365 Matching Annotations
  1. Jul 2025
    1. Note de synthèse : Promotion des bonnes pratiques solaires

      Cette note de synthèse a pour objectif de résumer les principaux thèmes, idées et faits importants concernant la promotion des bonnes pratiques solaires, en se basant sur les extraits de la "Matinale du Drapps : Promouvoir des bonnes pratiques solaires - Enjeux et pistes d’actions".

      Elle inclura des citations pertinentes issues des sources originales.

      Introduction :

      Contexte et enjeux de la prévention solaire La Direction Générale de la Santé a souligné en 2020 la nécessité de recommandations sanitaires pour les indices UV, en particulier pour les populations à risque.

      Malgré les effets positifs du soleil (notamment la synthèse de vitamine D), une exposition excessive aux UV est nocive et peut entraîner des cancers de la peau et un vieillissement prématuré.

      Il est crucial de trouver un équilibre entre une exposition optimale pour la vitamine D et une protection adéquate.

      Chiffres clés et impacts sur la santé :

      80% des dommages liés aux UV sont provoqués avant 18 ans, les enfants étant plus exposés que les adultes. Un cancer sur trois est un cancer de la peau. Le coût de traitement du mélanome est estimé à 225 millions d'euros par l'INCA.

      20 millions de personnes sont aveugles dans le monde à cause de la cataracte, l'exposition solaire étant un facteur de risque majeur.

      Les effets sur la santé se manifestent à court, moyen et long terme :

      • Court/Moyen terme : Brûlures, coups de soleil, atteintes aux yeux (photokératites, photoconjonctivites), allergies cutanées. Le bronzage lui-même est une réaction de défense de la peau, signalant une agression.
      • Long terme : Cataracte, vieillissement prématuré de la peau (photo-vieillissement avec rides et taches), et cancers de la peau.
      • Carcinomes : Environ 90% des cancers de la peau, très fréquents (130 000 à 230 000 cas/an, en augmentation). Leur pronostic est généralement bon, mais ils sont liés à une exposition prolongée (par exemple, professionnelle) et nécessitent de nombreuses chirurgies coûteuses.
      • Mélanomes : 10% des cancers de la peau, plus rares mais plus graves (environ 18 000 cas/an et 2 000 décès). 83% d'entre eux sont liés à des expositions aux UV, notamment des expositions intenses et intermittentes, souvent durant l'enfance ou les vacances estivales. Ces cancers sont donc majoritairement évitables par une meilleure protection solaire.

      Recommandations de protection solaire

      Les recommandations actuelles de l'Institut National du Cancer (INCK) sont claires :

      • Rechercher l'ombre au maximum, notamment entre 12h et 16h, période de rayonnement maximal.
      • Privilégier la protection vestimentaire (t-shirt à manches, chapeau à large bord, lunettes de soleil). Ces moyens sont prioritaires sur la crème solaire.
      • La crème solaire est un complément, à utiliser sur les zones découvertes. Il est souligné que "trop souvent la crème solaire est utilisée pour justement enlever les vêtements et pour augmenter son exposition et c'est quelque chose qui peut être assez néfaste."
      • Se protéger même par temps nuageux, car le rayonnement UV n'est pas toujours associé à la chaleur.
      • Le rayonnement est amplifié par la réverbération (eau, montagne).
      • Vigilance maximale avec les enfants : limiter leur exposition au maximum, ne pas exposer un enfant de moins d'un an, et leur apprendre les bons réflexes.
      • L'indice UV (disponible sur Météo France) est un outil éducatif. La protection est nécessaire à partir d'un indice 3, et doit être renforcée à partir de 8.
      • Évolution de la représentation sociale du bronzage et comportements des Français

      Historiquement, le bronzage a connu une inversion de sa signification sociale :

      • Jusqu'à la fin du 19e siècle : Signe de prolétariat (travailleurs agricoles), la peau blanche étant associée à la noblesse.
      • Début 20e siècle : Le bronzage est de moins en moins associé à la pauvreté.
      • Années 30 (premiers congés payés) : Le bronzage devient "synonyme de succès, d'aisances financière, de loisirs."
      • Années 80-90 : Apogée de la mode du bronzage, avec l'explosion des cabines UV et une forte médiatisation. Les premières recommandations sanitaires apparaissent à cette période.
      • Aujourd'hui : Les dangers sont bien connus, mais la protection reste insuffisante. Le bronzage est toujours associé à la "bonne santé, de bien-être, de bonne mine, de beauté", véhiculant une image positive. Il y a une confusion avec la synthèse de vitamine D, nécessitant en réalité seulement "environ 15 minutes par jour" d'exposition, bien moins que le temps passé à bronzer.

      Comportements des Français (Baromètre Cancer 2005, 2010, 2015) : * * Les moyens de protection sont insuffisamment utilisés, notamment la protection vestimentaire, en diminution. * Différenciation des comportements :Les femmes se protègent globalement mieux, utilisant plus l'ombre, la crème solaire et les lunettes. Les hommes privilégient les t-shirts et chapeaux. * Protection insuffisante chez les 15-24 ans (population sous-protégée et surexposée). * Un gradient social existe : les personnes moins diplômées sont globalement moins protégées. * Les phototypes plus foncés se protègent moins, bien que les lunettes de soleil restent indispensables pour tous. * Les résidents du nord ont moins le réflexe de se protéger aux heures critiques. * La protection des enfants s'est améliorée, les parents protégeant mieux leurs enfants qu'eux-mêmes. * Les connaissances augmentent, mais les fausses croyances persistent, notamment sur les conséquences des coups de soleil dans l'enfance. * Actions de prévention solaire : Exemples et initiatives * Plusieurs niveaux d'actions sont mis en œuvre :

      1. Niveau International :

      • Programme InterSun (OMS) : Vise à informer sur les effets des UV, encourager les pays à réduire les risques et fournir des conseils pratiques. Axes clés : surveillance et prédiction des risques (liés aux changements environnementaux et comportementaux), promotion de l'indice UV comme outil éducatif, et protection solaire des enfants via programmes éducatifs scolaires.
      • Programme SunSmart (Australie) : Référence mondiale en prévention du cancer de la peau, pays à l'incidence très élevée. Objectifs : réduire l'incidence, éduquer le public via campagnes (notamment l'emblématique "Slip, Slop, Slap, Seek and Slide"), et mettre en œuvre des politiques de protection (écoles, lieux de travail).
      • Impact : Environ 300 000 cancers de la peau évités, 1 000 vies sauvées, diminution de l'incidence chez les plus jeunes. Impact économique positif : "pour 1 dollar dépensé il y a eu un gain de 8,70 dans les 20 prochaines années."

      2. Niveau National (France) :

      • Campagne nationale annuelle (INCK) : Au printemps, informe la population sur les risques et conseils de prévention (ex: "l'ombre, c'est l'endroit le plus cool de l'été").
      • Programmes d'éducation : "Vivre avec le soleil" (Sécurité Solaire), programme probant pour les écoles maternelles et primaires, basé sur une approche expérientielle et intégrable aux programmes scolaires (sciences).

      3. Niveau Local/Régional :

      • Projets d'urbanisme et de végétalisation : Visent à créer des zones d'ombre, réduisant les îlots de chaleur et l'exposition aux UV (ex: cours oasis dans les écoles). Ces projets peuvent bénéficier d'appels à projet comme "Zéro Expo" de l'INCK.
      • Actions ciblées d'éducation à la santé :Étude PRISME (Santé Publique France Occitanie) : Recherche interventionnelle menée auprès de touristes en Occitanie (2019).
      • Constat : Forte exposition intentionnelle ("sunbathing"), utilisation prioritaire de la crème solaire au détriment d'autres moyens, coups de soleil fréquents. Le littoral Occitan (200km, fort rayonnement UV, 8 millions de touristes/an) est un contexte à risque.
      • Objectifs : Identifier les déterminants de la protection solaire (incluant les déterminants sociaux) et évaluer l'efficacité de deux interventions : une basée sur les messages d'apparence physique (photo-vieillissement) et une sur les messages sanitaires (cancer, yeux).
      • Résultats : Protection insuffisante, notamment le port du t-shirt. 3/4 des touristes passent du temps à bronzer.
      • Populations sous-protégées : 15-24 ans (et 12-14 ans pour les lunettes), hommes (crème solaire, lunettes), femmes (chapeau, t-shirt), peaux mates/moins sensibles, personnes à faible niveau d'étude, résidents du nord. Les connaissances et les fausses croyances, l'attirance pour le bronzage et le manque d'encouragement de l'entourage sont des déterminants.
      • Efficacité des interventions :Intervention sanitaire : Augmente la protection à court terme, agit sur crème solaire et lunettes, touche les peaux sensibles et les niveaux d'études supérieurs.
      • Intervention basée sur l'apparence physique : Augmente la protection à court et long terme, diminue l'exposition (évitement 12h-16h), touche les peaux sensibles et les niveaux d'études moins élevés (jusqu'au bac).
      • Perspectives : Renouveler les campagnes, cibler les 15-24 ans et femmes exposées intentionnellement, les personnes socialement moins favorisées. Intégrer des messages sur le photo-vieillissement, apporter des connaissances, dénormaliser le bronzage, déployer des interventions dans divers milieux (scolaire, travail, touristique, sportif) et via différents canaux. Encourager les actions locales (zones d'ombre, accès aux moyens de protection, adaptation des horaires d'activités, sensibilisation des professionnels du tourisme, affichage de l'indice UV).
      • Semaine des Épidories (Épidor, Institut du Cancer de Montpellier) : Programme éducatif pour enfants de 7 à 11 ans, basé sur le modèle COM-B (Capacité, Opportunité, Motivation, Comportement).
      • Contenu : Quatre séances animées par les enseignants, abordant les effets du soleil, la sensibilité de la peau (phototype), les rayons UV et l'indice UV, et les moyens de protection (avec une montre UV). Des prolongements sont proposés en famille.
      • Étude de faisabilité : Impact significatif (faible à important) sur le comportement de protection solaire, les attitudes des enfants et leur niveau de connaissance. Des analyses plus poussées et une évaluation à plus grande échelle et à long terme sont envisagées.
      • Chiffres (2024) : 200 classes, 4569 élèves du CP au CM2.
      • Journée des Épidories : Journée récompense pour 4 classes tirées au sort, avec des ateliers ludiques (professeur dermatologue, jeu de l'ombre, four solaire, carte du monde des protections, jeu de l'oie, constitution de sac à dos pour randonnée).
      • Autres actions : Animations sur l'espace ludo-éducatif pour maternelles (3-6 ans), ateliers parents-enfants, formations et conférences pour étudiants et professionnels de la petite enfance.
      • Déterminants structurels : L'approche COM-B permet de les considérer, mais les intervenants reconnaissent un impact limité sur ces déterminants, malgré une volonté de les prendre en compte (ex: projets de végétalisation des cours d'école).
      • Tournée "Bon été, bon réflexe" (ARS Occitanie, C2DS, Primum non Nocere) : Opération itinérante de sensibilisation aux dangers estivaux depuis 2021.
      • Objectifs : Diffuser des messages de prévention sur les dangers estivaux de manière positive, adapter le discours aux publics et aux spécificités territoriales (littoral vs. intérieur des terres), et former des "animateurs relais" pour démultiplier les actions.
      • Thématiques des ateliers (participatifs et ludiques) : Prévention solaire, baignade sécurisée, consommation de sucre, moustiques tigres/tiques, sport et santé.
      • Moyens : Matériel repérable (arche, tables, barnums, véhicule siglé), espace informatif, goodies (casquettes, chapeaux), deux animateurs dédiés. Des fiches "bons gestes" sont distribuées.
      • Bilan (2024) : Plus de 2900 personnes touchées (+25% vs 2023). Les interventions ont lieu sur les marchés, zones de baignade (mers, lacs, rivières), parcs de loisirs, villes touristiques. Les animateurs relais ont démultiplié 59 ateliers, sensibilisant plus de 3500 personnes.
      • Atelier soleil : Utilise une "nappe des dangers du soleil" interactive, permettant d'échanger sur les UV, l'indice UV, les effets à court et long terme. Adaptation du discours à l'âge du public. Interroge sur les situations de protection de personnages (incluant différents phototypes). Met en évidence l'exposition lors d'activités quotidiennes (promenade, vélo). Utilise un totem pour rappeler les messages clés (règle ABCDE pour les mélanomes).
      • Discussion et perspectives
      • Difficulté d'accès aux dermatologues : Soulignée comme un frein majeur au dépistage des mélanomes. Il est suggéré de passer par le médecin traitant et de pratiquer l'auto-diagnostic (règle ABCDE).
      • Composition des crèmes solaires : Sujet de débat constant. Bien que certaines compositions aient été controversées (octocrylène), il est noté que les crèmes sont "plus propres aujourd'hui qu'elles ne l'étaient auparavant". La crème solaire reste un complément aux protections physiques, et son choix doit se faire sur sa capacité à protéger (SPF, UVA/UVB, résistance à l'eau) et sa composition environnementale.
      • Impact de l'alimentation et autres comportements : Une carence en vitamine D peut provenir de l'alimentation, et l'exposition solaire n'est pas la seule solution.
      • Réverbération des UV : Très importante sur le sable (+15%), l'écume de l'eau (+25%), et surtout la neige (+80%), amplifiant significativement l'exposition même à l'ombre ou dans l'eau.
      • Rayonnement des écrans : Non abordé, mais pourrait faire l'objet de futures discussions.
      • Pollution des crèmes solaires : La question de l'impact environnemental des crèmes solaires sur les milieux aquatiques est soulevée, et il est conseillé de choisir des produits avec des logos spécifiques.
      • L'équilibre des moyens de protection : Il est complexe de jongler entre l'ombre, les vêtements et la crème solaire, mais en se tenant aux bases (ombre 12h-16h, vêtements, crème pour les zones découvertes), la protection devient plus simple.

      En conclusion, la promotion des bonnes pratiques solaires est un enjeu de santé publique majeur, nécessitant une approche multiforme et adaptée aux différentes populations, environnements et représentations sociales.

