sécurité de l'enfant et la responsabilité de son éducation. Les adultes interviennent pour assurer la sécurité, mais laissent les enfants gérer leur propre apprentissage.
- Défis de l'évaluation : Évaluer les résultats de cette approche est complexe, car les compétences développées sont souvent qualitatives et individuelles. Il n'y a pas d'évaluation externe mais une auto-évaluation continue.
Les Résultats et leur Interprétation
- Développement de l'autonomie : Les élèves développent une forte capacité à s'auto-diriger, à prendre des initiatives, et à résoudre des problèmes.
- Préparation à la vie adulte : Les diplômés de Sudbury Valley School sont généralement bien préparés à la vie adulte, car ils ont appris à se connaître, à identifier leurs forces et leurs faiblesses, et à s'adapter aux défis de la vie. Ils sont aptes à définir leurs objectifs, à identifier les étapes pour atteindre ces objectifs et à apprendre ce qui est nécessaire pour y parvenir.
- Diversité des parcours : Les diplômés de Sudbury Valley School suivent des parcours professionnels très variés, certains allant à l'université, d'autres choisissant des voies alternatives.
- Études et recherches : Bien qu'il existe peu d'études indépendantes sur Sudbury Valley School, les travaux de Peter Gray montrent que les enfants qui suivent des approches d'apprentissage auto-dirigé réussissent aussi bien que ceux qui sont scolarisés.
Conclusion
- Sudbury Valley School propose un modèle d'éducation radicalement différent, basé sur le respect de l'enfant et la confiance en sa capacité à apprendre.
- Cette approche met l'accent sur l'apprentissage auto-dirigé, la responsabilité personnelle et la participation démocratique à la vie scolaire.
- Bien que cette approche puisse être déroutante pour ceux qui sont habitués aux modèles d'éducation traditionnels, elle offre une perspective intéressante sur la manière d'éduquer les enfants pour un avenir incertain.
- Il est essentiel de continuer à explorer ces alternatives pour construire un système éducatif plus adapté aux besoins des enfants et aux défis du monde contemporain.
Ce document de synthèse met en évidence une approche éducative alternative, qui pourrait inspirer des réflexions sur les transformations à opérer dans le système éducatif pour le rendre plus centré sur l'enfant et sur ses besoins uniques.
Il souligne l'importance d'une approche collaborative et inclusive pour construire un avenir éducatif plus durable et souhaitable pour tous.
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il y a un autre exemple à très vite qui est qui est assez remarquable aussi en France le lobby de Poissy qui a été couvert par une série de vidéos qui a été faite par Elsa Elsa Costa Granger là c'est l'histoire de petit enfant CM2 qui se qui s'intéressent à la terre et puis qui découvre ce qu'on les problèmes posés par les activités humaines donc qui font une BD sur la question cette BD remporte un prix alors ils vont rencontrer Hubert Reeves là-dessus ils vont franchir encore une étape ils vont rencontrer Nicolas Hulot et puis encore une étape et ils finissent par écrire une charte des droits de la planète et il présente et c'est la photo ici alors entre temps ils ont grandi ils sont deux ils sont ils sont montés en 6ème et puis après pour continuer leur travail ils ont créé une junior entreprise pour pouvoir se retrouver et continuer leur travail après les cours et cette photo montre la rencontre où représente leur charte de des droits de la planète à Ursula Vanden à au Parlement européen donc c'est quand même une histoire exceptionnelle surtout quand on sait que ils sont issus d'une d'une raie et que c'était pas du tout le destin qui leur était prévu donc c'est ça fait aussi ça fait aussi partie des éléments essentiels c'est que c'est possible pour tout le monde et en particulier dans les endroits les plus défavorisés comme je crois on vient de le voir sur l'ensemble des éléments il peut se passer des choses absolument partout et c'est ça qui est qui est important
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur la transcription de la vidéo "8/9 "Transformer l'éducation" - L'espace des solutions" et notre conversation précédente :
Titre : Transformer l'Éducation pour un Avenir Soutenable
Introduction
- L'objectif principal est de transformer l'éducation pour un monde plus durable, en se concentrant sur la manière dont nous apprenons à prendre soin de nous-mêmes, des autres et de la planète.
- L'éducation doit viser trois axes principaux : le développement personnel, le vivre ensemble et la contribution à la transformation du monde.
- L'école a un rôle fondamental, mais doit être repensée pour mieux répondre aux besoins actuels.
Problématiques Actuelles
- Crise éducative mondiale : 170 millions d'enfants non scolarisés et une majorité de ceux scolarisés ne maîtrisent pas les bases de la lecture.
- Les méthodes d'enseignement actuelles sont souvent obsolètes et contre-productives.
- Les systèmes éducatifs peuvent même nuire à des compétences essentielles telles que l'empathie et la créativité.
- Le système éducatif actuel tend à créer des individus conformistes plutôt que des acteurs du changement.
- Il est nécessaire d'une réforme radicale et urgente de l'éducation au niveau mondial.
Objectifs et Modèles d'Apprentissage
- Il faut distinguer ce qui est nécessaire pour un avenir durable et ce dont l'école doit se charger.
- Deux modèles d'apprentissage sont à considérer :
- Un modèle axé sur le bien-être et le vivre-ensemble.
- Un modèle axé sur le développement durable avec trois axes : la relation à soi, le vivre ensemble et la compréhension du monde.
- Les compétences clés à développer sont : la connaissance de soi, l'empathie, la coopération, la résolution de problèmes et la capacité d'action.
- L'enseignement doit inclure les savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter) ainsi que les compétences socio-émotionnelles.
Exemples d'Initiatives Innovantes
- Des initiatives remarquables existent déjà à travers le monde :
- Escuela Nueva en Colombie : apprentissage actif et coopératif.
- BRAC au Bangladesh : éducation alternative à grande échelle.
- Friendship au Bangladesh : approche systémique via la santé et l'éducation.
- Sierra Leone : transformation du système éducatif vers l'inclusivité et le développement de compétences.
- Apprentissage socio-émotionnel : programmes d'empathie au Danemark et initiatives comme le "curriculum du bonheur" en Inde.
- Coopération et mentorat : programmes de mentorat entre étudiants, entraide intergénérationnelle, et coopération entre enseignants.
- Apprendre par l'action : Design for Change (ressentir, imaginer, agir, partager), projets d'élèves, et apprentissage par la recherche.
- Apprentissage par le jeu : utiliser des jeux pour acquérir des compétences.
Le Rôle de l'Université
- L'université doit former des "chercheurs de solutions" capables de résoudre les défis mondiaux.
- Les universités doivent :
- Enseigner les enjeux de la transition.
- Aider les étudiants à trouver leur voie (méthode Ikigai).
- Engager les étudiants dans des projets et compétitions pour développer leurs compétences.
- S'inspirer des modèles universitaires innovants (Arizona State University, Ashesi University).
Apprentissage Tout au Long de la Vie
- L'apprentissage doit se faire à tous les âges et dans tous les contextes.
- Les universités peuvent proposer des formations continues.
- Les espaces numériques ouverts offrent des opportunités d'apprentissage.
- Les bibliothèques sont des lieux d'apprentissage.
- Les réseaux d'échanges réciproques de savoir favorisent l'entraide.
- Des initiatives existent même en prison et dans les camps de réfugiés pour assurer l'accès à l'éducation.
Transformation Systémique
- La transformation doit commencer par une évaluation des objectifs du système éducatif et un consensus sur les objectifs partagés.
- Il est crucial d'impliquer les enseignants dans la transformation du système.
- Exemples de transformations systémiques réussies :
- La Colombie-Britannique : abandon du programme au profit des compétences.
- Singapour : réforme axée sur le bien-être des élèves.
- L'apprentissage mutuel entre les différents acteurs est essentiel.
- Le Learning Planet Festival est un exemple de plateforme de partage d'expériences.
Conclusion
- Il est impératif d'entreprendre des transformations radicales dans les contenus, les compétences et les méthodes d'apprentissage pour construire un avenir durable.
- La clé est de s'inspirer des autres et de collaborer pour mettre en œuvre les solutions qui fonctionnent.
Ce document de synthèse met en lumière les enjeux, les solutions et les exemples concrets pour transformer l'éducation, en se basant sur une vision globale et intégrée de l'apprentissage.
Il souligne l'importance d'une approche collaborative et inclusive pour construire un avenir plus durable et souhaitable pour tous.
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webinaire du Learning Planet Institute présente une discussion autour de l’« apprenance », concept central exploré à travers six citations de penseurs variés.
L’objectif est de relier le désengagement à l’apprenance, en examinant les facteurs influençant l’engagement dans l’apprentissage, notamment chez les publics fragilisés.
La discussion explore des thèmes tels que le rôle de la reconnaissance sociale, l’autodétermination (besoins d’autonomie, compétence et appartenance), la prise en compte des enjeux, ressources et contraintes de l’apprenant, et la posture du formateur comme accompagnateur plutôt que simple transmetteur de savoir.
Finalement, un outil numérique, « Learning Coach », est présenté comme une solution pour soutenir l’autonomie et la performance de l’apprenant.
Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations de la transcription du webinaire "Chercheurs d'or #1" , en mettant l'accent sur les points clés :
Titre : Convictions pédagogiques : du désengagement à l'apprenance
Introduction
- Le Learning Planet Institute est un institut de recherche pluridisciplinaire axé sur les pédagogies actives et la recherche participative.
- Le webinaire "Chercheurs d'or" a pour but de créer un espace d'échange entre chercheurs et praticiens afin de partager des savoirs et de discuter des défis rencontrés dans l'accompagnement de l'apprentissage.
- Le séminaire se concentre sur l'engagement dans les processus d'apprentissage, en particulier chez les personnes en situation de vulnérabilité.
Problématique centrale
- Comment passer du désengagement à l'apprenance, en particulier chez les personnes en situation non désirée, ayant des blocages liés à des expériences passées ou un manque de confiance en soi ?
- Le désengagement est défini comme le fait de quitter une formation, tandis que le non-engagement est le fait de ne pas s'engager dans une formation. Les deux sont liés à la motivation et à la capacité de maintenir son intention.
- L'apprenance est définie comme un ensemble de dispositions favorables à l'acte d'apprendre.
Définition et composantes de l'apprenance
- L'apprenance est composée de facteurs :
- Affectifs (ce que j'aime ou pas apprendre)
- Cognitifs (l'importance de l'apprentissage tout au long de la vie)
- Conatifs (l'engagement et la capacité à saisir les opportunités d'apprentissage)
- L'apprenance est un facteur interne qui favorise l'engagement et inhibe le désengagement, mais des facteurs externes (comme la distance, le contexte économique) influencent également l'apprentissage.
Six phrases clés pour une vision pédagogique
- "On apprend toujours seul, mais jamais sans les autres." : Même en autodidaxie, on se base sur le travail des autres et la dimension sociale est importante. La reconnaissance par les autres est un facteur important pour l'engagement.
- "On apprend bien que ce qu'on a étudié par soi-même." : L'expérience personnelle et intime du savoir est essentielle pour l'intégrer. La connaissance est plus que le savoir, c'est l'expérience de l'objet étudié.
- "On apprend par intérêt, par valeur ou par besoin." : La motivation est un levier essentiel. Il y a trois niveaux principaux de motivation : l'intérêt (plaisir), les valeurs (convictions personnelles), et le besoin (nécessité). Il est important d'identifier les motivations profondes de l'apprenant.
- "On apprend selon ses enjeux, ses ressources et ses contraintes." : L'apprentissage est influencé par la perception de l'environnement. Il est important de prendre en compte les ressources, les contraintes et les enjeux de l'apprenant. Le sentiment d'efficacité personnelle (SEP) est important mais peut être un frein s'il est trop élevé.
- "On doit pouvoir apprendre aussi vite que le monde change." : La quantité de savoir augmente rapidement, il est donc nécessaire de développer les capacités d'apprentissage des individus.
- "Renoncer à fabriquer, accompagner la liberté d'apprendre." : Le rôle du formateur est d'accompagner l'apprenant vers sa propre liberté d'apprentissage, et non pas de le formater. Il est important de donner à l'apprenant les moyens de choisir et d'apprendre en toute autonomie.
Outil "Learning Coach"
- Un compagnon d'apprentissage qui vise à développer l'autonomie de l'apprenant et à supporter sa performance d'apprentissage.
- Il offre des modules pour le profil de l'apprenant, un coach virtuel, des activités et une IA pédagogique.
- Il permet de personnaliser l'accompagnement et s'adapte au profil de l'apprenant en utilisant l'IA.
Enjeux et perspectives
- Il est nécessaire d'adapter les formations aux besoins de chacun et de favoriser l'apprentissage collaboratif.
- L'importance de l'autonomie de l'apprenant est centrale dans l'apprentissage tout au long de la vie.
- La technologie peut être un outil pour aider les apprenants à apprendre à apprendre, mais il faut faire attention à ne pas exclure les personnes non numérisées.
Ce document de synthèse devrait vous fournir une base solide pour votre briefing, en mettant en évidence les concepts clés et les enjeux liés à l'apprentissage et à l'apprenance.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur la transcription de la vidéo "Chercheurs d'or #2 - Comment les gens font-ils face à l'exclusion ?, avec Marie-Pierre Fayant" :
Introduction : L'exclusion sociale, un phénomène complexe et multidimensionnel
- L'exclusion sociale est un sujet fréquemment abordé, mais elle revêt de multiples facettes et ne se limite pas à une simple image de personnes sans-abri.
- Elle englobe diverses situations, allant de l'isolement à la précarité, en passant par la marginalisation et la discrimination.
- Il est essentiel de distinguer l'exclusion sociale de notions connexes comme le harcèlement, la stigmatisation ou la vulnérabilité psychologique.
Définition de l'exclusion sociale : Être mis à l'écart
- La définition simple de l'exclusion sociale est le fait d'être mis à l'écart des autres.
- Cette mise à l'écart peut être le fait d'un petit groupe (amis, famille) ou d'un grand groupe, voire de la société dans son ensemble.
- Elle peut être spontanée ou chronique, temporaire ou permanente.
Formes d'exclusion sociale : Ostracisme et rejet
- Il existe différentes formes d'exclusion sociale, notamment l'ostracisme et le rejet.
- L'ostracisme se manifeste par le fait d'être ignoré, comme si l'on n'existait pas. Il peut être implicite, comme ne pas être pris en compte dans une conversation ou dans un groupe.
- Le rejet est une déclaration explicite que la présence d'une personne n'est pas souhaitée.
- La distinction entre ces deux formes n'est pas toujours évidente et peut faire l'objet d'interprétations.
- Il est important de considérer l'intentionnalité derrière les actes et les systèmes qui peuvent conduire à l'exclusion sociale, tout en reconnaissant le ressenti de la personne concernée.
L'impact de l'exclusion sociale : Au-delà du simple fait d'être mis à l'écart
- L'exclusion sociale ne se résume pas à la simple mise à l'écart, elle engendre une multitude de phénomènes.
- Elle peut entraîner une vulnérabilité psychologique, des problèmes de santé mentale (dépression, anxiété), et une augmentation de l'agressivité ou de la violence.
- L'exclusion sociale peut être liée à la consommation de substances.
- Elle peut également conduire à un retrait social, à une perte d'engagement, et à des difficultés d'ordre économique.
- Les effets de l'exclusion sociale ne sont pas toujours linéaires et peuvent être bidirectionnels, rendant parfois difficile l'établissement de liens de causalité.
Le besoin d'appartenance : Un besoin fondamental menacé par l'exclusion sociale
- Le besoin d'appartenance est un besoin fondamental de l'être humain, défini comme la nécessité de maintenir des relations positives et fréquentes avec un minimum de personnes.
- L'exclusion sociale met à mal ce besoin d'appartenance, ce qui peut entraîner des réactions négatives et un sentiment de menace.
- Ce besoin est particulièrement important à l'adolescence, période où les pairs jouent un rôle crucial dans la construction de l'identité.
L'expérience de l'exclusion sociale : Un vécu subjectif et omniprésent
- L'expérience de l'exclusion sociale est un vécu subjectif qui peut être influencé par la perception et l'interprétation des événements.
- Ce vécu est omniprésent et peut toucher tout le monde, à des degrés divers, tout au long de la vie.
- Contrairement aux idées reçues, les jeunes sont particulièrement touchés par l'isolement et l'exclusion sociale, notamment les adolescents.
- La perception de l'exclusion est un facteur clé à prendre en compte, car elle peut avoir des conséquences plus importantes que l'intentionnalité ou la réalité objective de la mise à l'écart.
Mesurer l'exclusion sociale : Un défi méthodologique
- Il est complexe de mesurer l'exclusion sociale en raison de sa nature subjective et de ses différentes manifestations.
- Les études se basent souvent sur des données déclaratives, qui peuvent être influencées par des biais de perception ou de mémoire.
- Il est donc essentiel d'utiliser des outils et des méthodologies rigoureuses pour appréhender ce phénomène dans toute sa complexité.
- Les chercheurs combinent différentes sources d'information : le ressenti des personnes concernées, les observations d'enseignants, des pairs, des proches.
Conséquences de l'exclusion : Des réactions variées et des enjeux de régulation
- Les conséquences de l'exclusion sociale sont variées : retrait social, dépression, anxiété, agressivité, consommation de substances.
- L'exclusion chronique peut engendrer des comportements antisociaux, mais aussi un besoin de reconnexion et d'affiliation à d'autres groupes.
- Il est crucial de comprendre comment les individus régulent leurs émotions et leurs comportements face à l'exclusion, afin de proposer des pistes d'intervention appropriées.
- La recherche vise à identifier les facteurs qui peuvent favoriser des comportements positifs (reconnexion, affiliation) ou négatifs (retrait, agressivité) en réponse à l'exclusion.
La régulation de l'exclusion sociale : Un enjeu de recherche et d'intervention
- La régulation de l'exclusion sociale est un enjeu central, tant pour la recherche que pour l'intervention.
- L'objectif est de comprendre les mécanismes psychologiques et sociaux qui sous-tendent les réactions à l'exclusion, afin de mettre en place des stratégies d'accompagnement et de prévention efficaces.
- Il est important de prendre en compte les différences individuelles, les contextes et les buts des personnes concernées pour proposer des réponses adaptées.
- Les pistes d'intervention incluent la création d'environnements inclusifs, le développement de compétences sociales, et la promotion de la bienveillance et de la compréhension mutuelle.
- Il est important de comprendre que même dans un environnement inclusif, des situations d'exclusion peuvent avoir lieu, et donc il est primordial de comprendre comment les gens régulent leurs émotions et leurs comportements dans ce contexte.
Conclusion : Vers une meilleure compréhension de l'exclusion sociale et de ses enjeux
- L'exclusion sociale est un phénomène complexe, aux multiples facettes, qui a des conséquences importantes sur la vie des individus.
- Il est essentiel de prendre en compte les dimensions objectives et subjectives de l'exclusion sociale pour en saisir toute la complexité.
- La compréhension des mécanismes psychologiques et sociaux qui sous-tendent l'exclusion sociale est cruciale pour mettre en place des interventions efficaces et promouvoir l'inclusion.
- Il est nécessaire de poursuivre les recherches et les réflexions sur ce sujet afin de mieux accompagner les personnes touchées par l'exclusion sociale et construire des sociétés plus justes et inclusives.
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:19:25][^2^][2]:
La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux.
Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients, souvent confrontés à des diagnostics erronés et à des prises en charge inadaptées.
Elle souligne l'importance de lutter contre la stigmatisation et de promouvoir des soins adaptés, en mettant l'accent sur la formation des professionnels et l'écoute des parents.
Points forts: + [00:00:11][^3^][3] Défense des enfants atypiques * Troubles TDAH, TSA * Syndrome d'alcoolisation fœtale + [00:01:00][^4^][4] Flexibilité en droit * Droit diversifié * Centré sur le neurodéveloppement + [00:02:01][^5^][5] Lutte contre les diagnostics erronés * Responsabilité médicale * Prises en charge inadaptées + [00:03:02][^6^][6] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:04:01][^7^][7] Importance de l'accompagnement humain * AESH individuels * Besoin d'attention soutenue + [00:05:03][^8^][8] Contentieux en droit administratif * Éducation nationale * Conseils de discipline + [00:07:00][^9^][9] Responsabilité pénale des jeunes * Discernement * Alternatives à la prison + [00:09:01][^10^][10] Protection de l'enfance * Formations obsolètes * Importance du diagnostic + [00:11:01][^11^][11] Rôle des parents * Observations parentales * Collaboration avec professionnels + [00:12:01][^12^][12] Risques de placement abusif * Informations préoccupantes * Mesures administratives + [00:15:46][^13^][13] Assistance éducative * Évaluations sociales et psychologiques * Importance des soins adaptés + [00:17:00][^14^][14] Départ des CMP * Risque d'IP pour défaut de soins * Importance de la prise en charge en libéral + [00:19:00][^15^][15] Écoute des parents * Non-toxicité * Besoin de répit, pas de retrait Video summary [00:20:00][^1^][1] - [00:39:54][^2^][2]:
La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants avec des troubles neurodéveloppementaux.
Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients et aborde les défis liés à la responsabilité médicale, les droits des handicapés, et la protection de l'enfance.
Highlights: + [00:20:00][^3^][3] Défense des enfants * Troubles neurodéveloppementaux * Flexibilité en droit + [00:21:01][^4^][4] Responsabilité médicale * Diagnostics inadaptés * Culpabilisation des parents + [00:22:26][^5^][5] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:24:02][^6^][6] Protection de l'enfance * Évaluation des besoins * Formations pour professionnels + [00:27:44][^7^][7] Enjeux du placement * Impact sur les familles * Importance du diagnostic + [00:30:03][^8^][8] Rôle du juge des enfants * Lien entre services et familles * Compréhension des troubles
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Voici un résumé des points clés concernant l'attention, basés sur les sources fournies, qui pourraient être utiles pour un briefing :
Compréhension de l'attention * L'attention est un processus de sélection des perceptions, où certaines prennent le devant de la scène. Le cerveau est constamment attentif à quelque chose, même si ce n'est pas ce à quoi on voudrait qu'il soit attentif. Par conséquent, il est important de préciser à quoi l'attention doit se porter. * Il est essentiel de définir la cible de l'attention pour les élèves, car souvent, l'attention n'est pas portée sur ce qui est attendu. La cible peut être dynamique et changer durant une activité. * Les cibles d'attention peuvent être très concrètes ou plus complexes, demandant une expertise croissante. Par exemple, dans un exercice de calcul de périmètre, la cible est visuelle (les petits côtés), alors que dans l'analyse de texte, la cible peut être des éléments de contexte historique. * Il existe des inégalités entre les élèves quant à leur capacité à choisir des cibles efficaces et à maintenir leur attention. Certains enfants sont capables d'identifier rapidement des erreurs, tandis que d'autres doivent se concentrer sur des éléments plus basiques.
Mythes sur l'attention * Contrairement à une idée répandue, se concentrer n'est pas nécessairement fatigant. La fatigue ressentie lors d'une tâche peut provenir des processus cognitifs sollicités, comme la mémorisation ou la manipulation, et non de la concentration elle-même. * La concentration ne doit pas être synonyme de crispation. * L'état de "flow", où l'on est pleinement connecté à ce que l'on fait, est un état de concentration agréable et non fatigant. Cet état se caractérise par la disparition du calcul du coût de renonciation, c'est-à-dire l'oubli de ce qu'on pourrait faire à la place.
Crise de l'attention et écrans * La multiplication des sources d'information et de sollicitations entraîne une dispersion de l'attention. Le cerveau tend à consacrer moins de temps à chaque chose pour ne rien rater de potentiellement important. * Le zapping et le manque de concentration nuisent à l'expertise, car l'acquisition d'une compétence requiert du temps. Les contenus qui attirent rapidement l'attention et procurent une gratification immédiate créent une situation d'inconfort face aux apprentissages qui demandent plus de temps. * Les écrans, en tant qu'outils, donnent accès à un monde virtuel et peuvent devenir comme un organe sensoriel. Il est donc essentiel de les utiliser de manière réfléchie et intentionnelle en se posant les questions "Pourquoi faire ?" et "Pour combien de temps ?".
Éducation à l'attention * L'éducation à l'attention est un processus métacognitif, qui consiste à prendre conscience de ses propres processus mentaux. Il s'agit de développer un vocabulaire commun pour parler de ces processus. * Cela implique de s'interroger sur ses propres mécanismes d'attention, par exemple, comment on mémorise un numéro de téléphone ou comment on est distrait dans un supermarché. * Il est important d'expérimenter par soi-même pour ressentir le plaisir de se concentrer de la bonne façon. * L'école joue un rôle important dans l'éducation à l'attention, en limitant les distractions et en imposant des tâches, ce qui simplifie le choix pour l'élève. L'attention conjointe, c'est-à-dire le fait d'être attentif à la même chose que les autres, stabilise également l'attention. Le système de récompense et de punition, même s'il n'est pas idéal, aide à orienter l'attention vers les apprentissages.
Programme Atole * Le programme Atole est une approche globale, un enseignement qui vise à développer la capacité à se concentrer. Il comprend des séquences d'activités menées en classe par l'enseignant et l'élève. * Le programme aborde plusieurs points : la cible, la différence entre attention et concentration, la stabilité attentionnelle et l'intention claire. L'objectif est de développer le sens de l'équilibre attentionnel. * Le programme Atole a des effets positifs, notamment une amélioration de la réactivité aux appels à l'attention et des capacités métacognitives des élèves. Il a aussi un impact sur les postures pédagogiques des enseignants, qui évitent les doubles tâches. * Il est déployé de l'école élémentaire au collège et vise à réduire les inégalités scolaires en donnant à tous les élèves les outils pour développer leur attention. Le programme est en cours d'adaptation pour la maternelle.
Ce résumé peut servir de base pour un briefing, en mettant l'accent sur la nécessité d'une éducation à l'attention pour faire face aux défis de notre société actuelle.
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Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées importantes en gras :
- 0:00 - 0:22 Vrai ou faux ?
- Un élève peut se concentrer plus de 20 minutes sur certaines activités.
- L'attention peut être entraînée par la volonté.
- Les enseignants remarquent que les enfants ont plus de difficultés d'attention qu'avant.
- Un cours magistral ne facilite pas nécessairement l'attention.
- 0:30 - 1:22 Joker
- Les écrans parasitent la capacité d'attention des jeunes.
- On ne naît pas avec un niveau d'attention prédéterminé.
- Le multitâche n'améliore pas l'attention.
- L'âge ne limite pas la capacité attentionnelle.
- La fatigue attentionnelle est un mythe.
- On peut améliorer son attention avec de l'entraînement, ce n'est pas un muscle, mais ça s'améliore.
- Tous les élèves n'apprennent pas de la même manière.
- Le silence n'est pas toujours la meilleure condition pour apprendre.
- 1:39 - 2:23 Introduction
- Les enseignants sont confrontés à l'attention fluctuante des élèves.
- La compétition pour l'attention est au cœur de notre société.
- L'objectif est de déconstruire les mythes autour de l'attention.
- 2:29 - 3:34 Qu'est-ce qu'un cerveau attentif?
- Le cerveau est toujours attentif à quelque chose. L'attention est un processus de sélection de perceptions.
- Même un enfant qui semble distrait est attentif à quelque chose.
- Quand on dit à un élève qu'il n'est pas attentif, il faut lui préciser à quoi il n'est pas attentif.
- Il y a un implicite : l'enfant n'est pas attentif à ce à quoi il devrait l'être.
- 3:40 - 5:18 Identifier la cible
- Il est important de savoir à quoi on veut que les élèves soient attentifs.
- La cible peut être dynamique.
- Il faut des critères pour savoir à quelle cible il faut se connecter. La cible est ce qu'il faut absolument percevoir.
- 5:18 - 7:19 Exemples de cibles
- Beaucoup d'exercices sont des recherches attentionnelles (ex: Où est Charlie ?).
- Dans un devoir d'histoire-géographie, il faut analyser des documents pour trouver des informations.
- L'attention doit être placée de manière à détecter l'information cherchée.
- Il faut parfois faire attention à des choses qui ne sont pas immédiatement évidentes.
- Dans un calcul de périmètre, la cible est très concrète (les petits côtés).
- 7:19 - 8:33 Cibles plus complexes
- Dans certaines matières, la cible est plus experte, plus complexe.
- Le cerveau extrait des patterns (lettres, mots).
- La cible de l'attention n'est pas la matière brute mais une matière déjà digérée.
- Plus on monte dans les classes, plus les cibles sont abstraites.
- 8:33 - 11:13 Inégalités à combler
- Il y a des inégalités de capacités à viser certaines cibles.
- Certains enfants peuvent activer un détecteur de fautes d'orthographe.
- D'autres enfants doivent se concentrer sur des cibles plus concrètes (ex: terminaisons des verbes).
- Il y a aussi la question de la stabilité de l'attention.
- La stabilité de l'attention peut être entraînée si on est conscient de sa cible.
- 11:13 - 13:02 Identifier la cible (suite)
- En tant qu'enseignant, il faut être capable de donner à entendre la cible aux élèves.
- Il faut cibler les situations problématiques.
- Il faut commencer par des exercices avec des cibles concrètes.
- Il faut développer une culture de la cible attentionnelle.
- Il faut donner aux élèves une capacité métacognitive à réfléchir sur leur cible.
- 13:19 - 17:01 Mythes et réalités
- Se concentrer n'est pas forcément fatigant.
- La distraction est souvent connotée positivement.
- On se repose de la concentration en se concentrant sur autre chose.
- La fatigue provient des processus cognitifs sollicités.
- La concentration n'implique pas de crispation.
- Le "flow" est un état de grande concentration, agréable.
- 17:01 - 18:20 Le coût de renonciation
- Dans le "flow", le calcul du coût de renonciation disparait.
- Le coût de renonciation est ce qu'on perd à ne pas faire autre chose.
- 18:30 - 21:29 L'école et le choix
- L'état de "flow" est plus facile sur une tâche choisie.
- À l'école, les élèves ne choisissent pas ce qu'ils font.
- Il faut développer une attitude d'acceptation pour faire ce qu'on a à faire.
- Le système scolaire teste l'adaptation à ce qu'on n'a pas choisi.
- Il faut que l'élève trouve des moyens de rendre les choses plus amusantes.
- 21:46 - 23:59 Crise de l'attention
- La multiplication des sources d'information entraîne une dispersion de l'attention.
- Le cerveau consacre moins de temps à chaque chose pour ne rien rater.
- Il y a un refus de choisir et d'accepter de renoncer.
- 24:04 - 26:16 Conséquences du zapping
- Le temps passé sur une activité est lié à l'expertise.
- Les contenus commerciaux génèrent une gratification immédiate.
- Les apprentissages qui demandent du temps sont délaissés.
- 26:16 - 29:38 Comment rectifier la donne
- L'école simplifie le choix en limitant les distractions.
- Les tâches sont obligatoires.
- L'attention conjointe stabilise l'attention.
- Le système de récompense et de punition colore les résultats.
- 29:38 - 32:06 Rôle de l'école
- L'école est un sanctuaire qui permet de développer des compétences nécessaires.
- L'école ne peut pas être aussi attractive que les jeux vidéo.
- Il faut une éducation de l'attention pour comprendre pourquoi l'école est comme elle est.
- Il faut développer sa capacité à se concentrer pour la vie.
- 32:13 - 35:38 Éducation à l'attention
- L'éducation à l'attention est un enseignement métacognitif.
- La métacognition est la conscience de ce qu'on fait dans sa tête.
- Il faut s'intéresser à la technique cognitive.
- Il faut un vocabulaire commun pour parler de la métacognition.
- Il faut que l'enseignant s'interroge sur ses propres processus cognitifs.
- Il faut prendre conscience de ce qui nous distrait.
- Il faut expérimenter le plaisir de se concentrer.
- 36:09 - 38:33 Écrans et attention
- Les écrans sont source de compétition pour l'attention.
- Les écrans sont un outil et un organe sensoriel.
- Il faut utiliser les écrans de manière intentionnelle.
- Il faut se poser les questions "Pourquoi faire ?" et "Pour combien de temps ?".
- La perte de contrôle est problématique.
- 38:53 - 41:40 Le programme Atole
- Atole est un enseignement qui vise à développer la capacité à se concentrer.
- Le programme est un changement de posture pour l'enseignant et l'élève.
- On travaille sur la cible, la différence entre attention et concentration, la stabilité attentionnelle et l'intention claire.
- On développe le sens de l'équilibre attentionnel.
- Il faut avoir une intention claire avant d'aborder une tâche.
- 41:40 - 43:03 Atole et inégalités scolaires
- Atole réduit les inégalités scolaires.
- Atole est déployé à l'école pour que tous les élèves en bénéficient.
- Certaines familles valorisent l'attention plus que d'autres.
- 43:03 - 44:05 Déploiement d'Atole
- Atole a commencé en élémentaire, puis au collège.
- Une version maternelle est en préparation.
- 44:11 - 46:01 Mesure d'impact d'Atole
- Une étude a comparé les classes ayant suivi Atole et les classes contrôles.
- Atole améliore la réactivité aux appels à l'attention.
- Atole améliore les capacités métacognitives des élèves.
- Atole a un impact positif sur les gestes pédagogiques des enseignants.
- Des études suisses ont confirmé les effets positifs d'Atole sur l'attention.
- 46:07 - 47:01 Conclusion
- Il faut tenir compte de la réalité de sa propre classe.
- Les études d'impact favorisent le passage à l'action.
Ce sommaire met en évidence les concepts clés et les arguments développés dans la transcription. Il permet de saisir rapidement les enjeux liés à l'attention et les solutions proposées, notamment à travers le programme Atole.
- 0:00 - 0:22 Vrai ou faux ?
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur le webinaire LISA et l'intervention de Thierry Hergueta sur le TDAH :
I. Le Dispositif LISA et son Objectif (source)
- LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves, afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.
- Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration soutenu par l'État.
- Le projet vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.
- L'objectif principal est de favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.
- LISA reconnaît que chaque élève est unique, avec ses propres forces et besoins, tout en évoluant au sein d'un collectif.
II. Les Outils et Ressources LISA (source)
- Plateforme numérique : Comprend un outil de repérage et une base de ressources.
- Questionnaire "Facettes" : Permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève à travers 12 questions.
- Tableau de bord individuel : Généré à partir des réponses au questionnaire, il offre un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
- Fiches pratiques : Les suggestions sont présentées sous forme de fiches simples et pratiques, prêtes à l'emploi.
- Lzapédia : Base de ressources composée de fiches pratiques et d'hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques.
- Formations : LISA propose des formations pratiques en ligne et en présentiel, adaptées aux besoins des enseignants.
- Programme de recherche : La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.
III. Le TDAH : Compréhension et Enjeux (source)
- Le TDAH (Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité) est un trouble du neurodéveloppement qui touche environ 2 millions de personnes en France.
- Il existe trois formes de TDAH : inattentive prédominante, hyperactive prédominante, et combinée.
- La prise en charge du TDAH s'apparente à celle des maladies chroniques nécessitant une acceptation pour engager un changement.
- Le TDAH n'est pas un problème de volonté ; il est important de comprendre ce trouble pour accompagner les personnes concernées.
- Les enfants et adolescents atteints de TDAH peuvent réagir de trois manières face à leur trouble : combat (fight), fuite (fly), ou figement (freeze).
- L'origine du TDAH est génétique dans 80% des cas, avec des parents présentant souvent des symptômes similaires.
- La sévérité du TDAH varie selon les problèmes de régulation, de contrôle et d'activation.
- L'environnement (physique et social), le niveau de QI et l'insight sont des facteurs importants à considérer.
- Le TDAH est souvent associé à des comorbidités comme les troubles "dys", le trouble du spectre de l'autisme, l'anxiété, la dépression et les addictions.
IV. Les Adaptations Éducatives et Pédagogiques (source)
- Nécessité d'une approche personnalisée : Il est crucial de comprendre le fonctionnement spécifique du TDAH et de ne pas chercher à transformer les enfants atteints de TDAH en un modèle uniforme.
- Analogie des moutons et des vaches : Les personnes atteintes de TDAH fonctionnent comme des moutons ayant besoin d'un berger bienveillant, tandis que les personnes non-TDAH peuvent être comparées à des vaches plus autonomes.
- Adaptations en classe :
- Attention : Placer l'enfant stratégiquement, loin des distractions (fenêtres) ; utiliser des casques antibruit.
- Hyperactivité/Hypoactivité : Fournir des balles antistress, des coussins dynamiques ; intégrer des pauses motrices ; favoriser l'activité physique.
- Impulsivité : Ne pas prendre les réponses intempestives pour de l'insolence ; reformuler les propos ; moduler la prosodie.
- Gestion des émotions : Éviter l'escalade émotionnelle ; ne pas mentionner les symptômes liés au TDAH dans les appréciations ; valoriser les comportements positifs.
- Fonctions exécutives : Fournir des supports écrits ; limiter les prises de notes ; diviser les tâches en étapes ; offrir du temps additionnel encadré.
- Stratégies pour la maison :
- Enchaîner le travail personnel après l'école ; déléguer les devoirs si besoin ; organiser le travail en blocs de temps.
- Utiliser des outils visuels (sablier électronique) ; accepter la musique pendant le travail ; proposer des pauses dynamiques.
- Faire appel à des professionnels (ergothérapeutes, orthopédagogues, psychopédagogues).
- Importance de l'alimentation, de l'activité physique et du sommeil.
- Encadrer le temps d'écran et aider à l'initiation des activités.
V. La Procrastination et la Motivation (source)
- La procrastination est un élément central dans le TDAH, et peut être active (faire autre chose) ou passive.
- Il est important d'aider les enfants et les adolescents à mentaliser l'intention de départ pour passer à l'action.
VI. Points Clés à Retenir
- Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental complexe qui nécessite une approche personnalisée.
- Le dispositif LISA offre des outils et des ressources pour mieux comprendre et accompagner les élèves.
- Les adaptations pédagogiques doivent tenir compte des spécificités du TDAH.
- La collaboration entre enseignants, parents et professionnels est essentielle.
- Il faut favoriser l'acceptation du trouble pour permettre aux personnes concernées de développer des stratégies d'adaptation efficaces.
Ce document de synthèse est conçu pour servir de base à un briefing. Il met en lumière les points clés abordés lors du webinaire et fournit des informations essentielles pour comprendre le TDAH et le dispositif LISA. Il souligne également l'importance d'une approche personnalisée et de la collaboration pour favoriser le bien-être et la réussite des élèves concernés.
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Voici un sommaire minuté basé sur le webinaire LISA, avec les points clés et les temps approximatifs où ils sont abordés dans la source vidéo :
Introduction (0:00 - 2:00) * Présentation du dispositif LISA, conçu pour améliorer le bien-être et la santé mentale des élèves. * L'objectif de LISA est de favoriser l'épanouissement des élèves au sein d'un collectif, tout en reconnaissant leur unicité. * Importance d'aborder la santé mentale à l'école, en complément des dispositifs existants comme les PAP. * Présentation des outils LISA : plateforme numérique, formations, ressources élaborées en collaboration interdisciplinaire.
Outils et ressources LISA (2:00 - 4:00) * Description de la plateforme numérique, avec l'outil de repérage et la base de ressources. * Explication du questionnaire "Facettes" pour une observation structurée des élèves. * Génération d'un tableau de bord individuel avec les forces et les besoins de chaque élève. * Présentation de la base de ressources Lzapédia et des formations proposées. * Mention du programme de recherche mené par des spécialistes, avec un comité éthique scientifique.
Le monde digital et ses enjeux (4:00 - 10:00) * Constat de la transformation des modes de communication par les outils digitaux. * Distinction entre les différents services digitaux : jeux vidéo, réseaux sociaux, sites de rencontre, etc.. * Les réseaux sociaux répondent au besoin essentiel de relations sociales, mais introduisent la notion de métrique. * Les services digitaux sont vivants, s'adaptent aux usages et peuvent maintenir l'utilisateur engagé. * Risque de sollicitation permanente, d'univers permanents et de réponses immédiates. * Le scrolling et l'excitation qu'il procure sont décrits comme des facteurs qui peuvent maintenir l'usage.
Usage des écrans chez les jeunes (10:00 - 16:00) * Les adolescents sont majoritairement exposés à la pornographie, aux réseaux sociaux et aux jeux vidéo. * Certains passent plus de 20h par semaine sur ces services, ce qui a suscité des inquiétudes. * La question de l'addiction à Internet a émergé, en particulier pour les jeux vidéo. * Une étude longitudinale montre que les usages importants se maintiennent pour certains jeunes, alors que d'autres diminuent. * L'activation de l'aire striatale ventrale est liée à la sévérité de la conduite addictive à la pornographie. * Les usages de la pornographie restent relativement stables chez les adolescents sur 3 ans.
Caractéristiques des services digitaux et notion d'addiction (16:00 - 23:00) * Les services digitaux ont des caractéristiques communes et spécifiques. * La question centrale est de savoir ce qui est considéré comme "trop de temps". * L'usage peut être utile et s'inscrire dans une passion harmonieuse. * Les critères d'addiction classiques sont appliqués au domaine des écrans : préoccupation, sevrage, tolérance, etc.. * Tous ces critères ne sont pas équivalents pour identifier une conduite addictive. * L'OMS a reconnu le trouble du jeu vidéo comme une addiction. * Les caractéristiques personnelles et les motivations (gratification, compensation) contribuent au maintien de l'usage. * Diverses motivations à jouer aux jeux vidéo sont identifiées : avancement, compétition, relations sociales, évasion. * L'évasion est un facteur qui revient souvent et qui est lié aux conduites addictives.
Réseaux sociaux et bien-être digital (23:00 - 30:00) * Les jeunes sont très connectés en ligne et communiquent souvent via les réseaux sociaux. * Les motivations à utiliser les réseaux sociaux sont sociales, de conformité, de régulation émotionnelle, de connaissance et d'excitation. * Le bien-être digital est devenu central, car le bien-être général passe par le numérique. * Définition du bien-être : expérience et fonctionnement psychologique optimaux. * Importance de trouver un équilibre entre les avantages et inconvénients de la connectivité. * Les difficultés fonctionnelles incluent les conduites addictives, le harcèlement, les difficultés de gestion des conflits.
Régulation et outils (30:00 - 36:00) * Les outils de contrôle du temps d'écran sont disponibles sur les smartphones. * Ces outils sont utilisés mais leur efficacité est jugée modérée. * Il faut optimiser l'usage, en étant conscient des avantages et inconvénients pour que les outils digitaux soient au service du bien-être. * Nécessité de prendre du recul sur l'usage et d'identifier les changements possibles. * La diversité des personnes, des besoins et des ressources est importante à considérer.
Questions et réponses (36:00 - Fin) * Discussion sur la manière de lutter contre la surexposition aux écrans des élèves. * Importance d'échanger avec les jeunes sur leur usage, leurs perceptions et les priorités à gérer. * Les parents doivent être des modèles dans leur utilisation des écrans. * Recommandations sur la gestion du temps de jeu après l'école : il faut considérer les autres intérêts et priorités de l'enfant et mettre en balance le temps passé sur les écrans avec les autres aspects de sa vie. * Il faut s'interesser à ce que l'enfant apprécie dans ses jeux, et envisager d'autres activités. * Comment convaincre les adolescents malgré de bons résultats scolaires : il faut maintenir une discussion ouverte et explorer d'autres activités. * Comment intégrer les compétences numériques à l'école sans créer d'addiction : il faut inclure la question de l'usage harmonieux et la conscience de l'usage. * Les effets de la lumière des écrans : il y a des liens entre les troubles de l'attention et l'usage des écrans, mais il est difficile de dire quelle est la cause et la conséquence. * L'approche de la régulation du temps d'écran varie selon l'âge de l'enfant. Pour les plus jeunes, il faut diversifier les activités et les inviter à participer à d'autres types d'activités, tandis que pour les plus âgés, on peut les impliquer davantage dans la réflexion. * Les activités appréciées hier ne disparaissent pas, mais il faut diversifier et proposer des activités avec des composantes ludiques ou de partage social.
Ce sommaire minuté offre une vue d'ensemble des points abordés lors du webinaire, permettant de retrouver facilement les informations importantes. Les éléments en gras mettent en évidence les points clés et les recommandations.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations du webinaire LISA avec Yasser Khazaal, concernant le rapport des jeunes aux écrans :
Introduction au projet LISA * LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves afin d'améliorer leur bien-être et leur santé mentale. * Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration. * Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international. * L'objectif principal est de favoriser le bien-être de tous les élèves pour qu'ils puissent apprendre et progresser ensemble. * L'école joue un rôle essentiel dans le bien-être et l'épanouissement des enfants et des adolescents.
Outils et ressources LISA * Plateforme numérique : Elle comprend un outil de repérage et une base de ressources. * Questionnaire Facettes : Un questionnaire de 12 questions permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève. * Tableau de bord individuel : Un tableau de bord est généré à partir des réponses au questionnaire, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève ainsi que des suggestions pour les enseignants. * Base de ressources Lzapédia : Elle contient des fiches pratiques prêtes à l'emploi et des hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques. * Formations : LISA propose des formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants.
Le monde digital et les jeunes * Les services digitaux sont variés et chacun propose des interactions différentes. Ils incluent les jeux vidéo, les réseaux sociaux, les sites de rencontre, etc.. * Les réseaux sociaux répondent à un besoin humain essentiel de relations sociales et d'élargissement du réseau. * La métrique (nombre de likes, de suivis) peut changer la relation à soi-même et aux autres. * Les services digitaux sont en constante évolution, s'adaptant aux usages et captant les données des utilisateurs. * Les services digitaux peuvent créer un risque de sollicitation permanente, avec une offre illimitée et des réponses immédiates.
Usage des écrans par les adolescents * Une étude a montré que la majorité des adolescents ont été exposés à de la pornographie, des réseaux sociaux ou des jeux vidéo. * Certains adolescents passent plus de 20 heures par semaine sur les réseaux sociaux ou les jeux vidéo. * Il y a une inquiétude sur le fait de passer trop de temps sur les écrans, et sur les risques d'addiction
Addiction aux écrans * La science a repris les critères habituels des addictions pour les appliquer au domaine des écrans. * Les critères comme la préoccupation, le sevrage, la tolérance, la régulation émotionnelle, la perte de contrôle ont été examinés. * L'OMS a reconnu le trouble du jeu vidéo comme une addiction. * Les motivations à jouer incluent l'avancement dans le jeu, la compétition, les relations sociales, l'évasion. * L'évasion est souvent un facteur lié aux conduites addictives.
Bien-être digital * Le bien-être est une expérience et un fonctionnement psychologique optimaux. * Le bien-être numérique est devenu central, car de nombreuses dimensions du bien-être passent par le numérique. * L'objectif est de trouver un équilibre entre les avantages et les inconvénients de la connectivité, avec un soutien fonctionnel maximal et des difficultés minimales. * Il est important de considérer les difficultés fonctionnelles liées aux interactions digitales, au harcèlement et à la gestion des conflits.
Régulation et outils * Les smartphones proposent des outils de contrôle du temps d'écran, de limitation des notifications, et de blocage d'applications. * Ces outils sont utilisés par une partie de la population, mais leur efficacité est jugée modérée. * Il est essentiel d'optimiser l'usage des écrans pour qu'ils soient au service du bien-être, en étant conscient des avantages et des inconvénients de chaque usage. * Il faut prendre du recul par rapport à un usage spécifique, en identifiant les bonnes et les mauvaises choses et en décidant des changements possibles pour améliorer son bien-être digital.
Recommandations pour les enseignants et les parents * Il est important d'échanger avec les élèves et les enfants sur leur usage des écrans. * Les parents doivent aussi être un modèle dans leur propre utilisation des écrans. * Il est crucial de comprendre les motivations des jeunes à utiliser les écrans, comme le plaisir, l'évasion, et le besoin de relations sociales. * Il faut diversifier les sources de satisfaction en proposant d'autres types d'activités. * Il est important d'intégrer la question de l'usage harmonieux des outils numériques dans les compétences transversales à l'école. * Il faut encourager la conscience de l'usage et sa modulation pour ne pas interférer avec les autres priorités. * Il faut adapter les approches en fonction de l'âge de l'enfant, avec une diversification des activités pour les plus jeunes et une approche plus participative pour les plus âgés * Il est suggéré de mettre en balance le temps passé sur les écrans avec les autres aspects de la vie
En conclusion * Le rapport des jeunes aux écrans est complexe, avec des avantages et des inconvénients. * L'approche doit être individualisée, en considérant les besoins et les motivations de chaque personne. * L'objectif est de favoriser un usage harmonieux et conscient des outils numériques, au service du bien-être et de l'épanouissement. * Il est important de discuter avec les jeunes pour les amener à prendre conscience de leur usage et à moduler leur comportement. * Il faut proposer une diversité d'activités pour qu'ils puissent avoir un équilibre dans leur vie et pour pouvoir faire un choix éclairé * Il faut diversifier les sources de satisfaction * Il ne faut pas oublier les fondamentaux.
Ce document de synthèse peut servir de base pour un briefing, en soulignant l'importance du bien-être digital et en proposant des pistes d'action pour les enseignants et les parents.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources et notre conversation précédente :
Titre : Améliorer le Bien-être et la Santé Mentale des Élèves : Initiatives et Stratégies
Introduction * Ce document synthétise les informations clés concernant l'amélioration du bien-être et de la santé mentale des élèves, en s'appuyant sur deux initiatives principales : le dispositif LISA et le projet "Bar à Bonheur". Il met en lumière l'importance de ces approches dans le contexte scolaire et offre des stratégies pratiques pour les enseignants.
Le Dispositif LISA : Un Cadre Structuré pour le Bien-être * Objectif principal : Identifier les besoins et les forces des élèves pour un meilleur accompagnement de leur bien-être et de leur santé mentale. * Composantes clés : * Plateforme numérique : Outil de repérage et base de ressources pour des interventions concrètes en classe. * Parcours de formation : Destiné aux enseignants pour les outiller dans l'accompagnement des élèves. * Réseau de collaboration : Impliquant divers acteurs et soutenu par l'État. * Projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être de 70 000 élèves dans 190 établissements. * Question centrale : Comment favoriser le bien-être de tous les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble ? * Outils et ressources : * Questionnaire "facettes" : Observation structurée de chaque élève, générant un tableau de bord individuel avec des suggestions pour les enseignants. * Lzapédia : Base de données de fiches pratiques et liens vers des ressources externes. * Formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants. * Approche scientifique : Le dispositif s'appuie sur un programme de recherche rigoureux avec un comité d'éthique scientifique international.
Le Projet "Bar à Bonheur" : Une Approche Innovante et Participative
- Origine : Issu de la démarche "Bâtisseurs de Possible", qui encourage l'élève à être acteur de ses apprentissages et à développer l'intelligence collective.
- Objectifs : Lutter contre la violence scolaire et l'isolement, promouvoir le bien-être et l'épanouissement des élèves.
- Les élèves sont invités à identifier des problématiques qui les touchent dans leur quotidien et à proposer des solutions.
- Les 17 objectifs de développement durable de l’ONU servent de cadre pour les problématiques.
- Démarche :
- Identification d'un problème par les élèves.
- Recherche de solutions par les élèves.
- Réalisation d'un prototype (le bar à bonheur).
- Essaimage du projet pour une approche durable.
- Fonctionnement du "Bar à Bonheur" :
- Espaces dédiés dans l'école (cour de récréation, préau, bibliothèque, salle de musique) pour diverses activités.
- Activités proposées par les élèves : jeux de société, relaxation, musique, lecture, créativité, débats, exposés, spectacles, etc.
- Les élèves s'engagent à partager leurs passions et à offrir de leur temps pour le bien-être des autres.
- Les élèves sont responsables à 100% de l’organisation et de l’animation des activités proposées au bar à bonheur.
- Le bar à bonheur est un lieu où les enfants introvertis et timides peuvent se sentir à l’aise et s’ouvrir aux autres.
- Bénéfices observés :
- Diminution des conflits.
- Facilitation des apprentissages.
- Renforcement de l'estime de soi.
- Meilleure compréhension de l'autre.
- Développement de l'esprit critique et des compétences psychosociales.
- Capacité à trouver des solutions aux problèmes.
- Développement de l'entraide et de la collaboration.
- Implication des parents : Les parents de l'école ont décidé de créer leur propre bar à bonheur à partir de 2025 pour proposer leurs propres ateliers et activités aux élèves sur le temps scolaire.
Stratégies Clés pour la Prévention de l'Anxiété en Classe [7:40-13:00 du sommaire] * Régulation positive de la classe : * Créer un climat émotionnel positif et sécurisant [7:40-13:00]. * Favoriser des relations positives et des retours constructifs [7:40-13:00]. * Intégrer des activités axées sur le bien-être émotionnel [7:40-13:00]. * Acceptation des émotions : * Encourager l'expression des émotions [7:40-13:00]. * Développer l'empathie et les comportements prosociaux [7:40-13:00]. * Modélisation : * Accepter les erreurs comme faisant partie de l'apprentissage [13:00-16:00]. * Se concentrer sur les progrès plutôt que sur les erreurs [13:00-16:00]. * Modéliser la gestion des émotions en classe (techniques de respiration, etc.) [13:00-16:00].
Accompagnement des Élèves [16:00-19:00 du sommaire] * Observation attentive : Identifier les élèves en difficulté et ne pas minimiser leur ressenti [16:00-19:00]. * Intégration : Favoriser leur participation et leur intégration dans le groupe [16:00-19:00]. * Anxiété liée aux tests : Donner plus de temps, aider à la préparation, clarifier les critères d'évaluation, éviter les interrogations surprises [16:00-19:00].
Conclusion * Les dispositifs LISA et le projet "Bar à Bonheur" offrent des approches complémentaires pour améliorer le bien-être et la santé mentale des élèves. * L’implication des élèves est essentielle pour la réussite de telles initiatives. * Les stratégies de prévention et d'accompagnement peuvent être mises en œuvre en classe pour créer un environnement d'apprentissage plus serein et inclusif. * Il est recommandé d’impliquer les élèves dans la mise en place d’un tel projet pour assurer son succès. * Il est essentiel d’offrir aux enseignants des formations pour qu’ils puissent appliquer ces stratégies efficacement.
Ce document devrait servir de base pour un briefing efficace, en fournissant une vue d'ensemble des initiatives et des stratégies clés pour améliorer le bien-être et la santé mentale des élèves.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources fournies :
Le Dispositif LISA
- LISA est un dispositif conçu pour identifier les besoins et les forces des élèves afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.
- Il est composé d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants et d'un réseau de collaboration multi-acteur soutenu par l'État.
- Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.
- Le projet s'articule autour de la question de comment favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.
- Chaque élève est unique avec ses propres forces et besoins, et évolue au sein d'un collectif, le groupe classe.
- L'objectif pour les enseignants est de transmettre des connaissances et de veiller à leur acquisition pour chaque élève au sein d'un groupe.
Outils et Ressources LISA
- LISA offre des formations, des outils et des ressources élaborées en collaboration interdisciplinaire.
- Une plateforme numérique comprend un outil de repérage et une base de ressources avec des interventions concrètes pour la classe.
- Le questionnaire "facettes" (12 questions) permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.
- Un tableau de bord individuel est généré, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
- Les suggestions sont présentées sous forme de fiches simples et pratiques, prêtes à l'emploi.
- Lzapédia, la base de ressources, contient toutes les fiches pratiques et des hyperliens vers des ressources externes pédagogiques et théoriques.
- Des formations pratiques en ligne et en présentiel sont proposées, adaptées aux besoins des enseignants.
- La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.
L'Anxiété : Généralités
- Les émotions sont des états particuliers de l'organisme, parfois conscients, qui ont été conservés et façonnés pour nous diriger vers des actions adaptatives.
- L'anxiété est déclenchée par des informations internes et externes, suscitant une chaîne de réactions cérébrales et physiologiques.
- Les formes d'anxiété et leurs déclencheurs diffèrent selon le patrimoine génétique et l'histoire développementale.
- Il existe une expérience consciente des émotions et un enregistrement avec des indicateurs physiologiques et des modifications de l'activité cérébrale.
- L'anxiété est liée à l'activation du système défensif, qui a pour but de nous aider à faire face aux menaces.
- L'anxiété est ressentie en amont ou après la rencontre avec une menace, tandis que la peur est l'émotion ressentie lors de la confrontation directe avec une menace.
Le Système Défensif et l'Anxiété
- Le système défensif nous dirige de manière automatisée vers des réponses comme la fuite, le combat, ou l'immobilisation.
- Ce système active l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe du stress), entraînant une cascade de modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, etc.).
- Il met en pause les fonctions non essentielles pour faire face à la menace (digestion, système reproductif).
- L'anxiété est une émotion normale, mais certaines personnes sont plus sensibles en raison de prédispositions génétiques ou d'événements de vie.
- L'anxiété sociale survient dans des situations sociales, notamment lorsqu'on est observé par autrui.
- Les personnes anxieuses évitent ces situations, ce qui alimente le trouble.
- Le mutisme sélectif est un trouble spécifique où les personnes n'arrivent pas à prendre la parole en dehors de la sphère intime.
- L'anxiété de performance est ressentie lors de la réalisation d'une tâche devant un public.
- Le trouble d'anxiété sociale est courant, particulièrement entre 13 et 25 ans.
- Ce trouble est souvent associé à d'autres troubles mentaux (dépression, etc.) et peut avoir des impacts négatifs sur la performance scolaire et le développement.
Anxiété et Tests
- L'anxiété durant les tests n'est pas un trouble mental connu, mais elle peut être importante et invalidante.
- Cette anxiété a un impact négatif sur la performance scolaire.
Facteurs de Maintien de l'Anxiété
- L'anxiété sociale est maintenue par l'association des pensées, des émotions et des comportements.
- Les pensées typiques de l'anxiété sociale incluent la peur du jugement, de l'échec, etc..
- Les comportements d'évitement (éviter des situations sociales) et de micro-évitement (regarder le sol, utiliser son téléphone) soulagent à court terme, mais alimentent l'anxiété à long terme.
- Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) travaillent sur les pensées, les émotions et les comportements pour briser ce cercle vicieux.
Prévention de l'Anxiété en Classe
- La régulation de la classe par les enseignants est cruciale : un climat positif minimise les difficultés de l'ordre de la santé mentale.
- Des relations positives avec les élèves et des feedbacks positifs sont importants.
- Les enseignants doivent intégrer des activités pédagogiques dédiées au bien-être émotionnel.
- Il est essentiel de créer une communauté apprenante où l'acceptation des émotions et l'empathie sont encouragées.
- Les enseignants peuvent se former aux compétences psychosociales (CPS) et utiliser des programmes comme "École des émotions".
- Modéliser l'acceptation des erreurs est important pour minimiser l'anxiété de performance.
- Il faut se concentrer sur les progrès et l'amélioration plutôt que sur les erreurs.
- Modéliser l'acceptation et la régulation collective des émotions en parlant des émotions et en enseignant des techniques de régulation (respiration calme, etc.).
- L'apprentissage de la régulation émotionnelle peut se faire en utilisant des personnages de fiction ou des modèles réels pour illustrer que les difficultés émotionnelles peuvent être surmontées.
- Pour les élèves à risque, les placer en binôme avec des élèves bienveillants et éviter l'évitement sont des stratégies utiles.
- Pour l'anxiété liée aux tests, donner plus de temps, aider à la préparation, et rendre le cadre d'évaluation clair sont recommandés.
- Les interventions comme la TCC sont très efficaces pour accompagner ces troubles.
- Il peut y avoir des groupes d'affirmation de soi ou d'habiletés sociales.
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Voici un sommaire minuté avec les idées principales en gras, basé sur les sources fournies :
Introduction (0:00-2:00)
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Présentation du dispositif LISA : outil de repérage des besoins et des forces des élèves pour améliorer leur bien-être et leur santé mentale. Le projet inclut une plateforme numérique, une formation pour enseignants, et un réseau de collaboration.
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Objectif de LISA France 2030 : améliorer le bien-être de 70 000 élèves dans 190 établissements.
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Question centrale du projet : comment favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de s'épanouir collectivement ?.
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Constat : la santé mentale des jeunes est une problématique croissante, avec une augmentation des colères, des déceptions, et du pessimisme.
Le projet LISA en détail (2:00-5:00)
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LISA propose des formations, des outils et des ressources, issus d'une collaboration entre enseignants, cliniciens, chercheurs et ingénieurs.
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La plateforme numérique comprend un outil de repérage (questionnaire "facettes") et une base de ressources (Lzapédia).
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Le questionnaire permet une observation structurée, générant un tableau de bord individuel avec des suggestions pour les enseignants.
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Formations pratiques en ligne et en présentiel adaptées aux besoins des enseignants.
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Démarche basée sur un programme de recherche avec un comité éthique scientifique international.
L'importance de l'apprentissage socio-émotionnel (ASE) (5:00-10:00)
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La santé mentale des jeunes est un problème urgent : souffrance accrue, anxiété et manque de motivation.
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Rôle crucial de l'école dans le bien-être et l'épanouissement des enfants.
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Développement des compétences psychosociales (CPS) : essentiel pour la réussite.
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Les compétences psychosociales sont non techniques et non académiques, incluant la créativité et la régulation émotionnelle.
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Les troubles d'apprentissage et de santé mentale affectent les individus et l'environnement scolaire.
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Les enseignants manquent de ressources pour aider les élèves ayant des besoins spécifiques.
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L'objectif de LISA est de fournir aux enseignants des outils pour accompagner les jeunes.
Compétences émotionnelles et modèles (10:00-18:00)
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Plusieurs théories : intelligence émotionnelle (Salovey et Mayer), compétence émotionnelle (identification, compréhension, expression, régulation, utilisation).
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Intelligence émotionnelle : capacité à identifier, utiliser, comprendre et réguler les émotions.
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Compétence émotionnelle : capacité pratique à identifier, comprendre, exprimer, réguler et utiliser ses émotions et celles des autres.
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Niveaux d'approfondissement des compétences : connaissances, aptitudes, disposition.
Bénéfices de l'ASE (18:00-20:00)
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Impacts positifs : réduction du tabagisme, de la consommation d'alcool, des comportements violents.
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Réduction des problèmes de comportement, des problèmes avec la justice, tentatives de suicide, prises de risques sexuels.
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Amélioration du contrôle de la colère, de la concentration, de la résolution de problèmes, et de la connaissance en santé mentale.
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Réduction du stress, de l'anxiété, des symptômes dépressifs, du harcèlement, et amélioration des relations interpersonnelles.
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Amélioration des résultats scolaires et de l'attitude envers l'école, surtout si l'enseignant est impliqué.
Référentiels et modèles de compétences psychosociales (20:00-23:00)
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Divers référentiels :
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UNESCO et ODD (bien-être),
- OCDE (modèle Big Five), modèle d'éducation en quatre dimensions,
- CASEL (conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale, compétences relationnelles, prise de décisions),
- OMS (life skills),
- Santé Publique France (compétences cognitives, émotionnelles et sociales).
Bien-être (23:00-25:00)
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Le bien-être est subjectif (hédonique) et psychologique (eudémonique).
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Bien-être subjectif : plaisir, émotions positives, satisfaction de la vie.
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Bien-être psychologique : réalisation du potentiel, sens de la vie.
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Modèles de bien-être : motivations, équilibre défis/habilités, épanouissement PERMA.
Recherche et études (25:00-27:00)
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Études : "Children World Survey" en France, impact de la drama pédagogie, enseignement des émotions par les enseignants, prévention du décrochage scolaire.
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Sentiment d'efficacité personnelle : déterminant pour la performance scolaire.
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Recherche actuelle : développement du bien-être des enseignants pour améliorer le bien-être des élèves.
Conclusion (27:00-28:00)
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Qualité de vie liée aux compétences psychosociales, à l'ASE, au bien-être et au sentiment d'efficacité personnelle.
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Gestion des émotions : améliore l'empathie, la communication, la résolution de conflits et la prise de décisions.
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L'ASE favorise la réduction de l'anxiété, des relations positives, le soutien social, la persévérance, la résilience et la réussite pour une école plus inclusive.
Ce sommaire met en évidence l'importance de l'ASE et du bien-être dans le contexte scolaire, ainsi que le rôle du projet LISA pour répondre à ces enjeux.
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Voici un résumé des points clés concernant le projet LISA, l'apprentissage socio-émotionnel (ASE) et le bien-être, en vue d'un briefing :
Le projet LISA
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LISA est un dispositif conçu pour identifier et comprendre les besoins et les forces des élèves, afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale.
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Il se compose d'une plateforme numérique, d'un parcours de formation pour les enseignants, et d'un réseau de collaboration multi-acteurs soutenu par l'État.
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Le projet LISA France 2030 vise à améliorer le bien-être d'environ 70 000 élèves dans 190 établissements en France et à l'international.
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Le projet LISA cherche à favoriser le bien-être des élèves pour leur permettre d'apprendre et de progresser ensemble en s'épanouissant.
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LISA propose des formations, des outils et des ressources élaborées à partir d'une collaboration interdisciplinaire d'enseignants, de cliniciens, de chercheurs et d'ingénieurs.
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La plateforme numérique de LISA inclut un outil de repérage (questionnaire "facettes" avec 12 questions) et une base de ressources.
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Le questionnaire permet aux enseignants de faire une observation structurée de chaque élève.
- Un tableau de bord individuel est généré, offrant un résumé des forces et des besoins de chaque élève, ainsi que des suggestions pour les enseignants.
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Les suggestions sont présentées sous forme de fiches pratiques prêtes à l'emploi. La base de ressources "Lzapédia" est composée de fiches pratiques et d'hyperliens vers des ressources externes.
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LISA propose également des formations pratiques en ligne et en présentiel, adaptées aux besoins des enseignants.
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La démarche s'appuie sur un programme de recherche mené par des spécialistes de la santé mentale et du neurodéveloppement, avec un comité éthique scientifique international.
L'importance de l'apprentissage socio-émotionnel (ASE)
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La santé mentale des jeunes est un problème qui requiert une intervention immédiate, avec une souffrance accrue observée dans les rapports ministériels et internationaux.
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Les jeunes expriment de plus en plus de colères, de déceptions et de pessimisme, menant à l'anxiété et au manque de motivation.
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L'école joue un rôle crucial dans le bien-être et l'épanouissement des enfants et des adolescents, passant la majorité de leur temps à l'école.
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Le développement des compétences socio-émotionnelles (CSE), également appelées compétences psychosociales (CPS), est essentiel.
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Les compétences psychosociales (CPS) sont un ensemble de compétences non techniques et non académiques, incluant
- la créativité,
- le travail en équipe,
- l'identification et la régulation des émotions.
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Les troubles de l'apprentissage et de la santé mentale sont de plus en plus présents dans les établissements scolaires, affectant à la fois les individus et l'environnement scolaire et familial.
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Les enseignants manquent de ressources pour aider les élèves ayant des besoins particuliers, et le projet LISA vise à leur fournir des outils pour accompagner ces jeunes.
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L'intégration des compétences socio-émotionnelles dans le cursus scolaire est un enjeu important, bien que des réticences persistent.
Les compétences émotionnelles
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Plusieurs théories et modèles existent pour définir et comprendre les compétences émotionnelles.
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Le modèle de l'intelligence émotionnelle de Salovey et Mayer (4 branches) : * perception, * utilisation, * compréhension et régulation des émotions.
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Le modèle de la compétence émotionnelle (5 branches) : * identification, * compréhension, * expression, * régulation et utilisation des émotions (versants intrapersonnel et interpersonnel).
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Il existe 3 niveaux d'approfondissement de ces modèles : * les connaissances, * les aptitudes, et * la disposition.
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L'intelligence émotionnelle n'est pas l'antithèse de l'intelligence générale; les émotions ne sont pas opposées à la pensée.
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Les compétences émotionnelles peuvent être développées et enseignées, bien que certaines personnes soient naturellement plus compétentes.
Les bénéfices de l'apprentissage socio-émotionnel
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Les interventions psychosociales à l'école ont des impacts positifs sur la santé mentale des jeunes.
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On observe * une réduction de l'entrée dans le tabagisme, de * la consommation d'alcool, * des comportements violents et * des problèmes de comportement en classe.
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L'ASE réduit également * les problèmes avec la justice, * les tentatives de suicide, * les prises de risques sexuels, * l'anxiété et le stress.
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Il améliore le contrôle de la colère, la capacité de concentration, la résolution de problèmes et la connaissance en santé mentale.
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L'ASE favorise une meilleure acceptation des personnes souffrant de problèmes psychiques.
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Il y a une réduction * des symptômes dépressifs légers, * des comportements à risque, * du harcèlement, et * une amélioration des relations interpersonnelles.
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L'ASE améliore * les résultats scolaires, * l'attitude générale envers l'école, * et est d'autant plus efficace si l'enseignant est impliqué.
Les référentiels et modèles de compétences psychosociales
- Il existe plusieurs référentiels et modèles de compétences psychosociales, chacun avec des approches différentes.
- UNESCO et ODD (Objectifs de Développement Durable) : focus sur le bien-être.
- OCDE : basé sur le modèle des "Big Five" de la personnalité.
- Modèle d'éducation en quatre dimensions (compétences, traits de caractère, apprentissage).
- CASEL (Collaborative for Academic, Social, and Emotional Learning) : conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale, compétences relationnelles et prise de décisions responsables.
- OMS (life skills) : aptitude à maintenir un état de bien-être mental.
- Santé Publique France : compétences cognitives, émotionnelles et sociales.
Bien-être
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Le bien-être de l'enfant est à la fois subjectif (hédonique) et psychologique (eudémonique).
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Le bien-être subjectif se concentre sur le plaisir, les émotions positives et la satisfaction de la vie.
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Le bien-être psychologique se concentre sur la réalisation du potentiel, le sens de la vie et le développement personnel.
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Plusieurs modèles de bien-être existent (motivations, équilibre défis/habilités, épanouissement PERMA).
Recherche et études
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Des études ont été menées sur le bien-être des enfants en France, notamment avec la "Children World Survey".
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L'approche dialogique en pédagogie développe les émotions positives et la créativité.
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L'enseignement des émotions par les enseignants améliore leur propre bien-être et leur pratique professionnelle.
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L'ASE est fondamental pour prévenir le décrochage scolaire.
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Le sentiment d'efficacité personnelle est déterminant pour la performance scolaire.
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Un axe de recherche actuel vise à travailler les compétences psychosociales des enseignants pour développer le bien-être enseignant.
Conclusion
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La qualité de vie est liée aux compétences psychosociales, à l'apprentissage socio-émotionnel, au bien-être et au sentiment d'efficacité personnelle.
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La gestion des émotions permet d'améliorer l'empathie, la communication, la résolution de conflits et la prise de décisions responsables.
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L'ASE favorise la réduction de l'anxiété, des relations positives, un soutien social, la persévérance, la résilience et la réussite, créant une école plus inclusive.
Ce résumé met en évidence l'importance de l'ASE et du bien-être dans le contexte scolaire et souligne le rôle central du projet LISA pour répondre à ces enjeux.
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repérer et comprendre les besoins et les forces des élèves afin de mieux accompagner leur bien-être et leur santé mentale
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Ce podcast d’ARTE Radio, "L'esquive du secteur", relate les expériences de jeunes issus de milieux populaires ayant contourné la carte scolaire pour intégrer des lycées réputés hors de leur secteur.
Le récit choral, tissé d’entretiens et de slams, explore les motivations derrière ces choix (souhait de réussite, influence des parents et enseignants), les difficultés rencontrées (déracinement social, sentiment de différence, mépris de classe), et les conséquences à long terme sur leur identité et leur vision du système scolaire et de la méritocratie.
Le documentaire soulève ainsi des questions cruciales sur l'élitisme scolaire, l'accès équitable à l'éducation et la réalité des inégalités sociales.
Voici une synthèse des principaux thèmes et éléments abordés dans le podcast "L'esquive du secteur":
Thèmes principaux:
- La ségrégation scolaire et l'évitement de la carte scolaire : Le podcast explore comment des élèves issus de milieux populaires cherchent à éviter les lycées de leur secteur, souvent considérés comme moins prestigieux, pour intégrer des établissements plus réputés. Ce phénomène est appelé "l'esquive du secteur".
- L'expérience du déracinement social et du mépris de classe : Les témoignages recueillis révèlent les difficultés d'adaptation rencontrées par ces élèves dans de nouveaux environnements sociaux, ainsi que les sentiments de décalage et d'infériorité qu'ils peuvent éprouver. Le podcast met en lumière le "choc culturel" vécu par ces élèves lors de leur arrivée dans des lycées plus favorisés.
- L'élitisme scolaire et l'illusion méritocratique : Le podcast interroge le système éducatif français et ses mécanismes de sélection, en soulignant les inégalités sociales et les limites du principe de la méritocratie. Il met en question l'idée que la réussite scolaire dépend uniquement des efforts individuels, en montrant l'influence des milieux sociaux d'origine.
- L'impact des choix scolaires sur l'identité et les liens sociaux : Le podcast explore comment l'évitement de la carte scolaire peut affecter les relations avec les amis d'enfance et le sentiment d'appartenance à un quartier. Il questionne l'impact de ces choix sur la construction identitaire des jeunes.
Éléments clés:
- Les motivations pour l'évitement de la carte scolaire : Les élèves et leurs familles sont souvent encouragés par des professeurs et des parents à faire des dérogations pour accéder à de meilleures formations et à des établissements plus prestigieux. La réputation des lycées de secteur est souvent un facteur déterminant dans ce choix. Les options comme les classes européennes ou les langues originales peuvent servir de prétexte pour justifier une dérogation.
- Les conséquences de l'évitement de la carte scolaire : Les élèves qui intègrent des lycées hors secteur peuvent se sentir socialement isolés et confrontés à un environnement différent de leur milieu d'origine. Ils peuvent aussi se sentir en décalage par rapport aux autres élèves en termes de niveau scolaire et de culture.
- Les inégalités de traitement : Le podcast évoque les inégalités de traitement vécues par certains élèves dans les lycées hors secteur, notamment en termes d'orientation. Certains professeurs sont décrits comme des "gardiens du temple" qui contribuent à reproduire les inégalités sociales.
- Les questions de la réussite et de la méritocratie : Le podcast remet en question l'idée que la réussite scolaire est uniquement le résultat du mérite individuel. Les témoignages soulignent l'importance du contexte social et familial dans la réussite scolaire, ainsi que le rôle des inégalités structurelles.
- Le regard critique des anciens élèves : Les adultes qui ont vécu ces situations portent un regard critique sur leurs parcours et sur le système éducatif. Ils s'interrogent sur la reproductibilité de leurs trajectoires et sur la légitimité d'un système qui crée des inégalités.
- L'ambiguïté des "talents de quartier" : Le podcast questionne les initiatives qui mettent en avant les "talents de quartier", en soulignant leur dimension parfois réductrice et leur risque de masquer les inégalités structurelles.
En résumé, "L'esquive du secteur" est un podcast qui met en lumière les enjeux de la ségrégation scolaire et les mécanismes de l'élitisme dans le système éducatif français. Il donne la parole à des personnes issues de milieux populaires qui ont cherché à contourner la carte scolaire et qui témoignent de leurs expériences, de leurs doutes et de leurs réflexions sur le système éducatif.
N'hésitez pas à me poser d'autres questions si vous souhaitez approfondir certains aspects.
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Voici un sommaire minuté du podcast "L'esquive du secteur", avec les idées fortes mises en gras :
- 0:00-0:27 : Introduction avec un extrait de slam de Neïla qui parle de l'avenir et des clichés sociaux.
- 0:27-1:01 : Safia, une des réalisatrices, évoque son amitié avec Neïla et leurs parcours dans les quartiers populaires de Compiègne. Elles se sont connues en 6ème.
- 1:01-1:33 : Elles parlent du club slam qu'elles ont fait au collège et de la dérogation scolaire qu'elles ont été poussées à faire pour éviter le lycée de leur secteur.
- 1:33-2:25 : Réflexions sur les préjugés liés aux écoles de quartiers et sur l'ascenseur social, perçu comme rare dans leur entourage.
- 2:25-2:41 : Safia explique avoir voulu recontacter d'autres amis ayant fait des parcours similaires pour ce podcast.
- 2:41-3:17 : Présentation du podcast "L'esquive du secteur" par Halima et Safia Elkhatabi.
- 3:17-3:40 : Feriel, une amie de Safia et Neïla, raconte comment elle a aussi fait une dérogation en fin de 3ème pour éviter le collège ZEP de leur ville.
- 3:40-4:57 : Elle décrit le collège qu'elle a rejoint, le collège André Malraux, comme un bon collège avec des filières d'excellence, mais où la mixité était un sujet de préoccupation. Elle évoque aussi comment un professeur leur a fait comprendre qu'elles avaient le potentiel pour faire mieux, c'est-à-dire aller dans un lycée hors secteur.
- 4:57-5:47 : Introduction d'Idir, rencontré par Safia lors de leurs études supérieures en sociologie urbaine. Idir raconte son arrivée en France en 1996 et son enfance dans un quartier HLM.
- 5:47-6:53 : Idir parle de la réputation de son collège de secteur et du fait qu'ils n'avaient pas de devoirs, ce qu'il relie au fait que les élèves ne pouvaient pas se faire aider à la maison.
- 6:53-7:35 : Lecture d'un extrait de "Comme nous existons" de Kaoutar Harchi, évoquant le "placement" des enfants à l'école par leurs parents.
- 7:35-8:24 : Safia rend visite à Néné, une amie d'enfance devenue principale adjointe de collège en région parisienne. Elles ont grandi dans le même quartier.
- 8:24-10:28 : Néné raconte l'histoire de ses parents, arrivés du Sénégal, et comment son frère a été inscrit dans une autre école maternelle que celle de leur quartier, ce qui a influencé leur parcours scolaire. Elle décrit un sentiment d'être "à côté" du quartier et du collège de secteur.
- 10:28-11:21 : Slam "Dans mon quartier".
- 11:21-12:09 : Neïla explique que sa mère refusait qu'elle aille au lycée de secteur à cause de la mauvaise expérience de ses frères et sœurs, et qu'elle a été encouragée par certains enseignants à aller dans d'autres lycées. Elle a choisi la classe européenne pour avoir l'anglais renforcé et pour contourner la carte scolaire.
- 12:09-13:36 : Évocation du processus de dérogation et de la sélection des élèves pour les lycées hors secteur. Les élèves devaient avoir un niveau excellent et de très bonnes notes. Neïla remarque qu'à 14 ans, ils étaient déjà en quelque sorte "sociologues", analysant les parcours qui fonctionnaient.
- 13:36-14:26 : Lecture d'un extrait de "Comme nous existons", évoquant les stratégies mises en place par les parents pour que leur enfant intègre le bon établissement scolaire et l'obtention d'une dérogation scolaire.
- 14:26-15:54 : Neïla se souvient du choc culturel ressenti lors des premiers jours au lycée, notamment à cause des prénoms des élèves qu'ils n'avaient pas l'habitude d'entendre. Sentiment d'infériorité et difficulté à se sociabiliser.
- 15:54-16:45 : Elle parle du choc du niveau scolaire et de la découverte des classes préparatoires et des grandes écoles.
- 16:45-18:00 : Mamie, la petite sœur de Néné, raconte comment elle prenait le bus très tôt pour aller au lycée du centre-ville.
- 18:00-19:14 : Elle décrit la composition sociale de sa classe, majoritairement des enfants du centre-ville, et son sentiment d'être une exception en venant du Clo des Roses. Évocation des goûts musicaux différents.
- 19:14-21:16 : Neïla se souvient de sa rencontre avec une fille du conservatoire qui s'étonnait de la voir dans ce lycée, ce qui a accentué son sentiment d'être à part. Elle parle du mépris de classe, notamment lors d'une expérience dans une boutique de vêtements.
- 21:16-22:35 : Elle évoque le mépris de classe de certains professeurs et le fait que la classe européenne était parfois décriée. Certains professeurs, au contraire, l'ont encouragée. Elle a fini par faire Science Po. Elle parle de la distance créée avec ses amis du collège de secteur.
- 22:35-24:01 : Mamie raconte qu'elle s'est fait de nouvelles amies au lycée, venant de la campagne autour de Compiègne. Elle parle de la tristesse et du sentiment de perte de ses amies du collège de secteur.
- 24:01-25:01 : Réflexion sur la différence perçue entre les amis du lycée et ceux du collège de secteur, et sur le fait de se sentir entre deux mondes.
- 25:01-26:34 : Néné parle de la difficulté de certains enseignements au lycée et du sentiment de ne pas être traitée de la même manière que d'autres élèves. Elle évoque son orientation vers la voie techno, alors que d'autres élèves avec les mêmes résultats étaient orientés vers des filières générales.
- 26:34-27:38 : Slam "Je me suis réveillée".
- 27:38-28:21 : Safia remarque que les problèmes qu'ils voyaient adolescents sont toujours les mêmes aujourd'hui et exprime que cela donne espoir.
- 28:21-30:50 : Idir et Safia discutent, en tant qu'adultes, de leur regard sur leurs parcours scolaires et de leur dérogation. Idir questionne la notion de mérite et se demande si leur parcours est reproductible. Il craint que leur réussite serve à valider un système excluant. Il culpabilise d'avoir déjoué le système sans le changer.
- 30:50-32:23 : Ils reconnaissent que les lycées réputés leur ont ouvert des portes, mais que la dérogation est une forme d'exception. Ils soulèvent la question de l'individualisme poussé par le système.
- 32:23-33:16 : Safia évoque une cérémonie organisée par sa ville pour mettre à l'honneur les "talents de quartier" et critique cette initiative.
- 33:16-34:34 : Elle explique pourquoi elle a refusé d'y participer plusieurs fois et se demande pourquoi elle aurait plus sa place que d'autres personnes de son quartier. Elle explique que ce qui l'anime est la transmission.
- 34:34-35:09 : Conclusion avec un retour du slam de Neïla et un appel à se battre pour ce en quoi on croit.
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webinaire sur les adolescents et les fausses informations. Il explore l'enjeu crucial de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) face à la profusion d'informations en ligne.
Le webinaire souligne la nécessité d'un regard critique chez les jeunes, à développer autant à la maison qu'à l'école, pour naviguer en toute sécurité dans la « jungle informationnelle ».
Enfin, il présente des exemples de sources d'information utilisées par les adolescents (réseaux sociaux, influenceurs), ainsi que les défis posés par les algorithmes et les bulles informationnelles.
Voici un sommaire minuté de la transcription de la vidéo :
Introduction (0:00-0:54)
- Le vice-président de la FCPE introduit le sujet du webinaire et souligne l'importance de l'éducation aux médias pour les adolescents, qui ont accès à une multitude d'informations en temps réel.
L'éducation aux médias dans le système éducatif (3:34-17:49)
- La FCPE demande la création d'une matière dédiée à l'éducation aux médias et à la vie numérique au sein de l'Éducation nationale.
- Il est nécessaire d'apprendre à utiliser les smartphones et les réseaux sociaux, et à développer un esprit critique pour décrypter l'information.
- L’éducation aux médias et à l’information (EMI) vise à développer l'esprit critique des élèves pour qu'ils puissent agir de manière éclairée et exercer une citoyenneté responsable.
- L'académie de Toulouse a mis en place un outil structurant les notions d’EMI pour aider les enseignants à mettre en place des progressions.
- Quatre facettes de l'EMI : la culture informationnelle, l'éducation à la citoyenneté, la création de contenu et la protection des données personnelles.
- Intervention des professeurs documentalistes pour accompagner les enseignants et co-animer des séances d’EMI.
- Formation des enseignants aux nouveaux contenus, notamment sur l'intelligence artificielle.
Comment les jeunes s’informent (17:52-23:36)
- Contrairement à une idée reçue, les jeunes se préoccupent de la fiabilité de l'information.
- Ils s'informent principalement via leur téléphone portable et les réseaux sociaux.
- L'influence de la famille et des médias traditionnels comme source d'information diminue.
- Les médias traditionnels s'adaptent aux nouveaux formats courts et aux vidéos.
Influenceurs et plateformes (23:36-33:38)
- L'émergence des journalistes influenceurs comme Hugo Décrypte, qui vulgarise l'actualité pour les jeunes.
- Tik Tok est devenu la plateforme la plus utilisée par les jeunes pour s'informer, avec un algorithme qui peut parfois diffuser des informations biaisées.
- L'importance de croiser les sources et de se méfier des contenus sensationnalistes.
- Exemples d'autres influenceurs et de chaînes YouTube comme Gaspar G et Arte Junior qui traitent l'actualité de manière accessible.
Désordres informationnels et vérification de l’information (33:38-45:25)
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Définition de l'information : un fait nouveau, vérifié et concernant un large public.
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Les différents types de désordres informationnels : la mésinformation (information erronée), la désinformation (information fausse intentionnellement), la malinformation (information vraie sortie de son contexte).
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La manipulation par l'image et l'importance de vérifier les sources.
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L'utilisation de l'intelligence artificielle pour créer de fausses informations et des outils pour les détecter.
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L'importance de la data visualisation et la vigilance face aux chiffres et aux graphiques.
Accompagner les enfants (45:25-fin)
- Être attentif aux usages numériques des enfants et dialoguer avec eux.
- Leur apprendre à identifier les sources, à lire au-delà du titre et à confronter les informations.
- Les signaler les contenus inappropriés et à ne pas les partager.
- Ressources pour les parents : les fiches d'Internet Sans Crainte et la série de courts métrages "Famille Tout Écran".
- L'importance de la sensibilisation au collège sur le partage de photos et de vidéos.
- La gestion du temps d'écran et l'utilisation des contrôles parentaux.
- La fiabilité de Wikipédia et l'utilisation de Vikidia pour les plus jeunes.
- L'importance de l'éducation aux médias dès le plus jeune âge pour développer un esprit critique.
Conclusion
Le webinaire met en lumière l'importance d'une éducation aux médias et à l'information dès le plus jeune âge pour aider les adolescents à naviguer dans un monde numérique complexe et à se prémunir contre les fausses informations.
La FCPE plaide pour une intégration de cette éducation au sein du système scolaire et encourage les parents à accompagner leurs enfants dans leur découverte du monde numérique.
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Briefing Doc: L'éducation aux médias et à l'information
Source: Extrait d'une présentation vidéo sur l'éducation aux médias et à l'information (EMI) destinée aux parents d'élèves.
L'intervenante est Mathilde, une enseignante-chercheuse spécialiste des usages numériques des jeunes, membre du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) de l'académie de Toulouse.
Thèmes principaux:
L'importance de l'EMI dans un monde saturé d'informations:
L'intervenante souligne d'emblée la nécessité d'une éducation aux médias et à l'information face à la multiplication des sources et la rapidité de circulation de l'information, en particulier pour les adolescents.
Elle insiste sur le rôle de l'école dans ce processus, "de donner les clés, les repères, le mode d'emploi, de former à l'usage d'internet, de former à l'usage des réseaux sociaux, à se faire un esprit critique autour de l'information et être en capacité de la décoder" (extrait de la vidéo).
Les usages numériques des jeunes:
Contrairement à certaines idées reçues, les jeunes sont conscients de la nécessité de vérifier la fiabilité de l'information.
Ils s'informent via des plateformes variées comme Instagram, TikTok et Snapchat, et développent leurs propres stratégies de validation des sources.
L'intervenante mentionne l'influence grandissante des "journalistes influenceurs" comme Hugo Décrypte, qui proposent une approche vulgarisée et accessible de l'actualité.
Les dangers de la désinformation et les biais cognitifs:
La présentation met en garde contre les dangers de la désinformation, notamment via les "bulles informationnelles" créées par les algorithmes de recommandation.
Ces bulles peuvent renforcer les biais cognitifs, en particulier le biais de confirmation qui pousse les individus à ne rechercher que des informations confirmant leurs opinions préexistantes.
Outils et stratégies pour accompagner les enfants:
La présentation propose une série de conseils et d'outils pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans le développement de leur esprit critique.
Il est notamment conseillé de:
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Expliquer la différence entre information, mésinformation et désinformation
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Apprendre aux enfants à vérifier les sources et les images (en utilisant des outils comme Google Lens et TinEye)
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Discuter avec eux de l'actualité et des informations qu'ils rencontrent en ligne
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Les sensibiliser aux dangers des contenus violents et haineux et les encourager à signaler ces contenus aux plateformes
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Les accompagner dans la construction de leur identité numérique et les sensibiliser à la permanence des informations publiées en ligne
Idées et faits importants:
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L'éducation aux médias et à l'information est une thématique transversale qui s'intègre à l'ensemble des disciplines et des cycles scolaires.
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Le CLEMI propose des formations pour les enseignants et des ressources pour les élèves et les parents.
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L'importance du dialogue et de la communication entre parents et enfants face aux enjeux de la désinformation est primordiale.
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Les jeunes développent des stratégies de validation des sources qui leur sont propres et qui ne correspondent pas toujours à celles des adultes.
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Il est important de sensibiliser les jeunes aux dangers des algorithmes de recommandation et à l'importance de diversifier leurs sources d'information.
Citations:
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"Ils ont accès en temps réel à des informations multiples."
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"On considère que c'est à l'école aussi de donner les clés, les repères, le mode d'emploi, de former à l'usage d'internet, de former à l'usage des réseaux sociaux, à se faire un esprit critique autour de l'information et être en capacité de la décoder."
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"La préoccupation des jeunes autour de la fiabilité de l'information est est une et est une est vraiment une priorité pour eux."
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"L'idée, en fait, c'est de se faire une idée de toutes de toutes qu'on nous offre et de piocher, un petit peu, tout ce qui qui est bon."
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"L'objectif de tik to, c'est toujours de vous, de vous, de vous laisser en tête, de vous laisser naviguer sur la plateforme et que vous y restiez le plus longtemps possible."
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"Essayer de les écouter, ils n'ont pas forcément les mêmes usages du numérique que vous, mais ils ont des stratégies en fait de sélection d'information, de repérage d'information et ils sont capables de se repérer."
Conclusion:
Cette présentation met en lumière la complexité de l'écosystème informationnel actuel et la nécessité d'une éducation aux médias et à l'information dès le plus jeune âge.
Elle propose des pistes concrètes pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans la navigation de cet univers et à développer leur esprit critique face à l'information.
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webinaire de la FCPE Nationale, axé sur la manière de remplir efficacement le dossier MDPH pour un enfant en situation de handicap.
Le webinaire, comprenant des interventions de spécialistes et des membres de la FCPE, détaille les étapes de la demande, du recueil des informations médicales et scolaires à la constitution du dossier administratif, incluant la gestion des recours en cas de refus.
L'objectif est de guider les parents dans cette démarche souvent complexe, en leur fournissant des conseils pratiques et des explications claires sur le fonctionnement de la MDPH.
Voici des éléments de synthèse pour un briefing sur le dossier MDPH, basés sur les sources fournies :
Objectif du dossier MDPH
- Le dossier MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) est crucial pour définir les besoins de chaque enfant et mettre en place les dispositifs d'accompagnement nécessaires.
- Il permet d'évaluer les besoins et de proposer des aides adaptées.
Acteurs impliqués
- La FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Élèves) propose un webinaire pour aider les familles à remplir le dossier MDPH.
- Des professionnels de la MDPH, des équipes éducatives, des médecins, et des enseignants référents sont impliqués dans le processus d'évaluation.
- Des assistantes sociales peuvent être sollicitées pour compléter le volet social du dossier.
Constitution du dossier
- Le dossier comprend une demande administrative, un certificat médical récent (moins d’un an), et le GEVA-Sco (Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation).
- Des bilans (orthophoniste, psychomotricien, psychométrique) peuvent être joints, ainsi que des devis pour certains professionnels (ergothérapeute).
- Un complément social est souvent requis, rempli par l’assistante sociale de secteur.
- Il est important de signer toutes les pages nécessaires, notamment la page quatre, car un oubli de signature peut entraîner un retour du dossier.
- Si les deux parents ne sont pas d'accord ou si le deuxième parent est absent, il faut le signaler par écrit.
- Un accusé de réception est important pour prouver que le dossier a été déposé.
- Il est préférable d’envoyer les documents par internet, via le portail de la MDPH, en créant un compte avec un numéro de dossier mais le dépôt papier reste possible avec accusé de réception.
- Il est conseillé de ne pas agrafer les documents si le dossier est envoyé en version papier.
Évaluation et décisions
- L'équipe pluridisciplinaire de la MDPH étudie le dossier. Elle est composée généralement d'un médecin, d'un enseignant référent, et éventuellement d'un coordonnateur.
- Elle fait une proposition d’aide ou de compensation.
- Un taux de handicap est déterminé par le médecin (inférieur à 50%, entre 50 et 79%, ou supérieur à 80%). Un taux supérieur à 50% ouvre droit à l'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH).
- La proposition est présentée à la CDAPH (Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées), qui valide ou non les propositions faites par l'équipe pluridisciplinaire.
- La décision est notifiée aux parents dans les 15 jours.
Types d’aides et de prestations
- L’AEEH est une prestation financière versée par la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) ou la MSA (Mutualité Sociale Agricole).
- La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) est une aide financière pour des besoins spécifiques (matériel, ergothérapie, etc.).
- Le dossier MDPH peut inclure une demande de matériel informatique ou adapté, ainsi que pour des soins en libéral (orthophonie, psychomotricité) ou en établissement.
- La MDPH peut financer des interventions de professionnels comme un ergothérapeute.
Recours
- En cas de refus ou d'insatisfaction, un recours administratif est possible.
- Il est nécessaire d'envoyer un recours gracieux à la personne indiquée sur la notification de refus, en y ajoutant des éléments nouveaux.
- Le recours gracieux peut aboutir à un nouvel examen du dossier, un appel téléphonique du coordonnateur, ou une proposition de PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation).
- En cas de litige, un médiateur de l’Éducation Nationale peut être sollicité.
- Un avocat peut être consulté pour aider dans les démarches.
- Il est conseillé de joindre une copie de la décision contestée au recours administratif.
Points importants
- Un enfant est considéré comme tel par la MDPH jusqu’à ses 20 ans.
- L’école est souvent à l’origine de la demande et réunit l’équipe éducative.
- Le GEVA-Sco est essentiel pour toute demande liée à la scolarisation, et doit être rempli par l’enseignant référent lors d'une demande de renouvellement de dossier.
- Il faut être précis dans la description des besoins et des difficultés de l'enfant.
- Les bilans ne sont pas financés par la MDPH, mais des aides peuvent être accordées pour les séances.
- Les parents doivent être impliqués et faire part de leurs observations.
- Il existe des centres référents qui peuvent aider à remplir le certificat médical.
- Le projet de vie est un document qui permet de faire le point sur les besoins et les aspirations de l’enfant ou de l’adulte.
- Un Livret Parcours Inclusif (LPI) est en cours de développement pour faciliter le suivi des dossiers, mais il n'est pas encore complètement opérationnel.
Ce briefing devrait permettre de mieux comprendre les étapes et les enjeux liés au dossier MDPH.
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Voici des points de synthèse pour un briefing sur Parcoursup, basés sur les sources et notre conversation précédente :
Fonctionnement et calendrier de Parcoursup :
- Les lycéens s'inscrivent sur la plateforme Parcoursup et peuvent formuler jusqu'à 10 vœux pour des formations sous statut étudiant et 10 vœux supplémentaires pour des formations en apprentissage. Il est important de noter que ces vœux ne sont pas classés.
- La date limite pour s'inscrire et formuler des vœux est le 13 mars 2025 à 23h59 (heure de Paris). Il est inutile de se précipiter pour formuler ses vœux au début de la période d'inscription, car la date de soumission n'a pas d'impact sur l'examen des dossiers.
- Après avoir formulé leurs vœux, les candidats doivent compléter leur dossier et confirmer leurs vœux avant le 2 avril 2025 à 23h59 pour qu'ils soient examinés par les formations. Les candidats recevront des messages de rappel avant ces échéances.
Types de formations disponibles sur Parcoursup :
- Parcoursup propose des formations sélectives (classes préparatoires, BTS, BUT, écoles) et non sélectives (licences universitaires). Les formations non sélectives accueillent les candidats jusqu'à leur capacité d'accueil.
- Il existe également des formations en apprentissage.
- Certaines formations ne sont pas sur Parcoursup, il faut donc être vigilant.
Recherche et sélection des formations :
- Le site de Parcoursup (parcoursup.gouv.fr) offre un accès à la carte des formations et à un guide "les bons réflexes pour choisir sa formation". Il est possible de filtrer les formations par type (apprentissage, public, etc.).
- Chaque formation a une "carte d'identité" avec des informations importantes. Il y a 6 rubriques: Présentation de la formation, critères d'examen, modalités de candidature et contacts.
- Les formations sélectives peuvent examiner les dossiers sur dossier, ou en plus sur des épreuves écrites ou orales. Pour les formations non sélectives, l'examen se fait uniquement sur dossier.
- Les critères d'examen sont regroupés en cinq thématiques : résultats scolaires, méthodes de travail, savoir-être, motivation et engagement. Le poids de chaque critère est indiqué en pourcentage. Les formations peuvent également préciser les éléments spécifiques pris en compte pour chaque critère.
- Parcoursup met à disposition des rapports d'analyse des candidatures pour chaque formation, signés par le président de l'établissement, avec des données très précises.
- Les candidats peuvent consulter des données sur l'admission (nombre de candidats, propositions d'admission, etc.) et sur le taux d'accès par type de baccalauréat. Le taux d'accès est la proportion de candidats d'un profil donné ayant reçu une proposition d'admission.
- Parcoursup affiche des données sur l'insertion professionnelle, telles que le taux d'emploi et le salaire indicatif après les études. Ces données sont calculées au niveau national par les services statistiques ministériels.
Le dossier Parcoursup :
- Le dossier Parcoursup comprend les bulletins scolaires (notes et appréciations) de première et terminale. Les notes sont remontées directement par les lycées.
- Les candidats doivent fournir une attestation PIX.
- Les formations peuvent demander une lettre de motivation.
- Les candidats peuvent renseigner une rubrique facultative "activités et centres d'intérêt".
- Le dossier comprend également une "fiche avenir" remplie par l'équipe pédagogique. Cette fiche contient des appréciations spécifiques des professeurs. Les lycéens n'ont pas accès aux appréciations de la fiche avenir.
Vœux et sous-vœux :
- Un vœu correspond à une formation dans un établissement donné.
- Certaines formations peuvent être regroupées en vœux avec des sous-vœux, notamment les PASS (Parcours d'accès spécifique santé). Un vœu de regroupement compte pour un seul vœu, mais chaque sous-vœu compte dans le nombre total de vœux que le candidat formule.
- Les formations en soins infirmiers et paramédicales peuvent être regroupées en voeux multiples.
