706 Matching Annotations
  1. Aug 2020
  2. Jul 2020
  3. Jun 2020
    1. Et si nous choisissions de jouer notre propre musique avec la gig Economy ? Selon l’auteur, la révolution numérique actuelle a engendré la « gig economy ». Une part de plus en plus importante de travailleurs indépendants( 35 % aux États-Unis, l’auteur ne le source pas) sont payés à la tâche via des plateformes numériques. La problématique est posée sous forme dialectique, la « gig economy », étant soit un nouveau paradigme économique, soit une régression vers un vieux modèle d'économie à la tâche du XIXème siècle mais mondialisé. Il démontre que les principaux effets bénéfiques de la « gig economy », entre autres la compétitivité des entreprises, la liberté des travailleurs sont contrebalancés par l’inadaptabilité du modèle de protection sociale actuel (basé sur un regroupement de travailleurs). Il conclue en affirmant que si les politiques ne prennent pas en compte cette évolution, inévitable selon certains prospectivistes, pour réformer le système de protection sociale, la gig economy ne serait finalement qu’une économie à la tâche mondialisée, qui laisserait les travailleurs dans l’insécurité et l’incertitude, les privant ainsi de tout projet de vie.

      Et si, au contraire, l'évolution vers une économie à la tâche mondialisée était évitable ? En effet, le « néo » travailleur indépendant pourrait avoir une conscience de classe et bloquer ainsi cette évolution. L’auteur, dans ses arguments, oublie cet aspect là. Le futur modèle de protection pourrait naître de cette prise de conscience et de luttes car les acquis sociaux ne sont jamais octroyés.1

    2. Qu’est-ce que la gig economy ?

      Puisque l'auteur a posé sa problématique sous forme de raisonnement dialectique, la première proposition étant que la gig economy serait un nouveau pardigme économique, il va s'atteler sur quelques paragraphes à définir ce qu'elle est, ce qu'elle propose , son périmètre, et ses conséquences avant de conclure et répondre à sa question. Raisonnement rhétorique et dialectique. Il nous donne déjà un premier point de vue qui laisse présager de sa réponse en disant qu'aujourd'hui la gig economy ressemble plus à une cacophonie qu'à un concert de musique harmonieuse.

    3. Au-delà de cette tendance de fond, ce sont de nouveaux modèles économiques et sociaux qui se mettent en place et qui nous rappellent l’économie à la tâche que nous avons déjà connue au XIXe siècle. Alors, retour vers le passé ou changement total de paradigme ?

      C'est ici que se pose la question argumentative. L'auteur se demande si cette révolution numérique avec tous les changements sociaux et économiques qui vont avec, est en soi un nouvel équilibre (la gig economy) des forces économiques et sociales au sein de la société ou bien est-ce une régression vers un modèle d'économie à la tâche qui existait déjà au XIX ème siècle,mais qui serait cette fois-ci, généralisé au niveau mondial. . Nous avons donc ici la problématique posée sous forme dialectique. Je peux déjà mettre pro puisque la conclusion nous le confirmera.

  4. May 2020
  5. Apr 2020
    1. Daniel Markovits, author of “The Meritocracy Trap,” estimates there are about one million of these workers in America today. They work really hard, are really productive and earn a lot more. In the mid-1960s, profits per partner at elite law firms were less than five times a secretary’s salary. Now, Markovits notes, they are over 40 times.

      That latter statistic is fascinating. Are top partners 8x more more productive (relatively) than secretaries? Maybe but probably not. There's more going on that the crude info economy argument of simply greater marginal productivity. I would also look at concentration of income across law firms - i bet there has been concentration towards the top firms.