      Les initiatives présentées, qu'elles soient de recherche ou de terrain, montrent la volonté de cultiver une "culture commune [...] plus saine de nos pratiques solaires".

  2. Jun 2025
    1. Compte-rendu détaillé : La prévention en santé, passons aux actes !

      • Ce document de synthèse est basé sur les discussions et présentations tenues lors de la séance plénière du CESE consacrée à la prévention en santé, avec un accent particulier sur la santé au travail.

      Il vise à identifier les thèmes principaux, les idées clés et les faits marquants soulevés par les différents intervenants, en incluant des citations pertinentes.

      1. La Prévention : Un Enjeu Sociétal Majeur et Sous-Estimé

      • L'ensemble des intervenants s'accorde sur l'importance cruciale de la prévention en santé, qui dépasse largement le seul cadre médical pour englober la société dans son ensemble. Malgré cette évidence, la prévention demeure trop souvent le "parent pauvre des politiques publiques".

      1.1 Prévenir Plutôt que Guérir : Une Évidence non Appliquée

      Le constat est unanime : "Prévenir plutôt que guérir, voilà qui semble évident et pourtant la prévention est encore trop souvent le parent pauvre des politiques publiques." (Déclaration introductive).

      Il est souligné que la santé ne se limite pas aux hôpitaux, médecins et médicaments, mais est une affaire de société.

      1.2 Un Investissement, non un Coût

      • Investir dans la prévention est présenté comme une "stratégie d'avenir", non un coût. Les bénéfices sont multiples : "moins de souffrance évitable, moins de dépenses publiques sur le long terme, plus de qualité de vie". (Déclaration introductive).

      De plus, elle redonne aux citoyens un "pouvoir sur leur propre santé", les plaçant comme "acteur de tout" plutôt que comme patient.

      1.3 Historique et Concepts : Prévention vs Promotion de la Santé

      • Le Professeur Emmanuel Ruche, Président de la Conférence Nationale de Santé, met en lumière une spécificité française : une approche historiquement "très centrée sur la prévention et peut-être un peu moins sur la promotion de la santé". Il insiste sur la complémentarité de ces deux approches, qu'il faut "articuler". Il cite le Directeur Général de l'OMS : "La santé ne commence pas dans les cliniques ou les hôpitaux pas plus que la justice ne commence dans les tribunaux ou que la paix ne commence sur le champ de bataille. La santé commence dans les conditions dans lesquelles nous sommes nés et avons grandi dans les écoles les rues les lieux de travail…". Cette vision élargie souligne que la santé est façonnée par les "déterminants commerciaux" (tabac, alcool, aliments transformés, combustibles fossiles), qui sont responsables d'un tiers des décès dans le monde.

      1.4 Efficacité et Retour sur Investissement

      • L'efficacité des actions de prévention n'est "plus à démontrer" (Professeur Ruche), s'appuyant sur des "données probantes bien établies".

      Le retour sur investissement est "une évidence" pour les études scientifiques, l'exemple de la prévention du tabagisme montrant "1900 % de retour sur investissement".

      Malgré cela, le financement reste difficile, nécessitant des "dispositifs de financement incitatifs et pérennes" et pluriannuels.

      2. Les Déterminants de la Santé et les Inégalités

      La discussion met en évidence la multiplicité des déterminants qui influencent la santé, soulignant leur rôle dans la création et l'aggravation des inégalités.

      2.1 Déterminants Sociaux et Économiques

      • Emmanuel Cambois, Directrice de recherche à l'INED, explique que les inégalités de santé se créent non seulement par des comportements individuels mais aussi par des facteurs "qui s'imposent en quelque sorte aux individus et qui peuvent se combiner à d'autres". Ces facteurs incluent la "situation socio-économique", l'"entourage, soutien social, et à contrario l'isolement", la "charge mentale", les "traumatismes" et les "phénomènes d'exclusion". Les inégalités se manifestent aussi dans l'accès aux soins et dans les parcours professionnels (pénibilités, carrières hachées). L'approche en "parcours de vie" est essentielle, car les risques "se cumulent au cours de la vie" rendant certains groupes "beaucoup plus à risque de problème de santé et beaucoup moins en capacité de lutter contre ces risques". La prévention doit donc "couvrir les différentes sphères d'activité qu'elle soit domestique professionnelle ou social et surtout suivre l'ensemble de des âges de la vie".

      2.2 Déterminants Environnementaux et Risques Émergents

      • Jean-François Guégan, Directeur de recherche à l'INRAE, aborde l'impact de l'environnement sur la santé, notamment face aux "évolutions climatiques". Il souligne une "confusion impressionnante" et un "manque de culture" sur les liens entre biodiversité et santé. Les activités humaines, comme la déforestation et l'élevage, sont identifiées comme des facteurs majeurs dans l'émergence de pandémies zoonotiques. Il met en garde contre une vision "naïve, idyllique et tronquée" de la nature, illustrant que même la "réintroduction de la nature en ville" peut introduire des "dangers microbiologiques" (moustiques, rongeurs, germes pathogènes). Le risque infectieux est un produit entre "des aléas" (micro-organismes) et "l'exposition humaine et la vulnérabilité des populations".

      2.3 Déterminants Commerciaux et Influence de l'Industrie

      • Karine Galopel Morvent, Professeure à l'EHESP, met en lumière le rôle des "acteurs commerciaux" qui "influencent de manière délétaire la santé et l'équité de la population". Elle cite le marketing et le lobbying comme des pratiques commerciales préoccupantes, en particulier pour les industries du tabac, de l'alcool, des aliments ultra-transformés et des combustibles fossiles, responsables d'environ "un tiers des décès". Elle dénonce le "pouvoir accru des multinationales" et la sous-estimation des budgets marketing par rapport aux campagnes de prévention (ex: 250 millions d'euros par an pour l'alcool contre 3 millions pour la prévention). Le lobbying est "très fort", bloquant des avancées comme la hausse des taxes sur le tabac ou la généralisation du Nutri-Score. Les solutions incluent l'"encadrement des conflits d'intérêt", la "transparence sur le lobbying", l'"interdiction de publicité" et l'"information et éducation sur ces déterminants commerciaux".

      2.4 L'Approche Genrée en Santé

      • La question de l'approche genrée dans les politiques de santé est soulevée.

      Emmanuel Cambois et Lormier soulignent que la santé des femmes et les défis auxquels elles sont confrontées (troubles musculosquelettiques, troubles anxiodépressifs, carrières hachées) sont souvent sous-estimés ou mal compris.

      Il est crucial d'adopter des "approches différenciées entre les hommes et les femmes" dans la prévention et la personnalisation des soins, car les symptômes et les parcours de vie peuvent varier considérablement.

      3. Innovations et Défis dans la Prévention

      La discussion explore les nouvelles méthodes et outils, notamment le numérique, tout en identifiant les freins persistants à une prévention efficace.

      3.1 Le Numérique : Opportunité et Défi

      • Lormier, experte à l'Institut Montaigne, présente le numérique comme une "réponse indispensable au défi actuel de la prévention", offrant "personnalisation", "ciblage amélioré", "meilleure adhésion du patient" et "anticipation des risques".

      Les données de santé massives et l'intelligence artificielle permettent une "détection précoce" (ex: radiologie), un "soutien personnalisé" (applications mobiles, chatbots) et une "télésurveillance" des paramètres vitaux.

      Cependant, des "freins" persistent : un "décalage culturel et organisationnel" du système de santé axé sur le curatif, la nécessité de "former" les professionnels de santé, et les "déterminants numériques de la santé" (accès, connectivité, confiance). L'objectif est de passer "d'une médecine épisodique à un suivi continu".

      3.2 Financement et Volonté Politique

      • Pierre-Louis Bra, Inspecteur général des affaires sociales, nuance la question du financement, affirmant que la prévention n'est pas "simplement des financements" mais "la capacité à mettre en cause des intérêts privés".

      Le succès de la lutte contre le tabagisme, principalement par l'augmentation des taxes, en est la preuve. Il souligne que "ça ne demande pas de financement public, au contraire, c'est des taxes, ça apporte des financements publics".

      Il critique le recours au "bon sens" plutôt qu'aux "données probantes" pour certaines initiatives de prévention coûteuses (ex: bilans de santé périodiques).

      Il insiste sur la nécessité d'investir dans les réseaux de prévention de base (médecine scolaire, PMI, médecine du travail), qui sont "en difficulté".

      3.3 Gouvernance et Coordination

      • Plusieurs intervenants appellent à une meilleure gouvernance et coordination des politiques publiques.

      Le Professeur Ruche et Emmanuel Cambois insistent sur la nécessité d'une "intersectorialité et interministérialité" au niveau national, et d'une "déclinaison territoriale au plus près des territoires et des populations".

      La promotion de la santé plaide pour "introduire la santé dans toutes les politiques publiques".

      La CNS recommande une "stratégie nationale de santé" sur 10 ans et des "feuilles de route prévention promotion de la santé" au niveau territorial avec un "rendu de compte".

      4. La Santé au Travail : Un Pilier de la Prévention

      La deuxième partie de la séance est spécifiquement dédiée à la santé au travail, soulignant ses défis et les pistes d'amélioration.

      4.1 Des Chiffres Alarmants

      • Les chiffres présentés par Cécile Gondard Lalane et Jean-Christophe Repont sont frappants : "1287 décès liés au travail par an", "5800 maladies professionnelles accidents et 47400 maladies professionnelles" en 2022.

      Cela montre que "malgré un accord interprofessionnel national sur la prévention au travail une loi en décembre 2020 une loi en août 2021 sur la prévention au travail, on est à un niveau qui stagne en terme de prise en charge de prévention primaire au travail".

      4.2 Des Bouleversements qui Pèsent

      Le monde du travail est confronté à des "bouleversements" majeurs :

      • Réchauffement climatique : La chaleur a des "effets physiologiques" et des "conséquences mortelles", entraînant des "pertes de productivité" et des "risques psychosociaux".
      • Approche genrée : La santé au travail est encore "trop centrée sur les hommes". Alors que les accidents du travail ont baissé de 27% pour les hommes sur 20 ans, ils ont augmenté de "plus de 41 %" pour les femmes.

      Les troubles musculosquelettiques, première cause de maladie professionnelle, touchent "trois femmes sur 5 et un homme sur deux". La "répartition genrée du travail domestique" impacte aussi la santé mentale des femmes. * Santé mentale : Les principaux facteurs de risque sont le "stress chronique" (80%, surcharge mentale, burnout, troubles du sommeil, suicide) et les "violences internes ou externes" (20%, incivilités, harcèlement, discrimination).

      La "fatigue liée aux outils et à l'utilisation des outils numériques" est un nouveau défi. * Pratiques managériales : Elles sont "déterminantes" mais apparaissent "trop verticales et trop hiérarchiques" en France, avec un manque de "confiance au salariés" et un "besoin de maîtrise et de contrôle encore très important" (Dr. Florence Bénichou).

      4.3 Les Nouveaux Visages du Travail

      • L'étude met en lumière la situation des travailleurs indépendants et des plateformes. Les livreurs et VTC subissent des "risques forts" (accidents, TMS, problèmes de santé mentale dus à la "pression" des algorithmes et à l'angoisse de la perte de revenus). L'accès aux assurances est "très peu connu" et utilisé.

      • 4.4 Pistes d'Amélioration : Vers une Prévention Primaire Renforcée

      Les rapporteurs proposent trois axes pour améliorer la prévention au travail :

      • Former et sensibiliser : Renforcer la formation des étudiants en médecine à la santé du travail et environnementale pour attirer de jeunes professionnels. Étendre la formation à la santé du travail aux "acteurs du dialogue social", salariés et employeurs, avec des "formations communes".
      • Identifier et prévenir : Accompagner les dirigeants de TPE dans la mise en œuvre du "document unique". Souligner le rôle des "services de prévention en santé au travail" et des "branches professionnelles". Insister sur l'"approche genrée" et l'intégration du "management" dans la prévention.
      • Anticiper par le dialogue social et l'écoute : Inscrire l'"écoute des salariés" dans les principes généraux de prévention du Code du travail, car "ce sont bien les travailleurs qui connaissent mieux les risques et auxquels ils s'exposent". Prendre en compte l'"articulation des temps de vie" et le "déploiement de l'IA" dans le dialogue social.

      4.5 Des Exemples de Succès et une Volonté Politique

      • Bernard Tibba, co-président de la charte sociale des JO 2024, témoigne du succès de cette initiative qui a permis de diviser par quatre l'accidentalité sur un "chantier énorme".

      Cette approche, qui combine "volonté politique, des moyens, une mobilisation des différents acteurs publics comme privés", montre qu'il n'y a "pas de fatalité en matière d'accidentologie".

      Madame Astrid Panosian Bouvet, Ministre chargée du travail et de l'emploi, salue le rapport et confirme l'importance du sujet. Elle rappelle que la santé au travail n'est pas "assez haut sur l'agenda public".

      Elle insiste sur la "lutte contre les accidents du travail grave et mortel", un phénomène qui n'est "pas une fatalité" et dont beaucoup sont "évitables".

      Elle confirme la volonté de "capitaliser sur ce succès" des JO et de "dupliquer la méthode" notamment via le "dialogue social au sein des branches" et une "meilleure coopération interministérielle".

      Elle souligne que la prévention doit être au "cœur des préoccupations" et non un "codicille au contrat de travail".

      5. Conclusion Générale

      • La prévention en santé est un impératif stratégique, économique et social. Elle exige un changement de paradigme, passant d'une logique curative à une culture proactive.

      Cela implique une approche globale et transversale, intégrant les déterminants sociaux, environnementaux et commerciaux.

      Le numérique offre des outils prometteurs, mais leur déploiement doit être inclusif et accompagné.

      Le financement n'est pas le seul obstacle ; la capacité à remettre en question des intérêts privés et la volonté politique sont primordiales.

      La santé au travail, avec ses défis liés aux changements climatiques, aux inégalités de genre et aux nouvelles formes de travail, est un exemple criant de la nécessité d'une prévention primaire renforcée, basée sur le dialogue social et l'écoute des travailleurs.