Accompagnement et soutien :
- Parcoursup offre un accompagnement spécifique pour les étudiants en situation de handicap.
- Les candidats peuvent contacter les professionnels de Parcoursup via une messagerie et un numéro de téléphone.
- Les professeurs principaux des lycées ont également une visibilité sur les dossiers de leurs élèves.
Points importants à retenir :
- Parcoursup n'est pas un algorithme qui décide des affectations. Ce sont les enseignants des formations post-bac qui examinent les dossiers.
- Les formations sont libres de choisir leurs critères d'examen et de décider des modalités d'admission.
- Il est conseillé de diversifier ses vœux et d'éviter de n'en formuler qu'un seul.
- Parcoursup vise à favoriser l'égalité des chances et à soutenir les candidats qui en ont le plus besoin.
Ce briefing peut être complété avec les ressources disponibles sur le site de Parcoursup, notamment les vidéos explicatives.
Il est important de souligner que la plateforme a fait l'objet de tests avec des lycéens et que les données sont régulièrement mises à jour.
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webinaire, sur Parcoursup, la plateforme d'admission post-bac en France.
L'intervenant explique le fonctionnement de la plateforme, en détaillant les nouvelles fonctionnalités pour l'année 2025, notamment un comparateur de formations et une meilleure visualisation des données statistiques d'admission des années précédentes.
Il met l'accent sur la transparence de l'information et la collaboration avec les lycées, les fédérations de parents d'élèves, et les étudiants pour améliorer l'expérience utilisateur.
Le but principal est de rassurer les lycéens et leurs parents sur le processus d'admission et de leur fournir des outils pour faire des choix éclairés.
Voici un sommaire minuté des idées fortes de la transcription,
- [00:00:07] Présentation de l'événement, 2600 inscrits en France et dans les établissements d'enseignement français à l'étranger.
- [00:01:07] Les candidats s'inscrivent sur la plateforme et formulent leurs vœux.
- [00:02:51] Rappel des formations disponibles sur Parcoursup, important pour la réflexion des lycéens sur leurs vœux.
- [00:03:38] On distingue les formations sélectives (classes préparatoires, BTS, etc.) et les formations non sélectives (licences). Il y a plus de places proposées dans les licences non sélectives.
- [00:03:58] Il y a aussi des formations en apprentissage sur Parcoursup.
- [00:04:08] Certaines formations ne sont pas sur Parcoursup.
- [00:04:15] Un guide "les bons réflexes pour choisir sa formation" est disponible sur le site de Parcoursup.
- [00:04:44] 10 000 formations en apprentissage sont proposées, principalement en BTS et BUT.
- [00:06:19] Le site parcoursup.gouv.fr et la carte des formations sont mis en avant.
- [00:06:42] On peut rechercher des formations par mots-clés, zone géographique, type de formation, et en utilisant des filtres (apprentissage, public).
- [00:07:28] Il existe une rubrique "formations similaires" sur la plateforme.
- [00:08:29] Il est possible de se faire des annotations progressives sur la plateforme.
- [00:09:02] Il est possible de comparer jusqu'à cinq formations sur la plateforme.
- [00:10:49] Les informations utiles sur chaque formation sont : la présentation, les critères, les modalités de candidature.
- [00:11:29] Les modalités d'examen sont indiquées pour chaque formation. Les formations sélectives peuvent examiner les candidatures sur dossier, ou dossier plus épreuves écrites ou orales. Les universités pour les formations non sélectives examinent sur dossier.
- [00:13:57] Les critères d'examen sont regroupés en cinq thématiques : résultats scolaires, méthodes de travail, savoir-être, motivation, engagement.
- [00:14:47] Chaque formation précise les éléments pris en compte pour chaque critère.
- [00:15:38] Chaque formation publie un rapport d'analyse des candidatures.
- [00:16:52] Les candidats peuvent consulter les taux d'accès par type de baccalauréat.
- [00:19:42] Il est possible de consulter les réponses obtenues les années précédentes.
- [00:23:26] Les enseignements de spécialité sont pris en compte dans l'examen des candidatures.
- [00:24:06] Les données sur les taux d'accès doivent servir au dialogue et ne sont pas des garanties.
- [00:24:31] Les recherches montrent que les jeunes filles ont tendance à l'autocensure pour l'accès aux formations sélectives.
- [00:27:46] 75% des formations ont des statistiques sur l'insertion professionnelle.
- [00:28:15] Les données de salaire sont disponibles depuis le 15 janvier.
- [00:28:47] Les données sont calculées nationalement par les services statistiques ministériels.
- [00:30:33] Les informations disponibles sur les formations sont importantes pour la réflexion du lycéen et de sa famille.
- [00:30:45] Comment vérifier le sérieux d'une formation ?
- [00:32:37] Le ministère de l'enseignement supérieur travaille à améliorer l'appréciation de la qualité des formations.
- [00:33:02] Le guide "les bons réflexes" est disponible sur parcoursup.gouv.fr.
- [00:33:24] Il faut s'interroger sur les modalités pédagogiques de la formation.
- [00:33:53] Les formations sur Parcoursup doivent respecter une charte.
- [00:34:42] Les formations sur Parcoursup ne peuvent pas demander de frais de scolarité.
- [00:37:46] Il est possible d'échanger avec les professionnels de Parcoursup.
- [00:38:00] Les favoris créés avant la candidature sont importés.
- [00:38:54] L'apprentissage est financé par l'état.
- [00:39:55] Les bulletins scolaires et les appréciations des enseignants donnent des indices sur la capacité de travail de l'élève.
- [00:40:27] La progression de l'élève entre la première et la terminale est prise en compte.
- [00:41:23] Le taux d'accès est calculé par formation et par type de baccalauréat.
- [00:44:36] Les données sont calculées par Parcoursup et sont fiables et neutres.
- [00:47:27] Il faut d'abord se créer un compte sur Parcoursup avant de formuler des vœux.
- [00:49:14] Les parents peuvent accompagner leur enfant à tout moment de la procédure.
- [00:51:50] Une lettre de motivation est parfois demandée.
- [00:52:03] Les vœux ne doivent pas être classés pour éviter l'autocensure.
- [00:55:03] Il est possible de faire des regroupements de vœux multiples dans les formations en soins infirmiers et paramédicales.
- [00:55:14] Le sous-vœu correspond à un établissement dans une formation donnée.
- [00:56:24] Il est possible de faire 20 sous-vœux au global.
- [01:01:12] Il y a une grande diversité de formations sur Parcoursup.
- [01:01:40] Pour les formations sélectives, il n'y a pas de sectorisation géographique.
- [01:02:59] On peut être prioritaire dans une formation en fonction de son secteur géographique.
- [01:05:39] Il n'y a pas de sous-vœux pour les formations en apprentissage.
- [01:06:30] Dernier jour pour formuler des vœux : 13 mars 2025.
- [01:07:27] Les notes sont prises en compte par semestre ou trimestre selon les établissements.
- [01:08:42] La rubrique "éléments liés à ma scolarité" est une reprise d'informations du lycée.
- [01:10:38] Les spécificités des sous-vœux à l'internat sont expliquées.
- [01:13:52] Rappel de la date limite pour formuler les vœux : 13 mars 2025.
- [01:15:17] Un récapitulatif des vœux sera envoyé par message et SMS.
- [01:16:54] L'inscription sur Parcoursup est un moment de réflexion pour les lycéens.
- [01:17:02] La lettre de motivation n'est pas obligatoire pour toutes les formations.
- [01:21:55] Les expériences extra-scolaires et les engagements sont pris en compte.
- [01:24:39] L'attestation PIX est à fournir.
- [01:24:45] Les activités et centres d'intérêt sont à renseigner dans le dossier.
- [01:25:40] Les bulletins scolaires remontent la moyenne, le positionnement et les appréciations des enseignants.
- [01:25:58] Parcoursup ne remonte pas le taux d'absentéisme.
- [01:26:50] Les notes sont remontées par les lycées.
- [01:27:08] Les élèves doivent vérifier les notes saisies par leur établissement.
- [01:28:03] La "fiche avenir" comprend une appréciation littérale du professeur.
- [01:29:01] Les lycéens n'ont pas accès aux appréciations de la fiche avenir avant le 2 juin.
- [01:30:04] Il existe des dispositifs pour les étudiants en situation de handicap.
- [01:32:18] Les étudiants en situation de handicap peuvent demander un réexamen de leur dossier.
- [01:33:45] Il faut citer des informations plutôt que rédiger dans la rubrique "activités et centres d'intérêt".
- [01:35:22] Il faut être sincère dans la description de ses activités et de ses centres d'intérêt.
- [01:36:17] La lettre de motivation est souvent demandée par vœu et par sous-vœu.
- [01:36:52] La lettre de motivation doit être spécifique à la formation visée.
- [01:37:24] Il faut relire la lettre de motivation, mais ne pas la rédiger à la place de l'élève.
- [01:38:16] Les lycéens doivent parler d'eux dans la lettre de motivation.
- [01:38:25] Parcoursup ne décide pas de l'affectation.
- [01:39:33] Parcoursup soutient les étudiants qui en ont le plus besoin.
- [01:39:51] Il faut prendre connaissance du calendrier et des modalités de Parcoursup.
Ce sommaire permet de rapidement identifier les éléments clés de la procédure Parcoursup.
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www.youtube.com www.youtube.com
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Voici des éléments de synthèse pour un briefing, basés sur les sources et notre conversation précédente :
Contexte et Objectif du Reportage
- Le reportage est réalisé par Benoit Le Corre, un journaliste qui souhaite raconter la vie des gens. C'est son deuxième reportage sur sa chaîne YouTube.
- Le sujet central est Jérémie, un homme dont la vie est marquée par l'alcool depuis son enfance.
- Jérémie a accepté d'être filmé, en partie pour lui-même, mais aussi pour sa famille, et particulièrement sa fille. Il souhaite montrer son quotidien et peut-être trouver une voie pour changer.
- Benoit a rencontré Jérémie par l’intermédiaire de son voisin, Jacques, qui est abstinent et essaie d'aider Jérémie.
- Le journaliste exprime son espoir que ce reportage puisse aider Jérémie, tout en questionnant la pertinence de sa démarche.
Déroulement et Thèmes Abordés
- Le tournage a été difficile et émotionnellement éprouvant pour le journaliste. Benoit a même hésité à commencer, car il sentait que ce serait délicat.
- Le reportage explore le quotidien de Jérémie, qui est marqué par le désordre, le manque d'argent et la consommation d'alcool. Il décrit sa chambre comme une "chambre d'alcc**lo".
- Jérémie révèle qu'il boit depuis l'âge de 11-12 ans et qu'il consomme de grandes quantités d'alcool quotidiennement. Il a déjà fait plusieurs cures, sans succès.
- Le reportage aborde également les relations familiales de Jérémie, notamment avec sa fille et sa mère.
- Il a du mal à expliquer sa situation à sa fille.
- Sa mère a peur de lui quand il est sous l'influence de l'alcool.
- Il culpabilise de la tristesse qu’il cause à sa mère et pense que sa fille est triste à cause de lui.
- Jérémie évoque la perte de son père et l'héritage qu'il a dilapidé.
- Il exprime aussi un désir de changement, notamment pour être un meilleur père pour sa fille. Il rêve de l’emmener skier et d'être un père dont elle sera fière.
- La vidéo met en lumière la souffrance de Jérémie et de son entourage.. Il a lui-même demandé à être filmé.
Moments Clés
- Le faux départ du tournage, où Benoit hésite à sortir sa caméra.
- La description de la maison de Jérémie, et en particulier de sa chambre.
- Les confessions de Jérémie sur sa consommation d'alcool et son passé.
- Les échanges avec sa mère, qui témoigne de son inquiétude et de sa culpabilité.
- Les moments d'émotion où Jérémie parle de sa fille et de son désir de changer pour elle.
- La scène à l’épicerie, où le commerçant exprime sa tristesse face à la situation de Jérémie.
- La prise de conscience de Jérémie qu'il doit arrêter de boire.
- L'analyse de Benoit sur le rôle du journaliste et sa propre expérience personnelle avec la perte de son père.
- La dernière partie du reportage où Benoit et Jérémie discutent des questions de l'interview et où Jérémie accepte de continuer le tournage.
Éléments de Réflexion
- Le reportage pose la question de la limite entre le rôle de journaliste et le désir d'aider son sujet. Benoit se remet en question.
- L'importance de la prise de conscience personnelle dans le processus de changement. Benoit comprend que ce n'est pas à lui de sauver Jérémie, que le changement doit venir de lui.
- La difficulté de communiquer et d’expliquer la situation aux proches, notamment aux enfants.
- Le poids du passé, des traumatismes et de l'héritage familial sur les problèmes d’addiction.
- La vidéo souligne que personne n'est à l'abri de l'addiction et que l'espoir de changement est toujours possible.
Conclusion
Le reportage offre un témoignage brut et poignant sur la vie d'une personne aux prises avec l'alcoolisme, mais aussi sur l'espoir de changement et sur l'importance des relations familiales. Ce briefing a pour but de préparer l'équipe à mieux comprendre les enjeux du reportage et à mener une discussion éclairée.
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Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées fortes :
- 0:05-0:27 : Introduction par Benoit Le Corre, le journaliste, qui exprime son questionnement sur le but de filmer Jérémie et présente son approche de raconter la vie des gens. Il mentionne que c'est son deuxième reportage et demande aux spectateurs de s'abonner à sa chaîne.
- 0:39-1:27 : Benoit anticipe que la vidéo ne sera pas facile à regarder et qu'elle n'a pas été facile à tourner. Il décrit un faux départ, expliquant qu'il n'a pas tout de suite sorti la caméra parce qu'il ne le sentait pas. Il souligne que Jérémie n'a pas l'habitude de la caméra, et il décide d'y aller doucement.
- 1:29-2:35 : Jérémie se montre peu confiant quant à ce que Benoit pourra tirer de lui, soulignant le désordre de sa maison et son manque d'argent. Il décrit sa chambre comme une "chambre d'alcc**lo". Il révèle qu'il a consommé deux bouteilles de pastis et plusieurs bières la veille.
- 2:37-3:05 : Jérémie révèle qu'il a lui-même demandé à être filmé. Benoit explique qu'il a rencontré Jérémie grâce à son voisin Jacques, un abstinent qui essaie d'aider Jérémie. Il se demande si faire cette vidéo est une bonne idée, mais il espère que ça pourra l'aider.
- 3:09-3:35 : Jérémie se prépare pour le tournage, en soulignant ses habitudes de coiffure et son choix de vêtements. Il mentionne ne pas aimer sa tête avec des lunettes. Il révèle qu'il a "bouffé l'héritage de son père" décédé en 2011.
- 3:38-4:06 : Jérémie montre à Benoit l'ancienne salle de jeux de sa fille, remplie de Playmobil. Il hésite à les vendre tout de suite, mais envisage de le faire le lendemain.
- 4:16-4:49 : Jérémie avoue que cette vidéo est aussi pour sa fille. Il explique qu'il est plus facile pour lui de parler à Benoit qu'à sa fille. Il exprime la difficulté d'expliquer à sa fille pourquoi il est ainsi.
- 4:52-5:27 : Jérémie se souvient de la dernière fois qu'il a vu sa fille dans un magasin. Il est ému en évoquant comment sa fille tient compte de son budget.
- 5:30-5:51 : Benoit remarque que les journalistes dissimulent parfois des choses, et que les gestes sont importants. Il dit qu'il retourne voir Jérémie le lendemain avec un peu d'appréhension.
- 6:02-6:30 : Jérémie explique qu'il est toujours fatigué le matin tant qu'il n'a pas bu. Il est interrogé sur ce qu'il ferait avec 150 000 euros, et il mentionne partir en voyage avec sa fille.
- 6:33-6:56 : Jérémie explique qu'il va chez sa mère. Il révèle qu'il n'a pas encore bu ce matin-là. Il explique qu'il a un décollement de la rétine qui affecte sa vision.
- 6:59-7:17 : Jérémie révèle qu'il a été chauffeur. Il explique qu'il ne veut pas être filmé pour le moment avec sa mère.
- 8:09-8:36 : La mère de Jérémie exprime son inquiétude face à l'addiction de son fils. Elle se sent coupable et pense que Jérémie a un chagrin. Jérémie demande à Benoit s'il veut boire un verre.
- 8:40-8:53 : Jérémie admet qu'il n'a pas fait grand chose pour arrêter de boire parce qu'il ne le faisait pas pour lui. Il mentionne avoir tenté trois cures, mais sans succès.
- 9:04-9:12 : Jérémie exprime son souhait d'aller skier avec sa mère et sa fille s'il gagnait 150 000 euros.
- 9:13-9:48 : La mère de Jérémie avoue qu'elle a eu peur de lui quand il était sous l'influence de l'alcool. Jérémie révèle qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il lui a fait subir.
- 9:50-10:14 : Jérémie va à son épicerie habituelle. Il commande un pastis, comme d'habitude. Benoit remarque la familiarité entre Jérémie et le commerçant.
- 10:31-10:39 : Le commerçant exprime sa tristesse de voir Jérémie détruire sa vie à chaque fois qu'il passe en caisse.
- 10:47-11:17 : Jérémie et Benoit partagent un repas. Jérémie dit qu'il a été touché par les propos de sa mère, et il a réalisé qu'elle a eu peur de lui.
- 11:17-11:29 : Benoit explique qu'il s'est mis en retrait le premier soir car il était difficile de communiquer avec Jérémie.
- 11:29-11:54 : Une chanson sur l'amour est jouée, et il y a une réflexion sur le thème de l'amour.
- 12:24-12:39 : Benoit exprime son optimisme quant au journalisme et à la possibilité de changement pour Jérémie et sa famille. Il espère mener une interview formelle avec Jérémie.
- 13:14-13:41 : Benoit propose de faire une interview, mais cela s'avère compliqué. Jérémie révèle qu'il n'a pas dormi de la nuit et qu'il a bu avec un ami. Benoit explique qu'il va reprendre des questions qu'il a déjà posées.
- 13:41-14:27 : Jérémie admet qu'il est alcoolique et qu'il a commencé à boire à l'âge de 11-12 ans. Il explique qu'il accepte d'être filmé pour sa mère, qu'il a vue triste et dont il admire l'amour inconditionnel. Il avoue avoir été difficile avec ses beaux-pères.
- 14:31-15:03 : Jérémie reconnait que son corps lui dit stop. Il est confronté à l'idée que sa mort pourrait attrister ses proches. Il comprend qu'il risque de laisser des gens tristes s'il meurt.
- 15:05-15:54 : Jérémie exprime son désir d'être là pour sa fille, qu'il pense rendre triste à cause de son problème d'alcool. Il imagine le futur dans cinq ans où il serait "beau gosse" et irait chercher sa fille à l'école.
- 15:57-16:22 : Benoit arrête le tournage car il sent qu'il a envie de sauver Jérémie, ce qui n'est pas son rôle. Il comprend que sa présence n'aide pas Jérémie et que le changement ne peut venir que de lui-même. Il conclut que l'avenir de Jérémie est flou, et qu'il ne faut pas le juger.
- 16:35-17:07 : Benoit mentionne qu'il a lui-même mis dix ans à se remettre de la mort de son père. Il propose à Jérémie d'arrêter le tournage s'il en a besoin. Jérémie accepte de continuer, disant que ces 15 minutes sont comme deux verres.
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Voici un sommaire minuté avec les idées fortes du texte, en gras:
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Introduction (0:00-1:50)
- Héloïse Junier, psychologue spécialisée dans la petite enfance (0-6 ans), présente son parcours et son intérêt pour le lien entre la recherche scientifique et la pratique sur le terrain.
- Elle a écrit une BD sur les émotions de l'enfant pour les adultes et anime des formations sur le sujet.
- Elle introduit la question des besoins fondamentaux de l'enfant pour son bien-être émotionnel.
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Les Besoins de l'Enfant (1:50-4:40)
- Les besoins physiques (manger, boire, dormir) sont importants, et leur non-satisfaction impacte la régulation émotionnelle.
- Le besoin de sécurité est un méta-besoin qui englobe tous les autres et doit être satisfait pour que l'enfant puisse explorer, jouer, et apprendre.
- Un enfant en insécurité peut avoir du mal à manger, dormir, et explorer son environnement, même si ses autres besoins sont satisfaits.
- Il est essentiel de combler les besoins physiques et psychologiques pour un bon fonctionnement de l'enfant.
- Les besoins psychologiques sont souvent oubliés car ils ne sont pas toujours visibles.
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Conséquences des Besoins Non Satisfaits (4:40-6:30)
- Les besoins non satisfaits entraînent un état d'alerte et un déséquilibre hormonal.
- Cela génère du stress, des émotions désagréables (colère, frustration, peur) et des comportements inadaptés (pleurs, cris, etc.).
- L'image de l'iceberg : les émotions désagréables visibles sont la partie émergée, et les besoins non satisfaits sont la partie immergée.
- Il faut se demander "pourquoi" l'enfant réagit ainsi, plutôt que de se concentrer sur le "comment" le faire arrêter.
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L'importance de l'Empathie (6:30-7:30)
- Se poser la question des besoins de l'enfant ouvre la porte à l'empathie.
- Cela permet d'éviter un rapport de force et de comprendre que le comportement de l'enfant est lié à un manque interne.
- Il est difficile de rester rationnel face à la colère de l'enfant, surtout en cas de fatigue ou de stress.
- L'absence de rationalité peut entraîner de la violence envers l'enfant.
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Le Décalage entre la Théorie et la Pratique (7:30-8:30)
- Il existe un décalage entre la théorie et la pratique.
- Il est impossible d'appliquer les conseils à 100%, mais il est important de tendre vers cet idéal.
- Il faut déculpabiliser les parents ou les professionnels qui ont des difficultés.
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Les Émotions : Utiles et Adaptatives (8:30-9:10)
- Toutes les émotions, même la colère, sont adaptatives et utiles pour comprendre que quelque chose ne va pas.
- Les émotions permettent de retrouver un état de bien-être et d'optimiser les chances de survie.
- Il faut rationaliser que les émotions sont essentielles.
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Combler les Besoins : Clé du Bien-être (9:10-9:45)
- Pour un enfant coopératif et tolérant à la frustration, il faut combler ses besoins physiques et psychologiques, notamment le besoin de relation.
- Un environnement sécurisant et affectueux favorise un bon état émotionnel chez l'enfant.
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Idées Reçues sur la Colère et le "Caprice" (9:45-12:00)
- La colère est l'émotion la moins bien supportée et a une mauvaise réputation.
- Le terme de "caprice" est un abus de langage et n'est pas scientifique.
- Le caprice est une interprétation adulte d'une émotion non comprise.
- Il y a une confusion entre l'élément déclencheur (l'envie) et l'élément inducteur (les besoins insatisfaits).
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Le Cerveau de l'Enfant en Colère (12:00-13:40)
- L'élément déclencheur met le cerveau en état d'alerte et déclenche une réaction en chaîne.
- L'amygdale cérébrale se met en alerte, comme si la survie de l'enfant était menacée.
- Les hormones de stress se libèrent, entraînant une explosion de colère.
- Le cortex préfrontal de l'enfant n'est pas mature pour réguler ses impulsions et ses émotions.
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L'enfant n'a pas le choix d'exprimer sa colère, comme le vomi.
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Comment Réagir à la Colère de l'Enfant (13:40-16:00)
- Sécuriser l'environnement.
- Se mettre à hauteur de l'enfant.
- Ne pas parler pendant le pic de colère, mais proposer un temps de câlin quand l'enfant redescend.
- Mettre des mots sur ce que l'enfant a ressenti et sur ce que vous avez ressenti aussi.
- Contenir l'enfant s'il se met en danger ou s'il agresse autrui, en privilégiant un contact oculaire.
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Que Ne Pas Faire en Cas de Colère (16:00-17:00)
- Ne pas réagir sous l'effet de ses propres émotions.
- Faire une pause et sentir les signes de stress chez soi.
- Utiliser des mantras pour rationaliser la situation.
- La respiration permet de se détendre.
- Renouveler l'air ambiant.
- Passer le relais si possible.
- Boire pour éviter la déshydratation.
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Conclusion (18:00-18:45)
- Devenir l'adulte que l'on aurait aimé avoir quand on était enfant.
- Se demander comment on aurait aimé que l'on réagisse face à notre propre colère enfantine.
- C'est un bon point de départ pour bien agir face à la colère des enfants.
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Voici des documents de synthèse pour un briefing, basés sur les informations de la source :
Thème Central : La Gestion des Émotions de l'Enfant
- L'importance des besoins fondamentaux : Pour qu'un enfant se sente bien et coopère, il est crucial de répondre à ses besoins, qu'ils soient physiques (manger, boire, dormir) ou psychologiques.
- Le besoin de sécurité comme méta-besoin : Le besoin de sécurité englobe tous les autres besoins et doit être comblé en priorité. Un enfant qui ne se sent pas en sécurité aura du mal à explorer, jouer, et apprendre. Un enfant qui sursaute au moindre bruit, qui a du mal à dormir ou qui est constamment accroché à son adulte de référence est probablement en état de vigilance par manque de sécurité.
- Les conséquences des besoins non satisfaits : Le manque de satisfaction des besoins engendre un état d'alerte, du stress, des émotions désagréables et des comportements inadaptés.
- L'image de l'iceberg : Les comportements (pleurs, cris, colère) sont la partie visible de l'iceberg, tandis que les besoins insatisfaits en sont la partie immergée. Il faut chercher le "pourquoi" derrière le comportement, et non seulement le "comment" le faire cesser.
- L'empathie comme clé : Se demander de quoi l'enfant a besoin permet d'ouvrir une porte vers l'empathie et d'éviter les rapports de force.
La Colère de l'Enfant
- La colère est une émotion adaptative : Toutes les émotions, y compris la colère, sont utiles et adaptatives. Elles signalent que quelque chose ne va pas et permettent de retrouver un état de bien-être.
- Le mythe du "caprice" : Le terme de "caprice" est un abus de langage non scientifique. Il s'agit d'une interprétation adulte d'une émotion non comprise.
- Confusion entre déclencheur et inducteur : Il ne faut pas confondre l'élément déclencheur (l'envie, comme un jouet refusé) et l'élément inducteur (les besoins non satisfaits, comme le manque de sommeil ou de calme).
- Le cerveau de l'enfant en colère : Face à un élément déclencheur, l'amygdale cérébrale se met en alerte et le corps produit des hormones de stress qui mènent à une explosion émotionnelle. Le cortex préfrontal de l'enfant, qui permet de réguler les émotions, n'est pas encore mature. La colère est un débordement émotionnel involontaire.
Comment Réagir Face à la Colère
- Sécuriser l'environnement : S'assurer que l'enfant ne se blesse pas.
- Rester calme et se mettre à hauteur de l'enfant : Éviter de parler pendant le pic de colère.
- Proposer un câlin et mettre des mots : Après le pic de colère, proposer un câlin et mettre des mots sur ce que l'enfant a ressenti, et aussi sur vos propres émotions.
- Contenir si nécessaire : Contenir l'enfant uniquement s'il se met en danger ou agresse autrui, en privilégiant un contact visuel.
- Ne pas réagir sous l'effet de ses émotions : Faire une pause, respirer, utiliser des mantras, boire de l'eau, et passer le relais si possible.
Conclusion
- Tendre vers l'idéal : Il est difficile d'appliquer ces conseils à 100%, mais il faut tendre vers cet idéal et déculpabiliser.
- Devenir l'adulte que l'on aurait aimé avoir : Se demander comment on aurait aimé être traité quand on était enfant est une bonne façon de réagir de manière adaptée face à la colère des enfants.
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À mesure que nos vies sont de plus en plus connectées, les données personnelles que nous émettons lors de chacune de nos activités deviennent un enjeu industriel considérable.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations contenues dans les sources et notre conversation précédente. Ce document met en évidence les points clés concernant l'orientation post-bac, en s'appuyant sur les échanges entre les psychologues de l'éducation nationale et les questions du public lors du live.
Document de synthèse pour briefing
Introduction * Ce briefing a pour objectif de synthétiser les informations clés concernant l'orientation post-bac, telles qu'elles ont été présentées lors d'un live par des psychologues de l'éducation nationale. * L'orientation est un processus qui nécessite du temps, et il est normal de ressentir des hésitations ou de changer d'avis. L'accompagnement est essentiel pour les jeunes et leurs familles.
Rôle des Centres d'Information et d'Orientation (CIO) * Les CIO sont des lieux d'accueil pour accompagner la réflexion sur l'orientation. Il existe environ 15 CIO dans l'académie. * Les CIO offrent un accueil personnalisé, des entretiens, des ateliers et de la documentation. Ils sont ouverts à tous les publics (jeunes scolarisés, adultes, décrocheurs). * Les psychologues de l'éducation nationale, anciennement conseillers d'orientation psychologues, sont rattachés aux CIO et interviennent dans les établissements scolaires. Ils peuvent être consultés sur rendez-vous dans les établissements ou les CIO.
Accompagnement par les psychologues de l'éducation nationale * Les psychologues sont formés en psychologie et ont une connaissance approfondie du système éducatif et des parcours d'orientation. * Ils offrent une écoute bienveillante et un accompagnement personnalisé pour aider les jeunes à mieux se connaître (points forts, centres d'intérêt, personnalité) et à identifier des secteurs professionnels. * Ils aident également à comprendre les différentes formations (BTS, BUT, licences, classes préparatoires, etc.) et à s'informer sur les métiers. * Les psychologues utilisent des questionnaires d'intérêt comme outils de discussion, mais ceux-ci ne sont pas des "boules de cristal".
Parcoursup et informations * Parcoursup est une plateforme essentielle pour l'orientation, mais son jargon peut être déroutant. * Les psychologues aident à décrypter les informations sur les formations, les critères d'analyse des candidatures, et les attendus. * Parcoursup est également une ressource d'information précieuse avec les cartes de visite pour chaque formation et les formations similaires. Il est possible de créer un compte dès la seconde. * Il est crucial de ne pas s'autocensurer et de postuler aux formations qui intéressent, même si les filières générales ne sont pas prioritaires pour certains BTS.
Importance de l'information et des portes ouvertes * Il est important d'aller à la pêche aux informations, notamment lors des journées portes ouvertes (JPO), pour se familiariser avec les lieux et échanger avec les étudiants et les professeurs. * Il faut anticiper l'orientation pour réduire le stress. * Il est essentiel de vérifier l'information et de ne pas prendre pour argent comptant tous les conseils, car la décision finale revient à l'élève.
Réorientation et droit à l'erreur * Il est normal de se tromper et de se réorienter. Il existe des passerelles entre les formations et il est possible de se réorienter même en cours d'année universitaire. * Se tromper permet de mieux se connaître et d'affiner son projet d'orientation.
Ressources en ligne * Plusieurs ressources en ligne sont disponibles pour préparer l'orientation : * La plateforme Avenir * Le site de l'ONISEP (avec des vidéos sur ONISEP TV) * Les ressources régionales (comme côté formation) * Parcoursup (même sans candidater)
Points à retenir * Ne restez pas seul et n'hésitez pas à contacter les CIO ou les psychologues de l'éducation nationale dans les établissements scolaires. * L'orientation est un processus continu qui peut durer toute la vie. * L'information, la réflexion et l'accompagnement sont essentiels pour faire des choix éclairés.
Questions fréquentes
- Peut-on prendre rendez-vous pendant les heures de cours ? Oui, avec un justificatif.
- Peut-on venir avec ses parents ? Oui.
- Les questionnaires en ligne sont-ils utiles ? Ils peuvent servir de base à une discussion avec un professionnel.
- Les filières générales sont-elles prioritaires en BTS ? Non, il existe des quotas.
- Comment se déroule un rendez-vous avec un psychologue d'orientation ? L'entretien est personnalisé et adapté à la demande.
- Peut-on changer d'une seconde pro à une seconde générale ? Oui, en fin d'année si l'avis d'orientation est favorable.
- Doit-on se mettre la pression sur le choix des spécialités ? Non, sauf pour les formations très scientifiques.
- Peut-on refaire son bac général ? Non.
Ce document de synthèse doit permettre de préparer un briefing efficace en mettant en lumière les informations essentielles pour accompagner au mieux les jeunes dans leur orientation post-bac.
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Voici un sommaire minuté des idées fortes de la transcription, avec les éléments clés en gras:
- 0:09-0:29 : Introduction du live par Catherine Jubot, psychologue de l'éducation nationale et directrice du CIO de Bourgoin, et présentation du thème : les ressources et l'accompagnement pour l'orientation post-lycée.
- 0:35-1:30 : Présentation d'Estelle de Moisson, psychologue de l'éducation nationale au CIO de Grenoble. L'accent est mis sur le fait que l'orientation est un processus qui prend du temps et qu'il est normal d'avoir des hésitations ou de changer d'avis. Il est important de ne pas rester seul et de demander de l'aide.
- 1:30-2:01 : Information sur l'enregistrement du live et possibilité de poser des questions via le chat. Présentation du rôle des CIO, lieux d'accueil pour accompagner la réflexion sur l'orientation.
- 2:01-3:23 : Les CIO offrent un accueil personnalisé, des entretiens, des ateliers, et de la documentation (ONISEP, CIDJ). Ils accueillent tous les publics (jeunes scolarisés, adultes, décrocheurs). Les psychologues de l'éducation nationale (anciennement conseillers d'orientation psychologues) sont rattachés aux CIO et interviennent dans les établissements scolaires.
- 3:23-4:01 : Rôle des psychologues de l'éducation nationale : écoute bienveillante, accompagnement sur les parcours, les passerelles, les voies de formation et les secteurs professionnels.
- 4:01-5:00 : La période de Parcoursup est un moment stressant. Les psychologues accompagnent les jeunes dans la connaissance de soi (points forts, centres d'intérêt, personnalité) et dans l'identification de secteurs professionnels potentiels.
- 5:00-6:10 : Importance de s'informer sur les formations (BTS, BUT, licences, classes préparatoires, etc.). Se faire accompagner pour comprendre le jargon de Parcoursup et les différents types d'études (courtes, longues, professionnalisantes, théoriques).
- 6:10-7:17 : Les psychologues aident à s'informer sur les métiers et à utiliser des questionnaires d'intérêt, qui ne sont pas des "boules de cristal" mais des outils de discussion. Il ne faut pas hésiter à les consulter, même sans question précise.
- 7:17-8:15 : Les psychologues sont disponibles dans les établissements scolaires (sur rendez-vous) et dans les CIO (avec et sans rendez-vous, y compris pendant les vacances scolaires).
- 8:15-9:04 : Les sites des CIO proposent des informations sur les journées portes ouvertes et les ateliers. Certains CIO proposent des ateliers spécifiques, par exemple sur Parcoursup ou les études à l'international.
- 9:04-9:35 : Des ateliers peuvent aussi être proposés pour les parents, car l'orientation est une source de stress pour eux aussi.
- 9:35-10:15 : L'orientation est une question qui peut se poser tout au long de la vie, y compris à l'âge adulte. La réflexion sur l'orientation est un processus continu.
- 10:15-11:09 : L'orientation n'est pas un enjeu majeur unique, il est normal de se tromper et de se réorienter. Il existe des passerelles entre les formations.
- 11:09-12:03 : Il est possible de se réorienter, y compris en cours d'année universitaire (semestre 2). Le dossier Parcoursup est conservé d'une année sur l'autre. Se tromper une fois permet d'être plus motivé la deuxième année.
- 12:03-13:15 : Importance d'aller à la pêche aux informations, en particulier les journées portes ouvertes (JPO). Anticiper l'orientation réduit le stress. Il faut se familiariser avec les lieux, discuter avec les étudiants, et les professeurs.
- 13:15-14:46 : Plus on s'informe, plus le choix sera pertinent. On est là pour aider même après les JPO. Ne pas rester seul et se rappeler que se tromper n'est pas grave, car on apprend de ces expériences.
- 14:46-15:22 : Les changements font partie de la vie et permettent de se construire. Se réorienter est possible et ne doit pas être vu comme un échec.
- 15:22-16:03 : Ressources en ligne pour préparer l'orientation : plateforme Avenir, site de l'ONISEP (vidéos sur ONISEP TV), ressources régionales (côté formation).
- 16:03-17:50 : Parcoursup est une mine d'or d'informations, avec des cartes de visite pour chaque formation, les critères d'analyse des candidatures, et les formations similaires. On peut y accéder même sans candidater, et contacter les responsables pédagogiques et les étudiants ambassadeurs.
- 17:50-18:25 : Il est possible de créer un compte Parcoursup dès la seconde et de mettre des formations en favori.
- 18:25-19:33 : Importance de se renseigner pour sortir du flou, des clichés et des idées reçues. Les conseils sont utiles mais il faut vérifier par soi-même. La décision finale revient à l'élève.
- 19:33-20:10 : Ne pas prendre pour argent comptant tous les conseils. L'orientation est un choix personnel. Il faut explorer et ne pas s'autocensurer.
- 20:10-20:17 : Transition vers les questions du public.
- 20:17-20:55 : Réponses aux questions :
- Possibilité de prendre rendez-vous pendant les heures de cours, avec un justificatif
- Possibilité de venir avec ses parents
- 20:55-22:20 : Réponses aux questions:
- Les questionnaires en ligne existent mais ne sont pas des "boules de cristal". Ils sont plus utiles comme base de discussion avec un professionnel.
- Les questionnaires sont une photo de soi à un instant T.
- L'important est de travailler la connaissance de soi avec un professionnel
- 22:20-23:11 : Les jeunes ont rarement "envie de tout faire". L'orientation est une question d'élimination et de découverte des 180 secteurs professionnels.
- 23:11-24:20 : Les filières générales ne sont pas prioritaires en BTS. Il existe des quotas. Il est important de vérifier sur Parcoursup les profils des élèves recrutés. L'apprentissage peut être une solution pour les élèves de filière générale.
- 24:20-25:07 : Il ne faut pas s'autocensurer et il faut expliquer sa motivation pour intégrer un BTS.
- 25:07-26:35 : Déroulement d'un rendez-vous avec un psychologue d'orientation. L'entretien s'adapte à la demande de chacun, avec un temps de consultation plus long dans les CIO. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises questions ou de mauvais projets, le meilleur projet est celui qui vous convient.
- 26:35-27:35 : Passage d'une seconde professionnelle à une seconde générale et technologique : possible en fin d'année si l'avis d'orientation est favorable.
- 27:35-28:18 : Après un bac pro, il est possible d'accéder aux mêmes études qu'un bac général ou technologique avec un bon dossier scolaire.
- 28:18-30:22 : La pression sur le choix des spécialités est à relativiser. Certaines formations très scientifiques nécessitent des spécialités scientifiques, mais il existe des remises à niveau à l'université.
- 30:22-31:14 : Il faut enlever la pression sur le choix des spécialités. Vérifier les informations sur parcoursup et les doublettes de spécialités les plus prises.
- 31:14-31:38 : Il n'est pas possible de refaire le même bac pour améliorer ses résultats.
- 31:38-32:05 : Conclusion du live : ne restez pas seul, contactez les CIO ou les psychologues scolaires..
Ce sommaire met en évidence les principaux points abordés dans le live, en soulignant l'importance de l'accompagnement, de l'information, et du droit à l'erreur dans le processus d'orientation.
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Voici un sommaire minuté de la transcription, mettant en évidence les idées fortes :
- 0:00-0:06 : Introduction du contrôle coercitif comme nouvelle infraction pénale en France, suite à l'adoption de la proposition de loi par l'Assemblée Nationale.
- 0:07-0:30 : Présentation d'Andréa Gruev-Vintila, spécialiste du sujet et auteure d'un livre de référence sur le contrôle coercitif.
- 0:31-1:22 : Origine du concept : La notion de contrôle coercitif émerge de la psychologie américaine des années 1950, suite à des observations sur les prisonniers de guerre américains en Corée. Les chercheurs tentaient de comprendre pourquoi ils avaient collaboré avec l'ennemi, les études sur le lavage de cerveau, puis les travaux d'Albert Biderman qui s'interroge sur les méthodes des tortionnaires pour obtenir la soumission.
- 1:23-1:51 : Le contrôle coercitif est une forme de soumission sans violence physique, comme démontré dans les expériences de Milgram sur la soumission à l'autorité.
- 1:52-2:07 : L'application du concept aux violences intrafamiliales et la nécessité de comprendre les comportements qui structurent le contrôle coercitif.
- 2:08-2:32 : Les violences conjugales touchent majoritairement les femmes et les enfants. En France, 82% des victimes de violences conjugales sont des mères. L'échec à prévenir et protéger ces victimes souligne l'importance d'une approche globale de la violence conjugale.
- 2:33-3:24 : Comportements clés du contrôle coercitif : isolement, intimidation, harcèlement, menaces, et surtout, l'attaque à la relation de la victime avec l'enfant. L'agresseur impose des règles strictes dans l'espace familial, contrôlant des aspects anodins de la vie quotidienne pour obtenir la soumission.
- 3:25-3:49 : Exemples de micro-régulations : contrôle de la façon de s'habiller, du temps passé sous la douche, des interactions des enfants, etc.
- 3:50-4:02 : Le contrôle coercitif se concentre sur le comportement de l'agresseur et comment il empêche la victime de partir, changeant ainsi la question de "pourquoi n'est-elle pas partie ?" à "comment l'en a-t-il empêché ?".
- 4:03-4:31 : L'identification de faits mineurs pris isolément, qui échappent habituellement à la justice, permet de saisir le climat conjugal ou familial. Tous les comportements de contrôle coercitif ne mènent pas au féminicide, mais tous les féminicides passent par le contrôle coercitif.
- 4:32-4:50 : Le contrôle coercitif comme "captivité": la violence conjugale est une situation de terreur permanente et de captivité, plus qu'une série d'agressions.
- 4:51-5:28 : Le féminicide comme échec du contrôle : lorsque l'agresseur échoue à contrôler sa victime, il y a une escalade de la violence pouvant mener au féminicide, aux suicides forcés, et aux homicides d'enfants. Le contrôle coercitif est un précurseur majeur de ces violences.
- 5:29-5:50 : Les enfants sont aussi victimes de la captivité et le contrôle ne cesse pas avec la séparation, ce qui est souvent exercé au détriment des enfants.
- 5:51-6:20 : La recherche internationale montre que le contrôle coercitif des femmes par les hommes est la cause principale des violences faites aux enfants.
- 6:21-6:46 : Le contrôle peut s'exercer notamment dans le contexte de procédures judiciaires liées à la séparation, l'agresseur utilisant son droit parental au détriment de la sécurité des enfants. L'enfant devient une cible, un informateur ou un espion.
- 6:47-7:04 : Exemples tragiques comme la petite Chloé, tuée par son père, soulignent l'importance de la protection des enfants, même après une séparation et une ordonnance de protection.
- 7:05-7:25 : L'Écosse a intégré le contrôle coercitif dès 2018, suivie par la Cour européenne des droits de l'homme et les premiers arrêts en France, notamment ceux de la cour d'appel de Poitier.
- 7:26-7:34 : L'inscription du contrôle coercitif dans la loi vise à une détection plus précoce et à des sanctions plus sévères.
- 7:35-8:02 : La loi française ambitionne de donner aux juges un outil juridique pour intervenir sur la réalité des violences conjugales, et non pas seulement en cas de violence physique, et de mieux protéger les victimes.
- 8:03-8:38 : La loi française est pionnière car elle est pensée avec une approche transversale touchant le droit pénal et le droit civil. Un amendement sur la formation obligatoire des magistrats a été rejeté, mais sera représenté au Sénat.
- 8:39-8:47 : Demande d'évaluation de la loi une fois adoptée et nécessité de moyens pour son application.
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Voici un document de synthèse pour un briefing sur le contrôle coercitif, basé sur les informations de la transcription et notre conversation précédente :
Introduction : Le Contrôle Coercitif, une Nouvelle Réalité Juridique et Sociale
- Le contrôle coercitif est désormais reconnu comme une infraction pénale en France. Cette évolution législative est une avancée majeure dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
- Ce concept, initialement observé chez les prisonniers de guerre, a permis de mieux comprendre les mécanismes de la violence conjugale et les féminicides.
- Le contrôle coercitif est une forme de soumission qui ne nécessite pas forcément de violence physique.
Origines et Définition du Contrôle Coercitif
- La conceptualisation du contrôle coercitif remonte aux années 1950 en psychologie américaine, suite à des études sur des prisonniers de guerre américains durant la guerre de Corée.
- Les recherches initiales visaient à comprendre pourquoi des soldats collaboraient avec l'ennemi. Les études sur le lavage de cerveau ont évolué vers l'analyse des méthodes des tortionnaires pour obtenir la soumission.
- Le contrôle coercitif se définit comme une stratégie d'emprise et de domination qui vise à soumettre la victime en utilisant un ensemble de comportements.
Le Contrôle Coercitif dans le Contexte des Violences Conjugales
- Les violences conjugales touchent de manière disproportionnée les femmes et les enfants. En France, 82% des femmes victimes de violences conjugales sont mères.
- Le contrôle coercitif se manifeste par des comportements d'isolement, d'intimidation, de harcèlement et de menaces.
- Il se caractérise aussi par une micro-régulation du quotidien de la victime et de ses enfants : contrôle de la manière de s'habiller, du temps passé sous la douche, des interactions avec les enfants, etc.
- Le contrôle coercitif attaque la relation de la victime avec son enfant. L'agresseur impose des règles strictes dans l'espace familial, cherchant à obtenir la soumission de la victime et de ses enfants.
- L'approche change la question de "pourquoi n'est-elle pas partie?" à "comment l'en a-t-il empêché?".
Le Contrôle Coercitif : Un Précurseur des Formes Ultimes de Violence
- Tous les comportements de contrôle coercitif ne mènent pas au féminicide, mais tous les féminicides passent par le contrôle coercitif.
- Le féminicide est souvent l'échec du contrôle. Lorsque l'agresseur ne parvient plus à contrôler sa victime, il y a une escalade de la violence pouvant conduire au féminicide, aux suicides forcés, et aux homicides d'enfants.
- La violence conjugale est donc une situation de captivité et de terreur permanente, plus qu'une série d'agressions.
- Le contrôle coercitif peut également s'exercer au détriment des enfants, même après une séparation. La recherche internationale montre que le contrôle coercitif des femmes par les hommes est la cause principale des violences faites aux enfants.
- Dans les situations de séparation, l'agresseur peut utiliser ses droits parentaux pour continuer à contrôler la victime, mettant en danger la sécurité des enfants. L'enfant peut devenir une cible, un informateur ou un espion.
Implications Juridiques et Avancées Législatives
- L'Écosse a été pionnière en intégrant le contrôle coercitif dans sa législation dès 2018.
- La Cour européenne des droits de l'homme a suivi, avec une directive obligeant les États membres à adopter des mesures similaires d'ici 2027.
- En France, la cour d'appel de Poitiers a rendu des arrêts faisant jurisprudence dès 2023.
- La loi française vise à donner aux juges les outils juridiques pour intervenir plus efficacement, non seulement en cas de violence physique mais aussi face à la réalité du contrôle coercitif.
- Cette loi est pionnière car elle aborde le problème de manière transversale, en touchant le droit pénal et le droit civil.
- Un amendement proposant une formation obligatoire pour les magistrats a été rejeté, mais sera représenté au Sénat.
Conclusion : Nécessité d'une Approche Globale
- L'inscription du contrôle coercitif dans la loi est une avancée cruciale pour une détection plus précoce et des sanctions plus sévères des violences conjugales.
- Il est essentiel de continuer à faire de la recherche sur le sujet et d'évaluer l'impact de cette loi afin de l'améliorer et de protéger efficacement les victimes.
- Il est nécessaire d'avoir des moyens pour mettre en application cette loi et de continuer à sensibiliser sur l'importance de ce concept pour lutter contre les violences conjugales.
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Bien que les sources se concentrent sur le contrôle coercitif dans le contexte des violences conjugales et familiales, certains aspects peuvent être transposés au harcèlement scolaire, avec prudence et adaptation. Il est important de souligner que les dynamiques et les enjeux diffèrent entre une relation intime et une relation entre pairs dans un contexte scolaire, mais certaines similitudes peuvent être observées.
- Pouvoir et soumission : Le contrôle coercitif implique une dynamique où une personne exerce un pouvoir sur une autre, souvent de manière subtile. De même, dans le harcèlement scolaire, un élève ou un groupe d'élèves exerce un pouvoir sur une victime, cherchant à la dominer et à la contrôler [conversation history]. Cette dynamique de pouvoir est centrale dans les deux phénomènes.
- Isolement et intimidation : L'isolement est une tactique clé du contrôle coercitif. Dans le harcèlement scolaire, la victime est souvent isolée de ses pairs et peut être l'objet d'intimidations répétées, de menaces et de moqueries [conversation history]. Ces stratégies d'isolement et d'intimidation visent à briser la résistance de la victime.
- Micro-régulation et règles excessives : Bien que ce point soit moins direct, on peut noter que dans certains cas de harcèlement, l'agresseur cherche à contrôler les agissements de la victime, à lui imposer des règles ou des limites dans ses comportements et ses interactions sociales. Cette micro-régulation peut être vue comme une forme de contrôle.
- Impact sur l'estime de soi : Le contrôle coercitif détruit l'estime de soi de la victime, la faisant se sentir rabaissée et invalidée [conversation history]. Le harcèlement scolaire a un impact similaire sur l'estime de soi de la victime, qui peut se sentir humiliée, rejetée et dévalorisée [conversation history]. Dans les deux cas, l'objectif est de briser l'identité et la confiance en soi de la victime.
- Manipulation des relations : L'agresseur dans le contrôle coercitif manipule les relations de la victime avec son entourage [conversation history]. Dans le harcèlement scolaire, les agresseurs peuvent manipuler les autres élèves, les incitant à participer au harcèlement ou à rejeter la victime [conversation history]. Cette manipulation des relations contribue à renforcer l'isolement et le sentiment d'impuissance de la victime.
- La notion de terreur et de captivité: Les victimes de contrôle coercitif vivent dans un climat de terreur et de captivité [14, conversation history]. Les victimes de harcèlement scolaire peuvent également éprouver un sentiment de terreur et d'impuissance, se sentant piégées dans une situation dont elles ne voient pas d'issue [conversation history]. Dans les deux cas, la victime est soumise à une forme de violence psychologique constante qui affecte son bien-être.
- L'escalade de la violence: Les sources indiquent que lorsque l'agresseur échoue dans son contrôle coercitif, il peut y avoir une escalade dans la violence, menant parfois au féminicide. Dans le harcèlement scolaire, un échec des tentatives de contrôler ou d'intimider une victime peut aussi mener à une escalade dans la violence physique, verbale ou psychologique.
Points importants à considérer lors de la transposition de ces notions :
- L'intention : Dans le contrôle coercitif, l'intention de l'agresseur est de dominer et de contrôler sa victime. Dans le harcèlement scolaire, l'intention des agresseurs peut être variée, allant de la recherche de pouvoir à la volonté de nuire [conversation history].
- Contexte : Le contrôle coercitif se déroule dans le cadre d'une relation intime ou familiale, tandis que le harcèlement scolaire se produit entre pairs ou dans un contexte scolaire. Ces contextes différents impliquent des dynamiques relationnelles différentes.
- Intervention : Il est crucial de noter que l'intervention dans les cas de harcèlement scolaire doit se faire de manière adaptée au contexte scolaire et au développement des jeunes.
- Prévention: L'éducation et la sensibilisation sur les dynamiques de pouvoir et de contrôle sont essentielles pour prévenir le harcèlement et le contrôle coercitif. La formation des enseignants et du personnel scolaire, à l'instar de la formation des magistrats, pourrait contribuer à une meilleure compréhension de ces phénomènes.
En résumé, bien que le contrôle coercitif et le harcèlement scolaire soient des phénomènes distincts, il existe des parallèles importants dans les dynamiques de pouvoir, d'isolement, d'intimidation et de manipulation qu'ils impliquent [conversation history]. Comprendre ces similitudes peut aider à mieux détecter et prévenir ces formes de violence, tant dans les relations intimes qu'au sein des établissements scolaires.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources et notre conversation :
Introduction et présentation du problème * Le documentaire audio "Mon enfant terrible" explore les défis de la parentalité à travers l'histoire d'Oscar, un enfant de 2 ans et 8 mois qui fait des crises de colère intenses et fréquentes. * Ces colères se manifestent par des hurlements, des coups, des morsures, et un comportement difficile à gérer pour ses parents. * La mère se sent dépassée, perdue et coupable face à ces réactions, tandis que le père est démuni. Le couple se dispute souvent sur la manière de gérer les crises.
Les colères d'Oscar : un quotidien difficile * Les crises d'Oscar sont soudaines, immenses et se produisent à tout moment de la journée et de la nuit. * Elles surviennent dans divers contextes : à la maison, à la crèche (au début), au parc, dans les transports en commun, au supermarché. * La mère tient un journal des colères pour essayer de comprendre leur fréquence et leur intensité. Elles sont notées sur une échelle de 1 à 5. * Les colères sont souvent déclenchées par des refus, des frustrations ou des désirs non satisfaits (ne pas vouloir rester dans la poussette, ne pas vouloir sortir du bain, ne pas aimer les haricots, ne pas vouloir aller à la crèche avec son père, etc.).
Les réactions des parents * Les parents essaient différentes méthodes pour calmer Oscar : parlementer, utiliser des casques anti-bruit, l'enfermer dans sa chambre. * Cependant, ils sont souvent en désaccord sur la marche à suivre, ce qui engendre des disputes et augmente leur stress. * La mère avoue avoir parfois cédé pour éviter une crise, mais elle a également eu des réactions de colère, allant jusqu'à crier plus fort que son enfant ou même le taper. * Les parents se sentent jugés par les autres, en particulier lors des colères en public.
Le témoignage d'amies et la culpabilité maternelle * Des amies ayant également des enfants "difficiles" témoignent de leurs propres difficultés. Elles évoquent notamment la culpabilité maternelle. * Elles révèlent que leurs enfants ont fait ressortir des aspects de leur personnalité qu'elles ne soupçonnaient pas, comme une violence ou une colère qu'elles ne pensaient pas avoir. * L'une d'elle décrit comment elle en est venue à anticiper les colères de sa fille pour les éviter, allant jusqu'à céder à ses caprices.
Recherche de solutions : l'éducation bienveillante et la psychothérapie * Les parents cherchent des solutions dans les livres sur l'éducation bienveillante et la parentalité positive. * Ils consultent les conseils d'une experte en parentalité positive, Charlotte Ducharme, qui prône l'empathie et la compréhension des émotions de l'enfant. * Néanmoins, ils ont du mal à rester cohérents dans cette approche et alternent entre bienveillance et autoritarisme. * Face à l'échec de ces méthodes, ils consultent une pédopsychiatre et la psychologue de la crèche.
Les conseils des professionnels et une prise de conscience * La pédopsychiatre explique qu'Oscar exprime par la colère des émotions qu'il ne sait pas exprimer autrement. * Elle souligne qu'il y a des bénéfices secondaires à son comportement, notamment l'attention de ses parents et une relation exclusive avec eux. * La psychologue encourage les parents à faire front ensemble, à établir des règles, et à prendre du temps pour eux. * Après ces consultations, un changement inattendu se produit : les colères d'Oscar disparaissent soudainement. * La mère réalise qu'en traquant chaque colère d'Oscar, elle avait fait de lui le centre de son attention. En cessant de se focaliser uniquement sur ses crises, elle lui permet de se détacher de son rôle de "vilain petit canard". * Elle prend conscience qu'il ne faut pas enfermer les enfants dans un rôle, car ils finissent par y ressembler. Elle apprend qu'Oscar est aussi un enfant affectueux, joueur et plein d'énergie.
Conclusion * Le documentaire met en lumière la complexité de la parentalité et les difficultés rencontrées face aux colères d'un enfant. * Il souligne l'importance de la cohérence, de la compréhension et de l'écoute pour accompagner les enfants dans leur développement émotionnel. * Il suggère que les colères peuvent être une manière pour l'enfant d'exprimer un mal-être et de rechercher l'attention de ses parents. * Il est essentiel de ne pas enfermer l'enfant dans un rôle et de le considérer comme un être unique avec ses propres émotions et besoins. * Il y a une dimension universelle dans ce récit, les parents ont tendance à se sentir coupable et à s'interroger sur leurs compétences.
Points clés à retenir :
- Les colères des enfants sont une forme d'expression
- La cohérence parentale est essentielle
- Il est crucial de ne pas enfermer l'enfant dans un rôle
- La culpabilité des parents est un sentiment fréquent
- L'importance de l'écoute et de la compréhension dans l'éducation
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Voici un résumé minuté avec les idées fortes en gras, basé sur la transcription fournie :
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[0:00-0:55] Introduction et présentation d'Oscar : La narratrice ironise sur le bonheur d'être mère, présentant Oscar, son fils de 2 ans et 8 mois, comme étant tout sauf calme et gentil. La version courte de son quotidien est idyllique, mais la version longue inclut des hurlements, des portes claquées et des morsures.
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[0:55-1:39] Les colères d'Oscar et le désarroi de la mère : Oscar fait des colères soudaines et intenses, frappant, tapant des pieds et devenant rouge. La mère se sent perdue face à ces réactions. L'histoire d'Oscar commence bien avant sa naissance, avec la rencontre de ses parents.
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[1:39-2:50] Rencontre des parents et désaccord initial sur les enfants : La narratrice raconte sa rencontre avec le père d'Oscar, Alex. Au début, Alex ne voulait pas d'enfants, ayant une mauvaise image des enfants colériques dans les supermarchés. Il ne voulait pas non plus discipliner un enfant.
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[2:50-3:31] L'arrivée du premier enfant et l'acceptation du second : La narratrice finit par convaincre Alex d'avoir un enfant. Leur premier fils, Emile, est calme et patient. Alex accepte plus facilement l'idée d'un deuxième enfant.
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[3:31-4:45] La naissance d'Oscar et ses premières colères : Oscar naît par césarienne et sa première colère survient avant même son premier anniversaire. Sa nounou, Mary, décrit une crise de pleurs intense et inexplicable.
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[4:45-5:34] Un journal des colères et des descriptions à la crèche : La mère commence à tenir un journal des colères d'Oscar. Les colères se produisent de plus en plus souvent et de plus en plus fort. Le personnel de la crèche décrit les colères d'Oscar comme étant impressionnantes et sonores.
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[5:34-6:42] Les difficultés du père face aux colères : Le père d'Oscar se sent démuni face à ses colères matinales. Partir en laissant son enfant dans cet état est horrible pour lui.
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[6:42-7:40] Le comportement d'Oscar à la crèche : À la crèche, Oscar joue avec ses amis, écoute des histoires, chante joyeusement et fait des concessions. Il reçoit même une médaille de bonne conduite de sa référente.
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[7:40-8:32] Les colères à la maison : À la maison, c'est la "castagne" pour chaque activité : bain, repas, sommeil. Les parents essaient différentes méthodes, mais sont en désaccord sur la marche à suivre.
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[8:32-9:26] Le désespoir des parents et les explications de l'entourage : La narratrice craque, surtout quand Alex dit que c'est ce qu'il craignait. L'entourage donne des explications variées (place du deuxième enfant, signe astrologique, genre de l'enfant, âge), auxquelles la mère s'accroche temporairement.
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[9:26-10:12] Témoignage d'une amie : Une amie, Elise, raconte les colères de son propre enfant, Louis, à partir de 2 ans, qui sont devenues ingérables vers 3 ans et demi-4 ans.
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[10:12-11:16] La violence révélée par les enfants : Elise révèle que son fils l'a poussée dans ses retranchements et lui a fait découvrir un aspect monstrueux de sa personnalité. Elle se voit déformée par la colère dans le miroir. Ces accès de colère peuvent monter puis disparaître en un instant.
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[11:16-12:07] La culpabilité : Les mères se sentent coupables de ne pas savoir gérer les colères de leurs enfants et d'être elles-mêmes débordées par leurs émotions. Le père d'Oscar a découvert un pan inconnu de la personnalité de sa femme, marqué par le stress et la colère.
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[12:07-12:53] Stratégies d'évitement et peur : La mère cède souvent pour éviter les colères. Les réactions de son enfant lui font peur, et les siennes aussi. Une autre amie, Rachel, raconte qu'elle anticipait les colères de sa fille pour les éviter.
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[12:53-14:01] Les colères en public et le jugement des autres : Les colères dans la rue sont particulièrement difficiles à gérer. La mère décrit des épisodes de colères dans le métro et dans une aire de jeux. Elle se sent jugée par les autres.
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[14:01-15:34] Un témoignage d'Elise : Elise raconte une scène de colère de son fils au supermarché, où elle a été publiquement critiquée par d'autres clients. Elle se sent une mauvaise mère.
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[15:34-16:48] Besoin d'aide et recours aux livres : Les parents se rendent compte qu'ils ont besoin d'aide. Ils cherchent des conseils dans des livres sur l'éducation bienveillante et la parentalité positive.
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[16:48-17:41] Conseils de Charlotte Ducharme : Une experte, Charlotte Ducharme, donne des conseils sur YouTube : changer ses croyances sur la colère, faire preuve d'empathie et aider l'enfant à revenir au calme.
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[17:41-18:59] Application des conseils et retour à la réalité : La mère essaie d'appliquer les conseils pour aider son enfant à contrôler ses émotions. Un livre pour enfant est utilisé comme support. Cependant les crises reprennent.
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[18:59-19:33] Le manque de cohérence des parents : Les parents ont du mal à rester cohérents dans leur approche éducative et alternent entre bienveillance et autoritarisme. Ils n'arrivent pas à tenir la distance.
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[19:33-21:21] Recours à la psychothérapie : La famille décide de consulter un pédopsychiatre. La première séance est chaotique, Oscar ayant mis le cabinet sens dessus dessous. La psy explique que c'est une manière pour lui de se défouler.
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[21:21-22:23] Suite des colères et consultations : Les colères d'Oscar continuent, avec des épisodes au centre de loisirs et pendant le bain. La mère consulte la psychologue de la crèche.
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[22:23-23:31] Séance avec la psychologue de la crèche : Les parents décrivent les colères, leur propre incompréhension et leurs disputes.
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[23:31-25:22] Explications de la psychologue : La psy explique qu'Oscar n'arrive pas à exprimer ce qu'il ressent autrement que par la colère. Il cherche l'attention et une relation exclusive avec ses parents. Son comportement est une manière d'être avec eux, même si cette manière n'est pas satisfaisante.
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[25:22-26:37] Pistes de solutions : Il est important que les parents fassent front ensemble, qu'ils définissent des règles, qu'ils trouvent du temps pour eux sans les enfants et qu'ils identifient ce sur quoi ils peuvent lâcher prise. La situation va finir par s'améliorer.
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[26:37-27:39] Un changement inattendu : Après avoir appliqué les conseils de la psychologue, un changement étrange se produit : les colères d'Oscar disparaissent d'un coup. Il apprend même à dire "oui".
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[27:39-28:54] L'explication du changement : La mère réalise qu'Oscar était devenu le centre de son attention à cause de ses colères. En étant moins le seul à hurler, Oscar se détache de l'image de "vilain canard" que sa mère avait de lui.
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[28:54-29:19] Ne pas enfermer les enfants dans un rôle : Il ne faut pas enfermer les enfants dans un rôle car ils finissent par y ressembler. Il est important de se souvenir qu'Oscar est aussi un enfant affectueux, joueur et plein d'énergie.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources et notre conversation :
Introduction et présentation du problème
- Le documentaire explore la différence de fonctionnement entre les enfants et les adultes. Les enfants sont-ils des êtres en devenir ou ont-ils des facultés que nous n’avons pas ?.
- Il aborde les défis de la parentalité, notamment les comportements parfois déroutants des enfants, en se demandant si les enfants doivent uniquement apprendre des adultes ou si les adultes peuvent aussi apprendre d'eux.
- Le témoignage d'une mère illustre les difficultés rencontrées avec sa fille, passant de la joie à un "cauchemar" face aux pleurs et aux colères. 83% des parents trouvent le comportement de leurs enfants inquiétant avant l'âge de 7 ans, notamment à cause de leur agressivité.
Les particularités des enfants
- Les enfants sont plus ouverts d'esprit que les adultes. Ils sont en alerte et incapables de distinguer rapidement ce qui est important, contrairement aux adultes qui ont une vision plus "étriquée" du monde. Ils sont ouverts à tout, ce qui fait du monde une grande aventure.
- Les enfants apprennent par le jeu et leur insouciance leur permet de développer leur imagination. Leur cerveau sécrète une grande quantité de GABA, un neurotransmetteur favorisant la mémorisation.
- Les enfants ont une meilleure résistance à la fatigue que les adultes et un métabolisme de sportif de haut niveau.
- Ils ont deux besoins fondamentaux : l'attachement et la créativité. Le plus grand danger pour un enfant est de grandir dans un environnement qui ne répond pas à ces besoins.
L'évolution de la perception de l'enfance
- Historiquement, les enfants ont été considérés comme des êtres inachevés, ayant besoin de protection et d'éducation.
- À partir du 15e siècle, les enfants sont préservés du monde des adultes et envoyés à l'école. Jean-Jacques Rousseau critique la société pour méconnaître les enfants.
- La psychologue Martha Mo a montré que les enfants appréhendent le monde de manière différente, voire inverse, des adultes. Ils explorent leur environnement activement, sans peur d'expérimenter.
Le développement du cerveau de l'enfant
- Le cerveau de l'enfant est comme une éponge à information, avec un développement rapide des connexions nerveuses (synapses). Les enfants ont deux fois plus de synapses que les adultes.
- Les connexions nerveuses se développent avec l'expérience, à l'image de l'apprentissage du vélo. Les synapses non sollicitées diminuent.
- Le cortex préfrontal, responsable de la logique et de l'anticipation, n'est pas encore développé, ce qui explique l'égocentrisme des jeunes enfants.
L'impact de la culture et de la société
- La perception est influencée par la culture, comme le montre l'illusion de Müller-Lyer. Les occidentaux voient les lignes comme les bords d'une boîte, contrairement à d'autres cultures.
- Le statut socio-économique des parents influe sur le développement de l'enfant. Le temps d'interaction avec l'enfant est crucial.
- Les normes sociales influencent le développement des enfants, allant jusqu'à impacter les performances des filles en mathématiques.
- Le potentiel des enfants n'est pas toujours reconnu.
L'importance de l'observation et de l'ouverture
- Les enfants absorbent ce qu'on leur donne et le transforment.
- En observant d'autres cultures, on constate que le monde des adultes et des enfants ne font qu'un, et que les enfants sont autonomes avec une faible intervention des parents.
- Les comportements perturbateurs des enfants sont parfois ignorés dans d'autres cultures, ce qui peut être une approche efficace.
- Le témoignage de la fille de la mère ayant témoigné de ses difficultés montre que la confiance et la résolution des problèmes ensemble peuvent améliorer la relation parent-enfant.
- L'enfance n'est pas qu'une étape vers l'âge adulte, et les enfants peuvent être considérés comme des "maîtres à penser".
Conclusion
- Ce documentaire met en lumière la complexité du développement de l'enfant, ainsi que l'importance de le considérer comme un individu à part entière.
- Il est essentiel de comprendre leurs besoins, leur perception du monde, l'influence de la culture et de la société, et de les accompagner en respectant leur individualité, et leurs facultés d'apprentissage.
- Les approches parentales doivent être remises en question pour permettre aux enfants de développer leur plein potentiel.
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Voici un résumé minuté avec les idées fortes en gras, basé sur les sources fournies :
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[0:00-1:15] Introduction : Les enfants fonctionnent différemment des adultes et sont plus ouverts d'esprit. Ils ne sont pas seulement des êtres en devenir, mais possèdent des facultés que les adultes n'ont pas forcément. Les bébés humains ont besoin de l'aide de leur entourage. La vue et l'ouïe se développent progressivement. Les enfants sont dépendants des adultes pour survivre et évoluer.
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[1:15-2:30] Les défis de la parentalité : Les parents peuvent se sentir démunis face aux pleurs et colères de leurs enfants. Une étude révèle que 83% des parents trouvent le comportement de leurs enfants inquiétant avant l'âge de 7 ans. Il est difficile pour les adultes de se représenter le monde à travers les yeux d'un enfant.
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[2:30-3:45] La perception du monde par les enfants : Les enfants sont en constante découverte et ne font pas la distinction aussi rapidement que les adultes entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Les enfants sont ouverts à tout et voient le monde comme une grande aventure. Ils apprennent par le jeu. Ils développent leur imagination grâce à leur insouciance.
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[3:45-5:00] Les atouts des enfants : Les enfants ont un taux élevé de GABA, un neurotransmetteur qui aide à la rétention d'information. Leurs muscles résistent mieux à la fatigue et leur métabolisme est comparable à celui d'un sportif de haut niveau. Ils ont deux besoins fondamentaux : l'attachement et la créativité. Les enfants ne s'épanouissent pas quand on ne respecte pas leurs besoins.
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[5:00-6:15] L'évolution de la perception de l'enfance : Les enfants ont longtemps été considérés comme des êtres inachevés nécessitant d'être éduqués. Durant l'antiquité et le Moyen Âge, ils n'étaient pas considérés comme des êtres dotés de talents. Jean-Jacques Rousseau a introduit une nouvelle vision de l'éducation en soulignant que les adultes oublient qu'ils ont eux-mêmes été des enfants.
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[6:15-7:30] L'approche de Martha Mo : Elle a découvert que les enfants appréhendent le monde de manière inverse aux adultes. Les préoccupations des adultes intéressent peu les enfants, et inversement. Les enfants s'approprient leur environnement à leur façon, en explorant et expérimentant.
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[7:30-8:45] Le cerveau de l'enfant : Le cerveau de l'enfant est une éponge à information jusqu'à la puberté et contient deux fois plus de synapses que celui d'un adulte. Les connexions nerveuses se développent avec la pratique, comme l'apprentissage du vélo. Les synapses non utilisées rétrécissent. Le cortex préfrontal, qui gère l'anticipation et le contrôle des impulsions, n'est pas encore développé chez les jeunes enfants, ce qui explique leur égocentrisme.
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[8:45-10:00] Les influences culturelles et sociales : La plupart des études sur les enfants proviennent du monde occidental, ce qui peut biaiser les résultats. L'illusion de Müller-Lyer montre que la perception visuelle est influencée par l'environnement culturel. Le statut socio-économique des parents influence le développement de l'enfant. Les interactions avec les parents et les activités de jeu sont bénéfiques. Les filles ont tendance à avoir des résultats supérieurs aux garçons dans les tests de développement au début de leur vie, mais cette tendance s'inverse plus tard, à l'école primaire.
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[10:00-11:15] L'imitation et la transformation : Les enfants apprennent en imitant les adultes, mais ils transforment ensuite ce qu'ils absorbent. Une expérience a été menée en observant l'éducation d'enfants dans différentes cultures. Les enfants de communautés indigènes sont plus autonomes et leurs parents interviennent moins dans leur éducation.
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[11:15-12:30] Les astuces éducatives : Dans certaines communautés, les comportements perturbateurs des enfants sont ignorés, ce qui encourage leur autonomie. L'expérience avec Rosie a permis de constater qu'en faisant plus confiance aux enfants, la relation s'améliore. Il est important de former une équipe avec son enfant, de résoudre les problèmes ensemble et de prendre en compte les points de vue de chacun. L'enfance n'est pas seulement une étape vers l'âge adulte, et les enfants peuvent être considérés comme des maîtres à penser. Ils possèdent une ouverture d'esprit, une absence de préjugés, une soif de découverte et une créativité qui devraient être valorisées.
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Voici un sommaire minuté avec les idées fortes de la conférence, tel que demandé :
- Introduction (0:00-2:30)
- Présentation de Kévin Jean, épidémiologiste, et de son parcours.
- L'importance de la transition écologique et son lien avec la santé sont soulignés.
- Le vélo est présenté comme un sujet central, reliant transition écologique et santé.
- Le vélo et ses transitions (2:30-6:00)
- Histoire du vélo, de la drésienne au vélo moderne, en passant par le vélocipède.
- Les innovations clés : pédales, chaîne de transmission.
- L'efficacité énergétique du vélo est mise en avant : il est le mode de déplacement le plus efficace, consommant 5 fois moins d'énergie qu'un homme à pied.
- Évolution sociale du vélo (6:00-8:00)
- Le vélo passe d'un objet de loisir aristocratique à un moyen de transport populaire.
- L’essor de la voiture dans les Trente Glorieuses a conduit à un déclin de l'utilisation du vélo.
- La voiture devient le mode de déplacement majoritaire, y compris pour les courtes distances.
- Enjeux environnementaux et sanitaires (8:00-10:00)
- Le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre en France, la voiture étant le principal contributeur.
- Les externalités négatives de la voiture sont soulignées : pollution, accidents, sédentarité, coûts pour la santé.
- Le concept de « motonormativité » est introduit : on tolère des nuisances de la voiture qu'on n'accepterait pas pour d'autres choses.
- Liens entre mobilité et santé : manque d'activité physique (10:00-13:00)
- L’OMS recommande 150 minutes d'activité physique modérée par semaine pour les adultes.
- Un adulte sur trois et 70-80% des jeunes ont une activité physique insuffisante.
- En France, 95% de la population adulte manque d'activité physique selon l'ANS.
- Il est essentiel de sortir d'une vision individuelle de l'activité physique et de prendre en compte l'environnement et les modes de vie.
- Activité physique et santé (13:00-16:00)
- Les études épidémiologiques montrent un lien entre activité physique et réduction du risque de maladies cardiovasculaires.
- Une étude sur les employés des bus londoniens a mis en évidence le rôle de l'activité physique dans la santé.
- L’activité physique a un effet sur de nombreux paramètres biologiques (système cardiovasculaire, métabolisme, santé mentale).
- La marche et le vélo réduisent le risque de mortalité.
- Potentiel du vélo (16:00-23:00)
- Une étude évalue les bénéfices sanitaires et climatiques du vélo en France en 2019.
- L’étude montre que le vélo permet d'éviter 2400 décès et 6000 cas de maladies chroniques par an.
- Chaque kilomètre parcouru à vélo permet d'économiser 1€ de coûts sociaux de santé.
- Une simulation montre que si 25% des trajets courts en voiture étaient faits à vélo, 1800 décès supplémentaires pourraient être évités.
- Malgré des études montrant les bénéfices, la part modale du vélo est restée stable entre 2008 et 2019.
- Neutralité carbone et scénarios (23:00-28:00)
- Les scénarios de neutralité carbone (Négawatt, ADEME) incluent une augmentation de l'usage du vélo.
- Dans le scénario Négawatt, le vélo est multiplié par 7, permettant d'éviter 10 000 décès par an dès 2040.
- Les scénarios de l'ADEME, qui reposent sur différentes hypothèses, montrent que les impacts sanitaires peuvent varier fortement, soulignant l'importance d'intégrer la santé dans les débats sur la neutralité carbone.
- Conclusion (28:00-31:00)
- Ce qui est bon pour le climat est bon pour la santé publique, et les bénéfices sont immédiats.
- Les politiques de transition bas carbone sont aussi des politiques de santé publique.
- Les aménagements urbains doivent être repensés pour favoriser la mobilité active et les espaces verts.
- Questions et réponses (31:00-38:00)
- Le vélo électrique est une forme d'activité physique et permet d'allonger les distances parcourues à vélo.
- Les infrastructures induisent la demande de mobilité active.
- Le bénéfice de faire du vélo dépasse largement les risques.
- La faible pratique du vélo chez les jeunes est liée à un manque de sécurité dans les villes.
- La pollution atmosphérique peut être intégrée aux modèles mais l'impact de l'activité physique est plus important pour la santé que la réduction de la pollution atmosphérique.
- Les aides à l'achat et à la réparation de vélos ont tendance à être réduites dans le contexte actuel.
- Introduction (0:00-2:30)
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur la conférence de Sonia Lavadinho et les échanges qui ont suivi, en mettant en évidence les points clés :
Titre : La Ville Relationnelle : Un Nouveau Paradigme pour la Santé et le Bien-être Urbain
Introduction
- Sonia Lavadinho, anthropologue urbaine et fondatrice du cabinet Bfluid, a présenté une vision novatrice de la ville, en mettant l'accent sur la nécessité de repenser nos environnements urbains pour favoriser la santé physique et mentale.
- La ville relationnelle propose de remplacer le paradigme de la ville fonctionnelle, héritée du 20e siècle, par un modèle plus adapté aux défis du 21e siècle.
- L'objectif est de créer des espaces qui encouragent le mouvement, les interactions sociales et le lien avec le vivant.
Problématiques et Constats
- Déconnexion du corps biologique : Nous passons trop de temps assis, devant des écrans, et en voiture, ce qui nous déconnecte de nos corps et de nos besoins biologiques.
- Manque de mouvement : Les enfants passent moins de temps à l'extérieur que les prisonniers, et le contact avec la nature est de plus en plus rare.
- Solitude et manque d'empathie : Ces problèmes sont directement liés au manque de contact avec son propre corps et avec les autres.
- Zoning intergénérationnel : Les différentes générations sont séparées, ce qui entrave la mixité sociale et le développement d'une ville pour tous.
- Sédentarité : Le temps passé en voiture contribue à la sédentarité, et les enfants sont de plus en plus dépendants de la voiture pour leurs déplacements.
- Isolement et solitude: Ces phénomènes touchent toutes les catégories d'âge et augmentent les risques de maladies.
Concepts Clés
- Espaces "mielleux" : Des espaces publics où les gens ont envie de rester plus longtemps et de revenir plus souvent, favorisant les interactions sociales et le bien-être.
- La ville du dehors : Le contact avec l'eau, le vivant, et la nature est essentiel pour le bien-être.
- Ville amie de toutes les générations : Une ville qui permet de se connecter avec les personnes d'âges différents.
- Biodiversité des publics : La diversité des âges, des genres et des origines dans les espaces publics est un signe de santé et de vitalité.
- Ville comestible et communale: Une ville qui permet aux habitants de renouer avec leur alimentation et les circuits courts.
- Ville du temps libre : Une ville qui valorise le temps libre et notamment la nuit comme source d'activité et de bien-être.
Les Sept Figures de la Ville Relationnelle
- La ville du dehors.
- La ville amie de toutes les générations.
- La ville du faire et du tiers solidaire.
- La ville de la surprise.
- La ville comestible et communale.
- La ville du temps libre.
Cinq Leviers d'Action pour l'Existant
- Armature des rues : Transformer les grandes rues et avenues en "ruisseaux de fraîcheur" avec plus de végétation.
- Parcs et leur "deuxième peau" : Agir sur les rues qui entourent les parcs pour augmenter leur accessibilité et leur attractivité.
- Bandes ludiques : Intégrer le jeu dans l'espace public pour que les enfants puissent jouer librement.
- Carrefours vivants : Transformer les carrefours, souvent sources de stress, en lieux de vie en augmentant la convivialité et en y intégrant une diversité d'usages.
- Parkings prévenants : Améliorer les parkings pour que le premier pas hors de la voiture soit agréable.
Stratégies et Méthodes
- Double rue : Activer des boucles itinérantes pour les piétons afin d'animer un quartier et de favoriser le commerce.
- Balades croquées : Impliquer les citoyens en leur prêtant les crayons des dessinateurs pour qu'ils expriment leurs idées.
- Atelier "on se marie" : Un espace de discussion pour que tous soient d'accord avec le projet avant sa validation.
- Monitoring et évaluation : Suivre les indicateurs de qualité de vie dans les espaces publics pour mesurer l'impact des projets.
Recommandations
- Agir à grande échelle : Ne pas travailler rue par rue ou école par école, mais avoir une approche systémique.
- Travailler avec les "ninzagers" : Inclure les personnes qui bloquent les projets (architectes, urbanistes, etc.) dès le début, en les mettant sur le terrain avec les citoyens.
- Rapprocher le "soft" et le "hard" de la ville : Faire collaborer les acteurs de la santé, de la culture et du social avec ceux de l'urbanisme.
- Prioriser l'espace public : Aménager l'espace public avant de construire les bâtiments pour que les habitants puissent en profiter dès leur arrivée.
- La nuit comme levier : Investir le premier et le quatrième temps de la nuit pour amener plus de sécurité et de convivialité.
- Mettre l'accent sur la biodiversité des publics : Amener une variété de personnes dans la rue pour créer une surveillance naturelle et réduire la violence.
Conclusion
- La ville relationnelle est un concept essentiel pour améliorer la santé et le bien-être des populations urbaines.
- Les cinq leviers d'action proposés par Sonia Lavadinho offrent des pistes concrètes pour transformer nos villes.
- Il est crucial d'impliquer les citoyens dans les projets et de suivre leur impact.
- La ville de demain sera relationnelle ou ne sera pas.
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Voici un résumé minuté de la transcription de la conférence de Sonia Lavadinho, avec les idées fortes mises en évidence en gras :
- 0:00-0:21 : Introduction de la 2e journée des JASP, avec un accueil des participants.
- 0:31-1:50 : Remerciements et présentation de l'équipe organisatrice des Journées annuelles de santé publique.
- 1:50-2:46 : Reconnaissance du territoire autochtone ancestral sur lequel se déroule l'événement, et mention des 11 nations autochtones du Québec.
- 2:46-3:49 : Présentation des JASP comme événement de formation accrédité, et importance du réseautage, soulignant la collaboration au sein du réseau de santé publique.
- 3:55-4:32 : Annonce d'une plénière avec le Docteur Luc Boileau et Pierre Gerlier, axée sur les transformations en cours.
- 4:32-5:33 : Informations sur la traduction simultanée par IA, et sur des activités en marge comme une conférence sur les points de services locaux.
- 5:33-6:11 : Présentation d'un 5 à 7 organisé par une équipe de santé au travail, avec un jeu coopératif basé sur le thème de la pandémie.
- 6:11-7:06 : Remerciements à l'équipe de l'Institut, aux responsables d'activités, et mention des partenaires du consortium pour la formation continue en santé publique.
- 7:06-7:53 : Annonce du concours de la relève en 3 minutes, des présentations par affiche, et mention des gagnants dans les catégories nouvelles connaissances et pratiques inspirantes.
- 7:53-9:24 : Annonce d'une mention d'honneur catégorie nouvelle connaissance et pratique inspirante et du prix étudiant dans la même catégorie.
- 9:24-11:29 : Introduction de Sonia Lavadinho et de sa conférence sur la ville relationnelle. Ses objectifs sont d'ouvrir une réflexion sur les innovations urbanistiques favorables à la santé et d'illustrer les processus et résultats de ces innovations. Il est aussi précisé que Sonia Lavadinho est une anthropologue urbaine et géographe, fondatrice du cabinet Bfluid.
- 11:29-12:23 : Sonia Lavadinho commence sa conférence en insistant sur le lien entre l'environnement urbain et la santé, soulignant que nos environnements urbains peuvent nous rendre malades ou plus sains.
- 12:23-13:01 : Elle partage des données sur l'augmentation du taux d'obésité chez les migrants aux États-Unis, mettant en évidence l'impact du mode de vie urbain sur l'alimentation.
- 13:01-14:16 : Elle souligne que le manque de mouvement et la déconnexion de nos corps biologiques sont des problèmes majeurs, citant une étude anglaise sur le temps passé à l'extérieur par les enfants. Elle ajoute que le contact avec le vivant est aussi essentiel.
- 14:16-15:27 : Elle aborde la question de la solitude et du manque d'empathie, liés au manque de contact avec son propre corps et avec les autres, et met en avant une approche d'espaces "mielleux".
- 15:27-16:15 : Elle présente son livre "La ville relationnelle", qui insiste sur sept figures de la ville relationnelle.
- 16:15-17:31 : Elle souligne l'importance de la ville du dehors, de la ville amie de toutes les générations et le problème du zoning intergénérationnel.
- 17:31-19:04 : Elle parle du phénomène inédit de la cohabitation de toutes les générations sur terre, soulignant la nécessité d'une ville pour tous.
- 19:04-20:26 : Elle aborde des concepts comme la ville du faire, du tiers solidaire, de la surprise, la ville comestible, et la ville du temps libre, soulignant l'importance de la nuit pour lutter contre l'obésité.
- 20:26-21:22 : Elle met l'accent sur les cycles de vie, en particulier les enfants dès le ventre de la mère, et l'importance de l'accompagnement en cas de situation handicapante et de vieillissement.
- 21:22-22:20 : Elle propose trois manières de faire, notamment la balade nocturne, les dynamiques de proximité et le premier pas actif hors de chez soi en privilégiant le lien avec le vivant.
- 22:20-23:47 : Elle prend comme exemple un quartier de Bordeaux, pour montrer le lien entre la capacité à produire la ville du dehors et les espaces verts, la présence de l'eau, de l'animalité, et les rencontres informelles. Elle souligne l'importance de la biodiversité des publics et de liens de voisinage.
- 23:47-24:47 : Elle introduit cinq leviers pour agir dans l'existant, en vue de créer une ville relationnelle, active et en bonne santé, et mentionne le plan d'urbanisme favorable à la santé de la ville de Paris.
- 24:47-26:16 : Elle détaille le premier levier : l'armature des rues, en mentionnant l'exemple de Lyon et de Barcelone qui a lancé une refonte totale de ses grandes avenues.
- 26:16-27:57 : Elle illustre avec l'exemple de Buenos Aires, avec une carte mentale des problèmes de marchabilité, et une stratégie de relier les parcs aux gares et les gares entre elles. Elle attire l'attention sur le fait qu'il est possible d'avoir un impact sur la moitié de la population en travaillant seulement 3% des rues.
- 27:57-29:43 : Elle parle du second levier, qui est de travailler sur les parcs déjà existants et sur leur deuxième peau (les rues qui les entourent), pour répondre à des questions de vulnérabilité, de fragilité, d'isolement et de fraîcheur.
- 29:43-30:55 : Elle présente le troisième levier : les bandes ludiques, qui consistent à mettre le jeu à portée des enfants sans qu'ils aient à demander la permission. Elle mentionne l'exemple du Superkilen à Copenhague, qui relie trois quartiers populaires.
- 30:55-32:28 : Elle évoque l'opération "rue aux écoles" à Paris, pour amener plus de végétalisation et de jeux, et pour que les rues deviennent utilisables par tous. Elle souligne la nécessité d'agir massivement et pas école par école.
- 32:28-33:10 : Elle met en avant les bénéfices rétroactifs de ces actions pour les ainés, les actifs, et pour lutter contre le zoning intergénérationnel et la solitude.
- 33:10-34:47 : Elle parle du quatrième levier : les carrefours, en mentionnant un exemple à Mendrizio, puis à Bâle, où l'approche est d'apaiser les carrefours, car ils sont source de stress. Elle parle de l'impact cumulé du stress lié à la traversée des carrefours.
- 34:47-36:21 : Elle explique comment transformer les carrefours en lieux de vie, en libérant l'espace, en mettant des zones de rencontre, et en créant une situation d'attention mutuelle. Elle souligne qu'agir sur un carrefour a un impact exponentiel car il est à la croisée de plusieurs quartiers.
- 36:21-37:41 : Elle introduit le cinquième levier : les parkings prévenants, en s'inspirant de ce qui a été fait à Montréal pendant la pandémie, pour faire en sorte que le premier pas hors de la voiture soit agréable.
- 37:41-38:59 : Elle donne des exemples de parkings à Hambourg et à Copenhague qui incitent les automobilistes à quitter leur voiture et à être plus actif. Elle ajoute que le temps passé en voiture contribue à la sédentarité.
- 38:59-40:44 : Elle aborde la question de l'isolement et de la solitude, qui touchent toutes les catégories d'âge et qui augmentent les risques de maladies cardiaques ou d'AVC.
- 40:44-42:08 : Elle mentionne l'exemple de Bilbao qui a travaillé sur les coupures entre les quartiers en agissant notamment sur les ponts, et en créant des espaces confortables pour les piétons.
- 42:08-42:54 : Elle souligne l'importance de faire l'espace public avant les immeubles pour que les habitants puissent profiter de l'espace dès le premier jour.
- 42:54-43:57 : Elle présente les indicateurs mis en place pour la ville de Paris, comme la biodiversité, les sociabilités, les ralentissements, et la latéralisation, afin de déterminer si un espace public est réellement relationnel. Elle termine en disant que la ville de demain sera relationnelle ou ne sera pas.
- 43:57-44:33 : Elle pose la question aux participants sur ce qu'ils veulent emporter comme type d'actions et sur ce qu'ils ont retenu de sa conférence.
- 44:33-45:25 : Une participante de la Direction de santé publique prend la parole et pose deux questions, l'une concernant la gentrification et l'autre la préservation du patrimoine.
- 45:25-46:58 : Sonia Lavadinho explique que pour résoudre le problème de la gentrification, elle utilise un système de double rue, ce qui permet d'activer plusieurs rues à la fois et donc de mieux contrôler les prix.
- 46:58-48:33 : Concernant le patrimoine, elle admet que c'est un problème car il y a souvent des conflits avec les architectes des bâtiments de France. Elle recommande d'associer les acteurs du patrimoine dès le départ du projet.
- 48:33-50:05 : Elle mentionne les "ninzagers" (les personnes qui bloquent les projets) et recommande de les faire participer dès le début en les mettant sur le terrain avec les citoyens. Elle souligne la nécessité de rapprocher ceux qui font le "soft" de la ville (santé, culture, petite enfance, etc.) de ceux qui font le "hard" de la ville (voirie, espaces verts, etc.).
- 50:05-50:58 : Une participante de l'Office de participation publique de Longueuil questionne sur l'implication des citoyens dans les projets.
- 50:58-52:30 : Sonia Lavadinho explique comment elle implique les citoyens en allant sur le terrain, en filmant ce que les gens font et ne font pas, et en identifiant les comportements latents. Elle parle aussi du taux d'évaporation piéton, comme indicateur.
- 52:30-54:14 : Elle détaille la méthode des "balades croquées", où les dessinateurs prêtent leurs crayons aux gens pour qu'ils donnent leurs idées. Elle explique aussi l'atelier "on se marie" pour que les gens soient d'accord avec le projet.
- 54:14-55:40 : Elle parle de l'importance du monitoring et de l'évaluation des projets, avec des exemples de villes comme Barcelone et Zurich. Elle souligne le rôle du monde de la santé dans la mise en place d'indicateurs simples.
- 55:40-56:13 : Un participant questionne sur l'impact de l'insécurité et de l'itinérance sur la fréquentation des espaces publics.
- 56:13-58:29 : Sonia Lavadinho répond qu'en général, c'est l'inverse, car les espaces verts et la présence d'enfants augmentent la sécurité. Elle insiste sur l'importance d'amener une grande biodiversité de publics dans la rue pour créer un effet de surveillance.
- 58:29-1:00:05 : Elle ajoute que la ville de la nuit est aussi un levier, surtout en agissant sur le premier temps de la nuit (18h-21h) et sur le quatrième temps (5h-7h30). Elle recommande de travailler de façon contextuelle et non pas de manière défensive.
- 1:00:05-1:00:31 : Fin de la conférence et remerciements.
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Voici un document de synthèse pour un brief, basé sur les informations du podcast "Les pensées suicidaires" et notre conversation précédente :
Titre : Comprendre et Agir Face aux Pensées Suicidaires : Un Guide pour Tous
Introduction :
- Ce document résume les points clés du podcast "Apprendre à aider" sur les pensées suicidaires.
- L'objectif est de fournir des informations essentielles pour mieux comprendre les troubles psychiques et savoir comment agir face à une personne en détresse.
- Il souligne l'importance de briser les tabous autour de ce sujet et d'encourager le dialogue.
- Il est rappelé que les témoignages peuvent heurter la sensibilité et qu'il est important de contacter les numéros d'urgence en cas de besoin (112, 15, 18, ou le 3114).
Chiffres Clés :
- Plus de 700 000 personnes meurent par suicide chaque année dans le monde, ce qui représente un décès sur 100.
- En France, on dénombre 9 000 décès par suicide et 200 000 tentatives chaque année.
- Il est crucial de noter que le suicide peut être évité et que les personnes suicidaires ne veulent pas mourir, mais ne plus souffrir.
Idées Clés sur la Crise Suicidaire :
- La crise suicidaire est un processus qui prend du temps, en moyenne six mois.
- Elle est le résultat d'une accumulation de problèmes et d'une souffrance psychique qui s'intensifie lorsque les solutions ne fonctionnent pas.
- Le passage à l'acte est une tentative d'échapper à cette souffrance.
- La tentative de suicide n'est pas un chantage, mais un appel à l'aide qu'il faut valoriser.
- Il est essentiel d'aller au-delà des mots pour comprendre la souffrance.
Populations à Risque :
- Les jeunes de 15 à 25 ans, qui font beaucoup de tentatives de suicide.
- Les hommes de 45 à 50 ans, qui meurent plus par suicide.
- Les personnes âgées de plus de 70 ans, qui décèdent souvent lors de leur première tentative.
Facteurs de Vulnérabilité :
- Accumulation de problèmes (ruptures, deuils, dettes).
- Histoire personnelle et événements de vie précoces (violences infantiles, agressions sexuelles) qui peuvent diminuer la capacité à faire face.
Signes d'Alerte :
- Rupture avec le fonctionnement antérieur.
- Changement de comportement.
- Perturbations du sommeil.
Comment Réagir Face à une Personne en Détresse :
- S'assurer de sa propre disponibilité et capacité à aider.
- Se former pour surmonter la peur liée à l'ignorance.
- Oser aller vers l'autre et dialoguer.
- Écouter sans jugement et accueillir les paroles.
- Poser des questions ouvertes et exprimer de l'empathie.
- Ne pas hésiter à demander directement si la personne a des pensées suicidaires, car cela peut être un soulagement pour elle.
- Orienter vers des professionnels de santé.
Ressources et Relais :
- Le 3114 : Numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24 et 7j/7.
- Le médecin généraliste.
- L'infirmière scolaire.
- Le SAMU en cas de danger imminent.
Points Clés à Retenir :
- Parler ouvertement des pensées suicidaires peut sauver une vie.
- Engager la conversation est crucial.
- La formation aux premiers secours en santé mentale est essentielle pour acquérir les outils nécessaires.
- On peut tous aider, sans devenir un professionnel de la santé.
- Ne pas rester seul face à une situation de crise.
Conclusion :
Ce brief vise à sensibiliser sur l'importance de la prévention du suicide et sur les actions à mener pour accompagner les personnes en souffrance. La formation, l'écoute et le dialogue sont des outils puissants pour faire face à ces situations difficiles.
Ressources Additionnelles :
- Carnet du secouriste en santé mentale (disponible en téléchargement gratuit sur le site de PSSM France).
- Site internet infosucide.org.
- Podcast "Les mots bleus".
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Voici un sommaire minuté du podcast "Les pensées suicidaires", mettant en évidence les idées fortes en gras :
- 0:00-0:21: Introduction au podcast "Apprendre à aider" et avertissement sur le contenu, qui traite de troubles de santé mentale et de situations réelles. Il est crucial de contacter les numéros d'urgence (112, 15, 18 ou le 3114) en cas de détresse psychique ou de pensées suicidaires.
- 0:21-0:58: Présentation du podcast sur le secourisme en santé mentale, avec l'objectif de briser les tabous autour des troubles psychiques. L'animatrice, Oriana, souligne l'importance d'engager la conversation.
- 0:58-1:44: L'association d'idées "t'as un problème = t'es fou" est abordée, soulignant comment les capacités de résilience peuvent être débordées. Il est mentionné que selon l'Organisation Mondiale de la Santé, plus de 700 000 personnes meurent chaque année par suicide dans le monde. En France, il y a 9 000 décès par suicide et 200 000 tentatives chaque année. Le suicide peut être évité, et les personnes suicidaires ne veulent pas mourir, mais ne plus souffrir. Parler ouvertement des pensées suicidaires peut sauver une vie.
- 1:44-16:20: Témoignage de Stéphanie, secouriste en santé mentale, qui raconte comment elle a aidé une amie ayant des pensées suicidaires. Elle explique comment sa formation PSSM lui a permis d'écouter et d'accueillir les paroles de son amie sans jugement. Elle a proposé des ressources à son amie, comme le 3114 et un thérapeute. Elle souligne l'importance d'être disponible et d'écouter. La formation lui a apporté une structure et une capacité à réagir plus efficacement. Elle explique que son amie va bien aujourd'hui après avoir eu un espace pour partager sa souffrance.
- 16:20-23:46: Stéphanie évoque une intervention antérieure où elle n'était pas formée, où elle a posé une question directe sur les idées suicidaires à un client, ce qu'elle n'aurait pas fait après sa formation. Elle souligne l'importance de l'information et du 3114, qu'elle n'avait pas à l'époque. La formation PSSM lui a permis de mieux comprendre les troubles psychiques et d'aller au-delà des apparences. Elle insiste sur l'importance d'aller questionner et de ne pas avoir peur d'aborder ces sujets.
- 23:46-36:20: Intervention de Christophe Debien, psychiatre, qui donne des définitions de la crise suicidaire, du passage à l'acte et de la tentative de suicide. Il explique que la crise suicidaire est un processus qui prend du temps, souvent six mois. La souffrance psychique s'intensifie lorsque les solutions ne fonctionnent pas. Le passage à l'acte est un moment où la personne cherche à s'extraire de sa souffrance. Il précise que les personnes suicidaires ne veulent pas mourir, mais que leur douleur s'arrête. Il explique que la tentative de suicide n'est pas un chantage, mais un appel à l'aide qu'il faut valoriser. Il explique qu'il faut aller au-delà de l'expression pour comprendre la souffrance. Il identifie les populations les plus touchées : les jeunes (15-25 ans) qui font plus de tentatives de suicide, et les hommes de 45-50 ans et les personnes âgées (plus de 70 ans) qui meurent plus.
- 36:20-47:35: Le psychiatre aborde les facteurs de vulnérabilité. La crise suicidaire s'installe sur une accumulation de problèmes, tels que ruptures, deuils, dettes. L'histoire de la personne et les événements de vie précoces, comme les violences infantiles, ont un impact sur la vulnérabilité. Les signes d'alerte sont une rupture avec le fonctionnement antérieur, un changement de comportement et des perturbations du sommeil. Il explique que les proches ne peuvent pas toujours voir ces signes et qu'il ne faut pas culpabiliser. Les perturbations du sommeil peuvent être un marqueur important. Face à une personne ayant des pensées suicidaires, il faut d'abord s'assurer de sa propre disponibilité et de sa capacité à aider. Il faut se former pour sortir de la peur liée à l'ignorance. Il faut oser aller vers l'autre et dialoguer. La formation permet d'acquérir le vocabulaire et les outils nécessaires. L'objectif est d'orienter vers des professionnels de santé et de ne pas se substituer à eux.
- 47:35-54:57: Le psychiatre souligne l'effet positif de poser clairement la question des intentions suicidaires, notant que cela peut être anxiolytique et que les personnes expriment alors leurs idées plus en détail. Il rappelle que les personnes en souffrance ont souvent du mal à communiquer et que le fait de verbaliser les idées suicidaires est un soulagement.
- 54:57-58:40: Il aborde les relais possibles lors de pensées suicidaires, notant les difficultés du système de santé. Le premier relais de proximité est le médecin généraliste. Il mentionne également l'infirmière scolaire. Il insiste sur le rôle du 3114 pour évaluer le risque suicidaire et apaiser la personne. Le 3114 peut conseiller des ressources au plus proche de celui qui appelle.
- 58:40-65:30: Témoignage d'Anne, secouriste, qui raconte comment elle a été appelée par un proche pour aider un jeune homme inquiet pour sa compagne. Elle a conseillé au jeune homme d'appeler le 3114, ce qui a permis d'aborder le sujet avec sa compagne. Anne souligne l'importance d'écouter et de poser des questions pour aider. On peut appeler le 3114 même si l'on est inquiet pour quelqu'un d'autre.
- 65:30-72:00: Anne raconte une autre intervention professionnelle en tant que sage-femme, où elle a contacté le SAMU pour une femme enceinte ayant des idées suicidaires. Elle explique qu'elle a appelé le SAMU car il y avait un danger imminent. La femme a ensuite été prise en charge à l'hôpital et a rencontré une psychiatre.
- 72:00-76:00: Avec le recul, Anne souligne l'importance du travail en réseau et de ne pas rester seul avec ces situations. Elle note que son regard sur les troubles psychiques a changé grâce à sa formation PSSM. Elle recommande la formation à tous les citoyens.
- 76:00-fin: Rappel des ressources disponibles : 3114, carnet du secouriste, site infosucide.org, podcast "Les mots bleus". Il est souligné qu'il est possible d'apprendre à aider une personne ayant des idées suicidaires sans devenir un professionnel. La formation aux premiers secours en santé mentale est mise en avant. Le podcast est une production de PSSM France.
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Résumé de la vidéo [00:00:03][^1^][1] - [00:24:01][^2^][2]:
Cette vidéo aborde les troubles de santé mentale chez les adolescents et comment les aider. Elle présente des témoignages et des conseils pratiques pour soutenir les jeunes en détresse.
Temps forts: + [00:00:03][^3^][3] Introduction * Avertissement sur les contenus sensibles * Importance de contacter les numéros d'urgence en cas de crise * Présentation des histoires de Julie, Pierre et Nathalie + [00:01:54][^4^][4] Définition de l'adolescence * Période entre 12 et 18 ans * Transition physique, psychique et sociale * Un jeune sur sept développe un trouble psychique + [00:03:07][^5^][5] Témoignages de secouristes * Rencontre avec Sarah et Christelle * Soutien apporté à un adolescent nommé Julien * Importance de la vigilance et de la communication + [00:06:02][^6^][6] Intervention de Christelle * Application de la méthode AÉRER * Discussion avec Julien sur ses scarifications et pensées suicidaires * Importance de prévenir les parents et de retirer les objets dangereux + [00:19:17][^7^][7] Formation PSSM * Apport de la formation pour les secouristes * Importance de la confiance et de la légitimité * Soutien mutuel entre les secouristes formés
Résumé de la vidéo [00:24:17][^1^][1] - [00:42:48][^2^][2]:
Cette vidéo aborde comment aider un adolescent en difficulté, en mettant en avant l'importance de la formation en santé mentale pour les enseignants et les professionnels travaillant avec les jeunes.
Temps forts: + [00:24:17][^3^][3] Importance de la formation * Formation en santé mentale pour les enseignants * Aide à détecter les signes de détresse * Encourage la collaboration entre collègues + [00:27:00][^4^][4] Témoignage de Léa * Léa partage son expérience personnelle * Soutien reçu de ses professeurs et de l'infirmière scolaire * Importance de l'écoute et de la confidentialité + [00:31:54][^5^][5] Intervention du Dr. Olivier Canceil * Troubles spécifiques chez les adolescents * Impact de la crise Covid sur la santé mentale * Influence des réseaux sociaux et des addictions + [00:36:02][^6^][6] Aider les adolescents * Difficulté de gagner la confiance des jeunes * Importance de l'écoute et de la validation des émotions * Conséquences de la non-intervention + [00:38:34][^7^][7] Module Jeunes de PSSM * Formation pour les adultes interagissant avec les jeunes * Adaptation du module australien * Importance de la pair-aidance et de la déstigmatisation
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synthèse détaillé basé sur les sources que vous avez fournies, en français, incluant des citations pertinentes :
Document de Briefing : "Comment aider un ado ?"
Introduction
Ce document synthétise les principaux thèmes et idées clés abordés dans le podcast "Apprendre à aider" de PSSM France, en particulier l'épisode consacré à la santé mentale des adolescents.
L'objectif de ce podcast est de sensibiliser, informer et former sur les premiers secours en santé mentale, en particulier pour accompagner les jeunes en difficulté.
Le podcast explore les défis spécifiques que les adolescents peuvent rencontrer, l'importance de l'intervention précoce et les outils pratiques disponibles pour les soutenir.
Thèmes Principaux et Idées Clés
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La Santé Mentale des Adolescents : Un Enjeu Majeur
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Prévalence élevée : "Un jeune sur sept dans le monde est susceptible de développer un trouble psychique durant cette période."
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Manifestations fréquentes : Troubles anxieux, troubles des conduites alimentaires, troubles liés à l'usage de substances, addictions comportementales.
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Risque de suicide : Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes en France. "Dans certains cas, ces difficultés psychiques associées à un sentiment d'incapacité à s'en sortir peuvent conduire à des pensées suicidaires, voire même être à l'origine d'un passage à l'acte."
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Aggravation post-crise sanitaire : Plusieurs enquêtes récentes montrent une dégradation de la santé mentale des jeunes depuis la crise sanitaire.
L'Importance d'une Intervention Précoce et de la Conversation
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Briser les tabous : "Chez PSSM, Premiers Secours en Santé Mentale, nous sommes convaincus qu'engager une conversation peut tout changer."
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Identifier les signes : Être attentif aux changements de comportement, aux signaux de détresse, etc. "On est plus attentif aussi, c'est-à-dire qu'on est plus attentif aux changements de comportement, aux signaux de détresse ou de mal-être."
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Lutter contre la stigmatisation : L'association "t'as un problème, l'association d'idées c'est 't'es fou, t'es folle, y'a quelque chose qui va pas chez toi, t'es dysfonctionnel' en fait."
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Écoute active et non-jugement : "On doit accueillir la souffrance telle qu'elle est, sans essayer de la sous-estimer. L'idée, on n'est pas là pour y mettre un quelconque regard ou jugement."
Le Rôle du Secouriste en Santé Mentale
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Objectif : Ne pas remplacer les professionnels, mais être un premier maillon dans la chaîne de l'aide. "Sans pour autant se substituer aux professionnels, sans pour autant devenir un soignant."
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Formation PSSM : La formation donne des outils et un cadre pour agir efficacement. "On sort de la formation déjà avec des nouveaux outils, ça donne un cadre, c'est sécurisant parce qu'on se dit qu'on ne va pas faire n'importe quoi justement, parce qu'on sait qu'on va trouver les bons mots, la bonne manière."
Application de la méthode AÉRER :
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Accueil : Créer un espace sécurisant et calme pour parler.
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Écoute active : Poser des questions ouvertes sans jugement et reformuler pour s'assurer de la bonne compréhension.
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Reconnaître : Valider les émotions et la souffrance de l'adolescent.
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Évaluer : Déterminer le niveau d'urgence (pensées suicidaires, tentatives).
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Relayer : Orienter vers les professionnels (3114, urgences, médecin traitant).
Le Témoignage de Julien : Un Cas Concret
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Signes précurseurs : Refus de travailler, repli sur soi, fatigue, etc.
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Déclencheur : Un refus d'aller aux toilettes en classe.
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Auto-mutilation : Découverte de nombreuses scarifications. "Il a juste soulevé ses manches de son pull et j'ai vu d'innombrables scarifications."
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Pensées suicidaires : Révélation de pensées et de tentatives de suicide. "Grâce à la formation, j'ai pu poser une question vraiment très claire, c'est-à-dire est-ce que tu as déjà pensé à te suicider ? Il m'a répondu oui. Je lui ai dit est-ce que tu as tenté ? Il m'a répondu oui."
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Passage de relais : Implication de plusieurs personnes : Sarah (enseignante), Christelle (secouriste), infirmière. L'importance du travail d'équipe : "On sait qu'il y a une dimension humaine dans l'échange et dans le secours. On sait que certains jeunes ne vont pas se confier à un tel. On ne sait pas pour quelles raisons, mais on en est conscient."
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Appel au 3114 : Prise de contact avec la ligne de prévention du suicide.
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Difficulté à impliquer les parents : La peur du jugement et de blesser la mère.
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Hospitalisation : Suite à une nouvelle tentative de suicide.
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Le sentiment d'utilité des secouristes : "Mais je pense que oui, parce que là, même si effectivement, il a refait une tentative de suicide, vous voyez, les parents ont pu l'accompagner."
Le Témoignage de Léa : L'Expérience d'une Secourue
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Période difficile : Problèmes familiaux, stress lié au bac.
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Repli sur soi : "Je n'étais pas forcément bien dans ma peau et tout ça a fait que j'étais vraiment mal et qu'au lycée je ne faisais plus rien."
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Approche de la secouriste : Écoute et confiance. "Elles ont réussi à trouver les mots, à me faire comprendre que j'étais écoutée, que j'étais comprise."
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Sentiment de sécurité : "Ça m'a fait du bien de parler à quelqu'un d'autre de mon entourage en sachant que rien n'allait sortir d'entre nous trois et que j'allais pouvoir dire ce que je voulais."
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L'envie d'aider à son tour : "Oui, pour pouvoir aider à mon tour des gens qui ont besoin."
L'Analyse d'Olivier Canceil : Expert en Psychiatrie
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Troubles spécifiques à l'adolescence : TCA, automutilation, refus scolaire anxieux, expérimentations avec des toxiques, dépendance aux écrans.
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Vulnérabilité de l'adolescence : Transformations physiques et psychiques, exigences scolaires et sociales, émancipation, etc.
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Influence des évènements extérieurs : Covid-19 et son impact.
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Rôle des réseaux sociaux : Effets positifs et négatifs (harcèlement en ligne).
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Comment gagner la confiance des adolescents : Écoute active, reformulation, absence de jugement, ne pas banaliser.
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Conséquences d'une non-intervention : Exclusion sociale, stigmatisation, difficultés scolaires, comportements à risque.
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Module Jeunes de PSSM : Un module pour les adultes interagissant avec des jeunes de 12 à 18 ans.
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Module Ado : Un module où les jeunes sont formés à aider d'autres jeunes (pair-aidance). "C'est même le plus intéressant à mes yeux parce qu'il repose beaucoup sur la pair-aidance puisqu'il s'agit de former des jeunes de 12 à 18 ans à prendre en charge leurs camarades de 12 à 18 ans."
Conclusion
Le podcast "Apprendre à aider" met en lumière l'importance cruciale de la sensibilisation et de la formation en santé mentale pour les adolescents.
Il souligne le rôle essentiel que chacun peut jouer, en tant que secouriste en santé mentale, pour accompagner les jeunes en difficulté.
La formation PSSM, les témoignages et l'analyse d'experts offrent des outils pratiques et une perspective éclairante pour agir de manière efficace et bienveillante.
Il est essentiel de se souvenir de l'importance d'une écoute active, d'une approche sans jugement et de l'orientation vers des professionnels si nécessaire.
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synthèse détaillé basé sur les sources que vous avez fournies.
Document de Synthèse : Automutilations Non Suicidaires
Introduction
Ce document de synthèse examine les principaux thèmes et informations clés concernant les automutilations non suicidaires (NSSI), tirés de l'épisode de podcast "Apprendre à aider" de Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) France.
Il explore la nature des NSSI, leurs causes, les approches d'aide et de soutien, et l'importance de la formation en secourisme en santé mentale.
1. Définition et Types d'Automutilations Non Suicidaires
Définition: Les NSSI sont des blessures physiques intentionnelles infligées à soi-même sans l'intention de mourir. Elles sont une forme de comportement autoagressif.
"L'automutilation se caractérise par des blessures physiques directes plus ou moins sévères qu'une personne s'inflige à elle-même avec ou sans intention suicidaire."
Types fréquents :
- Scarifications (incisions superficielles de la peau)
- Égratignures
- Coups intentionnels contre une surface dure
- Coups de poing et claques
- Morsures
- Brûlures
« il existe différents types d'automutilation la plus fréquente c'est se couper avec un objet quelconque aigu une lame de rasoir ou tout autre objet tranchant mais il y a tout un ensemble de automutilation possi comme se frapper se mordre se tirer les cheveux se gratter des plai se tirer des petx donc toute stratégie qui permet de d'infliger volontairement une blessure au corps »
2. Prévalence et Facteurs de Risque
Âge d'apparition: Les NSSI apparaissent le plus souvent à l'adolescence (autour de 13-14 ans), avec un pic autour de 18 ans, et peuvent persister à l'âge adulte.
"globalement les automatisations apparaissent autour de 13 ou 14 ans avec un pic autour de 18 ans mais on peut dire que globalement les automutilations sont observées dans la période entre 13 et 20 25 ans 28 ans"
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Prévalence chez les jeunes : On estime que 12 à 35% des jeunes sont concernés par des comportements auto-punitifs comme les scarifications.
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Augmentation chez les filles et jeunes femmes : Un rapport de 2024 indique une augmentation notable des actes d'automutilation chez les filles et les jeunes femmes.
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Troubles associés : Les personnes qui s'automutilent ont cinq fois plus de risque d'être concernées par un trouble dépressif.
"les personnes qui pratiquent l'automutilation ont cinq fois plus de risque d'être concerné par un trouble dépressif"
- Facteurs de risque: Faible estime de soi, difficultés à réguler les émotions, sentiment de désespoir, difficultés à trouver des solutions, image corporelle négative et culpabilité.
3. Raisons et Fonctions des Automutilations
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Régulation émotionnelle: Les NSSI sont souvent utilisées pour soulager une souffrance émotionnelle intense et des ressources limitées pour y faire face. Elles peuvent être perçues comme un exutoire.
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Prévention du suicide: Dans certains cas, l'automutilation peut prévenir un acte suicidaire en évacuant l'idée de suicide.
"parfois chez les mêmes sujets la il peut y avoir aussi des sujets suicidaires mais dans un certain nombre de situations les automutilisations protègent permettent d'évacuer l'idée de suicide"
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Sentiment d'être vivant: La douleur peut ramener une personne à la conscience de son corps, se sentir vivant et présent (en particulier chez les personnes avec des sentiments de dissociation).
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Communication: Les NSSI peuvent être une manière d'exprimer sa détresse et d'attirer l'attention, souvent de manière non intentionnelle.
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Évitement: Elles peuvent être utilisées pour éviter des situations stressantes ou difficiles.
4. Le Lien entre Automutilation et Suicide
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Pas une intention suicidaire: Il est important de souligner que les NSSI ne sont pas motivées par l'intention de se donner la mort, bien qu'il puisse y avoir une continuité entre les pensées suicidaires et les passages à l'acte pour certaines personnes.
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Facteurs de risques communs : Les facteurs de risque pour l'automutilation et le suicide sont très proches (faible estime de soi, difficultés à réguler ses émotions, etc.).
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"les raisons enfin les facteurs de risque présents dans les autromutilations sont quasiment les mêmes que ceux qui sont présents dans les comportements suicidaires les suicidaires"
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Différenciation nécessaire: Malgré les similitudes, la majorité des adolescents qui s'automutilent ne tenteront jamais de se suicider.
5. Approches d'Aide et d'Intervention
- Posture du secouriste:
Réguler ses propres émotions pour éviter la sur-implication ou la banalisation. "la première chose je dirais c'est réguler sa propre expérience de secouriste c'est-à-dire garder un niveau émotionnel qui permette de ne pas être ni dans la surinchè nous ni dans la banalisation"
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Faire preuve de curiosité et d'empathie pour comprendre l'expérience de l'adolescent sans jugement.
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Écoute active: Explorer avec la personne la fonction des automutilations, les émotions qui précèdent l'acte, les déclencheurs, le contexte, etc.
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Stratégies d'atténuation
La règle des 15 minutes : aider l'adolescent à passer les périodes de crise émotionnelle intense qui peuvent durer 10-15 minutes.
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Techniques de respiration, utilisation du froid (glace sur les bras, eau sur le visage), rappels d'images positives, etc.
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Recourir à des activités alternatives : écouter de la musique, faire de l'exercice physique intense, caresser un animal, dessiner, etc.
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Importance de la verbalisation: Encourager la personne à exprimer ses émotions et ses pensées pour pouvoir les analyser et les changer.
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"on travaille beaucoup sur la verbalisation avec Sarah qui élabore très très bien et et qui en plus a besoin d'élaborer mettre des mots sortir les mots et les déposer en l'occurrence à moi puisque c'est moi qui étais là lui fait énormément de bien et lui permet de bah de relativiser un petit peu"
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Orientation vers des professionnels: Diriger la personne vers des médecins, psychologues, ou d'autres professionnels de santé mentale pour un suivi plus approfondi.
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"Le rôle du secouriste c'est bien de toute façon de renvoyer ses adolescents vers des professionnels de santé"
6. Témoignages et Études de Cas
Le témoignage de Laurence: Laurence Roux-Fouillet, sophrologue et secouriste en santé mentale, a accompagné une jeune fille qui se scarifiait. Elle a mis l'accent sur l'écoute active, la mise en confiance, l'identification des alternatives à l'automutilation et l'orientation vers des professionnels.
Le témoignage croisé de Bérangère et Sarah :
Bérangère, éducatrice et secouriste en santé mentale, a aidé Sarah, une jeune femme souffrant de TOC et d'automutilations.
La prise en charge immédiate de Bérangère, son approche calme et empathique et l'utilisation d'outils d'auto-aide (mur d'outils d'auto-aide avec des billets cognitifs, etc.) ont permis de stabiliser Sarah pendant un moment de crise.
Importance des kits d'auto-aide: Permettent de donner des alternatives lorsque la personne se sent dépassée.
7. Rôle de la Formation PSSM
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Apprentissage des gestes et des bons mots: La formation PSSM fournit un cadre et des outils pour aborder et aider les personnes en souffrance psychique, notamment celles qui s'automutilent.
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Approche structurée et rassurante: La formation PSSM est très structurée, ce qui rassure les secouristes et les aide à ne pas faire d'erreurs.
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"moi je la conseillerais parce que c'est extrêmement structuré donc c'est très rassurant"
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Développement du vocabulaire précis et non stigmatisant: Permet de gagner du temps dans la prise en charge des situations et de se positionner dans un rôle qui aide et qui rassure.
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Accès à des ressources précieuses: Le site de PSSM France propose des ressources, des adresses et des contacts qui sont précieux pour l'orientation et le soutien des personnes en souffrance.
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"le site de pssm France quand on est secouriste regorge d'expérience d'adresse moi je trouve par exemple le rissaut associatif est extrêmement fourni très dense"
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Renforcement du rôle du secouriste : Renforce et soutient les pratiques existantes en offrant un cadre structuré et des compétences plus précises.
Conclusion
Les automutilations non suicidaires sont des comportements complexes qui nécessitent une approche empathique, attentive et bienveillante.
Les formations en secourisme en santé mentale, comme celles proposées par PSSM France, jouent un rôle essentiel dans la préparation des citoyens et des professionnels pour intervenir de manière efficace et appropriée auprès des personnes en souffrance.
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Voici un sommaire minuté basé sur la transcription du podcast, mettant en évidence les points clés et les différents intervenants :
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0:02-0:22: Introduction et avertissement sur le contenu du podcast, qui aborde des troubles de santé mentale et des situations réelles. Les témoignages peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Il est rappelé qu'en cas de détresse psychique ou de pensées suicidaires, il faut contacter les numéros d'urgence : 112, 15, 18 ou 3114.
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0:22-0:58: Présentation du podcast "Apprendre à aider" sur le secourisme en santé mentale, avec l'objectif de briser les tabous autour des troubles psychiques. L'animatrice, Oriana, introduit le concept de l'importance d'engager la conversation.
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0:58-1:33 : Introduction de divers témoignages et de l'importance de la formation en secourisme en santé mentale.
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1:51-3:34: Introduction au sujet des automutilations non suicidaires, définies comme des blessures physiques directes, plus ou moins sévères, sans intention suicidaire. Il est noté que ce comportement débute souvent à l'adolescence et que les personnes qui s'automutilent ont un risque plus élevé de troubles dépressifs. L'automutilation est présentée comme une forme de régulation de la détresse émotionnelle. La prévalence des comportements d'automutilation est estimée entre 1 et 4 % de la population générale, avec des chiffres plus élevés chez les jeunes (12 à 35%). Une augmentation des gestes auto-infligés chez les filles et jeunes femmes est mentionnée.
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3:34-17:14: Témoignage de Laurence Roux-Fouillet, sophrologue et secouriste en santé mentale, qui raconte comment elle a accompagné une jeune patiente qui se scarifiait. Elle explique comment elle a abordé la question avec la jeune fille, en mettant l'accent sur la confiance. Elle détaille son approche, notamment l'utilisation du plan d'action PSSM et le fait de poser des questions sur l'origine du mal-être de la jeune fille. Elle décrit les alternatives à l'automutilation qu'elles ont trouvées ensemble. Elle souligne l'importance d'orienter la personne vers des professionnels de santé. Elle évoque les rechutes et l'importance du suivi psychologique. Elle explique comment la formation PSSM lui a permis de mieux aborder ces situations.
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17:15-34:51: Intervention du professeur Mario Speranza, pédopsychiatre, qui éclaire sur les comportements auto-agressifs.
Il définit l'automutilation comme le fait de s'infliger des blessures volontaires sans chercher à se tuer.
Il énumère les différents types d'automutilation et les tranches d'âge les plus concernées.
Il explique les raisons qui poussent à l'automutilation, notamment la régulation des émotions, la prévention du suicide, le sentiment d'être vivant, le besoin de communiquer sa détresse ou l'évitement de situations difficiles. Il établit un lien entre l'automutilation et le suicide, soulignant que bien qu'elles soient distinctes, les facteurs de risque sont similaires.
Il précise qu'il ne faut pas considérer l'automutilation comme une manipulation, mais plutôt comme une stratégie de survie face à un "analphabétisme émotionnel".
Il explique comment réagir face à une personne qui s'automutile : garder une posture de curiosité et d'empathie, explorer avec elle la fonction du comportement.
Il aborde l'importance de comprendre le cheminement qui mène à l'automutilation et les émotions qui la précèdent.
Il souligne le rôle des secouristes dans l'accompagnement et l'orientation vers des professionnels de santé.
Il propose des stratégies pour gérer les crises, comme la règle des 15 minutes et diverses techniques de relaxation.
Il précise quand une intervention d'urgence est nécessaire.
- 34:51-47:51: Témoignage croisé de Bérangère, éducatrice et secouriste en santé mentale, et de Sarah, qu'elle accompagne et qui a des pulsions de scarification. Sarah raconte un épisode de crise et comment Bérangère l'a aidée.
Bérangère décrit son intervention, en se concentrant sur la présence, la respiration et la verbalisation. Sarah explique ce qui a déclenché son envie de se faire du mal.
Bérangère explique l'importance d'identifier les "biais cognitifs" et de les remettre en question.
Elle insiste sur l'importance de l'auto-aide et de la mise en action pour dépasser les crises.
Sarah évoque les stratégies qu'elle utilise pour gérer ses émotions et éviter de s'automutiler.
Elle témoigne que l'intervention de Bérangère l'a aidée à voir qu'il était possible de faire autrement.
Bérangère explique comment la formation PSSM l'a confortée dans son approche.
- 47:51-fin : Conclusion de l'épisode avec un rappel des ressources disponibles (carnet du secouriste, ligne d'écoute de la Croix-Rouge, émission "Tribu").
Il est souligné qu'il est possible d'apprendre à aider une personne qui s'automutile sans se substituer aux professionnels.
L'importance de la formation aux premiers secours en santé mentale est mise en avant.
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Absolument ! Voici un document de synthèse détaillé basé sur l'extrait de "La Maison des Maternelles", en français :
Document de Synthèse : "Comment moins crier ?" - La Maison des Maternelles
Date: 30 janvier 2025 Source: Extrait de l'émission "La Maison des Maternelles" diffusée sur France 2 Animateur: Marie Perarnau (principalement) et Agathe Lecaron et H. Loussaief
Thèmes Principaux :
La gestion de la colère et des cris dans l'éducation des enfants : Le sujet central est la manière de réduire la fréquence et l'intensité des cris envers les enfants, en proposant des alternatives de communication plus efficaces.
L'importance de la communication et de l'empathie :
L'accent est mis sur la nécessité de parler aux enfants d'humain à humain, en se mettant à leur hauteur et en expliquant les choses calmement.
L'anticipation et la mise en place de routines : L'émission souligne l'importance d'anticiper les moments de tension en mettant en place des règles et des routines pour éviter que les situations ne dégénèrent.
La gestion de son propre stress : Les intervenants insistent sur l'importance pour les parents de gérer leur propre stress et de prendre du temps pour soi afin d'être plus apaisés et donc plus aptes à communiquer calmement avec leurs enfants.
Des alternatives concrètes aux cris : L'émission propose des astuces pratiques pour éviter de crier : s'exfiltrer, prendre du recul, verbaliser ses émotions, chanter, changer de ton, offrir des choix.
Idées et Faits Clés:
Le changement d'habitude prend du temps: Marie Perarnau cite une étude du collège de Londres indiquant qu'il faut en moyenne 66 jours pour changer une habitude, que ce soit arrêter de fumer ou changer son mode de communication.
Elle précise que cela varie selon les personnes, entre 18 jours et presque un an.
Elle précise : "Ca nous apprend que pour changer une habitude de vie, comme arrêter de fumer, ou une habitude de communication, il faut en moyenne 66 jours."
Le cri comme dernier recours : On apprend que crier est souvent le résultat de l'échec des autres modes de communication.
"Lorsqu'on crie sur ses enfants, c'est souvent que tous les autres modes de communication essayés auparavant ont échoué."
L'objectif n'est pas d'arrêter totalement de crier mais de réduire la fréquence: L'émission ne prône pas une interdiction totale de crier, mais plutôt de faire en sorte que le cri ne soit pas le principal mode de communication.
"L'idée n'est pas de vous dire d'arrêter totalement de crier sur vos enfants, mais plutôt de faire en sorte que le cri ne soit pas votre mode de communication principal."
L'anticipation est essentielle: Crier est souvent un signe qu'il est trop tard pour anticiper.
Il est donc important d'identifier les moments où l'on crie le plus afin de mettre en place des routines et des règles. "Quand on crie, c'est qu'il est trop tard pour anticiper."
Se mettre à hauteur d'enfant : Pour communiquer efficacement, il est important de se mettre à la hauteur de l'enfant et de lui expliquer les choses calmement.
"Quand on communique avec son enfant sur un sujet tendax, il faut se baisser, se mettre à hauteur et expliquer pourquoi."
S'exfiltrer en cas de tension : Si on sent que la situation dégénère, il est conseillé de s'exfiltrer pour prendre du recul et réfléchir.
"Si vous sentez que la situation dégénère, que ça commence à monter en vous, exfiltrez-vous...Prendre du recul va aussi vous aider à réfléchir."
L'importance du bien-être personnel : Il est essentiel pour les parents d'avoir du temps pour soi afin d'être plus apaisés et disponibles pour leurs enfants.
"Si vous trouvez que vous criez beaucoup, si vous êtes plutôt irascible, essayez de vous prévoir du temps pour vous. Plus on est apaisé, plus c'est facile de communiquer avec les autres."
Verbaliser ses émotions : Partager ses sentiments et émotions avec son enfant peut faciliter la communication.
"N'hésitez pas à partager vos sentiments et émotions avec votre enfant. Quand on essaie de verbaliser, c'est plus simple si les autres sont à l'écoute aussi."
Des alternatives ludiques : L'émission suggère des alternatives ludiques pour éviter de crier, telles que chanter ou se passer de l'eau sur le visage.
"L'idée est de prendre conscience du moment où on va vriller et de faire autre chose. On peut se passer de l'eau sur le visage, d'aller faire pipi...Ca peut vous paraître ridicule, mais ça permet d'éviter de hurler."
Remplacer les phrases négatives : On propose de remplacer les phrases négatives prononcées sur un ton énervé par des formulations plus douces ou des alternatives telles que donner un choix à l'enfant.
Par exemple, remplacer "Arrête de crier!" par "Tu me fais de la peine" ou "Est-ce que tu pourrais me dire la même chose en chuchotant?".
Anecdote Marquante :
L'épisode est marqué par la découverte d'une blatte (qui sera finalement identifiée comme une punaise) par Agathe Lecaron.
Cette situation inattendue et déstabilisante est utilisée comme une illustration de la manière dont des événements perturbateurs peuvent affecter notre humeur et nos réactions.
Cet événement souligne de façon humoristique et paradoxale qu'il faut parfois savoir réagir avec calme face à un élément perturbateur.
Conclusion:
L'extrait de "La Maison des Maternelles" offre une réflexion pertinente sur la gestion de la colère parentale et propose des pistes concrètes pour améliorer la communication avec les enfants.
En mettant l'accent sur l'anticipation, l'empathie, et la gestion du stress, l'émission vise à aider les parents à adopter une approche plus sereine et efficace de l'éducation.
L'humour permet d'aborder un thème sérieux, celui de la parentalité, de façon décomplexée.
Ce document de synthèse devrait vous fournir une vue d'ensemble claire et détaillée de l'extrait de l'émission. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions.
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Voici un document de briefing détaillé basé sur les extraits que vous avez fournis, en mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes :
Document de Briefing : Réseaux sociaux, harcèlement scolaire et perspective éducative
Introduction
Ce document vise à synthétiser les principaux points soulevés lors de l'émission "Génération parents" portant sur les réseaux sociaux, le harcèlement scolaire et l'éducation des enfants au 21e siècle.
L'émission a accueilli Emmanuelle Piquet, thérapeute spécialiste de la souffrance en milieu scolaire, aux côtés de Sophie et Mika, experts des médias et du gaming. Les discussions ont mis en évidence des problématiques complexes et ont proposé des pistes de réflexion pour les parents et éducateurs.
Thèmes Principaux
L'Actualité : TikTok et les Accusations de Nuisance
Le Contexte : TikTok est accusé d'être partiellement responsable de la dégradation de la santé mentale et physique d'adolescents. Des familles ont porté plainte contre le réseau social en France, remettant en cause son algorithme et sa politique de modération.
Citation: "En effet que ce soit aux États-Unis ou en France le réseau social est accusé d'être en partie responsable de la dégradation de la santé mentale et physique d'au moins SEP adolescentes et son algorithme et sa politique de modération sont remis en cause."
L'Amplification des Maux : Selon Emmanuelle Piquet, les réseaux sociaux peuvent amplifier le mal-être des adolescents, poussant la dépression vers des issues dramatiques.
Citation : "Moi ce que je pense c'est que l'algorithme de certains réseau en effet peut amplifier ce malaise et donc pousser vers le le continuum vers quelque chose de dramatique"
La Diabolisation des Réseaux : Piquet critique une approche simpliste qui consiste à faire des réseaux sociaux les seuls coupables.
Elle souligne l'importance d'une relation de confiance entre parents et enfants afin que ces derniers puissent parler de leurs problèmes.
Citation: "mais je pense que c'est vraiment une erreur de considérer que c'est le gros coupable enfin je trouve que c'est un peu facile en vrai notamment de la part des des services publics je trouve de de mettre en en comme dans une forme de diabolisation les les réseaux en disant en fait c'est eux les coupable je trouve que c'est tellement simple"
Les Réseaux comme Refuge : Il est rappelé que les réseaux sociaux peuvent également être une source de soutien pour certains adolescents, notamment ceux qui sont rejetés par leur famille.
Citation: "moi je connais des enfants et je je rencontre des enfants des adolescents qui ont été sauvés par les réseaux euh si on pense en en effet à des adolescents par exemple transgenre qui ont été complètement virés de leur famille ils ont été sauvés par par des des forums par ce qui se passe sur les réseaux"
Le Débat : Nos Enfants Vivent-ils dans un Monde Parallèle ? Différences Générationnelles : Les intervenants conviennent que les enfants d'aujourd'hui interagissent différemment, notamment à travers le numérique. Cependant, Piquet nuance cette idée de monde parallèle, soulignant que les émotions et les relations des jeunes restent comparables à celles des générations précédentes.
La Communication à l'Ère Numérique : La manière dont les jeunes communiquent (via messageries, jeux vidéo) diffère de celle des adultes. Ces nouveaux modes sont parfois mal compris par les parents, mais restent des moyens d'interactions pour les jeunes.
Responsabilité des Plateformes : Sophie souligne la responsabilité des plateformes numériques dans la diffusion de contenus nocifs (suicide, dépression) et remet en question l'efficacité des algorithmes qui favorisent ces contenus.
Citation: "mais moi j'irais dans le sens peut-être d'une responsabilité des plateformes quand même parce que je trouve ça quand même extrêmement compliqué de lutter contre des algorithmes qui sont conçus pour favoriser des des contenus alors là dans ce cas-là dans le cas de TikTok ici des contenus parlant de suicide ou de dépression"
Addiction et Manipulation: Des documents internes de TikTok ont révélé qu'après 260 vidéos visionnées, un utilisateur peut manifester des signes d'addiction. De plus, des effets négatifs sur les capacités cognitives et sociales sont reconnus par l'entreprise.
Le Rôle des Parents et de l'Éducation Numérique : Il est essentiel d'éduquer les enfants et les parents à l'utilisation responsable du numérique. Un manque d'information et de contrôle de la part des adultes est constaté, notamment concernant l'âge d'accès aux réseaux sociaux.
Harcèlement Scolaire : Approche Thérapeutique et Changement de Posture
L'École de Palo Alto : Emmanuelle Piquet explique l'approche de l'école de Palo Alto, qui vise à briser les cercles vicieux des problèmes relationnels. La méthode consiste à inverser les schémas d'interaction qui alimentent le harcèlement.
Citation: "souvent ce qu'on met en place pour résoudre un problème qui non seulement ne le résout pas mais l'alimente voir la grave".
La Mécanique du Harcèlement : Le harcèlement est décrit comme une escalade complémentaire entre un agresseur en position haute et une victime en position basse. L'objectif thérapeutique est de faire remonter la victime pour rétablir l'équilibre.
Ne pas Essencialiser : L'accent est mis sur la relation et non sur l'individu. On ne soigne pas des personnes mais des relations. Ni les harceleurs ni les harcelés ne sont considérés comme des "psychopathes" ou "victimes nées". L'importance de l'Autodérision et l'Humour: Utiliser l'autodérision et l'humour pour faire tomber l'agresseur de son piédestal.
Le Rôle des Témoins: La passivité des témoins est souvent liée à la peur d'être la prochaine victime, et non à un manque d'empathie. Il faut soutenir les témoins et mettre en place des stratégies pour qu'ils puissent aider les victimes sans se mettre en danger.
Citation : "ils ont peur en fait qu'ils ont peur d'être le prochain sur la liste et donc moi je ne seraai pas cet adulte qui va dire à des gamins tu devrais intervenir parce que c'est pas très risqué bien sûr que si c'est risqué"
Absence de Parole des Adolescents : Un échec collectif est constaté concernant la capacité des adultes à régler les problèmes de harcèlement, notamment au collège. Les adolescents se montrent très critiques envers les interventions des adultes.
Citation: "60 % des des collégiens plus de 60 % on est plutôt sur 62 considère que les adultes ne savent pas régler les problèmes de harcèlement c'est monstrueux"
Spécificités du Cyberharcèlement : Désinhibition : L'anonymat et le pseudonymat sur les réseaux sociaux favorisent une désinhibition qui permet de dire et faire des choses qui seraient impensables dans la vraie vie.
Citation: " ce que je crois surtout c'est que ça permet de le faire en se sentant beaucoup moins honteux en fait"
Amplification : Le cyberharcèlement amplifie les phénomènes de harcèlement en raison de la large diffusion et de la répétition des attaques.
Distinction Cyber-Violence et Cyber-harcèlement Le cyberharcèlement scolaire se distingue de la cyber-violence sexiste qui s'opère principalement dans le cadre de relations amoureuses ou de revenge porn.
Les Mots du Harcèlement (Rubrique "Qu'est-ce qu'ils disent") * Bashing: Insulter, se moquer, dénigrer. * Bullying: Attaques répétées et incessantes. * Doxing: Révéler des informations personnelles en ligne. * Flaming: Propos insultants visant à provoquer des conflits. * Haters: Personnes qui diffusent des messages haineux. * Mobbing: Harcèlement de groupe.
Conclusions et Pistes d'Action
Éducation Numérique : L'éducation numérique doit être une priorité pour les enfants et les adultes. Elle doit aborder la compréhension des algorithmes, les risques de l'addiction, la gestion de l'identité en ligne et la protection de la vie privée.
Confiance et Communication : Il est primordial de créer un climat de confiance entre parents et enfants pour encourager ces derniers à parler de leurs difficultés, sans crainte d'être jugés ou mal compris.
Posture Parentale : Les parents doivent adopter une posture d'écoute et de soutien, se positionnant aux côtés de leurs enfants et non au-dessus.
Approche Thérapeutique : Les approches thérapeutiques doivent privilégier l'analyse des interactions et la recherche de solutions adaptées aux situations individuelles, en s'appuyant sur les principes de l'école de Palo Alto.
Prudence vis-à-vis des généralisations : Ne pas voir les adolescents comme les détracteurs digitaux déconnectés du réel, mais comme des individus en développement avec leur propre mode d'interaction.
Ne pas diaboliser la technologie : Les réseaux sociaux ne sont qu'un outil, ni totalement bon, ni totalement mauvais. Il faut une éducation numérique pour permettre aux enfants de les utiliser de manière éclairée.
Humour : Préconiser l'humour et l'autodérision plutôt que la compassion et l'empathie.
Action collective: Agir en tant que société pour améliorer la situation, ne pas se reposer sur les numéros verts ou l'école.
Attention aux mots : L'usage d'un langage approprié est important pour une meilleure compréhension des problématiques du harcèlement, en distinguant les différents types de violences et de situations.
Ce briefing a pour but de fournir une vision globale des thèmes abordés, tout en invitant à la réflexion et à la mise en œuvre de solutions concrètes pour mieux accompagner les enfants et les adolescents face aux défis de notre époque.
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Voici un sommaire minuté des sujets abordés dans la vidéo, basé sur la transcription fournie :
- 0:00-0:55: Introduction de l'épisode du podcast "Génération parents" avec Solen, Sophie, Mika et Emmanuelle Piquet. Les sujets principaux de l'épisode sont introduits : l'actualité concernant TikTok, un débat sur la perception du monde des jeunes par les adultes, et des rubriques "au secours" et "qu'est-ce qu'ils disent".
- 0:55-4:15 : Actualité autour de TikTok : Poursuites judiciaires contre TikTok en France et aux États-Unis pour son rôle dans la dégradation de la santé mentale des jeunes. Discussion sur l'algorithme de TikTok qui pousse à la consommation de contenus déprimants et addictifs. Un expert de TikTok confirme qu'après 260 vidéos visionnées, des signes d'addiction apparaissent. Il est souligné que les plateformes sont conscientes des effets négatifs sur les jeunes. La nécessité de l'éducation numérique pour les parents et les enfants est également évoquée.
- 4:15-7:30 : Discussion sur la responsabilité des plateformes et l'éducation numérique : Les plateformes ont une responsabilité dans la diffusion de contenus nuisibles, et il est crucial d'éduquer les jeunes et les adultes à l'utilisation des réseaux sociaux. L'importance de la relation parent-enfant pour que les jeunes puissent parler de leurs problèmes est soulignée. Un participant de l'émission mentionne que des jeunes utilisent Instagram pour communiquer avec leurs parents qui ne leur donnent pas de carte SIM.
- 7:30-8:25 : Transition vers l'invitée principale, Emmanuelle Piquet, et présentation de son parcours de thérapeute spécialisée dans la souffrance en milieu scolaire.
- 8:25-10:10 : Explication de l'approche de l'école de Palo Alto, qui se concentre sur les interactions et les cercles vicieux dans les problèmes relationnels. L'idée est d'aider les gens à faire un virage à 180 degrés pour briser ces schémas.
- 10:10-16:00 : Débat sur la perception du monde des jeunes : Les enfants interagissent différemment des adultes, et il est essentiel d'éviter de juger leur monde avec des lunettes d'adultes. Il y a un débat sur le fait que les jeunes ne savent plus communiquer, mais une invitée explique qu'ils interagissent bien mais différemment. Les jeunes ont des amitiés et des chagrins d'amitié, comme les adultes à leurs âges. Il est noté qu'il y a une dramatisation de la part des adultes concernant le harcèlement en ligne. Les adultes ne sont pas toujours les plus aptes à régler les problèmes de harcèlement que vivent les jeunes. Le jeu vidéo est perçu comme une extension de la vie réelle avec ses aspects positifs et négatifs.
- 16:00-19:00 : Spécificités du cyberharcèlement et du rôle du pseudonymat : Le cyberharcèlement prolonge le harcèlement scolaire, mais avec des spécificités. La désinhibition due au pseudonymat peut amplifier les comportements agressifs. La notion de plaisir chez l'agresseur est liée à la souffrance de la victime. Il existe une distinction entre le harcèlement scolaire et le cybersexisme.
- 19:00-22:30: Définition du harcèlement scolaire et rôle des témoins : Le harcèlement est caractérisé par la répétition, le déséquilibre de pouvoir et la présence d'un collectif. Les enfants harceleurs ne sont pas des psychopathes, et les témoins ont souvent peur d'intervenir. Il est plus efficace de travailler avec les témoins pour les aider à élaborer des stratégies pour faire changer la relation entre harceleur et harcelé, sans les mettre en danger.
- 22:30-25:00 : Rubrique "au secours" : Conseils aux parents sur comment réagir face à un enfant qui pourrait être victime de harcèlement. Les enfants victimes de harcèlement n'en parlent pas pour ne pas inquiéter leurs parents ou par crainte de ce que feront les parents. Il faut rassurer l'enfant et ne pas agir sans son accord.
- 25:00-27:30 : Discussion sur l'inquiétude parentale : Les parents sont plus inquiets qu'avant et mettent la pression sur les équipes éducatives. Il est conseillé de ne pas poser trop de questions à son enfant et d'attendre qu'il en parle.
- 27:30-29:30: Rubrique "qu'est-ce qu'ils disent" : Définition de termes liés au harcèlement, souvent issus de l'anglais comme le "bâching", le "bullying", le "doxing", le "flaming", les "haters", et le "mobbing".
- 29:30-30:15 : Conclusion de l'épisode et remerciements aux invités.
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Voici un document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés des extraits que vous avez fournis, avec des citations pertinentes :
Document de Briefing : Analyse du Colloque du Conseil d'État sur la Notion d'Intérêt Général
Introduction
Ce document synthétise les principaux points abordés lors du colloque du Conseil d’État sur la notion d’intérêt général, en s'appuyant sur les extraits fournis.
Le colloque a exploré la nature, l'évolution, et les défis posés par cette notion centrale du droit public, en examinant son application par le juge administratif et son interaction avec les intérêts particuliers, les libertés publiques et l'action des différents acteurs, y compris les collectivités territoriales et la société civile.
Thèmes Principaux et Idées Clés
L’intérêt général comme dépassement des intérêts particuliers et rôle de l’État
Synthèse et perspectives : L'intérêt général est présenté comme un principe qui transcende les intérêts individuels et catégoriels. Il est la mission de l'État, notamment à travers le pouvoir public, de poursuivre des fins qui s’imposent à tous, incluant la prise en compte des générations futures. Cependant, l'intérêt général n'est pas une notion monolithique opposée aux droits fondamentaux et intérêts particuliers, qu'il englobe en réalité.
Citation: « dépassement des intérêts particuliers en conférant à l'État au pouvoir public la mission de poursuivre des fins qui s'imposent à l'ensemble des individus... l'État est dans cette conception seul capable non seulement de réaliser lorsque c'est nécessaire la synthèse des intérêts qui s'expriment au sein de la société civile mais de contribuer à dépasser les égoïsmes catégoriels et à prendre en compte les intérêts des générations futures »
L’intérêt général comme fondement de l'action administrative et du contrôle juridictionnel Base de la puissance publique : L'intérêt général justifie les prérogatives de puissance publique de l'administration. Il est le fondement de la compétence du juge et est une référence essentielle dans le contrôle juridictionnel des actes administratifs, notamment en matière de contrats publics.
Contrôle par le juge : Le juge administratif joue un rôle central en assurant le respect de l'intérêt général, que ce soit en amont (vérification de la légalité) ou en aval (contrôle des conséquences des décisions). Le juge effectue une mise en balance des différents intérêts (publics et privés), en tenant compte de la proportionnalité, du coût financier, etc.
Citation : « l'intérêt général est derrière les possibilités qui sont offertes au juges dans le procès...le juge du contrat est tenu avant de prononcer sa décision de résiliation d'annulation totale ou partielle... de vérifier qu'elle ne portera pas une atteinte excessive à l'intérêt général » Évolution et Plasticité de la Notion d'Intérêt Général Variabilité : L'intérêt général est par essence variable et adaptable, il n'est pas figé et s'enrichit progressivement. La jurisprudence administrative a joué un rôle important dans le façonnage de sa définition, en particulier à travers la théorie du bilan.
Citation: « l'intérêt général se caractérise essentiellement par sa variabilité et sa plasticité...le juge administratif détecte fréquemment un intérêt public s'attachant à la protection de l'environnement à l'aménagement du territoire ou à la conduite de projets économiques... » Introduction de la théorie du bilan : Le juge met en balance les différents intérêts publics et privés et les inconvénients d'un projet afin de décider de son utilité. Cette théorie marque une évolution dans l'appréciation de l'intérêt général.
Citation : « l'évolution de son contrôle a conduit le juge administratif à affiner sa conception de l'intérêt général par un enrichissement progressif de la notion jusqu'à l'introduction de la théorie du bilan...le juge met en balance les différents intérêts publics comme privés et les inconvénients d'un projet pour retenir ou non l'utilité » Prise en compte des motifs explicites: Le juge explicite souvent les motifs d'intérêt général en cause pour permettre au législateur de modifier le cadre d'appréciation si nécessaire.
L’Intérêt Général dans le Contexte Européen
Influence du droit européen : Le contrôle de conformité des normes internes au droit européen conduit le juge à examiner l'objet des dispositions nationales et sa proportionnalité, ainsi que l’impératif de respecter les objectifs fixés par le législateur européen (ex : lutte contre la pollution, réduction des émissions de gaz à effet de serre).
Citation : «le juge administratif est conduit à jouer un rôle de plus en plus marqué pour contraindre les les autorités nationales à respecter les objectifs d'intérêt général fixé par le législateur européen»
L'Intérêt Général et l'Office du Juge
Intégration de l'intérêt général : Le juge administratif intègre de manière croissante la recherche de l'intérêt général dans sa propre démarche, notamment en se prononçant comme juge de plein contentieux.
Extension des pouvoirs du juge : L'intérêt général est de plus en plus pris en compte dans la définition de l'office du juge, notamment dans les cas où une atteinte grave à l'intérêt général permet de ne pas prononcer une suspension même si les conditions légales sont remplies.
Citation : «la monté de l'intérêt général dans l'ofice du juget administratif est en quelque sorte le reflet de l'extension de ces pouvoirs discrétionnaires pour s'autoréguler dans leur usage »
Diversité des Formes de l’Intérêt Général et Expressions Afférentes
Nuances terminologiques : L’intérêt général est distingué d'autres notions telles que les intérêts fondamentaux de la nation, l'intérêt national, régional, local ou public et l'utilité publique. Ces distinctions témoignent de la complexité de la notion d'intérêt général.
Citation : « Il arrive dans la jurisprudence de parler...de l'intérêt général en tant que tel mais on voit apparaître des précisions sur l'intérêt général et on peut citer de jurisprudence sur l'intérêt national, l'intérêt local... » Rôle des collectivités locales : L'intérêt général n'est pas l'apanage de l'État, les collectivités territoriales jouent également un rôle clé dans sa mise en œuvre au niveau local.
Citation : « l'intérêt général s'il si on veut qu'il soit comment dire accepté par les intérêts particuliers notamment les intérêts individuels euh passe à la fois par un intérêt général appliqué plus localement et avec une décision locale plus forte... »
Les expressions de l'intérêt particulier : L’intérêt particulier n'est pas toujours incompatible avec l'intérêt général.
Les Défis et les Tensions autour de l'Intérêt Général Défis opérationnels : Il est difficile de concilier l'intérêt général avec les contraintes opérationnelles des différents acteurs, par exemple dans le domaine de la sécurité publique (police). Les problématiques liées à la protection des données, au terrorisme et aux libertés individuelles sont soulevées.
Citation : « l'intérêt général n'a sans doute pas été apprécié de la même façon en 2010 et en 2013 avant et après les attentats commis par Mohamed Merin... » Attentes citoyennes : Il est souligné que les citoyens ne comprennent plus les délais importants dans les procédures. De plus, certains territoires (ruralité, outre-mer) sont confrontés à des défis spécifiques en termes d'accès aux services publics.
L’évolution des droits individuels : L'exacerbation des droits individuels peut conduire à une opposition et une incompréhension de l'intérêt général.
Citation : « les intérêts particuliers s'expriment aujourd'hui avec une évolution de des droits individuels qui qui s'exacerb non plus sous la forme d'expression de droit mais mais sous la forme... d'une expression parfois parfois violente et qui non seulement comment dire s'oppose à l'intérêt général mais même le conteste et au fond ne le comprend plus »
Place de la société civile : La question de la légitimité de la société civile à contribuer à la définition de l'intérêt général est soulevée, notamment face aux risques de partialité. Le rôle des associations et autres acteurs non-étatiques est abordé.
L’Intérêt Général et la Protection des Consommateurs
L’intérêt du consommateur comme intérêt général : L’accès à des prix raisonnables pour les consommateurs est considéré comme un intérêt général, notamment en matière de fourniture d’énergie et de santé.
Citation : « l'intérêt du consommateur d'avoir accès à des prix raisonnables se trouve érigé comme intérêt général » Protection des consommateurs : L’intérêt général peut justifier des limitations à la liberté d'entreprendre pour protéger la santé et la sécurité des consommateurs.
Conclusion
Le colloque met en lumière la complexité et l'évolution de la notion d'intérêt général, en insistant sur son rôle central dans le droit administratif et l'action publique.
La discussion souligne la nécessité d'une approche nuancée, tenant compte des multiples enjeux et des divers acteurs impliqués dans sa mise en œuvre.
La nature dynamique de l’intérêt général, son adaptation aux nouveaux défis (environnement, sécurité, économie, etc.) et la légitimité des acteurs contribuant à sa définition restent des questions centrales.
Ce document de briefing fournit une base solide pour la compréhension des discussions du colloque.
Il permet d'appréhender les tensions et les enjeux liés à l'intérêt général dans le contexte contemporain.
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Voici un document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés des sources que vous avez fournies, avec des citations pertinentes :
Document de Synthèse : Colloque du Conseil d'État sur la Notion d'Intérêt Général
Introduction
Ce document synthétise les discussions et les réflexions issues du colloque du Conseil d’État sur la notion d’intérêt général.
L’objectif est de cerner la complexité de cette notion, son rôle dans l’action administrative et le contentieux, et son interaction avec les droits et libertés individuelles.
Le document explore les différentes perspectives sur l'intérêt général, depuis sa définition et son application par l'administration jusqu'à son interprétation et son contrôle par le juge.
I. Le Rôle Central de l'Intérêt Général
Boussole de l'Action Administrative: L'intérêt général est présenté comme la "boussole de l'action administrative" (citation de l'introduction). C'est la justification fondamentale de l'intervention des pouvoirs publics.
Rôle du Juge Administratif: Le juge administratif est le garant du respect de l'intérêt général par l'administration.
Il vérifie que l'action administrative est justifiée par un objectif d'intérêt général pertinent et que les pouvoirs sont utilisés dans le but pour lequel ils ont été confiés (évitant ainsi le "détournement de pouvoir").
Le juge est celui qui, en dernier ressort, identifie la "substance de l'intérêt général". Identification en Amont: L'identification de l'intérêt général ne se limite pas à l'intervention du juge.
L'administration, en amont, doit elle-même prendre position sur l'intérêt général qu'elle poursuit.
Les directions des affaires juridiques des ministères jouent un rôle de conseil dans cette identification.
Perspective Européenne et Internationale: La notion d'intérêt général est façonnée par le droit interne mais aussi par le droit européen et de l'OMC, ce qui crée des "difficultés" dues aux différences entre ces conceptions.
II. La Complexité et l'Évolution de la Notion
Notion Mal Définie: L'intérêt général est décrit comme une "notion difficile à cerner" et "mal définie en droit interne". Cette imprécision rend son maniement délicat. Motifs Invoqués : L'administration invoque des motifs généraux (sauvegarde des intérêts fondamentaux de la nation, ordre public économique, bon usage des deniers publics) ou sectoriels (protection de la santé, protection des consommateurs, protection de l’environnement).
La jurisprudence et la pratique incitent à mobiliser "plusieurs motifs" pour justifier une mesure.
Contrôle de Proportionnalité : Le contrôle de proportionnalité est central dans l’examen de la légalité des mesures administratives. Il s'agit de vérifier que l’atteinte à un droit ou à une liberté n'est pas disproportionnée par rapport à l'intérêt général poursuivi.
Hiérarchie des Intérêts: La question de la hiérarchie entre différents intérêts généraux est posée, notamment avec l'exemple de la loi littorale. Il y a un "travail de conciliation" entre ces intérêts.
III. Intérêt Général et Droits Fondamentaux : Tension et Équilibre
Prééminence de l'Intérêt Général: Le juge administratif se réserve le droit de faire primer l'intérêt collectif sur les intérêts privés par "la méthode de la mise en balance".
Tension Croissante : Il existe une tension grandissante entre l’intérêt général et les droits et libertés individuelles, ces derniers prenant une place de plus en plus importante. Il devient "de plus en plus difficile de faire triompher devant le juge administratif l'intérêt général prééminent".
Réticence du Juge: Le juge administratif semble moins enclin qu'auparavant à privilégier l'intérêt général face aux intérêts individuels. "Comme si leur objectif suprême était non plus ... de donner la priorité à un intérêt général indépassable, mais d'offrir des garanties accrues aux administrés."
Contrôle Plus Exigeant: Le juge est amené à examiner "plus minutieusement" la qualification d'intérêt général proposée par l'administration, "le fait que l’intérêt général ne puisse plus être parole autoritaire drapée exanté des habits de la vérité".
IV. La Prise en Compte de l'Intérêt Général dans l'Acte de Juger
Acteur de l'Intérêt Général : Le juge administratif est lui-même un acteur de l'intérêt général, son action participant à la défense de cet intérêt. L’acte de juger lui-même s’inscrit dans cette logique.
Définition Concrète: Le juge définit l'intérêt général "de manière très concrète" et "dossier par dossier". Il prend en compte "parfois des considérations à court terme".
Equilibre et Proportionnalité: Une fois l'intérêt général identifié, le juge recherche un "équilibre raisonnable" avec les intérêts privés. Le contrôle est de plus en plus "exigeant" et "affiné".
Plasticité de la Notion: La plasticité de la notion d’intérêt général permet au juge de faire émerger "des constructions juridiques nouvelles et fécondes".
Objectif de Sécurité Juridique : La modulation des effets des décisions dans le temps est fondée sur une exigence de "sécurité juridique".
V. Conséquences des Décisions du Juge
Modulation des Effets : Le juge administratif module dans le temps les effets de ses décisions pour limiter l'impact sur l'intérêt général. Ce pouvoir est devenu moins exceptionnel. Réserves d'Intérêt Général: Le juge peut limiter l'exécution de ses décisions au nom de l'intérêt général, accordant une "sorte d’immunité d’exécution" à l’administration.
Régularisation en Cours d'Instance: La régularisation en cours d'instance, bien qu'un peu à part, participe à la prise en compte des conséquences des décisions en permettant d'éviter l'annulation d'une illégalité si celle-ci peut être corrigée.
Juge Pragmatqiue: Le juge administratif est un "juge de plus en plus pragmatique", soucieux des conséquences de ses décisions. VI. L'Intérêt Général et les Droits Fondamentaux : Une Intrication
Droits Fondamentaux et Limites : Les droits fondamentaux posent des limites à la notion d'intérêt général, mais peuvent aussi être à l'origine d'obligations positives pesant sur l'État pour la sauvegarde d'un intérêt général.
Droits Fondamentaux comme Facteur de Normativité : L'intégration des droits fondamentaux implique des exigences formelles et matérielles dans l'élaboration des normes, ainsi qu'une flexibilité dans leur application.
Évolution de l'Office du Juge : L'essor des droits fondamentaux a conduit à une évolution du rôle du juge, qui est de plus en plus amené à faire un arbitrage entre droits fondamentaux et intérêt général, ce qui provoque une critique de son rôle, notamment chez le personnel politique. VII. Intérêt Général et Libertés Économiques/Droits des Détenus
Prééminence de l'Intérêt Général: L'intérêt général prime souvent sur les libertés économiques (droit de propriété et liberté d'entreprendre), ce qui est caractéristique du modèle français et de son interventionnisme.
Équilibre Délicat avec les Droits des Détenus: Le juge administratif doit trouver un équilibre délicat entre l'intérêt général (ordre public pénitentiaire) et le respect des droits fondamentaux des détenus (dignité, vie privée).
La jurisprudence est marquée par un examen concret des situations et une adaptation aux circonstances. Contrôle Rigoureux: Dans le cas des détenus, la jurisprudence révèle une application rigoureuse de la balance des intérêts, surtout face à des enjeux importants comme la dignité humaine.
VIII. La Convention Européenne des Droits de l'Homme et l'Intérêt Général
Pas d'Opposition Frontale : La Cour Européenne des Droits de l'Homme conçoit l'intérêt général comme incluant le respect des droits fondamentaux, ce qui évite une opposition frontale.
Équilibre et Proportionalité: La Cour vérifie l'existence d'un juste équilibre entre les droits individuels et l'intérêt général, en tenant compte du contexte de chaque affaire.
Intérêt Général comme Cadre Collectif: L'intérêt général doit être envisagé comme un cadre qui dépasse le simple intérêt individuel, et qui cherche à garantir un équilibre dans la société.
Subsidiarité : La Cour intervient en subsidiarité, après l'épuisement des recours internes, afin de vérifier le juste équilibre, et en cas de violation, elle reconnaît une atteinte tant au droit fondamental qu'à l'intérêt général.
Conclusion
Le colloque du Conseil d’État met en lumière la complexité de la notion d’intérêt général.
Il révèle que cette notion est en constante évolution, façonnée par les enjeux sociétaux, les développements du droit et l'interprétation jurisprudentielle.
L'équilibre entre l'intérêt général et les droits individuels reste un défi permanent pour l'administration et pour le juge, dans un contexte où la prise en compte des droits fondamentaux est de plus en plus prégnante.
L'intérêt général, loin d'être une notion figée, est un concept dynamique qui se redéfinit sans cesse et doit toujours être appréhendé de manière concrète et contextuelle.
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document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés de l'entretien avec Emmanuelle Piquet, tout en incluant des citations directes pour illustrer ses propos :
Document de Synthèse : "Comment faire baisser les conflits avec les adolescents ?" - Analyse de l'entretien avec Emmanuelle Piquet
Introduction :
L'entretien avec Emmanuelle Piquet, psychothérapeute spécialisée dans l'adolescence, explore les dynamiques complexes des conflits entre parents et adolescents, en mettant l'accent sur la nécessité de repenser l'approche parentale.
Loin d'une vision négative de l'adolescence, Piquet propose une perspective axée sur * l'autonomie, * la communication et * l'adaptation.
Thèmes Principaux :
L'Adolescence comme Quête d'Autonomie :
Piquet souligne que l'adolescence est avant tout une période de transition entre l'enfance et l'âge adulte, où l'aspiration à l'autonomie est centrale.
Citation : "La définition qui est la plus intéressante c'est de se dire que c'est un moment où, en effet, ils sont en train de passer de l'âge enfant à l'âge adulte et où [...] ils ont envie d'autonomie."
Cette quête d'autonomie est souvent perçue comme une mise à mal de l'autorité parentale, entraînant des tensions.
Citation : "Je pense qu'il y a quelque chose de l'ordre de notre autorité qui est mise à mal. Justement parce que, comme ils sont dans cette recherche d'autonomie [...] et bien ils nous mettent un peu en déséquilibre."
La Souffrance comme Indicateur Clé :
Piquet insiste sur l'importance de la souffrance comme indicateur d'une relation parent-adolescent dysfonctionnelle.
Citation : "Je pense qu'à partir du moment où, dans la relation, il y a quelqu'un qui souffre, c'est qu'elle n'est pas satisfaisante, cette relation."
Elle adopte une approche non normative, considérant que si une relation fonctionne pour toutes les parties prenantes, il n'y a pas lieu d'intervenir, même si les comportements peuvent sembler bizarres.
Citation: "Si on trouve que les gens font des choses extrêmement bizarres mais que pour autant ça a l'air d'être tout à fait satisfaisant de part et d'autre, alors nous on n'y touche pas en fait."
Autorité vs Faire Autorité :
Piquet distingue deux façons d'exercer l'autorité : par la force et la domination, ou en faisant autorité, c'est-à-dire en devenant un interlocuteur de confiance pour l'adolescent.
Citation: "Il y a une première façon qui consiste à imposer un certain nombre de choses par la force [...] et puis il y a une autre façon qui est celle que je nomme « faire autorité », c'est-à-dire être en fait l'adulte à qui l'adolescent a envie de parler."
Faire autorité implique de ne pas imposer son point de vue, mais d'offrir un espace d'échange et de soutien.
La Rigidité comme Cause de Conflit :
La psychothérapeute observe que les relations qui génèrent le plus de souffrance sont souvent caractérisées par la rigidité, où les parents ont du mal à adapter leurs règles et leurs attentes à l'évolution de l'adolescent.
Citation: "Souvent ce que je constate dans les relations qui créent de la souffrance c'est qu'il y a une des deux parties qui se met dans une rigidité [...] et quand on est très rigide comme ça dans une relation on est comme une espèce de statut de verre."
Elle insiste sur la nécessité d'une relation souple, où les règles sont en constante évolution pour accompagner la progression vers l'autonomie.
Les Parents "Hélicoptères" et la Responsabilisation :
Piquet critique les parents "hélicoptères", trop protecteurs et contrôlants, qui, paradoxalement, envoient un double message à leurs enfants : "je t'aime" et "tu n'es pas capable".
Citation: "Le premier c'est je t'aime. [...] Et le deuxième, c'est tu n'es pas capable."
Elle met l'accent sur la responsabilisation : "Je serai toujours là pour toi, mais je ne vais pas faire à ta place".
L'Importance de l'Écoute Inconditionnelle des Émotions :
Piquet souligne qu'il est crucial pour les parents d'accueillir les émotions de leurs adolescents, même négatives, sans les minimiser, ni les juger.
Citation: "Je pense qu'ils savent mieux que nous ce qu'ils ressentent. Et que dire à quelqu'un « tu ne ressens pas les choses correctement », c'est ultra violent."
Elle conseille de partager ses propres expériences pour normaliser les émotions de l'adolescent.
Le Mur de Briques du Conflit :
Les conflits parent-adolescent créent souvent un "mur de briques" qui empêche la communication.
Il est essentiel que les parents fassent le premier pas en retirant quelques briques, en manifestant une ouverture à la communication sans reproche, pour créer un espace de dialogue.
Citation: "C'est à vous d'enlever quelques petites briques à vous [...] et de dire à travers le trou que vous aurez fait, quoi qu'il arrive, si jamais à un moment donné t'as envie de me parler à nouveau, il n'y aura pas de reproches."
Les Peurs Parentales :
Les parents d'adolescents sont souvent submergés par des peurs : * la drogue, * la délinquance, * la prostitution, * l'exclusion sociale.
Piquet souligne que ces peurs, souvent projetées, ne correspondent pas toujours à la réalité.
Citation: "Le côté SDF, mon fils va finir SDF [...] ça c'est vraiment un truc qui fait super peur."
L'Approche Thérapeutique : "Virage à 180 Degrés" et "Psy Biodégradables"
Piquet et son équipe utilisent l'approche de l'école de Palo Alto, qui consiste à aider les gens à arrêter de faire ce qui alimente le problème et à essayer l'inverse.
Il s'agit d'un "virage à 180 degrés".
Citation: "L'école de Palo Alto consiste à aider les gens à arrêter de faire ce qu'ils font et qui alimentent le problème. Et parfois, [...] c'est le parent d'adolescent qui n'écoutant que son inquiétude et son amour fait un certain nombre de choses inopérantes."
Ils se considèrent comme des "psy biodégradables", cherchant à avoir le moins d'impact direct possible sur l'adolescent et à soutenir les parents pour qu'ils soient les acteurs du changement.
Citation: "Nous ce qu'on aime bien c'est vraiment ne pas laisser de traces pratiquement. C'est pour ça que, vraiment, notre première intention, c'est vraiment de travailler avec le parent, sans voir l'enfant."
Idées Clés :
L'adolescence n'est pas une maladie mais une période de transformation nécessaire.
L'autonomie est la clé pour accompagner l'adolescent vers l'âge adulte.
La relation parent-adolescent doit être souple et en constante évolution.
Il faut apprendre à faire confiance à son enfant.
Les parents doivent accueillir les émotions de leurs enfants et ne pas minimiser leurs souffrances.
Le conflit peut être dépassé si les parents font le premier pas.
La communication est essentielle, même lorsqu'elle est difficile.
Les parents doivent se concentrer sur ce que l'adolescent est en train de devenir plutôt que sur son apparence ou son comportement actuel.
Il est important que les parents se fassent aussi accompagner pour les aider dans cette phase difficile.
Conclusion :
L'entretien avec Emmanuelle Piquet offre une perspective rafraîchissante sur l'adolescence et les conflits qu'elle engendre.
En mettant l'accent sur l'autonomie, l'écoute et l'adaptation, elle propose une approche qui vise à transformer les relations parents-adolescents en des expériences plus sereines et enrichissantes.
Elle rappelle que la rigidité, le contrôle et la négation des émotions de l'adolescent sont souvent les principaux moteurs des conflits.
Ce document peut être utilisé pour informer, sensibiliser et fournir des pistes concrètes aux parents d'adolescents, aux éducateurs et à toute personne intéressée par cette phase de la vie.
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analyse détaillée des sources que vous m'avez fournies, sous forme de briefing document.
BRIEFING DOCUMENT : Analyse du débat sur la mixité sociale à l'école
Introduction
Ce document synthétise les principaux thèmes et arguments d'un débat sur la mixité sociale et scolaire, auquel ont participé des personnalités politiques, des experts, et des acteurs de terrain.
Le débat, animé par un journaliste spécialisé dans les sciences humaines, a abordé les enjeux de la ségrégation scolaire en France, en s'appuyant sur des analyses sociologiques et économiques.
Thèmes clés et idées principales
L'importance de la diversité et de l'ouverture
Citation : "pour autant il y en avait beaucoup moins mais je trouve ça très important pour avoir différents points de vue pour s'ouvrir au monde s'ouvrir aux autres et bah je pense que c'est une bonne chose" (19:19-19:25).
Le débat souligne que la diversité des points de vue est essentielle pour la construction des individus et pour le fonctionnement d'une société harmonieuse. La mixité est vue comme un facteur d'enrichissement et d'ouverture sur le monde.
L'isolement dans des environnements homogènes est critiqué. Il est nécessaire de ne pas "être que entre enfin dans le même milieu tout le temps pour pouvoir s'ouvrir à autre chose et être plus ouvert sur euh sur ce qui se passe" (23:23-23:37).
L'école comme enjeu politique et social
Citation : "il s'agit de politique au sens noble, il s'agit d'avenir, il s'agit de société ou plus exactement de faire société" (30:46-30:54)
L'éducation est présentée comme un enjeu politique majeur, voire comme "l'arme la plus puissante pour changer le monde" (31:10-31:16).
L'école est un lieu où se construit la société et où se posent des questions collectives fondamentales : "ouvrir la porte d'une école c'est toujours en quelque sorte sonder l'état de notre pacte social" (36:28-36:39).
L'objectif n'est pas seulement d'atteindre des taux de réussite au baccalauréat, mais de permettre à "chaque enfant puisse trouver sa place dans la société" (32:09). Le constat de la ségrégation scolaire et ses conséquences
L'école française est confrontée à une réalité de "vitesses", voire de "ghettoïsation", avec des établissements "pour pauvres" et "pour riches" (37:20-37:33).
La ségrégation scolaire engendre de "l'évitement scolaire" (37:38), une tendance à "l'entre-soi" (37:38) et un "stress parental" (37:38) lié à l'enjeu du diplôme et de l'orientation.
Ce phénomène touche l'ensemble du territoire français (54:07). Il y a un "séparatisme scolaire, un séparatisme de destin" (54:07), qui mine "la France entière" (54:13).
Les causes de la ségrégation scolaire
La ségrégation n'est pas seulement géographique.
Elle est aussi liée à des facteurs sociaux, historiques et à des mécanismes d'évitement et de stratégies parentales. Il ne suffit pas de regarder les statistiques, il faut "analyser justement derrière socialement j'allais même dire historiquement qui ce qu'il y a derrière ça" (46:04).
Le choix de l'établissement scolaire est une "décision très individuelle" (1:42:53) mais aux conséquences collectives, et la tendance à "l'entre-soi" (1:13:17) se retrouve dans d'autres domaines de la société.
La carte scolaire seule est inefficace : "on est resté sur l'idée que c'était la puissance publique au sommet de l'État qui allait trouver la solution pour tous les territoires et que on s'est contenté d'un seul levier qui était la carte scolaire et en fait ça ça marche pas" (56:05-56:23).
Les expérimentations et pistes de solutions
Des expérimentations locales, menées à partir de 2015, ont visé à adapter les solutions de mixité à la réalité des territoires : "on va lancer une série d'expérimentations avec une aine de collectivités locales... avec un panel de solutions à mettre en place au niveau territorial" (56:34-56:47).
Ces expérimentations ont inclus la fermeture de collèges "ghetto" pour redistribuer les élèves dans d'autres établissements plus mixtes (57:50-58:15).
L'attractivité des établissements, en particulier ceux en difficulté, est un levier important (1:16:25-1:16:37), via des "options sport études, charme, théâtre, etc." (1:16:55-1:17:00) qui doivent bénéficier à tous les élèves (1:22:57-1:23:04).
L'importance des "cités éducatives" a été soulignée, pour faire coopérer "l'ensemble des acteurs du territoire autour des enjeux de ce qu'on peut appeler les facteurs extrascolaires de la réussite scolaire" (1:04:21-1:04:39).
Il faut "veiller à mélanger vraiment les populations y compris dans la façon dont on construit les établissement" (55:03-55:16).
La stabilité des équipes éducatives est aussi importante (1:10:36). La nécessité de renforcer le travail avec les parents et d'améliorer l'orientation des élèves est également mise en avant (1:04:39-1:05:42, 2:07:30-2:07:42)
Le rôle du privé et la nécessité d'une régulation
Le débat soulève la question du financement public de l'enseignement privé et de son rôle dans la ségrégation scolaire (1:13:31-1:13:37, 1:26:17-1:26:23).
Il est question de "contreparties" (1:16:13-1:16:19) à demander au privé qui sont financés par des fonds publics. L'argument étant qu'il faut associer les acteurs privés aux missions de service public.
Il est aussi pointé que des choix individuels sont faits par les chefs d'établissement dans le recrutement de leurs élèves, sans qu'il y ait de transparence sur les critères.
La nécessité d'une régulation et de diagnostic des établissements privés est mise en avant, et notamment la nécessité de se demander ce que les familles financent via leurs inscriptions et si cet argent est bien mis au service des missions publiques d'enseignement et de formation (2:28:42-2:29:34)
Le privé ne peut être considéré comme une "solution miracle". "L'état de séparatisme socio-scolaire n'est pas que le fait de l'enseignement privé" (1:26:35-1:26:39)
L'importance d'une approche scientifique et objective L'apport des chercheurs et du conseil scientifique a été essentiel dans les expérimentations menées (1:45:14-1:45:36).
Il faut s'appuyer sur des données et des analyses objectives pour comprendre les dynamiques en jeu et proposer des solutions adaptées. L'objectivation des paramètres (2:22:39) permet de "d'avancer" (2:22:44).
Il est important de "convier la science avec un regard objectif qui se met à la fois à l'écoute de la réalité vécue des gens et qui en même temps est capable de mettre des mots dessus" (1:45:08-1:45:19).
Points de tension et divergences
Des tensions apparaissent sur la question du privé et de sa régulation.
Des désaccords existent sur l'évaluation des politiques publiques menées et l'efficacité des expérimentations.
La question des moyens alloués aux établissements les plus en difficulté est une source de débat.
Préconisations et perspectives
Volontarisme politique : Il est nécessaire de faire preuve de volontarisme politique et d'afficher clairement l'ambition d'une école plus inclusive.
Observatoires et outils : La mise en place d'observatoires locaux et d'outils de mesure (IPS) est nécessaire pour mieux comprendre les dynamiques de ségrégation et adapter les politiques publiques.
Évaluation des politiques : Un suivi rigoureux et une évaluation des politiques mises en place sont essentiels pour en mesurer l'impact et ajuster les mesures.
Objectifs quantifiés : Il est proposé de fixer des objectifs quantitatifs de mixité sociale, que ce soit pour les établissements publics comme privés.
Territoires et expérimentations : L'importance d'une approche territoriale et des expérimentations adaptées est soulignée.
Fermeture d'établissements ghetto : La nécessité de fermer les établissements "ghetto" est abordée comme une piste pour briser les logiques de ségrégation.
Moyens et attractivité : Il est souligné la nécessité de moyens supplémentaires, en particulier dans les établissements difficiles, mais aussi dans la nécessité de développer leur attractivité.
Travail avec les familles : Il est essentiel de travailler en étroite collaboration avec les familles pour lever les obstacles à la mixité.
Dépasser les clivages idéologiques : Le débat a montré qu'il était nécessaire de dépasser les clivages idéologiques pour se concentrer sur les solutions les plus adaptées à chaque situation locale.
Agir ensemble : La mixité sociale est un enjeu qui concerne l'ensemble de la société. Il est nécessaire de mobiliser tous les acteurs : les politiques, les enseignants, les parents, et les citoyens pour une école plus juste et inclusive.
Conclusion
Le débat souligne l'urgence d'agir contre la ségrégation scolaire, qui est un frein à la construction d'une société plus juste et égalitaire. Il met en évidence la complexité du problème, l'importance d'une approche multi-factorielle et la nécessité d'un engagement politique fort pour construire une école où la mixité sociale soit une réalité.
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Résumé Ce texte retranscrit une table ronde autour de la mixité sociale et scolaire en France, organisée par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).
Le débat, animé par une journaliste, met en lumière le constat d'une ségrégation scolaire croissante, avec des établissements scolaires de plus en plus séparés socialement, créant un écart grandissant entre élèves favorisés et défavorisés.
Plusieurs intervenants, dont des experts et des élus locaux, débattent des causes de ce phénomène et des solutions possibles, mettant l’accent sur la nécessité d’un diagnostic précis et territorialisé, et proposant des mesures concrètes telles que la création d'observatoires de la mixité scolaire, la mise en place de politiques d'attractivité pédagogique, et l'implication des collectivités locales.
La discussion aborde aussi le rôle complexe de l'enseignement privé dans cette ségrégation et la nécessité d’une coopération entre acteurs publics et privés.
Le but est d’identifier des leviers d’action pour une école plus juste et plus inclusive, contribuant à une meilleure cohésion sociale.
Voici un résumé minuté basé sur la transcription des sources :
- 0:07-1:35 : Introduction du CESE (Conseil économique, social et environnemental) ; le CESE est présenté comme la troisième assemblée citée dans la Constitution, assurant le lien entre les pouvoirs publics et les citoyens. Le CESE est composé de 175 conseillers désignés pour 5 ans, représentant divers groupes d'intérêts.
- 3:11-4:03 : Explication sur le choix des sujets étudiés au CESE : le gouvernement, le Parlement, ou le CESE lui-même peuvent initier des sujets, et les citoyens peuvent soumettre des pétitions. Le CESE est un lieu de débat avec les représentants de la société civile et les citoyens.
- 17:27-18:20 : Début de la séquence sur l'éducation, avec la présentation d'un court film sur la mixité sociale à l'école. La mixité sociale est définie comme la cohabitation de personnes de tous les horizons dans les mêmes établissements.
- 19:19-20:39 : Des participants du film soulignent l'importance de la mixité sociale pour l'ouverture au monde et la construction des individus, notamment dès la maternelle. La mixité sociale favorise la découverte de différentes cultures.
- 22:10-23:37 : Des témoignages sur l'expérience de la mixité sociale au collège et en BTS ; la mixité sociale permet d'avoir différents points de vue et de s'ouvrir à d'autres manières de fonctionner.
- 24:02-25:31 : Ouverture officielle de l'événement par le président du CESE, qui met en perspective les grands sujets de société. Il souligne le problème de la sécession scolaire et de la ségrégation dans le système éducatif.
- 25:31-28:05 : Le président du CESE mentionne un rapport sur l'état de la France qui révèle une ségrégation croissante dans divers domaines, y compris l'éducation. Il insiste sur l'urgence et la nécessité de trouver des solutions à la ségrégation scolaire.
- 28:11-29:13 : Le président de la commission éducation précise que les images du film ont été tournées dans deux lycées différents, l'un à Paris et l'autre à Saint-Denis, avec une contribution des jeunes du lycée de Saint-Denis.
- 32:09-33:21 : Il est souligné que le CESE a un avis sur la réussite scolaire, disponible dans un document intitulé "Réussite à l'École, réussite de l'École", préparé par la commission éducation. Le CESE ambitionne d'organiser une manifestation annuelle sur l'éducation.
- 33:28-35:21 : Introduction de la table ronde, animée par Héloïse Lhérété. Remerciements aux organisateurs.
- 35:21-37:51 : L'animatrice explique que la table ronde abordera l'inquiétude d'une école à deux vitesses et de la ségrégation scolaire. L'objectif est d'expliquer ce phénomène et d'y apporter des solutions.
- 37:59-40:10 : Présentation des intervenants : Youssef Souidi, docteur en économie, auteur de « Vers la sécession scolaire ? », Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Michel Blanquer, anciens ministres de l'Éducation nationale. L'animatrice souligne l'importance d'un débat constructif.
- 40:10-40:36 : L'animatrice explique le déroulement de la table ronde, avec une première partie consacrée à la question de la sécession scolaire, puis une discussion sur les expérimentations et enfin des échanges avec la salle.
- 40:36-41:34 : L'animatrice demande aux intervenants pourquoi la mixité sociale est un sujet important pour eux.
- 41:34-42:37 : Najat Vallaud-Belkacem souligne l'importance du sujet en raison des résultats de l'étude PISA, qui révèle des inégalités scolaires importantes en France. Elle insiste sur l'importance d'agir et de ne pas se résigner.
- 44:00-46:04 : Jean-Michel Blanquer partage sa conviction qu'il y a une tendance à souligner ce qui ne va pas dans le système éducatif français, et qu'il faut aussi reconnaître les réussites, y compris en matière de mixité sociale. Il note que les élèves de seconde générale sont au niveau du Japon, alors que ceux en filière professionnelle sont au niveau de Porto Rico.
- 50:08-50:28: Najat Vallaud-Belkacem souligne que la loi impose de promouvoir la mixité sociale dans les établissements publics et privés sous contrat.
- 50:28-51:44 : Youssef Souidi explique pourquoi il a choisi le terme de "sécession scolaire" pour son livre, soulignant que le fossé social entre le privé et le public se creuse. Il mentionne la complexité pour les parents de choisir entre des principes abstraits de mixité sociale et les intérêts de leurs enfants.
- 51:51-54:20: Il est souligné que la ségrégation scolaire n'est pas uniquement un problème parisien ou de banlieue, mais qu'elle existe dans toute la France, y compris dans des villes moyennes.
- 58:52-59:18 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'il n'y a pas de réponse simpliste, et qu'il faut agir différemment selon les territoires.
- 1:00:27-1:01:48 : Jean-Michel Blanquer critique les reproches faits sur le coût des expérimentations, soulignant que les moyens utilisés ne peuvent pas être employés ailleurs. Il reconnaît l'intérêt des expérimentations de Najat Vallaud-Belkacem.
- 1:01:54-1:04:32 : Il est souligné que les expérimentations de Najat Vallaud-Belkacem sont très intéressantes et que celles qui ont échoué nous apprennent des choses sur l'importance de la communication avec les familles. Il distingue les facteurs externes et internes à l'Éducation nationale.
- 1:04:32-1:05:42: Il est mentionné que les cités éducatives sont une initiative pour faire coopérer les acteurs du territoire autour des enjeux extrascolaires de la réussite.
- 1:05:42-1:07:04 : Jean-Michel Blanquer aborde les facteurs internes à l'Éducation nationale, notamment le niveau des élèves. Il note que la mixité sociale n'est pas seulement un enjeu des collèges urbains, mais aussi des collèges ruraux et des écoles primaires.
- 1:07:04-1:08:20 : Il souligne que le niveau des élèves est un facteur interne important. Il mentionne le volontarisme particulier du dédoublement des classes en CP et CE1. La carte scolaire est un outil, mais avec des limites dans certains territoires ruraux.
- 1:08:20-1:10:42 : Il souligne l'importance de l'offre scolaire dans les collèges défavorisés, en proposant par exemple des classes bilangues. Il mentionne également le problème du turnover des professeurs, mais souligne que la prime de 3000 € a amélioré la situation en REP+.
- 1:10:42-1:11:33 : Il est précisé que la France est au même niveau que l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie et l'Espagne dans les études PISA et a moins baissé que ces pays lors de la crise covid.
- 1:11:44-1:12:25 : Jean-Michel Blanquer insiste sur l'importance de reconnaître les réussites et de ne pas se concentrer uniquement sur les échecs du système éducatif.
- 1:12:25-1:13:17 : Youssef Sidi est interpellé sur l'évitement de l'enseignement public vers le privé, qui est particulièrement marqué entre le CM2 et la 6e.
- 1:13:17-1:16:10 : Il souligne que la puissance publique ne devrait pas favoriser l'enseignement privé. Il remet en question la pertinence de la loi Debré qui subventionne l'enseignement privé, dans la mesure où il a changé de fonction. Il mentionne l'existence d'élèves dans un collège très défavorisé situé près d'un collège favorisé (souvent privé).
- 1:16:10-1:17:00 : Il explique que la politique d'attractivité des établissements consiste à mettre des options (sport, théâtre, etc.) dans des établissements relégués.
- 1:18:27-1:20:10 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'elle n'est pas d'accord avec l'idée que la mixité sociale n'est pas un sujet urgent, et met en avant le taux de résilience des élèves de milieux défavorisés. Elle reproche à Jean-Michel Blanquer de minimiser l'urgence de la situation.
- 1:20:19-1:21:08 : Jean-Michel Blanquer réfute les accusations de manque d'intérêt pour la mixité sociale, soulignant son engagement sur ce sujet depuis 20 ans. Najat Vallaud-Belkacem répond que si l'intention de travailler sur la mixité sociale existait, elle n'a pas été mise en œuvre.
- 1:21:08-1:24:50 : Discussion sur la question de l'attractivité des établissements scolaires. Il est expliqué que des options pédagogiques attractives peuvent servir à conforter la mixité sociale mais cela ne doit pas se faire au détriment des autres élèves de l'établissement. Il est souligné que des offres pédagogiques sont parfois captées par les classes moyennes et supérieures, ce qui creuse les inégalités dans un même établissement.
- 1:25:57-1:28:05: L'animatrice souligne que la mixité sociale ne peut être décrétée depuis Paris, mais qu'elle se joue dans des contextes locaux. Najat Vallaud-Belkacem explique que la ségrégation est due à la fois aux choix des familles et au fait que le privé concurrence déloyalement le public.
- 1:28:05-1:30:34 : Elle souligne que le privé n'accueille pas autant d'enfants en situation de handicap que le public et qu'il ne prend pas en charge certaines contraintes. Elle dénonce un tapis rouge déroulé au privé.
- 1:30:34-1:32:19: Jean-Michel Blanquer regrette les propos de Najat Vallaud-Belkacem qui selon lui, ne favorisent pas un débat constructif sur les différents facteurs à améliorer. Il nie vouloir moins de mixité sociale qu'elle et souhaite qu'on regarde les mesures avec objectivité pour plus d'efficacité. Il prend l'exemple de la scolarisation obligatoire à 3 ans, qui a permis de remettre 20 000 enfants à l'école et de valoriser l'école maternelle.
- 1:35:00-1:36:54: Najat Vallaud-Belkacem souligne que les oppositions à la scolarisation à 3 ans venaient de ceux qui n'y voyaient pas une priorité. Elle reproche la suppression des classes bilangues et sections européennes en 2015 qui étaient des éléments d'attractivité.
- 1:36:54-1:43:12: Témoignage de Yasmine Bouena, adjointe à l'éducation de Bagnolet, qui explique comment sa commune a embauché une chercheuse pour étudier la question de la mixité sociale et de l'évitement scolaire. Elle insiste sur la nécessité d'aborder cette question collectivement.
- 1:43:18-1:46:13 : Discussion sur les préconisations du rapport du CESE, notamment la mise en place d'observatoires de la mixité sociale. Najat Vallaud-Belkacem souligne l'importance de la présence de chercheurs pour changer les perceptions.
- 1:46:13-1:47:57: Il est souligné que les observatoires sont essentiels pour alerter les collectivités sur les problèmes de mixité et pour objectiver la situation. Les indices de position sociale (IPS) sont un outil pour nourrir le débat.
- 1:47:57-1:49:53: Il est mentionné l'importance d'un outil informatique pour les chefs d'établissement et le manque de moyens des départements pour gérer la carte scolaire. Le manque d'enseignants et l'état des bâtiments contribuent à l'évitement.
- 1:50:01-1:51:37 : Jean-Michel Blanquer souligne l'importance d'articuler l'observatoire de la mixité sociale avec d'autres analyses. Il prend l'exemple de la scolarisation des enfants brésiliens en Guyane qui peut aller à l'encontre de la mixité sociale.
- 1:53:32-1:55:46 : Najat Vallaud-Belkacem préconise la fermeture d'établissements ghetto pour favoriser la mixité.
- 1:55:52-1:56:21 : L'animatrice conclut que plusieurs points d'accord émergent, notamment l'urgence d'agir et l'importance d'avoir des outils pour mesurer la situation.
- 1:56:21-2:03:17 : Témoignage de Madame Belloc, maire adjointe à l'Ormon, sur la cité éducative et le travail sur les temps de l'enfant et la parentalité.
- 2:03:17-2:08:06: Témoignage de Marie Bean, ambassadrice de la santé du 93 et parent d'élève, sur le besoin d'appartenance, de reconnaissance, d'identité et de sécurité.
- 2:08:06-2:09:43 : Intervention de Benjamin Modui de la Fédération Léo Lagrange, sur le rôle des espaces de mixité en dehors de l'école.
- 2:09:43-2:11:40: Intervention de Sylvane Berel, représentante de la FCPE Île-de-France, sur le suivi des secteurs multi-collèges et le manque de suivi après le départ de Najat Vallaud-Belkacem.
- 2:12:25-2:16:03 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'il faut parler de mixité socio-scolaire et non seulement sociale, et qu'il faut veiller à ce que la mixité sociale impacte les pratiques pédagogiques. Elle insiste sur la nécessité de la formation continue des enseignants et sur la déconsidération des professionnels de l'éducation.
- 2:17:03-2:21:33 : Jean-Michel Blanquer est d'accord avec ce dernier point. Il souligne qu'il faut reconnaitre les réussites et faire levier dessus. Il dit que les mesures de Najat Vallaud-Belkacem ressemblent à celles qu'il a mises en place, et qu'il faut dépolitiser les sujets pour être au plus près des besoins des élèves. Il explique les raisons de la liberté donnée aux communes sur les rythmes scolaires. Il réitère l'importance d'améliorer le niveau et de faire du volontarisme dans les zones défavorisées. Il insiste aussi sur le fait que l'école de la République fait bien son travail.
- 2:21:33-2:23:04 : L'animatrice conclut en soulignant qu'il faut objectiver les paramètres et appuyer sur les leviers pour plus de mixité sociale.
- 2:23:04-2:26:36 : Intervention de Colombe Brossel, sénatrice de Paris, sur l'importance de maintenir le sujet de la mixité à l'agenda.
- 2:26:36-2:30:40 : Témoignage d'une participante qui note les améliorations dans le système éducatif en 10 ans. Elle souligne que le privé doit justifier ses frais de fonctionnement et intégrer des classes spécialisées. Elle note aussi que les IPS permettent aux élus locaux de revoir leur carte scolaire.
- 2:30:40-2:32:58 : Intervention de Malik Saidi, inspectrice d'académie, qui propose de faire évoluer les options pour favoriser la mixité, notamment des options numériques.
- 2:32:58-2:36:19 : Intervention d'un ancien lycéen sur l'importance de la mixité et sur la nécessité de ne pas opposer le privé et le public.
- 2:36:19-2:39:23: Conclusion de Youssef Sidi, qui souligne le manque d'information sur la sélection des élèves dans le privé. Il relève aussi une mixité ethnique qui émerge dans le débat et l'importance des personnels non enseignants.
- 2:39:23-2:42:20 : Conclusion de Najat Vallaud-Belkacem, qui réaffirme l'urgence de la situation, félicite les participants et souligne les points d'accord notamment sur la nécessité d'une approche différenciée selon les territoires.
- 2:42:20-2:47:12 : Conclusion de Jean-Michel Blanquer, qui insiste sur la nécessité de construire un consensus, d'avoir un diagnostic clair et d'agir en cohérence avec les spécificités de chaque territoire.
- 2:47:12-2:48:10: L'animatrice remercie les intervenants et cite leurs livres respectifs. Elle souligne aussi l'importance de la fraternité et remercie les participants.
- 2:48:10-2:53:24: Conclusion de Bernadette Groison qui remercie les participants à cette table ronde. Elle insiste sur l'importance du débat, et de l'éducation dans les enjeux de la société.
Ce résumé minuté met en évidence les principaux points abordés lors de cette discussion sur la mixité sociale et scolaire, les désaccords et les pistes de solutions.
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Pour renforcer la relation école-famille, en s'appuyant sur les éléments de cette conférence, plusieurs axes peuvent être considérés :
- Comprendre les tensions et les défis du métier d'enseignant :
La conférence souligne que les enseignants sont confrontés à une tension constante entre le travail réel et l'imaginaire.
Ils doivent arbitrer entre des logiques parfois opposées, comme la socialisation et la subjectivation, le contrôle et la confiance, les significations et le sens.
Les familles doivent être sensibilisées à ces défis pour mieux comprendre les actions et les choix des enseignants.
- Dépasser la logique de l'obéissance : La conférence montre que l'école a longtemps été basée sur une logique d'obéissance et d'affiliation.
Or, l'objectif actuel est de former des sujets autonomes et capables de discernement.
Il est donc crucial de dépasser une vision où les parents doivent se soumettre aveuglément aux décisions de l'école.
Les parents peuvent être des partenaires actifs dans l'éducation, en encourageant leurs enfants à développer leur propre jugement.
- Valoriser le compromis et la négociation :
La conférence insiste sur l'importance des compromis.
Plutôt que d'opposer des visions tranchées,
il est préférable de chercher des terrains d'entente. Les parents et les enseignants peuvent par exemple dialoguer sur les objectifs d'apprentissage, les méthodes pédagogiques, ou les attentes réciproques.
- Reconnaître la diversité des approches pédagogiques :
Il existe une diversité de conceptions chez les enseignants, ce qui peut créer de la crispation.
Les parents doivent être conscients de cette diversité et être capables de discuter avec les enseignants pour comprendre leurs choix.
Il est important que les enseignants puissent expliquer leurs démarches et justifier leurs décisions, tout en étant ouverts au dialogue.
- Co-construire le sens :
La conférence souligne qu'il ne faut pas seulement transmettre des connaissances (significations) mais aussi faire en sorte que les élèves trouvent du sens à ce qu'ils apprennent.
Cette co-construction du sens peut aussi s'appliquer à la relation école-famille.
Les parents et les enseignants peuvent ensemble identifier les besoins des enfants et trouver des moyens de les satisfaire.
- Éviter les conflits de loyauté pour l'enfant :
Les enfants peuvent se trouver en conflit de loyauté quand les valeurs de la famille et celles de l'école sont trop divergentes.
Il est donc important de chercher des cohérences entre les deux univers pour favoriser l'épanouissement de l'enfant.
- Développer la confiance par le contrôle :
La confiance et le contrôle ne sont pas opposés, mais complémentaires.
Pour que les parents fassent confiance à l'école, il faut que les enseignants soient en mesure de rendre des comptes sur leur travail.
Cela passe par une réflexion collective sur les normes et les objectifs du métier d'enseignant. La confiance se construit sur la transparence et la responsabilité.
- Ne pas surestimer le rôle de l'école :
L'école est un élément important de l'éducation, mais elle n'est pas le seul.
Il est important de ne pas surestimer son rôle et de laisser de la place aux autres acteurs (familles, société).
L'école doit être un partenaire, et non un substitut, à l'éducation familiale.
- Accepter la complexité et l'incertitude :
Le monde est complexe, et il n'y a pas de solutions simples. Il faut accepter l'incertitude et être capable de s'adapter aux situations nouvelles.
L'objectif est de mener une "enquête collective" pour progresser ensemble.
En résumé, renforcer la relation école-famille nécessite de :
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Comprendre les défis du métier d'enseignant.
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Dialoguer sur les objectifs et les méthodes d'apprentissage.
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Co-construire le sens des apprentissages.
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Reconnaître la diversité des approches et des valeurs.
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Développer la confiance par le contrôle.
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Accepter la complexité du monde actuel.
En appliquant ces principes, il est possible de construire une relation école-famille plus solide et plus efficace au service de la réussite des élèves.
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Document de Briefing :
conférence d’Olivier Maulini sur le métier d’enseignant.
Maulini analyse la tension entre le travail réel des enseignants et l’imaginaire qui le façonne, soulignant la difficulté à concilier les attentes idéales (socialisation vs. subjectivation, transmission de significations vs. recherche de sens) avec les réalités complexes du terrain.
Il explore cette tension à travers une scène de classe fictive, mettant en lumière les transactions entre enseignants et élèves concernant le sens et la reconnaissance.
Enfin, il souligne l’importance d’une réflexion collective sur ces tensions, mettant en garde contre les risques du pur idéalisme ou du pur réalisme et plaidant pour un compromis pragmatique et une renormalisation collective du métier pour restaurer la confiance.
Introduction
Ce document analyse un échange oral centré sur la profession d'enseignant, ses défis et les tensions qui la caractérisent.
L'intervenant explore le statut de l'enseignant, l'expérience des enseignants, et les dynamiques en jeu entre enseignants et élèves.
Il aborde également les enjeux de la transmission des savoirs, les compromis nécessaires, et les tensions entre des visions différentes de l'éducation.
Thèmes Principaux
Le Double Statut de l'Enseignant : Objectivation et ExpérienceL'analyse commence par une distinction entre le statut "objectivable" de l'enseignant (la manière dont l'enseignement est perçu et normalisé par la société) et son expérience personnelle (ses sentiments de reconnaissance sociale).
Il est souligné que ces deux aspects ne sont pas toujours alignés, et des tensions peuvent émerger.
Citation: "c'est le versant du statut de l'enseignant qu'on pourrait qualifier de statut objectivable c'est-à-dire il y a des travaux qui vont chercher dans la société la manière dont les enseignants l'enseignement est considéré voir normalisé à partir d'injonction qui viennent de l'extérieur et puis il y a aussi tout le pan bien entendu de l'expérience des enseignants de leur sentiments d'être reconnu ou pas socialement et ces deux choses ne sont pas hipsof factcto corrélé"
La Remise en Question de l'Enseignant et le Rôle de l'Élève
L'intervenant utilise une scène où un enseignant, après avoir reçu une critique honnête de la part d'un élève sur l'ennui en classe, se remet en question de manière excessive. L'enseignant se blame, au lieu de blamer l'élève.
L'importance de se remettre en question avant de remettre en question l'élève est soulignée. Il y a un shift dans les dynamiques de pouvoir entre élèves et enseignants.
Citation : "mes étudiants si ça fonctionne pas il faut d'abord vous remettre en question avant de remettre en question l'élève"
Le Contrat Implicite Enseignant-Élève et son Évolution
Il y a une évolution du contrat implicite entre les enseignants et les élèves.
Autrefois, l'accent était mis sur la discipline et le respect de l'autorité. L'enseignant détenait le savoir et l'élève était passif.
Aujourd'hui, les enseignants veulent que les élèves s'intéressent et participent, et un manque d'intérêt est perçu comme un échec.
Citation: "tous les enseignants veulent que les élèves s'intéressent ils veulent que les élèves participent si les élèves ne participent pas ça veut dire que c'est pas intéressant si c'est pas intéressant ça veut dire que j'ai échoué comme enseignant"
La Transaction sur le Sens et la Reconnaissance
L'analyse introduit les concepts de "transaction sur le sens" (l'élève exprime son ennui, l'enseignant doit faire face à ce manque de sens) et de "transaction sur la reconnaissance" (l'élève cherche à être reconnu pour son potentiel, pas seulement comme élève).
L'enseignant doit valider l'élève, mais aussi le jeune.
Citation: "ici il y a deux transactions principales il y a une transaction sur le sens et une autre sur la reconnaissance c'est-à-dire que la TA transaction sur le sens c'est grosso modo clus dit tu ne participes pas et l'élève dit je m'ennuie"
Les Logiques de Socialisation et de Subjectivation
Deux logiques sont opposées : la socialisation (transmission des connaissances statutaires) et la subjectivation (reconnaissance de l'individu). L'enseignant oscille entre le maintien des normes et l'ouverture à l'individualité de l'élève.