    1. Note d'information : L'engouement des jeunes pour les soins de la peau (Skincare) et ses implications

      • Ce document de synthèse examine la tendance croissante des jeunes, en particulier la "génération Alpha" (née après 2010), à adopter des routines de soins de la peau complexes, souvent inspirées par les médias sociaux.

      Il met en lumière les motivations de cette tendance, les risques potentiels pour la santé et les mesures prises ou recommandées par les professionnels de la santé et l'industrie.

      Thèmes Principaux :

      • L'adoption précoce des routines de soins par les enfants et préadolescents : Une tendance omniprésente, alimentée par les réseaux sociaux et l'influence des pairs.

      • Les risques pour la santé dermatologique et hormonale : L'utilisation de produits non adaptés aux peaux jeunes peut entraîner irritations, allergies, et des effets synergiques potentiellement dangereux à long terme.

      • L'impact de l'industrie cosmétique et des influenceurs : Les marques ciblent spécifiquement ce nouveau public, créant des produits attrayants mais parfois inappropriés.

      • La réaction des professionnels et les tentatives de régulation : Dermatologues, cosmétologues, et pharmaciens expriment leur inquiétude et appellent à une meilleure information et à des restrictions.

      Synthèse Détaillée :

      1. L'engouement généralisé pour le "Skincare" chez les jeunes

      • Une routine complexe dès le plus jeune âge : Charlotte, 12 ans, décrit une routine typique de "skincare" incluant nettoyage, lotion, masques et crèmes hydratantes. Elle affirme que "90% [des filles de sa classe] en font [du skincare], il y en a même qui en font beaucoup plus que moi qui mettent énormément de produits".

      • Influence des pairs et des réseaux sociaux : Charlotte a découvert cette tendance par ses amis et "en regardant internet aussi il y avait plein de gens qui commençaient à parler de ça". TikTok est devenu "un réseau où l'on expose sa skinc routine sa collection de crème et de lotion". La génération Alpha "copie leurs aîné influenceuses leur style leur vocabulaire".

      • Perception du "skincare" comme un jeu : À 10-12 ans, "prendre soin de sa peau c'est devenu un jeu qu'on expose".

      • Obsession pour la prévention du vieillissement : Des enfants "vantaient de la crème anti-ride persuadé que plus on commence tôt moins on aura de ride". Une fillette de 7 ans s'inquiétait de son "stock d'acide hyaluronique" qui disparaissait.

      • Stratégies d'acquisition : Pour gérer le "sacré budget" des produits, les jeunes utilisent des "techniques avec mes amis" pour obtenir des échantillons gratuits dans des grands magasins comme Globus et Manor, se faisant connaître comme "très connu" par les vendeuses.

      2. Les dangers et préoccupations des professionnels

      • Produits inadaptés aux peaux jeunes : La dermatologue pédiatre constate que "ce qu'elles utilisent ne sont pas des produits adaptés à leur peau qu'en plus d'habitude elles n'ont pas besoin de crème ni de quoi que ce soit à cet âge là".

      • Risques d'irritations et d'allergies : Des amies de Charlotte ont déjà eu "plein de boutons ou des rougeurs" suite à l'utilisation de produits. La dermatologue s'inquiète de savoir "est-ce qu'il va y avoir des irritations est-ce qu'il va y avoir des allergies est-ce que ça peut être plus grave".

      • Effet "cocktail" et perturbations hormonales : L'utilisation de multiples produits crée un "effet de cocktail" ou "synergique" où "chacun va influencer l'autre", ce qui "semble qu'à long terme ce soit plus dangereux qu'on l'avait penser au départ". Il y a une inquiétude quant à la "perturber [des] hormones à long terme".

      • Ingrédients problématiques pour les enfants :Rétinol : "Le rétinol par exemple peut irriter les peaux d'enfant". Un masque testé contenait du rétinol et un dérivé se transformant en "acide rétinoïque qui est interdit dans le domaine cosmétique".

      • Pellings à pH très acide : Peuvent provoquer "des picotements", "des rougeurs", et même "des brûlures".

      • Perturbateurs endocriniens : Certains masques en contiennent, comme le produit Skin Republic.

      • Extraits éclaircissants : Utilisés pour l'éclaircissement, alors que les jeunes n'ont pas de problèmes de tâches cutanées ("on va pas aller essayer d'éclaircir des tâches qui n'existent pas").

      • Molécules toxiques ou à effet "Botox végétal" : Le spilantol (extrait d'acmella) est "vraiment à éviter chez l'enfant" en raison de son "profil toxicologique qui n'est pas forcément très rassurant".

      • Ingrédients œstrogéniques ou corticomimétiques : Un masque "le pire" contenait de l'origan à caractère œstrogénique et des extraits à effet corticomimétique.

      • Allergènes interdits : Un masque liquide contenait un allergène parfumé ("hydroxy isoexyl 3 cycloexène carboxaldéide") désormais "interdit par la réglementation européenne et donc en Suisse aussi".

      • Masques peel-off : Contiennent des "matières plastiques" pour obtenir l'effet pelable, en plus de générer "beaucoup de déchets" avec les emballages à usage unique.

      3. Le rôle de l'industrie cosmétique

      • Ciblage des jeunes : L'industrie cosmétique voit cette génération comme "le nouveau public cible". De "nouvelles marques qui ressemblent à des bonbons naissent chaque mois".

      • Marketing trompeur : Les jeunes sont "finalement victimes des publicités puisque l'industrie cherche à agrandir son cercle de clientèle donc il faut toujours consommer plus".

      • Manque d'information : Les très jeunes filles connaissent "un rayon sur les crèmes leurs effets leurs indications mais qui n'ont pas conscience que certains contenus ne sont pas adaptés".

      • Absence de mention d'âge recommandé : "Légalement les fabricants n'en ont pas l'obligation", mais ils "réalisent maintenant que leurs produits ne sont pas toujours utilisés par le public qui était visé".

      4. Réactions et recommandations

      • Restrictions en Suède : La principale chaîne de pharmacies en Suède a décidé de "ne plus vendre certains produits au moins de 15 ans des antirides notamment", suite à l'augmentation des demandes de "produits skinc avancés" par des enfants de 8 à 10 ans. La réaction du public a été "très très nombreuses... toutes positives".

      • Appel à la prudence en Suisse : L'association des cosmétiques et détergents en Suisse a publié un communiqué précisant que "les produits cosmétiques anti-âge n'ont pas vocation à être utilisés sur des pots d'enfants" et que "les parents doivent veiller à ce que des produits cosmétiques adaptés au besoins de la peau des enfants et des adolescents soient utilisés".

      • Sensibilisation des vendeuses : Des tests réalisés par Inès et Lia (10 et 11 ans) ont montré que les vendeuses dans des enseignes comme Douglas, Kiko et Marionnaud sont désormais sensibilisées, déconseillant l'achat de produits inadaptés en raison de l'âge ("trop forte et que ça pouvait nous brûler la peau") et les mettant en garde contre "ce qu'on avait vu sur Youtube".

      • Vente libre problématique : Cependant, ces mêmes produits peuvent être achetés en "se servant directement sur l'étalage sans passer par le conseil d'une vendeuse", ce qui n'est "rien d'illégal".

      • Nécessité de ralentir la création de marques : La professeur de cosmétologie estime qu'il faut "arrêter... qu'il y ait moins de marque mais de meilleure qualité".

      • Recommandation d'éviter le "layering" : La superposition de cosmétiques ("layering") est "aberrant" même pour l'adulte car cela crée un "effet occlusif" et "accumulation qui n'est pas bon pour la peau", et "encore moins pour l'enfant".

      • Interdiction des ingrédients dangereux : Une analyse en laboratoire a révélé que 10 des 15 masques testés contenaient des "ingrédients problématiques pour des peaux jeunes" et ne devraient "pas être utilisé par des enfants ou des adolescentes", avec un cas de produit "illégal" car contenant un allergène interdit par la réglementation européenne.

      En conclusion, l'engouement des jeunes pour le "skincare" est une tendance préoccupante en raison des risques potentiels pour leur santé dermatologique et hormonale, liés à l'utilisation de produits inadaptés et à des pratiques excessives.

      L'industrie est invitée à davantage de responsabilité, et les parents sont appelés à une vigilance accrue, tandis que des mesures restrictives, comme celles prises en Suède, pourraient être envisagées plus largement.

  3. Apr 2025
    1. Il y a de nombreux éléments en lien avec la santé dans les sources que vous avez fournies.

      Ces éléments concernent à la fois la santé physique et mentale des jeunes, ainsi que les politiques de prévention et de prise en charge mises en place ou nécessaires.

      • Voici les principaux éléments en lien avec la santé que l'on peut trouver dans ces sources :

      • Santé des jeunes comme enjeu global : La santé des jeunes est construite autour de l'accompagnement des adultes et des dispositifs publics mis en place. S'intéresser à la santé des jeunes, c'est considérer la santé de toute la population.

      • Habitudes de vie délétères et risques : Certaines études mettent en évidence des habitudes de vie délétères chez les jeunes qui affectent leur bien-être et peuvent les mettre en danger. Ces conduites à risque nécessitent des réponses publiques adaptées.

      • Rôle du sport pour la santé : La pratique sportive est liée à une moindre probabilité d'adopter des comportements à risque et favorise les interactions sociales. Elle contribue à la lutte contre la sédentarité, l’obésité et les maladies cardio-vasculaires.

      • Priorité de la santé mentale : La santé mentale des jeunes est une priorité, surtout depuis la crise sanitaire. Le suicide est une cause importante de décès chez les adolescents. Les acteurs publics doivent garantir l’accès à des infrastructures d’écoute et d’aide.

      • Importance de la prévention en santé mentale : Les dispositifs de prévention doivent faire des jeunes des acteurs de leur santé mentale. Les Maisons des Adolescents (MDA) ont cette mission.

      • Sensibilisation aux conséquences des mauvaises habitudes : Il est essentiel de sensibiliser les jeunes aux conséquences des mauvaises habitudes alimentaires, de l’inactivité et des addictions sur leur santé.

      • Consommation de substances psychoactives : Les niveaux de consommation d’alcool, de tabac et de cannabis restent élevés chez les jeunes en France. Les usages et les modes de consommation évoluent, comme l'alcoolisation ponctuelle importante. La Cour des comptes a mené une enquête sur les addictions des jeunes à l’alcool et aux drogues illicites.

      • Inaptitudes en EPS : Le recours aux inaptitudes en Éducation Physique et Sportive (EPS) peut révéler une dégradation de l’état de santé global des élèves ou traduire des freins socio-culturels ou religieux.

      • Maisons des Adolescents (MDA) : Ces structures accueillent, écoutent et orientent les jeunes en mal-être et leurs familles, proposant une approche globale de la santé. Elles répondent à une demande croissante depuis la crise sanitaire. Le Président de la République les considère comme un acteur central de la prévention des troubles psychiques chez les jeunes.

      • Addictions : Les jeunes sont un public sensible aux risques liés à la consommation d’alcool et de drogues illicites en raison de la vulnérabilité de leur cerveau en développement. Les addictions ont des conséquences sur leur santé mentale et physique. La réponse sanitaire et médico-sociale aux addictions des jeunes est jugée insuffisante.

      • Obésité : L'obésité chez les jeunes est un problème de santé publique, particulièrement en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, résultant d'une alimentation déséquilibrée et d'un manque d'activité physique. L'obésité accroît le risque de comorbidités et affecte la qualité de vie des jeunes. La prévention de l'obésité est essentielle et pourrait réduire les coûts associés à la prise en charge.

      • Rôle des professionnels de santé : Les médecins généralistes et la médecine scolaire devraient jouer un rôle clé dans la sensibilisation, l’information et l’orientation concernant les addictions.

      • Offre de soins en addictologie : La filière hospitalière de soins en addictologie et le secteur médico-social (CSAPA, CAARUD, CJC) prennent en charge les personnes souffrant d'addictions. Une meilleure coordination des soins est nécessaire.

      • Prévention des addictions : Des stratégies de prévention plus ambitieuses doivent être mises en œuvre, y compris la mobilisation du ministère de l’éducation nationale. Le développement des compétences psychosociales chez les jeunes est important pour prévenir l'entrée dans la consommation de substances psychoactives.

      • Santé dans l'enseignement supérieur : Une réflexion est menée autour du concept d’université promotrice de santé, lieu protecteur pour les étudiants. Les services de santé étudiante développent des actions de réduction des risques.

      • Obésité en Outre-mer : La prévalence de l'obésité est plus élevée chez les jeunes en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française par rapport à l'hexagone. Des actions de prévention sont mises en place dans les écoles et les entreprises.

      • Fiscalité et santé : La fiscalité comportementale sur les produits sucrés est un outil de prévention de l'obésité. L'étiquetage nutritionnel est également important pour orienter les choix alimentaires.

      • Ces éléments soulignent l'importance de considérer la santé des jeunes dans sa globalité, en abordant les aspects physiques et mentaux, et en mettant en place des politiques de prévention et de prise en charge adaptées aux différents risques et vulnérabilités.

  4. Feb 2025
    1. Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une table ronde intitulée "IA et Santé | "Prévention en santé : comment l'IA change la donne ?"":

      • Contexte et Objectifs : La table ronde vise à faire le point sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le domaine de la santé, en particulier dans la prévention.

      Elle examine le potentiel croissant des solutions technologiques, les perspectives prometteuses qu'elles offrent, et leur valeur ajoutée pour les patients.

      • Participants et leurs expertises :

        • Dr. Xavier à la Coque : Médecin anesthésiste réanimateur, spécialiste des données, et directeur des datas de l'Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole. Son travail actuel est d'implémenter l'entraînement d'algorithmes sur les données de santé.

      Il s'intéresse à la médecine prescriptive, cherchant à utiliser l'IA pour éviter la décompensation des patients et préserver leur capital santé.

      *   **Dr. Guillaume Bataillon** : Médecin pathologiste à l'Oncopole de Toulouse, spécialisé en pathologie mère et gynécologique, impliqué dans l'implémentation d'algorithmes dans la gestion des données de sa spécialité. Il examine au microscope les tissus prélevés sur un patient pour établir un diagnostic et orienter le choix de traitement.
      
      *   **Carole Ziza Gara** : Dirigeante de l'entreprise télégraphique, spécialisée dans les solutions connectées intelligentes et innovantes pour le bien-vieillir. Son entreprise analyse intelligemment les données pour le "Smart care", proposant des solutions aux personnes souhaitant rester à domicile le plus longtemps possible.
      
      *   **Dominique Pont** : Directeur général autonomie et santé du groupe La Poste, en charge du développement des services de confiance numérique en santé. Il souligne l'importance de la souveraineté des algorithmes et des technologies en santé.
      
      • Facteurs favorisant l'introduction de l'IA en médecine : L'augmentation des données disponibles (notamment grâce à la numérisation des images microscopiques), l'augmentation de la puissance des processeurs, et les avancées dans les algorithmes.

      • Exemple d'application de l'IA en pathologie : Collecte de lames de prélèvements de col utérin dans toute la France pour constituer une base de données anonymisée, annotée par des pathologistes, et mise à disposition d'équipes d'ingénieurs pour développer des algorithmes de classification.

      • Objectifs de l'IA en pathologie : Améliorer l'efficacité, la reproductibilité, et la fiabilité des diagnostics, ainsi que potentiellement découvrir de nouveaux biomarqueurs pour adapter la prise en charge des patients.

      • IA comme assistance au diagnostic et au traitement : L'IA est vue comme une aide précieuse pour la récupération et la consolidation d'informations médicales issues de la littérature scientifique. Les algorithmes sont performants pour les tâches répétitives, mais la prédiction de la réponse à un traitement est plus complexe et nécessite des essais cliniques.

      • Médecine prescriptive : L'IA est envisagée pour une médecine proactive, visant à préserver le capital santé et à éviter la décompensation, notamment dans les maladies chroniques. Cela implique une personnalisation des prescriptions basée sur les données du patient, incluant la génétique, la biologie, et l'évolution des données dans le temps.

      • Défis et enjeux :

        • Protection des données : Nécessité de garantir la sécurité et la confidentialité des données de santé, en les gardant dans le système de soins et en empêchant leur utilisation contre les patients.

        • Éthique de l'IA : Importance de préserver l'éthique et de s'assurer que l'IA ne soit pas vulnérante, en évitant toute utilisation des données qui pourrait nuire aux patients.

        • Maintien à domicile des seniors : L'IA est envisagée comme un complément à l'accompagnement humain pour aider les seniors à rester à domicile plus longtemps, en détectant les chutes et les activités anormales.

        • Souveraineté technologique : Nécessité de maîtriser les plateformes technologiques pour garantir un contrôle éthique du système de santé, en développant une alternative européenne aux géants américains et chinois.

        • Limites de la puissance de calcul : Face à la course à la puissance de calcul imposée par les modèles d'IA américains et chinois, il est suggéré de se concentrer sur des modèles plus ciblés et de qualité, adaptés aux besoins spécifiques de la santé, en privilégiant l'éthique et la maîtrise des données.

        • Interopérabilité des systèmes : Nécessité d'améliorer l'interopérabilité des systèmes d'information de santé pour faciliter l'échange de données et la coordination des soins.

        • Explicabilité et biais des algorithmes : Importance de comprendre comment les algorithmes prennent leurs décisions et de contrôler les biais potentiels, en mettant en place une "garantie humaine" de l'IA.

      • Applications potentielles de l'IA dans le diagnostic : Radiologie, dermatologie, échographie, endoscopie, neurologie (détection de maladies dégénératives et de crises convulsives), pneumologie (maladies chroniques).

      • Jumeaux numériques : Utilisation de jumeaux numériques pour tester des algorithmes et simuler des scénarios, permettant de valider les modèles d'IA de manière plus efficace.

  5. Dec 2024
    1. Sommaire minuté des temps forts du webinaire Solidatech

      Ce sommaire met en lumière les points clés abordés durant le webinaire, en insistant sur les menaces qui pèsent sur les associations, les ressources offertes par Cybermalveillance.gouv.fr pour s'en protéger et l'importance de se faire accompagner par un professionnel de confiance.

      La partie questions/réponses apporte des précisions précieuses et concrètes aux interrogations des participants.

      0:00 - 8:00 : Introduction de Solidatech et présentation du webinaire

      • Camille, membre de Solidatech, présente l'organisme et son rôle dans l'accompagnement des associations au numérique.
      • Solidatech propose des logiciels à tarifs réduits, du matériel informatique reconditionné et neuf, des ateliers et webinaires.
      • L'inscription est gratuite et permet aux associations de réaliser des économies.
      • Introduction du thème du webinaire : mieux comprendre les cybermenaces pour mieux s'en protéger.
      • Laurent Verdier, directeur du pôle sensibilisation de Cybermalveillance.gouv.fr, est l'invité du webinaire.
      • Cybermalveillance.gouv.fr est le dispositif national d'assistance aux victimes de cybermalveillance.

      8:10 - 13:00 : Missions et publics de Cybermalveillance.gouv.fr

      • Le contexte de la création de Cybermalveillance.gouv.fr en 2015 : un besoin d'assistance, de sensibilisation et d'observation des cybermenaces pour le grand public, les entreprises et les associations.
      • Les trois missions principales : assistance aux victimes, sensibilisation et observation de la menace.
      • Présentation du GIP Cybermalveillance.gouv.fr : 65 membres, plus de 1200 prestataires informatiques référencés.

      13:04 - 21:40 : Les cybermenaces qui ciblent les associations

      • L'hameçonnage est la menace principale pour tous les publics, mais particulièrement pour les entreprises et les associations.
      • Le piratage de comptes en ligne est la première menace pour les associations, suivi de l'hameçonnage et des rançongiciels.
      • Focus sur les rançongiciels : fonctionnement et conséquences pour les organisations.
      • Les autres menaces en hausse : faux ordres de virement, violation de données, attaques contre les sites internet.

      21:41 - 35:37 : Ressources de Cybermalveillance.gouv.fr pour mieux se protéger

      • Des articles d'information sur les cybermenaces et les recommandations pour s'en protéger, avec des exemples concrets.
      • Des alertes diffusées sur les réseaux sociaux et un dispositif d'alerte cyber en partenariat avec l'ANSSI.
      • Des guides de cybersécurité et des supports méthodologiques pour les responsables d'entreprise et les collaborateurs.
      • La campagne "Impact Cyber" pour sensibiliser les dirigeants.
      • La sensibilisation interactive "Sens Cyber" accessible gratuitement sur la plateforme.
      • Le MOOC "San’crise" pour s'initier à la gestion de crise cyber.
      • La mallette pédagogique pour monter des ateliers de sensibilisation en présentiel.
      • Un large éventail de supports de sensibilisation gratuits et accessibles à tous.

      35:38 - 43:20 : Être accompagné par un professionnel de confiance

      • Le parcours d'assistance aux victimes de Cybermalveillance.gouv.fr : diagnostic, conseils d'urgence, orientation et mise en relation avec un prestataire.
      • Le label ExpertCyber pour les professionnels : un référentiel de compétences en cybersécurité.
      • Le parcours de sécurisation "Mon ExpertCyber" pour identifier ses besoins et être mis en relation avec un expert.
      • Les avantages du label ExpertCyber : expertise vérifiée, proximité géographique, lisibilité pour les PME et associations.

      43:21 - fin : Échanges et questions/réponses avec Laurent Verdier

      • Clarification sur le coût des prestations des prestataires référencés et labellisés ExpertCyber.
      • Conseils pour l'ouverture d'un compte sur Cybermalveillance.gouv.fr : privilégier un compte individuel pour un parcours personnalisé.
      • Déconseiller le paiement d'une rançon en cas d'attaque par rançongiciel : absence de garantie de récupération des données, risque de nouvelles attaques et alimentation de l'écosystème cybercriminel.
      • Explication de la charte de qualité des prestataires référencés sur Cybermalveillance.gouv.fr.
      • Difficulté de référencer les sites frauduleux en raison de leur caractère éphémère.
      • Conseils en cas d'usurpation d'identité d'une association pour une campagne d'e-mails frauduleux : porter plainte comme témoin, communiquer sur le site de l'association.
      • Recommandations pour protéger ses données personnelles en cas de diffusion sur le dark web : changer les mots de passe et informations modifiables.
      • Conseils pour la gestion des mots de passe : utiliser un gestionnaire de mots de passe sécurisé comme KeePass.
      • Comment détecter une attaque informatique : surveiller les journaux d'événements du système d'information, faire appel à un professionnel de la cybersécurité.
      • Comment limiter l'impact d'un piratage de boîte mail : changer le mot de passe, avertir ses contacts et l'opérateur de mail.
      • Conclusion du webinaire : appel à la vigilance et à la cybersécurité.
    1. Sommaire minuté des temps forts du webinaire "VIH et outils vidéo : hommage aux "3000 scénarios contre un virus" | Crips IDF"

      Ce sommaire met en avant la richesse du webinaire, en retraçant l'histoire du projet "3000 scénarios contre un virus", en présentant les nouveaux clips de prévention réalisés par des étudiants et en soulignant l'importance de la vidéo comme outil de lutte contre le VIH.

      Il offre aux participants des clés pour s'approprier ces outils et les diffuser auprès des publics concernés.

      0:00 - 6:00 : Introduction et présentation du Crips Ile-de-France

      • Jérémy Chalon et Bastien Biber, chargés de projets au Crips, se présentent et expliquent le thème du webinaire : la vidéo comme outil de prévention du VIH.
      • Le Crips, Centre régional d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes, existe depuis 1988.
      • Le Crips agit principalement dans la lutte contre le VIH/Sida et la promotion de la santé des jeunes, en luttant contre toutes formes de discriminations.
      • Ce webinaire se concentre sur la vidéo comme outil de prévention, en s'appuyant sur des réalisations concrètes.

      6:00 - 11:00 : Le VIH aujourd'hui : état des lieux et enjeux de la prévention

      • L'objectif 2030 : atteindre zéro contamination du VIH d'ici 2030.
      • Présentation de la prévention diversifiée : préservatifs, PrEP, traitement d'urgence, Tas (Traitement comme Prévention).
      • Les outils de prévention fonctionnent, mais la mise en œuvre reste complexe.
      • Diminution des contaminations ces 10 dernières années, mais légère remontée chez les populations les plus précarisées et discriminées.
      • L'offre en santé sexuelle est bonne, mais la demande doit être travaillée et encouragée dans un cadre inclusif.
      • Besoin d'un dépistage plus régulier et précoce pour certaines populations.
      • Lutte contre la sérophobie et l'image négative du VIH.

      11:00 - 20:00 : La vidéo comme outil de prévention : puissance et flexibilité

      • La vidéo est un outil puissant pour faire passer des messages, notamment en santé.
      • Importance de respecter certains codes pour une bonne assimilation du message.
      • La vidéo permet d'atteindre une large audience et de cibler des publics spécifiques.
      • La filmographie pédagogique : utiliser la vidéo pour répondre à une problématique de santé publique.
      • Deux approches : diffusion d'une vidéo suivie d'un débat ou création d'une vidéo pour répondre à un besoin spécifique.
      • L'importance du "par et pour" : impliquer les publics concernés dès la conception du message.
      • Présentation d'une bande démo des productions vidéo du Crips : fiction, interviews, documentaires.
      • L'humour comme vecteur de diffusion du message et outil de dédramatisation.

      20:00 - 41:00 : "3000 scénarios contre un virus" : un projet phare du Crips

      • Retour sur le contexte du VIH au début des années 90 : urgence de santé publique et besoin de prévention.
      • Présentation du projet "3000 scénarios contre un virus" : un concours de scénarios par et pour les jeunes (lycéens et étudiants).
      • Sélection de 30 scénarios parmi 3000, réalisés par des professionnels du cinéma.
      • Projection de trois courts-métrages : "La Pharmacie", "Le Poisson Rouge" et "La Déclaration".
      • Importance de la restauration des films pour assurer leur diffusion actuelle.
      • "3000 scénarios contre un virus" : des messages de prévention toujours d'actualité.

      41:00 - 58:00 : Le projet 2024 : un hommage aux "3000 scénarios" et aux progrès de la lutte contre le VIH

      • Partenariat avec l'école Sup de Pub pour la création de nouveaux clips de prévention.
      • Les étudiants ont travaillé sur le fond, les messages, les scénarios et la réalisation.
      • Importance du "par et pour" dans ce projet : les étudiants s'adressent à un public jeune.
      • Projection de trois clips primés : "Attendre", "Reverse Thinking" et "Stéréotype".
      • Les clips abordent la sérophobie, l'importance du dépistage et la notion de "I=I".
      • Conclusion : la vidéo est un outil puissant pour changer les mentalités et lutter contre le VIH.

      58:00 - fin : Conclusion, appel à l'action et remerciements

      • La vidéo est un outil efficace pour la prévention et la promotion de la santé, mais il faut savoir s'en servir.
      • Le "par et pour" est la clé de la réussite et de l'impact d'un projet.
      • Appel à l'appropriation et à la diffusion des films du Crips.
      • Présentation de la formation "Réalisation d'outils vidéo de promotion de la santé".
      • Remerciements aux participants et invitation à suivre le Crips sur les réseaux sociaux.
      • Message d'espoir : la fin du sida pour 2030 est possible.
    1. Sommaire minuté des temps forts du webinaire "Le tabac chez les jeunes : comment les accompagner à l'arrêt ? | Crips IDF"

      Ce sommaire met en avant la richesse du webinaire, en abordant à la fois * le contexte de la consommation de tabac chez les jeunes, * les nouveaux produits et les risques associés, * le lien avec la santé mentale et * les différentes stratégies d'accompagnement.

      Le témoignage de l'association Repère apporte une dimension concrète et inspirante, tandis que la présentation des outils du Crips offre aux professionnels un panel de ressources pour animer des séances de prévention et de sensibilisation.

      0:00 - 1:30 : Introduction et présentation des intervenantes

      • Géraldine, infirmière addictologue et tabacologue, et Estella Furau, chargée de projet sur la thématique addiction au Crips Île-de-France, se présentent et exposent leurs expériences professionnelles.