Citation: "dans une logique de de socialisation ou dans une logique de de subjectivation et bien ici on va euh mettre l'accent sur la la transmission des des connaissances telles qu'elles sont instaurées statutairement par le programme par exemple hein"
Les Compromis Opératoires
L'intervenant souligne la nécessité pour les enseignants de faire des "compromis opératoires" entre ces différentes logiques et attentes.
Il met en lumière la différence d'état d'esprit entre les enseignants suisses et français, les premiers étant fiers des compromis qu'ils font, tandis que les seconds peuvent se sentir tiraillés.
Citation: "la grande différence entre le cor-enseignant l'État par exemple d'esprit du cor-enseignant en Suisse et l'état d'esprit du corp-enseignant en France c'est que quand les enseignants suisses font des compromis opératoires ils sont très fiers de faire des compromis"
La Tension entre les Significations et le Sens
L'intervenant questionne la tension entre la transmission des significations (savoirs codifiés, non négociables) et la recherche de sens par les élèves. Il souligne le danger d'abandonner les significations au nom du sens et vice-versa.
Citation: "si l'élève ne trouve pas de sens à la signification ben on lui enseigne quand même la signification moi c'est comme ça que je forme les enseignants aujourd'hui parce que je trouve qu'ils sont très très fragilisés quand quand il ils ont le sentiment que quand ils sanctionnent un élève ils ont échoué"
Les Pédagogies du Contrôle et de la Confiance
L'intervenant distingue deux approches pédagogiques : le contrôle (obéissance, autorité) et la confiance (autonomie, responsabilité).
Il suggère que la confiance inclut le contrôle et que ces deux aspects ne sont pas mutuellement exclusifs.
Citation: "ici voyez la confiance ne s'oppose pas au contrôle puisque comme je disais tout à l'heure la confiance ici elle inclurait le contrôle"
Le Travail Empêché et les Enjeux de l'Imaginaire
L'intervenant introduit le concept de "travail empêché", développé par les ergonomes, pour décrire le sentiment d'impuissance que peuvent ressentir les enseignants face aux contraintes du réel et aux attentes de l'imaginaire.
L'imaginaire du métier est constitué des idéaux exprimés (discours idéalistes) et des attentes à l'œuvre (idéaux inexprimés).
Citation: "le sentiment d'empêchement il est proportionnel à aux difficultés que vous impose le réel et aux idéaux que produit votre imaginaire"
Autres Idées Clés
La fragilité des enseignants : Les enseignants sont fragilisés par les injonctions contradictoires et les changements constants des politiques éducatives.
La recherche de la validation : Les enseignants dépendent de la validation des élèves pour évaluer la qualité de leur travail, alors même que ces élèves ne sont pas toujours considérés comme des "juges crédibles".
L'importance de la compréhension et de l'empathie :
L'intervenant souligne que les enseignants doivent être à la fois compréhensibles (clairs dans leurs explications) et compréhensifs (attentifs aux besoins et aux difficultés des élèves).
Les compromis nécessaires dans l'éducation des enfants :
Les parents jouent un rôle important dans la construction de la pensée autonome des enfants. Ils doivent trouver un compromis entre laisser l'enfant se faire à l'autorité et intervenir à chaque problème.
Le rôle de la comparaison : La comparaison du travail d'enseignant et du travail dans d'autres domaines, comme la médecine ou l'entreprise, met en lumière les attentes que la société a envers le système éducatif.
Conclusion
Cette analyse révèle la complexité du métier d'enseignant, tiraillé entre des logiques et des attentes parfois contradictoires.
L'intervenant met en évidence la nécessité pour les enseignants de développer leur propre autonomie, tout en assumant leur responsabilité dans la transmission des savoirs.
La réflexion sur le "travail empêché" et la gestion de l'imaginaire du métier sont des enjeux majeurs pour la profession enseignante.
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Voici un résumé minuté de la transcription, basé sur les informations fournies :
- 0:00-2:25 : Introduction par Olivier Maulini, qui présente le thème de sa conférence : l'enseignement à l'épreuve, entre travail réel et imaginaire. Il mentionne ses travaux de recherche sur le métier d'enseignant dans les pays francophones. Il introduit également une caricature qui inverse l'échelle des valeurs entre professeur et élève, pour souligner des phénomènes qui peuvent nous interroger.
- 4:13-4:41 : L'idée d'épreuve est définie, en soulignant l'aspect négatif que cela peut avoir sur le vécu au travail, et le risque de décrochage enseignant.
- 6:18-6:43 : Introduction d'une scène de film "Un métier sérieux" pour illustrer une situation ordinaire du travail enseignant.
- 7:56-9:45 : Analyse d'une scène du film où un enseignant (Cluset) interagit avec un élève (Antoine) peu motivé. Cette scène sert de point de départ à la discussion.
- 10:24-12:34 : Suite de l'analyse de la scène. Les réactions des enseignants sont évoquées, certains prenant le parti de l'élève. L'attitude de Cluset est analysée, soulignant son ouverture à la discussion et sa volonté de comprendre l'élève.
- 12:42-14:19 : Introduction du concept de distance entre le travail réel et l'imaginaire comme source de mise à l'épreuve pour les enseignants. Les attentes des enseignants et les réalités du travail sont souvent en tension.
- 14:19-14:50 : L'hypothèse est que cette tension entre réalité et imaginaire est constitutive de l'expérience du travail enseignant. Il est nécessaire d'en prendre conscience et de travailler collectivement sur cette tension.
- 15:55-17:52 : Discussion sur le concept de "métier d'élève". On attend d'abord des élèves qu'ils se tiennent correctement et qu'ils donnent des signes extérieurs de leur présence. Les enseignants supportent de moins en moins les comportements qui indiquent un manque d'intérêt.
- 17:52-20:30 : Les enseignants évaluent la qualité de leur travail en fonction de la présence des élèves. Dans les classes les plus difficiles, la présence physique est déjà une réussite. Il y a un changement fondamental dans le contrat entre enseignant et élève.
- 20:30-24:51 : Analyse de la scène de dialogue entre Cluset et Antoine. Cluset tente de se justifier, mais c'est l'élève qui débloque la situation en disant qu'il aime lire. Cluset fait une transaction en validant l'attitude de l'élève.
- 25:40-27:41 : Deux façons de concevoir la contractualisation avec les élèves : contraindre ou chercher le dialogue. Les débats entre enseignants sur ce qu'il faut faire lire aux élèves sont aussi évoqués.
- 27:41-28:52 : Les enseignants composent entre une logique de rupture et une logique de continuité. Les enseignants suisses et français ont des approches différentes face aux compromis.
- 30:37-31:19 : L'interaction entre Cluset et Antoine est analysée sous l'angle de deux transactions : une sur le sens et une autre sur la reconnaissance.
- 32:11-32:37 : Antoine fait aussi un compromis, en montrant son désintérêt sans perturber la classe.
- 33:53-34:21 : Les élèves qui réussissent à l'école sont souvent éduqués dans une logique différente à la maison.
- 34:21-36:03 : Analyse de la transaction sur la reconnaissance. Cluset finit par valider l'intérêt de l'élève pour la lecture.
- 36:03-36:11 : Les transactions existent dans les pratiques, mais il faut questionner le rapport entre le réel et l'imaginaire.
- 36:52-37:51 : Question de l'auditoire sur la différence entre le réel et la réalité. L'intervenant remet cette question à plus tard.
- 37:51-42:10 : Présentation de deux modèles éducatifs : un modèle de socialisation (Durkheim) où les jeunes entrent dans un monde qui les précède, et un modèle de subjectivation (Touraine) où l'objectif est de former des sujets humains. La subjectivation n'est pas l'inverse de la socialisation, mais une autre forme de socialisation.
- 42:10-44:51 : Dans les familles populaires, l'accent est souvent mis sur l'affiliation et la socialisation. On attend des enfants qu'ils se comportent bien et qu'ils respectent les règles.
- 44:51-46:57 : Les enfants de profs entendent souvent une autre logique : ils sont encouragés à remettre en question et à développer leur propre jugement. La figure d'autorité, basée sur un principe d'évidence, est remise en question.
- 46:57-49:16 : Dans une logique de socialisation, l'accent est mis sur la transmission des connaissances. Dans une logique de reconnaissance, on valide ce que l'élève fait, y compris en dehors de l'école. Les didacticiens insistent sur les significations non négociables.
- 49:16-51:38 : Si l'élève ne trouve pas de sens à la signification, on lui enseigne quand même la signification. Il y a une tension entre le sens et la signification. Le conférencier prône un compromis.
- 51:38-53:49 : L'instruction civique et l'éducation à la citoyenneté sont mises en opposition. L'exigence d'attention est une attente forte pour les enseignants, mais l'expression des élèves est aussi importante. Les enseignants veulent que les élèves s'expriment, mais l'enseignement doit aussi être basé sur l'attention.
- 53:49-55:29 : Opposition entre une pédagogie du contrôle et une pédagogie de la confiance. Si on tire une logique à l'extrême, on se retrouve dans des impasses. Une pédagogie de la reproduction ou une dérive "act"..
- 55:29-57:32 : L'alternative serait une pédagogie de l'alternance, où les moments d'enseignement vertical sont compensés par des moments plus "détendus". Mais certaines pédagogies tentent d'intégrer les deux logiques.
- 57:32-59:31 : L'exemple de la dictée coopérative est donné comme exemple de pédagogie intégrant la signification et le sens. On fait entrer les élèves dans des significations, mais on leur permet aussi de s'exprimer. L'objectif est d'éviter les transactions marchandes au profit de transactions plus cognitives.
- 59:31-1:00:15 : Opposition entre la sélection scolaire classique (méritocratie) et une logique d'intégration. L'échec scolaire est plus handicapant aujourd'hui.
- 1:00:15-1:02:31 : L'intervenant souligne que l'ensemble des enjeux du métier d'enseignant sont abordés à partir de l'expérience des enseignants. Ce qui fait souffrir un enseignant, c'est ce qu'il n'arrive pas à faire. Certains enseignants trouvent génial cette remise en question permanente.
- 1:02:31-1:04:02 : Un bon professeur est à la fois compréhensible et compréhensif. Il doit être un expert de la parole, mais il doit aussi comprendre les élèves.
- 1:04:02-1:05:28 : Le débat politique sur la compréhension et l'excuse est évoqué. Les deux pôles semblent contraires mais sont inclus l'un dans l'autre (système dialogique).
- 1:05:28-1:06:08 : Certains pensent que pour s'intégrer dans un monde brutal, il faut être brutal. Certains enseignants justifient leur dureté en invoquant le réalisme.
- 1:07:31-1:09:45 : L'idéal éducatif est de former des citoyens capables de discernement. Une question est posée du point de vue d'une mère, sur la diversité des conceptions chez les enseignants, ce qui peut créer de la crispation.
- 1:09:45-1:13:56 : Il est difficile pour les élèves d'intégrer les différents éléments et de comprendre ce que l'école attend d'eux. Le projet de socialisation démocratique place la barre très haut pour les élèves. Les adultes ne sont pas d'accord entre eux sur ce qui est important. Un siècle avant, c'était les profs qui décidaient. Le rôle de l'école est devenu très complexe pour les enfants.
- 1:13:56-1:17:18 : L'importance du dialogue avec l'enfant pour qu'il devienne autonome dans son jugement sur les professeurs. Les familles qui encouragent l'autonomie ont plus de succès.
- 1:17:18-1:20:20 : Deux logiques qui peuvent être liées ou en rupture. Les pratiques sont souvent d'un côté, et les débats de l'autre. Ce tableau s'adapte à la relation école-famille.
- 1:20:20-1:22:52 : Les parents n'ont pas d'obligation d'être à l'école, contrairement aux élèves. La confiance et le contrôle ne sont pas opposés, la confiance inclut le contrôle.. Il faut se méfier de la dictature du consommateur d'école.
- 1:22:52-1:26:01 : Comment demander aux parents de faire confiance à l'école si les enseignants enseignent de manière différente ? Il y a une crise de confiance. La confiance est subordonnée au fait de rendre des comptes sur la manière de normaliser le travail. Les enseignants doivent renoncer à une partie de leur liberté pour échanger cela contre de la sécurité.
- 1:26:01-1:28:52 : La confiance est subordonnée à une forme de contrôle. La médecine rend des comptes sur sa manière de normaliser le travail. La formation des enseignants est moins claire à ce sujet, notamment par comparaison internationale.
- 1:28:52-1:33:31 : Introduction du concept d'empêchement éprouvé, développé par les ergonomes. Les travailleurs transforment le monde pour autrui. L'empêchement fait partie intégrante du travail réel. La compétence, c'est l'écart entre le prescrit et le réel.
- 1:33:31-1:37:36 : Le travail réel a deux faces : l'activité réalisée et le réel de l'activité (ce que ça fait). Ce courant de recherche s'intéresse aux pratiques ordinaires des enseignants. Les enseignants sont des torturés qui se remettent sans cesse en question.
- 1:37:36-1:40:59 : L'intervenant ajoute à ce modèle l'imaginaire du métier. Les ergonomes pensent que le travail réel est le même pour tous. Il est important d'aborder l'enseignement sous l'angle du travail. L'empêchement est constitutif du travail réel.
- 1:40:59-1:42:24 : L'empêchement n'est pas seulement conditionné par le travail réel, mais aussi par l'imaginaire du métier. Les réalités deviennent de plus en plus dures pour les enseignants, et le contrat qui leur permettait de professer est en crise.
- 1:42:24-1:45:10 : L'imaginaire du métier a deux faces : les idéaux exprimés (les discours idéalistes) et les attentes à l'œuvre (les idéaux inexprimés).
- 1:45:10-1:51:19 : Les attentes à l'œuvre sont des idéaux inexprimés, des normes implicites qui sont perçues par les acteurs. Les enseignants sont sans arrêt dans des arbitrages entre idéal et réalité. L'autonomie doit être revendiquée pour les enseignants.
- 1:51:19-1:53:55 : Le ministère est aussi concerné. La complexité du travail aujourd'hui est due à ces tensions entre idéal et réalité. L'intervenant ne donne pas de conseils, mais tente de montrer les choix qui sont devant les enseignants.
- 1:53:55-1:57:53 : Il faut se reconnaître collectivement dans cette situation complexe. La situation de la France est analysée : plus on affirme que les inégalités scolaires sont justes, plus on développe l'emprise scolaire. Les enseignants sont dans une dislocation entre le travail réel et l'imaginaire.
- 1:57:53-2:02:21 : Conclusion en sortant de la France. Il faut choisir entre le mug Greta (les jeunes ne veulent plus aller à l'école) et le mug Donald (les non-éduqués sont les meilleurs). Il faut rester fidèle à l'enquête collective pour résister à ce double procès fait à l'instruction publique.
- 2:02:21-2:15:16 : Questions et échanges avec le public. Références à des ressources supplémentaires sur l'orthographe. Reconnaissance de la complexité du métier d'enseignant.
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Voici une note de synthèse détaillée basée sur les sources que vous avez fournies :
Note de Synthèse : "Privés de vie privée ? - #DATAGUEULE 40"
Introduction
Ce document analyse les principaux thèmes et idées soulevés par l'épisode #40 de Datagueule, intitulé "Privés de vie privée ?".
Il explore la tension constante entre la surveillance étatique et la protection de la vie privée à l'ère des technologies de communication modernes.
L'accent est mis sur le risque que l'exception devienne la règle, conduisant à une surveillance généralisée et à l'autocensure.
Thèmes Clés
L'Évolution de la Surveillance et des Communications :
La source souligne l'évolution rapide des technologies de communication (télégraphe, téléphone, internet, etc.), et comment elles ont transformé la surveillance.
"Télégraphe, téléphone fixe, puis mobile, fax, internet, les moyens de communication moderne ont toujours été au cœur d'une tension permanente."
L'explosion des données (nombre d'abonnés mobiles, SMS, internautes) a créé un "trésor d'information" pour les services de renseignement.
La Surveillance Facilitée par la Technologie :
L'identification des individus est devenue beaucoup plus facile. Alors qu'il fallait autrefois des empreintes digitales et 12 points de concordance, "Aujourd'hui, quatre connexions sur quatre antennes de téléphonies portables différentes suffisent. a identifié quelqu'un à 95%."
Cette technologie permet une surveillance beaucoup plus massive et en temps réel.
Le Danger de l'Exception Devenant la Règle : La source met en lumière la tendance des gouvernements à justifier des mesures de surveillance exceptionnelles (comme le Patriot Act aux États-Unis) au nom de la lutte contre le terrorisme.
"Au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, le Congrès américain vote le Patriote Act, une loi dite d'exception censée aider temporairement à lutter contre cet ennemi invisible qui est le terrorisme. 14 ans plus tard, cette loi est toujours en vigueur et l'exc est devenue la règle."
Ces mesures, censées être temporaires, deviennent souvent permanentes et remettent en question les principes démocratiques.
"Face à la menace pas de temps à perdre avec les principes démocratiques."
La Surveillance Massive et ses Conséquences :
La source critique le système de surveillance massive de la NSA qui est capable de surveiller une personne et les trois degrés de relations qu'elle entretient. "La NSA, l'agence de renseignement américaine qui scrute les réseaux, s'autorise à remonter jusqu'à 3 degrés de relation à partir d'une personne potentiellement suspecte."
Cette surveillance massive transforme un grand nombre de citoyens en suspects potentiels, "À partir d'une cible ayant 40 contacts dans son téléphone, 2,5 millions de personnes peuvent ainsi devenir suspectes."
Le Projet de Loi sur le Renseignement en France : En France, le projet de loi sur le renseignement, présenté comme une modernisation des moyens de lutte contre le terrorisme, prévoit l'installation de "boîtes noires" pour surveiller le trafic internet.
L'objectif est de détecter les "comportements suspects" grâce à des algorithmes.
"L'un des articles du texte prévoit l'installation de boîtes noires pour surveiller le trafic sur internet, plus précisément pour détecter des comportements suspects."
La Surveillance Algorithmique et le Manque de Transparence :
La source soulève l'inquiétude que les algorithmes utilisés pour la surveillance deviennent opaques et incontrôlables.
"La question n'est donc plus de surveiller les surveillants, mais de surveiller des algorithmes écrits pour des surveillants. La transparence devient opaque et sans garde fou solide."
La définition de ce qui est "normal" ou "suspect" est confiée à des algorithmes, ce qui pose un problème de contrôle et de biais potentiels.
"La normalité risque vite de devenir tout ce qui n'est pas anormal, donc ce que les algorithmes veulent bien laisser hors de leur radar."
L'Importance de la Vie Privée et des Libertés :
La source insiste sur l'importance de la protection de la vie privée comme fondement de la liberté.
"Protéger le secret des communications, c'est éviter que l'exception devienne la règle et que la crainte de la surveillance ne tourne à l'autocensure. Car la préservation de la vie privée rime souvent avec liberté."
La surveillance excessive peut conduire à l'autocensure et à la perte de libertés fondamentales. Il est essentiel de maintenir un équilibre fragile entre la surveillance et la protection de la vie privée.
Le Rôle de la Loi: La loi est désignée comme le seul rempart pour protéger la vie privée.
"Un équilibre fragile que logiquement seule la loi doit préserver en définissant clairement qui peut faire quoi, comment et pourquoi."
Le sentiment de surveillance impacte la liberté des citoyens.
"Car une fois que le sentiment de surveillance s'installe, la liberté de chacun s'efface."
Idées et Faits Importants
La surveillance est facilitée par la technologie. L'exception, au nom de la lutte contre le terrorisme, devient la norme.
Le traitement des données personnelles est devenu un enjeu majeur.
Les algorithmes de surveillance créent un manque de transparence. La protection de la vie privée est essentielle à la liberté.
Conclusion
L'épisode #40 de Datagueule alerte sur les dangers d'une surveillance excessive et la nécessité de protéger la vie privée à l'ère numérique.
Il souligne l'importance d'une législation claire et contrôlée pour encadrer la surveillance, afin de préserver les libertés individuelles.
Le message central est que l'équilibre fragile entre sécurité et liberté est menacé par la généralisation de la surveillance, et qu'il est crucial de rester vigilant.
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Voici un document de synthèse basé sur les informations tirées de la transcription du webinaire et de notre conversation précédente :
Titre : Synthèse du webinaire sur les perceptions des enseignants face à l'inclusion scolaire dans un contexte de diversité ethnoculturelle
Introduction
Ce document résume les points clés abordés lors du webinaire sur les perceptions des enseignants concernant l'inclusion scolaire, particulièrement dans un contexte de diversité ethnoculturelle au niveau primaire.
Le webinaire a présenté les résultats préliminaires d'un projet de recherche en cours.
Contexte et problématique
Le Québec a mis en place diverses mesures et politiques pour favoriser l'intégration des élèves, notamment ceux issus de l'immigration, et pour assurer la réussite de tous.
Parmi ces politiques, on note la politique d'intégration scolaire et d'éducation interculturelle ainsi qu'une politique plus inclusive datant de 2017.
Cependant, l'inclusion reste un défi qui nécessite une transformation du système éducatif, des pratiques enseignantes et une évolution de la perception de la diversité et de l'inclusion. Le travail enseignant est devenu plus riche mais aussi plus complexe.
Objectifs de la recherche
L'objectif principal de la recherche est d'analyser les perceptions des enseignants et leurs pratiques d'enseignement qui favorisent, selon leur point de vue, l'inclusion socio-scolaire des élèves dans un contexte de diversité.
La recherche se base sur une définition des pratiques enseignantes comme étant singulières et contextualisées.
Une distinction est faite entre l'intégration, orientée vers les élèves ayant des besoins spécifiques, et l'inclusion, qui concerne l'apprentissage et la participation de tous les élèves.
Méthodologie
La recherche est de nature qualitative et critique. Les données ont été recueillies par le biais d'entretiens individuels et de groupes de discussion avec des enseignants du primaire de six centres de services scolaires du Québec.
Pour la présentation des résultats, seules les données issues des entretiens individuels de huit enseignants ont été analysées.
Les thèmes abordés lors des entrevues incluent le profil de l'école, la perception de l'inclusion, les pratiques d'enseignement et les défis de mise en œuvre.
Résultats préliminaires Les résultats préliminaires sont organisés autour de trois thèmes principaux :
- Perceptions des enseignants de l'inclusion scolaire
- Les définitions de l'inclusion varient, étant parfois centrées sur des élèves spécifiques (ex : élèves avec des troubles d'apprentissage, élèves issus de l'immigration) ou sur l'ensemble des élèves.
- Les perceptions de l'inclusion sont axées soit sur ses bénéfices (processus naturel), soit sur les défis qu'elle pose (tâche supplémentaire), soit sur l'idée que, dans sa forme actuelle, elle peut être nuisible pour certains élèves.
- Pratiques enseignantes inclusives rapportées
- Les pratiques ont été classées selon les catégories de Finkenstein et collaborateurs :
- Collaboration et travail d'équipe (coenseignement, collaboration avec les familles).
- Pratiques sociales, émotionnelles et comportementales (importance du bien-être de l'élève, relation enseignant-élève).
- Pratiques organisationnelles (varier la composition des équipes, utilisation d'images).
- Déterminer la progression (modification des tâches).
- Pratiques pédagogiques (apprentissage collaboratif, enseignement de stratégies).
- Pratiques multiculturelles (utilisation des langues parlées par les élèves), bien que moins présentes dans les contextes peu multiethniques.
- Les pratiques ont été classées selon les catégories de Finkenstein et collaborateurs :
- Facteurs qui nuisent à l'inclusion
- Manque de ressources (notamment pour les élèves HDAA).
- Trop de besoins différents et hétérogénéité des classes.
- Manque de formation.
- Lois de francisation limitant l'utilisation de la langue maternelle.
- Manque de collaboration avec les parents, surtout dans les milieux défavorisés.
Interprétation et conclusion
Les résultats préliminaires mettent en évidence un sentiment de frustration et d'insatisfaction chez les enseignants, lié à des facteurs systémiques et un manque de soutien.
La perception de l'inclusion et des pratiques inclusives est fortement influencée par le contexte de travail et les caractéristiques du milieu.
L'inclusion est souvent perçue comme une tâche supplémentaire, surtout dans les milieux défavorisés.
Les pratiques rapportées sont inclusives dans le contexte de leur mise en œuvre, mais ne sont pas toujours ancrées dans la culture scolaire.
Les pratiques multiculturelles sont surtout présentes dans les milieux multiethniques, ce qui suggère un manque de préparation des milieux peu ou pas multiethniques pour accueillir les élèves issus de l'immigration.
Limites de la recherche Le cadre d'analyse, basé sur des pratiques observées en classe, diffère des pratiques rapportées par les enseignants. La sélection des pratiques présentées est influencée par l'interprétation des chercheurs.
La catégorisation des marqueurs de diversité peut aussi constituer une limite.
Discussion et pistes de réflexion * Il est important de distinguer les pratiques d'intégration des pratiques inclusives, ces dernières visant l'ensemble des élèves et s'inscrivant dans un processus continu. * Les perceptions des enseignants évoluent, mais restent influencées par le contexte et les défis rencontrés. * Il est nécessaire de considérer à la fois les facteurs internes (croyances, attitudes) et externes (ressources, formation) pour favoriser l'inclusion. * L'utilisation des langues maternelles est un enjeu important, notamment en regard des politiques linguistiques du Québec. * La collaboration entre enseignants, ainsi qu'avec d'autres professionnels, est essentielle. * La question de l'inclusion ne doit pas se limiter à la diversité ethnoculturelle et linguistique, mais doit englober toutes les formes de diversité. * Il est essentiel de proposer des formations qui permettent aux enseignants de mettre en place des pratiques inclusives efficaces et durables. * Les pratiques inclusives doivent s'ancrer dans la culture scolaire et ne pas être considérées comme des actions isolées et ponctuelles.
Ce document de synthèse offre une vue d'ensemble des principaux points abordés lors du webinaire, en soulignant les défis et les pistes de réflexion pour une meilleure inclusion scolaire dans un contexte de diversité.
- Perceptions des enseignants de l'inclusion scolaire
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Voici un document de briefing détaillé, reprenant les thèmes principaux, les idées clés et des citations pertinentes des sources que vous avez fournies, le tout en français :
Document de Briefing : Analyse du Webinaire sur les Pratiques de Gestion de Crise des Directions d'Établissement Scolaire au Québec
Introduction
Ce document vise à synthétiser les points saillants du webinaire intitulé "Réfléchir aux pratiques de gestion de crise des directions d’établissement scolaire au Québec," présenté par Olivier et Anne Michel, professeurs à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Le webinaire a exploré les résultats d'un projet de recherche sur la gestion de crise dans le contexte scolaire québécois, en particulier pendant la pandémie de COVID-19.
Contexte et Objectifs de la Recherche
- Origine du projet: La recherche a été initiée suite à la crise sanitaire de la COVID-19, qui a mis en lumière la nécessité d'étudier la gestion de crise dans le milieu scolaire.
- Financement: Le projet a été financé par l'UQAM et le réseau PERISCOPE.
- Objectif général: Identifier les pratiques de gestion de crise des directions d'établissement scolaire, les évaluer et proposer des pistes d'amélioration, notamment en matière de formation.
Déroulement : Le projet s'est déroulé en plusieurs phases : * Phase 1 : Entretiens semi-dirigés avec des directions d'établissement pour identifier les pratiques de gestion de crise pendant la pandémie. * Phase 2 : Questionnaire en ligne pour évaluer l'importance accordée à ces pratiques en contexte de crise pandémique et globale, et pour identifier les besoins en formation des directions.
Constat Principal : Un Champ de Recherche Peu Documenté
La gestion du changement est un sujet largement étudié dans le domaine de l'éducation, mais les études sur la gestion de crise restent rares, surtout dans le monde francophone.
"…si la gestion du changement est un chantier largement documenté dans le champ de l'administration et des politiques de l'éducation … la gestion des risques et des crises telles que nous la définissons demeure relativement peu documentée dans le secteur de l'éducation."
La pandémie a stimulé l'intérêt pour ce champ de recherche, mais les études restent surtout menées aux États-Unis, conséquence des évènements tels que la fusillade de Columbine.
Définition de la Crise
Caractéristiques: Un événement imprévisible, indu, comportant un danger, une menace et des effets négatifs sur le fonctionnement normal de l'organisation.
Échelle de gravité (Libère): Incident → Accident → Crise → Catastrophe. La crise se situe entre l'accident et la catastrophe.
Risques: La crise est un risque, mais il existe des risques internes et externes multiples dans le milieu scolaire (violence, problèmes de santé mentale, catastrophes naturelles, épidémies, etc.).
La Gestion de Crise
- Définition: Un processus visant à prévenir ou amoindrir les effets négatifs des crises en protégeant les organisations et les parties prenantes.
- Importance de la préparation: Agir en prévention et réagir rapidement en cas de crise.
- Défis: Gérer les enjeux pédagogiques et administratifs, former les gestionnaires, etc.
- Constat: Les gestionnaires scolaires ne sont pas toujours formés à la gestion de crise.
- "...actuellement, pas seulement au Québec, mais également ailleurs à l'international, on remarque que les gestionnaires scolaires ne sont pas formés initialement à la gestion de crise, ce qui nuit à la réaction rapide et adéquate à celle-ci."
Résultats de la Phase 1 (Étude Qualitative)
- Méthodologie: Entretiens semi-dirigés avec 12 directions et directions adjointes, analyse de contenu inductive.
8 principes de gestion de crise dégagés:
- Dégager les ressources financières et matérielles.
- Mobiliser les ressources humaines (interne et externe).
- Veiller au bien-être du personnel.
- Motiver et mobiliser le personnel.
- Trouver des solutions et prendre des décisions (déléguer).
- Encourager le leadership du personnel enseignant.
- Assurer la poursuite des activités éducatives.
- Maintenir le lien avec le personnel, les parents et les élèves.
Résultats de la Phase 2 (Étude Quantitative)
- Méthodologie: Questionnaire en ligne auprès de 78 directions d'école et gestionnaires.
- Évaluation de l'importance des principes : Les principes sont jugés importants, voire très importants en contexte de crise sanitaire et globale, mais plus encore en contexte de crise sanitaire.
- " En effet, il y a une importance plus grande qui est accordée au principe en contexte de crise sanitaire plutôt qu'en contexte de crise globale, ce qui peut s'expliquer par le fait que notre guide présente certains principes qui ont été élaborés au moyen d'entretiens visant explicitement à documenter la crise pandémique. "
- Besoins de formation : L'offre de formation initiale et continue est jugée insuffisante pour développer les compétences en gestion de crise.
- "Ce que les données nous indiquent, c'est qu'à la fois pour la formation initiale et pour la formation continue, on semble peu apprécié, peu d'accord avec le fait que la formation initiale, voir même la formation continue, permet de développer présentement les compétences en gestion de crise de nos directions."
- Profils de leadership : Identification de deux profils (autoritaire et créatif), mais pas de différence significative dans le besoin de formation.
Discussion et Recommandations
- Importance de la contextualisation : Chaque crise est spécifique, mais des principes transversaux existent.
- Insuffisance de la formation : Les directions ont besoin d'une formation spécifique à la gestion de crise.
- "Nos résultats révèlent que la formation qui est présentement offerte, qu'elle soit initiale ou continue, elle est insuffisante en fait pour développer pleinement la gestion de crise chez nos candidats. Donc, il semble avoir un certain manque de préparation pour affronter différents types de crise."
Recommandations :
*Développer des formations spécifiques (initiale et co ntinue). * Utiliser des études de cas et des scénarios de crise. * Intégrer des exemples concrets et des classifications de crise. * S'inspirer des pratiques en administration et gestion de crise d'autres secteurs. * Documenter davantage les crises vécues par les directions pour élaborer des scénarios de formation pertinents.
"L'idée serait éventuellement donc de mener des entretiens pour décrire, pour qu'on puisse recenser ces différents types de crises là, les évaluer bien sûr au regard de différents paramètres, notamment leur niveau de gravité par exemple, en venir à faire une classification, donc une typologie également des crises qui ont été vécues."
Limites de l'Étude
- Échantillon de 78 participants, donc pas représentatif de toutes les directions du Québec.
- La notion de crise est subjective et interprétable.
- Le questionnaire est fermé, ne permettant pas d'approfondir la compréhension des expériences de crise vécues.
Prochaines Étapes
- Documenter les différentes crises scolaires vécues (entretiens).
- Évaluer le niveau de gravité des crises (échelle de Libère).
- Développer une typologie de crises.
- Créer des scénarios de crise pour la formation.
Conclusion
Le webinaire a mis en évidence l'importance d'une approche structurée et documentée de la gestion de crise dans le milieu scolaire québécois.
La recherche menée par Olivier et Anne Michel révèle un besoin criant en formation des gestionnaires d'établissement, et souligne la nécessité de s'inspirer des pratiques éprouvées dans d'autres secteurs, tout en tenant compte des spécificités du contexte scolaire.
Les prochaines phases de la recherche devraient apporter des éclairages supplémentaires et contribuer à améliorer la préparation des directions d'établissement face aux crises.
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Voici un résumé des points principaux de la présentation, avec une indication du moment où ils ont été abordés:
- Introduction [0:00-2:20]
- Présentation du webinaire par Mar, directeur du CRIFPE.
- Le webinaire porte sur la gestion de crise dans les établissements scolaires au Québec.
- Présentation des conférenciers, Olivier et Anne Michel, professeurs à l'Université Laval.
- Le webinaire est enregistré et sera disponible sur le site du CRIFPE.
- Contexte et origine du projet de recherche [2:20-3:15]
- Le projet a débuté lors de la crise sanitaire de la COVID-19 en 2020.
- La fermeture des écoles et les mesures sanitaires ont mis en évidence le besoin d'étudier la gestion de crise dans le secteur de l'éducation.
- La gestion de crise comme champ de recherche [3:15-4:30]
- Les études sur la gestion du changement se concentrent surtout sur les changements planifiés.
- La gestion des risques et des crises est peu documentée dans le secteur de l'éducation, surtout en français.
- La pandémie de COVID-19 a augmenté l'intérêt pour la gestion de crise dans la recherche en éducation.
- La fusillade de Columbine a également marqué les esprits et a conduit à des recherches majoritairement américaines dans ce domaine.
- Définition de la crise et des risques [4:30-5:45]
- Une crise est un événement imprévisible, endogène, avec un potentiel d'effets négatifs qui nuit au fonctionnement normal de l'organisation.
- Une échelle de gravité permet de distinguer l'incident, la crise et la catastrophe.
- Les risques internes et externes sont multiples (violence, problèmes de santé mentale, catastrophes naturelles, etc.).
- Un plan de gestion des risques permet de diminuer les impacts potentiels d'une crise.
- Gestion de crise : Définition et enjeux [5:45-6:30]
- La gestion de crise est un processus visant à prévenir ou amoindrir les effets négatifs des crises.
- La préparation est essentielle, mais nécessite des compétences et une formation des gestionnaires scolaires.
- Il est difficile d'agir rapidement si un gestionnaire n'est pas en mesure de reconnaître une crise.
- Les gestionnaires doivent gérer les enjeux pédagogiques et administratifs.
- Les gestionnaires scolaires ne sont pas toujours formés initialement à la gestion de crise.
- Phase 1 du projet : Pratiques de gestion de crise en contexte pandémique [6:30-8:00]
- Recherche qualitative basée sur des entrevues semi-dirigées avec 12 directions d'établissement.
- Les questions portaient sur les rôles et responsabilités des acteurs scolaires et les pratiques de gestion de crise.
- Huit principes de gestion de crise ont été dégagés à partir de l'analyse des entrevues.
- Les huit principes de gestion de crise dégagés [7:45-8:45]
- Dégager les ressources financières et matérielles.
- Mobiliser pleinement les ressources humaines.
- Veiller au bien-être du personnel.
- Motiver et mobiliser le personnel.
- Trouver des solutions et prendre des décisions en faisant confiance à l'équipe.
- Encourager le leadership du personnel enseignant.
- Assurer la poursuite des activités éducatives.
- Maintenir le lien avec le personnel, les parents et les élèves.
- Phase 2 du projet : Évaluation des principes et besoins de formation [8:45-10:00]
- Questionnaire en ligne administré aux directions d'école.
- Évaluation de l'importance accordée aux 8 principes en contexte de crise pandémique et globale.
- Évaluation des besoins de formation initiale et continue en gestion de crise.
- Résultats du questionnaire : Profil des participants [10:00-11:00]
- 78 répondants, majoritairement des directions d'école et des femmes.
- La tranche d'âge principale est de 35 à 54 ans, avec une expérience variable.
- Une partie des répondants n'a vécu que la crise pandémique, et d'autres plus de cinq crises.
- Résultats : Évaluation des principes [11:00-12:00]
- Les principes sont généralement considérés comme importants, voire très importants, tant en contexte de crise sanitaire que globale.
- Le bien-être du personnel et la prise de décision sont jugés particulièrement importants.
- Une importance plus grande est accordée aux principes en contexte de crise sanitaire, car le guide a été élaboré à partir d'entrevues sur la crise pandémique.
- Résultats : Besoins de formation [12:00-13:00]
- L'offre de formation actuelle, tant initiale que continue, est jugée insuffisante pour développer les compétences en gestion de crise.
- La majorité des directions sont d'accord pour que la formation initiale et continue travaille à développer et à accompagner la gestion de crise.
- Profils de leadership en contexte de crise [13:00-14:00]
- Deux profils dégagés : le leader autoritaire (prise de décision rapide) et le leader créatif (consultation et innovation).
- La plupart des répondants se situent davantage vers le profil autoritaire.
- Pas de différence significative entre les profils de leadership et le besoin de formation.
- Discussion et limites de l'étude [14:00-15:30]
- Chaque crise est unique, mais des principes transversaux existent.
- La formation actuelle est insuffisante, d'où l'importance d'outiller les directions.
- Les limites incluent la taille de l'échantillon, la conception de la crise et l'utilisation d'un questionnaire fermé.
- Recommandations et prochaines étapes [15:30-17:30]
- Il est nécessaire de former davantage les gestionnaires en gestion de crise.
- Distinguer la formation initiale et continue et offrir des modules spécifiques par type de crise.
- Documenter les différentes crises scolaires vécues pour identifier les actions et les habiletés nécessaires.
- Développer des scénarios de crise pour les formations.
- Appel à participation pour partager des expériences de crise.
- Collaboration avec des experts pour classifier les crises selon une échelle de gravité.
- Questions et réponses [17:30-28:45]
- Discussion sur les classes d'âge, les étonnements des chercheurs et les réactions des directions.
- Les participants se demandaient s'il existe une marge de manoeuvre pour les directions ou si des directives claires devraient être mises en place.
- Discussion sur la formation souhaitée, la pertinence des études de cas, et la possibilité d'évaluer la compétence en gestion de crise.
- Les mesures sont principalement auto rapportées par les directions.
- Les biais de désirabilité ont été pris en compte dans la recherche.
- La triangulation des données, à l'aide des témoignages des enseignants, est une piste possible.
Ce résumé minuté couvre les points principaux de la présentation, en mettant en évidence les objectifs, les méthodes, les résultats et les recommandations des recherches présentées.
- Introduction [0:00-2:20]
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colloque universitaire à La Réunion, axé sur le thème « Interroger les marges en éducation et en formation ».
Le colloque, quatrième édition des Journées de la recherche en éducation, réunit des chercheurs et praticiens de divers territoires ultramarins et métropolitains, pour explorer la diversité des contextes éducatifs et les inégalités.
Les intervenants soulignent l’importance de considérer les spécificités locales (plurilinguisme, contexte socio-économique), de dépasser une vision centralisée de l'éducation, et de valoriser les expériences des territoires ultramarins souvent perçus comme marginaux.
L'objectif est de favoriser des échanges collaboratifs et interdisciplinaires pour améliorer l’équité et l'inclusion dans le système éducatif.
Voici un résumé des points principaux abordés dans le discours d'ouverture du colloque, basé sur la transcription fournie:
- Remerciements et Bienvenue
- L'administratrice provisoire de l'INSPE de la Réunion remercie les partenaires, les laboratoires de recherche (ICAR et DIR), les membres du réseau R-LASS, les comités d'organisation et scientifiques.
- Des remerciements sont adressés aux co-organisateurs, Séverine Ferrié et Pierre-Éric Fagol.
- Le colloque accueille des chercheurs et praticiens de divers horizons géographiques.
- Contexte et Objectifs du Colloque
- Le colloque s'inscrit dans la continuité des journées de recherche en éducation organisées en Polynésie française.
- Le thème central est l'interrogation des marges en éducation et en formation, en considérant la diversité et les spécificités des lieux, espaces et groupes sociaux.
- Les participants examineront la contextualisation et l'adaptation des programmes, les commandes institutionnelles, les ressources pour enseigner, les représentations, les pratiques, et les relations famille-école.
- Réseau R-LASS
- Le réseau de recherche interdisciplinaire sur les interactions entre culture, langue et apprentissage scolaire (R-LASS) a été créé en 2022 pour encourager la recherche collaborative et revaloriser les pratiques éducatives locales.
- Le réseau vise à briser l'isolement des chercheurs des territoires ultramarins.
- Intervention du Recteur
- Le recteur souligne l'importance de l'INSPE dans la stratégie académique et le potentiel de l'Université de la Réunion.
- Il met en évidence que l'université est la première université ultramarine en nombre d'étudiants et d'enseignants-chercheurs.
- Il soutient l'idée que les marges sont des lieux d'innovation et de richesse.
- Le recteur insiste sur la nécessité de considérer les territoires ultramarins non pas comme des marges intellectuelles mais comme des sources de richesse.
- La situation socio-économique de la Réunion est abordée avec des chiffres sur la pauvreté, le chômage et les familles monoparentales, soulignant leur impact sur le système éducatif.
- Il note une surreprésentation des établissements en zones prioritaires et de la voie professionnelle, et évoque les grossesses précoces comme un enjeu majeur.
- Il mentionne l'augmentation d'élèves venant de Mayotte et l'importance de scolariser tous les enfants, sans discrimination.
- L'objectif du colloque est de mettre en commun les forces des différents territoires et de créer un espace de confiance.
- Il souligne l'importance de l'équité pour la réussite de tous les élèves, avec l'adaptation des pratiques pédagogiques, la prise en compte du plurilinguisme et de la diversité culturelle.
- Le recteur met en avant la nécessité de valoriser le créole à l'école.
- Il insiste sur l'importance de la coopération entre les acteurs de l'éducation.
- Il met en avant une approche collaborative et interdisciplinaire, en se concentrant sur les réalités vécues dans les territoires.
- Les marges sont vues comme des sources d'innovation, et le colloque doit permettre de repenser les modèles éducatifs.
- Le recteur rappelle l'objectif commun : l'égalité des chances pour tous les élèves.
- Intervention du Président du Conseil Académique
- Le président du conseil académique souligne l'importance des notions de marge, de frontières disciplinaires et géographiques, pertinentes pour la géographie.
- Il remercie les organisateurs et les participants, notamment ceux venant de loin.
- Il souligne l'importance des échanges pour l'écosystème de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR).
- Il rappelle l'intérêt du colloque sur les thématiques d'égalité des chances, du bilinguisme apaisé et du plurilinguisme.
- Il insiste sur le fait que les territoires ultramarins sont au cœur de la stratégie française indo-pacifique.
- Il rappelle que l'innovation naît aux interfaces disciplinaires.
- Il constate que les sciences humaines et sociales (SHS) sont moins soutenues par l'État malgré leur importance.
- Il souligne une prise de conscience de l'importance de la recherche dans les outremers.
- Il mentionne la création de consortias de recherche, avec les universités ultramarines comme chefs de file.
- Il met en avant la nécessité pour les grands organismes de travailler ensemble et avec les territoires.
- Il reconnait que les situations éducatives sont plurielles dans les outremers, mais qu'il y a des points communs.
- Intervention de la Directrice du Laboratoire de recherche DIR
- La directrice du laboratoire DIR présente son centre de recherche en soulignant qu'il signifie déplacement, identité, regard, écriture.
- Elle met en valeur le fait de venir de la marge comme une richesse.
- Elle souligne le développement des recherches en éducation au niveau supérieur.
- L'axe 2 du laboratoire, "identité en contexte pluriel", est au cœur de la recherche.
- Elle soutient que la périphérie peut jouer un rôle de modélisation pour les centres.
- Elle mentionne que ce colloque s'intègre dans la stratégie régionale de recherche sur les sociétés inclusives et la vulnérabilité des publics des régions ultramarines.
- Intervention de la Directrice Adjointe du Laboratoire ICAR
- La directrice adjointe du laboratoire ICAR souligne que le colloque s'inscrit dans les priorités du laboratoire en termes de partenariat.
- Elle présente l'ICAR, un institut de recherche en éducation, et ses axes de travail sur les différences, les inégalités et la vulnérabilité.
- Elle met en avant l'importance de ce colloque pour alimenter les réflexions et les projets du laboratoire.
- Intervention de la Co-organisatrice du Colloque
- La co-organisatrice remercie les intervenants, les participants, les institutions et les collaborateurs.
- Elle souligne l'importance des échanges entre les laboratoires et les acteurs de terrain.
- Elle insiste sur la valorisation des pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux et de la diversité des territoires.
- Elle souligne que le décentrement du regard permet d'interroger les normes et le centre.
En résumé, ce colloque vise à explorer les marges en éducation, en se basant sur les expériences et les contextes des territoires ultramarins, en particulier la Réunion.
Il favorise la collaboration, l'innovation et une approche critique des pratiques éducatives afin de promouvoir l'égalité des chances pour tous.
- Remerciements et Bienvenue
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Voici un document de synthèse détaillé, en français, basé sur les extraits de la transcription de la vidéo que vous avez fournie :
Document de Synthèse : Colloque "Interroger les marges en éducation et en formation"
Date et Lieu: 27 janvier 2025, Université de La Réunion (INSPE de La Réunion)
Thème Central: L'exploration des marges en éducation et en formation, en considérant la diversité, les spécificités et les lieux, espaces et groupes sociaux perçus comme étant à la marge d'une certaine centralité.
Introduction et Remerciements (0:15-1:25)
L'administratrice provisoire de l'INSPE de la Réunion ouvre le colloque en remerciant les nombreux partenaires : * l'observatoire des sociétés de l'océan Indien (OSOI), * le laboratoire de recherche ICAR et D.I.R, * les membres du réseau R.L.A.S.S., * ainsi que les comités d'organisation et scientifique.
Elle souligne l'implication intense des co-organisateurs, Séverine Ferrié et Pierre-Éric Fagol. Genèse du Colloque et du Réseau R.L.A.S.S. (1:25-1:55)
Le réseau de recherche interdisciplinaire sur les interactions entre culture, langue et apprentissage scolaire (R.L.A.S.S.) a été créé en 2022 pour pallier l'isolement des chercheurs dans les territoires ultramarins.
L'objectif est d'encourager la recherche transdisciplinaire et collaborative, ainsi que de revaloriser les pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux.
Ce colloque s'inscrit dans la continuité des colloques des journées de recherche en éducation organisées en Polynésie française en 2018, 2021 et 2022.
Participants et Diversité Géographique (2:21-3:08)
Le colloque rassemble des chercheurs et praticiens reconnus internationalement, provenant de divers territoires ultramarins (Antilles, Guyane, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Réunion) et des pays voisins de l'océan Indien (Maurice, Madagascar).
Des chercheurs venus de l'autre côté de la mer (France métropolitaine, Belgique, Canada, Finlande, Maroc, Tunisie) sont également présents, soulignant la portée internationale de l'événement.
Objectifs et Thématiques (3:13-4:20)
Le colloque vise à "interroger les marges en éducation" (3:18), en considérant les diverses populations et lieux considérés comme marginaux.
Le premier symposium se concentrera sur la contextualisation et l'adaptation des programmes.
Les discussions aborderont des thématiques variées, telles que : commandes institutionnelles, ressources pour enseigner, représentations, pratiques, relations famille-école, et méthodologie de la recherche.
L'administratrice souligne son expérience personnelle dans les territoires ultramarins, la rendant particulièrement sensible aux spécificités de ces territoires.
Le colloque est l'occasion de réfléchir à la pluralité des situations éducatives mais aussi aux spécificités communes à ces territoires. Intervention du Recteur de la Région Académique (5:13-16:03)
Le recteur souligne l'importance de l'INSPE pour la stratégie académique et se félicite du "nouveau départ" de l'Université de La Réunion (5:31-5:52).
Il met en avant que l'université de la Réunion est la première université ultramarine en nombre d'élèves et d'enseignants chercheurs et fait partie des 15 universités françaises qui ne sont pas en déficit (6:05-6:24)
Il exprime son intérêt pour le sujet des marges en éducation, soulignant que la notion de marge est relative ("on est toujours le marginal de quelqu'un", 6:34). Il prend l'exemple de Paris qui peut être vue comme étant à la marge de l'océan indien (6:40).
Il affirme que les centres de décision en France sont encore très centralisés (7:08-7:15).
Il met en lumière l'importance de cet événement dans le paysage scientifique des outremers (7:21). Il souligne que "la plupart du temps les prix nobels se situent aux marges et aux complémentarités entre les disciplines" (8:17-8:34)
Pour lui, interroger les marges, c'est questionner notre manière d'aborder les espaces et les groupes sociaux (9:11).
Il rappelle la richesse de la France grâce à ses territoires ultramarins, tant en termes de présence dans le monde que de diversité culturelle.
"La richesse de la France c'est pas seulement d'avoir le deuxième domaine maritime mondial grâce à ses outremers, c'est aussi d'avoir une présence à peu près partout dans le monde" (9:37-9:49)
Le recteur insiste sur la nécessité de briser l'isolement des territoires ultramarins dans la recherche éducative (10:08-10:19) et rompre avec une vision misérabiliste de ces territoires (10:30-10:35).
Il dresse un portrait de la Réunion comme un territoire unique, avec des défis sociaux importants, notamment la pauvreté (11:00) :
"1/4 de mes élèves vit dans sa famille en dessous du seuil de pauvreté" (11:00), le chômage (11:19) et les familles monoparentales (11:51).
Il souligne le fort taux d'établissements en zone prioritaire et une surreprésentation de la voie professionnelle (12:21-12:27).
Il aborde les problématiques telles que les violences intrafamiliales et les grossesses précoces (12:51).
Le Recteur souligne l'augmentation des élèves venant de Mayotte et l'importance de les scolariser sans discrimination, malgré des niveaux scolaires parfois plus bas.
"Notre seul et unique sujet de préoccupation, c'est de scolariser tous les enfants sans leur demander d'où ils viennent" (15:43-15:56).
Il plaide pour la mise en commun des forces et des bonnes pratiques de chaque territoire pour dépasser les particularismes et créer un espace de confiance où la recherche en éducation est un levier de transformation sociale (16:03-16:41).
Il explique une logique d'équité qui est de "donner plus à ceux qui ont moins" (17:07-17:19).
Il insiste sur l'importance d'adapter les pratiques pédagogiques, notamment en tenant compte du plurilinguisme, le créole étant parlé par 80% de la population.
"Faire en sorte que les élèves maîtrisent très bien à l'écrit et à l'oral à la fois le créole et le français c'est ça qui permet ensuite de prendre son envol et de maîtriser plus facilement d'autres langues" (18:15-18:36)
Il encourage à valoriser la richesse culturelle des territoires ultramarins au lieu de les considérer comme des obstacles (18:54-19:06).
Il souligne que les marges peuvent être une opportunité pour repenser nos modèles éducatifs (20:02-20:09), et appelle à renforcer la coopération entre les acteurs de l'éducation (20:22-20:29).
Il met en avant une approche collaborative et interdisciplinaire (21:17-21:23)
Pour le Recteur, la marge n'est pas un lieu de déficit mais une source d'innovation et de créativité (21:52-22:03).
Il conclut en rappelant l'objectif commun de l'égalité des chances (22:52-23:04) et que l'Etat va jusqu'au "dernier mètre" pour accompagner tous les élèves (23:53-24:05)
Intervention du Président du Conseil Académique (24:51-36:02)
Le président du conseil académique exprime sa joie d'accueillir les participants (25:04-25:11), notamment en tant que géographe car les questions de marge, de frontières disciplinaires et géographiques lui parlent. (25:11-25:24)
Il remercie les organisateurs, les collègues venant de loin et les équipes administratives (25:50-27:31).
Il souligne l'importance du colloque, qui dépasse les frontières géographiques et permet une réflexion sur des thèmes comme l'égalité des chances et le bilinguisme (27:38-28:32).
"Ce bilinguisme apaisé c'est une porte ouverte vers le plurilinguisme" (28:18-28:24).
Il rappelle que les territoires ultramarins sont au cœur de la stratégie française indo-pacifique et que les enjeux indo-pacifiques seront au premier rang des enjeux géopolitiques du 21e siècle (28:45-29:27).
Il souligne que l'innovation naît aux interfaces disciplinaires (29:33-29:52) et que la complexité des sciences humaines et sociales (SHS) est immense (30:06-30:42).
Il note que l'État n'a pas suffisamment accompagné les SHS, en comparaison aux sciences dures (30:51-31:20).
Il parle du groupe de travail sur la recherche dans les outre-mers, mis en place suite à une réunion interministérielle (31:38-32:16).
Il souligne que les grands organismes doivent travailler ensemble et que les universités ultramarines doivent être légitimes à assurer le chef de file de certains projets (33:00-33:19).
Il affirme qu'il y a un nouvel intérêt pour la recherche en outre-mer et qu'il ne faut pas être "un angle mort" de la recherche et de la stratégie nationale (34:04-35:25)
Il conclut en soulignant que les situations éducatives sont plurielles, mais qu'il existe aussi des dénominateurs communs et que le colloque est une occasion de croiser les regards et faire émerger des innovations (35:25-35:55).
Intervention de la Directrice du Laboratoire D.I.R (36:02-42:41)
La directrice présente le centre de recherche D.I.R. (Déplacement, Identité, Regard, Ecriture) (36:09-36:35)
Elle compare le déplacement du colloque vers la périphérie à une exploration poétique des marges (36:35-37:20).
Elle note que le fait de venir de la marge procure une grande richesse (37:20-37:42).
Elle se réjouit du développement des recherches sur l'éducation au sein de l'enseignement supérieur et de la jonction entre les différentes problématiques sociales de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur.
Elle rappelle que l'axe 2 du centre D.I.R (identité en contexte pluriel) est central (39:18-39:39).
Elle insiste sur le caractère international de la provenance des intervenants au colloque (40:00-40:14).
Elle souligne que la périphérie peut jouer un rôle de modélisation pour les centres et que la problématique du colloque s'intègre dans la stratégie régionale (40:40-42:02).
Elle conclut en souhaitant des travaux fructueux pour les jours à venir (42:23-42:36)
Intervention de la Directrice Adjointe du Laboratoire ICAR (42:45-46:20)
La directrice adjointe du laboratoire ICAR (Institut Coopératif Australe de Recherche en Education) introduit le laboratoire (42:45-44:02).
Elle se réjouit que le colloque aborde les marges comme une "déviance vis à vis de standards de norme et de référence et d'autre part au changement social" (44:46-45:05)
Elle souligne que le laboratoire ICAR travaille sur la prise en compte des différences et sur l'exploration des inégalités (45:05-45:24).
Elle explique que ce travail nécessite de s'interroger sur le rapport aux normes et de viser un changement social vers plus d'inclusion (45:32-45:43)
Elle remercie les organisateurs du colloque et souhaite de belles journées de recherche (45:56-46:13). Intervention de la Co-organisatrice (46:20-49:51)
La co-organisatrice du colloque remercie les participants et les partenaires (46:20-46:58).
Elle souligne que les journées n'auraient pas été possibles sans le soutien des laboratoires, des institutions universitaires et des formateurs. (47:03-47:35)
Elle met l'accent sur la valorisation des pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux et la diversité des territoires (48:04-48:28).
Elle précise que les marges se trouvent au centre de leurs préoccupations (48:28-48:35).
Elle explique que le décentrement du regard permet d'interroger les normes et d'avoir un regard critique sur les questions d'éducation (48:35-49:08).
Elle conclut en souhaitant des échanges fructueux et un renforcement des dynamiques de travail (49:08-49:51).
Conclusion
Ce colloque représente une étape importante pour la recherche en éducation dans les territoires ultramarins.
Il met en lumière la nécessité de considérer les marges non pas comme des lieux de déficit, mais comme des sources d'innovation et de créativité.
Il souligne également l'importance de la coopération et du dialogue entre tous les acteurs de l'éducation pour construire un système éducatif plus inclusif et plus juste.
Voilà, j'espère que ce document de synthèse répond à vos attentes. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions !
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Voici un document de briefing détaillé, basé sur les extraits de la conférence fournis, en mettant l'accent sur les thèmes clés et les informations importantes :
Document de Briefing : Analyse de la Conférence de Marie Jacobs sur les Compétences Psychosociales et l'Inclusion Scolaire
Introduction
Ce document de briefing résume les points saillants de la conférence de Marie Jacobs, chercheuse à la Haute Ecole Pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud), portant sur le développement des compétences psychosociales et leurs implications pour l'inclusion scolaire.
La présentation s'appuie sur une recherche qualitative menée dans une école primaire du canton de Vaud.
L'objectif principal est d'explorer comment les activités créatives en groupe peuvent influencer les dynamiques sociales et favoriser l'inclusion.
1. Problématique et Cadre Conceptuel
Compétences Psychosociales (CPS) : Le concept central est celui des compétences psychosociales, dont l'importance est reconnue par des organisations internationales telles que l'OMS et l'OCDE.
Ces compétences sont généralement divisées en trois dimensions : sociales, cognitives et émotionnelles.
Cependant, Marie Jacobs souligne qu'elles doivent être considérées comme une "articulation" plutôt que comme des éléments séparés, car elles sont "indissociables dans la vie de la classe" et "difficiles à distinguer les unes des autres".
Définition Dynamique : Jacobs insiste sur le caractère dynamique et évolutif des CPS, qui se manifestent dans une double dimension : un rapport à soi et un rapport aux autres, dans un contexte spécifique, ici l'école.
L'accent est mis sur l'adaptation : "L'élève doit être capable de répondre aux situations de la vie... et de s'adapter à son environnement en mobilisant ses compétences".
Cependant, elle souligne que les élèves ne sont pas égaux dans leur capacité à identifier les éléments pertinents d'un contexte pour mettre en œuvre ces compétences.
Déclinaison des CPS: Les CPS se déclinent en 5 ou 10 compétences selon l'OMS, fonctionnant souvent en duo : * résolution de problèmes et prise de décision, * pensée créatrice et critique, * communication efficace, habileté dans les relations interpersonnelles, * conscience de soi et empathie, * gestion du stress et des émotions.
Inégalités Scolaires et CPS:
La recherche montre que ces compétences, souvent vues comme transversales ("soft skills", "life skills"), sont des savoir-faire et des savoir-être, moins des savoirs théoriques.
Elles peuvent être considérées comme "scolairement rentables", liées à l'habitus (Bourdieu).
Ainsi, les enfants issus de milieux plus favorisés les ont souvent déjà développées grâce à leur environnement familial, ce qui peut engendrer des inégalités scolaires.
Comme le souligne Rochex, ce sont des "savoirs invisibles que l'école requiert... sans guère travailler à en doter ceux qui n'en disposent pas".
2. Revue de la Littérature
Sociologie de l'Éducation : Les travaux en sociologie de l'éducation se sont intéressés plus tardivement à la notion de CPS, utilisant également le concept de "compétences sociales".
Ces compétences sont vues comme "transversales" et liées à l'habitus de Bourdieu.
Psychologie du Développement et Sociale : Ces disciplines ont mis en évidence les effets des CPS sur le bien-être mental, physique et psychologique des élèves, ainsi que sur la réussite éducative.
On note l'importance des relations entre pairs, le sentiment d'appartenance à l'école, le soutien des pairs et des enseignants. Des études montrent l'impact significatif du soutien par les pairs et de l'enseignant sur la satisfaction scolaire.
Programmes d'Apprentissage Socio-Émotionnel (SEL) : Les recherches sur les programmes SEL, notamment aux États-Unis, montrent que les CPS * favorisent des relations positives entre élèves, * renforcent le sentiment d'appartenance à l'école, et * ont un impact significatif sur la conscience de soi et des autres.
3. Méthodologie de la Recherche
Contexte : L'enquête a été menée dans une école primaire du canton de Vaud, auprès d'élèves de 6ème et 7ème année, lors d'une transition souvent marquée par des changements d'établissements et une accélération du rythme scolaire.
Un projet pilote d'activités créatives a été mis en place en lien avec le concept cantonal 360 sur l'inclusion scolaire.
Question de Recherche : Comment un projet d'ateliers d'expression créatrice collaboratifs permet aux élèves de développer des compétences psychosociales et de s'approprier la dimension inclusive en particulier, et de mieux vivre leurs tensions dans leurs interactions avec les autres?
Recueil de Données : L'étude est de nature ethnographique, croisant des descriptions d'observations durant 30 ateliers, des rencontres avec les animatrices du projet, des entretiens semi-directifs avec différents professionnels.
Déroulement des Ateliers : Le projet s'est déroulé en 6 séances, structurées en trois temps : accueil collectif, création (d'abord individuelle puis en sous-groupes), et réflexivité (communication sur le vécu et les difficultés).
Les activités consistaient à modeler un personnage, construire sa maison, puis le village de la classe, créant ainsi une expérience collaborative.
Grille d'Observation : Une grille d'observation a été utilisée pour guider les descriptions, avec des dimensions telles que la disposition des places, les échanges, les types de jugements, les tensions, et l'utilisation du matériel.
4. Résultats et Analyse (Aperçu)
Axe 1 : Affinités et Non-Affinités :Moments Critiques : L'analyse se concentre sur des moments critiques où les tensions et les affinités entre élèves sont manifestes.
Par exemple, des rires perçus comme moqueurs par certains élèves, la marginalisation d'un élève (Hassen) qui cherche ensuite à montrer sa contribution au projet de façon constructive, ou encore le rejet explicite d'un élève (Loris) par une autre.
Réflexivité : Les moments de réflexivité ont permis aux élèves de s'exprimer sur leurs ressentis, leurs difficultés, et de "métacommuniquer" sur les tensions présentes en classe.
Axe 2 : Superposition des Territoires Pédagogiques :Tension entre Espaces : L'espace de la classe et l'espace des ateliers créatifs, avec des valeurs et des attendus différents, entrent en tension.
Liberté d'Expression vs. Normes Scolaires : Des sujets tabous émergent (cannabis, alcool, meurtre), mettant en lumière une tension entre la liberté d'expression dans l'atelier et les normes scolaires.
Les enseignants ont exprimé des préoccupations concernant le cadre et le respect des règles, notamment la manière dont la liberté d'expression était gérée.
Réparation et Re-Construction : Ces moments critiques ont mené à une volonté de "réparer" les tensions, de restaurer le collectif, et de construire quelque chose d'inclusif (comme la création collective d'un drapeau).
5. Discussion et Synthèse
Dynamique de Groupe Inclusive : Le projet permet d'agir sur la dimension affective de l'expérience scolaire.
Il favorise l'expression de la diversité, la prise de conscience du point de vue des autres, et la possibilité de dépasser les tensions.
Les activités créatives encouragent l'écoute, l'empathie, et la coopération.
Questionnement de la Forme Scolaire : Le projet remet en question certains "allants de soi" de la forme scolaire, qui peuvent être des obstacles à l'inclusion, comme les modes d'évaluation, les normes de comportement, la liberté d'expression.
L'espace de l'atelier se présente comme un "espace autre" qui rompt avec les codes traditionnels, en proposant une mise en activité ludique et un refus de tout jugement évaluatif.
Rôle de la Créativité : La démarche artistique est un levier de renouvellement pédagogique, car la créativité échappe aux cadres d'évaluation.
Elle favorise une culture de la sensibilité et de l'imaginaire. L'activité artistique devient ainsi un enjeu d'émancipation, encourageant les élèves à agir sur leur expérience scolaire.
Les limites et les perspectives: Il est important de reconnaitre que le projet n'a pas suffisamment intégré les enseignants, et qu'il s'agit d'une recherche très localisée.
L'analyse plus poussée des observations est une perspective afin de mieux comprendre les processus de développement des compétences psychosociales dans ce contexte.
Conclusion
La conférence de Marie Jacobs met en évidence l'importance d'intégrer le développement des compétences psychosociales dans les dispositifs pédagogiques, en s'appuyant sur des approches alternatives comme les ateliers créatifs en groupe.
Ces approches permettent de questionner la forme scolaire et de favoriser l'inclusion, tout en reconnaissant la complexité des interactions sociales en classe.
Cette recherche incite à repenser l'école comme un lieu où la créativité, l'expression des émotions et l'empathie sont valorisées autant que les apprentissages académiques.
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Voici un sommaire minuté de la présentation de Marie Jacobs, basé sur la transcription fournie :
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0:00-0:37 ** Introduction par Rola Kobisi, qui présente Marie Jacobs, professeure associée à la Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud), et le sujet de sa conférence : le nouveau référentiel de l'inclusion scolaire et ses enjeux en termes de développement des compétences psychosociales** des élèves.
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0:38-1:39 Rola Kobisi détaille le parcours de Marie Jacobs, notamment sa thèse sur la construction identitaire des élèves face à la différence.
Ses recherches actuelles portent sur le * développement des compétences professionnelles des enseignants, l * 'influence des cadres scolaires sur les relations entre pairs, et la * collaboration entre professionnels pour aider les élèves en difficulté.
La présentation durera environ 30 à 40 minutes, suivie d'une période de questions.
- 1:40-2:29 Marie Jacobs remercie Rola et introduit son sujet en précisant qu'il ne s'agit pas forcément d'un nouveau référentiel, l'inclusion scolaire étant un sujet discuté depuis 15 ans.
Elle annonce le plan de sa présentation en quatre parties : problématique, méthodologie, aperçu des données, et discussion.
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2:30-3:27 Marie Jacobs introduit la problématique de la conférence, centrée sur le développement des compétences psychosociales (CPS) et leurs enjeux pour l'inclusion scolaire.
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3:28-4:12 Elle définit les CPS comme un ensemble d'habiletés permettant à l'individu de coordonner ses ressources cognitives, affectives et comportementales pour atteindre ses objectifs.
Elle souligne que les CPS sont en évolution et impliquent un rapport à soi et aux autres dans un contexte donné.
- 4:13-5:11 Elle précise que les élèves n'ont pas tous la même capacité à identifier les éléments pertinents d'un contexte pour mobiliser leurs CPS.
Les CPS se déclinent en cinq ou dix compétences, fonctionnant en duo, selon l'OMS.
- 5:12-6:29 Elle présente des travaux de recherche sur le lien entre le développement des CPS et la réduction des inégalités scolaires, notamment en psychologie du développement et en sociologie de l'éducation.
Les CPS sont considérées comme des compétences transversales, des savoir-faire et des savoir-être.
- 6:30-7:52 Ces compétences sont liées à l'habitus de Bourdieu et peuvent être une cause d'inégalités scolaires.
Les enfants de milieux favorisés les acquièrent souvent avant l'école.
Elle mentionne également les travaux de M. Caco sur les stratégies des élèves pour demander de l'aide, qui varient selon le milieu social.
- 7:53-9:12 Elle cite des recherches en psychologie du développement et sociale qui montrent les effets des CPS sur le bien-être et la réussite éducative.
Le développement des CPS a un effet sur les relations entre pairs et le sentiment d'appartenance à l'école.
- 9:13-10:38 Elle évoque les programmes d'apprentissage socio-émotionnel (SEL) qui montrent l'impact des CPS sur l'
- amélioration des comportements sociaux, la
- réduction des problèmes de conduite, et l'
- amélioration des résultats scolaires.
Le développement des CPS favorise des relations positives entre élèves.
- 10:39-12:35 Elle souligne que le développement des CPS a un impact significatif sur la conscience de soi et des autres, et mentionne une revue de littérature montrant le lien entre bien-être individuel et collectif.
Elle présente ensuite l'enquête qualitative qu'elle a menée dans des classes primaires.
- 12:36-14:29 Elle décrit le contexte de l'enquête : des ateliers d'expression créatrice menés par des professionnels non enseignants.
L'objectif était d'accompagner la transition entre la 6e et la 7e primaire, de renforcer la cohésion du groupe et de favoriser la collaboration.
Le projet visait à mettre l'accent sur les ressources positives du groupe.
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14:30-15:11 La question de recherche était : en quoi ces ateliers d'expression créatrice constituent une occasion pour les élèves d'acquérir de nouvelles stratégies ou de renforcer leurs CPS pour dépasser des tensions vécues entre pairs ?.
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15:12-15:37 Elle détaille la récolte des données, l'organisation du projet, et les outils de récolte.
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15:38-16:38 Le projet a suivi 5 classes de 7e année, avec 6 ateliers organisés toutes les deux semaines.
Les activités proposées aux élèves ont évolué de l'individuel au collectif.
- 16:39-17:53 Description des activités créatrices :
- mise en place d'un référentiel commun,
- modelage de personnages,
- construction de maisons en sous-groupes, et
- construction du village de la classe.
Chaque séance était organisée en trois temps : accueil, création, et réflexivité.
- 17:54-19:32 L'enquête est de nature ethnographique, croisant différents types de données : observations des ateliers, rencontres avec les animatrices, entretiens avec les enseignants.
Les observations visaient à décrire comment les élèves s'ajustent aux contraintes de l'atelier.
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19:33-20:28 Elle présente la grille d'observation utilisée, avec des dimensions telles que la disposition des places, les comportements manifestes, les interactions, les types de paroles et les tensions.
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20:29-21:52 Elle donne un aperçu des données en se concentrant sur deux axes :
- les affinités et non-affinités entre pairs, et
- la superposition des territoires de l'action pédagogique.
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21:53-27:55 Elle présente des extraits d'observation de trois classes illustrant les affinités et non-affinités entre élèves, notamment des moments critiques où des tensions émergent.
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27:56-30:00 Elle continue de présenter des extraits d'observation des trois classes avec des tensions spécifiques.
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30:01-33:37 Elle aborde le deuxième axe : la superposition des territoires de l'action pédagogique, entre l'espace de la classe et celui des ateliers, qui sont construits autour de valeurs différentes et entrent en tension.
Elle évoque des sujets tabous qui ont émergé durant les ateliers et le désaccord des enseignants vis-à-vis de la liberté d'expression dans ce contexte.
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33:38-34:00 Elle introduit les deux éléments de synthèse de sa présentation, en lien avec le développement des CPS et l'inclusion scolaire.
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34:01-36:12 Le premier élément de synthèse porte sur le développement des compétences psychosociales pour soutenir une dynamique de groupe inclusive.
Le projet permet d'agir sur la dimension affective de l'expérience scolaire et de favoriser l'expression de la diversité.
Elle interroge l'impact du projet sur les inégalités en lien avec les enjeux scolaires.
- 36:13-39:38 Le deuxième élément de synthèse porte sur la nécessité de penser des dispositifs pédagogiques alternatifs pour questionner la forme scolaire et ce qui fait obstacle à l'inclusion scolaire.
Elle remet en question * l'évaluation, * les moyens d'expression, et * les normes de comportement à l'école.
Elle explique que l'espace de l'atelier est en rupture avec les codes traditionnels, et que la démarche artistique peut être un levier de renouvellement pédagogique.
- 39:39-fin Elle conclut sa présentation, s'excuse pour le flux rapide de son discours, et remercie l'audience pour son attention.
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Voici un document de briefing détaillé basé sur la transcription que vous avez fournie, en mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes :
Document de Briefing : Analyse de l'Entretien avec Anaïs, Directrice-Enseignante
Introduction
Ce document résume les principaux thèmes abordés lors d'un entretien avec Anaïs, directrice-enseignante, partageant son expérience et ses stratégies pour gérer les défis de sa double fonction.
L'entretien explore la réalité souvent méconnue de ce métier et propose des pistes pour transformer les difficultés en opportunités.
Thèmes Clés et Idées Principales
La Double Casquette :
Un Défi Constant Réalité du Terrain: Anaïs souligne la complexité de jongler entre les responsabilités administratives et l'enseignement direct en classe.
Être "au four et au moulin" est une métaphore récurrente. "Être directeur, c'est un peu comme être capitaine d'un navire qui doit à la fois être à la table à carte et ramer, bref, être au four et au moulin."
Rythme Effréné: Une journée type est caractérisée par un "tunnel" de tâches successives, sans pause, nécessitant une grande agilité et capacité d'adaptation à l'inattendu.
"Voilà ma journée, elle commence là et j'ai un tunnel et j'enchaîne les tâches."
L'Inattendu : Les journées sont rarement prévisibles, avec des imprévus réguliers (ex : engin de chantier dans la cour), exigeant une capacité constante de réagir et de s'adapter.
"Il n'y a pas une journée qui a ressemblé à une autre parce que ça peut arriver en plein milieu de ta cour de récréation était un engin de chantier, c'était pas prévu."
Stratégies pour "Ne Pas Perdre la Tête"
Organisation Rigoureuse: Anaïs insiste sur l'importance de noter et d'organiser toutes les tâches.
L'utilisation d'outils spécifiques, comme des cahiers de maîtresse et de directrice, est essentielle.
"Je note tout, c’est le principe." Cloisonnement Spatial et Temporel : Séparer clairement les espaces et les moments dédiés à la pédagogie et à la direction permet de maintenir la concentration et de prioriser.
La classe est son espace sacré pour l'enseignement.
"Moi, quand je suis en classe, je suis en classe et direction après."
Savoir Dire Non: Poser des limites est crucial. Anaïs a appris à dire non aux sollicitations extérieures pendant ses temps de classe, mettant en avant que la classe est sa priorité.
"Là stop, je suis en classe, le mail, l'appel de untel, il attendra."
Anticipation: C'est le maître mot pour gérer les urgences et éviter d'être débordé. Prévoir et anticiper chaque tâche permet de mieux gérer les imprévus.
"Tout est dans l'anticipation. Ça c'est vraiment le mot clé sur le poste de directeur."
Utilisation d'outils:
Elle utilise une matrice d'Eisenhower pour hiérarchiser ses tâches, des calendriers papier et numérique, et favorise la communication par mail pour centraliser les informations.
Climat de Confiance avec l'Équipe
Écoute et Observation : Il est essentiel d'observer et d'écouter l'équipe en place avant d'initier des changements.
"On ne va pas tout changer, tout révolutionner. Déjà tout de suite, on l'oublie, on observe, on écoute, on voit les habitudes qui sont déjà en place la première année."
Explicitation des Missions: Il est important d'expliquer clairement aux collègues les raisons des demandes et les tâches de la direction, afin de fluidifier les rapports.
"Un truc que je pourrais conseiller aux personnes qui arrivent sur une direction, c'est d'expliciter beaucoup."
Flexibilité et Adaptabilité : Être ouvert aux propositions de l'équipe et adapter l'organisation aux besoins de chacun est crucial.
Autorité Fonctionnelle : Anaïs rappelle que le directeur n'est pas un chef hiérarchique mais dispose d'une autorité fonctionnelle, ce qui nécessite une communication claire et un positionnement adapté.
Entre le Marteau et l'Enclume Sentiment de Solitude : La position de lien entre l'administration et les collègues peut être isolante. Le besoin de partager avec des pairs est crucial.
"C'est bien là le moment où on se sent seul, c'est là le moment de solitude."
Éviter de Choisir entre Loyautés: Il est essentiel de ne pas se sentir obligé de choisir entre la loyauté envers la hiérarchie et l'équipe, il est possible d'alterner entre différents rôles.
"J'ai appris que je n'avais pas à choisir entre la loyauté pour mes supérieurs hiérarchiques et la loyauté envers mon équipe."
Identifier et Assumer son Style de Direction : Anaïs reconnaît être "tyrannique" dans son approche mais souligne que c'est son style de direction, il doit être clair, structuré, pour son équipe.
Relations avec les Partenaires Extérieurs
Bienveillance et Écoute : Être bienveillant et à l'écoute est essentiel, non seulement avec les familles mais aussi avec les municipalités et les associations.
"La bienveillance je dirai. Mais être bienveillant avec tous les partenaires avec qui on travaille."
Clarté dans les Limites: Savoir dire non avec bienveillance reste important.
Pédagogie : Un Pilier Central
Priorité à la Classe : Lorsque en classe, Anaïs se consacre à 100% à ses élèves, reléguant les tâches administratives après.
Positionnement Clair : Être capable de dire "stop" à la direction pour se concentrer sur la pédagogie est crucial.
Formation Idéale pour Directeurs
Module Pédagogique: Animer les projets d'école, gérer les évaluations nationales et adapter l'enseignement aux besoins des élèves.
Module Relations Publiques: Développer des compétences relationnelles et partenariales.
Module Organisationnel: Fournir des outils et des astuces pour une gestion sereine de la direction.
Conclusion
L'entretien avec Anaïs offre un aperçu précieux des défis et des stratégies pour une direction d'école efficace et équilibrée.
L'accent mis sur l'organisation, l'anticipation, la communication, et la bienveillance souligne l'importance de développer des compétences multiples pour réussir dans ce rôle exigeant.
La capacité à se positionner correctement, à la fois comme directrice et comme enseignante, est essentielle pour ne pas "perdre la tête" et pour maintenir sa passion pour l'enseignement.
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Voici un sommaire minuté basé sur la transcription fournie, mettant en évidence les points clés de la discussion entre l'intervieweur et Anaïs, directrice d'école et enseignante:
- 0:00-1:43 : Introduction et Vrai ou Faux
- Un petit jeu de vrai ou faux lance l'entretien pour aborder les idées reçues sur le rôle de directeur.
- Il est souligné que le directeur est un lien entre l'administration et le terrain, et qu'il doit savoir gérer l'administratif et l'enseignement.
- La formation actuelle ne prépare pas les directeurs à cette double casquette.
- Être directeur c'est un peu comme être capitaine d'un navire qui doit à la fois être à la table à carte et ramer.
- 1:43-2:30 : Introduction et présentation d'Anaïs
- L'intervieweur présente Anaïs, connue pour son compte "Les maîtresses en baskets".
- L'objectif est d'explorer comment gérer la double mission de directeur et enseignant.
- La discussion portera sur l'organisation, la survie et la gestion de la charge de travail.
- 2:30-5:27 : Journée type d'une directrice-enseignante
- Anaïs décrit sa journée type, qui commence tôt avec la préparation de sa classe, suivie d'un temps avec ses collègues et de la surveillance.
- Les récréations sont consacrées à la gestion administrative et aux urgences.
- Après la classe, elle gère l'étude et les tâches de direction.
- Le rythme est effréné, avec un enchaînement constant des tâches.
- Il faut être agile et ne pas avoir peur de l'inattendu.
- Les journées sont rarement prévisibles.
- 5:27-12:58 : Ne pas perdre la tête
- L'importance d'une structure stable pour gérer l'imprévu est mise en avant.
- Anaïs note tout, utilise un cahier de maîtresse et un cahier de directrice.
- Elle sépare clairement les espaces : sa classe pour la pédagogie et son bureau pour la direction.
- Quand elle est en classe, sa priorité est sa classe.
- Elle ne prend pas le téléphone en classe.
- Il faut savoir dire non et poser ses limites, notamment face aux demandes des parents ou collègues.
- La première année est la plus difficile.
- L'entraide et le partage sont importants pour ne pas se sentir seul.
- Il faut expliciter aux collègues les missions et les raisons des demandes.
- 12:58-17:35 : Climat de confiance
- Il faut être à l'écoute de son équipe et ne pas vouloir tout changer.
- Les décisions sont prises en concertation avec l'équipe.
- Un dossier enseignant est donné en début d'année avec toutes les informations clés.
- Il faut savoir moduler et ne pas rester buté sur les textes.
- Il faut savoir dire non, ce qui est difficile mais nécessaire.
- Il n'y a pas de position hiérarchique dans le primaire, mais une autorité fonctionnelle.
- Il faut savoir dire non aux collègues, aux parents et aux partenaires.
- 17:35-22:16 : Clarification des prérogatives et soutien
- Il est important de connaître ses prérogatives pour ne pas se laisser embarquer dans des tâches qui ne sont pas de son ressort.
- Les textes sont là pour aider et protéger les directeurs.
- Il faut se faire accompagner par d'autres directeurs et par les conseillers pédagogiques.
- Il est possible de différer les demandes pour mieux les traiter.
- Il est important de vérifier les informations avant de répondre.
- Les urgences vitales sont rares.
- Beaucoup d'enseignants ont une fausse idée des missions de direction.
- Il faut expliquer les missions de la direction pour que chacun comprenne son rôle.
- 22:16-27:27 : Entre le marteau et l'enclume
- Le directeur se sent seul entre les demandes de l'administration et les attentes des collègues.
- Il faut savoir faire fonctionner l'école tout en n'étant pas supérieur hiérarchique.
- Il est important d'extérioriser et de parler à d'autres directeurs.
- Il n'est pas nécessaire de choisir entre la loyauté envers son équipe et envers sa hiérarchie.
- Il faut savoir alterner les casquettes de collègue et de directrice.
- Il ne faut pas se laisser enfermer dans une image rigide.
- Il faut savoir où on se situe selon les moments.
- Le directeur est un carrefour de tous les partenaires.
- Les attentes envers le directeur varient selon les moments de l'année.
- 27:27-34:19 : Relations avec les partenaires et animation de projets
- La bienveillance est essentielle dans les relations avec tous les partenaires.
- Il faut être explicite et savoir dire non avec bienveillance.
- Chacun doit trouver son propre style de direction.
- Le style de direction peut être perçu différemment selon le genre et l'âge.
- Il faut établir un cadre clair, comme on le fait avec les élèves.
- Les collègues peuvent percevoir un style comme tyrannique, mais pour leur bien.
- L'anticipation est nécessaire pour que les élèves ne pâtissent pas de la charge de direction.
- 34:19-42:15 : Anticiper et outils
- Il faut un calendrier de direction avec les rendez-vous de l'année.
- Les outils principaux sont le cahier de direction et le téléphone.
- Utilisation de la matrice d'Eisenhower pour hiérarchiser les tâches.
- Il faut anticiper les échéances et les demandes des collègues.
- Il est important de se donner des délais pour ne pas être en retard.
- Les rappels par mail sont efficaces.
- Il faut centraliser les informations.
- Il est important d'être clair avec son équipe sur son fonctionnement.
- Les collègues sont invités à rappeler les tâches à faire.
- Le jeu peut être un outil pour motiver les collègues, par exemple avec les cahiers d'appel.
- Il faut s'adapter à son équipe.
- 42:15-50:25 : Pédagogue avant tout
- Quand on est en classe, il faut rester en classe.
- Il faut savoir dire stop à la direction pour être pédagogiquement présent.
- Il faut savoir se positionner au bon endroit.
- Un déclencheur a été le fait de ne plus aimer comment Anaïs enseignait.
- Il a fallu couper avec la direction pour retrouver le plaisir d'enseigner.
- Il faut prendre le temps de répondre aux demandes.
- On a le droit de ne pas être là, l'école continue de fonctionner.
- Il faut se mettre des limites pour préserver sa santé mentale.
- Il est important de pouvoir différer les choses.
- L'organisation et les outils permettent de gérer le flux d'informations.
- 50:25-53:05 : Formation idéale pour les directeurs
- Il faudrait un module sur les compétences pédagogiques et l'animation des projets d'école.
- Un module sur les relations publiques et partenariales.
- Un module sur l'organisation et les outils pour être serein.
- Les trois piliers sont l'animation de l'équipe, les relations extérieures et l'organisation.
Ce sommaire détaillé met en évidence les défis et les stratégies d'une directrice-enseignante, ainsi que les compétences clés nécessaires pour exercer ce rôle.
- 0:00-1:43 : Introduction et Vrai ou Faux
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Voici un document de synthèse détaillé basé sur la transcription de la vidéo, mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes.
Document de Synthèse : "Troubles psy : repenser la normalité ?" - Analyse du fonctionnement des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM)
Introduction
Cette vidéo, issue de la chaîne YouTube "Avides de Recherche", vulgarise un article de l'anthropologue
Aurélien Troisoeufs sur les Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM).
Ces groupes, créés en 2005, visent à accompagner les personnes souffrant de troubles psychiques vers une vie plus ordinaire.
La vidéo explore la manière dont les GEM redéfinissent la notion de normalité et les tensions que cela peut engendrer.
Thèmes Principaux et Idées Clés
Représentations Sociales des Troubles Psychiques : Les personnes atteintes de troubles psychiques sont souvent perçues négativement, "teintées de peur, de malaise ou éventuellement de pitié." (0:03-0:06)
Elles sont fréquemment considérées comme anormales, avec des comportements jugés inadaptés socialement. (0:14-0:23)
Les GEM : Espaces de Transition et de Normalisation:
Les GEM sont des lieux distincts des hôpitaux psychiatriques, ressemblant plutôt à des centres d'animation. (0:30-0:33)
Ils visent à rompre l'isolement, créer du lien social et favoriser la normalisation des individus. (2:22-2:27) Ils sont conçus comme des "espaces de transition" entre la maladie et une vie sociale ordinaire. (2:29-2:36)
L'objectif est d'aider les adhérents à "mener une vie ordinaire en se considérant comme une personne normale". (2:45-2:47)
La Notion de Liminalité:
Le concept de liminalité, associé aux travaux d'Arnold van Gennep et Victor Turner sur les rites de passage, est utilisé pour comprendre la situation des personnes en situation de handicap. (2:57-3:21)
Les rites de passage comportent une phase liminaire, moment d'indétermination et de transformation. (3:37-3:48)
Robert Murphy souligne que le handicap peut être perçu comme une "phase liminaire perpétuelle", où l'individu reste dans l'entre-deux, "ni vraiment malade ni totalement normal." (4:10-4:37)
Le Paradoxe de la Normalisation dans les GEM: Les GEM cherchent à faire "mettre la maladie entre parenthèses" pour favoriser une image de soi plus "normale". (4:49-4:58)
Les animateurs tentent de donner une image de normalité dans leur façon de traiter les adhérents et proposent des activités pour "construire une nouvelle image de soi". (5:30-5:50)
Cependant, des situations paradoxales émergent.
Par exemple, les animateurs cherchent à identifier les signes de troubles psychiques chez les nouveaux arrivants, créant une tension entre normalité et reconnaissance de la maladie (6:10-6:42).
L'organisation d'événements comme la fête de Noël met en lumière des contradictions liées à l'impossibilité d'appliquer des pratiques sociales "normales" (alcool) à des personnes sous traitement, révélant ainsi que l'approche est une imitation de la normalité (6:54-7:38).
Malgré leurs bonnes intentions, les animateurs maintiennent les adhérents dans un entre-deux, ne les reconnaissant "pas comme malades sans pour autant les voir comme des personnes valides." (7:49-8:01)
Une Autre Normalité : La Perspective des Adhérents: Les adhérents voient le GEM comme un lieu qui s'inscrit dans leur vie quotidienne, donnant un rythme et une activité à leur journée. (8:27-8:40)
Pour eux, le GEM est aussi un lieu de passage, comme un café ou un bistro, où l'on peut échanger et se sentir comme tout le monde. (9:06-9:16)
Le partage d'expériences et la discussion autour des troubles psychiques créent un sentiment d'identification et d'appartenance. (9:35-9:54)
Les adhérents se permettent d'utiliser des termes péjoratifs pour se désigner eux-mêmes, afin de se les réapproprier. (10:14-10:29)
La maladie devient une expérience banale au sein du groupe, ce qui permet de ne plus se sentir différent des autres. (10:36-10:44)
Il n'y a plus "une valorisation par la maladie", car l'identité de malade n'a de sens qu'en comparaison avec les autres personnes qui ne sont pas concernées. (11:04-11:17)
Les adhérents établissent des distinctions entre eux, mais celles-ci ne se basent pas sur les représentations de la société, mais sur leur propre vécu.
Pour eux, il n'y a pas de frontière nette entre normalité et maladie, mais plutôt une question de degré. (11:40-12:07) Conclusion
La vidéo conclut que les adhérents des GEM se considèrent eux-mêmes comme des personnes "perpétuellement dans l'entre-deux" (12:16-12:22).
Ils acceptent cette situation et ne cherchent pas à être transformés en "normaux" au sens de la société extérieure.
La normalité est ainsi présentée comme une construction sociale relative et mouvante, qui se définit dans les interactions et les contextes.
L'analyse souligne l'importance de la communauté pour développer un sentiment d'appartenance et ne plus se sentir anormal (13:06-13:14) .
La vidéo incite à repenser nos manières de catégoriser les autres et de donner une place à leur point de vue pour éviter d'enfermer les différences dans une identité négative imposée (13:29-13:41).
Citations Clés
"Les gens avec des troubles psy sont considérés et même définis comme des personnes anormales." (0:14-0:17)
"Ici il n'y a pas de malades, seulement des personnes." (6:22-6:24)
"Le GEM c'est un endroit où on peut juste être de passage." (8:47-8:49)
"Ce n'est pas de savoir ce que c'est que de vivre la maladie, c'est le fait d'accepter la maladie des autres." (10:47-10:52)
"La normalité [...] se construit dans les situations, dans les interactions entre les individus et aussi dans les jugements qu'on émet ou que les autres produisent." (12:41-12:51)
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Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la vidéo, qui détaille les principaux points abordés :
- Introduction (0:00-1:00)
- Présentation de la perception des personnes ayant des troubles psychiques, souvent marquée par la peur ou la pitié.
- Ces personnes sont considérées comme anormales, avec des comportements jugés inadaptés socialement.
- Présentation des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM) comme des espaces pour aider ces personnes à mener une vie plus ordinaire, distincts des hôpitaux psychiatriques.
- Interrogation sur la définition de la normalité dans le contexte de la maladie psychique et sur les tensions et paradoxes que cela engendre.
- Présentation de l'étude d'Aurélien Troisoeufs (1:00-1:49)
- L'étude porte sur des GEM en Île-de-France.
- L'anthropologue a observé les interactions au sein des GEM et le rapport des membres aux objectifs du GEM.
- Le titre de l'article est : "Jouer aux normaux entre malades".
- GEM et liminalité (1:50-4:46)
- Les GEM existent depuis 2005 et proposent des activités socio-culturelles et du soutien mutuel.
- Ce ne sont pas des établissements de soins, mais des lieux ouverts avec des animateurs et des adhérents.
- Les GEM visent à rompre l'isolement et à favoriser la normalisation, étant considérés comme une transition entre la maladie et la vie sociale.
- La notion de liminalité est introduite, renvoyant à un entre-deux, à une phase de transition.
- Référence aux travaux d'Arnold van Gennep et Victor Turner sur les rites de passage qui comprennent une phase liminaire de transformation.
- La situation de handicap est comparée à une phase liminaire perpétuelle, où l'individu reste dans l'indétermination.
- Mettre la maladie entre parenthèses (4:47-8:10)
- Les GEM cherchent à faire oublier les troubles psychiques aux participants pour qu'ils ne se voient plus comme des malades.
- Cela passe par la création de lieux conviviaux, le recrutement d'animateurs qui ne traitent pas les adhérents comme des malades, et la proposition d'activités pour construire une nouvelle image de soi.
- Les contradictions et paradoxes de cette approche sont mis en évidence : par exemple, un adhérent trop "normal" devient suspect et l'alcool lors des festivités est sujet à des négociations.
- Malgré les bonnes intentions, les animateurs placent les adhérents dans un entre-deux, ne les considérant ni comme malades ni comme totalement valides.
- Une autre normalité entre malades (8:11-12:15)
- Les adhérents ne cherchent pas forcément à mettre la maladie entre parenthèses.
- Pour eux, la normalité vient du fait que participer au GEM s'inscrit dans leur vie quotidienne et leurs habitudes.
- Aller au GEM donne un rythme de vie, et c'est un lieu où l'on peut se sentir comme tout le monde.
- Le GEM permet de rencontrer des personnes qui partagent des expériences similaires.
- Les adhérents parlent de leur maladie, de leurs traitements et de leur vécu, ce qui crée un sentiment d'appartenance et d'identification.
- Ils se distinguent également de ceux qui n'ont pas de troubles psychiques et peuvent utiliser l'humour et des termes stigmatisants pour se réapproprier leur identité.
- Le partage d'expériences banalise la maladie au sein du groupe. La maladie n'est plus une spécificité.
- Une distinction est faite entre ceux qui sont stabilisés et ceux qui sont considérés comme trop "fous", basée sur leur propre vécu.
- Conclusion (12:15-13:59)
- Les adhérents se considèrent comme étant perpétuellement dans l'entre-deux (la liminalité), mais en décalage avec la philosophie initiale des GEM.
- La normalité est relative et se construit dans les interactions et les jugements des autres.
- Les adhérents créent leur propre normalité basée sur des expériences et des vécus partagés.
- L'importance de la communauté pour développer un sentiment d'appartenance est soulignée.
- Les constats peuvent être transposés à d'autres groupes sociaux, notamment les groupes marginalisés.
- L'importance de donner une vraie place au point de vue et à l'expérience de l'autre pour éviter d'enfermer les personnes différentes dans une identité négative.
- Invitation à lire l'article d'Aurélien Troisoeufs pour approfondir le sujet.
- Introduction (0:00-1:00)
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Résumé de la vidéo [00:00:06][^1^][1] - [00:24:15][^2^][2]:
Cette vidéo présente la 8ème Journée Départementale de la Parentalité à Agde en 2022, avec une conférence d'Isabelle Roskam. Elle aborde le burn-out parental et les défis de la parentalité au 21e siècle, en mettant l'accent sur les pressions sociétales et les attentes envers les parents.
Points forts: + [00:00:06][^3^][3] Introduction d'Isabelle Roskam * Présentation de son parcours professionnel * Expérience en psychologie du développement et recherche sur le burn-out parental * Auteur d'ouvrages sur la parentalité + [00:01:47][^4^][4] La parentalité et les émotions positives * La perception culturelle de la parentalité associée au bonheur * Les défis et le stress liés à l'éducation des enfants * La difficulté d'exprimer les aspects négatifs de la parentalité + [00:07:05][^5^][5] Parentalité comme un travail exigeant * Comparaison de la parentalité à un emploi sans possibilité de démission * L'évolution des rôles de genre et les défis de la coparentalité * L'impact des valeurs individualistes sur la parentalité + [00:10:38][^6^][6] Changements sociétaux affectant la parentalité * L'influence de la contraception et le concept de l'enfant choisi * L'évolution du statut de l'enfant et les droits de l'enfant * Les responsabilités parentales décrites dans la Convention internationale des droits de l'enfant + [00:16:57][^7^][7] Développement des sciences psychologiques et éducation * Pression sur les parents à travers les médias et les professionnels * L'importance de l'engagement parental et les recommandations sur la bonne parentalité * La nouvelle pression historique sur les parents et leurs responsabilités + [00:19:02][^8^][8] Le glissement vers le burn-out parental * La différence entre la pression sociétale et le burn-out parental * Description du burn-out parental et ses symptômes * L'importance de l'investissement parental et le contraste avec le burn-out Résumé de la vidéo [00:24:17][^1^][1] - [00:44:58][^2^][2]:
La conférence aborde le burn-out parental, ses symptômes, ses causes et ses conséquences sur les parents et les enfants. Elle souligne l'importance de l'équilibre entre les stresseurs et les ressources disponibles pour les parents, et propose des solutions pour prévenir et traiter le burn-out parental.
Points forts: + [00:24:17][^3^][3] Symptômes du burn-out parental * Témoignage d'une mère épuisée par les demandes constantes de ses enfants * Différenciation entre burn-out parental et dépression + [00:26:39][^4^][4] Causes du stress parental * Impact du stress sur la santé physique des parents * Comparaison des niveaux de cortisol chez les parents en burn-out et d'autres groupes stressés + [00:30:00][^5^][5] Prévalence du burn-out parental * Statistiques montrant une prévalence élevée dans les pays occidentaux * Discussion sur l'importance de s'occuper du burn-out parental comme un problème de santé publique + [00:38:01][^6^][6] Conséquences et traitement * Effets néfastes sur la santé des parents et le bien-être des enfants * Approches de prévention et de traitement efficaces pour réduire le stress parental Résumé de la vidéo [00:45:00][^1^][1] - [01:06:42][^2^][2]:
La conférence d'Isabelle Roskam aborde les défis de la parentalité moderne, contrastant avec les pratiques des années 80. Elle souligne la pression sur les parents pour répondre aux besoins académiques, émotionnels, nutritionnels et sociaux des enfants, tout en évitant la surstimulation et en favorisant une alimentation saine. Roskam discute de l'isolement croissant des parents dans une société individualiste et plaide pour un retour à la solidarité communautaire, rappelant le proverbe africain selon lequel il faut tout un village pour élever un enfant.
Points forts: + [00:45:00][^3^][3] Contraste entre la parentalité en 1982 et 2019 * Pression pour répondre à tous les besoins des enfants * Différences dans les attentes et les pratiques éducatives * Humour pour souligner les changements sociétaux + [00:46:25][^4^][4] Parentalité solitaire dans la société moderne * Individualisme et réticence à demander de l'aide * Importance de partager les responsabilités parentales * Nécessité de soutien communautaire et informel + [00:50:11][^5^][5] Réflexion sur les sociétés collectivistes * Comparaison avec les modèles éducatifs où l'enfant est élevé par la communauté * Discussion sur l'adaptation des sociétés occidentales à ces modèles * Soutien formel et informel et leur impact sur la parentalité + [00:59:31][^6^][6] Équilibre personnel et parentalité * Gestion du stress parental et importance de maintenir une identité diversifiée * Rôle du travail et de la carrière dans la prévention de l'épuisement parental * Influence du nombre d'enfants et de la dynamique familiale sur le bien-être parental
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Résumé de la vidéo [00:00:06][^1^][1] - [00:24:15][^2^][2]:
Cette vidéo présente la 8ème Journée Départementale de la Parentalité à Agde en 2022, avec une conférence d'Isabelle Roskam. Elle aborde le burn-out parental et les défis de la parentalité au 21e siècle, en mettant l'accent sur les pressions sociétales et les attentes envers les parents.