      1:30 - 8:00 : Contexte de la consommation de tabac chez les jeunes

      • Discussion sur la définition du public "jeune" et les spécificités des différentes tranches d'âge.
      • Importance de la prise de conscience de l'addiction pour amorcer une démarche d'arrêt.
      • Mise en avant des différences d'accès aux ressources et de prévalence tabagique selon les milieux sociaux.
      • Bonne nouvelle : diminution de la prévalence tabagique chez les jeunes, mais vigilance nécessaire face aux nouveaux produits (vape, puff...).
      • Impact positif des politiques publiques (lieux sans tabac, augmentation du prix du paquet) sur la diminution du tabagisme.
      • Débat sur l'interdiction de fumer sur les terrasses.
      • Différences d'accompagnement entre un patient jeune et un patient plus âgé : difficulté de la prise de conscience de l'addiction chez les jeunes.
      • Importance d'accompagner le jeune dans sa demande, qu'il s'agisse d'une réduction ou d'un arrêt total.
      • Présentation de Tabac info service, un outil d'aide à l'arrêt.

      8:00 - 15:00 : Nouveaux produits et risques associés

      • Augmentation de l'usage de la vape chez les jeunes, notamment la puff, devenue un objet tendance.
      • Préoccupations concernant la puff : marketing ciblant les jeunes, risques de dépendance et de passage à la cigarette.
      • Interdiction des puffs jetables : une mesure efficace ?
      • Méconnaissance des risques liés à la chicha (tabac, nicotine, combustion...) chez les jeunes.
      • Difficulté de la prise en charge face à la consommation de chicha, souvent vécue comme une expérience collective.
      • Diminution de l'expérimentation du cannabis, mais il reste la première drogue illicite consommée par les jeunes.
      • Importance d'aborder les co-consommations et les transferts d'addiction.
      • Conseils pour la prise en charge du cannabis : réduction des risques et orientation vers des structures spécialisées.

      15:00 - 22:00 : Lien entre santé mentale et consommation de tabac

      • Statistiques alarmantes sur le bien-être mental des lycéens : 49% ne présentent pas un bon niveau de bien-être mental.
      • Impact du tabac sur la santé mentale : la dépression peut être un signe de manque de nicotine.
      • Apparition possible de signes de dépression, voire d'idées suicidaires, lors d'un sevrage tabagique trop brutal.
      • Importance de différencier une dépression induite par l'arrêt du tabac d'une dépression préexistante.

      22:00 - 27:00 : Conseils aux professionnels, aux proches et aux jeunes fumeurs

      • Conseils aux professionnels : patience, humilité et importance de la transmission d'information sur les ressources disponibles.
      • Conseils aux proches : ne pas forcer le fumeur à arrêter, lui apporter du soutien et l'informer des aides disponibles.
      • Conseils aux jeunes fumeurs : se tourner vers un professionnel, l'arrêt du tabac est faisable.
      • Importance de lutter contre les représentations négatives de l'aide et des tabacologues.
      • Rôle des pharmaciens, des sages-femmes, des kinés... dans l'accompagnement à l'arrêt et la réduction des risques.
      • Importance de la réduction des risques et du remboursement des substituts nicotiniques.

      27:00 - 33:00 : Présentation de programmes d'aide à l'arrêt pour les jeunes

      • Mois sans tabac : campagne nationale de sensibilisation et d'aide à l'arrêt.
      • Tabado : programme probant d'aide à l'arrêt pour les lycées professionnels et les CFA (actuellement interrompu).
      • Desclic Stop Tabac : programme similaire à Tabado pour les établissements agricoles.
      • Programmes d'animation-débat : Ligue contre le cancer, Crips Île-de-France.

      33:00 - 44:00 : Témoignage de l'association Repère et présentation d'un projet d'ateliers "Mois sans tabac"

      • Marie Durantis, éducatrice spécialisée, présente son projet d'ateliers "Mois sans tabac" mené avec des jeunes et des adultes.
      • Importance de l'approche ludique et éducative : brainstorming, questionnaire, jeux, création d'affiches...
      • Participation au challenge "Mois sans tabac" de la Ligue contre le cancer.
      • Visite de l'Escape Game "Tabac" à la Cité des Sciences.
      • Bilan positif du projet : favorise la cohésion de groupe, la prévention et la sensibilisation.

      44:00 - Fin : Présentation d'outils d'animation du Crips pour aborder le tabac avec les jeunes

      • Tirtaclop : outil pour aborder la réduction du tabac et identifier les besoins et les plaisirs.
      • Infox : jeu de cartes d'affirmations vraies ou fausses pour initier le débat et évaluer les connaissances.
      • PICT Prévention Tabac : jeu de type Pictionary pour aborder les thématiques liées au tabac de manière ludique.
      • Escape Game Tabac (version jeu de cartes et version salle) : outil ludique pour aborder toutes les dimensions de l'arrêt du tabac.
      • Outil "Chicha" : jeu de cartes pour explorer les contextes de consommation de la chicha et identifier les conduites à risque.
      • Modérateur de forum : jeu de rôle pour déconstruire les idées reçues et encourager la réflexion critique.
      • Jeu "À J" : jeu de cartes pour analyser des situations à risque liées à la consommation de tabac et d'alcool.
  6. Nov 2024
    1. Table des matières: Idées et tentatives de suicide de l'adolescent

      Introduction

      Brève introduction par le conférencier, remerciant les organisateurs et introduisant le sujet délicat des idées suicidaires et des tentatives de suicide chez les adolescents.

      I. Epidémiologie des idées suicidaires chez l'adolescent

      Cette section aborde la particularité de l'émergence des idées suicidaires à l'adolescence, avec une prévalence d'environ 1 adolescent sur 10 avant la crise sanitaire du Covid-19.

      Le conférencier souligne la rareté relative du suicide chez les adolescents malgré le nombre important d'idées suicidaires et de tentatives.

      Il explique l'importance de la prise en charge de ces phénomènes en raison de leur impact négatif sur le pronostic à l'âge adulte, notamment l'augmentation du risque de troubles psychiatriques, physiques et sociaux. II. Impact de la crise sanitaire du Covid-19

      Le conférencier met en lumière l'aggravation significative de la fréquence des idées suicidaires et des tentatives de suicide chez les adolescents suite à la crise sanitaire du Covid-19.

      Il insiste sur l'importance de nuancer le discours en évitant de généraliser la souffrance et de banaliser les idées suicidaires, tout en soulignant l'impact de la crise sur d'autres populations.

      III. Inégalités socio-territoriales et genre

      Cette partie aborde les disparités dans la fréquence des conduites suicidaires selon les inégalités sociétales et territoriales, avec une concentration plus importante dans certaines régions de la France.

      Le conférencier souligne la différence significative de genre, avec un taux de tentatives de suicide beaucoup plus élevé chez les filles que chez les garçons, un phénomène amplifié par la crise du Covid-19.

      IV. Le suicide : un problème de santé publique

      Le conférencier rappelle la gravité du suicide, deuxième cause de mortalité chez les jeunes, et la nécessité de briser le tabou et d'en parler davantage.

      Il souligne l'impact du suicide sur l'entourage des victimes et plaide pour une meilleure prise en charge de cette problématique.

      V. Stratégies de prévention du suicide en France

      Le conférencier présente les stratégies nationales de prévention du suicide mises en place en France depuis 2018, pilotées par la Direction générale de la Santé.

      Il détaille les quatre grands piliers de cette approche: l'approche développementale, l'approche éco-systémique, la proactivité et la globalité.

      VI. Dispositifs concrets de prévention

      Présentation des différents dispositifs de prévention du suicide, notamment le numéro national 3114, accessible 24h/24 et 7j/7, pour un soutien professionnel gratuit et confidentiel.

      Le conférencier explique également le dispositif Vigilance, visant à maintenir le lien social après une tentative de suicide, et les programmes de prévention de la contagion suicidaire.

      Il mentionne également l'importance de la formation des professionnels en prévention du suicide.

      VII. Rôle et place de l'école dans la prévention

      Le conférencier interroge le rôle de l'école dans la prévention du suicide, une problématique qui s'impose à elle en raison de la fréquence des idées suicidaires et des tentatives de suicide chez les élèves.

      Il propose la mise en place d'une chaîne de prévention du suicide au sein de l'école, axée sur le repérage des élèves en difficulté, l'évaluation de leur niveau d'urgence et l'accompagnement vers les structures de soins appropriées.

      VIII. Repérage et évaluation de la crise suicidaire

      Le conférencier aborde la difficulté de repérer les signes de crise suicidaire chez les adolescents, souvent confondus avec des manifestations générales de mal-être.

      Il souligne l'importance de poser directement la question des idées suicidaires, tout en rassurant sur le fait que cette question n'induit pas le passage à l'acte et ne suggère pas de scénario.

      Il insiste sur la nécessité d'une formation adéquate des professionnels de l'éducation pour repérer et évaluer la crise suicidaire, et sur l'importance de la collaboration avec les professionnels de santé et les travailleurs sociaux.

      IX. Actions complémentaires au sein de l'éducation nationale

      Le conférencier propose des actions complémentaires pour renforcer la prévention du suicide au sein de l'éducation nationale, comme la communication sur le numéro 3114 et la mise en place de plans de postvention en cas de suicide d'un élève.

      Il souligne l'importance d'anticiper ce type d'événements tragiques afin de minimiser leurs conséquences sur la communauté scolaire.

      X. Recommandations et conclusion

      Le conférencier conclut en soulignant la nécessité d'aborder la prévention du suicide de manière spécifique et non diluée dans une approche générale de la santé mentale.

      Il insiste sur l'importance de lever le tabou autour du suicide et de favoriser la parole pour permettre aux personnes en difficulté d'accéder à l'aide dont elles ont besoin.

      Il rappelle que la prévention du suicide est un enjeu majeur pour le développement des adolescents et pour la société dans son ensemble.

  7. Oct 2024
  8. Jul 2024
    1. 26:30 Brings up progress traps of this new technology

      26:48

      question How do we shift our (human being's) relationship with the rest of nature

      27:00

      metaphor - interspecies communications - AI can be compared to a new scientific instrument that extends our ability to see - We may discover that humanity is not the center of the universe

      32:54

      Question - Dr Doolittle question - Will we be able to talk to the animals? - Wittgenstein said no - Human Umwelt is different from others - but it may very well happen

      34:54

      species have culture - Marine mammals enact behavior similar to humans

      • Unknown unknowns will likely move to known unknowns and to some known knowns

      36:29

      citizen science bioacoustic projects - audio moth - sound invisible to humans - ultrasonic sound - intrasonic sound - example - Amazonian river turtles have been found to have hundreds of unique vocalizations to call their baby turtles to safety out in the ocean

      41:56

      ocean habitat for whales - they can communicate across the entire ocean of the earth - They tell of a story of a whale in Bermuda can communicate with a whale in Ireland

      43:00

      progress trap - AI for interspecies communications - examples - examples - poachers or eco tourism can misuse

      44:08

      progress trap - AI for interspecies communications - policy

      45:16

      whale protection technology - Kim Davies - University of New Brunswick - aquatic drones - drones triangulate whales - ships must not get near 1,000 km of whales to avoid collision - Canadian government fines are up to 250,000 dollars for violating

      50:35

      environmental regulation - overhaul for the next century - instead of - treatment, we now have the data tools for - prevention

      56:40 - ecological relationship - pollinators and plants have co-evolved

      1:00:26

      AI for interspecies communication - example - human cultural evolution controlling evolution of life on earth

  9. Jun 2024
    1. Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:27:44][^2^][2]:

      Ce webinaire présente la campagne de vaccination HPV dans les collèges, expliquant l'importance de la vaccination pour prévenir les cancers liés au papillomavirus et les modalités de mise en œuvre dans les établissements scolaires.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Objectif du webinaire * Présentation de la campagne de vaccination en milieu scolaire + [00:01:03][^4^][4] Avancement de la campagne * Nouvelle-Aquitaine en avance sur l'organisation + [00:05:28][^5^][5] Épidémiologie du HPV * Explication des risques et de la transmission du virus + [00:08:56][^6^][6] Recommandations de vaccination * Vaccination recommandée pour les jeunes filles depuis 2007 et pour les garçons depuis 2021 + [00:13:08][^7^][7] Vaccination dans les collèges * Discussion sur l'efficacité de la vaccination en milieu scolaire + [00:22:26][^8^][8] Communication avec les parents * Importance de l'engagement des parents et des solutions pour les zones défavorisées Résumé vidéo [00:27:47][^1^][1] - [00:56:19][^2^][2]: Le webinaire aborde la campagne de vaccination dans les collèges, mettant l'accent sur la communication et l'organisation. Il souligne l'importance de la collaboration avec les professionnels de santé et l'accessibilité des informations pour les parents.

      Points clés: + [00:27:47][^3^][3] Communication de la campagne * Messages pré-rédigés par l'ARS * Disponibilité des informations en ligne + [00:30:34][^4^][4] Calendrier de la campagne * Informations initiales en juin * Évaluation de la couverture vaccinale en juillet 2024 + [00:31:45][^5^][5] Plan de communication * Sensibilisation sur les réseaux sociaux * Ciblage des parents et adolescents + [00:37:12][^6^][6] Engagement des établissements * Planification de la vaccination * Mise à disposition des ressources pour les familles + [00:44:21][^7^][7] Organisation des centres de vaccination * Déplacement vers les établissements * Collaboration avec les acteurs locaux + [00:52:58][^8^][8] Rôle des chefs d'établissement * Facilitation de la vaccination * Support dans l'utilisation des outils numériques Résumé de la vidéo [00:56:21][^1^][1] - [00:57:31][^2^][2]: La partie 3 de la vidéo aborde la communication avec les familles concernant la campagne de vaccination dans les collèges, les difficultés rencontrées et les solutions proposées.

      Points forts: + [00:56:21][^3^][3] Communication avec les familles * Utilisation de papier pour les autorisations + [00:57:00][^4^][4] Lien avec centre de vaccination * Mise à disposition de documents nécessaires + [00:57:15][^5^][5] Conclusion de la réunion * Envoi des documents promis * Interruption pour une autre réunion

  10. May 2024
    1. https://www.youtube.com/watch?v=b9leBYO2jF4

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:34][^2^][2] : Cette vidéo présente une conférence de Mathilde Touvier sur la prévention nutritionnelle des maladies chroniques, en se concentrant sur les grandes études françaises dans le domaine de l'épidémiologie et de la santé publique liées à la nutrition. Elle explique comment ces études contribuent à la compréhension des relations entre nutrition et santé, et comment elles influencent les recommandations de santé publique.

      Points forts : + [00:00:35][^3^][3] Les études épidémiologiques françaises * Importance des études pour les recommandations de santé publique * Exemples d'études françaises comme SU.VI.MAX et NutriNet-Santé * Rôle des études dans la construction des preuves scientifiques + [00:03:56][^4^][4] L'étude SU.VI.MAX * Objectifs et conception de l'essai contrôlé randomisé * Impact de la supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants * Résultats et implications pour la prévention des cancers et maladies cardiovasculaires + [00:07:10][^5^][5] Les radicaux libres et les antioxydants * Effets des radicaux libres sur les cellules et l'ADN * Rôle des antioxydants dans la neutralisation des radicaux libres * Études observationnelles suggérant des effets protecteurs des antioxydants + [00:12:01][^6^][6] Essais contrôlés randomisés sur les antioxydants * Divergences dans les résultats des essais sur les suppléments antioxydants * Importance des doses et de la combinaison des micronutriments * L'approche de l'étude SU.VI.MAX avec des doses nutritionnelles + [00:19:30][^7^][7] Le recrutement et le suivi des participants * Méthodes innovantes pour le recrutement et la communication * Conception des questionnaires et collecte des données * Importance de l'adhésion des participants à l'étude sur le long terme Résumé de la vidéo [00:22:36][^1^][1] - [00:43:27][^2^][2] :

      Cette vidéo présente une étude sur la prévention nutritionnelle des maladies chroniques, en se concentrant sur l'impact des antioxydants et de l'alimentation sur la santé. Elle explique le processus de collecte de données, les résultats de l'étude, et souligne l'importance d'une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes plutôt que de compter sur des suppléments.

      Points forts : + [00:22:36][^3^][3] La collecte de données innovante * Utilisation du Minitel pour les enquêtes alimentaires * Création d'un boîtier pour saisir les données sans rester connecté * Enregistrements alimentaires de 24 heures et questionnaires mensuels + [00:28:03][^4^][4] Résultats de l'étude * Pas de différence significative dans l'incidence des maladies cardiovasculaires et des cancers entre les groupes * Chez les hommes, une réduction significative des cas de cancer dans le groupe intervention * Interaction significative entre le sexe et l'effet de l'intervention + [00:33:33][^5^][5] Implications pour la supplémentation * Les antioxydants peuvent être bénéfiques pour ceux avec un statut insuffisant * Risque potentiel d'effets délétères à fortes doses ou chez les individus à haut risque * L'étude soutient l'importance d'une alimentation équilibrée sur les suppléments + [00:40:03][^6^][6] Études supplémentaires et suivi * Analyse des localisations de cancer et de la qualité de vie * Interaction entre bêta-carotène et tabagisme observée dans une autre étude * Suivi continu des participants pour examiner l'impact de l'alimentation sur la santé Résumé de la vidéo [00:43:28][^1^][1] - [01:03:57][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une conférence sur la prévention nutritionnelle des maladies chroniques, mettant l'accent sur les études épidémiologiques et expérimentales liées à l'alimentation et à la santé. Elle explore les liens entre l'alimentation pro-inflammatoire et le risque de mortalité, l'impact des antioxydants, et l'utilisation de biomarqueurs pour prédire le risque de cancer.

      Points forts: + [00:43:28][^3^][3] Lien entre alimentation et cancer * Observation d'une corrélation entre régime pro-inflammatoire et risque accru de mortalité * Interaction entre groupe placebo et antioxydants + [00:46:02][^4^][4] Essai contrôlé sur folate et oméga-3 * Aucun bénéfice significatif sur les événements cardiovasculaires * Augmentation du risque de cancer chez les femmes supplémentées en oméga-3 + [00:49:23][^5^][5] Étude NutriNet-Santé * Collecte de données nutritionnelles détaillées depuis 2009 * Utilisation d'Internet pour une vaste épidémiologie + [00:57:00][^6^][6] Questionnaires alimentaires en ligne * Validation des outils de collecte de données contre des biomarqueurs * Importance des données précises pour la recherche nutritionnelle

    1. Absence de sensibilisation, de prévention et absence de dépistage à des moments clés duparcours de vie : (non organisé, insuffisance de moyens, insuffisance de connaissance)
  11. Apr 2024
    1. Résumé de la Vidéo

      La vidéo présente une conférence sur le bien-être à l'école, animée par Chloé Chambé. Christian Budex, conseiller au C2A2E et chercheur associé au Centre de recherche en éducation de Nantes, y intervient. Il aborde la prévention des violences et du harcèlement entre pairs à l'école, explique le programme PHARE de prévention du harcèlement et discute des méthodes et des pistes de prévention.

      Moments Forts: 1. Introduction à la conférence [00:00:06][^1^][1] * Accueil par Chloé Chambé * Présentation du thème du bien-être à l'école * Importance de la recherche en éducation 2. Présentation de Christian Budex [00:01:13][^2^][2] * Rôle de conseiller au C2A2E * Recherche en éducation à la fraternité * Pratique de la philosophie avec les enfants 3. Le programme PHARE [00:02:47][^3^][3] * Prévention et traitement du harcèlement * Mise en œuvre dans les écoles et collèges * Obligations des établissements scolaires 4. Méthodes et prévention du harcèlement [00:04:38][^4^][4] * La méthode de la préoccupation partagée * Éducation à la fraternité et éthique relationnelle * Lien entre recherche et expérience de terrain Résumé de la vidéo

      La deuxième partie de la vidéo aborde la nature du harcèlement scolaire, en s'appuyant sur les travaux de chercheurs comme Benoît Galand. Il est expliqué que l'origine du harcèlement se trouve dans la dynamique des relations entre élèves plutôt que dans la personnalité des auteurs ou des victimes. La méthode de la préoccupation partagée est présentée comme une approche efficace pour traiter certaines situations de harcèlement, en se basant sur cinq fondements théoriques qui découlent de la compréhension du phénomène. Cette méthode vise à résoudre environ 80 % des cas courants de harcèlement, en mettant l'accent sur une justice scolaire non punitive et sur l'amélioration du climat scolaire.

      Moments forts: 1. Origine du harcèlement [00:23:11][^1^][1] * Basée sur la dynamique des relations * Indépendante de la personnalité des individus * Influence de la peur commune chez les protagonistes 2. Méthode de la préoccupation partagée [00:25:15][^2^][2] * Adoptée dans le Programme national phare * Repose sur cinq fondements théoriques * Vise à briser la dynamique de groupe et l'invisibilité de la violence 3. Efficacité et éthique de la méthode [00:30:47][^3^][3] * Résout 80 % des situations courantes * Introduit un nouveau paradigme de justice scolaire * Recherche une sanction réparatrice plutôt que punitive 4. Prévention du harcèlement [00:34:02][^4^][4] * Liée à la déconstruction des stéréotypes de genre * Nécessite le développement de compétences psychosociales * Importance de la sécurité pour la réussite scolaire Résumé de la Vidéo

      La partie 3 de la vidéo aborde l'évaluation des méthodes de prévention du harcèlement, notamment la méthode de la préoccupation partagée, et souligne l'importance d'une approche intégrée dans le développement des compétences psychosociales pour la prévention. Elle met en lumière la nécessité d'une évaluation qualitative et quantitative des programmes de prévention et discute de l'implication des parents dans ces programmes.

      Points Forts: 1. Évaluation des méthodes de prévention [00:46:37][^1^][1] * Manque d'évaluation scientifique académique * Nécessité d'une évaluation empirique * Chiffres prometteurs mais besoin d'analyse qualitative 2. Importance des compétences psychosociales [00:48:01][^2^][2] * Recherches en cours sur l'intégration des compétences * Approche intégrée indispensable * Développement des compétences dans la prévention 3. Rôle de l'éducation affective et sexuelle [00:49:06][^3^][3] * Cohérence avec les programmes d'éducation morale et civique * Importance de l'éducation à la vie affective et relationnelle * Questions sur le cyberharcèlement et les ressources disponibles 4. Implication des parents dans la prévention [00:58:54][^4^][4] * Nécessité d'associer les parents * Importance de l'alliance avec les familles * Gagner la confiance des parents pour la prévention efficace

  12. Mar 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:27:30][^2^][2]: La vidéo présente une table ronde sur le thème du sport santé, discutant de son rôle en tant que médicament non chimique, des bienfaits de l'activité physique, et de la législation française qui permet aux médecins de prescrire du sport comme traitement.

      Points forts: + [00:00:01][^3^][3] Introduction de la table ronde * Objectif de sensibilisation + [00:04:44][^4^][4] Bienfaits de l'activité physique * Prévention des maladies + [00:10:01][^5^][5] Histoire de la médecine du sport * Évolution et recherche + [00:14:01][^6^][6] Sédentarité et santé mondiale * Impact et statistiques + [00:17:01][^7^][7] Politique de santé et activité physique * Législation et recommandations + [00:23:11][^8^][8] Loi de modernisation du système de santé * Prescription d'activité physique Résumé de la vidéo [00:27:31][^1^][1] - [00:51:33][^2^][2]: La vidéo aborde l'impact de l'activité physique sur diverses pathologies et conditions, soulignant son rôle en tant que traitement préventif et thérapeutique pour améliorer la santé mentale et physique.

      Points forts: + [00:27:31][^3^][3] Bénéfices de l'activité physique * Améliore la santé mentale et la gestion du poids + [00:28:07][^4^][4] Pour les adultes âgés * Réduit le risque de chutes + [00:28:21][^5^][5] Femmes enceintes ou en postpartum * Diminue le risque de dépression postpartum + [00:29:01][^6^][6] Maladies rhumatismales * L'activité physique améliore la mobilité et la qualité de vie + [00:30:03][^7^][7] Outils pour guider l'activité physique * Podomètres et cardiofréquencemètres recommandés + [00:33:03][^8^][8] Risques de l'activité physique * Prévention de la mort subite et gestion des facteurs de risque Résumé de la vidéo [00:51:36][^1^][1] - [01:14:38][^2^][2]:

      La vidéo présente une table ronde sur le sport santé, discutant des bienfaits de l'activité physique, des risques liés à l'entraînement excessif, et de l'importance de la consultation médicale pour les sports extrêmes.

      Points forts: + [00:51:36][^3^][3] Mémoire musculaire * Retour rapide avec l'expérience + [00:52:32][^4^][4] Ultra-trail * Conseils médicaux pour les sports extrêmes + [00:55:23][^5^][5] Diabète et sport * Impact sur le système cardiovasculaire + [00:59:13][^6^][6] Rôle des éducateurs sportifs * Importance dans le parcours de soins + [01:00:40][^7^][7] Sport chez les seniors * Bienfaits sur divers systèmes corporels + [01:09:25][^8^][8] Commencer le sport * Mieux vaut faire que parfait Résumé de la vidéo [01:10:00][^1^][1] - [01:51:33][^2^][2]: La partie 2 de la vidéo aborde l'importance de l'activité physique pour la santé, y compris la prévention des maladies et l'amélioration de la qualité de vie. Elle discute également des risques liés à la sédentarité et offre des conseils pour une pratique sportive sûre.

      Points forts: + [01:10:00][^3^][3] Bienfaits de l'activité physique * Prévention des chutes * Amélioration cognitive * Réduction de la dépression post-partum + [01:20:00][^4^][4] Activité physique et maladies rhumatismales * Amélioration de la mobilité * Renforcement musculaire * Préservation de la capacité respiratoire + [01:30:00][^5^][5] Outils pour guider l'activité physique * Podomètre pour le suivi des pas * Cardiofréquencemètre pour la fréquence cardiaque + [01:40:00][^6^][6] Prévention de la mort subite * Identification des facteurs de risque * Importance des examens médicaux + [01:50:00][^7^][7] Conseils pour lutter contre la sédentarité * Diversification des activités * Écoute du corps et consultation médicale

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:36:07][^2^][2]:

      La vidéo présente une table ronde sur les actions publiques efficaces pour réduire la pollution de l'air, avec des intervenants de différentes régions partageant leurs stratégies et défis. Elle met en lumière les efforts de la Pologne et de la Catalogne pour améliorer la qualité de l'air et les mesures prises pour atteindre les objectifs de l'OMS.

      Points forts: + [00:01:45][^3^][3] Stratégies en Pologne * Surveillance de la qualité de l'air * Actions spécifiques nationales + [00:10:13][^4^][4] Programme prioritaire polonais * Aide à la rénovation énergétique * Subventions pour changer de chauffage + [00:15:50][^5^][5] Efforts en Catalogne * Stratégie catalane d'amélioration de l'air * Plan d'action à court terme + [00:26:09][^6^][6] Plan catalan 2023-2027 * Mesures pour divers secteurs * Objectifs alignés avec les directives de l'OMS + [00:34:25][^7^][7] Actions à Montpellier * Priorité aux mobilités * Réduction de la pollution routière Résumé de la vidéo 00:36:09 - 01:00:18 : La vidéo aborde la mobilité décarbonée et la qualité de l'air à Montpellier, soulignant les défis environnementaux et sociaux. Elle présente des mesures comme la gratuité des transports, l'investissement dans les infrastructures et la coopération pour améliorer la santé publique et réduire la pollution.