Points forts: + [00:00:06][^3^][3] Introduction d'Isabelle Roskam * Présentation de son parcours professionnel * Expérience en psychologie du développement et recherche sur le burn-out parental * Auteur d'ouvrages sur la parentalité + [00:01:47][^4^][4] La parentalité et les émotions positives * La perception culturelle de la parentalité associée au bonheur * Les défis et le stress liés à l'éducation des enfants * La difficulté d'exprimer les aspects négatifs de la parentalité + [00:07:05][^5^][5] Parentalité comme un travail exigeant * Comparaison de la parentalité à un emploi sans possibilité de démission * L'évolution des rôles de genre et les défis de la coparentalité * L'impact des valeurs individualistes sur la parentalité + [00:10:38][^6^][6] Changements sociétaux affectant la parentalité * L'influence de la contraception et le concept de l'enfant choisi * L'évolution du statut de l'enfant et les droits de l'enfant * Les responsabilités parentales décrites dans la Convention internationale des droits de l'enfant + [00:16:57][^7^][7] Développement des sciences psychologiques et éducation * Pression sur les parents à travers les médias et les professionnels * L'importance de l'engagement parental et les recommandations sur la bonne parentalité * La nouvelle pression historique sur les parents et leurs responsabilités + [00:19:02][^8^][8] Le glissement vers le burn-out parental * La différence entre la pression sociétale et le burn-out parental * Description du burn-out parental et ses symptômes * L'importance de l'investissement parental et le contraste avec le burn-out Résumé de la vidéo [00:24:17][^1^][1] - [00:44:58][^2^][2]:
La conférence aborde le burn-out parental, ses symptômes, ses causes et ses conséquences sur les parents et les enfants. Elle souligne l'importance de l'équilibre entre les stresseurs et les ressources disponibles pour les parents, et propose des solutions pour prévenir et traiter le burn-out parental.
Points forts: + [00:24:17][^3^][3] Symptômes du burn-out parental * Témoignage d'une mère épuisée par les demandes constantes de ses enfants * Différenciation entre burn-out parental et dépression + [00:26:39][^4^][4] Causes du stress parental * Impact du stress sur la santé physique des parents * Comparaison des niveaux de cortisol chez les parents en burn-out et d'autres groupes stressés + [00:30:00][^5^][5] Prévalence du burn-out parental * Statistiques montrant une prévalence élevée dans les pays occidentaux * Discussion sur l'importance de s'occuper du burn-out parental comme un problème de santé publique + [00:38:01][^6^][6] Conséquences et traitement * Effets néfastes sur la santé des parents et le bien-être des enfants * Approches de prévention et de traitement efficaces pour réduire le stress parental Résumé de la vidéo [00:45:00][^1^][1] - [01:06:42][^2^][2]:
La conférence d'Isabelle Roskam aborde les défis de la parentalité moderne, contrastant avec les pratiques des années 80. Elle souligne la pression sur les parents pour répondre aux besoins académiques, émotionnels, nutritionnels et sociaux des enfants, tout en évitant la surstimulation et en favorisant une alimentation saine. Roskam discute de l'isolement croissant des parents dans une société individualiste et plaide pour un retour à la solidarité communautaire, rappelant le proverbe africain selon lequel il faut tout un village pour élever un enfant.
Points forts: + [00:45:00][^3^][3] Contraste entre la parentalité en 1982 et 2019 * Pression pour répondre à tous les besoins des enfants * Différences dans les attentes et les pratiques éducatives * Humour pour souligner les changements sociétaux + [00:46:25][^4^][4] Parentalité solitaire dans la société moderne * Individualisme et réticence à demander de l'aide * Importance de partager les responsabilités parentales * Nécessité de soutien communautaire et informel + [00:50:11][^5^][5] Réflexion sur les sociétés collectivistes * Comparaison avec les modèles éducatifs où l'enfant est élevé par la communauté * Discussion sur l'adaptation des sociétés occidentales à ces modèles * Soutien formel et informel et leur impact sur la parentalité + [00:59:31][^6^][6] Équilibre personnel et parentalité * Gestion du stress parental et importance de maintenir une identité diversifiée * Rôle du travail et de la carrière dans la prévention de l'épuisement parental * Influence du nombre d'enfants et de la dynamique familiale sur le bien-être parental
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Le cabinet d'avocats Clerc propose des services dans plusieurs domaines liés à l'éducation. Voici un résumé des éléments clés en lien avec l'éducation, basés sur les sources fournies:
- Droit de l'éducation : Le cabinet intervient dans divers aspects du droit de l'éducation concernant les élèves, incluant l'orientation vers la seconde, l'affectation au collège ou au lycée, les dérogations scolaires et les situations de non-affectation au lycée, ainsi que pour les élèves scolarisés dans le privé et les étudiants internationaux en matière disciplinaire.
- Examens et concours : Le cabinet traite des questions liées aux examens et concours, notamment le baccalauréat 2025 et les cas de fraude aux examens. Il y a une publication mentionnant l'annulation d'un refus d'aménagement pour les épreuves du brevet.
- Discipline : Le cabinet gère les questions disciplinaires au collège, au lycée, à l'université, ainsi que pour les commissions de discipline du baccalauréat et du brevet de technicien supérieur.
- Enseignants et personnel de l'éducation nationale : Le cabinet traite les questions liées aux professeurs et personnels de l'Éducation nationale, ainsi que la discipline des enseignants chercheurs et les cas de harcèlement moral et sexuel. Il existe une publication traitant d'une affaire où un enseignant ne peut pas utiliser son site internet pour ses cours, les filmer et pratiquer le yoga avec ses élèves.
- Établissements d'enseignement : Le cabinet propose des formations et interventions pour les établissements d'enseignement et traite les questions liées au règlement intérieur et aux conditions générales.
- Droit pénal de l'éducation : Le cabinet intervient en droit pénal de l'éducation.
En résumé, le cabinet Clerc offre un large éventail de services juridiques liés à l'éducation, allant de la scolarité des élèves aux questions disciplinaires, en passant par les examens, le personnel enseignant et les établissements d'enseignement.
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Voici un document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés de l'intervention d'Alain Depaulis, en incluant des citations et en français :
BRIEFING DOCUMENT : Analyse de la conférence "Comment penser (l')ensemble ?" d'Alain Depaulis
Source : Université Populaire Edgar Morin pour la Métamorphose - S01E05, 25 janvier 2025, Toulouse.
Intervenant : Alain Depaulis, Chercheur indépendant, psychothérapeute et psychanalyste, membre de l'école freudienne et du CIRET. Auteur de "Le complexe de Médée" et co-auteur de "Travailler ensemble, un défi pour le médico-social", "Complexité et altérité" et "L’agir pluridisciplinaire, Éthique et réflexivité".
Introduction
La conférence d'Alain Depaulis explore la question complexe du travail collectif et de la pensée conjointe, à travers le prisme de son expérience de terrain et de son engagement dans le champ médico-social.
L'objectif est de dépasser les cloisonnements disciplinaires pour atteindre une compréhension plus holistique des situations et favoriser le "mieux vivre ensemble". Depaulis s'appuie sur une analyse des obstacles au travail collectif pour proposer des pistes de réflexion et des outils concrets.
L'intervention est enrichie d'une analogie avec le processus de pacification en Afrique du Sud, mettant en lumière le rôle de la reconnaissance mutuelle, de l'éthique de la parole et de la réflexivité.
Thèmes Principaux et Idées Clés
Obstacles au travail collectif :
Hétérogénéité des positionnements : La diversité des corps de métier (médical, psychologique, social, etc.) rend difficile la conception d'un travail collectif cohérent. Méconnaissance mutuelle :
Chaque professionnel travaille dans son "pré carré", ignorant les impératifs, méthodes et contraintes de ses partenaires.
"Chacun travaille conduit par sa mission les impératifs de sa mission dans une ignorance complète de ce que sont les impératifs de ses partenaires".
Cloisonnement des services : Manque de communication, absence d'un langage commun, ce qui nuit notamment à la place de l'usager.
Passions humaines : Tendances à la certitude, à la maîtrise, rivalités entre services et professionnels, pervertissant les capacités professionnelles.
Contraintes extérieures : Contraintes économiques imposant une logique chiffrée, discours managérial imposant des protocoles, orientations politiques incohérentes, et enfin l'usager devient un "consommateur de service" ce qui modifie la relation.
La souffrance générée : L'absence de travail en commun peut générer de la souffrance chez l'enfant, ses parents et les professionnels eux-mêmes.
Le cheminement vers une pensée conjointe : De la question "Comment mieux travailler ensemble" à "Comment penser l'ensemble" : L'analyse institutionnelle du service a évolué d'une simple question pratique à une interrogation plus profonde sur la manière de penser au-delà des différences.
La clinique du partenariat : "Pour faire de la clinique en partenariat, il s'est trouvé inévitable à un moment de faire la clinique du partenariat".
Règles simples : Afin de pallier le manque de connaissance, l'équipe à mis en place une règle toute simple : celle de la rencontre physique avec les nouveaux partenaires, où chacun présente "les personnes, les formations, les statuts, les fonctions, les missions, les méthodologies et les contraintes".
Démarche transdisciplinaire : Mettre en pratique la transdisciplinarité au quotidien, soulignant les conditions permettant d'instaurer une dynamique transversale.
Plurict : L'association a crée un processus en 7 séances pour aider les équipes à réinterroger leur fonctionnement, en intégrant un espace d'auto-réflexion pour une amélioration collective.
Outils et principes pour la pensée collective :
Six axes critiques : L'analyse institutionnelle a mené à l'identification de six axes d'analyse, mis à l'épreuve dans divers contextes :
- État des lieux
- Objectif commun
- Permettre à l'usager d'être acteur
- Reconnaissance mutuelle
- Modalités de l'échange (éthique de la parole)
- Régulation des passions humaines (éthique et réflexivité).
Diagnostic en extension : Un outil pour mettre en commun des savoirs sans les dénaturer, en partant du principe que "chacun détient une part de la réalité complexe du sujet"
Deux principes de l'échange:Ne pas débattre : "Le premier principe de l'échange n'est pas de polémiquer... mais d'ouvrir un espace qui favorise la circulation des données".
Ne pas uniformiser : "Il consiste à chercher à ne pas unifier. Nous savons que la pratique de la synthèse conduit à l'amalgame, à la confusion et à la perte de singularité."
L'analyse pluridisciplinaire : Un document écrit où chaque expert expose son point de vue, ses acquis, ses doutes, la parole étant donnée à l'usager. Ce document devient un référentiel témoin de la vie du collectif, un "bien commun" permettant de dépasser le cloisonnement des expertises.
Vision en surplomb : L'analyse pluridisciplinaire offre une vision synchronique (instantanée) et diachronique (dynamique) permettant de prendre conscience du rôle de chacun, de ses actions et de leurs interdépendances.
Réflexivité :
Omniprésence de la réflexivité : "La réflexivité est la garantie de l'éthique". Présente dans le diagnostic en extension et dans les 6 axes, elle consiste à interroger notre propre façon d'agir, et pas seulement le contenu de l'échange.
Au-delà du "praticien réflexif" : Depaulis se distingue de l'approche du "praticien réflexif" à la mode, en s'inspirant de la tradition philosophique (Husserl, Habermas) et psychanalytique (Freud). "La réflexivité dont nous recommandons dans notre travail, elle a une autre source. On la trouve en particulier chez Husserl qui introduit le mot d'autoréflexion dans la philosophie".
Autoréflexion comme interrogation critique : Il s'agit d'interroger "toutes les illusions idéologiques, tous les errements dont on est victime" en s'inspirant de la psychanalyse où "le temps de la cure est une séance d'autoréflexion".
Réflexivité et pensée complexe : "La culture réflexive est, pour moi, indissociable de la pensée complexe, dans le sens où elle ne dissocie jamais l'acte de celui qui en est l'acteur dans son intime."
Réflexivité comme puissance d'agir : S'appuyant sur Paul Ricoeur, Depaulis souligne que la réflexivité permet "de recouvrer sa puissance d’agir, de penser, de sentir", puissance enfouie par les savoirs et les pratiques.
Analogie avec l'Afrique du Sud: Objectif commun malgré les divergences : De Klerk et Mandela avaient des objectifs politiques opposés, mais ils partageaient un objectif commun : sauver l'Afrique du Sud.
Reconnaissance mutuelle et dépassement de la haine : L'incarcération de Mandela lui a permis de "déposer sa haine" en apprenant la langue et la culture de ses adversaires, ainsi la reconnaissance était mutuelle.
Éthique de la parole : Lors des négociations, Mandela a affirmé sa position en accusant de Klerk de manquer de légitimité, démontrant la force d'une parole engagée.
Réflexivité : Mandela, par ses moments de distanciation et sa manière de prendre du recul, a su "se positionner au mieux par rapport à ses interlocuteurs"
Métamorphose : Malgré la complexité et les risques, l'expérience sud-africaine montre que l'aspiration à "penser ensemble" peut mener à une "métamorphose" collective.
Conclusion
La conférence d'Alain Depaulis offre une réflexion profonde sur les défis du travail collectif et la nécessité de développer une pensée conjointe.
En s'appuyant sur son expérience de terrain, il met en lumière les obstacles et les solutions possibles pour une véritable démarche transdisciplinaire.
La mise en pratique de la réflexivité, comprise non comme un outil de performance mais comme une interrogation philosophique, apparait comme la clé de voûte d'une pensée collective, qui favorise la reconnaissance de l'autre, le respect de la parole et l'acceptation des différences.
L'analogie avec le processus de pacification en Afrique du Sud illustre de manière poignante le potentiel d'une telle démarche pour une "métamorphose" collective.
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Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la conférence d'Alain Depaulis :
- 0:08-3:04 : Introduction par Pascal.
- Remerciements et présentation d'Alain Depaulis.
- Depaulis est un chercheur indépendant, psychothérapeute, psychanalyste, membre de l'école freudienne et du CIRET, et auteur de plusieurs ouvrages.
- Son travail est influencé par la pensée d'Edgar Morin et par une pratique interdisciplinaire, multidisciplinaire et transdisciplinaire.
- Ses ouvrages portent sur le travail en équipe, l'éthique et la réflexivité.
- 3:04-5:28 : Présentation du travail collectif.
- Le travail présenté remonte à une quarantaine d'années et a été présenté à plusieurs reprises.
- Il est issu d'un travail de terrain avec une équipe pluridisciplinaire, en partenariat avec d'autres services.
- Création d'une association nommée "plurict".
- 5:28-8:25 : Détour par l'Afrique du Sud.
- Référence au discours de Frédéric de Klerk en 1990 annonçant le début des négociations et la libération de Mandela.
- Rappel de l'histoire de l'apartheid à partir de 1948.
- Évocation de la culture africaine Ubuntu et des manifestations pacifiques.
- Nécessité d'éclaircir le processus qui a permis à l'Afrique du Sud de devenir un État démocratique multiracial.
- 8:25-11:02 : Origine du travail présenté.
- Le travail est né d'une réflexion sur la manière de mieux travailler ensemble au sein d'un service.
- Analyse institutionnelle des obstacles rencontrés et élaboration d'une "boîte à outils".
- Nécessité de soutenir l'éthique d'un collectif et d'avoir des effets de cohérence, en réponse au défi lancé par Nicolescou de penser au-delà des disciplines.
- Évolution de la question : comment mieux travailler ensemble → comment penser ensemble → comment penser l'ensemble → comment mieux vivre ensemble.
- 11:02-13:41 : Cadre de référence et difficultés.
- Le cadre est un service d'accompagnement pour enfants en situation de handicap, scolarisés en milieu ordinaire, mais souffrant de troubles variés.
- Difficulté d'obtenir un minimum de cohérence dans un panel d'intervenants aussi varié, et tentation de chacun de tirer la couverture à soi.
- L'intention plurielle d'améliorer le sort de l'enfant peut générer de la souffrance, chez l'enfant, ses parents et les professionnels.
- La société forme des professionnels compétents mais n'apprend pas à travailler ensemble.
- Volonté de faire de la clinique en partenariat et nécessité de faire la clinique du partenariat.
- 13:41-18:03 : Causes des difficultés de fonctionnement.
- Hétérogénéité des positionnements : difficultés à concevoir un travail collectif avec des corps de métier différents.
- Méconnaissance mutuelle : chacun travaille dans son pré carré, ignorant les impératifs des partenaires.
- Cloisonnement des services et manque de communication, en particulier un manque de langage commun.
- Difficulté à donner à l'usager un statut d'acteur.
- Passions humaines : tendances à la certitude, à la maîtrise, rivalités entre chefs de service.
- 18:03-19:55 : Facteurs extérieurs.
- Contrainte économique et exigences de rendre compte en termes chiffrés.
- Discours managérial imposant des référentiels et protocoles, sans tenir compte des singularités locales.
- Orientations politiques de l'État créant des incohérences.
- Évolution sociétale : l'usager devient un consommateur de service.
- 19:55-22:36 : Réponses aux difficultés.
- Reconnaissance mutuelle : importance des rencontres physiques pour se présenter et connaître les actions de chacun.
- L'investissement de temps au début permet de gagner du temps par la suite et facilite la communication en cas de problème.
- Diagnostic en extension : comment mettre en commun des savoirs différents sans les dénaturer.
- 22:36-24:52 : Analyse institutionnelle et axes d'analyse.
- L'analyse institutionnelle a permis de forger des instruments de navigation pour tenir le cap face aux turbulences.
- Identification de six axes d'analyse.
- Ces axes ont été mis à l'épreuve dans différents contextes : sanitaire, médico-social, social et judiciaire.
- La question posée est : existe-t-il un processus qui permette de soutenir l'éthique d'un collectif et qui favorise les effets de cohérence ?.
- Ce processus a été expérimenté dans divers services et a donné lieu à un ouvrage sur l'agir pluridisciplinaire.
- 24:52-29:33 : Processus proposé par Plurict.
- Le processus dure 7 mois, à raison d'une séance par mois.
- La première séance est un état des lieux du fonctionnement.
- Les six axes sont :
* Qu'avons-nous à partager ? Un objectif commun.
* Permettre à l'usager d'être acteur.
* Reconnaissance mutuelle.
* Modalités de l'échange, éthique de la parole.
* Comment réguler les passions humaines, éthique et réflexivité.
- Une septième séance invite les participants à un retour critique du processus.
- 29:33-32:35 : Enseignements du processus.
- Le processus suppose l'engagement de l'équipe et de ses membres.
- Les bénéfices : échange authentique, redécouverte du partenaire et de sa mission, apaisement de la souffrance au travail, appel à plus d'humanité.
- 32:35-40:07 : Comment penser entre, au-delà et à travers nos différences.
- Comment concevoir une démarche qui soutient l'acceptation de savoirs multiples, parfois contradictoires, sans les dénaturer.
- Deux principes :
- L'échange n'est pas un débat ou une polémique, mais un espace de circulation des données.
- Ne pas chercher à uniformiser ou unifier les points de vue.
- Inspiration du modèle du cartel de Lacan.
- Nécessité de ne pas tendre vers un accord, travail en spirale où de nouveaux éléments font évoluer le processus.
- Diagnostic en extension : outil fédérateur permettant à chacun de projeter son expertise sur un plan multidimensionnel.
- Le diagnostic en extension est l'acceptation d'un non savoir partagé, qui ouvre un espace transversal d'élaboration.
- 40:07-47:09 : Mise en œuvre du diagnostic en extension.
- Le diagnostic pluridisciplinaire est une première exposition qui peut déjà produire des effets.
- Cette saisie est portée à l'écrit dans un document nommé analyse pluridisciplinaire.
- Ce document expose l'objet de la rencontre, les différents protagonistes, les expertises, les pistes et questions.
- La parole est donnée à l'usager.
- Ce texte est un bien commun qui fait unité et lien.
- La répétition de l'opération dans le temps dynamise les points de vue, les échanges et modifie les interventions et positionnements.
- L'analyse renvoie à chacun sa pertinence et ses manques, et met en évidence les répétitions.
- Le processus ne permet pas d'échapper au réel.
- La méthode met en relief les dissonances, les contradictions et les interdépendances.
- Elle offre une vision globale sur un plan synchronique et diachronique.
- Elle permet un réajustement des actions et des membres du groupe.
- 47:09-52:00 : Principes clés et changements de position.
- Les outils permettent de penser ensemble les expertises dans leur complémentarité, antagonisme, continuité et discontinuité, en tenant compte des acteurs.
- L'intervenant fait référence aux principes dialogique, récursif et hologrammatique de Morin.
- Changement de position : le spécialiste n'est plus le centre, il met en veilleuse ses présupposés théoriques.
- Dans l'analyse transversale, chaque expertise est un élément de l'ensemble, et l'intelligibilité du problème nécessite un déplacement vers un niveau supérieur d'analyse.
- La difficulté de transmission de la démarche tient à la révolution de pensée qu'elle demande.
- 52:00-59:07 : Importance de la réflexivité.
- La démarche ne s'épanouit que dans un espace collégial et un esprit constant de distanciation.
- La cohérence polyphonique nécessite le respect des rythmes et des rites de chacun.
- L'aspiration à mieux travailler ensemble est soutendue par la reconnaissance de la différence et l'acceptation de l'altérité.
- L'omniprésence de la réflexivité dans le diagnostic en extension et les six axes.
- Le moment réflexif interroge la façon d'agir et non le contenu de l'échange.
- La réflexivité est un usage immodéré et est la signature du groupe plurict.
- La réflexivité est un mode exigeant de penser l'expérience.
- Référence à l'allégorie de Porthos.
- 59:07-1:00:18 : Réflexivité : au-delà de la pratique réflexive.
- La notion de praticien réflexif est en vogue dans les sciences de l'éducation, mais a été récupéré par le management.
- La réflexivité du groupe plurict a une autre source : la philosophie, et en particulier, Husserl et Habermas.
- L'autoréflexion est une méditation sur soi-même, une interrogation des illusions idéologiques et des erreurs.
- Référence à Edgar Morin sur la nécessité de se savoir égocentrique et ethnocentrique.
- La culture réflexive est indissociable de la pensée complexe.
- Référence à Paul Ricœur sur la réflexivité comme un mouvement de recouvrer sa puissance d'agir, penser, sentir.
- La réflexivité est une clé à la quête transdisciplinaire d'émancipation collective.
- 1:00:18-1:11:27 : Application à l'Afrique du Sud.
- Analyse du processus de pacification en Afrique du Sud sous l'angle des concepts développés précédemment.
- Discours de De Klerk en 1990 et libération de Mandela.
- Objectifs différents entre De Klerk (gagner du temps) et Mandela (État démocratique multiracial).
- Point commun : sauver l'Afrique du Sud.
- Reconnaissance de l'autre : les 27 ans de prison de Mandela où il apprend l'afrikaans.
- Mandela déplace sa haine sur les structures de l'apartheid et non sur les personnes.
- Éthique de la parole : épisode de 1992 où Mandela interpelle De Klerk lors d'une négociation.
- Réflexivité : omniprésente dans la conduite de Mandela qui prend toujours le temps de réfléchir avant de répondre.
- Mandela ménage du temps à De Klerk pour qu'il convainque son clan.
- Les points de convergence entre le processus développé et celui de Mandela : objectif commun, citoyen acteur, reconnaissance mutuelle, éthique de la discussion, réflexivité.
- L'aspiration à penser l'ensemble est réaliste.
- 1:11:27-fin : Conclusion et remerciements.
- Applaudissements et remerciements.
- 0:08-3:04 : Introduction par Pascal.
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Document de Synthèse : La Santé Mentale des Jeunes en Europe
Source : Vidéo ARTE Europe l'Hebdo : "La santé mentale des jeunes en Europe" (https://www.youtube.com/watch?v=Zwl8BXb_kkU&rco=1)
Date de Diffusion : 24 janvier 2025
Introduction
Cette vidéo d'ARTE examine la crise de la santé mentale chez les jeunes en Europe, un problème exacerbé par la pandémie de COVID-19, mais dont les racines sont plus profondes. Elle met en lumière l'ampleur du problème, ses causes multiples et les défis d'accès aux soins, tout en explorant le rôle ambivalent des réseaux sociaux.
Thèmes Clés et Points Importants
L'Étendue du Problème : Une Crise de Santé Mentale chez les Jeunes
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 150 millions d'Européens ont des problèmes de santé mentale, et les jeunes de moins de 30 ans sont particulièrement touchés.
Les "signaux d'alarme" sont au rouge : la santé mentale des jeunes s'est dégradée partout en Europe. La pandémie de COVID-19 a considérablement aggravé la situation. Un rapport de la Commission européenne et de l'OCDE révèle que le nombre de jeunes touchés par des symptômes dépressifs a doublé, voire triplé, dans plusieurs pays par rapport à 2019.
"D'après une étude de la clinique univ de Hambourg, aujourd'hui 5 ans après le début de la pandémie, deux jeunes sur 10 souffrent toujours de troubles psychiques en Allemagne." (2:00-2:06)
Les Causes Multiples de la Dégradation de la Santé Mentale
Facteurs de vulnérabilité individuels : Les difficultés de vie telles que la violence familiale, la précarité, l'incertitude quant à l'avenir, la difficulté à trouver un emploi et un logement stable jouent un rôle crucial.
C’est décrit comme l’image du vase qui se remplit plus vite (2:18).
L'impact de la pandémie : Les confinements, l'isolement social, l'enseignement à distance ont eu un effet négatif sur le moral des jeunes. Dylan, un étudiant français, témoigne :
"Il y a vraiment... de la déprime quoi et de beaucoup d'isolement." (2:56-3:11)
Facteurs structurels et mondiaux : La crise climatique, les conflits armés (Ukraine, Gaza), l'incertitude politique et la montée des populismes ont également un impact sur la santé mentale des jeunes.
"Les jeunes nous communiquent les signaux d'alarme de notre monde moderne. Il nous montre que notre société et ce monde sont en proie à de graves difficultés." (3:33-3:39)
Réseaux sociaux : La surabondance de fake news, d'images violentes, le cyberharcèlement et la comparaison sociale créent de l'isolement et ont un impact négatif sur l'estime de soi.
Défis d'Accès aux Soins et Stigmatisation Un quart des Européens ont eu des difficultés à trouver de l'aide professionnelle pour leur santé mentale (enquête Eurobaromètre).
Les principaux obstacles sont les délais d'attente trop longs et les coûts élevés des traitements (6:01-6:22).
L'accès aux soins de santé mentale publics est insuffisant, forçant les personnes à se tourner vers le privé ou à renoncer aux soins (6:22-6:32).
La stigmatisation persiste : parler de ses problèmes de santé mentale peut être perçu comme une faiblesse, bien que ce tabou commence à être levé grâce à des personnalités publiques qui témoignent de leur expérience (6:34-6:51).
Le Rôle Ambivalent des Réseaux Sociaux
Aspects négatifs : Les réseaux sociaux sont une source de fake news, de contenus violents, de cyberharcèlement et contribuent à l'isolement (4:18-4:42).
Ils peuvent aussi alimenter des conduites à risques (troubles alimentaires, conduites suicidaires) (8:09-8:31).
"Sur TikTok ou Instagram par exemple, les adolescents sont massivement exposés aux fake news, aux images violentes ou encore au cyberharcèlement sans modération." (4:28-4:37)
Aspects positifs : Ils permettent aux jeunes de se tenir informés des sujets d'actualité, de s'informer sur la santé mentale et de partager leurs expériences. Le passage par l’écran peut être moins intimidant que les échanges directs (7:08-7:49).
Julie rolling, pédopsychiatre, explique : "ça leur permet effectivement d'être très au fait de sujets d'actualité... et puis ça leur permet aussi en terme de de santé mentale de se renseigner, d'être peut-être sensibilisé par rapport... à ces aspects-là" (7:08-7:28)
La question de l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs est soulevée :
L'Australie a déjà mis en place cette mesure et la France y réfléchit (7:49-8:01).
Réponses et Initiatives
La Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie axée sur la prévention, l'éducation, l'accès à l'emploi, la culture et l'environnement (5:04-5:28).
Plus d'un milliard d'euros ont été débloqués pour financer des initiatives dans ce domaine (5:20-5:28).
En France, la santé mentale est une "grande cause nationale" (5:30-5:34).
Conclusion
La vidéo d'ARTE met en évidence une crise majeure de santé mentale chez les jeunes en Europe, un problème complexe avec des causes multiples allant des facteurs individuels aux enjeux mondiaux.
L'accès aux soins est un défi, et les réseaux sociaux représentent une arme à double tranchant.
La prise de conscience est essentielle et des efforts significatifs sont nécessaires pour améliorer la situation.
La vidéo encourage les jeunes à rechercher de l'aide et met en avant les ressources disponibles (lignes d'écoute, associations).
Citation Clé : "Pas besoin de chercher de bouc émissaire, il y a suffisamment de choses qui peuvent affecter notre santé mentale alors autant prendre le sujet au sérieux." (9:22-9:28)
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Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la vidéo, mettant en évidence les points clés abordés :
- 0:00-0:14: Introduction sur la santé mentale des jeunes en Europe, où la parole se libère sur des sujets comme le stress, l'anxiété et la dépression.
- 0:14-0:23: Constat de l'augmentation des problèmes de santé mentale chez les moins de 30 ans, exacerbée depuis la pandémie de COVID-19.
- 0:23-0:44: Le "Blue Monday", un concept marketing, est introduit pour illustrer un contexte où le moral des jeunes n'est pas au beau fixe.
- 0:44-1:11: Les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale sont examinées, avec une discussion sur l'accès inégal aux soins en Europe.
- 1:11-1:20: Définition de la santé mentale selon l'Organisation mondiale de la santé comme un état de bien-être permettant de faire face aux difficultés et de ne pas être isolé.
- 1:20-1:30: Constat d'une détérioration de la santé mentale des jeunes à travers l'Europe.
- 1:30-1:46: Augmentation des symptômes dépressifs chez les jeunes de moins de 30 ans, doublés voire triplés dans certains pays depuis 2019.
- 1:46-2:08: Les jeunes adultes sont particulièrement touchés par la dépression, avec des études montrant que 2 jeunes sur 10 souffrent encore de troubles psychiques en Allemagne.
- 2:08-2:33: Explication que la capacité à résister au stress varie en fonction du parcours de vie, avec l'image d'un vase qui se remplit plus vite en cas de difficultés.
- 2:33-2:54: La pandémie de COVID-19 est identifiée comme un facteur majeur ayant impacté la santé mentale, avec des témoignages d'isolement et d'angoisse.
- 2:54-3:27: Les problèmes de santé mentale chez les jeunes s'aggravent depuis plus de 20 ans, avec un groupe d'experts parlant de crise mondiale.
- 3:27-3:56: Les jeunes communiquent les signaux d'alarme d'un monde en proie à de graves difficultés, avec une augmentation des taux d'anxiété, de dépression, d'automutilation et de suicides.
- 3:56-4:20: Les facteurs mondiaux tels que la catastrophe climatique, les conflits (Ukraine, Gaza), et l'incertitude politique pèsent sur le moral des jeunes.
- 4:20-4:44: Le rôle des réseaux sociaux est mis en question, avec la diffusion de contenus problématiques (fake news, images violentes, cyberharcèlement) qui peuvent entraîner l'isolement et affecter l'estime de soi.
- 4:44-5:01: Les maladies mentales apparaissent souvent à l'adolescence (15-25 ans), avec des coûts sociétaux importants (600 milliards d'euros par an en Europe).
- 5:01-5:29: La Commission européenne adopte une nouvelle stratégie axée sur la prévention, avec un financement de plus de 1,2 milliards d'euros pour des initiatives en Europe.
- 5:29-6:00 La santé mentale est érigée au rang de grande cause nationale en France, mais l'accès aux professionnels de santé reste un défi en Europe avec des délais d'attente et des coûts trop élevés.
- 6:00-6:37: Manque de rendez-vous et de places en thérapie, ainsi que des prix des traitements trop élevés, sont des obstacles à l'accès aux soins de santé mentale, obligeant les personnes à payer des prestataires privés ou à renoncer aux soins.
- 6:37-6:58: La stigmatisation reste un obstacle majeur, malgré une évolution où de plus en plus de personnalités et d'inconnus partagent leurs expériences sur les réseaux sociaux.
- 6:58-7:28: Les réseaux sociaux peuvent sensibiliser les jeunes à la santé mentale, en leur permettant de s'informer et de diffuser du contenu, selon la pédopsychiatre Julie rolling.
- 7:28-7:51: Les réseaux sociaux peuvent permettre aux jeunes d'apprivoiser le regard de l'autre grâce à l'écran, mais l'Australie envisage d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans.
- 7:51-8:31: Les plateformes sont questionnées comme faisant partie du problème, avec des risques de cyberharcèlement, d'apologie du suicide et de troubles du comportement alimentaire.
- 8:31-8:53: Les réseaux sociaux peuvent aussi être des lieux de socialisation, où les jeunes cherchent une validation narcissique par le biais des likes et des commentaires.
- 8:53-9:22: Les réseaux sociaux font partie de la vie sociale des jeunes, et leur exclusion peut impacter la construction de leur personnalité.
- 9:22-9:42: Conclusion : il est important de prendre au sérieux les problèmes de santé mentale et d'utiliser les ressources disponibles, avec un appel à prendre soin de soi.
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Le quatrième Plan régional Santé Environnement (PRSE4) d'Île-de-France accorde une attention particulière aux problématiques de santé environnementale touchant les enfants, les jeunes et leurs familles, ainsi qu'à l'implication potentielle de l'Éducation Nationale dans ces enjeux. Le plan souligne que la santé humaine, la santé animale et l'environnement sont intimement liées et que les citoyens sont de plus en plus préoccupés par ces questions.
Problématiques spécifiques aux enfants et aux jeunes
- Vulnérabilité aux expositions chimiques : Les nourrissons, les enfants et les adolescents sont particulièrement vulnérables aux expositions aux polluants chimiques durant les 1000 premiers jours de leur vie et durant la puberté. Le PRSE4 vise à minimiser leur exposition aux polluants de l'air intérieur, aux perturbateurs endocriniens (PE) et aux substances chimiques classées "cancérogène, mutagène, reprotoxique" (CMR). Les établissements accueillant des jeunes enfants (maternités, crèches, haltes-garderies, établissements scolaires, centres sportifs et de loisirs, aires de jeux et jardins publics) sont particulièrement ciblés.
- Perturbateurs endocriniens : Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles aux perturbateurs endocriniens, qui peuvent affecter diverses fonctions de l'organisme. Le plan prévoit des actions pour réduire l'exposition à ces substances, notamment dans la restauration collective et via les objets utilisés au quotidien.
- Qualité de l'air intérieur : La qualité de l'air intérieur dans les bâtiments où les enfants passent beaucoup de temps, comme les crèches et les écoles, a un impact direct sur leur santé. Le PRSE4 soutient la mise en œuvre de la nouvelle réglementation sur la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les établissements recevant du public, notamment ceux accueillant des enfants.
- Saturnisme: Le dépistage du saturnisme infantile est une priorité, car les enfants sont particulièrement vulnérables à l'intoxication par le plomb, notamment dans les logements anciens et dégradés. Le plan vise à accroître le dépistage et la prise en charge du saturnisme.
- Alimentation : L'alimentation est une source d'exposition aux perturbateurs endocriniens et autres substances préoccupantes. Le plan prévoit de minimiser ces expositions, notamment au sein de la restauration collective publique, en développant l'utilisation d'aliments non transformés, de produits de saison, locaux et biologiques et en éliminant les contenants en plastique.
- Mal-logement : Le mal-logement a des effets néfastes sur la santé physique et mentale des enfants, pouvant entraîner des intoxications au monoxyde de carbone ou des problèmes de développement liés au stress. Le plan vise à renforcer les politiques de lutte contre le mal-logement et son impact sanitaire.
- Exposition au bruit : Le PRSE4 inclut des actions pour mieux comprendre et limiter les impacts du bruit sur la santé, notamment sur le sommeil des enfants.
- Maladies vectorielles : Le plan prévoit également des actions pour la prévention des maladies vectorielles (moustiques, tiques) qui peuvent affecter les enfants.
Implication de l'Éducation Nationale
- Sensibilisation et éducation : Le PRSE4 souligne le rôle essentiel de l'école dans la transmission de connaissances en santé environnement. Le plan prévoit des actions de sensibilisation et des projets pédagogiques à l'attention des élèves et des communautés éducatives des établissements scolaires.
- Formation des enseignants : Le plan inclut des formations pour les enseignants du second degré afin qu'ils puissent intégrer les enjeux de santé environnement dans leurs projets pédagogiques.
- Éducation à l'environnement et au développement durable : Le plan encourage l'intégration des enjeux de santé environnement dans les projets d'éducation à l'environnement et au développement durable.
- Élèves en filières professionnelles : Une attention particulière est portée aux élèves en filières professionnelles, qui sont plus exposés à certains risques environnementaux liés à leur apprentissage et à leur futur métier. Le plan vise à développer des programmes de prévention adaptés.
- Qualité de l'air intérieur dans les établissements scolaires: Les établissements d'enseignement sont soumis à la réglementation sur la qualité de l'air intérieur, et le PRSE4 prévoit un accompagnement pour sa mise en œuvre.
Actions du PRSE4 en faveur des enfants et des jeunes
Le PRSE4 propose plusieurs actions concrètes pour protéger la santé des enfants et des jeunes, notamment :
- Réduction des expositions chimiques : Actions pour éliminer les PE/CMR dans les établissements accueillant des enfants, accompagnement des collectivités territoriales dans la commande publique, etc.
- Surveillance des pollens et moisissures : Développement et coordination des systèmes de surveillance et d'alerte.
- Minimisation des expositions alimentaires : Promotion d'une alimentation saine et durable dans la restauration collective.
- Renforcement de la surveillance et de la connaissance : Développement d'indicateurs complémentaires pour caractériser les impacts des pollutions atmosphériques et sonores, et promotion de la recherche scientifique.
- Lutte contre le mal-logement : Développement d'un système d'information géographique, information et sensibilisation des bailleurs et des ménages, lutte contre les punaises de lit, et amélioration de l'accompagnement concernant la santé mentale.
- Adaptation des projets d'aménagement : Intégration des enjeux de santé environnement dans les politiques d'aménagement et de logement, notamment en tenant compte de la qualité des sols.
- Développement de la participation citoyenne : Promotion de la participation des citoyens, y compris les jeunes, dans les projets d'aménagement.
- Formation des professionnels de santé : Renforcement du parcours de formation des professionnels de santé dans le domaine de la santé environnementale.
- Soutien à la recherche : Promotion de la recherche scientifique sur les facteurs environnementaux préoccupants et l'exposome.
- Education et sensibilisation : Formation des professionnels de l'éducation populaire, actions de sensibilisation en milieu scolaire, et développement de programmes de prévention pour les élèves en filières professionnelles.
- Information des citoyens : Mise à disposition d'informations claires sur les expositions environnementales et les gestes pour les éviter.
En résumé, le PRSE4 reconnaît que les enfants et les jeunes sont particulièrement vulnérables aux risques environnementaux et met en place des actions ciblées pour les protéger.
L'Éducation Nationale est identifiée comme un acteur clé dans la transmission de connaissances et la sensibilisation à ces enjeux, et le plan prévoit des actions spécifiques pour impliquer le secteur de l'éducation dans cette démarche.
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Plusieurs éléments du document mettent en évidence une attention particulière envers les enfants, les jeunes et leurs familles, ainsi que leur scolarité. Voici les points les plus importants :
- Réduction des expositions chimiques chez les plus jeunes : Le plan accorde une priorité à la réduction de l'exposition aux substances chimiques des nourrissons, des enfants et des adolescents.
- Sensibilisation dans les établissements scolaires : Des actions de sensibilisation aux enjeux de santé environnement sont prévues pour les élèves du primaire, du collège et du lycée. De plus, une offre de formation continue sera proposée aux enseignants du second degré pour intégrer ces enjeux dans leurs projets pédagogiques. Des actions éducatives en santé environnement seront également animées par des lycéens à l'attention d'autres lycéens.
- Formation des acteurs de l'éducation populaire : Le plan prévoit la formation des professionnels de l'éducation populaire, ce qui peut inclure des personnes travaillant avec des enfants et des jeunes dans des cadres non scolaires.
- Développement d'actions de prévention pour les publics sensibles : Le document souligne l'importance de développer des actions de prévention en santé environnement à l'attention des publics sensibles, ce qui inclut les enfants et les femmes enceintes.
- Élimination des perturbateurs endocriniens dans les établissements recevant du public sensible : Le plan prévoit l'élimination des perturbateurs endocriniens et des polluants émergents dans les établissements qui accueillent des publics sensibles, comme les crèches ou les écoles. Cela se traduira par un guide de la commande publique pour des achats moins émissifs et par un outil d'identification rapide des équipements et matériels à risque.
- Prise en compte de l'habitat : Le plan prend en considération les problématiques de santé environnement dans les outils de planification urbaine et du logement. Cela peut avoir un impact indirect sur les familles, notamment en ce qui concerne la qualité de l'habitat et son impact sanitaire. Un outil cartographique sera créé pour présenter les liens entre habitat et santé, afin d'aider les acteurs en charge des politiques du logement.
- Participation des citoyens : Le plan encourage la participation citoyenne, ce qui inclut de donner aux citoyens les moyens de s'emparer des problématiques de santé environnementale dans leur vie personnelle.
- Soutien à la recherche : Le plan soutient la recherche scientifique portant sur les facteurs environnementaux préoccupants et l’exposome, ce qui permettra une meilleure compréhension des impacts de l'environnement sur la santé, notamment celle des enfants.
En résumé, le document met en avant une approche globale qui reconnaît l'importance de protéger la santé des enfants et des jeunes en agissant sur différents aspects de leur environnement, que ce soit à la maison, à l'école ou dans les espaces publics.
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Oui, les sources mettent en évidence des éléments spécifiques aux différents départements et territoires de l'Île-de-France, révélant des disparités importantes en matière de santé et d'accès aux soins.
Disparités démographiques et socio-économiques : * La Seine-Saint-Denis est devenue le deuxième département le plus peuplé de la région, derrière Paris mais devant les Hauts-de-Seine. C'est également le département le plus pauvre de France, avec un taux de pauvreté de 28 %, voire 37 % dans l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) de Plaine Commune. * Le Val-d'Oise et la Seine-Saint-Denis ont connu les taux de surmortalité les plus élevés en 2020. * La petite couronne et le Val-d'Oise ont une dynamique démographique plus forte que le reste de la région. * La concentration de populations immigrées est historiquement plus forte en Seine-Saint-Denis, dans le sud du Val-d'Oise et dans le Val-de-Marne. * Les hommes de Seine-Saint-Denis vivent en moyenne 3,9 ans de moins que ceux des Hauts-de-Seine.
Disparités en matière de santé : * La Seine-Saint-Denis, le Val-d'Oise et l'Essonne ont connu les taux de surmortalité les plus élevés en 2020. * La Seine-Saint-Denis présente une situation particulièrement dégradée en ce qui concerne la santé périnatale. * Le Val-d'Oise et l'est de la Seine-et-Marne ont une prévalence du diabète supérieure de 10% par rapport au reste de la région. * Le taux de dépistage du cancer de l'utérus est faible en Seine-Saint-Denis. * Le taux de vaccination HPV est faible en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d'Oise et le Val-de-Marne. * Les taux de recours à l'hospitalisation à domicile (HAD) sont hétérogènes selon les territoires, avec des taux plus élevés en grande couronne. * Les taux de recours aux soins psychiatriques varient considérablement selon les départements : Paris affiche les taux les plus élevés et la Seine-Saint-Denis les plus faibles. * La Seine-Saint-Denis est particulièrement concernée par l'accessibilité financière aux soins. * Les taux de pauvreté sont de 10% dans les Yvelines et de 28% en Seine-Saint-Denis, avec des disparités encore plus fortes au niveau des intercommunalités.
Disparités d'accès aux soins et à la prévention : * Plus de 62 % de la population francilienne vit dans un territoire très sous-doté en médecins généralistes. * L'offre hospitalière est plus dense à Paris et en petite couronne, alors que la grande couronne représente 85 % du territoire francilien. * La périphérie de la grande couronne est particulièrement touchée par le manque de médecins, notamment aux urgences, en anesthésie, en imagerie, en psychiatrie et en pédiatrie. * Les dispositifs d'addictologie sont plus concentrés à Paris et en petite couronne, et les CEGIDD (centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic) sont majoritairement issus d'une histoire centrée sur Paris intra-muros. * Certains territoires bénéficient d'une forte densité d'acteurs associatifs (notamment Paris et la Seine-Saint-Denis), tandis que la grande couronne, et en particulier la Seine-et-Marne, sont moins dotées. * Les taux de vaccination contre le Covid-19 varient selon les départements, avec Paris ayant un taux supérieur à la moyenne nationale et la Seine-Saint-Denis un taux nettement inférieur. * Les inégalités territoriales concernent également l'intervention des acteurs associatifs.
Facteurs environnementaux : * Les zones urbaines, les zones proches des aéroports d'Orly et de Roissy et la boucle nord de la Seine sont particulièrement concernées par des phénomènes de multi-expositions environnementales. * La moitié de la population francilienne vit dans un quartier à risque moyen ou fort d'îlot de chaleur urbain, dont 99 % à Paris. * Environ deux tiers des décès évitables liés à la pollution atmosphérique se situent au sein de la Métropole du Grand Paris.
Ces éléments soulignent l'importance d'une approche territoriale pour adapter les politiques de santé aux besoins spécifiques de chaque zone.
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Voici un document de synthèse axé sur les enfants, les jeunes et leurs familles, en utilisant les informations des sources fournies :
État de santé et défis
- La région Île-de-France est confrontée à des tendances préoccupantes concernant la santé périnatale, la santé mentale et le diabète chez les jeunes.
- La mortalité infantile a augmenté depuis 2012, avec une mortalité néonatale particulièrement élevée.
- La prévalence des épisodes dépressifs caractérisés (EDC) a augmenté de manière significative entre 2017 et 2021, particulièrement chez les jeunes et les plus de 55 ans. La santé mentale des adolescents est également préoccupante, avec une souffrance psychique déclarée chez une proportion élevée d'élèves de 4ème et 3ème.
- Les jeunes sont touchés par des habitudes de sommeil inadéquates et des troubles du sommeil.
- La consommation d'alcool, de tabac et de cannabis reste élevée chez les jeunes, avec une prévalence plus forte de l'usage de cannabis chez les jeunes hommes.
- Les disparités territoriales sont importantes concernant l'accès à la prévention médicale (dépistage, vaccination), avec des taux de dépistage du cancer et de vaccination HPV plus faibles dans certains départements.
- L'Île-de-France présente une surmortalité importante par rapport aux autres régions au titre du VIH.
- La région est également plus fortement touchée que les autres par la prévalence du diabète, touchant des populations plus jeunes que dans le reste de la France.
- Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en augmentation chez les 15-25 ans.
Déterminants de santé
- L'Île-de-France est exposée à des risques environnementaux qui impactent la santé des enfants et des jeunes (pollution de l'air, du bruit, etc).
- Les conditions de logement (insalubrité, sur-occupation) et la précarité énergétique ont un impact sur la santé.
- Les inégalités sociales et territoriales ont un impact important sur la santé des enfants et des jeunes. Il existe des écarts d'espérance de vie selon les territoires et les cantons les plus touchés par la pauvreté présentent une espérance de vie très inférieure à la moyenne régionale.
- Il existe une forte corrélation entre la prévalence des pathologies en cours de grossesse et le taux de précarité des territoires.
Priorités d'action
- Le renforcement des moyens d'action sur la santé périnatale et la santé mentale est une priorité. L'amélioration de la santé périnatale est une priorité pluriannuelle.
- Il est nécessaire d'améliorer la pertinence de l'orientation et de l'accompagnement personnalisé dès le début du suivi de la grossesse, en repérant les vulnérabilités et les facteurs de risques.
- Il faut aussi renforcer la coordination des acteurs de la périnatalité et développer l'universitarisation des postes en grande couronne et en Seine-Saint-Denis.
- L'investissement dans la prévention et la promotion de la santé mentale doit être amplifié, en agissant le plus en amont possible.
- Il est nécessaire de renforcer l'offre de soins de santé mentale de manière ciblée, notamment pour les jeunes et les populations les plus vulnérables.
- L'accès aux soins et la continuité des prises en charge doivent être garantis, à tous les âges.
- Il est nécessaire de développer une culture de la prévention et de donner le pouvoir d'agir aux citoyens.
- La réduction des inégalités sociales et territoriales est un objectif qui doit se retrouver dans tous les projets.
- La prévention et la promotion de la santé doivent être au cœur des actions, en mobilisant l'ensemble des politiques publiques.
- L'approche territoriale constitue le niveau principal de l'action.
Axes de transformation
- L'amélioration des parcours de santé doit être lisible, fluide et répondre aux besoins des patients, notamment en matière de prévention, de soutien et d'accompagnement au plus près du domicile.
- L’offre de soins doit être accessible et adaptée aux besoins des territoires et des usagers, notamment concernant les soins en ville, les soins non programmés, l'offre à destination des personnes handicapées et âgées.
- Les ressources humaines en santé doivent être formées, recrutées et fidélisées, en particulier dans les territoires les plus déficitaires.
- La promotion de la santé doit s'appuyer sur des données probantes, des pratiques de santé communautaire et des interventions sur les déterminants de la santé, y compris dans les milieux de vie (école, travail).
- L'amélioration de la littératie en santé est un levier pour réduire les inégalités sociales de santé.
- Il faut fédérer les acteurs autour d'objectifs partagés pour promouvoir la santé dans toutes les politiques publiques.
Moyens et leviers
- La mise en place de la méthode du Conseil national de la refondation (CNR) pour la concertation et l'émergence de solutions au plus près des besoins des territoires.
- L'utilisation des données et du numérique à des fins de pilotage et d'évaluation.
- La communication comme levier de mise en œuvre des politiques publiques.
- Une attention particulière sera portée à l'inclusion numérique pour que la population ayant le moins facilement accès aux outils numériques ne soit pas exclue.
En résumé, les enjeux de santé pour les enfants et les jeunes en Île-de-France sont multiples et nécessitent une approche globale et coordonnée, axée sur la prévention, la réduction des inégalités et l'adaptation des services aux besoins des populations.
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Plusieurs éléments du document peuvent être exploités par les parents d'élèves élus, dans les différentes instances scolaires et en lien avec les services des mairies et les autorités éducatives et territoriales:
1. Identification des besoins et des difficultés
- Vulnérabilité sociale et inégalités de santé: Le document souligne que les enfants et les familles en situation de précarité sont confrontés à des difficultés d'accès aux soins et à une santé plus fragile. Les parents d'élèves peuvent utiliser ces informations pour sensibiliser les équipes éducatives et les autres parents aux inégalités de santé et à leurs conséquences sur la scolarité.
- Impact de la précarité sur la santé mentale : Le document met en évidence les liens entre précarité, troubles psychiques et difficultés scolaires chez les enfants. Les parents élus peuvent alerter sur ce point et faire remonter les besoins spécifiques des enfants et adolescents en matière de santé mentale.
- Problèmes de santé spécifiques : Le document mentionne des problèmes de santé spécifiques liés à la précarité, comme les troubles de la relation mère-bébé, la dépression périnatale, les troubles du développement ou les traumatismes liés à la migration. Les parents peuvent utiliser ces informations pour plaider en faveur d'un accompagnement adapté des enfants et des familles concernées.
- Difficultés d'accès aux droits et aux soins : Le document détaille les difficultés d'accès aux droits (couverture maladie, etc.) et aux soins rencontrées par les populations précaires. Les parents élus peuvent faire le lien avec les difficultés rencontrées par certaines familles de l'établissement scolaire et ainsi mettre en évidence la nécessité d'une information et d'un accompagnement renforcés, ou encore solliciter une intervention des missions d'accompagnement santé de l'assurance maladie.
2. Actions et dispositifs à promouvoir
- Prévention et promotion de la santé : Le PRAPS insiste sur l'importance de la prévention et de la promotion de la santé. Les parents peuvent proposer des actions de sensibilisation et d'éducation à la santé au sein de l'établissement, en s'appuyant sur les outils et les ressources mentionnées dans le document. Ils peuvent aussi faire le lien avec les actions de prévention conduites par les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM).
- Médiation en santé et interprétariat : Pour faciliter la communication entre les familles et les professionnels de santé, les parents d'élèves peuvent promouvoir l'accès à la médiation en santé et à l'interprétariat professionnel. Ils peuvent alerter sur les besoins en la matière et faire le lien avec les structures et dispositifs existants.
- Démarches "d'aller-vers" : Les parents élus peuvent soutenir les démarches "d'aller-vers" pour les familles les plus éloignées du système de santé. Ils peuvent faire le lien avec les équipes mobiles médico-sociales et les autres dispositifs "hors les murs".
- Bilans de santé : Le document encourage les bilans de santé pour les migrants primo-arrivants et les personnes en situation de précarité. Les parents élus peuvent faire le lien avec les services de PMI et les centres d'examens de santé, et s'assurer que ces bilans soient proposés aux enfants et aux familles concernées.
- Accès aux lieux d'accueil de la petite enfance : Le PRAPS souligne l'importance de l'accès aux crèches et aux lieux d'accueil enfants-parents. Les parents élus peuvent soutenir le développement de ces structures et faciliter l'accès des familles les plus démunies.
- Soutien à la parentalité : Le document mentionne l'importance de soutenir les parents dans leur rôle éducatif. Les parents élus peuvent proposer des actions de soutien à la parentalité au sein de l'établissement ou en lien avec des partenaires locaux.
- Dispositifs de prise en charge des troubles psychiques : Les parents élus peuvent aussi promouvoir le recours aux équipes mobiles de psychiatrie précarité (EMPP), aux permanences d'accès aux soins de santé (PASS) psychiatriques, ou aux dispositifs spécifiques pour les personnes migrantes.
3. Rôle et actions spécifiques des parents d'élèves dans les différentes instances
- Conseil d'école/Conseil d'administration: Les parents élus peuvent porter les enjeux de la santé des élèves les plus vulnérables au sein du conseil d'école ou d'administration. Ils peuvent s'appuyer sur les constats du PRAPS pour demander la mise en place d'actions concrètes (prévention, bilans de santé, partenariats avec des professionnels de santé). Ils peuvent notamment s'assurer que les problématiques de santé soient bien prises en compte dans le projet d'établissement ou le projet éducatif territorial.
- Conseil de classe : Les parents élus peuvent faire remonter les difficultés spécifiques des élèves liées à la précarité et au bien être mental, en veillant à ce que les équipes éducatives prennent en compte ces éléments dans l'évaluation et l'accompagnement des élèves. Ils peuvent également suggérer des aménagements spécifiques pour les élèves rencontrant des problèmes de santé.
- Conseil de discipline : Les parents élus peuvent veiller à ce que les procédures disciplinaires prennent en compte les situations de vulnérabilité sociale et les éventuels problèmes de santé des élèves.
- Comité d'éducation à la santé, à la citoyenneté et à l'environnement : Les parents élus peuvent s'appuyer sur les informations du PRAPS pour proposer des actions d'éducation à la santé et à la citoyenneté adaptées aux problématiques spécifiques des élèves en situation de précarité. Ils peuvent travailler avec les professionnels de santé et les partenaires locaux pour mettre en place des actions de prévention et de promotion de la santé.
4. Liens avec les partenaires
- Services des mairies : Les parents élus peuvent travailler en collaboration avec les services des mairies pour mettre en place des actions de prévention et de promotion de la santé dans le cadre des projets éducatifs territoriaux. Ils peuvent également solliciter l'appui des services sociaux pour les familles en difficulté. Ils peuvent aussi s'assurer de la bonne mise en œuvre des mesures liées à l'accès à l'eau potable.
- Inspecteurs de circonscription, direction des services départementaux de l'éducation nationale, rectorat : Les parents élus peuvent faire remonter aux autorités éducatives les difficultés rencontrées par les élèves en situation de précarité et les besoins en matière de santé. Ils peuvent également plaider en faveur de la formation des professionnels de l'éducation sur ces questions. Ils peuvent se faire les porteurs des préconisations du PRAPS pour une meilleure prise en compte des élèves les plus vulnérables.
- Conseil départemental et Conseil régional : Les parents élus peuvent faire le lien avec les actions menées par le Conseil départemental en matière de PMI et de protection de l'enfance, et avec les politiques régionales de santé. Ils peuvent aussi faire remonter des besoins et des propositions dans le cadre des instances de concertation et de démocratie sanitaire.
En résumé, le document PRAPS offre aux parents d'élèves élus des informations précieuses et des pistes d'action concrètes pour améliorer la santé et le bien-être des enfants et des jeunes les plus vulnérables. Ils peuvent utiliser ces éléments pour sensibiliser, alerter, proposer des actions et construire des partenariats avec les différents acteurs du système éducatif, de la santé et des collectivités territoriales. Leur rôle est essentiel pour faire en sorte que les inégalités sociales et de santé ne soient pas un frein à la réussite scolaire de tous les enfants.
Ce document met l'accent sur l'importance de la coordination entre les différents acteurs et le besoin d'une approche globale, adaptée et bienveillante envers les enfants et les familles en situation de précarité.
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Le Programme Régional d’Accès à la Prévention et aux Soins (PRAPS) vise à améliorer l'accès à la prévention et aux soins pour les populations en situation de grande vulnérabilité sociale. Il accorde une attention particulière à la santé des enfants et de leurs familles, ainsi qu'à l'implication potentielle de l'Éducation Nationale.
Interventions précoces auprès des enfants et de leur famille * Développement des interventions précoces : Le PRAPS met l'accent sur le développement d'interventions précoces auprès des enfants et de leurs familles. Cela inclut un accompagnement spécifique des femmes enceintes pour assurer le repérage précoce de la dépression périnatale et des troubles de la relation mère-bébé. * Coordination des acteurs : Il est essentiel de mieux coordonner les interventions auprès des personnes migrantes primo-arrivantes, en tenant compte des besoins spécifiques des enfants. * Petite enfance : Pour les enfants de 0 à 3 ans, il est recommandé de sensibiliser les équipes aux difficultés spécifiques de ces enfants, de développer des espaces bébés dans les lieux d'hébergement, et d'accompagner les femmes dans leur suivi pré et post-natal. L'orientation rapide vers des équipes de pédopsychiatrie spécialisées est également cruciale. * Enfants d'âge scolaire : Pour les enfants de 3 à 12 ans, la santé psychique se fonde sur un environnement stimulant et sécurisant, l'école et la fréquentation d'autres enfants sont essentiels. L'instabilité des conditions de vie peut perpétuer ou réactiver des traumatismes, entraînant des troubles nécessitant une attention particulière. * Adolescents : Cette période nécessite une attention particulière des travailleurs de première ligne, notamment ceux de la médecine générale. Les consultations de médiation culturelle en psychiatrie peuvent s'avérer utiles. * Lien avec la PMI et la médecine scolaire : Les liens entre la médecine scolaire, la Protection Maternelle et Infantile (PMI) pour les plus petits et les services de soins sont déterminants, y compris pour la suite.
Santé mentale * Troubles psychiques chez les enfants et les familles : Le PRAPS reconnaît que les problèmes de santé mentale sont prégnants chez les populations en situation de précarité, y compris chez les enfants. * Importance des lieux d'accueil : Pour les Mineurs Non Accompagnés (MNA), il est essentiel de disposer de lieux d'accueil permettant d'échanger avec des adultes de confiance et d'orienter vers des soins psychothérapeutiques. * Soutien aux parents : La prise en charge de l'enfant doit intégrer la place des parents et tenir compte de leurs propres difficultés. * L'inclusion de professionnels de la pédopsychiatrie au sein des Équipes Mobiles de Précarité (EMPP) est encouragée pour une meilleure prise en compte des enfants en situation de précarité.
Actions spécifiques pour les femmes et les familles * Suivi périnatal : L'accompagnement des femmes dans leur suivi pré et post-natal est crucial pour le repérage et l'orientation précoces des signes de dépression périnatale, de troubles psychiques ou de troubles de la relation mère-bébé. Des équipes mobiles sont dédiées aux interventions en périnatalité. * Actions renforcées en santé mentale : Des actions renforcées en santé mentale sont nécessaires auprès des femmes précaires isolées et de leurs enfants, avec une évaluation globale somatique, sociale et psychique par des équipes de psychiatrie périnatale. * Accès aux lieux d'accueil de la petite enfance : Le PRAPS soutient le plaidoyer pour un meilleur accès aux lieux d'accueil de la petite enfance (crèches) en lien avec les PMI et l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE). L'accès aux lieux d'accueil enfants-parents (LAEP) pour les familles très démunies est également encouragé. * Guide méthodologique "Agir avec les femmes en périnatalité" pour accompagner les initiatives de démarches de santé communautaire.
Implication de l'Éducation Nationale * Rôle de l'école : L'école joue un rôle essentiel dans le développement psychique et social des enfants, en particulier pour ceux qui vivent dans des conditions de précarité. L'école et la fréquentation d'autres enfants sont essentielles. * Liens entre les acteurs : Les liens entre la médecine scolaire, la PMI et les services de soins sont déterminants. * Repérage des difficultés : Les acteurs de l'Éducation Nationale, notamment les enseignants, peuvent être des acteurs clés dans le repérage précoce des difficultés rencontrées par les enfants et leurs familles, et dans l'orientation vers les services de soins appropriés. Il est important que les acteurs de l'Éducation nationale soient sensibilisés aux enjeux de la précarité et à ses impacts sur la santé des enfants. * Lutte contre l’illectronisme : L'Éducation Nationale peut contribuer à la lutte contre l'illectronisme en santé, en soutenant l'acquisition des compétences numériques nécessaires pour accéder aux informations et aux services de santé. * Formation des professionnels : Le PRAPS encourage la formation continue des professionnels de l'Éducation Nationale sur les problématiques de santé liées à la précarité, afin qu'ils puissent mieux accompagner les enfants et les familles qu'ils accueillent.
Autres points importants: * Médiation en santé : Les médiateurs en santé peuvent faciliter la communication entre les familles et les professionnels de santé, notamment pour les personnes allophones. La médiation en santé s'appuie sur l'intervention d'un tiers pour faciliter la circulation d'informations et éclaircir les relations avec le système de santé. * Interprétariat professionnel : L'accès à l'interprétariat professionnel est essentiel pour lutter contre les exclusions dues à la barrière de la langue, garantissant un égal accès aux droits, à la prévention et aux soins. * "Aller-vers" : Les démarches "d'aller-vers" mises en œuvre par des équipes mobiles pluridisciplinaires sont indispensables pour atteindre les populations les plus éloignées du système de santé. * Bilans de santé : Le PRAPS encourage la structuration de bilans de santé pour les migrants primo-arrivants, avec une possibilité d'orientation spécialisée et de rattrapage vaccinal. * Prévention et promotion de la santé : Le PRAPS insiste sur la nécessité de diffuser une culture collective de la prévention et de construire des approches adaptées aux publics sans "chez-soi". Cela inclut l'accès à la vaccination, à des outils de réduction des risques et des dommages, et aux dépistages (tuberculose, IST, VIH).
Ce document de synthèse met en évidence l'importance d'une approche globale et coordonnée pour la santé des enfants et de leurs familles en situation de précarité, avec une attention particulière portée à la santé mentale, à l'accès aux soins et à la prévention. L'implication de l'Éducation Nationale est essentielle pour assurer un suivi et un accompagnement adaptés à ces populations.
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le document contient plusieurs éléments qui concernent particulièrement les jeunes des Yvelines et leurs familles, bien qu'il ne soit pas toujours spécifique à ce département. Voici les points les plus pertinents :
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Santé mentale: Le document souligne que la santé mentale des jeunes est une priorité régionale. L'augmentation des épisodes dépressifs et des pensées suicidaires chez les jeunes est une préoccupation majeure. Les familles des Yvelines peuvent utiliser ces informations pour être vigilantes aux signes de mal-être chez leurs enfants et adolescents, et pour rechercher des ressources de soutien si nécessaire. Le document encourage le développement de programmes de prévention et de dépistage précoce en santé mentale.
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Inégalités territoriales : Le document met en évidence des disparités territoriales en matière de santé en Île-de-France. Bien qu'il ne détaille pas les spécificités des Yvelines, il est important de noter que certains territoires de ce département peuvent être plus touchés par ces inégalités que d'autres. Il est donc important que les familles et les acteurs locaux des Yvelines analysent la situation de leur territoire pour identifier les besoins spécifiques de la population.
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Accès aux soins : Le document indique que l'accès aux soins reste inégal en Île-de-France. Les Yvelines, comme d'autres départements, peuvent être confrontées à des difficultés d'accès aux professionnels de santé, en particulier dans les zones sous-denses. Les familles peuvent être impactées par ces difficultés, notamment pour l'accès aux soins pédiatriques, à la santé mentale et aux consultations spécialisées. Le document mentionne que l'ARS soutient le développement de structures d'exercice coordonné (MSP, CDS, CPTS) et les aides à l'installation dans les zones sous-denses, ce qui peut améliorer l'accès aux soins à terme dans les Yvelines.
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Offre de soins en pédiatrie et périnatalité : Le document mentionne des difficultés spécifiques dans les Yvelines concernant l'offre de soins en pédiatrie et périnatalité. Il est noté que certaines maternités de type I ont des difficultés à assurer une liste d’astreinte de pédiatres et que certaines maternités de type IIA ont une activité inférieure à 1500 naissances. Des fermetures estivales de maternités faute de sages-femmes ont également été observées dans les Yvelines. Les familles des Yvelines doivent être conscientes de ces difficultés potentielles, et les acteurs locaux doivent œuvrer à améliorer l'offre de soins dans ces domaines. Une équipe de territoire contribue à faire fonctionner la permanence des soins en obstétrique et en néonatalogie dans le GHT, avec un centre périnatal de proximité sans hébergement. Le document précise que les maternités de type I sont en difficulté dans ce département, avec des fermetures estivales faute de sages-femmes et que certaines maternités de type IIA ont une activité inférieure à 1 500 naissances.
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Soins palliatifs: Le document indique qu'il faut développer la collaboration avec les associations de bénévoles et les aidants dans le domaine des soins palliatifs, ce qui peut concerner les familles des Yvelines ayant des proches nécessitant ces soins.
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Activité physique et sportive: Le document mentionne l'importance de la pratique sportive et de l'activité physique pour la santé des jeunes. Les JOP 2024 sont l'occasion d'encourager l'activité physique pour tous les Franciliens. Les familles des Yvelines peuvent bénéficier de cette dynamique pour promouvoir l'activité physique auprès de leurs enfants.
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Logement des soignants : Pour faciliter l'accès aux stages, le dispositif "Logement des soignants" pourrait être étendu aux étudiants en santé, notamment en grande couronne, ce qui pourrait inclure les Yvelines.
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SMR : Des implantations sont envisagées dans les Yvelines sur le SMR mention locomoteur, mention système digestif-endocrinologie-diabétologie-nutrition et cardio-vasculaire.
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Psychiatrie: Dans les Yvelines, il y a possibilité de délivrer une mention supplémentaire pour la mise en conformité d’une unité mixte grands adolescents – jeunes adultes existante avec le nouveau régime des autorisations et de développer l’offre d’hospitalisation partielle pour la psychiatrie périnatale.
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Dialyse : La modernisation des locaux de dialyse sera soutenue, en particulier dans les Yvelines, pour améliorer la prise en charge du parcours global MRC.
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Inégalités sociales de santé: Le document insiste sur les inégalités sociales de santé et leurs effets sur les populations les plus défavorisées, avec une attention particulière aux quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et aux poches de pauvreté rurales. Les familles vivant dans ces zones des Yvelines pourraient être plus exposées aux difficultés d'accès aux soins et aux problèmes de santé.
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Actions départementales : Le document cite quelques exemples d'actions départementales issues du CNR santé, dont l'expérimentation de l'élargissement des horaires pour la prise de rendez-vous dans le cadre du service d'accès aux soins (Yvelines – 78).
En résumé, bien que les Yvelines ne soient pas toujours explicitement mentionnées, ce document fournit des informations essentielles sur les enjeux de santé qui concernent les jeunes et leurs familles dans ce département. Les parents élus au sein du CESCE peuvent utiliser ces informations pour mieux comprendre les défis locaux et pour initier des actions pertinentes pour améliorer la santé et le bien-être des élèves.
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Les parents d'élèves élus au sein des comités d'éducation à la santé, à la citoyenneté et à l'environnement (CESCE), qu'ils soient au niveau de l'établissement scolaire, départemental ou académique, peuvent exploiter ce document de plusieurs manières pour améliorer la santé et le bien-être des élèves. Ce document, axé sur les enjeux de santé en Île-de-France, offre des informations et des pistes d'action précieuses pour ces acteurs.
Voici quelques axes d'exploitation possibles :
1. Compréhension des enjeux de santé en Île-de-France * Diagnostic régional : Le document fournit un diagnostic de la situation sanitaire en Île-de-France, mettant en lumière des problématiques telles que les inégalités de santé, les difficultés d'accès aux soins, les enjeux de santé mentale et l'augmentation des maladies chroniques chez les jeunes. Les parents peuvent utiliser ces données pour comprendre les défis spécifiques auxquels sont confrontés les élèves de leur territoire. * Priorités de santé : Le document identifie des priorités régionales en matière de santé, notamment la santé mentale des jeunes, la périnatalité, la prévention et la promotion de la santé. Les parents peuvent s'appuyer sur ces priorités pour orienter leurs actions au sein du CESCE. * Déterminants de la santé : Le document souligne l'importance des déterminants de la santé, tels que l'environnement social, économique et les modes de vie. Les parents peuvent utiliser cette approche globale pour mettre en place des actions qui agissent sur ces différents facteurs.
2. Identification des besoins spécifiques des élèves * Populations vulnérables : Le document met en avant les besoins spécifiques des populations vulnérables, comme les enfants en situation de précarité, les jeunes en décrochage scolaire et les enfants en situation de handicap. Les parents peuvent utiliser ces informations pour proposer des actions ciblées pour ces groupes. * Santé mentale : Le document souligne la détérioration de la santé mentale des jeunes, avec un risque accru de dépression et de pensées suicidaires. Les parents peuvent agir pour promouvoir la santé mentale, lutter contre le harcèlement scolaire et améliorer l'accès aux services de soutien psychologique. * Autres enjeux: Le document aborde aussi des problématiques telles que la prévention des addictions, la santé sexuelle et l'accès à la contraception. Les parents peuvent organiser des actions de sensibilisation et d'information sur ces sujets. * Périnatalité: Les parents peuvent contribuer à relayer l'information concernant l'importance du soutien à la périnatalité et aux jeunes parents et à leur accès aux droits.
3. Actions concrètes à mettre en œuvre au sein du CESCE * Prévention et promotion de la santé : Les parents peuvent utiliser ce document pour proposer des actions de prévention et de promotion de la santé auprès des élèves, par exemple des ateliers sur l'alimentation, l'activité physique, la prévention des risques liés à l'usage des écrans, la vaccination. * Compétences psychosociales (CPS): Il est essentiel de développer les compétences psychosociales des élèves, en particulier la confiance en soi, l'expression de soi et le respect des autres. Les parents peuvent initier des projets visant à atteindre l'objectif de 200 000 enfants bénéficiaires de cette politique en Île-de-France. * Information et sensibilisation : Les parents peuvent organiser des campagnes d'information et de sensibilisation sur les enjeux de santé auprès des élèves, des parents d'élèves et des équipes éducatives. Cela peut se faire par le biais de conférences, d'ateliers, de supports de communication ou d'événements spécifiques. * Partenariats : Le document souligne l'importance de la coordination et du partenariat entre les différents acteurs de la santé et de l'éducation. Les parents peuvent initier des partenariats avec des professionnels de santé, des associations, des collectivités territoriales pour mettre en place des actions concrètes. * Participation des élèves : Il est essentiel d'impliquer les élèves dans les actions de promotion de la santé. Les parents peuvent favoriser la participation des élèves à la définition et à la mise en œuvre des projets du CESCE. * Environnement scolaire: Les parents peuvent s'appuyer sur ce document pour encourager l'amélioration de l'environnement scolaire, notamment les espaces extérieurs et intérieurs, en les rendant plus accueillants et favorables à la santé des enfants et des adolescents.
4. Suivi et évaluation des actions * Indicateurs : Le document mentionne l'importance de l'évaluation des actions mises en place. Les parents peuvent utiliser des indicateurs pour suivre l'impact des actions du CESCE et les ajuster si nécessaire. * Adaptation: Les parents peuvent s'assurer que les actions du CESCE soient adaptées aux besoins du contexte local et s'appuyer sur des diagnostics territoriaux pour affiner les actions.
5. Rôle du CESCE
- Force de proposition : Les parents élus au sein du CESCE peuvent utiliser ce document comme une base solide pour formuler des propositions d'actions concrètes en matière de santé scolaire.
- Relais d'information : Ils peuvent également relayer les informations contenues dans ce document auprès des autres parents d'élèves, des équipes éducatives et des partenaires locaux.
- Acteurs de la démocratie en santé : Les parents peuvent utiliser le CESCE comme levier de participation à la démocratie en santé, en s'assurant que les besoins et attentes des usagers soient pris en compte dans les décisions et actions menées en matière de santé.
En résumé, ce document constitue un outil précieux pour les parents d'élèves élus au sein des CESCE, en leur fournissant des informations, des analyses et des pistes d'action pour améliorer la santé des élèves en Île-de-France. En s'appuyant sur ce document, ils peuvent agir concrètement pour faire de l'école un lieu de promotion de la santé et du bien-être pour tous les élèves.
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Le document de synthèse met en évidence plusieurs points clés concernant la santé des enfants, des jeunes et leurs parents, ainsi que la santé scolaire en Île-de-France.
Santé des enfants et des jeunes:
- Priorités régionales: La santé mentale, en particulier chez les jeunes, et la santé périnatale sont deux priorités d'intervention thématiques. Il existe des enjeux importants liés à la santé périnatale et un besoin de prioriser les actions dans ce domaine.
- Inégalités de santé: Des inégalités de santé existent dès le plus jeune âge, notamment dans les territoires moins favorisés. Les maladies chroniques sont en augmentation chez les enfants franciliens. Il est important de garantir un accès équitable à la prévention, au dépistage, à l'éducation à la santé, aux soins, et à la prise en charge du handicap. Les indicateurs de santé sont plus défavorables pour les adolescents vivant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
- Déterminants de la santé: Les actions doivent agir sur les déterminants de la santé, en particulier pour les populations les plus vulnérables. L'enfance est une période essentielle pour le suivi du développement et la détection précoce des troubles. Les interventions précoces (grossesse et petite enfance) ont un impact important sur la santé mentale.
- Compétences psychosociales: Le développement des compétences psychosociales des enfants de moins de 12 ans est une priorité. L'objectif est d'atteindre 200 000 enfants bénéficiaires de cette politique d'ici la fin du PRS.
- Santé mentale: L'état de santé mentale des jeunes est préoccupant avec un risque de dépression élevé et une augmentation des pensées suicidaires. La structuration de la prise en charge du psychotraumatisme est également un objectif. Les services de pédopsychiatrie sont un recours important.
- Parcours de santé : Il est essentiel de structurer les parcours de santé pour les enfants et les adolescents afin de garantir une prise en charge de qualité et sans rupture.
- Offre de soins: Les ressources franciliennes restent insuffisamment structurées pour garantir un accès pertinent et adapté aux ressources et aux besoins. La gradation de l'offre n'est pas suffisamment lisible dans certains domaines.
- Vulnérabilité: Les actions doivent être accessibles à tous les enfants, notamment ceux qui sont particulièrement vulnérables. Une attention particulière doit être accordée aux enfants concernés par une pathologie périnatale, ceux qui vivent en situation de précarité, en danger, ou confiés à l'aide sociale à l'enfance.
Santé scolaire:
- Rôle: La santé scolaire participe à la réussite scolaire et à la réduction des inégalités.
- Difficultés: Elle est confrontée à des difficultés de ressources humaines qui entravent son action.
- Actions: Il est proposé de renforcer les actions d'enseignement et de recherche en pédiatrie, notamment la recherche interventionnelle en promotion de la santé de l'enfant. L'école doit être un environnement physique et social favorable à la santé des enfants.
- Prévention: Il est prévu de renforcer l'offre de prévention et de promotion de la santé pour les jeunes enfants : bilans de santé à l'école, vaccinations, prévention bucco-dentaire, éducation nutritionnelle, prévention de l'obésité.
Parents:
- Soutien à la parentalité: Il est important de renforcer les actions visant à promouvoir les compétences psychosociales des parents.
- Périnatalité: L'amélioration de la santé périnatale inclut des actions pour les femmes enceintes et les nouveaux parents. La prise en charge holistique de la santé maternelle et périnatale est une priorité. Les interventions en périnatalité doivent intégrer les acteurs du logement, de la famille (CAF) et des collectivités.
- Accompagnement: Il est proposé d'encourager des interventions de promotion de la santé en périnatalité dans des ateliers sociolinguistiques, dispositifs d'aide à l'insertion, ateliers de parentalité.
Autres points:
- Coordination: Il est nécessaire de renforcer la coordination entre les différents acteurs, notamment la PMI, la santé scolaire, les services de l'aide sociale à l'enfance, et l'éducation nationale.
- Dispositifs: Le document mentionne l'importance des dispositifs de coordination tels que les DAC pour améliorer les parcours de santé. Les Maisons des adolescents (MDA) sont des structures d'accueil à renforcer.
- Ressources humaines: Le document souligne les tensions sur les ressources humaines en santé, notamment en pédiatrie, et la nécessité de diversifier les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge des enfants.
- Participation: Il est important de renforcer le pouvoir d'agir des Franciliens en matière de santé, de les associer à l'élaboration des politiques de santé et de favoriser la démocratie en santé.
En résumé, ce document met en évidence la nécessité d'une approche globale et coordonnée pour améliorer la santé des enfants, des jeunes et de leurs parents en Île-de-France, en tenant compte des inégalités sociales et territoriales, et en agissant sur les déterminants de la santé. La santé scolaire joue un rôle crucial dans ce dispositif.
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oici un document de synthèse détaillé, basé sur les extraits que vous avez fournis, et qui aborde les thèmes principaux et les idées clés.
Document de Synthèse : Analyse des Orientations et Objectifs du Système de Santé en Île-de-France
Introduction
Ce document a pour but de synthétiser les principaux axes stratégiques et les objectifs opérationnels pour le système de santé en Île-de-France, tels que présentés dans le document source. Il met en lumière les enjeux majeurs, les pistes d'action proposées et les indicateurs de suivi envisagés pour améliorer la santé des populations franciliennes.
Thèmes Clés et Idées Importantes
Renforcement du Pouvoir d'Agir des Citoyens (Empowerment)
L'empowerment est défini comme un processus d'apprentissage permettant d'accéder au pouvoir, et il peut être à la fois individuel, collectif, social et politique. L'objectif est de développer une culture de la prévention et de donner aux citoyens les moyens d'agir sur leur propre santé. Cela se traduit par le développement et l'évaluation de programmes de pairs éducateurs en santé dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que par l'implication des collectivités territoriales et des usagers dans les réflexions sur l'accès aux droits. "L’empowerment articule deux dimensions, celle du pouvoir, qui constitue la racine du mot, et celle du processus d’apprentissage pour y accéder."
Des Parcours de Santé Lisibles, Fluides et Répondant aux Besoins
- Il est crucial de construire des parcours de santé qui soient accessibles, compréhensibles et adaptés aux besoins des patients.
- Un diagnostic approfondi des besoins est nécessaire, en tenant compte des inégalités sociales et territoriales.
- L'offre de relais et de répit pour les aidants doit être cartographiée, en intégrant l'accessibilité financière et en identifiant les zones mal desservies.
- Une offre de soins globale pour les femmes et les nouveau-nés est recherchée, respectant la physiologie et les souhaits des usagers.
- "Déterminer les besoins, en tenant compte des inégalités sociales et territoriales de santé, par un diagnostic approfondi au niveau des territoires..."
- L'Innovation comme Levier de Transformation
- L'innovation est vue comme un moteur pour l'évolution des pratiques et des prises en charge.
- Des offres expérimentales et innovantes doivent être développées, notamment pour les patients atteints de maladies neurologiques.
- Le soutien aux aidants est une priorité, avec la définition de statuts juridiques pour l'hébergement de répit et des séjours en SMR (Soins Médicaux et de Réadaptation).
Prévention et Santé Publique
La prévention bucco-dentaire est identifiée comme un facteur clé de la santé générale.
Il est nécessaire d'augmenter le recours aux consultations de prévention chez les enfants, adolescents, jeunes adultes et femmes enceintes.
L'appui addictologique aux services de psychiatrie et aux structures de secteur doit être renforcé.
"Renforcer la prévention bucco-dentaire et promouvoir la santé orale comme facteur incontournable de bonne santé générale."
Ressources Humaines en Santé
- L'amélioration de la formation, du recrutement et de la fidélisation des professionnels de santé en Île-de-France est essentielle.
- Il faut valoriser les métiers du soin et de l'accompagnement social, et favoriser les stages dans le secteur médico-social.
- L'Agence s'engage à faciliter la mobilisation de ressources humaines, notamment en addictologie, et à accompagner l'installation de professionnels dans les zones déficitaires.
- Le Contrat d'Engagement de Service Public (CESP) doit être renforcé pour augmenter le nombre d'étudiants bénéficiaires, dont les projets professionnels répondent aux objectifs d'accès aux soins dans les spécialités ou territoires déficitaires.
- "Valoriser et augmenter le nombre de postes de praticiens hospitaliers en addictologie et d’équipes soignantes en addictologie...".
- Offre Médico-Sociale pour les Personnes Âgées
- L'offre médico-sociale doit être transformée et renforcée, notamment à travers l'augmentation des places en SSIAD (Services de Soins Infirmiers à Domicile) spécialisés dans la maladie d'Alzheimer, et le développement d'interventions auprès des proches aidants.
- Le temps médical des médecins coordonnateurs en EHPAD (Établissements d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) doit être augmenté.
- Des places en LAM (Lits d'Accueil Médicalisé) et LHSS (Lits Halte Soins Santé) doivent être créées, en veillant à la qualité de la prise en charge, au fonctionnement et à l'adaptation des structures.
- Investissement et Transformation Numérique
- Les financements du Ségur de la santé sont un levier majeur pour moderniser l'offre sanitaire et médico-sociale.
- La transformation numérique du système de santé doit être accélérée, en proposant des outils adaptés aux besoins des soignants.
- Il faut évaluer et améliorer les pratiques professionnelles, notamment en s'appuyant sur la dynamique de l'IRAPS.
- "Mettre en œuvre les projets faisant l’objet de financements Ségur pour moderniser l’offre sanitaire et médico-sociale."
- Politiques Publiques et Déterminants de la Santé
- Une action coordonnée des politiques publiques régionales est nécessaire pour agir sur les déterminants de la santé.
- La promotion de la santé en milieu scolaire doit être renforcée, ainsi que les partenariats avec les services de l'État en charge de l'aménagement du territoire et des politiques sociales.
- La santé mentale doit être intégrée dans tous les partenariats de l'Agence.
- "Action coordonnée des politiques publiques régionales sur les déterminants de la santé comme levier d’amélioration de l’état de santé des populations."
- Santé dans les Territoires Défavorisés
- Il est impératif d'améliorer l'impact en santé dans les quartiers défavorisés, en contribuant à l'élaboration et au pilotage des contrats de ville.
- Un outil d'observation de l'état de santé et de l'offre de santé dans ces quartiers doit être mis en place.
- L'intégration des enjeux de santé dans les projets urbains est fondamentale.
- La sensibilisation des élus et des acteurs de l'aménagement est cruciale.
- Habitat et Logement comme Déterminants de Santé
- Il est important d'améliorer le logement pour les populations défavorisées.
- L'accompagnement à l'adaptation du Nutri-Score et à l'éducation au goût et à l'alimentation enrichie sont également des éléments importants.
Autorisations des Activités de Soins et Équipements
Matériels Lourds * Une organisation des autorisations des activités de soins par niveaux de recours est mise en place, avec des zones de répartition spécifiques. * Il existe des objectifs quantitatifs pour l'offre de soins (OQOS), notamment pour la médecine, la psychiatrie, les soins de suite et de réadaptation (SMR), et certaines spécialités comme la cardiologie et l'oncologie. * L'accent est mis sur l'équité territoriale, avec des implantations supplémentaires prévues dans les zones sous-dotées comme la Seine-Saint-Denis et la grande couronne. * Pour certaines spécialités, un seuil minimal d'activité doit être respecté afin d'assurer la qualité et la sécurité des soins. * L'objectif est de maintenir le nombre des implantations de médecine adulte sur la région, l’offre y étant considérée comme globalement suffisante. * Permanence des Soins en Établissements de Santé (PDSES) * Les établissements de santé doivent assurer une permanence des soins, notamment pour les urgences endoscopiques en gastro-entérologie. * Un financement spécifique est attribué aux établissements pour assurer cette permanence, en fonction du nombre de lignes de PDSES et de la gradation des soins. * Laboratoires de Biologie Médicale (LBM) * Une analyse des besoins en biologie médicale a été réalisée par département, en fonction de la densité des sites de LBM pour 100 000 habitants. * Indicateurs de Suivi
Plusieurs indicateurs sont proposés pour évaluer la mise en œuvre du PRS3 (Projet Régional de Santé), notamment :
- Le nombre d'implantations dans le 93 (Seine-Saint-Denis) et la grande couronne.
- Le taux de séjours avec passage par les urgences.
- Le taux de transfert de séjours de médecine en HAD (Hospitalisation À Domicile).
- Le taux d'équipement par territoire de proximité.
- Les délais moyens de mise en œuvre des équipements suite à l'obtention d'une autorisation.
- Le suivi de la participation à la permanence des soins par territoire.
Conclusion
Ce document révèle une volonté forte de la part des acteurs de la santé en Île-de-France d'améliorer l'accès aux soins, de renforcer la prévention, de transformer l'offre médico-sociale et de réduire les inégalités territoriales.
Les axes stratégiques et les objectifs opérationnels sont ambitieux, nécessitant une coordination et une mobilisation importantes de tous les acteurs concernés.
Le suivi régulier des indicateurs permettra d'évaluer les progrès accomplis et d'ajuster les actions en conséquence.
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Document de Synthèse : La Santé des Franciliens (2023-2027)
Introduction
Ce document analyse les principaux thèmes et données saillantes extraits du rapport "La santé des Franciliens : diagnostic pour le projet régional de santé 2023-2027" de l'Observatoire régional de santé d'Île-de-France (ORS Île-de-France).
Il vise à fournir un outil de référence pour les décideurs régionaux, l'Agence Régionale de Santé (ARS) et l'ensemble des acteurs de santé du territoire, dans le cadre de la préparation du Projet Régional de Santé 3 (PRS3) pour la période 2023-2027.
Comme le souligne le Dr. Ludovic Toro, Président de l'ORS : "La santé est un bien commun.
Agir sur les déterminants sociétaux et environnementaux pour l’améliorer nous concerne tous."
Thèmes Clés
Inégalités Territoriales et Sociales de Santé
- Le document met en évidence des disparités importantes en matière de santé au sein de la région Île-de-France, qui "font écho aux disparités sociales et environnementales infrarégionales".
- Accès aux Soins: L'accessibilité aux médecins généralistes s'est dégradée entre 2015 et 2021, particulièrement en Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne, Essonne et Val-d'Oise. On note aussi une "répartition différente des autres médecins spécialistes de ville (densités médicales plus importantes à Paris, dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et les Yvelines, plus faibles en Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne)".
- Logement et Environnement : La densité de l'habitat varie considérablement, avec une prédominance d'habitat collectif à Paris et d'habitat individuel en petite couronne. La présence d'espaces naturels est très faible dans la métropole, contrastant avec la grande couronne. La "sobriété foncière" de la région est notée.
- Segmentation Sociale : L'origine des populations (nationalité et pays de naissance) est un facteur de ségrégation, impactée par "les politiques d’attribution différenciées dans les logements HLM selon leur localisation". Ces logiques de regroupement ont des conséquences sur la santé publique: "L’origine géographique des populations peut avoir des implications en termes de santé publique (facteurs génétiques, culturels, habitudes de vie, maîtrise de la langue et capacités d’échanges avec le système de soins, discriminations...)."
- Précarité et Pauvreté: Les populations en situation de pauvreté sont présentes en Île-de-France et leur "accès aux soins, mais au-delà à la prévention, aux droits, à l’accompagnement vers le soin" doit être amélioré.
- Espérance de Vie et Revenus: Il existe une corrélation entre le revenu médian disponible et l'espérance de vie : l'espérance de vie augmente avec le revenu médian, et vice-versa. L'espérance de vie sans incapacité est un enjeu majeur.
Santé des Femmes
- Contraception et IVG: Le document analyse l'évolution des remboursements de contraceptifs hormonaux. L'accès à l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est identifié comme un enjeu majeur, avec des programmes existants visant à réduire les inégalités sociales et territoriales. On note également une augmentation des IVG médicamenteuses et du recours à l'anesthésie locale pour les IVG chirurgicales.
- Suivi de Grossesse: Une importance est donnée au suivi de grossesse et à l'accouchement, avec des données sur les différents types d'accouchement et leur évolution.
- Prévention et Dépistage: Le dépistage des cancers féminins (sein et col de l'utérus) est abordé, avec des disparités géographiques dans la participation.
Comportements à Risque et Addictions
- Tabagisme : Le document explore les tendances du tabagisme, notant que "61% [des fumeurs] disent avoir envie d'arrêter de fumer". Des disparités sont observées selon le niveau d'éducation.
- Alcool : La consommation d'alcool est analysée, soulignant que les recommandations sont : "Ne pas consommer plus de dix verres standard par semaine ; Ne pas consommer plus de deux verres standard par jour ; Avoir des jours dans la semaine sans consommation." Les alcoolisations ponctuelles importantes (API) sont étudiées, notamment chez les jeunes.
- Cannabis: Les usages de cannabis sont abordés, avec une "stabilité de l’expérimentation du cannabis en Île-de-France, augmentation hors Île-de-France". Les usages sont plus masculins et plus fréquents chez les jeunes. Il y a une préoccupation concernant les usages à risque mesurés par le test CAST.
- Chemsex : Le document reconnait que "le développement des relations sexuelles sous l’emprise de produits psychotropes (dit 'chemsex'), causant à la fois des problèmes d’addiction et une mauvaise prise en compte des risques infectieux encourus, est observé en France depuis le début des années 2010"
Déterminants Environnementaux de la Santé
- Marchabilité: Le concept de "marchabilité" des territoires est introduit, c'est-à-dire la capacité d'un territoire à encourager la marche à pied. Cela prend en compte la connectivité des voies, la compacité urbaine et la qualité des aménagements piétons. Des cartes d'indice de marchabilité sont utilisées à des fins de diagnostic.
- Espaces Verts: L'accès aux espaces verts est considéré comme un facteur de santé important, en particulier en milieu urbain. L'objectif est de 10 m²/habitant en zone centrale et de 25 m²/habitant en zone périurbaine. La carence en espaces verts est un problème majeur.
- Nuisances Environnementales: Le document mentionne que "le bruit constitue des déterminants négatifs". Des politiques de prévention sont nécessaires.
Santé Mentale
- Définition et Déterminants : La santé mentale est définie selon l'OMS, et l'on souligne que ses déterminants sont multiples (socio-économiques, biologiques, environnementaux). Les épisodes dépressifs caractérisés (EDC) sont considérés.
- Pensées Suicidaires : Des données sont présentées sur les pensées suicidaires, leurs causes et leur prise en compte. On note que "les femmes ayant eu des pensées suicidaires en ont plus souvent parlé à quelqu’un que les hommes".
- Compétences Psychosociales: Le développement des compétences psychosociales est vu comme essentiel pour l'adaptation aux difficultés et un meilleur contrôle sur sa vie.
- Offre de Soins : L'amélioration de l'offre de soins en santé mentale (psychiatres, psychologues, CMP, etc.) est préconisée, en termes de quantité, répartition et accessibilité financière.
Santé des Enfants et Adolescents
- Morbidité et Mortalité : Le document aborde la morbidité et la mortalité chez les 1-14 ans, ainsi que les cancers de l'enfant.
- Santé des Adolescents : L'adolescence est identifiée comme une période de transformations importantes et de prises de risques potentielles. Une attention particulière est donnée aux comportements à risques et aux conduites addictives. Les consommations régulières d'alcool, de tabac et de cannabis chez les jeunes de 17 ans sont étudiées.
- Puberté Précoce : L'incidence de la puberté précoce est étudiée et des données sont présentées sur le saturnisme infantile.
- Santé Bucco-Dentaire : Des données sur la santé bucco-dentaire des élèves sont également incluses.
Santé des Personnes Âgées
- Démographie et Perte d'Autonomie: Le document s'intéresse à la démographie des personnes âgées, à la perte d'autonomie fonctionnelle et aux maladies neuro-dégénératives. Des données sont fournies sur les chutes et les soins palliatifs. La dépendance est un enjeu important, en particulier pour les femmes.
- Accès aux Soins: L'accès aux soins cardiologiques, ophtalmologiques, endocrinologiques, podologiques et dentaires est étudié. Des données sont présentées pour identifier les besoins spécifiques par territoire.
Santé Sexuelle
- VIH : L'épidémie de VIH est analysée, avec des données sur la prévalence, le dépistage et les nouvelles admissions en ALD (Affection de Longue Durée). Une attention particulière est donnée aux populations les plus touchées (HSH et personnes migrantes). L'importance de la prévention et des stratégies "95-95-95" est soulignée. Des données sur l'utilisation de la PrEP sont également incluses.
- IST : Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont identifiées comme un problème de santé publique persistant, avec une augmentation constante depuis le début des années 2000, surtout chez les jeunes. Les données disponibles couvrent le dépistage et l'incidence de Chlamydia, Gonocoque et Syphilis. Les dispositifs de surveillance (SNDS et CeGIDD) sont mentionnés.
Offre et Accès aux Soins
- Déserts Médicaux : Les difficultés d'accès aux soins (notamment en médecine générale) sont soulignées, avec un focus sur les "déserts médicaux". Les actions mises en oeuvre pour résorber ces difficultés sont mentionnées, mais leur efficacité est limitée.
- Attractivité des Professionnels : Le document aborde la problématique de l'attractivité des métiers de la santé, et mentionne les "facteurs de fuite" (manque d'aménités, cadre de vie, sécurité, etc.). Des pistes d'amélioration sont proposées, notamment par l'aménagement du territoire. Les infirmiers libéraux augmentent, mais des déséquilibres persistent.
- Coopération : Le document note qu'il faut aller "vers plus de coopération à tous les niveaux".
- Recours Hospitaliers : Le rapport met en évidence les flux de patients entre départements, en analysant les "taux d'attractivité et taux de fuite" des établissements de santé. Il précise que "les temps d’attente et les temps d’accès peuvent être le signe d’une offre à renforcer". Des différences d'accessibilité aux soins entre la petite et la grande couronne sont identifiées.
Nutrition et Sécurité Alimentaire
Insécurité Alimentaire: Le document met en évidence le problème de l'insécurité alimentaire, en utilisant le "Household Food Security Survey Module".
Les prévalences les plus élevées d'IA sont observées chez les ménages avec faibles revenus. L'inadéquation de l'offre alimentaire est également un facteur de risque.
La précarité alimentaire est diagnostiquée par une approche par "public" et par une approche par "l'offre". Surpoids et Obésité :
Le rapport mentionne que "l'indice de masse corporelle (IMC) est une mesure simple du poids par rapport à la taille couramment utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez l’adulte". Perspectives et Enjeux
Le document conclut en soulignant l'importance d'une approche globale et coordonnée pour améliorer la santé des Franciliens. Il met en avant les besoins de :
- Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé.
- Améliorer l'accès aux soins, notamment en médecine générale et en santé mentale.
- Renforcer la prévention et le dépistage des maladies.
- Lutter contre les addictions et les comportements à risque.
- Agir sur les déterminants environnementaux et sociaux de la santé.
- Soutenir les populations vulnérables.
- Améliorer la coopération entre les acteurs de santé.
- Citation Recommandée ORS Île-de-France. La santé des Franciliens : diagnostic pour le projet régional de santé 2023-2027. Paris : ORS Île-de-France ;2023.
Conclusion
Ce document de synthèse, en s'appuyant sur le rapport de l'ORS Île-de-France, fournit un aperçu complet des défis et des enjeux de santé dans la région.
Il doit servir de base solide pour l'élaboration du Projet Régional de Santé 3 (PRS3), afin de promouvoir une santé équitable et accessible pour tous les Franciliens.
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Voici un sommaire minuté de la transcription du webinaire, basé sur les informations fournies dans la source:
- 0:00-0:08: Introduction du webinaire présentant la formation "Scénariser un enseignement hybride".
- 0:09-0:44: Détails sur la formation: dates (6 mars au 3 avril 2025), durée (8h), coût (200€) et lien vers la page de présentation.
- 0:44-1:27: Invitation à poser des questions dans le tchat (pas de prise de parole orale).
- 1:28-2:44: Présentation des experts: Xavier Moulin (expert en transformation numérique, responsable du service numérique d'accompagnement pédagogique), et Joshua Fonti (ingénieur pour l'enseignement numérique et doctorant).
- 2:45-3:28: Présentation de l'Université de Nîmes (petite université avec 6000 étudiants et 139 enseignants-chercheurs, six domaines de formation, approche pluridisciplinaire) et du service d'accompagnement des enseignants.
- 3:29-4:25: Rôle du service : accompagnement dans l'utilisation des plateformes, formation aux outils numériques, conception de supports, expérimentation de nouvelles approches pédagogiques.
- 4:26-5:32: Introduction à la formation par Joshua : centrée sur les besoins des formateurs, enseignants et ingénieurs pédagogiques, maîtrise des différentes modalités d'enseignement (présentiel, hybride, distanciel), et construction de parcours pour faciliter la création de modules.
- 5:33-6:31: Autonomie des participants et déploiement d'outils sur des plateformes pour faciliter l'apprentissage, lien entre la recherche en sciences de l'éducation et la pratique, et adaptation aux besoins et aux contextes.
- 6:32-7:06: Structure du module (8h, 4 séances de 2h), problématique de conception rapide d'un enseignement hybride adapté, et objectifs pédagogiques.
- 7:07-7:49: Objectifs pédagogiques : scénarisation d'une formation hybride, production de documents de cadrage, et création de ressources et d'activités.
- 7:50-9:29: Compétences visées : appropriation des principes de l'hybridation, scénarisation d'un parcours hybride, différenciation pédagogique, vérification de la cohérence pédagogique, et adoption d'une posture réflexive.
- 9:30-10:28: Structuration du module en huit points : introduction à l'hybridation, principe de scénarisation, alignement pédagogique, acquis d'apprentissage visés, et trois scénarios (pédagogique, évaluation, encadrement).
- 10:29-11:24: Détails sur les scénarios pédagogiques (segmentation du parcours), d'évaluation (sommative, formative, diagnostique) et d'encadrement (accompagnement des apprenants).
- 11:25-12:18: Dernier point du module : conception de ressources numériques avec des outils gratuits et déploiement sur une plateforme CMS, et accompagnement par des tuteurs experts.
- 12:19-13:06: Accompagnement personnalisé, réponses aux questions spécifiques au contexte de chacun, ouverture de la formation le 6 mars, évaluation de type essai et approche par compétences.
- 13:07-14:13: Opportunités : renforcement des compétences, développement de nouvelles connaissances, enseignement, ingénierie pédagogique, formation de formateurs et gestion de microprojets, et approche multimodale.
- 14:14-15:35: Conclusion de la présentation, rappel de la micro-certification reconnue par 19 universités, et dispositif de tutorat.
- 15:36-15:57: Questions/Réponses : le coût de la formation (200€), et non-financement par le CPF pour l'instant.
- 15:58-16:44: Délivrance d'une attestation de réussite et d'une micro-certification.
- 16:45-17:56: Explication des acronymes HAD (enseignement à distance) et OAE (situations d'apprentissage et d'évaluation).
- 17:57-18:53: Clarification sur la micro-certification : formation courte certifiant une compétence précise.
- 18:54-19:36: Durée de la formation (8h) avec possibilité d'aller plus vite, et respect du calendrier pour l'ancrage des compétences.
- 19:37-20:12: Adaptabilité de la formation aux formateurs non universitaires, et adaptation au contexte et aux objectifs.
- 20:13-21:04: Base de la formation sur la recherche scientifique dans le domaine de l'éducation, et adaptation aux différents niveaux.
- 21:05-21:23: Possibilité de poser des questions après le webinaire.
- 21:24-22:22: Profil requis : connaissances de base en enseignement, mais l'idée est de partir des bases de la scénarisation.
- 22:23-23:11: Aspects administratifs : partage des documents de présentation, enregistrement du webinaire, et modalités de paiement (carte bleue avec échéancier).
- 23:12-24:35: Explication du terme "hybride" : alternance entre présentiel et distanciel avec des outils numériques.
- 24:36-25:29: Question sur l'IA : abordée dans la production de ressources, mais le focus est sur la scénarisation.
- 25:30-26:22: Adaptation aux formateurs d'adultes dans des organismes de formation (outils applicables à différents publics).
- 26:23-27:25: Lien avec d'autres formations du consortium, et possibilité de temps synchrones et tutorat.
- 27:26-28:10: Tutorat motivationnel disponible une fois par semaine.
- 28:11-28:44: Outils numériques proposés : la trousse à outils dans le virage santé, entre autres.
- 28:45-29:34: Modalités de paiement échelonné et questions sur le paiement hors France.
- 29:35-30:04: Possibilité d'avoir un devis sur demande par mail.
- 30:05-31:21: Rappel du prix de la formation (200€), et non abord de la protection des formations créées en ligne (mais ressource de l'université de Perpignan sur le droit d'auteur).
- 31:22-32:05: Ressource sur le droit d'auteur de l'université de Perpignan.
- 32:06-32:30: Contacts pour des questions supplémentaires après le webinaire.
- 32:31-33:15: Formation plutôt générale, mais outils utilisables dans différentes spécialités, exemple d'outils pour l'enseignement des langues étrangères.
- 33:16-34:29: Calendrier de la formation : production d'exercices et de contenus chaque semaine, évaluation finale basée sur l'ensemble du parcours, dates d'inscription (11 décembre 2024 au 3 mars 2025) et de début des cours (6 mars au 3 avril 2025).
- 34:30-35:06: Lien vers le catalogue des formations de l'université de Perpignan.
- 35:07-35:33: La formation est un exemple possible à reproduire et à adapter, et partage des documents et processus utilisés.
- 35:34-36:02: Certification Qualiopi des universités.
- 36:03-37:29: Financement par un OPCO et formation accessible à tous ceux qui sont intéressés à la pédagogie, pas seulement les formateurs.
- 37:30-37:47: Formation aussi pertinente pour la formation en entreprise.
- 37:48-38:37: Demande de questions par écrit et une question de Mylène (assistante sociale).
- 38:38-39:40: Adaptation de la formation à la formation à distance et outils applicables au distanciel, mais scénarisation en mode hybride est le focus principal.
- 39:41-40:34: Pas de sessions gratuites car c'est une micro-certification professionnelle reconnue, et possibilité de financement.
- 40:35-41:45: D'autres sessions de formation sont prévues et d'autres thématiques seront abordées (IA, gestion de projet).
- 41:46-42:03: Rappel du prix de la formation (200€).
- 42:04-43:17: Comment obtenir la certification et validité pour les employeurs.
- 43:18-44:29: Précision sur H5P : version payante et version open source gratuite.
- 44:30-45:38: Utilisation progressive et expérimentation de H5P gratuit et les compétences acquises peuvent être réutilisées avec d'autres outils.
- 45:39-46:51: Conclusion du webinaire, remerciements et partage des contacts.
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Document de Briefing : Analyse du Webinaire "Scénariser un Enseignement Hybride"
Introduction
Ce document résume les principaux thèmes et informations clés présentés lors du webinaire de France Université Numérique, daté du 24 janvier 2025, concernant la micro-certification "Scénariser un enseignement hybride". Les intervenants étaient Xavier Moulin, Directeur du Service au Numérique et à l'Accompagnement Pédagogique, et Joshua Fonti, Ingénieur pour l'enseignement numérique, tous deux de l'Université de Nîmes.
1. Informations Générales sur la Formation
- Intitulé : "Scénariser un enseignement hybride"
- Dates : Du 6 mars 2025 au 3 avril 2025
- Durée : 8 heures réparties sur 4 semaines
- Tarif : 200 €
- Modalité : Formation à distance (HAD)
- Micro-certification: Reconnue par un consortium de 19 universités françaises.
- Public cible: Formateurs, enseignants, ingénieurs pédagogiques, et tous ceux intéressés par la pédagogie et la gestion de projets pédagogiques.
- Objectifs principaux:Maîtriser les différentes modalités d'enseignement (présentiel, hybride, à distance).
- Scénariser un parcours pédagogique hybride.
- Produire des documents de cadrage pertinents.
- Créer des ressources et activités numériques adaptées.
- Développer une posture réflexive sur ses pratiques.
- Structure du module (8 points) :Introduction à l'hybridation
- Principes de scénarisation pour l'enseignement hybride
- Alignement pédagogique
- Acquis d'apprentissage visés
- Scénarios pédagogiques (segmentation du parcours)
- Scénarios d'évaluation (sommative, formative, diagnostique)
- Scénarios d'encadrement (tutorat)
- Conception des ressources numériques.
- Evaluation: Type essai, basée sur la production d'un projet de scénarisation d'un parcours hybride.
- Accompagnement: Tutorat par des experts métier tout au long de la formation, réponses spécifiques aux contextes et questions individuelles.
2. Points Clés et Idées Fortes
L'importance de la scénarisation : Joshua Fonti souligne que la formation est conçue pour faciliter la construction de modules de formation, en partant des expertises des intervenants et en offrant un cadre pour gagner du temps et être plus dynamique.
"A partir de là, on a cherché à construire un parcours pour, à partir de nos expertises métiers, de notre quotidien qui pourraient vous permettre de rendre plus facile et peut être plus dynamique, de gagner du temps dans la construction de modules de formation."
Approche axée sur la recherche : Xavier Moulin insiste sur le fait que la formation est basée sur la recherche en sciences de l'éducation.
"Effectivement, la formation est adaptée à des formateurs non universitaire, mais à la différence que cette formation donne, c'est qu'elle est basée et elle a été montée sur des articles de recherche et sur la recherche scientifique dans les domaines de l'éducation."
Autonomie et transfert de compétences : La formation vise à rendre les participants autonomes et capables d'intervenir auprès de leurs pairs.
"Il s'agit aussi de devenir autonome et de pouvoir intervenir auprès de ses pairs."
Adaptation au contexte : La formation est pensée pour s'adapter aux différents contextes professionnels et besoins des participants.
"Tout ça c'est vraiment amené à répondre à vos besoins et vous permettre de de scénariser et déployer des contenus pédagogiques adaptés. Donc ça peut être adapté aux besoins des étudiants, des apprenants, mais surtout à votre contexte."
La différenciation pédagogique : L'hybridation est vue comme un moyen de proposer une différenciation pédagogique et d'améliorer l'accessibilité pour tous les apprenants.
"Une des forces d'utiliser un petit peu l'hybridation, c'est de pouvoir proposer de la différenciation pédagogique, c'est à dire des activités que tout le monde va pouvoir réaliser, autant de fois qu'il le souhaite."
Posture réflexive : Les participants sont encouragés à adopter une posture réflexive sur leurs pratiques pédagogiques, en partant d'observations concrètes pour ajuster les parcours.
"Et enfin, il y a l'idée d'adopter une posture réflexive sur ses pratiques."
3. Définitions et Concepts
Enseignement Hybride : Combinaison d'éléments de formation en présentiel et à distance, avec l'utilisation d'outils numériques. HADI : Enseignement à Distance. Ouis : Situations d'apprentissage et d'évaluation qui s'inscrivent dans une logique d'approche par compétences. Micro-certification : Certification courte qui valide une compétence précise.
4. Questions et Réponses
De nombreuses questions ont été posées, couvrant des aspects tels que :
- Coût et financement : Le coût est de 200€, non finançable par le CPF pour cette première session.
- Attestation : Délivrance d'une micro-certification et d'une attestation de réussite.
- Public visé : Formation adaptée aux formateurs universitaires et non-universitaires.
- Rythme d'apprentissage : Le parcours est pensé sur 8 heures, avec possibilité d'avancer plus vite.
- Contenu : Couvre l'hybridation, la scénarisation, l'alignement pédagogique, la création de ressources, l'évaluation, et l'encadrement.
- Outils numériques : Utilisation d'outils auteurs, notamment H5P (version open source).
- Intelligence artificielle (IA) : Abordée dans la partie production de ressources, sans en être le thème central.
- Protection des formations : Non traitée, mais note prise pour une éventuelle formation future.
- Modalités : Tutorat disponible, et possibilité de temps synchrones.
- Réutilisation : La formation est conçue comme un exemple possible à reproduire, en l'adaptant au contexte.
- Certification Qualiopi: Les formations proposées par les universités sont certifiées Qualiopi.
5. Citations Clés
Sur l'objectif de la formation : "l'idée c'est de pouvoir bien ces ressources et ces activités, l'écrit avec des outils qui sont gratuits et les implémenter sur une plateforme CMS."
Sur la cohérence pédagogique : "l'idée c'est qu'il y ait une cohérence, c'est de pouvoir faire du tissage un élément à l'autre. Donc là, je vous renvoie aux travaux, par exemple de Buchon et Tuteur."
Sur l'importance de l'accompagnement : "Nous, en tant qu'expert métier, on va pouvoir répondre à des questions qui seraient très spécifiques à votre contexte."
Sur le tutorat: "Un dispositif de tutorat qui vise à vous accompagner au gré de vos besoins et à votre soli et aux sollicitations que vous pouvez avoir pour vous accompagner quotidiennement sur des besoins méthodologiques, sur un soutien psychosocial ou cognitif, sur l'apprentissage d'un concept ou d'une action."
Sur l'approche multimodale : "...de développer la capacité de déployer une approche qu'on va caractériser de multimodale pour favoriser la différenciation pédagogique"
Conclusion
Ce webinaire a présenté de manière claire et détaillée la formation "Scénariser un enseignement hybride".
La formation est pensée pour être pratique, flexible et axée sur le développement des compétences des participants.
Elle met en avant l'importance de la scénarisation, de la cohérence pédagogique, de la différenciation et de l'adaptation au contexte, le tout dans un cadre théorique basé sur la recherche en sciences de l'éducation.
La micro certification est un atout non négligeable, reconnue par plusieurs universités.
Le dispositif de tutorat assure un suivi personnalisé pour chaque apprenant.
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pedagogie.ac-toulouse.fr pedagogie.ac-toulouse.fr
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BREF: Bonnes Idées d'Innovation Pédagogique selon le CSEN
Ce document résume les principales idées et recommandations du document "Quelques Bonnes Idées d'Innovation Pédagogique" publié par le Conseil scientifique de l'éducation nationale (CSEN) en décembre 2022.
Il s'appuie sur les recherches internationales, notamment celles du Fonds anglais pour l'éducation (EEF), pour proposer des pistes concrètes d'amélioration de l'école française.
I. Introduction:
Le document souligne l'opportunité de la démarche "Notre école, faisons-la ensemble" pour introduire des innovations efficaces et bénéfiques pour les élèves. Il s'appuie sur les analyses du EEF, un organisme unique qui évalue scientifiquement un grand nombre d'interventions scolaires.
II. Bonnes idées d'innovation pédagogique:
Le document propose 13 pistes d'innovation, chacune appuyée par des références scientifiques:
- Améliorer la motivation des élèves:
- Encourager la métacognition et l'auto-évaluation.
- Enseigner explicitement les stratégies d'apprentissage.
- Cultiver la curiosité, le sentiment d'auto-efficacité et la fixation d'objectifs concrets.
- Mettre en place un enseignement explicite:
- Structurer l'enseignement avec des explications claires, des démonstrations et une pratique guidée.
- Définir clairement les objectifs d'apprentissage et les relier aux notions précédentes.
- Favoriser l'engagement actif des élèves et vérifier leur compréhension.
- Encourager l'automatisation par des rappels et révisions réguliers.
- Enseigner explicitement les méthodes d'apprentissage et la gestion des apprentissages.
- "L’enseignement explicite bénéficie généralement à tous les élèves, y compris aux élèves forts. Cependant, les élèves faibles ou défavorisés semblent bénéficier tout particulièrement de cet enseignement."
- Améliorer le climat scolaire:
- Établir des règles claires et cohérentes en concertation avec les élèves et les personnels.
- Promouvoir une compréhension fine du comportement des élèves.
- Enseigner explicitement les habiletés sociales et les comportements attendus.
- Privilégier la récompense des comportements positifs sur la punition.
- Maîtriser les techniques de gestion de crise.
- Assurer une cohérence entre les niveaux individuel, de la classe et de l'établissement.
- S'inspirer de programmes comme le Soutien au comportement positif.
- Rendre l'école attentive au sommeil des élèves:
- Sensibiliser les élèves à l'importance du sommeil pour l'apprentissage et la consolidation des informations.
- Intégrer l'éducation au sommeil dès le premier degré.
- "Une bonne nuit de sommeil est essentielle pour l’apprentissage : elle prépare l’enfant à être plus attentif le lendemain, et elle est indispensable pour que les informations apprises s’ancrent dans la mémoire."
- Mettre en place le tutorat entre élèves:
- Organiser le tutorat en binômes, permettant aux deux élèves de progresser.
- Permettre aux élèves en difficulté de recevoir un soutien personnalisé de leurs pairs.
- Donner aux élèves tuteurs l'occasion d'approfondir leur compréhension et de développer leur confiance en soi.
- "Le cerveau humain apprend bien plus facilement d’une autre personne plutôt que d’un ordinateur ou d’un livre."
- Maximiser l'engagement des parents:
- Maintenir un contact régulier avec les parents, en se concentrant sur les apprentissages et en valorisant les réussites.
- Privilégier une communication à double sens et consulter les parents.
- Encourager les réunions de parents dans un cadre informel.
- Aider les parents à soutenir leurs enfants dans l'organisation de leur temps, la fixation d'objectifs et la mise en place de bonnes habitudes de travail et de sommeil.
- Encourager la lecture à la maison avec un accompagnement adéquat.
- Vérifier que tous les élèves ont bien appris à lire:
- Préparer les élèves dès la maternelle en développant le vocabulaire, le langage oral et la connaissance des lettres.
- Utiliser des manuels efficaces au CP et assurer une formation adéquate aux enseignants.
- Identifier les élèves en difficulté grâce aux évaluations nationales et leur apporter un soutien supplémentaire.
- Vérifier la compétence en lecture tout au long de la scolarité et proposer des remédiations spécifiques.
- Encourager la pratique et le plaisir de la lecture.
- Utiliser des logiciels d'apprentissage de la lecture ayant fait leurs preuves, comme Kalulu et GraphoGame.
- Redonner goût aux mathématiques et aux sciences:
- Rematérialiser les maths en les reliant à des objets concrets et des manipulations.
- Promouvoir un aller-retour entre situations concrètes et abstractions mathématiques.
- Intégrer des jeux mathématiques, des casse-têtes et des constructions dans l'apprentissage.
- Créer des bibliothèques de classe avec des livres à contenu mathématique et scientifique.
- Inviter des intervenants passionnés de sciences et de maths pour partager leur enthousiasme.
- Mettre en place des projets scientifiques liés à des enjeux concrets comme le climat ou la biodiversité.
- Favoriser la mémorisation à long terme, la compréhension et le transfert des compétences:
- Tester les élèves régulièrement et leur fournir un feedback bienveillant et informatif.
Espacer progressivement les tests pour favoriser la rétention à long terme.
Encourager les activités génératives qui favorisent la compréhension profonde et le transfert des compétences.
Favoriser l'attention et la concentration:
Diversifier les activités pédagogiques et éviter les longs cours magistraux.
Utiliser des outils informatiques interactifs comme les QCM.
Minimiser les sources de distraction dans la classe et privilégier des présentations claires et concises.
Aider les élèves à gérer leur charge cognitive: Diviser les contenus en "morceaux" plus faciles à manipuler.
Décomposer les problèmes en sous-tâches et utiliser des démonstrations pas à pas. Fournir des aides et des instructions claires.
Encourager l'automatisation de certaines tâches pour libérer la mémoire de travail.
Évaluer rigoureusement les innovations visant à gérer la charge cognitive.
Promouvoir la pensée méthodique et l'esprit critique: Intégrer explicitement les objectifs de pensée méthodique et d'esprit critique dans les leçons.
Enseigner aux élèves les stratégies et les outils nécessaires pour analyser l'information, identifier les biais et développer leur esprit critique.
Encourager la métacognition et l'auto-évaluation des connaissances. Développer des projets pour l'école inclusive:
Travailler en collaboration avec des professionnels de santé extérieurs.
Adapter les tâches et les évaluations scolaires aux besoins spécifiques de chaque élève.
Utiliser des technologies adaptées pour compenser les handicaps.
Communiquer fréquemment et constructivement avec les parents.
Mettre en place des aides humaines formées et supervisées par les enseignants. Impliquer l'ensemble de l'équipe pédagogique et le chef d'établissement pour créer un environnement inclusif.
"Les approches pédagogiques préconisées dans ce document, telles que l’enseignement explicite, le tutorat par les pairs et le travail collaboratif, l’apprentissage de stratégies métacognitives, et les approches de gestion de comportement à l’échelle de la classe et de l’établissement sont particulièrement efficaces pour ces élèves."
III. Fausses bonnes idées à éviter:
Le document met en garde contre certaines idées séduisantes mais inefficaces, voire nocives :
Différencier les élèves selon leur "style d'apprentissage".
Pratiquer une pédagogie basée sur la découverte. S'engager dans des solutions miracles dénuées de validité scientifique.
Tout miser sur la technologie sans réflexion pédagogique préalable.
Tout miser sur le design de la classe au détriment du confort et de la concentration des élèves. Innover pour innover sans se baser sur des preuves scientifiques.
IV. Conclusion:
Le document encourage les équipes éducatives à s'inspirer des pratiques fondées sur la recherche scientifique pour améliorer la réussite et le bien-être des élèves. Il recommande de tester rigoureusement l'efficacité de toute innovation pédagogique et de ne pas hésiter à l'interrompre si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
"Le plus important est de savoir quelles approches ont réellement fait leurs preuves au profit des élèves."
Le CSEN et le programme IDEE proposent un dispositif d'accompagnement pour aider les équipes éducatives à mettre en place des innovations pédagogiques efficaces et à les évaluer rigoureusement.
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BREF: Bonnes Idées d'Innovation Pédagogique selon le CSEN
Ce document résume les principales idées et recommandations du document "Quelques Bonnes Idées d'Innovation Pédagogique" publié par le Conseil scientifique de l'éducation nationale (CSEN) en décembre 2022.
Il s'appuie sur les recherches internationales, notamment celles du Fonds anglais pour l'éducation (EEF), pour proposer des pistes concrètes d'amélioration de l'école française.
I. Introduction:
Le document souligne l'opportunité de la démarche "Notre école, faisons-la ensemble" pour introduire des innovations efficaces et bénéfiques pour les élèves.
Il s'appuie sur les analyses du EEF, un organisme unique qui évalue scientifiquement un grand nombre d'interventions scolaires.
II. Bonnes idées d'innovation pédagogique:
Le document propose 13 pistes d'innovation, chacune appuyée par des références scientifiques:
- Améliorer la motivation des élèves:
- Encourager la métacognition et l'auto-évaluation.
- Enseigner explicitement les stratégies d'apprentissage.
- Cultiver la curiosité, le sentiment d'auto-efficacité et la fixation d'objectifs concrets.
- Mettre en place un enseignement explicite:
- Structurer l'enseignement avec des explications claires, des démonstrations et une pratique guidée.
- Définir clairement les objectifs d'apprentissage et les relier aux notions précédentes.
- Favoriser l'engagement actif des élèves et vérifier leur compréhension.
- Encourager l'automatisation par des rappels et révisions réguliers.
- Enseigner explicitement les méthodes d'apprentissage et la gestion des apprentissages.
"L’enseignement explicite bénéficie généralement à tous les élèves, y compris aux élèves forts. Cependant, les élèves faibles ou défavorisés semblent bénéficier tout particulièrement de cet enseignement."
- Améliorer le climat scolaire:
- Établir des règles claires et cohérentes en concertation avec les élèves et les personnels.
- Promouvoir une compréhension fine du comportement des élèves.
- Enseigner explicitement les habiletés sociales et les comportements attendus.
- Privilégier la récompense des comportements positifs sur la punition.
- Maîtriser les techniques de gestion de crise.
- Assurer une cohérence entre les niveaux individuel, de la classe et de l'établissement.
- S'inspirer de programmes comme le Soutien au comportement positif.
- Rendre l'école attentive au sommeil des élèves:
- Sensibiliser les élèves à l'importance du sommeil pour l'apprentissage et la consolidation des informations.
- Intégrer l'éducation au sommeil dès le premier degré.
"Une bonne nuit de sommeil est essentielle pour l’apprentissage : elle prépare l’enfant à être plus attentif le lendemain, et elle est indispensable pour que les informations apprises s’ancrent dans la mémoire."
- Mettre en place le tutorat entre élèves:
- Organiser le tutorat en binômes, permettant aux deux élèves de progresser.
- Permettre aux élèves en difficulté de recevoir un soutien personnalisé de leurs pairs.
- Donner aux élèves tuteurs l'occasion d'approfondir leur compréhension et de développer leur confiance en soi.
"Le cerveau humain apprend bien plus facilement d’une autre personne plutôt que d’un ordinateur ou d’un livre."
Maximiser l'engagement des parents: * Maintenir un contact régulier avec les parents, en se concentrant sur les apprentissages et en valorisant les réussites. * Privilégier une communication à double sens et consulter les parents. * Encourager les réunions de parents dans un cadre informel. * Aider les parents à soutenir leurs enfants dans l'organisation de leur temps, la fixation d'objectifs et la mise en place de bonnes habitudes de travail et de sommeil. * Encourager la lecture à la maison avec un accompagnement adéquat. * Vérifier que tous les élèves ont bien appris à lire: * Préparer les élèves dès la maternelle en développant le vocabulaire, le langage oral et la connaissance des lettres. * Utiliser des manuels efficaces au CP et assurer une formation adéquate aux enseignants. * Identifier les élèves en difficulté grâce aux évaluations nationales et leur apporter un soutien supplémentaire. * Vérifier la compétence en lecture tout au long de la scolarité et proposer des remédiations spécifiques. * Encourager la pratique et le plaisir de la lecture. * Utiliser des logiciels d'apprentissage de la lecture ayant fait leurs preuves, comme Kalulu et GraphoGame. * Redonner goût aux mathématiques et aux sciences: * Rematérialiser les maths en les reliant à des objets concrets et des manipulations. * Promouvoir un aller-retour entre situations concrètes et abstractions mathématiques. * Intégrer des jeux mathématiques, des casse-têtes et des constructions dans l'apprentissage. * Créer des bibliothèques de classe avec des livres à contenu mathématique et scientifique. * Inviter des intervenants passionnés de sciences et de maths pour partager leur enthousiasme. * Mettre en place des projets scientifiques liés à des enjeux concrets comme le climat ou la biodiversité. * Favoriser la mémorisation à long terme, la compréhension et le transfert des compétences: * Tester les élèves régulièrement et leur fournir un feedback bienveillant et informatif. * Espacer progressivement les tests pour favoriser la rétention à long terme. * Encourager les activités génératives qui favorisent la compréhension profonde et le transfert des compétences. * Favoriser l'attention et la concentration: * Diversifier les activités pédagogiques et éviter les longs cours magistraux. * Utiliser des outils informatiques interactifs comme les QCM. * Minimiser les sources de distraction dans la classe et privilégier des présentations claires et concises. * Aider les élèves à gérer leur charge cognitive: * Diviser les contenus en "morceaux" plus faciles à manipuler. * Décomposer les problèmes en sous-tâches et utiliser des démonstrations pas à pas. * Fournir des aides et des instructions claires. * Encourager l'automatisation de certaines tâches pour libérer la mémoire de travail. * Évaluer rigoureusement les innovations visant à gérer la charge cognitive. * Promouvoir la pensée méthodique et l'esprit critique: * Intégrer explicitement les objectifs de pensée méthodique et d'esprit critique dans les leçons. * Enseigner aux élèves les stratégies et les outils nécessaires pour analyser l'information, identifier les biais et développer leur esprit critique. * Encourager la métacognition et l'auto-évaluation des connaissances. * Développer des projets pour l'école inclusive: * Travailler en collaboration avec des professionnels de santé extérieurs. * Adapter les tâches et les évaluations scolaires aux besoins spécifiques de chaque élève. * Utiliser des technologies adaptées pour compenser les handicaps.
Communiquer fréquemment et constructivement avec les parents.
Mettre en place des aides humaines formées et supervisées par les enseignants.
Impliquer l'ensemble de l'équipe pédagogique et le chef d'établissement pour créer un environnement inclusif.
"Les approches pédagogiques préconisées dans ce document, telles que l’enseignement explicite, le tutorat par les pairs et le travail collaboratif, l’apprentissage de stratégies métacognitives, et les approches de gestion de comportement à l’échelle de la classe et de l’établissement sont particulièrement efficaces pour ces élèves."
III. Fausses bonnes idées à éviter:
Le document met en garde contre certaines idées séduisantes mais inefficaces, voire nocives :
Différencier les élèves selon leur "style d'apprentissage". Pratiquer une pédagogie basée sur la découverte.
S'engager dans des solutions miracles dénuées de validité scientifique.
Tout miser sur la technologie sans réflexion pédagogique préalable.
Tout miser sur le design de la classe au détriment du confort et de la concentration des élèves. Innover pour innover sans se baser sur des preuves scientifiques.
IV. Conclusion:
Le document encourage les équipes éducatives à s'inspirer des pratiques fondées sur la recherche scientifique pour améliorer la réussite et le bien-être des élèves.
Il recommande de tester rigoureusement l'efficacité de toute innovation pédagogique et de ne pas hésiter à l'interrompre si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
"Le plus important est de savoir quelles approches ont réellement fait leurs preuves au profit des élèves."
Le CSEN et le programme IDEE proposent un dispositif d'accompagnement pour aider les équipes éducatives à mettre en place des innovations pédagogiques efficaces et à les évaluer rigoureusement.
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Après le suicide de Jean Willot, un instituteur de 57 ans qui faisait l’objet d’une plainte pour violences aggravées à l’encontre d’un élève de 6 ans,
"Envoyé spécial" a enquêté sur ces profs et instits accusés à tort, qui se sentent lâchés par l’Education nationale.
Le 15 mars 2019, un instituteur de 57 ans, Jean Willot, se suicide après avoir appris qu’il faisait l’objet d’une plainte pour violences aggravées à l’encontre d’un élève de 6 ans. Minute de silence, marche blanche.
L’émotion de la communauté enseignante est considérable. Certains profs accusent leur administration d’avoir tardé à accompagner Jean Willot, le laissant seul avec sa plainte.
L'Etat est tenu de protéger les fonctionnaires
Pourtant, selon la loi, l’Etat est tenu de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes.
Comment l’Education nationale gère-t-elle ces cas sensibles alors que de plus en plus de parents portent plainte contre les profs, parfois pour de fausses raisons ?
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Les guides EEF ne sont clairement pas du même niveau que les Handbooks du WWC
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Briefing Doc: 4 expériences sociales pour comprendre les RUMEURS
Source: Vidéo Youtube "4 expériences sociales pour comprendre les RUMEURS" de Fouloscopie
Thèmes principaux:
Propagation des rumeurs: La vidéo explore comment les rumeurs se propagent et se transforment en utilisant des expériences sociales.
Distorsion de l'information: L'accent est mis sur la manière dont l'information se déforme au fur et à mesure qu'elle est transmise, s'éloignant souvent du message original.
Dissonance cognitive: La vidéo explore comment le biais humain et les préjugés influencent la transformation de l'information pour s'adapter aux conceptions préexistantes.
Réseaux de propagation: La vidéo utilise l'exemple des cascades de propagation pour illustrer la propagation des rumeurs dans un groupe et les facteurs influençant sa vitesse et sa précision.
Expériences et résultats clés:
1. Chaîne de transmission gestuelle:
Objectif: Démontrer la simplification et la distorsion de l'information dans une chaîne de transmission. Déroulement: Un geste complexe est transmis de personne à personne.
Résultats: Le geste se simplifie rapidement, perdant des éléments et se transformant jusqu'à devenir méconnaissable.
Citation: "Après 4, 5 personnes c'était déjà n'importe quoi ! C'est plutôt un spectacle de cirque."
2. Chaîne de transmission de dessins:
Objectif: Étudier la transformation d'une information visuelle complexe. Déroulement: Des dessins difficiles à reproduire sont copiés successivement par les participants.
Résultats: Les dessins perdent rapidement leur signification d'origine, évoluant vers des formes plus simples et reconnaissables, comme des chiffres.
Citation: "Clairement, c'est la deuxième hypothèse qui s'avère juste : on a complètement perdu le chien pour une sorte de gribouillage sans signification."
3. Chaîne de transmission d'une histoire:
Objectif: Analyser la distorsion narrative et l'influence des dissonances cognitives.
Déroulement: Une histoire tirée des contes des mille et une nuits, modifiée pour introduire une dissonance, est transmise entre les participants.
Résultats: L'histoire se simplifie et se modifie, la marchande riche et avare se transformant souvent en une vieille dame pauvre, conformément aux stéréotypes.
Citation: "Alors tout ça c'est rigolo, mais maintenant on va analyser les données..."
4. Réseau de propagation d'une histoire courte :
Objectif: Étudier la diffusion d'une information dans un groupe et l'influence de l'organisation sur la vitesse et la précision.
Déroulement: Une courte histoire est diffusée le plus rapidement possible au sein d'un groupe, en utilisant des casquettes pour indiquer la réception du message.
Résultats: L'organisation en petits groupes permet d'accélérer la diffusion, mais la précision de l'information peut en souffrir.
Citation: "L'organisation est parfaite et il leur faut seulement 30 secondes pour terminer toutes les transmissions... La cascade de propagation qui a seulement 2 niveaux de profondeur, donc c'est probablement le plus rapide qu'on puisse faire."
Conclusion:
La vidéo met en évidence la fragilité de l'information lors de sa transmission et l'importance de la vérification des sources.
Les rumeurs se propagent et se transforment rapidement, influencées par la simplification, la distorsion et les biais cognitifs.
La compréhension de ces mécanismes est essentielle pour lutter contre la désinformation.
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La vidéo "4 expériences sociales pour comprendre les RUMEURS" offre un cadre pertinent pour analyser la diffusion d'une rumeur au sein d'un établissement scolaire.
Les expériences et concepts présentés peuvent être directement transposés à ce contexte.
La propagation d'une rumeur en milieu scolaire peut être assimilée à une chaîne de transmission, comme illustré par les expériences de la vidéo.
La rumeur, initialement concise, se propage de personne à personne, subissant des modifications à chaque étape.
Prenons l'exemple de la chaîne de transmission gestuelle (0:00-2:50). Imaginez un élève inventant un geste pour se moquer d'un professeur.
Ce geste, transmis de camarade à camarade, se simplifie et se transforme, perdant son sens initial pour devenir une simple grimace.
La rumeur, initialement liée à un geste précis, s'est transformée en une information déformée.
L'expérience du dessin (2:50-5:40) illustre également la déformation de l'information.
Un dessin complexe, représentant un événement précis, peut se transformer en une image abstraite, voire une nouvelle représentation.
La rumeur initiale, ancrée dans un fait, devient méconnaissable.
L'expérience de la transmission verbale (5:40-9:10) souligne l'influence de la dissonance cognitive.
Face à une information inattendue ou incompatible avec ses croyances, l'individu la modifie pour la rendre plus acceptable.
Appliqué au contexte scolaire, une rumeur concernant un élève populaire commettant un acte répréhensible sera modifiée pour préserver son image positive.
Enfin, l'expérience de la diffusion en réseau (12:00-16:45) met en lumière la rapidité et la complexité de la propagation d'une rumeur.
La rumeur se diffuse rapidement à travers des réseaux d'amis, de classes, de groupes.
La structure de ces réseaux, l'organisation des individus et la qualité de la communication influencent la diffusion de la rumeur.
En conclusion, la vidéo "4 expériences sociales pour comprendre les RUMEURS" offre des clés de compréhension de la diffusion d'une rumeur en milieu scolaire.
La rumeur subit des transformations à chaque étape de sa transmission, influencée par la simplification, la distorsion, la dissonance cognitive et la structure des réseaux sociaux.
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Cette vidéo de Fouloscopie explore la propagation des rumeurs à travers plusieurs expériences. On observe d'abord la transmission déformée d'un geste simple, puis d'un dessin, illustrant comment l'information se simplifie et se distord au fur et à mesure qu'elle est transmise, perdant parfois son sens initial.
L'expérience principale utilise une histoire issue des Mille et une nuits, modifiée pour introduire une dissonance cognitive, démontrant comment les participants modifient l'histoire pour la rendre plus familière et cohérente avec leurs propres biais culturels.
Finalement, l'expérience des casquettes rouges illustre la propagation en réseau d'une information, analysée via le concept de "cascade de propagation", soulignant l'impact de l'organisation et de l'efficacité de la communication sur la transmission de l'information.
Le but est de démontrer les mécanismes psychologiques et sociaux à l'œuvre dans la diffusion et la transformation des rumeurs.
Voici un sommaire minuté de la vidéo "4 expériences sociales pour comprendre les RUMEURS" :
0:00-2:50 : Introduction et première expérience : la chaîne de transmission gestuelle. * Cette expérience utilise un geste complexe qui se simplifie et se transforme à mesure qu'il est transmis entre les participants. * L'objectif est d'illustrer comment les rumeurs se propagent et se déforment. * Deux concepts clés sont introduits : la simplification et la distorsion de l'information. * Trois exemples de chaînes de transmission gestuelle sont montrés pour illustrer ces concepts.
2:50-5:40 : Deuxième expérience : la chaîne de transmission avec un dessin. * Un dessin complexe est utilisé comme point de départ. * Deux hypothèses sont présentées : simplification vers un dessin minimaliste ou distorsion vers une nouvelle signification. * Le résultat de l'expérience montre une perte rapide de la signification d'origine et l'émergence d'une nouvelle signification stable (des chiffres). * Une deuxième chaîne de transmission avec un dessin différent confirme la tendance à la distorsion.
5:40-9:10 : Troisième expérience : la chaîne de transmission verbale avec une histoire. * Introduction de Frederic Bartlett et de ses recherches sur les rumeurs. * Explication du concept de dissonance cognitive et de son influence sur la distorsion des informations. * Présentation de l'histoire des "Babouches d'Abou Kassem" adaptée pour l'expérience. * Mise en place de quatre chaînes de transmission pour l'histoire.
9:10-12:00 : Analyse des résultats de la troisième expérience. * Décomposition de l'histoire en 23 unités d'information pour le suivi. * Présentation d'un diagramme pour visualiser la propagation et la déformation des informations. * Confirmation de la théorie de la simplification et de la distorsion de l'information. * Vérification de l'hypothèse de Frederic Bartlett sur la transformation de l'élément de surprise (le personnage féminin).
12:00-16:45 : Quatrième expérience : la diffusion en réseau d'une histoire. * Introduction du concept de réseau de propagation et de sa rapidité. * Mise en place d'un défi de diffusion d'une histoire avec des casquettes rouges pour identifier les participants informés. * Introduction du concept de cascade de propagation et de sa profondeur. * Deuxième défi de diffusion avec une nouvelle histoire et analyse de la cascade de propagation. * Troisième défi de diffusion avec une organisation en groupes pour optimiser la propagation. * Quatrième défi de diffusion avec un focus sur la rapidité et la précision.
16:45-17:40 : Conclusion et message principal de la vidéo. * Récapitulation du concept de cascade de propagation et de son importance pour la compréhension de la propagation des rumeurs. * Appel à la vigilance face aux informations trop simples ou sensationnelles et à la vérification des sources. * Remerciements et conclusion de la vidéo.
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La coéducation : une responsabilité partagée pour le bien-être et la réussite des élèves
le site Réseau Canopé, explore le concept de coéducation et son importance croissante dans le système éducatif français.
Elles mettent en lumière les enjeux, les postures professionnelles à adopter et les dispositifs à mettre en place pour une collaboration fructueuse entre l'école et les familles.
Les points clés:
Définition et contexte: La coéducation est définie comme "une mutualisation d'un partage entre les différents acteurs qui entourent l'éducation d'un enfant". (source 1)
Introduite officiellement par la loi d'orientation de juillet 2013, elle représente un changement de paradigme pour l'école républicaine, traditionnellement cloisonnée. (source 2)
Postures professionnelles: Pour favoriser la coéducation, les enseignants doivent adopter de nouvelles postures :
Explicitation : Expliquer clairement aux parents le fonctionnement de l'école. "(...) il est essentiel d'expliquer de manière claire aux parents le fonctionnement de l’institution scolaire, souvent perçue comme complexe." (source 2)
Coopération : Travailler ensemble pour accompagner l'enfant. "Faire oeuvre commune pour accompagner ensemble l'enfant l'élève dans son chemin scolaire" (source 1)
Parité d'estime : Reconnaissance mutuelle des compétences de chacun. "On n'est pas dans la fusion, on n'est pas ici pour essayer d'être toujours d'accord ou d'aller toujours dans le même sens ni dans la confusion des rôles mais on est dans la reconnaissance réciproque de l'idée d'une compétence de part et d'autre." (source 1) Dispositifs et objectifs: Pour concrétiser la coéducation, plusieurs dispositifs peuvent être mis en place autour de quatre objectifs:
Accueillir: Créer un environnement accueillant pour les parents. "L'accueil (...) est au moment de la première inscription mais également tous les jours dans l'établissement scolaire" (source 1)
Informer: Fournir aux parents une information claire et accessible. "L'information, elle est opérationnelle fonctionnelle obligatoire en même temps." (source 1)
Dialoguer: Instaurer des espaces d'échange et d'écoute. "Le dialogue, c'est le creuset de la parité d'estime" (source 1)
Impliquer: Encourager la participation des parents à la vie scolaire. "L'implication (...) va être de différents ordres : implication individuelle qui consiste à suivre son enfant dans son travail scolaire bien entendu qui est demandé à tous les parents et puis un tas d'autres formes d'implication qui sont actuellement développées dans les établissements" (source 1)
La coéducation à l'ère du numérique: L'accompagnement des parents face aux enjeux du numérique devient crucial. Les enseignants ont un rôle à jouer en les sensibilisant et en les guidant vers une parentalité numérique éclairée. (source 2)
Bénéfices et défis de la coéducation:
La coéducation est présentée comme un "véritable levier pour bien vivre à l'école" car elle favorise la réussite des élèves, le partage des responsabilités et l'instauration d'une "aventure commune". (source 1)
Cependant, sa mise en place représente un défi important pour les professionnels qui doivent intégrer de nouveaux gestes et postures.
Il est important de persévérer car "si la porte n'est pas ouverte, rien ne peut se passer." (source 1)
Conclusion:
La coéducation est un processus complexe qui nécessite un engagement mutuel et une adaptation constante.
En favorisant la communication, la confiance et le respect mutuel, l'école et les familles peuvent construire ensemble un environnement éducatif plus riche et plus propice à l'épanouissement de chaque enfant.
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La loi d’orientation de juillet 2013 introduit pour la première fois le terme de « coéducation » dans un texte officiel, soulignant son importance pour le bien-être et la réussite des élèves
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La coeducation, une responsabilité à partager entre l'école et les familles
La coéducation c'est l'idée d'une mutualisation d'un partage entre les différents acteurs qui entourent l'éducation d'un enfant
donc les parents bien entendu tout d'abord, ils sont les premiers éducateurs mais également tous les autres professionnels qui vont intervenir dans l'école et en dehors de l'école également dans le soin le loisir tous les différents acteurs.
Alors cette idée, elle est relativement nouvelle.
En tout cas dans l'école puisque l'école en tout cas l'école républicaine s'est construite plutôt dans une idée de cloisonnement avec les familles d'un côté et l'école de l'autre côté aujourd'hui.
On pense donc à une responsabilité qui se partagent pour accompagner au mieux l'enfant ou le gel, c'est un partage qui est important puisqu'il s'agit de réfléchir ensemble à ce qui est le mieux pour cet enfant ou cet élève
mais qui est aussi limité puisqu'en fait les familles gardent leur liberté éducative et l'école garde sa liberté pédagogique.
Les postures professionnelles favorisant la coéducation
Donc les professionnels dans l'école et puis particulièrement, les enseignants ne sont pas habitués à cette posture de mutualisation avec les parents donc il va falloir qu'ils prennent un certain nombre de postures différentes pour favoriser effectivement cette coéducation et en tout premier lieu l'explicitation et la coopération qui ne vont pas forcément de soi. Expliciter, ça va être expliquer aux parents comment fonctionne l'institution scolaire qui n'est pas facilement lisible par eux. Et puis coopérer ça va être faire oeuvre commune pour accompagner ensemble l'enfant l'élève dans son chemin scolaire tout cela, ça ne sera pas facile parce qu'il y a une asymétrie entre les professionnels les parents qui est normal.
Les professionnels sont des experts dans leur métier et les parents sont des experts dans leur famille, mais ces deux expertises ne sont pas à égalité et puis les parents viennent dans le cadre de l'école, c'est un cadre qui est organisé par les professionnels donc il y a parfois du surplomb des attitudes qui sont compliquées pour les parents et un concept qui est très aidant c'est l'idée de parité d'estime c'est à dire que on n'est pas dans la fusion, on n'est pas ici pour essayer d'être toujours d'accord ou d'aller toujours dans le même sens ni dans la confusion des rôles mais on est dans la reconnaissance réciproque de l'idée d'une compétence de part et d'autre.
Les leviers favorisant la coéducation
Concrètement les enseignants sur le terrain mais également les autres professionnels des structures par exemple périscolaires vont mettre en place un certain nombre de dispositifs pour favoriser cette communication et ces dispositifs vont répondre à plusieurs objectifs. Souvent, ils ne sont pas très pensés, ces dispositifs et petit à petit avec le changement de posture les professionnels vont être amenés à développer des gestes professionnels pour mettre en place ces dispositifs de la même façon qu'ils préparent leur classe ou leurs activités périscolaires.
Alors ces dispositifs, on peut les regrouper avec quatre grands objectifs qui vont être * accueillir * informer * dialoguer et * impliquer pour chacun de ces leviers à son importance et demande déjà ce professionnel qui vont mettre en oeuvre notamment la parité d'estime. Alors le premier c'est l'accueil. L'accueil, il est extrêmement important.. Il est au moment de la première inscription mais également tous les jours dans l'établissement scolaire et c'est là où on passe le message à la fois aux parents qu’ils sont les bienvenus et à la fois qu'il y a des règles pour faire fonctionner ce dialogue.
Ensuite le deuxième disons levier ça sera l'information l'information, elle est opérationnelle fonctionnelle obligatoire en même temps. Il importe de se demander est-ce que l'information arrive bien jusqu'au parents d'élèves et pour cela ils sont là adapté aux besoins des parents en fonction du contexte dans lequel on travaille
le troisième levier ça sera le dialogue, c'est le creuset de la parité d'estime à ce moment-là, on met en place des instances pour dialoguer avec les parents et il y a beaucoup de questions à se poser * est-ce qu'on les a suffisamment bien accueillis pour ce dialogue, * est-ce qu'on les écoute * est-ce qu'on a est-ce qu'on a de la place pour leurs paroles et pour leur point de vue qui va être dans la démarche éducative un point de vue souvent différent, il va falloir donc s'accorder sur ces différents points de vue et puis enfin l'implication qui est celle qui est souvent la plus attendue par les professionnels. et qui va être de différents ordres implications individuelle qui consiste à suivre son enfant dans son travail scolaire bien entendu qui ait demandé à tous les parents et puis un tas d'autres formes d'implication qui sont actuellement développées dans les établissements et qui restent facultatives pour les parents qui sont donc de plus convivial avoir des temps des temps par exemple dans les établissements d'ordre institutionnel lorsque les parents sont représentés dans les instances d'ordre pédagogique lorsque les parents sont invités pour participer par exemple à des temps de l'école est d'ordre culturel lorsque les parents sont invités à rentrer dans l'école pour apporter des éléments tous ces dispositifs se conjuguent ensemble, ils sont foisonnants en même temps, les enseignants sont parfois déçu parce que les parents ne répondent pas toujours à la hauteur. Je pense qu'il est important de se souvenir que les parents pour s'impliquer doivent être déjà accueillis et informer
S'approprier la coéducation, un levier pour bien vivre à l'école ?
La coéducation, c'est un véritable levier pour bien vivre à l'école puisque cette responsabilité est partagée. Finalement, c'est une aventure commune pour éduquer ensemble les enfants. En fait, c'est un réel changement de paradigme historique à l'intérieur de l'institution scolaire. Donc ça ne va pas de soi, ça va demander des efforts aux professionnels, il s'agit donc d'ouvrir la porte et en même temps, on voit bien qu'il ne suffit pas d'ouvrir la porte parce que quand on l'ouvre on entre dans une nouvelle complexité en même temps si la porte n'est pas ouverte, rien ne peut. Se passer j'encourage les professionnels à persévérer dans cette dynamique intégrer. Finalement ces nouveaux gestes professionnels dans leur pratique, ils vont s'en trouver énormément enrichis.
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Briefing Doc: La Voix Intérieure - Endophase Thèmes principaux:
Définition et exploration de l'endophase, la voix intérieure. Fonctions et caractéristiques de l'endophase. L'endophase comme phénomène multidisciplinaire. L'endophase et la construction de l'identité. Idées et faits importants:
1. Définition de l'endophase :
L'endophase est un néologisme proposé par le médecin Georges Saint-Paul pour désigner le langage intérieur, "cette façon qu'on a d'avoir du langage dans la tête". "Le terme endophase était assez approprié, malheureusement il a été un petit peu oublié." - Hélène Loevenbruck
Ce terme englobe les différentes formes de langage intérieur, qu'il s'agisse de monologues, de dialogues, de phrases complètes ou de fragments de mots.
2. Fonctions de l'endophase :
- Fonction communicative: L'endophase peut simuler des conversations avec autrui, permettant de planifier des échanges futurs ou d'analyser des interactions passées.
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"J'imaginais votre douce voix dans mes oreilles et j'imaginais ce que j'allais vous répondre." - Hélène Loevenbruck
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Fonction cognitive: L'endophase aide à structurer la pensée, à creuser des idées, à catégoriser et à améliorer la compréhension.
"Le langage nous donne des mots, c'est un outil à la pensée, à la cognition." - Hélène Loevenbruck
- Fonction métacognitive: L'endophase permet la conscience de soi, la régulation émotionnelle, la motivation et la construction identitaire.
"Cette petite voix qui nous accompagne, qui nous donne une identité." - Hélène Loevenbruck
3. Caractéristiques de l'endophase :
- Diversité des formes: L'endophase peut être condensée (fragments de mots) ou déployée (phrases complètes).
- Dialogue et monologue: L'endophase peut prendre la forme de dialogues internes, simulant des conversations avec autrui, ou de monologues adressés à soi-même.
- Influencée par le contexte: Le langage utilisé dans l'endophase peut varier en fonction de la situation, des souvenirs évoqués, des personnes imaginées.
- Présence de tous les temps: Le passé, le présent et le futur sont utilisés dans l'endophase pour se remémorer des souvenirs, vivre le moment présent et planifier l'avenir.
4. L'endophase comme phénomène multidisciplinaire :
La compréhension de l'endophase nécessite l'apport de plusieurs disciplines :
- Linguistique : Analyse des structures et des fonctions du langage intérieur.
- Psychologie : Exploration des processus mentaux et des fonctions cognitives liées à l'endophase.
- Philosophie : Réflexion sur la nature de la conscience, de la pensée et du langage.
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Neurosciences : Étude des mécanismes cérébraux impliqués dans la production et la perception du langage intérieur.
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L'endophase et la construction de l'identité :
L'endophase joue un rôle crucial dans la construction de l'identité.
En se racontant des histoires, en se remémorant des souvenirs, en planifiant l'avenir, l'individu se construit une image de soi unique et cohérente.
"On se construit petit à petit un personnage, une identité unique." - Hélène Loevenbruck
6. L'endophase, une particularité humaine ?
- L'endophase est une caractéristique propre à l'espèce humaine, liée à la capacité de langage et à la conscience de soi étendue dans le temps.
- Certaines personnes peuvent avoir une endophase moins présente, voire inexistante, privilégiant d'autres formes de pensée (visuelle, abstraite).
- "Einstein [...] quand il pensait, il n'avait pas besoin de mots." - Hélène Loevenbruck
Conclusion :
L'endophase est un phénomène complexe et fascinant qui révèle la richesse de la vie intérieure humaine. Sa compréhension nécessite une approche multidisciplinaire et une exploration continue des mécanismes qui la sous-tendent.
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Ce transcript d’une émission de France Culture explore le phénomène de la « landau phase I », terme désignant le langage intérieur, la voix que nous entendons dans notre tête.
L’émission discute des différentes formes que prend ce langage : monologue, dialogue, condensé ou déployé, et de sa fonction : cognitive, communicative et identitaire.
Elle examine également le lien entre la landau phase I, le flux de conscience, et la narration de soi, soulignant le rôle du langage dans la construction de notre identité et de notre perception du temps.
Finalement, l’émission aborde la question de la variabilité de ce phénomène chez les individus, certains n’ayant pas de voix intérieure ou utilisant d’autres modes de pensée.
sommaire des sujets abordés dans la transcription :
- Définition et explication du terme "endophasie":
Il s'agit du langage intérieur, la voix que nous entendons dans notre tête lorsque nous pensons.
Le terme a été proposé par le médecin Georges Saint-Paul car il n'existait pas de terme adéquat pour décrire ce phénomène.
- L’endophasie est-elle un phénomène normal ? :
L'endophasie est une caractéristique normale de l'être humain, liée à notre capacité à avoir des comportements imaginés.
Elle peut être utile pour se réguler, se motiver et se construire une identité. Cependant, elle peut parfois dérailler et devenir un symptôme de troubles.
- Différentes formes d'endophasie:
L'endophasie peut prendre différentes formes, allant d'une parole intérieure condensée à une parole intérieure déployée.
Elle peut être dialogique, impliquant plusieurs voix dans notre tête, ou monologique, se limitant à une seule voix.
- Le lien entre l'endophasie et le langage:
L'endophasie est une forme de langage qui se déroule à l'intérieur de notre esprit.
Elle est influencée par notre langue maternelle et peut même se produire dans plusieurs langues chez les personnes bilingues.
- Le flux de conscience:
Le flux de conscience est le flot continu de pensées qui traverse notre esprit. Il peut être vagabond, passant d'une idée à l'autre, et peut prendre la forme de mots ou de langage.
L'étude du flux de conscience a été popularisée par des philosophes et des psychologues comme Alexander Bain et William James.
Des écrivains comme Edouard Dujardin et Virginia Woolf ont cherché à transcrire le flux de conscience de leurs personnages dans leurs romans.
- Fonction sociale de l'endophasie:
Bien que l'endophasie se déroule à l'intérieur de notre esprit, elle a une fonction sociale.
Elle nous permet de planifier nos interactions avec les autres, de formuler des jugements et de nous construire une identité sociale.
- L’endophasie et le temps:
L'endophasie peut se produire à tous les temps : passé, présent et futur.
Elle nous permet de nous remémorer des souvenirs, de vivre le moment présent et de planifier l'avenir.
- L’endophasie et le rêve:
Le lien entre l'endophasie et le rêve est une question complexe et peu explorée.
Dans les rêves, nous pouvons avoir des dialogues avec des personnages, ce qui soulève des questions sur l'origine de ces voix et notre contrôle sur elles.
- La narration permanente:
La capacité de se raconter des histoires, de se construire une narration personnelle, est une caractéristique essentielle de l'être humain.
L'endophasie joue un rôle clé dans cette narration permanente en nous permettant de donner un sens à nos expériences et de construire notre identité.
- Différentes disciplines impliquées dans l'étude de l'endophasie:
La compréhension de l'endophasie mobilise plusieurs disciplines, notamment la philosophie, la psychologie, la linguistique, les neurosciences et la sociologie.
- Variabilité de l’endophasie:
Il existe une grande variabilité dans la façon dont les gens vivent l'endophasie.
Certaines personnes ont une voix intérieure très présente, tandis que d'autres n'en ont pas du tout.
Certaines personnes pensent de manière visuelle ou abstraite plutôt que verbale.
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La transcription d'une conférence de Gaïd Andro analyse l'évolution des programmes d'enseignement moral et civique (EMC) en France de 2015 à 2024.
Elle met en lumière les tensions entre l'approche par compétences centrée sur l'élève et une approche plus normative axée sur la cohésion nationale et la protection de la République.
L'exposé explore les difficultés rencontrées par les enseignants face à ces changements de paradigme et à la complexité de leur rôle dans un contexte social et politique incertain.
L'intervention souligne le besoin d'une approche pédagogique plus proactive, favorisant l'enquête et la recherche de savoirs, plutôt qu'une simple transmission de valeurs.
Enfin, elle propose des pistes pour une meilleure articulation entre les savoirs scolaires et les opinions des élèves, notamment par le biais de collaborations interdisciplinaires et de sorties scolaires.
Sommaire minuté
0:00 - 2:27 : Introduction
- Présentation de Gaïd Andro, historienne de la Révolution Française et enseignante.
- Objectif de la conférence : analyse réflexive et critique des enjeux de l'EMC dans une société en crise et du rôle de l'enseignant.
- Décalage entre les projets politiques annoncés et la réalité de l'apprentissage de l'engagement en classe.
- Parcours professionnel et multidisciplinarité de Gaïd Andro.
2:27 - 4:02 : Contexte historique de l'EMC (avant 2015)
- ECJS au lycée : culture civique, juridique et sociale, débats de société.
- Éducation civique au collège : approche procédurale, institutions, droits et devoirs.
4:02 - 8:49 : L'EMC de 2015 : un changement de paradigme
- Naissance de l'EMC en 2015 avec la loi de refondation de l'école.
- Réintroduction de la morale et débat sur son approche (comportementale vs intellectuelle).
- Objectif de l'EMC : articulation entre les valeurs individuelles et collectives.
- Reconnaissance du pluralisme des valeurs et inclusion républicaine.
- Approche par compétence et construction d'un parcours citoyen.
- Domaines de compétences : sensibilité, droit et règle, jugement, engagement.
8:49 - 15:10 : Difficultés de mise en œuvre de l'EMC de 2015
- Changement de pratique professionnelle important et manque de formation des enseignants.
- Contexte de crise : attentats de 2015 et crispation sur la radicalisation religieuse.
- Décalage entre le projet politique de l'EMC et l'attente sociale.
- Difficulté d'appropriation du programme par les enseignants et floutage du message politique.
15:10 - 28:26 : L'EMC sous Jean-Michel Blanquer (2018-2024)
- Réforme du lycée et nouveaux programmes d'EMC.
- Introduction d'un chapeau : respect d'autrui, valeurs de la République, culture civique.
- Recentrage sur le groupe et la cohésion nationale.
- Tension entre le primat du citoyen et le primat du régime.
- Focalisation sur les divisions internes à la société et approche comportementale.
- Contexte social : mouvement des gilets jaunes, répression du mouvement lycéen, marches pour le climat.
- Divorce entre le pilotage de l'éducation nationale et les pratiques sur le terrain.
28:26 - 36:38 : Les nouveaux programmes d'EMC (2024)
- Réarmement civique et nouveaux programmes pilotés par Pap Ndiaye, Gabriel Attal et Elisabeth Borne.
- Trois points forts : pédagogie de projet, éducation aux médias et à l'information, éducation au développement durable.
- Abandon de l'approche par cycle et par compétence, retour à une approche par programme.
- Incohérences et difficultés à penser des alternatives pédagogiques.
- Rétablir la confiance dans l'État et focalisation sur les dispositifs existants.
- L'engagement comme un patrimoine à défendre et focalisation sur la mémoire.
- Patriotisme constitutionnel et enfermement dans le présentisme.
- La question environnementale réduite à la gestion des risques.
- Evolution des projets politiques de l'EMC et force d'inertie de l'éducation nationale.
- Questionnement sur la radicalité de l'engagement.
36:38 - 1:02:11 : La posture de l'enseignant en EMC : entre neutralité et transmission des valeurs
- Difficultés des enseignants face à la neutralité professionnelle et la transmission des valeurs.
- Exemple d'une séance de formation avec des enseignants débutants et la question des opinions problématiques.
- Importance du savoir et de l'expertise de l'enseignant.
1:02:11 - 1:11:01 : Conclusion
- La citoyenneté globale comme alternative aux programmes franco-centrés.
- Importance de sortir de la classe et de se confronter à la complexité du monde.
1:11:01 - 1:16:53 : Questions et réponses
- Question sur la place de la solidarité internationale dans l'EMC.
- Question sur le rôle du professeur documentaliste dans l'accompagnement des changements pédagogiques.
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Chronologie des Événements
Avant 2012:
- Présence de l’ECJS (Éducation Civique Juridique et Sociale) au lycée, centrée sur la transmission d’une culture civique, juridique et sociale, et intégrant l'actualité et les débats de société.
- Éducation civique au collège, héritée de la pensée Chevènementiste.
2012: Arrivée de François Hollande à la présidence de la République.
2013: Loi sur la refondation de l'école.
2015:
- Naissance de l'Enseignement Moral et Civique (EMC), conçu comme un enseignement avec un contenu propre, et non comme une simple éducation.
- Introduction de la "morale" dans l'enseignement, pensée comme un questionnement éthique et non un apprentissage du bon comportement.
- Approche par compétences, visant à développer la sensibilité, la compréhension du droit et de la règle, le jugement et l'engagement.
- Programme EMC détaché d'un cadrage par rapport au régime politique.
Problèmes rencontrés :
- Difficulté pour les enseignants à mettre en place une approche par compétences.
- Manque de formation des enseignants face à ce nouveau programme et à la gestion des événements liés à la violence terroriste.
2016-2017:
- Difficultés croissantes pour l'EMC face aux attentats terroristes et à la question des caricatures.
- Débat sur la laïcité et son rôle dans l'EMC.
- Aggravation de la radicalisation religieuse et de l'abstention des jeunes.
- Radicalisation de l'engagement d'une partie de la jeunesse sur la question écologique (ex: Notre-Dame-des-Landes).
2017: Élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République.
2018:
- Jean-Michel Blanquer devient ministre de l'Éducation nationale.
- Réforme du lycée et nouveaux programmes d'EMC.
- Création d'un "chapeau" dominant les quatre dimensions de l'EMC (sensibilité, jugement, engagement, droit et règle).
- Ce chapeau met l'accent sur trois principes fondamentaux:
- Respect d'autrui.
- Acquisition et partage des valeurs de la République.
- Construction d'une culture civique.
- Changement de paradigme: passage du primat du citoyen au primat du régime.
- Programme EMC axé sur la cohésion et la lutte contre les divisions internes à la société.
- Vision plus protectrice de l'EMC.
- Tensions et critiques face à ce changement de cap et aux événements de l'époque (affaire Théo, répression des manifestations).
2019:
- Poursuite du clivage entre la vision protectrice de l'EMC et les aspirations à l'engagement des jeunes.
- Divorce croissant entre le pilotage de l'éducation nationale et les pratiques sur le terrain.
2024:
- Pap Ndiaye devient ministre de l'Éducation nationale.
- Nouveaux programmes d'EMC élaborés dans un contexte de tensions et de changements politiques importants.
- Gabriel Attal, puis Elisabeth Borne succèdent à Pap Ndiaye.
- Trois points forts des nouveaux programmes :
- Pédagogie de projet.
- Éducation aux médias et à l'information.
- Éducation au développement durable.
- Abandon de l'approche par cycle et par compétences.
- Accent mis sur la confiance dans l'État et la sécurité.
- Engagement présenté comme un patrimoine à défendre.
- Focalisation sur la question mémorielle et le patriotisme constitutionnel.
- Risque d'enfermement dans un "présentisme" limitant les perspectives d'avenir.
Points de tension persistants:
- Difficulté à concilier la neutralité de l'enseignant et la transmission de valeurs.
- Tension entre la transmission des valeurs de la communauté nationale et l'émancipation du citoyen critique.
- Question de la place de la radicalité dans l'engagement citoyen.
- Défis posés par la crise climatique et les enjeux globaux.
Personnages Principaux
1. Gaïd Andro: Maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Nantes et chercheur au CRHIA (Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique).
Spécialiste de l'histoire politique et sociale de la Révolution française, de l'histoire de l'éducation et de la citoyenneté.
A travaillé comme enseignante d'histoire-géographie pendant 10 ans avant de se consacrer à la formation des enseignants.
Ses recherches actuelles portent sur l'articulation entre l'éducation à la citoyenneté, l'engagement politique et les savoirs critiques dans le monde contemporain.
2. Jules Ferry (1832-1893): Homme politique français considéré comme le père de l'école laïque, gratuite et obligatoire.
Ministre de l'Instruction publique à plusieurs reprises, il a joué un rôle majeur dans la mise en place du système éducatif français moderne.
3. Jean-Jacques Rousseau (1712-1778): Philosophe des Lumières dont les idées sur l'éducation ont fortement influencé la pédagogie moderne.
Son ouvrage "Émile ou De l'éducation" est considéré comme un texte fondateur de la pensée éducative.
4. Jean-Michel Blanquer (né en 1964): Homme politique français, ministre de l'Éducation nationale de 2017 à 2022.
Il a mené une politique éducative axée sur le renforcement des fondamentaux, la lutte contre l'inégalité des chances et la promotion des valeurs républicaines.
5. Pap Ndiaye (né en 1965): Historien français, spécialiste de l'histoire sociale des États-Unis et de la question raciale.
Ministre de l'Éducation nationale de 2022 à 2023, il a mis l'accent sur la lutte contre les discriminations, l'inclusion et la justice sociale dans le système éducatif.
6. Gabriel Attal (né en 1990): Homme politique français, porte-parole du gouvernement de 2020 à 2022, puis ministre délégué chargé des Comptes publics de 2022 à 2023.
Il a ensuite occupé le poste de ministre de l'Éducation nationale de juillet 2023 à mai 2024.
7. Élisabeth Borne (née en 1961): Femme politique française, Première ministre depuis 2022.
Elle a succédé à Jean Castex à la tête du gouvernement et a la charge de mettre en œuvre le programme du président Emmanuel Macron.
8. Pierre Canne: Auteur de l'ouvrage "L'enseignement moral et civique : enjeux et perspectives", qui explore les fondements philosophiques et les enjeux de l'EMC.
Ses travaux mettent en avant l'importance de l'articulation entre les valeurs individuelles et les valeurs collectives dans l'éducation à la citoyenneté.
9. Célestin Freinet (1896-1966): Pédagogue français, créateur de la pédagogie Freinet.
Son approche met l'accent sur l'apprentissage par l'expérience, la coopération entre élèves et l'importance du travail manuel.
10. John Dewey (1859-1952): Philosophe et pédagogue américain, considéré comme l'un des fondateurs du pragmatisme.
Son approche éducative, connue sous le nom d' "éducation progressive", met l'accent sur l'apprentissage par l'action et l'importance de l'expérience dans la construction des connaissances.
11. Condorcet (1743-1794): Philosophe des Lumières, mathématicien et homme politique français.
Ses idées sur l'éducation ont fortement influencé la pensée républicaine. Il défendait une éducation accessible à tous, fondée sur la raison et visant à l'émancipation des citoyens.
12. Hannah Arendt (1906-1975): Philosophe politique allemande d'origine juive.
Ses travaux portent sur la nature du totalitarisme, la condition humaine et la responsabilité politique.
Dans "La crise de l'éducation", elle analyse les défis posés à l'éducation dans un monde marqué par les ruptures et les crises.
13. Jacques Rancière (né en 1940): Philosophe français, ses travaux portent sur l'esthétique, la politique et l'éducation.
Dans "Le maître ignorant", il explore la notion d'égalité d'intelligence et remet en question le rôle traditionnel de l'enseignant comme détenteur du savoir.
14. Max Weber (1864-1920): Sociologue, économiste et historien allemand.
Ses travaux ont profondément influencé la sociologie. Il est notamment connu pour son analyse du pouvoir et de l'autorité, et pour sa théorie sur la légitimité de l'État.
15. François Hartog: Historien français, directeur d'études à l'EHESS.
Ses travaux portent sur l'histoire des régimes d'historicité, et notamment sur la notion de "présentisme" qui désigne l'enfermement dans le présent et la difficulté à penser l'avenir.
Remarques Il est également important de souligner que les discours sur l'éducation à la citoyenneté sont souvent marqués par des enjeux idéologiques et politiques.
L'analyse de ces discours nécessite une prise de recul critique et une contextualisation historique.
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Briefing : Analyse des Enjeux de l'Enseignement Moral et Civique (EMC)
Ce document analyse une intervention de Gaïd Andro, chercheur à l'INSPÉ de Villeneuve d'Ascq, lors d'une conférence datant du 15 janvier 2025.
L'intervention s'articule autour des enjeux de l'EMC et son évolution dans un contexte socio-politique en mutation.
Thèmes principaux :
Évolution des programmes d'EMC : Analyse comparative des programmes de 2015, 2018 et 2024, mettant en lumière les changements de paradigme et les tensions inhérentes à l'enseignement des valeurs.
Neutralité de l'enseignant : Difficultés de concilier la transmission des valeurs républicaines avec la promotion de l'esprit critique et de l'émancipation des élèves.
Radicalité et engagement : Interrogation sur la place de la radicalité dans l'engagement citoyen, et la manière dont l'EMC peut appréhender les contestations de l'ordre établi.
Citoyenneté globale : Nécessité d'ouvrir l'EMC à une perspective internationale, en intégrant les enjeux globaux et en promouvant une vision humaniste de la citoyenneté.
Rôle des savoirs : Importance d'un enseignement fondé sur des savoirs historiques et philosophiques solides pour donner du sens à l'action citoyenne et permettre une réflexion critique.
Sortir de la classe : Encouragement à développer des projets concrets, impliquant les élèves dans l'espace social, pour favoriser l'apprentissage par l'expérience et la rencontre avec l'altérité.
Idées et faits importants:
Passage d'une approche par compétences (2015) à une focalisation sur la cohésion nationale (2018) puis sur la peur des problèmes globaux (2024):
L'EMC devient un outil de protection de la communauté, mettant en tension l'émancipation individuelle et l'adhésion aux valeurs préétablies.
Citation: « On voit bien que dans le passage là 2015-2018, on est un peu passé du primat du citoyen au primat du régime sur la place de l'individu et de et de la communauté. »
Difficultés rencontrées par les enseignants pour mettre en œuvre les programmes : Manque de formation, injonctions paradoxales, tensions entre neutralité et transmission des valeurs.
Citation: « On est typiquement dans l’impasse pédagogique de l’injonction paradoxale: comment est-ce qu’on peut être à la fois dans l’injonction du comportement et dans le fait de laisser le citoyen individu libre de d’émancipation critique ? »
Importance de confronter les élèves à des opinions "problématiques" : L'exemple des "gilets jaunes" est utilisé pour montrer comment transformer une opinion contestataire en opportunité d'apprentissage.
Citation: « Au lieu de dire cet élève-là je vais le prendre comme un problème et je vais le virer de ma classe, vous vous dites bah tiens c’est intéressant on va repenser le format du cours en fonction de cette opinion problématique. On prend l’opinion problématique et on en fait un apprentissage pour toute la classe. »
L'EMC doit permettre de donner de l'intelligibilité au monde : L'enseignant doit guider les élèves dans la construction de savoirs et la formulation de questions, plutôt que d'apporter des solutions préconçues.
Citation : « Ce que doit faire l’enseignant c’est de construire avec l’élève la volonté de mener cette enquête dans une logique un peu justement comme le dit Dewey, c’est de construire des enquêtes, construire des problèmes qui sont des problèmes communs et qui permettent d’éclairer un monde commun. »
Ouverture vers la citoyenneté globale : Dépasser la vision franco-centrée de l'EMC pour aborder les enjeux globaux, promouvoir les droits de l'homme et une vision humaniste de la citoyenneté.
Citation : « Penser la globalité c’est aussi sortir de ces programmes d’EMC tels que je vous les ai présentés, qui sont des programmes très franco-centrés où on est beaucoup sur la communauté nationale, sur l’idée de la cohésion, le pacte républicain et cetera. »
Multiplier les initiatives hors de la classe : Aires terrestres éducatives, projets de recherche impliquant des acteurs de la société civile, pour confronter les élèves à la réalité du monde et développer leur sens critique.
Citation : « Je crois beaucoup en cette possibilité là de l’intelligibilité collective et c’est un enseignement moral et civique ça: donner de l’intelligibilité et faire se rencontrer des gens qui ne se rencontrent pas. »
Conclusion :
L'intervention de Gaïd Andro met en lumière les tensions et les défis de l'EMC dans un contexte de mutations sociales et politiques.
La chercheuse plaide pour un enseignement qui, tout en transmettant les valeurs républicaines, favorise l'esprit critique, l'engagement citoyen et l'ouverture sur le monde.
L'apprentissage par l'expérience et la construction collective de savoirs apparaissent comme des voies prometteuses pour donner du sens à l'action citoyenne et former des citoyens éclairés et responsables.
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Briefing Doc: Les jeunes et l'engagement politique - une perspective INJEP
Sources: Exposé de Laurent Lardeux, chargé d'études et de recherche à l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire) lors d'une conférence à l'INSPÉ de Villeneuve d'Ascq, le 15 janvier 2025.
Thèmes principaux:
- Définition et dimensions de l'engagement
- Évolution du rapport des jeunes à la politique et à la démocratie
- L'engagement des jeunes dans les mouvements pour le climat
- Le rôle de la socialisation politique (famille, école) dans l'engagement
- Les facteurs déclencheurs de l'engagement des jeunes activistes
- La relation entre engagement alternatif et participation institutionnelle
Idées et faits importants:
1. Définition et dimensions de l'engagement:
Le terme "engagement" est polysémique et recouvre une variété d'approches, allant de la mobilisation ponctuelle à l'engagement libre et autonome, en passant par des formes plus conventionnelles liées à des organisations.
L'INJEP aborde l'engagement selon trois dimensions complémentaires : * L'engagement lié à un idéal et des valeurs mobilisatrices (solidarité, entraide, citoyenneté) * L'engagement lié à des dispositifs institutionnels (droits, devoirs, dispositifs de participation) * L'engagement à travers des pratiques effectives d'implication dans la vie collective.
2. Évolution du rapport des jeunes à la politique et à la démocratie:
- L'enquête européenne sur les valeurs montre une relation "plus contrariée" des jeunes à la démocratie.
- On observe un soutien déclaré important pour la démocratie, mais aussi une part significative de jeunes attirés par des régimes autoritaires (homme fort, régime militaire).
- La participation politique des jeunes se caractérise par une abstention croissante et des formes d'engagement plus protestataires.
- Citation: "cette participation plus protestataire cette abstention là c'est s'est perpétué finalement au fil des éditions de de l'enquête donc c'est pour ça que quand on dit qu'il y a un effet d'âge ... il y a plutôt un effet de génération."
- Cette évolution s'explique par un contexte de défiance accrue envers les institutions et une perception de la politique comme inefficace.
- Les jeunes sont moins sensibles aux clivages politiques traditionnels et s'engagent davantage sur des thématiques transversales.
3. L'engagement des jeunes dans les mouvements pour le climat:
L'enquête de l'INJEP auprès de 52 jeunes activistes du mouvement climat met en lumière les facteurs déclencheurs de leur engagement et leurs modes d'action.
Le mouvement climat se caractérise par:
- La jeunesse des participants
- La diversité des modes opératoires (marches, désobéissance civile)
- Un fonctionnement horizontal et collégial
- Citation: "le fait de passer des marches pour le climat ... vers des actions de désobéissance civile ... ça a quand même eu des des effets avec l'attention notamment médiatique qui s'est davantage porté sur sur l'action spectaculaire"
- Les jeunes activistes interrogés sont majoritairement issus de milieux sociaux favorisés et urbains, et présentent un haut niveau de diplôme.
4. Le rôle de la socialisation politique (famille, école) dans l'engagement:
- L'engagement des jeunes est influencé par la socialisation politique au sein de la famille et de l'école.
- Trois logiques de socialisation familiale:
- Identification: le jeune s'inspire de l'engagement de ses parents
- Contre-dépendance: le jeune rejette l'engagement de ses parents
- Inversion: le jeune influence l'engagement de ses parents
- L'environnement scolaire peut jouer un rôle en coopération (démocratie scolaire, projets éco-responsables) ou en opposition (poussées contestataires, grèves scolaires).
5. Les facteurs déclencheurs de l'engagement des jeunes activistes:
- L'engagement s'explique par une articulation entre des facteurs macro-sociaux (événements climatiques, discours politique) et micro-sociaux (socialisation familiale, expériences personnelles).
- Citation: "il faut distinguer ... le niveau macro-social ... qui va se rapporter notamment au aux événements climatiques par exemple ... et le niveau ... micro-social ... la façon dont les parents ont pu éventuellement aussi intervenir"
- Les réseaux sociaux jouent un rôle important en tant que facilitateurs de l'engagement, permettant aux jeunes de s'informer, de se connecter et de s'identifier à des figures militantes.
- L'influence de personnalités comme Greta Thunberg ou Camille Étienne est significative, notamment auprès des jeunes femmes, favorisant leur sentiment de légitimité à s'engager.
6. La relation entre engagement alternatif et participation institutionnelle:
- L'engagement des jeunes activistes pour le climat s'accompagne d'une défiance à l'égard des institutions politiques traditionnelles.
- Ils sont porteurs de discours critiques sur l'inaction climatique et le fonctionnement démocratique du pays.
- Cependant, cette défiance ne se traduit pas nécessairement par un rejet total de la participation institutionnelle.
- Citation: "on a quand même affaire à une à des jeunes activistes qui effectivement se positionne comme étant défiant à l'égard de la politique traditionnelle et qui malgré tout continue de participer de façon très institutionnelle aussi à la politique"
- Beaucoup de ces jeunes votent et certains s'engagent par la suite dans des partis politiques, notamment écologistes.
Conclusion:
L'engagement des jeunes est en mutation, marqué par une défiance accrue envers les institutions et une recherche de nouvelles formes de participation.
L'engagement pour le climat est emblématique de cette évolution, avec des jeunes qui s'impliquent de manière plus directe et contestataire.
La recherche de l'INJEP souligne l'importance de mieux comprendre les motivations et les aspirations de ces nouvelles générations, afin de créer les conditions d'un dialogue constructif et d'une participation citoyenne renouvelée.
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La source est une transcription d'une vidéo-conférence donnée par Laurent Lardeux, sociologue à l'INJEP, à l'INSPÉ de Lille.
Lardeux explore l’engagement politique et citoyen des jeunes, en analysant notamment les notions complexes d'engagement, définissant ses multiples facettes et nuances.
Il présente des résultats d'enquêtes, notamment l'enquête européenne sur les valeurs, révélant une adhésion importante au régime démocratique chez les jeunes, tout en soulignant une confiance plus limitée envers les institutions et une augmentation des formes de protestation.
Enfin, il étudie l'engagement des jeunes activistes climatiques, en mettant l'accent sur leurs motivations, leurs méthodes (incluant la désobéissance civile), leur rapport aux institutions et aux réseaux sociaux, ainsi que les facteurs socio-économiques influençant leur participation.
Voici un sommaire minuté de la transcription :
- 0:00-1:22 : Introduction du conférencier, Laurent Lardeux, chargé d’études et de recherche à l’INJEP, et présentation du sujet de la conférence : le rapport à la politique, la participation citoyenne et l'engagement des jeunes.
- 1:23-2:18 : Importance de définir l'engagement et ses différentes dimensions, y compris l'engagement citoyen, l'engagement professionnel, l'engagement militaire et l'engagement religieux.
- 2:19-3:30 : Définition de l'engagement selon le Grand Robert et distinction entre mobilisation ponctuelle et engagement à long terme.
- 3:31-5:25 : Comparaison avec la terminologie anglaise, qui offre plus de nuances pour distinguer les types d'engagement, et présentation des trois dimensions complémentaires de l'engagement selon l'INJEP : les valeurs, les dispositifs institutionnels et les pratiques effectives.
- 5:26-7:27 : L'engagement en lien avec des valeurs, l'importance de l'enquête européenne sur les valeurs pour observer l'évolution de ces valeurs au fil du temps.
- 7:28-8:38 : L'engagement lié aux dispositifs institutionnels, exemples de travaux menés par l'INJEP sur le Service National Universel et le Service Civique.
- 8:39-9:33 : L'engagement à travers les pratiques effectives des citoyens, le rôle des jeunes dans la transformation des normes et des valeurs.
- 9:34-11:25 : Exemple de travaux menés sur l'engagement des jeunes élus municipaux, constat d'une baisse constante de la part des jeunes maires depuis les années 1980.
- 11:26-12:13 : Formes alternatives d'engagement moins institutionnalisées, comme les plateformes de participation citoyenne (Civic Tech) et les mouvements de protestation, exemple de l'engagement des jeunes pour le climat.
- 12:14-13:46 : Contexte de l'engagement des jeunes : rapport à la démocratie, différences générationnelles, thèse de la fracture entre une jeunesse défiante et des générations plus âgées plus conformistes.
- 13:47-14:48 : Thèse de la déconsolidation de la démocratie et ses symptômes : abstention, affaiblissement des allégeances partisanes, montée de la protestation politique et du populisme.
- 14:49-16:07 : Vision plus optimiste : réenchantement démocratique à travers de nouvelles formes de participation, citoyenneté critique, importance des enquêtes longitudinales.
- 16:08-17:38 : Résultats de l'enquête européenne sur les valeurs concernant le soutien aux différents régimes politiques (démocratique, autoritaire, militaire, experts). Plébiscite pour le régime démocratique par les jeunes, mais nuances à apporter.
- 17:39-19:08 : Opinions positives des jeunes envers des régimes non démocratiques (experts, homme fort), intérêt pour le régime militaire plus marqué que chez les générations plus âgées.
- 19:09-20:30 : Interprétations possibles de l'attrait pour le régime militaire, relation plus contrariée des jeunes avec la démocratie.
- 20:31-23:58 : Comparaison des pratiques de citoyenneté (vote, manifestation) entre les classes d'âge. Les jeunes ne se distinguent pas des autres classes d'âge. L'effet générationnel est plus important que l'effet d'âge.
- 24:00-28:25 : Typologie des participants à la vie politique : non-participants, électeurs, protestataires, poly-participants. Les non-participants sont plus nombreux chez les jeunes, et risquent de rester durablement hors de la participation politique.
- 28:26-31:11 : L'engagement associatif des jeunes. Pas de baisse significative de l'adhésion associative, mais baisse tendancielle du bénévolat. Comparaison avec les pays européens.
- 31:12-35:54 : Participation des jeunes aux instances associatives, notamment à la présidence. Faible proportion de jeunes dirigeants d'associations. Impact sur le sentiment de légitimité à participer à la vie politique.
- 35:55-38:56 : Présentation d'une enquête sur l'engagement des jeunes activistes pour le climat, méthodologie et contexte (mouvement climat, diversité des modes opératoires, fonctionnement horizontal, durcissement des actions, attention médiatique).
- 38:57-41:47 : Importance de la routine militante au-delà des actions spectaculaires, homogénéité sociale des jeunes engagés dans le mouvement climat.
- 41:48-44:28 : Socialisation politique et premiers pas dans le mouvement, mécanismes d'entrée, coût symbolique, sentiment de compétence, inégale distribution des prédispositions.
- 44:29-47:56 : Éléments déclencheurs de l'engagement : événements climatiques, publications scientifiques, éco-médiatique, sommets internationaux (COP 21, COY).
- 47:57-50:08 : Socialisation politique au niveau intrafamilial : identification aux valeurs des parents, figures expérimentales, socialisation inversée.
- 50:09-53:21 : Socialisation politique dans le domaine scolaire : environnement scolaire propice à l'engagement, démocratie scolaire, éco-délégués, grèves scolaires.
- 53:22-56:42 : Articulation des niveaux macro et micro-sociaux, rôle des facilitateurs (réseaux sociaux, influenceurs, nouveaux leaders d'opinion).
- 56:43-57:45 : Influence des influenceurs (Greta Thunberg, Camille Étienne, Salomé Saqué, Paloma Moritz, Hugo Decrypt) sur le sentiment de légitimité des jeunes activistes.
- 57:46-1:01:06 : Rapport à la démocratie des jeunes activistes pour le climat. Discours revendicatifs sur les mesures politiques, l'organisation politique, la participation. Image d'éco-terroristes, de jeunes radicalisés. Relations avec les élus, les institutions, le vote.
- 1:01:07-1:02:33 : Conclusion : parler des mouvements climat au pluriel, lignes de convergence et de divergence entre les collectifs, relations intergénérationnelles, convergence des luttes.
- 1:02:34-1:07:48 : Séance de questions/réponses : désengagement et transformation de l'engagement, études sur les modalités d'engagement selon le milieu social, rôle des savoirs scolaires dans l'engagement, défiance des élus envers les citoyens.
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Chronologie des événements
Avant 2018:
1981: Début de l'enquête européenne sur les valeurs, une enquête longitudinale permettant d'observer l'évolution des valeurs et du rapport à la politique au fil du temps.
2018:
Septembre: Greta Thunberg lance son appel à la grève scolaire pour le climat.
2019:
- Année charnière pour les marches pour le climat en France et dans le monde, initiées par l'appel de Greta Thunberg.
- Organisation de la COP 25 à Madrid, avec une forte mobilisation des jeunes activistes pour le climat.
- Émergence d'une nouvelle génération de militants pour le climat, caractérisée par sa jeunesse, sa diversité de modes opératoires et son fonctionnement horizontal.
2020-2023:
- Recul des marches pour le climat, remplacées par des actions de désobéissance civile.
- Augmentation de la couverture médiatique des actions spectaculaires de désobéissance civile, au détriment de la "routine militante".
- Réalisation d'une enquête auprès de 52 jeunes activistes du mouvement climat en France, révélant une forte homogénéité sociale des participants (jeunes urbains, diplômés, issus de milieux socio-économiques favorisés).
- L'enquête met en lumière le rôle des réseaux sociaux et des influenceurs (Greta Thunberg, Camille Étienne, Salomé Saqué, Paloma Moritz, Hugo Decrypte) dans la mobilisation des jeunes pour le climat.
Post 2023:
- Persistance d'un rapport contrarié à la démocratie chez les jeunes générations, avec une défiance envers les institutions politiques traditionnelles.
- Les jeunes activistes pour le climat continuent de participer à la vie politique, que ce soit par le vote ou en s'engageant dans des partis politiques (notamment les Verts).
- Questionnement sur l'efficacité de l'engagement pour le climat face à l'inaction politique et à la polarisation du débat public.
Cast des personnages
Personnalités influentes:
- Greta Thunberg: Jeune activiste suédoise pour le climat, initiatrice des grèves scolaires mondiales pour le climat. Son appel en septembre 2018 a eu un impact majeur sur la mobilisation des jeunes.
- Camille Étienne: Activiste française pour le climat, connue pour ses actions de désobéissance civile et ses discours percutants.
- Salomé Saqué : Journaliste et militante française, connue pour son engagement pour la justice sociale et climatique.
- Paloma Moritz : Écrivaine et militante française pour le climat, autrice de l'essai "Réduire l'empreinte du numérique".
- Hugo Decrypte : Vidéaste et vulgarisateur français, connu pour ses vidéos explicatives sur l'écologie et le climat.
Chercheurs et universitaires:
- Laurent Lardeux: Chargé d'études et de recherche à l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire). Il a présenté les résultats d'enquêtes sur l'engagement des jeunes, notamment sur le mouvement pour le climat.
- Stéphane Foa et Yascha Mounk: Politologues, auteurs de l'ouvrage "Le Peuple contre la démocratie" (2018), dans lequel ils analysent la "déconsolidation" de la démocratie.
- Camille Peugny: Sociologue, autrice de l'ouvrage "Le Déclassement" (2013), qui traite des inégalités sociales et de la perte de statut des classes moyennes.
- Vincent Tiberj: Politologue, spécialiste de la sociologie électorale et du comportement politique. Il a co-dirigé l'ouvrage "Génération désenchantée" (2023) avec Camille Peugny.
- Dan Muxel: Politologue, spécialiste de la socialisation politique et de l'engagement des jeunes.
Autres:
Les jeunes activistes du mouvement climat: Jeunes de 18 à 29 ans, majoritairement urbains, diplômés et issus de milieux socio-économiques favorisés, engagés dans des collectifs luttant contre le dérèglement climatique.
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docdrop.org docdrop.org
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Le document met en évidence certaines critiques et points de tension autour des choix d'instruction alternatifs qui pourraient potentiellement conduire à des arguments fallacieux.
Voici quelques pistes à explorer:
L'idéalisation de l'enfant et de la parentalité:
Le document souligne une tendance à idéaliser l'enfant comme naturellement bon et à valoriser une parentalité intensive et protectrice.
Ce discours pourrait conduire à des arguments fallacieux en diabolisant l'école traditionnelle et en occultant les potentiels défis et difficultés de l'instruction alternative.
La critique institutionnelle de l'école:
Les parents interrogés mobilisent souvent des arguments issus de la psychologie et des neurosciences pour critiquer l'institution scolaire.
Cette critique, bien que légitime dans certains cas, peut parfois s'appuyer sur des "neuromythes" ou des théories controversées.
L'argument de "l'intérêt supérieur de l'enfant":
Cet argument, souvent mobilisé par les parents pour justifier leur choix d'instruction alternative, est ambigu et sujet à interprétation.
Il peut être utilisé de manière fallacieuse pour imposer une vision particulière de l'éducation et discréditer les autres options.
La justification économique:
Le document note une tendance à euphémiser le coût réel de l'instruction en famille.
Certains parents minimisent les sacrifices financiers impliqués, ce qui pourrait constituer un argument fallacieux pour promouvoir l'IEF.
L'opposition entre "école traditionnelle" et "alternatives":
Le document met en évidence une tendance à opposer de manière simpliste ces deux modèles.
Cette dichotomie peut conduire à des arguments fallacieux en négligeant la diversité des écoles et des pédagogies.
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Cette thèse de Pauline Proboeuf explore les choix parentaux concernant l'instruction alternative en France, notamment l'instruction à domicile et les écoles privées hors contrat.
L'étude analyse les motivations des parents, mettant en lumière des facteurs idéologiques et sociologiques, ainsi que l'impact de ces choix sur la vie familiale et les relations avec l'institution scolaire.
Le document cite de nombreux parents ayant choisi l’IEF ou des pédagogies alternatives pour leurs enfants.
Chaque famille a son histoire, ses motivations et ses difficultés, mais certains profils et arguments reviennent régulièrement:
- Parents déçus par le système scolaire traditionnel:
Ils critiquent le manque d’adaptation aux besoins individuels des enfants, la rigidité du système, la pression scolaire et la compétition. * * Parents en quête de sens et d’épanouissement pour leurs enfants:
Ils valorisent l’autonomie, l’esprit critique, la créativité, la bienveillance et la connexion à la nature. * * Parents soucieux de protéger leurs enfants:
Ils cherchent à les préserver de la violence, du harcèlement et de la pression sociale qu’ils perçoivent à l’école.
- Mères souvent plus investies dans les choix éducatifs:
Elles prennent en charge la majorité des décisions et des aspects pratiques de l’IEF, même si les pères sont généralement d’accord avec le principe. * * Différents niveaux de ressources et d’implication:
Les familles IEF interrogées appartiennent à des milieux sociaux divers.
Certaines ont des moyens financiers et culturels importants, d’autres doivent faire face à des difficultés économiques.
La recherche s'appuie sur une méthodologie mixte, combinant des données quantitatives et qualitatives issues d'entretiens, d'observations et de questionnaires en ligne.
L'auteure examine les ressources et les capitaux mobilisés par les familles, ainsi que l'influence des réseaux sociaux et des groupes de soutien.
Enfin, elle explore les dynamiques familiales et conjugales liées à ces choix scolaires non conventionnels.
Aux frontières de l'école : analyse des motivations et pratiques des familles qui choisissent des alternatives à l'école traditionnelle
Ce document synthétise les principaux thèmes et idées du travail de Pauline Proboeuf, "Aux frontières de l'école", une thèse de sociologie présentée à l'IEP de Paris en 2021.
L'étude se penche sur les motivations et pratiques des familles qui optent pour des alternatives à l'école traditionnelle, en s'appuyant sur des entretiens approfondis et une observation participante auprès de familles pratiquant l'instruction en famille (IEF) et scolarisant leurs enfants dans des écoles alternatives (Montessori, Steiner, Démocratiques).
Thèmes principaux:
Critique de l'école traditionnelle:
Un point commun entre les familles interrogées est une critique du système éducatif traditionnel, jugé inadapté aux besoins spécifiques de leurs enfants et incapable de favoriser leur épanouissement.
"Tous les jours c’était : ʺvotre fille fait que ce qu’elle veut, si elle ne veut pas suivre la consigne… elle fait n’importe quoiʺ… Bref, depuis la petite section, j’avais toujours le même discours : ʺelle rêve, elle ne tient pas en place, ne veut pas appliquer les consignesʺ… Du coup un jour j’ai dit stop, on arrête là, on essaye la fin de l’année à la maison" (Justine, mère au foyer).
Recherche d'une éducation personnalisée:
Les familles interrogées privilégient une approche éducative centrée sur l'enfant, respectueuse de son rythme et de ses centres d'intérêt.
L'objectif est de développer son autonomie, son esprit critique et sa confiance en soi, en favorisant l'apprentissage par l'expérience et la découverte.
"L’enfant n’a pas de mauvaise intention. Un enfant tout ce qu’il veut c’est faire plaisir à ceux qui prennent soin de lui, à ses parents, à ses profs, s’il ne le fait pas c’est qu’il y a quelque chose." (Amaya, conseillère conjugale et familiale).
Importance du réseau familial et amical:
L'entourage joue un rôle crucial dans la décision de choisir une alternative à l'école traditionnelle.
Le soutien des proches, la mise en place d'un réseau de partage de savoirs et d'expériences, et la recherche de modèles éducatifs cohérents entre la famille et l'école sont des éléments importants pour ces familles.
"Papa m'a dit une très jolie phrase le jour où j'ai dit 'on déscolarise' : 'Ben on est une équipe alors on continuera'." (Solenne, cadre dans le médico-social). Motivations des parents:
L'auteure s'appuie sur le modèle d'analyse d'Agnès van Zanten pour distinguer les visées individuelles des parents:
Instrumentalisme:
Certaines familles, notamment celles issues des classes supérieures, voient l'éducation comme un investissement pour l'avenir professionnel de leurs enfants.
Elles recherchent des alternatives qui leur permettront d'acquérir des compétences et des connaissances valorisées sur le marché du travail.
Expressivité:
D'autres familles, souvent issues des classes moyennes, privilégient l'épanouissement personnel et le bien-être de leurs enfants.
Elles cherchent des alternatives qui leur permettront de développer leur créativité, leur sensibilité et leur curiosité.
Réflexivité:
Certaines familles, notamment celles issues des classes moyennes supérieures, adoptent une approche réflexive de l'éducation, en questionnant les normes et les valeurs de l'école traditionnelle et en cherchant à construire un projet éducatif personnalisé et cohérent avec leurs convictions.
Aspects socio-économiques:
L'étude met en lumière les inégalités socio-économiques qui influencent les choix d'instruction.
L'IEF et les écoles alternatives sont plus accessibles aux familles disposant de ressources financières et culturelles importantes.
"Je pense que ce n’est pas facile cette école parce que dans l'état actuel des choses on n'a pas de subventions donc on est obligés de payer, donc y'a déjà cette exclusion financière qu'est énorme" (Romane, mère au foyer).
Rôle des mères:
La thèse souligne le rôle central des mères dans la décision de choisir une alternative à l'école traditionnelle et dans la mise en œuvre de ces projets éducatifs.
Les mères sont souvent à l'initiative de ces changements et investissent un temps et une énergie considérables pour accompagner leurs enfants.
"J'avoue que l'initiative de l'IEF vient de moi, comme à peu près tout ce qui a trait aux enfants.
Mon conjoint est très peu présent car il travaille à l'étranger" (Romane, mère au foyer). Conclusion:
L'étude de Pauline Proboeuf offre une analyse approfondie et nuancée des motivations et des pratiques des familles qui choisissent des alternatives à l'école traditionnelle.
Elle montre que ces choix sont motivés par une variété de facteurs, individuels, sociaux et économiques, et qu'ils soulèvent des questions importantes sur l'évolution du système éducatif et de la place des familles dans l'éducation de leurs enfants.
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Table ronde organisée à l'occasion du 20ᵉ anniversaire de la loi du 11 février 2005, par la #ComCultSénat (Laurent Lafon) sur le thème "Quel bilan pour l’école inclusive ?" :
Avec : Caroline Pascal (direction générale de l’enseignement scolaire), Isabelle Saurat (délégation interministérielle à l’accessibilité), Jérémie Boroy (conseil national consultatif des personnes handicapées), et Thierry Bour (stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement).
Ce texte est la transcription d'une table ronde au Sénat français, marquant le 20e anniversaire de la loi de 2005 sur l'inclusion scolaire des élèves handicapés.
Des experts du Ministère de l'Éducation nationale, de la délégation interministérielle à l'accessibilité, et du Conseil national consultatif des personnes handicapées dressent un bilan mitigé de cette loi.
Malgré des progrès significatifs en termes d'inscription scolaire, des défis persistent concernant l'accessibilité physique et numérique des établissements, la formation des enseignants, et la qualité de l'accompagnement des élèves.
La discussion explore des solutions innovantes comme les "passes", des pôles d'appui à la scolarisation, et souligne le besoin de simplification des dispositifs existants.
Enfin, des propositions pour améliorer la situation sont formulées, incluant des ajustements législatifs et une meilleure coordination entre acteurs.
Voici un sommaire minuté de la transcription :
0:00-4:34 Introduction par Laurent Lafon, Président de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat :
- Présentation de la table ronde organisée en amont du 20e anniversaire de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
- Objectif de la table ronde : dresser un bilan de l'école inclusive, 20 ans après l'adoption de la loi de 2005.
- Présentation des participants :
- Caroline Pascal, Directrice générale de l'enseignement scolaire
- Isabelle Saurat, Déléguée interministérielle à l'accessibilité
- Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur, représentant la Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement
- Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées
- Rappel du droit à la scolarisation en milieu ordinaire pour tout enfant et du principe d'un parcours de scolarisation adapté aux besoins de chaque enfant handicapé, inscrits dans la loi de 2005.
- Constat d'une augmentation significative du nombre d'enfants en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire depuis 2006 (de 155 000 à plus de 510 000 en 2024), soulevant la question du bilan qualitatif de l'accueil de ces enfants.
- Invitation aux participants à dresser un bilan de la loi de 2005 et à proposer des pistes d'amélioration.
4:34-16:16 Intervention de Caroline Pascal, Directrice générale de l'enseignement scolaire :
- Affirmation du principe d'une école accessible à tous, sans distinction, où chaque enfant mérite une place dans la société.
- Rappel du contexte de la loi de 2005 et de l'exclusion du système scolaire ordinaire de 150 000 enfants en situation de handicap en 2003.
- Mise en avant de l'augmentation spectaculaire du nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire depuis 2005, témoignant de l'engagement de l'État et de l'école pour l'inclusion.
- Mention des mesures emblématiques mises en place pour accompagner la mise en œuvre de l'inclusion scolaire, notamment l'augmentation des moyens financiers et du nombre de personnels spécialisés et d'accompagnants.
- Présentation de données chiffrées illustrant les efforts déployés et les progrès réalisés.
- Reconnaissance de la nécessité de poursuivre les efforts et de proposer des solutions plus qualitatives pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève.
- Présentation des pôles d'appui à la scolarité (PASS), structures novatrices visant à renforcer la coopération entre l'école, le secteur médico-social et les acteurs libéraux.
- Mise en avant des retours positifs sur les PASS et des délais de réponse optimisés.
- Définition de trois axes pour améliorer l'école inclusive :
- Faciliter le parcours des familles et des élèves
- Former et accompagner les équipes pédagogiques
- Travailler en collaboration avec les acteurs du secteur médico-social
- Conclusion sur la nécessité de penser l'école inclusive comme un processus vivant en constante évolution, pour garantir à chaque enfant un parcours scolaire adapté à ses besoins et à ses talents.
16:16-27:39 Intervention d'Isabelle Saurat, Déléguée interministérielle à l'accessibilité :
- Présentation de la Délégation interministérielle à l'accessibilité et de sa mission de coordination dans le champ de l'accessibilité physique, numérique et téléphonique.
- Point sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public (ERP), dont les écoles.
- Mention des guides du bâti scolaire inclusifs.
- Constat de l'absence de base de données complète sur l'accessibilité des ERP.
- Point sur l'accessibilité numérique des démarches essentielles dans le champ de l'enseignement.
- Mise en avant du dispositif de soutien à la production de ressources numériques et du label "Éducation Numérique".
- Proposition de création d'un point national d'accès aux données d'accessibilité, ouvert à tous.
27:39-40:26 Intervention de Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur :
- Présentation des missions du Délégué interministériel à la Stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement (TND).
- Rappel des trois plans autisme et de leurs traductions concrètes dans l'amélioration de la scolarisation des élèves autistes.
- Présentation de la stratégie nationale 2018-2022 et de ses actions pour renforcer la scolarisation des élèves autistes en milieu ordinaire.