      Points forts : + [00:36:09][^1^][1] Mobilité et environnement * Modes de transport inchangés depuis 1999 * Croissance démographique et augmentation des véhicules + [00:37:48][^2^][2] Stratégie de mobilité * Gratuité des transports pour la transition énergétique * Double effet : écologie et pouvoir d'achat + [00:39:24][^3^][3] Investissements et infrastructures * 1 milliard investi dans les mobilités décarbonées * Actions pour la qualité de l'air et réduction de la pollution + [00:45:01][^4^][4] Politiques publiques * Synergie entre actions climatiques et qualité de l'air * Importance du chauffage au bois et des ZFE + [00:49:41][^5^][5] Urgence et mesures * Conférence sur la pollution de l'air * Coopération et solutions holistiques pour la santé Résumé de la vidéo [01:00:19][^1^][1] - [01:07:04][^2^][2]:

      La vidéo aborde la question des objectifs environnementaux de la France, la lutte contre la pollution de l'air et son impact sur la santé. Elle souligne l'importance d'avoir des objectifs réalisables et un plan crédible pour les atteindre d'ici 2030.

      Points forts: + [01:00:19][^3^][3] Objectifs environnementaux * Importance des objectifs clairs * Nécessité d'un plan pour 2030 + [01:01:52][^4^][4] Pollution de l'air et santé * Discussion sur les indices de pollution * Introduction du potentiel Occident + [01:04:08][^5^][5] Coût économique de la santé * Coût du traitement du cancer * Impact économique des maladies liées à la pollution

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:52][^2^][2]:

      Cette vidéo présente un webinaire sur la parentalité numérique, organisé par l'Agence nationale de cohésion des territoires. Il aborde l'utilisation des écrans et propose des ressources pour aider les parents à gérer le temps d'écran en famille.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction du webinaire * Présentation par Suzie Chevet * Collaboration avec Anan Merlin + [00:00:49][^4^][4] Thème de la parentalité numérique * Discussion sur l'éducation aux médias * Ressources pour les parents + [00:01:43][^5^][5] Missions du Clémi * Formation des enseignants * Production de ressources pédagogiques + [00:02:58][^6^][6] Kit de médiation pour professionnels * Conçu pour animer des ateliers * Campagne de sensibilisation aux écrans + [00:07:09][^7^][7] Contenu du kit * Guide de médiation * Scénarios d'ateliers * Jeux de rôle + [00:16:01][^8^][8] Témoignage d'expertise * Intervention de Genoveva Desplat * Expérience en communication positive Résumé de la vidéo [00:22:55][^1^][1] - [00:47:46][^2^][2] : La vidéo aborde la mise en place d'ateliers pour les parents, l'importance de l'émotion dans la parentalité et la communication positive. Elle souligne également l'importance de la diffusion de l'information et du bouche-à-oreille pour encourager la participation des parents.

      Points forts : + [00:22:55][^3^][3] Rôle des émotions * Difficulté à se connecter aux émotions * Importance dans la parentalité + [00:24:15][^4^][4] Guide de médiation * Posture du médiateur * Sécurité et confiance + [00:25:00][^5^][5] Motivation des parents * Information et transmission * Rôle des institutions + [00:29:35][^6^][6] Adaptation des ateliers * Pour personnes avec difficultés * Choix des ressources selon le public + [00:31:26][^7^][7] Mobilisation des parents * Utilisation du kit par divers acteurs * Importance du réseau local + [00:36:53][^8^][8] Parentalité numérique * Ateliers sur le sujet * Adaptation aux besoins locaux

    1. Près d’un parent sur deux ne se sent pas suffisamment accompagné dans l’encadrement des pratiques numériques de son enfant. Face aux défis de la parentalité à l'ère du numérique, les ressources ci-dessous ont été conçues pour les professionnels qui conseillent et soutiennent les parents.

      Ce kit se compose de 3 parties :

      • 1- Guide de médiation : apports en éducation aux médias et à l’information et conseils méthodologiques pour l’animation d'ateliers.

      Télécharger le guide de médiation (PDF - 363 ko )

      • 2- 4 scénarios d’ateliers modulables :

      Être parent à l’heure du numérique ; Maîtriser le temps d’écran en famille ; Accompagner son adolescent sur les réseaux sociaux ; S’informer sur les réseaux sociaux, ça s’apprend !

      • 3- 14 jeux de rôle (en lien avec les scénarios)
  13. Feb 2024
    1. Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [01:05:50][^2^][2] :

      Cette vidéo est un podcast à soi de Charlotte Bienaimé, qui traite du thème de l'autodéfense des enfants face aux violences et aux injustices. Elle raconte son expérience de mère qui veut protéger son fils, et comment elle a découvert les ateliers d'autodéfense pour les enfants de l'association Garance. Elle assiste à l'un de ces ateliers, où les enfants apprennent à faire valoir leurs droits, à dire non, à se défendre physiquement et verbalement, et à trouver des ressources personnelles et collectives. Elle interroge aussi les enfants sur leur vécu, leurs émotions, leurs difficultés et leurs envies. Elle conclut en affirmant que sortir du silence et apprendre à se défendre rend les enfants plus forts et plus heureux.

      Points forts : + [00:00:05][^3^][3] Introduction musicale * Présentation du titre et du sujet du podcast * Citation de Virginia Woolf sur les femmes anonymes de l'histoire + [00:01:35][^4^][4] Le témoignage de Charlotte * Son désir de protéger son fils de 7 ans * Sa prise de conscience de la nécessité de l'armer pour se défendre * Sa tristesse et sa démunition face aux violences du monde + [00:04:29][^5^][5] L'atelier d'autodéfense pour les enfants * La présentation de Laura et Manon, monitrices de Garance * Les trois droits fondamentaux des enfants : être en sécurité, fort et libre * Les situations d'agression et les stratégies de défense * Les réactions et les questions des enfants + [00:41:19][^6^][6] La violence sexuelle des adultes connus * La scène jouée par Laura et Manon sur l'inceste * Les signes d'alerte et les moyens de se protéger * Les personnes de confiance et les numéros d'écoute + [00:59:11][^7^][7] La conclusion de Charlotte * Son admiration pour les enfants et leur capacité de résilience * Son espoir pour un monde plus juste et plus respectueux * La présentation des intervenants et des sources du podcast

    1. on est en train de déployer avec l'Éducation nationale un programme assez ambitieux de de de de détection et 03:34:26 d'identification des troubles du langage des troubles visuels des troubles du Rachi chez les enfants avec les professionnels de santé comment on amène des orthopistes des orthophonistes des kinés à l'école s'agit pas de faire à la place des des évidemment des professeurs 03:34:38 mais de de leur apporter de du avoir de la connaissance et cetera
    1. c'est que c'est 00:44:25 beaucoup plus facile beaucoup plus gratifiant beaucoup plus économique de fabriquer un enfant solide plutôt que de courir après et de réparer un adulte brisé
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:13:00][^2^][2]:

      Cette vidéo présente l'association Colosse aux pieds d'argile, qui intervient dans les milieux sportifs, éducatifs et culturels pour sensibiliser et prévenir les violences sexuelles, le harcèlement et le bizutage. Elle suit une intervention de l'association dans un collège, où les élèves écoutent le témoignage de Sébastien Boueilh, ancien rugbyman professionnel et fondateur de l'association, qui a été victime de violences sexuelles pendant son adolescence. La vidéo explique aussi le rôle et les missions de l'association, ainsi que les moyens de protéger et d'accompagner les victimes.

      Points forts: + [00:00:10][^3^][3] Présentation de l'intervenant et de l'association * L'intervenant s'appelle Y et fait partie de Colosse aux pieds d'argile * Il était rugbyman professionnel et a rencontré Sébastien Boueilh * L'association a été créée en 2013 par Sébastien Boueilh à partir de son histoire personnelle + [00:02:06][^4^][4] Définition des violences sexuelles, du harcèlement et du bizutage * Les violences sexuelles sont des actes de nature sexuelle commis sans le consentement de la victime * Le harcèlement est un ensemble d'agissements répétés qui visent à dégrader les conditions de vie ou de travail d'une personne * Le bizutage est une sorte d'intégration qui consiste à faire subir à une personne des épreuves humiliantes ou dégradantes + [00:06:17][^5^][5] Témoignage de Sébastien Boueilh sur son vécu et son parcours * Sébastien Boueilh raconte comment il a été victime de violences sexuelles pendant quatre ans au centre de formation de l'Olympique de Marseille * Il explique comment il a gardé le silence pendant 18 ans par honte et peur * Il décrit comment il a réussi à se reconstruire grâce au rugby, à la justice et à l'association + [00:09:34][^6^][6] Conseils et ressources pour les victimes et les témoins * Il faut parler à un adulte de confiance, à un numéro d'écoute ou à l'association Colosse aux pieds d'argile * Il faut signaler les faits aux autorités compétentes ou faire une information préoccupante * Il faut se faire accompagner par des professionnels, comme des juristes ou des psychologues

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:06:00][^2^][2]:

      Cette vidéo présente le travail de prévention contre les violences sexuelles fait par une association dans une école de Paris. L'animatrice, qui a été victime d'inceste à l'âge de 7 ans, explique aux enfants ce que sont les parties intimes, le consentement, l'agression sexuelle et l'inceste. Elle leur apprend à se protéger, à parler et à dénoncer les abus. Elle leur chante aussi une chanson qu'elle a écrite pour exprimer son vécu.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Les violences sexuelles touchent les enfants dès 9 ans * Une fille sur 5, un garçon sur 13 * Deux à trois enfants par classe * Une loi existe depuis 22 ans pour faire de la prévention à l'école + [00:01:47][^4^][4] L'animatrice a été victime d'inceste par son grand-père * Elle a écrit une chanson pour sortir son émotion * Elle a créé l'outil qu'elle n'a pas eu à l'époque * Elle veut informer et protéger les enfants + [00:03:08][^5^][5] Les enfants apprennent ce que sont les parties intimes * Elles appartiennent à eux, personne n'a le droit de les toucher * Elles ont des noms précis qu'il faut connaître * Elles sont normales et bien pour découvrir son corps + [00:04:00][^6^][6] Les enfants apprennent ce que sont l'agression sexuelle et l'inceste * C'est quand quelqu'un touche leurs parties intimes sans leur accord * C'est interdit et puni par la loi, même si c'est une personne de la famille * C'est grave et il faut le dire vite à un adulte de confiance

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:35:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence sur les sciences du danger et leur application en psychiatrie légale, organisée par la section de psychiatrie légale de l'AFPBN. Trois intervenants exposent leurs réflexions et leurs expériences sur le sujet, en abordant les aspects théoriques, pratiques et éthiques.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction par Nidal Moukaddam * Présente le contexte et les objectifs de la conférence * Présente les trois intervenants et leurs parcours * Souligne l'importance de la psychiatrie légale et de la science du danger + [00:02:01][^4^][4] Mathieu Lacambre : La naissance de la science du danger en psychiatrie * Définit les concepts de risque, de danger, de sécurité et de sûreté * Présente les origines et les principes des sciences du danger (cindyniques) * Explique les applications et les limites des sciences du danger en psychiatrie * Illustre son propos avec un exemple de prise en charge d'un agresseur sexuel sous injonction de soins + [00:21:01][^5^][5] Laurent Lallier : L'expertise psychiatrique à la lumière des neurosciences * Présente les enjeux et les modalités de l'expertise psychiatrique pénale * Présente les apports et les limites des neurosciences dans l'évaluation de la responsabilité pénale * Explique les notions de discernement, d'altération du jugement et d'abolition du discernement * Illustre son propos avec des exemples de cas cliniques et de recherches en neuro-imagerie + [00:40:01][^6^][6] Nidal Moukaddam : La science du danger et la prévention du suicide * Présente les enjeux et les chiffres du suicide en France et dans le monde * Présente les facteurs de risque et de protection du suicide * Présente les modèles et les outils de prédiction du suicide * Explique les limites et les biais des modèles prédictifs * Présente les stratégies et les recommandations de prévention du suicide + [01:00:01][^7^][7] Questions-réponses avec le public * Les intervenants répondent aux questions du public sur divers aspects de la science du danger et de la psychiatrie légale * Les questions portent notamment sur la formation des experts, la place des victimes, la responsabilité des soignants, l'éthique des neurosciences, la prévention du suicide chez les jeunes, etc.

    1. Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:03:09][^2^][2] :

      Cette vidéo explique comment chercher les outliers dans les données, au lieu de se focaliser sur les moyennes. L'oratrice donne l'exemple des statistiques sur les adolescents et les cigarettes, et montre comment les outliers peuvent révéler des inégalités et des histoires cachées. Elle partage aussi son expérience personnelle d'être une outlier, ou un "oiseau perdu", comme elle les appelle.