- Point sur les nouveautés et les évolutions chiffrées depuis la rentrée 2023.
- Mention de la complexité du panel de solutions pour les familles et les professionnels, et proposition de simplification de l'offre.
- Soulignement des enjeux de l'accessibilité des apprentissages et de la formation des enseignants.
40:26-56:48 Intervention de Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) :
- Présentation du CNCPH et de sa mission de contribution à l'autonomie des personnes handicapées et à la construction des politiques publiques qui les concernent.
- Rappel des différents cadres de référence internationaux et nationaux pour les droits des personnes handicapées.
- Interrogation sur la sémantique de l'« école inclusive » et plaidoyer pour une école pour tous.
- Constat des progrès réalisés depuis 2005, tout en soulignant le chemin restant à parcourir, notamment en matière de qualité des dispositifs.
- Point sur l'inscription des élèves à l'école et la nécessité de généraliser le numéro INE pour tous les élèves.
- Insistance sur l'importance de l'accessibilité des établissements scolaires.
- Proposition d'un « plan Notre-Dame de l'accessibilité » pour rattraper le retard accumulé en matière d'accessibilité.
- Soulignement de l'importance de la formation des enseignants aux pratiques pédagogiques accessibles et inclusives.
- Appel à une programmation législative pour sécuriser les trajectoires budgétaires et les responsabilités des différents acteurs.
- Proposition d'une simplification législative des dispositifs et des plans pour une meilleure lisibilité.
56:48-2:00:03 Questions des sénateurs et réponses des participants :
- Questions posées par les sénateurs sur divers sujets, notamment :
- L'accessibilité de l'enseignement supérieur
- Le statut des AESH
- La formation des AESH et des enseignants
- Le temps méridien et l'accompagnement périscolaire
- Les dispositifs Ulis et les élèves en attente de solution
- Le bilan qualitatif de l'école inclusive
- L'impact de la chute démographique sur l'école inclusive
- La collaboration entre les acteurs de l'école inclusive
- L'orientation des élèves en situation de handicap
- Les pôles d'appui à la scolarité (PASS)
- La mise à disposition de matériel adapté
- Les spécificités des territoires ruraux
- L'école inclusive dans le réseau de l'AEFE
- L'accueil des élèves en situation de handicap dans la pratique sportive
- Réponses des participants, notamment :
- Actions mises en place pour améliorer le statut et la formation des AESH
- Fonctionnement, bilan et perspectives des PASS
- Importance de la formation initiale et continue des enseignants à l'inclusion
- Nécessité d'une approche par besoin et d'une simplification des dispositifs
- Spécificités de l'enseignement supérieur et accessibilité des universités
- Importance de la baisse démographique pour l'amélioration de l'école inclusive
- Manque de collaboration entre les acteurs sur le terrain et besoin de coordination
- Nécessité d'une formation de proximité pour les enseignants
- Difficultés d'accès à la pratique sportive pour les élèves en situation de handicap
- Conclusion de Laurent Lafon, rappelant l'importance du sujet de l'école inclusive et annonçant la tenue d'un colloque sur les 20 ans de la loi de 2005.
-
**Chronologie des événements clés **
2005:
- Promulgation de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Lancement du premier plan autisme.
2015:
- Introduction des agendas d'accessibilité programmée (Ad’AP) dans la loi pour prolonger les délais de mise en accessibilité des établissements recevant du public.
2018:
- Lancement de la troisième stratégie nationale pour l'autisme (2018-2022).
2022:
- Lancement du quatrième plan autisme et de la stratégie nationale 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement.
2023:
- Avril : Décision de la Conférence nationale du handicap (CNH) sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité.
Rentrée scolaire 2023 :
- Expérimentation des pôles d'appui à la scolarisation (PASS) dans quatre départements (Loiret, Var, Isère et Côte-d’Or).
- Création de 120 dispositifs pour les troubles du neurodéveloppement (TND) supplémentaires, dont 47 unités d’accueil médico-scolaires (UEMA), 44 unités d’enseignement en élémentaire autisme (UEEA), 29 dispositifs d'autorégulation et 25 premiers postes de professeurs ressources TND.
- Été : Désignation de six universités démonstratrices en matière d'accessibilité.
- Publication des cahiers des charges de l'autorégulation.
2025:
- Célébration du 20ème anniversaire de la loi du 11 février 2005.
Objectifs pour 2027:
Déploiement des PASS sur l'ensemble du territoire. Création de 210 nouveaux dispositifs pour les TND.
Personnages principaux
- Mme Caroline Pascal: Directrice générale de l'enseignement scolaire.
Biographie:
- Responsable de la mise en œuvre de la politique éducative du ministère de l'Éducation nationale.
-
A joué un rôle clé dans la mise en place des PASS et dans l'augmentation des dispositifs pour les élèves en situation de handicap.
-
Mme Isabelle S : Déléguée interministérielle à l'accessibilité.
Biographie:
- Chargée de coordonner les actions des différents ministères en matière d'accessibilité.
-
A notamment travaillé sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité et sur l'accessibilité numérique.
-
M. Thierry Bour: Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur au sein du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).
Biographie:
- Expert en matière d'école inclusive et d'accessibilité.
-
A contribué à la rédaction de la loi de 2005 et plaide pour une meilleure prise en compte des besoins des élèves en situation de handicap, notamment en matière d'accessibilité et de formation des enseignants.
-
M. Jérémy Bourroi: Délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement.
Biographie:
- Chargé de piloter la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement.
- A mis en place des dispositifs d'accompagnement pour les élèves atteints de TND et travaille à une meilleure coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social.
Autres personnes mentionnées:
- M. Le Président: Président de la commission sénatoriale.
- Sénateurs et Sénatrices: Membres de la commission sénatoriale.
- Lord Arcos: Vice-président du groupe d'études handicap.
- Mme Annique Billon: Sénatrice.
- M. Cédric Vial: Sénateur.
- Mme Sabine: Sénatrice.
- Mme Mathilde Olivier: Sénatrice représentant les Français de l'étranger.
- M. Le Sénateur: Sénateur ayant posé une question sur la pratique du sport pour les enfants handicapés.
- Mme Sylvie Rataillot: Ancienne ministre de l'enseignement supérieur.
Remarques:
- L’audio ne donne pas le nom de famille complet de Mme Isabelle S.
- Le prénom de la sénatrice qui s’exprime à 1:07:35 n'est pas mentionné.
Points importants soulevés
- La nécessité d'une véritable école inclusive, accessible à tous les élèves sans distinction.
- L'importance de l'accessibilité physique et numérique des établissements scolaires.
- La nécessité d'une meilleure formation des enseignants à la prise en charge des élèves en situation de handicap.
- Le rôle crucial des AESH et la question de leur statut.
- La coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social, notamment via les PASS.
- L'importance de la prise en compte des besoins spécifiques des élèves, plutôt que de se focaliser sur les types de handicap.
- Les défis spécifiques de l'inclusion scolaire en milieu rural et dans les départements à forte croissance démographique.
- L'accès à la pratique du sport pour les enfants handicapés.
- Ce document fournit une analyse concise des informations contenues dans l’extrait audio.
-
Compte-rendu de la table ronde sur l'école inclusive: Bilan et perspectives 20 ans après la loi du 11 février 2005
Introduction:
Ce document présente les principaux thèmes et idées abordés lors de la table ronde sur l'école inclusive, organisée à l'occasion du 20e anniversaire de la loi du 11 février 2005. La discussion s'est articulée autour du bilan de la mise en œuvre de cette loi et des perspectives d'évolution pour l'avenir.
Participants:
- Mme Caroline Pascal, Directrice Générale de l'Enseignement Scolaire
- Mme Isabelle Sor, Déléguée interministérielle à l'accessibilité
- M. Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur
- M. Jérémy Borroi, Délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement
Thèmes principaux:
1. Bilan de la loi de 2005:
- Avancées: La loi de 2005 a permis des avancées significatives en matière de scolarisation des élèves en situation de handicap.
- "beaucoup de choses est quand même été faites en tout cas dans dans notre dans notre domaine" (Mme Arcos, Sénatrice)
- Défis: Des défis persistent, notamment en matière d'accessibilité physique et numérique, de formation des enseignants et de coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social.
- "le compte n'y est pas sur tout le territoire" (M. Bour) concernant l'accessibilité des établissements scolaires.
2. L'accessibilité, un prérequis indispensable:
- L'accessibilité physique et numérique des établissements scolaires reste un enjeu majeur pour garantir l'inclusion de tous les élèves.
- "on peut parler d'accès à l'école si les écoles elles-mêmes école collège lycée ne sont pas accessibles ne sont pas norm il n'y a pas d'accès à l'école" (M. Bour)
- La nécessité d'une programmation rigoureuse des travaux d'accessibilité et d'une meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués (collectivités territoriales, Éducation nationale, etc.) est soulignée.
- "nous pensons qu'il faut programmer les choses quitte à recourir à la loi pour conforter cette programmation dans le temps mais on ne peut plus reporter dans tê tout cette tout cet enjeu de de formation" (M. Bour)
3. La formation des enseignants, un levier essentiel:
- La formation initiale et continue des enseignants est cruciale pour les préparer à l'accueil et à l'accompagnement des élèves en situation de handicap.
- "le sujet qui est devant nous je m'inscris là dans le cadre d'une évolution plus globale de la formation initiale des enseignants" (Mme Pascal)
- Il est nécessaire d'intégrer la dimension de l'inclusion dans les référentiels de formation et de développer des modules spécifiques sur les besoins éducatifs particuliers des élèves.
- "l'idée d'augmenter notamment le volume horaire consacré à la question du handicap et à l'école inclusive dans le cadre de la formation initiale" (Mme Pascal)
4. Le rôle des pôles d'appui à la scolarité (PASS):
- Les PASS, structures novatrices expérimentées depuis la rentrée scolaire, visent à renforcer la coordination entre l'école et le secteur médico-social.
- "ces pôles sont des structures novatrices elles permettent d'apporter une elle vise à renforcer la" (Mme Pascal)
- Un bilan de cette première année d'expérimentation est nécessaire pour identifier les points forts et les axes d'amélioration.
- "nous allons faire un bilan de cette première année ça ne fait que 4 mois hein que que" (Mme Pascal)
5. Le statut des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH):
- La précarité du statut des AESH (temps partiel, faible rémunération) est pointée du doigt.
- "on sait très bien que la plupart sont des gens qui sont touchés eux-mêmes déjà par des gens euh atteint de handicap dans leur famille mais ça n'est toujours pas toujours pas des métiers entre guillemets attractif" (Mme Arcos)
- Des solutions sont proposées pour améliorer leur situation, notamment la CDIsation après 3 ans d'exercice et l'accès à la formation.
- "on a proposé et mis en place la cédisation à partir de 3 ans euh d'exercice du métier d'aesh" (Mme Pascal)
6. La question des transports:
- Les difficultés liées aux transports des élèves en situation de handicap vers les établissements scolaires sont évoquées.
- "on a des des parfois des enfants qui font 50 km pour aller euh dans leur établissement" (Mme Billon, Sénatrice)
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Il est impératif de trouver des solutions pour limiter ces déplacements et garantir un accès équitable à l'éducation pour tous.
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L'école inclusive à l'étranger:
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La mise en place de l'école inclusive dans le réseau de l'AEFE (Agence pour l'enseignement français à l'étranger) pose des défis spécifiques, notamment en ce qui concerne le statut des AESH.
- "notamment sur le statut des des aesh il y a aussi beauou beaucoup de choses qui doivent être développées dans ce réseau puisque les aesh lorsqu'elles sont à l'étranger sont en général de droit local" (Mme Olivier, Sénatrice)
Conclusion:
- Vingt ans après la loi du 11 février 2005, l'école inclusive reste un chantier en construction. Si des progrès importants ont été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour garantir une scolarisation de qualité et un accès équitable à l'éducation pour tous les élèves, quel que soit leur handicap.
Propositions:
- Programmation législative pour encadrer l'accessibilité des bâtiments et des ressources numériques.
- Renforcer la formation initiale et continue des enseignants sur les besoins éducatifs particuliers.
- Généraliser les pôles d'appui à la scolarité sur l'ensemble du territoire.
- Améliorer le statut des AESH pour garantir la qualité de l'accompagnement des élèves.
- Développer des solutions pour simplifier les transports des élèves en situation de handicap.
- Adapter la politique d'inclusion scolaire aux spécificités du réseau de l'AEFE.
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Ce témoignage recueilli lors d'une table ronde au Sénat français porte sur la crise croissante du sans-abrisme concernant les femmes et les enfants en France.
Des représentants de l'UNICEF et de plusieurs associations alertent sur l'augmentation alarmante du nombre d'enfants dormant dans la rue, dénonçant l'insuffisance des politiques publiques et des places d'hébergement.
Ils soulignent les conséquences dramatiques sur la santé, l'éducation et le développement de ces enfants, et proposent des solutions concrètes, notamment le renforcement du parc d'hébergement et l'instauration d'une trêve scolaire contre les expulsions.
Le manque de données fiables et l'inadaptation des critères de priorité pour l'accès à l'hébergement sont également mis en lumière.
Enfin, le témoignage poignant de jeunes femmes ayant vécu le sans-abrisme illustre la réalité vécue par ces enfants.
Voici un sommaire minuté de la vidéo "3000 enfants à la rue : le plaidoyer des associations" :
0:00-1:38 Introduction * Agnès Canayer rappelle le sujet de la table ronde : les femmes dans la rue et le focus sur les enfants. * Elle cite les statistiques alarmantes : 3000 enfants dorment chaque nuit dans la rue en France, 280 enfants mineurs (dont 112 de moins de 3 ans) ont été recensés un soir par Interlogement 93. * Les familles avec des enfants de moins de 3 ans ne sont qu'au niveau 3 de priorité pour l'hébergement d'urgence. * Les hôtels sociaux, souvent surpeuplés et insalubres, ne sont pas adaptés aux enfants. * La pénurie de places d'hébergement touche l'ensemble du territoire français.
1:38-2:34 Présentation des intervenantes * Julie Lignon, chargée de plaidoyer à l'UNICEF France. * Raphaël Vullier, porte-parole du collectif Jamais Sans Toi. * Anina Touchou, avocate et Marine Stoparou du collectif École pour tous.
2:34-10:30 Intervention de Julie Lignon (UNICEF France) * Remerciements pour l'attention portée aux enfants sans-abri. * Contexte national : Manque de données actualisées sur le nombre d'enfants à la rue. * Baromètre Enfant à la Rue 2023 : * Les données du 115 montrent une augmentation inquiétante du nombre d'enfants sans abri. * 1990 enfants en demande non pourvue au 115 le 21 août 2023, soit 20% de plus qu'en 2022. * 2082 enfants en demande non pourvue le 2 octobre 2023, soit 40% d'augmentation en un mois. * 35% des familles en demande non pourvue sont des femmes seules avec enfants. * Augmentation du nombre d'enfants de moins de 3 ans à la rue. * Causes : * Crise du logement. * Saturation de l'hébergement d'urgence. * Conséquences de l'absence de logement sur les enfants : * Absence d'environnement protecteur, stable et prévisible. * Conditions de vie dégradées. * Impact négatif sur le développement, la santé physique et mentale. * Troubles de la santé mentale plus fréquents. * Obstacles à l'accès à l'éducation et aux soins. * Préconisations de l'UNICEF : * Renforcer les connaissances sur les enfants sans domicile. * Augmenter la capacité du parc d'hébergement. * Favoriser l'accès au logement. * Renforcer l'accompagnement global des enfants et des familles. * Mobilisation interministérielle.
10:30-18:10 Intervention de Raphaël Vullier (Collectif Jamais Sans Toi) * Remerciements pour l'attention portée aux enfants sans-abri. * Dénonce l'expulsion de femmes et d'enfants d'un gymnase à Lyon. * Chiffres du sans-abrisme à Lyon : * Recensement hebdomadaire dans les écoles lyonnaises. * 328 enfants sans-abri à Lyon, un chiffre non exhaustif. * Le nombre d'enfants sans-abri a triplé depuis la fin de la crise sanitaire. * Impact de la rue sur les enfants : * Violence de la rue. * Difficultés d'apprentissage. * Problèmes de santé mentale. * Présentation du collectif Jamais Sans Toi : * Occupation d'écoles la nuit pour mettre à l'abri les enfants sans domicile. * Actions illégales mais tolérées. * 174 établissements occupés depuis 2014, permettant de mettre à l'abri plus de 700 enfants. * Crise sanitaire et explosion du sans-abrisme : * Mise à l'abri des personnes sans domicile pendant la pandémie. * Augmentation des remises à la rue après la crise. * Création d'un réseau national : * Appel lancé en 2022 avec l'UNICEF, la Fondation Abbé Pierre et d'autres associations. * Objectif : montrer l'étendue du problème du sans-abrisme et la nécessité d'agir. * Préconisations : * Associer les collectifs locaux pour leur expertise de terrain. * Logique de solidarité et non de charité.
18:10-26:54 Intervention d'Anina Touchou et Ana Maria Stoparou (Collectif École pour tous) * Remerciements pour l'initiative de donner la parole aux personnes concernées. * Témoignage d'Ana Maria Stoparou : * Jeune femme d'origine rom, arrivée en France en 2017. * A vécu en bidonville pendant 3 ans. * Difficultés d'accès à l'école : refus d'inscription pendant 6 mois. * Expulsion le jour de son examen de français. * A pu poursuivre ses études grâce à sa mère et au soutien du collectif École pour tous. * Présentation du collectif École pour tous : * Créé en 2018 pour donner la voix aux enfants éloignés de l'école. * Des milliers d'enfants vivent en bidonville et risquent l'expulsion. * Demande l'instauration d'une trêve scolaire républicaine pour suspendre les expulsions habitatives pendant l'année scolaire. * Témoignage d'Anina Touchou : * Avocate et fondatrice du collectif École pour tous. * Issue de l'immigration rom, a vécu en bidonville. * A subi des refus d'inscription scolaire et une expulsion traumatisante. * La déscolarisation due aux expulsions habitatives : 6 mois de perdus en moyenne. * L'importance de l'école pour sortir de la précarité. * Actions et victoires du collectif École pour tous : * Changement de la loi pour faciliter l'inscription scolaire des enfants en situation de précarité. * Mise en place d'un dispositif expérimental de médiation scolaire. * Loi interdisant les sorties sèches de l'Aide Sociale à l'Enfant à 18 ans (partiellement abrogée par la loi Asile et Immigration). * Obstacles à l'éducation des enfants sans domicile : * Multiplication des expulsions habitatives. * Manque de places d'hébergement. * Solutions proposées : * Trêve scolaire républicaine. * Systématisation du contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans.
26:54-47:50 Questions des rapporteurs et réponses des intervenantes * Questions sur les expulsions, le rôle de l'Aide Sociale à l'Enfance, les violences sexuelles, le Dal
[Le reste du sommaire est coupé car le texte est trop long.]
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Briefing : Les enfants à la rue en France - Un constat alarmant et des solutions urgentes
Ce briefing s'appuie sur les interventions de quatre experts lors d'une table ronde au Sénat français :
- Julie Lignon, chargée de plaidoyer à l'UNICEF France.
- Raphaël Vullier, porte-parole du collectif "Jamais sans toi" à Lyon.
- Ana Maria Suaru, porte-parole du collectif "École pour tous".
- Anina Tchouchou, avocate et marraine du collectif "École pour tous".
Thèmes principaux:
- L'ampleur du phénomène des enfants sans domicile en France.
- Les conséquences dramatiques du sans-abrisme sur le développement, la santé et la scolarisation des enfants.
- L'insuffisance des politiques publiques et la nécessité d'une action urgente et coordonnée.
- Les initiatives citoyennes et associatives pour pallier aux manquements de l'État.
- La nécessité d'une trêve scolaire républicaine et la systématisation du contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans.
Constats clés:
- Des chiffres alarmants: Près de 3 000 enfants dorment chaque nuit dans la rue en France. Selon le baromètre de l'UNICEF, le nombre d'enfants en demande non pourvue au 115 a augmenté de 40% en un mois seulement en 2023. Parmi les familles en demande non pourvue, 35% sont des femmes seules avec enfants.
- Des conséquences dramatiques: Vivre à la rue est une violence extrême pour les enfants. Ils sont deux fois plus touchés par les troubles psychiques que la population générale. L'absence de logement prive les enfants d'un environnement stable et sécurisant, indispensable à leur développement.
- Des politiques publiques insuffisantes: Malgré les efforts consentis, les moyens actuels ne permettent pas de répondre aux besoins. L'engagement du gouvernement de ne plus avoir aucun enfant à la rue n'a pas été tenu.
- Des initiatives citoyennes pour pallier aux manquements de l'État: Des collectifs comme "Jamais sans toi" occupent des écoles la nuit pour mettre des enfants à l'abri. Ces actions illégales mais tolérées témoignent de l'urgence de la situation.
- Des solutions urgentes: Les experts appellent à la création de 10 000 places d'hébergement d'urgence et à une politique pluriannuelle de l'hébergement et du logement. Ils insistent sur la nécessité d'un accompagnement global des enfants et des familles.
Recommandations:
- Instaurer une trêve scolaire républicaine : Suspendre les expulsions habitatives durant l'année scolaire pour garantir la continuité de la scolarité des enfants en situation de précarité.
- Systématiser le contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans : Assurer un accompagnement aux jeunes majeurs sortant de l'aide sociale à l'enfance pour leur permettre de poursuivre leurs études et éviter la rue.
- Renforcer les connaissances sur les enfants sans domicile: Mieux documenter le phénomène et ses conséquences pour adapter les politiques publiques.
- Favoriser l'accès au logement: Mettre en œuvre une politique ambitieuse de production de logements abordables.
- Renforcer l'accompagnement global des enfants et des familles: Inscrire les enfants comme bénéficiaires directs de l'accompagnement et mobiliser l'ensemble des politiques publiques concernées.
Citations:
- "Chaque nuit en France, près de 3 000 enfants dorment dans la rue sous une tente ou dans un abri de fortune." - Introduction de la table ronde.
- "Manifestement, l'engagement [de ne plus avoir aucun enfant à la rue] n'a pas été tenu et la situation se dégrade." - Julie Lignon.
- "L'école c'est aussi un sanctuaire, c'est un lieu qui protège les enfants, y compris les plus faibles." - Raphaël Vullier.
- "Lorsque cette protection [de l'Aide Sociale à l'Enfance] se termine à l'âge de 18 ans, qu'est-ce qui se passe après pour pouvoir continuer l'école ?" - Anina Tchouchou.
- "On a l'impression qu'on a tous admis que l'Aide Sociale à l'Enfance ne s'occupe pas des enfants à la rue, n'accompagne pas les familles, et qu'on ne s'en étonne plus. Or c'est son rôle." - Laurence Rossignol.
Conclusion:
La situation des enfants à la rue en France est une urgence nationale.
L'État doit prendre ses responsabilités en mobilisant les moyens nécessaires pour garantir le droit fondamental de ces enfants à une vie digne et à l'éducation.
Les initiatives citoyennes et associatives, aussi admirables soient-elles, ne peuvent se substituer à l'action publique.
Il est temps d'agir pour que plus aucun enfant ne dorme dans la rue en France.
-
Chronologie des événements
Avant 2010: Le sans-abrisme des enfants devient une réalité préoccupante dans les écoles.
Début des années 2010: Début des occupations d'écoles par des collectifs citoyens pour mettre à l'abri des familles sans domicile.
2013: Adoption de la loi d'orientation et de refondation de l'école, qui élargit la mission de l'école à l'accueil des enfants dans leur globalité.
Automne 2014: Création du collectif "Jamais sans toi" à Lyon pour mettre à l'abri des enfants sans domicile dans des écoles.
Juillet 2017: Arrivée d'Ana Maria Stoparou et sa famille en France, confrontés au refus d'inscription scolaire et à la vie en bidonville.
2018:
- Fondation du collectif "École pour tous", regroupant des jeunes ayant vécu des difficultés d'accès et de réussite scolaire en raison de la précarité.
- Lancement d'un plaidoyer pour la trêve scolaire républicaine, visant à suspendre les expulsions habitatives pendant l'année scolaire.
2019: La Défenseure des enfants, Geneviève Avenard, estime à 100 000 le nombre d'enfants privés du droit à l'éducation en France.
2020:
- La crise sanitaire met en lumière la nécessité de loger tout le monde, y compris les populations les plus vulnérables.
- La Métropole de Lyon demande au collectif "Jamais sans toi" la liste des personnes à la rue pour les mettre à l'abri.
- La ministre Emmanuelle Wargon prolonge la mise à l'abri des familles jusqu'en 2022.
Juillet 2020: Publication du décret précisant les pièces justificatives nécessaires pour l'inscription scolaire, rendant illégales les demandes abusives de justificatif de domicile.
Septembre 2021: Mise en place d'un dispositif expérimental de médiation scolaire pour accompagner les enfants en situation de précarité vers l'école.
Février 2022:
- Lancement d'un appel à la création d'un réseau national pour lutter contre le sans-abrisme des enfants, soutenu par l'UNICEF, la Fédération des acteurs de la solidarité et la Fondation Abbé Pierre.
- Publication du "Toitoriel", guide pratique pour aider les enseignants et les parents d'élèves à soutenir les enfants sans domicile.
7 février 2022: Adoption de la loi "Adrien Taquet" interdisant les sorties sèches de l'Aide Sociale à l'Enfance.
Rentrée 2022:
- Lancement du réseau national de collectifs citoyens contre le sans-abrisme des enfants.
- Publication du baromètre de l'UNICEF révélant le chiffre de 3 000 enfants à la rue, interpellant la Première ministre sur la question.
- Demande de création de 10 000 places d'hébergement d'urgence, soutenue par plusieurs associations.
Octobre 2022: Publication du rapport conjoint de l'UNICEF et du Samu Social de Paris documentant les conséquences de l'absence de domicile sur la santé mentale des enfants.
Janvier 2023: Le ministre du Logement Patrice Vergrie annonce le déblocage de 120 millions d'euros pour créer 10 000 places d'hébergement d'urgence.
Mars 2023: Expulsion du bidonville où vivait Ana Maria Stoparou à Antony, entraînant la déscolarisation de nombreux enfants.
Mai 2023: Lancement de l'Observatoire du sans-abrisme par le ministre du Logement.
Juin 2023: Publication des observations du Comité des droits de l'enfant de l'ONU, recommandant la mise en œuvre d'une politique pluriannuelle de l'hébergement et du logement avec une attention spécifique aux enfants et aux familles.
Août 2023: Le baromètre "Enfants à la rue" de la Fédération des acteurs de la solidarité recense 1990 enfants en demande non pourvue au 115, soit 20% de plus qu'en 2022.
Septembre 2023: Mise en place du Pacte des solidarités, incluant des mesures pour l'accompagnement des enfants et des familles en difficulté.
Octobre 2023: Le nombre d'enfants en demande non pourvue au 115 atteint 2082, soit une augmentation de 40% en un mois.
Mai 2024: La Fédération des acteurs de la solidarité recense 1942 enfants en demande non pourvue au 115.
Événements récents:
- Expulsion d'un gymnase à Lyon où se réfugiaient des femmes avec enfants du collectif "Solidarité entre femmes à la rue".
- Recensement hebdomadaire du collectif "Jamais sans toi" à Lyon estimant à 328 le nombre d'enfants sans abri dans l'agglomération.
- Augmentation du nombre de familles sans abri hébergées dans les écoles occupées par le collectif "Jamais sans toi" à Lyon.
- Multiplication des expulsions de bidonvilles à Saint-Denis en vue des Jeux olympiques, laissant des dizaines d'enfants scolarisés sans solution de relogement.
- Personnages principaux
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Ana Maria Stoparou: Porte-parole du collectif "École pour tous", jeune femme d'origine rom arrivée en France en 2017, ayant vécu en bidonville et confrontée au refus d'inscription scolaire et aux expulsions. Son témoignage met en lumière les difficultés rencontrées par les enfants sans domicile pour accéder à l'école et la nécessité de la trêve scolaire républicaine.
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Anina Tchouchou: Avocate et marraine du collectif "École pour tous", issue de l'immigration rom, ayant elle-même vécu l'extrême précarité et la privation d'école en France. Elle plaide pour la trêve scolaire républicaine, la systématisation du contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans et le développement du dispositif de médiation scolaire.
- Julie Lignon: Chargée de plaidoyer sur les questions de lutte contre la pauvreté infantile à UNICEF France. Elle alerte sur l'explosion du nombre d'enfants sans abri et les conséquences néfastes de l'absence de logement sur leur développement et leur santé. Elle préconise le renforcement du parc d'hébergement, la mise en œuvre d'une politique pluriannuelle de l'hébergement et du logement, et un accompagnement global des enfants et des familles.
- Raphaël Vullier: Porte-parole du collectif "Jamais sans toi" à Lyon. Il dénonce l'explosion du nombre d'enfants sans abri dans l'agglomération lyonnaise et la multiplication des remises à la rue après la crise sanitaire. Il appelle à la création de places d'hébergement d'urgence et au respect des principes d'inconditionnalité et de continuité de l'hébergement.
- Patrice Vergrie: Ancien ministre du Logement ayant annoncé le déblocage de 120 millions d'euros pour la création de 10 000 places d'hébergement d'urgence.
- Geneviève Avenard: Défenseure des enfants en 2019, ayant estimé à 100 000 le nombre d'enfants privés du droit à l'éducation en France.
- Emmanuelle Wargon: Ancienne ministre du Logement ayant prolongé la mise à l'abri des familles sans domicile pendant la crise sanitaire.
- Adrien Taquet: Ancien secrétaire d'État à l'Enfance et aux Familles, à l'origine de la loi interdisant les sorties sèches de l'Aide Sociale à l'Enfance.
- Olivier Klein: Ancien ministre du Logement ayant pris l'engagement, non tenu, de ne plus avoir aucun enfant à la rue.
- Gérard Collomb: Ancien maire de Lyon, dont le mandat a été marqué par une politique conflictuelle envers les occupations d'écoles par le collectif "Jamais sans toi".
- Grégory Doucet: Actuel maire de Lyon, ayant pris des engagements pour lutter contre le sans-abrisme mais critiqué pour l'expulsion de familles d'un gymnase.
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Institutions et organisations
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UNICEF France: Organisation non gouvernementale (ONG) luttant pour les droits des enfants, publiant des rapports et des baromètres sur la situation des enfants sans abri et menant des actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics.
- Fédération des acteurs de la solidarité: Regroupement d'associations luttant contre l'exclusion sociale, publiant le baromètre annuel "Enfants à la rue" et plaidant pour le respect des droits des personnes sans domicile.
- Fondation Abbé Pierre: Fondation reconnue d'utilité publique luttant contre le mal-logement, publiant des rapports sur la situation des familles mal-logées et plaidant pour une politique du logement d'abord.
- Samu Social de Paris: Association venant à l'aide aux personnes sans domicile fixe, collaborant avec l'UNICEF pour documenter les conséquences de l'absence de domicile sur les enfants.
- Collectif "Jamais sans toi": Collectif citoyen de Lyon occupant des écoles pour mettre à l'abri des enfants sans domicile et alertant les pouvoirs publics sur la situation.
- Collectif "École pour tous": Collectif regroupant des jeunes ayant vécu des difficultés d'accès et de réussite scolaire en raison de la précarité, plaidant pour la trêve scolaire républicaine et la systématisation du contrat jeune majeur.
- Association "L'école au présent": Association de Marseille menant un travail de médiation scolaire et ayant démontré les effets positifs de la trêve scolaire sur la scolarisation des enfants.
- Collectif "Solidarité entre femmes à la rue": Collectif de femmes sans domicile à Lyon, organisant des actions pour alerter sur leur situation et se mettre à l'abri.
- Collectif "Mort de la rue": Collectif recensant les décès de personnes sans domicile et dénonçant l'inaction des pouvoirs publics.
- Délégation interministérielle au logement à l'habitat (DIAL): Organisme chargé de coordonner la politique du logement, soutenant le développement du dispositif de médiation scolaire.
- Observatoire des expulsions des lieux de vie informels: Organisme documentant les expulsions de bidonvilles et leurs conséquences, notamment sur les enfants.
- Comité des droits de l'enfant de l'ONU: Organisme international veillant au respect de la Convention internationale des droits de l'enfant, ayant formulé des recommandations à la France sur la prise en compte des enfants dans la politique du logement.
- Cour des comptes: Institution indépendante chargée de contrôler la gestion des finances publiques, ayant plaidé pour une politique du logement d'abord.
- Assemblée nationale: Chambre basse du Parlement français, ayant voté des amendements pour la création de places d'hébergement d'urgence et la trêve scolaire républicaine, balayés par le gouvernement.
- Sénat: Chambre haute du Parlement français, ayant voté des amendements pour la création de places d'hébergement d'urgence et s'intéressant à la situation des enfants sans domicile.
Thèmes principaux
- Droit à l'éducation: L'accès à l'école est un droit fondamental pour tous les enfants, pourtant les enfants sans domicile rencontrent de nombreux obstacles pour s'inscrire et poursuivre leur scolarité.
Les expulsions, les changements d'établissement, le manque de matériel scolaire et les difficultés de concentration liées à la précarité contribuent au décrochage scolaire et à la marginalisation de ces enfants. * * Protection de l'enfance: L'aide sociale à l'enfance (ASE) devrait accompagner les enfants en danger, y compris ceux vivant dans la précarité. Or, les témoignages recueillis dénoncent des placements discriminatoires et abusifs, notamment envers les familles roms, et un manque d'accompagnement global des familles en difficulté. Le placement en foyer n'est pas toujours la solution, et peut même s'avérer traumatisant pour les enfants. * * Hébergement d'urgence: La saturation du parc d'hébergement d'urgence, le manque de places adaptées aux familles et aux enfants, et la non-application des principes d'inconditionnalité et de continuité de l'hébergement laissent des milliers d'enfants à la rue. Les expulsions de bidonvilles et de squats, souvent sans proposition de relogement, aggravent la situation. * * Logement: L'accès à un logement stable est une condition essentielle pour permettre aux enfants de vivre dans un environnement sécurisé et propice à leur développement.
La pénurie de logements sociaux, les exigences de titres de séjour et les discriminations à l'encontre des familles les plus précaires rendent l'accès au logement extrêmement difficile. * * Solidarité nationale: L'orientation des familles sans domicile d'Île-de-France vers les régions doit se faire dans le respect de leur choix et de leur ancrage territorial, avec un accompagnement adapté et la garantie de places d'hébergement disponibles.
Les disparités territoriales en matière de prise en charge et de moyens alloués à l'hébergement et à la protection de l'enfance doivent être corrigées. * * Mobilisation citoyenne: Le rôle des collectifs citoyens et des associations est crucial pour alerter sur la situation des enfants sans domicile, les mettre à l'abri, les accompagner vers l'école et plaidoyer pour leurs droits.
Cependant, la générosité citoyenne ne doit pas se substituer à l'action des pouvoirs publics, qui ont la responsabilité de garantir les droits fondamentaux de tous les enfants. * * Préconisations: La trêve scolaire républicaine, la systématisation du contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans, le développement du dispositif de médiation scolaire, la création de places d'hébergement d'urgence adaptées aux familles, la mise en œuvre d'une politique du logement d'abord et la lutte contre les discriminations sont autant de solutions pour lutter contre le sans-abrisme des enfants.
L'investissement dans la prévention et l'accompagnement des familles est essentiel pour éviter le décrochage scolaire et la marginalisation de ces enfants.
L'intérêt supérieur de l'enfant doit être au cœur de toutes les politiques publiques.
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Ce texte est la transcription d'une audition au Sénat de la ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet.
L'audition porte sur les grandes orientations de son ministère, notamment la réforme du « choc des savoirs », l'inclusion scolaire, la lutte contre le harcèlement et les atteintes à la laïcité, ainsi que les questions de recrutement et de rémunération des enseignants.
De nombreux sénateurs posent des questions précises sur des points spécifiques de la politique éducative, et la ministre répond en détail, exposant sa méthode et ses priorités.
Le dialogue est vif et met en lumière les défis et les enjeux du système éducatif français.
Voici un sommaire minuté de l'audition d'Anne Genetet, ministre de l’Éducation Nationale, au Sénat :
00:00-04:00 : Introduction par le Président de la commission * Félicitations à la ministre pour sa nomination. * Rappel des travaux récents de la commission sur l'éducation. * Annonce des deux points d'interrogation du Président : * Bilan du « choc des savoirs » et la mise en place des groupes de besoins. * Suite à donner au rapport sur les menaces et atteintes à l'encontre des enseignants.
04:01-10:55 : Propos liminaire de la ministre * Remerciements pour l'invitation et l'importance accordée aux échanges avec le Sénat. * Priorité de son mandat : « Élever ». * Élever le niveau scolaire des élèves. * Élever le niveau social de la jeunesse. * Tenir la promesse républicaine de l'école. * Élever l’exigence en matière de respect des valeurs de la République, de la laïcité et du respect dû aux professeurs. * Hommage aux professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard, victimes du terrorisme. * Engagement de la ministre à poursuivre les réformes engagées par ses prédécesseurs pour renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux. * Mise en place des groupes de besoins et évaluation de dispositifs comme « Devoirs faits », le remplacement des absences et les « vacances apprenantes ». * Maintien des groupes de besoins pour les classes de 6e et 5e à la rentrée 2025 et annonce prochaine des modalités d’adaptation pour les classes de 4e et 3e. * Ambition d'un dispositif « Ambition Lycée » pour accompagner les élèves vers la réussite, intégrant les groupes de besoins, une meilleure préparation au brevet et une possible réforme du diplôme. * Dédoublement des classes en zone d’éducation prioritaire (ZEP). * Lutte contre les violences, les atteintes à l'autorité des professeurs et aux valeurs de la République. * Soutien psychologique pour les élèves et le personnel et renforcement de la médecine scolaire. * Ambition d’une école inclusive, 20 ans après la loi de 2005. * Importance du dialogue entre l’État et les collectivités locales et relance des travaux du Comité des élus locaux. * Revalorisation salariale des enseignants et autres personnels de l’éducation nationale. * Présentation des arbitrages budgétaires de la ministre en novembre. * L’école, premier budget de la Nation en 2025.
10:56-13:05 : Questions du rapporteur Jacques Grosperrin * Félicitations à la ministre et rappel de la nécessité d'inscrire les réformes dans la durée. * Satisfaction quant à la fermeté affichée sur la laïcité. * Questions : * Suppression des postes d’enseignement prévue au budget 2025 et évolution démographique scolaire. * Relance de l’agenda social et priorités de la ministre en matière de chantiers et de calendrier.
13:06-16:30 : Réponses de la ministre aux questions de Jacques Grosperrin * Rappel de la consigne de protection fonctionnelle systématique pour les enseignants menacés et travail en cours pour permettre aux établissements scolaires de porter plainte. * Préparation du dispositif d’hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard pour 2025. * Suppression de postes : * Rejet de l’hypothèse de relever le seuil de dédoublement des classes. * Répartition des moyens et recomposition du maillage territorial : pas de schéma unique depuis Paris, adaptation aux besoins de chaque territoire en concertation avec les élus locaux. * Réflexion à mener sur l’école du futur face à la baisse démographique. * Agenda social : * Réflexion sur les milieux de carrière, la progression de la rémunération et les conditions de travail. * Espoir que l’attractivité du métier d’enseignant permettra de recruter davantage de candidats motivés.
16:31-21:45 : Questions de Max Brisson et Anck Billon * Soutien au « choc des savoirs » et aux groupes de besoins. * Questions sur : * Positionnement de la ministre sur les propositions du rapport Brisson-Billon concernant la formation des professeurs. * Accompagnement des jeunes professeurs (affectation, mutation, formation). * Pluriannualité de la carte scolaire. * Garantie de la pérennité du recours à l’instruction en famille (IEF) et de la liberté d’enseignement. * Avenir de l’Office public de la langue basque. * Bilan de la mise en œuvre de la loi Molac. * Position de la ministre sur l’interdiction des téléphones portables dans les collèges et lycées.
21:46-34:20 : Questions de Marie-Pierre Monier, Annique Billon, Monique de Marco, Laure Darcos, Lord Arcos et réponses de la ministre * Questions sur : * Maintien des 4000 postes d’enseignants et baisse du taux d'encadrement dans le premier degré. * Finalisation de la limitation des effectifs à 24 élèves en grande section de maternelle, CP et CE1. * Précarité des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). * Remplacement des AESH absentes. * Fond d’innovation pédagogique. * Tenue des séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle. * Mise en œuvre effective des 3 séances annuelles d’éducation à la sexualité. * Moyens humains et financiers pour la mise en application de la loi Vial. * Difficultés de mise en œuvre et de contrôle du pacte enseignant dans le second degré. * Financement de l’enseignement privé sous contrat et réaffirmation des principes de la loi Debré. * Compatibilité de la politique des groupes de moyens avec l’équilibre entre socle commun et actions de soutien. * Renforcement de la mixité sociale par la réforme des groupes de moyens. * Coût global des politiques du « choc des savoirs ». * Manque de personnel et ses conséquences sur les conditions d'apprentissage des élèves. * Bilan du déploiement du pacte enseignant et mesures pour pallier le manque de professeurs. * Risques liés à la labellisation des manuels scolaires. * Bilan du numéro 318 contre le harcèlement scolaire. * Avenir de l’éducation artistique et culturelle et du Pass Culture.
34:21-36:45 : Questions de Cédric Vial * Demande d’un échange approfondi avec la ministre sur l’école inclusive suite à son rapport. * Rappel de la simplicité de la loi Vial sur la prise en charge des AESH sur le temps méridien et critique de la complexité de la circulaire d’application. * Demande d’abrogation de la circulaire d’application et d’engagement de la ministre pour une mise en œuvre simple de la loi.
36:46-40:20 : Questions de Catherine Morin-Desailly * Plaidoyer pour le maintien des dispositifs d’éducation artistique et culturelle antérieurs au Pass Culture, notamment « Maternelle, Collège et Lycée au cinéma ». * Remise en cause de ce dispositif par la réforme du remplacement de courte durée et manque d’anticipation des conséquences. * Importance de l’éducation aux images et aux médias. * Mise en œuvre de la loi de 2019 sur la formation des formateurs au numérique et demande de précisions sur les moyens alloués. * Soutien à la ministre sur la question de la surexposition des enfants aux écrans et rappel de la loi sur la surexposition des moins de 3 ans.
40:21-42:05 : Questions de Colombe Brossel * Importance de l’alerte sociale lancée par les organisations syndicales et illustration des difficultés rencontrées par les enseignants et l’école. * Proposition de la ministre de laisser les débats parlementaires aller à leur terme sur la suppression des postes. * Demande d’engagement de la ministre pour que les débats parlementaires priment sur un éventuel 49.3 et que la suppression des postes soit reconsidérée si un amendement de la majorité est adopté.
42:06-44:30 : Questions d’Anne Ventalon * Importance de la concertation avec les élus locaux sur la fermeture d’écoles rurales. * Difficultés liées aux remplacements d’enseignants absents en milieu rural. * Demande de solutions pour concilier suppressions de postes et difficultés rencontrées en milieu rural tout en garantissant un enseignant à chaque enfant. * Proposition de sensibiliser les rectorats à la question des affectations et mutations des enseignants élus locaux.
44:31-47:10 : Questions d’Emeric Durieux et Pierre Ouzoulias * Manque de soutien de l’Éducation Nationale envers Samuel Paty avant son assassinat. * Augmentation des demandes de protection fonctionnelle et des démissions d’enseignants. * Déclaration du ministre délégué chargé de la réussite scolaire sur la dégradation de la situation en matière de laïcité. * Question sur le niveau réel des atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires et sur les changements effectifs depuis l’assassinat de Samuel Paty. * Nécessité d’une protection absolue pour les professeurs qui défendent les principes de la République. * Baisse du taux d’octroi de la protection fonctionnelle. * Demande de précisions sur les intentions de la ministre concernant l’inscription de la protection fonctionnelle dans la loi. * Application de la laïcité dans les écoles privées et publiques.
47:11-48:30 : Question d’Alexandra Borchio Fontimp * Polémique sur la sélection d’une œuvre littéraire pour le Prix Goncourt des lycéens 2024 contenant des passages pornographiques et faisant l’apologie de l’inceste et du suicide. * Interrogation sur les motivations et les modalités de sélection de cet ouvrage. * Nécessité de poser des limites à la liberté d’expression lorsque l’ouvrage est destiné à des adolescents.
48:31-49:50 : Questions de Karine Daniel * Demande de précisions sur la déclinaison territoriale et locale de la circulaire de juillet 2024 concernant la prise en charge des AESH sur le temps de pause méridien. * Appel à la simplification des procédures. * Demande d’éléments nouveaux et de calendrier concernant la révision de la carte des écoles classées en REP et REP+. * Cas de l’école Nelson Mandela de Saint-Herblain (44) en attente de classement en REP+.
49:51-52:00 : Questions de Claude Kern et Béatrice Gosselin * Politique sportive du ministère et dynamisation de l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques. * Demande de précisions sur le nombre de refus de demandes d’instruction en famille (IEF) à la rentrée 2024 et sur les instructions ministérielles relatives à la loi séparatisme. * Mise en place chaotique du dispositif des 30 minutes d’activité physique quotidienne (APQ). * Confusion entre les cours d’EPS et les 30 minutes d’APQ. * Demande de précisions sur les formations prévues pour les enseignants et les aides apportées. * Difficultés pour les enseignants nommés en région parisienne de revenir dans leur territoire d’origine après plusieurs années d’ancienneté. * Demande d’assouplissement du dispositif de mutation.
52:01-54:55 : Questions de Jean-Gérard Paumier, Brigitte Lherbier et Guy Benarroche * Difficultés d’application de la loi Vial dans le département d’Indre-et-Loire. * Demande d’engagement de la ministre pour la mise en œuvre effective de la loi. * Absence de professeurs de français et de mathématiques dans certains collèges du département de la Manche depuis la rentrée scolaire. * Incohérence entre la suppression de postes et l’objectif affiché de baisser le nombre d’élèves par classe. * Echec de la mesure de limitation des détachements à 6 ans dans l’enseignement français à l’étranger. * Difficultés de recrutement, perte d’attractivité du réseau pour les enseignants, mobilité en berne, fragilisation des personnels. * Demande d’abrogation de la mesure.
54:56-63:10 : Questions de Pierre-Antoine Lévi, Bernard Fialaire, Marie-Jeanne Beffara et Michel Savin et réponses de la ministre * Multiplication par 4 des actes antisémites dans les écoles, collèges et lycées sur l’année scolaire 2023-2024. * Augmentation des actes racistes. * Demande de précisions sur les mesures envisagées par la ministre pour l’enseignement primaire et secondaire face à la gravité de la situation. * Proposition d’étendre certaines dispositions de la proposition de loi sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur à l’enseignement secondaire. * Importance de la collaboration avec les collectivités territoriales pour l’éducation des enfants. * Proposition de partage des compétences entre l’Éducation Nationale et les départements en matière de médecine scolaire et de suivi social des familles. * Orientation des stages, cités éducatives, territoires éducatifs ruraux. * Intégration de l’intelligence artificielle dans l’éducation. * Maintien du fonds de soutien aux activités périscolaires pour l’année en cours et extinction prévue à la rentrée 2025. * Vision prospective pour la carte scolaire en milieu rural. * Absence de professeurs de français et de mathématiques dans certains collèges du département de l'Isère.
63:11-64:25 : Conclusion de la ministre * Disponibilité de la ministre pour répondre aux sollicitations des sénateurs en dehors des auditions. * Remerciements pour les questions riches et stimulantes. * Soutien à l’institution éducative.
Ce sommaire minuté vise à résumer les points clés de l'audition d'Anne Genetet. Il est important de noter que ce document ne représente pas une transcription exhaustive de l'audition et que certaines nuances et détails peuvent avoir été omis.
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Briefing Doc: L’orientation, source de souffrances internes et relationnelles
Source: Extrait de l'interview d'Emmanuelle Piquet, thérapeute formée à la thérapie brève stratégique, fondatrice des centres à 180 degrés, dans l'épisode 129 du podcast "Parentalité et adolescence".
Thème principal: L'orientation scolaire et professionnelle comme source de souffrance pour les adolescents et leurs parents.
Points importants:
Souffrance partagée: L'orientation est un moment charnière, source de stress et d'inquiétude pour les adolescents et leurs parents.
Les parents souffrent souvent de la pression sociale et de l'idée que la réussite de leur enfant est un reflet de leur propre compétence parentale:
"l'équation c'est vraiment s'ils n'ont pas réussi dans toutes ces facettes de leur vie c'est qu'on n'a pas été bons parents."
Cette anxiété parentale peut se transmettre à l'adolescent et créer des tensions dans la relation.
Conflit entre désir et raison: Les adolescents peuvent ressentir une souffrance face à l'incompréhension de leurs parents et au manque de prise en compte de leurs aspirations profondes.
Les parents, guidés par des critères rationnels (employabilité, sécurité financière), peuvent pousser leurs enfants vers des voies qui ne correspondent pas à leurs désirs profonds:
"ça peut générer lorsque c'est en opposition en fait avec l'intime plaisir l'intime désir dans l'adolescence ça peut créer les frottements qui génère évidemment des souffrances de part et d'autre."
La "dictature du métier passion": L'injonction de trouver un métier passion est une source de pression supplémentaire pour les adolescents.
Cette quête du bonheur absolu dans le travail peut être paralysante et générer de l'angoisse:
"il y a quand même encore des ados qui se disent il faut vraiment que je trouve un métier qui me plaise et qui essayent plusieurs métiers mais pas exactement jusqu'au bout qui réfléchissent à différents métiers et qui sont encore une fois que dans leur cerveau et pas dans le corps."
Il est important de déconstruire cette idée et de rappeler que le travail peut être source de satisfaction sans nécessairement être une passion dévorante.
L'impact des diagnostics: Les diagnostics (dyslexie, TDAH, HPI…) peuvent limiter la perception des adolescents et les enfermer dans une identité qui restreint leurs choix d'orientation.
Il est important de rappeler aux adolescents qu'ils ne sont pas réductibles à leur diagnostic et qu'ils ont un potentiel qui dépasse les étiquettes.
Le rôle des parents :
Accompagner sans imposer: les parents doivent accompagner leurs enfants dans leur réflexion, sans chercher à leur imposer leurs propres choix.
Encourager l'exploration : il faut encourager les adolescents à explorer différentes pistes, à faire des stages, à rencontrer des professionnels.
Faire confiance et laisser la place aux "chemins de traverse": accepter que le parcours de leur enfant puisse être différent de celui qu'ils avaient imaginé.
"je crois qu'il faut pas avoir peur des chemins de traverse c'est-à-dire que pour moi la rigidité la plus génératrice de souffrance de parents et je le redis je les comprends parfaitement c'est de vouloir absolument que l'enfant prenne le taureau c'est l'autoroute qui est hyper sécurisé qui est très clair qui est où tout est bien indiqué"
Se décentrer : ne pas faire de l'orientation de leur enfant le sujet principal de leurs conversations.
Message principal: L'orientation est un processus complexe qui doit être abordé avec bienveillance et sans pression excessive.
Il est important de laisser la place aux désirs de l'adolescent, de l'accompagner dans ses explorations et de lui faire confiance dans sa capacité à trouver sa voie, même si elle est différente de celle que l'on avait imaginée.
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Cette transcription d'une vidéo YouTube de la chaîne « Parentalité et Adolescence » présente une interview d'Emmanuelle Piquet, thérapeute spécialisée dans les souffrances scolaires.
L'entretien porte sur les difficultés relationnelles et internes liées à l'orientation scolaire des adolescents.
Piquet identifie deux principales sources de souffrance :
les conflits entre les désirs de l’adolescent et les attentes des parents, et la pression liée à l’idéal du « métier passion ».
Elle propose une approche thérapeutique axée sur l'apaisement des relations et l'acceptation des « chemins de traverse », encourageant les parents à soutenir leurs enfants plutôt qu’à les contrôler.
Enfin, elle souligne l'importance de ne pas surdiagnostiquer les difficultés des adolescents.
Bien sûr, voici un sommaire minuté de la vidéo "L’orientation crée des souffrances internes et relationnelles - Emmanuelle Piquet - Ep.129" :
0:00-1:55 : Introduction * Présentation de l'épisode et du sujet: l'orientation et les souffrances qu'elle peut engendrer. * Introduction d'Emmanuelle Piquet, thérapeute spécialisée dans les souffrances scolaires et fondatrice des centres à 180 degrés.
1:55-5:10 : L’orientation, source de souffrance * Explication du concept de "souffrance globale" liée à l'orientation, un moment charnière et de rupture. * Mise en avant de la souffrance des parents d'élèves, souvent plus importante que celle des adolescents. * Identification de deux types de souffrance parentale : * La pression exercée sur l'adolescent pour qu'il choisisse une voie qui ne lui correspond pas forcément, basée sur des critères rationnels d'employabilité et de réussite. * L'injonction implicite à la réussite académique, issue d'un environnement familial performant, qui pèse sur l'adolescent et crée une pression supplémentaire.
5:10-8:40 : Les souffrances des adolescents * Description de la souffrance des adolescents confrontés à un choix d'orientation qui ne correspond pas à leurs aspirations. * Mise en avant du concept de "dictature du métier passion", une injonction moderne qui pousse les adolescents à trouver un métier source d'épanouissement permanent. * Explication des conséquences négatives de cette injonction: blocage, peur de l'échec, et sentiment d'une vie ratée si le métier passion n'est pas trouvé.
8:40-11:00 : L'impact du diagnostic sur l'orientation * Discussion sur l'impact des diagnostics (dyslexie, TDAH, HPI...) sur la perception des adolescents de leurs capacités et de leurs choix d'orientation. * Risque d'essentialisation et de limitation des possibles pour les adolescents diagnostiqués.
11:00-15:30 : Conseils pour accompagner son adolescent * Importance de l'accompagnement et de la confiance pour aider l'adolescent dans son orientation. * Encourager les "chemins de traverse" plutôt que la voie toute tracée, permettant une exploration plus riche et des rencontres plus diversifiées. * Déconstruire l'équation "réussite académique = bonheur professionnel", en montrant des exemples de parcours différents. * Adopter une posture d'accompagnement bienveillante, en étant "à côté" de l'adolescent plutôt qu'"entre lui et le monde".
15:30-18:45 : Gérer le désintérêt de l'adolescent * Fréquence du désintérêt des adolescents pour leur avenir et explication du lien avec la prise en charge excessive des parents. * Injonction paradoxale "soit motivé", qui renforce le manque de motivation de l'adolescent. * Importance de responsabiliser l'adolescent en lui laissant la liberté de s'intéresser ou non à son orientation, tout en restant disponible pour l'accompagner s'il en fait la demande.
18:45-21:30 : Métaphore du jardinier et message aux auditeurs * Métaphore du jardinier pour illustrer l'importance de laisser l'adolescent s'épanouir à son rythme et de ne pas le surprotéger. * Message aux auditeurs: l'enfant deviendra un adulte magnifique quel que soit son chemin, et il a les ressources nécessaires pour y parvenir.
21:30-22:40 : Conclusion * Invitation à suivre Emmanuelle Piquet sur les réseaux sociaux et à visiter le site web de son centre à 180 degrés. * Remerciements et conclusion de l'épisode.
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Briefing Doc: L'IA Générative au service de la recherche de financements
Source: Webinaire Solidatech - "L'IA Générative au service de votre recherche de financements", 17 janvier 2025. Intervenants: Solidatech, Latitudes (programme IA for Good), Wavestone.
Lien: https://www.youtube.com/watch?v=ZP4BMjrXESI
Thèmes Principaux:
Introduction à l'IA générative et ses applications pour les associations.
Présentation d'un cas pratique: la génération automatisée de dossiers de demandes de financement.
Démonstration de l'utilisation d'un agent conversationnel (chatbot) personnalisé avec Custom GPT d'OpenAI.
Bonnes pratiques et conseils pour une utilisation responsable et efficace de l'IA.
Points Clés:
L’IA générative, un outil puissant pour les associations: L'IA générative peut aider les associations dans divers domaines:
Marketing et communication : Génération de contenu pour les réseaux sociaux, création de supports de communication.
Gestion de projet: Synthèse de documents, rédaction de comptes rendus.
Tâches administratives : Automatisation de tâches répétitives, aide à la rédaction de documents complexes.
Cas pratique : Génération de dossiers de demande de financement: Le webinaire se concentre sur l'utilisation de Custom GPT pour automatiser la rédaction de dossiers de financement.
Custom GPT : Un service d'OpenAI permettant de créer des agents conversationnels personnalisés en intégrant des documents spécifiques.
Avantages : Réponses plus précises et fiables, gain de temps.
Fonctionnement : L'utilisateur fournit des documents à l'agent (informations sur l'association, le projet, le formulaire du bailleur) qui les utilise pour répondre aux questions.
Démonstration : Les intervenants montrent comment configurer l'agent, lui fournir des documents et interagir avec lui pour obtenir un dossier de financement complet.
Bonnes pratiques pour une utilisation responsable: Confidentialité des données:Anonymisation:
Il est important de supprimer ou de masquer les données personnelles sensibles avant de les fournir à l'agent.
Politique de OpenAI: OpenAI affirme ne pas utiliser les données fournies pour entraîner ses modèles, mais il est important de rester vigilant.
Impact environnemental: L'utilisation de l'IA a un impact environnemental.
Il est important de l'utiliser de manière raisonnée en minimisant le nombre de requêtes.
Rôle de l'humain: L'IA doit être utilisée comme un assistant et non comme un remplaçant.
Il est crucial de relire, corriger et valider le contenu généré par l'IA.
Citations:
"L’intelligence artificielle ça va être finalement tous les systèmes qui sont capables de prédire des situations ou de générer des nouveaux contenus en s’appuyant sur des données passées."
"On a utilisé un algorithme chat GPT mais c’est un service qui est un peu un chat GPT amélioré à savoir le service custom GPT."
"Pour les personnes qui sont frileuses [face à l'IA] c’est aussi fait pour qu’on puisse vous expliquer comment l’utiliser de manière responsable et sécurisée."
"L’idée c’est de pouvoir personnaliser un besoin [avec Custom GPT], chose que chat GPT pourrait avoir des limites."
"L’important sur les documents, il faut comprendre que l’IA se base sur les données. Sans données on peut rien faire."
"Dès qu’il y a des informations par rapport aux données personnelles, par rapport à ce que vous jugez sensible, vous pouvez les masquer."
Ressources:
Articles de Solidatech :
L'intelligence artificielle : de quoi parle-t-on et quel est l'intérêt pour votre association ?
L'automatisation des tâches.
Programme IA for Good de Latitudes: Newsletter, webinaires, sessions de conseil avec des spécialistes.
Contact : Sandrine (Solidatech) - [adresse email] - pour un accompagnement personnalisé sur la recherche de financements.
Conclusion:
L'IA générative représente un outil puissant pour les associations, notamment pour les aider dans leur recherche de financements.
Cependant, il est important de l'utiliser de manière responsable et éthique en gardant à l'esprit les questions de confidentialité des données, d'impact environnemental et du rôle de l'humain.
Le programme IA for Good et les ressources de Solidatech peuvent accompagner les associations dans la découverte et l'utilisation de ces technologies.
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Ce webinaire de Solidatech, en partenariat avec Latitudes, Share It, et Wavestone, présente l’IA générative et son application concrète à la recherche de financements pour les associations.
Il explore les principes de l’IA générative, notamment l’utilisation d’un GPT personnalisé pour créer des demandes de financement.
Une démonstration pratique est offerte, suivie d’une session de questions-réponses.
Le programme IA for Good est également présenté comme une ressource d'accompagnement.
Enfin, des conseils pratiques et des ressources supplémentaires sont fournis aux participants.
Voici un sommaire minuté du webinaire « L’IA générative au service de votre recherche de financements » d’après la transcription :
- 0:00-1:10 Introduction et consignes :
Présentation du webinaire, consignes pour poser des questions via l’onglet Q&R, consignes pour utiliser le chat pour des échanges informels et pour partager des liens.
- 1:10-5:20 Présentation de Solidatech:
Camille présente Solidatech, une association qui aide les autres associations à maximiser leur impact grâce au numérique en leur facilitant l’accès à des logiciels et du matériel à prix réduit.
Elle détaille les actions de Solidatech, leurs solutions en ligne et les services qu’elles proposent, tels que des ressources gratuites, des outils d’autodiagnostic, des webinaires, des formations et un annuaire de prestataires.
- 5:20-7:52 Présentation du programme IA for Good:
Karen présente IA for Good, un programme gratuit destiné aux structures de l’impact pour les sensibiliser et les accompagner dans la compréhension et l’utilisation de l’IA générative.
Elle détaille les différents formats d’accompagnement proposés : newsletter, webinaires, hackathons, formations et sessions de conseil personnalisées.
- 7:52-8:19 Introduction de Wavestone et des intervenants:
Karen introduit Wavestone, partenaire du programme IA for Good, et présente les intervenants Lison Évoré, consultante en data sciences, et Germain, consultant spécialisé en transformation digitale, IA générative et machine learning.
- 8:19-13:36 Sondages :
Deux sondages sont réalisés auprès des participants. Le premier vise à identifier le niveau de familiarité avec l’IA générative et les outils utilisés.
Le second sonde le sentiment général vis-à-vis de l’IA, entre enthousiasme et réticence.
- 13:36-19:36 Apports théoriques:
Lison et Germain présentent les principes de base de l’IA générative en la replaçant dans le contexte de la valorisation de la donnée.
Ils expliquent les trois niveaux d’exploitation : descriptif, prédictif et génératif, et situent l’IA dans les deux derniers. Ils soulignent les limites et le potentiel de l’IA, en particulier pour les associations.
- 19:36-26:34 Présentation de Custom GPT et des bonnes pratiques:
Germain explique en détail la solution Custom GPT utilisée pour générer des dossiers de demande de financement.
Il met l’accent sur la personnalisation de l’agent GPT via des consignes (persona, objectifs, contraintes) et l’utilisation de documents spécifiques.
Il aborde les notions de prompt engineering et de RAG (Retrieval Augmented Generation), ainsi que l’importance de la qualité des données fournies.
- 26:34-44:18 Atelier pratique:
Germain présente un cas d’usage concret en utilisant un agent Custom GPT personnalisé pour la rédaction de demandes de financement pour l’association Latitudes.
Il montre comment configurer l’agent, téléverser des documents et interagir avec lui pour affiner la rédaction.
- 44:18-59:21 Séance de questions-réponses :
Camille, Karen, Lison et Germain répondent aux questions des participants sur des sujets tels que la confidentialité des données, la personnalisation d’autres outils, l’anonymisation des données, les abonnements payants, la détection de l’IA, la pertinence de l’utilisation de l’IA pour les associations et les risques de biais.
- 59:21-59:30 Conclusion :
Camille remercie les participants, les intervenants et les co-organisateurs du webinaire, et encourage les participants à poursuivre leur exploration de l’IA générative.
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Briefing Doc: Karim Douieb et ses micro-projets de datavisualisation
Ce document résume les idées principales et les thèmes abordés par Karim Douieb, cofondateur de jetpack.AI, dans une présentation sur ses projets personnels de datavisualisation.
Thèmes principaux:
Importance des micro-projets: Douieb souligne l'importance des micro-projets pour l'apprentissage, l'exploration de nouvelles techniques, la liberté créative et la prise de risques. Il les voit comme un "terrain de jeu pour l'innovation" et un moyen de développer de nouvelles idées et perspectives.
Pouvoir de la visualisation: Douieb, se décrivant comme une personne visuelle, met en avant le pouvoir de la datavisualisation pour rendre les données compréhensibles et percutantes. Il cite l'exemple de son
CV graphique et de sa visualisation du vote populaire aux élections américaines, qui a connu un succès viral. Exploration de techniques innovantes: Douieb explore des techniques de visualisation non conventionnelles, notamment la 3D, la datasonification, les cartogrammes, les systèmes de particules et les polices variables. Il n'hésite pas à sortir des sentiers battus, quitte à produire des "flops" qui nourrissent son apprentissage.
Engagement citoyen et données bruxelloises: Douieb utilise fréquemment des données bruxelloises pour ses projets, s'engageant ainsi dans des questions citoyennes comme la diversité, l'inégalité et la pollution sonore. Ses visualisations servent à sensibiliser le public et à mettre en lumière des réalités souvent ignorées.
Inspiration et collaboration: Douieb s'inspire d'artistes et de designers qui repoussent les limites de la datavisualisation, notamment Giorgia Lupi, Stefanie Posavec et Mona Chalabi. Il encourage la collaboration avec des personnes ayant des compétences différentes pour enrichir la créativité et l'impact des projets. Idées et faits importants:
Identité bruxelloise: Douieb décrit Bruxelles comme un "melting pot" et utilise la datavisualisation pour déconstruire les préjugés sur l'immigration dans la ville. Sa visualisation "Brussel lovely pot" met en évidence la forte proportion d'immigrants européens à Bruxelles (70%).
Critique des représentations trompeuses: Douieb critique les visualisations qui induisent le public en erreur, comme la carte électorale américaine utilisée par Donald Trump. Il propose des alternatives plus précises et objectives, comme l'utilisation de cartogrammes.
Sensibilisation à la pollution sonore: Douieb utilise la datasonification pour créer une carte interactive du bruit à Bruxelles, permettant aux citoyens de prendre conscience de la pollution sonore dans leur quartier.
Importance de l'expérimentation et du partage: Douieb encourage l'expérimentation et le partage des projets, même imparfaits, pour obtenir des retours et stimuler la créativité. Il voit les "flops" comme des opportunités d'apprentissage.
Accessibilité de la datavisualisation: Douieb souligne que la datavisualisation est accessible à tous, même sans compétences en programmation.
Il cite l'exemple de Dear Data, un projet de cartes postales dessinées à la main qui explore des données personnelles. Citations:
"Pour moi, c'est essentiellement un moyen de rendre les données compréhensibles en fait avant tout."
"Une image peut avoir un impact aussi fort... cette faculté qu'a un visuel de percuter dans l'esprit et directement s'accrocher dans la rétine."
"L'idée c'est de commencer petit... et vous arriverez probablement à faire des choses comme ça un jour ou l'autre." "Faut vous lâcher... faut pas avoir honte de présenter et de le montrer... il y aura des flops c'est clair... mais vous aurez du feedback."
"Si vous savez pas coder... les meilleurs designers en datav que je connaisse c'est des gens qui savent pas coder."
Conclusion:
La présentation de Karim Douieb offre un aperçu inspirant de son approche créative et engagée de la datavisualisation.
Ses micro-projets, mêlant exploration technique et engagement citoyen, démontrent le potentiel de la visualisation pour éclairer, questionner et captiver l'attention du public.
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Ce texte est la transcription d'une présentation vidéo de Karim Douieb sur les micro-projets de datavisualisation.
Il met en avant l'exploration créative et l'expérimentation comme moteurs d'innovation, illustrant son propos avec de nombreux exemples variés et souvent originaux, allant de la représentation de l'immigration bruxelloise à l'utilisation de la 3D et de la simulation physique pour visualiser des données complexes.
Douieb souligne l'importance de ne pas craindre l'échec et de partager son travail, même imparfait, pour obtenir du feedback.
La présentation met l'accent sur la recherche de nouvelles approches visuelles pour rendre les données plus accessibles et percutantes.
Voici un sommaire minuté de la transcription :
- 00:00-03:09 : Introduction - Karim Douieb se présente et explique l'importance des petits projets pour explorer, innover et apprendre.
Il souligne que ces projets permettent de prendre des risques et de libérer sa créativité.
- 00:09-08:59 : Karim - CV - Douieb présente son parcours professionnel à travers un CV visuel.
Il met l'accent sur son besoin de schémas et de dessins pour comprendre et s'exprimer.
Il présente son parcours académique et professionnel depuis l'an 2000.
- 08:59-18:28 : A lovely melting pot - Douieb explique ses origines et les motivations derrière son projet "Brussels lovely melting pot".
Il présente l'essai graphique qui illustre la diversité de la population bruxelloise et ses origines.
Il met en évidence le fait que Bruxelles est une ville très diversifiée avec une forte proportion d'étrangers, dont la majorité est européenne.
Il souligne également la difficulté d'intégration de cette diversité.
- 18:58-30:37 : Try to impeach this - Douieb aborde son projet "Try to impeach this" qui remet en question une carte de vote américaine présentée par Lara Trump.
Il explique comment il a corrigé la représentation visuelle pour montrer une image plus honnête du vote populaire américain. Il souligne l'impact viral de sa visualisation.
- 30:37-34:11 : Les rues bruxelloises - Douieb présente son projet sur les rues de Bruxelles qui portent le nom de personnes.
Il met en évidence la faible proportion de rues portant des noms de femmes. Il explique comment sa visualisation met en avant cette inégalité.
- 34:11-39:30 : Bruit des transport - Douieb parle de son projet sur le bruit des transports à Bruxelles.
Il explique comment il a utilisé la datavisualisation et la sonification pour sensibiliser à la pollution sonore.
- 39:30-42:25 : 3D global surface temperature anomalies - Douieb aborde ses expérimentations en 3D.
Il présente une visualisation des anomalies de température à la surface du globe.
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42:25-43:37 : Blooming gender diversity - Douieb présente une visualisation en 3D de l'évolution de la représentation des femmes au Parlement européen.
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43:37-44:44 : Population by latitude - Douieb montre une visualisation en 3D de la population mondiale par latitude.
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44:44-47:24 : Average male body hair distribution - Douieb présente une visualisation humoristique de la distribution de la pilosité masculine dans le monde.
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47:24-48:30 : Olympic rings - Douieb évoque un projet en 3D sur les anneaux olympiques qui n'a pas rencontré le succès.
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48:30-51:20 : Show all data - Migration routes - Douieb aborde un projet de visualisation des routes migratoires qu'il a abandonné en raison de la sensibilité du sujet.
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51:20-53:37 : Show all data - All the passes - Douieb présente une visualisation des passes effectuées lors de 890 matchs de football.
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53:37-55:05 : Show all data - cost of housing - Douieb montre une visualisation en 3D du coût du logement à Bruxelles.
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55:05-59:45: The medium is the message - first name - Douieb explique l'importance d'utiliser le sujet dans la visualisation. Il présente un projet qui utilise la typographie pour représenter la popularité des prénoms.
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59:45-01:00:58 : Tornadoes - Douieb montre une visualisation en 3D de l'augmentation du nombre de tornades aux États-Unis.
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01:00:58-01:01:50 : Keyboard - Douieb présente une visualisation de la fréquence d'utilisation des lettres dans la langue anglaise, représentée sur un clavier.
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01:01:50-01:07:47 : conclusion - Douieb encourage à être créatif dans les projets de datavisualisation.
Il souligne l'importance d'explorer de nouvelles voies et de s'inspirer de personnes ayant des compétences différentes.
Il conclut en présentant des exemples de visualisations qui rendent les données plus humaines.
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Analyse des thèmes et des idées clés de la vidéo "Peut-on travailler COMME DES FOURMIS ?"
La vidéo explore la division du travail, un concept vieux de plusieurs siècles, en l'abordant sous l'angle de l'auto-organisation observée chez les fourmis.
Thèmes principaux:
Différents modèles de division du travail:
La vidéo présente trois approches principales : le plan prédéfini, le modèle du pilote (avec un chef) et l'auto-gestion.
Comparaison entre l'organisation humaine et celle des fourmis: La vidéo analyse comment la division du travail s'opère chez les fourmis, en la comparant aux dynamiques humaines.
Le modèle de seuil comme explication de l'auto-organisation:
La vidéo explique comment le modèle de seuil permet de comprendre la spécialisation spontanée et l'inégalité du temps de travail observées chez les fourmis.
Diffusion de la responsabilité et ses conséquences:
La vidéo examine comment la diffusion de la responsabilité, accentuée par la taille du groupe, peut affecter l'efficacité collective, en s'appuyant sur des exemples concrets.
Solutions pour pallier l'inégalité dans le travail en groupe:
La vidéo aborde le jeu des biens publics et l'introduction de sanctions comme mécanismes pour encourager la participation et l'équité.
Idées et faits importants:
L'absence de chef chez les fourmis:
Contrairement à l'idée reçue, la reine des fourmis n'a aucun rôle de gouvernance. "[...] la reine des fourmis c’est pas du tout une reine, c’est plutôt… une maman. [...] Elle n’a aucun rôle de gouvernance ni d’autorité, elle ne sait même pas ce qui se passe en dehors de sa chambre royale."
Deux types d'organisation chez les fourmis:
Certaines espèces ont une division du travail prédéfinie génétiquement (polymorphisme de caste) tandis que d'autres s'auto-organisent grâce au modèle de seuil.
Le modèle de seuil et ses implications:
Ce modèle explique comment la spécialisation et l'inégalité du temps de travail émergent spontanément dans un groupe en fonction du degré d'urgence des tâches et des seuils d'activation individuels.
Inégalité du temps de travail chez les fourmis:
Le modèle de seuil prédit l'apparition de "travailleurs acharnés" et d'une majorité d'individus inactifs, ce qui est corroboré par les observations. "[...] pour un très gros groupe, eh bien l’ensemble des tâches sera réalisées par environ 40% de travailleurs acharnés - ce sont les fourmis peintes en jaune, vert, et bleu qui ont des seuils d’activité très bas, des spécialistes. Et les 60% qui restent, ben ils font pas grand chose, ils regardent tranquillement."
Diffusion de la responsabilité chez les humains et les fourmis: L'étude sur "l'épreuve du porteur de piano" montre que la diffusion de la responsabilité diminue l'efficacité collective chez les humains, contrairement aux fourmis.
Importance des normes sociales pour les humains: Contrairement aux fourmis, les humains ont besoin de mécanismes supplémentaires, comme les sanctions, pour pallier l'inégalité et assurer la coopération.
"Donc vous voyez que pour le travail en auto-gestion, les humains contrairement aux fourmis ont besoin d’un niveau d’organisation supplémentaire pour être efficaces."
Conclusion:
La vidéo offre une réflexion stimulante sur la division du travail en comparant l'organisation des sociétés humaines et des fourmis.
Le modèle de seuil fournit un cadre explicatif pertinent pour comprendre l'auto-organisation et les défis inhérents au travail en groupe.
Points à approfondir:
Comparaison plus poussée des avantages et des inconvénients des différents modèles de division du travail.
Analyse des implications du modèle de seuil pour la gestion des équipes et des organisations humaines.
Exploration des solutions alternatives aux sanctions pour encourager la participation et l'équité dans le travail collaboratif.
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Ce texte explore la division du travail, comparant les approches humaines et celles des fourmis. Il analyse le modèle d'Adam Smith et le taylorisme, puis examine l'auto-organisation, notamment à travers l'étude de Deborah Gordon sur les fourmis Pogonomyrmex Barbatus.
Le texte présente trois modèles d'organisation : le plan prédéfini, le pilotage centralisé et l'auto-gestion, en soulignant les mécanismes de seuil et les implications de l'inégalité du travail, illustrées par des expériences comme le jeu des biens communs et l'épreuve du porteur de piano.
Enfin, il met en lumière les différences entre l'organisation sociale des fourmis et celle des humains, en particulier concernant la gestion de l'injustice et la nécessité de sanctions sociales chez l'humain.
Voici un sommaire minuté de la transcription :
- 0:00-1:19 : Introduction.
Le narrateur explique qu'il va parler de la division du travail, un concept qui existe depuis des siècles. Il prend l'exemple d'une fabrique d'épingles d'Adam Smith pour illustrer comment la spécialisation peut augmenter la productivité. Il mentionne également le taylorisme et le fordisme, deux modèles d'organisation du travail qui mettent l'accent sur l'efficacité mais qui peuvent être aliénants pour les travailleurs.
- 1:19-2:27 : L'auto-organisation.
Le narrateur s'intéresse à l'auto-organisation, c'est-à-dire la manière dont les groupes se répartissent les tâches sans chef ni plan préétabli.
Il prend l'exemple d'un groupe d'amis qui loue une maison de vacances et se demande comment ils vont s'organiser pour faire les courses, la cuisine, le ménage, etc.
Il compare ce type d'organisation à celle des fourmis, qui sont capables de s'organiser efficacement sans chef.
- 2:27-3:51 : Trois approches de la division du travail.
Le narrateur présente trois grandes approches de la division du travail : le plan prédéfini, le pilote et l'auto-gestion. Il explique les avantages et les inconvénients de chaque approche.
- 3:51-8:32 : Le modèle du pilote chez les fourmis ?
Le narrateur se demande si le modèle du pilote s'applique aux colonies de fourmis.
Il explique que la reine des fourmis n'est pas un chef, mais plutôt une mère qui pond des œufs. Il conclut que le modèle du pilote ne s'applique pas aux fourmis.
- 8:32-11:38 : L'auto-gestion chez les fourmis.
Le narrateur décrit les expériences de Deborah Gordon, une chercheuse qui a étudié l'organisation des fourmis Pogonomyrmex Barbatus dans le désert de l'Arizona.
Il explique comment ces fourmis se répartissent les tâches en fonction du degré d'urgence et comment la division du travail apparaît lorsque la taille du groupe est suffisamment importante.
- 11:38-15:45 : Le modèle du seuil.
Le narrateur explique le modèle du seuil, qui permet de comprendre comment la division du travail émerge dans un groupe sans chef ni plan préétabli.
Il montre comment ce modèle permet de reproduire les observations de Deborah Gordon sur les fourmis Pogonomyrmex Barbatus.
- 15:45-18:07 : Inégalité du temps de travail.
Le narrateur explique que le modèle du seuil prédit l'apparition d'une forte inégalité du temps de travail.
Il montre que dans les grands groupes, une minorité d'individus travaille beaucoup tandis que la majorité ne fait pas grand-chose.
Il compare cette situation aux groupes humains.
- 18:07-20:29 : Le jeu des biens publics.
Le narrateur présente le jeu des biens publics, qui permet d'étudier la coopération et l'injustice dans les groupes.
Il explique comment ce jeu montre que les humains ont besoin de normes sociales plus complexes que les fourmis pour être efficaces en auto-gestion.
20:29-20:52 : Conclusion.
Le narrateur conclut en disant qu'il existe différentes façons de s'organiser en groupe et que le modèle du pilote n'est pas la seule solution.
Il encourage les viewers à réfléchir aux différentes options possibles.
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Cette transcription d'une vidéo YouTube présente une interview d'Emmanuelle Piquet, experte en thérapie Palo Alto, spécialisée dans l'accompagnement des enfants et adolescents face au harcèlement scolaire.
Elle détaille ses méthodes thérapeutiques, basées sur l'inversion des stratégies comportementales, et discute des difficultés rencontrées dans son travail, notamment la résistance des parents et les limites des approches traditionnelles.
L'entretien explore également la formation qu'elle propose aux thérapeutes et aux professionnels de l'enfance, ainsi que les défis liés à l'intégration de sa vision dans le système éducatif.
Enfin, elle aborde la question du harcèlement, en distinguant les situations de simple taquinerie et de harcèlement véritable, et en proposant des pistes de réflexion pour les parents d'enfants harceleurs ou harcelés.
Voici un sommaire minuté de la vidéo "Soirée de la Rencontre #1 - Emmanuelle Piquet", en se basant sur la transcription fournie :
00:00 - 03:30 : Introduction et présentation d'Emmanuelle Piquet
- Mickael Chailloux, l'hôte, souhaite la bienvenue et présente brièvement le format de la soirée. Il introduit Emmanuelle Piquet, thérapeute familiale et figure importante de l'école de Palo Alto en France, auteure de 12 livres, notamment "Mon ado, ma bataille" et "Te laisse pas faire!".
- Emmanuelle Piquet remercie Mickael Chailloux et exprime son enthousiasme à l'idée de partager ses connaissances avec un public de pairs.
03:30 - 07:30 : Parcours d'Emmanuelle Piquet et découverte de l'école de Palo Alto
- Emmanuelle Piquet raconte sa première rencontre avec l'école de Palo Alto à l'âge de 20 ans, grâce à son oncle psychiatre. Elle décrit son engouement pour ce modèle et sa volonté de l'intégrer à sa pratique future.
- Après une carrière de 15 ans en tant que DRH, elle suit une formation en thérapie systémique et commence à appliquer les principes de Palo Alto en entreprise.
- Elle évoque avec humour ses débuts en thérapie et son accent belge involontaire lorsqu'elle utilise des techniques stratégiques avec ses patients.
07:30 - 12:30 : Spécialisation dans l'accompagnement des enfants et adolescents
- Emmanuelle Piquet explique son affinité pour les enfants et adolescents, et son choix de se spécialiser dans leur accompagnement.
- Elle constate que la souffrance liée au harcèlement scolaire est largement sous-estimée et décide de développer des solutions concrètes basées sur l'école de Palo Alto pour aider les enfants et leurs parents.
12:30 - 22:00 : Création de centres de formation et du diplôme universitaire "Apaiser les souffrances scolaires"
- Emmanuelle Piquet décrit les deux types de formations qu'elle propose : une formation pour les thérapeutes et une autre pour les professionnels de l'enfance.
- Elle souligne la rigueur de ces formations et les difficultés rencontrées par les psychologues formés selon le modèle psychodynamique.
- Elle aborde la création du premier diplôme universitaire "Apaiser les souffrances scolaires grâce à l'école de Palo Alto" en collaboration avec l'Université de Liège.
22:00 - 34:00 : Introduction de l'école de Palo Alto dans le système scolaire, difficultés et résistances
- Emmanuelle Piquet analyse les réactions contrastées au sein de l'Éducation Nationale face à l'introduction de l'école de Palo Alto.
- Elle met en avant les critiques de certains syndicats qui perçoivent cette approche comme une intrusion extérieure.
- Elle aborde les difficultés de communication avec certaines associations de lutte contre le harcèlement, qui remettent en question l'idée d'outiller l'enfant harcelé pour qu'il fasse changer la situation.
- Emmanuelle Piquet explique sa vision du harcèlement comme une dynamique systémique et défend sa proposition d'aider l'enfant harcelé à modifier son comportement pour provoquer une "expérience émotionnelle correctrice" chez le harceleur.
34:00 - 47:00 : Description de la méthode d'intervention auprès des enfants harcelés
- Emmanuelle Piquet détaille les étapes de sa méthode d'intervention :
- Bloquer les tentatives de régulation des parents.
- Adopter une posture d'écoute et d'investigation à hauteur d'enfant.
- Identifier les tentatives de solution inefficaces mises en place par l'enfant.
- Proposer un virage à 180 degrés et élaborer une stratégie adaptée.
- Entraîner l'enfant à mettre en œuvre la nouvelle stratégie.
- Assurer un suivi régulier pour ajuster la stratégie si nécessaire.
47:00 - 57:00 : Conseils aux parents d'enfants harceleurs et témoignages
- Emmanuelle Piquet reconnait la difficulté d'intervenir auprès d'enfants harceleurs car ils ne souffrent généralement pas de la situation.
- Elle explore les dynamiques familiales complexes qui peuvent entrer en jeu et encourage les parents à accompagner leurs enfants vers des formes d'affirmation de soi plus saines.
- Témoignage d'un participant qui a pris conscience, des années plus tard, de son comportement de harceleur au lycée.
57:00 - 1:06:00 : Discussion sur le programme PHARE, les limites du système éducatif et l'importance de la formation
- Emmanuelle Piquet partage son analyse du programme PHARE mis en place par l'Éducation Nationale, tout en reconnaissant la pertinence de certaines initiatives.
- Elle souligne l'importance d'une formation approfondie des professionnels de l'enfance pour une prise en charge efficace du harcèlement scolaire.
1:06:00 - 1:12:00 : Présentation des derniers livres d'Emmanuelle Piquet "Je n'ai plus peur de mes peurs" et "Votre enfant face aux autres"
- Emmanuelle Piquet présente ses deux derniers ouvrages :
- "Je n'ai plus peur de mes peurs", un album pour les tout-petits qui aborde la peur de manière positive et constructive.
- "Votre enfant face aux autres", un guide pour les parents qui les aide à gérer les situations relationnelles difficiles que peuvent rencontrer leurs enfants.
1:12:00 - 1:14:00 : Conclusion et remerciements
- Mickael Chailloux remercie Emmanuelle Piquet pour sa participation et annonce la poursuite des "Soirées de la Rencontre".
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Résumé de la vidéo [00:00:15][^1^][1] - [00:37:03][^2^][2]:
Cette vidéo de Cash Investigation explore les transformations des services publics en France, notamment l'impact des restrictions budgétaires et de la sous-traitance sur la qualité des services, en particulier dans le secteur de la santé.
Moments forts: + [00:00:49][^3^][3] Introduction aux services publics * Présentation des changements récents * Impact des économies budgétaires * Recours à la sous-traitance + [00:03:05][^4^][4] État des services publics * Importance des services publics * Réduction des dépenses publiques * Externalisation dans la santé + [00:07:03][^5^][5] Sous-traitance dans les hôpitaux * Enquête sur le nettoyage hospitalier * Formation accélérée des employés * Pénurie de matériel de nettoyage + [00:16:03][^6^][6] Risques sanitaires * Infections nosocomiales * Importance du bionettoyage * Études et statistiques sur les infections + [00:24:03][^7^][7] Économies et conséquences * Programme Phare et économies * Impact sur la qualité du nettoyage * Comparaison avec d'autres pays européens
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Analyse de l'Enquête "Services publics : liberté, égalité, rentabilité ?" de Cash Investigation L'enquête de Cash Investigation met en lumière une pratique inquiétante au sein des services publics français : le recours massif au service civique, souvent au détriment de l'emploi salarié et potentiellement en violation de la loi.
Thèmes principaux:
- Sous-traitance et conditions de travail dégradées: L'enquête se focalise d'abord sur la sous-traitance du nettoyage dans les hôpitaux, en particulier à travers l'exemple du centre hospitalier de Valenciennes. On constate des conditions de travail déplorables pour les employés de la société ONET, avec des formations insuffisantes, un manque de matériel, et des cadences intenables.
- "Dans cette formation d'une journée, je vais vous le dire, les personnes qui se sont formées n'ont même jamais touché un balai."
- Utilisation abusive du service civique: L'enquête révèle ensuite comment l'État utilise massivement des volontaires du service civique, payés une indemnité inférieure au SMIC, pour accomplir des tâches qui étaient auparavant assurées par des salariés.
- "Clairement, ils ont d'autres rôles. C'est la réalité. Les volontaires, ils viennent pallier un manque. C’est-à-dire qu’il sont là on tient, ça tient."
- Substitution à l'emploi et travail dissimulé: L'enquête montre que le service civique, censé être un dispositif d'engagement citoyen, est détourné de son objectif initial et sert à combler des manques de personnel dans les services publics, notamment à Pôle Emploi et dans les préfectures.
- "Les services civiques ne servent pas, je vous le redis, à se substituer à l'emploi et à compenser des suppressions de postes." - Gabriel Attal, ancien secrétaire d'État à la jeunesse et à l'engagement.
Faits importants:
- Le recours à la sous-traitance dans les hôpitaux est motivé par des objectifs de rentabilité, au détriment de la qualité du service et de la santé des patients.
- Les volontaires du service civique sont souvent mal formés et se voient confier des responsabilités importantes sans encadrement adéquat.
- La suppression des contrats aidés a conduit à une augmentation significative du nombre de services civiques dans les services publics.
- L'utilisation de services civiques pour remplacer des salariés est illégale et pourrait constituer du travail dissimulé.
Les services civiques ne cotisent pas au chômage, ce qui représente une économie substantielle pour l'État.
Conclusion:
L'enquête de Cash Investigation soulève de sérieuses questions sur la gestion des services publics en France.
L'obsession de la rentabilité conduit à une dégradation des conditions de travail et à une utilisation abusive de jeunes volontaires. L'État, censé garantir l'accès à des services publics de qualité, semble privilégier une logique de profit au détriment de l'intérêt général.
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l'état stratège pourrait-il être plus efficace s'il était à l'écoute de ces agents public
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quelle est la place et le rôle de l'éducation dans l'appréhension de la complexité du monde
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Chronologie des événements Ce document étant une transcription d'une discussion, il ne présente pas de chronologie d'événements à proprement parler.
Il s'articule plutôt autour de l'analyse de la difficulté de concilier temps long et démocratie, en particulier en France.
Cependant, on peut dégager certains points de repère chronologiques:
- Avant 1981: Période marquée par des avancées progressives (droit de vote à 18 ans, loi sur l'avortement, etc.) qui s'inscrivaient déjà dans une certaine vision du temps long.
- 1981: Election de François Mitterrand, porteuse d'un espoir de changement et d'une nouvelle politique économique.
- 1983: Moment perçu par une partie de la population comme un tournant vers une politique économique plus libérale, nourrissant un sentiment de trahison et de défiance envers le politique.
- 1986: Arrivée de la droite au pouvoir et mise en place de privatisations.
- Depuis 1986: Difficulté croissante pour les gouvernements successifs de s'inscrire dans le temps long, face à une demande citoyenne de résultats immédiats et à la pression médiatique et des réseaux sociaux.
Personnages principaux
- Bris Teinturier: Directeur général d'Ipsos et expert en sondages d'opinion. Il analyse l'évolution de la société française et met en lumière la difficulté de concilier temps long et démocratie, pointant notamment la défiance croissante envers les institutions et la montée en puissance du "citoyen expert". Il souligne l'importance de l'écoute et du dialogue pour construire une vision partagée du long terme.
- Jacques Attali: Conseiller d'Etat, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand. Il réfute l'idée d'un tournant en 1983 et souligne l'importance d'une vision du monde et d'un projet clair pour s'inscrire dans le temps long. Il plaide pour l'intégration d'un article dans la Constitution pour inscrire l'intérêt des générations futures dans le processus de décision publique. Il s'inquiète de la montée en puissance du marché et de la liberté individuelle au détriment des autres valeurs, et appelle à un sursaut pour réaffirmer l'importance de l'Etat et du bien commun.
- François Charles: Economiste et président de l'IRCE, un think tank indépendant. Il interroge la fragmentation des médias et la temporalité des mandats politiques face à l'urgence du citoyen.
- Julien Volikov: Maire adjoint de Paris chargé de la police municipale et enseignant en droit public. Il souligne le risque de repli sur soi et de court-termisme lié aux réseaux sociaux, et appelle les politiques à s'engager davantage dans un discours de long terme.
- Doctorant en droit public de l'Université de Bordeaux: Il interroge la faisabilité d'inscrire le temps long dans la Constitution française, compte tenu de la politisation du Conseil constitutionnel et propose de parler de "droits des générations futures".
- Madame Stickel: Intervenante qui propose de revaloriser la participation citoyenne en s'inspirant du modèle athénien et interroge la possibilité d'un vote obligatoire.
- Haut fonctionnaire et syndicaliste au ministère de l'Education nationale: Il témoigne de la difficulté d'arbitrer entre temps court et temps long dans le domaine éducatif.
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Briefing Doc: Le temps long et l'action publique
Introduction:
Ce briefing doc analyse les échanges lors d'une conférence sur "Le temps long et l'action publique" avec Brice Teinturier, directeur général d'Ipsos, et Jacques Attali, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand.
Les discussions abordent les tensions entre le court-termisme inhérent à la démocratie et la nécessité d'une vision à long terme, particulièrement dans le contexte actuel de mutations technologiques, climatiques et géopolitiques.
Thèmes principaux:
La crise de la temporalité en démocratie:
Brice Teinturier souligne une "crise du résultat" depuis les années 80, nourrissant une défiance envers les institutions et les élites.
Cette défiance, amplifiée par les réseaux sociaux et l'information en continu, enferme les citoyens dans des "bulles informationnelles" et renforce le court-termisme.
"Quand on est dans cette crise du résultat et dans cette défiance, eh bien ça accentue tout simplement la demande d'immédiateté, la demande de résultats immédiats." (Brice Teinturier)
L'enjeu du long terme face aux défis contemporains: Jacques Attali insiste sur l'urgence d'une vision à long terme face aux défis du changement climatique, de la compétition internationale et de la révolution technologique.
Il critique l'absence de "vision du monde" et de "projet" des gouvernements depuis 1986.
"Aujourd'hui se décide ce que sera le monde en 2050 et se prépare ce qu'il sera en 2100." (Jacques Attali)
Le rôle de l'État et la nécessité d'une planification: Jacques Attali défend le rôle de l'État dans la gestion des "biens publics rares" et plaide pour une planification alliant sphère politique et administrative, s'appuyant sur une fonction publique stable et l'intégration de l'intérêt des générations futures dans la Constitution.
"La meilleure façon de gérer les biens publics rares, c'est l'État avec les impôts et la répartition des ressources publiques." (Jacques Attali)
Des solutions pour intégrer le long terme dans l'action publique: Différentes pistes sont évoquées pour réconcilier démocratie et long terme:
Renforcer le rôle des corps intermédiaires: (syndicats, collectivités territoriales) pour favoriser le dialogue et la construction de consensus.
Développer des mécanismes de participation citoyenne: (conventions citoyennes, conseils des générations futures) pour associer la population aux réflexions sur le long terme.
Introduire la notion d'intérêt des générations futures dans la Constitution: pour garantir la prise en compte de l'avenir dans la décision publique.
Interdire les smartphones dans les lieux de décision: pour limiter l'influence des "followers" et encourager une réflexion plus approfondie.
Conclusion:
Le débat met en lumière la tension entre court-termisme et long terme, tension exacerbée par les mutations contemporaines.
La recherche de solutions pour intégrer durablement le long terme dans l'action publique, en impliquant la société civile et en réaffirmant le rôle de l'État, apparaît comme un défi majeur pour les années à venir.
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La transcription d’une conférence du Conseil d’État explore la difficulté pour les démocraties à concilier la temporalité courte de l’électoralisme et la nécessité d’une action publique à long terme, face à des défis comme le changement climatique ou l’intelligence artificielle.
L’intervention de Brice Teinturier souligne une crise de la représentation politique, alimentée par une défiance citoyenne, une demande de résultats immédiats et une fragmentation de l’espace médiatique. Jacques Attali, quant à lui, met en lumière le conflit entre l’État et le marché, la domination de la valeur "liberté", et propose une révision constitutionnelle pour garantir l’intérêt des générations futures, mettant en garde contre le risque d'une dérive totalitaire.
Le débat explore des solutions, comme la démocratie participative, mais souligne la complexité de l'intégration du temps long dans le processus décisionnel démocratique.
Sommaire minuté de la conférence "Deuxième conférence : Temps long et État stratège"
Introduction (09:19 - 09:49)
- Ouverture de la séance par un représentant du Conseil d'État, qui remercie les participants et introduit le thème de la conférence : l'articulation entre le temps long et la démocratie.
- Introduction des intervenants : Brice Teinturier, directeur général d'Ipsos, expert des évolutions de l'opinion, et Jacques Attali, conseiller d’État et économiste.
Intervention de Brice Teinturier (21:35 - 40:19)
- Point de départ : tension entre le temps court du citoyen et le temps long de l’État. Le citoyen évolue de plus en plus dans l'urgence, tandis que l'État stratège nécessite une vision à long terme.
- Trois évolutions majeures expliquant la difficulté d'articuler temps court et temps long :
- Crise du résultat et la défiance qu'elle engendre, accentuant la demande de résultats concrets et rapides.
- Fragmentation des médias, qui dynamise l'espace délibératif commun et enferme chacun dans sa bulle informationnelle.
- Intériorisation de l'idée d'un monde dangereux, suscitant une demande massive de protection immédiate.
- Conséquence : clivage majeur entre demande de protection et besoin de politiques de long terme.
- Pistes de solution : reconstituer un espace délibératif commun, massifier les consultations et les initiatives de démocratie participative.
Intervention de Jacques Attali (40:28 - 1:47:40)
- Commentaire sur l'idée d'un "tournant de 83" : Attali réfute cette idée, expliquant qu'il n'y a eu ni annulation des réformes de structure ni dérive nationaliste.
- Absence de vision à long terme en France depuis 1986 : les Présidents de la République ont été élus sans programme clair, se focalisant sur le court terme.
- Conflits inhérents à la question du temps long :
- Démocratie vs. Dictature : Attali réfute l'idée que la dictature gère mieux le temps long, soulignant l'échec des dictatures.
- Marché vs. Société : le marché, par nature sans frontières, pousse à la précarité des contrats et à la déloyauté. La société a besoin de sécurité et de stabilité.
- Risque de dérive totalitaire : la domination de la liberté individuelle sur les autres valeurs pourrait mener à une remise en cause de l'équilibre institutionnel.
- Solutions pour instaurer le long terme :
- Hautes autorités et agences : Attali reconnaît leur utilité mais pointe le risque d'un affaiblissement de la démocratie.
- Inscription de l'intérêt des générations futures dans la Constitution : Attali propose un article stipulant que toute décision contraire à cet intérêt serait inconstitutionnelle.
- Consensus possible sur un corpus de valeurs pour le long terme : Attali cite la mobilité sociale, la justice sociale, la protection, l'Europe et l'économie de la vie.
- Importance de l'intelligence artificielle : Attali souligne son rôle croissant dans la prédiction des comportements et des conséquences des actes, notamment par les compagnies d'assurance.
- Nécessité de hauts fonctionnaires de haut niveau dans la durée : Attali insiste sur l'importance d'une haute fonction publique stable et compétente pour penser le long terme.
Échange avec la salle et les internautes (1:02:29 - 1:59:09)
- Questions et interventions de la salle et des internautes sur divers sujets : la fragmentation des médias, la temporalité des mandats, le désintérêt pour le temps long, la responsabilité des politiques, la démocratie participative, le rôle de l’éducation, l’Union européenne, la Charte de l’environnement, la place des collectivités territoriales, des partenaires sociaux et des corps intermédiaires.
- Réponses de Brice Teinturier et Jacques Attali, apportant leur expertise et leur point de vue sur ces questions.
Conclusion (1:59:09 - 2:00:34)
- Remerciements aux intervenants et aux participants.
- Annonce des prochaines conférences du cycle "Temps long et État stratège".
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L'émission "Cash Investigation" enquête sur le gaspillage et le détournement massif de fonds destinés à la formation professionnelle en France. Vingt-six milliards d'euros sont alloués annuellement, mais une faible partie seulement bénéficie aux demandeurs d'emploi, le reste étant sujet à des malversations diverses, allant de formations fictives à des organismes douteux, voire sectaires.
L'enquête révèle un manque criant de contrôle et pointe du doigt la responsabilité des partenaires sociaux (patronat et syndicats) et même certains partis politiques, qui bénéficient de ce système opaque et peu réglementé.
Enfin, la difficulté à obtenir des justificatifs de dépenses de la part des instances concernées met en lumière l'ampleur du problème.
Voici un sommaire minuté de "Cash investigation - Formation professionnelle, le grand détournement (Intégrale).mp3" :
Introduction (0:00-2:15)
- Le documentaire commence par une question humoristique sur la course en sac pour introduire le sujet de la formation professionnelle en France.
- Le budget colossal de la formation professionnelle est révélé : 26 milliards d'euros par an.
- Un constat alarmant est fait : seulement 13 % de cet argent va directement aux chômeurs.
- Le documentaire met en lumière des escroqueries et des formations fictives au sein de certaines entreprises.
Exemples de formations douteuses (2:15-11:30)
- L'IRET, un institut de recherche en psychothérapie transpersonnelle, propose des formations aux pratiques douteuses, comme la respiration holotropique et le chamanisme, financées par l'argent public.
- Des témoignages de stagiaires révèlent l'utilisation des dispositifs DIF et CIF pour financer ces formations, malgré leur manque de pertinence professionnelle.
- Une caméra cachée montre des séances de respiration holotropique, avec des participants entrant en transe.
- Un ancien stagiaire de l'IRET témoigne des effets dévastateurs de ces pratiques sur sa vie.
Facilité de devenir organisme de formation (11:30-17:00)
- Le documentaire démontre la facilité de créer un organisme de formation agréé par l'État, en créant un programme fictif basé sur des activités ludiques.
- L'équipe de Cash Investigation obtient l'agrément en moins de deux minutes, sans aucun contrôle sur le contenu de la formation.
- Ils organisent une formation fictive pour la rédaction de Cash, illustrant l'absence de contrôle.
Interview du ministre du Travail (17:00-22:00)
- Michel Sapin, ministre du Travail, est confronté à la facilité d'obtenir l'agrément de formation.
- Il reconnaît le manque de contrôle et l'attrait de la manne financière pour des individus malhonnêtes.
- Il admet l'insuffisance des contrôles, avec seulement 772 contrôles effectués en 2012 sur 82 000 organismes de formation.
- Il s'engage à renforcer les contrôles pour éviter les abus.
Cas de Jardiland (22:00-35:00)
- Un document confidentiel révèle un détournement de fonds de 4,9 millions d'euros chez Jardiland, impliquant des fausses formations.
- Des témoignages de salariés confirment l'existence de fausses feuilles de présence signées sous la pression de la hiérarchie.
- Jardiland se défend en accusant le responsable de la formation et son complice, mais des documents et témoignages contredisent cette version.
Rôle des partenaires sociaux (35:00-46:00)
- Les partenaires sociaux (MEDEF, CGPME, CGT, CFDT, FO) gèrent une partie de l'argent de la formation et se financent en partie avec (66 millions d'euros par an).
- Le rapport Perruchot dénonce le manque de transparence et le gaspillage de l'argent de la formation par les partenaires sociaux.
- Le documentaire s'intéresse au cas de la CGPME et à son site internet laformationpro.com, dont la facture (1 193 000 €) semble surévaluée.
- Jean-François Roubau, président de la CGPME, admet ne pas avoir fait d'appel d'offre et avoir fait confiance à son agence de communication habituelle.
Censure du rapport Perruchot (46:00-51:30)
- Le rapport Perruchot, dénonçant les dérives du système, a été censuré par l'Assemblée nationale.
- Des députés PS et UMP se justifient sur le vote contre la publication du rapport, s'accusant mutuellement de la responsabilité de la censure.
Conclusion (51:30-58:00)
- Le ministre du Travail, Michel Sapin, s'engage à réformer le système de financement des partenaires sociaux.
- Le documentaire met en lumière des détournements d'argent public dans le financement de la formation des élus, notamment au sein du parti Europe Ecologie Les Verts.
- Le C10, organisme de formation des élus écologistes, est pointé du doigt pour des pratiques douteuses, comme l'achat du siège du parti et le financement des journées d'été des Verts.
Bilan et fin (58:00-59:00)
- Le documentaire conclut sur un bilan des sommes détournées, estimées à 5 618 000 € pour la seule année 2004.
- Le manque de transparence des syndicats et du ministère est déploré, malgré l'envoi d'un document partiel de la CFDT.
- Le documentaire se termine sur un appel à la vigilance et à la poursuite des investigations.
Note: Ce sommaire est basé sur le contenu du fichier audio fourni. Il ne représente pas une analyse exhaustive du sujet de la formation professionnelle en France.
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Leandro Folgar, président du conseil d'administration de l'agence nationale uruguayenne pour l'innovation en technologie éducative (CEIBAL), décrit l’évolution de ce programme depuis son lancement en 2007.
Il souligne le succès de CEIBAL en Uruguay, attribuable à des facteurs contextuels comme un système démocratique fort et un accès généralisé à internet.
Folgar détaille les différentes initiatives de CEIBAL, axées sur l’équité et la qualité de l’éducation, incluant la fourniture d’ordinateurs, la formation des enseignants, et l'utilisation de la science comportementale pour optimiser les interventions.
Il met l'accent sur l'importance de l'adaptation constante du programme face aux nouveaux défis technologiques, notamment l'intelligence artificielle, pour garantir une éducation équitable pour tous.
Enfin, il insiste sur le rôle crucial des enseignants dans le succès de la transformation numérique de l'éducation.
Voici un résumé chronométré de la présentation de Leandro Folgar :
0:00-2:00 : Folgar commence par présenter l’Uruguay, soulignant ses caractéristiques uniques, telles que sa forte démocratie, son PIB élevé par habitant et son engagement en faveur des énergies renouvelables.
Il souligne le rôle de ces facteurs dans le succès de la transformation numérique du pays, en particulier dans le domaine de l’éducation.
2:00-4:00 : Il présente ensuite le Ceibal, l’agence nationale d’innovation pour les technologies éducatives de l’Uruguay.
Il explique comment le Ceibal a évolué à partir du programme « Un ordinateur portable par enfant » et est devenu un élément clé du paysage éducatif uruguayen. Folgar souligne l’accent mis par le Ceibal sur l’équité et la garantie que tous les enfants, y compris ceux des zones rurales, aient accès aux technologies éducatives.
4:00-7:00 : Folgar met en évidence les initiatives clés du Ceibal, notamment la fourniture d’appareils, la connectivité Internet, des plateformes éducatives et des programmes de formation pour les enseignants.
Il explique comment le Ceibal aborde les réparations des appareils, le développement professionnel des enseignants et l’utilisation des sciences comportementales dans l’éducation.
7:00-9:00 : Il aborde le rôle de la science cognitive dans l’éducation et la collaboration du Ceibal avec des organisations de recherche telles que Stanford pour mener des expériences et évaluer l’impact des technologies éducatives.
9:00-11:00 : Folgar discute des défis posés par l’intelligence artificielle dans l’éducation et de la nécessité d’une approche intentionnelle pour garantir que l’IA ne crée pas une nouvelle fracture numérique.
Il souligne l’importance des enseignants dans l’intégration efficace des technologies dans l’éducation.
11:00-13:00 : Il présente des exemples concrets de la manière dont le Ceibal a utilisé les sciences comportementales pour améliorer la participation des élèves aux tests et aux programmes de codage.
Il souligne les avantages des interventions comportementales en termes de simplicité, de rentabilité et de concentration sur les obstacles structurels.
13:00-15:00 : Folgar conclut en soulignant que la transformation numérique dans l’éducation est un marathon continu qui nécessite une collaboration entre les chercheurs, les décideurs politiques et les enseignants.
Il réaffirme l’importance des enseignants en tant que technologie la plus importante au service de l’apprentissage.
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docdrop.org docdrop.org
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Ce document présente un référentiel de compétences pour l'orientation des collégiens, élaboré grâce à une vaste consultation d'élèves et de professionnels de l'éducation.
Il décrit plusieurs compétences clés, déclinées en niveaux de progression, pour aider les jeunes à construire leur parcours d'orientation.
Le référentiel propose des pistes d'actions et des ressources pédagogiques pour les équipes éducatives.
Il vise à favoriser un accompagnement personnalisé et efficace de l'orientation des collégiens.
Enfin, il souligne la continuité avec le référentiel existant pour les lycéens.
Synthèse du Référentiel Avenir(s) : Compétences à s’orienter au collège
Ce document, fruit d'une collaboration entre l'Onisep, l'IGÉSR et le LaPEA, présente un référentiel des compétences nécessaires à l'orientation des collégiens.
Il s'inscrit dans la continuité du "Référentiel Avenir(s) : Compétences à s’orienter au lycée", paru en juin 2022.
Ce référentiel se base sur une démarche qualitative impliquant élèves, adultes et professionnels de l'éducation.
Il vise à doter les collégiens des outils nécessaires pour construire leur parcours d'orientation de manière autonome et éclairée.
Les 8 compétences clés à s'orienter
Le référentiel identifie 8 compétences clés à s'orienter, regroupées en trois catégories:
Se CONSTRUIRE et se PROJETER dans un MONDE en MOUVEMENT
Apprendre à se connaître:
Cette compétence invite à explorer ses centres d'intérêt, ses compétences, ses valeurs, sa personnalité, ses émotions et ses styles d'apprentissage.
"Apprendre à se connaître suppose d’explorer et de mettre en lien de nombreux aspects de la connaissance de soi."
Définir mes projets en fonction de qui je suis:
Il s'agit d'apprendre à articuler ses aspirations avec ses connaissances de soi et de son environnement, en tenant compte des attendus des formations et des métiers. "Durant leur scolarité, les élèves sont invités à construire un parcours en fonction de qui ils sont."
M’autoriser à rêver et à avoir des ambitions:
Cette compétence encourage les élèves à croire en eux, à cultiver leurs ambitions et à identifier les stratégies pour les réaliser, tout en étant réalistes.
"Les rêves véhiculent une vision intrinsèquement positive, optimiste et idéalisée, où la construction d’un parcours d’orientation repose principalement sur les intérêts, les ambitions et la créativité des élèves."
S'INFORMER, EXPLORER et se DOCUMENTER
Connaître les personnes, lieux et ressources qui peuvent m’aider à m’informer et à m’orienter:
Cette compétence encourage les élèves à identifier les structures, les lieux, les personnes et les ressources (internes et externes à l'Éducation Nationale) qui peuvent les accompagner dans leur orientation.
"Cette compétence fait référence à la connaissance de l’ensemble des structures internes et externes à l’Éducation nationale, des lieux, des personnes et des ressources qui peuvent être mobilisés par l’élève dans la construction de son parcours d’orientation."
Apprendre à découvrir les parcours de formation: L'objectif est d'aider les élèves à identifier et comprendre les différentes possibilités de formation et leurs débouchés.
"Se renseigner à propos des trois types de baccalauréat auprès de ses parents, ses frères et sœurs plus âgés, ses oncles et tantes"
Apprendre à découvrir les métiers et le monde du travail :
Il s'agit de découvrir les caractéristiques des métiers, les secteurs d'activité, les conditions de travail et les différentes voies d'accès aux professions.
"Explorer un métier (par exemple : compétences, lieu d’exercice, débouchés…)"
INTERAGIR et COMMUNIQUER
Savoir me présenter et m’affirmer: Cette compétence vise à apprendre aux élèves à parler d'eux-mêmes avec confiance, à exprimer leurs choix et leurs opinions, tout en étant conscients de leurs droits et de ce qu'ils partagent avec les autres.
"Cette compétence fait référence à la présentation de soi dans ses différentes formes et dans différents contextes liés à la construction du parcours d’orientation."
M’interroger sur les clichés (par exemple ne pas me limiter à des stéréotypes ou à ce que l’on me dit d’un métier):
Il s'agit d'encourager les élèves à développer un esprit critique face aux stéréotypes et aux idées reçues sur les formations, les métiers et les domaines professionnels.
"Comprendre les clichés, les idées reçues que je peux avoir vis-à-vis d’une formation, d’un métier, d’un domaine professionnel, d’un établissement ou d’une personne"
Niveaux de progressivité
Chaque compétence se décline en quatre niveaux de progressivité :
- Aperçu: Découvrir et situer les notions.
- Appropriation: Comprendre et acquérir des méthodes.
- Application: Analyser et mettre en place des démarches.
- Autonomie: Agir de façon autonome et se perfectionner.
Illustrations et pistes d'actions
Le référentiel est enrichi de témoignages d'élèves, de parents et de professionnels de l'éducation, ainsi que d'exemples concrets de situations d'orientation et de ressources pédagogiques.
Importance de l'environnement et des transitions
- Le document souligne l'importance de l'environnement (familial, scolaire, social) dans la construction du parcours d'orientation.
- Il aborde également la question des transitions et des changements qui jalonnent la scolarité des élèves.
"Une transition renvoie à tout événement marquant dans le parcours d’une personne, dans une ou plusieurs sphères de sa vie (par exemple vie personnelle, scolaire, familiale ou sociale)."
Conclusion
Ce référentiel constitue un outil précieux pour accompagner les collégiens dans leur orientation.
Il les invite à devenir acteurs de leur parcours, en développant des compétences essentielles pour faire des choix éclairés et s'adapter aux évolutions du monde.
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Cette vidéo YouTube résume le livre « Thinking in Systems » de Donella Meadows, explorant la nature systémique du monde.
Elle explique les concepts clés des systèmes, notamment les boucles de rétroaction, l’auto-organisation et la synergie.
Le résumé détaille comment identifier les pièges systémiques et les points de levier pour intervenir efficacement.
Finalement, la vidéo encourage une approche humble et adaptative face à la complexité inhérente aux systèmes.
Voici un résumé minuté du livre Thinking in Systems de Donella Meadows, basé sur la vidéo YouTube :
Chapitre 1 : Les bases (0:00-1:25)
- Un système est un ensemble d’éléments interconnectés organisés pour atteindre une fonction ou un objectif spécifique.
- Les systèmes sont plus que la somme de leurs parties.
- Il est important de comprendre les relations et les boucles de rétroaction qui relient les parties d’un système.
Chapitre 2 : Une brève visite au zoo des systèmes (1:25-2:50)
- Les systèmes peuvent aller du simple (par exemple, un thermostat) au complexe (par exemple, une économie).
- Les boucles de rétroaction sont des mécanismes qui font fonctionner les systèmes ; les boucles d’équilibrage les stabilisent tandis que les boucles de renforcement amplifient la croissance ou le déclin.
Chapitre 3 : Pourquoi les systèmes fonctionnent si bien (2:50-4:20)
- Les systèmes ont une capacité incroyable à se maintenir, grâce à leurs boucles de rétroaction et à leurs interconnexions.
- Les systèmes peuvent s’auto-organiser, c’est-à-dire s’adapter et se reconfigurer sans intervention extérieure.
- La synergie se produit lorsque le tout devient plus grand que la somme de ses parties.
Chapitre 4 : Pourquoi les systèmes nous surprennent (4:20-5:55)
- Les systèmes peuvent être imprévisibles en raison des retards, des non-linéarités et des interdépendances.
- Nos modèles mentaux sont souvent trop simplistes pour tenir compte de la complexité des systèmes.
Chapitre 5 : Pièges et opportunités du système (5:55-7:30)
- Les pièges du système se produisent lorsque les systèmes se comportent d’une manière qui compromet leur objectif ou leurs buts.
- Des exemples de pièges du système sont la résistance aux politiques, la dérive vers une faible performance et la tragédie des biens communs.
- Chaque problème de système peut être une opportunité de créativité et d’intervention.
Chapitre 6 : Points de levier : lieux d’intervention dans un système (7:30-9:00) * Les points de levier sont des zones spécifiques d’un système où de petits changements peuvent créer de grands effets. * Les points de levier les plus puissants impliquent souvent de modifier l’état d’esprit ou le paradigme qui sous-tend le système.
Chapitre 7 : Vivre dans un monde de systèmes (9:00-10:00)
- Nous vivons dans un monde de systèmes interconnectés, ce qui exige flexibilité, humilité et volonté d’apprendre.
- Le but n’est pas de contrôler les systèmes, mais de s’aligner sur leurs tendances naturelles et de soutenir leur résilience.
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Ce webinaire de l'Institut de l'Elevage présente le projet de recherche-action Coagile, axé sur l’amélioration du fonctionnement des collectifs agricoles.
Il détaille une méthodologie, la "Rose des Vents," basée sur l’analyse du travail pour accompagner ces collectifs.
L’approche se concentre sur quatre aspects clés du travail : le sens, la reconnaissance, la qualité et la tension entre le travail prescrit et réel.
Enfin, le webinaire expose une démarche d’accompagnement pas à pas pour utiliser la "Rose des Vents" et des exemples concrets de son application.
Bien sûr, voici un sommaire minuté du webinaire :
Introduction et présentation du webinaire et des intervenants (0:00-4:00) * Yasmina Azmi, chargée de mission formation, orientation professionnelle et métier à la Chambre d’Agriculture d’Occitanie, présente le webinaire. * Hélène, enseignante et chercheur à Lyon dans une école d’ingénieur qui s’appelle Isara, présente le projet CoAGILE.
Présentation du projet CoAGILE et de ses objectifs (4:00-8:30) * Le projet CoAGILE vise à accompagner les collectifs d'agriculteurs à travers l'analyse du travail. * L'objectif est d'améliorer le fonctionnement des collectifs, la coopération, la gouvernance, la prise de décision, et l'inclusivité, notamment face aux changements liés à la transition agroécologique. * CoAGILE est un projet de recherche-action associant des partenaires de la recherche et des partenaires de l'accompagnement de collectifs sur le terrain.
La Rose des Vents : un outil pour analyser le travail (8:30-15:00) * Présentation de la Rose des Vents, un outil développé par CoAGILE pour aider les accompagnateurs de collectifs à analyser le travail. * Explication des quatre points de repère de la Rose des Vents : * le travail bien fait et la qualité du travail * le sens du travail * la reconnaissance au travail * la tension entre travail prescrit et travail réel * Importance de discuter de ces questions en collectif pour améliorer la coopération et le fonctionnement du collectif.
Démarche d’accompagnement des collectifs (15:00-25:00) * Kim, accompagnatrice de personnes, de groupes et d'organisations dans les transitions humaines et organisationnelles, explique la démarche développée pour accompagner les collectifs. * La démarche comprend plusieurs étapes : * acquérir les fondamentaux du « pourquoi par le travail » * vérification de la capacité et du mandat de l’accompagnateur * analyse de la demande du collectif * clarification de la demande et des activités empêchées par les difficultés rencontrées.
Exemples concrets d’utilisation de la Rose des Vents (25:00-36:30) * Mathilde, chargée de mission développement à la Fédération Régionale des CUMA de Rhône-Alpes, présente des exemples d'utilisation de la Rose des Vents pour accompagner des collectifs sur des thématiques telles que : * le renouvellement des membres et des responsables * l'organisation collective * le manque de main d'œuvre. * Elle illustre comment la Rose des Vents peut être adaptée aux situations spécifiques des collectifs.
Échanges avec les participants (36:30-47:00) * Discussion ouverte avec les participants sur leurs questions, leurs expériences et les applications possibles de la démarche CoAGILE. * Présentation des formations disponibles pour apprendre à utiliser la Rose des Vents et à accompagner les collectifs de travail. * Conclusion du webinaire et remerciements.
Liens et informations complémentaires (47:00-47:30) * Liens vers le site web du projet CoAGILE et la prochaine formation. * Information sur la diffusion du replay du webinaire.
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Atelier de réflexion et de partage en PS - Équipe-choc pédagogique - 10 décembre 2024 :
Rapport de synthèse
Ce document résume les thèmes principaux et les idées clés du webinaire « Atelier de réflexion et de partage en PS - Équipe-choc pédagogique » du 10 décembre 2024.
Intervenants:
Andréane (Conseillère pédagogique en adaptation scolaire et pour les programmes de participation sociale et d’intégration socioprofessionnelle, Centre Saint-Michel, Sherbrooke)
Marie (Conseillère pédagogique en adaptation scolaire et pour le programme de participation sociale, Centre La Relance, CSS des Hautes-Rivières)
Catherine Deschâtelets (Conseillère pédagogique en adaptation scolaire, CSS des Patriotes) Objectifs du webinaire:
Valider la compréhension du cours PPS Z11 « Projection vers l’avenir » Partager des outils concrets pour favoriser l’appropriation et l’expérimentation du cours
S’inspirer mutuellement en partageant des initiatives et des outils Thèmes principaux abordés :
Structure du programme de participation sociale :
Le PPS Z11 s'inscrit dans le programme d'intégration sociale, qui comprend le programme de participation sociale actuel et le programme de participation sociale active (à venir). Le PPS Z11 est un cours obligatoire et sanctionné, prérequis aux autres cours du programme.
Compréhension du PPS Z11 « Projection vers l’avenir » :
Le cours vise à aider l'élève à déterminer son projet de participation sociale.
Il s'articule autour de trois catégories d'action:
Détermination de ses réalités personnelles et sociales
Reconnaissance de son potentiel d'action
Élaboration de son projet de participation sociale
La compétence polyvalente à mobiliser est « Raisonner avec logique ».
L'attitude visée est le « Réalisme ». Rôle des rubriques du programme :
Les rubriques (classes de situations, compétences polyvalentes, catégories d'action, savoirs essentiels, attitudes) sont interreliées et guident la conception des situations d’apprentissage.
Il est important de distinguer les éléments prescrits (obligatoires) des éléments non prescrits (facultatifs).
Finalité et productions attendues du PPS Z11 :
La flexibilité est essentielle dans la production finale, qui peut prendre différentes formes (portfolio papier ou numérique, poster, présentation, etc.).
L’objectif est d’amener l’élève à élaborer un projet de participation sociale réaliste, qui lui est propre et qui répond à ses besoins et aspirations.
Éléments clés de l'évaluation : La définition de domaine d’évaluation (DDE) est une référence importante pour comprendre la portée de la compétence à évaluer et pour planifier l’évaluation.
La grille critérielle et les prototypes d’évaluation fournissent des balises pour l’évaluation.
La correction collective est un outil précieux pour s’entendre sur le seuil minimal de réussite et pour uniformiser l’évaluation.
Différentes modalités d’évaluation sont possibles (questionnaire, entrevue, observation) et le choix peut être offert à l’élève.
Enseignement par situations d'apprentissage :
La situation d’apprentissage est une méthode pédagogique qui favorise le développement de la compétence et le transfert des apprentissages dans la vie quotidienne.
Elle comprend trois phases: Préparation: contextualisation, identification de la problématique, activation des connaissances antérieures.
Réalisation: mise en action, expérimentation, observation, rétroaction.
Intégration: retour sur l'expérience, liens avec d’autres contextes, transfert des apprentissages.
Les activités pédagogiques s’intègrent dans la phase de réalisation et doivent servir au développement de la compétence.
Défis et pistes de réflexion :
Rétention de l'information: adapter les méthodes d'enseignement et les supports pour les élèves ayant des difficultés de rétention.
Réalisme des projets: accompagner les élèves dans la formulation de projets de participation sociale réalistes et adaptés à leurs capacités.
Mixité des clientèles: composer avec les différents niveaux et besoins des élèves dans une même classe.
Valorisation du PPS: promouvoir le programme et ses bénéfices auprès des équipes-écoles, des directions et des partenaires.
Collaboration avec les partenaires: impliquer les partenaires (parents, intervenants, etc.) dans le processus d’élaboration et de réalisation du projet de participation sociale.
Ressources et outils partagés:
La présentation PowerPoint du webinaire
La fiche synthèse du PPS Z11 Des exemples de situations d’apprentissage non validées (à déposer sur Alexandrie)
Un exemple de planification horaire
Prochains webinaires:
Évaluation du PPS Z11 Planification et situations d'apprentissage Conclusion:
Le webinaire a permis de valider la compréhension du PPS Z11, de partager des outils concrets et de susciter des réflexions sur les défis et les opportunités liés à l’implantation du programme.
Les prochains webinaires permettront d’approfondir certains aspects et d’accompagner les équipes dans la mise en œuvre du PPS Z11.
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Ce document est la transcription d’un webinaire destiné aux enseignants d’un programme de Participation Sociale (PPS), spécifiquement le cours Z101, « Projection vers l’avenir ».
Le webinaire vise à améliorer la compréhension et l’implantation du cours Z101, en partageant des outils et des stratégies pédagogiques concrètes.
Les intervenantes insistent sur l'importance de la flexibilité pédagogique pour répondre aux besoins variés des élèves et mettent l’accent sur la compréhension des rubriques du programme, notamment la distinction entre éléments prescrits et non prescrits.
Enfin, le webinaire aborde la planification et l’évaluation du cours, en soulignant la diversité des modalités d’évaluation possibles et l’importance de la collaboration entre enseignants et partenaires.
Sommaire Minuté (0:00 - 2:30)
Introduction et présentation (0:00 - 3:00) :
- Accueil des participants et présentation des intervenantes, conseillères pédagogiques en adaptation scolaire et pour le programme de participation sociale.
- Rappel des intentions du webinaire : valider la compréhension du cours PPS Z11, partager des outils concrets, et s'inspirer mutuellement.
- Insistance sur l'importance du partage des initiatives et outils mis en place dans les différents milieux.
- Définition des rôles de l'équipe choc pédagogique (accompagnement pédagogique) et de l'équipe expertise (accompagnement organisationnel).
Structure et objectifs du programme de participation sociale (3:00 - 10:00) :
- Rappel de la structure du programme de participation sociale : programme actuel "Participation sociale : projection vers l'avenir" et programme futur "Participation sociale active".
- Explication du rôle du cours PPS Z11 ("Projection vers l'avenir") comme premier cours obligatoire et sanctionné, permettant à l'élève de déterminer son projet de participation sociale et ses besoins de formation ultérieurs.
- Présentation des quatre grandes thématiques des besoins de formation : conditions de vie, relations sociales, milieu de vie, et communauté.
Outil "fiche synthèse" et exploration des rubriques (10:00 - 20:00) :
- Présentation de la "fiche synthèse" comme outil pour synthétiser le contenu du cours PPS Z11 et faciliter sa compréhension.
- Explication détaillée des différentes rubriques du programme et de leurs liens : classe de situation, compétence polyvalente, catégories d'action et savoirs essentiels.
- Illustration des liens entre les rubriques à l'aide de l'analogie de l'"arbre dans ses feuilles" : classe de situation comme objectif ultime, compétence polyvalente comme moteur, catégories d'action comme étapes, et savoirs essentiels comme base.
- Insistance sur l'importance d'une définition commune des savoirs essentiels au sein de l'équipe pédagogique.
- Activité interactive : jeu d'association pour identifier les rubriques prescrites et non prescrites du programme d'étude.
- Révision des concepts de "prescrit" (obligatoire) et "non prescrit" (facultatif).
- Analyse des attentes de fin de cours et de la portée des savoirs essentiels.
- Discussion sur la durée du cours (75 heures indicatives) et l'importance de la flexibilité en fonction des besoins des élèves.
Projets de participation sociale : exemples et nuances (20:00 - 30:00) :
- Définition et exemples de projets de participation sociale, en distinguant le projet de participation sociale du projet de vie.
- Exemples de projets concrets et réalisables, adaptés aux capacités des élèves.
- Discussion sur la possibilité d'avoir plusieurs projets de participation sociale sur plusieurs années.
- Rôle du conseiller d'orientation dans l'accompagnement des élèves pour la définition de projets réalistes.
- Importance des rétroactions de l'enseignant pour aider l'élève à ajuster sa vision de lui-même et de ses projets.
Différenciation et cohabitation avec d'autres programmes (30:00 - 40:00) :
- Pause (30:00 - 30:10).
- Reprise de la discussion sur les projets de participation sociale et exemples concrets.
- Question sur la différenciation pédagogique pour répondre à la multiplicité des projets de participation sociale.
- Discussion sur la cohabitation du programme de participation sociale avec d'autres programmes (alphabétisation, FBC, FP, ISP).
- Importance de la collaboration avec les équipes-écoles et les conseillers d'orientation pour identifier les élèves qui pourraient bénéficier du programme de participation sociale.
- Partage d'expériences et de défis rencontrés par les participantes concernant l'identification des élèves et la composition des groupes.
Survol de l'évaluation du cours PPS Z11 (40:00 - 50:00) :
- Présentation des références pour l'évaluation : Définition de Domaine d'Évaluation (DDE), prototypes d'évaluation, grille critérielle et critères d'évaluation.
- Importance de se référer à la DDE lors de la planification de l'enseignement.
- Explication de la grille critérielle, du seuil minimal de réussite (niveau "acceptable") et de l'importance d'une compréhension commune au sein de l'équipe.
- Discussion sur la composition de l'épreuve et les différentes modalités d'évaluation possibles : questionnaire, entrevue dirigée, observation, etc..
- Flexibilité dans le choix des modalités d'évaluation en fonction des besoins et des préférences des élèves.
- Pertinence de la correction collective pour uniformiser l'évaluation et définir le seuil minimal de réussite.
Introduction aux situations d'apprentissage (SA) (50:00 - 1:20:00) :
- Activité interactive : jeu de classement des énoncés selon les trois phases de la SA (préparation, réalisation, intégration).
- Description détaillée des trois phases de la SA et des éléments à prendre en compte dans chacune d'elles.
- Importance du fil conducteur dans la SA et du lien entre la problématique et les apprentissages visés.
- Rôle de la métacognition dans la SA et engagement actif de l'élève dans ses apprentissages.
- Prise en compte de la zone proximale de développement et du niveau d'autonomie des élèves lors de la conception de la SA.
- Importance de la flexibilité et de la différenciation pédagogique pour répondre aux besoins de tous les élèves.
Exemples de SA et planification horaire (1:20:00 - 1:30:00) :
- Demande d'une participante de voir des exemples concrets de SA.
- Proposition de partager deux SA développées par les intervenantes en dehors du webinaire et sur la plateforme Alexandrie.
- Présentation d'un exemple de planification horaire intégrant les SA et tenant compte des besoins des élèves et de la cohésion du groupe.
Conclusion et questions (1:30:00 - 2:30:00):
- Ouverture pour des questions de compréhension et des suggestions pour les prochains accompagnements.
- Annonce du prochain Après-cours sur la planification et les SA.
- Invitation à remplir le formulaire de rétroaction pour exprimer les besoins et les suggestions.
- Échange sur l'intégration des partenaires dans le processus de participation sociale et le transfert des apprentissages.
- Remerciements aux participantes et souhaits de joyeuses fêtes .
La transcription s'arrête à 2:30:00.
Points importants à retenir :
- Le cours PPS Z11 est un cours obligatoire et sanctionné qui vise à aider l'élève à définir son projet de participation sociale.
- L'équipe pédagogique accompagne les enseignants dans la compréhension du programme et la mise en place de situations d'apprentissage.
- La flexibilité et la différenciation sont des éléments clés pour répondre aux besoins des élèves.
- L'évaluation doit être cohérente et s'appuyer sur des manifestations observables de la compétence.
- Les situations d'apprentissage doivent être conçues en tenant compte du fil conducteur, de la zone proximale de développement et de l'autonomie des élèves.
- L'implication des partenaires est essentielle pour favoriser le transfert des apprentissages.
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Analyse d'une intervention sur les inégalités scolaires : résumé et points clés
Ce document résume une intervention portant sur la sociologie des inégalités scolaires, avec un focus sur le rôle du système Parcoursup.
Thèmes principaux :
- L'évolution des inégalités scolaires :
L'intervention souligne une massification de l'accès à l'éducation depuis les années 60, mais une persistance, voire une recrudescence, des inégalités entre catégories sociales.
Le diplôme des parents reste un facteur déterminant de la réussite scolaire des enfants. * Le rôle du capital culturel :
- Reprenant les travaux de Bourdieu et Passeron, l'intervenante met en lumière l'importance du capital culturel dans la réussite scolaire.
- L'école valorisant un capital culturel spécifique, les enfants issus de milieux favorisés bénéficient d'un avantage.
- L'impact des socialisations familiales :
Les socialisations familiales jouent un rôle crucial, notamment à travers l'inculcation de normes, de valeurs et de dispositions favorables à la réussite scolaire.
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Les stratégies familiales :
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Face aux inégalités, les familles développent des stratégies pour maximiser les chances de réussite de leurs enfants.
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Ces stratégies, comme le choix d'un établissement ou le recours aux cours particuliers, dépendent des ressources économiques et culturelles des familles.
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La dimension spatiale des inégalités :
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Les inégalités scolaires sont aussi spatiales.
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La ségrégation scolaire, qui concentre les élèves de milieux défavorisés dans certains établissements, aggrave les inégalités.
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L'analyse du système Parcoursup :
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L'intervenante analyse Parcoursup comme un système générateur d'angoisse et de compétition.
- Elle met en évidence ses limites en matière de mixité sociale et ses effets sur la ségrégation scolaire.
Points clés et citations :
- Massification et inégalités :
"On est dans une sorte de troisième explosion scolaire [...] liée à une augmentation des aspirations de poursuite d’études [...] et à une augmentation démographique."
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Capital culturel et indifférence de l'école : "L'école fait comme si tout le monde partait sur la même ligne de départ alors qu’en fait il y a évidemment des décalages qui sont liés au fait que les parents soient diplômés ou non et transmettent du coup des formes de capital culturel."
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Socialisations familiales :
"Cette socialisation [à la réussite scolaire] elle dépend de ce qu’elle appelle l’économie des relations intrafamiliales et qu’en fait dès qu’il y a du conflit, des accidents biographiques, c’est-à-dire des maladies, des séparations, des choses comme ça, et bien ça fragilise les processus de socialisation."
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Stratégies familiales : "Dans les milieux populaires la sanction elle est plutôt sur le coup et elle est pas forcément mise en place dans une temporalité [...] alors qu'à l'école ce qu’on vise c’est en effet cet enjeu de règles auto-dirigées où les élèves se donnent à eux-mêmes leurs règles, font leur travail scolaire parce que ça les, ils ont l’impression que ça les émancipe."
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Ségrégation scolaire : "La ségrégation ça dit à la fois qu’il y a bien une mise à l’écart institutionnelle [...] et deuxième élément ça génère de l’inégalité."
Parcoursup et angoisse :
"Parcoursup ça a été analysé comme une gestion des risques [...] par par par des collègues qui sont notamment liés à des angoisses très fortes documentées qualitativement euh comme une épreuve avec des files d’attente"
Parcoursup et sélection :
"Cette mise en concurrence elle contribue à une une ségrégation pas tellement sociale parce que le bonus boursier dans Parcoursup permet justement de maîtriser cette question de la mixité sociale.
Par contre on va avoir des de une hétérogénéité croissante des formations sur le plan scolaire." Pistes de réflexion :
- Comment concilier la massification de l'accès à l'éducation avec la réduction des inégalités scolaires ?
- Comment l'école peut-elle prendre en compte la diversité des socialisations familiales et des capitaux culturels ?
- Quelles politiques publiques mettre en place pour lutter contre la ségrégation scolaire et favoriser la mixité sociale et académique ?
- Comment repenser le système Parcoursup pour le rendre plus juste et moins anxiogène ?
- L'intervention analysée met en lumière la complexité des inégalités scolaires et la nécessité d'une approche multidimensionnelle pour les comprendre et les combattre.
Elle souligne l'importance d'une politique publique ambitieuse et volontariste, qui ne se limite pas à des mesures cosmétiques ou à une simple logique d'égalité des chances.
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Cette transcription d'une conférence explore les inégalités scolaires en France à travers le prisme de la socio-géographie.
L'exposé examine les théories sociologiques existantes sur le capital culturel et la reproduction sociale, mettant en lumière le rôle de la socialisation familiale et des stratégies scolaires.
Il analyse ensuite l'impact spatial de la ségrégation scolaire et l'influence des politiques publiques, notamment le système Parcoursup, sur les trajectoires éducatives.
Enfin, la conférence propose des pistes de recherche pour mieux comprendre et potentiellement réduire ces inégalités.
Voici un sommaire minuté de la transcription :
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0:00-1:09 Introduction et présentation du plan de la conférence : Leïla Frouillou se présente et explique le déroulement de sa présentation, qui sera divisée en deux parties. La première partie portera sur la sociologie des inégalités sociales à l'école, tandis que la seconde partie s'intéressera à la dimension spatiale de ces inégalités.
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1:09-4:19 La sociologie des inégalités scolaires : un rappel historique : Frouillou retrace l'évolution de la sociologie de l'éducation, en soulignant le passage d'une approche centrée sur la socialisation des jeunes générations à une approche axée sur les inégalités sociales à l'école. Elle explique comment la massification du système scolaire a conduit à une reconfiguration des inégalités.
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4:19-9:08 Le concept de capital culturel et son rôle dans la reproduction des inégalités : Frouillou aborde le concept de capital culturel développé par Bourdieu et Passeron. Elle explique comment ce capital, transmis de génération en génération, contribue à la reproduction des inégalités scolaires. Elle évoque également la notion d' "idéologie du don" qui permet de légitimer ces différences.
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9:08-13:48 Massification scolaire et reconfiguration des inégalités : Frouillou analyse les différentes vagues de massification scolaire et leurs effets sur les inégalités. Elle montre que malgré une augmentation globale du niveau d'éducation, les inégalités persistent et se reconfigurent, notamment au niveau des parcours scolaires et des filières choisies.
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**13:48-26:36 Ouverture de la "boîte noire" du capital culturel : le rôle des socialisations familiales ** : Frouillou s'intéresse aux travaux qui cherchent à comprendre comment le capital culturel est transmis au sein des familles. Elle met en lumière l'importance du langage, du rapport au temps et à l'autorité dans la construction des inégalités scolaires. Elle évoque également les travaux de Stéphane Boneri sur les pratiques lectorales des familles.
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26:36-36:07 Trajectoires transclasses et stratégies scolaires des familles : Frouillou examine les trajectoires transclasses, qui remettent en question le modèle de reproduction des inégalités. Elle évoque également les différentes stratégies scolaires développées par les familles pour favoriser la réussite de leurs enfants, comme l'évitement scolaire ou les activités extrascolaires.
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36:07-43:48 Le rôle spécifique de l'école dans les inégalités scolaires : Frouillou met l'accent sur le rôle de l'école dans la reproduction des inégalités. Elle critique notamment l'individualisation des parcours et l'arbitraire culturel des programmes scolaires. Elle évoque également les travaux qui analysent les pratiques pédagogiques et les dispositifs d'orientation, soulignant les biais inconscients qui peuvent défavoriser les élèves de milieux populaires.
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43:48-52:31 La dimension spatiale des inégalités scolaires : la ségrégation scolaire : Frouillou introduit la notion de ségrégation scolaire, qui désigne la concentration d'élèves défavorisés dans certains établissements. Elle explique comment cette ségrégation, souvent liée à la ségrégation résidentielle, contribue à renforcer les inégalités scolaires.
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52:31-1:01:10 Focus sur Parcoursup : un exemple de gouvernementalité néolibérale : Frouillou présente ses travaux de recherche sur Parcoursup, plateforme d'affectation post-bac. Elle analyse ce dispositif comme une forme de gouvernementalité néolibérale qui renforce la sélection et la concurrence entre les élèves. Elle met en évidence les effets de la plateforme sur les aspirations et les affectations des étudiants, notamment en région parisienne.
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1:01:10-1:02:44 Conclusion et perspectives de recherche : Frouillou conclut sa présentation en soulignant l'importance d'étudier les inégalités scolaires à différentes échelles et en tenant compte de la cumulativité des processus. Elle évoque ses perspectives de recherche sur le fonctionnement des commissions d'évaluation des vœux en master.
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1:02:44-1:09:56 Session de questions-réponses : Frouillou répond aux questions de l'auditoire sur des sujets tels que la politique de l'offre scolaire, les raisons du développement de politiques néolibérales en éducation et les stratégies mises en place par les familles.
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1:09:56-1:19:15 Conclusion de la conférence : La conférence se termine par des remerciements et des applaudissements.
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Briefing Doc: Analyse des Inégalités Sociales dans l'Orientation Post-3ème
Sources: Extraits de l'émission radio "Orientation post-3ème : les inégalités sociales ont-elles un impact ?" (2024)
Thèmes Principaux:
Sélection et Inégalités Sociales:
L'orientation vers la voie professionnelle est souvent perçue comme une voie de relégation.
L'analyse statistique démontre un lien significatif entre l'origine sociale et l'orientation vers la voie professionnelle, malgré des résultats scolaires similaires.
Mécanismes de Sélection Multiples: L'orientation subie est le résultat d'une série de sélections opaques et complexes : * Décision d'orientation (souvent influencée par les notes et l'origine sociale) * Choix de spécialité (limité pour les filles et influencé par la popularité des filières) * Accès à l'apprentissage (discriminations liées au genre, à l'origine et au capital social)
Impact de l'Intégration de la Voie Professionnelle dans l'Éducation Nationale (Années 80): Cette intégration a conduit à: Une hiérarchisation des filières * La privation des meilleurs élèves aux LP * Une redéfinition des missions éducatives de la formation professionnelle (de la transmission du métier à l'accès à l'emploi)
L'Indocilité des Jeunes: Face à ces injustices, les jeunes: * Expriment un sentiment d'humiliation et d'injustice * Dénoncent la dépossession de leur jeunesse * Jonglent avec les contradictions entre le monde professionnel et le lycée
Pistes de Solutions: Pour une orientation plus juste et émancipatrice: * Faciliter les passerelles entre les filières * Diversifier les spécialités offertes aux filles * Repenser la question de l'évaluation * Revaloriser les qualifications ouvrières et employées
Idées et Faits Importants:
"À résultat égal en troisième, les élèves d'origine populaire ont une probabilité 93 fois plus élevée d'être orientés en seconde professionnelle".
Ce chiffre met en lumière l'impact significatif de l'origine sociale sur l'orientation.
"On est orienté parce qu'on estime qu'on n'est pas intelligent".
Le sentiment d'humiliation ressenti par les jeunes est souvent lié à une perception d'incompétence imputée.
"On nous oblige à vieillir, on nous oblige à jouer à l'adulte".
La confrontation précoce au travail prive les jeunes de leur jeunesse et les place dans une situation contradictoire.
"L'école, l'éducation à cet âge [sont] régulés par une logique de marché".
L'influence du marché dans l'orientation, notamment dans l'apprentissage, soulève des questions éthiques.
"Repenser l’orientation, c'est repenser la question des savoirs, des métiers, des hiérarchies entre ces filières, de la fluidité entre ces filières, de la possibilité d'avoir une poursuite vers l'enseignement supérieur".
La construction d'un système d'orientation plus juste nécessite une refonte profonde de la vision des savoirs et des métiers.
Conclusion:
L'orientation post-3ème en France est marquée par des inégalités sociales persistantes.
La sélection complexe et opaque favorise les élèves issus de milieux favorisés et perpétue les stéréotypes de genre.
Le sentiment d'injustice et d'humiliation exprimé par les jeunes face à ce système est un signal d'alarme.
La construction d'un système d'orientation plus juste et émancipateur, qui garantisse la réussite de tous et toutes, est un défi majeur pour la société française.
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Cette transcription d'une vidéo YouTube de la chaîne "ÊtreProf" discute des inégalités sociales dans l'orientation scolaire post-troisième en France.
Des statistiques alarmantes révèlent un lien fort entre l'origine sociale et l'orientation vers des filières professionnelles, même avec des résultats scolaires équivalents.
L'entretien explore la complexité du système d'orientation, mettant en lumière des mécanismes de sélection opaques et potentiellement discriminatoires basés sur les notes, le genre et l'origine sociale.
Enfin, les conséquences pour les jeunes, notamment l'humiliation et le sentiment d'injustice, sont abordées, ainsi que la nécessité de réformer le système pour une plus grande équité.
Voici un sommaire minuté de la vidéo :
0:00-4:37 : Introduction à la discussion sur les inégalités sociales dans l’orientation scolaire en France, en particulier en ce qui concerne les lycées professionnels.
Le présentateur présente un « vrai-faux » sur des idées courantes sur les lycées professionnels afin de lancer la conversation.
4:38-7:43 : Prisca, sociologue spécialisée dans la formation professionnelle, présente des statistiques sur les lycées professionnels : * 1 million d’élèves sont orientés en lycée professionnel après la troisième ou la seconde générale, ce qui représente 40 % des jeunes scolarisés après la troisième. * 80 % de ces élèves ont quinze ans ou moins. * Les élèves issus de milieux populaires ont 93 fois plus de chances d’être orientés en seconde professionnelle et 163 fois plus de chances d’être orientés en CAP, à résultats égaux en troisième. * 30 % des élèves de lycée professionnel ont cherché une place en apprentissage mais n’ont pas pu la trouver.
7:44-12:38 : Discussion sur l’opacité et la complexité du système de sélection pour l’orientation professionnelle, qui s’effectue en trois étapes : * La décision d’orientation vers la voie professionnelle. * Le choix de la spécialité. * Le choix entre le lycée professionnel et l’apprentissage.
Prisca souligne le manque d’information des élèves et de leurs familles face à cette complexité, et met en évidence le rôle des notes en français et en mathématiques dans la décision d’orientation, malgré leur faible valeur prédictive de la réussite en bac pro ou en CAP.
12:39-21:03 : Discussion sur le rôle de l’origine sociale dans l’orientation. Prisca explique que les familles favorisées s’opposent souvent à l’orientation de leurs enfants vers la voie professionnelle et parviennent à la faire modifier.
Elle souligne également que les équipes éducatives, même inconsciemment, ont tendance à penser que les élèves de milieux favorisés auront plus de soutien familial et de moyens pour réussir, ce qui les incite à les orienter vers la voie générale, même à niveau égal.
Prisca utilise le terme « discrimination » pour décrire ce phénomène. L’animateur partage son expérience de correcteur et constate le même biais dans l’évaluation des copies.
21:04-29:07 : Discussion sur le genre comme facteur de sélection, notamment en apprentissage.
Prisca met en avant la pression exercée sur les filles pour les orienter vers des filières traditionnellement féminines, telles que l’esthétique ou la coiffure.
Elle souligne les difficultés rencontrées par les filles qui souhaitent s’orienter vers des filières « masculines » et la sélection opérée par les employeurs sur des critères de savoir-être et d’apparence, en particulier dans les filières féminisées.
29:08-30:57 : L’animateur s’interroge sur le sentiment de « ségrégation » engendré par le système d’orientation et sur la dissonance entre l’objectif affiché de réussite pour tous et la réalité de la sélection.
30:58-42:38 : Discussion sur les changements dans l’orientation depuis les années 1980 : * L’intégration de la formation professionnelle au sein de l’Éducation nationale a conduit à une hiérarchisation des filières. * La création du bac pro visait à atteindre l’objectif des 80 % d’une classe d’âge au bac. * Cette intégration a privé les lycées professionnels des meilleurs élèves. * La mission de l’enseignement professionnel est passée de la transmission d’un métier à l’accès à l’emploi, avec une augmentation des périodes de stage. * Prisca souligne que la formation du citoyen et aux métiers est de plus en plus réduite.
42:39-47:45 : Discussion sur le rôle de la politique et du capitalisme dans l’orientation professionnelle. Prisca évoque la campagne du Medef « Si l’école faisait son travail, j’aurais du travail » comme exemple de la remise en cause du rôle de l’école.
L’animateur s’interroge sur l’orientation professionnelle comme « fer de lance » du capitalisme et Prisca confirme la présence d’une logique de marché dans l’apprentissage.
47:46-55:58 : Discussion sur l’âge des élèves au moment de l’orientation (treize-quatorze ans) et les conséquences de ce choix précoce : * Confrontation au travail trop jeune, avec des conditions de travail difficiles, notamment l’exposition à des produits cancérogènes. * Difficultés particulières pour les filles dans certains secteurs, comme l’esthétique ou le soin à la personne.
55:59-64:37 : Discussion sur la manière dont les jeunes s’approprient le système d’orientation : * Prisca évoque son ouvrage sur « l’indocilité » des jeunes face à l’orientation subie. * Les jeunes expriment un sentiment d’injustice et d’humiliation lié à l’orientation, qu’ils perçoivent comme un mépris de classe. * Cette humiliation nourrit un sentiment d’injustice qui se poursuit dans la recherche d’une place et la confrontation au travail. * Les jeunes ont une « sagacité sociologique » et perçoivent les mécanismes de sélection à l’œuvre. * Leur principale revendication est qu’on les « dépossède de leur jeunesse » en les obligeant à « jouer à l’adulte ».
64:38-69:05 : L’animateur fait un lien entre le sentiment d’humiliation des jeunes et la montée du vote Front National chez les jeunes, notamment en milieu rural.
Prisca nuance ce lien en soulignant les différences entre les lycées professionnels en milieu rural et en périphérie des grandes villes. Elle conclut en soulignant la colère d’une partie de la jeunesse.
69:06-78:19 : Discussion sur les pistes de réflexion pour un système d’orientation plus juste et au service de la réussite de tous : * Autoriser les passerelles entre les filières. * Ouvrir des spécialités pour les filles. * Penser les ponts avec l’enseignement supérieur. * Remettre en question la hiérarchisation des savoirs et la dévalorisation des qualifications ouvrières et employées. * Repenser le rôle de l’évaluation et s’interroger sur son objectif : est-elle au service de l’individu ou de la sélection ?.
L’animateur remercie Prisca pour cet échange qui ouvre des pistes de réflexion sur l’orientation professionnelle en France.
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Cette vidéo d’ÊtreProf présente les conseils de Caroline Peiffer, professeure d’histoire-géographie, pour gérer les conflits en classe.
Elle explique les causes des conflits (différences de personnalité, besoins, malentendus, émotions), leurs conséquences négatives sur l’ambiance et les apprentissages, et propose des solutions concrètes.
L’accent est mis sur la création d’un climat de confiance basé sur le respect mutuel, l’autorité bienveillante (non autoritaire), et des stratégies pour désamorcer les conflits, allant du dialogue à l’intervention d’un tiers si nécessaire.
Enfin, l’importance de l’auto-évaluation et de la capacité à reconnaître ses erreurs est soulignée.
Voici un sommaire minuté de la vidéo :
- 00:00 Introduction :
Mise en contexte de la problématique des conflits en classe et présentation du sujet de la vidéo.
- 01:08 : Comprendre les conflits :
Analyse des causes des conflits en classe, notamment les différences de personnalités, de besoins, les malentendus et les variations émotionnelles.
- 02:51 : Instaurer un climat de confiance :
Importance de la relation entre enseignant et élèves pour un climat de classe serein.
L'autorité bienveillante est mise en avant, en opposition à l'autoritarisme.
Conseils pour établir une relation de confiance, comme l’accueil personnalisé, le langage non verbal, l’authenticité et l'empathie.
Importance de rituels en classe et mise en place de règles claires et simples.
- 06:17 : Gérer les conflits efficacement :
Conseils pour gérer les petits conflits quotidiens, comme identifier clairement le comportement de l’élève, privilégier le dialogue et appliquer des sanctions justes et adaptées.
Gestion des situations plus complexes avec des exemples concrets. Importance de la respiration, du report du conflit et de l'intervention d'un tiers.
Possibilité de reconnaître ses erreurs et de s'excuser pour rétablir le dialogue.
- 09:57 : Conclusion :
Récapitulation des points clés pour un climat de classe favorable. Invitation à partager des expériences et des conseils en commentaires.
J'espère que cela répond à votre demande. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions.
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La vidéo explore l'histoire et les méthodes modernes de prédiction des crimes.
Elle commence par des tentatives historiques, basées sur la phrénologie, avant de présenter des approches mathématiques contemporaines utilisant des données policières pour prédire les crimes futurs, notamment en utilisant des modèles inspirés de la propagation des tremblements de terre.
L'efficacité de ces modèles est discutée, soulignant les défis posés par les biais et la discrimination potentielle.
Enfin, la vidéo explore l'utilisation de réseaux sociaux pour comprendre et prédire la propagation de la violence entre gangs.
Voici un sommaire minuté de la vidéo "Peut-on prédire les futurs crimes ?" du chaîne YouTube "Fouloscopie":
0:00-1:40 Introduction: Introduction à la phrénologie et ses méthodes, notamment les travaux de Cesare Lombroso et Francis Galton qui pensaient pouvoir identifier les criminels par leur apparence physique.
L'auteur explique que cette approche a été abandonnée et que la vidéo se concentrera sur les méthodes modernes de prédiction du crime.
1:40-3:15 Introduction à la Fouloscopie:
Présentation de la fouloscopie, une branche qui étudie le comportement collectif des criminels.
L'auteur explique qu'il est possible de prédire le crime comme une sorte de "météo criminelle" grâce à des modèles mathématiques.
3:15-4:50 Analyse des données de Chicago:
Utilisation des données de la Chicago Police Department pour 2018. L'auteur affiche les données sur une carte, chaque point rouge représentant un crime.
4:50-6:50 La méthode d'Andrea Bertozzi:
Introduction d'Andrea Bertozzi, une mathématicienne qui utilise l'équation des tremblements de terre pour prédire le crime.
L'auteur explique que les crimes sont souvent des "répliques" de crimes précédents, un phénomène appelé "le crime appelle le crime".
6:50-8:10 Visualisation des prédictions:
Démonstration de la façon dont l'équation de Bertozzi peut être utilisée pour générer une carte de risque criminel.
L'auteur explique que la méthode a été adoptée par la police de Santa Cruz et d'autres villes américaines, grâce au logiciel PredPol développé par Jeffrey Brantingham.
8:10-11:00 Biais raciaux de PredPol:
Discussion sur les biais raciaux potentiels de PredPol. Intervention de Cyrus North qui souligne que l'intelligence artificielle peut être raciste.
L'auteur utilise des simulations pour montrer comment PredPol peut amplifier les biais existants dans le travail de la police.
11:00-13:10 Solutions aux biais:
Discussion des solutions pour corriger les biais de PredPol, y compris l'ajout d'un contre-biais pour forcer une affectation des policiers proportionnelle à la taille de la population.
L'auteur soulève la question de savoir s'il vaut mieux une police efficace ou une police juste.
13:10-15:25 Introduction aux gangs de Los Angeles:
Introduction aux Krazy Ass Mexicans, un gang de Los Angeles, et à leur réseau de rivalités avec d'autres gangs.
L'auteur utilise un graphique pour visualiser les rivalités et les attaques entre les gangs.
15:25-17:45 La contagion des fusillades:
Découverte que le risque d'agression se propage de proche en proche, comme une contagion.
L'auteur utilise des données sur les fusillades entre gangs pour illustrer ce phénomène.
17:45-20:30 Épidémiologie criminelle:
Introduction d'Andrew Papachristos, un sociologue qui utilise l'épidémiologie pour étudier le crime.
L'auteur explique comment Papachristos a cartographié le réseau d'interactions de 170 000 criminels et a mis en évidence des cascades de propagation d'attaques par arme à feu.
20:30-22:10 Interruption de la contagion:
Introduction de Gary Slutkin, un médecin virologue reconverti en criminologie, qui utilise des méthodes d'épidémiologie pour interrompre la propagation du crime.
L'auteur explique comment Slutkin identifie les victimes potentielles et les met en "quarantaine" pour empêcher de nouvelles attaques.
22:10-22:50 Conclusion:
Conclusion de la vidéo en laissant la question ouverte de savoir si la fouloscopie peut mettre fin à la criminalité. L'auteur encourage les spectateurs à se faire leur propre opinion.
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Les extraits présentés concernent une table ronde commémorant les 60 ans de BUC Ressources, un centre de formation en travail social rattaché à la Sauvegarde des Yvelines.
La discussion explore l'histoire de BUC Ressources, son évolution depuis sa création en 1964, son rôle dans le développement de la formation en travail social, et l'importance croissante de la co-formation intégrant la perspective des personnes accompagnées. L'accent est mis sur l'influence de facteurs historiques, politiques, et philosophiques sur la formation et la pratique du travail social.
Des intervenants clés, impliqués dans l'histoire de BUC Ressources et experts en travail social, partagent leurs réflexions et expériences.
Sommaire minuté de la vidéo "BUC Ressources - 60 ans de formation en travail social - Sauvegarde des Yvelines"
0:34 - 1:00 : Introduction et informations pratiques
- Table ronde sur le thème "60 ans de formation en travail social".
- Remerciements aux participants, y compris une collègue du Québec.
- Invitation à un verre et à une visite guidée des nouvelles installations après la table ronde.
3:29 - 4:21 : Discours d'Anne Petiau, directrice du CERA
- Remerciements à BUC Ressources pour son engagement dans la recherche.
- Soulignement de l'originalité d'avoir un campus, un centre de formation et un centre de recherche au sein d'une association médico-sociale.
- Importance de poursuivre et de partager ces richesses.
- Souhaits de continuation et d'excellence pour l'avenir de BUC Ressources.
4:32 - 5:27 : Historique de BUC Ressources
- Début de l'activité en 1964.
- 11 formations diplômantes et certifiantes dispensées.
- Effectif moyen de 1100 à 1200 étudiants en formation initiale et 650 à 700 en formation continue.
- Description de BUC Ressources comme un lieu vivant et un bouillon de culture avec des formateurs aux profils variés.
- Distinction entre l'éducation spécialisée et le travail social à BUC Ressources.
5:27 - 9:58 : Témoignages d'anciens étudiants et formateurs
- Parcours et motivations de plusieurs anciens étudiants et formateurs.
- Description de la formation, notamment la double diplomation en partenariat avec l'Université de Lille.
- Soutien du Ministère dans la création de l'école et la construction des bâtiments.
- Importance de l'unité de pensée autour de l'éducation spécialisée et de la liberté dans les approches pédagogiques.
- Diversité des intervenants invités par les formateurs.
- Descriptions d'activités et de sessions spécifiques, comme la sculpture sur pierre et le "forestage froissartage".
11:06 - 14:26 : Spécificités de la pédagogie de BUC Ressources
- Importance de l'articulation entre théorie et pratique.
- Possibilité de structurer son parcours en fonction de son profil et des besoins du terrain.
- Richesse de la co-construction des savoirs et de l'interaction entre étudiants et formateurs.
- Semaines de regroupement avec des cours sur des thématiques variées et des semaines d'approfondissement au choix.
- Importance de l'enseignement juridique et de la co-construction de projets avec les personnes accompagnées.
- Description de l'ambiance conviviale et chaleureuse de l'école, notamment grâce à la cantine et à l'épicerie solidaire.
17:10 - 18:47 : Impact et perspectives d'avenir
- Formation de nombreux cadres du secteur.
- Impact sur l'encadrement et la formation des directeurs et chefs de services.
- Projet de modernisation des bâtiments et des installations à l'horizon 2030 intégrant le développement durable.
- Témoignages sur l'apport de la formation sur les plans académique et personnel.
- Importance de la liberté de penser et de l'ambiance festive à BUC Ressources.
18:47 - 21:47 : Introduction de la table ronde
- Remerciements aux participants et introduction du thème "60 ans de formation en travail social".
- Contexte de la création de BUC Ressources en 1964, peu avant la création du diplôme d'éducateur spécialisé en 1967.
- BUC Ressources comme partie intégrante de la Sauvegarde des Yvelines, créée en 1876.
- Objectif de la table ronde : situer BUC Ressources dans l'histoire des établissements de formation en travail social et dans l'histoire plus large du travail social et des évolutions sociales.
- Présentation des intervenants de la table ronde.
21:47 - 37:32 : Intervention de Guy Dreano, co-fondateur de BUC Ressources
- Témoignage en tant que dernier survivant des fondateurs de l'école.
- Remerciements aux personnes et aux institutions ayant permis la création et le développement de l'école.
- Importance de l' "ouverture" comme état d'esprit et fil conducteur de BUC Ressources.
- Contexte professionnel et associatif de la création de l'école.
- Rôle des conseillers pédagogiques et des moniteurs de stage.
- Engagement des professionnels dans les instances régionales et nationales pour faire évoluer l'inadaptation sociale des enfants et adolescents.
- Spécificité de BUC Ressources comme première école dirigée par des éducateurs ayant une expérience de terrain.
- Chronologie de dates clés marquant l'évolution du secteur et la professionnalisation du métier d'éducateur.
37:32 - 57:46 : Intervention de Marcel Jaeger, ancien directeur de BUC Ressources et président de l'UNAFORIS
- Diversification de la structure et de l'activité de BUC Ressources au cours de son développement.
- Passage d'une petite école à un établissement plus grand, rejoignant le monde des IRTS.
- Importance des liens avec le secteur professionnel et l'appartenance à la Sauvegarde des Yvelines.
- Coopérations internationales, notamment sur la question du décloisonnement entre le sanitaire et le social.
- Distinction de BUC Ressources par son positionnement précoce sur la recherche et la formation à la recherche pour les étudiants.
- Prise en compte progressive de la question du handicap et organisation d'un colloque sur la loi de 1975 en faveur des personnes handicapées.
- Importance de l'éthique et de la réflexion sur le positionnement en situation difficile, notamment grâce à l'influence de Guy Dreano.
- Impact des contraintes extérieures, comme la baisse des subventions de l'État, sur le développement de l'école et l'obligation de se positionner sur la formation continue.
- Sensibilité de BUC Ressources aux évolutions des politiques publiques et réactivité face aux nouvelles lois.
- Obligation de formalisation des compétences avec la mise en place de la VAE.
- Tension entre la formalisation techniciste des compétences et la tradition axée sur les valeurs et la pratique.
57:46 - 1:12:21 : Intervention d'Amélie Maugère, professeure à l'École de travail social de Montréal
- Comparaison entre l'histoire de BUC Ressources et celle de l'École de travail social de Montréal, fondée en 1940.
- Influence de la tradition catholique sur l'École de Montréal et laïcisation progressive de la société québécoise à partir des années 1960.
- Importance des femmes dans l'avènement du travail social.
- Tension entre technicisme et valeurs dans la formation.
- Création d'un système de protection sociale moderne au Québec dans les années 1960 et son impact sur la formation en travail social.
- Professionnalisation accrue et émergence d'une expertise techniciste.
1:12:21 - 1:29:22 : Intervention de Carole Lefloc, autrice de "De la grande exclusion au pouvoir d'agir"
- Parcours personnel d'experte d'expérience et ses différentes formes d'expertise et d'activités dans le travail social.
- Difficulté à définir l'expertise expérientielle.
- Importance de l'analyse et de l'extraction des compétences du parcours de vie pour une intégration effective des personnes accompagnées en école de formation.
- Importance de la participation des personnes concernées dans les décisions et les instances de consultation.
- Rôle crucial du travail social dans le soutien et la reconstruction des personnes en difficulté.
- Importance de la formation et de la conscientisation des étudiants sur les réalités vécues par les personnes concernées.
- Nécessité de reconnaître la participation citoyenne comme une fonction et une activité à part entière.
- Plaidoyer pour un Tronc commun dans les formations de l'humain, intégrant le savoir expérientiel.
- Identification et valorisation des compétences issues de l'expérience de vie.
1:29:22 - 2:12:11 : Intervention d'Elsa Lagier, responsable pédagogique et chargée de recherche au CERA
- La participation des personnes concernées dans la formation n'est pas nouvelle, mais elle évolue vers une plus grande reconnaissance de leur expertise.
- Importance de donner du temps et d'adopter une posture d'écoute et de non-jugement envers les personnes concernées.
- Les témoignages des personnes concernées permettent aux étudiants de comprendre les réalités du terrain et de développer une posture professionnelle plus juste et respectueuse.
- La formation en travail social doit s'appuyer sur des savoirs pluriels, y compris ceux des personnes concernées.
- La coformation, associant différentes catégories de personnes dans un même lieu et un même temps, est une modalité prometteuse pour intégrer le savoir expérientiel.
- L'échange en dehors de la relation d'accompagnement est une modalité spécifique de la coformation.
- Les émotions occupent une place importante dans la dynamique de la coformation.
- Les modules de coformation sont perçus comme des moments marquants par les étudiants, qui en retirent des apprentissages durables.
- Enjeux éthiques et méthodologiques de la coformation, notamment la formation des personnes concernées à l'intervention, leur statut et leur rémunération.
- Importance de mobiliser un collectif de personnes concernées pour garantir une pluralité d'expériences et de points de vue.
- La professionnalisation des personnes concernées peut poser question quant à la représentativité de leur discours.
- BUC Ressources développe des outils et des modules de coformation pour encourager la participation des personnes concernées de manière éthique et pertinente.
2:12:11 - 2:12:43 : Conclusion de la table ronde
- Remerciements aux intervenants et aux participants.
- Invitation à consulter les travaux des intervenants pour approfondir la réflexion.
- Annonce des prochaines rencontres de BUC Ressources et des conférences disponibles en replay.
- Invitation à poursuivre les échanges lors du cocktail de clôture.
2:12:43 - 2:12:59 : Remerciements et invitation au cocktail
- Remerciements aux participants.
- Invitation au cocktail de clôture pour poursuivre les échanges de manière informelle.
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Briefing Doc: Construction des inégalités scolaires à l'école maternelle Auteur: Sébastien Gouddeau, enseignant-chercheur à l'université de Poitiers, laboratoire CERCA
Contexte: Présentation donnée à l'INSP de Lille
Thème principal: L'impact des situations langagières collectives sur la construction des inégalités scolaires à l'école maternelle
Points importants:
Différences préexistantes: * Des différences de vocabulaire, de familiarité avec les savoirs scolaires et de compétences comme la conscience phonologique existent avant l'entrée à l'école maternelle. * Ces différences sont souvent expliquées par des facteurs individuels comme l'intelligence et la motivation, nourrissant les débats sur les théories des dons et du handicap socioculturel. * "ces différences qui qui existent avant l'entrée à l'école elles sont diverses elles sont liées au vocabulaire que possèdent les enfants euh elles sont liées à la connaissance qu'ils ont du nom des lettres du son des lettres"
Modèle de construction des inégalités en trois étapes: Différences de socialisation: Les enfants de milieux favorisés sont davantage socialisés à exprimer leurs idées et à valoriser certaines expériences.
Opportunités inégales: Les situations langagières collectives, en s'appuyant sur le vécu des enfants, offrent davantage d'opportunités aux enfants de milieux favorisés de participer et de contribuer.
Interprétation et perception de soi: Les différences de participation sont interprétées comme des différences d'intelligence et de motivation, impactant l'image de soi et l'engagement des élèves.
"l'enfant qui va réussir euh précocément à l'école maternelle va être assez vite perçu euh comme plus intelligent ou plus motivé contrairement à l'enfant qui va se retrouver en difficulté relative"
Études:
Observations en classe: Des observations vidéo dans des classes de maternelle montrent que les enfants de milieux populaires participent moins souvent, sont moins interrogés et ont des prises de parole plus courtes. Ces différences persistent même en contrôlant le niveau de langage.
Expériences: * Des expériences menées en primaire et au collège montrent que les situations de comparaison sociale (ex: lever la main lorsqu'on a fini) augmentent l'écart de réussite entre les élèves de milieux favorisés et populaires. * Une manipulation expérimentale des avantages et désavantages de socialisation (via un système d'écriture fictif) confirme que la comparaison sociale pénalise les élèves "désavantagés". * Perception des enfants: Des études menées en grande section montrent que les enfants expliquent les différences de participation et de réussite par des caractéristiques internes des élèves (intelligence, motivation, sagesse), et non par des facteurs externes.
Solutions:
- Interventions pédagogiques: Des interventions en classe visant à modifier la perception de la réussite scolaire et à donner des stratégies aux enseignants pour gérer les prises de parole sont en cours d'analyse.
- Formation des enseignants: La sensibilisation des enseignants aux biais potentiels et aux stratégies pour une participation plus équitable est cruciale.
- Action au niveau sociétal: Réduire les inégalités de socialisation entre les familles est essentiel pour faciliter la tâche des enseignants.
Conclusion:
L'école maternelle, malgré son objectif de réduire les inégalités de langage, peut paradoxalement contribuer à les renforcer via les situations langagières collectives.
Il est important de prendre conscience de ces mécanismes et d'agir à différents niveaux pour garantir une réelle égalité des chances pour tous les élèves.
Citation importante:
"il y a des contextes qui vont davantage amplifier ces inégalités de départ que d'autres et les contextes de comparaison social font partie des contextes qui vont amplifier les inégalités"
Questions ouvertes:
- Transférabilité des résultats aux États-Unis et aux autres pays.
- Impact du profil attributionnel des enseignants sur leurs pratiques.
- Diffusion des connaissances scientifiques aux enseignants et aux décideurs.
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Sommaire Minuté
Introduction
- 0:00-3:00 : Sébastien Goudeau se présente comme enseignant-chercheur à l'université de Poitiers et membre de l'INSPÉ. Il introduit le sujet de la construction des inégalités scolaires dès l'école maternelle.
- 3:00-5:15 : Goudeau aborde les débats scientifiques et sociétaux autour des théories expliquant les inégalités scolaires, notamment la théorie des dons (influence génétique) et la théorie du handicap socioculturel (influence de l'environnement familial).
- 5:15-7:50 : Il souligne l'influence de ces débats sur la perception des élèves, des enseignants et des parents, conduisant à l'essentialisme psychologique (attribuer la réussite ou l'échec à des qualités intrinsèques).
- 7:50-9:40 : Goudeau propose une approche complémentaire qui s'intéresse au rôle des contextes et des situations dans la construction des inégalités, et à l'interprétation des élèves de ces situations.
Modèle de Construction des Inégalités Scolaires
- 9:40-14:40 : Goudeau présente un modèle en trois étapes :
- Étape 1: Inégalités familiales (ressources matérielles et culturelles) impactant les pratiques de socialisation.
- Étape 2: Avantages et désavantages de socialisation se manifestant et s'invisibilisant dans la salle de classe (participation, invisibilisation par la croyance méritocratique).
- Étape 3: Interprétation des différences de réussite par les enfants, les enseignants et les parents, renforçant les inégalités.
Études sur les Situations Langagières Collectives
- 14:40-26:50: Goudeau se focalise sur les situations langagières collectives à l'école maternelle :
- Justification de ce choix : omniprésence, objectif de réduction des inégalités de langage.
- Hypothèses :
- Participation inégale des enfants (influencée par la socialisation familiale et les biais de perception).
- Interprétation des différences de participation par les enfants.
- Présentation d'une étude observationnelle dans des classes de maternelle (méthodologie, résultats sur la fréquence, la durée et les types de contributions orales).
Impact des Comparaisons Sociales
- 26:50-37:50 : Goudeau aborde l'impact des comparaisons sociales sur l'amplification des inégalités :
- Définition de la comparaison sociale et ses effets sur la perception de soi.
- Hypothèse : Les comparaisons sociales menaçantes pour les élèves de milieux populaires.
- Présentation d'études (collège et primaire) manipulant la présence de comparaison sociale lors d'une tâche de lecture et d'écriture, montrant l'amplification des écarts de réussite en condition de comparaison.
Interprétation des Différences de Réussite
- 37:50-51:30 : Goudeau examine comment les enfants expliquent les différences de réussite dans la classe :
- Tendance à privilégier des explications internes (intelligence, effort, motivation).
- Études auprès d'élèves de grande section utilisant des scénarios fictifs (participation orale, réussite scolaire) et analyse des explications données.
- Résultats : prédominance des explications internes, minorité d'explications externes.
Conclusion et Pistes d'Action
- 51:30-58:15 : Goudeau synthétise les résultats et propose des pistes d'action :
- Rappel du rôle des inégalités familiales et des effets de l'école.
- Importance d'agir sur l'interprétation des différences de réussite.
- Interventions auprès des enseignants pour modifier les perceptions et proposer des stratégies d'équité dans la participation (tour de parole, autoriser la répétition, temps d'attente, monitoring).
Questions de l'Audience
- 58:15-fin : Goudeau répond aux questions de l'audience portant sur :
- La possibilité de généraliser les résultats aux États-Unis (difficultés de comparaison, spécificités du système éducatif américain).
- Les stratégies concrètes pour les enseignants (tour de parole, autoriser la répétition, temps d'attente, monitoring).
- La diffusion des connaissances sur les biais de perception (formation initiale et continue des enseignants, vulgarisation scientifique).
- Le lien entre les explications des enseignants et des élèves (études corrélationnelles parents-enfants, pistes pour des études multiniveaux).
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Ce texte est une transcription d'une vidéo YouTube qui explore le harcèlement sexiste subi par les filles et les femmes, de l'enfance à l'âge adulte.
Il présente des exemples concrets de situations de harcèlement, discute des réactions des victimes et propose des solutions inspirées de l'école de Palo Alto, mettant l'accent sur le changement de perspective et l'appropriation du pouvoir par les femmes pour contrer ces comportements.
L'auteure souligne le rôle de la misogynie intériorisée et plaide pour une éducation différente des garçons et des filles.
Voici un sommaire minuté de la transcription de la vidéo "Sous les jupes des filles - Emmanuelle Piquet - Chagrin Scolaire a 10 ans !".
Veuillez noter qu'il s'agit d'une interprétation de la transcription et non d'un sommaire officiel.
0:00-1:30 : Introduction - Le malaise face au harcèlement sexuel
- L'intervenante partage une anecdote illustrant les réactions différentes de ses filles face au harcèlement de rue.
- Malgré des réactions différentes, le sentiment de malaise persiste, car elles sont réduites à des objets sexuels.
- Espoir d'un futur sans harcèlement sexuel grâce à une éducation différente des enfants.
- Questionnement sur les solutions face aux violences sexistes actuelles.
- Introduction du concept de l'école de Palo Alto pour aider les enfants à trouver des solutions.
1:30-4:00 : La misogynie intériorisée - Un obstacle majeur
- Définition de la misogynie intériorisée et exemples illustrant ce concept.
- Exemples de pensées et de préjugés sexistes courants, même parmi les femmes.
- Mise en évidence de l'absurdité de ces préjugés.
- Le "compliment" dévalorisant : "Tu n'es pas comme les autres filles".
- La misogynie intériorisée comme obstacle principal à la lutte contre le sexisme.
4:00-6:30 : L'histoire de Léonie - Trouver des solutions créatives
- L'histoire de Léonie, 7 ans, harcelée par un garçon dans la cour de récréation.
- L'impasse : rester immobile ou courir, les deux options alimentent le harcèlement.
- La solution créative proposée par l'intervenante : utiliser des Carambar pour dissuader le garçon.
- Résultat mitigé : le garçon cesse le harcèlement, mais les autres filles ne veulent pas adopter la solution par peur d'être "moches".
- Leçon de l'école de Palo Alto : respecter le choix des filles et leur donner les moyens d'observer le sexisme.
6:30-9:00 : Le cas de Lorette - Reprendre le contrôle face au cyberharcèlement
- L'histoire de Lorette, 17 ans, victime de "revenge porn" et de cyberharcèlement.
- L'impact dévastateur du cyberharcèlement sur Lorette et sa famille.
- L'importance de la colère de Lorette pour lutter contre le cyberharcèlement.
- La stratégie de Lorette : reprendre le contrôle de son image en publiant d'autres photos d'elle-même.
- Résultat : Lorette se sent à nouveau libre et le harcèlement diminue.
- Le concept de "l'arrêt d'une escalade complémentaire" de l'école de Palo Alto.
9:00-11:00 : Conclusion - Donner aux filles les moyens d'agir et responsabiliser les garçons
- La nécessité de donner aux filles les moyens d'agir et de ne pas leur imposer la responsabilité de faire cesser le sexisme.
- L'analogie du chat et du bébé : apprendre aux garçons à respecter les limites.
- L'objectif : rendre les actes sexistes inconfortables pour leurs auteurs afin qu'ils ne se reproduisent pas.
- Conclusion de l'intervention.
Enfin, elle met en avant l'importance de rendre inconfortables les actes sexistes pour les auteurs afin de prévenir leur répétition.
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Cette transcription YouTube d'Emmanuel Piqué, thérapeute systémique, relate le cas d’Ethan, un adolescent dont les relations conflictuelles avec ses professeurs préoccupent ses parents. Le thérapeute explique comment l’implication excessive de la mère dans les conflits entre Ethan et ses enseignants aggrave la situation, créant un cercle vicieux. Il propose une solution consistant à retirer la mère de cette dynamique conflictuelle, lui conseillant de cesser d’intervenir et de laisser son fils gérer la situation. L'intervention souligne l'importance d'une approche systémique pour résoudre les problèmes familiaux et scolaires. Un exemple concluant illustre la possible efficacité de cette approche même après plusieurs tentatives infructueuses.
Voici un sommaire minuté de la vidéo "Aider son enfant à gérer les tensions avec les profs" :
0:00-1:30 Introduction et présentation du problème
- Emmanuel Piqué, thérapeute systémique, introduit le sujet des relations difficiles entre enfants et enseignants.
- Il présente le cas d'Anne, une mère en difficulté avec les professeurs de son fils Ethan, 14 ans.
- Lors d'une réunion, les professeurs critiquent le comportement d'Ethan, notamment son odeur, sa mèche rebelle, sa lenteur et son rire.
1:30-3:00 Le cercle vicieux de l'escalade symétrique
- Anne se retrouve prise dans un cycle d'escalade symétrique.
- Elle défend Ethan auprès des enseignants tout en lui demandant de changer de comportement.
- Ce comportement alimente l'injustice des enseignants et les plaintes d'Ethan.
3:00-4:30 La solution : se retirer de la relation
- Emmanuel Piqué propose à Anne de se retirer de la relation entre Ethan et ses enseignants.
- Elle doit faire semblant de soutenir les enseignants en doublant les punitions (sans réellement le faire).
- Elle doit expliquer à Ethan que son intervention ne fait qu'aggraver la situation.
4:30-6:30 L'importance d'essayer l'inverse
- Une enseignante dans le public souligne que la persévérance peut parfois payer.
- Elle relate un cas similaire où une mère a finalement compris le problème après plusieurs interventions.
- Emmanuel Piqué admet que la persévérance peut fonctionner, mais que l'inverse est parfois nécessaire.
6:30-7:00 Conclusion
- Invitation à s'abonner à la chaîne YouTube "Les Arènes du Savoir" pour plus de contenu.
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www.assemblee-nationale.fr www.assemblee-nationale.frRAPPORT3
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PROPOSITIONS DES RAPPORTEURS
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Le rapport met en avant plusieurs éléments pour améliorer l'implication des parents dans l'orientation de leurs enfants, ainsi que pour faciliter leur accès à l'information.
Le rôle des parents dans l'accompagnement à l'orientation
Le rapport souligne l'importance de l'implication des parents dans l'orientation. Plusieurs propositions visent à les intégrer davantage au processus:
- Faciliter l'accès à l'information et aux points de contacts: La proposition n°6 (Page 21) recommande de fournir aux familles un récapitulatif clair des interlocuteurs clés (psy-EN, CIO, etc.) et de leurs coordonnées.
- Créer des moments d'échange dédiés: Organiser des réunions d'information spécifiquement pour les parents afin de présenter les filières, les métiers et les différentes étapes de l'orientation (Page 72).
- Encourager une démarche collaborative : Mettre en place des ateliers réunissant parents et enfants pour co-construire le projet d'orientation, en tenant compte des aspirations et des talents de chacun (Page 72).
- Faciliter les contacts avec le monde professionnel : Proposer des témoignages de professionnels et d'étudiants pour une meilleure compréhension des réalités des métiers (Page 35, 63).
Les difficultés d'accès à l'information pour les familles
Le rapport met en évidence les difficultés d'accès à l'information, particulièrement pour les familles éloignées du système éducatif (Page 30). Plusieurs solutions sont proposées:
- Développer des outils numériques inclusifs : Créer un site web et une application mobile dédiés à l'orientation, avec un contenu clair, accessible et traduit en plusieurs langues (Page 59).
- Renforcer la communication des établissements : Diffuser l'information sur l'orientation via les canaux de communication habituels de l'école (site web, affichage, etc.) et proposer des permanences d'information pour les parents (Page 42).
- Mobiliser les acteurs de proximité : Impliquer les associations de parents d'élèves, les centres sociaux et les maisons de quartier dans la diffusion de l'information (Page 45).
- Adapter les horaires et les lieux de rendez-vous: Proposer des rendez-vous en soirée ou en weekend, et choisir des lieux faciles d'accès en transports en commun (Page 64).
Les attentes des parents vis-à-vis des professionnels de l'orientation
Le rapport insiste sur la nécessité d'un accompagnement de qualité pour les familles. Les parents expriment des besoins précis :
- Information objective et personnalisée : Ils attendent des informations claires, complètes et adaptées au profil de leur enfant (Page 86).
- Écoute attentive et bienveillante : Ils souhaitent être écoutés et compris dans leurs inquiétudes et leurs aspirations (Page 42, 51).
- Conseils et accompagnement individualisé : Ils ont besoin d'un soutien personnalisé pour construire le projet d'orientation de leur enfant, en tenant compte de ses atouts et de ses contraintes (Page 39).
- Collaboration basée sur la confiance : Ils aspirent à une relation de confiance et de respect mutuel avec les professionnels de l'orientation (Page 38).
En résumé, le rapport propose des pistes concrètes pour mieux impliquer les parents dans l'orientation, en leur facilitant l'accès à l'information, en leur offrant un accompagnement de qualité et en développant une relation de confiance avec les professionnels.
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Ce rapport d’information de l’Assemblée nationale évalue l’accès à l’enseignement supérieur en France, notamment à travers l’analyse de la plateforme Parcoursup et de la loi ORE. Il examine les problèmes d’orientation des lycéens, les inégalités sociales et territoriales dans l’accès au supérieur, les dispositifs d’aide à la réussite, et propose des recommandations pour améliorer le système. L’étude s’appuie sur des données quantitatives et qualitatives, incluant des auditions d’acteurs du système éducatif et des analyses de la Cour des comptes. Des comparaisons internationales viennent éclairer les pratiques françaises. Le rapport conclut sur la nécessité d’une approche globale et coordonnée pour garantir un accès équitable et une réussite optimale pour tous les étudiants.
Bilan des Thématiques Clés Relatives à l'Orientation et à la Réussite dans l'Enseignement Supérieur en France Ce document synthétise les informations clés issues du rapport de l'Assemblée Nationale française sur l'orientation et la réussite dans l'enseignement supérieur. Il met en lumière les principaux défis, les mesures prises, et les analyses critiques qui en découlent.
I. Inégalités d'Accès et Segmentation du Système Thème central: Le système d'enseignement supérieur français reste marqué par de fortes inégalités d'accès et une segmentation persistante.
Points clés:
Disparités territoriales: L'accès à l'enseignement supérieur est plus difficile pour les jeunes des zones rurales, confrontés à une offre de formation limitée et un manque d'information. "Le ministère de l’enseignement supérieur s’est aussi penché sur l’impact de l’offre de formation locale sur les décisions d’orientation des jeunes à l’entrée dans l’enseignement supérieur, en tenant compte de leur scolarité" (p. 63). Autocensure et déterminismes sociaux: L'environnement social et scolaire influence fortement les choix d'orientation. Les jeunes issus de milieux défavorisés ont souvent des ambitions moindres et intègrent des contraintes sociales et de genre qui limitent leurs aspirations. (p. 66-71). Segmentation des filières: Le taux de réussite varie fortement selon le type de baccalauréat et la filière choisie. Les bacheliers professionnels sont majoritaires en STS, tandis que les bacheliers généraux se concentrent en licences et CPGE. "En décembre 2019, le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait un pas en direction du monde de la recherche en lançant un appel à manifestation d’intérêt (AMI) portant sur des projets de recherche concernant Parcoursup, doté d’un financement de 120 000 euros" (p. 107). Effets limités des quotas: L'instauration de quotas de boursiers en formations sélectives a un impact limité sur la mixité sociale. Les quotas géographiques, plus influents, freinent la mobilité étudiante et peuvent renforcer les inégalités territoriales. (p. 141-148). II. La Plateforme Parcoursup: Bilan et Perspectives Thème central: Parcoursup, successeur d'APB, vise à améliorer la transparence et l'équité de l'affectation dans l'enseignement supérieur.
Points clés:
Améliorations notables: La plateforme offre plus d'informations aux candidats, clarifie les critères d'admission et permet un meilleur suivi des dossiers. "un outil délivrant aux candidats des informations lisibles et de plus en plus transparentes (calendrier détaillé des étapes de la procédure, affichage des attendus nationaux pour chaque mention de licence…)" (p. 171). Transparence relative: La publication des critères d'examen des vœux reste partielle et hétérogène. Les algorithmes d'aide à la décision utilisés par certaines formations soulèvent des questions éthiques et de conformité au RGPD. (p. 115-119). Capacités de la plateforme: La plateforme a absorbé une augmentation significative du nombre de candidats et fait face aux tentatives d'intrusion. Cependant, des points faibles persistent, notamment concernant l'affectation des étudiants en réorientation. (p. 131-133). III. Mesures d'Accompagnement et de Réussite Thème central: L'accompagnement personnalisé et les dispositifs de remédiation sont essentiels pour favoriser la réussite des étudiants.
Points clés:
Dispositifs "Oui si": Ces parcours individualisés, proposés sous condition de suivre un module d'accompagnement, s'adressent aux étudiants dont le profil ne correspond pas pleinement aux attendus de la formation. "Si l’on retient ce chiffre de 30 400 candidats ayant accepté une formation sous réserve de suivre un module d’accompagnement à la rentrée universitaire de 2019, on peut considérer que le dispositif commence à devenir statistiquement significatif" (p. 164). Difficultés de mise en œuvre et d'évaluation: La diversité des modalités d'accompagnement et l'hétérogénéité des profils d'étudiants rendent l'évaluation des "Oui si" complexe. La Cour des comptes critique le manque de suivi et de bilan de ces dispositifs. (p. 159-163). Nécessité d'un bilan approfondi: Un bilan complet des "Oui si" est nécessaire pour évaluer leur impact réel sur la réussite des étudiants, analyser leurs limites et identifier les pistes d'amélioration. "Un bilan sur les parcours “oui si” est très discutable quantitativement, tant les dispositifs sont diversifiés et les profils des étudiants concernés très différents. Néanmoins le bilan très provisoire entrepris par le SNESup-FSU montre que ces dispositifs “oui si” permettent aux étudiants d’acquérir de la confiance en soi et donc de la motivation" (p. 170). IV. Pistes d'Action pour un Système Plus Juste et Efficace Renforcer l'information et l'orientation: Développer des actions ciblées pour les jeunes des zones rurales et des milieux défavorisés, lutter contre l'autocensure, et promouvoir la diversité des parcours. Améliorer la transparence et l'équité de Parcoursup: Clarifier et harmoniser la publication des critères d'admission, encadrer l'utilisation des algorithmes d'aide à la décision, et garantir le respect du RGPD. Développer des dispositifs d'accompagnement et de remédiation adaptés: Mieux identifier les besoins des étudiants, proposer des parcours individualisés, et assurer un suivi rigoureux et une évaluation des dispositifs mis en place. S'engager pour une plus grande mixité sociale: Revoir le système des quotas pour le rendre plus efficace, et lutter contre la segmentation des filières en favorisant la diversification des parcours et la réussite de tous les étudiants. Conclusion: L'orientation et la réussite dans l'enseignement supérieur restent des enjeux majeurs pour la société française. Le rapport de l'Assemblée Nationale met en lumière des avancées, mais souligne également des points faibles et des défis persistants. Des actions concrètes et un engagement collectif sont nécessaires pour garantir un accès plus juste et une réussite pour tous.
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Dans ce contexte, le rapport propose d'inscrire comme obligatoires dans l’emploi du temps des élèves de lycées les 54 heures annuelles consacrées spécifiquement à l’orientation.
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Il apparaît que les établissements d’enseignement supérieur sont inégalement répartis sur le territoire, ce qui freine la mobilité sociale des jeunes et la mobilité sociale des jeunes. Cette inégalité se poursuit également dans le choix des vœux sur Parcoursup, dans la mesure où les élèves des catégories populaires saisissent souvent seuls leurs choix sur la plateforme (54% contre 39% des élèves favorisés).
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Décryptage des désaccords éditoriaux et des visions de la vérité
Ce document synthétise les idées clés de l'article de Guillaume Carmaux et Gilles Sahut, "Les désaccords éditoriaux dans Wikipédia comme tensions entre régimes épistémiques", publié dans la revue Communication en 2019.
L'article analyse les conflits éditoriaux sur Wikipédia à travers le prisme des différentes conceptions de la validité du savoir, appelées "régimes épistémiques".
Conclusion L'article de Carmaux et Sahut offre une grille de lecture pertinente pour comprendre les tensions éditoriales sur Wikipédia. Il nous invite à réfléchir à notre propre rapport au savoir et à la vérité.
L'identification des régimes épistémiques peut contribuer à des discussions plus constructives, sur Wikipédia et au-delà.
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Les parents d'élèves élus, en s'inspirant des conseils du Professeur Michel Lejoyeux et forts de leur position au sein de diverses instances, peuvent jouer un rôle crucial dans la création d'un climat scolaire positif et d'une relation école-famille harmonieuse.
Voici comment ils peuvent transposer la notion de "bonne humeur" dans ces contextes :
Favoriser une communication positive et bienveillante :
- Encourager une écoute attentive et empathique entre parents, enseignants et enfants. Le Professeur Lejoyeux souligne l'importance d'exprimer des choses positives plutôt que négatives.
Les parents d'élèves élus peuvent, par leur exemple, promouvoir ce type de communication lors des réunions et des échanges avec l'équipe éducative. * Valoriser les réussites et les efforts de chacun. Mettre l'accent sur les aspects positifs plutôt que de se focaliser uniquement sur les problèmes. * Organiser des événements conviviaux pour renforcer les liens entre les familles et l'école. (Information tirée de l'expérience commune et non des sources fournies)
Des moments de partage et de détente, en dehors du cadre scolaire strict, peuvent contribuer à créer une atmosphère plus détendue et propice aux échanges constructifs.
Promouvoir des initiatives pour améliorer le bien-être à l'école :
- Soutenir la mise en place d'activités qui favorisent la détente, la créativité et l'expression des émotions.
Des ateliers artistiques, des séances de relaxation, des moments dédiés à la musique peuvent contribuer à un climat scolaire plus serein et joyeux. * Encourager des projets qui favorisent la coopération et l'entraide entre élèves. Des actions solidaires, des projets collectifs, des jeux coopératifs peuvent renforcer le sentiment d'appartenance et de bien-être au sein de l'école.
Agir au niveau des instances pour un environnement scolaire plus serein :
- Plaider pour une meilleure prise en compte du rythme des enfants et de leurs besoins en sommeil.
Des horaires aménagés, des temps de pause adaptés, une sensibilisation à l'importance du sommeil peuvent contribuer à réduire le stress et la fatigue des élèves. * S'engager pour la création d'espaces verts et de lieux de détente au sein des écoles.
Des espaces de nature, des cours de récréation agréables, des coins de lecture confortables peuvent offrir aux élèves des moments de ressourcement et de bien-être.
En conclusion, les parents d'élèves élus peuvent, par leur engagement et leur implication, contribuer à faire de l'école un lieu où règnent la bonne humeur, la bienveillance et le respect.
En favorisant la communication positive, en soutenant des initiatives pour le bien-être des élèves et en agissant au niveau des instances, ils peuvent créer un environnement propice à l'épanouissement et à la réussite de tous.
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Les parents d'élèves élus, de par leur position privilégiée au sein des différentes instances de la vie scolaire, ont un rôle crucial à jouer dans la transposition de la notion de bonne humeur pour une scolarité plus épanouie. Ils peuvent agir comme des vecteurs de changement en s'inspirant des conseils du Professeur Michel Lejoyeux et en les adaptant au contexte éducatif.
Au niveau des écoles et des établissements scolaires:
- Promouvoir une alimentation saine et équilibrée :
- En collaboration avec le conseil d'administration, les parents peuvent œuvrer pour une meilleure qualité des repas servis à la cantine, en privilégiant des produits frais et locaux.
- Ils peuvent également organiser des ateliers de sensibilisation à la nutrition pour les élèves et leurs familles, en s'appuyant sur des professionnels de santé.
- Encourager l'activité physique et la pratique sportive :
- Les parents d'élèves peuvent inciter à la mise en place d'activités sportives et de plein air diversifiées, accessibles à tous les élèves, quel que soit leur niveau.
- Ils peuvent soutenir les initiatives visant à aménager des espaces verts et des aires de jeux au sein des écoles.
- Favoriser l'accès à la culture et aux arts :
- En lien avec le conseil d'école, les parents peuvent encourager l'organisation de sorties culturelles (musées, théâtres, concerts) et de rencontres avec des artistes.
- Ils peuvent également soutenir la création d'ateliers artistiques au sein de l'école, permettant aux élèves de découvrir et d'exprimer leur créativité.
Au niveau des collectivités territoriales :
- Sensibiliser les élus locaux à l'importance du bien-être à l'école :
- Les parents d'élèves peuvent interpeller les conseils municipaux et départementaux sur la nécessité d'investir dans des infrastructures scolaires favorisant la bonne humeur et l'épanouissement des élèves (espaces verts, équipements sportifs et culturels).
- Ils peuvent également plaider pour une meilleure prise en compte du bien-être psychologique des élèves dans les politiques éducatives locales.
- Travailler en collaboration avec l'Académie et la Région :
- Les parents d'élèves peuvent s'engager auprès des instances académiques et régionales pour promouvoir des programmes éducatifs intégrant la promotion de la bonne humeur et du bien-être.
- Ils peuvent également partager les initiatives locales réussies et encourager leur diffusion à plus grande échelle.
En s'appuyant sur les conseils du Professeur Lejoyeux, les parents d'élèves peuvent jouer un rôle déterminant dans la création d'un environnement scolaire plus propice à l'épanouissement et à la réussite de tous les élèves.
En favorisant une approche globale du bien-être, intégrant l'alimentation, l'activité physique, l'accès à la culture et la communication positive, ils peuvent contribuer à faire de l'école un lieu où les enfants se sentent bien, motivés et prêts à apprendre.
- Promouvoir une alimentation saine et équilibrée :
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interview de France Culture présente le professeur Michel Lejoyeux, psychiatre, discutant de la bonne humeur et du bonheur.
Il explique que la bonne humeur, contrairement au bonheur, est un concept médical abordable influençable par notre hygiène de vie (alimentation, activité physique, sommeil).
L’entretien détaille des stratégies pour améliorer son humeur, incluant la pleine conscience, l'activité artistique, et la gratitude, tout en reconnaissant la complexité de la santé mentale et l'augmentation des souffrances observées chez les patients.
Le rôle des hormones et la nécessité d'un optimisme combatif sont également abordés.
Finalement, l'entretien souligne l'importance de l'adaptation personnelle dans la recherche du bien-être.
Voici un sommaire minuté de l'interview du Professeur Michel Lejoyeux :
00:00-02:20 : Introduction de l'invité et du thème de l'émission : la bonne humeur. Le professeur Lejoyeux est psychiatre et auteur de plusieurs livres sur le sujet.
- Il explique que la bonne humeur est un choix conscient et un effort pour voir le positif dans la vie.
- Il est important de prendre soin de sa santé psychologique au même titre que sa santé physique.
02:20-05:00 : Le professeur Lejoyeux parle de son dernier livre, "L'aventure de la bonne humeur", qui met en scène une pianiste nommée Maria Gary. Maria représente le lecteur et traverse des hauts et des bas émotionnels.
- Le livre explore l'influence du rythme et de la musique sur l'humeur.
- Il propose également des questionnaires pour mieux comprendre ses propres humeurs.
05:00-08:00 : Discussion sur la définition de la bonne humeur et sa différence avec le bonheur. Le professeur Lejoyeux explique que le bonheur n'est pas un concept médical.
- Il propose une définition de la bonne humeur comme "la vie dans le silence des émotions", inspirée par la définition de la santé par René Leriche.
- L'objectif est de ne pas être trop gêné par des émotions négatives comme la tristesse, l'anxiété ou la morosité.
08:00-11:00 : Le rôle des hormones dans la bonne humeur. Le professeur Lejoyeux mentionne l'adrénaline, la sérotonine, la dopamine, l'ocytocine et les endorphines.
- Il souligne que l'adrénaline est une hormone de défense, utile en cas de danger mais néfaste si elle est constamment élevée.
- Les autres hormones sont plus difficiles à doser et leur impact sur l'humeur est moins clair.
- Les endorphines, libérées lors de l'activité physique, ont un effet positif sur l'humeur et diminuent la sensation de douleur.
11:00-14:00 : L'importance de l'hygiène de vie pour la bonne humeur, en particulier l'alimentation. Le professeur Lejoyeux met en garde contre la recherche d'aliments miracles.
- Il recommande de manger des aliments frais et de prendre le temps de savourer ses repas en pleine conscience.
- Le contexte et le plaisir de manger sont aussi importants que les nutriments.
14:00-17:00 : Le rôle de l'activité physique dans la bonne humeur. Le professeur Lejoyeux insiste sur son caractère indispensable.
- Marcher 6 minutes rapidement peut augmenter le niveau de bien-être de 30 %.
- L'activité physique est également bénéfique pour l'estime de soi, la santé du cerveau et la prévention de l'Alzheimer.
17:00-20:00 : Le sommeil et son importance pour la bonne humeur. Le professeur Lejoyeux souligne que les troubles du sommeil sont des facteurs d'anxiété, de fatigue et de mauvaise santé en général.
20:00-23:00 : Le pouvoir du sourire et du rire. Le professeur Lejoyeux encourage à ne pas se forcer à sourire, mais à ne pas se laisser intimider par le sourire.
- Il observe que la société actuelle valorise souvent le sarcasme et le pessimisme.
- Râler peut être positif car cela montre qu'on a encore des envies et des désirs.
- La colère, en revanche, est toujours toxique et empêche de penser clairement.
23:00-26:00 : L'importance des arts et de la musique pour l'humeur.
- Le professeur Lejoyeux recommande de s'engager dans des activités artistiques qui nous plaisent, qu'il s'agisse de musique, de cinéma, de lecture ou de peinture.
- Il est important d'assumer ses goûts et de ne pas se laisser influencer par des idées préconçues sur ce qui est censé être "bon" pour le moral.
26:00-29:00 : La pratique de la gratitude et l'importance de se concentrer sur les réussites plutôt que sur les échecs.
- Le professeur Lejoyeux propose un exercice de gratitude qui consiste à écrire une lettre à un proche en listant trois motifs de gratitude.
- Il rappelle que notre cerveau a tendance à se souvenir davantage des événements négatifs, il est donc important de faire un effort conscient pour se rappeler les bons moments.
29:00-32:00 : La méditation et la "fixation sur l'instant présent" comme outils pour améliorer l'humeur.
- Le professeur Lejoyeux encourage à s'accorder un moment de calme chaque jour pour se recentrer sur soi-même.
- Il recommande également de "sanctuariser" certains moments en se déconnectant des écrans et des sollicitations extérieures.
32:00-35:00 : Conclusion de l'émission. Le professeur Lejoyeux partage son inquiétude face à l'augmentation de la souffrance psychique, notamment chez les jeunes.
Il observe que les patients arrivent aux urgences dans un état plus grave qu'auparavant.
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