      Points clés : + [00:00:00][^3^][3] L'importance des outliers * Les moyennes peuvent masquer la complexité du monde * Les outliers peuvent offrir une meilleure réflexion sur le chaos de la vie * Les outliers peuvent offrir une perspective différente sur ce que nous pensons comprendre + [00:00:27][^4^][4] L'exemple des adolescents et des cigarettes * La moyenne nationale cache les disparités entre les groupes ethniques * Les Amérindiens et les natifs d'Alaska ont un taux de tabagisme beaucoup plus élevé que les autres * Ce qui semble être un succès est en fait un indicateur du travail à faire pour atteindre les communautés marginalisées + [00:01:19][^5^][5] Le concept d'oiseau perdu * Un surnom pour quelque chose ou quelqu'un qui s'est égaré * Une façon de valoriser les outliers au lieu de les ignorer * Une invitation à chercher les oiseaux perdus partout + [00:02:32][^6^][6] L'expérience personnelle de l'oratrice * Sa mère est une outlier, une immigrée irakienne et une médecin non-blanche au Royaume-Uni * Sa mère est une source d'inspiration et de fierté pour elle * Nous sommes tous des oiseaux perdus à notre façon

    1. moi quand je fais un café des parents toujours j'essaie de le mettre dans une situation 00:53:52 très différente d'abord je le fais pas quand je suis en crise le fait avant je rappelle que un des grands copains québécois j'ai droit n'y ai dit toujours en france vous êtes formidables vous dites qu'un problème doit être prévenu 00:54:04 le jour où elle est devenue chronique
  14. Dec 2023
    1. Sauf dans les cas où le chef d’établissement est tenu d’engager une procéduredisciplinaire (cf. fiche 6) et préalablement à la mise en œuvre de celle-ci, le chefd’établissement et l’équipe éducative recherchent, dans la mesure du possible, toutemesure utile de nature éducative. L’objectif est de donner toute leur place aux étapesde prévention et de dialogue préalablement à l’application d’une sanction, qu’elle soitprononcée par le chef d’établissement ou par le conseil de discipline.RESSOURCE SUR LES SANCTIONS DISCIPLINAIRESAUTORITÉS DISCIPLINAIRES
    1. Préconisation-clé 10 : Maintenir la CIIVISELes victimes le disent : elles ont aussi « besoin vraiment de témoigner, de parler, dedire ce qu’il en est » et d’entendre leurs récits résonner au-delà des tribunaux et descabinets médicaux.Pour elles-mêmes, d’abord. Pour pouvoir enfin raconter librement ce qu’elles ont subi.Pour pouvoir enfin être entendues par une société qui a trop longtemps ignoré leursappels au secours, étouffé leurs cris, récusé leurs récits.Mais aussi pour les autres.Parce que les agresseurs brisent la confiance en l’autre et imposent le silence, les violences sexuelles subies dansl’enfance isolent. Mais de #metooinceste aux rencontres de la CIIVISE, la brèche dans le déni a permis à celles etceux qui se sont longtemps crus seuls de se découvrir légion. Et ainsi de se reconnaitre, de se rencontrer, de seréunir et, ensemble, de faire front.En recueillant les récits des victimes, la CIIVISE atteste de leur reconnaissance par la société française. En ce sens,le rassemblement des témoignages personnels produit un effet qui a une dimension collective, politique même.Cela ne peut pas être refermé. La CIIVISE ne peut pas « éteindre la lumière ».Héritière ou point de jonction des mouvements féministes et des associations de protection de l’enfance, la commissiona créé un espace inédit répondant à un besoin qui reste et restera actuel.Inédit, cet espace l’est par la nature de son objet : les violences sexuelles faites aux enfants.La stratégie des agresseurs, les mécanismes des violences, le psychotraumatisme et l’urgence de la mise en sécuritédes victimes sont communs à toutes les violences de l’intime, qu’il s’agisse des violences conjugales, des violencessexuelles et notamment de l’inceste, ou de toutes les formes de violences faites aux enfants.Cependant, les violences sexuelles faites aux enfants doivent faire l’objet d’une politique publique et de pratiquesprofessionnelles spécifiques du fait de la sidération qu’elles provoquent et du déni massif, ancien et durable dontelles font l’objet, qui recouvre non seulement leur existence, mais aussi leurs conséquences.Alors que les violences sexuelles faites aux enfants doivent faire l’objet d’une préoccupationparticulière, le risque est grand que l’attention qui a été portée aux enfants violés se détourne.Et que faiblisse la mobilisation pour lutter contre leurs agresseurs. Instance publique etindépendante, la CIIVISE est, par son originalité et sa posture militante, la garantie ducontraire.
    2. Axe 4 : La préventionPréconisation-clé 9 : Renforcer le contrôle des antécédents avec le FIJAISVLa prévention, c’est aussi la prévention de la récidive. Prendre au sérieux la dangerosité des pédocriminels impliquede se donner les moyens d’un contrôle des antécédents plus efficace. Le FIJAISV est un outil utile dans cet objectif.Il a trois finalités :Prévenir le renouvellement des infractions ;Faciliter l’identification des agresseurs ;Permettre leur localisation.Son efficacité peut être renforcée notamment en :- Assurant l’effectivité de l’inscription au FIJAISV ;- Allongeant la durée de conservation des données inscrites au FIJAISV pourles mineurs au-delà de la majorité ;- Permettant aux agents de police judiciaire d’avoir accès à la consultation du FIJAISV ;- Facilitant l’accès au FIJAISV lors des recrutements pour des activités mettant encontact avec des enfants et en permettant un contrôle régulier après le recrutement ;- Ajoutant l’état de récidive légale sur le FIJAISV ;- Créant la possibilité d’effectuer des recherches par zone géographique, afin de faciliterl’identification de suspects pendant les enquêtes.
  15. Oct 2023
    1. alors nous avons beaucoup utilisé un petit document un petit passeport pour le pays de prudence où on met l'enfant dans différentes situations 00:34:00 et voilà on lui demande de on regarde si comment développer sa capacité à repérer des situations problématiques et à au moins en parler
  16. May 2023
  17. Apr 2023
    1. Les DDEN demandent le renforcement des actions de prévention en milieu scolaire :• Renforcer la formation sur la prévention santé.• Garantir la qualité de l'environnement de l'école.• Mieux informer et impliquer les parents et les élèves : éditer des guides sur leurdroits et les lieux ressources et surtout en dynamisant les Comités d'éducation à lasanté et à la citoyenneté.• Réunir, quand la situation de santé d'une élève l'exige, l'équipe éducative dansson ensemble afin d'adopter les mesures nécessaires en termes d'organisation dela scolarité et informer.• Réunir, quand une épidémie de maladie contagieuse est déclarée (ex tuberculoseen 1986), toutes les parties concernées, notamment l'ARS, et prendre les mesuresqui s'imposent : détection aussi large que nécessaire par tests sanguins, vaccinationobligatoire et suivi
  18. Mar 2023
  19. Feb 2023
  20. Jan 2023
    1. La Défenseure des droits recommandeau ministre des Solidarités et de la santéde favoriser et de soutenir les initiativesconsistant à « aller vers » les familles les plusprécaires, afin de leur apporter un soutien etde faciliter la prévention, le repérage précoceet l’évaluation des besoins des enfants, depermettre leur accès aux dispositifs de soins

      Recommandadion 06

  21. Nov 2022
    1. phytoncides, antibacterial and antimicrobial substances that trees and other plants release into the air to help them fight diseases and harmful organisms. When humans breathe in these substances—typically by spending time in nature—their health can improve. Across several studies, phytoncides have been shown to boost immune function, increase anticancer protein production, reduce stress hormones, improve mood, and help people relax. 

      I always feel better during and after a forest walk.

  22. Oct 2022
    1. anonyma vittnen
    2. dubbla straff för gängkriminella

      All vetenskap pekar på faktum, nämligen högre straff inte sänker brottslighet. Läs Henrik Tham, professor emeritus i kriminologi, som 2022-09-05 skrev "Straff har blivit målet istället för medlet".

      Från artikeln:

      Vilka förväntningar kan vi då ha på mer straff? Forskning från Sverige, Norden och andra länder visar entydigt att längre straff inte har en avskräckande effekt. Det betraktas som ett kriminologiskt grundfaktum. Behandling kan i bästa fall ge små positiva effekter i form av minskat återfall för mindre grupper men påverkar inte brottsnivån. Enskilda gärningspersoner kan oskadliggöras genom långa frihetsstraff, men inkapacitering bestämmer inte våldsnivån i samhället. Brottsligheten avgörs helt enkelt inte av variationer i straff. I Sverige har brottsligheten historiskt bestämts av förhållanden som befolkningsutveckling, svält och varubrist, migration, alkoholpolitik, tillgång på konsumtionsvaror och arbetsmarknad.

    1. Manne Gerell, docent i kriminologi vid Malmö universitet, forskar bland annat kring gängvåld och utsatta områden och även kring polisens brottsförebyggande arbete.– Visitationszoner har införts i till exempel Danmark och England, men forskningen kring det visar att de inte gett någon större effekt på gängbrottsligheten. Inte heller har nämnvärt fler beslag av vapen och droger gjorts jämfört med tidigare, säger han.
    1. Vilka förväntningar kan vi då ha på mer straff? Forskning från Sverige, Norden och andra länder visar entydigt att längre straff inte har en avskräckande effekt. Det betraktas som ett kriminologiskt grundfaktum. Behandling kan i bästa fall ge små positiva effekter i form av minskat återfall för mindre grupper men påverkar inte brottsnivån. Enskilda gärningspersoner kan oskadliggöras genom långa frihetsstraff, men inkapacitering bestämmer inte våldsnivån i samhället. Brottsligheten avgörs helt enkelt inte av variationer i straff. I Sverige har brottsligheten historiskt bestämts av förhållanden som befolkningsutveckling, svält och varubrist, migration, alkoholpolitik, tillgång på konsumtionsvaror och arbetsmarknad.

      Detta motbevisar Moderaternas pressmeddelande från 2022-10-14, där de beskriver att Moderaterna, Sverigedemokraterna, Kristdemokraterna och Liberalerna kommer att framtvinga "dubbla straff för gängkriminella", vilket är antiintellektuellt och antivetenskapligt.

  23. Aug 2022
  24. Jun 2022
    1. NY and NJ share the same bay, NJ will not join the Oyster program in fear people will eat them and get sick or die. Great post it actually cleaned up our waters where we now have all year visitors including whales, dolphins,tuna, seals all within sight of NYC.

      Despite those findings, Morris is optimistic about nature-based living reefs, which, she says, offer a much better economic and environmental investment than artificial counterparts. “You build these hard seawalls to withstand certain storms, certain events, certain future conditions,” she says, “But once these conditions are reached, they are not adaptive. You have to either build another seawall, or build the seawall higher, or repair them if they’re damaged in a storm.”

  25. May 2022
  26. Apr 2022
  27. Mar 2022
  28. Feb 2022
    1. F. Perry Wilson, MD MSCE. (2022, February 4). If you, like me, are “skipping ahead” during the ACIP meeting re: Moderna vaccine—This slide really drives home the benefit / risk paradigm among the group at highest risk of myocarditis (men 18-35). 2 million shots = 1903 avoided hospitalizations, and 68 myocarditis cases. Https://t.co/3nzWXGXyD1 [Tweet]. @fperrywilson. https://twitter.com/fperrywilson/status/1489649379979972609

  29. Jan 2022
  30. Dec 2021
  31. Nov 2021
    1. WHO/Europe. (2021, October 19). Are you a Mask Master? 😷 Take this quick quiz to find out 👉 https://bit.ly/3jbn5iS Wearing a well-fitted mask, along with practicing other prevention measures, is an important part of slowing the spread of #COVID19 High quiz scores = Mask Master badge 🎖 https://t.co/0PzSsgsBfD [Tweet]. @WHO_Europe. https://twitter.com/WHO_Europe/status/1450451677098790916

  32. Oct 2021
    1. Prof. Akiko Iwasaki. (2021, September 23). Thankfully, we have not seen any evidence of antibody-dependent enhancement of infection or disease by any COVID vaccines to date. Vaccine are not making infections worse, and are very effective in preventing disease. [Tweet]. @VirusesImmunity. https://twitter.com/VirusesImmunity/status/1441074260534075392

    1. Palmer, T., Wallace, L., Pollock, K. G., Cuschieri, K., Robertson, C., Kavanagh, K., & Cruickshank, M. (2019). Prevalence of cervical disease at age 20 after immunisation with bivalent HPV vaccine at age 12-13 in Scotland: Retrospective population study. BMJ, 365, l1161. https://doi.org/10.1136/bmj.l1161

  33. Sep 2021
    1. These thing can save you literally thousands of dollars associated with repair of water damage. I have installed one under every sink, dishwasher, behind every toilet, washing machine and refrigerator (ice maker water supply). Essentially, any place where there is a water supply to a faucet or appliance.
  34. Aug 2021
  35. Jul 2021
  36. Jun 2021
  37. May 2021
  38. Apr 2021
  39. Mar 2021
    1. Opel, D. J., Heritage, J., Taylor, J. A., Mangione-Smith, R., Salas, H. S., DeVere, V., Zhou, C., & Robinson, J. D. (2013). The Architecture of Provider-Parent Vaccine Discussions at Health Supervision Visits. Pediatrics, 132(6), 1037–1046. https://doi.org/10.1542/peds.2013-2037

    1. Chapman, G. B., & Coups, E. J. (2006). Emotions and preventive health behavior: Worry, regret, and influenza vaccination. Health Psychology: Official Journal of the Division of Health Psychology, American Psychological Association, 25(1), 82–90. https://doi.org/10.1037/0278-6133.25.1.82

    1. Le règlement intérieur doit désormais prévoir les mesures de prévention, de responsabilisation et d’accompagnement pour les élèves ayant fait l’objet d’une exclusion temporaire (article R 421-5):«... prévoit les modalités de mise en œuvre des mesures de prévention, de responsabilisation et d'accompagnement, notamment lorsqu'elles font suite à la réintégration d'un élève exclu temporairement pour des faits de violence.»
    1. ReconfigBehSci {@SciBeh}. {2021-03-04] there will be many a wrong analysis as we cycle through the 1 year anniversary and there is nothing to mark this one out as uniquely bad, but what does seem surprising to me in hindsight is the confidence with which people pronounced given that this was a new disease.[Tweet}, Twitter. Retrieved from: twitter.com/SciBeh/status/1367531205198049285

  40. Feb 2021
    1. Ghio, D., Lawes-Wickwar, S., Tang, M. Y., Epton, T., Howlett, N., Jenkinson, E., Stanescu, S., Westbrook, J., Kassianos, A., Watson, D., Sutherland, L., Stanulewicz, N., Guest, E., Scanlan, D., Carr, N., Chater, A., Hotham, S., Thorneloe, R., Armitage, C., … Keyworth, C. (2020). What influences people’s responses to public health messages for managing risks and preventing infectious diseases? A rapid systematic review of the evidence and recommendations [Preprint]. PsyArXiv. https://doi.org/10.31234/osf.io/nz7tr

    1. « Un entrant sur dix est orienté vers une consultation de psychiatrie à l’issue de l’examen clinique d’entrée en détention. Plus de la moitié des personnes détenues ont déjà un antécédent de troubles psychiatriques, tandis qu’un entrant sur six a déjà été hospitalisé en psychiatrie. Les pathologies et troubles mentaux sont surreprésentés en milieu carcéral : une personne détenue sur 25 répond aux critères diagnostics de schizophrénie (soit quatre fois plus qu’en population générale), plus d’une personne détenue sur trois est atteinte de syndrome dépressif, une sur 10 est atteinte de dépression mélancolique à haut risque de suicide, une sur six a une phobie sociale, une sur trois une anxiété généralisée »

      Il y a probablement un travail de prévention à faire en milieu scolaire (tant sanitaire que social)